AFIA
ACTA Informatique |
Du
côté du web et de l'informatique agricole 06 - 2009
Complément
Paris, 9 février 2009 |
Pour lire ce complément de gazette sur notre site :
http://www.acta-informatique.fr/?d=7544
Ce complément de gazette pour vous inviter à vous inscrire d'urgence
au colloque du 26 février sur la formation à distance, à aider au
sauvetage de la revue Phytoma, à vous inviter sur le toujours agréable
stand du CIRAD au Salon de l'Agriculture…
Formation
professionnelle à distance
: quels apports d'Internet et de l'informatique ?
57e
Colloque AgriMMédia
Paris - MNE
26 février 2009
de 14 h à 18 h
|
Vous
vous intéressez à la formation initiale ou à
la formation pour adultes, agriculteurs
ou techniciens, vous devez participez à ce colloque
du 26 février !
A
l'agenda...
-
Le réseau "Préférence formations"
: formation à distance et proximité. Résultats
après 3ans d'expérience
François GUERRIER – Chef de projet
-
Technologies informatiques pour l'accompagnement des apprenants
en formation à distance. Freins, leviers, vécu
des différents acteurs
Monique ROYER - Animatrice du CdR de l'ENILIA-ENSMIC de Surgères
-
2003-2008 : 1000 personnes formées à distance
Yves CAUSSE et Laure MARTI – ADPSA Aveyron
-
UVED, une structure collective pour le développement
du e-learning
Delphine POMMERAY - Université Virtuelle Environnement
& Développement durable
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7527 |
Pensée
du jour
Le gouvernement d’Israël brise un avenir qu’il prétend défendre.
On ne casse pas un peuple arc-bouté à sa terre. Il faut chercher à
le comprendre et à le respecter…Seuls la parole, le dialogue, la reconnaissance
mutuelle peuvent sauver l’avenir de ces deux peuples… Théo KLEIN,
ancien président du CRIF
Thought of the day
Myth: we have to save the earth. Frankly, the earth doesn't need
to be saved. Nature doesn't give a hoot if human beings are here or
not. The planet has survived cataclysmic and catastrophic changes
for millions upon millions of years. Over that time, it is widely
believed, 99 percent of all species have come and gone while the planet
has remained. Saving the environment is really about saving our environment
- making it safe for ourselves, our children, and the world as we
know it. If more people saw the issue as one of saving themselves,
we would probably see increased motivation and commitment to actually
do so. -Robert M. LILIENFELD, management consultant and author (b.
1953) and William L. RATHJE, archaeologist and author (b. 1945)
Pour comprendre ce que peut être la formation à distance et pourquoi
vous devez vous inscrire d'urgence au colloque du 26 février…
La formation connait actuellement une mutation profonde. Depuis
les années 80, on parle beaucoup d'e-learning, mais ce n'est que depuis
peu que l'on observe de vraies réussites.
> Université numérique de Strasbourg
Voir : http://uns.u-strasbg.fr/
> UVED - Université Virtuelle Environnement et Développement durable
Voir : http://www.uved.fr/
> Le portail des universités numériques
Voir : http://www.universites-numeriques.fr
> Apprentissage à distance : une révolution pour les enseignants
Voir: http://ciel5.ac-nancy-metz.fr/ac-tice/article.php3?id_article=217
> Formations ouvertes et à distance des Etablissements d'Enseignement
et de Formation Agricoles Publics
Voir : http://www.preference-formations.fr/
La formation professionnelle des agriculteurs comme celle de tous
nos concitoyens, doit aujourd'hui répondre à de nombreux et nouveaux
défis :
- individualisation des parcours de formation,
- demandes de plus en plus ciblées et variées,
- accent mis sur le "professionnalisant" face au "diplômant",
- nécessité de prendre en compte à la fois les possibilités et les
limites de l'e-learning,
- besoin d'accompagnement au plus près tous les stagiaires afin de
contrebalancer le côté peu socialisant de la formation à distance,
lorsque celle-ci est la seule solution.
Chacun sent bien que faire face à de tels défis n'a rien de simple,
mais que ne pas proposer des solutions serait parfaitement catastrophique
tant au plan humain qu'au plan économique.
