Bonne année 2014 à toutes et à tous !


Et heureuse retraite à Luc Becker (luc.becker(a)wanadoo.fr) !


Extraordinaire et magnifique
Voir : http://www.espace-sciences.org/sites/espace-sciences.org/files/documents/animations-en-ligne/animaux/spiderweb/spiderweb.swf
Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr


0 papier !
Voir : http://www.youtube.com/embed/V_gOZDWQj3Q?rel=0


Open Data : data.gouv.fr fait peau neuve
Voir : http://www.linformaticien.com/actualites/id/31439/data-gouv-fr-fait-peau-neuve.aspx


Pensée du jour
Si avec les responsables du FN, il n'y a jamais de débat possible, seulement des affrontements, c'est parce que ce parti a encore et toujours besoin d'ennemis. Sa nature est d'être toujours l'instrument d'une colère ; aujourd'hui, l'immense colère qu'éprouvent tous ceux qui se sentant dépossédés de leur vie veulent dire non à tout parce qu'ils ont le sentiment que c'est l'ultime refuge, l'ultime expression de leur liberté.
N'ayant jamais été confronté à l'épreuve du pouvoir, le FN peut impunément se nourrir de la rancœur contre ceux qui l'ont un jour ou l'autre exercé. La colère est aveugle et ravageuse. Lorsqu'elle retombe, c'est toujours au milieu d'un champ de ruines. On ne discute pas avec la colère. On ne gouverne pas non plus avec elle. Longtemps, le FN n'a pas voulu gouverner. Jean-Marie Le Pen trouvait toujours le moyen d'y échapper en proférant une énormité qui faisait scandale. Marine Le Pen et ceux qui l'entourent, eux, ont soif de pouvoir. C'est nouveau.
C'est bien le problème, car, au FN, la conception du pouvoir n'a pas changé, elle en récuse la dimension tragique et humaine : pas une once de considération pour les pauvres existences qui sont en jeu, pour les vies que l'on risque d'abîmer, pour les drames humains auxquels aucune conscience ne devrait rester indifférente, aucun sentiment, aucun doute. Il n'y a rien de plus dangereux qu'un pouvoir qui se fait un orgueil d'avoir la main qui ne tremble jamais. Gouverner, c'est décider. Mais il est bon que parfois la main du pouvoir soit tremblante. Tous les nœuds gordiens ne se tranchent pas d'un coup d'épée. Et dans cette radicalité inhumaine, dans la surenchère de la colère, du " tous pourris ", du mépris pour la faiblesse et la fragilité humaine, que sème-t-on sinon les germes du culte de la force, de la violence et du ressentiment qui pourraient bien finir un jour par ressusciter les extrémismes qui jadis nous ont entraînés vers l'abîme ?
Henri GUAINO – Le Monde – 17 décembre 2013


Et en lien avec ce propos de M. GUAINO (qui n'a pas toujours été aussi bien inspiré…)
Resentment is like drinking poison and then hoping it will kill your enemies. - Nelson MANDELA


Pensée sur une réforme majeure de la formation professionnelle (avec la création d'un compte personnel de formation pour tous les actifs, salariés ou chômeurs)
Nous avons eu depuis le début de la négociation des échanges responsables, constructifs, engagés au service des salariés et à travers eux, au service de la compétitivité des entreprises. Nous pouvons en être fiers : cet accord prouve qu’une réforme audacieuse, exigeante, qui appelle courage et responsabilité, est possible dans notre pays. Cette réforme redonne de la force à notre système de formation et de le projeter dans l’avenir - Florence POIVEY - Medef
Voir : http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/
0203191177910-formation-un-accord-a-l-arrache-mais-a-priori-sans-la-cgpme-ni-la-cgt-637284.php


Pensée sur la réforme de nos systèmes bancaires
Et pourtant, ils bougent. La régulation financière a marqué deux points cette semaine, à New York et à Bruxelles, qui montrent au moins que les choses avancent et que les pessimistes avaient peut-être tort. Aux Etats-Unis, la fameuse " règle Volcker ", du nom de l'ancien directeur de la Réserve fédérale qui l'avait proposée dans un rapport au président américain, Barack Obama, il y a quatre ans, a été enfin adoptée par l'ensemble des régulateurs devant en approuver le principe. Les banques de détail se verront désormais interdire le trading pour compte propre – autrement dit la spéculation avec l'argent de leurs clients pour leur propre bénéfice.
A Bruxelles, par ailleurs, un accord a enfin été trouvé sur une procédure de résolution des défaillances bancaires, dont les principes s'appliqueront à l'ensemble de l'Union européenne. Fini le recours systématique aux fonds publics pour acquitter la facture de banques au bord de la ruine, place à une hiérarchie précise de ceux qui devront payer d'abord : actionnaires, créanciers, déposants en dernier recours – au-delà des 100 000 euros garantis en tout état de cause dans toute l'Union européenne. Des " fonds de résolution " financés par l'industrie bancaire fourniront à terme les capitaux nécessaires au sauvetage – ou au détricotage organisé – des banques en difficulté.
Pierre BRIANÇON – Le Monde – 15 décembre