Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 30 - 2020
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 2 juillet 2020



Pour être sur de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué...


Les cors (des Alpes) de Lyon (un ensemble sympathique et créatif entendu aux Confluences à Lyon le WE dernier)
Voir facebook.com/lescorsdelyon/
Contact : Alexandre JOUS
Mél : alexcor59(a)gmail.com


L’avocat anti-Monsanto plaide coupable d’extorsion de fonds

Avocat star anti-Monsanto, promoteur de toute la stratégie "Monsanto Papers" de décrédibilisation des agences sanitaires était un escroc.
Il avait mis sur pied un vaste système d'extorsion de fonds envers des compagnies phytopharmaceutiques.
Voir lopinion.fr


Good old days (?????) : Young Girl Guarding Her Sheep by Jean-Francois Millet



 


« Non réplicable faute de données », lu dans Horizons, l’intéressant magazine suisse de la recherche, auquel on peut s'abonner gratuitement (une revue de grande qualité)

NB (GW) : Où l’on voit des chercheurs souhaitant publier leurs résultats mais sans transmettre les données dont ils livrent l’interprétation…

Même lorsque le rédacteur spécialisé demande les données brutes manquantes pour des manuscrits, il ne les reçoit pas ou seulement de manière incomplète.
…/…
Le rédacteur en chef suppose que l’absence de données brutes ou leur falsification pourrait expliquer que de nombreuses études scientifiques ne soient pas reproductibles. À quoi viennent s’ajouter d’autres pratiques scientifiques inappropriées, telles que la formulation d’hypothèses après l’annonce de résultats (harking), l’adaptation a posteriori de paramètres d’analyses statistiques (p-hacking) et la publication sélective de résultats positifs (publication bias).

Sachant que chaque étude scientifique doit reposer sur des données brutes et que l’espace de stockage n’est plus un problème, il exige que les revues veillent par principe à ce que leurs auteurs rendent ces données accessibles à tous après la publication de leur article, que ce soit dans une banque de données publique ou sur le site d’une revue. Cela permettrait d’améliorer la reproductibilité des résultats et de renforcer la confiance du public dans la science.
Voir revue-horizons.ch


Du côté des fadas... Dominique Bourg : « Il faut sortir de nos modes de vie consuméristes » dans Libé…

Pauvres, vous êtes prévenus : vous irez bosser aux champs, et avec le sourire SVP !
Voir Mme Woessner


Comment voyait-on le futur autrefois ?


So much potential, so little will

Source

 

 


 


L’hydroxychloroquine du bon Dr Raoult aussi efficace qu’un baiser sur le front

Qu’en pense un observateur plus éloigné des querelles franco-françaises autour de l’hydroxychloroquine, Anton Pottegard, professeur de pharmaco-épidémiologie (University of Southern Denmark) ? Il a récemment contribué à définir des directives pour bien mener de telles études face à l’urgence liée au Covid-19 – directives approuvées par la Société internationale de pharmaco-épidémiologie. « Pour faire court, je n’ai pas confiance dans les résultats de l’étude, indique-t-il. Pourquoi ? Parce qu’elle ne répond pas aux exigences les plus basiques auxquelles elle devrait souscrire. Il y a de nombreux problèmes, chacun étant très préoccupant. Pris ensemble, ils rendent cette étude 100 % inutile pour guider la pratique clinique. »

Il explique : « Ceux qui sont traités sont comparés à ceux qui ne le sont pas. Le principal problème est que ceux qui ne survivent pas au traitement sont classés comme non traités. » Il propose une comparaison volontairement grotesque : « Je pourrais proposer un nouvel essai clinique : embrasser les patients sur le front pendant trois jours. Je comparerais ceux qui auraient reçu les trois baisers à ceux… qui n’auraient pas survécu pour les recevoir. L’effet du traitement serait formidable : aucun des patients ayant reçu mon traitement ne serait mort. » Tandis qu’il n’en irait pas de même chez ceux n’ayant pas reçu tout le traitement… Il pointe lui aussi les patients du groupe contrôle placés dans celui-ci en raison de contre-indications cardiaques – qui sont des facteurs de risques d’être atteint d’un Covid-19 plus grave.
Voir lemonde.fr


Good old days (?????) : Paysan avec Brouette, 1848 de Jean-François Millet (1814-1875, France)

 

 


Les idées claires : les laboratoires pharmaceutiques sont-ils aux mains du "Big Pharma" ?

Les laboratoires font-ils la course au profit, au mépris de la santé des citoyens ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Info et France Culture destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.
Voir francetvinfo.fr

Ma remarque (GW) : Il me semble que ce podcast intéressant ne mentionne pas un point qui me parait majeur : face aux sociétés pharmaceutiques il y a Big Sécu, qui négocie les prix de vente des médicaments, et qui se trouve en position de force. Sans accord avec Big Sécu, les sociétés pharmaceutiques ne peuvent vendre leurs productions…

Depuis bien des années, nous avons travaillé sur les déclarations d’intérêt, sur les dossiers d’homologation des médicaments, sur la formation des prix des médicaments… et nous avons progressé !

Et parfois même, on peut se demander si nous n’avons pas été trop loin dans la régulation des marchés. Par exemple pour les produits phytosanitaires, vous êtes-vous demandé pourquoi il n’y a plus que quelques sociétés ? C’est simple, les recherches coutent des fortunes, les dossiers d’homologations coutent des fortunes, la commercialisation coute des fortunes… et au final nous passons probablement à côté d’innovations utiles parce que les gens capables d’innover y renoncent, faute de moyens.


