AFIA
ACTA Informatique
Du côté du web et de l'informatique agricole 49 - 2007
Complément
Paris, 10 décembre 2007


Voici un  complément à la gazette 49 / 2007 pour que vous ne manquiez pas le colloque du 18 décembre si vous vous intéressez à l'informatique dans l'activité de conseil agricole.
Inscrivez-vous d'urgence !


Pensée du jour
Le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se combattent ! (...) Il n'y a rien de plus semblable à un antisémite qu'un islamophobe. Tous deux ont le même visage : celui de la bêtise et de la haine – Nicolas SARKOZY


Thought of the day
A myth is a religion in which no one any longer believes - James Kern FEIBLEMAN, philosopher and psychiatrist (1904-1987)


Outils informatiques des conseillers agricoles : état des lieux et perspectives - 50ème Colloque AgriMMédia
18 décembre 2007 - PARIS
L'objectif de ce 50ème colloque AgriMMédia est de faire le point sur les outils informatiques réellement utilisés aujourd'hui par les conseillers agricoles.
Il est certain que tous les conseillers utilisent l'informatique et Internet pour élaborer et diffuser leurs messages. Nous ne disposons pas d'enquête couvrant l'ensemble des outils informatiques des conseillers, mais nous savons cependant que ces outils sont très variés :
- outils "strictement personnels" basés sur un tableur ou un système de gestion de base de données ;
- véritables progiciels développés et diffusés par des éditeurs de logiciels agricoles ;
- outils spécifiques développés - soit au niveau local ou au niveau régional - pour répondre à des besoins ciblés ;
- outils Intranet de partage d'information…
Certains de ces outils ont été développés en collaboration avec des chercheurs de l'INRA, du CEMAGREF, des Instituts Techniques Agricoles, etc.
Il s'agit donc de rendre compte de toute la diversité des approches des uns et des autres, en fonction des domaines couverts : technique, gestion, obligations réglementaires, etc. Il s'agit aussi d'identifier les besoins non couverts, les marges de progrès notamment dans l'utilisation de modèles qui sont ou pourraient être développés par des chercheurs.
Aussi, réunirons-nous conseillers agricoles, chercheurs et éditeurs de logiciels qui présenteront un état des lieux des outils utilisés et traceront des perspectives lors de ce 50ème colloque AgriMMédia qui aura lieu le mardi 18 décembre 2007, de 14 à 18 heures,
à la Maison Nationale des Éleveurs, 149, rue de Bercy, 75595 PARIS Cedex 12,
Métro Bercy ou Gare de Lyon.
Voir : http://www.acta-informatique.fr/?d=6911

Au p rogramme

du colloque du

18 décembre 2007


- Les services aux éleveurs et à leurs conseillers s'appuyant sur les bases de données collectives et partagées (Réseau ARSOE) - René ROGNANT - FIEA et Christophe LECOMTE - FCL, FBC

- Informatisation du conseil en Agriculture, 3 exemples de coédition avec des organismes de Recherche et Développement : DeXeL, Clé de Sol, PC Azote - Jean-Dominique CAUCHOIS - I-CONE

- Les avantages d'un Extranet dans la conduite du conseil Agricole - Vincent AYALA - NEOTIC

- Les outils pour la gestion et le conseil agri-environnemental, co-développés par Envilys et la recherche agronomique nationale, Inra et Cemagref - Cyril ARNOULT - ENVILYS

- Protection des cultures : les outils informatiques des conseillers - Alice COUTEUX - ACTA

- Des outils pour développer et valoriser l'expertise des conseillers - Damien LEPOUTRE - GEOSYS

- FERTI Pocket PC: analyses, conseils de fumure et catalogue engrais dans votre poche - Hubert ROEBROECK - AGRO-SYSTEMES

- ITK : une nouvelle génération d'OAD pour le conseil agronomique - Philippe STOOP - ITK

- Mecagest, un outil de diagnostic des charges de mécanisation - Alain CARPENTIER - FNCUMA

- Observ'on line - Michèle GARDON - BASF Agro

- Les outils de partage de l'information et d'analyse pour les agriculteurs des CETA. - Pascal HERMAN - AGRI-INTRANET

Pour s'inscrire : http://www.acta-informatique.fr?d=6923
Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr

Cette chaîne de télévision pour les bébés est une honte. Nous avons bien assez de Jean-Pierre PERNAUT à midi (Dans le complément de gazette du 3 décembre – suite 1)
Oui mais là, ça frise la diffamation... vous valez mieux !!
Contact : Olivier MULLER
Mél : olivier.muller(a)agriculture.gouv.fr


