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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 01 - 2020 Complément à inscrire dans votre agenda
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 8 janvier 2020


Good old days (?????): La Récolte de pommes de terre, 1907, par Lucien Simon (1861-1945), Musée des beaux-arts de Quimper


Nouvelles techniques de collaboration en agriculture. L’émergence du #cofarming (participation obligatoire de tous les destinataires de cette gazette à cette séance de l’Académie d‘agriculture)

15 janvier 2020 - 14h30 - PARIS - Académie d'agriculture
Au cours de cette séance, nous souhaitons voir comment l’agriculture collaborative basée sur le numérique peut aider à relever les défis techniques, économiques, environnementaux, sociétaux que rencontre le monde agricole et envisager comment le numérique peut même accélérer les évolutions en cours.

Avec le développement du numérique (réseaux de télécommunication, plus smartphones, plus applications et services associés), de nouvelles formes de coopération et de collaboration apparaissent et rencontrent un écho certain auprès des agriculteurs. De jeunes sociétés offrent en effet des services très performants de partage de ressources.

Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce ne sont donc pas tant les technologies numériques que la façon dont les agriculteurs les adoptent et plus encore les adaptent à leurs besoins. Ils n’ont certes pas attendu le numérique pour coopérer et collaborer. Depuis les premiers développements de la coopération agricole au XIXème siècle, souvent sous la houlette de l’instituteur du village ou du curé, puis celui des Chambres d’Agriculture et du syndicalisme agricole après la Grande Guerre, la collaboration et la coopération entre agriculteurs se sont organisées et ont pris les formes les plus diverses à partir des années 50 du siècle dernier : Cuma, GEDA, GVA, Ceta, GDS, groupements fonciers, centres de gestion associatifs, etc.

Disruptif ou pas, le numérique impacte fortement nos sociétés et toutes nos organisations par la possibilité qu’il offre de partager facilement des ressources qu’il s’agisse d’informations, ou d’outils de production, de commercialisation ou de transport. De par son caractère « transversal », le numérique bouscule beaucoup d’organisations actuelles, qu’elles soient « sectorielles » ou « verticales », en offrant aux acteurs des marges de manœuvre insoupçonnées auparavant.

Voir academie-agriculture.fr

Exemples d'application d'agriculture collaborative
(surtout hors de France)

Environnement

Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

Et une autre histoire d'environnement, peut-être la meilleure...


Le Monde et les pesticides… dans l'air, cette fois : à peine 1 milligramme de pesticides totaux inhalés au cours d'une vie !

Décidemment, on devine du trio des "Stéphane" (Foucart, Horel, Mandard) qu'ils entrent en excitation dès qu'ils entendent ou lisent le mot "pesticide". Leur réflexe semble alors de ne pas perdre l'occasion d'alarmer les lecteurs du quotidien dans lequel ils officient et qui se voudrait de référence. Dernier exemple en date, une page quasi-entière titrée en caractères gras sur 6 colonnes "Des dizaines de pesticides détectés dans l'air" (rubrique "Planète", page 6 de l'édition datée 19 décembre). Stéphane Mandard (SM) souligne l'ubiquité des pesticides détectés dans l'air (dont certains interdits depuis des années, et d'autres catalogués cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques, perturbateurs endocriniens, etc., bref, le mantra habituel).

Les résultats des analyses rassemblés dans la base de données Phytatmo sont au demeurant assez logiques : on trouve des antifongiques dans l'air des zones viticoles en été, et des herbicides dans l'air des zones céréalières en fin d'automne. Autrement dit, on trouve des produits là où on les a mis. Reconnaissons quand même à SM le mérite d'avoir fourni, ce qui est assez exceptionnel, des informations d'ordre quantitatif sur cette "pollution généralisée". D'après les graphiques qui illustrent l'article, la concentration en pesticides totaux moyennée sur une année ne dépasserait pas 2,5 nanogrammes /m3 d'air. Dommage quand même qu'on n'ait pas eu cette information sous une forme un peu plus parlante, par exemple en termes de quantités inhalées par les humains exposés à cet air empoisonné. Un individu inhale environ 12 m3 d'air par jour. Il aura donc absorbé quotidiennement 2,5 x 12 = 30 nanogrammes de pesticides totaux. Au long d'une vie de 90 ans (soyons généreux : grâce aux pesticides, l'accès à une alimentation saine, abordable et variée est un facteur de longévité accrue !) soit 33000 jours, cela fait 30 x 33000 = 990 000 nanogrammes. Enorme? Non, pas vraiment : cela ne fait qu'à peine 1 milligramme de pesticides totaux inhalés au cours d'une vie !

