AFIA
ACTA Informatique

Du côté du web et de l'informatique agricole 25 - 2008
Complément
Paris, 20 juin 2008


Petit complément où toute comparaison entre téléphone portable et OGM (par exemple) ne saurait être une coïncidence : le principe de précaution ne saurait se transformer en machine alarmiste !

TéléPAC 2008, bilan et perspectives


Y a-t-il un risque qu'il y ait un risque ?
Ecouter :
http://radiofrance-podcast.net/podcast/rss_18811.xml

Dossier du colloque du 7 mai 2008

Télévision et agriculture : nouvelles technologies, nouveaux canaux, nouveaux acteurs. Quelles perspectives ?

>TVAgri (voir mon interview dans l'émission du 25 avril…)
Voir : http://www.tvagri.info

> La Télé Agricole
Voir : http://www.lateleagricole.net

> CanalAgri en Côte d'Or
Voir: http://www.sati.tv/spip.php?article825 (TéléPAC)
Voir : http://www.sati.tv/spip.php?article650 (Agrotourisme)

> Terre d'infos
Voir : http://paris.apca.chambagri.fr/apca/terre_info.htm/

> Le dossier
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=5253

Les risques du téléphone portable - Mise au point – Communiqué du 17 juin 2008 de l'Académie Nationale de Médecine
Les risques potentiels des téléphones portables ont fait l’objet de très nombreuses études, justifiées par le développement massif de la téléphonie mobile depuis 1993. Ces études relèvent soit d’une approche expérimentale (sur l’animal, sur des cultures cellulaires, voire sur des végétaux) soit d’une approche épidémiologique fondée sur des études cas-témoins.
L’étude internationale Interphone a été lancée car la plupart des études épidémiologiques antérieures apportent en réalité peu d’informations en raison d’une faible puissance statistique (peu de cas de la pathologie suspectée), d’un faible recul dans le temps (la plupart des cancérogènes connus ont des délais d’action d’environ 10 à 15 ans) et surtout, du fait de la difficulté principale des études cas-témoins, d’incertitudes importantes sur les expositions.

Ces incertitudes sont liées, en effet, au fait que l’estimation de l’exposition repose le plus souvent sur l’interrogatoire des cas et des témoins. On se heurte alors à la difficulté objective de se rappeler quel usage on faisait de son portable 5 ou 10 ans avant (ce type d’incertitude pourrait être pris en compte par des techniques statistiques adéquates, mais ce n’est presque jamais fait) et surtout à d’éventuels "biais d’anamnèse", les cas ayant tendance à mieux se rappeler leurs expositions que les témoins. Ce biais ne peut être corrigé de manière fiable sans mesure objective de l’exposition.

L’étude Interphone, conduite dans 13 pays, aura une puissance statistique importante puisqu’elle repose sur 6.600 cas de tumeurs (2.700 gliomes, 2.400 méningiomes, 1.100 neurinomes de l’acoustique et 400 tumeurs de la parotide). La publication de ses résultats globaux a été plusieurs fois annoncée et ajournée mais certains résultats partiels ont été publiés concernant le Danemark, la Suède, la Norvège, le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France.

Les résultats de ces études partielles sont pour le moment rassurants :
- les six études qui examinent les cas de neurinomes de l’acoustique ne montrent pas d’augmentation du risque, avec une incertitude à lever pour les utilisateurs depuis plus de dix ans ;
- les cinq études sur les méningiomes ne montrent pas d’augmentation du risque ;
- aucune des six études concernant les gliomes ne montre de risque significatif d’utilisation du portable mais le regroupement des études anglaises et nordiques montre un risque relatif de 1,39, à peine significatif (intervalle de confiance à 95% : 1,01 – 1,92) pour une utilisation du portable supérieure à 10 ans et du même côté que la tumeur.
 
