Du côté du web n° 24 du 11 juin 2009

If you are interested in the development of the “Multilateral Climate change Negotiations” and its potential impact on Farming and Agricultural Trade in Europe, in France, across the globe…
Discussions are well advanced and anyone linked in any way to agriculture, food and trade will be impacted and he/she needs to be aware of the options and its serious potential – negative & positive - implications to our global food production and supply. This is the next & present key-issue that this “Gazette” may want to tackle to inform, educate & explain to people of common sense not to start another sterile war!
In light of these developments, fighting the use of GMO technology is now an obsolete battle. New production technologies will have to be developed and used effectively, Plant Biotech being one of them. France will have to wake up soon.
See: http://www.donorplatform.org/component/option,com_docman/
task,doc_download/gid,1024/
See: http://climate-l.org/policy-updates/update3.html
See: http://www.fao.org/news/story/en/item/20243/icode/
Contact : Bernard AUXENFANS
E-mail: auxenfansb(a)attglobal.net

Tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes OGM…
Voir : http://www.organicconsumers.org/articles/article_18101.cfm
Contact : Jean-Paul VIGNAL
Mél : jaypeevee(a)aol.com

Ma réponse (GW) : Les arguments de M. Arpad Pusztai ont été contredits par de très solides expérimentations. Les mensonges infiniment répétés ne font pas une vérité scientifique. Et puis je m'amuse toujours de voir les défenseurs de l'agriculture bio taper sur les OGM et réciproquement. Il n'y a pas l'Agriculture mais des agricultures.
Construire les PGM Bt et RR a certainement été une belle réussite scientifique et technique. La vraie question est de savoir si ce genre de réussite va se renouveler !

A quoi répond M. VIGNAL : A l'inverse de M. Arpad Pusztai, je ne suis pas un supporter des biotechnologies "défroqué". Comme quand j'étais fonctionnaire, dans les années 70, je crois toujours aussi fermement qu'elles constituent un outil indispensable pour faire progresser la sélection végétale et animale. Mais certains des arguments de Mr. Pusztai ne sont pas sans mérite, en particulier ceux qui portent sur les techniques d'insertion "au hasard", avec par exemple des marqueurs à base d'antibiotiques pour identifier les bons éléments. De plus, il n'évoque pas un point important et difficilement contournable. L'énergie utilisée par les plantes pour produire de nouvelles molécules, ou pour assurer de nouvelles fonctions, peut sensiblement affecter leur rendement agronomique.
Je me souviens d'une technologie génétique qui permettait aux plantes d'éliminer le sodium, et donc de croitre dans de l'eau saumâtre, mais qui pompait tellement d'énergie que le rendement final n'était pas significativement meilleur.
L'approche très ponctuelle des sociétés commerciales, qui cherchent plus souvent à promouvoir leurs pesticides qu'à améliorer les rendements des cultures ciblées est sans doute critiquable de ce point de vue, et c'est probablement aux chercheurs de promouvoir une approche plus systémique des manipulations génétiques, et aux responsables administratifs et politiques de leur en donner les moyens.

TélePAC : pour progresser, adapter le logiciel à son public et non l’inverse
Si l’administration veut passer la barre des 50 % de télédéclarants il faut adapter le logiciel au mode de fonctionnement des agriculteurs en concevant un fonctionnement pour ceux en 2ème année et plus de TéléPAC qui permette une saisie aussi rapide que par papier. Le logiciel actuel est trop ciblé "1er année de déclaration". Bon nombre d’agriculteur ont trouvé dommage d’avoir l’impression d’être obligé de recommencer à zéro pour le dessin des parcelles. La saisie obligatoire via les photos (RPG) ne doit concerner que les primo-déclarants. Il faut également apporter des outils qui pré-saisissent les dossiers.