Magic Show NDTV Imagine: Couple of illusionists (à ne pas manquer)
Voir youtube.com
Contact : Georges LARROQUE
Mél : glarroque1(a)orange.fr



Good old days (?????) : Shepherdess Seated on a Rock by Jean-François Millet

   

Pétition : santé du végétal – nous voulons des solutions efficaces

La suppression de nombreux produits phytopharmaceutiques place l’ensemble des productions végétales dans une situation très grave et sans précédent. La forte infestation d’insectes que nous subissons en ce moment sur les grandes cultures en est l’une des manifestations.

Depuis 10 ans, les agriculteurs se sont vus privés de plus de 40% des produits existants (1806 autorisations de mise sur le marché en 2019 contre 3036 en 2008) et l’État, sous la pression des lobbies écologistes, souhaite en finir avec la chimie de synthèse, alors même que les solutions alternatives efficaces n’existent pas encore.

De nombreuses productions et filières végétales sont menacées de disparition à court terme. La France (métropole et outre-mer) va perdre sa diversité cultivée et ce qu’il reste de sa souveraineté alimentaire ! Ce seront alors les importations provenant de pays où ces produits sont encore autorisés qui nourriront les français !

Avec cette pétition, nous voulons montrer aux pouvoirs publics notre refus de nous laisser dépouiller des outils nous permettant de protéger le fruit de notre travail.
Voir change.org


Le parquet de Marseille enquête sur les recherches du Pr Raoult (Le canard enchaîné)

Selon une information révélée par le Canard enchaîné, un "confrère" du Pr Raoult aurait "dénoncé au procureur [de Marseille] les conditions dans lesquelles ont été réalisées les premières études sur les effets de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19" à l’IHU.

Ce médecin accuse le professeur Raoult de ne pas avoir respecté la loi Jardé de 2012, qui encadre les essais thérapeutiques, en prescrivant du Plaquénil sans information adaptée et accord des patients. Rappelons que ce texte de loi punit de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende le fait de pratiquer sur une personne une recherche sans avoir recueilli le consentement libre, éclairé et, le cas échéant, écrit de l’intéressé.
Voir journal international de médecine.fr

   

Cultiver et Protéger Autrement (30 millions d’euros pour l’Inrae en plus de son budget annuel)

> Appel à projets de l’ANR
> Journée de lancement du PPR Cultiver et protéger autrement le 5 juin 2019

Ma remarque (GW) : Dans cette présentation du projet « Cultiver et Protéger Autrement », il me semble que Mme la ministre de la recherche, dans sa belle introduction, est la seule à évoquer les agriculteurs. Elle s’est demandé (bonne question !) si nous pouvons nous passer des pesticides.

Une réponse sérieuse aurait pu être que c’est à peu près aussi simple que de se passer des antibiotiques ou des vaccins en santé humaine.

Nos amis de l’Inra peuvent être seuls au monde à envisager comme possible de se passer des phytos et d’atteindre les mêmes rendements qu’en agriculture raisonnée, et d’être seuls, pour l’heure, cela n’a pas l’air de vraiment gêner…

D’autres équipes de recherche vont-elles bientôt concurrencer les équipes de l’Inrae ?

La recherche, c’est un lieu de concurrence et de coopération. Il faut trouver l’équilibre entre les deux et ce n’est pas en choisissant des sujets sur lesquels personne d’autre ne travaille que l’on progresse vraiment !


Good old days (?????) : Peasant Girls with Brushwood by Jean Francois Millet (1852 ?)

   

Dans la dernière livraison de La Gazette Du côté du web et de l'informatique agricole 31 – 2020, je constate que plusieurs lecteurs s'interrogent sur la mortalité du Covid-19

Il est vrai que la réponse à cette question n'est pas des plus simples selon les données auxquelles on se réfère ... Ce qui me remémore cette citation d'Aaron Levenstein - Statisticien et Professeur américain né en 1901 : “ Les statistiques, c'est comme le bikini. Ce qu'elles révèlent est suggestif. Ce qu'elles dissimulent est essentiel ”

Aussi, à ceux qui s'interrogent sur le taux de mortalité du Covid-19, je conseille de lire ce court article paru le 18 juin 2020 sur le site web de la revue Pour la SCIENCE :

Quel est le vrai taux de mortalité du Covid-19 ?
Cette donnée est cruciale pour déterminer la réaction à adopter face à l’épidémie, mais elle est loin d’être simple à estimer.

Pour mettre le lecteur dans l'ambiance et l'inciter à lire l'article, je reprends ici quelques phrases extraites de l'article :

1 - Le calcul précis du taux de mortalité est un défi dans toute épidémie, car il repose sur la connaissance du nombre total de personnes infectées – et pas seulement des cas confirmés – ainsi que du nombre exact de décès imputables à la maladie.

2 - Le taux de mortalité est également spécifique à une population donnée et évolue au fil du temps à mesure que les médecins améliorent les traitements de la maladie, ce qui complique encore son estimation.

3 - Plusieurs chercheurs, .../... trouvent significatif qu’un nombre croissant d’études dans différentes régions du monde convergent vers des estimations du taux de mortalité dans une fourchette allant de 0,5 à 1 %. Mais d’autres scientifiques se montrent encore prudents .../...
Voir pourlascience.fr
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Good old days (?????): Jeune femme dans les champs, par Jules Breton

   

Excès de mortalité sur la période écoulée depuis le début de la pandémie dans chacun des pays, excès dû selon toute vraisemblance au covid-19, à relativiser en fonction de la densité de la population mais c’est le seul moyen de comparer ce qui s’est passé dans les différents pays…

Espagne = + 56 %
UK = + 49 %
Italie = + 43 %
Belgique = + 40 %
Pays-Bas = + 31 %
Suède = + 26 %
Suisse = + 25 %
US = + 25 %

France = + 24 %
Allemagne = + 6 %

Voir FT  

Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Frappé au coin du bon sens, le vieux boxeur jugea raisonnable de jeter l'éponge.

