Porte ouverte au SERAIL
3 juillet 2007 - 69126 BRINDAS
Vous pourrez voir les essais en cours :
- Cardon : essais de produits contre mildiou et pucerons (usages mineurs)
- Carotte : essai désherbage
- Celeri : essais variétaux
- Chou : protection légumière intégrée (intérêt des bandes fleuries) ; mise au point d'une grille de fertilisation Zenit® (diversification ; irrigation par gouttes à gouttes)
- Fenouil : test de variétés
- Biodésinfection sous abris
- Oignon jaune : travail du sol : comparaison de conduite de planches
- Tomate : étude de variétés gustatives et présentation des résultats 2006 ; gestion de la production de fin d'été par taille de bouquets
- Aubergines bio sous abris et plein champ : gestion des acariens par brumisation / aspersion
- Choux bio : gestion de la matière organique (13ème année)
- Poireaux bio : sensibilité variétale aux mouches mineuses
Mél : station.serail(a)wanadoo.fr

le mardi 10 juillet 2007, de 10h à 12 heures
à la Maison Nationale des Éleveurs,
149, rue de Bercy, 75595 PARIS Cedex 12,
métro Bercy ou Gare de Lyon.
Voir : http://www.acta-informatique.fr/?d=6752
Contacts : Guy WAKSMAN
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr

Claude HOLL
Mél : holl(a)noos.fr

OGM Bt : Effets inattendus
A la demande de Guy, conscients du rôle nécessaire de l’expert-chercheur pour restituer ses connaissances à la collectivité, nous nous faisons un devoir de communiquer quelques données et une analyse succincte de certains des effets inattendus bénéfiques pour la santé, des plantes issues de la Technologie Plantes génétiquement modifiées ou PGM Bt.

1. Les grains des céréales hébergent une flore champêtre constituée principalement de bactéries et champignons microscopiques responsables parfois de moisissures, de virus et d’insectes. Certains champignons dont de nombreuses espèces de Fusarium sont susceptibles de produire des toxines pendant la végétation, en cas de séchage insuffisant ou différé, à la faveur d’un climat humide à l’excès à la récolte ou à la suite de dégâts causés par des insectes comme la Pyrale du maïs. Les mycotoxines comme l’Ochratoxine A se retrouvent sous forme de résidus dans la viande de porc (Schatzmayer et al., 2005, J. Anim. Sci. 83 :Supp.1 : 118 Abst.189), diminuent la prise d’aliment chez tous les animaux, réduisent les performances athlétiques du cheval (Raymond et al., 2005 ; J. Anim Sci.83 :1267-1273) ou entraînent des effets toxiques à long terme encore mal identifiés sur les animaux de ferme.
Récemment des chercheurs Français ont entrepris d'étudier les effets biologiques, physiologiques et immunologiques de certaines mycotoxines les plus fréquemment retrouvées dans les céréales consommées par le porc, le Déoxynivalénol, la Zéaralénone, les Fumonisines (Grosjean et al., 2006. J. Rech. Porcine en France 37 :245-252 ; Etienne, 2007, J. Rech. Porcine en France 37: 407-418 ; Guillou et al., 2007. J . Rech. Porcine en France 39 xx Oswald et al., 2007. J. Rech. Porcine en France 39:419-). Ils ont confirmé leurs principaux effets délétères accentués par la dose de contaminant. Aussi bien, de multiples actions de prévention de la contamination des céréales destinées à l’alimentation animale doivent être entreprises pour garantir leur sécurité pour l'homme et les animaux. www.journées-recherche-porcine.com.

2. Dans le cadre de l’activité de son comité d’experts spécialisés en Biotechnologie, l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) a souligné parmi les effets inattendus, les bénéfices qui peuvent résulter de l'utilisation des plantes résistantes aux insectes, pour l'homme et les animaux. Le rapport validé en 2004 intitulé "OGM et alimentation" confirme, sur la base des données de la littérature scientifique Européenne et Internationale, que les grains de maïs issus de la technologie Bt (Bt 176 ; Bt11 ;Bt MON810) présentaient des teneurs notamment en fumonisine jusqu'à 30 fois inférieures à celles des grains de maïs témoins sensiblement isogéniques. www.afssa.fr.

