AFIA
ACTA Informatique |
Du
côté du web et de l'informatique agricole 19 - 2009
Complément
Paris, 11 mai 2009 |
Pour lire
cette gazette sur notre site : http://www.acta-informatique.fr/?d=7700
Pensée du jour
En France la formation des prix alimentaires est dominée
par les rapports de forces, celui de sept centrales d'achat
qui représentent 83 % du marché des grandes surfaces alimentaires
et celui des grands groupes industriels multinationaux dont
la taille excède celle des distributeurs - Christiane LAMBERT,
auteur d'un rapport sur les modalités de formation des prix
alimentaires au Conseil économique social et environnemental.
Thought for today
A man should live with his superiors as he does with his
fire: not too near, lest he burn; nor too far off, lest he freeze
- DIOGENES, philosopher (412?-323 BCE)
Echanges
de données informatisées en agriculture
:
deux ans de progrès dans le cadre du projet
RESAGRI
|
Les
actes du colloque du 9 avril sont disponibles
Voir
: http://www.acta-informatique.fr?d=5253
Contact : G. Waksman
Mél : waksman(a)acta.asso.fr
|
(publicité
: cliquer sur l'image ci-dessus pour plus d'information)
|
TéléPAC, derniers jours
> Accusés de réception
Ces accusés de réception sont téléchargeables sur TelePac. Le déclarant
doit se connecter à TelePac. Le premier écran de la rubrique "télédéclaration
du sossier surface" propose l'impression de tous les documents
de déclaration et en particulier l'accusé de réception. La première
étape de l'impression consiste à télécharger le document pdf qui peut
ensuite être imprimé ou conservé sur l'ordinateur du déclarant.
> Faire le "download"
Les parcelles dessinées en 2009 seront disponibles en 2010. Mais par
précaution, il vaut mieux faire le "download" pour être
sûr de retrouver en 2010 les parcelles. En effet, si certains codes
"culture" changent (cette année, c'est le cas pour les prairies
temporaires déclarées en gel, les vignes, les oliviers) on pourra
de cette manière éviter les blocages. Il suffira pour cela de modifier
le ".dbf" avec Excel.
Ce "download" sera possible après le 15 mai (a priori jusqu’à
la fin de l’année) mais autant le faire dès maintenant.
Regardez les porcs de la ferme de Lamoinerie en direct. Une caméra
pointe désormais sur nos cochons…EN PLEINE FORME !
La seule chose qui a été grippée ici, c’est le verrou de la porte
de la porcherie.
Voir : http://www.lamoinerie.com/ (utilisez Internet
explorer, votre mot de passe Visiteur (les deux fois)
Mél : lamoinerie(a)lamoinerie.com
Des chèvres chez Google
Google a acheté 200 chèvres pour brouter l'herbe de ses quartiers
généraux californiens, pour limiter les risques d'incendie. Action
de communication ou réelle volonté de jouer la carte de l'environnement
? Google vient de communiquer sur le fait qu'il venait d'acquérir
200 chèvres qui serviront à brouter l'herbe de son siège social pour
débroussailler les terrains occupés...
Voir : http://actu.abondance.com/2009/05/des-chevres-chez-google.html
Index
Phytosanitaire ACTA 2009 (45ème édition)
et PhytActa 2009
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Pour
se procurer ces documents, s'adresser à :
ACTA, BP 90006, 59718 LILLE Cedex 9
Pour connaître toutes les offres commerciales,
voir : htpp://www.acta.asso.fr
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Index
Phytosanitaire ACTA 2009
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Réf : B 119
Ouvrage : 804 pages, Format 15,5 x 24 cm.
ISBN : 2-85794-247-8
38 euros TTC + 7 euros de frais d’envoi pour un ex.
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Réf : B 119 D
Ouvrage : 804 pages, Format 15,5 x 24 cm.
