AFIA
ACTA Informatique
Du côté du web et de l'informatique agricole 40 - 2007 - Complément (11 ème année)
Paris, 5 octobre 2007


Si l'affichage de cette gazette laisse à désirer,
voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6917



Un "petit" complément que vous ne lirez pas si vous ne vous intéressez pas aux OGM ni au "Grenelle de l'Environnement" (mais attention,  les blagues ne sont pas si mal !)


Pensée sur le "Grenelle de l'environnement"
Tout le monde il est beau, tout le monde il est vert. Le semblant de consensus qui a été mis en avant au sein des groupes de travail préparant le Grenelle de l'environnement fait plaisir à voir. On pouvait en effet tout craindre d'une de ces grandes messes à la française qui décident de grosses bêtises nationales (…). On pouvait tout craindre de l'alliance objective entre un ministre incompétent en la matière, mais en mal d'exposition médiatique, et les militants écologistes professionnels du tam-tam (…) La lutte contre le nucléaire, qui a été à l’origine de nombreux mouvements, n’est plus trop vendable à l’heure du réchauffement climatique : voilà une énergie qui n’émet pas de CO2. Il fallait une autre idole pour mobiliser les foules : la lutte contre le méchant OGM vient à point – Éric LE BOUCHER – Le Monde du 30 septembre
Voir : http://www.agriculture-environnement.fr/AENEW/article.php3?id_article=256


Ma remarque (GW) : La CGT étant à Éric Le Boucher ce que sont les OGM aux écolos, les (…) ci-dessus correspondent à des attaques contre ce syndicat, attaques qui, justifiées ou non, n'ont tout de même pas grand chose à faire ici…

Outils informatiques
des conseillers
agricoles :
état des lieux et
perspectives
Inscrivez-vous dès maintenant à colloque AgriMMédia qui se tiendra le 18 décembre de 14 h à 18 h
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6911
Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr

Thought of the day
Do not be too quick to assume your enemy is a savage just because he is your enemy. Perhaps he is your enemy because he thinks you are a savage. Or perhaps he is afraid of you because he feels that you are afraid of him. And perhaps if he believed you are capable of loving him he would no longer be your enemy - Thomas MERTON, writer (1915-1968)


Another thought of the day
We tend to overestimate the effect of a technology in the short run and underestimate the effect in the long run. - Roy AMARA, engineer, futurist (b. 1925)


Il y a toujours eu des réchauffements et des refroidissements de la planète
Ces idiots écologistes-politiciens ont utilisé le réchauffement actuel comme un fonds de commerce. Au Pléistocène il y avait plein d'insectes au nord du Groenland. Cela n'excuse pas la pollution actuelle.
Contact : Pierre JOLIVET
Mél : timarcha(a)club-internet.fr


Nucléaire, OGM et réchauffement climatique : le point de vue de Jean de Kervasdoué, qui dénonce la suprématie de la croyance sur l'analyse
Écouter: http://www.radiofrance-podcast.net/podcast/10207-27.09.2007-ITEMA_20089631-0.mp3
Signalé par Bruno CHAUMONTET
Mél : bruno(a)chaumontet.net

Logiciels libres et
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utilisés par ACTA Informatique
- e-GroupWare : travail collaboratif
- SpamAssassin : antispam
- ClamAV et Amavis : antivirus
- SquirrelMail : webmail
- Nagios et MRTG : analyse traffic réseau


Contact : Jean-Paul ARCHIER
Mél : jpa(a)acta-nformatique.fr

La Palisse, si tu savais ! (Citations SGDG)
Voici que s'avance l'immobilisme et, nous ne savons pas comment l'arrêter - Edgar FAURE


Lettre adressée à Marie-Christine Blandin suite à un article paru dans l'Humanité du 24 septembre, par Philippe JOUDRIER, Président du Comité d'Experts Spécialisés de Biotechnologie de l'AFSSA en charge de l'évaluation des OGM
Mél : mc.blandin(a)senat.fr

Madame la Sénatrice,

Je lis (dans un article de l'Humanité de ce jour) avec stupéfaction que le groupe OGM du Grenelle aurait aboutit à un consensus notamment sur le point suivant :

(où l'on vous fait dire la phrase suivante) "... constat qu'aucune évaluation scientifique sérieuse des risques n'est actuellement pratiquée".

