AFIA
ACTA Informatique
Du côté du web et de l'informatique agricole
Complément du numéro 09 - 2011
Paris, 7 mars 2011


Pour lire cette gazette sur notre site : http://www.acta-informatique.fr/?d=8230


Ce complément à la gazette n° 9 / 2011 du 3 mars est consacré à vos réactions aux campagnes de "France Nature Environnement", de Mmes Saporta et Robin


Concert RETINA de la chorale "Au Quai Chorale" le 19 mars (Merci à Frédérique Reine de m'avoir signalé que j'avais omis de mentionner la date de ce concert !)
Ce concert sera déroulera à la Chapelle de l'Agneau de Dieu à 17 heures, 1 rue Paul Henri Grauwin 75012 PARIS (derrière la gare de Lyon, place Henri Fresnay).
"Au Quai Chorale", associe des personnels de la Maison Nationale des Éleveurs, du Crédit Agricole IdF et la BRED… Le quai, c'est celui de la Rapée.


Sur le pessimisme de Pierre-Jakez HELIAS
Le pessimisme d'Hélias était d'ailleurs à nuancer. Dans le dernier chapitre de son Cheval d'orgueil, il explique pourquoi il s'est tant intéressé à la langue et à la "civilisation populaire" de son pays : "J'étais persuadé que la mutation accélérée du monde allait entraîner, à bref délai, la disparition du milieu où avaient prospéré cette langue et cette civilisation, c'est-à-dire la paysannerie traditionnelle. Mais je savais aussi qu'une civilisation ne meurt jamais tout entière, qu'elle continue d'alimenter en profondeur, comme une eau souterraine, les générations qui succèdent à son apparente mort et qu'elle resurgit tôt ou tard, en source libre ou en fontaine canalisée." - Martine Jacot – Le Monde – 10 août 2008.


A thought for today
In this world there are only two tragedies. One is not getting what one wants, and the other is getting it. The last is much the worst – Oscar WILDE, writer (1854-1900)


Another thought for today
The feeling of being hurried is not usually the result of living a full life and having no time. It is on the contrary born of a vague fear that we are wasting our life. When we do not do the one thing we ought to do, we have no time for anything else -- we are the busiest people in the world - Eric HOFFER, philosopher and author (1902-1983)

8th ECPA

5th ECPLF

EFITA 2011

11-14 July 2011
PRAGUE



ICT for Agriculture, food and the environment...

- Food quality
- SDI for Agriculture and Food industry
- Sensor technologies
- Future trends
- ICT Adoption
- Knowledge Management
- e-business
- Standardisation and Interoperability
- Rural development
- Nature protection
.../..
See: http://www.efita2011.cz/

Envoyez d'urgence vos articles... nous communiquons bien trop peu sur ce que nous faisons en informatique pour l'agriculture !

Contact : Guy Waksman
Mél : waksman(a)acta.asso.fr


L'optimiste forcené que je suis, tire quelques enseignements très positifs de la campagne FNE tellement décriée, au risque de détonner dans le concert bien pensant actuel
- elle démontre que bien conçue (par rapport à ses propres objectifs court terme) une campagne de communication peut avoir de très grande répercussions sur certaines cibles avec un budget dérisoire ! C'est un encouragement à l'audace et l'innovation créatrice.

- elle démontre par un effet ricochet la très forte sensibilité et la demande de nos concitoyens aux biens publics qui seront, sans doute, un des concepts majeurs de la future PAC. Cela devrait contribuer à convaincre les plus réticents des responsables syndicaux à faire évoluer les bases des aides directes pour assurer leur légitimité.

L analyste critique que je me dois d'être professionnellement est en revanche très surpris de l'hyper sensibilité de notre univers professionnel agricole à la critique.

- un système économique et technique est critique et c'est vécu comme une attaque personnelle quasiment de valeur ou d'identité intime de chaque agriculteur ! Pendant ce temps les promoteurs et fournisseurs de ce système agro-technique restent en dehors du débat.