ISBN : 2-85794-247-8
PhytActa 2009 sous Windows **
ISBN : 2-85794-248-6
61 euros TTC + 8 euros de frais d’envoi pour un ex. |
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Du côté de nos amis qui se croient de gauche (ATTAC) et qui ne
sont parfois que de bons vieux réactionnaires…
Il y a bien des gens qui refusent les transfusions sanguines, les
vaccins, les antibiotiques, les rayons X, les radiothérapies, les
chimiothérapies… Un très beau texte exemplaire des absurdités auxquelles
mènent les campagnes anti-OGM. Pour moi, Vaucanson est effectivement
un ingénieur de génie ! L'augmentation de la productivité humaine
grâce au progrès technique est essentielle. Le partage des bénéfices
des gains de productivité est une autre question…
Ce fut, parait-il, la plus grande grève de l'Ancien Régime.
Jusqu'à 15 000 émeutiers dans les rues de Lyon durant une semaine
en août 1744.
Ces ouvriers, essentiellement du textile, luddites avant les luddites,
se soulevaient non pas contre l'introduction d'une machine, mais contre
celle d'un règlement qui, entre autres griefs, contraignait l'artisanat
à se plier aux procédures de l'industrie naissante.
L'auteur de ce règlement, Vaucanson, était ce "mécanicien de
génie" né à Grenoble, et aujourd'hui encore figure tutélaire
des chercheurs-ingénieurs grenoblois qui, dans les laboratoires de
robotique de l'INPG et du CNRS, inscrivent leurs travaux sur la "modélisation
du vivant" dans la lignée des siens. Celui auquel la Maison des
Sciences de l'Homme-Alpes, le Musée Dauphinois et le Conservatoire
national des Arts et Métiers rendent hommage en 2009, pour le tricentenaire
de sa naissance, sur le thème "Vaucanson notre contemporain".
C'est que Vaucanson est le prototype de l'ingénieur, célébrissime
de son vivant pour ses automates – aussi bien ceux qu'il a réalisés,
le flûtiste, le canard, le joueur de tambour, que celui qu'il n'a
pu mener à bien : l'homme-machine, promis à une riche postérité, des
robots à l'homme bionique.
Par une coïncidence qui n'est pas fortuite, ce même Vaucanson, un
demi-siècle avant Jacquard, invente le métier à tisser automatique,
la liaison recherche-industrie et le statut de l'expert. Il est bien
l'un des initiateurs de la société industrielle, dont deux siècles
et demi de progrès sans merci nous amènent aujourd'hui au nanomonde
totalitaire.
Ce texte d'Olivier Serre consacré à Vaucanson fournit une nouvelle
démonstration de l'impossible neutralité de la technologie dans les
affaires humaines.
Voir : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Vaucanson.pdf
Ma remarque (GW) : Bien sûr, la technologie n'est jamais neutre. Les
gains de productivité sont au bénéfice de tous mais pas toujours repartis
équitablement. Il n'empêche que le progrès technique et les gains
de productivité sont la condition d'une vie meilleure, plus facile,
plus longue, mais pas nécessairement plus heureuse bien sûr.
Protéger
vos réseaux avec des firewall WatchGuard
|
Nouvelles
possibilités du firewall Watchguard (version Pro) :
- Gérer des lignes de différents FAI par exemple
pour un secours de façon à ce que le serveur de
messagerie reste connecté.
- Répartir la charge entre vos lignes.
- Mettre en oeuvre des stratégies différenciées
en fonction de créneaux horaires, avec application de
règles différentes selon les heures.
- Proxy évolué avec filtrage http, P2P, messagerie
instantanée.
- Proxy DNS permettant d'interdire de résoudre un nom.
- Web Blocker permettant le blocage d'URL sur des catégories
de sites.
- Antivirus et antispyware en option, avec filtrage de contenu
des mails, ".exe" compris.
ACTA Informatique dispose de la certification Watchguard Professional
Partner
Contact : Jean-Paul Archier
- CCNP (Cisco Certified Network Professional)
- WSCP (Watchguard Security Certified Professional)
Mél : Jean-Paul.Archier(a)acta-informatique.fr
|
TelePAC
2009, plus que quelques jours !
