AFIA
ACTA Informatique
Du côté du web et de l'informatique agricole 43 - 2007 - Complément (11 ème année)
Paris, 26 octobre 2007


Si l'affichage de cette gazette laisse à désirer,
voir : http://www.acta-informatique.fr?d=6956

Parce que nous organisons prochainement deux colloques super... et que vous êtes très inspirés par le "Grenelle de l'environnement"...


Pensée du jour
Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer - Beaumarchais
Contact Serge LE DOARE
Mél : serge.le.doare(a)wanadoo.fr


Pensée pour les TBI (tableau blanc interactif – en Angleterre, 240000 tableaux achetés et 70 % des écoles équipées)
Le tableau interactif éveille la curiosité des élèves, les motive, les autonomise, nourrit leur besoin d'interactivité, et les rapproche du prof - Frédéric KOCHMAN, psychiatre


Thought of the day
The real measure of our wealth is how much we'd be worth if we lost all our money - John Henry JOWETT, preacher (1864-1923)

 

eB-XML
pour les nuls

 

(dont je suis - GW)

Une (in) formation très bon marché !

eB-XML pour les échanges d'information entre entreprises, dont celles du secteur agricole, c'est mettre un plus d'intelligence aux deux bouts des tuyaux de télécommunication pour payer beaucoup moins cher ces tuyaux... sans rien perdre en qualité et sécurité.

Participez au colloque du 19 novembre :
http://www.acta-informatique.fr?d=6923

Réparer la Planète, la révolution de l'Économie Positive"
- 26/10, 17 h 30 - 19 h : TV, France 5 "C dans l'air", thème "Grenelles", Anne Gouyon + Anne-Marie Ducroux (ex directrice du CNDD), Valérie Masson-Delmotte (paléo climatologue membre du GIEC) et peut-être Ch. Gerondeau, auteur d'"Écologie la grande arnaque"

- 26/10, 22 h 30-23 h : TV, FR 3, journal, passage de 3 min pour répondre a des questions sur les Grenelle et présenter le livre.

- lundi 29/10, 11 h - 12 h : Radio, France Culture : L'économie en questions, Maximilien Rouer, thème "l'environnement peut-il être un marche"

- samedi 10/11, 14 h- 15 h, Radio, France Inter : CO2 mon amour, de Denis Cheissoux, M Rouer + A Gouyon.
Voir : http://www.reparerlaplanete.com/


Pétition demandant un moratoire sur les presse-citron électriques

Madame la députée, Monsieur le député,
 
Vous allez examiner prochainement un projet de loi relatif aux presse-citron électriques, qui a été adoptée par le Sénat le 23 mars et qui transpose notamment la directive 2001/18/CE relative à leur commercialisation.
 
Nous ne sommes pas opposés aux presse-citron électriques en tant que tels. Nous sommes même pour leur utilisation dans un milieu confiné qui permettrait de réduire le temps de travail des cuistots et des cuistotes.Nous sommes également conscients que les presse-citron électriques permettraient d'apporter de nombreux bénéfices tels que : soulagement des utilisateurs souffrant d'arthrites, récupération intégrale du jus de citron etc.
 
-Mais considérant :
 
(1) Le refus des fabricants d'entourer le moteur électrique des appareils d'une triple enceinte de confinement qui fait courir des risques considérables d'explosion en cas de surchauffe (Cf le rapport secret du KGB concernant la responsabilité d'un presse-citron électrique branché dans la caféteria de la centrale de Tchernobyl dans la catastrophe du même nom).
 
