2 questions sur TéléPAC
1) Nous n’avons pas pu finaliser une déclaration PAC sur TéléPAC car nous n’avons pu faire la mise à jour de la feuille irrigation. En effet, l’agriculteur a un droit d’irriguer pour 20 hectares mais n’irrigue plus de SCOP mais des prairies (luzernes et prairies tempo)…
Est-ce la raison qui ne nous a pas permis de compléter jusqu’au bout la fiche "irrigation" ?
R. Le questionnaire irrigation n'est demandé que pour les cultures avec prime à l'irrigation. Dans le cas des prairies on ne le propose pas et ce n'est pas un facteur bloquant pour compléter la déclaration.
2) Nous avons pu remettre à jour les îlots et parcelles avec leurs caractéristiques. Ce travail réalisé même si il n’a pas abouti à une déclaration finale, sera-t-il encore exploitable (et sauvegardé) pour 2009 ?
R. Il faut le télécharger dans les semaines à venir car ce ne sera plus exploitable pour 2009.
Contact : Bertrand DEGHILAGE
Mél : bdeghilage(a)wanadoo.fr

Rouille noire / Stem Rust Never Sleeps
See: http://www.nytimes.com/2008/04/26/opinion/26borlaug.html?
_r=2&th=&emc=th&pagewanted=print&oref=slogin&oref=slogin
Voir : http://www.afpp.net/commande/commissions/maladie.htm

La réaction de M. AUXENFANS : Est-ce que nos équipes européennes de recherche se mobilisent vraiment sur ce sujet de la rouille noire ? Il y a bien eu un article sur le sujet dans Le Monde mais nos média français n'ont pas l'air trop inquiet (pour une fois !). Il semble pourtant qu'aucune société privée n'ait de solution chimique phytosanitaire contre cette "maladie orpheline". Les biotechnologies végétales pourraient être la solution, mais il faudra attendre au moins 10 ans (minimum) avant que ce gène ne soit isolé et que des variétés commerciales viennent sur le marché… Est-ce que l'INRA "inventera" la solution miracle… sans être "dépendant" des sociétés capitalistes privées, "seulement " intéressées par le vil profit ? Bonne chance…
Contact : Bernard P AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)attglobal.net


Problème alimentaire et éthanol...
Je suis surpris qu'il n'y pas de "nouveau" sujet pour stigmatiser l'agriculture en France. Chez nous, au Canada, les anti OGM ne font plus recette... mais sauvé... voila "le maïs et les biocarburants" les nouveaux gros vilains de la superproduction de désinformation.
L'éthanol = affameur et crime contre l'humanité. Participant à une ligne ouverte ou je me suis interrogé sur la logique de certain... genre Greenpeace... parlant d'une agriculture de replis techniques face aux défis alimentaires...
Comment cela ? Je me suis fait traité de démagogue. Un drôle de retour des choses. Comment cela ? Il faudrait faciliter l'augmentation des rendements, encourager la hausse des prix agricoles pour que les producteurs locaux de riz, par exemple, fassent de l'argent et en cultive ? Préparez vous ! Si ce n'est déjà fait ...le prochain cheval de bataille de la peur médiatique organisée s'en vient.
Contact : Pierre BOIREAU
Mél : pierre.boireau(a)syngenta.com


Les mouvements anti-OGM sont les héritiers de Lyssenko (…) Il y avait une science au profit de la bourgeoisie, il y a maintenant une science et des scientifiques à la solde des multinationales. Lutter contre les OGM serait lutter contre l’ordre des multinationales (Citation de M. Mercier dans la gazette du 27 mars)
Voir : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article853
Pffff ! Il a fumé quoi ce gars là ? :-)))) On est dans la science-fiction là, non ? :-)))) Il y a longtemps que je me suis marré comme çà. Ca fait du bien ! Merci Guy !
Contact : Franck PASCAL
Mél : franck.pascal(a)wanadoo.fr


Ma réponse (GW) : De rien. Sur plus d'un point, je suis entièrement d'accord avec M. Mercier

Au sujet des contrevérités sur les soi-disant liens de chercheurs avec les industriels des biotechs.