Pour séduire le télédéclarant potentiel il faut pouvoir lui dire : "La première année il faut prendre un peu de temps pour, localiser, éventuellement dessiner les parcelles à l’intérieur des îlots. Ensuite, à partir de la 2ème année, vous pouvez le voir sur des dossiers de collègues, c’est beaucoup plus rapide, on procède comme pour le dossier papier : on travaille avec les feuilles jaunes de l’année précédente en changeant les cultures. Avantage de TéléPAC, les calculs sont automatiques". Pour cela il faut améliorer l’ergonomie de la saisie. Les parcelles déclarées en prairies permanentes en n-1 doivent être pré-saisies en "prairie permanentes", celles déclarées en prairie tempo aussi, avec, dans les deux cas, la possibilité de modifier. Quel gain de temps ! Idem, toujours pour ceux en année 2, dans les codes cultures, au lieu du défilé de plusieurs centaines de codes, il faut présenter d’abord en liste déroulante (avec une autre couleur pour marquer la différence) les 3 à 6 codes cultures utilisés par l’agriculteur l’année précédente.
Pour le pro de la saisie ces améliorations peuvent sembler de peu d’importance. Mais pour le public qui n’est pas encore passé à TéléPAC, c’est un plus nécessaire. Le besoin de maîtrise de l’outil informatique est bien moindre quand il s’agit seulement de changer les codes cultures et éventuellement les surfaces pour les cas de localisation indicative (il faut pour cela qu’il y ait dans le S2 jaune un indicateur de la surface totale des parcelles de l’îlot avec le solde restant à déclarer).
Cette aide à la saisie permettrait aux OPA de proposer de la formation (ou du service payant là où cela se pratique) en appui pour la première année. Ensuite l’agriculteur aurait moins peur de faire par lui-même (*). Car ce qui est compliqué et long à expliquer dans TéléPAC c’est la procédure de création des parcelles.

Dans l’absolu, en ayant une possibilité dans l’ouverture de TéléPAC de "télédéclaration année 2 et suivantes, sans modification du parcellaire de l’année précédente" cela ouvrirait la possibilité de travailler en bas débit en année 2. Il n’y aurait pas besoin d’utiliser Java, ce qui limiterait aussi les blocages et découragements induits pour ceux peu-initiés à la micro-informatique.

L’objection à cette proposition est, souvent, que cela va conduire à des erreurs de saisie. Cela ne semble pas une remarque recevable, les codes cultures n’étant pas "pré-saisis". Pour limiter les erreurs on pourrait, dans la saisie par le "S2 jaune", obliger à une relecture en utilisant l’outil existant de TéléPAC qui est la visualisation à l’écran du S2 jaune "en copie papier" pour impression. L’expérience montre que, en relisant ce document avant validation l’agriculteur vérifie facilement et rapidement sa déclaration. Par ailleurs la possibilité de revenir sur la déclaration après signature facilite la relecture a posteriori.

La conception d’un schéma d’enregistrement est indispensable pour aider à convaincre un plus grand nombre d’agriculteur, les nouveaux à convaincre étant, globalement moins familiers avec la souris. Pour les OPA, et pour les DDAF qui font de la sensibilisation terrain, cela permettra d’investir du temps auprès des primo-déclarants, en sachant que c’est un investissement pour les années suivantes. Les chiffres de cette année montrent que les agriculteurs sont séduits par la capacité d’autonomie et qu’ils apprécient de faire eux-mêmes la déclaration. Il faut maintenant que TéléPAC soit moins rigide et laisse la possibilité à l’agriculteur de choisir son chemin de déclaration : via les photos, comme jusqu’en 2009 où, à partir de la deuxième année, via le S2 jaune comme le font ceux qui restent séduits par la déclaration papier.

(*) Et pour les organismes de service qui veulent « capter » leurs clients la saisie en année 2 sera ainsi plus rapide et moins mobilisatrice de main d’œuvre, ce en pleine "période fiscale".
Contact : Jean-Yves CHAUVEAU
Mél : udsea(a)udsea37.fr

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