AFIA
ACTA Informatique |
Du
côté du web et de l'informatique agricole 40 - 2007 - Complément
(11 ème année)
Paris, 5 octobre 2007 |
Si l'affichage de cette gazette laisse à désirer,
voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6917
Un "petit" complément que vous ne lirez pas si
vous ne vous intéressez pas aux OGM ni au "Grenelle de
l'Environnement" (mais attention, les blagues ne sont
pas si mal !)
Pensée sur le "Grenelle de l'environnement"
Tout le monde il est beau, tout le monde il est vert.
Le semblant de consensus qui a été mis en avant au sein des
groupes de travail préparant le Grenelle de l'environnement
fait plaisir à voir. On pouvait en effet tout craindre d'une
de ces grandes messes à la française qui décident de grosses
bêtises nationales (…). On pouvait tout craindre de l'alliance
objective entre un ministre incompétent en la matière, mais
en mal d'exposition médiatique, et les militants écologistes
professionnels du tam-tam (…) La lutte contre le nucléaire,
qui a été à l’origine de nombreux mouvements, n’est plus trop
vendable à l’heure du réchauffement climatique : voilà une
énergie qui n’émet pas de CO2. Il fallait une autre idole
pour mobiliser les foules : la lutte contre le méchant OGM
vient à point – Éric LE BOUCHER – Le Monde du 30 septembre
Voir : http://www.agriculture-environnement.fr/AENEW/article.php3?id_article=256
Ma remarque (GW) : La CGT étant à Éric Le Boucher ce que sont
les OGM aux écolos, les (…) ci-dessus correspondent à des
attaques contre ce syndicat, attaques qui, justifiées ou non,
n'ont tout de même pas grand chose à faire ici…
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agricoles :
état des lieux et
perspectives
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dès maintenant à colloque AgriMMédia qui
se tiendra le 18 décembre de 14 h à 18 h
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6911
Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr |
Thought of the day
Do not be too quick to assume your enemy is a savage just because
he is your enemy. Perhaps he is your enemy because he thinks you
are a savage. Or perhaps he is afraid of you because he feels that
you are afraid of him. And perhaps if he believed you are capable
of loving him he would no longer be your enemy - Thomas MERTON,
writer (1915-1968)
Another thought of the day
We tend to overestimate the effect of a technology in the short
run and underestimate the effect in the long run. - Roy AMARA, engineer,
futurist (b. 1925)
Il y a toujours eu des réchauffements et des refroidissements
de la planète
Ces idiots écologistes-politiciens ont utilisé le réchauffement
actuel comme un fonds de commerce. Au Pléistocène il y avait plein
d'insectes au nord du Groenland. Cela n'excuse pas la pollution
actuelle.
Contact : Pierre JOLIVET
Mél : timarcha(a)club-internet.fr
Nucléaire, OGM et réchauffement climatique : le point de vue
de Jean de Kervasdoué, qui dénonce la suprématie de la croyance
sur l'analyse
Écouter: http://www.radiofrance-podcast.net/podcast/10207-27.09.2007-ITEMA_20089631-0.mp3
Signalé par Bruno CHAUMONTET
Mél : bruno(a)chaumontet.net
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e-GroupWare : travail collaboratif
- SpamAssassin : antispam
- ClamAV et Amavis : antivirus
- SquirrelMail : webmail
- Nagios et MRTG : analyse traffic réseau
Contact : Jean-Paul ARCHIER
Mél : jpa(a)acta-nformatique.fr |
La Palisse, si
tu savais ! (Citations SGDG)
Voici que s'avance l'immobilisme et, nous ne savons pas comment
l'arrêter - Edgar FAURE
Lettre adressée à Marie-Christine Blandin suite à un article paru
dans l'Humanité du 24 septembre, par Philippe JOUDRIER, Président
du Comité d'Experts Spécialisés de Biotechnologie de l'AFSSA en charge
de l'évaluation des OGM
Mél : mc.blandin(a)senat.fr
Madame la Sénatrice,
Je lis (dans un article de l'Humanité de ce jour) avec stupéfaction
que le groupe OGM du Grenelle aurait aboutit à un consensus notamment
sur le point suivant :
(où l'on vous fait dire la phrase suivante) "... constat qu'aucune
évaluation scientifique sérieuse des risques n'est actuellement pratiquée".