3. Ces résultats constituent de précieuses indications sur la recommandation des conditions favorables à la production d’aliments, céréales dont maïs, sains destinés à l'homme ou à l'animal. Les maïs GM Bt recommandés par les experts scientifiques indépendants sont non seulement équivalents aux non GM mais ils sont moins contaminés par les mycotoxines. Ceci apporte également la preuve d’une prise en compte vigilante de la sécurité sanitaire globale des produits végétaux issus de la technologie de la transgénèse par la communauté scientifique universitaire et industrielle.

4. A l'appui de ces affirmations, nous avons retenu dans les revues à comité de lecture scientifique international les plus prestigieuses, 4 articles majeurs à consulter, issus d'équipes Européennes ou Nord Américaines et parus entre 1999 et 2005, parmi les plus démonstratives : (Munkvold et al., 1999 ; Bakan et al., 2002 ; Hammond et al., 2004 ; Rossi et al., 2005). Plus d’informations scientifiques sont disponibles dans les articles additionnels, tous accessibles sur la "toile". Voir plus bas.

5. Enfin, la communauté internationale (OMS ; OCDE ; EFSA ; ILSI) ainsi que certains articles de synthèse présentent sous forme de lignes directrices les mesures requises pour l'évaluation de la sécurité et de la valeur nutritionnelle des nouvelles plantes issues de la transgénèse.


A) Articles majeurs à consulter :
- Munkvold, B.G. et al., 1999. Comparison of Fumonisin concentration in kernels of transgenic Bt maize hybrids and non transgenic hybrids. Plant Disease. 83:130-138.
- Bakan, B. et al., 2002. Fungal growth and Fusarium mycotoxins in isogenic traditional maize and genetically modified maize grown in France and Spain. J. Agric. Food Chem. 50:728-731.
- Hammond, B.G. et al., 2004. Lower fumonisin mycotoxin levels in the grain of Bt corn grown in the United States in 2000-2002. J. Agric. Food Chem. 52 :1390-1397.
- Rossi, F. et al., 2005. Effect of Bt corn on broiler growth performance and fate of feed derived DNA in the digestive tract. Poultry Science.84:1022-1030.


B) Références additionnelles sélectionnées :
- Aesbacher, K., Messikommer,R., Meile,L., Wenk, C. 2005. Bt176 corn in poultry nutrition: Physiological characteristics and fate of recombinant DNA in chickens. Poultry Science. 84:1022-1030.
- Betz, F.S., Hammond, B.G., Fuchs, R. L. 2000. Safety and advantages of Bacillus thuringiensis-Protected plants to control insect pests. Regulatory Toxicology and Pharmacology. 32:156-173.
- Brake, J., Faust, M.A. Stein, J. 2003. Evaluation of transgenic event Bt11 hybrid corn in broiler chickens. Poultry Science. 82: 551-559.
- Etienne, M. 2007.Effets biologiques et physiologiques d'une mycotoxine, le déoxynivalenol (DON) chez le porc. Journées Rech. Porcineen France, 39 :407-418.
- Flachowsky, G., Aulrich, K. 2001. Zum Einsatz genetisch veränderter Organismen (GVO) in der Tierernärung. Ubersicht Tierernährung.29:45-79. (En Allemand).
- Flachowsky, G. , Böhme, H. 2005a. Proposals for nutritional assessment of feeds from genetically modified plants. J. Anim. Feed Sci. 14:Suppl.1: 49-70.
- Flachowsky, G. Chesson, A., Aulrich, K. 2005b. Animal Nutrition with feeds from genetically modified plants. Archives for Animal Nutrition . 59:1-40.
- ILSI 2004. International Life Sciences Institute. Best practices for the conduct of animal studies to evaluate crops genetically modified for input traits.62pp. In: www.ilsi.org.


C) Accès aux articles via le site ou le titre : (www.jas.fass.org; www.poultryscience.org; www.ilsi.org; www.journées-recherche-porcine.com; Regulatory Toxixology Pharmacology ; Archives Animal Nutrition; J. Agriculture and Food Chemistry).