Cette seule phrase révèle de manière criante alors l'ignorance des membres de cette commission sur les procédures d'évaluation des OGM avant leur mise sur le marché.

Permettez moi alors de vous rappeler qu'il n'y a rien de mieux et autant contrôlé qu'un OGM avant sa mise sur le marché ce qui, paradoxalement, en fait ce qu'il y a de plus sûr sur le marché !!!

Permettez moi de vous rappelez quelles sont ces instances de contrôles.

Nous avons, en effet, à faire à plusieurs niveaux de contrôles :

* la CGG avant de commencer à pouvoir faire un OGM, qui va définir un niveau de confinement traduisant déjà un souci de sécurité Ce sont des scientifiques qui composent cette commission !!

* la CGB, (dont Marc Fellous est le Président, c'est pourquoi je lui mets en copie ce message), dont l'un des rôles est d'autoriser les essais au champ.  Mais ceux-ci se font sur présentation d'un dossier conséquent qui suit des lignes directrices de ce que l'on doit obligatoirement trouver dans ces dossiers.

 Cette commission a fêté ses 20 ans l'an passé et se préoccupait donc d'évaluation des risques bien avant l'apparition des premiers OGM sur le marché (1994 aux USA)
Note : le dossier "SNIF" est en ligne sur le site de la CGB.

* l'AFSSA (dont les membres, tous des scientifiques, sont nommés au JO) qui formule un avis sur chaque OGM devant être mis sur le marché pour sa culture et/ou son importation et pour sa consommation humaine et/ou animale.
Là encore, les dossiers doivent répondre aux exigences de lignes directrices et on trouve, entre autre information, dans ces dossiers, (depuis plusieurs années maintenant) des tests de toxicologie qui se situent à trois niveaux :
- test de toxicologie aigue
- test de toxicologie sub-chronique (13 semaines sur rats)
- test d'alimentarité réalisés sur animaux cibles

Note : les lignes directrices sont disponibles sur le site de l'AFSSA ainsi que tous les avis que l'AFSSA formule sur chaque dossier dont elle est saisie !

 * le CTPS qui examine les PGM comme tout autre nouvelle variété avant sa mise sur le marché...

 * un comité de biovigilance si survenait un incident quelconque.

Sans oublier l'EFSA au niveau européen qui accomplit un travail quasi identique à celui de l'AFSSA (avec des scientifiques également dans cette commission).

Nous avons donc la réglementation la plus contraignante au monde pour ces OGM !

Nous avons donc une procédure de mise sur le marché très complexe et très complète.

Tout au long de cette chaîne, la biosécurité est une préoccupation première et constante.

Selon cette commission donc, elle serait faite par des scientifiques irresponsables pour rester poli ! Merci pour eux !

Les deux autres points ayant fait consensus mériteraient également des commentaires notamment le dernier qui illustre la méconnaissance totale de ce qu'est l'amélioration des plantes depuis plus d'un siècle.

Je reste à votre disposition pour tout complément d'information.

Recevez, Madame la Sénatrice, l'assurance de ma considération.

Philippe Joudrier
Dr. d'Etat
ex-Directeur de recherche à l'INRA
Chargé de mission INRA
Président du Comité d'Experts Spécialisés de Biotechnologie de l'AFSSA en charge de l'évaluation des OGM.
Mél : philippe.joudrier(a)neuf.fr

Copie : MARC FELLOUS
Mél : fellous(a)cochin.inserm.fr

Note ; Je tiens à préciser que je ne m'exprime pas au nom de l'AFSSA.

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Contact : Rémy Coffion
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Remarque (GW) : Dans la blague suivante, un de mes fournisseurs de blagues se moque gentiment d'A. Juppé… Mais il me semble cependant que, question écologie et environnement, il aurait été mille fois meilleur que JL Borloo… Au moins il connaît le sujet !