Ce 57ème colloque AgriMMédia, organisé en collaboration avec le réseau
"Préférence Formations" du ministère de l'Agriculture et
de la Pêche, a donc pour objectif d'examiner comment Internet et l'informatique
peuvent contribuer à relever tous ces défis.
Au travers d'exemples, le réseau "Préférence Formations"
(ses offres de formation, ses méthodes, ses résultats), ainsi que
d'autres solutions seront présentés par les meilleurs spécialistes
de la formation, qui montreront pourquoi et comment la formation peut
et / ou doit évoluer vers un mix formation en présentiel / formation
à distance via Internet.
Ce 57ème colloque AgriMMédia aura lieu le jeudi 26 février 2009, de
14 à 18 heures, à la Maison Nationale des Éleveurs, 149 rue de Bercy,
75595 PARIS Cedex 12, métro Bercy ou Gare de Lyon.
Agenda (incomplet) du colloque du 26 février
- Dans le Morbihan, 30% des formations VIVEA réalisées en formation
individualisée, et 40% d’un parcours global de 1200 heures en auto-formation
- Bernard NICOLAS – CRA Bretagne
- Le réseau "Préférence formations" : formation à distance
et proximité. Résultats après 3ans d'expérience – François GUERRIER
– Chef de projet
- Technologies informatiques pour l'accompagnement des apprenants
en formation à distance. Freins, leviers, vécu des différents acteurs
- Monique ROYER - Animatrice du CdR de l'ENILIA-ENSMIC de Surgères
- 2003-2008 : 1000 personnes formées à distance – Yves CAUSSE et Laure
MARTI – ADPSA Aveyron
- UVED, une structure collective pour le développement du e-learning
- Delphine POMMERAY - Université Virtuelle Environnement & Développement
durable
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7527
Nos
stages
"Réseaux et sécurité"
|
-
WATCHGUARD Firewall Basics with Fireware - Full course - 3
jours
- WATCHGUARD Fireware Advanced (Multi-Wan, Vlan, etc.) - 2
jours
- WATCHGUARD Firebox X Edge and X Edge Wireless
- 1 jour
- Sensibilisation à la sécurité informatique
- 2 jours
- Comprendre les réseaux TCP/ IP et les routeurs -
2
jours
Contact : Véronique Bois
Mél : veronique.bois(a)acta-informatique.fr
|
Merci de relayer encore une fois les articles parus dans ma newsletter
Je me permets cependant de vous signaler que lien vers mon site,
mentionné au bas de ma signature, n'est pas opérationnel. Il faut
le remplacer par : http://www.azfsilencedetat.com
Bonne soirée et bravo encore pour votre lettre que j'ai toujours
un grand plaisir à lire chaque semaine.
Contact : Marc MENNESSIER
Mél : mennessiermarc(a)wanadoo.fr
12 research positions in our organisation
See: http://mars.jrc.ec.europa.eu/mars/News-Events/
New-Grant-Holder-positions-at-the-Agriculture-Unit-G03
Contact: Simon KAY
E-mail: simon.kay(a)jrc.it
Du côté de l'Office de l'élevage
> Numéro 157 de la lettre d'information de l'Office de l'élevage.
// 06.02.2009 //
(7 Go d'informations gratuites au service des filières élevage,
viande et lait)
Voir : http://www.office-elevage.fr/actu/actu-oe-157.htm
> Travaux de recherche :
- Fiche N° 783 : " Outil de mesure des amines hétérocycliques
au cours de la cuisson "
Voir : http://www.office-elevage.fr/dei/f783.htm
- Fiche N° 779 : " Tri et étude des rendements de fabrication
des jambons de porc destructurés "
Voir : http://www.office-elevage.fr/dei/f779.htm
> Nouvelle rubrique / Version provisoire :
Agrément Russie : Exporter des denrées alimentaires et aliments
pour animaux vers la Fédération de Russie.
Voir : http://www.office-elevage.fr/Agrement-Russie/agr-russie.htm
> Appel d'offre : Appel à la concurrence pour la fourniture et
la livraison de poissons surgelés et en conserves.