>>> Document de présentation des fonctionnalités
de télédéclaration des MAE-2, service ouvert
sur TelePAC depuis le 16 avril
Ce document présente les différentes étapes de
la télédéclaration des MAE2 ainsi que les outils
disponibles.
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7690
>>> Des vidéos sur TelePAC disponibles sur www.sati.tv
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7242
>>> DVD "Utilisez TelePAC"
Réalisation : Mathieu Perdoncin. DVD Vidéo. PAL. © Educagri éditions/Acta
Informatique. 2008.
Ce DVD contient une série de 10 clips vidéos dont l'objectif est d'accompagner
les agriculteurs dans la prise en main de TelePAC, site Internet de
déclaration pour l'obtention des aides directes dans le cadre de la
PAC.
Certains clips sont des témoignages d'agriculteurs ou d'utilisateurs
du site mis en place par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche,
d'autres sont des clips techniques qui expliquent dans le détail les
principales fonctionnalités de TelePAC.
Ce DVD a été réalisé avec le concours du ministère de l'Agriculture
et de la Pêche (mission Développement Agricole et Rural).
Voir : http://www.editions.educagri.fr/publication/detail.cfm?code=EG2803
>>> Manuel TéléPAC
Voir : http://www.acta-informatique.fr/telepac/manuel_telepac.pdf
>>> Présentation courte de TéléPAC
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7087
>>> Présentation plus détaillée de TéléPAC pour une formation
Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=7088
Les
stages Statistiques
d'ACTA Informatique et
de l'Institut de l'Elevage
|
-
Initiation au logiciel statistique SAS - 3 jours
- SAS avancé - 3 jours
- Le langage Macro de SAS - 2 jours
- L'analyse de dispositifs expérimentaux avec SAS -
3 jours
- Analyse statistique avec SAS Enterprise Guide - 1 jour
- L'analyse des données avec SAS - 3 jours
- Traitement statistique des modèles mixtes avec SAS
- 2,5 jours
- Traitement statistique des données qualitatives avec
SAS - 2,5 jours
Contact : Thierry Brun
Mél : brun(a)acta-informatique.fr
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Procès AZF : les jeux sont déjà faits alors que personne de mémoire
de chimiste et d'agriculteur (!) n'a jamais vu un tas d'engrais
azoté exploser tout seul
Paris, 10 mai 2009 - Il n’aura fallu que trois petits jours au tribunal
correctionnel de Toulouse pour évacuer en trois petits tours l’hypothèse
dite de l’acte intentionnel, autrement dit la malveillance ou l’attentat.
Un dénouement sans surprise. Dans leur ordonnance de renvoi, en
juillet 2007, les juges d’instruction n'avaient-ils pas déjà écarté
en trois petites pages l’implication éventuelle du principal suspect,
Hassan J, cet ouvrier intérimaire retrouvé mort sur le site d’AZF,
habillé de plusieurs sous-vêtements, à la manière de certains terroristes
islamistes qui se prépareraient ainsi à retrouver les fameuses vierges
du paradis d’Allah ?
En fait, ce qui surprend c’est la manière. C’est cette façon qu’a
la justice de prendre –et de faire prendre- des vessies pour des
lanternes, d’escamoter certains faits, de glisser sur des contradictions
pourtant flagrantes, de ne pas entendre voire de vilipender des
témoins gênants. C’est cette façon qu’ont les associations de sinistrés,
parties civiles à ce procès, de tirer à vue sur toutes les tentatives
d’explications qui n’embrassent pas leur « juste » cause : obtenir
au final la condamnation de l’industriel décrété responsable de
cet épouvantable drame qui a fait, rappelons-le, 31 morts et des
milliers de blessés, le 21 septembre 2001.
C’est aussi et surtout le suivisme, le parti pris et le manque de
curiosité de la presse, incroyablement absente de ce procès qu’elle
présentait pourtant, juste avant son ouverture, le 23 février dernier
(près de deux mois et demi déjà…), comme étant celui du siècle.