D) 4 résumés des articles cités ci-dessus
Effect of Bt corn on broiler growth performance and fate of feed-derived DNA in the digestive tract
F Rossi, M Morlacchini, G Fusconi, A Pietri, R Mazza, and G Piva
Istituto di Scienze degli Alimenti e della Nutrizione, Facolta di Agraria, Universita Cattolica del Sacro Cuore, Via Emilia Parmense 84, 29100, Piacenza, Italy.
The aim of the study was to evaluate the effect on broiler performance of transgenic Bacillus thuringiensis (Bt) corn containing the Cry1A(b) protein compared with the corresponding near isogenic corn and to analyze the degradation of the Cry1A(b) gene in the digestive tract. Ross male broilers (432) were fed for 42 consecutive days with diets containing Bt or isogenic corn. Diet, Bt corn, and the isogenic form of the Bt corn were analyzed for composition and aflatoxin B1, fumonisin B1, and deoxynivalenol contents. Broiler body weight and feed intake were recorded at regular intervals (d 0, 21, and 42). The presence of the Cry1A(b) gene and plant-specific genes Zein and Sh-2 in gut contents of crop, gizzard, jejunum, cecum, and samples of blood was determined in 10 animals per treatment at the end of the trial using a PCR technique. Chemical composition was not different between Bt and its isogenic form, whereas the fumonisin B1 content for Bt was lower than for isogenic corn (2,039 vs. 1,1034 ppb; P < 0.05). The results of the growth study showed no difference for average daily weight gain (129.4 vs. 126.0 g/d), feed intake (63.4 vs. 61.8 g/d), and feed conversion ratio (1.95 vs. 2.02) among the groups. No significant relationship was observed between mycotoxins content and growth performances. Feed-derived DNA is progressively degraded along the digestive tract. Detection frequency of short fragments of maize-specific high copy number Zein gene was high but significantly decreased in distal sectors. An 1,800-bp fragment of the Cry1A(b) gene, corresponding to the minimal functional unit, was detected only in crop and gizzard of birds fed Bt corn. Sh-2 showed the same detection frequency of Cry1A(b) and was also found in birds fed isogenic corn. Blood samples were positive with low frequency only for the Zein gene fragment. No significant difference in DNA detection was observed between birds fed Bt and isogenic corn, indicating that DNA derived from transgenic feed undergoes the same fate as isogenic feed.
http://ps.fass.org/cgi/content/abstract/84/7/1022

Fungal growth and fusarium mycotoxin content in isogenic traditional maize and genetically modified maize grown in France and Spain.
B Bakan, D Melcion, D Richard-Molard, and B Cahagnier
J Agric Food Chem, February 13, 2002; 50(4): 728-31.
Laboratoire de Microbiologie et Technologie Céréalières, Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Nantes, France.
Fungi of the genus Fusarium are common fungal contaminants of maize and are also known to produce mycotoxins. Maize that has been genetically modified to express a Bt endotoxin has been used to study the effect of insect resistance on fungal infection of maize grains by Fusarium species and their related mycotoxins. Maize grain from Bt hybrids and near-isogenic traditional hybrids was collected in France and Spain from the 1999 crop, which was grown under natural conditions. According to the ergosterol level, the fungal biomass formed on Bt maize grain was 4-18 times lower than that on isogenic maize. Fumonisin B(1) grain concentrations ranged from 0.05 to 0.3 ppm for Bt maize and from 0.4 to 9 ppm for isogenic maize. Moderate to low concentrations of trichothecenes and zearalenone were measured on transgenic as well as on non-transgenic maize. Nevertheless, significant differences were obtained in certain regions. The protection of maize plants against insect damage (European corn borer and pink stem borer) through the use of Bt technology seems to be a way to reduce the contamination of maize by Fusarium species and the resultant fumonisins in maize grain grown in France and Spain.
http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;11829636

Lower fumonisin mycotoxin levels in the grain of Bt corn grown in the United States in 2000-2002.
BG Hammond, KW Campbell, CD Pilcher, TA Degooyer, AE Robinson, BL McMillen, SM Spangler, SG Riordan, LG Rice, and JL Richard
J Agric Food Chem, March 10, 2004; 52(5): 1390-7.
Product Safety Center, Monsanto Company, 800 North Lindbergh Boulevard, St. Louis, Missouri 63167, USA.
Fumonisins were monitored in corn grain collected from Bt hybrids grown in 107 locations across the United States in 2000-2002. Bt corn hybrids contain the Cry1Ab protein from Bacillus thuringiensis that controls European corn borers and other stalk-boring pests. Fumonisin levels were frequently lower in grain from Bt hybrids grown in field trials under conditions of natural (FACT trials) or manual insect infestation (university trials). Over three years of FACT trials, there were 126/210 comparisons when fumonisin levels in grain from control hybrids were >2 ppm, exceeding U.S. FDA guidance levels of 2 ppm for human food. Grain from Bt hybrids was at or below 2 ppm of fumonisins for 58 of the 126 comparisons. The use of Bt hybrids can increase the percentage of corn grain that would be suitable for use in food and feed.
http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14995151

