Thought of the day
If you have the same ideas as everybody else but have them one week earlier than everyone else then you will be hailed as a visionary. But if you have them five years earlier you will be named a lunatic - Barry Jones, politician, author (1932- )


Test du jour : Quel est le terme officiel pour un Chat ?
Réponse à la fin de cette gazette ou sur http://www.thelexic.com

Ce 48ème colloque AgriMMédia, organisé en collaboration avec M. Gentilleau (société NTIC-AGRI), vise à présenter les outils nouveaux du web agricole.

Blog, RSS, wiki, podcast, téléphone et visioconférence sur IP, vidéo sur Internet, i-Tune, Web Conférence, Web Télévision, etc. sont massivement utilisés aujourd'hui alors que ces technologies n'ont pas encore atteint l'âge de 5 ans !

Dire que tout va très (trop) vite sur Internet a toujours été une banalité, mais cette banalité se vérifie chaque jour !

L'objectif de ce 48ème colloque AgriMMédia est de faire le point sur toutes ces (toujours) nouvelles technologies de l'information avec des spécialistes qui ont non seulement l'expérience de ces outils mais aussi la connaissance du monde agricole et rural. Il s'agira certes de parler technique mais surtout des usages actuels ou possibles à court terme de ces techniques, lors de ce colloque qui aura lieu :

le mardi 15 mai 2007, de 14 à 18 heures,
à la Maison Nationale des Éleveurs,
149, rue de Bercy, 75595 PARIS Cedex 12,
métro Bercy ou Gare de Lyon.

** Windows est une marque enregistrée de Microsoft
Pour se procurer ces documents, s’adresser à : ACTA, BP 90006, 59718 LILLE Cedex 9
Voir :http://www.acta.asso.fr


OGM - lettre ouverte d'un chercheur laïc et républicain à un Maire qui a oublié de l'être
Après avis scientifique favorable de la Commission du Génie Biomoléculaire, le Ministère de l'Agriculture autorise un essai au champ d'un maïs résistant à un insecte ravageur sur des parcelles de Bourgoin-Jallieu. L'essai est parfaitement légal. Les opposants aux OGM s'opposent. C'est leur rôle et souvent leur raison d'être. Est-il indispensable que des élus de la République, notamment de Bourgoin-Jallieu, attisent les confrontations sur un dossier qui a besoin de sérénité et de dialogue ?
Environ 100 millions d'hectares de plantes génétiquement modifiées ont été cultivés par près de 10 millions d'agriculteurs dans le monde en 2006. Environ 30 000 hectares d'un maïs résistant à la pyrale seront cultivés en France en 2007. Les OGM sont une réalité. D'autres agriculteurs souhaitent ne pas les utiliser. L'action publique responsable ne peut emprunter qu'une voie : organiser la coexistence. Celle-ci doit devenir pacifique ! Il en va de l'avenir de l'agriculture plurielle de notre pays.
En tant que chercheur et citoyen, je considère aujourd'hui indispensable de prendre la parole. Deux choses me choquent. Premièrement, les allégations sans fondement scientifique visant à diaboliser les OGM. La vérité est tout autre et, bien sûr, complexe*. Deuxièmement, la partialité de certains élus représente objectivement un encouragement des actions illégales. Faut-il que quelqu'un soit gravement blessé, ou pire, pour que la voie de l'apaisement soit suivie par les politiques ?
Le Maire de Bourgoin-Jallieu déclare n'être "pas contre l'expérimentation en laboratoire". Sortons de cette rhétorique. Les postures actuelles de M. Cottalorda et de certains de ses collègues de parti traduisent un vrai glissement idéologique. Cette pente attristante conduit à la rupture du pacte qui unit depuis sa fondation notre République à la science. Ce divorce d'avec la recherche n'atteint pas les "multinationales": elles touchent au coeur l'activité d'amélioration variétale française. Ce climat délétère frappe aussi la recherche publique.
Mes propositions constructives aux élus de Bourgoin-Jallieu sont les suivantes. Un dialogue doit s'ouvrir entre les industriels et les parties prenantes sous l'égide impartiale de la municipalité. Un essai au champ peut être mené avec un impact environnemental nul, et pour s'en assurer, la recherche publique rhône-alpine peut apporter son concours.
Contact : Marcel KUNTZ - Chercheur au CNRS et auteur du livre : Les OGM, l'environnement et la santé, Editions Ellipses.
E-mél: marcel.kuntz(a)ujf-grenoble.fr