Cette seule phrase révèle de manière criante alors l'ignorance des
membres de cette commission sur les procédures d'évaluation des OGM
avant leur mise sur le marché.
Permettez moi alors de vous rappeler qu'il n'y a rien de mieux et
autant contrôlé qu'un OGM avant sa mise sur le marché ce qui, paradoxalement,
en fait ce qu'il y a de plus sûr sur le marché !!!
Permettez moi de vous rappelez quelles sont ces instances de contrôles.
Nous avons, en effet, à faire à plusieurs niveaux de contrôles :
* la CGG avant de commencer à pouvoir faire un OGM, qui va définir
un niveau de confinement traduisant déjà un souci de sécurité Ce sont
des scientifiques qui composent cette commission !!
* la CGB, (dont Marc Fellous est le Président, c'est pourquoi je lui
mets en copie ce message), dont l'un des rôles est d'autoriser les
essais au champ. Mais ceux-ci se font sur présentation d'un dossier
conséquent qui suit des lignes directrices de ce que l'on doit obligatoirement
trouver dans ces dossiers.
Cette commission a fêté ses 20 ans l'an passé et se préoccupait donc
d'évaluation des risques bien avant l'apparition des premiers OGM
sur le marché (1994 aux USA)
Note : le dossier "SNIF" est en ligne sur le site de la
CGB.
* l'AFSSA (dont les membres, tous des scientifiques, sont nommés au
JO) qui formule un avis sur chaque OGM devant être mis sur le marché
pour sa culture et/ou son importation et pour sa consommation humaine
et/ou animale.
Là encore, les dossiers doivent répondre aux exigences de lignes directrices
et on trouve, entre autre information, dans ces dossiers, (depuis
plusieurs années maintenant) des tests de toxicologie qui se situent
à trois niveaux :
- test de toxicologie aigue
- test de toxicologie sub-chronique (13 semaines sur rats)
- test d'alimentarité réalisés sur animaux cibles
Note : les lignes directrices sont disponibles sur le site de l'AFSSA
ainsi que tous les avis que l'AFSSA formule sur chaque dossier dont
elle est saisie !
* le CTPS qui examine les PGM comme tout autre nouvelle variété avant
sa mise sur le marché...
* un comité de biovigilance si survenait un incident quelconque.
Sans oublier l'EFSA au niveau européen qui accomplit un travail quasi
identique à celui de l'AFSSA (avec des scientifiques également dans
cette commission).
Nous avons donc la réglementation la plus contraignante au monde pour
ces OGM !
Nous avons donc une procédure de mise sur le marché très complexe
et très complète.
Tout au long de cette chaîne, la biosécurité est une préoccupation
première et constante.
Selon cette commission donc, elle serait faite par des scientifiques
irresponsables pour rester poli ! Merci pour eux !
Les deux autres points ayant fait consensus mériteraient également
des commentaires notamment le dernier qui illustre la méconnaissance
totale de ce qu'est l'amélioration des plantes depuis plus d'un siècle.
Je reste à votre disposition pour tout complément d'information.
Recevez, Madame la Sénatrice, l'assurance de ma considération.
Philippe Joudrier
Dr. d'Etat
ex-Directeur de recherche à l'INRA
Chargé de mission INRA
Président du Comité d'Experts Spécialisés de Biotechnologie de l'AFSSA
en charge de l'évaluation des OGM.
Mél : philippe.joudrier(a)neuf.fr
Copie : MARC FELLOUS
Mél : fellous(a)cochin.inserm.fr
Note ; Je tiens à préciser que je ne m'exprime pas au nom de l'AFSSA.
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Internet et Intranet
Contact : Rémy Coffion
Mél : coffion(a)acta-informatique.fr
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Remarque (GW) : Dans la blague suivante, un de mes fournisseurs de
blagues se moque gentiment d'A. Juppé… Mais il me semble cependant
que, question écologie et environnement, il aurait été mille fois
meilleur que JL Borloo… Au moins il connaît le sujet !
