Réponse à un commentaire peu amène paru dans la gazette du 3 avril, commentaire pour lequel j'ai (GW) présenté toutes mes excuses à Sylvie Bonny

Je suis abonnée à "Du côté du web et de l'informatique agricole" que je lis avec un très grand intérêt et que j'apprécie beaucoup. Suite aux quelques lignes me concernant intitulées "Bilan sur les OGM de Sylvie Bonny (INRA) dans l'Express parues dans "Du côté du web et de l'informatique agricole 14 - 2008, 3 avril 2008", je me permets d'apporter trois remarques :
– l'article du Dossier OGM de L'Express du 14/02/2008 où il est fait référence à des recherches que j'ai menées sur les facteurs d'adoption, les enjeux et les perspectives du soja transgénique aux USA reflète plutôt mal mon point de vue. Il comporte malheureusement des inexactitudes ou omissions, y compris dans les citations entre guillemets. J'avais demandé à ce qu'elles soient rectifiées, mais elles ne l'ont été que très partiellement (un journaliste écrit ce qu'il veut à partir des diverses sources qu'il consulte). Pour complément, la publication de synthèse qu'évoque l'article de L'Express est parue dans Agronomy for Sustainable Development (N° 2008/1). Toutefois cet article traite surtout d'un cas, dans un certain contexte.
– votre avis "Je connais Sylvie Bonny depuis très longtemps.(…) Elle était assez sceptique sur l'intérêt du Minitel pour les agriculteurs. Et id. pour les PC si mes souvenirs sont exacts… Rien de bien nouveau sous le soleil" me surprend. D'une part je ne me rappelle pas avoir exprimé un scepticisme particulier à ce sujet. Plus précisément et surtout, ce que vous évoquez est-ce (a) les opinions des agriculteurs en la matière car j'avais fait des enquêtes sur cet aspect et publié les résultats, (b) les points de vue de divers chercheurs et acteurs para-agricoles sur Minitel et PC (j'avais aussi réalisé des entretiens sur ce point) ou bien (c) réellement mon point de vue personnel ? Les publications que j'ai faites alors sur les nouvelles technologies en agriculture et les transformations en cours et à venir en agriculture ne me semblent pas avoir exprimé stricto sensu du "scepticisme", mais elles pouvaient évoquer diverses questions soulevées par celles-ci. De façon générale, il me semble inexact de dire "rien de nouveau". En effet il ne faut pas confondre les résultats d'une recherche et les points de vue du chercheur l'ayant effectuée ! Et les opinions des agriculteurs, du grand public et des chercheurs peuvent évoluer !

– enfin et surtout une remarque générale importante. Dans un media électronique à forte audience et accessible librement sur Internet comme l'est cette gazette, il est souhaitable de pas exprimer un avis trop rapide sur des personnes, a fortiori en ajoutant des indications octroyant de la validité à cet avis. Ce dernier a alors toutes chances d'être considéré comme valable, et ainsi des personnes sont étiquetées "ceci" ou "cela", parfois de façon erronée. Cela peut leur nuire indirectement beaucoup car elles se retrouvent enfermées dans une catégorisation étroite. Nous avons certes échangé il y a longtemps dans le cadre d'entretiens que j'effectuais sur les innovations susceptibles de se diffuser en agriculture dans les années à venir, mais jamais depuis !

Comme j'apprécie beaucoup votre gazette, je vous adresse ce message pour que sa qualité perdure.
Contact : Sylvie BONNY
Mél : bonny(a)grignon.inra.fr

Il paraît impossible d'affirmer que les essais d'OGM n'entraînent aucun risque pour la santé et l'environnement - Noël Mamère, Yves Cochet et Martine Billard, députés Verts…
…qui font semblant de ne pas savoir que : Worldwide, there are about 1.6 Billion of acres of arable agriculture land, of which 10% or 167.2 Millions acres - an area greater than twice the size of the United Kingdom - consisted of biotech crops in 2003. About 7 Millions farmers globally have experienced and benefited from this technology. This number will continue to grow again…
Contact : Bernard P. AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)attglobal.net


A quoi répond M. MAGNON
Votre remarque, plutôt déprimante, ne prouve absolument pas que ces cultures sont sans risque. Et même si la moitié de la planète était OGM, le risque n'est pas pour autant exclus. N'étant pas du tout un spécialiste, je ne sais pas si c'est un bien ou un mal.

