AFIA
ACTA Informatique

Du côté du web et de l'informatique agricole 39 - 2008
Complément
Paris, 30 septembre 2008


Ce complément de gazette à la demande de notre ami Paul Jamet pour signaler une émission de France Inter réalisée à l'occasion de la Nuit des chercheurs
Voir (et écouter) : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php?id=71465

Rechercher sur Internet des informations fiables sur l'agriculture,
l'élevage, l'agro-alimentaire, l'alimentation, l'environnement


56e Colloque AgriMMédia
Paris - MNE - 2 décembre 2008 - de 14 h à 18 h

Au-delà des batailles commerciales et des querelles d'idées, où trouver des informations fiables sur l'agriculture, l'élevage, l'agro-alimentaire, l'alimentation, l'environnement sinon sur les sites web de nos agences et instituts de recherche et développement ?

Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7432


Pensée du jour
Ce qu’il faut dire, c’est que le plan biocarburants n’a pas détourné un hectare de terres qui était destiné auparavant à l’alimentation humaine et animale. Il faut arrêter de fantasmer et que le Gouvernement cesse de se mettre à la merci des lobbies écologiques - Pascal FEREY - FNSEA


Thought of the day
Since when do we have to agree with people to defend them from injustice? - Lillian HELLMAN, playwright (1905-1984)


Que les politiques aient des opinions sur les travaux de recherche, parfait. Mais que les politiques s'imaginent que la recherche, c'est la maîtrise des risques des OGM ou du téléphone portable, cela me paraît invraisemblable. Ce dont parle la Ministre, ce sont des travaux sans doute utiles mais qui ne sont pas – pour moi - des travaux de recherche. Ce sont à mon sens des travaux de "développement" où on se demande dans quelles conditions raisonnables et raisonnées utiliser des résultats de la recherche.
La recherche, c'est de créer des OGM animaux ou végétaux, c'est inventer un système de communication 1000 fois plus rapide (Gazette du 25 septembre)
Je cautionne tes remarques pertinentes sur la place de la recherche par rapport au développement et aux politiques. Je voudrais te signaler une émission qui a eu lieu hier sur France Inter : la tête au carré, prenant appui sur la Nuit des chercheurs (http://www.eurosfaire.prd.fr/news/consulter.php?id=2351 )
Il est possible de télécharger le fichier MP3 durant 7 jours :
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php?id=71465 (à droite de l'écran)
De quoi réfléchir sur les capacités des chercheurs à communiquer !
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)jouy.inra.fr


Ma remarque (GW) : Ayant travaillé dans le privé avant de travailler à l'ACTA (où le personnel a un statut de droit privé), je trouve que les chercheurs qui travaillent dans le secteur public (CNRS, INRA, INSERM, Universités…) sous-estiment bien trop souvent l'apport des chercheurs qui travaillent dans le secteur privé.


Dossier du colloque du 7 mai 2008

Télévision et agriculture : nouvelles technologies, nouveaux canaux, nouveaux acteurs. Quelles perspectives ?

Huile empoisonnée ? (en réponse à un message – voir ci-dessous – transmis par une lectrice de cette gazette)
Le site de l'AFSSA ne dit rien – ce jour - de cette histoire d'huile frelatée en provenance d'Ukraine (le dernier épisode s'est passé au printemps !).
Le site de RFI indique en date du 13 mai 2008 :
"Il y a quinze jours, les consommateurs européens apprennent que de l’huile de tournesol frelatée a été importée d’Ukraine. Les risques sont limités : le taux d'hydrocarbures décelé est trop faible pour être nocif à la santé, et puis les quantités concernées – 40 000 tonnes – sont minimes (on importe en Europe des millions de tonnes d’huile brute). En France comme en Espagne, les lots suspects ont été bloqués avant d’atteindre les distributeurs."
Voir : http://www.rfi.fr/actufr/articles/101/article_66119.asp
Vous avez donc bien fait de ne pas "faire tourner" le message que vous avez reçu ! Leur auteur est de ce genre de "demi-savant" et "faux-justicier" et souvent plutôt sympathique, qui de José Bové à Nicolas Hulot prolifère.


