AFIA
ACTA Informatique |
Du
côté du web et de l'informatique agricole 25 - 2008
Complément
Paris, 20 juin 2008
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Petit complément où toute comparaison entre
téléphone portable et OGM (par exemple) ne saurait
être une coïncidence : le principe de précaution
ne saurait se transformer en machine alarmiste !
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TéléPAC
2008, bilan et perspectives
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Y a-t-il
un risque qu'il y ait un risque ?
Ecouter : http://radiofrance-podcast.net/podcast/rss_18811.xml
Les
risques du téléphone portable - Mise au point – Communiqué
du 17 juin 2008 de l'Académie Nationale de Médecine
Les risques potentiels des téléphones portables ont fait l’objet
de très nombreuses études, justifiées par le développement
massif de la téléphonie mobile depuis 1993. Ces études relèvent
soit d’une approche expérimentale (sur l’animal, sur des cultures
cellulaires, voire sur des végétaux) soit d’une approche épidémiologique
fondée sur des études cas-témoins.
L’étude internationale Interphone a été lancée car la plupart
des études épidémiologiques antérieures apportent en réalité
peu d’informations en raison d’une faible puissance statistique
(peu de cas de la pathologie suspectée), d’un faible recul
dans le temps (la plupart des cancérogènes connus ont des
délais d’action d’environ 10 à 15 ans) et surtout, du fait
de la difficulté principale des études cas-témoins, d’incertitudes
importantes sur les expositions.
Ces incertitudes sont liées, en effet, au fait que l’estimation
de l’exposition repose le plus souvent sur l’interrogatoire
des cas et des témoins. On se heurte alors à la difficulté
objective de se rappeler quel usage on faisait de son portable
5 ou 10 ans avant (ce type d’incertitude pourrait être
pris en compte par des techniques statistiques adéquates,
mais ce n’est presque jamais fait) et surtout à d’éventuels
"biais d’anamnèse", les cas ayant tendance à mieux
se rappeler leurs expositions que les témoins. Ce biais ne
peut être corrigé de manière fiable sans mesure objective
de l’exposition.
L’étude Interphone, conduite dans 13 pays, aura une puissance
statistique importante puisqu’elle repose sur 6.600 cas de
tumeurs (2.700 gliomes, 2.400 méningiomes, 1.100 neurinomes
de l’acoustique et 400 tumeurs de la parotide). La publication
de ses résultats globaux a été plusieurs fois annoncée et
ajournée mais certains résultats partiels ont été publiés
concernant le Danemark, la Suède, la Norvège, le Japon, l’Allemagne,
la Grande-Bretagne et la France.
Les résultats de ces études partielles sont pour le
moment rassurants :
- les six études qui examinent les cas de neurinomes
de l’acoustique ne montrent pas d’augmentation du
risque, avec une incertitude à lever pour les utilisateurs
depuis plus de dix ans ;
- les cinq études sur les méningiomes ne
montrent pas d’augmentation du risque ;
- aucune des six études concernant les gliomes
ne montre de risque significatif d’utilisation du portable
mais le regroupement des études anglaises et nordiques montre
un risque relatif de 1,39, à peine significatif (intervalle
de confiance à 95% : 1,01 – 1,92) pour une utilisation du
portable supérieure à 10 ans et du même côté que la tumeur.
L’étude Interphone France n’a pas montré d’excès de risque
statistiquement significatif et ses auteurs ne font que suggérer
la possibilité d’un risque pour des utilisations de 10 ans
ou plus.
Ces résultats doivent être consolidés par le regroupement
de toutes les études partielles, mais Interphone n’échappe
pas à de sérieuses réserves méthodologiques : les expositions
des cas et des témoins ont été estimées à partir d’interrogatoires
sources d’incertitudes (non prises en compte dans les analyses
statistiques) et de biais possibles d’anamnèse (pratiquement
impossibles à corriger) ; les multiples tests statistiques
devraient se fonder sur des techniques statistiques adéquates
(pour ne pas augmenter le risque de résultat positif par simple
hasard), ce qui n’est pas le cas.