Cette chaîne de télévision pour les bébés est une honte. Nous avons bien assez de Jean-Pierre PERNAUT à midi (Dans le complément de gazette du 3 décembre – suite 2)
C'est vrai qu'il vaut mieux avoir un bon Ricard ou un bon Casanis à midi qu'un mauvais Pernaut ;-)
Contact : René LECOUSTRE
Mél : rene.lecoustre(a)cirad.fr


Cette chaîne de télévision pour les bébés est une honte. Nous avons bien assez de Jean-Pierre PERNAUT à midi (Dans le complément de gazette du 3 décembre – suite 3)
Tu as raison Guy. Il ne faut pas abuser du Pernaut même à midi ! Les parents s’abreuvent de télé, les enfants trinquent !
Contact : Michel CARIOLLE
Mél : cariolle(a)itbfr.org


Est-il si idiot de se demander pourquoi deux pays (l'Autriche et la France) où l'extrême droite a joué (et joue encore) un rôle important sont les plus opposés aux OGM ? Pure coïncidence ? Ou passion sécuritaire commune à Messieurs Mariani et Bové ?
Il est curieux de mettre dans le même sac Bové et l'extrême droite... Je ne suis pas sur qu'ils apprécieraient, ni les uns, ni les autres...
Contact : Nathanael PINGAULT
Mél : nathanael.pingault(a)agriculture.gouv.fr


Est-il si idiot de se demander pourquoi deux pays (l'Autriche et la France) où l'extrême droite a joué (et joue encore) un rôle important sont les plus opposés aux OGM ? Pure coïncidence ? Ou passion sécuritaire commune à Messieurs Mariani et Bové ?
Complètement idiot !
Contact : François CHANTRY
Mél : francois.chantry(a)haute-vienne.chambagri.fr


Ma réponse (GW) : Bien sûr, ce n'est qu'une hypothèse et le rapprochement Mariani / Bové choquera les partisans de l'un comme de l'autre, ce que je comprends bien. Mettons que c'est de la provocation à la discussion.
Mais ce rapprochement est-il complètement idiot ? C'est à voir. Il nous faudra bien un jour reconnaître que la clé de notre avenir (travailler mieux pour gagner plus) est (par exemple) l'augmentation de la productivité et faire à nouveau confiance dans nos capacités à réaliser des progrès techniques.
Pourquoi céder devant tous ces chevaliers de l'Apocalypse qui nous demandent de leur faire confiance pour soigner nos angoisses après avoir tout fait pour les décupler ?


Outils informatiques
des conseillers
agricoles :
état des lieux et
perspectives

 

18 décembre 2007,
de 14 à 18 heures,

à la Maison Nationale des Éleveurs,
149, rue de Bercy
Paris 12 ème,
métro Bercy ou Gare de Lyon

 

Vous vous intéressez à l'apport de l'informatique et d'Internet au conseil en Agriculture, ne manquez ce colloque !

Ont déjà annoncé leur participation, les sociétés SONEO, ENVILYS, I-CONE, NEOTIC, Agrosystèmes, ITK, VITAREA, ISAGRI, ACTA, BASF, FNCUMA...


Pour s'inscrire : http://www.acta-informatique.fr?d=6911
Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta-informatique.fr

Et cette dispersion du pollen est très peu efficace hors de la parcelle plantée. C'est d'ailleurs ce que savent tous les multiplicateurs de semences qui ont des "périmètres de protection" (je ne me souviens plus du terme approprié) assez petits (Gazette du 22 novembre)
Vous êtes bien gentils, mais il faudrait arrêter de me prendre pour un attardé mental.
Ce que vous dites est plausible si la durée de vie du pollen est de quelques secondes tout au plus.
Or, on peut lire dans n'importe quel bouquin d'agriculture
<http://www.gnis-pedagogie.org/pages/mais/chap4/5.htm> que le pollen de maïs a une durée de vie de quelques heures.
En suivant le lien, vous trouverez un schéma qui illustre bien la chose.
Sinon, voici ce qui est expliqué:
"Chaque épillet de la panicule est composé de deux fleurs, chaque fleur possédant trois étamines. Les deux fleurs d'un même épillet ne libèrent pas le pollen en même temps : une des deux fleurs a une avance de 3 à 4 jours sur l'autre. La floraison des épillets se fait dans un ordre bien précis et commence sur le brin maître de la panicule.
Pour une seule panicule, la libération totale du pollen dure 8 à 10 jours. L'émission du pollen se fait surtout le jour mais débute très peu de temps après le lever du soleil. Elle passe par un maximum au milieu de la matinée.
En cas de pluie ou d'irrigation, la déhiscence des anthères est limitée et le pollen reste enfermé dans les loges des étamines.
La durée de vie du pollen est généralement de quelques heures seulement.
Le pollen libéré tombe de la panicule par simple gravité et est transporté par le vent. Il arrive ainsi sur les soies, permettant la fécondation.
Dans les minutes qui suivent son arrivée sur la soie, le grain de pollen émet un tube pollinique. Celui-ci progresse rapidement dans la soie et arrive en moins de 24 heures jusqu'à l'ovule. Plusieurs dizaines de grains de pollen peuvent "germer" dans une même soie, mais un seul parviendra à l'ovule et assurera la fécondation.
Une panicule peut produire plusieurs millions de grains de pollen."