Remarque de M. Auxenfans ; Une belle Lettre, bien formulée… un acte "républicain" un peu tardif, mais courageux et lucide. La recherche publique francaise a bien plus souffert du moratoire sur les OGM que les multinationales "dites sataniques" qui ont pratiquement abandonné la France et dont les ventes se développent très bien dans d’autres parties du monde en forte croissance économique… et dans ces pays où l’agriculture se modernise rapidement…
Contact : B. AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)attglobal.net

Formation à e-GroupWare (logiciel libre)

Travail collaboratif avec e-GroupWare eGroupWare 1.2 - Espace collaboratif de travail - 1 jour - 14 juin - 16 novembre

Du côté d'A&E : OGM : Décryptage d’une manipulation médiatique
"Le citoyen, comme le consommateur, est manipulable pour peu qu’on sache appuyer sur les bons boutons", peut-on lire en présentation de l’ouvrage de Paul Moreira, Les nouvelles censures, dans les coulisses de la manipulation de l’information (Robert Laffont, février 2007). Et lorsqu’il s’agit d’appuyer sur les bons boutons, Paul Moreira connaît l’exercice ! Lui-même est le réalisateur de l’émission de Canal + « 90 minutes », qui a récemment beaucoup fait parler d’elle, avec son documentaire très controversé « OGM, l’étude qui accuse », signé du journaliste Michel Despratx.
Voir : http://www.agriculture-environnement.fr


Diagnostic prénatal (Suite à la gazette du 8 mars)
Même si nous ne sommes pas entièrement sur la même longueur d'onde, (je veux dire D. Sicard et vous d'une part, Joanny Ray et moi d'autre part), je suis heureux de cette large convergence ponctuelle. Au passage, je souris de lire que ce serait Didier Sicard qui aurait soulevé cette objection au dépistage prénatal. Tant mieux s'il en parle ainsi, mais la question est soulevé depuis des années par les "veilleurs" du mouvement provie et en particulier par la fondation Jérôme Lejeune.
Voir : http://www.fondationlejeune.org/
Voir aussi : http://www.genethique.org/index.htm avec un article sur le diagnostic prénatal.
Contact : Philippe PROVÉ
Mél : pprove(a)dow.com


Ma remarque (GW) : Ce qui me parait essentiel, qu'il s'agisse de cellules souches, de diagnostic prénatal, d'avortement ou même d'euthanasie en fin de vie, c'est que les décisions, qui sont prises par les premiers concernés, soient discutées par et avec des gens familiers de ces problèmes. Jérôme Lejeune a certainement été un très grand médecin et scientifique, avec – à mon sens (je ne veux pas lancer de débat sur le sujet !) - des idées que je ne partage pas vis-à-vis de l'avortement et très peu de compréhension à l'égard de femmes en situation difficile.