Ce pendant, je constate avec amusement (mesuré) que les OGM sont portés par:
- des industriels de la technologie
- de puissantes multinationales dont le besoin consumériste est avéré
- quelques agriculteurs qui le choisissent par intérêt

Les OGM sont combattus par :
- des bénévoles d'associations (qui ne peuvent le faire par intérêt)
- des syndicalistes qui ne le font pas non plus par intérêt
- des journalistes ou philosophes ou scientifiques dont on devrait plus souvent écouter les avis (leur tord est d'avoir raison avant les autres ?)

Je suis et reste donc circonspect, car je me méfie beaucoup de gens dont les intérêts sont aussi grossièrement évidents.

Contact : Daniel MAGNON
Mél : dmagnon(a)cmre.fr


Ma remarque (GW) : Je suis bien d'accord que l'action désintéressée est souvent nécessaire, indispensable même. Mais plusieurs épisodes de l'histoire du 20 ème siècle ont bien montré que ceux qui cherchent simplement à gagner correctement leur vie en produisant et / ou vendant produits et services sont parfois infiniment moins dangereux que certains bénévoles qui pris dans le tourbillon de leurs combats, sont devenus des fanatiques dangereux.
Je persiste donc à penser que l'antiOGM est une idéologie de substitution à un anticapitalisme primaire, et une façon de répandre la peur pour se constituer un capital électoral.


Et en écho, une précision de M. Auxenfans
Attention : Mon message sur les statistiques des cultures OGM est déjà très obsolète … En 2007, les cultures transgéniques ont été semées sur 114 millions d’hectares, soit près de 7% des terres arables dans le monde -- sur 1.6 milliard d’hectares en culture au total sur notre planète -- en comparaison des 4% de terres arables semées en cultures transgéniques en 2003.
En 2007, ce sont 12 millions d’agriculteurs qui ont adopté les semences transgéniques en comparaison des 7 millions en 2003, soit une augmentation de +71% en 4 ans !!! Impressionnant, non… quand on lit des âneries du genre : "ces agriculteurs n’ont pas le choix de leurs semences" ou "ils n’en retirent aucun bénéfice économique" ou "il y a toujours un risque", etc.

Si je résume ainsi "Qui de Mme Robin ou de Monsanto est le plus menteur ?" n'est plus que la seule formule qui recèle un peu de vérité
Car j'ai cru comprendre que si Mme Robin ne dit pas que la vérité, peut-on dire pour autant que Monsanto dit toute la vérité ? Ne pas faire confiance à Mme Robin ne nous oblige pas à faire confiance à Monsanto ? Ou l'inverse ? Je recommence depuis le début ?
Tout est décidément fort complexe, même pour nos cerveaux cultivés, civilisés, gavés de technologies mais avec de moins en moins de certitude. Voila pourquoi, sans crainte, sans peur, et sans certitude, je préfère respecter la nature, et lui faire une confiance aveugle.
Contact : D. MAGNON
Mél : dmagnon(a)cmre.fr


Ma remarque : Mais on ne voit pas plus aujourd'hui qu'hier, ce que signifie faire confiance à la nature, une part essentielle de nos efforts étant justement de "lutter" contre la nature, à moins d'être un fidèle du grand JJ Rousseau.


Une comédie sur Monsanto à la sauce dell'Arte
Voir : http://bl-o-g-m.neufblog.com/blogm/2008/03/une-comdie-sur.html


Ma remarque (GW) : …ou un procès qui rappelle les procès où les pires mensonges sur les accusés ont été pris pour des vérités absolues par beaucoup de braves gens. De toutes façons, si vous n'êtes pas contre les OGM, alors c'est que vous êtes vendus aux multinationales américaines…