Voir : http://www.office-elevage.fr/appel-offre/appels-offre.htm
> Instances de concertation : Comité volailles, oeufs et ovoproduits
du 05/02/2009 Point de conjoncture
Voir : http://www.office-elevage.fr/instances/instances.htm
> Programmes sociaux :
- Mise à jour de la liste des produits éligibles = Nouvelle forme
- Nouvelle règlementation Lait Scolaire : De septembre à décembre
2008, la fin du paiement à taux plein sera le 31 mars 2009 inclus.
ATTENTION TRES IMPORTANT : le règlement européen prévoit que le
gestionnaire, n’a que 3 mois à l’issue de la période concernée par
la demande de paiement, pour faire parvenir à l’Office une demande
complète.
Voir : http://www.office-elevage.fr/prg-sociaux/prg-sociaux.htm
> Cotations (viandes et lait), prix à la production et note de
conjoncture hebdomadaire :
Voir : http://www.office-elevage.fr/cotations/indexcot.htm
Voir : http://www.office-elevage.fr/prixprod/courbes.PDF
Voir : http://www.office-elevage.fr/prixprod/prixprod2.htm
> Produits Laitiers :
* " Statistiques Stockage Privé ".
Voir : http://www.office-elevage.fr/stats-lait-mens/stockage.htm
* Informations/Marchés & Filières/Statistiques : Mise à jour
des cahiers statistiques
Dénaturation, stocks privés France, abattages, cours France.
Voir : http://www.office-elevage.fr/statistiques/statistique1.htm
* Enquête laitière "fabrications mensuelles françaises"
Voir : http://www.office-elevage.fr/stats-lait-mens/statistique2.htm
* Produits éligibles : Mise à jour de la liste.
Voir : http://www.office-elevage.fr/prg-sociaux/prg-sociaux.htm
> Viandes et Produits carnés : Publication du texte intégral
des interventions lors des 12° Journées " Sciences du muscle
et technologies des viandes " ( 250 pages, en téléchargement
gratuit )
Voir : http://www.office-elevage.fr/vpc/indvpc/indexvpc.htm
Pour que vive Phytoma ! (1)
Je profite d'une lettre circulaire de Catherine Regnault Roger,
qu'elle m'a confiée, pour vous en faire part, pour m'associer à
sa déception de voir la revue Phytoma interrompre, on peut l'espérer
momentanément, sa parution. Cette revue assure en effet, depuis
sa création, une mission qui, dans les faits, est de "service
public" au même titre que l'AFPP, lien indispensable pour l'information
de l'ensemble de la profession agricole sur l'évolution des réglementations
touchant aux produits phytosanitaires en agriculture.
Très tôt impliquée pour une protection des cultures qui prenne en
compte ses impacts négatifs sur l'environnement, l'équipe rédactionnelle
a été un aiguillon pour promouvoir l'innovation faisant la part
belle aux techniques alternatives, aux moyens de gestion associés
à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, tout en conservant
le réalisme sur le fait que même raisonnée et réduite, la lutte
chimique était nécessaire dans un contexte de forte demande de produits
issus de l'agriculture.
Phytoma sert de relais parfaitement accessible et de caisse de résonance
à des textes réglementaires d'une lecture parfois peu attractive.
C'est également entre autre le support de communication grand public
des résultats pour les actions de surveillance du territoire par
différents acteurs qui trouvent au niveau de l'équipe de rédaction
une rare compétence. Cet accompagnement est essentiel pour une mise
en forme des textes qui les rend particulièrement agréables à lire
sans perdre leur caractère informatif et leur qualité scientifique.
Phytoma constitue enfin la mémoire de la protection des cultures
en France, son image de marque à l'étranger est sans commune mesure,
comme en témoigne les nombreuses demandes de tiré à part. Je soulignerai
qu'il s'agit d'une trame sans laquelle des chapitres complets de
diverses expertises collectives récentes produite s par la recherche
n'auraient pu être rédigés ou de façon très incomplète.
Son arrêt signerait la fin de la mémoire collective dans le domaine
de la protection des cultures, volet essentiel de la production,
avec la génétique pour une agriculture capable d'améliorer son bilan
énergétique et d'être en phase avec les enjeux du siècle.
