Good old days (?????): La Récolte de pommes de terre,
1907, par Lucien Simon (1861-1945), Musée des beaux-arts
de Quimper
Nouvelles techniques de collaboration en agriculture. L’émergence
du #cofarming (participation obligatoire de tous les destinataires
de cette gazette à cette séance de l’Académie d‘agriculture)
15 janvier 2020 - 14h30 - PARIS - Académie d'agriculture
Au cours de cette séance, nous souhaitons voir comment l’agriculture
collaborative basée sur le numérique peut aider à relever les
défis techniques, économiques, environnementaux, sociétaux que
rencontre le monde agricole et envisager comment le numérique
peut même accélérer les évolutions en cours.
Avec le développement du numérique (réseaux de télécommunication,
plus smartphones, plus applications et services associés), de
nouvelles formes de coopération et de collaboration apparaissent
et rencontrent un écho certain auprès des agriculteurs. De jeunes
sociétés offrent en effet des services très performants de partage
de ressources.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce ne sont donc pas tant
les technologies numériques que la façon dont les agriculteurs
les adoptent et plus encore les adaptent à leurs besoins. Ils
n’ont certes pas attendu le numérique pour coopérer et collaborer.
Depuis les premiers développements de la coopération agricole
au XIXème siècle, souvent sous la houlette de l’instituteur
du village ou du curé, puis celui des Chambres d’Agriculture
et du syndicalisme agricole après la Grande Guerre, la collaboration
et la coopération entre agriculteurs se sont organisées et ont
pris les formes les plus diverses à partir des années 50 du
siècle dernier : Cuma, GEDA, GVA, Ceta, GDS, groupements fonciers,
centres de gestion associatifs, etc.
Disruptif ou pas, le numérique impacte fortement nos sociétés
et toutes nos organisations par la possibilité qu’il offre de
partager facilement des ressources qu’il s’agisse d’informations,
ou d’outils de production, de commercialisation ou de transport.
De par son caractère « transversal », le numérique bouscule
beaucoup d’organisations actuelles, qu’elles soient « sectorielles
» ou « verticales », en offrant aux acteurs des marges de manœuvre
insoupçonnées auparavant.
Voir
academie-agriculture.fr
Exemples
d'application d'agriculture collaborative (surtout
hors de France)
Environnement
Signalé
par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr
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Et une autre histoire d'environnement, peut-être la meilleure...
Le Monde et les pesticides… dans l'air, cette fois : à
peine 1 milligramme de pesticides totaux inhalés au cours d'une
vie !
Décidemment, on devine du trio des "Stéphane" (Foucart,
Horel, Mandard) qu'ils entrent en excitation dès qu'ils entendent
ou lisent le mot "pesticide". Leur réflexe semble alors
de ne pas perdre l'occasion d'alarmer les lecteurs du quotidien
dans lequel ils officient et qui se voudrait de référence. Dernier
exemple en date, une page quasi-entière titrée en caractères gras
sur 6 colonnes "Des dizaines de pesticides détectés dans
l'air" (rubrique "Planète", page 6 de l'édition
datée 19 décembre). Stéphane Mandard (SM) souligne l'ubiquité
des pesticides détectés dans l'air (dont certains interdits depuis
des années, et d'autres catalogués cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques,
perturbateurs endocriniens, etc., bref, le mantra habituel).
Les résultats des analyses rassemblés dans la base de données
Phytatmo sont au demeurant assez logiques : on trouve des antifongiques
dans l'air des zones viticoles en été, et des herbicides dans
l'air des zones céréalières en fin d'automne. Autrement dit, on
trouve des produits là où on les a mis. Reconnaissons quand même
à SM le mérite d'avoir fourni, ce qui est assez exceptionnel,
des informations d'ordre quantitatif sur cette "pollution
généralisée". D'après les graphiques qui illustrent l'article,
la concentration en pesticides totaux moyennée sur une année ne
dépasserait pas 2,5 nanogrammes /m3 d'air. Dommage quand même
qu'on n'ait pas eu cette information sous une forme un peu plus
parlante, par exemple en termes de quantités inhalées par les
humains exposés à cet air empoisonné. Un individu inhale environ
12 m3 d'air par jour. Il aura donc absorbé quotidiennement 2,5
x 12 = 30 nanogrammes de pesticides totaux. Au long d'une vie
de 90 ans (soyons généreux : grâce aux pesticides, l'accès à une
alimentation saine, abordable et variée est un facteur de longévité
accrue !) soit 33000 jours, cela fait 30 x 33000 = 990 000 nanogrammes.
Enorme? Non, pas vraiment : cela ne fait qu'à peine 1 milligramme
de pesticides totaux inhalés au cours d'une vie !
Un milligramme ! Ce n'est pas beaucoup, tellement peu qu'on
commence à avoir du mal à concrétiser mentalement. C'est par exemple
un comprimé de paracétamol partagé par mille personnes, ou un
demi-verre de vin partagé entre les 80 000 spectateurs d'un stade
de France bien rempli, ou la quantité d'insecticides libérée par
un pschitt de deux secondes sur une bombe aérosol antimoustiques…C'est
aussi, pour un individu de 65 kg, une dose de 0,015 mg/kg de poids
corporel. C'est l'ordre de grandeur de la DJA (Dose Journalière
Acceptable) établie pour chaque pesticide avec un luxe de précautions
et de marges de sécurité. Autrement dit, la respiration de l'air
"contaminé par des dizaines de pesticides" se traduit
par l'ingestion, au terme d'une longue vie, d'une quantité totale
de pesticides de l'ordre d'une DJA, la dose qu'on peut ingérer
quotidiennement, la vie durant, sans qu'il en résulte un quelconque
effet.