(2) Que les inévitables éclaboussures liées à la force centrifuge de l'appareil exposent les utilisateurs au risque d'infiltration de jus de citron dans des lésions cutanées mineures , entrainant des douleurs convulsives qui peuvent provoquer des crises cardiaques chez les personnes les plus fragiles ( une surmortalité de 23% est à déplorer en Ouzbékistan depuis 1969, année de commercialisation des premiers presse-citron électriques)
 
(3) Que tout défaut d'isolation électrique peut aboutir à une sur-ionisation du jus de citron dont l'absorption entraine une altération rapide des tissus digestifs (cf l'expérience du professeur Choron de l'université libre d'Harare Kiri, qui a prouvé que des crapauds nourris au jus de citron ionisé voyait leur espérance de vie réduite des 2/3) 
 
(4) Le risque qu'un assoupissement de l'utilisateur du presse-citron électrique dans sa cuisine fasse déraper sa main du pressoir, qu'il renverse la casserole en train de mijoter sur la cuisinière à côté du plan de travail, que son contenu s'enflamme, que ça mette le feu au rideau, que l'appartement puis l'immeuble s'enflamme, que les cuves de gasoil de la chaudière collective explosent, que l'incendie se répande dans tout le quartier puis toute la ville, que les autorités militaires du pays croyant à une attaque ennemie ripostent par une frappe nucléaire etc.
 
Nous vous demandons, Madame la députée, Monsieur le député, d'inscrire dans ce projet de loi un amendement visant à interdire temporairement, pour une durée d'au moins cinq ans, la commercialisation des presse-citron électriques, que ce soit pour une utilisation domestique, professionnelle ou militaire. Cela dans le but de permettre des recherches supplémentaires dans le domaine des effets sur la santé – avec notamment la mise au point de nouvelles méthodes de toxicologie appropriées – et sur l'environnement – avec des expérimentations en plein air lorsque cela est nécessaire, même si elles doivent rester limitées en raison des risques potentiels.
-----------------------
Premiers signataires :
- Georges Lemmon, président du CRIICIT, centre de recherche indépendant en citrologie appliquée
- Armand Lafaux, président des débrancheurs volontaires de presse-citron
Voir : http://imposteurs.over-blog.com/pages/Pour_rire_un_peu-41727.html
 

Communication intra et inter-entreprises : dépenser moins et mieux avec eB-XML ?

19 novembre 2007
de 14 à 18 heures,
à la Maison Nationale des Éleveurs,
149, rue de Bercy, Paris 12 ème
métro Bercy ou Gare de Lyon

Vous êtes responsable de l'informatique et / ou des télécommunications dans une organisation ou une société fournisseur ou client de l'Agriculture, voici un colloque à ne pas manquer !

XML va faciliter les échanges d'information et eB-XML va garantir la sécurité de ces échanges, le tout pour des coûts défiant toutes concurrences...

Pour s'inscrire : http://www.acta-informatique.fr?d=6923
Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr

Méthane des vaches et effet de serre -avec référence de sites Internet (Contribution suite à la lecture critique du livre sur D. Servan Schreiber - Complément à la gazette 42 de 2007)
Sur la question de la contribution de l’élevage des ruminants à l’effet de serre, il traîne effectivement des rumeurs qu’il convient de combattre par des approches rationnelles.
Sur Wikipedia, encyclopédie en ligne, sous contrôle citoyen, voici 2 extraits d’article qui permettent de remettre les choses en perspective :
Le méthane ne représente que 2 % de l’effet de serre
Les ruminants ne produisent que 16 % du méthane soit, en combinant les 2 proportions 0,32 % de l’effet de serre total – par la voie "méthane", l’émission de CO2, NOx (oxyde nitreux) et de vapeur d’eau pouvant amener la contribution totale des ruminants à un niveau plus élevé.
JM Jancovici, expert climatique, donne sur son site le chiffre de 15 % de l’effet de serre anthropique dû au méthane en précisant que le méthane anthropique provient également de façon importante du bois combustible, des brûlis ou des rizières.
Considérons par ailleurs que le nombre de ruminants dans le monde n’a pas explosé en quelques décennies – la faible fécondité absolue des vaches ne le permettrait pas (moins d’un veau par an) – et que les modes de production intensif font plutôt diminuer la rumination donc la production de méthane par vache (l’étude Green Dairy montre clairement que les systèmes hyper-intensifs peuvent être moins émetteurs de NH3 et NOx que les systèmes herbagers, quand on rapporte la quantité émise au litre de lait).
La dégradation rapide d’une situation peut difficilement être attribuée à un phénomène lent, sauf à dépasser une valeur critique qui modifie la nature des phénomènes en jeu, ce qui n’a pas été identifié à ma connaissance.
En résumé, d’accord pour dire que toute source de gaz à effet de serre doit faire l’objet d’une réduction, pas convaincu du tout sur la place prépondérante que l’on voudrait faire porter à l’élevage des ruminants…
Contact : Pierre MENJON, ingénieur agronome zootechnicien
Mél : pierre.menjon(a)unilog.logicacmg.com


