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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 47 - 2019
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 21 novembre 2019


Good old days (??????): Le semeur de Jean-François Millet



Il n'est pas certain que la population augmente encore beaucoup d'ici 2100 (source : ONU)

J'ai consulté le site de l'ONU après avoir lu ce très intéressant article en allemand...

Ist die Welt bald zu voll?

In den Entwicklungsländern wächst die Bevölkerung rasant, bald reicht der Platz nicht mehr. So blicken viele auf die Welt - aber sie irren. Wissen Sie es besser?
Sehen Der Spiegel


Cause animale : PETA pète un plomb en Allemagne

Les défenseurs des droits des animaux de PETA veulent interdire l'âne aux représentations de la Passion d'Oberammergau. Jésus devrait enfourcher à la place un scooter électrique.


Vidéo ouverte à M. Laurent DUPORGE, Maire de #lievin, pour parler de son arrêté anti #glyphosate

Voulez-vous que nous discutions de nos pratiques en #Agriculture pour vous expliquer pourquoi les #agriculteurs utilisent ce produit ?
Voir Thierry


Glyphotests : comme un soupçon d’intox

Des journalistes du Mensuel du Morbihan ont mené l’enquête sur les tests de glyphosate dans les urines, en comparant les techniques et les résultats. Les résultats sont dévastateurs pour la campagne des Pisseurs volontaires qui tentaient d’imposer l’idée d’un empoisonnement généralisé de la population. Ils se sont appuyés sur des tests réalisés par un laboratoire allemand aux méthodes peu fiables. Les tests réalisés par les laboratoires publics français, plus poussés, ne révèlent rien.
Voir lopinion.fr


Le crayon
Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

À tous les jeunes qu'on a connus… avant

Et qui sont des vieillards... maintenant !
À toutes ces filles jadis si coquettes
Maintenant en maison de retraite.
Pour nous souvenir, prenons un instant
Tant qu'il en est vraiment encore temps !
À tous ces garçons, hier si charmants
Et qui, aujourd'hui, sont grisonnants,
À toutes ces filles en mini-jupettes
Ridées désormais comme des poires blettes,
J'envoie ce message important
Pour nous moquer un peu de nos tourments.
On vieillit, on vieillit,
On est de plus en plus raplati, raplati.
On a la mémoire comme une passette
On a du mal pour enfiler nos chaussettes.
On est tout rabougri, déjà amorti,
On oublie même parfois ses anciens amis.
A tous mes virtuels correspondants
Qui sont chaque jour devant leur écran
A tous mes amis qui, par internet,
M'envoient souvent des "blagounettes",
Je souhaite qu'encore longtemps
Nos échanges soient récurrents.
Amitiés à tous !
Ceux qui se plaignent de vieillir doivent se rappeler
Que c'est un privilège refusé à beaucoup !

Signalé par Georges LARROQUE
Mél : glarroque1(a)orange.fr


La chronique de Sylvie Brunel : Il faut respecter nos agriculteurs dans Sud-Ouest

Sylvie Brunel, géographe et écrivaine, revient sur le débat qui agite la société autour des productions agricoles et de notre alimentation.
Voir sudouest.fr



« Beaucoup de gens, à Paris, sont moins bien logés que mes vaches » : le désarroi du monde agricole face à l’« agribashing »
Voir lemonde.fr


Les trois plaies de l'industrie française...

Si les usines tricolores ont retrouvé quelques couleurs, elles continuent de subir un certain nombre de manques qui empêchent l'industrie française de repartir de l'avant, relève une étude d'Accenture.



Des usines pas assez modernes, en France

Selon l'étude d'Accenture, la part de la valeur ajoutée importée dans l'Hexagone est de 36 %, contre 29 % en Allemagne et 24 % en Italie - deux pays qui exportent davantage leur production. « Il n'y a aucune raison fondamentale de faire moins que les autres à cet égard, juge Max Blanchet. Nous avons laissé filer notre industrie… »



14-18… Aisne : le premier monument dédié aux soldats fusillés pour l’exemple

Le premier monument en mémoire des 639 soldats condamnés à morts et exécutés au front lors de la Première Guerre mondiale est inauguré à Chauny ce 6 avril. De nombreuses voix s’élèvent pour leur réhabilitation.
Voir leparisien.fr


Cinquante ans de formation des agriculteurs. (1959-2009)

 

 

 

Voir editions-harmattan.fr
Contact : Marc JEANLIN
Mél : marc.jeanlin(a)orange.fr


Good old days (??????): Femme avec des chèvres dans les dunes par Max Liebermann


Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo

CHAMPIGNON (Le) : Il n'a pas de sexe, l'inverse n'est pas toujours vrai...
Alphonse ALLAIS.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Statistiques de l’édition de la semaine dernière de cette gazette


Last issue of the Efita Newsletter nb 904 dated November 18, 2019
See Efita

Statistics about the previous issue dated November 4, 2019


Le fonds documentaire de l’Académie d’accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.
Voir academie-agriculture.fr


Un café
Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

Le palmarès complet a été dévoilé à Agritechnica

Les constructeurs de machines agricoles ont découvert mardi 12 novembre les résultats du prix « Machine de l'année 2020 » lors d'une cérémonie organisée à Agritechnica. Le lauréat de chacune des 16 catégories a ainsi été dévoilé. À peine le fameux sésame en poche que les gagnants se sont empressés de l'afficher sur leur(s) machine(s). Et vous, qui avez-vous décider d'élire dans la catégorie Prix du public ?
Voir agri-mutuel.com


L’interface unique qui relie le parc matériel John Deere et Claas

Claas, John Deere et 365FarmNet lance DataConnect : la solution Cloud to Cloud qui permet d'échanger des données via une interface commune. Un seul environnement au choix de l'agriculteur capable de récupérer ou envoyer des données, connaître la position, le niveau de carburant, la vitesse... ceci sans avoir à se connecter au système de chaque marque. Une sorte d'Isobus nouvelle génération.
Voir agri-mutuel.com


La ruche connectée : l’abeille sous surveillance numérique (dans la Revue Sciences Eaux et Territoires)