- ces réactions sont totalement contre productives car elles entretiennent elle-mêmes la campagne de communication. Autant de naïveté surprend - on nous a toujours appris à ne pas répondre à une polémique sauf cas très particulier, pour ne pas l'entretenir. On nous a toujours expliqué que face à une communication émotionnelle et dialectique il fallait répondre strictement par des faits. C'est à croire que les responsables des grandes organisations n'ont pas de chargés de communication, d'attachés de presse .... Ou alors ils ne les écoutent pas se fiant à leurs propres émotions !

Enfin sur le fond des choses je partage l'indignation sur le caractère choc et émotionnel de cette communication et je comprends parfaitement que le conseil Régional de Bretagne ait porté plainte, c'est en effet de mon point de vue la seule attaque directe en terme d'image de cette campagne ! Si son objectif était d'ouvrir un débat et une polémique… Objectif atteint !

Je laisse ce billet d'humeur dans le débat qui n'en manque pas (d'humeur).
Contact : Jean-Marie SERONIE
Mél : jmseronie(a)50.cerfrance.fr




Maison nationale des éleveurs et fibre optique


Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=8229
Contact : Emmanuel LEMEUR
Mél : emmanuel.lemeur(a)acta-informatique.fr


Communication des filières … comme un lendemain de gueule de bois
Deux ans ! Deux ans que l’Agriculture se fait laminer. D’abord par l’appel en 2009 des deux végétariens Paul McCartney et Rajendra Pachauri, Président du Giec « pour un jour sans viande ». A cette date-là, la FAO publiait un rapport controversé accusant l’élevage de produire 18 % des émissions de gaz à effets de serre. De publications diverses jusqu’à la Une de l’hebdomadaire «Les Inrockuptibles » (Manger de la viande tue) en passant par l’essai du romancier américain Jonathan Safran Foer Faut-il manger des animaux ?, rien ne nous est épargné. Pas même l’utilisation de la « fenêtre de tir » du Salon International de l’Agriculture par l’association France Nature Environnement, financée par le Ministère du même nom : 170 000 € et 6 visuels dans trois stations du métro parisien auront suffi pour soulever un buzz médiatique sans précédent contre les filières agricoles...

Quand on sait que l’ensemble de celles-ci dépense chaque année 360 millions d’€ en actions de communication et de promotion, … no comment ! Dans cette même fenêtre, la Fondation Brigitte Bardot obtient le retrait de deux spots radio de la campagne « Soyons Ferme » financée par le Ministère de l’Agriculture : le spot « porc » au motif surréaliste qu’on ne peut pas qualifier l’élevage français de « familial » ; et le spot « bovin » parce que les censeurs estiment qu’il est interdit d’expliquer que l’élevage à l’herbe protège l’environnement. Dire et redire qu’« ici c’est beaucoup moins intensif qu’ailleurs » et que « pourtant la règlementation est bien plus stricte en Europe qu’en Amérique » ne suffit plus.

Le Salon de l’Agriculture vient de fermer ses portes… de quel message était-il porteur ? Qui a remarqué, et qui a parlé de la campagne d’affichage élaborée sous la houlette des filières agricoles ? … 400 000 €, comme un nouveau coup d’épée dans l’eau. Et pourtant ! Tous les panneaux d’affichage autour du Salon étaient occupés par cette campagne de communication signée des « filières agricoles et alimentaires »* pour « s’associer à l’inscription du repas gastronomique français au patrimoine mondial de l’UNESCO ». Quel décalage dans les messages ! On est très très loin de l’impact des visuels de la campagne FNE qui finalement a atteint son but puisque les réactions auront été limitées à l’indignation courroucée des professionnels et la compassion des pouvoirs publics. Il devient urgent de revoir nos méthodes de communication et de passer à l’offensive …au moment où Interbev s’apprête à s’engager dans une grande campagne publicitaire dédiée à la viande bovine.