Sur les gaz à effet de serre
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre
Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux de l'atmosphère qui contribuent à l'effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (ou protoxyde d'azote, de formule N2O) et l'ozone (O3). Les gaz à effet de serre industriels incluent les halocarbones lourds (fluorocarbones chlorés incluant les CFC, les molécules de HCFC-22 comme le fréon et le perfluorométhane) et l'hexafluorure de soufre (SF6).
Contributions approximatives à l'effet de serre des principaux gaz :
- vapeur d'eau : 55 %
- dioxyde de carbone : 39 %
- ozone : 2 %
- méthane : 2 %
- oxyde nitreux : 2 %


Sur le méthane…
Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thane – plus simplement, cliquer sur méthane dans la liste ci-dessus
Sources de méthane [modifier]
Globalement, on estime les émissions de CH4 vers l’atmosphère à 500 Mt/an, dont les trois quarts proviennent de sources d’origine anthropique.
Les principales sources sont :
Les zones humides : 32% des émissions.
Les marais, les mangroves tropicales et les rizières sont sujets à l’action de bactéries méthanogènes en milieu anaérobie. La température a une incidence sur les émissions, qui atteignent leur valeur maximale entre 37 °C et 48 °C, d’où une amplification des émissions en cas de réchauffement.
Les énergies fossiles : 21% des émissions
Le gaz naturel est composé à 90% de méthane. Les fuites dans l'atmosphère lors de son extraction, de son transport, de son traitement et de sa distribution pourraient représenter jusqu'à 2% de la production de gaz naturel, les trois quarts de ces fuites ayant lieu chez le client, après le compteur. De même, le gaz piégé dans les filons de charbon lors de sa formation est relâché lors de l’extraction du minerai. Si l'on ne veut pas réduire l’utilisation de ces énergies fossiles et sans un investissement massif dans les énergies alternatives, il faut donc rechercher des solutions pour limiter les fuites.
Les ruminants : 16% des émissions.
Le méthane est un produit de la digestion incomplète lors de la fermentation gastro-entérique des ruminants. Une seule vache peut émettre 100 à 500 litres de méthane par jour. À cela s’ajoutent les déchets émis qui continuent leur décomposition sur le sol. Une seule solution : améliorer le régime de ces animaux et éviter le stockage des déchets, qui ne peuvent pas se dessécher lorsqu’ils sont entassés.
Les déchets humains : 12% des émissions
Les lieux de stockage des déchets fermentent et émettent du méthane ; ce gaz pourrait être réutilisé comme source d’énergie.
La biomasse : 10% des émissions
Le méthane émis provient de la combustion incomplète des végétaux, mais surtout de leur décomposition organique naturelle (comme les feuilles mortes des sous-bois).
Les sédiments et océans : 4% des émissions