L'évolution rapide et la grande diversification des technologies numériques, la miniaturisation des capteurs et des transpondeurs, et l’augmentation croissante de la performance des composants électroniques provoquent des changements importants dans notre manière d’observer les abeilles domestiques, et d’agir sur elles. Comme dans de nombreux autres domaines agricoles, l’avènement de nouvelles technologies a permis de multiplier le nombre de mesures sur le comportement des abeilles et l’état de développement de leurs colonies. Les ruches connectées remplacent les sens de l’observateur, mais également en partie ses capacités d’analyse en constituant des données brutes et en les restituant en un message adéquat (par exemple, le gain de poids d’une ruche entre deux dates). Les défis à l’heure actuelle sont de fiabiliser la prise de ces mesures et de leur donner un sens afin de pouvoir à terme interpréter l’état de la colonie, et agir en conséquence.
Voir cairn.info


L’Ifip teste un système de détection et de suivi automatique de la toux en élevage de porcs

L’Ifip a testé sur la station expérimentale de Romillé un dispositif d’enregistrement capable de détecter la présence de toux en élevage puis de suivre l’évolution de cette pathologie respiratoire.
Voir reussir.fr


Numagri veut créer un langage commun

Le projet Numagri, porté par la filière agricole, veut standardiser les données pour créer de nouveaux usages, et ainsi revaloriser les productions auprès des consommateurs en leur apportant une information fiable.
Voir agrodistribution.fr

Structuration des filières : Numagri, lauréat de l'appel à manifestation d'intérêt lancé par le ministère de l'agriculture

Mené par un consortium regroupant les acteurs clés du secteur agricole, le projet NUMAGRI a pour ambition de créer de la valeur sur les pratiques et les produits agricoles français en facilitant l’échange des données de l’exploitation agricole jusqu’au consommateur.
Voir chambres-agriculture.fr


Pilotez votre ferme pour prospérer dans un environnement économique volatil

Découvrez si notre logiciel PiloterSaFerme peut vous aider, accédez gratuitement à votre démonstration personnalisée.
Voir pilotersaferme.com


France 3 Auvergne – PiloterSaFerme.com la Startup 100% Made in Auvergne
Voir pilotersaferme.com


L’expertise Continental au service du Smart Farming ?

Continental dévoilera à Agritechnica l'étendue de ses travaux dont l'objectif principal est de faire bénéficier l'agriculture de l'expertise acquise dans d'autres domaines, telle l'automobile. Capteurs connectés, robots, réalité augmentée... autant de solutions qui pourraient faire progresser l'agriculture et améliorer le quotidien des fermiers.
Voir agri-mutuel.com


Le projet numérique des Instituts membres de l'ACTA

Accélérer la transformation numérique du secteur agroalimentaire européen
Voir acta.asso.fr
Voir acta.asso.fr


Annuaire des compétences des Instituts techniques agricoles
Voir annuairedescompetences.acta.asso.fr


Vitibot lance deux niuveaux robots enjambeurs Bakus

Le constructeur champenois va dévoiler au Simei et au Sitevi deux nouveaux robots enjambeurs Bakus. Il vise désormais les vignes hautes.
Voir vitisphere.com
Belle vidéo Vitibot

Le Grand livre de notre alimentation, le guide complet de notre alimentation en 100 chapitres, par 25 experts de l’Académie d’agriculture

Publié aux éditions Odile Jacob, ce guide complet de "notre alimentation", aborde les thématiques suivantes:

- Bien manger : que manger et comment ?
- Les aliments par le menu
- Nos aliments sont-ils sûrs ?
- L'équilibre nutritionnel de chacun
- L'aliment, en pratique
Nos experts donnent dans cet ouvrage "leurs avis informés et leurs meilleurs recommandations ; au-delà des querelles, controverses et débats passionnés autour de la qualité de nos aliments".
Voir Edition Odile Jacob


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre correspondant de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Tribune proposée par Hervé Pillaud (Conseil national du numérique) : Pour sauver notre Agriculture, engageons une transformation numérique ambitieuse, une tribune diffusée par l’agence Actuagri

La transformation numérique de l’agriculture : un péril si elle est privatisée, mais une opportunité si nous en faisons un bien commun !

Le dérèglement climatique met en péril notre agriculture. Ce qui nous attend est une aggravation des dommages sur la végétation et la perte de la biodiversité, des incendies plus nombreux et plus graves, une accélération de la dégradation des terres, une exacerbation de l'érosion des sols et des pénuries d'eau. La transformation de l'agriculture est donc, avant tout, un impératif environnemental. Ainsi, le GIEC préconise vivement des systèmes de production alimentaire agroécologiques, des régimes alimentaires équilibrés sur le plan nutritionnel, l'absence de surconsommation et la réduction des déchets.

Mais la transformation de l’agriculture est également une question de développement économique. Désormais, le consommateur est plus averti et veut savoir en détail ce qu’il trouve dans son assiette. Il veut également connaître les producteurs de sa nourriture, les voir récompensés de leurs efforts et motivés à produire mieux pour lui et sa planète. Les nouveaux modèles économiques à construire doivent tenir compte de ces paramètres.

Le dérèglement climatique et les nouveaux modèles économiques ne sont pas les seules menaces qui pèsent sur notre système agricole. Nous devons aussi faire face à la privatisation de la transformation numérique du système agricole qui peut conduire à une perte d’autonomie des agriculteurs induite par l’intégration de toute la chaîne des données agricoles par les grands groupes.

Ces informations sont largement passées inaperçues : les géants du numérique, principalement chinois et américains, s’associent avec les grands groupes agricoles traditionnels ou soutiennent des startups pour l'agriculture aux offres commerciales agressives. Par exemple, l’entreprise Alibaba s’est associée à l’agrochimiste Bayer afin de développer un système de traçabilité basé sur la blockchain pour les produits agricoles. Les conséquences de la pénétration du marché agricole par ces mastodontes numériques pourraient s'avérer graves pour notre souveraineté alimentaire. Entre captations des données par les grands groupes, maîtrise de la chaîne de valeur de bout en bout et enfermement dans des écosystèmes numériques captifs, les agriculteurs se retrouveront en bout de chaîne, transformés en travailleurs au service des géants numériques. Les luttes des travailleurs des plateformes ne deviendront-elles pas, demain, le lot commun des agriculteurs ?