J'ai été très ému par l'échec d'A Juppé aux législatives, en effet,
notre cher Alain, le meilleur de nous tous, ne bénéficiera pas en
tant que député des :
* 5400,32 € de salaire brut
* 5177,66 € d'indemnité parlementaire
* 6278 € d'indemnité représentative de frais de mandat
* 9849 € de crédits affectés à la rémunération des collaborateurs
* accès gratuit au réseau SNCF en première classe
* 40 voyages A/R Paris - circonscription
* 6 voyages A/R hors circonscription
* du Tél. gratuit de l'assemblée
* des prêts à 2% sur 10 ans
il aurait pu être au "perchoir", et aurait alors bénéficié
de :
* 2,7 fois les rémunérations
* 30 personnes à disposition
* 12 véhicules de fonction
* location d'avions privés
* 600 000 € de frais de réception
* 100 000 € de frais de fleurs
* 50 000 € de frais de papeterie
* logement de fonction à l'hôtel de Lassay
S'il avait été député sortant il aurait alors, malgré tout, pu obtenir
* 60 mois à 6952 €, soit 417 120 €, indemnité de chômage des députés
(votée à l'unanimité il y a peu de temps, elle était de 6 mois auparavant)
* 20% de l'indemnité chômage (417 120 €) à vie.
Mais surtout, il n'a plus son véhicule de fonction tant vu à la télé
pendant la campagne électorale, ** son vélo ! **
** Ne laissons pas Alain dans la détresse, soyons solidaires, **
** Cotisons nous pour lui offrir un autre vélo, participez à l'élan
de mobilisation. **
** Souscrivez à : **
** UN VÉLO POUR JUPPÉ **
** Envoyez vos dons, en espèces de préférence, à Alain Juppé, Université
du Canada, Montréal **
Contact : Olivier CHAILLOT
Mél : olivier.chaillot(a)wanadoo.fr
Traçabilité
: Guide pratique pour l’agriculture et l’industrie alimentaire
-
Coédition ACTA-ACTIA - 2ième édition, 2007
|
Aujourd’hui le consommateur achète
non seulement un produit, mais aussi l’image du produit et la
qualité de son système de production.
La traçabilité est un mot d'actualité associé à différents concepts
: sécurité alimentaire, transparence de l'origine des produits,
loyauté des transactions commerciales, qualité en général. Ces
nouvelles exigences en matière de traçabilité sont peut-être
perçues comme des contraintes, mais aujourd'hui plus personne
ne peut les ignorer.
Cependant, la mise en place d'une traçabilité reste le plus
souvent une démarche volontaire qui s'inscrit dans un souci
de progrès et de qualité pour le consommateur. C'est donc à
chacun des acteurs des filières agricoles et alimentaires, de
définir le niveau et la précision de la traçabilité dont il
a besoin pour assumer sa responsabilité.
Cette nouvelle édition a été entièrement réécrite pour tenir
compte de l’évolution de la réglementation (responsabilité des
opérateurs, hygiène des aliments…) applicable aux opérateurs
des filières agricoles et alimentaires.
Cet ouvrage définit et éclaircit la notion de traçabilité, tant
en amont qu’en aval, et aide ainsi les opérateurs de filières
dans leur réflexion. Il ne prétend pas donner des solutions
clés en main, mais s’attache à répondre à certaines questions
que se posent ces opérateurs. Ainsi, ce guide, présente les
points clés de la réglementation et les obligations liées à
l’adhésion à différentes démarches volontaires.
Des moyens techniques et une méthodologie sont proposés pour
donner aux professionnels des solutions pratiques. Plusieurs
exemples d’entreprises ayant mis en place un système de traçabilité
permettent d’illustrer concrètement cette démarche.
2ème édition, coédition ACTA-ACTIA 2007, 152 pages
ISBN ACTA 2- 85794-238-9
Réf B419 - 23 euros TTC + 6 euros de frais d’envoi pour 1 ex.
Pour commander ce document, s’adresser à : ACTA BP 90006, 59718
LILLE Cedex 9
Voir : http://www.acta.asso.fr
|
USDA approves unique biotech corn insurance policy
Cette information peut présenter un intérêt dans le cadre du débat
en cours sur les OGM. Le Biotech Yield Endorsement (BYE), un programme
pilote d’assurances récolte proposé par Western Agriculture Insurance
Company et Monsanto, va proposer dès 2008 aux agriculteurs américains
qui choisiront de planter plus de 75 à 80% de leur surface en mais
avec des variétés Triple-Stack de Monsanto (round up ready et resistance
à la pyrale et à la chrysomèle des racines du maïs) une réduction
de 20 à 24% de leur prime d’assurance récolte.