Sur le méthane…(Suite) : Site de JM Jancovici – expert climatique – animateur du Grenelle de l’Environnement
Le méthane engendre un peu plus de 15% de l'effet de serre anthropique. Le méthane est un gaz qui se forme dès qu'un composé organique (un reste d'animal ou de plante) se décompose à l'abri de l'oxygène de l'air (par fermentation ou putréfaction), par exemple au fond de l'eau ou sous terre. Les réserves de gaz naturel ne se sont pas formées autrement que par la décomposition, il y a très longtemps, de plantes et d'animaux, qui se sont d'abord transformés en hydrocarbures liquides, puis en gaz. Une partie du méthane présent dans l'atmosphère est donc d'origine parfaitement naturelle, provenant notamment des zones humides (marécages, marais, etc.) et...des termites !
Mais l'homme y rajoute sa part. Le méthane d'origine humaine provient :
- pour une part de la combustion de matière organique, notamment des brûlis en zone tropicale (la combustion du bois est toujours une combustion imparfaite, qui libère dans l'atmosphère des composés mal ou pas brûlés, dont du méthane),
- de l'élevage des ruminants (vaches, moutons, chèvres, yaks...), car les aliments qu'ils ingèrent fermentent dans leur estomac, en dégageant du méthane (à titre informatif il y a environ 20 millions de bovins en France : le poids des vaches est supérieur au poids des hommes !),
- de la culture du riz, car les zones humides en général émettent du méthane (ce gaz se forme dès que des composés organiques se décomposent - "pourrissent" - à l'abri de l'oxygène de l'air, comme par exemple au fond des marécages, ou encore dans les sédiments océaniques),
- des décharges d'ordures ménagères (encore le "pourrissement" à l'abri de l'oxygène de l'air),
- des exploitations pétrolières et gazières, à cause des fuites de gaz (le méthane est le principal constituant du gaz naturel), et des mines de charbon (le méthane est le principal constituant du grisou).
Voir : http://www.manicore.com/
 

Outils informatiques
des conseillers
agricoles :
état des lieux et
perspectives

 

18 décembre 2007,
de 14 à 18 heures,

à la Maison Nationale des Éleveurs,
149, rue de Bercy
Paris 12 ème,
métro Bercy ou Gare de Lyon

 

Vous vous intéressez par l'apport de l'informatique et d'Internet au conseil en Agriculture, ne manquez ce colloque !

Ont déjà annoncé leur participation, les sociétés SONEO, ENVILYS, I-CONE, NEOTIC, GEOSYS, Agro-Systèmes...


Pour s'inscrire : http://www.acta-informatique.fr?d=6911
Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr

