>> 9h00-9h30 - Accueil des participants

>> 9h30-10h00 - Ouverture du colloque (Luc GUYAU, Président de l'APCA)

>> 10h00-10h45 - Exposés introductifs :
- Présentation du contenu et du déroulement de la journée.
- Les enjeux de l'interopérabilité. (Frank MORDACQ - Directeur Général de la Modernisation de l'Etat - Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie)
- Les attentes des agriculteurs. Les enseignements de l'opération " Simplifions " en matière de simplification de la circulation des informations (Jean-Claude JACQUOT - Missiob "simplifions !" - Ministère de l'Agriculture et de la Pêche)

>> 10h45-11h45 - Traçabilité. (Intervenants ACTA-ACTIA)
Le projet ACTA-ACTIA sur la traçabilité : enjeux de l'analyse des processus de l'amont à l'aval.
Description des enjeux méthodologiques et techniques - importance d'une analyse des processus d'échanges de données dès lors que les produits doivent être " tracés " de l'amont à l'aval.
- Présentation du projet et de son avancée au regard de ces enjeux - Importance de l'organisation des flux de données et nécessité de l'interopérabilité entre les différents acteurs de la filière.
- La traçabilité intra et inter-entreprises et les flux d'information. Point de vue des agriculteurs et de leurs partenaires d'aval. Enjeux pratiques et solutions innovantes.
- Discussion.

>> 11h45-12h45 - Gestion des exploitations : du SI local aux échanges avec les partenaires. (Intervenants Alternatech / Chambres d'Agriculture)
- L'organisation des systèmes d'information locaux et le partage des données entre l'exploitation et ses partenaires. Enjeux techniques, économiques, environnementaux. Solutions en cours.
- Le partage et l'échange des données géographiques : la BD Sol des chambres d'agriculture et sa déclinaison régionale.
- Valorisation des données relatives au sol dans le management agro-environnemental : exemple du département de l'Aisne.
- Discussion.

Conclusion de la matinée : Les enjeux d'un vocabulaire commun entre tous les acteurs. Présentation sommaire du problème sémantique.

>> Déjeuner

>> 14h00-15h00 - Outils et méthodes de l'interopérabilité (Intervenant : Cemagref)
- Le projet GIEA : organisation, méthodologie, résultats.
Présentation des travaux menés et des résultats obtenus.
- Discussion.

>> 15h00-15h30 - Perspective: vers des plate-formes d'échanges d (Intervenant : AgroEDI)
- La problématique des plates-formes d'échanges : identification et quantification des flux d'échanges, obstacles techniques et solutions d'avenir. Le projet RES-AGRI.
- Discussion.

>> 15h30-16h00 - Simplification administrative et échanges d'information. (Intervenant : Jacques Clément - Sous-directeur des Systèmes d'information - Ministère de l'Agriculture et de la Pêche)
- Le dossier unique de l'exploitant : objectifs et mise en oeuvre. Les modalités de l'interopérabilité interne pour la réalisation du dossier unique. Liens avec les systèmes professionnels. Les référentiels BDNU, BDNI, BDNT.
- Discussion.

>> 16h00-17h00 - Conclusion générale.
- Synthèse des apports et des débats du colloque.
- Les suites des travaux engagés - Débat.
- Conclusion (Ministère de l'Agriculture et de la Pèche)

De Thanksgiving au cocktail de résidus
Le quatrième jeudi de novembre, on célèbre Thanksgiving aux Etats-Unis. Pour qui a eu la chance de s'y trouver ce jour-là, il en reste immanquablement une impression étrange et forte. Cette journée "d'Action de grâce", devenue fériée, a perdu de sa connotation religieuse, ce qui ne l'empêche pas d'être célébrée avec beaucoup de ferveur, en famille, d'un bout à l'autre de ce vaste pays, quels que soient l'origine ethnique et le niveau socioculturel de ceux qui le peuplent. Elle témoignerait de la satisfaction de récoltes bien rentrées, en quantités certes pas pléthoriques, mais suffisantes pour affronter sans trop de crainte l'hiver. Et Dieu sait si l'hiver peut être long et rigoureux en Nouvelle-Angleterre, là où les colons européens, avec les conseils des "indiens", avaient réussi à maîtriser l'agriculture en conditions locales, au début du XVIIème siècle. En ce temps-là, l'agriculture était bio, ne pouvait être que bio, par définition. Pas de pesticides, qu'on n'avait pas encore inventés (bien qu'on en rêvât), pas d'engrais chimiques. Alors, sur ces milliers d'hectares où vivaient deux pelés, trois tondus et, de temps à autres, un scalpé, il y avait des années avec (auquel cas on remerciait Dieu), et il y avait des années sans (auquel cas on implorait Dieu).