Des structurations alternatives, européennes ou régionales, aux géants du numérique sont pourtant possibles et certaines existent déjà. Il est encore temps de créer la voie d’un numérique au service de l'agriculture et des agriculteurs. Cela fait bien longtemps que les métiers agricoles sont transformés par le numérique. Le numérique leur permet par exemple de surveiller leur production et d’optimiser leur rendement : ainsi des capteurs et des applications permettent de suivre en temps-réel ce qu’il se passe dans les champs et les étables. Mais, outre l'agriculture connectée, le numérique doit faire renaître une agriculture collaborative. D’ores et déjà, il outille la résurgence des circuits courts ou de nouvelles formes d’alimentation.

L’agriculture est un bien d’intérêt général qui doit être géré en commun, en respectant les intérêts de chacun, agriculteurs comme consommateurs. Le numérique peut également être considéré comme un « commun » d’une société post-moderne. Partant, la transformation numérique de l’agriculture devrait donc être un bien commun.

La transformation numérique de l’agriculture ne pourra se faire qu’à trois conditions : une mobilisation collective de la filière agricole, l’émergence d’une filière agro-numérique et un accompagnement financier de la part de la puissance publique. Cette approche permettra de mettre en capacité d’agir les agriculteurs et les citoyens pour une alimentation choisie et non subie notamment en ouvrant les données environnementales et donc les données agricoles produites dans nos territoires.

En premier lieu, le modèle français de l’agriculture doit se réinventer de façon collective. Aujourd'hui, les organisations professionnelles agricoles (chambres d’agriculture, coopératives, instituts techniques...) abordent le numérique de manière dispersée alors que seule une approche commune pourrait leur donner véritablement les moyens d’agir. La capacité à peser sur le changement du modèle agricole passera par le soutien commun à l’innovation et donc au numérique.

En deuxième lieu, une filière européenne agro-numérique doit être développée. Pour ce faire, il faut créer des hubs pour faciliter le partage et l’exploitation des données agricoles qui sont des données d’intérêt général. Actuellement, ces données sont extrêmement diffuses, stockées sur une multitude de bases plus ou moins sécurisées, le plus souvent non maîtrisées par les agriculteurs. De manière générale, l’agrégation et le traitement des données environnementales sont indispensables, d’une part, pour développer une agriculture respectueuse de l’environnement et, d’autre part, pour faire émerger des politiques publiques à la hauteur des ambitions et des enjeux de la transition écologique. Nous devons également développer une intelligence artificielle européenne au service d’une agriculture durable.

En troisième lieu, l’émergence de cette filière agro-numérique nécessite des fonds d’amorçage, notamment pour accélérer la mise en place de hubs de données. L’Europe, l’État, les collectivités doivent se mobiliser pour soutenir financièrement cette transition. Pour exister et participer à la gouvernance de ces mutations, les organisations professionnelles doivent investir ensemble, pour le bien commun et pour les agriculteurs. Cette ambition collective pour une transformation numérique de l'agriculture, au service de l’intérêt général, doit trouver un nouveau souffle si nous souhaitons que les agriculteurs puissent continuer à choisir leur propre destin… mais aussi et surtout être les acteurs du monde agricole de demain. C’est un enjeu politique.

Informatiques et réseaux

La féminisation des métiers de la tech en panne, voire en recul, selon une étude

La féminisation des métiers de la tech ne progresse pas voire recule, selon les indicateurs rassemblés par une étude du cabinet Global Contact remise mercredi au secrétaire d'Etat chargé du numérique, Cédric O.
Voir linformaticien.com


58% des moyennes et grandes entreprises déploient une digital workplace

Associant réseau social d'entreprise, messagerie collaborative, gestion de projet, la plateforme reine du collaboratif se démocratise dans l'Hexagone.
Voir journaldunet.com


Achats en ligne : comment vérifier la fiabilité d'un site ?

A l’approche du Black Friday et des fêtes de fin d’année, les sites de e-commerce s’attendent à battre de nouveaux records de vente.

Alors même si acheter sur Internet devient aujourd'hui un geste de plus en plus banal, de nombreuses personnes ressentent une certaine appréhension au moment de saisir leur numéro de carte bancaire sur un site Web.

Dans cette vidéo, nous allons voir quelques conseils pour vérifier la fiabilité d’un site et éviter ainsi toute mauvaise surprise.
Voir cybersecu.fr


« Les usages de l’IA » et beaucoup plus encore... Un ebook gratuit de Olivier Ezratty
Voir linformaticien.com


Au Royaume-Uni, l'avancée plus si discrète de la reconnaissance faciale (AFP)

L'expérience était menée en toute discrétion. Entre 2016 et 2018, deux caméras de surveillance installées dans le quartier londonien de King's Cross analysaient les visages des passants sans les prévenir par reconnaissance faciale, pouvant les identifier et ainsi suivre leurs mouvements.
Voir linformaticien.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo

CHAMPIGNON (Le) : Le plus vénéneux, on les trouve dans les voitures, sur la pédale de droite.
COLUCHE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Les députés retirent à Total sa victoire controversée pour la raffinerie de La Mède
Ou comment tuer l’usine de La Mède


Mar remarque (GW) : Je ne vois pas en quoi l'huile de palme ferait concurrence au diester ni à l'éthanol, et donc aux productions françaises... Si j'ai bien compris, nous ne produisons pas en quantité suffisante du colza pour nourrir la raffinerie de la Mède. Et notre production d'éthanol n'est pas au niveau des débouchés possibles.

Cependant, je vois très bien le peu d'intérêt que suscite la nécessité pour l'usine de la Mède d'être rentable.

C'est devenu un phénomène global : tout ce qui concerne la productivité de nos industries ou de notre agriculture est totalement oublié. Et des moyens de production comme le glyphosate, ou les OGM sont condamnés par exemple sont condamnés par des gens qui ignorent du monde de la production, qu’elle soit industrielle ou agricole.

Un dernier point : la Malaisie, qui avait envisagé d'acheter des Airbus, n'en achètera plus, pendant que l'usine de la Mède ne se sera probablement jamais rentable et devra donc fermer.