On ne peut que se réjouir que les producteurs antillais de banane se soient (enfin) engagés sur la voie de la réduction de l’usage de pesticides. Mais les chiffres évoqués dans le message de M. Paul Luu paraissent bien optimistes (Contribution de M. Bonhomme dans la gazette du 28 février)
D'une part, la fiche que vous citez remonte à 2004 et reprend des données que nous avons collecté en 2002. Cela commence à dater ! Surtout quand sur l'ensemble de l'Ile, les applications de nématicides ont été réduites de 69 % en 10 ans (en surface développées traitées).
D'autre part, les conditions climatiques du bassin versant de la Rivière Capot (très forte humidité) et pédologiques (andosols sur ponces) sont spécialement favorables à Cosmopolites sordidus et à Radopholus similis. Il est donc logique que les agriculteurs traitent plus leur bananeraie dans cette zone que dans la plaine du Lamentin.
Un détail pour finir : votre source d'info est la même que celle de Paul Luu !
Contact : Christian CHABRIER
Mél : christian.chabrier(a)cirad.fr


Perturbateurs endocriniens : il n'y a pas que les pesticides (Une contribution de Marc BUYS dans la gazette du 28 février)
On pourrait ajouter sans faire peur à tout le monde : Il y a aussi l'alimentation.
Pour s'informer et se rassurer, il me paraît utile de souligner une contribution majeure de l'AFSSA au débat et à l'éclairage par la publication d'un ouvrage de 440 pages intitulé : Sécurité et bénéfices des phyto-oestrogènes apportés par l'alimentation-Recommandations, paru en mars 2005 (AFSSA - Afssaps Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé).
A la lecture de cet intéressant ouvrage, vous pourrez constater combien le monde scientifique dans sa diversité (Biotechnologues, Médecins, Toxicologues, Agronomes, Experts...) travaille et communique ses connaissances en vue de préserver, d'améliorer la santé, le bien être de l'homme et de l'animal.
Voir : http://www.afssa.fr/
Voir : http://www.afssaps.sante.fr/
Contact : Louis Aimé AUMAITRE
Mél : aaumaitre(a)wanadoo.fr

Dans votre gazette, vous pourriez évoquer le refus des entreprises du secteur des biotechnologies de développer l'agriculture durable
Agriculture responsable : Les semenciers claquent la porte des Nations Unies

Les industriels des biotechnologies, producteurs de semences d’organismes génétiquement modifiés (OGM), se sont retirés d’un projet international pour l’agriculture, rapporte The Guardian.
Né de la mobilisation internationale à l’occasion du Sommet mondial de Johannesburg en 2002 sur le développement durable, l’International Agriculture Assessment of Science and Technologies for Development (IAASTD) est une opération de prospective, lancée par la Banque mondiale et les Nations-Unies (FAO, OMS, PNUD, PNUE et UNESCO), autour de la question : "peut-on réduire la faim et la pauvreté dans le monde, améliorer les conditions de vie des zones rurales et promouvoir un développement durable et équitable grâce à l’accès, l’utilisation et la production de savoirs, de sciences et de technologies agricoles ?".
Regroupant une soixantaine de représentants de gouvernements, de la société civile et d’institutions internationales, le projet a l’ambition d’évaluer les connaissances scientifiques et technologiques agricoles en vue de définir les options d’une agriculture durable et de faire émerger des programmes de recherche pour combler les lacunes identifiées.

Les OGM : une source potentielle de problèmes dans les pays en développement

Les entreprises du secteur des biotechnologies, Monsanto, Syngenta et BASF, ont quitté l’IAASTD quand le projet de rapport a remis en cause l’évidence de l’accroissement des rendements permis par les cultures OGM et s’est inquiété des problèmes potentiel de la possible appropriation des ressources agricoles par les entreprises concernées par le biais des brevets. Basé sur les travaux de 4000 scientifiques et experts internationaux, le rapport souligne également qu’il existe "un large éventail de perspectives sur l’environnement, la santé humaine et les risques économiques que nous ignorons encore".
Selon Jan van Aken, responsable de la campagne OGM de Greenpeace international, cité par The Guardian, "cette évaluation va bien au-delà du génie génétique, il s’agit d’élaborer des solutions mondiales pour l’agriculture et le monde pauvre et affamé. C’est une honte de se retirer d’une telle initiative, simplement parce que votre stratégie commerciale ne correspond pas à des principes scientifiques".
Les conclusions finales de l’IAASTD sont attendues pour le mois d’avril prochain.