En Europe, quatre cents ans après la naissance de Thanksgiving, l'automne venu, on ne se demande plus si les greniers, frigos, congéls, sont assez remplis pour traverser l'hiver. Mais cela n'empêche pas des ayatollahs de sévir à propos du risque alimentaire : on ne manque pas d'aliments, certes, mais ces aliments sont pleins de RESIDUS ! Et si après moult palabres, on réussit à ébranler leur conviction (pas forcément sincère) de nocivité, ils rétorquent que l'innocuité est peut-être établie pour chaque résidu pris isolément, mais qu'il y a tout à redouter de l'exposition à des mélanges ou "COCKTAILS DE RESIDUS". Et, parce que décidément la peur se vend bien, ils trouvent écho chez certains media alertés par des ONG dont la légitimité peut laisser perplexe. Alors, parce que le public s'inquiète, les politiques commettent des experts, lesquels constituent un groupe de réflexion. C'est ainsi qu'on voit l'European Food Safety Authority organiser un colloque sur le sujet. Il aura lieu à Parme fin novembre 2006, quelques jours après Thanksgiving...

Espérons quand même que nos experts éviteront d'enfoncer des portes ouvertes et examineront tout le travail fait sur le même sujet aux Etats-Unis où le problème (si problème il y a) a été posé il y a 10 ans avec l'instauration du Food Quality Protection Act. Espérons surtout qu'ils auront le courage de le poser en termes plus objectifs : plutôt que de se limiter aux combinaisons des seuls résidus de pesticides, il conviendrait en effet de prendre acte du fait que nos aliments contiennent aussi une foule de substances potentiellement toxiques, dont beaucoup, naturelles, ont des mécanismes de toxicité qui s'apparentent à ceux (très variés) de pesticides. Certes, cela complique sérieusement les affaires, pour au moins deux raisons : 1) le nombre de combinaisons auxquelles ont peut être exposé devient incommensurable et 2)on en sait souvent bien moins sur la toxicité de ces substances que sur celle des pesticides !

Terminons en revenant à Thanksgiving qui est aussi l'occasion aux Etats-Unis de faire en famille un repas traditionnel (et copieux). L'American Council on Science and Health s'était amusé en 1987 à répertorier les substances pas très sympathiques mais naturelles qu'on peut trouver dans les plats de ce menu : transcription ci-après (d'après Reviews of Environmental Contamination and toxicology, Volume 113, p. 51).

Édifiant, non ?

Thanksgiving Dinner Menu
(Source : American Council on Science and Health, 1987)

Coton BT et laine mélangés (1)
Ayant été récemment en Inde je suis assez sensibilisé à ce qui ce dit sur ce pays. Aussi je pense qu'il convient de modérer fortement la communication sur le "tout va bien avec les OGM". Il y a deux phénomènes inquiétants :
- L'un concerne l'absence d'effet secondaire non prouvé (voir le lien suivant sur la mort de milliers de moutons ayant pâturé des fanes de coton BT.
Voir : http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=9217
- L'autre celui de l'endettement d'agriculteurs pour acheter plus d'intrant et qui se retrouvent avec moins de marge au bout de plusieurs récoltes compte d'autre traitements indispensable pour ces variétés.
Voir : http://www.organicagcentre.ca/NewspaperArticles/na_small_farmers_jb_f.asp
Contact : Christian GENTILLEAU
Mél : c.gentilleau(a)tic-agri.com


Ma remarque (GW) : Mélanger la laine des moutons au coton dès la production est une bonne idée pour préparer des vêtements que ne se froissent pas (?!). Je n'ai vu de champs de coton qu'en Andalousie après la récolte et il n'y avait pas de moutons qui, à mon avis, auraient eu du mal à brouter quoi que soit. Bref, pour moi, cette histoire de pâturage est un hoax, comme l'histoire sur le prix de semences qui a déjà été racontée en Argentine, où nos antiOGM critiquent la monoculture. Ce n'est pas bien cohérent. Mais j'ai peut-être tort. Je veux bien changer d'avis ! Ceci étant, je ne pense pas que les OGM posent plus de pbs que beaucoup d'autres techniques agricoles.


Coton BT et laine mélangés (2) : la même histoire qu'en (1) mais en Nouvelle-Zélande !
"1820 moutons sont morts en broutant sur la terre où a été moissonné du coton génétiquement modifié" : Cultures OGM ! Attention pour les risques... une fois planté, bonjour les conséquences. Combien d'affaires de ce genre ont été étouffées pour ne pas nuire comme une mauvaise publicité aux sociétés multinationales commercialisant et investissant dans ces domaines de cultures d'OGM, ceci au détriment de la population et du bien-être général. Est-ce que les pouvoirs publics ont les moyens suffisant pour vérifier les essais, les dangers sur l'humain et les animaux? Si oui ou non, qui en subit les conséquences de santé et est-ce acceptable de risqué la mort comme consommateur pour le bien du commerce et des actionnaires ?
Voir : http://www.tahitipresse.pf/index.cfm?snav=see&presse=1790
Allons à fond la caisse pour le choix pour les OGM, ainsi merci les catastrophes, pour le bien des consommateurs qui choisiront naturellement de plus en plus le bio, seule alternative actuelle respectant un minimum de règles éthiques et de qualité nutritionnelle et de santé. L'orgueil et le mépris des uns, l'ignorance des autres, aident à faire éclater la vérité au grand jour et tant mieux.
Contact : Yannick VAN DOORNE
Mél : info(a)ecosonic.net