Création de Etienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr

Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : C'est celui où l'on ne se couche plus uniquement pour ne pas dormir.
Anonyme.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Un vieux Smartphone pour observer la prédation des auxiliaires des cultures

Les carabes aussi ont droit à leur selfie. En tout cas, ils ont le droit d’être pris en flagrant délit quand ils déjeunent. C’est l’idée quand un Smartphone est ajouté à des cartes de prédation. Une idée simple pour en savoir un peu plus sur les auxiliaires des cultures.
Voir cultivar.fr


ITK pionnière de l’AgTech mondiale pilote le projet KILIMO et se met au service de l’environnement et de la sécurité alimentaire au Kenya

itk, leader français de l’Agri-intelligence, remporte en étroite collaboration avec Airbus Defence and Space, le contrat du projet KILIMO au Kenya, pour piloter une étude de faisabilité sur la sécurité alimentaire et la séquestration du carbone dans les sols. Ce programme de dimension internationale s’inscrit dans la transformation digitale de l’agriculture, l’amélioration de la santé des sols, et la création de nouvelles ressources financières pour les agriculteurs africains.
Voir itk.fr


Le potentiel hydrique foliaire de base : de la mesure terrain à notre service Vintel
Voir itk.fr


Le numérique en maraîchage

Ce 6ème dossier de l'Observatoire des usages du numérique en agriculture est en ligne. Il présente les résultats d'une étude menée en 2019 auprès de 70 maraîchers et 46 conseillers sur toute la France.
Voir agrotic.org


Les produits du terroir en campagne sur la toile

#Fromagissons, #Apérobulot ou encore #Pimentdespelette : depuis quelques semaines les invitations gourmandes se multiplient sur les écrans connectés des Français pour dynamiser les ventes de certains produits du terroir, lourdement touchés par la crise sanitaire.
Voir agri-mutuel.com


Good old days (?????): The fisherman's daughter, by Jules Breton (1827-1906)

   

Formation agricole : e-learning et webinaires sous le feu des projecteurs, par Clément Henri

La formation par vidéo se développe rapidement au sein du secteur agricole, et la période de confinement a encore accru cette accélération. Sans avoir vocation à remplacer les visites de terrain, l’absence de déplacement et la flexibilité horaire des vidéos sont des avantages indéniables pour les exploitants agricoles.
Voir pleinchamp.com


Kohler : Une application pour la surveillance et la maintenance des moteurs

Kohler propose une nouvelle application Smartphone à destination de ses moteurs. L’opérateur peut ainsi surveiller et gérer leur maintenance...
Voir grostracteurspassion.com


MyEasyFarm : La plateforme enrichit sa version collaborative pour les organismes et ETA

La version collaborative de MyEasyFarm permet à deux ou plusieurs utilisateurs de collaborer en temps réel et d’échanger des données agricoles...
Voir grostracteurspassion.com


Noriap lance un OAD pour optimiser ses ventes de céréales

Vendre au meilleur prix ses céréales ? C’est un peu comme la recherche du Graal. Et CE meilleur prix doit se définir selon une stratégie propre à chacun qui doit tenir compte d’un prix objectif, de ses besoins en trésorerie tout en cherchant à profiter des hausses de marché, sans être pénalisé quand la conjoncture se retourne...
Voir cultivar.fr


Le site moissonneuse.fr en pause pour le moment

« Être passager d'une moissonneuse-batteuse, c'est presque prendre la peau de son conducteur. En ce temps d'urgence, ce rapprochement ne permet pas la distanciation minimale, c'est pourquoi je mets en pause moissonneuse.fr », a annoncé David Forge sur les réseaux sociaux.
Voir agri-mutuel.com

Le Grand livre de notre alimentation, le guide complet de notre alimentation en 100 chapitres, par 25 experts de l’Académie d’agriculture

Publié aux éditions Odile Jacob, ce guide complet de "notre alimentation", aborde les thématiques suivantes:

- Bien manger : que manger et comment ?
- Les aliments par le menu
- Nos aliments sont-ils sûrs ?
- L'équilibre nutritionnel de chacun
- L'aliment, en pratique
Nos experts donnent dans cet ouvrage "leurs avis informés et leurs meilleurs recommandations ; au-delà des querelles, controverses et débats passionnés autour de la qualité de nos aliments".
Voir Edition Odile Jacob


Docaposte pour l’enseignement à distance : une initiative formidable qui reste à évaluer (?)

Tiers de confiance du secteur public, Docaposte a répondu avec La Poste en un temps record pour développer un dispositif complet comprenant une plateforme numérique et documentaire sécurisée d’envoi des devoirs et une solution de numérisation des devoirs retournés par courrier, pour en permettre la consultation par les établissements pendant la période du confinement.
Afin de permettre aux enseignants d’envoyer par courrier postal les devoirs à ces élèves identifiés et permettre à leurs parents de les renvoyer gratuitement, Docaposte met à disposition des établissements une plateforme numérique dont l’interface web permet de charger les devoirs, de déclencher leur impression et leur envoi par courrier aux familles des élèves.
Une fois les devoirs effectués, ils sont renvoyés gratuitement par les familles via une enveloppe T prépayée.
Les documents reçus sont alors numérisés sur les sites de production de Docaposte puis intégrés dans un outil de gestion électronique de documents (GED) pour y être archivés et consultés par les établissements. Un dispositif de reporting permettra au ministère, aux Académies, aux Directions académiques des services de l’éducation nationale ainsi qu’aux établissements scolaires de suivre l’activité.
Voir docaposte.com

page facebook

> Statistiques de l’édition de cette gazette du 25 juin 2020

> Last issue of the Efita Newsletter nb 938 dated June 29, 2020


> Last available statistics for the efita newsletter


Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur…
Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net


> S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !)


