AFIA
ACTA Informatique |
Du
côté du web et de l'informatique agricole 10 - 2008 - Complément
Paris, 7 mars 2008 |
Ce complément pour vous faire connaître les analyses
de MM. Naud et Kuntz sur les mensonges de Mme Robin à
propos des OGM et de Monsanto. Mentir pour faire peur, c'est
une solide habitude pour Mme Robin, comme vous verrez... .
Pensée du jour
Les femmes qui veulent être l'égale des hommes
manquent sérieusement d'ambition - Reiser
Thought of the day
A great secret of success is to go through life as a man who
never gets used up - Albert Schweitzer, philosopher, physician,
musician, Nobelist (1875-1965)
|
Tout,
tout, tout
sur TéléPAC 2008
|
27
mars de 9h30 à 12h
sur http://www.sati.tv (CanalAgri)
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=
|
Le
monde selon Monsanto
Un film de Marie-Monique Robin (2007)
par
Marcel Kuntz - Avant-propos de Michel Naud
Voir : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article832
Marie-Monique Robin est journaliste dinvestigation. Elle a
atteint la notoriété avec la réalisation en
1995 du reportage controversé « Voleurs dyeux
» sur la légende urbaine des trafics denfants
afin de réaliser des prélèvements illégaux
dorganes [1]. Elle a réalisé depuis de nombreux
autres reportages. Une de ses productions précédentes,
diffusée sur CANAL+ en 2004 puis rediffusée sur ARTE
en 2006, « Le sixième sens : science et paranormal
» [2], avait de nouveau attiré notre attention, en
ce quil témoignait pour le moins dune grande
complaisance pour les pseudo-sciences et de difficultés réelles
pour distinguer ce qui relève de limposture et ce qui
relève de lévaluation scientifique.
Son reportage « Le monde selon Monsanto », diffusé
le 11 mars 2008 en première partie de soirée par la
chaîne franco-allemande ARTE, est présenté comme
la conclusion dune « enquête magistrale et alarmante
» qui mettrait en lumière « un projet hégémonique
menaçant la sécurité alimentaire du monde mais
aussi léquilibre écologique de la planète
» [3].
Nous aurions
pu décider dignorer ce reportage. Notre décision
de ne pas le faire a été mûrement pesée.
Certes, après tout, le titre du film annonçait un
regard pour le moins critique sur cette entreprise multinationale
mais il ne présupposait pas pour autant une attitude hostile
ou réservée envers les biotechnologies végétales.
Par ailleurs, nous nignorions pas que le fait de commenter
ce reportage, qui plus est de façon critique, ne manquerait
pas dêtre commenté dans les réseaux hostiles
à lutilisation des biotechnologies végétales
dans lagriculture et lalimentation comme une complaisance
coupable avec la société Monsanto.
Pour prendre
notre décision, nous avons donc attendu de visionner le reportage,
ce que nous avons pu faire puisquil a déjà été
diffusé sur dautres chaînes francophones (RTBF,
TSR1). Après visionnage de ce reportage, il apparaissait,
en se limitant au seul champ de linformation scientifique,
quil était truffé de contrevérités
et dapproximations relayées sans esprit critique.
Nous avons donc
considéré quil était de notre responsabilité
dalerter les téléspectateurs francophones contre
les allégations colportées malheureusement une nouvelle
fois avec ce reportage.
Nous nous devons
dailleurs de regretter publiquement que ce soit une chaîne
audiovisuelle du service public, réputée de qualité,
qui se prête, alors que la représentation nationale
est saisie de lexamen du projet de loi sur les biotechnologies,
à une entreprise quil faut bien qualifier de désinformation.
Les passions
se faisant volontiers véhémentes sur ce sujet sensible,
nous entendons être clairs sur lattitude qui est la
nôtre au regard de cette alerte que nous lançons. Nous
ne cherchons pas à identifier les motivations de lauteure
du reportage et ne lui prêtons aucune intention : seuls les
propos tenus et rapportés dans le reportage sont traités.
