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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 38 - 2019
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 19 septembre 2019


Concert dans le cadre des Virades de l’Espoir

Dimanche 29 Septembre 2019, 15h30 - Parc de Sceaux (92)
Voir La Lyre du Plessis-Robinson


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

AMOUR (En) : Comme en politique, il est inutile d'avoir raison, il suffit d'être convaincant. Grégoire Lacroix.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Le traitement de l’information scientifique dans les médias (gazette de la semaine passée)

Au risque de passer pour non constructif, je me demande si l'information scientifique est correctement diffusée.

Je prends une science qui fait parler d'elle chaque jour, la météorologie. Elle pourrait énoncer des faits "il pleut" ou des prévisions "demain, des orages sont prévus sur le relief". Bien souvent les journalistes masquent les faits par des opinions type "temps agréable". Des auditeurs, par exemple agriculteurs, peuvent aussi avoir une opinion "le mauvais temps est le temps qui dure". Laissons à la science le soin de dire ce qu'elle sait expliquer et à l'auditeur celui d'en penser ce qu'il veut.

Quant à la formule "hausse du mercure", la presse semble ignorer que seuls quelques dinosaures disposant d'un thermomètre à mercure qui n'a pas été cassé à la succession de grand-papa peuvent se prévaloir de la terminologie. Je dis aux journalistes vivez avec votre temps !

Autre sujet actuel : la distance de traitement par rapport aux maisons. Je ne suis pas qualifié pour avancer un chiffre. Ce qui m'étonne c'est que l'on met sous le vocable de pesticides des cibles (insectes, champignons, herbes, bactéries) et des types de molécules très variés. Qu'en est-il des insecticides à usage domestique et autres anti - poux ?

Deux anecdotes. Il y a 25 ans, à ma grande honte, j'avais glyphosaté quelques indésirables en pleine chaleur et mes artichauts situés à plus de 5 m ont crevé.

En 1945 mon père, libéré par l'Armée Rouge comme ses compagnons, marche vers l'ouest, rencontre les troupes américaines et là tous sont désinsectisés au DDT.

Merci pour cette gazette même si je ne suis pas toujours d'accord... mais je ne paraphraseraist pas Voltaire ! Cordialement,

Contact : Philippe FOLLIOT
Mél : truite(a)folliot.fr


Réflexion sur les distances d'épandage

Au hasard de la toile, j'ai eu l'occasion de lire cette réflexion de Yann Kindo sur les distances d'épandage, et bien au-delà...

Yann Kindo sur FB :
"Il me semble que cette histoire de distances de sécurité pour les épandages de pesticides, ça fonctionne exactement comme pour les antennes-relais et les ondes électro-magnétiques :

Á la base, il n'y a aucun problème sanitaire réellement constaté, mais bon, au nom d'une application très stricte du principe de précaution et pour rassurer les gens, tu vas proposer une norme (en l'occurrence quelques mètres pour les épandages, selon l'ANSES, à moduler en fonction des types de cultures et de produits).

Mais en fait, en faisant dans le précautionnisme, au lieu de calmer le jeu, tu contribues paradoxalement à mettre le feu aux poudres, parce que les "anti" vont alors se servir de l'existence de cette norme pour dire que c'est bien la preuve qu'il y  a un problème et que jusqu'ici on nous cachait des choses, et donc réclamer  des normes beaucoup plus strictes.

Et ainsi de suite...

Pour la raison et la logique, c'est un petit jeu façon perdant-perdant."

Cordialement,
Contact : Serge LE DOARÉ
Méll : serge.le.doare(a)wanadoo.fr


Good old days (Not for everyone!) : The Return to the Village by Julien Dupré (1895)


« Manifeste pour une écologie turquoise: ensemble, bâtissons une écologie de libertés! » La tribune de Valérie Petit, députée LREM

Députée LREM du Nord et membre du collectif « Accélérons la transition écologique et solidaire » à l’Assemblée nationale, Valérie Petit plaide pour une écologie de libertés. Elle participera au lancement d’un groupe informel et transpartisan pour « une écologie turquoise ».
Voir lopinion.fr


Un livre contre les fake news sur l'alimentation

25 experts de l'Académie d'agriculture de France publient un ouvrage référence, à une époque où les peurs alimentaires n'ont jamais été aussi fortes. Par Géraldine Woessner.