> S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis)


Lire une des dernières gazettes Efita en anglais


Suivre l’Afia sur Facebook


Groupe LinkedIn Afia

Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : C'est le plus beau de tous ; on est assez vieux pour reconnaître ses erreurs et encore assez jeune pour en commettre d'autres.
Maurice CHEVALIER

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Boycott de Facebook : en France, les annonceurs optent pour le statu quo

Aucun annonceur français n'a pour l'instant décidé de stopper ses investissements au sein de la plateforme. L'Union des marques appelle de son côté à un dialogue pour trouver une solution.
Voir journaldunet.com


Utilisateurs de Windows 10, le nouveau Windows File Recovery va vous sauver la mise

Disponible gratuitement sur le Microsoft Store, Windows File Recovery permet de récupérer les fichiers effacés par accident sur Windows 10 ou un support de stockage externe.
Voir journaldunet.com


Un ransomware coûte 114 millions de dollars à l’université de San Francisco

Touché le 1er juin par un logiciel malveillant, l’University of California San Francisco, ou UCSF, a finalement décidé de verser une rançon aux malfaiteurs afin de pouvoir récupérer l’accès à ses données.
Voir linformaticien.com


Ergonomic Smartphone Holder: Phoneside
See kickstarter.com


Racisme et désinformation : Facebook fait le ménage

.../...
Pour une partie conséquente des citoyens, la plateforme a supplanté la télévision et d'autres médias comme filtre d'accès à l'information.

La prise de conscience de cet enjeu, et de la responsabilité d'un mastodonte comme Facebook, est arrivée en 2018, quand ont éclaté les scandales sur les scrutins électoraux de 2016, marqués par des campagnes de désinformation de grande ampleur, pilotées de l'étranger.

A l'approche de la présidentielle américaine en novembre, le géant californien a déployé un arsenal de mesures, de la cybersécurité à la modération, pour éviter un nouveau scénario catastrophe.
Voir linformaticien.com


Le numérique au service de la mobilité du quotidien, par Bastien Lauras et Thibault Manneville

Réseaux saturés en zone dense, dépendance à la voiture en zone rurale, impact environnemental local et global : tels sont les défis auxquels doit répondre la mobilité.

Pour y parvenir, l’évolution de l’urbanisme et des infrastructures de transport est nécessaire, mais trop lente. En parallèle, des solutions numériques se développent de façon fulgurante et réinventent la manière de se déplacer.

Ce foisonnement devient une source de complexité pour l’usager. Pour y remédier, une solution simple : combiner l’information et les titres de transport pour tous les modes utilisés sur le même trajet. On obtient alors de véritables couteaux suisses de la mobilité, appelés MaaS (Mobility as a Service).

Face à l’inertie des acteurs traditionnels dans leur effort de modernisation, la tentation est grande de laisser de nouveaux arrivants faire mieux et plus vite. Le concept reste toutefois expérimental et pose encore autant de questions qu’il apporte de réponses.

Cet ouvrage vise à aborder le MaaS comme révélateur des tensions au cœur des évolutions de la mobilité, au-delà des effets de mode tendant à en faire l’arbre qui cache la forêt.
Réseaux saturés en zone dense, dépendance à la voiture en zone rurale, impact environnemental local et global : tels sont les défis auxquels doit répondre la mobilité.

Pour y parvenir, l’évolution de l’urbanisme et des infrastructures de transport est nécessaire, mais trop lente. En parallèle, des solutions numériques se développent de façon fulgurante et réinventent la manière de se déplacer.

Ce foisonnement devient une source de complexité pour l’usager. Pour y remédier, une solution simple : combiner l’information et les titres de transport pour tous les modes utilisés sur le même trajet. On obtient alors de véritables couteaux suisses de la mobilité, appelés MaaS (Mobility as a Service).

Face à l’inertie des acteurs traditionnels dans leur effort de modernisation, la tentation est grande de laisser de nouveaux arrivants faire mieux et plus vite. Le concept reste toutefois expérimental et pose encore autant de questions qu’il apporte de réponses.

Cet ouvrage vise à aborder le MaaS comme révélateur des tensions au coeur des évolutions de la mobilité, au-delà des effets de mode tendant à en faire l’arbre qui cache la forêt.
Voir pressesdesmines.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : C'est celui où l'on ne se couche plus uniquement pour ne pas dormir.
Anonyme.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

ITK #1 Concilier agriculture raisonnée et agroécologie : les abeilles peuvent-elles remplacer les pesticides ?
Voir itk.fr


ITK #2 Concilier agriculture raisonnée et agroécologie : atténuer les pertes de rendements par le maintien d’une diversité d’adventices ?
Voir itk.fr


IYK #3 Agroécologie : transition, révolution, ou saut dans le vide ? Le cas des méligèthes du colza
Voir itk.fr


Bien-être animal : une ONG récompense 8 entreprises françaises

Coraya, Carrefour, Hippopotamus ou encore Flunch… Certaines firmes françaises ont reçu des trophées de l'ONG britannique « Compassion in World Farming » pour leurs engagements destinés à améliorer la condition des animaux d'élevage.
Voir lesechos.fr


La nouvelle Pac entrera en vigueur en 2022

Le Parlement européen a décidé, le 30 juin 2020, que les dispositions de la Pac 2014/2020 seraient prolongées jusqu’en 2022. Date à laquelle entrera en vigueur la réforme de la future Pac.
Voir cultivar.fr


Good old days (?????): Returning from the Fields by Charles Sprague Pearce (American, 1851-1914)


   

« Agriculteur composteur, apporteur de solutions pour le territoire »

En Haute-Saône, Frédéric Quiclet emploie 55 personnes : exploitation en grandes cultures, sociétés de compostage et bureau d’études, société de transport, entreprise de travaux agricoles.
Voir webtrame.net


La Clé des Champs, de Louise Lesparre

Dans ce podcast, je vous propose de partir à la rencontre des acteurs de l'agriculture française. Écoutez-les parler de leur métier et de leur passion sans filtre et avec cœur.
Voir podcasts.apple.com


Les prévisions de rendements et de surfaces en orge d'hiver par département

Agreste, service statistique du ministère de l'agriculture, vient d'actualiser ses prévisions de surfaces et de rendements en orge d'hiver pour la moisson 2020. Basée sur des données du 1er juin 2020, la production est estimée à 8,2 millions de tonnes, soit - 11,7 % comparée à la campagne précédente. En cause principalement : la baisse des rendements.
Voir terre-net.fr

   

Le Sénat veut encourager le développement de l’assurance récolte, par Olivier Hielle

Les sénateurs ont adopté, le 24 juin 2020, une résolution qui invite le Gouvernement à simplifier le régime juridique de l'assurance récolte qui pourrait être très utile pour les agriculteurs face aux changements climatiques.

