Un dossier spécial sur le bilan de santé de la Pac
Le site Terre-net propose un dossier spécial pour faire le point sur le bilan de santé de la politique agricole commune, véritable réforme de la Pac avant l'heure. Avec les informations principales à connaître à ce sujet. Le journal annonce bien entendu des mises à jour à prévoir au fur et à mesure que les choses se préciseront.
Voir : http://www.terre-net.fr/Dossiers/pac-reglementation-2008


Le Brésil devient un pays créditeur après deux siècles d'endettement – Le Monde – 26 février 2008
La performance est historique : pour la première fois, le Brésil est devenu créditeur (…) C'est la fin heureuse d'une longue époque - près de deux siècles - pendant laquelle le Brésil a souvent traîné sa dette comme un boulet. Le fardeau de l'endettement extérieur était devenu, au fil des décennies, une source d'instabilité chronique et un enjeu majeur pour la classe politique (…) Le Brésil a désormais les moyens d'être vertueux grâce à une conjoncture internationale favorable. Ses exportations ont triplé en valeur depuis l'arrivée au pouvoir de Lula en janvier 2003, à cause d'une forte demande mondiale de ses produits, notamment le soja, la viande de bœuf ou le minerai de fer. Cet afflux massif de devises s'est accompagné d'une forte augmentation des investissements étrangers et d'un accroissement des acquisitions brésiliennes à l'extérieur du pays.


Ma remarque (GW) : Je suis très heureux de voir le Brésil s'en sortir (notamment grâce au soja GM !). C'est un grand jour, qui ne nous fait pas oublier des souvenirs douloureux (Voir ci-après).


Le coup d'État, c'est moi (Un jeu de mot de l'Anticyclopédie Universelle cité dans la gazette du 28 février)
La "citation" du "grand homme" Pinochet dans votre dernière Gazette me fait penser à vous signaler une exposition qui se tiendra la semaine prochaine (du 3 au 7 mars) à l'Ambassade d'Argentine à Paris. L'organisateur, le cinéaste franco-péruvien Jorge Reyes, est l'un de mes amis. Son témoignage de ce qu'il a vécu lors du Coup d'Etat de Pinochet, avec 750 autres personnes réfugiées dans l'Ambassade d'Argentine, est poignant.
Voir : http://www.ambassadeargentine.net/
Contact : Jean-Marie MUTSCHLER
Mél : mutschler.clor(a)wanadoo.fr

Je viens de passer du côté des retraités
Comme j'ai beaucoup apprécié l'excellent travail que tu fais avec la gazette "Du cote du web et de l'informatique agricole", je souhaiterais que tu désabonnes "patrick.brindejont(a)agriculture.gouv.fr" et que tu réabonnes "patrick.brindejont(a)club.fr".
En prime une petite histoire recueillie à Cuba.
Q. : Savez-vous pourquoi Aimé Jacquet devrait être commémoré 10 ans plus tard par le ministre de l'agriculture ?
R.: "parce qu'en 1998 avec Lebeuf et Desailly il a eu Karambeu"
Contact : Patrick BRINDEJONT ex secrétaire général du CSI du MAP
Mél : patrick.brindejont(a)club-internet.fr


Par faute de temps pour lire vos infos cependant très intéressantes, mais un peu "en marge" pour mon travail, merci de bien vouloir me désabonner
Contact : Marie-Pierre VAGNOT
Mél : mpvagnot(a)atmo-rhonealpes.org


Transformation d'adresse
Fidèle lecteur de "Du coté du " et du Linux Agricole, peux-tu transformer mon adresse mirabito(a)itavi.asso.fr en luc.mirabito(a)inst-elevage.asso.fr dans ta liste de diffusion afin bien évidemment que je ne manque aucun épisode de ta série à succès. Merci d'avance et bonne journée.
Contact : Luc MIRABITO
Mél : luc.mirabito(a)inst-elevage.asso.fr


Encore merci et bonne continuation pour votre GG (géniale gazette)
Contact : Cécile PERRUCHOT
Mél : domaine(a)louislatour.com

