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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 32 - 2019
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 8 août 2019


Concert dans le cadre des Virades de l’Espoir

Dimanche 29 Septembre 2019, 15h30 - Parc de Sceaux (92)
Voir La Lyre du Plessis-Robinson


Surtranspositions et distorsions sont les deux poisons de la France, par Mme Christiane Lambert, Fnsea

…/…
Si la tendance actuelle se poursuit, c’est bien la question de notre souveraineté alimentaire qui est en jeu. N’est-il pas déjà trop tard, sachant que pour la première fois de notre histoire, en 2018, notre balance commerciale agro-alimentaire s’inscrit en négatif face à nos voisins européens ?

Dans un marché mondialisé de plus en plus ouvert, il est grand temps que la question de la compétitivité de la Ferme France regagne le cœur de notre stratégie agricole et alimentaire.

Plus que jamais, il y urgence à trouver le remède à ces poisons ! La France, seule, détient l’antidote. Aura-t-elle le courage de l’administrer pour maintenir son agriculture vivante et reconnue comme la plus durable au monde pour la troisième année consécutive ?

Les agriculteurs interpellent solennellement les décideurs de notre pays !
Voir fnsea.fr


Sous le titre « Ne dégradez pas les permanences des députés ! », la gazette donne un premier paragraphe tiré du blog de Seppi…

"Nos agriculteurs se plaignent à juste titre des distorsions de concurrence, même intra-européennes. Il est temps de prendre la mesure des dégâts d'une politique démagogique qui, se voulant protectrice, notamment de la santé et de l'environnement, impose une ceinture quand le pantalon tient déjà grâce à un élastique ; une ceinture à laquelle la France de la manie de la surtransposition des normes européennes ajoute l'obligation de porter aussi des bretelles."

Élastique, ceinture (c'est plus solide probablement, et c'est ajustable) et par-dessus, par sécurité assurément, les bretelles.

Bref ! C'est aussi cela le... principe de précaution. Inscrit dans le marbre constitutionnel ! Salutations cordiales.

Bruno DE LA ROCQUE
Mél : bruno.de-la-rocque(a)wanadoo.fr


Just imagine
See a peaceful world
Contact: Luc BECKER
E-mail: luc.becker(a)wanadoo.fr


Le bon vieux temps ( ???) : Two Peasant Women Digging in Field with Snow by Vincent Van Gogh in 1890


Retour sur Cash Investigation « fruits et légumes » (France 2, 18 juin 2019), par Léon Guéguen, membre de l’Académie d‘agriculture

>>> Avant l’émission

En automne 2016, j’avais été scandalisé par un documentaire diffusé sur France 5 déclarant que « Au cours des 50 dernières années les aliments ont perdu jusqu’à 75 % de leur valeur nutritive…et il faut 100 pommes actuelles pour le même apport de vitamine C qu’une seule pomme ancienne, et 20 oranges au lieu d’une pour l’apport de vitamine A ».D’autres exemples étaient cités montrant que la plupart des aliments s’étaient « vidés de leurs micronutriments ». Largement reprise par les médias, cette déclaration était un véritable cri d’alarme en faveur du « c’était mieux avant ».

J’ai donc eu l’idée de comparer, pour les aliments les plus courants, les valeurs des tables récentes de composition (Ciqual-Anses, 2016) avec celles des tables anciennes de Randoin et al. L’édition de 1947 existait dans les archives de l’Académie d’agriculture et celle plus complète et actualisée de 1981 m’a été vendue (sur Amazon) par une librairie de vieux livres. J’avais donc procédé à cette comparaison qui avait fait l’objet d’une tribune publiée en 2017 dans la Revue de l’Académie d’Agriculture puis, sous un format plus condensé, dans Sciences et pseudo-sciences.

Plus tard (date non mémorisée), j’ai été sollicité par une personne ayant lu mon article et qui, semblant de bonne foi, se déclarait intéressée par des comparaisons sur des espèces ne figurant pas dans mon tableau et me demandant de lui prêter les tables de 1981. J’ai perdu le souvenir de cette transaction (demande téléphonique sans trace écrite), mais je lui ai expédié ce document par courrier postal. J’ignorais totalement que cette personne travaillait pour la société de production de Cash Investigation. L’aurais-je su que, par souci de transparence (ou naïveté ?), j’aurais quand même prêté ces tables (qui ne m’ont toujours pas été restituées). Les ayant déjà exploitées pour mon article, je les avais perdues de vue et je ne me suis pas ensuite inquiété de leur « disparition ».

>>> L’émission

Dès le début du documentaire, trois affirmations sont fausses, mensongères ou déloyales :

1. Dans une courte séquence d’une minute en début d’émission, sur trois heures d’un tournage-prétexte dans la bibliothèque de l’Académie d’agriculture, la réalisatrice faisait semblant de découvrir une « pépite », alors qu’il s’agissait de mon exemplaire de 1981 des tables de composition…qu’elle possédait déjà depuis longtemps et qui lui avait servi à établir son grand tableau comparatif sur 70 espèces de fruits et légumes. La présence des tables de 1947 dans les archives de l’Académie avait été signalée à la fin de ma tribune, mais pas celles de 1981 qui ont servi à faire les comparaisons.