Les nouveaux outils du web agricole Colloque - Paris 15 mai 2007

Blogs Damien GENTILLEAU - e-Median Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=5253

Louer un gîte par Internet (Suite au colloque du 7 mars)
On peut louer une chambre d'hôtes sur Internet sans passer par une centrale de réservation. On reste libre ainsi de louer quand on veut, à qui on veut.
Contact : Mme FILERE
Mél : fileremichel(a)free.fr


Hoax de la vignette (Suite à la gazette du 15 février)
Concernant le hoax de la signature de la vignette signalée par JM MUSCHLER (Coucou Jean-Marie, alors, bonne retraite ? Quand vous voit-on en Bourgogne ?), juste une précision : j'ai un ami qui a eu une amende, non pas pour défaut de signature sur la vignette, mais sur l'attestation. C'est aussi retord, car après vérification, pratiquement personne de mon entourage ne l'avait signée. Alors tous à vos crayons.
Contact : Cécile PERRUCHOT
E-mail : domaine(a)louislatour.com


Abeilles, l'imposture écologique
Un petit message pour redire tout l'intérêt de lire le livre de Gil Rivière-Wekstein, "Abeilles, l'imposture écologique". Le journaliste enquête, recoupe ses sources et décortique, où les abeilles meurent, quand les médias réagissent, ce que les bons ou moins bons scientifiques expérimentent. Un livre qui se lit comme un roman policier, dont le ton sait rester neutre. A lire absolument, d'autant que maintenant c'est un frelon qui attaque les ruches, qui se cache sous le frelon ?
Contact : Claire NICOLAS
Mél : claire.nicolas(a)biogemma.com

Les nouveaux outils du web agricole Colloque - Paris 15 mai 2007

L'animation de Webconférence grâce à l'interactivité Jean-Paul SEJOURNE - AGRODIAG Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=5253

A Mme Lambert (comme suite à la gazette du 15 mars)
Madame Lambert, dans le numéro du 15 mars vous signez un plaidoyer pour une bonne communication agricole et dessiné les contours d’une action d’explication de l’agriculture aux consommateurs citoyens qui pourrait enfin être efficace.
En effet je n’ai pas le sentiment que toutes ces grandes opérations agricolo-médiatiques de grande envergure et fort coûteuses telles que ce train, cette opération Tour Eiffel et autres TV éphémères invisibles soient de nature à donner une digne de ce nom du monde agricole.
 La justification post mortem de telles opérations passe à chaque fois par un comptage des "papiers presses" et dénombre les visiteurs… pour peu qu’ils fussent nombreux ! Mais que reste t-il de tout ça en réalité ? Le récent édito assassin à la une de Ouest-France (22 mars dispo à me demander), illustre à mon sens l’inefficacité de cette com assimilée souvent à de la propagande.
 
Mme Lambert, à la fin de votre de propos qui décrivent ce que j’ai l’impression de faire, vous avancez le mot sincérité comme base de toute action de communication. J’y souscris pleinement : pas d’artifice, une relation directe sans tape à l’œil, des explications simples sans mot tabou, de la relation humaine voilà un bon pré-mix pertinent s’il est durable parce que la communication doit elle aussi être continue à mon sens.
Donner la parole aux agriculteurs, leur apprendre à la prendre, aller à la rencontre des consommateurs sur le lieu d’achat ou à l’inverse multiplier les ouvertures de portes des fermes (réelles ou virtuelles) : voilà qui est efficace et peu cher… et pour que cela fonctionne, rémunérer l’acteur pour le temps consacré à cette nouvelle fonction serait salutaire.
Des fonds existent alimentés par les CVO (j’y cotise !) ou autres budgets com de grandes banques et assurances si généreux sur les opérations citées plus haut… Une agence officielle (Aficar) existe maintenant, elle pourrait se charger de gérer ces financements (et apprendre à répondre aux mails !).
Les agriculteurs communicants comme moi en seraient ravis : www.lamoinerie.com aurait plus de moyens et je passerais moins de temps à "chiner" en vain une micro goutte de ces budgets ou à susciter l’indifférence de structures que je ne nommerai pas ici.
Enfin c’était juste pour faire avancer un débat naissant. Je sais que ces remarques sont partagées par beaucoup… Pour ma part, ce n’est en rien un testament puisque www.lamoinerie.com est en pleine réécriture : c’est beaucoup de travail pour une bonne cause et jusqu’à présent presque bénévole, Madame vous avez parlé, agissez maintenant.
Contact : Pascal LHERMITTE
Mél : lamoinerie(a)club-internet.fr