Un milligramme ! Ce n'est pas beaucoup, tellement peu qu'on commence à avoir du mal à concrétiser mentalement. C'est par exemple un comprimé de paracétamol partagé par mille personnes, ou un demi-verre de vin partagé entre les 80 000 spectateurs d'un stade de France bien rempli, ou la quantité d'insecticides libérée par un pschitt de deux secondes sur une bombe aérosol antimoustiques…C'est aussi, pour un individu de 65 kg, une dose de 0,015 mg/kg de poids corporel. C'est l'ordre de grandeur de la DJA (Dose Journalière Acceptable) établie pour chaque pesticide avec un luxe de précautions et de marges de sécurité. Autrement dit, la respiration de l'air "contaminé par des dizaines de pesticides" se traduit par l'ingestion, au terme d'une longue vie, d'une quantité totale de pesticides de l'ordre d'une DJA, la dose qu'on peut ingérer quotidiennement, la vie durant, sans qu'il en résulte un quelconque effet.

Signalé par Marc BUYS
Mél : buysmarc(a)aol.com


Qu'attendre des nouvelles gammes de solutions technologiques ? Par defisol

31 janvier 2020 - EVREUX
Agritechnica, le salon de référence du machinisme vient de fermer ses portes. Cette journée sera l'occasion de présenter et d'analyser les innovations qui feront l'agriculture de demain : pilotage des cultures, tour de plaine par satellite, pièges connectés, réseau d'observations agriculteur et technicien, stations météo et modèles de prévision. Quelle complémentarité pour optimiser les intrants ?
Un focus sur le désherbage de précision sera aussi proposé.
Voir defisol
Mél : contact(a)defisol.fr


Santé des céréales et santé humaine

22 janvier 2020 - PARIS - Académie d'agriculture
Plusieurs champignons pathogènes sont susceptibles d’attaquer les céréales à paille et d’entraîner des baisses de rendement ou des pertes de qualité.
Mais quels sont les rapports avec la santé humaine ?
En fait, une céréale contaminée par un micro-organisme peut présenter des risques toxiques graves pour l’homme. Les moisissures secrètent des toxines naturelles, appelées mycotoxines qui peuvent subsister sur les grains alors que la moisissure a disparu. Elles sont indétectables à l’œil nu et nécessitent des méthodes d’analyses performantes pour les détecter. Elles sont thermostables et se retrouvent donc dans les produits après cuisson.
Il faut donc des méthodes de lutte adaptées. Cette séance abordera les principales maladies fongiques et virales des céréales à paille en France : blé tendre, blé dur, orge, et les risques et conséquences liés à leur présence.
Voir academie-agriculture.fr


Santé du végétal : une seule santé et un seul monde

28 janvier 2020 - PARIS
Ce colloque se tient durant l'année consacrée par la FAO comme : « Année internationale de la santé des végétaux ».

Il est organisé par l’Académie d’agriculture de France, l’Association des Amis de l’Académie d’agriculture de France, le DIM 1 Health Ile-de-France et l’Académie nationale de Pharmacie.

Réunissant un ensemble d’acteurs professionnels, du monde académique et de la société civile, ce colloque unique, placé sous le patronage du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, s’attachera à mieux appréhender les enjeux, les spécificités et les implications de la santé des plantes en interaction avec la santé humaine et la santé animale.
Voir academie-agriculture.fr


Le métier d’agriculteur face à la transition écologique

5 février 2020 – PARIS
La matinée de ce colloque sera consacrée aux faits qui ont marqué l’agriculture en 2019, au concept d’agroécologie, des origines à sa mise en œuvre, à son appropriation par les agriculteurs, à la transition écologique en Europe, aux interactions avec l’économie.
L’après-midi, une première table ronde abordera les transformations en cours dans les activités de l’agrofourniture et du conseil et la seconde rassemblera des personnalités sur le thème « Quelles formations pour quels métiers ? ».
En fin de matinée sera également remis le prix de l’information scientifique. Porté par l’Académie d’agriculture de France, il distingue les travaux journalistiques qui apportent rigueur et rationalité aux débats publics.
Voir academie-agriculture.fr


Good old days (?????): Moissonneuses (île de Bréhat, Bretagne), 1893, par Pierre Dupuis (1833-1915), Musée des beaux-arts de Quimper


Voeux sympathiques et illustrés de Christian Saber, membre de l'Académie d'agriculture

Cher Guy,

J'ai le plaisir de te transmettre notre carte de vœux familiale.

Je suis convaincu que cette année sera toujours très riche au niveau de l'Académie et que nous pourrons participer au partage des connaissances.

Espérons également que certains de nos concitoyens retrouvent sérénité, confiance et optimisme.

En te lisant régulièrement, je pense souvent au monde dans lequel je suis né dans le Pas-de-Calais juste après la guerre. Je me souviens que mon village était un champ de ruines (à côté d'une base de V2);

Nous n'avions rien, même pas l'eau courante, mais personne ne se plaignait car l'avenir était clair: il fallait reconstruire et tout le monde pouvait participer.

Amitiés,

Contact : Christian SABER
Mél : christian.saber95(a)gmail.com



Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


 

Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


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