Bref, je réitère ma remarque en la précisant:
"La durée de vie du pollen étant de quelques heures seulement, on peut penser que le pollen parcours des dizaines de kilomètres en cas de vent modéré (20 à 30 km/h)... dans ce cas, on comprend mieux pourquoi les "présences fortuites" (j'aime bien le terme car il n'y a rien de fortuit, c'est totalement prévisible) restent à des valeurs faibles localement et sont certainement plus intenses plus loin. C'est presque aussi simple que de la balistique...
On a une vitesse de départ (le vent v=x mètres par seconde), une masse et une direction vectorielle... ca nous donne un point de chute, sauf que la vitesse appliquée à la masse n'est pas nulle après t=0 comme en balistique pure.
Le vent soutenu éloigne donc encore d'avantage le point de chute... je ne vous apprends rien.
La distance de contamination est donc proportionnelle au carré de la vitesse du vent, avec une vitesse mini en deçà de laquelle le pollen "ne décolle pas".
Dans ces conditions, la contamination à proximité de la parcelle correspond à des instants très brefs dans la journée: ce sont les moments où le vent arrête de souffler ou commence à souffler: la vitesse du vent est alors comprise dans une fourchette très basse (sans doute entre 1 et 2 Beauforts, unité de force du vent).
En cas de bourrasques à 50 ou 70 km/h (7 à 9 beauforts), je mets que défit nos chercheurs de garantir qu'aucune contamination n'a lieu à des dizaines de km du champ de maïs OGM.
C'est du pur bon sens. Arrêtez de vouloir nous faire avaler des couleuvres. Et n'allez pas essayer de nous faire croire que le vent augmente la dessiccation du pollen (et donc écourte sa durée de vie) : comme il se laisse porter par le vent, la vitesse de vent relative à laquelle le pollen est soumis est très faible, donc dessiccation quasi-nulle (d'autant plus que les fortes bourrasques de vent sont généralement accompagnées d'humidité).
Contact : Franck PASCAL
Mél : franck.pascal(a)wanadoo.fr


Ma réponse (GW) : Tout le monde sait que quasiment tout le pollen de maïs tombe très près de la source, quelques mètres, parce qu'il est le plus lourd de toutes les céréales. Les scientifiques ont publié de multiples courbes de dépôt de pollen hors des parcelles qui le démontrent; De plus il a été prouvé que c'est le pollen le plus léger donc presque mort ou mort parce que déshydraté, qui part le plus loin.
Les multiplicateurs de semences de maïs, en prenant un tout petit peu de précautions, produisent des hybrides "purs de toute contamination" (au sens de l'industrie des semences, c'est-à-dire avec très peu d'impuretés) sans difficulté.
Pour autant on n'a jamais dit qu'il n'y avait pas de fécondation croisée à des kilomètres du champ de maïs OGM, puisqu'au contraire on affirme que le "zéro" est impossible en raison d'un bruit de fond, extrêmement faible, dû à des grains de pollen venus de loin, montant en altitude dans la journée et retombant le soir même. Tout cela a été chiffré et a fait l'objet de nombreux travaux dans le cadre du Ministère de la Recherche (avec l'Inra de Bordeaux).
Vous ne voulez pas voir la réalité.
Mais je ne vous prends pas pour un imbécile !