Non, l’huile de palme n’est pas responsable de 40 % de la déforestation, par :

- Victor Baron, Chercheur en agronomie, Cirad
- Alain Rival, Directeur régional pour l’Asie du Sud-Est insulaire, correspondant de la filière palmier à huile, Cirad
- Raphael Marichal, Chercheur en agro-écologie, Cirad

La filière de l’huile de palme symbolise les tiraillements qui existent entre la volonté de conserver des espaces naturels et celle de soutenir le développement économique au Sud.
.../...
Voir theconversation.com


Good old days (??????): La moisson du ru Chailly - 1891 par Léon Augustin Lhermitte



Rappel : Volet agricole du grand plan d’investissement… Les lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt « Structuration des filières agricoles et agroalimentaires »
Voir agriculture.gouv.fr


Système de grandes cultures bio : zoom sur les performances économiques et environnementales

Les résultats du système bio grandes cultures autonome de Boigneville mettent en évidence que cette ferme est performante économiquement avec des cultures plus rentables que d’autres. Le système reste cependant dépendant des prix élevés et des aides PAC.

NB: Aides PAC du dispositif : 294 €/ha ; Aide régionale Ile-de-France au maintien 160 €/ha, elles font la différence.
Voir arvalis-infos.fr


Supprimer le glyphosate aura un coût élevé, estime un rapport parlementaire
Voir challenges.fr


Un nouvel antibiotique découvert dans la forêt tropicale mexicaine

Une équipe internationale de scientifiques a découvert une nouvelle molécule antibiotique produite par une bactérie de la famille des Rhizobium, et qui se trouve présente dans des haricots sauvages, poussant au sein de la forêt tropicale au Mexique. Une découverte qui pourrait s'avérer fort utile pour l'agriculture.

Nous espérons montrer que la bactérie peut être utilisée comme "probiotique végétal", car la phazolicine empêchera d'autres bactéries potentiellement dangereuses de se multiplier dans le système racinaire des plantes d'importance agricole », a déclaré Konstantin Severinov chercheur principal à l'Institut Waksman de microbiologie et professeur en biologie moléculaire et biochimie à la Faculté des arts et des sciences de l'Université Rutgers (Nouveau-Brunswick, Canada). À l'avenir, cet antibiotique pourrait être utilisé pour protéger les plantations d'autres graines telles que les pois, pois chiches, lentilles, arachides, soja et autres légumineuses.
Voir futura-sciences.com


Manger bio est-il dangereux pour la planète ? Par Vincent Bordenave

L'agriculture biologique pourrait avoir des effets très néfastes sur le climat, en contribuant à une augmentation du CO2 dans l'atmosphère.
Voir lefigaro.fr


New scientific research offers hope for overcoming olive tree killer
See euractiv.com


Protection biologique des plantes et des cultures par phéromones

M2i leader européen de la protection biologique des plantes et des cultures par phéromones a mis au point une vingtaine de solutions innovantes de lutte contre les ravageurs en arboriculture, viticulture et maraichage.

Fondé en 2012, M2i est un groupe industriel français, expert dans la conception, la formulation et la production de molécules complexes. Grâce à son laboratoire de recherche à Lacq (64), combiné à son usine de production basée à Salin de Giraud (13) et son centre de fabrication de Parnac (Lot). M2i emploie 160 collaborateurs, dont plus du quart en R&D, et détient 16 familles de brevets protégeant sa technologie et ses gammes de produits innovants.

M2i a développé une expertise propre dans les phéromones pour la protection biologique des cultures. Les phéromones sont ces substances naturellement sécrétées par les insectes qui leur permettent d’interagir avec leurs congénères pour se regrouper, s’accoupler ou fuir. En les reproduisant par bio-mimétisme en laboratoire, puis en concevant des diffuseurs et des modes d’application innovants, M2i parvient à élaborer des solutions qui permettent de lutter contre ces ravageurs. Grâce aux nouvelles solutions développées par M2i, le bio contrôle par phéromones constitue une solution efficace et économique qui contribue à la transition écologique en étant sélective, non toxique et sans développement de résistance.

Nous disposons d’un catalogue permettant de traiter plus de 60 espèces d’insectes ravageurs et proposons des produits très innovants et aux performances bien supérieures aux produits traditionnels (diffusion plus homogène dans le temps et jusqu’à 4 mois), notamment grâce à notre technologie déposée de micro encapsulation naturelle et biodégradable. La formulation sous forme de gel est une émulsion de cire et d’eau, la phéromone étant emprisonnée dans des capsules de cires à l’intérieur de cette émulsion (de l’ordre du nanomètre). Les capsules les plus petites permettent un relargage rapide de la phéromone, et les capsules les plus épaisses libèrent la phéromone au bout de plusieurs semaines. Cette technologie permet également un stockage à température ambiante durant 2 ans et demi, tandis que les produits traditionnels doivent être stockés au congélateur ou au réfrigérateur.

À ce titre, M2i a reçu en 2015 le Prix Entreprises & Environnement du Ministère de l’Écologie et du Développement Durable, dans la catégorie Innovation et en 2017 l’European Business Award for Environment décerné par la Commission Européenne. Ces produits ont d’ailleurs déjà gagné la confiance de grands acteurs du marché de l’agro et sont d’ores et déjà commercialisés dans près de 25 pays.
Voir M2i


Le blé français, le plus compétitif sur le marché mondial

Face aux poids lourds que sont la Russie ou l’Ukraine, la France arrive pour l’instant à tirer son épingle du jeu pour exporter son blé, confirmant sa forte compétitivité sur le marché international.
Voir pleinchamp.com


Du côté de Jojo
CHAMPIGNONS (Les) : Comment reconnaît-on les champignons mortels ? À l'autopsie !
Doctorat en Pharmacie
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté d'un de mes amis qui a écrit un livre sur son voisin et ami

Le Baron de la Bouctière, ouvrier et paysan, une vie de travail, d’évolutions, d’amitiés, de famille, par Jean-François Proust

Robert Baron est né en 1927 à Prailles dans les Deux-Sèvres. Son père a été ouvrier agricole, puis agriculteur. Lui-même a été tour à tour aide familial, ouvrier agricole, puis agriculteur.

Robert a connu les vicissitudes de la Seconde Guerre mondiale et ses parents la Grande Guerre. Robert a pratiqué l’agriculture à l’ancienne. Il a connu ensuite tous les bouleversements techniques, économiques et sociaux du monde agricole et rural jusqu’à la fin des années 1980, avec cette coloration particulière du plateau mellois que sont l’entraide, l’importance des coopératives, la religion protestante qui laisse une grande place à la laïcité, les Sociétés d’Education Populaire, la terre rouge à châtaigniers qui colle d’amitié et tout ce qui va avec.