Nous ne nous préoccupons pas dans notre commentaire présent
du reportage en général, des thèses (économiques,
sociales, politiques, éthiques, etc.) qui peuvent se trouver
y être véhiculées en particulier, ou encore
des thèmes abordés qui sont sans rapport avec les
biotechnologies végétales (agent orange, hormones
de croissance, etc.) : nous avons réalisé le choix
éditorial de nous borner à constater que, dans le
déroulement de ce quelle considère comme étant
sa démonstration, la documentariste relaie des informations
fausses ou inappropriées relatives aux plantes génétiquement
modifiées ; nous entendons rétablir la matérialité
des faits en ce qui concerne les biotechnologies végétales
; nous restons en conséquence très factuels, avec
des références précises, en reprenant les allégations
du reportage dans lordre chronologique de leur apparition.
Michel Naud,
5 mars 2008
Le film «
Le monde selon Monsanto » part du postulat que le passé
(années 60 et début 70, voire avant) de la firme chimique
Monsanto « éclaire ce quelle est ou prétend
être aujourdhui ». Les culpabilités passées,
si elles sont avérées, amenant à la conclusion,
leitmotiv du film, « on ne peut pas faire confiance à
Monsanto, jamais ! ».
La posture générale peut être ainsi synthétisée
:
a) les biotechnologies sont intrinsèquement dangereuses ;
b) les risques ne sont pas évalués comme ils devraient
lêtre ;
c) cette insuffisance est imputable à linfluence de
Monsanto sur les instances dévaluation.
Le cas de la
production du L-Tryptophane serait lillustration première
de la déficience des instances dévaluation :
il sagit bel et bien dun véritable accident industriel
imputable à une mauvaise filtration pouvant laisser passer
un contaminant (Belongia et al. (1990). An Investigation of the
Cause of the Eosinophilia-Myalgia Syndrome Associated with Tryptophan
Use", The New England Journal of Medicine, 323(6) :357-365)
; signalons dailleurs quil ne sagissait pas dun
produit végétal mais bactérien, et que la firme
responsable nétait pas Monsanto, ni même américaine,
puisquelle était japonaise (Ajinomoto).
Afin dexaminer
la validité scientifique du film, ce texte se concentrera
sur les seuls arguments scientifiques relatifs aux seuls OGM. Les
autres thèmes, Agent Orange, hormone de croissance bovine
recombinante et lherbicide RoundUp, tout comme les autres
aspects (économiques, sociaux, etc.), mériteraient
aussi dêtre commentés mais le choix a été
réalisé de se focaliser sur les arguments scientifiques
maltraités dans le reportage.
Argument
n° 1 : le principe déquivalence substantielle aurait
conduit à considérer les OGM comme équivalents
aux autres aliments, et donc à ne pas les évaluer
Dans les années 90, un débat a porté sur les
risques potentiels des applications de la transgénèse
(sont-ils de nature différente de ceux des autres variétés
végétales ?) et sur la façon de les évaluer.
Le concept de substantial equivalence a été proposé
comme un outil dévaluation des incertitudes, dans un
cadre dharmonisation des approches étatsunienne et
européenne (1). Il sagit dune méthode
comparative de lOGM avec un organisme reconnu comme sûr
(en raison dun long usage antérieur), cest-à-dire
la variété non-OGM la plus proche (hormis le transgène).
La réalisatrice du film a, quant à elle, compris quil
sagissait dun principe dispensant lOGM détudes
! Il sagit donc dun contre-sens complet.
Ce principe
a évolué depuis lorigine : il est aujourdhui
considéré comme une étape (impliquant des analyses
vérifiant expérimentalement la composition équivalente
en substances chimiques) vers dautres études (tests
toxicologiques sur rongeurs par exemple), si nécessaire.
La principale
faiblesse de ce passage du film est quil assimile des risques
théoriques à des risques avérés, et
un débat sur ces risques à une preuve de la dangerosité.
Argument
n° 2 : le « lanceur dalerte » Arpad Pusztai
aurait été sanctionné car ses travaux montreraient
la dangerosité des OGM
Le 10 août 1998, Arpad Pusztai annonça à la
télévision britannique quil était en
mesure de prouver que les plantes transgéniques pouvaient
entraîner des effets inattendus (sur des rats en loccurrence).