Que sont les oméga-3 ? Quelle eau faut-il boire ? Devons-nous avoir peur des résidus de pesticides ? Alors que les peurs alimentaires n'ont jamais été aussi fortes, 25 experts de l'Académie d'agriculture de France ont uni leurs efforts non pour « réconforter », mais pour « informer et expliquer ». Ils publient chez Odile Jacob un Grand Livre de notre alimentation, somme d'informations factuelles pour dépasser querelles et controverses.
Voir lepoint.fr


Où sont les gros pollueurs ???? Opération nettoyage des bords de champs par la Coopérative de Boisseaux (présentation ppt à voir absolument)

En 2009, la Coopérative et ses parties prenantes ont lancés une opération "Nettoyage du bord des champs".

Double objectif :
- Environnemental : débarras du bord des champs des déchets de toute nature.
- Sociétal: donner une image positive des agriculteurs.

Viscéralement attachés à leur terre, les agriculteurs sont aussi sensibles que le reste de la population aux problèmes environnementaux. 50 adhérents volontaires ont ainsi pu démontrer grâce à cette opération, l’action qu’ils conduisent tout le reste de l’année en récupérant des tonnes de déchets.

En 2017, entourée de bénévoles, la Coopérative de Boisseaux réïtère cette opération sur 100 km de bords de champs.
Le résultat est identique 8 ans après: 1000 kg de déchets...

Voir .coopboisseaux.com


Avec un peu de retard, mais ce sera peut-être encore utile l'an prochain ?


Sur le soi-disant « scandale des SDHI » qui mettrait en péril la biodiversité dans son ensemble (tous les êtres vivants y compris les humains)…

…on voit bien la stratégie des populistes écologistes dénonçant l’agence en charge de notre protection sanitaire pour au final nous faire vivre dans une société où on ne peut faire confiance à personne.

Une société de défiance, ou chacun d’entre nous se méfie de tous, est-ce la société que nous souhaitons ? (GW)

Les SDHI constituent une famille de fongicides qui ont pour mode d’action l’inhibition de la succinate déshydrogénées (SDHI), enzyme intervenant dans le processus de respiration au niveau mitochondrial. Ils sont largement utilisés dans de nombreuses cultures (grandes cultures, viticulture, cultures fruitières et légumières) pour les protéger contre divers agents de maladies fongiques.

Ce qu’en dit l’ANSES :
"À ce jour, aucun nouvel élément n’est venu confirmer l’existence d’une alerte sanitaire qui conduirait au retrait des autorisations de mise sur le marché en vigueur, conformément aux règlements nationaux et européens relatifs aux produits phytopharmaceutiques. »
Voir ANSES


Pesticides : l'Anses répond aux « élucubrations » de Fabrice Nicolino

Le journaliste et militant anti-pesticides affirme dans un livre que nous sommes à l'aube d'une « potentielle catastrophe sanitaire ». Par Géraldine Woessner
Voir lepoint.fr


À propos des sacs plastiques !

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Où l'on voit que Greta Thunberg, la petite Suédoise, est en « grève scolaire » pour le climat, mais en réalité, cela fait plusieurs années qu'elle ne va plus à l'école en raison de sa maladie ! (Le Magazine du Monde du WE)

>>> L’absentéisme scolaire, l’autre syndrome de Stockholm

Depuis une dizaine d’années, de plus en plus de jeunes Suédois décrochent du système scolaire. Un phénomène qui met à mal le modèle d’éducation à la scandinave.

Il a demandé qu’on change son prénom. Il ne souhaite pas non plus être pris en photo. Visage poupin sous ses cheveux châtains mi-longs, c’est un peu comme si le jeune homme de 22 ans revendiquait le droit à l’oubli. De cette étrange parenthèse dans sa vie, dont il a accepté de nous parler, il ne se souvient d’ailleurs plus très bien. Jon a été ce qu’on appelle en Suède un hemmasittare – hemma, pour maison, sitta, pour assis. Pendant plus de deux ans et demi, au lieu d’aller au lycée, il est resté cloîtré chez lui.
.../...
Voir lemonde.fr


Du côté du Gorafi (souvent très drôle) : Un Français va tenter de vivre pendant un an sans se plaindre

L’Agence Spatiale Européenne (ESA) vient de dévoiler l’identité du Français qui sera leur prochain sujet d’étude. Ce Lyonnais de 29 ans va vivre pendant un an coupé du reste de ses compatriotes avec l’interdiction formelle de se plaindre.
Voir legorafi.fr


En Andalousie, plongée dans l’enfer des serres de tomates bio, par Stéphane Mandard (Le Monde)

Sous les serres d’Almeria, la production été comme hiver d’aliments bio se fait au prix d’une surexploitation des ressources humaines et naturelles.
..../...

