TéléPAC (3)
Bonjour Guy, je vous connais ou tout au moins vous suppose un initié et expert dans l’informatique.
Je suis retraité mais durant ma carrière professionnelle, je me suis impliqué dans la micro dés le début des années 80. Une moyenne maîtrise de l’outil m’a amené à travailler sur le RPG-PAC pour le dessin et le cadrage précis des îlots.
Dernièrement, j’ai été contacté par quelques exploitants pour les aider à faire leur déclaration PAC sur micro à la ferme puisque de plus en plus d’agriculteurs et fort heureusement sont "branchés" sur le net….
Y a t il des canaux privilégiés réservés aux structures qui encaissent la "monnaie" ???
Ce que je peux dire (où suis-je vraiment tombé sur le mauvais jour) c’est que la déclaration PAC sur le net est loin d’être accessible à "tous"…Et cela est très regrettable. Faut-il que les agriculteurs soient "dociles" pour accepter que depuis 1993 soit 15 ans, ils soient encore obligés d’aller en procession dépenser des prestations pour déclarer leur surface cultivée. Je conviens que 2 ans de RPG étaient nécessaires pour procéder à un "recadrage" des îlots mais qu’actuellement, il n’y ait pas un moyen simple de faire sa déclaration ??? Ou c’est un tour de force de l’administration ou un maintien du jackpot pour les structures…
J’étends parler de 50-80 et même 150 Euros pour la décla PAC… du vol. L’accès Internet de la déclaration devrait être plus clair et plus simple…arrêtons de prendre les gens pour des c… Le chargement devrait se faire sous forme d’une présentation "tableur", très semblable à la S2 Jaune sur laquelle on pourrait faire la mise à jour de l’îlot par "insert" ; "modif" ou "supprime" ligne…Tout bricoleur de l’informatique aujourd’hui est capable de faire une feuille simple et lisible sur Excel ou Open office (téléchargeable gratuit) avec une ligne à insérer à modifier ou à supprimer. Les surfaces d’îlot sont calée smaintenant et depuis quelques années : elles ne devraient plus varier (à moins d’avoir des parcelles en accordéon ce que je n’ai jamais vu sur le terrain mais pu constater sur des déclarations d’une année à l’autre.
Au moins les surfaces du cadastre plus ou moins juste (peut être) restaient stables. On ne devrait accéder en option sur la carto uniquement pour faire une modification interne de l’îlot mais avec plus de facilité. Seule la fonction surface et distance fonctionne bien et simplement ; le reste n’est pas aisé du tout. La double flèche croisée et ce point rouge cachent la visibilité de ce que l’on fait. Toutes ces manips devraient se faire avec la pointe du curseur à partir d’un clic ou double clic droit ou gauche ; c'est-à-dire reprendre par exemple une bordure de ruisseau ou un agrandissement de parcelle….Je ne vous parle pas de la déconnexion du serveur quand déjà vous êtes sur un dossier comportant pas mal de modifications et une trentaine d’îlots biscornus….Enfin, des calculs comme le trop ou le manque de surface gel pour activer les DPU devrait être indiqué sans devoir reprendre des documents ou appeler la DDAF.
Je ne sais comment font nos voisins européens mais ce que je constate, c’est que trop souvent dans notre pays, on veut faire de l’ "original" mais pas toujours très fiable dans les moindres détails…
Faisons simple et surtout efficace en évitant de perdre du temps dans la paperasse et le pinaillage qui nous font plutôt prendre du retard que de l’avance. Arrêtons de maintenir cette politique de la "peur du gendarme" que l’administration et les structures para-agricoles "entretiennent". Il serait temps que les paysans reprennent les rênes en main pour éviter de se faire mener en bateau ou en brouette….tant que quelques exploitations ont 10 ans d’avance, beaucoup trop encore accusent 20 ans de retard… quelle amplitude orchestrée.
Le sous développement des uns et le surdéveloppement des autres. Il y a grand besoin de ravalement…
Contact : Bertrand DEGHILAGE
Mél : bdeghilage(a)wanadoo.fr