Cette biographie, la plus factuelle possible est sans nostalgie : Le travail était fatigant, l’école plus courte, les loisirs rares, les maladies plus souvent incurables, les guerres plus présentes… Mais aussi sans misérabilisme : il y avait des savoirs, des rencontres, de l’entraide, des plaisirs, des veillées, des bals, des mariages, des naissances. Cette biographie parlera aux habitants du sud des Deux-Sèvres et du Poitou et, plus largement, à tout public intéressé par les bouleversements de la société rurale dans la seconde moitié du XXe siècle.

Jean-François Proust est né en 1953 à La Couarde. Ses parents, d’origine urbaine et extérieurs à la région, ont effectué un « retour à la terre » en 1952, bien avant que ce ne soit de mode. Enfant et adolescent, il a participé aux travaux de la ferme en y côtoyant Robert quasi-quotidiennement. Après son diplôme d’ingénieur agronome, il a repris la ferme de ses parents pendant dix ans. Robert avait alors sa propre ferme, pas si petite et ils se sont entraidés.

Bon de souscription (20 €)
Contact : JF PROUST
Mél : jf.proust(a)orange.fr


Du côté de Jojo
CHAMPIGNONS (Les) : De tous, celui des voitures est le plus mortel.
Jean RIGAUX.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Nos voisins les agriculteurs, Eure-et-Loir

18 novembre et 5 décembre
Des incompréhensions entre riverains et agriculteurs sont récemment apparues dans les territoires ruraux, opposant perceptions et réalités des pratiques agricoles, notamment concernant l’utilisation de produits phytosanitaires aux abords des habitations.

Afin de recréer du lien et d’engager le dialogue autour de ce sujet, les acteurs du territoire (représentants de l’État, élus locaux, association de protection de la nature, organismes agricoles), dans le cadre des engagements pris dans la « Charte de bon voisinage » signée en Eure-et-Loir le 8 juillet dernier, ont décidé de s’unir et d’organiser plusieurs rencontres qui auront lieu dès cet automne dans le département.
Voir centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr


European Agri-food Innovation Stakeholders United

28 November - PARIS
The EIT Food Venture Summit is the yearly Business Creation networking event, gathering the main stakeholders and actors from across the European agri-food innovation community for matchmaking, and celebrating the EIT Food Business Creation activities.

This invitation-only event will be held on Wednesday 28 November at the state-of-the-art venue Station F in Paris, a 34,000m² start-up campus that gathers a whole entrepreneurial ecosystem under one roof.

At the event you will have the opportunity to meet our first cohort of agri-food start-ups - current & new RisingFoodStars - and finalists of the EIT Food Accelerator Network (EIT FAN) and RIS innovation grants.

You will also be able to learn about the entrepreneurial ideas of the Global Food Venture Programme (GFVP).

We promise an inspiring and interactive event for the agri-food industry from all over Europe with the major corporates, start-ups & scale-ups, investors and experts.
See eiseverywhere.com


SITEVI 2019

26 - 28 novembre - MONTPELLIER
Salon International des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-légumes.
Voir sitevi.com
L'innovation au Sitevi


Empêchons l'érosion des sols, protégeons notre avenir (Journée mondiale des sols)

5 décembre 2019
La Journée mondiale des sols 2019 (#WorldSoilDay) et sa campagne "Empêchons l'érosion des sols, protégeons notre avenir" ont pour objectif de sensibiliser la population sur l'importance du maintien d'écosystèmes sains pour le bien-être humain en abordant les défis croissants liés à la gestion des sols et, accroître la visibilité du thème des sols en encourageant les gouvernements, les organisations, les communautés et les individus du monde entier à s'engager activement pour améliorer la santé des sols.
Voir fao.orgv


Du côté de Jojo

CHAMPIGNONS (Les) : Ils poussent dans les endroits humides ; c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie.
Alphonse ALLAIS
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : De sec à sobre ? Par Marion Sepeau Ivaldi

Il faut s’en doute y voir du « en même temps ». Alors qu’Emmanuel Macron s’est dit opposé à la mise en œuvre d’un « Janvier Sec » en 2020, projet de l’agence Santé publique, Laurence Cottet, affirme sur notre site avoir reçu le soutien de la présidence de la République pour son évènement « Janvier Sobre ».

Lancée en 2019, cette initiative vise à adapter l’anglo-saxon « mois sans alcool » (ou "Janvier Sec") à la culture et l’économie françaises en alertant sur les dangers de l’alcool quand on en abuse. En clair, il faut boire avec parcimonie : « deux verres maximum par jour et pas tous les jours » explique Laurence Cottet. Or, la filière peut-elle politiquement s’élever contre une telle initiative ?

Pas vraiment. Le message prône la modération tout en mentionnant des repères de consommation beaucoup plus stricts que ceux soutenus par certains. Même prendre la plume pour rappeler un environnement politico-économique incertain et défavorable apparaitra comme un argument bien maigre devant un projet qui avance sa mesure. Reste que la sobriété sera mise sur le devant de la scène durant un mois. Résultat d’une mécanique de communication bien rôdée : lancer une idée inacceptable, obtenir des réactions crispées, revenir avec la même idée atténuée… et l’imposer !
Voir vitisphere.com

Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Marché chinois par Adèle Magnard

Porcs, bœufs, vins, fromages… Pour de nombreux produits français et européens, le marché chinois apparaît comme un débouché de plus en plus prometteur, d’autant que les produits tricolores y sont synonymes de luxe et de qualité.

La filière viande bovine lorgne vers cet immense marché de consommation, tandis que la filière porcine a bénéficié de la grave crise sanitaire que connaît la Chine : 40% du cheptel de porcs y a été décimé par la peste porcine, entraînant une opportunité de taille pour les pays exportateurs et une hausse des cours sur le marché européen.

Lors de la visite d’Emmanuel Macron en Chine début novembre, un accord de reconnaissance des appellations géographiques européennes a été signé, permettant le développement des exportations de ces produits de qualité. Une reconnaissance qui pourrait être salutaire notamment pour les exportateurs de vin français, pénalisés par les récentes sanctions américaines. La guerre commerciale faisant également rage entre les Etats-Unis et la Chine, c’est vers le marché européen que pourraient désormais se tourner les acheteurs chinois.
Voir pleinchamp.com



Du côté d’André Heitz

> Quel est le plus grand ennemi des agriculteurs ?