"Audaciter calomniare semper aliquid haeret" (Calomniez audacieusement il en restera toujours quelque chose), Francis Bacon, in De dignitate et augmentis scientiarum (Du progrès et de la promotion des savoirs) VIII, 2 -1605


De l'éthique de la discussion et de la transparence dans la controverse sur les OGM :
mise au point de l'Association Française pour l'Information Scientifique
Dans la controverse sur les OGM, toute posture ne reprenant pas l'argumentaire anti-OGM est immédiatement taxée de pro-OGM ; tout contradicteur des activistes anti-OGM est immédiatement suspecté quand il n'est pas diffamé : la disqualification du contradicteur remplace la discussion scientifiquement fondée instruite sur la base des faits. L'AFIS et les biologistes de son conseil scientifique n'échappent pas à la règle : les uns et les autres sont sommés de révéler les liens qui les lient à Monsanto ou plus généralement à l'industrie car l'existence même de subordinations ne fait évidemment aucun doute dans l'esprit des réfractaires aux OGM.

Régulièrement sommée de façon inquisitoriale de déclarer ses conflits d'intérêts, l'AFIS répond sereinement que pour déclarer des conflits d'intérêt, encore faut-il en avoir ! Ainsi, plutôt que de répondre aux procureurs improvisés, l'AFIS s'en tient aux critères de bonne pratique en matière de gouvernance et de transparence et renvoie les personnes sincèrement déstabilisées par la propagande des activistes anti-OGM à la lecture de son site internet http://www.pseudo-sciences.org/

La multiplicité des thèmes traités dans ses multiples dossiers ou numéros de la revue parle d'elle-même ; la visite peut se continuer par un tour d'horizon synthétique de toutes les questions relatives aux objectifs, activités et ressources financières : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique35
et elle peut se conclure. . . en rejoignant l'association : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique41
et en s'abonnant à sa revue.

Mise au point de M. Kuntz
En ce qui concerne les attaques personnelles qui me visent, remontons à la source de ces rumeurs. En 2002 était publié un rapport sous l'égide de l'Académie des Sciences, le premier document d'une instance scientifique française à contredire les allégations des lobbies anti-OGM. Dépourvus d'arguments scientifiques, ces derniers ont utilisé une technique classique de rhétorique, commune en politique : 'lorsque les faits vous donnent tort, discréditez l'adversaire' (en l'occurrence des scientifiques connus pour leur compétence). La stratégie des activistes anti-OGM a ainsi visé personnellement les membres du groupe de travail rédacteur du rapport de l'Académie des Sciences les accusant d'être "liés" aux industriels. Qu'en était-il : un rédacteur sur 12 était salarié de Limagrain (directeur de la veille scientifique). Pour les autres, un clic sur Internet a fait office de preuve de la "collusion" : un site Internet associant votre nom à des industriels des biotechs et vous voilà livrés à la vindicte populaire.

Exemple : étant récipiendaire de crédits de recherche européens (c'est-à-dire 100% publics) dans les années 90, je devenais suspect de corruption, car Internet révélait (information transparente du site de l'UE) que des laboratoires privés recevaient aussi des crédits publics dans le même programme-cadre de l'UE.
Pour bien cerner les méthodes des anti-OGM les plus radicaux : "suspect" cela veut dire "coupable", ce qui conduit à des menaces (y compris de mort) et à d'autres tentatives d'intimidation (via des sites Internet, des tracts, etc.). Cela veut aussi dire que les mêmes contrevérités diffusées sur Internet seront ultérieurement recyclées suivant les besoins de propagande du moment.

On constatera que le film récent d'ARTE a utilisé les mêmes méthodes d' "investigation" sur Internet contre Monsanto et les OGM : en tapant sur Google une affirmation donnée et en trouvant (inévitablement) des sites qui arguent dans ce sens, cela devient une "preuve". On pourrait ainsi taper "Elvis est vivant" et démontrer que le King est toujours en vie. . .
Ce film ainsi que le livre associé sont basés (au moins sur les OGM) sur des faits scientifiquement erronés, partiels et partiaux.