Ma remarque (GW) : Il ne faut rien exagérer. Il y aura naturellement des agriculteurs qui ne voudront pas "se casser les pieds" avec les déclarations TéléPAC et préféreront les faire réaliser par des organisations de service, mais beaucoup s'y mettent ou s'y mettront, notamment grâce au manuel édité par récemment par la FNSEA et ACTA Informatique avec le soutien du ministère de l'Agriculture.
Voir : http://ww.acta-informatique.fr/telepac/manuel_telepac.pdf
Vous pouvez aussi regarder les vidéos du Cantal ou celles sur sati.tv (Côte d'Or).
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7242
Vous avez des convictions respectables mais il ne faut pas vouloir les conforter à tout prix… En tous cas, à moins d'avoir opté pour le découplage total (qui m'a toujours paru bizarre, mais je ne suis pas un spécialiste !), nos amis européens sont dans la même situation que nous.

TéléPAC (4) - GPS et PAC
Je travaille à la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire et suis aussi femme d'agriculteur. Nous avons acheté un GPS GARMIN eTREX HC pour calculer nos surfaces dans le cadre de notre déclaration PAC. Connaissez-vous ce produit ? Si oui, savez-vous comment on calcule les surfaces ?
Contact : Roseline METAYER
Mél : roseline.metayer(a)cda37.fr


Ma réponse (GW) : c'est le logiciel TéléPAC qui fera vos calculs de surface. Je crois cependant pour que utiliser votre GPS pour un calcul de surface, il vous faut utiliser un logiciel SIG (Système d'Information Géographique). Il existe de tels logiciels en "libre".
Nous avions organisé un colloque à ce sujet un colloque AgriMMédia.
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=5847


TéléPAC (5) - selon Microsoft !
On peut accéder à TeléPAC par Internet Explorer et non par Mozilla. Je rappelle que Gates Bill dans une traduction mot à mot donne "facture porte".... autrement dit péage !
Contact : Olivier CASSOU
Mél : olivier(a)cassou.fr


La réponse de Rémy Coffion : Ben non. TéléPAC fonctionne avec Mozilla. C'est testé. Peut-être un souci Java ? Il faut se reporter au manuel.
Voir : http://www.acta-informatique.fr/telepac/manuel_telepac.pdf

Du côté des marchands de peurs et d'illusions : L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) confirme que Mme Kosciusko-Morizet a fait dire des trucs bizarres au Sénateur LEGRAND et au "Comité de préfiguration de la Haute Autorité sur les OGM". Il n'y a pas de quoi se vanter !
(…) The (EFSA) Panel was informed about a letter from EFSA to the Director Generals of DG SANCO (Robert Madelin) and DG ENV (Carl Mogens) referring to the EC draft decisions on the cultivation of GM maize 1507 and Bt11 (see also item 10 of the minutes of the 38^th Plenary meeting), and the recent developments related to the safeguard measure by France on MON810 maize. With regard to the latter, the EFSA Executive Director has asked the Panel to consider thoroughly the scientific studies and publications that are referred to in the opinion of the “Comité de préfiguration de la Haute Autorité”. The GMO Panel working group on environment has considered the scientific studies and publications at its last meeting and is not aware of any scientific data which require a re-assessment of Bt maize applications or amendment of previous scientific opinions on the safety of Bt maize, including the opinions on safeguard clauses⁵.
See: http://www.efsa.europa.eu/EFSA/Event_Meeting/GMO_Minutes_39th_plenmeet.pdf