*CNPA ; Betterave-Sucre (Cgb), Lait (Cniel), Porc (Inaporc), Bétail et Viande Bovine (Interbev-Civ), Céréales (Intercéréales), Fruits & Légumes (Interfel), Oléoprotéagineux (Onidol-Fop Proléa-Sofiprotéol)

Contact : François CASSIGNOL
Mél : francois.cassignol(a)snivsncp.fr


Ce que j'aimerais savoir, c'est pourquoi les canadiens, les russes et les chinois continuent d'utiliser l'amiante ? (…) Un bon chasseur connaît souvent mieux le gibier que n'importe quel "écologiste" (Complément de gazette du 28 février 2011)
Pour toute situation ne faut-il pas s'interroger de son origine et de sa conséquence.
En effet, de l'amiante, quid de la raison de son maintien dans certains pays ?
En effet, être chasseur peut être absolument compatible avec l'écologie. Il ne faut en effet pas assimiler "chasseur" et "viandard". Je peux par exemple te mentionner l'un de mes oncles qui, grand chasseur devant l'Éternel a également été encensé pour avoir dès le début des années 70, réintroduit et protégé l'oie bernache "sauvage" en France.
Par contre, vouloir nourrir 8, voire 9 milliards d'êtres humains, n'est-ce pas une utopie?
Contact : Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr


Sur les attaques dont l'agriculture fait l'objet…
Je ne sais quelle ligne éditoriale il faudrait adopter face aux attaques dont l'agriculture fait actuellement l'objet.

Les utilisations non-agricoles sont bien souvent ignorées et sous-estimées ! Eh oui, les agriculteurs, même s'ils sont les principaux utilisateurs, ne sont pas les seuls à épandre des pesticides ! La SNCF et ses trains désherbeurs ; les services de l'équipement ; les services municipaux ; EDF, j'en oublie forcément ! Sans parler des jardiniers du dimanche qui eux aussi pulvérisent ! Cf. ci-après.

Par ailleurs, la campagne de FNE ne fait qu'amplifier ce que vous trouveerez actuellement sur les rayons des librairies y compris les librairies en ligne bien évidemment ! Dernière parution de la série (février 2011) : Le livre noir de l'agriculture !
Voir : http://livre.fnac.com/a3404334/Isabelle-Saporta-Le-livre-noir-de-l-agriculture?bl=HGLIblo2

Ce qui permet à ce site en ligne d'afficher les autres livres sur la question "Les internautes ayant acheté le livre noir de l'agriculture ont également acheté :…" ...
Voilà. Tu es parfaitement conscient de la situation. La peur se vend bien mieux que les compliments !

>>> Pour un prochain débat…
La campagne que vient de lancer le Ministère de l'écologie... à l'attention des jardiniers amateurs : 17 millions de jardiniers utilisent 5 000 tonnes de pesticides sur les 78 000 tonnes épandues chaque année ! Soit 6.4% Ah, oui, tout de même ! Concentrés sur quelles surfaces ? Avec quels contrôles ?
Lire : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Jardiniers.pdf
Courage ! Cordialement.
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)jouy.inra.fr


Histoire de la protection des cultures de 1850 à nos jours

 

Un magnifique livre de nos amis Christian Bain , Jean-Louis Bernard et André Fougeroux

Un éclairage des changements intervenus dans nos campagnes… La protection des cultures, sa raison d’être et ses objectifs, sont mal connus du public.

Cette discipline recouvre l’ensemble des méthodes utilisées, en France et dans le monde, pour minimiser les ravages exercés sur les récoltes par les champignons parasites, les insectes, les rongeurs, les mauvaises herbes…

Comment la protection des cultures était-elle gérée autrefois ? Quand, comment et pourquoi les méthodes de protection ont vu le jour ? Comment ont-elles évolué ?

Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage qui souhaite donner un panorama complet de ce qui a existé et rendre un éclairage sur les pratiques actuelles et leurs origines.

Richement illustrée de photographies et de fac-similés rares, voire uniques, documentée de textes d’époque, cette édition explique les changements intervenus dans nos campagnes au cours des 150 dernières années et dessine les grandes tendances qui modèlent l’avenir.

