Les enjeux de l’internet des objets (IoT) pour l’agriculture
(une réunion que vous auriez tort de rater !)
28 avril 2017 – Digiferme de BOIGNEVILLE (91) – Station expérimentale
d’Arvalis – de 10h à 16h
L’AFIA et le réseau numérique
des instituts techniques vous invitent à une conférence et une
série de démonstrations sur les objets connectés en agriculture.
Venez découvrir les concepts de l’IOT et des applications pratiques
sur le terrain de la digiferme® de
Boigneville, avec un show-room, en collaboration avec plusieurs
entreprises innovantes du secteur.
Pour vous inscrire c’est ici. Attention les places sont limitées (Participation aux
frais 30€ pour les non adhérents - dont repas).
>>> Programme provisoire
9h-10h café d’accueil
10h-13h
- Introduction de la journée et présentation de l’AFIA
- Les Digifermes
- Principes de l’IoT pour l’agriculture – Gil de Sousa (Irstea)
- Présentation du projet européen « Internet of Food » – Mehdi Siné
(ACTA/Arvalis)
- L’application IoTA – Anthony Clenet (Smag)
- La station Météus et de son usage dans les OAD – Alexandre Diaz
(Isagri)
- Objets connectés et smart data au service de la qualité - Dominique
Cagnon (BioTraq)
- Élevage connecté, de l'intelligence à la performance - Emmanuel
Mounier (Medria)
13h Déjeuner
14h – 16h30 Visite de la DigiFerme (station connecté, robot, OAD)
et des 7 stands des acteurs présents :
- ARVALIS (tableau de bord connecté et OAD)
- Nexxtep Axe Environnement
- Exotic System
- Agrifind
- Weenat
- Orange
-- présentation de la solution Dacom / M2M par Orange,
-- présentation de l'offre Datavenue / IoT par Orange
-- partenaire certifié LoRa impliqué dans l'agriculture : Copeeks)
Sur le terrain nous aurons le robot d’Ecorobotix et les systèmes
connectés Hiphen Bosh et diverses stations météo connectés.
16h30-17h30 Assemblée Générale de l’AFIA
Contacts : Jean-Pierre Chanet
– Mehdi Siné – François Brun - Delphine Bouttet
Inscription obligatoire (dans la limite des places disponibles)
Inscription : cliquez ici
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Synthétiser les connaissances : de l’analyse de réseaux expérimentaux
à la méta-analyse
12-14 septembre 2017 - PARIS.
Dans le cadre du RMT Modélisation & Analyse de Données pour
l'Agriculture (www.modelia.org), nous proposons cette formation
décrite à l’adresse ci-après.
Voir : http://www.modelia.org/moodle/course/view.php?id=73
Contact : François BRUN
Mél : francois.brun(a)acta.asso.fr
L'agriculture numérique va donner un nouveau souffle au monde rural
(il faut absolument s'abonner à la gazette du Sénateur
René TRÉGOUËT)
La France reste la première puissance agricole européenne, avec 75,2
milliards d'euros de production en 2015, devant l'Italie (55,2 milliards),
l'Allemagne (51,5 milliards), et l'Espagne (45,5 milliards). Si en
France, l'industrie agroalimentaire demeure un pilier de l'économie
avec plus de 170 milliards d'euros de chiffre d'affaires, son rang
dans le commerce alimentaire mondial ne cesse de régresser : deux
entreprises sur 10 seulement exportent leurs produits, contre 8 sur
10 en Allemagne. La France a perdu plus de la moitié de ses exploitations
en 25 ans, avec 470 000 exploitations en 2016, contre un million en
1990… Quant au nombre d’agriculteurs, il est tombé à moins de 900.000
aujourd'hui, soit à peine 3,5 % de la population active.
Après un recul de 5,5 % de leur revenu net à 13,5 milliards d’euros
en 2016, les agriculteurs français sont plus que jamais confrontés
à une nouvelle exigence de productivité et de compétitivité et ce
défi est d’autant plus difficile à relever qu’il doit s’inscrire dans
la perspective d’une agriculture durable et toujours plus respectueuse
de l’environnement.
Heureusement, une révolution à la fois culturelle et technologique,
celle de l’agriculture numérique, peut permettre à nos agriculteurs
de réussir cette mutation historique.