CADEAU 2007 du Maître Claude HOLL

>>> Méthode " CADEAU " 2007 Conception et Amélioration de Diaporamas Efficaces et Agréables Utilisant les outils numériques >>> Stages " prêts-à-porter " : 1. Stage diaporamas numériques de base formule 2007 2. Stage photos numériques de base formule 2007 Stages " sur mesure " Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6699 Contact : Claude Holl Mél : holl(a)noos.fr

Nous sommes le premier exportateur de produits agricoles transformés du monde, et le 2eme exportateur de produits agricoles. Et tout ce qui va dans le sens d'une diminution de la capacité française de production agricole, va dans le sens contraire à l'intérêt de la France, puisque nous y trouvons beaucoup d'emplois, d'argent, de services ? Jacques CHIRAC (Gazette du 22 février)
A faire méditer à José Bové et à tous les opposants aux progrès technologiques (comme les PGM).
Contact : Jean-Paul MOREAU
Mél : jpmoreau(a)soufflet-group.com


2050, sauve qui peut la terre ! Notre Terre est en déliquescence ! Pour savoir que nous n'avons plus beaucoup d'illusions à nous faire…
Voir : http://users.skynet.be/jdelacre/2050/unedelecologie.html
Michel R. TARRIER
Mél : tarrier(a)ctv.es


Ma remarque (GW) : Encore un qui pour nous sauver et vendre son bouquin commence par vouloir nous paniquer ! Pulsion sécuritaire, quand tu nous tiens.


Site suspect ?
A toutes fins utiles, je vous signale qu'ayant cliqué sur le lien ci-dessous, extrait de votre lettre (j'ai effacé le contenu au dessus et au dessous pour ne conserver que ce passage) ma messagerie (Thunderbird) m'a affiché une boîte de dialogue me disant: "Thunderbird pense que ce site est suspect ! Il se peut qu'il essaye de se faire passer pour la page web que vous désirez visiter. Voulez-vous vraiment visiter mdrgf.c.topic.com?" OUI NON. Du coup, j'ai cliqué NON
Contact : Michel CORTIER
MéL / mcortier(a)terre-net.fr


Remarque : Effectivement, il y a une différence entre le nom affiché du site et son nom réel, mais ce n'est pas bien grave. J'imagine que c'est en attendant que le domaine pesticides-lelivre.com soit créé. Ceci étant le site du Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures est plutôt marrant !


Un peu de modestie...
Je me souviens d’un débat sur les problèmes de pollution par les nitrates qui se tenait il y a 20 ans. Nous expliquions qu’un apport de 200 unités d’azote suffisait pour faire 100 quintaux de maïs grain. André Pochon nous a alors posé la question : "Combien d’azote le maïs va-t-il exporter ?" 100 quintaux exportent environ 150 unités. Où vont les 50 autres unités ? Nous ne nous étions jamais posé cette question. Notre seule approche était de rechercher la dose pour obtenir le meilleur revenu pour l’agriculteur. Cela peut prêter à sourire, mais à l’époque certains préconisaient un seul apport de 250 à 300 unités au semis !
Autre exemple, le Round Up... quel technicien osera prétendre qu’il ne s’est pas fait avoir ? Qu’il n’a jamais relayé l’information que ce produit « biodégradable » était inoffensif ? Alors qu’on sait maintenant que dans les eaux superficielles, l’AMPA (métabolite du glyphosate) est le 1^er et le glyphosate le 3 ème pesticide le plus détecté. Nous avons donc, indirectement, participé à cette utilisation inadaptée.
On pourrait multiplier les exemples. Reconnaissons que très souvent, c’est en prenant en compte les observations venues de l’extérieur que le monde agricole améliore ses pratiques. Agriculteurs, techniciens ou chercheurs ne sont pas forcément les mieux placés pour se poser les bonnes questions. Ils sont prisonniers de la loi du marché et n’ont pas trop le loisir de chercher d’autres voies. C’est encore plus le cas pour ceux qui travaillent dans les firmes agroalimentaires…
Réduire les fertilisations, adapter les traitements on sait le faire, même si des progrès importants restent à faire. Par contre comment fera-t-on pour les OGM de plein champ. Si dans 5 ans on s’aperçoit d’inconvénients auquel on ne pense pas aujourd’hui... pourra-t-on revenir en arrière. La encore se pose-t-on les bonnes questions ? En a-t-on besoin pour augmenter la production ? Qui a intérêt à développer les OGM dans l’agro alimentaire ?
Bien entendu je suis, comme tout le monde, tout à fait partisan de l’utilisation des OGM dans l’industrie pharmaceutique, la médecine…
Contact : François CHANTRY
Mel : francois.chantry(a)wanadoo.fr