Conclusion (GW) : Les sociétés multinationales (et celle de l'agrochimie en particulier) sont le Diable.
Mais, à mon avis, la télévision (par exemple) est autrement dangereuse que les OGM. "La télévision est devenue l'opium du peuple (…) La part intime de l'individu n'est pas un sujet de divertissement. Or la télévision par sa nature même, fait de tout un spectacle. Oui, il y a une industrie de l'intimité, fondée sur le profit, gangrène de la société quand il en est le critère déterminant" – Jean-Michel di Falco, Évêque de Gap, président du conseil pour la communication de la Conférence des Évêques de France (Le Monde – 13 novembre 2006).


Échec de notre projet WebTV et conférence (suite à la gazette du 26 octobre)
Ma remarque ne visait pas à être gratuitement caustique, mais seulement, à l'occasion d'un sujet assez anodin que vous aviez conclu par la formule courante "c'est à n'y rien comprendre", à faire part d'une inquiétude souvent ressentie lors d'évènements sur des sujets plus graves de l'Histoire, lorsque, a posteriori, beaucoup semblent s'étonner que des personnes n'aient pas dit ou fait telle ou telle chose lorsqu'elles étaient en fonction.
Le consensus des accusateurs et des bien-pensants est alors souvent assez facile à trouver. Or cela contraste avec le peu de choses que beaucoup disent et font, dans des conditions pourtant beaucoup moins dramatiques et risquées, de ce qu'ils savent et peuvent là où ils sont, parce qu'ils risqueraient parfois simplement un peu de leur quotidien et de leur bien-être, voire de leur "plan de carrière", ou parfois "ne se sentent pas concernés". C'est pourquoi j'avais conscience de pouvoir l'aborder tranquillement, vu le contexte qui ne vous concernait guère.
Sur le sujet en question, votre réponse donne toutefois un indice supplémentaire. Il est certain que sur ces domaines, le fait de ne pas considérer le problème de l'éducation nationale et de la formation initiale et continue, de l'élaboration et des transferts de savoirs et savoir-faire dans son ensemble ne favorise pas les financements de projets à la hauteur des besoins. Un Ministère de l'Agriculture en voie d'asphyxie organisée depuis des années n'est sans doute pas à même de prendre tous ces problèmes en charge, sans pour autant perdre tous les acquis d'une démarche extrêmement innovante parfois de formation dans l'enseignement agricole, qui a beaucoup à apporter (comme à apprendre de, bien sûr) à l'Éducation Nationale, à l'enseignement supérieur et à la recherche, ni porter atteinte aux intérêts légitimes des personnels en place. Or il est évident pour moi que tout cela est possible (et même nécessaire) simultanément. Encore faut-il le vouloir et mettre en œuvre une politique adaptée. Ce n'est pas le marché de la formation qui résoudra ces questions.
Contact : Alain COULLET
Mél : agronome.en.ruralies(a)wanadoo.fr

Diaporama et PowerPoint
Je constate avec plaisir que le "Grand Maître Claude Holl" utilise le terme de "diaporamas numériques" plutôt que celui d' "un PowerPoint". Étant enseignant (Lycée agricole) je me bats avec mes collègues pour ne plus entendre "fais moi un PowerPoint", d'ailleurs nous utilisons Open Office, comme le font beaucoup de chambres d'agriculture dont celle du Tarn.
A ce propos, voici un lien avec un document (pdf) intitulé "Devenez beau riche et intelligent avec PowerPoint, Word et Excel" dont je cite un tout petit extrait :
J’érige donc mon tribunal, évidemment de mauvaise foi, chargeant tour à tour du plus coupable au moins coupable les accusés PowerPoint, Excel et Word5. Chacun est responsable de créer des distorsions dans notre manière d’appréhender le monde. PowerPoint, Excel et Word sont les derniers cache-sexe de l’Incertitude et, par-là, les derniers remparts de la Certitude.
Voir : http://pauillac.inria.fr/~weis/info/haladjian.pdf
Contact : Alain MORIZUR
Mél : ci.lpa.lavaur(a)educagri.fr


Ma remarque (GW) : Je crois que le document que vous signalez est déjà dans les bêtises du web sur le site d'ACTA Informatique. Surtout ne mettez plus de guillemets : Claude Holl est notre grand maître. Point.