2. Il est dit qu’ils auraient eu « l’idée simple » de comparer les tables anciennes et récentes de composition des aliments…alors que j’avais eu cette idée près de 3 ans plus tôt et qu’il s’agissait de l’objet de mon article publié en 2017 et connu de la réalisatrice.

3. Il est déclaré que « En France, nous n’avons trouvé aucun scientifique pour nous parler de cette baisse des teneurs… », alors qu’elle connaissait au moins un ! Il faut surtout comprendre que mes conclusions, plus critiques et nuancées, ne lui convenaient pas…

Pourquoi l’origine de ce prêt de document ancien et ma tribune sur ce sujet n’ont-elles pas été évoquées dans le documentaire ? Selon la réalisatrice, mon article ne portait que sur un nombre limité de fruits et légumes (ce qui est exact), concernait aussi des céréales, le lait et l’œuf et ne visait pas que les minéraux et vitamines mais aussi les protéines, les lipides et les glucides. Curieux motif de rejet ! De plus, contrairement à leur étude, j’ai présenté des données par espèce végétale tandis qu’ils ont fait des moyennes de 70 espèces dans le but de montrer des « tendances » d’évolution des teneurs. Pour cette raison, mes conclusions seraient « biaisées », voire « partisanes » (?). En revanche, leur méthode aurait été « validée » par David Davis, de l’université du Texas, auteur d’une revue de synthèse sur ce sujet que j’avais citée dans mon article. À noter que « l’effet de dilution » qu’il constate ne conduit qu’à des diminutions de 10 à 20 % des teneurs en quelques micronutriments, avec d’énormes écarts-types limitant leur signification statistique, ce qui est bien loin du « grave déclin » proclamé ! Ces baisses de teneurs sont bien plus faibles que celles constatées sur les 70 espèces traitées dans le reportage, dont seulement trois sont annoncées à l’antenne : baisses moyennes de 16 % pour le calcium, de 26 % pour la vitamine C et de 48 % pour le fer. Et les autres micro-nutriments ? Pourquoi ne sont-ils pas évoqués !

En fait, dans l’émission, il n’est pas seulement question de moyennes mais aussi d’exemples précis et répétés destinés à frapper l’opinion : perte de 26 % du calcium et de 31 % de la vitamine C du haricot vert, perte de 59 % de la vitamine C de la tomate…mais, évidemment, aucun exemple d’augmentation des teneurs n’a été cité. Et pourtant, en ne considérant que les espèces végétales de mon tableau, si plusieurs diminutions de teneurs ont aussi été constatées (sans que cela soulève un cri d’alarme pour notre nutrition), de nombreux cas de gains de nutriments ont aussi été constatés.

En voici des exemples :

Pomme de terre : +27 % de vitamine C
Poireau : +50 % de fer et +70 % de beta-carotène
Chou : +38 % de calcium et +40 % de fer (intéressant car le chou est l’une des principales sources végétales de calcium)
Haricot vert : +67 % de zinc
Carotte : +38 % de beta-carotène
Pomme : +30 % de magnésium et +50 % de zinc

De tels exemples existent certainement aussi dans le grand tableau furtivement présenté dans l’émission (que je n’ai pas pu me procurer malgré ma demande réitérée) et Élise Lucet aurait aussi pu le dire (n’est-ce pas du cherry-picking ?). Quant à la “déconfiture” observée pour le fer dans certains fruits, elle est simplement due au fait qu’ils ne contiennent pratiquement pas de fer et que ces très faibles valeurs, même avec des pertes apparentes pouvant atteindre 75 %, sont sans signification pratique.

Selon la réalisatrice, le plus important n’est pas de constater des variations pour les espèces individuellement mais de montrer des tendances sur des moyennes de 70 fruits et légumes, tous dans le même panier. Or, cette méthode est pour le moins critiquable et trompeuse quand on raisonne, sans aucune pondération en fonction des teneurs absolues, sur des moyennes de pourcentages de diminutions dont certaines sont énormes, peu fiables et sans intérêt nutritionnel lorsque les teneurs absolues sont très faibles (cas du calcium de la pomme, du fer des fruits,…). Les pourcentages moyens de variations sont alors artificiellement gonflés, sans que cela présente un quelconque intérêt pour le nutritionniste. En effet, ce qui importe pour la nutrition c’est l’évolution des teneurs dans les aliments qui sont des sources significatives de micronutriments, par exemple le chou pour le calcium ou la pomme de terre pour la vitamine C, mais pas celle du fer dans des fruits qui n’en contiennent pratiquement pas. De même, il importe peu au producteur de chou ou de pomme de terre de savoir que les teneurs moyennes pour les 70 espèces ont baissé de 16 % pour le calcium et de 26 % pour la vitamine C, mais que ces teneurs ont augmenté de 38 % pour le calcium dans le chou et de 27 % pour la vitamine C dans la pomme de terre. Alors, quelles sont les conclusions « biaisées » ?