« L’agriculture apparaît naturellement comme le secteur économique le plus exposé aux méfaits du dérèglement climatique », notent en exposé des motifs les sénateurs portant la proposition de résolution visant à encourager le développement de l’assurance récolte. « En moyenne, ajoutent les sénateurs, un agriculteur subit actuellement une perte de revenu de 20% tous les trois à quatre ans. »

En 2005, l’assurance récolte est créée et a été améliorée depuis. Mais ce type de contrat d’assurance n’est que peu sollicité par les agriculteurs : seules 26% des grandes cultures sont couvertes par un contrat multirisques climatiques. Pour les sénateurs, le frein vient de l’exigence d’un taux de perte de 30% pour être couvert.
Voir cultivar.fr


La filière méthanisation propose quatre actions au Gouvernement

France gaz renouvelables (FGR) révèle les quatre propositions faites aux pouvoirs publics et issues de l'expertise des acteurs de la filière biométhane. Cette contribution souligne les leviers que les secteurs énergétiques et agricoles sont en mesure d'activer tant sur le plan environnemental qu'économique.
Voir mon-cultivar-elevage.comv


« Les secrets de la longévité des graines ».

En agriculture, les semences incluent les graines et par extension d’autres organes de reproduction (bulbes, tubercules…), choisis pour être semés. Il existe deux grandes catégories de graines. D’une part, les graines dites orthodoxes qui supportent la dessiccation et conservent leur pouvoir germinatif pour de longues périodes (dormance) et peuvent par conséquent être entreposées sèches jusqu’à leur utilisation. Il existe d’autre part des graines dites récalcitrantes qui ne supportent pas une conservation au sec (e.g. graine du cacaoyer). Cette séance traitera uniquement des graines orthodoxes en rapport avec leur longévité à l’état sec.
Voir academie-agriculture.fr

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : C'est être toujours jeune mais avec beaucoup plus d'efforts.
Victor HUGO

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

Notre ami, le sculpteur-paysan René Prestat vient de décéder dans de tragiques circonstances

Une photo de Geneviève Callerot exposée à Paris


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : C'est quand vos camarades de lycées sont si ridés et si chauves qu'ils ne vous reconnaissent plus.
Bennett CERF

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Produire des fourrages demain dans un contexte de changements climatiques (journées AFPF 2020)

3 - 4 novembre 2020 - PARIS
Voir afpf-asso.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : C'est un privilège car on récolte ; alors qu'auparavant, on semait.
Ferdinando CAMON

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : Dissensions sur les rendements, par Marion Ivaldi-Sepeau

Une brèche s’est ouverte : la question des rendements suscite de réelles dissensions. Alsace, Champagne et Bordeaux : dans ces régions, des voix se font entendre, parfois avec véhémence, pour dire non à une baisse de l’offre volumique 2020. Éviter un stock lourd à financer et une exacerbation de la baisse des prix sont les principaux arguments qui guident ceux qui défendent l’intérêt d’une baisse de la productivité du vignoble. A l’inverse, ceux qui ont des marchés mettent en avant qu’une baisse de l’offre serait dommageable pour leur activité, déjà ralentie par la Pandémie.

Chacun le sait : ces mesures sont des sparadraps bien maigres qui n’éviteront pas les cessations d’activité. La demande ne se relance malheureusement pas en baissant l’offre. La maîtrise des volumes, si macro-économiquement aura un effet de sauvegarde sur les appellations, ne protègera pas de la casse les producteurs comme certains négociants (dont certains réfléchissent depuis janvier à réduire leurs équipes).

La stratégie devrait être celles d’une restructuration de l’offre nationale et régionale en explorant de nouvelles catégories de vin, ce qui nécessite une cohésion de l’ensemble des familles.

Or, les chamailleries sur les rendements rendent impossibles le dialogue car elles enferment une fois de plus le débat entre les courants syndicaux, de métier, d’origine. La filière vin a besoin de voix capables de porter la synthèse. De répondre à cette question cruciale, comment favoriser les entreprises saines économiquement tout en protégeant celles qui sont meurtries. Ce qui revient à trancher une fois pour toute la question de l’achat de raisin en lien avec le statut des entreprises.
Voir vitisphere.com


Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Assurances par Adèle Magnard

De la frontière belge aux Pyrénées, les chantiers de récolte s‘accélèrent. A l’image des conditions climatiques qui ont régné sur la France ces derniers mois, les échos des premiers rendements montrent des situations contrastées avec, de manière générale, des niveaux bien inférieurs à ceux de l’an passé.

C’est dans ce contexte que le Sénat a formulé cette semaine plusieurs recommandations visant à développer l’assurance récolte. Les sénateurs proposent, entre autres, la baisse du seuil de déclenchement du niveau des pertes de rendement de 30% à 20%, la hausse du taux de subvention de 65% à 70% ou encore l’allongement de la durée de la moyenne olympique à 10 ans. Des propositions qui ne sont à l’heure actuelle pas partagées par le gouvernement.