Voir : http://www.lagalerieverte.com


La campagne de FNE ne vise pas un type d'agriculture, elle est d'abord mensongère (Complément de gazette du 28 février 2011)… une contribution passionnante en deux parties

>>> Voici le courriel qui a été publié dans Le Monde magazine de samedi 26 février 2011

"Dans son éditorial, Didier Pourquery prend pour argent comptant les amalgames souvent faits à propos du "monde paysan déboussolé par une énième réforme de la politique agricole commune". Non, personne n'assassine les paysans. Simplement comme dans tous les secteurs, il y a concentration ou restructuration avec des exploitations moins viables qui doivent être cédées à d'autres, ce qui ne tue pas l'exploitant malheureux qui retrouve une autre activité. Ce sont les dernières victimes d'un exode rural qui dure depuis deux siècles. L'Allemagne prouve que l'amélioration de la productivité, les aides (merci la PAC !) et l'abaissement des charges sociales sur la main d'œuvre de l'Est permettent à ce secteur de se développer normalement. Rien d'absurde si ce n'est que la PAC est chère. En tout cas, moins absurde que toutes les contrevérités assénées sans aucune distance par Isabelle Saporta : les nitrates ne sont pas un polluant, mais un engrais qui n'a tué qu'un cheval sur une plage bretonne ; les algues vertes, si elles sont récupérées comme engrais vert, sont à considérer comme un puits de carbone bénéfique contre l'effet de serre ; les agriculteurs ne mettent pas des pesticides pour le plaisir et savent très bien s'en protéger désormais ; les OGM ne font peur qu'aux obscurantistes et le bio n'est en rien une solution viable (comme le disait déjà René Dumont), ni même utile pour notre santé qui n'a rien à craindre de nos aliments. Du moins si la parole des scientifiques a encore le droit de se faire entendre. Journalistes, ne gobez pas ce qu'écrivent vos confrères à scandales !

Yves Egal, ingénieur agronome, Puteaux

>>> Pour m'immiscer dans les échanges rapportés dans ta dernière lettre, je voudrais essayer de savoir pourquoi on en est arrivé là avec FNE et tous les reportages biaisés sur alimentation et agriculture.

Comme le dit Laurent Berthod sur son blog, plutôt que d'atteindre à la dignité des agriculteurs, les mensonges contenus dans tout ça sont d'abord une atteinte à la vérité, en l'occurrence à la vérité scientifique. FNE, le WWF ou Marie-Monique Robin sont insupportables parce qu'ils raisonnent comme des tambours, tirant des conclusions fausses d'observations parfois même bidonnées. Et le pire est que leur indignation mal contenue les fait sortir de la raison de bonne foi. Un peu sur le mode suivant : Monsanto a vendu un défoliant horrible pendant la guerre du Vietnam, c'est donc une société monstrueuse et je ne vérifie pas les assertions qui prétendent qu'elle a triché pour mettre sur le marché ses OGM, eux-mêmes tellement diaboliques (c'est le cœur d'une journaliste non-scientifique qui s'emporte) qu'ils sont surement dangereux et que toute démonstration contraire est forcément truquée ; à partir du moment où il y a un bon et un très méchant, l'esprit de rigueur dérape.

Mais ces déviances dans la rigueur du raisonnement sont elles-mêmes facilitées parce que les paysans et les politiques n'ont pas arrêté les contrevérités au moment où elles apparaissaient dans le paysage médiatique.

>> Premier exemple : les nitrates, appelés polluants alors qu'ils ne sont qu'un engrais non dangereux pour la santé.

Un relevé des concentrations actuelles des nitrates dans les cours d’eau en France fait apparaître un certain nombre de dépassements modérés du seuil de 50 mg/l. Malgré cela, la méthémoglobinémie a entièrement disparu des pays développés. Ce seuil avait été fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé à la suite d’études américaines peu précises datant des années 1950, et il n’a pas fait l’objet de révisions depuis (on sait qu’il est toujours difficile de revoir une valeur limite à la hausse). L’Union européenne avait repris le même seuil, alors qu’il n’était donné par l’OMS qu’en tant que valeur indicative. Il est toujours en vigueur aujourd’hui. Quant au risque de cancer, il n’a pas été avéré.

Il semblerait donc assez logique de revoir à la hausse cette norme de 50 mg/l (le « coût d’une vie sauvée » est infini…).

Si l'OMS admettait l'erreur originelle et supprimait la limite de 50 mg/l pour l'eau de boisson (le radis ayant 800 mg/kg) pour s'en tenir à des normes environnementales indicatives dans les nappes, les nitrates changeraient alors d'image.