Voici le message complètement absurde et de mauvaise foi à ne pas "faire tourner" bien sûr, qui était parvenu à notre lectrice…
Rappelons brièvement les faits :
- La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d'huile de tournesol ukrainienne.
- Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d'autres multinationales de l'agroalimentaire.
- Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d'huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.
- Même s'il n'est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.
- Que croyez-vous qu'il arriva ? Ces empoisonneurs dont l'avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d'utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde.
Le pire, c'est qu'ils ont eu l'accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n'en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
- Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes de saloperie par habitant  à faire ingurgiter !
- La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d'interdire l'utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier.
Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l'huile de moteur !
C'est le Canard Enchaîné qui a révélé l'affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s'en fout.
La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois:
Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l'envers du décor, comment les industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l'info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire.
Il a été décidé hier en réunion de crise à l'ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.
Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir.'
Par rapport à l'article de mercredi dernier, cette nouvelle parution n'apporte pas d'éléments clés supplémentaires et n'est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu'une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l'huile de tournesol, ce qui n'était pas le cas la semaine dernière mais que l'on craignait'
Ces gens là sont capables d'importer n'importe quelle denrée alimentaire de l'autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l'argent. Ils n'ont plus la moindre emprise sur la 'traçabilité' des produits qu'ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés de pesticides ou de n'importe quelle autre merde. Et qu'ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre affaire en fournit une preuve éclatante.
D'ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d'exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d'une pression sur l'emploi et le salaire des salariés français.
Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies suremballées dans d'affriolants plastiques aux couleurs vives.
Il faut lutter contre ces pratiques ! Il faut lutter contre ces salopards ! Et il faut rappeler à Monsieur Delanoë que c'est ça, le libéralisme !
Comme on l'a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s'ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu'ils sont capables pour cela d'empoisonner leurs clients sans
remords.
Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et vous camarades lecteurs, relayez l'information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c'est de ça dont ils ont la trouille !
Les marques concernées, à boycotter d'urgence et durablement, sont les suivantes :
Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l'origine du problème et toutes les marques du groupe :  Fruit d'or ; Epi d'or ; Frial ; Isio 4 ; Oli ; Carapelli ; Saupiquet
Toutes les marques du groupe Unilever , par exemple : Amora ; Planta Fin ; Maille ; Knorr ; Magnum ; Miko.
Les produits les plus susceptibles de contenir de l'huile empoisonnée sont les suivants : Mayonnaise ; Tarama ; Sauce Béarnaise ; Chips ; Vinaigrette allégée ; Surimi ; Céleri Rémoulade ; Soupe de poisson en conserve ; Poisson pané ; Paupiettes de veau ; Thon et sardines à l'huile ; Pates à tartiner chocolatées ; Gaufrettes à la confiture ; Barres céréalières et sucrées pour les enfants ; Cookies
Merci d'avance, et faites tourner !

Nos stages

"Réseaux et sécurité"

- WATCHGUARD Firewall basics with Fireware - Full course - 3 jours
29 septembre au 1er octobre

- WATCHGUARD Fireware 9.x Advanced (Multi-Wan, Vlan, etc.)
24 et 25 novembre

- WATCHGUARD Firebox X Edge and X Edge Wireless
- 1 jour - 20 octobre

- Firewalling basics with WATCHGUARD System Manager 8.0 and WFS 7.4
- 2 jours - à la demande