L’été dernier, le ministre de l’Agriculture avait lancé une grande concertation sur la réforme des outils de gestion des risques en agriculture avec le monde de l’assurance et la profession agricole. Avec plusieurs mois de retard, les conclusions du gouvernement devraient être présentées d’ici à la mi-juillet. Elles sont très attendues.
Voir pleinchamp.com


> Du côté d’André Heitz

> Génie génétique vert : le vent tournera-t-il chez les Verts allemands ?

> « Cultures Intermédiaires Multi-Services » : un fil Twitter de M. Lionel Alletto

> La Fondation Bill et Melinda Gates et la magie des titres militants du Monde

> La Chine et les normes agroalimentaires : une chronique de M. Sébastien Abis dans l'Opinion

> Le Pacte Vert européen est une mauvaise affaire

> Greenpeace au Kenya : l'activisme fait fi de la menace de disette

> Célébrer la certitude du commerce

> Utiliser les données au Nigeria pour réduire la violence et renforcer la sécurité alimentaire

page facebook

Le Mensuel de l'Académie


Abonnez-vous

Du côté du ministère de l’Agriculture

> Plus de 95% des aides PAC versées au 30 juin


> En 2019, baisse sensible des ventes des produits phytosanitaires

> COVID-19 : informations sur les secteurs du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation


Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté de la Fnsea et de JA

> Convention citoyenne pour le climat : pour qu’écologie rime avec économie, par Samuel VANDAELE, Président de Jeunes Agriculteurs

Le 29 juin, Emmanuel Macron a répondu à la Convention citoyenne pour le climat en reprenant 146 propositions sur 149. Malgré une faible présence d’agriculteurs parmi les membres, les mesures relatives à l’agriculture sont nombreuses et vont loin, et certaines sont défendues par JA de longue date. C’est la preuve d’un intérêt fort des consommateurs envers leur agriculture et leur alimentation. N’oublions pas que nous, producteurs, sommes au cœur de l’action, avec, au quotidien, la nature comme outil de travail.

JA l’a souvent dit : nous, jeunes agriculteurs, continuerons à faire évoluer nos pratiques, comme nous l’avons toujours fait, et sommes prêts à répondre à la demande des citoyens, à condition d’en avoir les moyens techniques et économiques, à condition d’être accompagnés et surtout d’être rémunérés à la hauteur du travail fourni. Nous ne le répèterons jamais assez : la première des conditions est le revenu ! Qui accepterait de faire toujours plus efforts sans être payé au juste prix ? Quel jeune accepterait d’entrer dans un métier sans assurance d’être rémunéré, alors que la conduite d’une exploitation est de plus en plus complexe et demande d’immenses efforts d’anticipation, d’adaptation, d’innovation ?
.../...


 


> Propositions de la Convention citoyenne pour le Climat : pas de transition réussie sans un plan d’investissement massif pour l’agriculture !

Ce 29 juin, le Président de la République a annoncé la reprise de 146 propositions de la Convention citoyenne pour le Climat, dont les traductions législatives et règlementaires seront présentées dans les prochaines semaines. Un grand nombre de ces mesures concernent les secteurs agricole et alimentaire.-

La FNSEA prend acte de cette décision, qui place résolument l’agriculture en première ligne dans la lutte contre le changement climatique et dans l’objectif de souveraineté alimentaire de notre pays.

L’heure doit maintenant être à la consultation des professionnels du secteur en vue de confronter ces propositions citoyennes aux réalités techniques, économiques et sociales des exploitants agricoles. Il est en effet indispensable d’en mesurer au préalable, et avec tout le pragmatisme nécessaire, la faisabilité et le rythme de mise en œuvre, afin de ne pas obérer le succès des transitions souhaitées.

A ce titre, un accent tout particulier a été mis sur le développement des pratiques agroécologiques. Ces pratiques qui se développent déjà avec force dans le milieu agricole, comme l’ont montré tous les plans de filières issus de la loi EGAlim, méritent certes d’être accélérées mais demandent aussi un accompagnement en moyens financiers conséquents pour emmener le plus grand nombre d’agriculteurs.

Les besoins en investissements de modernisation des exploitions agricoles (techniques, numériques, agronomiques…) sont en effet immenses, alors même que notre agriculture souffre depuis des décennies d’un sous- investissement chronique, dû à des marges toujours plus faibles, empêchant la pleine accélération des transitions déjà engagées par la Ferme France.

Le Président de la République a annoncé le déblocage d’un « fonds de transition » doté de 15 milliards d’euros dans le cadre de l’accompagnement des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

L’agriculture française demande le fléchage de 5 milliards d’euros de ce fonds, afin de financer les besoins conséquents liés à la recherche, au développement de nouveaux « outils », à la formation massive et au conseil de proximité des agriculteurs.

Seul un financement conséquent qui marque l’ambition d’une Nation tout entière dans la transition agricole, à l’image de ce qui a été acté pour l’automobile et l’aéronautique, sera à même d’accompagner avec succès cette nouvelle étape de l’Histoire agricole de notre pays.

Les agriculteurs appellent de leurs vœux cette ambition forte, mais seront extrêmement vigilants quant au partage du risque engagé, entre ses donneurs d’ordre, les consommateurs et l’Etat. C’est l’objet du Pacte proposé par la FNSEA dans son Manifeste présenté en mai dernier « Une alimentation pour tous, dans le respect de la planète ».


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : Chez l'homme, il s'apparente à celui des poires, dans les deux cas, c'est la queue qui lâche.
SIM

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.

Opinions et curiosités du web


Le présent de l’indicatif

Professeur :
- Joachim, dites-moi le présent de l’indicatif du verbe marcher.

Élève :
- Je marche… tu marches… il marche…

Professeur :
- Plus vite !

Élève :
- Nous courons, vous courez, ils courent !