Un pays sans mémoire ne peut conserver son indépendance, dont celle
que lui permet son agriculture, en tant que source d'aliments et
bientôt bien plus encore.
La production agricole constitue le premier et certainement le principal
maillon de cette sécurité première qui permet d'entrevoir avec une
relative sérénité bien des crises dont celle dans laquelle nous
sommes entrés depuis quelques mois.
L'arrêt de la revue Phytoma, auquel nous ne pouvons croire, augurerait
mal de l'avenir. C'est pourquoi, au travers de ce témoignage qui
en recoupera de nombreux autres, j'invite tous les lecteurs occasionnels
ou réguliers de Phytoma à faire part de leur soutien à l'équipe
de rédaction qui a tant donnée et reste certainement prête à continuer
pour peu qu'elle ait les moyens pour le faire.
Contact : Marc DELOS, Vice-président de l'AFPP, Expert Grandes Cultures
et Biovigilance
Mél : marc.delos(a)agriculture.gouv.fr
Pour Phytoma ! (2)
Cher Président du Comité de rédaction de Phytoma,
Permettez- moi de rebondir sur votre message pour lancer un cri
du coeur ! Vos voeux de « satisfaction de toutes sortes » ne sont
visiblement pas exhaussés quand on mesure la gabegie qui a conduit
à un numéro de la revue Phytoma (janvier 2009) probablement incunable
(= produit mais non publié sous forme imprimée) dans un premier
temps, et qui sait par la suite ?
Et je m'empresse d'ajouter que le président actuel de la société
Ruralia, Jacques My, qui a été élu en juin dernier (2008), a accepté
avec courage de s'investir dans un dossier lourd et déjà difficile,
héritage d'un passé et d'un passif dont la revue Phytoma n'est pas
la cause.
Je soulignerai aussi l'attitude admirable des salariées de la société
« Le carrousel » qui se sont consacrées depuis de très nombreuses
années à la réalisation des numéros de la revue au quotidien et
qui se sont battues jusqu'à la fin pour produire un journal de qualité.
Je parle bien entendu des 3 « MD », Marianne Decoin, Marie Doumergue
et Marie-Françoise Delannoy qui sont à la fois l'âme et la cheville
ouvrière qui accomplissent avec talent les décisions du comité de
rédaction de Phytoma.
Et je suis d'autant bien placée pour parler de ce numéro de janvier
2009 sans doute incunable, que je suis l'un des auteurs, malheureux
et frustré, d'un article qui devait paraître dedans. Les auteurs
ont consacré plusieurs heures à écrire les articles, à relire les
épreuves, finaliser les résumés, et l'équipe de rédaction à réaliser,
comme à l'accoutumée, une mise en page attractive et inspirée. Tout
cela en vain ? J'ose espérer qu'une solution sera trouvée et que
ce numéro soit publié au moins sous la forme d'un numéro spécial
ou accolé au premier numéro d'une nouvelle série, le moment venu.
Ceci nous amène à envisager l'avenir. Quelques qu'aient été les
erreurs, il est inconcevable que la revue Phytoma qui est l'âme
de la défense et maintenant de la santé du végétal (votre édito),
disparaisse. Il s'agit d'un fleuron de la presse professionnelle
que tous les interlocuteurs francophones étrangers que j'ai été
amenés à croiser nous envient. Mieux, publier dans Phytoma est un
gage de sérieux et de qualité pour la communauté scientifique et
technique qui travaille dans le domaine et ceci dans le monde entier.
l nous faut sauver Phytoma !
Il serait surprenant que les institutions des différents partenaires
qui animent l'AFPP ne se mobilisent pas pour permettre à Phytoma
de redémarrer sainement. Je connais des chefs d'entreprises modestes
qui n'hésiteraient pas à accorder un petit soutien financier dans
la mesure de leurs moyens, et je suis sûre que nombre d'abonnés
s'engageraient à renouveler un abonnement un peu majoré d'une part
finançant une société d'édition de Phytoma. Car sans doute le montage
juridique qui préside à la propriété du titre du journal est trop
complexe et mériterait à cette occasion d'être revu. Je ne doute
pas que nous avons, tant au comité de rédaction de Phytoma, à la
société Ruralia et à l'AFPP, des experts versés dans ces aspects
juridiques et gestionnaires.