> Paris Match se penche sur l'agribashing avec « Agricultrices, les mal-aimées »

> Agribashing électoraliste dans les sphères gouvernementales et législatives

> Arrêté « pesticides » de Fouronnes (Yonne) : une « réponse » imbécile

> « La Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire dit stop au lynchage médiatique et par des extrémistes ! »

> Bisphénol et diabète : vraiment ?

Rapport : L'accélération de la croissance de la productivité agricole mondiale est essentielle

> « Arrêtez de mettre des ruches partout ! » (en fait en ville) sur France Inter

> La guerre contre le glyphosate menace l'agriculture australienne et les enjeux sont gros

> « Faut-il manger bio pour être en bonne santé ? » sur Quoi dans mon assiette

> Programme National Nutrition Santé (PNNS) et bio : on nous prend pour des buses

> Fongicides SDHI : voilà l'étude, mais elle nous laisse sur notre faim

> Un prêtre catholique exhorte les chefs religieux à plaider pour la science

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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté de Cultivar

> Les cours du blé européens soutenus par la dynamique à l'export

> Canada: l'hiver précoce complique les récoltes

> L'avantage fiscal supprimé sur l'huile de palme

> Être salarié avant de s'installer
Maxime Lebreton est installé dans le département de l’Eure, à Mesnil-en-Ouche sur une exploitation de 107 ha en polyculture (blé, escourgeon, colza et lin fibre). Après avoir passé un bac pro, il...

> Les nouveautés Agritechnica
Vous n'avez pas pu vous rendre à Agritechnica ? Pas de problème, nos confrères de GTP vous proposent un concentré des dernières nouveautés ! Au rayon des semoirs, Monosem a présenté un semoir

> Sortie du glyphosate : un rapport parlementaire avertit sur les impasses techniques
Une mission d’information de parlementaires sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate indique "qu’on ne peut pas attendre l’échéance du 1er janvier 2021 pour que les exploitants français sachent s’ils sont soumis à un arrêt immédiat de leur usage du glyphosate ou s’ils peuvent bénéficier d’un délai.

> Maintenir une diversité d’adventices pour minimiser les pertes de rendements
Voilà une étude de nature à susciter notre curiosité : une équipe italienne de recherche associée à l’Inra a mis en évidence qu’une forte diversité de mauvaises herbes minimise les pertes de rendements au champ.

> Vidéo: les travaux d'automne chez Jean-Loup Chatard
On retrouve Jean-Loup de l'earl de Lunelle pour les travaux d'automne. Au menu de cet épisode, le curage des poulaillers et l'épandage du fumier qui profittera aux futures cultures du printemps.


Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir idele.fr

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté du ministère de l’Agriculture

> Signalement de cas de listériose : retrait et rappel de langue de porc en gelée

> Précisions sur les propos du ministre concernant la consommation d’alcool

> Didier Guillaume était de nouveau en Chine pour mettre en œuvre les avancées obtenues pour nos filières

> Les agriculteurs touchés par l’incendie commencent à être indemnisés par l’entreprise Lubrizol


 


Du côté de la Fnsea

> Chiffres 2017 de l’INSEE : agissons pour un meilleur revenu des agriculteurs !

Une récente étude démontre que les agriculteurs continuent à avoir un revenu bien plus faible que les autres professions. Une nouvelle démonstration de l’urgence à agir pour assurer un meilleur retour de la valeur ajoutée aux agriculteurs !

L’étude de l’INSEE qui vient d’être rendue publique confirme le fossé qui existe entre les agriculteurs et les autres entrepreneurs. Le revenu d’activité moyen pour les premiers est de 1390 euros, contre 3580 euros pour les autres en 2017. Elle souligne également que 20% des agriculteurs n’ont pas tiré de revenu de leur activité voire sont en déficit. Le seul point commun avec les autres secteurs d’activité est probablement la très forte disparité de revenu, très marquée parmi les non-salariés.

L’activité de chef d’exploitation est pourtant une activité essentielle pour l’alimentation et stratégique pour les territoires. Les agriculteurs doivent faire preuve de compétences de plus en plus pointues et variées. Ils doivent prendre des risques de plus en plus grands, investir, innover, en particulier pour répondre aux nombreuses attentes sociétales.

De plus, l’année 2017 n’était pas une année particulièrement marquée par des accidents climatiques (sauf le gel en viticulture) et confirme la stagnation des résultats des exploitations agricoles établi par le ministère de l’Agriculture depuis 1989[1].

A l’ouverture des négociations commerciales, ce diagnostic confirme donc l’absolue nécessité d’appliquer la loi EGAlim pour de meilleurs prix payés aux producteurs. Si les producteurs doivent continuer à s’organiser pour mieux structurer les filières, cela montre qu’il est urgent que les industriels et distributeurs jouent le jeu de la loi.

Cela démontre enfin que les fondements de la PAC restent valables, en particulier ses objectifs économiques et la revalorisation du revenu des agriculteurs, nécessitant un budget à la hauteur.

L’enjeu démographique agricole, avec la moitié des paysans qui partira à la retraite d’ici 10 ans, est tel qu’on ne peut envisager de renouveler les générations sans assurer l’attractivité du métier.

> Mobilisation du 27 novembre : A quand des effets concrets dans les exploitations ?

Dans la continuité des deux actions syndicales des 8 et 22 octobre, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs se mobilisent à nouveau le 27 novembre. Si notre détermination a permis de faire bouger quelques lignes, nous déplorons toujours l'absence de mesures concrètes et tangibles en faveur des exploitations agricoles: presque 20% des agriculteurs ne parviennent pas à vivre de leur métier.

Première prise de parole du Président de la République à Mayotte pour apporter son soutien aux agriculteurs, durcissement du ton face aux dénigrements et violence avec la mise en place de la cellule Déméter, maintien du budget des Chambres d'agriculture: les signaux d'une prise de conscience du malaise agricole se sont multipliés ces dernières semaines.

Ils ne sauraient cependant nous satisfaire. S'il y a un frémissement, ces avancées ne trouvent pas de matérialisation concrète dans les exploitations. Or, il s'agit-là d'un enjeu décisif pour les agriculteurs.