Là encore, une petite mise en perspective serait utile (par le non-spécialiste que je suis – GW):

- ce n’est d’hier que la plaine d’Almeria est couverte de serres. C’est depuis bien des années un spectacle fascinant et pas vraiment agréable que constitue la vue d’avion sur cette plaine.

- l’exploitation éhontée des travailleurs imigrés n’est pas non plus un phénomèbe nouveau.

Mais on peut noter plusieurs points pour une vision équilibrée des choses :

- la qualité des productions (légumes et fruits) a été améliorée et on peut espérer que l’inspection du travail espagnole va être reconstituée maintenant que l’Espagne est sortie de la terrible crise débutée il y a dix ans, et que cette inspection pourra effectuer les contrôles nécessaires.

- question disponibilité en eau, les meilleurs spécialistes du dessalement de l’eau de mer sont des sociétés espagnoles (avec la technologie de l’osmose inverse). La plaine d’Almeria devrait pouvoir disposer d’eau en quantité suffisante au moins à moyen terme pour des cultures à haute-valeur ajoutée.

- aux USA, et notamment en Californie, avec la diminution de l’immigration, les travaux de recherche-développement-industrialisation sur les robots de travail de la terre et de récolte sont en plein boum. La robotisation sera-t-elle préférée à l’accueil de main d’œuvre étrangère ?

- en Bretagne, du côté de de Saint-Pol-de-Léon ou de Paimpol, les grandes serres qui font du bio sont absolument fascinantes : facilitation du travail des employés, pollinisation assistée par des bourdons, récupération de l’eau aussi bien que de la chaleur de la serre, qualité irréprochable des productions... au prix de beaucoup d’efforts d’investissement et d’imagination !
Voir lemonde.fr

Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ABUS (de confiance) : On appelle ainsi tous les actes commis par un gouvernement dont on n'est pas. Docteur Pierre Véron.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatique et numérique agricole

Last issue of the Efita Newsletter nb 895 dated September 16, 2019
See Efita


Audience « Du côté du web et de l'informatique agricole - 37 du 12 septembre 2019 »
Voir Afia


Hacktaferme : un concours pour l'innovation digitale en agriculture a eu lieu le 6 septembre 2019...

48h pour plancher sur des solutions d'innovation digitale de l'agriculture de demain, c'est le principe du concours Hackatferme qui s'est déroulé le week-end dernier en Gascogne Toulousaine. Les équipes mêlant étudiants ou informaticiens issus des start-ups à des agriculteurs se sont affrontées dans cette épreuve originale, que nous présente Charles Cernay, un des organisateurs de Hacktaferme, dans nos éditions de la soirée.
Voir hit-radio.fr


Vincent Guyot: « Je twitte pour montrer qu’on existe »

Vincent Guyot, agriculteur, twitte entre deux moissons, pour parler de sa profession mal-aimée.
Voir lunion.fr (pour les abonnés)


Un tiers des agriculteurs actif sur les réseaux sociaux

Selon notre baromètre Agrodistribution-ADquation, 32 % des agriculteurs sont membres d’au moins un réseau social et 63 % de ces derniers les utilisent au moins une fois par jour.

Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

AMOUR (L') : Il promet souvent, c'est un bon député. Pierre Perret
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Comprendre la plateforme API-AGRO en moins de 4 minutes ? C’est possible avec cette vidéo, disponible sur notre chaîne YouTube
Voir API-AGRO


Groupe ISAGRI affirme sa présence dans la 1re région agroalimentaire de France en intégrant IBL éditeur informatique breton des PME-PMI de l'agroalimentaire

Groupe ISAGRI, 1er éditeur français de logiciels pour l’agriculture et la profession comptable, annonce l’acquisition de la société IBL, éditeur informatique spécialisé pour les PME-PMI de l’agroalimentaire.