Depuis le début de cette décennie, sans que le grand public s’en rende
compte, robots et outils numériques - qu’il s’agisse des systèmes
d’autoguidage pour tracteurs, des services de télédétection et d’aide
à la décision ou des robots modulables - sont sortis des laboratoires
pour se diffuser de plus en plus largement dans nos fermes. Fait révélateur,
les systèmes d’autoguidage devraient cette année être utilisés dans
plus de la moitié des exploitations et les robots assurant la traite
laitière équipent à présent une exploitation laitière sur dix et ont
vu leur nombre doubler en 5 ans. En matière d’élevage, les robots
d’alimentation automatisée ont récemment fait leur apparition. Contrôlables
à distance par smartphone, ils permettent la distribution en continu
de rations optimisées pour le bétail et font gagner un temps précieux
aux agriculteurs. Il faut également souligner l’arrivée récente des
robots désherbeurs, comme celui que vient de présenter l’entreprise
toulousaine Naïo Technologies.
Baptisée Dino, cette machine de 600 kg mesure 2,20 m x 2,10 x 1,30.
Elle a été spécialement conçue pour la culture des légumes. Cet automate
à propulsion électrique est capable de « travailler » jusqu’à huit
heures par jour en pleine autonomie, ce qui lui permet de traiter
en moyenne quatre hectares par jour. Particulièrement efficaces pour
les cultures maraîchères, ce robot effectue un travail méthodique
de désherbage mécanique, grâce à sa panoplie d’outils modulables.
Ce désherbage robotisé régulier fait non seulement gagner un temps
précieux à l’exploitant mais réduit également sensiblement le recours
aux produits chimiques. Naio ne compte pas s’arrêter en si bon chemin
et devrait bientôt présenter un robot capable de désherber mécaniquement
les vignes.
Autre exemple de cette révolution robotique en cours dans l’agriculture
: le robot EffiBOT, conçu par l’entreprise clermontoise Effidence
pour assister les horticulteurs, viticulteurs et maraîchers. Cette
machine, installable sur tout type de véhicule et équipée d’un système
de navigation autonome, suit son utilisateur pour le chargement d’une
récolte (jusqu’à 300 kg) et, une fois plein, il se déleste de son
chargement et revient travailler.
CNH industrial propose pour sa part un nouveau tracteur autonome bardé
de différents types de capteurs, de caméras vidéos et infrarouge et
muni d’un radar. Son GPS ultra-précis lui permet d’évoluer avec une
précision de moins de deux centimètres. D’ici 2020, CNH industrial
proposera un système de pilotage à distance qui intégrera la communication
entre engins et permettra la formation et la gestion de véritables
convois de machines autonomes, capables de travailler la nuit et par
tout temps.
À Montpellier, une équipe de recherche en robotique agricole, dirigée
par Thomas Schiex, travaille pour sa part sur un robot-vendangeur
très sophistiqué qui sera capable de distinguer les différentes qualités
de raisin et de les trier lors du ramassage. A Toulouse, un robot
pépiniériste unique en Europe est en cours d’expérimentation dans
le cadre du projet Sunrise. Cette machine, qui fait le travail d’une
bonne dizaine de techniciens, parcourt inlassablement, trois fois
par jour, les rangées de plantes et relève, pour chaque tournesol,
la quantité d’eau consommée, la hauteur, le diamètre de la tige et
la surface foliaire.
Si l'agriculture de précision se développe grâce à de nouvelles générations
de robots beaucoup plus autonomes et polyvalents, elle bénéficie également
de la montée en puissance des drones agricoles. Airinov, qui revendique
aujourd’hui plus de 10.000 utilisateurs et 150.000 hectares couverts
en France, a présenté récemment un nouveau drone de surveillance de
parcelles agricoles eBee SQ. Très performant, ce drone est équipé
du pilotage automatique et peut voler en pleine autonomie pendant
45 minutes. Il permet à l’exploitant de cartographier lui-même plusieurs
centaines d’hectares en un seul vol et peut, par exemple, calculer
le poids du colza ou le taux de chlorophylle du blé grâce aux longueurs
d'onde émises par la plante. Il est alors possible d’évaluer de manière
très précise les besoins en azote de chaque parcelle. Avec cette nouvelle
génération de drones, plus fiables, plus « intelligents et surtout
trois fois moins chers qu’il y a 5 ans, chaque euro investi par l’agriculteur
va générer jusqu’à 7 euros de bénéfices supplémentaires, en termes
de rendements et de gains de productions…
En fonction du type et de la taille de l’exploitation, l’agriculteur
peut, dorénavant, recourir à la demande aux services de sociétés de
conseils et d’expertise qui vont recouper images et données provenant
de multiples sources (avions, drones, satellites, capteurs terrestres)
et proposer à l’exploitant un état des lieux complet de ses productions
et un scénario prospectif de ses récoltes à venir et de ses revenus
potentiels.