Quoi qu’il en soit, et comme j’ai pris la précaution de le préciser dans mon article, ces comparaisons des tables doivent être faites avec un bon sens critique et beaucoup de réserves. Toutes les valeurs fournies sont affectées d’un gros écart-type, même si celui-ci n’est pas indiqué dans les tables anciennes dont les valeurs sont souvent sujettes à caution. Mettre l’accent sur quelques différences qui semblent importantes (surtout quand elles sont exprimées en pourcentages) n’a pas grande signification.

>>> Conclusion

Non, nos fruits et légumes n’ont pas été au fil du temps « vidés d’une bonne partie de leurs nutriments » ! Quelle que soit la méthode utilisée pour évaluer cette évolution depuis 60 ans, la bonne (celle de Cash, bien sûr !) ou la plus mauvaise (la mienne !), on peut constater une tendance moyenne à la baisse des teneurs en quelques micronutriments dans certains fruits ou légumes, probablement due à un certain effet de dilution pour des variétés à plus gros rendement et à plus forte vitesse de croissance, parfois pour des fruits récoltés avant maturité complète. Cependant, non seulement ces baisses moyennes ne sont pas dramatiques mais elles ne traduisent pas le fait que certaines espèces sont maintenant plus riches en certains minéraux, oligoéléments ou vitamines, ce que le reportage se garde bien de signaler.

Une très bonne synthèse des connaissances sur ce sujet, plus complète que la revue de D. Davis, a été rédigée en 2017 dans le mémoire de master de l’université libre de Bruxelles par Émilie de Riollet de Morteuil sous le titre : « Analyse de la réalité du déclin de la valeur micronutritionnelle de nos aliments de base depuis la Révolution Verte et recherche de ses causes». Ce mémoire, qui cite mon article, n’est pas connu de l’équipe de Cash. Ses conclusions sont en bon accord avec les nôtres, ce qui est réconfortant…

Quoi qu’il en soit, il ne s’agit pas d’un « grave déclin » des teneurs en micronutriments des fruits et légumes dont l’impact nutritionnel, dans le cadre d’un régime alimentaire global, serait significatif.

 Et halte à la course à l’audimat par des émissions anxiogènes sur la nutrition, alors que notre alimentation n’a jamais été aussi diversifiée, aussi saine et aussi accessible au plus grand nombre !

Léon GUÉGUEN, membre de l‘Académie d’agriculture de France
1 août 2019
Voir academie-agriculture.fr


Gold old days by Edvard Munch: Horse team


>>> Voir aussi

Cash investigation... Peut-on encore croire la redoutable Élise Lucet?

Alors que ses émissions Envoyé spécial et Cash investigation sont régulièrement épinglées sur les réseaux sociaux, peut-on et doit-on encore croire la redoutable et indomptable Elise Lucet?
Voir challenges.fr


La valeur nutritionnelle des aliments a-t-elle diminué depuis 60 ans ? Par Léon Guéguen, membre de l'Académie d'agriculture
Voir academie-agriculture.fr


Pourra-t-on nourrir le monde sans élevage ?
Voir academie-agriculture.fr


Bombons

Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

À Nice, un touriste écossais enfile 8 kilos de vêtements pour ne pas payer la surtaxe bagage d’Easyjet
Voir bfmtv.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo

DÉMOCRATIE (La) : C'est la moitié des cons plus un. Philippe Bouvard.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatique et numérique agricole

Audience Du cote du web et de l’informatique agricole – 31 du 1er aout 2019
Voir Afia


De la lune à la terre: les satellites plus que jamais au service des cultures (et à quand des start-ups communes au Cnes et à l’Inra ???? – GW)

Alors que les agriculteurs français sont aux prises, une fois de plus, avec une terrible sécheresse, les satellites viennent à leur chevet: le Cnes et l'Inra ont signé lundi une convention qui renforce leur coopération, notamment pour adapter l'agriculture au changement climatique.
Voir capital.fr


Asserva, automatisme et alimentation en élevage

Depuis 1978, Asserva conçoit, élabore, fabrique, installe et assure le service après-vente de solutions automatisées et de systèmes d’alimentation pour l’élevage porcin, bovin, caprin et avicole. Des outils de travail informatisés qui offrent de meilleures conditions de travail aux éleveurs, tout en garantissant la qualité de vie des animaux dans de nombreux domaines.

Asserva, c’est aussi “Asserva Energies”. Depuis 2001, l’entreprise apporte toute son expertise technique au service de nouvelles méthodes de chauffage aussi bien pour les élevages, mais aussi pour les entreprises et les particuliers.
Voir asserva.com
Voir paysan-breton.fr


Moisson-Live : une carte alimentée par les agriculteurs tout au long de la moisson

Fort de son succès en 2018, Moisson-Live est reconduit cette année.
Voir paysan-breton.fr


mangerdetout.fr, un site d'information et de réflexion sur notre alimentation

Pour contrebalancer les prises à partie anxiogènes des mouvements animalistes, les filières bretonnes lancent mangerdetout.fr, un site qui affirme la promotion du régime omnivore et aide à trouver des informations sur son alimentation, mais aussi sur les relations entre les hommes et les animaux. De quoi aider le consommateur à retrouver du plaisir dans son assiette et de la confiance dans les filières de production et de transformation.
Voir wikiagri.fr