>> Deuxième exemple : les termes utilisés. "Conventionnelle" ou "productiviste" appliqués à l'agriculture normale sont à bannir. De même que "modèle". On n'est pas dans le "tout ou rien" entre un modèle malsain et un autre sans pesticide. Il n'y a pas à changer de modèle mais à corriger des défauts (et non pas des "dérives"), comme on a imposé des règlementations dans tous les domaines. Dit-on que l'automobile a changé de modèle quand on a introduit les limitations de vitesse ? Est-on passé d'un "modèle vitessiste" à un modèle "bio" (parce qu'il protège mieux la vie) ? Ces dénominations d'urbains ignorants de l'agriculture sont ridicules, mais elles orientent les impressions sur l'agriculture. De même, il ne fallait pas accepter le terme "bio" qui est trompeur. L'autre agriculture est aussi biologique ! Il fallait inventer un terme qui caractérise son origine obscurantiste, type "sans intrant de synthèse, sauf traditionnel" ou "nature-tradi"

>> Troisième exemple : les normes souvent trop sévères. Là, ce sont les politiques qui sont responsables. Pour se faire bien voir des électeurs, on accepte des normes hyper sévères "voyez comme je suis écolo, voyez comme je vous protège !". Pour les pesticides, il est presque sûr qu'une eau en contenant au-delà de la norme limite peut être consommée encore quelque temps. La trop grande sévérité des normes exagère aussi le danger de chaque pesticide. Cela a été aussi le cas pour le nucléaire où l'expérience a prouvé depuis 50 ans que les normes étaient très exagérées.

Finalement, des contrevérités s'ancrent dans les têtes parce que les politiques sont lâches, mais les agriculteurs ont toujours préféré se battre sur la PAC et les subventions que sur la vérité scientifique. Leur pollution a semblé même une aubaine pour réclamer plus d'argent pour la réduire.

Contact : Yves EGAL
Mél : yves.egal(a)sfr.fr



Projet
Agri Web Télé et Conférence Inetractives

Emission de synthèse du projet

Voir : http://www.eduter.fr/accueil/canal-eduter/videotheque/agriwebtv.html


Merci pour le lien vers le blog de D. Sauvaître (Complément de gazette du 28 février)
J'ai trouvé ça si gros que je l'ai relayé… à mon syndicat d'enseignants !!! Car celui-ci m'avait fait parvenir un bidonnage similaire à propos d'un soi disant chercheur du CNRS démissionnaire car "écœuré" !!
J'avais déjà porté le pet là-dessus… et j'en ai rajouté avec le blog de Sauvaitre.
Contact : François BOHY
Mél : francois.bohy(a)laposte.net


Pourtant le mal est déjà fait et rien, ou presque, n'a été fait pour l'éviter et pas grand chose n'est fait aujourd'hui pour le corriger. Voyez la Bretagne, ses nappes phréatiques détruites, ses usines à porcs impossibles à limiter, l'horreur de l'élevage industriel impossible à maîtriser. Ce n'est pas toujours le désir de nourrir l'humanité qui motive les producteurs mais bien aussi le désir d'enrichissement, la recherche du profit. Et vous le savez bien. (Contribution de M. DOGUET dans le complément de gazette du 28 février)
Dans la gazette, vous dites: "Ce n'est pas toujours le désir de nourrir l'humanité qui motive les producteurs mais bien aussi le désir d'enrichissement, la recherche du profit. Et vous le savez bien."

Vivez-vous d'amour et d'eau fraîche ? Vivez-vous au seuil de pauvreté? Votre accès Internet semble pourtant montrer le contraire. Aspirez-vous au confort? Celui-ci se fait il sans argent?

Enfin, connaissez-vous les conditions de vie du tyran de producteur agricole, tel que vous le peignez?

Vous ne pouvez faire parti que de l'un des deux camps suivant: soit vous êtes un fils de producteur qui n'a jamais été capable de reprendre la production, sois vous ne connaissez rien à ces gens, et vous êtes un de ces endoctrinés de la médiatisation sans pensée propre, et qui se complait à dénoncer l'autre pour le problème qui nous concerne tous... et où votre part de responsabilité est beaucoup plus importante que vous ne voudrez jamais l'admettre... à la lecture de vos propos. Par le truchement de son désir d'aseptisation de la nourriture, le consommateur et entièrement responsable des pratiques agricoles. Je suis responsable, vous êtes responsable. Vous ne voulez pas un seul ver dans votre pomme, vous voulez un kiwi vert, du lait stérilisé.... le producteur prend t-il son pied à traiter ses pommes? Votre pensée toute puissante vous donne-t-elle le droit de croire que le producteur est un sado maso alors, ou pire, un criminel?