A propos du reportage "le monde selon Monsanto" (Complément de gazette du 7 mars)
Vendeur de "pesticides" pour le citoyen "moyen" mais avant tout père de famille et citoyen lambda fier de son métier de technicien en protection des plantes, je fais un rêve où nous pourrions enseigner la différence entre risque et danger ; et de ce fait voir les pouvoirs publics créer un haut commissariat de l'agro-pharmacie qui prendrait en toute indépendance la mesure entre risque et bénéfice des produits phytosanitaires. Car croire que sans "médicaments" pour les plantes on pourrait produire autant en quantité, en qualité mais également en régularité et d'un coût abordable, regarde notre production agricole en 1950. Bien sur il faut se féliciter de la mise en place de certaines mesures pour mieux gérer l'utilisation des produits phytosanitaires, mais depuis 20 dans le conseil des produits de traitement je peux vous dire que les agriculteurs ne traitent pas par "plaisir" mais bien par nécessité, et que si nous sommes parmi les premiers consommateurs de produits phytos (nous sommes le 6ème en Europe en g de substances actives /ha) c'est que notre climat tempéré, est plus favorable au développement des champignons, prenons comme exemple les fongicides céréales sur la région Nord le taux moyen de traitement était de 2.37 en 2007 alors qu'il n'était que de 1.71 sur la région Aquitaine, c'est bien du au raisonnement.
Madame, Monsieur le citoyen informez vous, mais de tous les cotés, des anti mais aussi des "pro" pour vous forger un avis fondé.
Contact : Pascal DELOT
Mél : pascal.delot(a)basf.com

Autres mensonges (ou erreurs ???) de Mme Robin et d'ARTE (Suite à la contribution de MM. Naud et Kuntz dans le complément de gazette du 7 mars)

> Monsanto n’a jamais inventé le dit "Agent Orange", c’est la Dow Chemicals Company, ni le PCB-pyralène. Le PCB est une molécule chimique connue depuis près de 200 ans. En 1929, Monsanto a identifié ses qualités d’isolation à l’époque où l’industrie de l’électricité avait besoin d’un isolant fiable pour la produire. Monsanto a bien fabriqué le PCB aux USA jusqu’en 1977, mais il n’y avait plus de brevets, et d’autres grands groupes chimiques l’ont fabriqué en Europe. Personne – à ma connaissance, et Google le confirme… - n’est jamais mort du à son exposition aux PCBs ; même l’explosion industrielle malheureuse, mais fortuite qui a eu lieu en 1968 au Japon – certainement pas à cause de Monsanto ( !) - n’a fait aucun mort.

> Monsanto produit bien le BST, l’hormone de production laitière bovine, mais n’est absolument pas dans le business des hormones pour la production de viande bovine.

> L’herbicide "Roundup" et sa matière active "glyphosate" n’est ni toxique, ni cancérigène ; ce n’est plus un monopole parce que ses brevets sont tombés dans le domaine public au siècle dernier ! Mme Robin n’a pas osé dire que les Chinois fabriquent près du tiers de la production mondiale de glyphosate !

> Quant au soi-disant contrôle monopolistique du marché mondial des semences, Monsanto contrôle seulement environ 4% du commerce des semences dans le monde. Alors que cette société contrôle encore l’insertion des gènes Bt et RR dans toute semence jusqu’à l’expiration proche de ses brevets, elle est bien loin de contrôler 90% de la "vente" des semences OGM qui appartiennent aussi à de multiples sociétés privées et indépendantes de Monsanto …

> Quant à l’appellation controversée d’un produit "biodégradable", la définition technique légale de la biodégradabilité d’un produit chimique a évolué au cours des années, et Monsanto a du effectivement retirer cette mention sur ses bidons pour satisfaire la régulation. Au lieu de se dégrader à 60% en un mois, le glyphosate se dégrade presque totalement en trois mois. Big deal!
Contact : Bernard AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)attglobal.net