Groupe ISAGRI associera les forces de cette filiale à AKANEA AGRO SOFTWARE pour renforcer son implication dans la 1re région agroalimentaire de France.

Cette acquisition a été le fruit d’un travail en collaboration avec André Cano, Président – Fondateur IBL, qui poursuit ses fonctions de Directeur Général et Denis Le Léannec, Directeur Fusions Acquisitions ACTICAM.

>>> Développer la présence auprès des PME-PMI de l’agroalimentaire
Groupe ISAGRI poursuit sa stratégie de croissance forte sur ses marchés en ayant toujours à coeur d’apporter les solutions globales permettant de mieux servir une plus large clientèle, notamment à travers un investissement continu dédié à l’innovation : cloud, mobilité, intelligence artificielle…

Groupe ISAGRI, déjà leader de l’informatisation des coopératives, des industries et des négoces agroalimentaires renforce sa position en Bretagne et auprès des PME-PMI en intégrant IBL aux forces d’AKANEA AGRO SOFTWARE, une de ses filiales.

>>> Accompagner les PME-PMI de l’agroalimentaire dans leur transformation numérique
Le rapprochement d’IBL permet au Groupe ISAGRI de poursuivre son assise comme le spécialiste de l’ERP Métier Agroalimentaire pour les PME, ETI et Grandes Entreprises.
C
ette alliance apportera aux clients d’IBL une pérennité de leur solution et la poursuite de l’innovation entamée (solutions mobiles, tactiles, pilotage des balances, traçabilité…). C’est également la garantie d’évolution vers des services complémentaires dans la chaîne du transport et de la distribution.

Les chiffres clés Groupe ISAGRI :
- CA : 215 millions d’euros
- 150 000 clients sur les 5 continents dont 1/3 en SaaS
- 2000 salariés dont près de 10% dans 13 filiales à l’international

>>> Á propos de groupe ISAGRI : une success story a la française
Créé à Beauvais en 1983 par Jean-Marie Savalle, son actuel PDG, ISAGRI va très vite révolutionner le marché agricole français en rendant l'informatique accessible au plus grand nombre ; le groupe est leader des services numériques sur ce marché en Europe, en Chine et au Canada. Avec la marque AGIRIS et sa suite de logiciels de gestion, de comptabilité et paye, il facilite la gestion des entreprises. Groupe ISAGRI place l’innovation au cœur de ses développements.

>>> Á propos de AKANEA
AKANEA, éditeur de progiciels métiers, propose depuis plus de 30 ans des solutions de gestion pour les entreprises de la supply-chain et de la filière agroalimentaire (de la PME à la grande entreprise).
La société regroupe plus de 200 salariés, répartis sur 8 sites (Agadir, Larmor - Plage, Lyon, Marseille, Paris, Toulouse, Tunis et Varsovie) et réalisera près de 25 M€ de CA en année pleine.
Sa filiale agroalimentaire AKANEA AGRO SOFTWARE se positionne dorénavant comme un des principaux acteurs du marché sur les activités fruits et légumes d’une part et fabricants et négociants agro-alimentaires d’autre part.
Voir akanea.com

>>> A propos d’IBL
Voir IBL

Le Grand livre de notre alimentation, le guide complet de notre alimentation en 100 chapitres, par 25 experts de l’Académie d’agriculture

Publié aux éditions Odile Jacob, ce guide complet de "notre alimentation", aborde les thématiques suivantes:

- Bien manger : que manger et comment ?
- Les aliments par le menu
- Nos aliments sont-ils sûrs ?
- L'équilibre nutritionnel de chacun
- L'aliment, en pratique
Nos experts donnent dans cet ouvrage "leurs avis informés et leurs meilleurs recommandations ; au-delà des querelles, controverses et débats passionnés autour de la qualité de nos aliments".
Voir Edition Odile Jacob


Groupe ISAGRI devient leader des solutions informatiques pour la location de véhicules et matériel et la gestion de flotte en acquérant VEGA Systems et Gyzmo Technology

Groupe ISAGRI, 1er éditeur français de logiciels pour l’agriculture et la profession comptable, annonce l’acquisition de la société VEGA Systems et sa filiale Gyzmo Technology, éditeur et intégrateur informatique dédié aux loueurs, courte et longue durée, de véhicules et de matériel et aux gestionnaires de flotte.