J'ai été très ému par l'échec d'A Juppé aux législatives, en effet, notre cher Alain, le meilleur de nous tous, ne bénéficiera pas en tant que député des :

* 5400,32 € de salaire brut
* 5177,66 € d'indemnité parlementaire
* 6278 € d'indemnité représentative de frais de mandat
* 9849 € de crédits affectés à la rémunération des collaborateurs
* accès gratuit au réseau SNCF en première classe
* 40 voyages A/R Paris - circonscription
* 6 voyages A/R hors circonscription
* du Tél. gratuit de l'assemblée
* des prêts à 2% sur 10 ans

il aurait pu être au "perchoir", et aurait alors bénéficié de :

* 2,7 fois les rémunérations
* 30 personnes à disposition
* 12 véhicules de fonction
* location d'avions privés
* 600 000 € de frais de réception
* 100 000 € de frais de fleurs
* 50 000 € de frais de papeterie
* logement de fonction à l'hôtel de Lassay

S'il avait été député sortant il aurait alors, malgré tout, pu obtenir

* 60 mois à 6952 €, soit 417 120 €, indemnité de chômage des députés (votée à l'unanimité il y a peu de temps, elle était de 6 mois auparavant)
* 20% de l'indemnité chômage (417 120 €) à vie.

Mais surtout, il n'a plus son véhicule de fonction tant vu à la télé pendant la campagne électorale, ** son vélo ! **

** Ne laissons pas Alain dans la détresse, soyons solidaires, **

** Cotisons nous pour lui offrir un autre vélo, participez à l'élan de mobilisation. **

** Souscrivez à : **

** UN VÉLO POUR JUPPÉ **

** Envoyez vos dons, en espèces de préférence, à Alain Juppé, Université du Canada, Montréal **

Contact : Olivier CHAILLOT
Mél : olivier.chaillot(a)wanadoo.fr

Traçabilité : Guide pratique pour l’agriculture et l’industrie alimentaire -
Coédition ACTA-ACTIA - 2ième édition, 2007

Aujourd’hui le consommateur achète non seulement un produit, mais aussi l’image du produit et la qualité de son système de production.
La traçabilité est un mot d'actualité associé à différents concepts : sécurité alimentaire, transparence de l'origine des produits, loyauté des transactions commerciales, qualité en général. Ces nouvelles exigences en matière de traçabilité sont peut-être perçues comme des contraintes, mais aujourd'hui plus personne ne peut les ignorer.
Cependant, la mise en place d'une traçabilité reste le plus souvent une démarche volontaire qui s'inscrit dans un souci de progrès et de qualité pour le consommateur. C'est donc à chacun des acteurs des filières agricoles et alimentaires, de définir le niveau et la précision de la traçabilité dont il a besoin pour assumer sa responsabilité.
Cette nouvelle édition a été entièrement réécrite pour tenir compte de l’évolution de la réglementation (responsabilité des opérateurs, hygiène des aliments…) applicable aux opérateurs des filières agricoles et alimentaires.
Cet ouvrage définit et éclaircit la notion de traçabilité, tant en amont qu’en aval, et aide ainsi les opérateurs de filières dans leur réflexion. Il ne prétend pas donner des solutions clés en main, mais s’attache à répondre à certaines questions que se posent ces opérateurs. Ainsi, ce guide, présente les points clés de la réglementation et les obligations liées à l’adhésion à différentes démarches volontaires.
Des moyens techniques et une méthodologie sont proposés pour donner aux professionnels des solutions pratiques. Plusieurs exemples d’entreprises ayant mis en place un système de traçabilité permettent d’illustrer concrètement cette démarche.

2ème édition, coédition ACTA-ACTIA 2007, 152 pages
ISBN ACTA 2- 85794-238-9
Réf B419 - 23 euros TTC + 6 euros de frais d’envoi pour 1 ex.