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée du jour : « L’Occident est imparfait et à parfaire, il n’est pas à détruire », par Kamel Daoud

L’antiracisme ne doit pas devenir « un acte de vandalisme », juge l’écrivain Kamel Daoud dans une tribune au « Monde ». A vouloir juger l’Occident coupable de tout, on risque de donner naissance à une « barbarie de revanche ».


Monstrueux quand il a faim, selon l’expression d’un internaute, injuste et au passé vandale, beau, fascinant dans la nuit du monde, nimbé dans le rêve et le fantasme pour le migrant, vertueux par une démocratie inachevée, hypocrite à cause de sa prédation des ressources, son passé colonial tueur, inconscient et heureux, l’Occident est ce qu’il est : imparfait et à parfaire. Il n’est pas à détruire. Ceux qui en rêvent sont ceux qui n’ont pas su avoir de rêve meilleur que la barbarie de revanche, pas su dépasser des rancunes intimes.

Ces procès anti-Occident à la soviétique, si faciles et si confortables, à peine coûteux quand on ne vit pas dans la dictature qu’on a fuie, menés par les intellectuels du sud en exil confortable en Occident ou par des fourvoyés locaux sont une impasse, une parade ou une lâcheté. Ils n’ont ni courage, ni sincérité, ni utilité. Il n’est même plus besoin de relire les insanités d’un journaliste qui a fui son pays du Maghreb il y a vingt ans, se contentant de dénoncer la dictature « locale » sans y mettre les pieds, tout en passant son temps à fustiger les démocraties qui l’ont accueilli. La règle de ce confort est qu’il est plus facile de déboulonner la statue d’un tyran, au nord, sous les smartphones, que de déboulonner un vrai tyran vivant au « sud ». Et il n’est pas même utile de répondre à ceux qui, lorsque vous tenez ces propos pourtant réalistes, vous accusent de servilité intellectuelle.

C’est, à mon avis, ce qu’il faut rappeler pour éviter aux colères justes des assouvissements faciles et détestables. L’antiracisme est un combat juste. Il ne doit pas devenir un acte de vandalisme intellectuel ou de désordre dans ce monde si fragile. Son but est un avenir meilleur, pas un passé aveuglant. Pour tous. Telle est ma conviction.

Kamel DAOUD
Voir lemonde.fr


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Pensée d’Emmanuelle Ducros sur OXFAM dirigée par Cécile Duflot

Supprimer 1500 emplois, essentiellement dans les pays pauvres, avoir super hâte de trouver des bénévoles pour faire le job. Oxfam a décidément beaucoup à apprendre aux salauds du CAC 40 qui sont pourtant sa cible de choix.
@emma_ducros

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

A first thought for today

This book (All Quiet on the Western Front) is to be neither an accusation nor a confession, and least of all an adventure, for death is not an adventure to those who stand face to face with it. It will try simply to tell of a generation of men who, even though they may have escaped shells, were destroyed by the war.
Erich Maria REMARQUE, novelist (1898-1970)


A second thought for today

How simple life becomes when things like mirrors are forgotten.
Daphne DU MAURIER, novelist (1907-1989)


A third thought for today

I never lose sight of the fact that just being is fun.
Katharine HEPBURN, actress (1907-2003)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (mûr) : Période de la vie qui précède l'âge pourri.
Pierre DESPROGES

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.

Adhérez à l'AFIA
Chèque de 30 Euros à nous envoyer.
Un reçu vous sera adressé
.

L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Affaire Glyphosate : Bayer accepte de signer un chèque de 10 milliards de dollars. Décryptage

En acceptant un accord financier à 10 milliards de dollars pour solde de toutes poursuites judiciaires aux Etats-Unis, Bayer confirme les conclusions du journaliste Gil Rivière-Wekstein qui révèle dans son livre, « Glyphosate, L’impossible débat, intox, mensonges et billes verts », que cette affaire est avant tout une affaire de « gros sous ».

En effet, sur le fond sanitaire et environnemental, rien ne change puisque le glyphosate continuera à être disponible pour les agriculteurs et les jardiniers américains, aucun avocat n’ayant exigé l’interdiction de cet herbicide. Les cabinets d’affaires américains, qui ont eu le « flair » de se pencher sur cette « machine à cash », seront d’ailleurs les grands gagnants de cette affaire puisqu’ils devraient empocher de 1 à 2 milliards de dollars (entre 10 et 25 % de la somme payée par Bayer).

En revanche, « les perdants seront bel et bien les agriculteurs français qui vont se voir interdire l’usage du glyphosate d’ici 6 mois, subissant le contre-coup d’une campagne habillement menée et médiatisée par ces avocats d’affaires. », déclare Gil Rivière-Wekstein
Voir GRW

 

 


Du côté de EBBH

 

 

« Glyphosate l’impossible débat, intox, mensonges et billets verts » le livre qui n’a pas fini de vous faire parler, par Jean-Paul Oury

Maintenant que les plages sont de nouveau accessibles et que les vacances approchent à grand pas, vous vous cherchez un bon polar pour passer l’été ? Laissez tomber Harlan Coben, Alain Damasio ou San Antonio… procurez-vous vite le dernier Gil Rivière-Wekstein ! « Glyphosate l’impossible débat, intox, mensonges et billets verts » (1) se lit comme un roman policier. Une affaire rebondissante qui, en plus de vous donner des infos exclusives pour clouer le bec à votre beau-frère autour du barbecue, plante le décor catastrophique dans lequel se situe aujourd’hui le débat scientifique.