Toujours cette emphase…
D’ailleurs vous en entendez parler du procès AZF dans les journaux,
les radios ou les télés ? Mis à part Le Figaro qui envoie assez
régulièrement l’un de ses chroniqueurs judiciaires et Le Nouvel
Observateur qui laisse un certain Chiquelin déverser sur son site
Internet des torrents d’injures et de haine boueuses, c’est le vide
sidéral. La plupart font appel à leur correspondant ou à de vagues
pigistes. La semaine dernière un confrère de TF1 a fait quelques
apparitions mais c’était parce que le procès Viguier se tenait en
même temps aux assises de Toulouse…
Pourtant il y a parfois du spectacle dans la salle Jean Mermoz,
transformée pour l’occasion en tribunal, où il est prévu que le
procès AZF s’éternise encore jusqu’à la fin du mois de juin. Comme
ce 29 avril, lorsque Joël Bouchité, l’ancien patron des Renseignements
généraux de Toulouse est venu faire son petit numéro. La célèbre
note blanche que son service a transmise à Paris le 3 octobre 2001
? De simples « renseignements » qui n’ont aucune valeur judiciaire.
« A aucun moment nous n’avons tiré de conclusions sur l’origine
de l’explosion de l’usine » assure celui qui est aujourd’hui préfet
« sécurité-défense » dans la région Nord après avoir occupé le fauteuil
du sulfureux Yves Bertrand à la Direction centrale des renseignements
généraux, entre 2006 et 2008.
L’étrange tenue vestimentaire de Hassan J. constatée par la médecin
légiste lors de son examen de corps, son recrutement par la mouvance
islamiste « afghane » de Toulouse, la présence de fondamentalistes
à son enterrement, ses violentes altercations avec des chauffeurs
le matin de l’explosion, la découverte de bidons ayant pu servir
à la fabrication d’une bombe artisanale dans un local de la mairie
proche du site AZF ? A l’entendre, tout ça c’était du bidon… «
Je n’ai aucun état d’âme à ce que l’on invalide ces informations,
cela ne me gêne pas » affirme à la barre le beau Joël. D’ailleurs
il est catégorique : la piste criminelle, qu’il s’agisse du terrorisme,
de la malveillance ou du « djihad isolé » est exclue. « Au départ
l’accoutrement de Hassan J. nous a paru très troublant mais après
vérification, l’explication s’est révélée tristement banale : la
PJ a établi que c’était pour des raisons propres à sa morphologie.
»
Là, c’est dur de ne pas se lever pour dire : « stop ! » Car au moment
de sa mort, le jeune homme n’avait plus, de toute évidence, cette
« maigreur obsédante » invoquée par sa famille et ses proches pour
justifier le port de ses multiples caleçons. Je l’ai écrit dans
mon livre et je le redis aujourd’hui : cette pseudo-explication
reprise en boucle depuis plus de sept ans par la presse, la justice
et les grands chefs de la police, qui feignent encore de s’en convaincre,
est fausse. Les photos, prises lors de l’autopsie et jointes au
dossier d’instruction, en attestent sans ambigüité.
En outre, et cela a tout de même été rappelé, mais mezzo voce, par
le président du tribunal, Thierry Le Monnyer, les médecins légistes
ont noté dans leur rapport qu’Hassan J. avait une « corpulence normale
». L’explication de son étrange tenue est donc à chercher ailleurs.
Notons au passage que l’hypothèse sussurée à la barre par Frédéric
Malon, l’ancien directeur de la division criminelle du SRPJ de Toulouse,
selon laquelle cette pratique permet d’avoir des sous-vêtements
de rechange lors d’une éventuelle garde-à-vue, est purement fantaisiste.