La moissonneuse-batteuse pour les nuls (vidéo)
Voir wikiagri.fr



Quand on dit…


Un outil pour faciliter le respect des conditions d’emploi de ces produits

Afin d'accompagner les agriculteurs à respecter les conditions d'emploi des herbicides céréales à base de prosulfocarbe, Syngenta propose Quali'Cible, une carte des parcelles agricoles digitale et interactive.
Voir agri-mutuel.com


Une gestion de la fumure azotée en temps réel possible avec Fertiweb Dynamic

Arvalis-Institut du végétal et Aurea AgroSciences sont associés depuis plus de trois ans pour le développement de Fertiweb, outil plan de fumure construit sur les principes de raisonnement du Comifer. Le dispositif se dote aujourd’hui d’un moteur Dynamic qui calcule en temps réel la fumure azotée en tenant compte du sol, de la plante et de la météo.
Voir agri-mutuel.com


Serre à papillons exotiques vivants, située à Hunawihr (Alsace) : ce n’est pas parce qu’on existe depuis plus de 20 ans qu’on ne doit pas innover !

Telle pourrait être la devise de Martin Bueche, qui années après années essaye d’améliorer l’expérience de visite de sa serre à papillons exotiques vivants, située à Hunawihr, sur la Route des Vins d’Alsace. Il avait déjà proposé une visite virtuelle de ruche, nous emmenant à la rencontre de chacune des abeilles avec un casque de Réalité Virtuelle.

Cette année c’est la Réalité Augmentée qui s’invite dans le parc, ou plus précisément du contenu augmenté, à travers nos smartphones. Munis de l’application gratuite wow.ink, le visiteur trouvera des contenus additionnels à de nombreux endroits du parc, pour compléter sa visite avec des vidéos, des liens vers des explications supplémentaires et même des éléments en 3D. C’est la société strasbourgeoise Jolifish Europe qui a conçu l’application et accompagné sa mise en œuvre avec le Jardin. L’application, déjà utilisée pour augmenter les contenus de catalogues, de dépliants, de livres et d’étiquettes de vin, offre une flexibilité étonnante. Sur n’importe quel support imprimé on peut ajouter du contenu vidéo, 3D, etc… sans ajouter quoique ce soit sur le support lui-même. Bien plus qu’un gadget technologique, la Réalité Augmentée permet d’offrir aux visiteurs une nouvelle expérience de visite, sans devoir ajouter des écrans dans la serre.

Disponible sur iOs et Androïd, l’application permettra de découvrir de plus en plus de supports dans les prochains mois en Alsace, notamment dans le domaine du vin, de nombreuses sociétés ayant décidé de l’utiliser pour améliorer leurs outils de communication. Pour plus d’infos suivez ce lien pour découvrir un reportage réalisé au Jardin ainsi qu’un exemple pour tester la Réalité Augmentée.
Voir jardinsdespapillons.fr


La blockchain, un nouvel outil de gestion des données agricoles

Créée à l’origine pour l’échange de monnaie virtuelle sans intervention d’un tiers, la blockchain s’invite dans la sphère agricole. Quels usages en attendre ?
Voir pleinchamp.tv


Le drone à usage agricole a-t-il vécu ?

Airinov, le pionnier du drone à usage agricole, vient de cesser ses activités après huit ans de service. Accident de parcours ? Ou accident industriel, hypothéquant l’avenir du drone à usage agricole ? Éléments de réponse avec Lénaïc Grignard, responsable de l'offre agriculture et forêts chez l’opérateur français Delair.
Voir pleinchamp.com

Livre : Santé du végétal : 100 ans déjà ! Regards sur la Phytopharmacie par Catherine Regnault-Roger et André Fougeroux

Cueillette ou agriculture, les plantes nous nourrissent, nous vêtissent, nous logent, nous soignent ! La santé des hommes et la santé des […]
Voir Presses des Mines:


Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


GROW, Singapore’s first agri-foodtech accelerator program
See gogrow.co


IoF2020 Online Magazine #6 (IoT of farms)

Welcome to this 6th edition of the IoF2020 online magazine. IoF2020 is now fully mature with 14 new use cases that are enriching the ecosystem on a technical, but also on a geographical point of view.

The project started in 2017 and after more than two years of activity. The whole consortium worked hard on the development of solutions and implementation of different technologies, establishing viable business models and enhancing its visibility and connections to key stakeholders. It is now time to present the first results. The coming period of 18 months is dedicated to presenting what IoF2020 has accomplished, we will showcase the use cases!

A set of actions, methodologies and products are planned and this 6thonline magazine edition is the perfect occasion to present to you a few of the most recent achievements and introduce you to our new IoF2020 Brochure in which you will discover our new use cases.

See iof2020.h5mag.com
Contact: Edwin Hecker
E-mail: edwin.hecker(a)schuttelaar.nl

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre correspondant de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo

DÉMOCRATIE (La) : C'est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne. Louis Latzarus.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Piscicultures du monde : Aujourd'hui et demain, par Jérôme Lazard, membre de l'Académie d'agriculture

Aujourd'hui un poisson sur deux destinés à la consommation humaine provient de l'élevage, situation qui va continuer à s'accentuer. Le développement de la pisciculture et de l'aquaculture repose sur un ensemble de facteurs, décrits et analysés dans cet ouvrage.