Personne ne vous oblige à utiliser des OGM, ni des pesticides. Pourquoi voulez-vous interdire à d'autres l'utilisation d'OGM et de pesticides dans des conditions raisonnable ? Et où sont les marchands de peur ? Et les assoiffés de reconnaissance par les médias sinon du côté des aventuriers de l'Arche de Zoé et de quelques autres ?"
Nous avons reçu en Vendée il y a quelques années la visite d'un agriculteur canadien, producteur entre autres de canola. Ce monsieur a toujours utilisé des semences fermières. Un beau jour, il s'est trouvé dans son champ quelques pieds de canola OGM, sans doute venant d'un champ voisin. En soi, cela ne lui posait aucun problème.
Mais Monsanto l'a poursuivi en justice pour contrefaçon, il a perdu son procès et dû payer à Monsanto 13 000 $ de dédommagement.
Je ne veux pas interdire à mes voisins de cultiver des OGM, mais je ne veux pas risquer d'être condamné si leurs OGM viennent contaminer mon champ.
Le souci avec les OGM ne tient pas – à mon humble avis – d'abord à la technologie en soi, mais à l'attitude des entreprises qui la contrôlent, des objectifs desquelles la philanthropie est tout à fait absente et qui ne visent à terme à rien de moins que contrôler la production alimentaire mondiale. Et cela est terriblement dangereux.
Contact : David du CLARY
Mél : david.duclary(a)vendee.chambagri.fr


Ma réponse (GW) : Je connaissais cette histoire d'agriculteur canadien.
Je vous propose de consulter le site de la justice fédérale canadienne où vous retrouverez le jugement prononcé contre cet agriculteur (PERCY SCHMEISER et SCHMEISER ENTERPRISES LTD).
Voir : http://decisions.fct-cf.gc.ca/fr/2001/2001cfpi256/2001cfpi256.html
Vous verrez que vous avez été induit en erreur et vous penserez sans doute comme moi que si les anti-OGM avaient raison, ils n'auraient pas besoin de mentir à ce point.
Pour ce qui me concerne, je préfère quelqu'un qui cherche à gagner honnêtement de l'argent grâce à sa créativité et qui n'est donc pas philanthrope pour deux sous à un menteur même désintéressé (je ne parle pas de vous bien sûr !).

Automicropublication par Alain Fraval
Auto comme soi-même, micro comme tout petit – mais une vraie publication quand même. Le système, celui du cyberentrepreneur canadien lulu.com en l’occurrence (qu’un cybergourou a qualifié de « l’open source du marché du livre »), permet à un individu auteur (capable de fournir un texte éventuellement illustré correctement mis en page) de produire des exemplaires imprimés et reliés (très bien faits, mais pas luxueux) d’une œuvre (technique, littéraire, didactique, artistique…) sortie de son clavier.
Le fichier des pages intérieures (en pdf), puis celui de la couverture, sont envoyés par Internet à www.lulu.com. Qui renvoie une épreuve virtuelle pour mise au point et acceptation et qui inscrit l’ouvrage à son catalogue en ligne (très fourni, voire touffu). Jusque-là, et contrairement à la publication à compte d’auteur, tout est gratuit et nul n’est besoin de deviner le tirage nécessaire. Et rien de plus aisé que de procéder plus tard à une correction ou à une énième édition, il suffit de remplacer le fichier.
Le robot (bien fait, et qui s’exprime en français) qui gère tout ça calcule le prix de fabrication (selon le format, la pagination, etc.) de l’unité. Ajouter la redevance perçue (faible) par lulu.com, les frais de port et… le bénéfice de l’auteur (à sa discrétion). Ne reste plus qu’à décliner son numéro de carte bleue pour commander et recevoir par La Poste (au bout d’un petit délai) l’exemplaire qui aura été fabriqué exprès (en Espagne).
Ce procédé contourne l’éditeur. Qui a ses entrées et ses à-valoir chez Untel n’est guère concerné par ce système. Qui a les moyens (personnellement ou par son employeur) d’avancer le coût d’un ouvrage non plus. Pour les autres (et ça fait du monde !), c’est une belle occasion de se lancer, de dévoiler ses talents, de faire partager ses savoirs, de servir un lectorat défini (ses élèves, par exemple), de se faire remarquer (peut-être). Sans nourrir trop d’illusions : un éditeur qui fait son boulot (pas tous !) assure la publicité, la promotion, la prescription et la diffusion de l’ouvrage, gère les remises libraire et les services de presse... Lulu.com propose des moyens alternatifs (payants) – que je n’ai pas essayés et donne (gratis) des bons conseils…
La limite de lulu.com est là : vous avez votre bouquin sur Internet, les lecteurs-acheteurs potentiels l’ont au bout de la souris – et après…
Exemples concrets pour des travaux pratiques : deux titres de moi, « Récits-Paysages » (avec P. Donadieu) et « Des fourmis dans la langue… et autres insectes », respectivement à http://www.lulu.com/content/1637526 et à http://www.lulu.com/content/2022466
contact : Alain FRAVAL
Mél : afraval(a)orange.fr