Il s’appliquera aux cultures de mais non irriguées dans les principaux
États de la Corn Belt (Indiana, Iowa, Minnesota et Illinois).
Il semble que le modèle de business de Monsanto ne prévoit pas une
offre "clés en mains" (semence, round-up et assurance),
mais, bien qu’une telle possibilité pose probablement des problèmes
juridiques délicats, elle reste sans doute possible et serait en ligne
avec la stratégie affichée par Monsanto depuis que ce groupe s’est
engagé dans les biotechnologies dans les années 80.
PS : pour mémoire, les variétés triple-stack ont été plantées
cette année sur 16M d’acres, soit environ 17.7% du total des emblavements
US en mais (cf. second article).
Voir : http://www.brownfieldnetwork.com/gestalt/go.cfm?objectid=48CCDADA-E3FD-798D-6EA521A70FCE6B75
Contact : JP VIGNAL
Mél : jaypeevee(a)aol.com
Formation à
e-GroupWare
(logiciel libre)
|
Travail
collaboratif avec e-GroupWare
eGroupWare 1.2 - Espace collaboratif de travail - 1 jour |
L’impossible moratoire des OGM
Suite à la polémique franco-française sur un éventuel gel des
cultures OGM, la Commission européenne a tenu à réaffirmer que la
législation européenne n'autorisait pas un État ou une région à prendre
une telle décision. "Une interdiction générale n'est pas possible
selon la juridiction européenne", a rappelé à l’Agence France
Presse Barbara Helfferich, la porte-parole du commissaire européen
à l'Environnement Stavros Dimas, le 21 septembre dernier...
Voir : http://www.agriculture-environnement.fr/AENEW/article.php3?id_article=255
Oh! Légumes Oubliés® et le Grenelle de l'Environnement !
En ce début d'octobre, le débat sur l'Environnement est d'actualité
et nous y apportons notre contribution ! En effet, cela fait plus
de 30 ans que nous oeuvrons à travers de nouvelles pratiques culturales,
en faveur d'une alimentation durable et de la réduction des gaz à
effet de serre ! Par ailleurs, cela fait 12 ans que nous développons
nos actions éducatives en faveur de la biodiversité alimentaire. Et
aujourd'hui encore, nous sommes quasiment les seuls (!)
à être aussi profondément engagés dans cette voix de sensibilisation.
Bien avant que ces sujets ne deviennent d'actualité et que les scientifiques
ne tirent les sonnettes d'alarmes, nous avons alerté l'opinion sur
les problématiques de la biodiversité alimentaire et généré des actions
environnementales !
Parallèlement, nous participons aux travaux de l'Agence Bio, à la
réflexion autour du PNNS et à de nombreuses actions autour de la santé.
Enfin, nous collaborons régulièrement avec des médecins et des nutritionnistes,
autour des notions de goûts et d'équilibres alimentaires.
Pour alimenter ces débats et mieux expliquer nos démarches, nous vous
invitons à participer à plusieurs animations que nous organisons durant
ce mois d'octobre :
- le 17 octobre, nous vous invitons à venir découvrir nos
produits à la Coupole, à Paris et à participer au 1er after-work
exclusivement dédié aux spécialités artisanales de nos régions !
- du 20 au 22 octobre, nous
participons à NATEXPO. Ce salon de portée internationale est entièrement
consacré au Bio et aux produits écologiques. A l'heure du Grenelle
de l'Environnement, il s'agit d'un évènement à ne pas manquer, pour
mieux comprendre les enjeux de ce début de siècle ...
- le 13 octobre, nous participons à la
Fête de la Science et nous organisons une sortie découverte
tout à fait particulière autour des liens entre l'alimentation
et les gaz à effet de serre !
- et enfin, le dimanche 28 octobre nous organisons notre
grande "Journée des Fruits Oubliés",
qui s'est affirmée au fil des années comme un moment incontournable
de l'automne, à quelques jours d'Halloween.