Le bonheur ? Simple comme une tartine…
Un petit garçon traverse le quartier "hot" de la ville en voiture avec son papa.
"Dis papa, qu'est-ce qu'elles font les dames sur le trottoir ?"
Embarrassé, le père s'en tire par une pirouette : "Elles vendent du bonheur."
Une fois à la maison, le gamin se dit qu'il en achèterait bien un peu de bonheur. Il casse sa tirelire, sort de la maison pour aller voir les dames. Une fois rendu dans la bonne rue, il se dirige vers la première dame, lui tend le billet :
"Pourriez-vous me donner un peu de bonheur, Madame ?"
La professionnelle est un peu décontenancée. Elle ramène le gamin chez elle et lui prépare 3 tartines avec une bonne couche de Nutella.
Le gamin rentre chez lui "heureux" et ses parents inquiets lui demandent où il était passé. Il regarde son père et lui dit qu'il était parti acheter un peu de bonheur auprès des dames qu'il lui avait montrées de la voiture.
Horrifié, le père lui demande ce qui s'est passé et le gamin répond :
"Pas de problème avec les deux premières mais pour la troisième je n'en pouvais plus, alors je l'ai seulement léchée..."


Logiciels libres
Logiciels libres (ou gratuits) testés et mis en œuvre au besoin à l'ITB
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7007

Du côté des savoirs partagés : Vers une apiculture raisonnée. Refonder les pratiques sur les besoins des colonies d'abeilles
12 décembre - MONTPELLIER
Chaque année les colonies d'abeilles subissent de nouvelles agressions. L'hécatombe, de plus en plus importante, ne compense plus les reproductions, et d'aucuns vont jusqu'à prédire la disparition de nos agricultures, très largement dépendantes de la pollinisation des espèces cultivées.
Si la mondialisation des échanges accélère l'arrivée d'espèces invasives (comme le scarabée Aethina tumida d'Australie), ne peut-on aussi invoquer l'amenuisement des capacités de défense naturelle des abeilles ? Ne faut-il pas mettre en question le modèle de l'apiculture conventionnelle fondé, comme d'autres pratiques de domestication de la nature, sur l'intensification et pour lequel l'abbé Warré avait déjà, en son temps, souligné les dangers ?
Les recherches internationales en apidologie, très insuffisantes vu l'ampleur de la crise apicole, ne peuvent démêler l'importance et l'ordre des causalités et encore moins dire comment agir afin de préserver les «services environnementaux» rendus par le genre apis.
Pourtant les pratiques alternatives foisonnent, aussi bien du côté des amateurs que des professionnels, fondées sur de multiples expérimentations au rucher et une attention assidue aux besoins fondamentaux des colonies d'abeilles. L'établissement d'un corpus des connaissances à l'échelle du globe, riche et diversifié tant sur le plan des pratiques que sur celui de l'écologie animale, permettrait sans conteste d'avancer sur la voie d'une apiculture "raisonnable".
Contact : Marc-Édouard COLIN
Mél : marc-edouard.colin(a)supagro.inra.fr


Réseau Medreonet (Mediterranean Reovirus Network), coordonné par le Cirad
12 - 14 décembre - PALMA DE MAJORQUE
Medreonet sur tous les fronts pour des maladies sans boussole : optimiser du Nord au Sud de l’Europe la surveillance des maladies animales transmises par les moucherons dits Culicoides, c’est tout l’enjeu du projet européen Medreonet (Mediterranean Reovirus Network) qui tient sa première réunion annuelle, à Palma de Majorque, Espagne, du 12 au 14 décembre 2007.

Originaires principalement des pays du Sud, trois maladies animales à réovirus transmises par des Culicoides sont étudiées par les scientifiques depuis la création en 2006 du Projet Medreonet. Il s’agit de :
- bluetongue, maladie de la langue bleue ou fièvre catarrhale ovine (qui atteint aussi les bovins et qui sévit depuis l’été 2006 dans une grande partie de l’Europe)
- la  peste équine présente en Afrique sub-saharienne et qui menace l’Europe
- la maladie épizootique hémorragique des cervidés (EHD), maladie présente aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, en  Israël et dans le Maghreb.
 