Il faut que nous nous mobilisions tous pour que la revue Phytoma,
que nous connaissons et que nous aimons, perdure dans sa forme actuelle
et avec ses trois mousquetaires.
Catherine Regnault-Roger,
Professeur des Universités, membre du Comité de rédaction de Phytoma
et administratrice de l'AFPP
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr
Des nouvelles de Jean Dupont
- Bonjour ! C'est la réception ? J'aimerais parler avec quelqu'un
à propos d'un patient qui se trouve chez vous.... J'aurais souhaité
connaître son état de santé, savoir s'il va mieux ou si son problème
s'est aggravé.
- Quel est le nom du patient ?
- Il s'appelle Jean Dupont et il est à la chambre 302.
- Un instant je vous prie, je vous passe l'infirmière.
Après une longue attente :
- Bonjour, ici Françoise l'infirmière de service. Que puis-je pour
vous ?
- J'aimerais connaître l'état du patient Jean Dupont de la chambre
302.
- Un instant je vais essayer de trouver le médecin de garde..
Après une plus longue attente :
- Ici le Dr. Jean, le médecin de garde ; je vous écoute.
- Bonjour Docteur, je voudrais savoir quel est l'état de Monsieur
Jean Dupont , qui se trouve chez vous depuis 3 semaines à la chambre
302.
- Un instant, je vais consulter le dossier du patient.
Après encore une autre attente :
- Huuuummm, le voici : il a bien mangé aujourd'hui, sa pression
artérielle et son pouls sont stables, il réagit bien aux médicaments
prescrits et normalement on va lui enlever le monitoring cardiaque
demain. Si tout continue comme ça encore 48 heures, son médecin
signera sa sortie d'ici le week-end.
- Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses ! Je suis fou de
joie. Merci.
- Par votre façon de parler je suppose que vous devez être quelqu'un
de très proche, certainement de la famille ?
- Non, Monsieur ! Je suis Jean Dupont moi-même et je vous appelle
du 302 ! Tout le monde entre et sort de ma chambre et personne ne
me dit rien. Je voulais juste savoir comment je me porte.
"Fruits et légumes, la santé du monde" au SIA 2009
: le Cirad tient salon
Les fruits et légumes bénéficient d'une forte valeur ajoutée
dans le domaine de la santé et de l'économie des pays du Sud. Et
pourtant, "de la parcelle de culture à l'assiette, il ne reste
plus parfois que 20 % de la récolte" explique Jacky Ganry,
chercheur au Cirad. Car telle est bien l'une des contraintes majeures
auxquelles font face les petits producteurs d'Afrique, d'Asie et
d'Amérique latine : la fragilité et périssabilité de leur production.
Plusieurs éléments participent à ces pertes : les maladies et insectes,
les transports difficiles, les habitudes culturelles (au Cameroun,
les mangues pourrissent souvent sous les arbres ; dans certains
pays asiatiques, les fruits servent d'offrandes). "Soit des
pertes très importantes et un sérieux problème d'organisation. Quelques
pays comme le Vietnam ou le Brésil émergent aujourd'hui et pourrait
servir de modèle au Sud" précise Jacky Ganry.
> Le Cirad, cheville ouvrière de la promotion des fruits et légumes
tropicaux
Dans les pays du Sud, les populations rejoignent massivement les
villes, la consommation des produits locaux diminue au profit des
aliments nouveaux -souvent importés- et "riches en calories
vides". "En Afrique à dominante forestière, la prévalence
du diabète de type 2 est nettement plus faible que dans les régions
sahéliennes" notent les chercheurs qui espèrent en l'influence
des femmes. Elles jouent en effet un rôle primordial en matière
d'éducation et de santé mais aussi dans le maintien des cultures
vivrières (bananes et plantains, légumes à tubercules et racines).
On sait par ailleurs que la culture des fruits rapporte cinq fois
plus que le riz aux petits paysans.