Pas de pdf sauf nécessité (Suite au point de vue exprimé dans la gazette du 3 avril)
Je ne partage pas tout à fait (c'est une litote) votre point de vue. Le format pdf est je crois le seul lisible sur toutes les plateformes informatiques, et capable d'assurer à l'auteur qu'il sera difficile de "caviarder" son texte pour l'insérer dans un autre document.
Quant à prétendre que le "Le "bête" format Word, avec un mise en page minimaliste plaira beaucoup plus que le plus beau des documents pdf", cela suppose que le dit document sera lisible sur les pc qui le recevront.
Comme vous le savez sans doute, de nombreuses chambres d'agriculture ont banni Microsoft Office (dont Word) de leurs disques durs, ainsi que le Ministère de l'Intérieur, celui de l'Agriculture, la Gendarmerie, l'Assemblée Nationale et le Sénat, plus d'autres que je ne connais pas.
Des difficultés apparaissent à cause du coût de réécriture par exemple du langage de macro d'Access à celui d'Open Document Base, ce genre d'applications reste quand même marginal. Dans mon lycée (Agricole public), il ne reste plus sur environ 70 PC que 2 ou 3 postes équipés de Microsoft Office.
Il n'empêche que par respect pour mes correspondants dont je sais qu'ils sont sous M; Office, je leur envoie les pièces jointes sous les 2 formats:.doc (ou.xls) et .odt ou.ods. Car Open Office peut sauvegarder dans les 2 formats.
Après avoir relu l'article, je suis bien d'accord pour dire qu'un "bête format word (ou open office, ou autre) avec une mise en page minimaliste, transmettra un contenu plus rapidement lisible qu'un machin pdf compliqué. Certes. Amicalement, et merci pour la gazette.
Contact : Alain MORIZUR
Mél : ci.lpa.lavaur(a)educagri.fr

L’avenir du commerce équitable
14 - 16 mai 2008 - Montpellier
La 8ème édition de la Quinzaine du Commerce Equitable se déroulera dans toute la France du 25 avril au 11 mai. Elle sera un moment privilégié pour les opérateurs, associations et entreprises, de faire connaitre leurs démarches et leurs produits au grand public. La semaine suivante, du 14 au 16 mai, Montpellier accueillera une manifestation scientifique : le troisième colloque international sur le commerce équitable FTIS 2008 (Fair Trade International Symposium) Son thème : « Nouvelles dimensions du commerce équitable : implications et défis".

>> Des scientifiques et professionnels du commerce équitable du monde entier réunis sur le campus de Montpellier SupAgro
Le Cirad, la Plate-Forme pour le Commerce Equitable et l’IEDES (dans le cadre du projet Picri Commerce Equitable), le réseau Fairness (chercheurs et doctorants travaillant sur le commerce équitable) et la Chaire de Responsabilité Sociale et de Développement Durable de l’ESG (Ecole Supérieure de Gestion) de l’Université du Québec à Montréal, sont les co-organisateurs de cette manifestation réalisée en prolongement de la Quinzaine du Commerce Equitable.
D’emblée, Nicolas Bricas, chercheur en socio-économie au Cirad, lance le débat : « L’extension du marché des produits du commerce équitable dans les pays industrialisés pose de nombreuses questions. Certains considèrent que sa banalisation commerciale fait courir un risque de récupération du mouvement par le capitalisme. D'autres pensent au contraire que la croissance du marché des produits équitables signifie une montée en puissance de la revendication citoyenne d'équité dans les échanges internationaux. Elle permettrait au mouvement de renforcer son poids politique.».
C’est l’une des controverses qui sera abordée lors du colloque. « Mais l’on va débattre de bien d’autres choses… » poursuit Nicolas Bricas : « Depuis son origine, le commerce équitable est promu par des organisations non gouvernementales et désormais aussi par des entreprises privées. N’importe quel opérateur peut déclarer qu’il fait du commerce équitable. L’Etat n’intervient pas pour le moment. Doit-il le faire ? Si oui comment ? » Une autre question qui sera au cœur des tables rondes réunissant chercheurs et opérateurs.
"Ce sont en effet les défis actuels du commerce équitable, aussi bien en France qu’au niveau international. C’est pourquoi la participation de nombreux professionnels français et étrangers à cette rencontre scientifique permettra aux uns et aux autres d’aborder et d’analyser les enjeux actuels du secteur" ajoute Emilie Sarrazin-Biteye, chargée du projet PICRI Commerce Equitable à la Plate-Forme pour le Commerce Equitable.