Pour commander ce document, s’adresser à : ACTA BP 90006, 59718 LILLE Cedex 9
Voir : http://www.acta.asso.fr

USDA approves unique biotech corn insurance policy
Cette information peut présenter un intérêt dans le cadre du débat en cours sur les OGM. Le Biotech Yield Endorsement (BYE), un programme pilote d’assurances récolte proposé par Western Agriculture Insurance Company et Monsanto, va proposer dès 2008 aux agriculteurs américains qui choisiront de planter plus de 75 à 80% de leur surface en mais avec des variétés Triple-Stack de Monsanto (round up ready et resistance à la pyrale et à la chrysomèle des racines du maïs) une réduction de 20 à 24% de leur prime d’assurance récolte.
Il s’appliquera aux cultures de mais non irriguées dans les principaux États de la Corn Belt (Indiana, Iowa, Minnesota et Illinois).
Il semble que le modèle de business de Monsanto ne prévoit pas une offre "clés en mains" (semence, round-up et assurance), mais, bien qu’une telle possibilité pose probablement des problèmes juridiques délicats, elle reste sans doute possible et serait en ligne avec la stratégie affichée par Monsanto depuis que ce groupe s’est engagé dans les biotechnologies dans les années 80.
PS : pour mémoire, les variétés triple-stack ont été plantées cette année sur 16M d’acres, soit environ 17.7% du total des emblavements US en mais (cf. second article).
Voir : http://www.brownfieldnetwork.com/gestalt/go.cfm?objectid=48CCDADA-E3FD-798D-6EA521A70FCE6B75
Contact : JP VIGNAL
Mél : jaypeevee(a)aol.com


Formation à
e-GroupWare
(logiciel libre)

Travail collaboratif avec e-GroupWare
eGroupWare 1.2 - Espace collaboratif de travail - 1 jour

L’impossible moratoire des OGM
Suite à la polémique franco-française sur un éventuel gel des cultures OGM, la Commission européenne a tenu à réaffirmer que la législation européenne n'autorisait pas un État ou une région à prendre une telle décision. "Une interdiction générale n'est pas possible selon la juridiction européenne", a rappelé à l’Agence France Presse Barbara Helfferich, la porte-parole du commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas, le 21 septembre dernier...
Voir : http://www.agriculture-environnement.fr/AENEW/article.php3?id_article=255


Oh! Légumes Oubliés® et le Grenelle de l'Environnement !
En ce début d'octobre, le débat sur l'Environnement est d'actualité et nous y apportons notre contribution ! En effet, cela fait plus de 30 ans que nous oeuvrons à travers de nouvelles pratiques culturales, en faveur d'une alimentation durable et de la réduction des gaz à effet de serre ! Par ailleurs, cela fait 12 ans que nous développons nos actions éducatives en faveur de la biodiversité alimentaire. Et aujourd'hui encore, nous sommes quasiment les seuls (!)
à être aussi profondément engagés dans cette voix de sensibilisation.
Bien avant que ces sujets ne deviennent d'actualité et que les scientifiques ne tirent les sonnettes d'alarmes,  nous avons alerté l'opinion sur les problématiques de la biodiversité alimentaire et généré des actions environnementales !
Parallèlement, nous participons aux travaux de l'Agence Bio, à la réflexion autour du PNNS et à de nombreuses actions autour de la santé. Enfin, nous collaborons régulièrement avec des médecins et des nutritionnistes, autour des notions de goûts et d'équilibres alimentaires.
Pour alimenter ces débats et mieux expliquer nos démarches, nous vous invitons à participer à plusieurs animations que nous organisons durant ce mois d'octobre :
- le 17 octobre, nous vous invitons à venir découvrir nos produits à la Coupole, à Paris et à participer au 1er after-work exclusivement dédié aux spécialités artisanales de nos régions !
- du 20 au 22 octobre, nous participons à NATEXPO. Ce salon de portée internationale est entièrement consacré  au Bio et aux produits écologiques. A l'heure du Grenelle de l'Environnement, il s'agit d'un évènement à ne pas manquer, pour mieux comprendre les enjeux de ce début de siècle  ...
- le 13 octobre, nous participons à la Fête de la Science et nous organisons une sortie découverte tout à fait particulière autour des liens entre l'alimentation et les gaz à effet de serre !
- et enfin, le dimanche 28 octobre nous organisons notre grande "Journée des Fruits Oubliés",
qui s'est affirmée au fil des années comme un moment incontournable de l'automne, à quelques jours d'Halloween.
Voir : http://www.ohlegumesoublies.com
Contact : Bernard LAFON
Mél : blafon1(a)ohlegumesoublies.com

Phot@thèque...