Ce sont plus de 250 moyennes et grandes entreprises qui rejoignent la clientèle du Groupe et pourront bénéficier d’un ensemble de solutions informatiques métier, cohérentes, globales et complémentaires couvrant tous leurs besoins de gestion.

La nouvelle filiale de Groupe ISAGRI sera dirigée par Hotman HOZMAN, actuel DG de VEGA Systems, qui travaillera en étroite collaboration avec Frédéric BON, DG d’IRIUM Software pour rapprocher les 2 structures à horizon 2021 et construire le leader de la distribution, de la location et de la gestion de flottes de matériel et de véhicules.

>>> Accompagner plus vite les clients dans leur transition numérique

Groupe ISAGRI poursuit sa stratégie de croissance forte et étend les marchés sur lesquelles elle progresse en ayant toujours à cœur d’apporter les solutions globales permettant de mieux servir une plus large clientèle, notamment à travers un investissement continu dédié à l’innovation : cloud, mobilité, intelligence artificielle…

Groupe ISAGRI, déjà leader de l’informatisation agricole et très bien placé auprès des acteurs de la supply chain avec sa filiale AKANEA, et des distributeurs et réparateurs de véhicules et de matériel avec sa filiale IRIUM Software, complète son catalogue auprès des grands comptes, des gestionnaires de flottes, et des loueurs, courte et longue durée, de véhicules et de matériel, avec une offre complète gérant leurs différentes activités.

Groupe ISAGRI renforce également son offre « Mobilité et BI » : reporting, agence virtuelle / location H24, intervention / technicien, inspection, notes de frais, gestion de tournées, magasinier, etc.

L’arrivée de VEGA Systems et sa filiale Gyzmo Technology aux côtés d’IRIUM et d’AKANEA, permet à Groupe ISAGRI d’accélérer le développement d’une offre permettant d’accompagner avec plus d’efficacité ses clients grands comptes dans leur transition numérique.

Cette alliance est en effet l’occasion de proposer des solutions informatiques Métier, cohérentes, globales et complémentaires couvrant tous les besoins de gestion présents et à venir.

>>> Une ambition affichée de développement à l’international

Ce rapprochement entre les structures IRIUM et VEGA Systems permet à Groupe ISAGRI de poursuivre ses ambitions à l’international, de proposer son bouquet de solutions informatiques destiné aux loueurs, distributeurs et réparateurs de véhicules sur les 5 continents et de toujours mieux accompagner ses clients dans leur croissance.

>>> Á propos de VEGA Systems
Créée en 1990, VEGA Systems est spécialisée dans l’édition, le développement et l’intégration de progiciels couvrant les métiers liés à la gestion de flotte et à la location, courte et longue durée, de véhicules et matériel.
Créée en 2016, la filiale Gyzmo Technology est une disruption qui a conçu et diffusé en moins de 3 ans une offre complète de BI, d’Apps de mobilité et qui est prête pour l’IoT.

L’entreprise a consacré plus de 5 M€ au développement et au renouvellement de son offre produit, ce qui lui a permis de se hisser au premier plan et de confirmer son rang de leader sur ses marchés historiques.

VEGA Systems rassemble 55 collaborateurs qui servent plus de 250 clients, 12.000 utilisateurs, qui gèrent plus d’un million de véhicules et de matériel, 6 000 agences, et qui réalisent près de 6 M€ de CA d’affaires.
Voir automobile-entreprise.com


Le système IntelliSense de New Holland remplace le chauffeur

Primé comme machine de l’année en 2019, le système IntelliSense de New Holland a affronté la réalité de sa première campagne de battage dans l’Hexagone cet été. Retour d’expérience avec Pierre Chazé, entrepreneur en Mayenne, qui a décidé d’investir dans cette innovation pour automatiser la machine.
Voir agri-mutuel.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre correspondant de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Station météo connectée : Accessibilité, instantanéité, précision : les arguments chocs