- Sensibilisation à la sécurité informatique
- 2 jours - à la demande

- Comprendre les réseaux TCP/ IP et les routeurs
-
2 jours - à la demande

Contact : Véronique Bois
Mél : veronique.bois(a)acta-informatique.fr

Économie et écologie sont intrinsèquement liées -  William Villeneuve, président des Jeunes Agriculteurs (Journal L'Humanité du 27 septembre 2008)
Après la voiture et la maison écologiques, "l’agriculture écologique" nous est présentée comme une alternative, voire une panacée capable de couvrir les besoins de l’ensemble des habitants de notre planète… L’utilisation même de ce terme laisse sous-entendre qu’il existerait deux types d’agriculture, l’une préoccupée en priorité par la gestion de son impact sur l’environnement et l’autre productiviste et polluante…
Au-delà des débats, une autre question semble plus pertinente : comment contribuer aux équilibres alimentaires mondiaux menacés de toutes parts tout en préservant nos ressources naturelles ? Car une chose est sûre : pour subvenir aux besoins alimentaires des 9 milliards d’habitants qui peupleront la terre en 2050, toutes les régions du monde devront assurer leur autosuffisance alimentaire. Cela dans un contexte nouveau d’ouverture croissante des marchés, où les biens agricoles non alimentaires sont de plus en plus demandés sous la double pression de l’envolée du prix du pétrole et du réchauffement climatique… Conscients de la fragilité de ce nouvel environnement mondial, près de 150 jeunes agriculteurs européens se sont réunis à Annecy, le 23 septembre, pour présenter, dans une déclaration finale, leurs propositions destinées non seulement à mieux organiser la future PAC, mais aussi à promouvoir notre modèle agricole, tant au niveau européen qu’international.
Car n’oublions pas que notre politique agricole commune, si décriée de nos jours, a permis de garantir la productivité et la qualité de notre agriculture nationale et européenne : désormais deux heures et demie de travail "suffisent" pour effectuer la récolte d’un hectare de blé, contre cent heures cinquante ans en arrière, et un agriculteur français peut aujourd’hui nourrir plus de 80 personnes, contre 8 seulement en 1950 ! Bien avant le Grenelle de l’environnement, les agriculteurs se sont donc posé la question à la fois de l’autosuffisance alimentaire et de la préservation de l’écosystème. Soucieux de leur environnement parce que travailleurs de la terre, paysans et eux-mêmes pères et mères de famille, ils ont cultivé et produit sans chercher à détruire mais plutôt à entretenir et préserver. Nous, agriculteurs, répondons à la demande des consommateurs, selon un schéma d’échange économique… Cette interdépendance est primordiale pour saisir combien l’écologie et l’économie sont intrinsèquement liées l’une à l’autre ! Impossible d’être écologiquement responsable sans être économiquement stable !
Au terme d’ "agriculture écologique", préférons donc celui d’ "agriculture durable", prenant ainsi en compte les exigences de sécurité alimentaire et sanitaire, la préservation de la diversité et des territoires mais qui n’oublie pas non plus l’intégration des innovations et des nouveaux modes de consommation. Un développement agricole responsable qui doit à la fois subvenir aux besoins présents de l’humanité et créer les conditions économiques, écologiques, territoriales, sociales et politiques nécessaires pour satisfaire ses besoins futurs. Parce que l’accroissement des échanges internationaux ne peut se faire au détriment de la sauvegarde d’un bien universel pour l’humanité, comme le climat ou la biodiversité, les Jeunes Agriculteurs ont demandé dans leurs précédents rapports d’orientation que la protection de l’environnement soit prise en compte dans le cadre des règles commerciales définies au niveau de l’OMC. Depuis longtemps en effet, les nouvelles générations d’agriculteurs sont conscientes du double défi alimentaire et environnemental qui se présente à eux. Car assurément, des modes de production agricole nouveaux, responsables et intelligents doivent être mis en place aussi bien dans les pays développés que dans les pays plus pauvres : là résident le rôle et les missions de la nouvelle génération d’agriculteurs.
Voir : http://www.humanite.fr/2008-09-27_L-Humanite-des-debats_Economie-et-ecologie-sont-intrinsequement-liees


Votre compte est bon (déjà racontée mais on ne se lasse pas)
Cinq copains arrivent au péage à bord d'une Audi Quattro où ils sont contrôlés par un motard de la Gendarmerie.
Après les formalités d'usage, un dialogue s'installe entre le gendarme et le conducteur.
Le gendarme (très sérieux) :
- Vous êtes 5 dans une Audi Quattro, vous ne pouvez pas passer, ou alors l'un de vous doit sortir du véhicule.
Le conducteur (étonné et légèrement moqueur) :
- Écoutez, le nom de la voiture n'a rien à voir avec le nombre d'occupants. Nous avons le droit d'être à 5.
- Pas question, vous êtes dans une Audi QUATTRO, vous devez être 4 occupants maxi. Si l'un de vous ne descend pas, je ne vous laisse pas passer.
Le conducteur (qui commence à s'énerver) :
- Je vous dis que le terme QUATTRO a un rapport avec l'action sur les 4 roues, ça n'a rien à voir avec le nombre d'occupants.
Le gendarme (toujours imperturbable) :
- Pas question ! Je ne vous laisse pas passer tant que l'un de vous ne descend pas de l'Audi Quattro.
Le conducteur (excédé) :
- Finie la plaisanterie !!! Vous êtes un incapable !!! Faites venir votre chef que je puisse régler le problème avec lui !
Le gendarme :
- Ce n'est pas possible. Il est occupé avec 2 c…s dans une Fiat UNO !!!


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