...avec les bêtises du web comme exemples;

Voir
Contact : Rémy Coffion
Mél : coffion(a)acta-informatique.fr


Du côté de la Lettre d’informations sur les plantes génétiquement modifies
Voir : http://tamise.ujf-grenoble.fr/wws/info/lettreinfopgm
> Grenelle de l’environnement
Les membres de l’atelier intergroupe OGM :
http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?article120
Bizarreries  à noter :
- Il n’a pas été jugé utile de créer un collège réservé aux organismes scientifiques et aux agences d’évaluation.
- La surreprésentation des représentants de l’écologisme à titre individuel ou par organisations (exemple : le collège ONG était formé exclusivement d’organisations de l’écologisme).
- L’enseigne de grande distribution Carrefour, représentée d’une part par la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD) dans le collège Employeurs, était aussi représentée dans le collège ONG, par Chantal Jacquet, sous l’affiliation Criigen. Voir à ce sujet : http://www.criigen.org/index.php?option=com_content&task=view&id=42&Itemid=34
-La sous représentation des semenciers : le GNIS était représenté mais Monsanto, le producteur de la seule variété de maïs GM cultivée en Europe, n’était pas directement représenté.

> Intéressant : les ressources documentaires
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?rubrique32
Mais le naturel revient au galop :
Les 2 études présentées (Étude étasunienne …GMO, pesticide use…) sur l’impact des cultures génétiquement modifiées aux États-Unis ne sont ni indépendantes (elles ont été financées par des organisations anti-OGM) ni consensuelles.
Une alternative : lire par exemple les travaux de chercheurs de l’INRA :
Voir : http://www.grignon.inra.fr/economie-publique/pages_chercheurs/BONNY.html

> Point d’étape de représentants de la recherche publique
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/IMG/pdf/Rapport_OGM.pdf
(page 152)

> Les réunions en régions
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?article139

> Forum pour s’exprimer sur les 3 points dégagés par le groupe de travail :
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?rubrique42


Tout sur les firewall
Watchguard

Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6544
Contact : Jean-Paul ARCHIER (Cisco Certified Network Professional) et WSCP (Watchguard Security Certified Professional)
ACTA Informatique dispose de la certification Watchguard Professional Partner
Mél : jpa(a)acta-informatique.fr

Les réflexions du Gnis (les professionnels des semences) au sein du groupe OGM et du groupe sur l’agriculture du "Grenelle de l'Environnement"

>>> Groupe OGM
Les trois séances de travail de l’intergroupe sur les OGM ont été consacrées respectivement à la science et à la connaissance, à la gouvernance, et au contenu d’une future loi.
Il est ressorti des propositions s’articulant autour de 3 grands thèmes :
1 Une connaissance partagée sur les OGM
2 Une haute autorité déclinant le principe de précaution
3 Des principes incontournables pour une future loi sur les OGM

1. "Les connaissances et la recherche publique sur les incidences des manipulations génétiques doivent être renforcées... Une ligne pérenne et importante doit être réservée à ce sujet à l’Agence Nationale de la Recherche."

> Réaction du Gnis
L’interprofession a toujours souligné l’importance majeure de la recherche publique et privée et donc approuve l’augmentation des crédits alloués à la recherche publique au travers de l’Agence Nationale de la Recherche.
Mais les incidences des OGM ont déjà été largement étudiées. Au niveau mondial, sur 10 ans, de 1993 à 2003, 30 624 publications scientifiques ont été réalisées au niveau mondial sur les OGM dont 4 480 consacrées à la culture des OGM. Plus de 1 000 publications portent sur l’évaluation de la sécurité des cultures OGM, et plus de 800 sur l’évaluation de la sécurité des OGM dans l’alimentation (1 224 publications traitent des aspects sociologiques, politiques ou éthiques). On dispose donc d’une masse considérable d’évaluations qui s’ajoutent aux évaluations menées par les autorités scientifiques publiques avant tout essai ou mise en marché d’un OGM.