Il sagissait dune lignée de pomme de terre expérimentale
(nappartenant pas à Monsanto). Que cette annonce ait
suscité une excitation médiatique est étonnant
en soi car, dans un passé récent, trois variétés
de pomme de terre conventionnelles nont pu être commercialisées
pour cause de présence intempestive de substances toxiques,
sans que cela nattire lattention de la presse
De plus, si une variété OGM devait se révéler,
à létude, impropre à la consommation,
elle ne serait pas commercialisée, sans que cela préjuge
du cas des autres OGM : les évaluations se font, et doivent
se faire, au cas par cas.
Contrairement
à ce qui est dit dans le film, le directeur de lInstitut
de recherche de Pusztai nétait pas au courant des soi-disant
résultats de son chercheur : submergé dappels
de la presse le lendemain de linterview, incapable de répondre,
il mena une enquête qui lui suggéra quaucune
donnée fiable nétait en possession de Pusztai.
Ce dernier na dailleurs jamais publié dans un
journal scientifique ses affirmations médiatiques (sa publication
doctobre 1999 ne reprend pas la plupart de ses allégations
de 1998). Il y a donc eu une entorse grave à la déontologie
scientifique qui veut que les données soient dabord
publiées dans un journal scientifique (et ainsi soumises
pour examen critique par tous) avant médiatisation : dans
le cas contraire, les affirmations ne peuvent être vérifiées,
ce qui ouvre la voie à toutes les allégations fantaisistes.
Pusztai persiste
aujourdhui dans sa posture victimaire, mais en fait il na
jamais convaincu la communauté scientifique, et encore moins
la commission qui la entendu et qui a conclu a des résultats
« deeply flawed ». Tous les éléments du
dossier sont présentés dans la référence
(2, de manière équilibrée (y compris sa défense
par quelques personnes quil a lui-même sollicitées).
Argument
n° 3 : lévaluation du soja transgénique
serait insuffisante et montrerait des anomalies sur les animaux
Parmi les amis de Pusztai figure Ian Pryme (ils ont collaboré
à de nombreuses reprises). Dans le film, Pryme « décortique
» une publication de Hammond et collaborateurs (3) décrivant
lévaluation du soja génétiquement modifié
(GTS ou 40-3-2) de Monsanto. Bien que publiée dans un journal
scientifique reconnu, létude de Hammond et al. serait,
pour Pryme, « de peu de valeur » et de la « mauvaise
science ». Précisons que Pryme était un scientifique
compétent, mais que lon voit mal en quoi ses travaux
scientifiques lui permettent de remettre en cause une publication
peer-reviewed et qui, depuis sa publication en 1996, na été
contestée par aucun spécialiste du domaine.
Examinons en
détail lun des arguments à charge contre le
soja GTS de Pryme. La publication montrerait une coloration plus
prononcée du foie de rats gavés de ce soja ! Précisons
dabord que cette publication jugée « minimaliste
» a examiné les effets sur des rats mais aussi sur
des poulets, des poissons et des vaches laitières (sans anomalies).
Que lisons-nous page 723 ? Plusieurs individus ont présenté
une coloration plus sombre du foie (tous les autres paramètres
étant normaux) chez les rats gavés du soja GTS. Effectivement.
Ce que Pryme omet de préciser est que cette même caractéristique
a également été observée chez les rats
nourris de soja contrôle (non OGM) et nest donc pas
liée à la modification génétique, mais
plus probablement à la consommation, en quantité élevée,
de soja cru.
Précisons,
car le film omet de le mentionner, que deux autres publications
de 1996 montrent, pour ce même soja, par rapport à
un soja contrôle, une composition similaire en nutriments
et anti-nutriments (4) et que la protéine spécifique
du soja GTS ne montre pas deffet dans des tests de toxicité
aigüe (5). De plus, une publication de 2005 montre que lintrogression
du transgène dans dautres variétés de
soja ne change pas leur composition en substances principales (6).
Mêmes résultats quand le soja est cultivé en
Europe (Roumanie) (7). Une étude de lUniversité
dEtat du Dakota du Sud, sur plusieurs générations
de souris nourries de ce soja, na pas révélé
danomalies (8). Toujours dans la liste des omissions du film,
une étude dun groupe hospitalier danois qui ne montre
pas de problème dallergie pour ce soja (9). Et pour
finir, citons lavis européen (10).