Voir : http://www.developpementdurablelejournal.fr/spip.php?article1914&var_recherche=semenciers%20
Contact : Guillaume COUILLARD
Mél : sieur2408-acta(a)yahoo.fr


Et en écho, à la réflexion ci-dessus... le lyssenkisme serait-il de retour ? Ils arrachent des légumes et se prennent pour des héros ! par Patrick Maurel
Dans les années 1930, Trofim Denissovitch Lyssenko, un technicien agronome, charlatan autodidacte et fanatique, entreprit une grande cabale contre la génétique au motif qu’elle était incompatible avec la doctrine marxiste. En effet, selon cette dialectique, les citoyens devaient pouvoir acquérir le modèle de l’“homme nouveau” et le transmettre à leurs descendants. La doctrine sous-entendait ainsi une (...)
Voir : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article824

On peut produire des aliments sains avec OGM et pesticides.
On peut aussi produire des aliments sains en agriculture Bio.
Prétendre le contraire serait absurde.
Personne ne vous oblige à utiliser des OGM, ni des pesticides.
Pourquoi voulez-vous interdire à d'autres l'utilisation d'OGM et de pesticides dans des conditions raisonnable ? Et où sont les marchands de peur ? Et les assoiffés de reconnaissance par les médias sinon du côté des aventuriers de l'Arche de Zoé et de quelques autres ? (Gazette du 6 mars 2008)

Euh.... Avez-vous bien lu ? J'ai écrit: "il faut arrêter les marchands de peur qui veulent faire croire qu'il est impossible de produire des aliments sains en quantité suffisante sans OGM ni pesticides."
C'est tout. Je n'interdis rien à personne.
Je souhaite juste remettre les pendules à l'heure car on souhaite nous faire peur: il semblerait que les OGM et les pesticides soient inéluctables pour nourrir 9 milliards d'habitants. Erreur !

Il serait par exemple intéressant de se pencher sur le poids de matière sèche des aliments... la quantité est une chose, la qualité en est une autre... et dans qualité, j'inclus la notion de "potentiel nutritionnel".

A quoi bon avoir plus de quantité si c'est pour ne pas gagner en qualité nutritionnelle ? Pourquoi devoir manger quantitativement plus d'aliments issus de l'agriculture intensive pour au final avoir moins de vitamines, d'antioxydants, de sels minéraux et de substances essentielles dans sa ration alimentaire que dans le cas des aliments sans pesticide, engrais de synthèse ou OGM ? Où est la qualité dans tout cela ?

Pourquoi ne pas accepter de produire moins pour subvenir au besoin alimentaire de chacun avec moins de quantité ? J'ai toujours eu du mal à comprendre cette course au rendement alors que le but de l'agriculture est avant tout de nourrir correctement les gens.

On peut largement nourrir la population tout en réduisant la ration quotidienne. Il suffit pour cela que l'aliment cultivé retrouve sa qualité intrinsèque originelle.

C'est tout à fait possible, même si cela nécessite 3 à 5 ans pour effacer les effets de l'agriculture intensive dans les terres de culture.
Contact : Franck PASCAL
Mél : franck.pascal(a)wanadoo.fr


Ma remarque (GW) : Et pour réduire la ration quotidienne de chacun, on instaure une dictature qui organise le rationnement ? Je sais bien que ce n'est pas ce que vous préconisez ! Que proposez-vous ? Cette question posée, je crois que votre peur des pesticides est totalement infondée, comme vos assertions sur ce que vous appelez "potentiel nutritionnel".


En attendant qu'ARTE donne un droit de réponse à l'AFIS ? (Suite à la gazette du 20 mars)
J'aurais aimé prendre connaissance des réponses de M.M. Robin à M. Kuntz, mais le lien donné ne fonctionne pas. Et en consultant le blog d'Arte directement, je ne trouve que la réponse au point n° 9.
Contact : Marc BUYS
Mél : buysmarc(a)aol.com


Ma remarque (GW) : Je confirme… Mme Robin n'a pas vraiment répondu à l'AFIS mais d'un autre côté, elle n'a pas pu ne pas tenir compte de l'AFIS.