Nous sommes toujours pris en étau entre une réglementation qui ne permet pas la compétitivité et une répartition de valeur qui ne garantit pas une juste rémunération. Cette situation n'est plus tenable. A défaut d'avoir plus de prix, du fait que les acteurs économiques ne jouent pas suffisamment le jeu des Etats Généraux de l'alimentation, des charges nouvelles s'abattent sur les exploitations.

Au lieu d'investir son énergie à créer de nouvelles distorsions (accords commerciaux internationaux, zone de non-traitement, taxes nouvelles), l'Etat devrait s'employer à faire respecter la loi EGalim pour sécuriser véritablement le revenu des agriculteurs

C'est pourquoi, le 27 novembre, nos réseaux se mobiliseront pour demander aux distributeurs et industriels de permettre le retour à un revenu décent pour les agriculteurs, et à l'Etat de transformer ses promesses en actes concrets: pas de distorsions supplémentaires.

Tous doivent être à la hauteur de leurs engagements. Les formes d'actions varieront en fonction des territoires et des productions. Toutes les informations seront communiquées prochainement.


Du côté de Jojo
CHAMPIGNONS (Les) : Tous sont comestibles, mais certains une fois seulement.
Jean-François Derec*.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web


Le pêcheur (déjà racontée il y a longtemps)

Un jour, un pêcheur se reposait tranquillement sur une plage magnifique avec sa canne à pêche plantée dans le sable et sa ligne solitaire tendue dans une eau bleue magnifique. Il se prélassait dans la chaleur de l’après-midi et attendait d’attraper un poisson.

À ce moment-là, un homme d’affaires vint sur la plage, essayant de décompresser de sa journée de travail stressante. Il remarqua alors le pêcheur assis sur la plage et décida de trouver pourquoi ce dernier pêchait au lieu d’aller travailler pour lui et sa famille.

« Vous n’allez pas attraper beaucoup de poissons de cette manière » dit l’homme d’affaires au pêcheur « vous devriez travailler au lieu de vous reposer sur la plage ».

Le pêcheur regarda l’homme d’affaires, sourit et lui répondit : « Et qu’est-ce que j’y gagnerai ? »

« Et bien, vous pouvez utiliser de plus grands filets et attrapez plus de poissons! » répliqua l’homme d’affaires.

« Et qu’est-ce que j’y gagnerai ? » répondit le pêcheur, toujours souriant.

L’homme d’affaires répondit: « Vous feriez beaucoup d’argent et vous seriez en mesure d’acheter un bateau qui résulterait par de plus grosses prises de poissons ».

« Et qu’est-ce que j’y gagnerai ? » répondit le pêcheur à nouveau.

L’homme d’affaires commença à être de plus en plus irrité par la question du pêcheur.

« Vous pouvez acheter un bateau encore plus gros, embaucher des gens qui travaillent pour vous » dit-il.

« Et qu’est-ce que j’y gagnerai ? » répéta le pêcheur.

L’homme d’affaires se mit en colère « Ne comprenez-vous pas? Vous pouvez agrandir votre flotte de bateaux de pêche, parcourir le monde entier et laisser vos employés attraper du poisson pour vous! ».

Encore une fois, le pêcheur demanda, « Et qu’est-ce que j’y gagnerai ? »

L’homme d’affaires devint fou de rage et cria sur le pêcheur: « Ne comprenez-vous pas que vous seriez si riche que vous n’auriez plus à travailler de votre vie! Vous pourriez alors passer le reste de votre vie assis sur la plage à regarder le coucher du soleil. Vous n’aurez plus à vous préoccuper du monde ! ».

Le pêcheur, toujours souriant, le fixa, acquiesça et dit « Et à votre avis que suis-je en train de faire maintenant ? »

Il regarda alors le coucher du soleil, avec sa ligne dans l’eau, sans se préoccuper du monde.

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles


Pensée du jour

Le droit des générations futures ne peut se bâtir sur le mépris des celles qui ont fait de si grands sacrifices.
Pascal PICQ, anthropologue
Voir sudouest.fr


Pensée du Président Macron remettant les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur à Robert Hue, ancien maire de Montigny-lès-Cormeilles (Val-d’Oise), ancien secrétaire général du PCF

A une époque où la haine s’abat et qu’au nom d’idéaux la destruction se joue dans la rue, trop de voix se taisent et deviennent alors complices, trop de voix laissent confondre des idéaux avec le nihilisme de la violence.
Voir lemonde.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


A thought for today

Your voice dries up if you don't use it.
Patti PAGE, singer (1927-2013)


A second thought for today

A king can stand people's fighting, but he can't last long if people start thinking.
Will ROGERS, humorist (1879-1935)


A third thought for today

Brothers don't necessarily have to say anything to each other -- they can sit in a room and be together and just be completely comfortable with each other.
Leonardo DICAPRIO, actor and director (1974 -)


Du côté de Jojo

CHAMPIGNONS (Les) : Ils ressemblent aux péchés, pour les déguster, il faut prendre des risques.
Hervé BAZIN
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information


Pensée du jour sur le travail des paysans d’il n’y a pas si longtemps (1)

Que voit-on dans ce champ de pierres ? Un paysan souffle, épuisé ; le hâle a brûlé ses paupières ; Il se dresse, le dos brisé ; Il a le regard de la bête qui, dételée enfin, s’arrête et flaire, en allongeant la tête, son vieux bât qu’elle a tant usé.
Sully PRUDHOMME, « Paysan » (1865)


Pensée du jour sur le travail des paysans d’il n’y a pas si longtemps (2)

Tout cela sentait l’étable, le lait et le fumier, le foin et la sueur, dégageait cette saveur aigre, affreuse, humaine et bestiale, particulière aux gens des champs.
MAUPASSANT, « La Ficelle » (1883)


Pensée du jour sur le travail des paysans d’il n’y a pas si longtemps (3)

Je me refuse à montrer ce travail gai et folâtre auquel certaines gens voudraient nous faire croire.
Jean-François MILLET


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Climat, nucléaire, homéopathie… Pourquoi nous maltraitons la science , par Sylvestre Huet, lauréat 2019 du Prix de l'information scientifique à destination du public décerné par l'Académie d'agriculture de France.