"La première réunion Medreonet s’inscrit dans un contexte épidémiologique d’expansion très importante de la bluetongue en Europe" explique François Roger, Chef de l’Unité propre de recherche (UPR) Epidémiologie et écologie des maladies animales du Cirad et coordonnateur de Medreonet.
> Une réunion annuelle ciblée
Les 21 partenaires de Medreonet ont mis la maladie de la langue bleue (bluetongue) au cœur de leur réunion de Palma de Majorque.
Le virus de la bluetongue, de la famille des Reoviridae – originaire des zones tropicales et sub-tropicales du globe - présente de nombreux variants (sérotypes) et sévit désormais dans une grande partie de l’Europe, depuis le Danemark jusqu’en Espagne, en incluant la Grande-Bretagne. Il a atteint récemment le pays basque français et espagnol.
La maladie se transmet aux ovins et bovins par des moucherons piqueurs du genre Culicoides. Ceux-ci appartiennent à plusieurs espèces, différentes selon les sites géographiques mais, globalement, leurs caractéristiques biologiques et écologiques restent encore mal connues. Insectes, hôtes, virus et environnement interagissent et de façon complexe.
Les chercheurs européens, ainsi que des compagnies privées, travaillent actuellement à la mise au point de méthodes de lutte incluant le développement de nouveaux vaccins pouvant s’attaquer aux 24 sérotypes (l’Europe est actuellement touchée par 6 sérotypes).
"L’hiver limite l’activité des moucherons mais dès avril, les premières populations de Culicoides seront de nouveau actives. Les pays européens se préparent à d’importantes campagnes de vaccination." précise bien François Roger. Après C. imicola, vecteur en provenance d’Afrique et présent dans le sud de l’Europe, d’autres espèces européennes de Culicoides peuvent prendre le relais comme celles du complexe Obsoletus. Ces insectes transmettent également la maladie épizootique hémorragique des cervidés (EHD) qui a atteint les bovins au Maroc et en Israël durant l’année 2006 et la peste équine, redoutée par tous les éleveurs de chevaux.
La réunion de Palma de Majorque permettra de mutualiser les informations disponibles et les diverses méthodes de recherche (modélisation du risque en intégrant des paramètres climatiques et d’élevage, analyse et séquençage du génome du virus, etc.) de suivi sur le terrain (méthodes de piégeages des Culicoides, utilisation des vaccins, etc.) et d’aller vers des recommandations uniformisées au niveau européen en termes de surveillance et de contrôle.
Voir : http://medreonet.cirad.fr/
Contact : François ROGER
Mél : francois.roger(a)cirad.fr


Logiciels libres
Bibus : gestion de listes de références bibliogarphiques, utilisé en rempacement de EndNote
Voir : http://bibus-biblio.sourceforge.net/wiki/index.php/Main_Page
Contact : Luc FRICOT
Mél : fricot(a)acta-informatique.fr

Le portail d’élevage agranet.fr  franchit le cap des 10000 éleveurs abonnés
Les nouvelles technologies font une entrée perçante dans les élevages bretons.
Créé dès 1999 par les organisations bretonnes de l’élevage, l’extranet agranet vient de dépasser le cap des 10 000 agriculteurs abonnés.
Avec près de 300 nouveaux abonnés mensuels depuis la fin 2006, nous sommes nous-mêmes surpris de l’engouement des utilisateurs pour cet outil WEB, assure Joseph LANGLAIS, président du GIE gestionnaire d’AGRANET et producteur de lait dans les Côtes d’Armor, à l’occasion de la table ronde organisée à cette occasion.

> Près de deux agriculteurs sur trois
Les raisons de ce succès sont pourtant simples. Elles tiennent à la fois au contexte dans lequel ont évolué les pratiques agricoles et aux enseignements tirés du passé dans la prévention des risques alimentaires. Ajoutez à cela une grande facilité d’utilisation qui se transmet par le bouche à oreille entre exploitants, une bonne couverture du haut débit, ainsi qu’une assistance téléphonique particulièrement réactive pour répondre aux agriculteurs utilisateurs. En Bretagne, près de 2 agriculteurs sur 3 utilisent couramment le web par « agranet.fr » .

> Le plus court chemin de la fourche à la fourchette passe par le net
Agranet a été conçu par les organismes d’élevage et le Crédit Agricole, pour permettre aux agriculteurs et à l’ensemble de leurs partenaires, d’utiliser concrètement internet comme outil d’élevage. "Pas de bla bla sur ce site, sans être un as du clavier, et en suivant un cheminement simple et intuitif, on y déclare les naissances, les mouvements des animaux, nous y entrons les évènements sanitaires indispensables à la tenue du registre. Par ailleurs, les informations des partenaires coopératives d’insémination, laboratoires, abattoirs, sont également descendantes et nous  restituent nos propres résultats, nos courbes de production etc." renchérit Joseph LANGLAIS "on passe des commandes d’inséminations, de boucles et, très prochainement, nous pourrons même y commander de l’aliment".