>> Les recherches du Cirad

> Effets du développement de ce type de commerce sur les conditions de vie et les capacités des producteurs.
Depuis le début des années 2000, les chercheurs en sociologie et en économie du Cirad s’intéressent au commerce équitable au travers de filières internationales de produits tropicaux qu’ils connaissent bien par ailleurs : café, cacao, fruits et coton. Leurs travaux portent sur les effets du développement de ce type de commerce sur les conditions de vie et les capacités des producteurs. « Nous procédons à des enquêtes auprès des producteurs et des acteurs du commerce équitable en Amérique du Sud et en Afrique » explique Isabelle Vagneron, chercheur en économie au Cirad, « cela nous permet de mesurer l’impact sur le terrain en terme de revenus, d’apprentissage, de constitution de nouveaux réseaux sociaux et de nouvelles formes d’organisation ».


> Représentations, motivations et pratiques des consommateurs face au développement du commerce équitable.
En France, l’Unité Mixte de Recherche Moisa à laquelle participe le Cirad, a mené diverses enquêtes sur les représentations, les motivations et les pratiques des consommateurs face au développement du commerce équitable. Elles ont notamment permis d’étudier comment ce type de commerce pouvait être combiné avec des préoccupations environnementales. Dans le cadre d’un projet de recherche-action mené avec l’Unité Mixte de Recherche « Innovation », ont également été étudiés les circuits de commercialisation alternatifs mis en place dans la région Languedoc-Roussillon. Ceux-ci visent à tisser de nouvelles formes de relations entre ruraux et urbains. « Nous en discuterons lors du colloque », précise Nicolas Bricas, « ces circuits de proximité au sein de pays du Nord relèvent-ils aussi du commerce équitable initialement dédié au commerce Nord-Sud ? ».

>> Six thèmes ont été proposés pour le colloque
- La diversification des organisations du Nord (ex.: grande distribution, circuits courts alternatifs, etc.).
- Les consommateurs face au développement du commerce équitable.
- Les producteurs : organisations ; impacts du commerce équitable sur leurs conditions.
- Les nouveaux produits, services et dispositifs associés ou proches du commerce équitable (ex. : responsabilité sociale des entreprises, bio-équitable, commerce éthique, etc.).
- La régulation du commerce équitable : systèmes de garantie, labellisation, certification, accréditation.
- Les enjeux politiques et éthiques du commerce équitable.

Sont prévus : des séances plénières, ateliers thématiques parallèles, séances posters et tables rondes avec des professionnels.
A noter qu’un déjeuner de presse suivi d’une rencontre avec les chercheurs sera organisé, le mercredi 14 mai à 13h30, sur le campus de Montpellier SupAgro.

>> Un colloque équitable et écologique
Afin de faciliter l'accès au plus grand nombre, notamment aux personnes qui ne peuvent se rendre à Montpellier et afin de réduire les transports aériens à fort coût écologique, les organisateurs ont mis en place un colloque internet ouvert dès le 14 mai 2008. Les participants pourront écouter à distance les enregistrements des communications et réagir sur un forum.
L’autre innovation de ce colloque est l’organisation d’un logement chez l’habitant, à coût modique.