À l'ancienneté de l'activité s'ajoutent de multiples innovations qui ont permis une diversification des systèmes et des espèces d'élevage au cours des cinquante dernières années. L'Asie domine largement la production piscicole mondiale qu'elle conduit sur le chemin de l'intensification avec le recours à l'alimentation artificielle et à l'élevage d'espèces autochtones et exotiques performantes.

Cet ouvrage considère les contextes et composantes biotechniques et socioéconomiques des systèmes actuels mis en œuvre à travers le monde, et fournit des éléments destinés à en évaluer les impacts. Il propose des solutions alternatives pour faire face aux contraintes.

Les informations présentées dans cet ouvrage ont pour objectif de fournir au lecteur des bases pour évaluer la faisabilité de tel ou tel type de pisciculture dans un contexte donné avec de raisonnables chances de succès.
Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Informatiques et réseaux

Bercy lance sa task force Blockchain pour pousser l'adoption dans l'industrie, Par Delphine Cuny

La première réunion de ce groupe d'experts réunissant acteurs du public et du privé, universitaires et régulateurs, s’est tenue ce jeudi au ministère de l’Economie et des Finances, sous l’égide de la Direction générale des entreprises (DGE). L’objectif est d’inciter les filières industrielles, construction, agro-alimentaire et énergie en tête, à développer des applications à grande échelle.
Voir latribune.fr


Le GPS européen Galileo redémarre après une panne de six jours
Voir sciencesetavenir.fr


La panne de Galileo, résolue sans explication, révèle une grave faille et un manque de transparence
Voir ouest-france.fr


Face aux VTC, la riposte numérique des taxis s'organise

Alors que les VTC incitent G7 à se hisser au niveau de leurs applis, des start-up préparent l'arrivée massive et forcée par l'État des taxis sur le segment de la commande numérique.
Voir journaldunet.com


No More Ransom : 109 ransomware décryptés en 3 ans

Lancé en 2016 à l’initiative d’Europol, le projet No More Ransom revendique avoir aidé plus de 200 000 victimes de ransomware à récupérer leurs fichiers gratuitement.
Voir silicon.fr


Logiciels IA : quel bouleversement pour les métiers ?

Les solutions du marché basées sur de l’IA vont apporter immédiatement à l’entreprise des gains de productivité. Cependant, c’est en s’appuyant sur les métiers que les entreprises pourront tirer le maximum de cette technologie et prétendre à l’augmentation de leur compétitivité.
Voir silicon.fr


Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo

DÉMOCRATIE (La) : C'est transformer le droit de cuissage en vulgaire harcèlement sexuel. Paul Carbone.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

« Dicer régule la prolifération de Nosema ceranae chez les abeilles »

Les scientifiques du Service de Recherche Agricole (ARS - US) ont fait le premier pas vers une arme contre le principal parasite de l'abeille domestique, Nosema ceranae.

Il n'y a actuellement aucun traitement pour ce parasite.

Selon une étude récemment publiée dans Insect Molecular Biology, les scientifiques ont découvert qu'une petite quantité d'un composé d'ARN interférent (ARNi) dans l'alimentation des abeilles pourrait perturber la reproduction de N. ceranae jusqu'à 90 %.

Ce composé d'ARNi cible un seul gène de N. ceranae, appelé Dicer, a expliqué Jay Evans, responsable de la recherche au laboratoire de recherche sur les abeilles de l'ARS à Beltsville (Maryland), qui a dirigé l'étude.
Voir seppi.over-blog.com


Les Chambres d'agriculture obligées de se restructurer ?

En cette période principalement marquée par les moissons, une autre actualité existe également. Ainsi, les Chambres d'agriculture doivent revoir leur projet stratégique 2019-2024 (comprenant notamment l'accompagnement des agriculteurs dans la transition énergétique et écologique) en raison d'une coupe sombre annoncée dans leur budget. Évidemment, les élus consulaires protestent.
Voir wikiagri.fr


La récolte française atteindrait 39,17 millions de tonnes
lafranceagricole.fr


La consommation de viande a ré-augmenté en 2018 en France, par Aurélie Delmas et Julien Guillot

Alors que la consommation de viande était en stagnation voire en baisse depuis plusieurs années, et en dépit des mises en garde scientifiques, elle est repartie à la hausse en 2018 en France.
Voir liberation.fr


Gilles de Margerie : les risques de l'artificialisation des sols

Gilles de Margerie est le commissaire général de France Stratégie depuis le 12 janvier 2018. Le 23 juillet dernier, France Stratégie publie un rapport constatant l’accélération de l'artificialisation des sols. L'organisme propose plusieurs mesures pour la réduire sur l'ensemble du territoire.
Voir franceinter.fr


Du côté du bon vieux temps : « L’Eté, les glaneuses », une huile sur toile de 1853 de Jean-François Millet dont nous avons visité la maison natale il y a quelques jours près de Cherbourg. Un lieu magique.