Voir : http://www.ohlegumesoublies.com
Contact : Bernard LAFON
Mél : blafon1(a)ohlegumesoublies.com
Phot@thèque...
|
...avec
les bêtises du web comme exemples;
Voir
Contact : Rémy Coffion
Mél : coffion(a)acta-informatique.fr
|
Du côté de la Lettre d’informations sur les plantes génétiquement
modifies
Voir : http://tamise.ujf-grenoble.fr/wws/info/lettreinfopgm
> Grenelle de l’environnement
Les membres de l’atelier intergroupe OGM :
http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?article120
Bizarreries à noter :
- Il n’a pas été jugé utile de créer un collège réservé aux organismes
scientifiques et aux agences d’évaluation.
- La surreprésentation des représentants de l’écologisme à titre individuel
ou par organisations (exemple : le collège ONG était formé exclusivement
d’organisations de l’écologisme).
- L’enseigne de grande distribution Carrefour, représentée d’une part
par la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution
(FCD) dans le collège Employeurs, était aussi représentée dans le
collège ONG, par Chantal Jacquet, sous l’affiliation Criigen. Voir
à ce sujet : http://www.criigen.org/index.php?option=com_content&task=view&id=42&Itemid=34
-La sous représentation des semenciers : le GNIS était représenté
mais Monsanto, le producteur de la seule variété de maïs GM cultivée
en Europe, n’était pas directement représenté.
> Intéressant : les ressources documentaires
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?rubrique32
Mais le naturel revient au galop :
Les 2 études présentées (Étude étasunienne …GMO, pesticide use…) sur
l’impact des cultures génétiquement modifiées aux États-Unis ne sont
ni indépendantes (elles ont été financées par des organisations anti-OGM)
ni consensuelles.
Une alternative : lire par exemple les travaux de chercheurs de l’INRA
:
Voir : http://www.grignon.inra.fr/economie-publique/pages_chercheurs/BONNY.html
> Point d’étape de représentants de la recherche publique
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/IMG/pdf/Rapport_OGM.pdf
(page 152)
> Les réunions en régions
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?article139
> Forum pour s’exprimer sur les 3 points dégagés par le groupe
de travail :
Voir : http://www.legrenelle-environnement.gouv.fr/grenelle-environnement/spip.php?rubrique42
Tout sur les firewall
Watchguard
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Voir
: http://www.acta-informatique.fr?d=6544
Contact : Jean-Paul ARCHIER
(Cisco Certified Network Professional) et WSCP (Watchguard Security
Certified Professional)
ACTA Informatique dispose de la certification Watchguard Professional
Partner
Mél : jpa(a)acta-informatique.fr |
Les réflexions du Gnis (les professionnels des semences) au sein
du groupe OGM et du groupe sur l’agriculture du "Grenelle de
l'Environnement"
>>> Groupe OGM
Les trois séances de travail de l’intergroupe sur les OGM ont
été consacrées respectivement à la science et à la connaissance, à
la gouvernance, et au contenu d’une future loi.
Il est ressorti des propositions s’articulant autour de 3 grands thèmes
:
1 Une connaissance partagée sur les OGM
2 Une haute autorité déclinant le principe de précaution
3 Des principes incontournables pour une future loi sur les OGM
1. "Les connaissances et la recherche publique sur les
incidences des manipulations génétiques doivent être renforcées...
Une ligne pérenne et importante doit être réservée à ce sujet à l’Agence
Nationale de la Recherche."
> Réaction du Gnis
L’interprofession a toujours souligné l’importance majeure de la recherche
publique et privée et donc approuve l’augmentation des crédits alloués
à la recherche publique au travers de l’Agence Nationale de la Recherche.
Mais les incidences des OGM ont déjà été largement étudiées. Au niveau
mondial, sur 10 ans, de 1993 à 2003, 30 624 publications scientifiques
ont été réalisées au niveau mondial sur les OGM dont 4 480 consacrées
à la culture des OGM. Plus de 1 000 publications portent sur l’évaluation
de la sécurité des cultures OGM, et plus de 800 sur l’évaluation de
la sécurité des OGM dans l’alimentation (1 224 publications traitent
des aspects sociologiques, politiques ou éthiques). On dispose donc
d’une masse considérable d’évaluations qui s’ajoutent aux évaluations
menées par les autorités scientifiques publiques avant tout essai
ou mise en marché d’un OGM.
D'autre part, depuis des années, dans le domaine des OGM, les semenciers
et la recherche publique font des essais qui sont systématiquement
détruits. Un point essentiel est donc celui de la sécurité à garantir
aux chercheurs de la recherche publique et privée pour leurs essais
en plein champ.