Après avoir lu Glyphosate, l’impossible débat, on réalise pourquoi il est important de débattre sans préjugés. Que l’on soit convaincu ou non par l’argumentation de l’auteur, on voit que les opinions se colportent des militants (« la nébuleuse écolo-bio ») aux politiques qui prennent des décisions en passant par les journalistes qui – selon un Rivière-Wekstein pas particulièrement tendre avec ses collègues – se contentent pour la plupart de « faire un copier-coller des arguments des anti ». Les politiques, quant à eux, sont pris au piège, forcés de céder à la démagogie. Les victimes de cette mécanique implacable étant les utilisateurs finaux : les agriculteurs qui devront trouver des produits de substitution et au bout du bout, les consommateurs qui payeront plus cher leur alimentation.

« Plus de débat » aurait permis d’éviter cette situation. Mais encore faut-il pouvoir débattre en disposant des éléments éclairés. D’où l’intérêt de ce petit ouvrage qui va au fond du sujet : rendre de nouveau le débat possible.
Voir europeanscientist.com

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Covid-19 : l’Afis condamne les graves dérapages du Pr Perronne relayés par plusieurs grands médias

Sur le terrain scientifique, l’hydroxychloroquine n’a pas réussi à faire la preuve de son efficacité dans le traitement de la Covid-19. Les principales agences de santé au niveau national et international constatent que les essais rigoureux s’accumulent sans montrer d’efficacité (Académies de médecine, de pharmacie et des sciences en France [1], Food And Drug Administration aux États-Unis [2], Organisation mondiale de la santé [3], etc.) et des recommandations sont émises pour cesser d’y avoir recours dans la lutte contre la Covid-19.

Les promoteurs de ce traitement, notamment le professeur Didier Raoult, ont choisi depuis le début de privilégier la voie médiatique et l’appel à l’opinion publique au détriment de la preuve scientifique rigoureuse. Une étape supplémentaire vient d’être franchie par l’un de ses plus farouches partisans, le Pr Christian Perronne, chef de service à l’hôpital de Garches.
…/…
Voir pseudo-sciences.org


En Italie, l'homme qui dénonce l'exploitation des "invisibles"

En Italie, il est une figure de la défense des ouvriers agricoles, souvent des sans-papiers exploités. Le syndicaliste Aboubakar Soumahoro réclame des mesures d'urgence pour ces "invisibles" que la pandémie fait sombrer un peu plus dans la précarité.
Voir lanouvellerepublique.fr


Question au Dr Raoult devant la Commission parlementaire

 « Pourquoi n’avez-vous pas mené une étude clinique digne de ce nom, dès le départ, qui aurait pu définitivement répondre, oui ou non, l’hydroxychloroquine a un effet ? Vous saviez très bien que ces pseudo-essais cliniques n’étaient absolument pas recevables par qui que ce soit ».

Philippe BERTA, député MoDem du Gard, généticien
Voir lemonde.fr


Pensée sur les travaux de recherche du Dr Raoult, nul de chez nul

« Nul de chez nul », résume Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université, Inserm), qui énumère les raisons pour lesquelles la comparaison entre les patients traités et les autres n’est pas valide : ceux qui reçoivent le protocole promu par l’IHU sont en moyenne plus jeunes, moins sujets à des maladies chroniques, présentent des symptômes et des atteintes pulmonaires moins sévères – autant de facteurs pénalisant le groupe des « autres patients ». Ceux-ci avaient soit reçu la combinaison hydroxychloroquine-azithromycine moins de trois jours, l’un ou l’autre de ces médicaments, ou aucun des deux.
…/…
Voir lemonde.fr



Good old days (?????): The end of a day's work by Charles Sprague Pearce (American, 1851-1914)

 

 

 

According to Steve Jobs, This One Thing Separates The Doers from The Dreamers

No one is coming to save you.
See entrepreneurshandbook.co


The Covid Tonic, Episode 6 Transcript by By Steven Pinker & Marian L. Tupy

Most people just have no idea that extreme poverty has declined from 90% to 9%. They have no idea that there's been a reduction in the number of wars and deaths in wars. They have no idea that the majority of people are literate. So I don't consider it optimistic to point this out. I just consider people's worldview to be incomplete if they don't know it, and many people don't know it.

But it certainly doesn't mean that bad things can never happen. Quite the contrary. An appreciation of progress comes from first understanding our default condition, how we came into the world, which is poor and ignorant and vulnerable to forces of nature, ranging from the second law of thermodynamics -- that things tend to toward disorder -- to the facts of evolution, that we are big enticing hunks of protein and calories and replicating machinery for little organisms that can profit at our expense. That's about the universe that we were born into. What progress consists out is using the special tool that evolved in our species, namely, intelligence and sociality, to try to solve these problems, and every once in a while, we do figure out how to solve them. When we're smart, we remember the solutions, and we discard the failures.

And so we make progress a bit at a time by fighting back against these forces that are always there. They're always there. As long as there will be life, there will be pathogens and parasites because evolution is a competitive process, and we're kind of sitting ducks, except for our ability to defeat our natural enemies by the application of reason.
See humanprogress.org


Science’s diverging messages: why did the “guided by the science” mantra lead countries down different strategic paths? By Gabriel Waksman

For those who believe that science is a universal language, something disturbing occurred during this Covid-19 crisis: while all governments claim to be guided by “THE” science, each country seems to be guided by a different science. How come? We believe in Science Science is based on data collected by trained people, the scientists, following […] The post Science’s diverging messages: why did the “guided by the science” mantra lead countries down different strategic paths?
See europeanscientist.com


Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



The Guinness factory

One night, Mrs McMillen answers the door to see her husband’s best friend, Paddy, standing on the doorstep.

“Hello Paddy, where is my husband? He went with you to the beer factory.”

Paddy shakes his head. “Ah, Mrs McMillen, there was a terrible accident at the beer factory, your husband fell into a vat of Guinness and drowned.”

Mrs McMillen starts crying. “Oh don’t tell me that, did he at least go quickly?”

Paddy shakes his head. “Not really – he got out three times to pee!”

   

Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere


Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net


Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme)


Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant

Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net