« On sort du dogmatisme de la gestion de l'eau », se félicite Larcher

« On sort du dogmatisme de la gestion de l'eau », s'est félicité mercredi le président du Sénat Gérard Larcher (LR), alors que le gouvernement a affirmé, en pleine sécheresse, sa volonté de faciliter le développement de retenues d'eau pour l'irrigation de l'agriculture.
Voir agri-mutuel.com


Conjoncture du 1er semestre : la machine agricole retrouve le moral

Au premier semestre, le moral des distributeurs remonte par rapport à l'an dernier, estime le Sedima. Il est porté par une forte reprise des immatriculations en France (+ 43 % par rapport à 2018). Les perspectives pour 2019 sont donc optimistes.
Voir agri-mutuel.com


Moins de technique, plus de nature : pour une heuristique des pratiques d’écologisation de l’agriculture, par Jean-Marc Barbier et Frédéric Goulet
Voir cirad.fr


« Avec le robot de traite, je me sens plus éleveur qu’avant »

Quel est l’impact de la robotisation sur le monde du travail ? Premier épisode de notre série en trois volets sur l’automatisation des métiers avec un reportage dans la ferme d’un éleveur laitier en Haute-Saône
Voir lemonde.fr


La moissonneuse-batteuse pour les nuls (vidéo)

En cette période où les moissons se succèdent, Gilles VK, agriculteur du Loiret, prend le temps de tout expliquer sur le fonctionnement d'une moissonneuse-batteuse, de A à Z. La moissonneuse-batteuse pour les nuls, c'est ici !
Voir wikiagri.fr


Du côté de Jojo

DÉMOCRATIE (La) : Expérience de gouvernement qui a pour inconvénient de compter les votes au lieu de les peser. William Inge.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

> ... nous recherchons pour incarner le rôle de Rose-Aimée : une femme âgée d’environ 85 ans, en bonne forme, habitant impérativement en Seine-Maritime. Environ 5 jours de tournage prévus à l’automne 2019, en Seine-Maritime.

> Les poèmes de Thierry Jouet mettent les voiles…

Agenda

Gestion de la biosécurité : PorcProtect de l'Ifip, outil web de diagnostic de la situation d'un élevage

10 septembre - SPACE - rennes
Voir pleinchamp.com


Les Plantes en voyage !

17 septembre - Coutances
Voir tourisme-coutances.fr
Voir snhf.org


Du côté de Jojo

DÉMOCRATIE (La) : Elle fait appel au premier venu. Jean Paulhan.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : que choisir ? Par Alexandre Abellan

Qu’il s’agisse des salons commerciaux ou des certifications environnementales, les années passent et la profusion s’accentue dans la filière du vin français. De nouveaux évènements commerciaux continuent d’apparaître pour animer le début 2020, tandis que l’on voit des domaines et négociants additionner les labels jusqu’à ne plus en avoir de place sur leurs étiquettes.

Face à des coûts conséquents, et des retours sur investissements incertains, la tentation est grande pour certains opérateurs d’attendre que la sélection se fasse naturellement et que ne surnagent plus qu’une poignée de salons et de certifications. Mais alors que ces évènements commerciaux et ces signes distinctifs répondent à des demandes de marchés affirmées et croissantes, l’enjeu est de ne pas laisser passer l’occasion de différencier ses vins. Rester simple observateur comporte le risque de ne devenir qu’un suiveur opportuniste. Se désengager aujourd’hui des tendances de demain serait prendre un retard fatal.

Mais que choisir ? D’investir certes, mais sans se disperser : en se concentrant autant selon ses moyens que selon une stratégie aussi cohérente que propre à sa structure. L’enjeu de la filière vin est autant de proposer des produits de qualité que des histoires à communiquer pour se différencier. Cette narration demande autant de fond que de forme : les salons et certifications en sont les vecteurs naturels, leur profusion est une richesse pour réussir sa sélection.
Voir vitisphere.com


Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Planète, par Adèle Magnard

Défendre la nature au prix de leur vie : au moins 164 défenseurs de l’environnement ont été assassinés en 2018 dans le monde, selon l’ONG Global Witness. Ils luttaient contre des projets miniers, forestiers ou agro-industriels. Plus de la moitié des meurtres recensés ont eu lieu en Amérique Latine, Colombie et Brésil en tête.

Le Brésil qui, rappelons-le, fait partie des quatre pays du Mercosur avec qui l’Union européenne a signé un accord de libre-échange. Le Brésil qui a placé Jair Bolsonaro à sa tête, un homme peu réputé pour être un écologiste acharné et qui est ouvertement favorable à l’exploitation de l’Amazonie et des réserves indigènes pour l’industrie minière. Mais pas de panique ! L’accord comprend un « principe de précaution », nous dit-on.