Contact : Pascale LAJOUS CAUSSE, Isabelle VAGNERON, Nicolas BRICAS
Mél : pascale.lajous-causse(a)cirad.fr, isabelle.vagneron(a)cirad.fr, nicolas.bricas(a)cirad.fr

Biodiversité et développement territorial
19 - 21 mai - CHARBONNIERE-LES-BAINS (Rhône). Colloque européen organisé par Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels.
Voir : http://www.colloquebiodiversite.com/


La maîtrise de la fraîcheur en distribution, légumes et fraises
20 mai - RUNGIS
Contact : Anna DUVAL
Mél : duval(a)ctifl.fr


Anticiper les évolutions du secteur laitier pour adapter sa stratégie
20 - 21 mai - PARIS
Voir : http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/spip.php?
article14481&id_mois=04&id_annee=2008
Contact : Martine WADE
Mél : martine.wade(a)inst-elevage.asso.fr


Partenariats, Innovation, Agriculture
3 juin 2008 - PARIS
L'objectif de ce colloque est de contribuer à la mobilisation de la communauté scientifique internationale et des divers porteurs d'enjeux concernés afin d'éclairer les priorités de la recherche en agriculture.
Le colloque est organisé autour de deux questions, l'une intitulée "Ecologie de l'innovation" et l'autre "Nouveaux défis de l'intégration". Pour chacune d'elles sont prévues des présentations orales (exposé introductif et études de cas) et une table ronde suivies d'interventions de la salle et de débats.
Il s'agit de favoriser la mise en place d'un dialogue constructif entre les différents acteurs, nationaux et internationaux, publics et privés, opérateurs de recherche et agence de développement, etc. L'Inra et le Cirad, avec leur groupement GIP IFRAI, (Initiative Française pour la Recherche Agronomique Internationale) espèrent que ce colloque permettra de lancer de nouvelles collaborations et donnera aux organisations françaises de recherche agronomique et à leurs partenaires l'occasion d'attirer l'attention sur leurs compétences et de développer de nouvelles collaborations.
Voir : http://www.gip-ifrai.fr/
Contact: Michel DODET
Mél : piameeting2008(a)cirad.fr


L'utilisation des eaux de pluie, nouveautés et retours d'expérience
19 juin 2008 - LYON
La loi sur l’eau du 30/12/06 institue une taxe pour la collecte, le transport, le stockage et le traitement des eaux de pluie et permet également la défiscalisation des investissements générés par la mise en place des équipements d'utilisation des eaux de pluie.
Au-delà de cette disposition législative, des questions peuvent subsister : quelles sont les contraintes réglementaires, techniques, sanitaires et financières liées à l'utilisation des eaux de pluie ? Quels seront les impacts pour les Services Eau et Assainissement des collectivités ?
Voir : http://www.oieau.fr/cnfme/article.php3?id_article=517
Contact : Ghislaine FERRE
Mél : g.ferre(a)oieau.fr


L’évaluation de la durabilité : approches, méthodes, outils
20 - 25 octobre 2008 - CARGESE
Contact : Pascal MARTY - Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive
Mél : pascal.marty(a)cefe.cnrs.fr


Q.: Where do you find a cat with no legs?
R. Right where you left it!

Du côté de PaysansInfo.fr
PaysansInfo.fr vous propose tous les jours des informations brèves orientées métier. Un moyen rapide de se tenir au courant des nouveautés touchant le monde paysan.