L’extraordinaire succès de FARMSTAR, service créé en 2002, illustre
parfaitement l’ampleur et la rapidité de cette mutation agricole et
agraire en cours. Ce système d’analyse et de pilotage des cultures
associe l’IA en agronomique et des images satellitaires HD pour fournir
aux agriculteurs des informations en temps réel sur le niveau et le
potentiel de croissance des plantes au niveau de chaque parcelle.
En 15 ans, ce service, qui s’étend à présent aux principales cultures
céréalières, n’a cessé de se perfectionner. Il devrait dépasser cette
année le cap des 20 000 exploitations utilisatrices et couvre aujourd’hui
800 000 d’hectares.
Ces systèmes de modélisation et d’aides à la décision, qui intègrent
bien sûr les prévisions météorologiques les plus pointues, vont également
permettre à l’agriculteur de réorienter ses actions vers la prévention
et d’anticiper la prise en charge des différents problèmes qui peuvent
venir menacer la productivité de ses récoltes : intempéries, sécheresse,
humidité excessive, présence de parasites ou de nuisibles etc.…
Cette gestion et cette prévision numérique intégrée vont par ailleurs
aider l’agriculteur à maîtriser et à réduire sensiblement ses charges
et coûts d’exploitation en optimisant en permanence le ratio énergie-produits-production
agricole et valeur ajoutée finale. Mais cette agriculture numérique
provoque également une révolution en aval de la production, au niveau
de la commercialisation des productions. L’agriculteur peut en effet
recourir à présent à de puissants outils de conseils, s’appuyant sur
les big data et l’intelligence artificielle, qui vont éclairer ses
choix et ses décisions en matière de vente de ses productions sur
les marchés mondiaux et vont lui permettre de vendre au meilleur prix
et de mieux prévoir et sécuriser ses revenus.
Il faut également évoquer une autre évolution pleine de promesses
: celle qui s’appuie sur la synergie entre l’agriculture numérique
et l’agriculture biologique, en plein essor. Les ventes de produits
biologiques sont en forte progression et le marché du bio représentait
7 milliards d’euros en 2016, contre 5,5 milliards d’euros l’année
précédente. Il est vrai que, depuis 10 ans, l’alimentation biologique
a cessé d’être une mode de « bobos » pour séduire une majorité de
Français : 7 sur 10 en consomment régulièrement… Conséquence de cette
évolution : 6 % des surfaces agricoles sont à présent utilisées pour
les cultures biologiques et le nombre de producteurs « bio » a dépassé
les 32 000 l’an dernier et augmente de 12 % par an.
Mais, paradoxalement, en dépit du plan « Ecophyto » qui prévoit une
réduction de moitié de l’usage de ces substances d’ici 2025, l’emploi
des produits phytosanitaires (pesticides, désherbants) a continué
à progresser de 20 % depuis 10 ans et la France ne parvient pas à
diminuer, ni même à stabiliser sa consommation globale de pesticides.
Pourtant, une étude de l’INRA publiée il y a quelques semaines dans
la revue Nature Plants, et s’appuyant sur l’analyse inédite des données
recueillies depuis 3 ans dans un millier d’exploitations, montre qu’il
serait possible de réduire au moins de 30 % le recours aux pesticides
sans altérer les rendements agricoles et les revenus des agriculteurs.
Mais ces recherches précisent toutefois qu’une telle diminution ne
sera atteinte qu’en diversifiant dans le temps et l’espace les productions
agricoles, ce qui rendra plus complexe le métier d’agriculteur. Or,
c’est précisément sur ce point que l’apport de l’agriculture de précision,
avec ses outils numériques de prévision, d’exploitation et de distribution,
peut changer la donne.