Argument
n° 4 : les échecs du coton Bt pousseraient les paysans
indiens au suicide
Lefficacité du cotonnier Bt nest pas celle du
maïs Bt. Les générations actuelles de cotonniers
génétiquement modifiés permettent de réduire
significativement le nombre dépandages dinsecticides
(dun facteur trois à quatre) mais ne les abolissent
pas pour autant complètement : les variétés
actuelles de cotonnier ne sont pas protégées contre
tous les ravageurs et cette protection est variable suivant la saison
(11, 12, 13).
Même si
certains épandages restent nécessaires, ces résultats
positifs des cotonniers Bt, cultivés dans neuf pays en 2007,
suffisent à expliquer que la part des agriculteurs indiens
acquérant des semences biotechnologiques soit passée
de 0 (en 2001) à 63 % (en 2007 ; soit 3, 8 millions dagriculteurs)
(14). Les difficultés rencontrées localement doivent
être analysés en fonction des situations locales (15),
sans oublier quen Inde ont pignon sur rue des vendeurs de
variétés non-certifiées, quelquefois vendues
comme transgéniques (Bt) alors quelles ne le sont pas.
En résumé,
le film met en scène des événements dramatiques,
réalise une sélection partielle et partiale de linformation
et désigne un coupable les OGM : il relègue
artificiellement au second plan le rôle des facteurs les plus
souvent invoqués pour expliquer ce phénomène
initialisé bien antérieurement à lintroduction
des semences biotechnologiques, à savoir le surendettement
et lusure (16) et omet totalement les études qui montrent
des bénéfices pour les cultivateurs de Bt (17). Le
film omet aussi de mentionner que lentreprise américaine
Monsanto nest plus la seule à vendre des semences biotechnologiques
de cotonnier en Inde (18, 19) et que la recherche publique y développe
ses propres variétés OGM (20).
Argument
n° 5 : le maïs transgénique envahirait le Mexique
et produirait des formes monstrueuses
Le film donne le beau rôle à Ignacio Chapela qui prétend
avoir détecté, au Mexique, la présence de transgènes
en provenance de maïs OGM des États-Unis. Le fait que
les travaux de ce chercheur ait été contestés,
contredits par dautres et désavoués par la revue
Nature (voir 21, pages 28-29) est passé sous silence dans
le film : Chapela serait la victime dune « campagne
de diffamation » ! Nest pas mentionnée non plus
la réflexion exemplaire, déjà menée,
sur les implications quauraient lutilisation de maïs
transgéniques au Mexique (22), ni lanalyse de Bellon
et Berthaud (23) montrant que ce nest pas la présence
dun transgène qui nuirait à la biodiversité
du maïs dans ce pays mais labandon des pratiques de sélection
traditionnelle des fermiers paysans.
Des sommets
sont atteints lorsque sont montrées des images de mutation
affectant la morphologie florale et qui seraient susceptibles de
se diffuser dans les maïs mexicains. Ce qui est montré
(le film parle dune espèce locale) est en fait une
crucifère nommée Arabidopsis thaliana, plante modèle
de laboratoire, utilisée entre autres pour étudier
le développement floral, grâce notamment à ces
mutations (dites homéotiques). Précisons, pour sortir
de la vision apocalyptique du film, que certaines de ces mutations,
qui peuvent apparaître spontanément, procurent le caractère
« fleurs doubles » particulièrement apprécié
des amateurs de fleurs ! Pour faciliter la recherche, ces caractères
peuvent être créés par transgénèse,
grâce à la propriété du transgène
de sinsérer aléatoirement dans le génome
(au moment précis de la transformation, mais plus dans les
lignées sélectionnées). Le film insinue que
ces événements aléatoires pourraient survenir
par croisements dune lignée transgénique de
maïs avec des variétés non-transgéniques.
Ce qui est faux puisque la lignée transgénique commercialisée
possède une seule insertion, qui est stable, et ne saute
plus aléatoirement dans le génome. Ces affirmations
sont, de plus, parfaitement grotesques quand on sait que plus de
la moitié du patrimoine génétique du maïs
est formée, sous leffet des mécanismes de lévolution
(mutations, sélection naturelle), déléments
génétiques résultant dinsertions de fragments
dADN, générés par le maïs lui-même
nommés rétro-transposons
Ces connaissances
scientifiques nempêchent pas un militant anti-OGM
que lon voit manipuler sans scrupules des paysans en leur
montrant des images de « monstres » (par exemple, plantes
avec trois épis) de prétendre quil sagit
de maïs transgéniques, quil faut arracher sous
peine de les voir envahir les champs de maïs traditionnel.