>>> Actions et revendications
> Les éleveurs en appellent à l'UE
Les éleveurs demandent une reconnaissance de la FCO comme une véritable crise sanitaire et un déblocage des indemnisations efficaces correspondantes ...
> Les moutonniers lancent un SOS au ministre
Les éleveurs de moutons estiment que la production ovine ne fournit plus aujourd'hui un revenu décent à ses éleveurs ...
> Mieux prendre en compte la diversité des territoires
Les agriculteurs tiennent à conserver les instruments de gestion de marché existants et souhaitent pouvoir introduire de la flexibilité dans l'utilisation des soutiens du premier pilier ...
> Soutien aux arboriculteurs sinistrés
Toute la filière est mobilisée pour obtenir des moyens propres à redonner confiance aux arboriculteurs et aux entreprises sinistrés ...
> Les éleveurs doivent pouvoir vacciner eux-mêmes contre la FCO
Les vaccins arrivent encore trop lentement. Chaque éleveur devrait avoir la possibilité de vacciner lui-même son troupeau dans le but de le protéger ...
> Faire connaître la vérité sur l'environnement
Les agriculteurs n'ont pas attendu les donneurs de leçon pour s'engager dans une agriculture plus soucieuse de l'environnement ...
> Les éleveurs obtiennent une première aide de 6 millions d'euros
François Fillon a annoncé une aide de 6 millions d'euros aux éleveurs bovins pour prendre en compte le coût du maintien des animaux non exportés dans les exploitations ...
Voir : http://www.paysansinfo.fr/sites/paysansinfo/actions

>>> Informations générales
> Comment faire face au décès d'un conjoint ?
Un guide " Comment faire face au décès d'un conjoint ? " a été réalisé par les anciens exploitants. Il s'adresse à la fois aux personnes endeuillées et à leur entourage ...
> Demander la préretraite dans les DOM
Des précisions ont été apportées sur la demande d'allocation de préretraite pour les agriculteurs des DOM ...
> Mesures pour le développement de l'assurance récolte
Les mesures visant à favoriser le développement de l'assurance contre certains risques agricoles pour 2008 ont été précisées ...
> Un guide sur la vaccination contre la FCO
Les organisations professionnelles agricoles ont réalisé un guide à destination des éleveurs sur l'intérêt de la vaccination des troupeaux ...
> Le point sur les retraits du marché de produits phytos
Plusieurs substances actives de produits phytosanitaires ont été et seront encore retirées du marché. Des synthèses par nom de produit ou par date limite d'utilisation ou de commercialisation peuvent être consultées ...
> Evolution des zonages FCO
La confirmation d'un nouveau cas de FCO a entraîné une extension du périmètre interdit et de la zone réglementée ...
> Indemnisation des dégâts liés aux mouvements de terrain, inondations et coulées de boue
L'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour plusieurs communes suite à des mouvements de terrain, inondations et coulées de boue en 2006 et 2007 ...
Voir : http://www.paysansinfo.fr/sites/paysansinfo/infos


Du côté de la SAF – Agriculteurs de France
> Recherche et développement ou compétitivité de l’agroalimentaire français
> Produire de l’hydrogène aquatique
> Le comportement des plantes face à la lumière : un mécanisme moléculaire décrypté
> Actualité juridique
- Environnement : la directive Qualité de l’air adoptée par la Commission
- Quand la conclusion d’un bail cessible donne-t-elle lieu à un « pas de porte » ?
> 745 millions d’euros, C’est le budget annuel de l’Inra pour l’année 2008. La participation de l’Etat s’élève à 610,9 millions d’euros. (Source Inra)
> Stratégie Agri : qui sera le meilleur gestionnaire agricole ?


Q. : Pourquoi les aveugles ne font pas de parachutisme ?
R. : Pour ne pas faire peur à leur chien guide.

Comment réussir sa stratégie d'e-mail marketing ?
A l'heure de la rentabilité, du multicanal et du Web2.0, comment penser sa stratégie d'e-mail marketing et réussir à l'optimiser ? Réponse avec Yan Claeyssen, auteur du livre "L'e-mail marketing".
Voir : http://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/dossier/080328-bonnes-feuilles-e-mail-marketing/index.shtml

"La recherche universelle bouscule le positionnement"
Recherche universelle, pagerank, réseaux sociaux, landing page, Olivier Andrieu, spécialiste du référencement, revient sur les grandes problématiques pour réussir sur les moteurs de recherche.
Voir : http://www.journaldunet.com/solutions/moteur-referencement/chat/olivier-andrieu-abondance-la-recherche-universelle-peut-bousculer-le-positionnement.shtml