En effet, la recherche agronomique ne peut se passer d'essais réalisés
en conditions réelles de culture étant donné la variabilité des conditions
de sol, de climat, de pression de maladies…
2. "Une haute autorité unique donnant des avis au gouvernement
sur chaque OGM doit être mise en place. Elle doit être équipée d’une
expertise scientifique pluridisciplinaire, d’une expertise citoyenne
et de moyens propres, et est chargée de coordonner l’évaluation préalable
à l’autorisation de dissémination."
> Réaction du Gnis
Dans cette présentation d’une haute autorité, le Gnis regrette qu’on
ne parle que de l’évaluation du risque environnemental et sanitaire
et non du bilan environnemental et sanitaire étant donné les bénéfices
environnementaux des plantes transgéniques et de leurs bénéfices sanitaires
pour la qualité des produits récoltés.
Le Gnis souhaite que cette haute autorité donne des avis scientifiques
avec une approche pluridisciplinaire pour chacune des demandes d’autorisation
mais il n’est pas nécessaire de procéder à plusieurs analyses "sociétales
» si plusieurs OGM de même nature sont soumis à l’évaluation. Le Gnis
est attaché à la plus grande indépendance pour cette haute autorité
et souhaite qu’elle dispose des moyens adaptés pour financer les travaux
qu’elle juge nécessaires.
Cette haute autorité pourrait aussi être un vecteur d’information
neutre pour les collectivités territoriales afin de pacifier le débat
local.
3."Avant la fin du printemps 2008, l’adoption d’une loi
traitant des OGM, créant la haute autorité, et déclinant en particulier
le principe du libre choix de produire et de consommer avec ou sans
OGM."
> Réaction du Gnis
Le Gnis souhaite que cette loi soit présentée au Parlement dans les
meilleurs délais, c’est-à-dire avant la fin de l’année comme l’a voulu
le ministre de l’Agriculture, car elle permettra d’apaiser les débats
sur ces questions. Le Gnis souhaite également qu’elle s’inspire du
projet de loi déjà adopté par le Sénat en mars 2006.
Jusqu’au vote de cette loi, le cadre réglementaire qui encadre la
culture des plantes transgéniques, déjà précis et contraignant, doit
s’appliquer et doit protéger tous les agriculteurs qui ont fait le
choix de ces cultures.
> Commentaires concernant "les déclinaisons possibles des
principes suivants dans une future loi traitant des OGM ":
- "Non brevetabilité du vivant, et notamment du génome,
au profit des certificats d’obtention végétale (pour les uns) et des
systèmes sui generis (pour les autres) ;"
> Réaction du Gnisss
En mettant en place dans les années 60 une propriété intellectuelle
sur la sélection de nouvelles variétés végétales, la France a choisi
avec d’autres pays un système sui generis, la protection des
obtentions végétales, qui se différencie du brevet sur de nombreux
points : en particulier, ce système évite de bloquer l’accès aux nouvelles
variétés créées qui rejoignent ainsi l’ensemble des ressources génétiques
utilisables librement pour la recherche, et permet, dans certaines
conditions, la reproduction à la ferme de ces variétés protégées.
Depuis les accords Adpic de l’OMC qui font obligation aux Etats membres
d’instaurer une propriété intellectuelle sur les variétés végétales,
deux systèmes sont en concurrence au niveau international : le droit
des brevets porté en particulier par les Etats-Unis, et le droit de
la protection des obtentions végétales porté par l’Europe. Le Gnis
pense qu’il est extrêmement important que nous obtenions que de plus
en plus de pays (64 aujourd’hui) se rallient à la protection des obtentions
végétales pour ne pas bloquer l’accès aux ressources protégées.
En ce qui concerne les inventions biotechnologiques qui peuvent être
brevetées, la loi française de décembre 2004 a fait attention à ce
que le libre accès aux ressources génétiques qui les contiennent et
la reproduction à la ferme soient les mêmes que ceux prévus pour les
variétés végétales. Enfin, le génome n'est pas brevetable.