Ne touchez à rien et attendez les évènements !!!!
Voir : http://producten.hema.nl/
Contact : Georges LARROQUE
Mél : georgeslarroque(a)wanadoo.fr

Agriculture de precision dans la pratique avec GEOSYS, GPN Agriculture et SULKY
- 18 avril 2008 dans le Cher, organisée avec la société RENAUD SAS
- 28 avril 2008 en Vendée, organisée avec la coopérative CAVAC
Ces manifestations sont organisées par nos distributeurs agricoles CAVAC et RENAUD SAS pour leurs clients agriculteurs. Elles permettront à chacun d'appréhender la nouvelle facilité de mise en pratique de l'agriculture de précision par l'exploitant grâce à CEREsIA®.
Vous pourrez y observer les variations d'apport d'engrais réalisées par un épandeur SULKY équipé GPS qui utilise directement les cartes CERELIA®. Les bénéfices environnementaux, agronomiques et économiques seront présentés.
Voir : http://www.geosys.com/
Mél : cerelia(a)geosys.com

Colloque semences et société pour une agriculture durable
24 avril – PARIS
Voir : http://www.gnis.fr/index/action/page/id/557/title/Actualite_du_Gnis
Contact : Catherine JUSTAFRÉ
Mél : catherine.justafre(a)gnis.fr

Comprendre les grands débats actuels de la filière semences
28 - 29 avril 2008 - LILLE
Pour mieux maîtriser les tenants et aboutissants des grands débats de la filière semences et les enjeux qu'ils impliquent, pour savoir quels sont les acteurs majeurs (et leurs positions) dans ces débats, pour comprendre les impacts dans votre métier et votre travail au quotidien…

> Les OGM
L'historique du débat, analyse du sujet par les médias, analyse des arguments des pros et des antis, positionnements des différents acteurs du monde agricole, agroalimentaire et scientifique

> La protection des semences
Les origines du débat, les intérêts de la pratique, l'historique de l'interdiction du fipronil et de l'imidaclopride, les problèmes de mortalité des abeilles, les impacts réglementaires, les positionnements médiatiques

> La biodiversité et les semences paysannes
Les enjeux du maintien de la biodiversité, le rôle de la filière semences. La position des partisans et des opposants aux semences paysannes : par rapport à la réglementation, à la qualité du produit final et à la crainte de dépendance économique

> La protection des obtentions variétales
Les différences entre brevet et COV, le privilège de l'agriculteur et l'exception du sélectionneur, la France et la convention internationale UPOV

Contact: Franck PRUNUS
Mél : franck.prunus(a)gnis.fr


Focus Innovations et Technologies en Bretagne
30 avril - PACÉ (près de Rennes)
Mél : arsinoe(a)arsoe-bretagne.com


Les recherches en agriculture biologique : de l’étude des verrous techniques à la conception de modèles de développement
19 - 20 mai - MONTPELLIER
Colloque organisé par l’Inra et le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche sur les acquis récents et les perspectives d’avenir de la recherche française en AB, en partenariat avec les organismes professionnels.
Ce colloque sera l’occasion de rassembler l’ensemble des acteurs de l’AB ainsi que les personnes qui contribuent ou qui sont intéressées par la recherche, la formation et/ou le développement en AB.
Vos contributions sont très attendues...
Voir : http://www.montpellier.inra.fr/dinabio
Contact : Servane PENVERN
Mél : dinabio(a)supagro.inra.fr


3è édition des Journées Nature en Midi-Pyrénées
24 mai - 1er juin
Créée en 2006, à l’initiative de la Région, cette manifestation invite habitants et visiteurs extérieurs, jeunes et moins jeunes, sportifs et personnes à mobilité réduite, vivant en ville ou à la campagne, à découvrir ou redécouvrir le patrimoine naturel de Midi-Pyrénées pour mieux apprendre à le préserver.
Durant 9 jours, plus de 650 animations organisées au cœur d’espaces naturels mais aussi en ville, ouvertes à tous et le plus souvent gratuites, seront proposées au grand public par près de 350 structures investies dans l’aménagement du territoire ou l’éducation à l’environnement : balades familiales à la découverte du patrimoine naturel et des paysages de la région, activités sportives, chantiers de nettoyage de rivières, portes ouvertes de sites équipés en énergies renouvelables, lycées ouverts, tables rondes, conférences…
Voir : http://www.midipyrenees.fr/