Le numérique pour la formation et la communication, 154^ème Chronique Hebdo de Claude Holl

En dépit de la robuste obstination avec laquelle sont proposés des stages centrés sur des logiciels, de nombreux conseils concernant l’utilisation du numérique pour la formation et la communication sont indépendants de tel ou tel logiciel particulier. Ainsi, lorsque l’on rédige un courriel, il peut être efficace d’être aussi court et informatif que possible dans la rédaction de son objet que ce soit sous logiciel truc chouette ou sous logiciel machin chose.

Il en va de même pour la conception et l’amélioration de conférences ou de réunions avec diaporamas.

C’est en zappant vers : http://www.acta-informatique.fr?d=6149 que vous saurez quels sont les programmes des plus admirables stages consacrés à l'art de concevoir et d’améliorer des diaporamas numériques à haute valeur ajoutée élégante et savante, de façon aussi indépendante que possible de tel ou tel logiciel (sans nier qu’il faut se farcir aussi les manipulations concrètes permettant d’obtenir ce que l’on veut). Les dates sont librement discutables et le programme adapté avec brio au niveau et aux besoins des participants.

Contact : Claude HOLL
Mél : holl(a)noos.fr

PS. J’ai co-animé à la fin des années 1980 et au début des années 1990 avec un ami allemand, Günther Fratzscher, un groupe franco-allemand d’informatique en agriculture. J’apprends par sa famille que Günther est décédé le 10 novembre 2006 et je sais que quelques fidèles lecteurs de cette chronique seront comme moi très tristes de la disparition de cet homme si prévenant, si entreprenant, si soucieux d’amitié et de culture.

Deux offres de stage & mémoire d’élève-ingénieur

>> Thème : Projet RESAGRI "Vers une agriculture en réseau… l’exploitant au centre des échanges

>> Le cadre du stage
L’association Agro EDI Europe représente la Communauté sectorielle EDI du monde agricole, membre de l’association française de normalisation Edifrance.
Cette association de loi 1901, financée par les cotisations de ses membres (près de 230 à ce jour), a pour vocation de regrouper l'ensemble des acteurs économiques du monde agricole intéressés à agir pour le développement des Échanges Électroniques Professionnels en agriculture
Agro EDI Europe est à l’origine du message EDI normalisé « DAPLOS – Fiche parcellaire-Grandes Cultures » et préside depuis septembre 2005, le TBG 18 (Technical Business Group 18 de l’UN / CEFACT), groupe de travail international en charge de la mise en place des EEP dans le secteur agricole.

>> Le projet RESAGRI

Les enjeux de ce projet consistent à mutualiser et fédérer au sein de la filière agricole, les échanges électroniques professionnels normalisés entre tout type d’acteurs en mettant en place une solution technique et fonctionnelle pour l’utilisateur et lui offrant des prestations et des services à moindre coût.
Pour atteindre ces objectifs, le projet RESAGRI devra réaliser et mettre en service une plate-forme logicielle, s’appuyant sur les nouvelles technologies du eBusiness dérivées d’Internet (ebXML).
Les partenaires d’AGRO EDI EUROPE sont : COOP de France, FNCUMA, ACTA/ACTIA, France Informatique Élevage CNCER, Cemagref, UNION IN VIVO, EZUS - ALIMENTEC

>> Missions proposées
- Suivi du projet RESAGRI en assistant le chef de projet
- Analyse de l’existant (cartographie et recueil des besoins) dans les domaines étudiés (Sol, élevage, machinisme agricole, centre de gestion)
- Modélisation des processus pour les filières élevage, productions végétales, matériel agricole et le lien avec les centres de gestion. (par exemple, traçabilité, fiche parcellaire, contrat de maintenance, relevés de compte professionnel…)
- Description des services attendus
- Participer à l’élaboration du cahier des charges technique pour la réalisation de la plate-forme logicielle

>> Avantages du stage
- Participer activement à un projet ambitieux et novateur d’envergure nationale
- Développer un réseau professionnel important
- Utiliser la double compétence "métier" et "informatique" tout au long de la mission proposée

>> Informations pratiques
- Durée du stage : 6 mois minimum – printemps-automne 2007
- Localisation : Lyon
- Rémunération : Indemnités et prime de fin de stage
- Profil de l'étudiant(e) recherché(e) : Élève- ingénieur de 3ème année - Spécialisation informatique ou logistique. Concerné(e) par les problématiques des échanges électroniques professionnels dans le monde agricole. Bonne connaissance de l’anglais (écrit, oral). Autonomie - Aisance relationnelle - Bon esprit d'analyse et de synthèse
Contact : Gaëlle CHERUY – Chef de projet - Agro EDI EUR
Mél : gcheruy(a)agroedi.asso.f

Couple : l'usure du temps