Comparison of fumonisin concentrations in kernels of trangenic Bt maize hybrids and nontransgenic hybrids.
Munkvold, G.P. Hellmich, R.L. Rice, L.G.
Plant disease. Feb 1999. v. 83 (2) p. 130-138.
Department of Plant Pathology, USDA-ARS Corn Insects and Crop Genetics Research Unit and Department of Entomology, Iowa State University ; USDA-APHIS National Veterinary Services Laboratory, Ames, Iowa.
Maize hybrids genetically engineered with genes from the bacterium Bacillus thuringiensis (Bt maize) express CryIA(b) and other Cry proteins that are toxic to certain insects, particularly the European corn borer (Ostrinia nubilalis). Maize kernel feeding by O. nubilalis often leads to infection by fungi in the genus Fusarium, including the fumonisin-producing species F. verticillioides and F. proliferatum. In field experiments in 1995, 1996, and 1997, transgenic maize hybrids and near-isogenic, nontransgenic hybrids were manually infested with neonatal European corn borer larvae. Manual infestation increased Fusarium ear rot severity and fumonisin concentrations in kernels of nontransgenic hybrids. Transgenic hybrids with kernel expression of CryIA(b) consistently experienced less insect feeding on kernels and less Fusarium ear rot than their nontransgenic counterparts. In manually infested treatments, these hybrids also exhibited lower concentrations of fumonisins in kernels compared with their nontransgenic counterparts. In manually infested treatments in 1995, mean fumonisin B1 concentrations were 8.8 microgram/g in the nontransgenic hybrid and 6.7 or 3.0 microgram/g in transgenic hybrids. In 1996, mean fumonisin B1 concentrations in manually infested treatments were 4.9 microgram/g (range 2.3 to 8.8) for nontransgenic and 1.2 microgram/g (range 1.0 to 1.3) for transgenic hybrids with kernel expression. Mean total fumonisin concentrations (fumonisin B1 + B2 + B3) were 7.0 microgram/g (range 3.0 to 12.2) for nontransgenic and 1.7 microgram/g (range 1.5 to 1.9) for transgenic hybrids with kernel expression. In 1997, mean fumonisin B1 concentrations in manually infested treatments were 11.8 microgram/g (range 7.6 to 17.3) for nontransgenic and 1.3 microgram/g (range 0.8 to 2.2) for transgenic hybrids with kernel expression of CryIA(b) or Cry9C. Mean total fumonisin concentrations were 16.5 microgram/g (range 10.7 to 24.0) for nontransgenic and 2.1 microgram/g (range 1.5 to 3.1) for transgenic hybrids with kernel expression. Transgenic hybrids that do not express CryIA(b) or Cry9C in kernels did not consistently have fumonisin concentrations different from the nontransgenic hybrids. Higher fumonisin concentrations in nontransgenic hybrids were associated with high European corn borer populations during the early reproductive stages of the maize plants. These results indicate that under some conditions, genetic engineering of maize for insect resistance may enhance its safety for animal and human consumption.
Voir : http://agricola.nal.usda.gov

Contact : Louis Aimé AUMAITRE et Philippe JOUDRIER - Directeurs de Recherche (ER) de l'INRA
Mél : aaumaitre(a)wanadoo.fr
Louis Aimé AUMAITRE a longtemps présidé le comité technique de l'ACTA, "cheville ouvrière" du comité d'orientation scientifique de l'ACTA. Il a beaucoup travaillé pour les Instituts et centres techniques agricoles. Qu'il en soit ici remercié !

C'est toujours ça !
Après un accident, le docteur dit à la victime :
- Monsieur, j'ai deux nouvelles à vous annoncer, une bonne et une mauvaise.
- Et bien commencez par la mauvaise.
- Je suis désolé après votre accident nous avons du vous amputer de vos deux jambes.
- Et la bonne ?
- Nous avons réussi à revendre vos chaussures !

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