Signalé par Marc BUYS
Mél : buysmarc(a)aol.com
Qu'attendre des nouvelles gammes de solutions technologiques
? Par defisol
31 janvier 2020 - EVREUX
Agritechnica, le salon de référence du machinisme vient de fermer
ses portes. Cette journée sera l'occasion de présenter et d'analyser
les innovations qui feront l'agriculture de demain : pilotage
des cultures, tour de plaine par satellite, pièges connectés,
réseau d'observations agriculteur et technicien, stations météo
et modèles de prévision. Quelle complémentarité pour optimiser
les intrants ?
Un focus sur le désherbage de précision sera aussi proposé.
Voir
defisol
Mél : contact(a)defisol.fr
Santé des céréales et santé humaine
22 janvier 2020 - PARIS - Académie d'agriculture
Plusieurs champignons pathogènes sont susceptibles d’attaquer
les céréales à paille et d’entraîner des baisses de rendement
ou des pertes de qualité.
Mais quels sont les rapports avec la santé humaine ?
En fait, une céréale contaminée par un micro-organisme peut présenter
des risques toxiques graves pour l’homme. Les moisissures secrètent
des toxines naturelles, appelées mycotoxines qui peuvent subsister
sur les grains alors que la moisissure a disparu. Elles sont indétectables
à l’œil nu et nécessitent des méthodes d’analyses performantes
pour les détecter. Elles sont thermostables et se retrouvent donc
dans les produits après cuisson.
Il faut donc des méthodes de lutte adaptées. Cette séance abordera
les principales maladies fongiques et virales des céréales à paille
en France : blé tendre, blé dur, orge, et les risques et conséquences
liés à leur présence.
Voir
academie-agriculture.fr
Santé du végétal : une seule santé et un seul monde
28 janvier 2020 - PARIS
Ce colloque se tient durant l'année consacrée par la FAO comme
: « Année internationale de la santé des végétaux ».
Il est organisé par l’Académie d’agriculture de France, l’Association
des Amis de l’Académie d’agriculture de France, le DIM 1 Health
Ile-de-France et l’Académie nationale de Pharmacie.
Réunissant un ensemble d’acteurs professionnels, du monde académique
et de la société civile, ce colloque unique, placé sous le patronage
du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, s’attachera
à mieux appréhender les enjeux, les spécificités et les implications
de la santé des plantes en interaction avec la santé humaine et
la santé animale.
Voir
academie-agriculture.fr
Le métier d’agriculteur face à la transition écologique
5 février 2020 – PARIS
La matinée de ce colloque sera consacrée aux faits qui ont marqué
l’agriculture en 2019, au concept d’agroécologie, des origines
à sa mise en œuvre, à son appropriation par les agriculteurs,
à la transition écologique en Europe, aux interactions avec l’économie.
L’après-midi, une première table ronde abordera les transformations
en cours dans les activités de l’agrofourniture et du conseil
et la seconde rassemblera des personnalités sur le thème « Quelles
formations pour quels métiers ? ».
En fin de matinée sera également remis le prix de l’information
scientifique. Porté par l’Académie d’agriculture de France, il
distingue les travaux journalistiques qui apportent rigueur et
rationalité aux débats publics.
Voir
academie-agriculture.fr
Good old days (?????): Moissonneuses (île de Bréhat,
Bretagne), 1893, par Pierre Dupuis (1833-1915), Musée des
beaux-arts de Quimper
Voeux sympathiques et illustrés de Christian Saber,
membre de l'Académie d'agriculture
Cher Guy,
J'ai le plaisir de te transmettre notre carte de vœux familiale.
Je suis convaincu que cette année sera toujours très riche au
niveau de l'Académie et que nous pourrons participer au partage
des connaissances.
Espérons également que certains de nos concitoyens retrouvent
sérénité, confiance et optimisme.
En te lisant régulièrement, je pense souvent au monde dans lequel
je suis né dans le Pas-de-Calais juste après la guerre. Je me
souviens que mon village était un champ de ruines (à côté d'une
base de V2);
Nous n'avions rien, même pas l'eau courante, mais personne ne
se plaignait car l'avenir était clair: il fallait reconstruire
et tout le monde pouvait participer.
Amitiés,
Contact : Christian SABER
Mél : christian.saber95(a)gmail.com
Livre
: Lagriculture face à ses défis
techniques : L'apport des technologies, sous la direction
de Bernard Le Buanec
Lagriculture
française est dans une période difficile
et doit affronter des défis techniques, économiques
et sociétaux. Face à ce constat, des membres
de lAcadémie dagriculture de France
et de lAcadémie des technologies ont créé
un groupe de travail pour analyser les défis
techniques et étudier les solutions que pourraient
apporter les technologies.
Après
avoir auditionné des agriculteurs, les principaux
syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et
industriels, les auteurs analysent les principaux défis
et les solutions techniques qui permettraient dy
faire face et font des recommandations pour que lagriculture
française puisse en bénéficier.
Voir
Presses des Mines
Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr
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Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone
d’informatique agricole (Afia)
Les
archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique
agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere
Ma « nouvelle
» adresse : guy.waksman(a)laposte.net
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