D'autre part, depuis des années, dans le domaine des OGM, les semenciers et la recherche publique font des essais qui sont systématiquement détruits. Un point essentiel est donc celui de la sécurité à garantir aux chercheurs de la recherche publique et privée pour leurs essais en plein champ.
En effet, la recherche agronomique ne peut se passer d'essais réalisés en conditions réelles de culture étant donné la variabilité des conditions de sol, de climat, de pression de maladies…

2. "Une haute autorité unique donnant des avis au gouvernement sur chaque OGM doit être mise en place. Elle doit être équipée d’une expertise scientifique pluridisciplinaire, d’une expertise citoyenne et de moyens propres, et est chargée de coordonner l’évaluation préalable à l’autorisation de dissémination."

> Réaction du Gnis
Dans cette présentation d’une haute autorité, le Gnis regrette qu’on ne parle que de l’évaluation du risque environnemental et sanitaire et non du bilan environnemental et sanitaire étant donné les bénéfices environnementaux des plantes transgéniques et de leurs bénéfices sanitaires pour la qualité des produits récoltés.
Le Gnis souhaite que cette haute autorité donne des avis scientifiques avec une approche pluridisciplinaire pour chacune des demandes d’autorisation mais il n’est pas nécessaire de procéder à plusieurs analyses "sociétales » si plusieurs OGM de même nature sont soumis à l’évaluation. Le Gnis est attaché à la plus grande indépendance pour cette haute autorité et souhaite qu’elle dispose des moyens adaptés pour financer les travaux qu’elle juge nécessaires.
Cette haute autorité pourrait aussi être un vecteur d’information neutre pour les collectivités territoriales afin de pacifier le débat local.

3."Avant la fin du printemps 2008, l’adoption d’une loi traitant des OGM, créant la haute autorité, et déclinant en particulier le principe du libre choix de produire et de consommer avec ou sans OGM."

> Réaction du Gnis
Le Gnis souhaite que cette loi soit présentée au Parlement dans les meilleurs délais, c’est-à-dire avant la fin de l’année comme l’a voulu le ministre de l’Agriculture, car elle permettra d’apaiser les débats sur ces questions. Le Gnis souhaite également qu’elle s’inspire du projet de loi déjà adopté par le Sénat en mars 2006.
Jusqu’au vote de cette loi, le cadre réglementaire qui encadre la culture des plantes transgéniques, déjà précis et contraignant, doit s’appliquer et doit protéger tous les agriculteurs qui ont fait le choix de ces cultures.

> Commentaires concernant "les déclinaisons possibles des principes suivants dans une future loi traitant des OGM ":
- "Non brevetabilité du vivant, et notamment du génome, au profit des certificats d’obtention végétale (pour les uns) et des systèmes sui generis (pour les autres) ;"

> Réaction du Gnisss
En mettant en place dans les années 60 une propriété intellectuelle sur la sélection de nouvelles variétés végétales, la France a choisi avec d’autres pays un système sui generis, la protection des obtentions végétales, qui se différencie du brevet sur de nombreux points : en particulier, ce système évite de bloquer l’accès aux nouvelles variétés créées qui rejoignent ainsi l’ensemble des ressources génétiques utilisables librement pour la recherche, et permet, dans certaines conditions, la reproduction à la ferme de ces variétés protégées.
Depuis les accords Adpic de l’OMC qui font obligation aux Etats membres d’instaurer une propriété intellectuelle sur les variétés végétales, deux systèmes sont en concurrence au niveau international : le droit des brevets porté en particulier par les Etats-Unis, et le droit de la protection des obtentions végétales porté par l’Europe. Le Gnis pense qu’il est extrêmement important que nous obtenions que de plus en plus de pays (64 aujourd’hui) se rallient à la protection des obtentions végétales pour ne pas bloquer l’accès aux ressources protégées.
En ce qui concerne les inventions biotechnologiques qui peuvent être brevetées, la loi française de décembre 2004 a fait attention à ce que le libre accès aux ressources génétiques qui les contiennent et la reproduction à la ferme soient les mêmes que ceux prévus pour les variétés végétales. Enfin, le génome n'est pas brevetable.