La population française vieillit et remporte la palme de l'espérance de vie en Europe - Question bête (GW) : Est-ce à cause des pesticides et autres pollutions que nous vieillissons si longtemps et si bien ? (Suite à la gazette du 31 janvier)
Alors là cher Guy, excusez moi mais oui cette question est assez bête. C’est bien sûr grâce aux progrès de la médecine que nous vieillissons aussi longtemps. Que nous vieillissions bien, c’est déjà à discuter. J’ai vécu dans ma famille, le cas de personnes isolées, qui n’en finissent plus de vieillir, privées d’autonomie, dans une grande solitude malgré les efforts des proches, victimes d’un “acharnement thérapeutique” qui leur ajoute des années de souffrance... tout le monde ne vieillit pas bien. Dans les pays pauvres, les gens vieillissent moins longtemps mais peut-être mieux car au sein de leur communauté et non pas isolés dans leur appartement ou, pire, un mouroir collectif...
Quant à l’effet des pesticides, il faut rappeler que les générations qui arrivent en fin de vie aujourd’hui sont précisément celles qui ont grandi et passé l’essentiel de leur vie... sans produits chimiques de synthèse ! Car avant les années 1960-1970, l’usage de ces produits, pesticides et autres, était marginal. Certains médecins et experts (Claude Aubert, André Cicolella) redoutent précisément que l’espérance de vie des générations qui ont baigné dans le chimique ne soit inférieure à celle des générations précédentes... C’est peut-être du catastrophisme, mais en tout cas ça mérite au moins un peu de réflexion !
Contact : Anne GOUYON
Mél : editor(a)naturalguide.org


Ce qui est extraordinaire, c'est que les végétariens – tout à fait respectables par ailleurs – tirent argument du changement climatique pour condamner l'élevage ! (Suite à la gazette du 31 janvier)
Pff... mais c’est une collection de perles votre dernière gazette ! Vous n’allez quand même pas devenir réac? Je ne suis pas végétarienne, j’adore la viande et je suis persuadée qu’il est plus facile d’avoir une alimentation équilibrée “omnivore”, mais cela ne m’a pas empêché, dans notre dernier ouvrage “Réparer la Planète”, de rappeler deux faits:
1. la consommation de viande dans les pays industrialisés est environ deux fois supérieure à ce dont le corps a besoin. Résultat : les protéines excédentaires sont dégradées en sucres, ce qui libère au passage des composés azotés à la base de diverses pathologies, notamment de type rhumatismal (la fameuse goutte de nos grands-pères, mais de manière plus ou moins chronique). Sans parler des autres pathologies bien connues liées aux produits animaux, cancer du colon et maladies cardio-vasculaires.
2. l’élevage nécessite plus de surfaces, pour la même quantité de calories produites, et dégage plus de gaz à effet de serre, que les céréales.

Une bonne gestion de notre santé et de nos ressources naturelles reviendrait donc à manger environ deux fois moins de produits animaux. Nous aurions ainsi une alimentation diversifiée et équilibrée, correspondant à nos besoins physiologiques, et nous pourrions dégager des surfaces agricoles pour de nouveaux besoins (nourrir 9 milliards d’hommes, cultiver des biocarburants...), tout en réduisant l’effet de serre.

Il ne s’agit pas là d’une recommandation extrémiste ni catastrophiste ni ayatollesque, mais de proposer le retour à du BON SENS, tant en matière alimentaire qu’en matière de gestion des territoires. Elever des vaches pour produire des protéines excédentaires que le corps va ensuite transformer en calories, cela n’a aucun sens. Mangeons moins et mieux, nous nous porterons tous beaucoup mieux et notre planète avec !!!
Contact : Anne GOUYON
Mél : editor(a)naturalguide.org