Pendant ce temps, les experts de l’ONU planchent cette semaine à Genève sur cette vaste question : comment nourrir bientôt 10 milliards de personnes tout en préservant les ressources de la planète ? On attend avec impatience leurs réponses.
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Du côté d’André Heitz

> Faire en sorte que l'agriculture reste « sexy » en Afrique

> Une approche CRISPR pour sauver le bananier

> « Dicer régule la prolifération de Nosema ceranae chez les abeilles »

> Homéopathie et politique : le cas Jacques Boutault (EELV)

> Les agriculteurs indiens veulent avoir accès à des technologies agricoles innovantes

> Les médias en délire : maman moustique et ses bébés, de M. Aymeric Caron

> « En Andalousie, ils arrêtent le désert avec l'agriculture régénérative », livré par Wikiagri

> Expliquer le désherbage avec un tableau, « Les Sarcleuses »

> « Contre le dérèglement climatique et pour réduire la faim, subventionnons les engrais en Afrique » de M. Arthur Riedacker

> Afrique francophone, protection des obtentions végétales et activisme (1)... Où est le néocolonialisme ?

> L'objectif d'Impossible Burger : mettre fin aux fermes familiales

> Peut-on appeler ça de la viande ?

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Du côté de la Lettre Bioénergie International
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Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté du ministère de l’agriculture

> Didier Guillaume annonce de nouvelles mesures pour aider les agriculteurs touchés par la sécheresse

> Sécheresse : la France remercie la Commission européenne pour son soutien aux éleveurs


 


Du côté de la FNSEA

> Cultivons les atouts du monde rural !

« Les espaces ruraux sont une chance pour la France. Le développement rural ne se fera pas sans agriculteurs » affirme la Mission ruralité qui vient de remettre son rapport à la Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales en vue de l’élaboration d’un agenda rural. La FNSEA se réjouit de ce constat dont elle est intimement convaincue. Il constitue le fil conducteur de son action quotidienne.

Les propositions de la mission ruralité en matière de services au public rejoignent les revendications de la FNSEA. Il faut accorder à tous les habitants du monde rural le droit de pouvoir :
– consulter un médecin généraliste à moins de 15 minutes de leur lieu d’habitation,
– accéder au monde du numérique avec une technologie très haut débit,
– se déplacer à l’intérieur comme à l’extérieur des bassins de vie,
– disposer de commerces alimentaires de première nécessité de proximité.

Tout doit aussi être mis en œuvre pour garantir le maintien de l’enseignement élémentaire à l’échelle des communes. Un effort particulier doit être entrepris dans le domaine de l’action culturelle et sportive, particulièrement auprès des jeunes qui sont le vivier de la ruralité de demain.

Le Gouvernement qui vient, avec justesse, de décider le déploiement d’une « Maison France services » par canton d’ici à 2022 pour aider les usagers dans leurs démarches administratives doit passer la vitesse supérieure en prenant à bras-le-corps le dossier des services au public. La FNSEA souhaite, en la matière, qu’il puisse donner une suite favorable aux recommandations de la Mission ruralité.

Le cadre financier européen 2021/2027 à fixer revêt une importante particulière pour la ruralité. La mission ruralité ne s’y est pas trompée lorsqu’elle alerte sur la baisse envisagée du budget européen et particulièrement sur celui de la PAC. Sur ce dossier, le Gouvernement ne doit rien lâcher et obtenir, à minima, le maintien des budgets de la politique régionale et de la politique agricole. La FNSEA souhaite que, dans la déclinaison de la future politique régionale, des crédits soient fléchés pour le monde rural à l’instar de ce qui est déjà prévu pour la politique de la ville.

La suggestion faite par la Mission ruralité d’inscrire la notion d’espace dans la constitution rejoint là encore une demande formulée par la FNSEA depuis la mise en place de la nouvelle organisation territoriale. Tous les territoires doivent en effet pouvoir disposer d’élus de proximité qui les représentent et portent leurs projets dans les instances décisionnaires, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ; particulièrement au sein des Conseils régionaux.

La Mission ruralité peut compter sur la FNSEA pour relayer et appuyer, auprès des pouvoirs publics, les propositions faites sur les services publics et la place des territoires ruraux dans les instances représentatives.

En cette période estivale, bon nombre de nos concitoyens découvrent la diversité des territoires ruraux et les multiples aménités qu’ils réunissent. Œuvrons tous pour donner, à ceux qui voudraient franchir le pas de l’envie de vivre à la campagne* à la décision de s’y installer, la garantie qu’ils y trouveront des services de proximité pour eux et leurs familles et qu’ils seront écoutés.

« La France est belle parce qu’elle est cultivée partout ! ». L’Agriculture est le cœur battant de la ruralité.

*81% des Français considèrent que vivre à la campagne représente la vie idéale selon une enquête commandée par Familles rurales


Du côté de Jojo

DÉMOCRATIE (La) : C'est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes. Sir Winston Churchill*.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Opinions et curiosités du web


Œil au beurre noir

Une nuit, une vieille dame est allée au poste de police avec un œil au beurre noir.

Elle a affirmé avoir entendu un bruit dans sa cour et y avoir été pour voir. Une fois-là, elle fut frappée à l'œil et assommée.

Un officier de police est allé chez elle pour enquêter et il est revenu une heure plus tard avec un œil au beurre noir.

"Avez-vous été frappé par la même personne?" demanda son capitaine.

"Non" répondit-il. "J'ai marché sur le même râteau."