Contact : Marcel KUNTZ - Directeur de recherches CNRS
Mél : marcel.kuntz(a)ujf-grenoble.fr

Plaisante démonstration contre la progressivité de l'impôt - dont je (GW) suis, soit dit en passant un partisan... (Suite – 1 à l'histoire drôle ou au moins curieuse de la gazette du 27 mai)
Tu es partisan de la progressivité ou de ceux qui sont contre ?
En tous cas, l'histoire est basée sur une tromperie faramineuse : Tout le monde paye des impôts, si ce n'est l'IR, au moins la TVA (qui rapporte 2 fois plus que l'IR et n'est elle, pas progressive).
Contact : Luc FRICOT
Mél : fricot(a)acta-informatique.fr


Ma réponse (GW) : On ne va pas ouvrir un débat sur les impôts ici, mais je suis effectivement partisan de l'impôt progressif (comme toi et sans doute M. Mercier cité plus haut) tout en reconnaissant les mérites de "l'indolore" TVA à laquelle, en tant que particulier, personne n'échappe, même les meilleurs spécialistes de l'évaporation fiscale !


Plaisante démonstration contre la progressivité de l'impôt - dont je (GW) suis soit dit en passant un partisan... (Suite – 2 à l'histoire drôle ou au moins curieuse de la gazette du 27 mai)
Je lis régulièrement la gazette, sans doute parce que j'en tire un certain plaisir.
Je réagis à votre "plaisante démonstration" de la répartition de l'impôt, qui, pour le coup, aurait pu figurer parmi vos histoires drôles.

Cependant, il aurait fallu pour qu'elle soit parfaite (ou crédible), commenter l'acquisition et la répartition des richesses de chacun. Quelle donnée inconnue de votre histoire est à l'origine de ce mouvement d'humeur des 9 "profiteurs" du système ?
Peut-être faut-il se demander quelle était la contribution des plus pauvres, ou des classes moyennes, à l'enrichissement du plus riche :
- Combien d'heures ont-ils travaillé pour son compte et à quel tarif horaire?
- Quel bénéfice personnel le plus riche a t'il réalisé sur les biens que les plus pauvres ont produits mais qu'ils ne peuvent acquérir ?
- Quelle plus value le plus riche a réalisé sur son capital placé en bourse et qui a nécessité, pour fructifier encore davantage, le licenciement des plus pauvres ?
- Quels loyers le plus riche a-t'il consenti aux plus pauvres pour leur permettre de se loger sommairement dans des appartements à côté de ses usines?
Si les profits personnels du plus riche avaient été plus équitablement répartis et/ou plus justement acquis, peut-être qu'ils auraient pu continuer à trinquer tous ensemble, avec le sentiment d'une justice sociale basée sur des valeurs saines et reconnues par tous (travail, responsabilités, prise de risque...). Pauvre richissime qui va devoir trinquer avec les petits chinois, dans un monde plus juste et plus respectueux des droits de "l'homme" !

Mais il est vrai que votre histoire est contée en "$", et que bien sûr, il faut beaucoup d'imagination pour la transposer en"€".
Tout cela n'est que pure fiction puisque nous sommes le 1er avril et c'est tant mieux ! Votre plaisante démonstration n'est qu'une plaisanterie j'espère ?
Contact : Brigitte LE CORNET
Mél : ref.agri(a)wanadoo.fr


Ma réponse (GW) : J'ai vu effectivement vu cette histoire d'impôts comme une histoire drôle où j'ai admiré un bel effort d'imagination ! Pour autant, je ne partage tous vos points de vue.

Que les détenteurs de brevets OGM démontrent l’absence d’impacts sur l’alimentation des mammifères et sur l’environnement dans le strict respect de la législation européenne. Qu’ils répondent aux centaines de publications qui attestent du contraire, qu’ils approfondissent l’unique essai inquiétant sur les rats... (Contribution de M. Jacques ROLLET dans la gazette du 27 mars)
Ah ! Cet essai sur les rats ! Il y a en France - et ailleurs en Europe - des dizaines de laboratoires, remplis de dizaines d'écologistes anti-OGM, avec plein de souris à leur disposition et du soja OGM à volonté... et pas un seul pour refaire cet "unique et inquiétant essai"...??? Bizarre ! Ou alors les résultats de cet essai ne sont pas reproductibles et l'essai n'a donc aucune valeur...
Contact : Jean-Paul LUBIN
Mél : jp.lubin(a)wanadoo.fr