- "Libre choix de produire (règles de coexistence) et de
consommer (traçabilité, étiquetage, seuil) sans OGM ;"
> Réaction du Gnis
Le libre choix doit être celui du mode de production qui est lié aux
types de variétés et aux méthodes de culture utilisés. La qualification
des produits repose sur des modes de production qui ne peuvent pas
prendre en compte les pollinisations croisées inévitables entre tous
les végétaux de la même espèce.
- "Pollueur-payeur et régime de responsabilité (fonds,
régime assurantiel, obligation de couverture, prise en charge des
risques, de la charge de la preuve, des surcoûts liés à la filière
séparée) ;"
> Réaction du Gnis
Pour les cultures biologiques, les agriculteurs disposent d’un cahier
des charges qu’ils doivent respecter. C’est également le cas pour
les cultures de plantes transgéniques concernant le maïs Bt,
résistant aux attaques de pyrale, autorisé à la culture, dont le guide
de culture a été mis au point par les producteurs de maïs. Si les
agriculteurs respectent les règlementations et les cahiers des charges
qui encadrent les productions, ils ne peuvent être tenus pour responsable
en cas d’accidents.
- "Principe de précaution : Evaluation complète de chaque
OGM (au cas par cas) préalable à l’autorisation de dissémination,
et de suivi (surveillance/biovigilance) des incidences de la mise
en culture (coordination par la haute autorité) ; "
> Réaction du Gnis
Ce principe est déjà parfaitement appliqué puisque toute nouvelle
demande d’autorisation est soumise à des évaluations au préalable
au cas par cas. Tous les essais qui ont été implantés en France avaient
été évalués au cas par cas par les organismes publics chargés de ces
évaluations (CGB, Afssa).
A côté de ces 3 grands thèmes, le groupe a proposé de consolider la
politique nationale sur les gènes et les ressources génétiques à l’occasion
d’un sommet :
"Enfin, le groupe s’est entendu sur le besoin d’avancer
dans la consolidation d’une politique nationale sur le gène et les
ressources génétiques, à explorer par exemple à l’occasion d’un "sommet
international ou européen du gène"
> Réaction du Gnis :
En vu d’un sommet international ou européen du gène, le Gnis estime
que la France doit développer rapidement le travail de conservation
des ressources génétiques des espèces cultivées.
A cette fin, le Gnis pense que les recommandations suivantes seraient
utiles :
- mettre en place un référent national responsable des collections
nationales de ressources génétiques auxquelles seraient donné un statut
et ce en conformité avec les conventions et traités signés par la
France. Cela permettrait à notre pays de s’intégrer dans les collections
européennes et internationales en train de se constituer ;
- appuyer financièrement les réseaux de conservation existants et
créer de nouveaux réseaux, au moins pour des espèces majeures comme
la pomme de terre ou le haricot, et accroître le travail de caractérisation
de ces ressources.
>>> Groupe sur l'agriculture
Deux objectifs de ce groupe concernent plus particulièrement la filière
semences :
1 "Réduire les intrants et l’uniformisation biologique"
Pour la biodiversité cultivée (qui est celle dont nous nous occupons),
il y a effectivement uniformisation des espèces agricoles; les espèces
"mineures" sont moins travaillées en amélioration des plantes
que les grandes espèces.
Il faut rappeler que la filière semences a toujours regretté le désengagement
de l’Etat de la sélection dans ces espèces "mineures".
Mais, par ailleurs, la biodiversité variétale des espèces cultivées
est bonne.
Par exemple, il y a 678 variétés de maïs, 180 variétés de blé tendre
ou encore 66 variétés de carotte inscrites au catalogue français des
espèces cultivées en 2006.
2 "Généraliser une production respectueuse de l’environnement
et s’adaptant au climat. »
"Défendre, dans les discussions européennes en cours ou à venir,
le dispositif français d’évaluation, de contrôle et de certification
rénové."
"Introduire dans le dispositif national l’évaluation des variétés
sur leur dépendance vis-à-vis des intrants (eau, pesticides, azote)
et leur adaptation à divers modes de production."
"Sur cette base, une identification des variétés végétales les
plus adaptées aux objectifs de développement durable pour les variétés
nouvelles, et les variétés actuellement les plus cultivées."
"Créer une liste spécifique au sein du catalogue officiel afin
de prendre en compte les caractéristiques de certaines variétés traditionnelles."
"Autoriser les échanges de quantités limitées de semences de
variétés non inscrites au catalogue."