Ma remarque (GW) : Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas de connerie. Nous faisons donc tous des conneries et revenir sur les erreurs passées est toujours intéressant. Je dis toujours "on s'habille avec les vêtements qui sont dans les magasins ; on est de son temps et l'agriculture comme le reste". Les Jeep qui ont fait le débarquement devaient consommer entre 30 et 40 litres au cent, et ce n'était pas un pb… Tout le monde peut se tromper. Les architectes et urbanistes des années 50-60 ont cru bien faire en construisant des grands ensembles avec des appartements où le soleil pouvait enfin pénétrer… Et ce n'était pas un pb. Tout le monde peut se tromper.
Cependant, je crois que sur le Round Up, François, que tu es injuste vis-à-vis de toi (de nous). Nous n'avons provoqué aucune catastrophe (Voir le § suivant – la situation pourrait être bien pire) !
Enfin, quand on me dit qu'en France les maïs OGM peuvent constituer un pb, je rigole. Au Mexique et en Amérique du Sud, il faut prendre des précautions mais en Europe ? Nous pouvons nous poser des questions sur tout, les OGM, les phytos… Mais là n'est le pb à mon sens : le pb c'est que les OGM sont à José Bové, Corinne Lepage et autres marchands de peurs, ce que sont les immigrés pour JM Le Pen, c'est-à-dire un argument électoral, un enjeu de pouvoir.


L'Afsset met en ligne une carte de France des pesticides
L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) publie une carte de France interactive donnant accès à des données sur la présence de résidus de pesticides dans l'environnement.
Voir : http://www.actu-environnement.com/ae/news/afsset_pesticide_2317.php4

J’ai été assez surpris d’entendre annoncer il y a plusieurs semaines, au tout début du Journal de TF1 de 20 heures que "Monsanto avait perdu un procès pour publicité mensongère"… comme un évènement majeur d’information nationale (!)
…"encore" un crime de la "diabolique" MNC Monsanto… qui a été punie, la méchante… tous les coups sont permis ! Comme j’y étais encore en 2000, je me sens un peu concerné, mais voilà les faits…
Ce qui est reproché à Monsanto-France, ce n’est pas d’avoir menti en disant que le Glyphosate était "biodégradable" alors qu’il ne le serait pas, ce n’est pas d’avoir menti en disant qu’il laissait le sol "propre" alors qu’il ne le serait pas ; c’est d’avoir pu induire le consommateur en erreur, de lui faire croire que le Roundup était un produit naturel et non pas phytopharmaceutique parce qu’en juxtaposant "sol propre" et "entièrement biodégradable" , le consommateur pouvait conclure "donc produit naturel" !!! Brillant…

En juin 2005 débutait au Tribunal Correctionnel de Lyon l'audience concernant la biodégradabilité du Roundup. Cette affaire, qui a débuté en 2000, porte sur la communication Roundup par Monsanto à l’époque. Deux associations de consommateurs --- C.L.C.V (Consommation, Logement et Cadre de Vie) et "UFC Que Choisir 35" --- reprochaient à Monsanto et à Scotts, le distributeur Roundup pour le marché des jardiniers amateurs, d'avoir communiqué dans la publicité et sur les étiquettes "la qualité biodégradable" de Roundup.
Le procès s’est conclu par la condamnation des prévenus - les sociétés Monsanto et Scotts - prononcée par le Tribunal de Lyon le 26 janvier 2007 pour des faits qui remontent à 2000. Monsanto et Scotts étudient la possibilité de faire appel.