L’Allemagne est à l’initiative du Principe de Précaution depuis les années 1985. Elle l’a porté sur les fonds baptismaux de l’Europe, et l'applique assidûment, contrairement à la France qui n'en fait jusqu'à présent, qu'un usage médiatique. Or, l'Allemagne n’a jamais connu les scandales du sang contaminé, du prion, ni des hormones de croissance. Cherchez l’erreur, car en matière de compétitivité, l’Allemagne reste le premier exportateur mondial ! (Contribution de Jacques Rollet dans la gazette du 27 mars)
Sang contaminé, hormones de croissance ? Je ne sais pas... Mais en ce qui concerne l'ESB (ou maladie de la vache folle pour les "spécialistes") l'Allemagne est un fameux contre-exemple. Il lui a fallu attendre l'automne 2000 que l'Union Européenne rende les tests ESB obligatoires pour qu'elle reconnaisse avoir la maladie sur son sol. Et à ce moment-là seulement, les journalistes ont publié des témoignages de professionnels de la filière viande bovine (dont des vétos) qui avaient fait part à leurs autorités de tutelle quant à leurs doutes sur des cas suspects. Il n'y avait en Allemagne aucun laboratoire habilité à faire cette recherche de prion. Il aurait fallu faire les analyses au labo de l'AFSA à Lyon, ce que les dites autorités ont toujours refusé ! Circulez, y'a rien à voir ! Ces autorités n'ont donc pris aucune des mesures mises en place en France dès 1996 et qui avait pour but la sécurité du consommateur, la plus importante d'entre elles étant le retrait des MRS (Matériaux à risque spécifié).
Le scandale fut énorme. On démissionna le ministre de l'agriculture et celui de la santé qui furent remplacés par une ministre de la protection du consommateur, Renate Künast, issue des "Grünen".
Il n'empêche qu'à l'automne 2000, la seule viande bovine que l'on trouvait dans les collectivités françaises était d'origine allemande, la nôtre étant suspecte car, si l'on prenait autant de mesures, c'est bien "qu'il y avait un risque"... (La pire de ces mesures était l'abattage total là où il y avait eu un cas d'ESB au motif, je cite, "de rassurer le consommateur"...)
Contact : Serge LE DOARE
Mél : serge.le.doare(a)wanadoo.fr


Quelques données sur les OGM résistants au glyphosate ou comment les OGM  contribuent à augmenter les Limites Maximales de Résidus (LMR) en glyphosate sur de nombreux aliments
Limites maximales de résidus phytosanitaires sur la base: http://e-phy.agriculture.gouv.fr/
Voir les résidus de glyphosate à l'adresse suivante : http://e-phy.agriculture.gouv.fr/lmr/sublmr/191.htm

On constate que la LMR courante est 0.1 mais de 20 sur soja et plusieurs céréales et oléagineux soit X 200 !
Sur la fiche soja (aller sur LMR par le pictogramme du haut de page, arbre des végétaux résidus, soja: pour le soja il faut rajouter à la LMR 20 glyphosate une LMR 10 du cathion triméthylsulfonium qui est une variante du glyphosate (sulfosate).
Les cultures de céréales et autres peuvent être désherbées avant récolte (en fin de cycle) avec le glyphosate ou le sulfosate, elles seront contaminées par les résidus de ces matières actives. Les sojas transgéniques eux stockent ces mêmes résidus et ont  besoin d'une LMR très haute.
Voir : http://www.iph.fgov.be/biblio/reports_pdf/toxicology/2001 evaluation de lingestion du glyphosate trimesium par le soja d2001250502 tox 2045PDF.pdf
Cette étude belge de 2001 précise que la LMR 10 pour le cathion triméthylsulfonium n'est indispensable que pour les sojas transgéniques (les sojas normaux désherbés avec la matière active même par traitement dirigé en cours de végétation ou juste avant récolte ne présentent jamais des niveaux de résidus justifiant un seuil aussi élevé). La demande de la firme commercialisant ce produit visait à autoriser l'importation des sojas transgéniques en Europe et elle a été acceptée.
Dans la même logique des LMR suffisantes ont été retenues pour les viandes, foies, rognons (LMR <1), oeufs, lait (LMR 0.1) puisqu'on va y retrouver toujours ces résidus. Cela signifie que dans les viandes l'on autorise un niveau de résidus avoisinant 10 fois le niveau autorisé dans la plupart des végétaux.
Les LMR sont fixées essentiellement par rapport aux besoins de l'agriculture intensive et peu par rapport à des considérations sanitaire (on en a ici l'illustration), si la LMR était ramenée à la dose la plus courante 0.1 => aucun soja transgénique ne serait commercialisable.