Il sera donc important que la communauté scientifique dispose
des données de base de cette étude pour pouvoir en vérifier
la validité méthodologique.
L’Académie de médecine rappelle :
- que la médecine n’est ni de la publicité ni du marketing,
et qu’il ne peut y avoir de médecine moderne que fondée sur
les faits. Inquiéter l’opinion dans un tel contexte relève
de la démagogie mais en aucun cas d’une démarche scientifique.
On ne peut pas raisonnablement affirmer qu’ "un risque
existe qu'il favorise l'apparition de cancers en cas d'exposition
à long terme" et, en même temps, qu’ "il
n'y a pas de preuve formelle de la nocivité du portable"
;
- que le principe de précaution ne saurait se transformer
en machine alarmiste, surtout quand plusieurs milliards de
portables sont utilisés dans le monde sans conséquences sanitaires
apparentes depuis 15 ans.
L’Académie de médecine recommande :
- d'évaluer sérieusement les risques régulièrement évoqués,
en privilégiant dans chaque cas une grande étude inattaquable
sur sa méthodologie (ce qui n'est le cas ni d'Interphone ni
du grand nombre d'études sur le même sujet qui l'ont précédée),
plutôt que de nombreuses études de moindre envergure dotées
de moyens et d’une puissance statistique insuffisants ;
- de privilégier les études de cohorte qui permettent une
estimation beaucoup plus fiable des expositions et évitent
les biais d’anamnèse entre les cas et les témoins ;
- de mettre systématiquement à la disposition de la communauté
scientifique les données de base des études épidémiologiques,
après un délai raisonnable pour ne pas priver ses auteurs
de la priorité de leurs publications, afin de pouvoir faire
l’analyse pertinente de leur fiabilité.
Voir : http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=27&idLigne=1412
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Dossier
de la conférence de presse
"Agrinautes êtes vous innovateurs ?"
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Qui sont les Agrinautes ?
- Quels sont leurs équipements technologiques ?
- Quelles sont leurs pratiques du Web-agricole ?
- Quelles évolutions par rapport à 2006 ?
- Quelles sont leurs attentes ?
- Quels sont les sites les plus consultés ?
Contact
: Christian GENTILLEAU
Mél : c.gentilleau(a)tic-agri.com
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Les rencontres d'Agro
EDI Europe
1er juillet 2008 - PARIS
> RES-AGRI – Présentation et perspectives, Bruno PREPIN, Délégué
Général d’AGRO EDI EUROPE
> L’EDI dans la Supply Chain agricole, Cécile BERTHOLIER, Business
Support EDI Agrofournitures d’Union IN VIVO
> Les besoins du Haut Conseil de la Coopération Agricole ; La
solution RES-AGRI , pour les échanges d’informations entre les coopératives
et le HCCA ; La cohérence avec les normes comptables internationales,
Jacques HUBERT, Secrétaire Général du HCCA
> COOP DE France et le projet RES-AGRI, Yves LE MORVAN, Directeur
Général de Coop de France
> Présentation du programme TIC-PME 2010, Marc MOREAU, Chef de
Bureau à la DGE (Direction Générale des Entreprises du Ministère
de l’Industrie et des Finances)
> Démonstrations de solutions
> Les échanges de fiches parcellaires eDAPLOS en environnement
RES-AGRI, Jean-Jacques HIRSCH, Président d’EDT
Les échanges de formulaires comptables en environnement RES-AGRI,
Gilles BRANDEL, Président de SRCI
Contact : Gaëlle CHERUY - POTTIAU
Mél : gcheruy(a)agroedi.asso.fr
Deux blondes sous la douche
- Passe-moi un autre shampooing, s'il te plaît.
- T'en as un à côté de toi...
- Je sais, mais celui là c'est pour cheveux secs et j'ai les cheveux
mouillés.
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C.N.I.L. numéro 667690
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