"Garantir l’accès libre aux ressources génétiques des collections
publiques et à leurs inventaires détaillés"
> Réaction du Gnis concernant l’adaptation des variétés à de
faibles intrants ou à divers modes de production :
Les critères du Catalogue Officiel ont toujours évolué et continuent
à être évolutifs. Au sein du CTPS (Comité technique permanent de la
sélection, comité consultatif sous l’autorité du Ministre de l’Agriculture),
la réflexion est en cours sur les variétés destinées à l'agriculture
biologique et sur d’autres caractéristiques qui ne répondent pas aux
critères actuels d’évaluation du catalogue fixés par l’Etat.
L’Interprofession des semences se félicite de la volonté de donner
plus de moyens au CTPS pour faire évoluer le Catalogue Officiel et
aux sélectionneurs pour faire progresser la sélection variétale dans
la direction souhaitée.
Elle note que les objectifs d’origine du Catalogue Officiel, à savoir
informer l’utilisateur des variétés et orienter la sélection, sont
confirmés.
Par ailleurs, les qualités du dispositif français d’évaluation, de
contrôle et de certification sont reconnues.
Enfin, toutes ces évolutions proposées rendent l’idée d’autoriser
la vente de quantités limitées de semences de variétés non inscrites
au catalogue, au mieux sans objet, et au pire dangereuse pour l’efficacité
du Catalogue.
> Réaction du Gnis concernant les ressources génétiques
Les collections constituées et maintenues par les entreprises de sélection,
l’INRA et les associations dans les 27 réseaux de conservation de
ressources génétiques sont déjà libres d’accès, dans le respect des
conditions fixées par les déposants.
Les propositions faites au Grenelle en matière de conservation des
ressources génétiques ne sont pas convaincantes (listes spécifiques
de variétés "traditionnelles, anciennes, locales,…).
Il est, en effet, indispensable à la fois de mieux connaître toute
la biodiversité française et d’investir dans la conservation.
Pour cela, les semenciers proposent :
- d’appuyer financièrement les réseaux de conservation existants,
- de créer de nouveaux réseaux, au moins pour des espèces majeures
comme par exemple la pomme de terre ou le haricot,
- de mettre plus de moyens sur la caractérisation et la description
des variétés conservées,
- et enfin, de mettre en place un organisme national, comprenant tous
les acteurs et notamment les semenciers, chargé des missions de coordination
et d’échanges des ressources génétiques françaises.
Signalé par Michel HAMOIR
Mél : michel.hamoir(a)freesbee.fr
Les
stages Statistiques
d'ACTA Informatique et
de l'Institut de l'Elevage
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Initiation au logiciel statistique SAS - 3 jours
- SAS avancé - 3 jours - du 12 au 14 novembre
- Le langage Macro de SAS - 2 jours
- L'analyse de dispositifs expérimentaux avec SAS -
3 jours - du 6 au 8 juin
- Analyse statistique avec SAS Enterprise Guide - 1 jour -
25 octobre
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7 décembre
- Traitement statistique des modèles mixtes avec SAS
- 2,5 jours
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SAS - 2,5 jours
Contact : Thierry Brun
Mél : brun(a)acta-informatique.fr
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The Importance of Good Grammar
Al is getting along in years and finds that he is unable to perform
sexually. He finally goes to his doctor, who tries a few things but
nothing seems to work.
So the doctor refers him to an American Indian medicine man.
The medicine man says, "I can cure this." That said, he
throws a white powder in a flame, and there is a flash with billowing
blue smoke.
Then he says, "This is powerful medicine. You can only use it
once a year. All you have to do is say '123' and it shall rise for
as long as you wish!"
Al asks, "What happens when it's over, and I don't want to continue?"
The medicine man replies: "All you or your partner has to say
is 1234, and it will go down. But be warned -- it will not work again
for another year!"
Al rushes home, eager to try out his new powers and prowess. That
night he is ready to surprise Donna. He showers, shaves, and puts
on his most exotic shaving lotion. He gets into bed, and lying next
to her says, "123."
He suddenly becomes more aroused than anytime in his life ... just
as the medicine man had promised.
Donna, who had been facing away, turns over and asks, "What did
you say 123 for?"
And that, my friends, is why you shouldn't end a sentence with a preposition.
Déclaration C.N.I.L. numéro 667690
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