"Promouvoir la recherche et l’innovation au service de l’environnement" : L’agriculture française demande que la recherche se développe "sur des sujets majeurs" tels que le changement climatique, les biotechnologies (OGM notamment), l’économie en eau, les produits de substitution aux phytosanitaires, la chimie végétale, les itinéraires techniques ou l’agriculture biologique, etc. Pour y arriver, le CAF propose d’"allouer prioritairement les aides au développement agricole sur ces thématiques de recherche."
Sur les OGM, le CAF demande la garantie de la recherche nationale sur les OGM, y compris en plein champ, "pour ne pas dépendre de l’extérieur". Il réclame une "politique européenne harmonisée sur les OGM" et la définition d’un "cadre clair pour la coexistence des cultures OGM et non OGM." (Conseil de l'Agriculture Française dans la gazette du 9 août)
Je suis surpris que les OGM soient considérés comme une innovation au service de l'environnement dans l'état actuel des choses. Les OGM sont des créations de l'Homme et non de la Nature ; on ne peut donc pas les qualifier d'espèces naturelles. En outre, ils sont souvent créés pour produire des substances sélectionnées pour tuer des êtres vivants (ou pire, comme dans le cas de la Pomme de Terre OGM que la commission européenne n'a pas interdit de culture ces dernières semaines). Que ce soit un fongicide ou un insecticide de synthèse fabriqué par la plante OGM, ce pesticide se retrouve forcément dans notre assiette (ou pour l'instant dans l'alimentation du bétail, puis dans le lait, etc.). Les OGM permettent aux plantes de synthétiser elles-mêmes des phytos pulvérisés sur des cultures; à la différence prêt que la notion de délai avant récolte a disparu dans le cas des OGM (ce facteur est totalement incontrôlable puisque l'OGM pourrait produire les substances incriminées quelques secondes avant la récolte). Où sera le progrès environnemental quand les pluies lessiveront ces substances en surface du végétal et que la plante cherchera à s'en débarrasser en partie par ses exudas ?
Par ailleurs, en généralisant ces gênes pesticido-constructeurs par dissémination de pollen à de multiples espèces, ne va-ton pas assister en cascade à la disparition de nombreux animaux, auxiliaires, et insectes dans tous les biotopes connus ?Les cryptogames et insectes sont là pour signaler au paysan que ses pratiques agricoles intensives rendent les plantes malades, et qu'il serait temps de se remettre en cause. Après quelques années de génocide envers des insectes (et la disparition de certaines espèces), le gêne qui produit le pesticide ne sera plus nécessaire. A ce moment là, qui sera capable de retirer les gênes producteurs de pesticides du génome des plantes afin que l'humanité recouvre une alimentation sans pesticide ? Sans cette capacité à revenir en arrière, comment éviter un déclin de l'humanité par auto-empoisonnement de son alimentation ?
Sincèrement, si on veut vraiment être au service de l'environnement (et par voie de conséquence, de la santé humaine), il vaut mieux oublier les OGM pendant quelques temps. Les contaminations volontaires des cultures non-OGM par les planteurs d'OGM montrent bien qu'il est impossible de confiner ces gênes à un seul champ. Je parle de contamination volontaire car chacun sait aujourd'hui que dès qu'il y a OGM, il y a contamination.
Avec le vent et la pluie, les gènes se disséminent. C'est un phénomène naturel. Un planteur d'OGM ne peut être à l'origine de contamination fortuite. En plantant des OGM, il savait qu'il contaminerait d'autres cultures ou d'autres espèces, même le miel des ruches... dans ce cas de figure, l'acte de contamination est volontaire... Si entre temps le gêne subit une altération suite à l'exposition à un rayonnement mutagène et que la plante se met à produire de nouvelles toxines en lieu et place du pesticide voulu, comment reviendra-t-on à la situation sans gêne modifié ?
Bref, tant qu'il n'y aura pas de moyen de contrôler le gêne, sa dissémination, ni de mettre au point un moyen aisé de retirer le gêne implanté, il est trop tôt pour utiliser cette technologie. Je sais bien qu'il y a des sociétés qui courent après le fric au point de faire prendre des risques inconsidérés aux espèces qui peuplent cette planète... mais il faut raison garder. Cette technologie a peut-être un avenir. Cependant, il y a encore de nombreux points à régler. Ne confondons pas vitesse et précipitation. Merci.
Contact : Franck PASCAL
Mél : franck.pascal(a)wanadoo.fr


Rappel (gazette du 25 octobre) : Etude britannique sur les flux de gênes chez le maïs
Les résultats montrent qu’une distance de séparation entre champ de PGM et champ conventionnel de 3 m permet un taux de présence fortuite inférieure à 0,9 % (norme européenne pour l’étiquetage). Pour 0.1%, il faut une distance de 81 m. http://www.isb.vt.edu/news/2007/news07.oct.htm#oct0704

Logiciels libres et
Open Source

utilisés par ACTA Informatique
- e-GroupWare : travail collaboratif
- SpamAssassin : antispam
- ClamAV et Amavis : antivirus
- SquirrelMail : webmail
- Nagios et MRTG : analyse traffic réseau