Ma réponse (GW) : Je partage certainement pour l'essentiel vos points de vue et j'apprécie, dans votre excellent livre "Réparer la planète", votre recherche "à hauteur d'homme".
Connaissez-vous cependant cette statistique qui indique que plus de la moitié de nos dépenses de santé est réalisée lors de notre dernière année de vie… statistique qui à l'évidence montre, à mon sens, que jusqu'à notre dernière année, cela ne va pas si mal que çà. Au final, passé un "certain" âge, heureusement que les médicaments ne nous empêcheront pas de mourir !
Que le vieillissement d'un très grand nombre de nos proches, pose d'immenses problèmes, c'est certain. Mais faut-il le regretter ? N'est-il pas dans la règle commune que la solution d'un problème pose de nouveaux problèmes ?
Vous me faites rire en citant Claude Aubert qui promeut l'agriculture biologique, ce à quoi je ne vois aucun inconvénient. Mais, pour les besoins de sa cause et sans présenter le début d'une preuve, il agite une menace purement imaginaire, à savoir que les molécules de synthèse (pas seulement les pesticides auxquels nous sommes très peu exposés) pourraient diminuer notre espérance de vie. Ce n'est pas sérieux et cela ridiculise malheureusement l'agriculture biologique.
De la même façon, il est certain que beaucoup d'entre nous mangeons trop de viande. Ce qui est drôle, c'est de voir des végétariens prendre argument du changement climatique, se faire défenseurs des animaux (contre la production de foie gras, contre les abattoirs)… pour condamner l'élevage.
Je n'ai rien contre les végétariens, mais je me régale de manger de la viande et du foie gras…
Qu'il s'agisse de promouvoir l'agriculture biologique ou le végétarisme, tous les arguments ne sont acceptables.

Notre objectif devrait être de sortir ensemble de cette dépression profonde dans laquelle les marchands de peur nous ont plongé et nous maintiennent (Gazette du 17 janvier)
Nous sommes bien d'accord, il faut arrêter les marchands de peur qui veulent faire croire qu'il est impossible de produire des aliments sains en quantité suffisante sans OGM ni pesticides. Il est grand temps !
Contact : Franck PASCAL
Mél : franck.pascal(a)wanadoo.fr


Ma réponse (GW) :
On peut produire des aliments sains avec OGM et pesticides.
On peut aussi produire des aliments sains en agriculture Bio.
Prétendre le contraire serait absurde.

Personne ne vous oblige à utiliser des OGM, ni des pesticides.
Pourquoi voulez-vous interdire à d'autres l'utilisation d'OGM et de pesticides dans des conditions raisonnable ? Et où sont les marchands de peur ? Et les assoiffés de reconnaissance par les médias sinon du côté des aventuriers de l'Arche de Zoé et de quelques autres ?


Réaction à "L'explosion démographique est une bombe récente" (gazette du 21 février)
Une réaction d'une citoyenne de base, intéressée par votre gazette et ses débats contradictoires. Sur un tel sujet, comme d'autres (par exemple sur les questions énergétiques, cf. un récent article du Monde sur les éoliennes), peut-on se contenter d'une approche unique? Il me semble au contraire nécessaire d'agir à la fois sur l'offre pour satisfaire les besoins alimentaires mondiaux mais également sur la demande pour rationaliser les choix alimentaires des pays riches dont on sait qu'ils sont coûteux à tout point de vue. Je ne vois pas ce qu'il y aurait d'ésotérique à conduire les Français à consommer un peu moins de viande ou à ne pas trouver communément sur les étals en hiver des fruits qu'on y trouve en été (fraises, cerises et autres produits à contre saison).
Contact : A-M. MATHERAT
Mél : damiensf(a)wanadoo.fr


Ma réponse (GW) : je suis assez d'accord. Il n'y a pas d'approche unique. L'Agriculture (comme notre société) est plurielle et non pas monomaniaque ni monolithique comme certains se plaisent à la décrire. Mais je ne vois pas quel sont les leviers des changements souhaitables ou nécessaires (?) en dehors de l'augmentation des prix des transports…


Sur "Agriculture & Environnement", la publication de Monsieur Gil Rivière -Wekstein
D'abord vous féliciter pour ce travail d'information qui me semble primordial et objectif puisque des avis divergents s'y expriment. Je me tourne vers vous car en tant que CFPPA je reçois depuis quelque temps un opuscule s'intitulant "agriculture environnement", dont le directeur de la publication est Monsieur Gil Rivière -Wekstein.
Connaissez-vous cette publication, dont le ton plus que partisan me surprend, par les propos limites qui s'y trouve. Votre avis m'intéresse, pour savoir si ma sensibilité plutôt tournée vers une agriculture respectueuse de l'environnement ne m'aveuglerait pas trop. Merci de votre réponse et bon courage pour cette publication salutaire.
Contact : Gil lMELIN
Mél : gil.melin(a)educagri.fr


Ma réponse (GW) : Le ton de cette toujours intéressante publication peut effectivement surprendre, mais les sources d'information de Monsieur Gil Rivière-Wekstein me paraissent très sûres.