On trouve également un texte dans la trés officielle Gazette du Canada (équivalant de notre  JO) : http://gazetteducanada.gc.ca/partI/2003/20031122/html/regle12-f.html

Le texte  mérite d'être lu en entier, car il permet de comprendre le processus de décision.
Extrait :
La présente modification réglementaire proposée établirait une LMR pour les résidus de cation triméthylsulfonium résultant de cette utilisation dans le soja de manière à permettre la vente d'aliments contenant ces résidus. La présente modification au Règlement établirait également des LMR dans le lait; les œufs; les rognons de chevaux; la viande et les sous-produits de viande de bovin, de chevaux, de chèvres, de moutons et de porc; et la viande de volaille pour englober les résidus présents dans les aliments dérivés d'animaux nourris avec les récoltes traitées au glyphosate,...

Le paragraphe Avantages et coûts est également instructif, les avantages "pour le consommateur et l'industrie agricole... la création de réserves alimentaires sures et abondantes... avec des doses de résidus acceptables"

Ici on n'est plus dans l'analyse objective et froide mais dans le commentaire dithyrambique sur les bienfaits pour l'humanité des OGM résistant au glyphosate !!!

Contact : Rémy DELOUVRIE
Mél : delouvrie(a)wanadoo.fr


Ma réponse (GW) : Pour nos nombreux correspondants qui (comme M. DELOUVRIE) assimilent LMR et seuil de toxicité, voici quelques sites utiles…
Voir : http://www.draf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr/6.PV/PV8_LMR.html
Voir : http://www.srpv-picardie.com/Biblio/FO/frame_bas.asp?id_doc=8&requete_sommaire=
Voir : http://www.uipp.org/publication/residus_phytopharmaceutiques.pdf
La LMR est associée à la notion de bonne pratique. Et il n'y a aucune raison pour que cette bonne pratique pour une matière active ou plusieurs matières actives constituant un produit commercial soit la même pour toutes les cultures qui ont chacune des exigences particulières !

OGM : le gâchis, un livre de Gérard Kafadaroff
Voir : http://www.lepublieur.com/web/product.asp?id_pro=14111
Contact : Gérard KAFADAROFF
Mél : gerard.kafadaroff(a)wanadoo.fr


Une FAQ sur le logiciel statistique SAS
Voir : http://business-intelligence.developpez.com/faq/sas/


Monsanto, ce n'est tout de même pas le diable ni des fachos ni des criminels ! (Gazette du 3 avril)
Avons-nous réellement besoin des OGM pour nourrir les hommes sur terre ? Cet argument est souvent utilisé, mais j’ai un gros doute à ce propos : Je crois que nous sommes dans la société de la surabondance (et pourquoi pas même du gaspillage, dans nos pays dits développés). Les habitants des pays sous développés meurent de faim, mais ce n’est pas parce que les silos sont vides, juste parce que ceux-ci n’ont pas les ressources financières leur permettant d’importer des denrées alimentaires. Pourtant ils cultivent…du coton pour certain, mais pas assez à manger.

Je suis convaincu que la production agricole mondiale actuelle est potentiellement suffisante pour assurer la survivance de l’humanité, et que ce sont essentiellement des problématiques de répartition de la production des ressources alimentaires qui permettront de nourrir tous les hommes.  Il ne s’agit donc pas de produire moins ou plus chez nous, mais de donner aux pays sous développés la possibilité de subvenir à leur besoin primaire : manger. L’agriculture est la base, le fondement de toute société développée. Sans une agriculture nourricière à l’échelle locale, pas de développement durable possible (Durable = Economique + Environnement + Social).

Maintenant, les OGM sont des innovations technologiques, et les innovations technologiques sont la réponse des économistes pour soutenir "la croissance". Les OGM n’ont donc pas pour ambition de régler les problèmes de faim dans le monde, mais de soutenir la croissance. Et oui, il faudra bien évidemment de l’argent pour les acheter. Et par-dessus le marché, il ne sera pas possible de produire ses semences fermières car les gènes sont protégés par des brevets… Les innovations technologiques ont un coût élevé. Les OGM vont donc probablement creuser l’écart entre pays riches et pauvres, et rendre les pays pauvres encore un peu plus dépendants.