Aux côtés des organisations gouvernementales qui effectuent des
campagnes de sensibilisation à la consommation de fruits et légumes,
le Cirad et ses partenaires européens et internationaux mettent
en place des actions de promotion :
> Lancement de GlobalHort - l'Initiative horticole mondiale-
Voir : http://www.cirad.fr/fr/presse/communique.php?annee=2006&id=157
> Profel :
Voir : http://farastaff.blogspot.com/2007/11/fao-who-profel-workshop-yaounde.html
dans les pays africains francophones et Profav dans les pays anglophones.
Les réseaux nationaux en horticulture, nutrition et santé sont installés
et confortés avec l'aide des organisations européennes et internationales
: Ecart (European consortium on agricultural research in the tropics),
Natura (réseau des Universités Européennes tournées vers les tropiques),
ISHS (International Society for Horticultural Science), FAO (Food
and Agriculture Organization of the United Nations) et OMS (Organisation
mondiale de la santé).
> Sur le stand du SIA 2009 (hall 3 -- allée D -- stand n° 9)
Réparti en plusieurs espaces consacrés à la recherche et aux enjeux
des fruits et légumes tropicaux pour la santé du monde, le stand
du Cirad comprendra :
- un espace recherche avec deux pôles :
+++ "préserver l'environnement et réduire l'utilisation des
pesticides" à l'aide de la lutte biologique contre les mouches
des fruits qui s'attaquent à de nombreux fruitiers en piquant les
fruits pour y déposer des oeufs.
Seront exposés les pièges suspendus, moustiquaires, boîtes à insectes,
loupes binoculaire.
+++ "santé, nutrition" et aspects qualité des productions
locales (projet européen Pavuc) avec présentation des nouvelles
technologies permettant de maîtriser la qualité du produit tout
au long de sa transformation (ex : chips de fruits).
- présentation du réfractomètre pour mesurer la qualité et déterminer
le moment optimum de récolte.
- démonstration de SPIR, appareil de mesure non destructive pour
évaluer la qualité des fruits par rayonnement des rayons infrarouges.
- Evaluation de la qualité nutritionnelle des fruits (antioxydants,
vitamines etc.)
*. un espace découverte avec exposition de fruits et légumes tropicaux
(dont zoom sur l'igname et la mangue) :
- des légumes-feuille (oseille de Guinée, amarante, liseron d'eau),
- des légumes-fruit (aubergine africaine, gombo, piment),
- des légumes-racine (manioc, igname) et de nombreux fruits (pejibaye,
borojo, açai, fruits de la passion, pitaya, papaye, goyave, mangue,
agrumes, ananas, bananes).
- des dégustations de fruits tropicaux, jus de fruits, compotes,
apérifruits, chips de taro
- un lieu d'accueil et de communication pour les partenaires. Une
brochure et des fiches techniques et scientifiques des résultats
de recherche et travaux du Cirad menés en partenariat, seront distribuées
aux visiteurs.
Une conférence intitulée "Fruits et légumes, alimentation et
santé pour le Sud" sera organisée, salle Océanie, le mardi
24 février, de 9h à 18 h avec des tables-rondes réunissant de hauts
responsables de la promotion des fruits et légumes dans leurs pays
ou au niveau régional.
Thèmes abordés :
- Santé publique et nutrition
- Disponibilité en fruits et légumes, approvisionnement, production
et marchés
- Plans d'actions au Nord et au Sud
Voir : http://www.cirad.fr/upload/fr/agenda/02_2009CIRAD-SIA_preprogr_inscr.pdf
Unité propre de recherche (UPR) HORTSYS, Fonctionnement agroécologique
et performances des systèmes de culture horticoles
Voir : http://www.cirad.fr/fr/pg_recherche/ur.php?id=158
Unité mixte de recherche (UMR) Qualisud, Démarche intégrée pour
l'obtention d'aliments de qualité
Voir : http://umr-qualisud.cirad.fr/
OMS
Voir : http://www.who.int/dietphysicalactivity/fruit/en/
GlobalHort
Voir : http://www.globalhort.org/network-communities/profel/
Contact: Jacky GANRY
Mél : jacky.ganry(a)cirad.fr
Déclaration C.N.I.L. numéro 667690
Vous êtes plus de 25 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique
agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage
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