L’étude Interphone France n’a pas montré d’excès de risque statistiquement significatif et ses auteurs ne font que suggérer la possibilité d’un risque pour des utilisations de 10 ans ou plus.
Ces résultats doivent être consolidés par le regroupement de toutes les études partielles, mais Interphone n’échappe pas à de sérieuses réserves méthodologiques : les expositions des cas et des témoins ont été estimées à partir d’interrogatoires sources d’incertitudes (non prises en compte dans les analyses statistiques) et de biais possibles d’anamnèse (pratiquement impossibles à corriger) ; les multiples tests statistiques devraient se fonder sur des techniques statistiques adéquates (pour ne pas augmenter le risque de résultat positif par simple hasard), ce qui n’est pas le cas.
Il sera donc important que la communauté scientifique dispose des données de base de cette étude pour pouvoir en vérifier la validité méthodologique.

L’Académie de médecine rappelle :
- que la médecine n’est ni de la publicité ni du marketing, et qu’il ne peut y avoir de médecine moderne que fondée sur les faits. Inquiéter l’opinion dans un tel contexte relève de la démagogie mais en aucun cas d’une démarche scientifique. On ne peut pas raisonnablement affirmer qu’ "un risque existe qu'il favorise l'apparition de cancers en cas d'exposition à long terme" et, en même temps, qu’ "il n'y a pas de preuve formelle de la nocivité du portable" ;
- que le principe de précaution ne saurait se transformer en machine alarmiste, surtout quand plusieurs milliards de portables sont utilisés dans le monde sans conséquences sanitaires apparentes depuis 15 ans.

L’Académie de médecine recommande :
- d'évaluer sérieusement les risques régulièrement évoqués, en privilégiant dans chaque cas une grande étude inattaquable sur sa méthodologie (ce qui n'est le cas ni d'Interphone ni du grand nombre d'études sur le même sujet qui l'ont précédée), plutôt que de nombreuses études de moindre envergure dotées de moyens et d’une puissance statistique insuffisants ;
- de privilégier les études de cohorte qui permettent une estimation beaucoup plus fiable des expositions et évitent les biais d’anamnèse entre les cas et les témoins ;
- de mettre systématiquement à la disposition de la communauté scientifique les données de base des études épidémiologiques, après un délai raisonnable pour ne pas priver ses auteurs de la priorité de leurs publications, afin de pouvoir faire l’analyse pertinente de leur fiabilité.
Voir : http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=27&idLigne=1412

Dossier de la conférence de presse

"Agrinautes êtes vous innovateurs ?"

- Qui sont les Agrinautes ?
- Quels sont leurs équipements technologiques ?
- Quelles sont leurs pratiques du Web-agricole ?
- Quelles évolutions par rapport à 2006 ?
- Quelles sont leurs attentes ?
- Quels sont les sites les plus consultés ?

Contact : Christian GENTILLEAU
Mél : c.gentilleau(a)tic-agri.com

Les rencontres d'Agro EDI Europe
1er juillet 2008 - PARIS
> RES-AGRI – Présentation et perspectives, Bruno PREPIN, Délégué Général d’AGRO EDI EUROPE
> L’EDI dans la Supply Chain agricole, Cécile BERTHOLIER, Business Support EDI  Agrofournitures d’Union IN VIVO
> Les besoins du Haut Conseil de la Coopération Agricole ; La solution RES-AGRI , pour les échanges d’informations entre les coopératives et le HCCA ; La cohérence avec les normes comptables internationales, Jacques HUBERT, Secrétaire Général du HCCA
> COOP DE France et le projet RES-AGRI, Yves LE MORVAN, Directeur Général  de Coop de France
> Présentation du programme TIC-PME 2010, Marc MOREAU, Chef de Bureau à la DGE (Direction Générale des Entreprises du Ministère de l’Industrie et des Finances)
> Démonstrations de solutions
> Les échanges de fiches parcellaires eDAPLOS en environnement RES-AGRI, Jean-Jacques HIRSCH, Président d’EDT
Les échanges de formulaires comptables  en environnement RES-AGRI, Gilles BRANDEL, Président de SRCI
Contact : Gaëlle CHERUY - POTTIAU
Mél : gcheruy(a)agroedi.asso.fr


Deux blondes sous la douche
- Passe-moi un autre shampooing, s'il te plaît.
- T'en as un à côté de toi...
- Je sais, mais celui là c'est pour cheveux secs et j'ai les cheveux mouillés.


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