Impossible de marcher normalement et encore moins de courir en étant
affublé de la sorte ! Et puis à en croire le SRPJ, Hassan J. n’était
plus un délinquant au moment de l’explosion d’AZF…
Ensuite, mais ça je suis l’un des rares journalistes à le savoir,
Joël Bouchité n’a pas toujours tenu ce langage. Combien de fois
n’a-t-il pas déploré devant Anne-Marie Casteret ou moi-même le peu
d’empressement mis par la PJ toulousaine à vérifier les informations
contenues dans sa fameuse note, que l’enquête avait été « plantée
» dès le départ et que c’était irrattrapable ? De fait, des vérifications
essentielles n’ont été effectuées que des années après, en 2003
et jusqu’en 2005, à la demande expresse de Serge Biechlin, le directeur
de l’usine sinistrée, aujourd’hui sur le banc des prévenus, et de
ses avocats. A un moment où il était évidemment trop tard pour aboutir
à quoi que ce soit.
Lorsqu’ils étaient en veine de confidence, Joël Bouchité et son
adjoint Christian Ballé-Andhuys, aujourd’hui directeur régional
du renseignement intérieur à Toulouse, privilégiaient non pas la
piste d’Al Qaïda, que personne n’a d’ailleurs sérieusement envisagée,
mais celle… d’un acte de malveillance ou… d’un djihad isolé. Autrement
dit l’hypothèse que l’ami Bouchité réfute aujourd’hui sous serment
mais sans apporter la moindre justification. Si ce n’est un vague
travail de renseignement et d’écoutes téléphoniques qui, à l’en
croire, n’auraient rien donné. Mais on est prié là encore de le
croire sur parole. Mis à part la défense, en la personne de Me Simon
Foreman, personne dans la salle n’a songé à lui demander des explications.
Une chose est sûre, maintenant qu’il s’est rangé du bon côté (celui
de l’accident) l’ancien RG toulousain ne risque plus de se faire
traiter, comme il y a sept ans, lui et son service, « d’aspirateur
à ragots ». C’est tellement plus commode, au fond, de dire aux
gens ce qu’ils ont envie d’entendre…
La vérité est que l’on ne saura jamais la vérité et qu’il faut dès
à présent en faire le deuil. S’il est impossible aujourd’hui aussi
bien d’innocenter que d’accabler Hassan J. , la faute en revient
non pas aux journalistes « obsessionnels » (dixit Bouchité) qui
ont révélé les lacunes de l’enquête judiciaire mais aux responsables
de l’enquête eux-mêmes. Que ces derniers se rassurent, ils ne risquent
absolument rien.
Mardi 28 avril les trois officiers de police judiciaire, Alain Cohen,
Jean-Louis Burles et Jacky Elbez venus témoigner devant le tribunal
des difficultés qu’ils ont rencontrées pour enquêter sur la piste
criminelle sitôt après l’explosion, comme je le relate dans le second
chapitre de mon livre, "La piste interdite", vont se faire
littéralement agresser par le procureur Patrice Michel sans que
le président du tribunal n’intervienne, comme il le fait d’habitude,
pour tempérer ses ardeurs.
Quand Alain Cohen lit à la barre le rapport sur « les dysfonctionnements
de l’enquête AZF » (refus d’audition de témoin, obligation de «
faire court » pour respecter le deuil de la famille d’Hassan, perquisition
retardée de plusieurs jours...), qu’il a voulu transmettre le 4
octobre 2001 à sa hiérarchie, qui l’a gardé sous le coude, Patrice
Michel reproche vertement au policier de ne pas avoir directement
« alerté le parquet ou le juge d’instruction ». Jouer les héros
en somme... Surtout qu'à l'époque le parquet était dirigé par...
Michel Bréard, l'homme qui avait décrété trois jours après que la
catastrophe était à "99%" d'origine accidentelle et qui
m'avait téléphoniquement menacé de "faire partie de la liste
des victimes"! Justement parce que je m'intéressais un peu
trop, à son goût, à la piste criminelle. On imagine aisément l'accueil
que Bréard aurait réservé à Cohen...
« Et pourquoi pas avertir le président de la république ou donner
une conférence de presse tant qu’on y est ? » ironise Me Daniel
Soulez-Larivière , défenseur de Grande Paroisse et de Serge Biechlin.
Pire. Dans un grand numéro de colère feinte, le procureur accuse
ensuite Alain Cohen d’avoir commis… « une faute professionnelle.