Colloque Ecoter : "Développement durable et TIC"
29 mai 2008 - STRASBOURG
Voir : http://www.ecoter.org


Salon de l’herbe,
4 - 5 juin 2008 - MIRECOURT (Vosges)
Le prochain Salon de l’herbe comportera 21 hectares en prairie de longue durée (fétuque, dactyle, ray-grass et trèfle) pour les démonstrations de récolte et 1 ha de collections semencières.
4,5 hectares sont réservés aux 6 pôles techniques animés par les Chambres d’Agriculture et les instituts techniques :
- "Rentabilité" (choix des systèmes, qualité des fourrages),
- "Récolte" (charges de mécanisation, énergie, récolte/distribution, gérer les déchets),
- "Conduite des prairies" (choix des espèces, choix des mélanges, entretien, désherbage, fertilisation, lutte contre les ravageurs),
- "Pâturage" (gestion du pâturage, parasitisme, abreuvement et clôture, contention et manipulation),
- "L’herbe en montagne" (typologie des prairies, gestion de la matière organique, matériel spécifique),
- "L’herbe, notre patrimoine" (l’herbe, ça se protège, intérêts et limites des mesures ‘herbe’, sur la haie).
Voir : http://www.salonherbe.com


AFTAA : Session marketing : manager le changement pour les équipes de vente
5 juin - PARIS
Le changement désigne la démarche qui accompagne la vie de toute entreprise face à l’instabilité et au développement de son environnement. Or, l’industrie de l’alimentation animale affronte des modifications profondes, tant dans les profils et les demandes de ses clients éleveurs que dans les contraintes réglementaires et sociétales qui pèsent sur elle. Elle y a répondu partiellement en développant de nouveaux métiers autour de la qualité et de la sécurité/environnement mais le chemin est long.
Manager le changement impose de l’anticiper, de définir et de mettre en place des solutions dans des conditions optimales de réussite. Les trois étapes clés sont la conception du projet, son appropriation par le personnel de l’entreprise puis, et ce n’est pas le plus simple, son déploiement. Il est particulièrement important de prendre en compte les valeurs, la culture, les résistances au changement au travers d’une démarche de participation, de communication et de formation voire de coaching pour permettre la compréhension et l’acceptation par les individus des ”nouvelles règles du jeu” résultant du processus de changement.
Voir : http://www.aftaa.org
Contact : Patricia LE CADRE
Mél : lecadre.patricia(a)neuf.fr


Les plantes génétiquement modifiées, comment faire avec ou sans en alimentation animale
19 juin 2008 - PARIS
Le jeudi 19 juin, l’Aftaa organise une session de formation sur les plantes génétiquement modifiées : quelles sont les contraintes pour les utiliser en alimentation animale, celle-ci peut-elle s’en passer ?
Cette session permettra d’apporter aux industriels de l’alimentation animale les éléments pour prendre leurs décisions en matière d’approvisionnement, de formulation, de marketing.
Seront ainsi passées en revue la notion fondamentale de transgénèse, les réglementations européennes et françaises, en matière de commerce et de culture, les produits disponibles en France, en Europe et dans le Monde, comme la notion d’équivalement alimentaire et les résultats des expérimentations.
L’après-midi sera consacrée aux questions d’échantillonnage et d’analyse, aux positions sociétales, aux raisons des choix des agriculteurs d’en semer ou de ne pas en semer ainsi qu’aux contraintes et aux conséquences économiques de l’utilisation ou de la non-utilisation des plantes génétiquement modifiées dans la filière de l’alimentation animale
Voir : http://www.aftaa.org
Contact : François GROSJEAN et Ludovic de MEEUS
Mél : f.grosjean(a)arvalisinstitutduvegetal.fr ; realdym(a)aol.com


Pensées, dictons et proverbes du jour
Pour ne pas se perdre, il faut toujours savoir où l'on se trouve...