Des climatosceptiques aux écologistes, Sylvestre Huet déplore le manque de culture scientifique des politiques, journalistes et citoyens
Voir lepoint.fr


Jean-Marc Jancovici, polytechnicien, spécialiste de l'énergie et du changement climatique, co-fondateur du cabinet Carbone 4 avec un autre X, Grandjean

J'ai croisé cet homme plusieurs fois dans des réunions Développement Durable. Il a donné en mai 2019 un cours à l'école des Mines, Energie et Changement climatique. Ce cours est disponible intégralement sur Youtube, en 8 séances d'à peu près 2h1/2. Ça se mérite mais c'est passionnant.
Les slides qu'on voit dans ces cours sont téléchargeables gratuitement.
Cette mine, sans jeu de mots, est facile à trouver.
Les slides

Signalé par Hugues THORÉ
Mél : hthore(a)gmail.com


Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?
Voir un grand spécialiste de l’énergie


Du côté de EBBH

 


Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement, par Bruno Durieux

Si l’écologie est une science rigoureuse, l’écologisme est son contraire. C’est une idéologie de combat dressée contre l’économie de marché. Elle émerge au cours des années 1970, dans la mouvance de la gauche américaine. Les « nouvelles droites » s’y retrouvent également. Les milieux populaires la rejettent.

Son hégémonie médiatique est écrasante. Pourtant, aucune de ses prophéties catastrophistes ne s’est concrétisée. Au lieu des désastres annoncés et ressassés – famines, épuisement des ressources naturelles, disparition de la biodiversité, pénurie d’eau, etc. – l’humanité enregistre des progrès spectaculaires (même s’il reste encore beaucoup à faire).

Malgré les cinglants démentis que les faits leur opposent, les écologistes poursuivent inlassablement leur pastorale de la peur et multiplient les victoires politiques. Ces trophées sont, en dépit des apparences, autant de périls pour la planète.

Hyper-malthusianisme contemporain, l’écologisme ne voit d’autre solution pour «sauver» la planète que d’imposer la «décroissance productive» et «la frugalité heureuse». Il récuse la croissance économique quand tout démontre qu’elle est la seule voie de salut. Les immenses réserves d’intelligence qui permettraient l’épanouissement de dix milliards d’individus risquent d’être pétrifiées. Est-ce vraiment le retour à l’Âge d’or qui nous est promis?
Voir editionsdefallois.com

Réseau Numérique et Agriculture ACTA



Si vous allez voir le film "Adults in the Room" du grand Costas Gravas, garder à l'esprit (par exemple) les pertes du Crédit Agricole et des souscripteurs de Prefon, qui ont résulté notamment de la crise elle-même bien sûr et du fait que la dette privée de la Grèce a été effacée…

Je peux me tromper. Je suis là bien loin de mon domaine de compétence. Ci-après deux témoignages de ces pertes…

>>> Crédit agricole gagne un milliard après une décision du Conseil d’État (novembre 2019)

À l'époque, la banque, prise au piège de la crise en Grèce, avait cédé sa filiale locale Emporiki pour un euro symbolique au groupe athénien Alpha Bank. À la suite de cette opération, qui marquait avec d'autres décisions la fin des ambitions internationales de Crédit Agricole en dehors de sa présence en Italie, la banque avait inscrit une charge de plus de deux milliards d'euros. Le groupe, qui avait alors accusé une perte de plus de six milliards en 2012, souhaitait déduire cette charge du montant de ses résultats déclarés aux impôts. Mais le fisc avait refusé une telle opération.
Voir capital.fr

>>> Prefon (septembre 2012), fond des retraités de la Fonction publique
La Grèce, désormais notée CC, ne représente plus que 0,5% de l’actif net. (Au 31 décembre 2011) Le montant des moins-values et provisions absorbées par le régime est de 132 millions d’€. (Source Info n°36 de septembre 2012)
Voir prefon-retraite.fr

Mais, nous ne sommes pas au bout de nos pertes, puisque la dette publique de la Grèce sera remboursée, on ne sait pas quand, ou sans doute jamais ! Ce n’est pas tout à fait normal mais c'est dans l'ordre des chose : l’UE s’en sortira tout de même sans drame.

Alors raconter que nous (citoyens de l’UE) avons été méchants avec la Grèce, c’est une rigolade, d’autant plus que l’irresponsabilité de M. Varoufakis (toujours très content de lui) a eu pour effet d’augmenter les taux d’intérêt et la dette grecque.

Pour M. Varoufakis, ce qui nous arrive, est toujours la faute des autres. Aussi la question de savoir si on est adulte ou non, peut être légitimement posée dans certains cas. Mais on tout cas je me souviens avoir eu, en Grèce, du mal à payer un repas au resto avec la carte de crédit ou à obtenir une facture pour un repas ou un achat, la TVA n’ayant pas que des amis, semble-t-il.


Cannes

Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

 


The End of Neoliberalism and the Rebirth of History, by Joseph E. STIGLITZ (je ne partage pas vraiment ce point de vue de JE Stiglitz mais c'est toujours intéressant GW)

For 40 years, elites in rich and poor countries alike promised that neoliberal policies would lead to faster economic growth, and that the benefits would trickle down so that everyone, including the poorest, would be better off. Now that the evidence is in, is it any wonder that trust in elites and confidence in democracy have plummeted?
.../...
If the 2008 financial crisis failed to make us realize that unfettered markets don’t work, the climate crisis certainly should: neoliberalism will literally bring an end to our civilization. But it is also clear that demagogues who would have us turn our back on science and tolerance will only make matters worse.

The only way forward, the only way to save our planet and our civilization, is a rebirth of history. We must revitalize the Enlightenment and recommit to honoring its values of freedom, respect for knowledge, and democracy.
See project-syndicate.org


Good old days (??????): Prato de Faccioli Raffaele (1845 - 1916)


Catalonia, Spain, and Europe are Better Together, by Pedro SÁNCHEZ

No state would ever allow the unilateral secession of a territory that forms part of its constitutional order. And no democrat should support the path taken by Catalonia's separatist leaders, who won less than 48% of the votes cast in regional elections.
See project-syndicate.org

Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



The rain (old jewish joke)

Two men of Chelm went out for a walk, when suddenly it began to rain.

“Quick,” said one. “Open your umbrella.”

“It won’t help,” said his friend. “My umbrella is full of holes.”

“Then why did you bring it?”

“I didn’t think it would rain!”


 

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