- "Libre choix de produire (règles de coexistence) et de consommer (traçabilité, étiquetage, seuil) sans OGM ;"

> Réaction du Gnis
Le libre choix doit être celui du mode de production qui est lié aux types de variétés et aux méthodes de culture utilisés. La qualification des produits repose sur des modes de production qui ne peuvent pas prendre en compte les pollinisations croisées inévitables entre tous les végétaux de la même espèce.

- "Pollueur-payeur et régime de responsabilité (fonds, régime assurantiel, obligation de couverture, prise en charge des risques, de la charge de la preuve, des surcoûts liés à la filière séparée) ;"

> Réaction du Gnis
Pour les cultures biologiques, les agriculteurs disposent d’un cahier des charges qu’ils doivent respecter. C’est également le cas pour les cultures de plantes transgéniques concernant le maïs Bt, résistant aux attaques de pyrale, autorisé à la culture, dont le guide de culture a été mis au point par les producteurs de maïs. Si les agriculteurs respectent les règlementations et les cahiers des charges qui encadrent les productions, ils ne peuvent être tenus pour responsable en cas d’accidents.

- "Principe de précaution : Evaluation complète de chaque OGM (au cas par cas) préalable à l’autorisation de dissémination, et de suivi (surveillance/biovigilance) des incidences de la mise en culture (coordination par la haute autorité) ; "

> Réaction du Gnis
Ce principe est déjà parfaitement appliqué puisque toute nouvelle demande d’autorisation est soumise à des évaluations au préalable au cas par cas. Tous les essais qui ont été implantés en France avaient été évalués au cas par cas par les organismes publics chargés de ces évaluations (CGB, Afssa).

A côté de ces 3 grands thèmes, le groupe a proposé de consolider la politique nationale sur les gènes et les ressources génétiques à l’occasion d’un sommet :

"Enfin, le groupe s’est entendu sur le besoin d’avancer dans la consolidation d’une politique nationale sur le gène et les ressources génétiques, à explorer par exemple à l’occasion d’un "sommet international ou européen du gène"

> Réaction du Gnis :
En vu d’un sommet international ou européen du gène, le Gnis estime que la France doit développer rapidement le travail de conservation des ressources génétiques des espèces cultivées.
A cette fin, le Gnis pense que les recommandations suivantes seraient utiles :
- mettre en place un référent national responsable des collections nationales de ressources génétiques auxquelles seraient donné un statut et ce en conformité avec les conventions et traités signés par la France. Cela permettrait à notre pays de s’intégrer dans les collections européennes et internationales en train de se constituer ;
- appuyer financièrement les réseaux de conservation existants et créer de nouveaux réseaux, au moins pour des espèces majeures comme la pomme de terre ou le haricot, et accroître le travail de caractérisation de ces ressources.

>>> Groupe sur l'agriculture
Deux objectifs de ce groupe concernent plus particulièrement la filière semences :

1 "Réduire les intrants et l’uniformisation biologique"
Pour la biodiversité cultivée (qui est celle dont nous nous occupons), il y a effectivement uniformisation des espèces agricoles; les espèces "mineures" sont moins travaillées en amélioration des plantes que les grandes espèces.
Il faut rappeler que la filière semences a toujours regretté le désengagement de l’Etat de la sélection dans ces espèces "mineures".
Mais, par ailleurs, la biodiversité variétale des espèces cultivées est bonne.
Par exemple, il y a 678 variétés de maïs, 180 variétés de blé tendre ou encore 66 variétés de carotte inscrites au catalogue français des espèces cultivées en 2006.