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles


Pensée du jour : Depuis la genèse, on pratique la collapsologie sans le savoir

 Si le mot « collapsologie » est nouveau, ce qu’il désigne, à savoir l’étude de l’effondrement des civilisations, est un problème qui obsède l’Occident depuis au moins deux siècles. Des écrivains évoquant les ruines du passé ou anticipant celles du futur aux historiens racontant la « chute » de telle ou telle civilisation, des hommes politiques brandissant l’effondrement comme une menace aux militaires cherchant à briser l’économie de l’ennemi : cela fait longtemps que l’on pratique la collapsologie sans le savoir.

La popularité du discours de l’effondrement tient tout d’abord à sa banalité. L’idée d’une chute brutale suivie d’une renaissance pénible rabat la complexité des dynamiques environnementales contemporaines et de leurs conséquences économiques, sociales et géopolitiques sur un récit des récits les plus vénérables qui soit : la genèse.

Cette simplification a toujours été gage de succès.
.../...
Rappeler cette histoire, ce n’est pas nier toute pertinence à la pensée contemporaine de l’effondrement – qui n’est d’ailleurs pas monolithique. C’est tenter de comprendre pourquoi la crise environnementale contemporaine qui est avant tout un effondrement rapide des populations non humaines au profit de notre espèce (nous et notre bétail représentons 97 % de la biomasse des vertébrés terrestres) est emportée dans le récit le plus éculé qui soit : celui de « la fin de la civilisation ».
Jean-Baptiste FRESSOZ, historien, chercheur au CNRS
Voir lemonde.fr


Pensée du jour sur notre expérience de la victoire et de la défaite

En France, à chaque moment militaire douloureux, un homme providentiel s’est trouvé au rendez-vous de l’histoire pour s’emparer de ces éléments de puissance et transformer la déroute en renaissance.

En 1815, Talleyrand, grâce à qui la France cesse depuis toute guerre contre l’Angleterre et dont le talent a su trouver l’oreille de Londres et de Vienne pour réintégrer Paris dans le concert européen des nations après le congrès de Vienne. En 1871, Gambetta et Thiers, grâce à qui la France républicaine suscite l’intérêt géopolitique des empires russe et britannique contre la Prusse conquérante.

En 1918, Clemenceau, le « Père la victoire », qui impose une « paix de punition » aux Allemands, alors que les Américains et les Anglais sont favorables à une « paix partagée ».

Enfin, en 1945, avec le général de Gaulle, qui lutte jusqu’au bout pour que la France recouvre sa pleine souveraineté et son rang de puissance mondiale comme membre permanent du Conseil de sécurité de la toute jeune ONU.
Gaïdz MINASSIAN
Voir lemonde.fr


Pensée de Hoda Barakat, écrivaine libanaise

Dans une guerre civile, on ne peut pas ­gagner. C’est comme si on gagnait contre son bras au moment où on le coupe. Une guerre civile met en miettes. Par exemple, on pense que la femme ne peut pas être une source de violence. C’est absurde. Une guerre civile sans les femmes, ça ne tient pas. J’ai vu des horreurs commises par des mères. Elles refusaient d’enterrer leurs « martyrs », leurs propres enfants, avant d’emmener dans la tombe les fils de leurs ennemies. Maintenant, tout le monde arabe est en guerre civile.
Voir lemonde.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


A first thought for today

Kind words, kind looks, kind acts, and warm hand-shakes, - these are means of grace when men in trouble are fighting their unseen battles.
John HALL, pastor (1829-1898)


A second thought for today

Television's perfect. You turn a few knobs, a few of those mechanical adjustments at which the higher apes are so proficient, and lean back and drain your mind of all thought. And there you are watching the bubbles in the primeval ooze. You don't have to concentrate. You don't have to react. You don't have to remember. You don't miss your brain because you don't need it. Your heart and liver and lungs continue to function normally. Apart from that, all is peace and quiet. You are in the man's nirvana. And if some poor nasty minded person comes along and says you look like a fly on a can of garbage, pay him no mind. He probably hasn't got the price of a television set.
Raymond Thornton CHANDLER, writer (1888-1959)


A third thought for today

Do unto those downstream as you would have those upstream do unto you.
Wendell BERRY, farmer and author (1934 -)


Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information


"Ceta, climat, FAO, Chine, Hulot... Et si le nouveau mal français résidait tout simplement dans la bêtise de nos élites politiques ?"
Voir atlantico.fr

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L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Mercosur: 7 intox sur le libre-échange (accès sur abonnement)

Du Rassemblement national à La France insoumise, les responsables politiques de tous bords s’opposent avec autant d’ardeur que de précipitation au projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur. Mais gare aux idées reçues.
Voir lopinion.fr


Du côté de EBBH

 


Laurent Alexandre: « Aurélien Barrau ne propose ni plus ni moins que le suicide de l’Occident », mais à mon avis (GW), M. Barrau est plutôt un comique excessif et dépressif dont nous devrions rigoler
Voir lefigaro.fr

Réseau Numérique et Agriculture ACTA


Events

Teacher asked the students to tell the importance of the year 1809.

John stand up and said “Abraham Lincoln was born”

Then teacher again asked the students to tell the importance of another year: 1819.

Then Sam suddenly stand up and said “Abraham Lincoln was ten years old”!

 

Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


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La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere


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