Il est important de rappeler quelques éléments fondamentaux concernant ce dossier complexe et que certains, en particulier des associations environnementalistes - quelquefois les mêmes qui détruisent les essais OGM -, cherchent à utiliser pour faire le procès de Roundup et de Monsanto.
Auparavant, il est à noter que les mentions de "biodégradabilité" et de "propreté" qui étaient inscrites sur l’emballage et dans les publicités des produits Roundup® pour le jardin ont été à l’époque (autour de 2000) justifiées par leur formulation respectueuse de l’environnement et de la santé de l’utilisateur, ainsi que de la faune. Aujourd’hui, rien n’a changé. En effet, les produits Roundup et son principe actif le glyphosate, utilisés selon les recommandations, respectent et l’environnement et la santé de l’utilisateur. Monsanto a toujours maintenu que le glyphosate a un caractère biodégradable, car il se dégrade naturellement dans le sol en quelques semaines et dans l’eau en quelques jours (contre six mois pour les pelures d’orange par exemple).
Quant à la présence de traces de glyphosate dans les eaux de surface, elle est toujours ponctuelle, temporaire et sans conséquence pour la vie aquatique et ne concerne en rien les eaux de boisson où jamais le glyphosate n’a été détecté. D’ailleurs, une formulation de Roundup est autorisée légalement en zone aquatique, montrant bien la sûreté d’emploi vis-à-vis de ce milieu sensible. D’autre part, sur le plan sanitaire, les nombreuses études européennes et internationales menées depuis 30 ans ont démontré que les produits à base de glyphosate n’étaient ni cancérigènes, ni mutagènes, ni tératogènes.
Tous ces points ont été critiqués par les avocats des opposants, mais les raisons réelles de ce procès sont exprimées par la DGCCRF qui considérait à l’époque que l’utilisation volontaire des mots "biodégradable" et "propreté" induisait l’utilisateur en erreur, en lui suggérant que le produit était d’origine naturelle, qu’il ne nécessitait aucune précaution particulière et qu’il pouvait enfin être utilisé sans retenue. Monsanto se défend de cette interprétation mais, profitant de l’occasion, de nombreuses associations environnementalistes se sont alors portées partie civile, pour bénéficier de l’aubaine médiatique.
A ce stade, il faut rappeler un point essentiel : ce procès n’est en aucun cas une remise en cause des produits Roundup® ou du professionnalisme de Monsanto. Cette sûreté et ce professionnalisme, le Tribunal de Grande Instance de Paris les a très récemment reconnus le 23 janvier dernier. Saisi sur un sujet similaire par l’association AUDACE, il a déclaré irrecevable l’action intentée contre Monsanto. Cette société a toujours respecté les procédures d’homologation et les règles en vigueur. Elle a même parfois précédé la réglementation par une politique responsable, intégrant l’impératif de sécurité pour l’utilisateur et pour l’environnement tout au long de la chaîne de décision. L’efficacité des formulations et la praticité des emballages prêts-à-l’emploi, plébiscitées par les consommateurs depuis plus de quinze ans, favorisent une application raisonnée du produit.
Au-delà des innovations en matière de formulation et d'emballage, Monsanto s’est fortement attachée à éduquer les consommateurs aux bonnes pratiques de désherbage, convaincu que leur respect est la meilleure solution pour limiter l’impact environnemental et sanitaire du jardinage. Contrairement à ce qu’affirment certains opposants, Monsanto a toujours privilégié un principe simple auprès des utilisateurs, et des jardiniers en particulier: le bon produit, la bonne dose, au bon endroit et au bon moment.