» Si, si ! Il reproche à cet ancien commandant fonctionnel, adjoint
au directeur de la division criminelle du SRPJ de Toulouse, de n’avoir
pas pris l’initiative de se rendre illico chez les parents de Hassan,
lorsqu’il apprend que la compagne de ce dernier a donné tous les
documents à sa famille. Nous sommes le 28 septembre 2001, Alain
Cohen et « l’équipe du 1% » viennent de constater que l’appartement
où vivait le jeune couple a été, comme on le sait, débarrassé de
toutes les affaires ayant appartenu au défunt.
« J’étais à deux mois de la retraite, lâche-t-il. Dans la mesure
où la hiérarchie vous fait comprendre qu’on est là pour prouver
l’origine accidentelle de la catastrophe, je me suis résigné. »
De fait, Alain Cohen, qui sera écarté de l’enquête le 1er octobre,
révèle qu’un canevas de 45 questions a été remis, trois jours après
le drame, aux policiers qui vont procéder aux auditions : une seule
concerne la piste intentionnelle…
Alain Cohen et Jean-Louis Burles confirment également que, peu de
temps après la catastrophe, le commissaire Marcel Dumas, qui dirigeait
à l’époque le SRPJ, est rentré d’une réunion à la préfecture en
déclarant : « A Paris, ils veulent un accident, ils auront un accident
!» Frédéric Malon ne se souvient pas et croit bon fanfaronner en
déclarant à la barre que même si c’était vrai, il serait passé outre.
On aimerait pouvoir le prendre au mot. Quand à Dumas, il a nié,
le 19 mars dernier avoir tenu de tels propos. Parole contre parole…
Le plus incroyable, c’est que Nadia M., la compagne de Hassan, expliquera
par la suite devant le tribunal qu’elle a remis les documents non
pas à la famille de son compagnon mais… «à deux policiers qui sont
venus (la) chercher le lundi qui a suivi la mort de monsieur J.».
Malaise : « cela ne ressort pas dans le dossier » fait remarquer
le président Le Monnyer, un peu gêné aux entournures. Et pour cause
: Nadia n’a été auditionnée que le mardi et la perquisition à son
domicile n’a eu lieu que le vendredi. Une deuxième équipe de policiers
s’est-elle intéressée de près à la piste J. à l’insu d’Alain Cohen
? Y a-t-il eu non pas une mais deux perquisitions ? Personne ne
soulèvera la question ! Personne ne demandera non plus à Nadia pourquoi
elle a réclamé à Réjane Boucly, la secrétaire de TMG, le tee-shirt
de Hassan qui se trouvait dans le coffre de sa voiture, alors qu’elle
a redit à la barre s’être débarrassée de ses vêtements « pour faire
le deuil tout de suit e. » Ni pourquoi elle a demandé en 2006 au
juge d’instruction de récupérer le même tee-shirt qui, entre temps,
avait été placé sous scellés.
Ainsi va ce procès : toutes les pistes sont abordées mais uniquement
pour la forme. Pour bien montrer qu’on en a parlé mais sans plus.
Pas question qu’un élément inattendu ne vienne perturber en quoi
que ce soit l’ordre du jour. On l’a vu avec l’intérimaire « fantôme
» qui faisait équipe avec Hassan J. et avec qui le chauffeur Karim
Ben Driss a eu maille à partir le matin de l’explosion sur le quai
de chargement de l’usine. Au cours de l’enquête, les policiers ne
feront rien pour chercher à l’identifier, et le tribunal sept ans
après les faits, n’en fera pas d’avantage. Karim a livré un témoignage
précis, courageux, émouvant de sincérité : on l’a écouté. Et puis
c’est tout.
Dans le même registre, on peut citer la première explosion entendue
par des milliers de Toulousains ou l’hélicoptère militaire Puma
qui volait à proximité du site quinze secondes seulement après la
détonation meurtrière. Silence, on glisse. Vers quoi au juste ?