L’agriculture numérique et robotisée, dont le marché mondial pourrait
passer de 4 à 40 milliards de dollars entre 2017 et 2030, est donc
un puissant catalyseur qui peut permettre, tout en maîtrisant les
coûts de production, le développement de l’agriculture durable et
raisonnée et accélérer, pour les exploitants qui le souhaitent, l’essor
des productions entièrement biologiques dont la demande ne cesse de
s’étendre et de se diversifier et qui rencontre un succès croissant
auprès des consommateurs.
Á plus long terme, cette mutation numérique de notre agriculture et
de notre élevage va également rendre obsolète cette vieille opposition
entre une agriculture « productiviste » et industrielle et une agriculture
biologique ou agroécologique qui serait condamnée, par nature, à rester
cantonnée dans des modes artisanaux et traditionnels de production
et de gestion.
Pour nourrir correctement, et avec des produits de qualité, les neuf
milliards d’hommes et de femmes qui peupleront notre planète dans
30 ans, nos agriculteurs n’auront pas à choisir entre ces deux types
d’agriculture car ils devront à la fois être capables d’accroître
leurs productions pour répondre à la demande mondiale qui augmentera
de 50 % d’ici 2050 (le monde va devoir produire un milliard de tonnes
de céréales supplémentaires à cette échéance pour nourrir l’Humanité)
et d’apprendre à cultiver la terre de manière durable et respectueuse
de l’environnement, non seulement en limitant de manière drastique
l’utilisation des produits chimiques mais également en modifiant en
profondeur leurs types de productions et leurs pratiques agricoles,
de manière à prendre toute leur part dans la réduction des émissions
de gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique.
Enfin, je suis persuadé que cette mutation historique en cours va
également changer profondément notre conception même du territoire.
Cette révolution de l’agriculture numérique et prédictive, en conférant
aux agriculteurs de nouvelles missions en matière de sécurité, de
surveillance, d’aménagement et de valorisation touristique, va entraîner
un mouvement profond et durable de redynamisation et de revitalisation
de nos campagnes et de notre monde rural, qui cessera d’être une simple
variable d’ajustement de notre économie nationale et participera pleinement
à la création de richesse et au développement d’une ruralité active
et innovante, redevenue un moteur essentiel de l’équilibre économique,
social et culturel de notre Pays.
René TRÉGOUËT
Sénateur honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Voir : http://www.rtflash.fr/l-agriculture-numerique-va-donner-nouveau-souffle-monde-rural/article
Galileo's Hypothesis Proved: CQFD
Selon la théorie de Galilée, si l'on retire l’air d’une pièce,
et qu’on y laisse tomber des plumes et un boulet de canon.
Les deux atteindront le sol… en même temps !
Quatre siècles plus tard… l’expérience a été faite
Voir : https://youtu.be/cQT5BDbSAiE
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Cette gazette est disponible sur le site de l’Association
francophone d’informatique agricole (Afia)
Voir : http://www.informatique-agricole.org/gazette/afia/gaz_170330_13_IoT.htm
Les
archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'AFIA
Voir : http://www.informatique-agricole.org
La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique
agricole" est réalisée avec le concours de
vitisphere.com
Voir : http://www.vitisphere.com/
Répertoire du web agricole
Nous venons de mettre en place un tout nouveau répertoire
de liens sur le site Wordpress de l’AFIA. Il est maintenu et modéré
par les membres de l’association et a vocation à rassembler le
plus grand nombre de liens, classés et organisés en catégorie,
du web agricole francophone.
Le répertoire se veut "contributif", chaque internaute
pouvant proposer un lien qui est soumis à modération.
Vous pouvez dès maintenant participer à son enrichissement en
soumettant directement vos liens sur la page.
Voir : http://www.informatique-agricole.org/repertoire-du-web-agricole/
Contact : Mehdi SINE
Mél : m.sine(a)arvalisinstitutduvegetal.fr
Ma « nouvelle
» adresse : guy.waksman(a)laposte.net
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d’adresses et listes de diffusion !
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ou adhésion d’organisme)
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