En guise
de conclusion
À la formulation dune hypothèse classique selon
laquelle les biotechnologies végétales constitueraient,
pour lentreprise américaine Monsanto, un choix stratégique
en faveur de la biologie la repositionnant par rapport à
la chimie, son métier dorigine, le film préfère
prêter à Monsanto lintention de « contrôler
la nourriture » et les « populations du monde ».
Lobjet du reportage est de documenter cette opinion, mais
force est de constater quil est truffé dallégations
pseudo-scientifiques. Comme la plupart des personnes convaincues
par avance du caractère néfaste des OGM tout comme
des motivations des entreprises biotechnologiques, la réalisatrice,
non outillée pour faire le tri entre le vrai et le faux sur
le plan scientifique, ne se montre ainsi perméable quaux
seuls arguments allant dans le sens de ses a priori et expose aux
téléspectateurs limage dun monde binaire,
avec des bons et des méchants.
Marcel Kuntz,
3 mars 2008
Références
(1) http://sth.sagepub.com/cgi/content/abstract/32/1/26
(2) http://gmopundit2.blogspot.com/2006/02/analysis-of-pusztai-study-on-gm.html
(3) http://jn.nutrition.org/cgi/reprint/126/3/717
(4) http://jn.nutrition.org/cgi/content/abstract/126/3/702
(5) http://jn.nutrition.org/cgi/content/abstract/126/3/728
(6) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;15969514
(7) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;17608426
(8) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14630127
(9) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid;14961970
(10) http://ec.europa.eu/food/dyna/gm_register/gm_register_auth.cfm?pr_id=8
(11) http://www.iisc.ernet.in/currsci/jul252005/291.pdf
(12) http://www.iisc.ernet.in/currsci/may102006/1170.pdf
(13) http://209.85.129.104/search?
q=cache:4pyLf5WjTvQJ:www.iisc.ernet.in/currsci/may102006/1170.pdf
(14) http://www.isaaa.org
(15) http://www.cababstractsplus.org/google/abstract.asp?AcNo=20053128837
(16) http://www.guardian.co.uk/world/2008/mar/01/india?gusrc=rss&feed=networkfront
(17) http://dx.doi.org/10.1016/j.foodpol.2006.11.002
(18) http://www.checkbiotech.org/green_News_Genetics.aspx
?infoId=15663
(19) http://www.thehindubusinessline.com/2006/07/31/stories/2006073102330100.htm
(20) http://www.ifpri.org/pubs/articles/2005/naturebiotech.pdf
(21) http://agribiotech.free.fr/analyse_Berge-RicrochMON810.pdf
(22) http://www.cec.org/maize/index.cfm?varlan=francais
(23) http://www.plantphysiol.org/cgi/content/full/134/3/883
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Le reportage
traitait du cas dun enfant dont, daprès le témoignage
de la mère, on aurait « volé les yeux »
dans lobjectif dy prélever les cornées
pour une greffe. Une contre-expertise, suite à la sortie
du film, par les professeurs Gilles Renard (service dophtalmologie
de lHôtel-Dieu de Paris), Marc Gentilini (maladies infectieuses
et tropicales à la Pitié-Salpêtrière)
et Alain Fischer (immunopédiatrie à lhôpital
Necker-Enfants malades) concluait : « Il ny a pas eu
de vol des yeux de cet enfant », lenfant a toujours
ses globes oculaires et est atteint dune kératite bilatérale
sévère avec ulcération profonde de la cornée,
consécutive à une affection diarrhéique. Le
prix Albert Londres avait été décerné
avant la connaissance de ce dénouement. Sources : article
de Jean-Yves Nau paru dans lédition du 19.09.95 du
quotidien Le Monde et consultable dans les archives électroniques
payantes du journal : Un rapport médical contredit un reportage
sur un trafic dorganes en Colombie ; Le jury Albert-Londres,
qui a primé « Voleurs dyeux », est embarrassé
par une expertise française ; un article daccès
gratuit dans le quotidien lHumanité .