Contact : Jean-Paul ARCHIER
Mél : jpa(a)acta-nformatique.fr

Parliament first reading on key pesticide legislation would inflict serious damage on Europe’s food & farming, says ECPA
Brussels, 23 October - Serious damage will be inflicted on Europe's food and farming industry, according to the European Crop Protection Association, if today's vote in the European Parliament on the authorisation regulation for plant protection products was to result in legislation.
MEPs were voting on a new regulation governing the availability of plant protection products in the EU. The outcome of the vote today shows that a majority of MEPs have chosen to support an approach which would result in the ban of plant protection products that have been proven safe.
According to the European Crop Protection Association, MEPs have ignored the overwhelming evidence that demonstrates the safety of these technologies, without which up to 40% of our food would be at risk from destruction by disease and pest pressure. The result means that without further amendment by the Agriculture Council, farmers will in many cases be left with few solutions to protect important crops from destruction.
ECPA's Director General, Dr. Friedhelm Schmider, said: "European consumers repeatedly say they want more, affordable, fresh fruit and vegetables that are produced locally. But MEPs today made it harder to meet that demand by denying farmers the tools they need to produce sufficient quantity at a price that is affordable to all.
This also puts at risk the EU agri-food industry, which is a global leader, and depends on agriculture's raw materials to maintain its productivity and competitiveness. The result will mean this industry, which employs 18 million people, will be forced to import more food from outside the EU at a time when export markets are contracting.
MEPs have chosen to ignore these consequences.. This will mean more expensive and more imported food, that are not produced to the standards we have in Europe."
ECPA will continue to work alongside the farmers and growers in the agri-food industry, co-legislators and the European Commission with the intention of producing a final outcome that better meets the needs of European voters.
Contact: Helen DUNNETT
E-mail: helen.dunnett(a)ecpa.eu

Les stages Statistiques
d'ACTA Informatique et
de l'Institut de l'Elevage

- Initiation au logiciel statistique SAS - 3 jours
- SAS avancé - 3 jours - du 12 au 14 novembre
- Le langage Macro de SAS - 2 jours
- L'analyse de dispositifs expérimentaux avec SAS - 3 jours - du 6 au 8 juin
- Analyse statistique avec SAS Enterprise Guide - 1 jour - 25 octobre
- L'analyse des données avec SAS - 3 jours - du 5 au 7 décembre
- Traitement statistique des modèles mixtes avec SAS - 2,5 jours
- Traitement statistique des données qualitatives avec SAS - 2,5 jours