Enfin, on ne connaît pas le coût environnemental de l’utilisation à grande échelle (temps et espace) de ces cultures OGM. Ne faisons pas les mêmes erreurs qu’avec les phytosanitaires, présentés au départ comme une solution miraculeuse. Ce miracle à duré un temps. Les phytosanitaires ont étés utilisés systématiquement et massivement sans réflexion sur les conséquences de leur utilisation sur notre société. Phytosanitaire et OGM ne sont ni bons, ni mauvais, c’est l’utilisation qui en est faite qui nous porte préjudice. Aujourd’hui, le cout environnemental de l’utilisation systématique des phytosanitaires commence à se faire sentir, notamment sur le prix de l’eau du robinet. Qu’en sera-t-il demain quand les communes rurales seront contraintes de construire des usines de dépollution de l’eau pour fournir aux habitants une eau de qualité réglementaire ? A l’image des phytosanitaires, les OGM ne vont-ils pas avoir un cout imprévu qui se répercutera sur toute la population ? Avant de nous amuser avec nos nouveaux joujoux technologiques, ne doit on pas encadrer beaucoup plus sérieusement la recherche OGM ET le droit de chaque citoyen de ne pas en consommer…

L’homme est-il bête à ce point pour toujours retomber dans ses travers ? Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions…

Contact : Jean-Sébastien BERGER
Mél : js.berger(a)eure-et-loir.chambagri.fr


Ma réponse (GW) : Je partage certains de vos points de vue. Mais le pb me paraît être mal posé…
Illustration par l'absurde : au lieu de proposer de réduire de 50 % la consommation de pesticides d'ici 10 ans, je propose de réduire de 50 % le nombre de voitures de plus de 7 ch. sur la commune de Neuilly-sur-Seine et les 8 ième et 16 ème arrondissements de Paris. Ainsi des privilégiés cesseront de s'amuser avec des joujoux technologiques aussi inutiles que couteux et dangereux pour l'avenir de la planète…
Je veux dire que l'enjeu de ce battage médiatique sur les OGM est de faire peur. Nous sommes seulement la proie des marchands de peurs et d'illusions.

3 formations agritouristiques proposées par le service Tourisme de la Chambre d'Agriculture de l'Orne
- Mettre en place un atelier de loisirs créatifs : 22 mai à Alençon
- Améliorer la marge brute de son activité de tourisme rural : 5 juin à Alençon
- Aménager les abords extérieurs de son site touristique - Niveau 1 : élaborer un projet paysager, former et structurer son jardin : 10 et 19 juin
Contact : Joëlle LEGENDRE
Mél : joelle.legendre(a)orne.chambagri.fr


Projet de nouvelle réglementation européenne sur la mise en marché de produits phytosanitaires : quels impacts pour la production agricole ? avec Julia CULVER et Ersilia di TULLIO de l'Institut Nomisma de Bologne
23 mai - PARIS
Un nouveau règlement qui remplacera la Directive européenne 91/414 est en cours de discussion. Le texte, tel qu'il a été voté en première lecture au Parlement européen, aurait un impact majeur sur le nombre de produits qui pourrait rester sur le marché européen. L'Institut de recherches économiques Nomisma de Bologne (Italie) a mesuré ces impacts sur plusieurs cultures.
Contact : Aurélie CURATOLO
Mél : curatolo(a)saf.asso.fr


1ères Rencontres franco-américaines de Sociologie rurale : France-Etats Unis, des mondes agricoles en dialogue
26 -28 mai - TOULOUSE
Voir : http://www.inp-toulouse.fr/rural-sociology


Biosolvants, Solvants, Environnement - enjeux et opportunités
27 mai 2008 - PARIS
Voir : http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=52288&ref=17205&p1=1&p2=


Gestion et Impacts du changement climatique
27 - 28 mai 2008 - PARIS
Voir : http://www.gip-ecofor.org/publi/page.php?id=1358&rang=0