[2] 17 septembre
2006, 23h55. Le paranormal est-il soluble dans la science ? Notre
cerveau possède-t-il des capacités encore insoupçonnées
? Une voyante, un extralucide et un guérisseur se prêtent
aux expérimentations des scientifiques
avec des résultats
étonnants.
[3] 11 mars,
21h00. Du continent américain à lInde en passant
par lEurope, une enquête magistrale et alarmante sur
la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM
dans le monde. Ce reportage a précédemment été
diffusé par la chaîne belge RTBF et la chaîne
helvétique TSR1.
Agriculture
durable en zones méditerranéennes Substituer l'azote
atmosphérique aux engrais
12 mars- MONTPELLIER
Des légumineuses comme le haricot, le pois-chiche ou la fève
sont des sources majeures de protéines pour l'alimentation
humaine dans de nombreux pays du Sud. Pourtant les rendements sont
souvent faibles (jusqu'à 5 fois moindres qu'en pays développés),
particulièrement en zones méditerranéennes
du fait des carences du sol en phosphore et en azote, du manque
d'eau et parfois de l'excès de sel.
De par ses capacités à fixer l'azote, un protéagineux
comme le haricot peut croître sur des sols pauvres sans apport
d'engrais azotés, coûteux et potentiellement polluants.
Comprendre les mécanismes de cette capacité à
produire et l'améliorer peut contribuer au développement
d'agricultures durables adaptées à de fortes contraintes
environnementales.
Après une introduction sur la biologie de la symbiose rhizobia-légumineuse
d'une part et l'ingénierie des écosystèmes
d'autre part, sera présentée une démarche participative
d'optimisation de la fixation d'azote du haricot en zone de production
méditerranéenne tempérée (Languedoc)
et semi-aride (la Medjerda tunisienne).
Le "diagnostic nodulaire" et l'évaluation de symbioses
"contrastantes" apparaissent ici comme deux voies complémentaires
permettant le choix d'une symbiose appropriée en tant que
biotechnique alternative dans des agrosystèmes de culture
céréalière ou maraîchère.
Voir : http://www.museum.agropolis.fr
Contact : Jean-Jacques DREVON
Mél :: drevonjj(a)supagro.inra.fr
Erratum : Le défi d'une croissance territorialisée
19 mars 2008 - PARIS (et non 9)
Approfondir la notion de compétitivité des territoires,
examiner les stratégies territoriales d'entreprises, apprécier
l'impact des politiques publiques
> Vers un nouveau management territorial
- Les dynamiques territoriales au service de la compétitivité
- L'impact des politiques régionales sur la compétitivité
agricole
- La compétitivité des territoires ruraux à
horizon 2020
- Le transport et l'environnement dans le système alimentaire
> Les atouts
de la compétitivité au coeur des territoires
- La compétitivité des agrochaînes en Midi-Pyrénées
- La valorisation marketing du produit par le territoire
- D'une coopérative agricole à une coopérative
de territoire
- L'agriculture : source de création de richesses sur un
territoire
Contact : Aurélie CURATOLO
Mél : curatolo(a)saf.asso.fr
Et à ne pas oublier dans tous les cas...
Le rire est à l'homme ce que la bière est à
la pression - Alphonse Allais
Q.: Did you hear about the two antennas that got married?
A.: The wedding was terrible, but the reception was great.
Déclaration C.N.I.L. numéro 667690
Vous êtes plus de 24 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique
agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage
personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue ou encore
vous désabonner (loi No 78-17 du 6 janvier 1978), et bien sûr contribuer
à la rédaction de cette gazette presque hebdomadaire, merci d'en
faire directement la demande à Guy Waksman.
ACTA Informatique est partenaire France Télécom (Numéris, ADSL et
OLEANE), distributeur des routeurs NETOPIA et CISCO ; des cartes
Numéris BEWAN, des serveurs de fax ZETAFAX, des firewall WATCHGUARD
et CISCO.
ACTA Informatique réalise des sites Internet aussi bien que des
applications pour PC sous WINDOWS, et propose un grand nombre de
stages de formation.
|