2 "Généraliser une production respectueuse de l’environnement et s’adaptant au climat. »
"Défendre, dans les discussions européennes en cours ou à venir, le dispositif français d’évaluation, de contrôle et de certification rénové."
"Introduire dans le dispositif national l’évaluation des variétés sur leur dépendance vis-à-vis des intrants (eau, pesticides, azote) et leur adaptation à divers modes de production."
"Sur cette base, une identification des variétés végétales les plus adaptées aux objectifs de développement durable pour les variétés nouvelles, et les variétés actuellement les plus cultivées."
"Créer une liste spécifique au sein du catalogue officiel afin de prendre en compte les caractéristiques de certaines variétés traditionnelles."
"Autoriser les échanges de quantités limitées de semences de variétés non inscrites au catalogue."
"Garantir l’accès libre aux ressources génétiques des collections publiques et à leurs inventaires détaillés"

> Réaction du Gnis concernant l’adaptation des variétés à de faibles intrants ou à divers modes de production :
Les critères du Catalogue Officiel ont toujours évolué et continuent à être évolutifs. Au sein du CTPS (Comité technique permanent de la sélection, comité consultatif sous l’autorité du Ministre de l’Agriculture), la réflexion est en cours sur les variétés destinées à l'agriculture biologique et sur d’autres caractéristiques qui ne répondent pas aux critères actuels d’évaluation du catalogue fixés par l’Etat.
L’Interprofession des semences se félicite de la volonté de donner plus de moyens au CTPS pour faire évoluer le Catalogue Officiel et aux sélectionneurs pour faire progresser la sélection variétale dans la direction souhaitée.
Elle note que les objectifs d’origine du Catalogue Officiel, à savoir informer l’utilisateur des variétés et orienter la sélection, sont confirmés.
Par ailleurs, les qualités du dispositif français d’évaluation, de contrôle et de certification sont reconnues.
Enfin, toutes ces évolutions proposées rendent l’idée d’autoriser la vente de quantités limitées de semences de variétés non inscrites au catalogue, au mieux sans objet, et au pire dangereuse pour l’efficacité du Catalogue.

> Réaction du Gnis concernant les ressources génétiques
Les collections constituées et maintenues par les entreprises de sélection, l’INRA et les associations dans les 27 réseaux de conservation de ressources génétiques sont déjà libres d’accès, dans le respect des conditions fixées par les déposants.
Les propositions faites au Grenelle en matière de conservation des ressources génétiques ne sont pas convaincantes (listes spécifiques de variétés "traditionnelles, anciennes, locales,…).
Il est, en effet, indispensable à la fois de mieux connaître toute la biodiversité française et d’investir dans la conservation.
Pour cela, les semenciers proposent :
- d’appuyer financièrement les réseaux de conservation existants,
- de créer de nouveaux réseaux, au moins pour des espèces majeures comme par exemple la pomme de terre ou le haricot,
- de mettre plus de moyens sur la caractérisation et la description des variétés conservées,
- et enfin, de mettre en place un organisme national, comprenant tous les acteurs et notamment les semenciers, chargé des missions de coordination et d’échanges des ressources génétiques françaises.
Signalé par Michel HAMOIR
Mél : michel.hamoir(a)freesbee.fr

Les stages Statistiques
d'ACTA Informatique et
de l'Institut de l'Elevage

- Initiation au logiciel statistique SAS - 3 jours
- SAS avancé - 3 jours - du 12 au 14 novembre
- Le langage Macro de SAS - 2 jours
- L'analyse de dispositifs expérimentaux avec SAS - 3 jours - du 6 au 8 juin
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The Importance of Good Grammar
Al is getting along in years and finds that he is unable to perform sexually. He finally goes to his doctor, who tries a few things but nothing seems to work.
So the doctor refers him to an American Indian medicine man.
The medicine man says, "I can cure this." That said, he throws a white powder in a flame, and there is a flash with billowing blue smoke.
Then he says, "This is powerful medicine. You can only use it once a year. All you have to do is say '123' and it shall rise for as long as you wish!"
Al asks, "What happens when it's over, and I don't want to continue?"
The medicine man replies: "All you or your partner has to say is 1234, and it will go down. But be warned -- it will not work again for another year!"
Al rushes home, eager to try out his new powers and prowess. That night he is ready to surprise Donna. He showers, shaves, and puts on his most exotic shaving lotion. He gets into bed, and lying next to her says, "123."
He suddenly becomes more aroused than anytime in his life ... just as the medicine man had promised.
Donna, who had been facing away, turns over and asks, "What did you say 123 for?"
And that, my friends, is why you shouldn't end a sentence with a preposition.

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