L’accident, pardi ! Car ces dix semaines de procès n’ont été que
des préliminaires. Les parties civiles, Me Alain Levy en tête avec
ses airs de vieux sage et sa grosse voix d’ours mal léché, vont
enfin pouvoir s’attaquer maintenant à l’ogre Total, ce léviathan
pétrochimique, coupable d’avoir par négligence et appât du gain
laissé l’usine AZF de Toulouse se transformer en « poubelle » jusqu’à
l’explosion fatale. Ils risquent d’être déçus. La thèse du mélange
accidentel entre le nitrate d’ammonium et le dérivé chloré déversé
par erreur dans le box du hangar 221, vingt minutes avant la détonation,
ne tient pas la route. Inutile d’y revenir. Je le démontre abondamment
dans mon livre.
Or comme l’a rappelé le président Thierry Le Monnyer le 24 avril,
étant donné qu’il n’y a pas eu d’incendie, seule une onde de choc
puissante a pu faire exploser le nitrate stocké dans le bâtiment
221. Cette dernière peut provenir, soit d’un engin explosif, donc
d’un acte malveillant, soit du trichlorure d’azote généré par le
mélange nitrate-chlore. Mais dans les faits ce mélange n’a même
pas eu lieu. Et il manque plusieurs maillons essentiels à la « chaîne
pyrotechnique » montée de toutes pièces par les experts judiciaires.
Du coup, le scénario de ce procès qualifié d’historique mais qui,
d’un strict point de vue juridique, n’aurait jamais du se tenir
compte tenu de l’extrême fragilité du dossier d’instruction, semble
quasiment écrit à l’avance. Le directeur de l’usine Serge Biechlin
sera relaxé car aucune charge ne pèse véritablement sur lui et l’entreprise
sera sans doute condamnée à une amende dont le montant sera de toute
façon indolore pour la maison mère Total qui a déjà déboursé plus
de 2 milliards au titre des réparations. Personne ne fera appel,
car personne, mis à part certaines parties civiles aveuglées par
leurs préjugés, ne voudra recommencer tout ce cirque. Pas étonnant
que le public, y compris à Toulouse, se désintéresse du sujet. Quant
à la vérité…
Contact : Marc MENNESSIER
Mél : mm(a)azfsilencedetat.com
Pour une vie professionnelle réussie, méditez ces 3 leçons : Communication
- Procédures – Hiérarchie (déjà racontée ici… mais elle n'est pas
mal)
1°) Communication :
Un homme entre dans la douche au moment précis ou sa femme en sort,
lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers
en courant et va ouvrir la porte d'entrée :
C'est Laurent, le voisin de palier.
Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
"Je te donne 800EUR immédiatement si tu laisses tomber la serviette
qui te couvre".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.
Il l'admire à loisir, puis lui tend 800EUR.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient
de se faire en un clin d'oeil, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
"C'était qui ?"
"C'était Laurent"
"Super, il t'a rendu les 800EUR qu'il me devait ?"
Morale n°1 :
Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations
concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus
désagréables.
2°) Procédures :
Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit :
" Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129?"
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.
Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d'un changement
de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui
lui demande :
" Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?"
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans dire un mot.
Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur
la Bible, à la recherche du Psaume 129.
Psaume 129:
" Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez
la gloire"
Morale n°2 :
Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée
pour atteindre les objectifs ...
3°) Hiérarchie :
Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel
sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils
trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe.
"D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois,
vous n'en aurez qu'un chacun".
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :
" A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas,
en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher
de profiter de la vie"
Et pouf, l'employée de bureau disparaît.
Le représentant s'avance à son tour.
"A moi, à moi ! Je veux siroter une pina colada sur une plage
de Tahiti avec la femme de mes rêves !"
Et pouf, le représentant disparaît.
" C'est à toi "
Dit le génie en regardant le directeur du personnel.
"Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la
pause déjeuner..."
Morale n°3 :
En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier…
et méfiez vous du DRH.
Contact : Christian GENTILLEAU
Mél : c.gentilleau(a)laposte.net
Tout sur les firewall
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Contact : Jean-Paul ARCHIER
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