Valorisation de la biomasse en Normandie
29 mai 2008 - CAEN
Voir : http://www.biomasse-normandie.org/


Partenariats, Innovation, Agriculture
3 juin – PARIS
Colloque organisé par l’Inra et le Cirad avec leur groupement GIP IFRAI (Initiative Française pour la Recherche Agronomique Internationale) autour des thèmes de l’"Ecologie de l’innovation" et des "Nouveaux défis de l’intégration".
Voir : http://www.gip-ifrai.fr/gip_ifrai/


Compétitivité de l'agriculture et bilan de santé de la PAC avec la participation de Mariann FISCHER BOEL, commissaire européen à l'Agriculture  et Michel BARNIER, ministre de l'Agriculture et de la Pêche
10 juin 2008 - PARIS
Voir : http://www.agriculteursdefrance.com/fr/
Agenda.asp?Num=74&ThemePage=3&Rubrique=1


EUROLIN : premier rendez-vous européen du lin !
12 - 13 juin - Ecardenville-la-Campagne (Eure)
Voir : http://www.haute-normandie.cuma.fr/eurolin-premier-rendez-vous-europeen-du-lin/view


Mission Découverte Biocarburants Brésil
16 - 20 juin 2008 - SAO PAULO (Brésil)
Voir : http://www.agriculteursdefrance.com/
Upload/ContenuCMS/Newsletter/NL_212_AR_2473-1.pdf

Rencontre nationale sur la formation individualisée - organisée par ENESAD-Eduter
19 juin 2008 - DIJON
Cette rencontre est l’occasion d’échanger et de débattre sur la problématique de la formation individualisée à partir des textes produits par les experts lors du séminaire à huis clos qui s’est déroulé en janvier 2008 à Gilly-les-Cîteaux dans le cadre de la conférence de consensus (la majorité des experts seront présents et participeront aux tables rondes et débats).
Contact : Catherine MAYEUX
Mél : c.mayeux(a)enesad.fr


9th International Conference on Precision Agriculture
20-23 July – DENVER (Co)
See: http://www.icpaonline.org/2008/registration/


Territoires, saisons et acteurs touristiques : quelle complémentarité pour un tourisme durable ?
24 - 26 septembre – FOUGERES - 8ème édition de l’Université d’été du tourisme rural
Au delà du discours convenu sur le développement durable, l’Université d’été entend avancer des propositions d’actions concrètes pour :
- Renouveler les modèles de développement touristique en les inscrivant dans une démarche de développement durable,
- Relier et associer stations et tourisme diffus, villes et campagnes, attractivité des littoraux et qualité de vie des arrières pays, mer et montagne…
- Diversifier les clientèles, les profils d’usagers selon les budgets la gamme des produits, les pratiques de tourisme et de loisir, les périodes de fréquentation…
- Décliner la qualité dans toutes les dimensions de l’accueil et du service, en respectant à la fois l’identité des lieux, l’originalité des communautés humaines, la fragilité des richesses naturelles…
- Rechercher de nouveaux équilibres, des coordinations entre acteurs publics et privés, un partage plus équitable des bénéfices du tourisme entre professionnels, entre secteurs d’activité et entre territoires…
Chercher en somme les concepts, les modes d’aménagement, les prestations, les pratiques, les valeurs emblématiques d’un développement maîtrisé, équilibré, performant mais responsable et solidaire, respectueux de la culture locale et de l’environnement, en un mot, DURABLE !
Voir : www.ue-tourisme-rural.fr


Assemblée Générale constitutive de l’Association Française d’Agronomie (AFA).
23 octobre 2008 - PARIS
Le questionnaire (voir le lien ci-après) a pour objectif de commencer à cerner les attentes auxquelles la future AFA doit répondre à travers ses différentes activités. Vos réponses nous seront donc d’une grande utilité et nous permettront en particulier de mieux cibler les centres d’intérêt prioritaire.
Nous prévoyons de restituer une synthèse des réponses reçues à  l’occasion de l’assemblée constitutive du 23/10.
Voir : http://sphinx.educagri.fr/supagro/besoinspourlagronomie/questionnaire.htm
Contact : Philippe PREVOST
Mél : prevostp(a)supagro.inra.fr


La Palisse, si tu savais !
Quand le moment est venu, l'heure est arrivée - Raymond BARRE