Du côté du web n° 13 du 26 mars 2009

Qui a financé le film "L'herbe" (Sortie annoncée dans la gazette du 26 février)

> Qui finance? WWF?
Voir : http://www.actu-environnement.com/ae/news/film_herbe_salles_6804.php4
Voir : http://www.wwf.fr/actualites/
le_wwf_france_partenaire_du_film_herbe_matthieu_levain_et_olivier_porte

> Partenaires du film : Réseau Cohérence, Colibris - Mouvement pour la Terre et l'Humanisme fondé par Pierre Rabhi, Réseau Agriculture Durable, Confédération Paysanne, WWF France, Slow Food France, Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures...
Voir : http://blog.inakis.fr/2009/02/13/
164-sortie-du-film-herbe-le-18-fevrier-un-road-movie-paysan.htm
Contact : François BRETHES
Mél : francois40(a)cegetel.net

Ma réponse (GW) : Je n'ai franchement rien contre l'approche du film (dont je doute d'avoir le temps de le voir !) à ceci près que les auteurs se trompent d'époque.
Si tout le monde fait ce qu'ils proposent, il n'y aura plus agroalimentaire donc plus d'agriculture en Bretagne.
Mais dans ce contexte, je crois utile que des gens essayent d'autres voies… sans pour autant dire n'importe quoi sur les aides PAC dont chacun sait qu'elles ont été conçues au départ pour compenser la perte de revenu due à la baisse des cours des céréales et du maïs… Ce qui n'exonère personne de promouvoir d'autres logiques de répartition de ces aides.

A quoi François Brèthes répond :
Je n'ai plus d'élevage depuis 1993 (prairies "gelées"), mais je me souviens que, dans ma région, l'herbe résiste moins bien que le maïs à la sécheresse, et que sa récolte n'est pas toujours facile selon les intempéries…

Je n'ai pas vu ce film. J'imagine comme vous…

Je voulais seulement vous apporter ce complément d'info, libre à vous d'en faire profiter vos lecteurs. Les écolos et autres anti-tout discréditent les publications sur la base de "qui finance", on peut donc leur retourner la politesse.

Il faut seulement reconnaître que la PAC de 1992 a avantagé la production de maïs-ensilage par rapport à l'herbe. En effet, le maïs ensilé n'étant pas vendu, la baisse des prix garantis des céréales ne justifiait pas à priori une aide compensatoire qui ne compense rien !

Les industriels et coopératives laitiers en ont profité pour baisser ou ne pas augmenter le prix du lait.

Bravo pour votre travail. Cordialement,
Contact : François BRETHES
Mél : francois40(a)cegetel.net

Et l'auteur du film répond…
Non il n'y a pas erreur dans l'époque. Ce sont au contraire les abonnés au maïs qui vont dans le mur en ces temps-ci. Avec un baril à 200 $, ils auront du mal à tenir le coup. Les herbagers au contraire, ont des marges de manœuvres plus importantes.

Compte-tenu de la productivité de l'herbe dans ces zones, seul l'amont de la production, à savoir l'agrofourniture, est menacée. En aucun cas l'agro-alimentaire.

Contact : Olivier PORTE
Mél : olivier.porte(a)yahoo.fr

L'activité culture sous serres a été fortement pénalisée par l¹évolution du prix de l¹énergie. En l¹absence d'un réel soutien, de nombreux emplois sont menacés (Gazette du 26 février)
Voila une réaction bien typique. Au lieu de s'interroger sur la viabilité de leur métier, certains serristes viennent protester auprès du gouvernement pour qu'il baisse les prix du gaz. En oubliant une chose : les prix de toutes les carburants fossiles sont déjà artificiellement bas (et ce même en comptant les taxes sur ces carburants, qui contrairement à une idée reçue sont trop basses, pas trop élevées).
Dans une économie gérée de manière responsable, le prix d'un bien devrait être au moins égal à son coût de renouvellement. Donc le prix du gaz naturel devrait être indexé non pas sur des cours mondiaux qui n'ont aucun sens, mais sur le coût de production du méthane à partir de biogaz.
Le prix du pétrole devrait être indexé sur les coûts de production d'agroéthanol et d'agrodiesel -- coût de production tel qu'obtenu dans le cadre de filières durables, cela va de soi. La production de tomates en Bretagne sous serre, à base de carburants fossiles artificiellement bon marché, est une chose du passé. Plutôt que de réclamer qu'on revienne à des prix bas des carburants fossiles, ce qui n'est pas possible, les serristes de Bretagne devraient réfléchir à leur reconversion vers des modes de production durables. Ce n'est pas facile et certains le font activement, louons-les ici !!! Les autres mènent un combat d'arrière-garde.
Contact : Anne GOUYON
Mél : editor(a)naturalguide.org

First-year students at Texas A&M's Vet school were receiving their first anatomy class, with a real dead cow
They all gathered around the surgery table with the body covered with a white sheet. The professor started the class by telling them, 'In Veterinary Medicine it is necessary to have two important qualities as a doctor: The first is that you not be disgusted by anything involving the animal body.' For an example, the Professor pulled back the sheet, stuck his finger in the butt of the dead cow, withdrew it and stuck his finger in his mouth.

'Go ahead and do the same thing,' he told his students. The students freaked out, hesitated for several minutes, but eventually took turns sticking a finger in the anal opening of the dead cow and sucking on it.

When everyone finished, the Professor looked at them and said, 'The second most important quality is observation. I stuck in my middle finger and sucked on my index finger.' 'Now learn to pay attention. Life's tough, it's even tougher if you're stupid.
Contact: D. TINKER
E-mail: d.tinker(a)ntlworld.com