Contact : Thierry Brun

Mél : brun(a)acta-informatique.fr

Pourquoi nous refusons le marquage électronique des brebis et nous nous débattons dans le monde qui le produit
Au 1er janvier 2008, l’ensemble du cheptel ovin et caprin de la communauté Européenne doit être identifié avec des puces électroniques pour répondre aux exigences industrielles de « sécurité alimentaire » (règlement CE n°21/2004 du conseil du 17/12/2003). Ces mouchards arrivent à une époque où la machine industrielle s’emballe au rythme des crises sanitaires (grippe aviaire, vache folle, fièvre aphteuse…). Le dernier moyen de maintenir l’illusion d’une maîtrise est de considérer les éleveurs comme des risques industriels potentiels. Il faut donc assurer leur flicage.
Dans la marche du progrès, refuser le puçage électronique des brebis peut paraître anodin. Pourtant, cette nouvelle mesure de traçabilité, nous la prenons en pleine figure car nous savons qu’elle nous pousse un peu plus loin dans un monde où l’on commence à se sentir de trop.
L’élevage n’est pas seulement une industrie produisant du lait ou de la viande. La domestication n’est pas seulement la soumission d’un animal, c’est aussi un long compagnonnage commencé à la révolution du néolithique. Ces interdépendances influencent depuis 10 000 ans nos relations aux animaux, aux humains et au monde. Cette longue compagnie a participé à construire nos imaginaires, nos mythes, notre culture.
Avec le puçage électronique, toute cette partie de l’histoire de notre humanité est anéantie, détruite, niée.
Comme la plupart des professions, une part de plus en plus importante de nos activités est régie par un ailleurs : normes industrielles, obligation de s’expliquer, permanence de la suspicion à notre égard. Cela suffit !
Pour nous, il ne s’agit pas de se justifier. Nous ne voulons plus cogérer les modalités de notre soumission. Nous ne voulons plus nous « adapter ». Nous ne pouvons regarder nos brebis se transformer en machine, en émetteur récepteur sans rien dire. Dans un monde où l’humiliation est devenue tellement familière que l’on ne la reconnaît plus, où le contrôle ne choque plus personne et peut même être citoyen ou participatif, nous avons fait comme tout le monde. Nous avons fait profil bas, nous avons ménagé les administrations et entretenu notre asservissement au système des primes agricoles en traînant les pieds face aux « nouveautés ».
Aujourd’hui refuser le puçage électronique, c’est voir son troupeau euthanasié. Malgré tout, si nous prenons publiquement la parole, c’est que nous ne voulons pas plonger dans l’aigreur et le désespoir que génère la résignation ( « de toute façon ça se fera », « les gens ne comprennent rien », « le monde est devenu fou », « on n’arrête pas le progrès »).
La révolution industrielle a réalisé la volonté de tout transformer en machine. Après les outils, il est question aujourd’hui des animaux domestiques avec le marquage électronique. Vient le tour du cheptel humain.
Déjà, il est question de bornes biométriques dans les cantines, de fichier ADN, de cartes d’identités biométriques,… Ce puissant processus de mécanisation du monde vivant est en train de détruire tout ce qui fait que l’humain n’est pas seulement une construction biologique usinable à merci.
Nous avons encore quelques espoirs mais ils peuvent disparaître si l’on continue à se taire, à baisser la tête, à laisser échapper ce que l’on a dans les mains. Ici, il s’agit pour nous de conserver quelques chances d’élever des bêtes à peu près dignement, de ne pas collaborer par notre silence à l’automatisation et à la déshumanisation de l’élevage, à la transformation définitive des bêtes en marchandise et à notre enfermement dans un monde invivable pour les brebis et pour nous tous.
Nous, bergers des plaines, des causses et des montagnes, réunis pour notre sauvegarde, appelons toutes et tous à refuser les entraves électroniques. Nos troupeaux ne sont pas des machines et nous n’habitons pas dans des usines. Nous vous invitons à reproduire ce texte, et à en parler autour de vous.
Des bergères et bergers opposés à la mécanisation de la vie
Août 2007
Mél : bergerouest(a)no-log.org  
Communiqué par Hélène DOUMENS-LEFEVRE
Mél : helene.doumens(a)free.fr

Nos stages

"Réseaux et sécurité"

- WATCHGUARD Firewall basics with Fireware - à la demande
- WATCHGUARD Firebox X Edge and X Edge Wireless - 1 jour
-Firewalling basics with WATCHGUARD System Manager 8.0 and WFS 7.4 - 2 jours - à la demande
- Sensibilisation à la sécurité informatique (2 jours) à la demande
- Comprendre les réseaux TCP/ IP et les routeurs (2 jours) - à la demande

Contact : Véronique Bois
Mél : veronique.bois(a)acta-informatique.fr


Life Line:
I was feeling a bit depressed the other day, so I called "Life Line".

I was put through to a 'call centre' in Pakistan.

I explained that I was feeling suicidal.

They appeared to be very excited at this news and wanted to know if I could drive a truck or fly an aeroplane....

Contact: Mick HARKIN
E-mail: harkin(a)iol.ie


Déclaration C.N.I.L. numéro 667690
Vous êtes plus de 24 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue ou encore vous désabonner (loi No 78-17 du 6 janvier 1978), et bien sûr contribuer à la rédaction de cette gazette presque hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
ACTA Informatique est partenaire France Télécom (Numéris, ADSL et OLEANE), distributeur des routeurs NETOPIA et CISCO ; des cartes Numéris BEWAN, des serveurs de fax ZETAFAX, des firewall WATCHGUARD et CISCO.
ACTA Informatique réalise des sites Internet aussi bien que des applications pour PC sous WINDOWS, et propose un grand nombre de stages de formation.