Les faits :
- La biodégradation est avant tout un processus naturel comme l'indique le préfixe "bio" : c'est la dégradation d'une substance organique, ici le glyphosate matière active de Roundup, en éléments simples (dioxyde de carbone, eau, ...) par les microorganismes du sol ou de l'eau. Ce processus existe pour les substances organiques, naturelles ou de synthèse.
- Le glyphosate est donc biodégradable dans le sol comme dans l'eau, selon cette définition. Le facteur temps est bien sûr à prendre en compte, car il varie en fonction de la température, de la nature du sol, etc… La demi-vie du glyphosate - c'est-à-dire le temps nécessaire pour que 50% du glyphosate soit dégradé - est de l'ordre de 32 jours dans le sol et de 3,3 jours dans l'eau. Le glyphosate se dégrade en différents composés, eux-mêmes biodégradables, selon des délais variables.
- Pour obtenir son autorisation de mise sur le marché, le glyphosate, comme tous les produits de protection des plantes, a du démontrer son caractère biodégradable selon la directive européenne 91/414. Rappelons que le glyphosate a été ré-homologué en 2001, à l'unanimité des états-membres de la commission Européenne et au terme d'une évaluation de 6 années.
- Du point de vue réglementaire, depuis 1993, la directive européenne 93/21/CEE distingue les termes de "biodégradable" et de "facilement biodégradable". Une substance est considérée comme "facilement biodégradable" si le test de biodégradabilité utilisé démontre qu'elle est dégradée dans un milieu aqueux, artificiellement ensemencé avec des microorganismes, à un niveau supérieur à 70% dans un intervalle de temps de 28 jours.

Si "biodégradable" s'applique bien au glyphosate, le terme "facilement biodégradable" ne s'applique pas, mais la publicité et les étiquettes ne l'ont jamais prétendu.

Contact : Bernard P. AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)attglobal.net

Le numérique pour la formation et la communication, 172^ème Chronique Hebdo de Claude Holl
Comment en savoir plus sur l’offre « diaporama training » et sur la carrière du Modestissime auteur de cette Chronique ?

1. S’agissant des  formations de « diaporama training » en « prêt-à-porter », voyez http://www.acta-informatique.fr?d=6699. Parmi les quatre planches soigneusement savonnées pour être parfaitement clean il y en a une que j’ai consacrée à raconter la vie de votre humble serviteur. (Cliquez sur "qui fait les formations".)

2. Mieux, pour des stages « sur mesure » me contacter directement à holl(a)noos.fr.

3. Par ailleurs, pour voir mon diaporama le plus interactif de tous les temps, il faut regarder la télé dans la nuit de ce samedi 31 mars 2007 à dimanche, sur Arte, malheureusement à… 1h30. J’y montre la supériorité du diaporama en tant que succession d’images fixes sur la vidéo comme succession d’images mobiles !

Au cours de la première partie de l’émission, Nicolas Hulot et moi interrogerons quelques candidats à la Présidentielle tirés au sort sur le rôle des diaporamas pour la promotion du développement durable.

En deuxième partie de l’émission, je montrerai mon diaporama le plus interactif de tous les temps. Il porte sur des gens très sympathiques, très attachants, que j’aime beaucoup. Ces braves sont nombreux de leur sorte parmi mes lecteurs. Je les adore parce qu’ils sont nature et qu’ils sont dotés d’une capacité extraordinaire à entrer dans tout ce qu’on leur propose.

Oui, si vous regardez la télé à ce moment là, vous pourrez observer en direct, à l’aide d’un dispositif que vous réalisez vous-même et qui ne laissera de glace aucun de ceux qui tenteront l’expérience, avec votre miroir, un gobeur de poisson en pleine action caractéristique de son être au monde.

Contact : Claude HOLL
Mél : holl(a)noos.fr