C’est par le N° d’exploitation complété d’un mot de passe, que les agriculteurs utilisateurs accèdent à une gamme de services de plus en plus large. L’abonnement ainsi qu’un grand nombre d’actes sont gratuits selon les partenaires, d’autres sont payants et l’état des consommations peut être suivi au jour près par l’utilisateur.

> Pour toutes les filières de production
De plus en plus utilisé par la population agricole, Agranet propose ses services à l’ensemble des opérateurs des filières agricoles, animales et végétales, toujours dans le même esprit qui en fait son succès depuis ces huit dernières années : être un outil web simple, efficace et professionnel.

> Un contexte favorable au développement des TIC
La traçabilité des productions agricoles est devenue l’axe incontournable de prévention des risques alimentaires. Les évènements sanitaires rencontrés au cours des dernières années ont motivé l’ensemble des acteurs des filières de productions agricoles à mettre en œuvre des systèmes d’échanges d’informations entre les exploitations agricoles, les usines de transformations et les distributeurs.
La majorité des éleveurs l’ont bien compris, ils sont de plus en plus nombreux à s’appuyer sur les technologies de l’information dans leurs élevages et dans leurs champs en utilisant internet.
Par ailleurs, le développement d’internet et une bonne couverture des échanges haut débit coïncidant avec le dynamisme des agriculteurs pour les technologies de l’information, font massivement entrer le web jusque dans les élevages.

> Le contexte 2007 : une réglementation accrue et des suivis permanents plutôt choisis que subis grâce à internet.
Afin de réduire l’impact des risques, la réglementation sanitaire s’est considérablement accrue conduisant les acteurs des filières alimentaires et, en premier lieu, les producteurs, à identifier l’ensemble de leurs produits, enregistrer les informations à chaque étape de production et de transformation, localiser les lots de produits, être en mesure de transmettre instantanément et à tout moment ces informations aux contrôles sanitaires en charge de la qualité de notre alimentation. C’est la traçabilité, imposée par la réglementation.

Grâce à la facilité, à la rapidité des saisies, des enregistrements et des échanges liés au web, ces opérations de traçabilité sont davantage choisies que subies comme contraintes par les producteurs de denrées agricoles.

> La  numérisation des données à la source.
A partir de quand une denrée agricole est-elle tracée ? A la source, c’est à dire à partir du champ ou de l’élevage d’origine. C’est ainsi que le WEB sur PC, a quitté le bureau pour pénétrer dans les élevages.

L’ordinateur de poche ou, depuis cet automne, le téléphone haut débit se trouvent aux côtés des veaux, vaches, cochons, poulets, et font parti des outils quotidiens de l’éleveur pour noter et enregistrer tous les évènements de la vie…des animaux comme des plantes, des cultures, des parcelles.

> En Bretagne près de 2 agriculteurs sur 3 utilisent couramment un outil web qui leur est spécialement destiné agranet.fr
Ce portail générique, géré par un GIE, fédère les organisations d’élevage bretonnes. Il permet aujourd’hui aux agriculteurs, de noter, d’enregistrer, consulter les données de leur exploitation et passer commandes auprès de leurs fournisseurs.
Ils sont désormais plus de 10000 à utiliser quotidiennement internet de façon professionnelle.
Adieu, non pas veaux, vaches, cochons, mais papiers, courriers, timbres, horaires téléphoniques et déplacements. Le numérique via internet a, tout à la fois, simplifié et accéléré les opérations .
Alors protectrice la toile ? Retenons-nous ! mais tissée dans la chaîne des produits alimentaires, le net ne rapproche-t-il pas à sa façon, électronique et très virtuelle, les agriculteurs des consommateurs ?
Voir  http://www.agranet.fr/
Contact : Michel BUCHET
Mél : mbuchet(a)arsoe-bretagne.com


Formation à
e-GroupWare
(logiciel libre)

Travail collaboratif avec e-GroupWare
eGroupWare 1.2 - Espace collaboratif de travail - 1 jour

Blog de Jean-Michel Billaut, animateur du colloque des nouvelles technologies à la campagne qui s’est tenu les 4 et 5 décembre à Bressuire Bocapole
Voir : http://billaut.typepad.com/jm/


Sauvons la recherche
Avec beaucoup de très bonnes idées et d'autres plus discutables. Par exemple, je crois que question budget, les Universités seraient mieux traitées si elles dépendaient plus des régions (GW).
Voir : http://www.sauvonslarecherche.fr/


Dad!
A 7 year old asks his Dad, "Dad can you do my homework for me so I can play more video games?"
Dad replies, "No son, it wouldn't be right."
Son says, "That's probably true, but just do the best you can."


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