Vous l'aurez compris, avant de juger les gens, regardez d'où vous venez, ce que vous faites, et quand vous serez irréprochable, vous pourrez alors donner un point de vue objectif et constructif...
Contact : Julien BINET
Mél : julo220(a)hotmail.com


France Nature Environnement est comme les autre ONG écologistes, il faut faire peur, plus c'est gros, plus les gens y croient
Les algues vertes sont certes un problème mais qui ne concerne que la Bretagne, les Ogms ne sont ni bons ni mauvais, c'est un choix de Société qui n'est pas tranché car le lobbying est partout et même chez les écologistes.

Les pesticides agricoles portent mal leur nom, produits phytosanitaires passeraient déjà mieux.

Les allusions de FNE concernant la toxicité "létale" d'un ou de plusieurs insecticides sur les abeilles, est une manœuvre anti-pesticide non fondée.

L'hiver 2010,4% de perte d'essaim en Champagne Ardenne, contre 40% en Auvergne, cette année des records de production de miel dans la Marne, souvent plus de 80 kg par ruche et une à ma connaissance à plus de 120 kg et il y aura dans la Marne pour cet hiver, pratiquement pas de perte d'essaim.

L'UNAF, le syndicat apicole anti-pesticide, d'ailleurs de mèche avec FNE, est muet sur ces performances, pourquoi?

La Marne utilise, production oblige, un certain volume de pesticide depuis plus de 50 ans, alors que l'Auvergne n'en utilise pratiquement pas, même les apiculteurs auvergnat ne comprennent pas d'où vient ces pertes hivernales et des abeilles en bien mauvaise santé.

Ce n'est pas grave, lorsque le Cruiser sera supprimé tout rentrera dans l'ordre...

Une petite image d'une personne qui lutte contre les pesticides mais qui omet de dire que le tabac est lui à coup sûr mortel...
Voir : http://i66.servimg.com/u/f66/15/26/37/07/mmr10.jpg

Contact : Estienne MARCEL, agri dans le 51
Mél : destival.scea(a)wanadoo.fr

HYPP, Hypermédia pour la protection des plantes


HYPP est un compagnon très intéressant qui m apporte un grande satisfaction et m enrichit énormément car ma formation agricole limitée ne m a pas permis durant ma jeunesse d accéder a une connaissance élargie de la biologie…
Un témoignage de M. Bertrand DEGHILAGE
Mél : bdeghilage(a)wanadoo.fr

Voir : http://www.acta-informatique.fr?d=5183


 
Le pingouin
Un homme croise son copain dans la rue. Il est intrigué par le pingouin qu'il tient au bout d'une laisse.
- "Mais que fais-tu avec cet animal ?
- Ne m'en parle pas ! Je l'ai trouvé abandonné au bord de la route. Je ne sais plus quoi en faire.
- Amène-le au zoo ! lui dit son ami.
- Très bonne idée !" répond l'homme en repartant avec son pingouin.
Le lendemain, l'homme recroise le même ami, toujours avec le pingouin attaché au bout de la laisse.
- "Mais... Tu ne l'as pas amené au zoo ? lui demande-t-il surpris.
- Si, si ! Ça lui a plu et maintenant, je l'emmène au cinéma !"


Déclaration C.N.I.L. numéro 667690

Vous êtes plus de 28 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue ou encore vous désabonner (loi No 78-17 du 6 janvier 1978), et bien sûr contribuer à la rédaction de cette gazette presque hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
ACTA Informatique est partenaire France Télécom (SDSL et OLEANE), distributeur des routeurs CISCO et des firewall WATCHGUARD et CISCO.
ACTA Informatique réalise des sites Internet aussi bien que des applications pour PC sous WINDOWS, et propose un grand nombre de stages de formation.