Les stations  météo, qu’elles soient fixes, mobiles, ou dématérialisées s’appuient sur trois fonctions de base pour séduire les professionnels : un accès aux données simplifié, en temps réel, avec toujours plus de précision.
Voir agri-mutuel.com


Mieux connaître la maladie de l’encre du châtaignier grâce aux sciences participatives : lancement de l’application Vigil'encre

L’encre du châtaignier est actuellement le principal frein à la culture du châtaignier en France et en Europe. Dans le contexte du changement climatique, l’impact de cette maladie risque d'augmenter. Afin de mieux évaluer les risques encourus, il est nécessaire de connaître précisément son actuelle aire de répartition. Les scientifiques de l’Inra ont développé une application mobile, Vigil’encre, disponible aujourd’hui sur les plateformes de téléchargement1. Citoyens, gestionnaires de forêts ou arboriculteurs, chacun peut contribuer à la progression des connaissances en signalant les symptômes constatés sur les arbres et en envoyant des échantillons au laboratoire.
Voir presse.inra.fr

Piscicultures du monde : Aujourd'hui et demain, par Jérôme Lazard, membre de l'Académie d'agriculture

Aujourd'hui un poisson sur deux destinés à la consommation humaine provient de l'élevage, situation qui va continuer à s'accentuer. Le développement de la pisciculture et de l'aquaculture repose sur un ensemble de facteurs, décrits et analysés dans cet ouvrage.

À l'ancienneté de l'activité s'ajoutent de multiples innovations qui ont permis une diversification des systèmes et des espèces d'élevage au cours des cinquante dernières années. L'Asie domine largement la production piscicole mondiale qu'elle conduit sur le chemin de l'intensification avec le recours à l'alimentation artificielle et à l'élevage d'espèces autochtones et exotiques performantes.

Cet ouvrage considère les contextes et composantes biotechniques et socioéconomiques des systèmes actuels mis en œuvre à travers le monde, et fournit des éléments destinés à en évaluer les impacts. Il propose des solutions alternatives pour faire face aux contraintes.

Les informations présentées dans cet ouvrage ont pour objectif de fournir au lecteur des bases pour évaluer la faisabilité de tel ou tel type de pisciculture dans un contexte donné avec de raisonnables chances de succès.
Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ACCORDÉON (L') : Instrument politique qui, lorsqu'on appuie à droite ça souffle à gauche, lorsqu'on appuie à gauche ça siffle à droite et entre les deux c'est du vent. Raymond Devos.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Avast identifie les applications d'espionnage du Google Store

Les applications du Google Play Store permettaient de traquer des employés, des partenaires romantiques ou des enfants.
Voir blog.avast.com


Le plan des Gafa face aux pressions de Washington

Attaqué par 50 procureurs aux États-Unis, Google renforce ses équipes à Washington dans l'espoir d'éteindre la fronde antitrust. Comme Amazon, Facebook et Apple, il dépense des millions de dollars en lobbying et n'hésite pas à s'offrir les services... d'anciens hauts fonctionnaires.
Voir lesechos.fr


Comment Ark, la première cryptomonnaie française, veut s’imposer dans le paysage

Mise sur orbite dès mars 2017, Ark est aujourd’hui la plus importante cryptomonnaie française et dans le “Top 50” mondial. Dans l’ombre du Bitcoin, Ethereum et consorts, cette petite « pépite tricolore » dispose néanmoins de certains atouts pour tirer son épingle du jeu.
Voir forbes.fr


Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ACTES (légaux) : Il en est deux dans la vie pour lesquels on doit se cacher avant de les accomplir : le vote et l'amour. José Artur
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Le Polonais Janusz Wojciechowski, nouveau commissaire à l’agriculture

Ursula van der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne, a attribué le portefeuille de l’agriculture au polonais Janusz Wojciechowski. Membre de la Cour des comptes européenne, il a été député européen et vice-président de la commission de l’agriculture entre 2004 et 2016.
Voir agri-mutuel.com


Avec France Carbon Agri, la décarbonation de l’élevage dans les starting-blocks, par Raphaël Lecocq

Initiée par le Cniel et Interbev, la méthode de comptabilisation des émissions et séquestration Carbon Agri sera très prochainement certifiée Label Bas Carbone. Elle ouvre la voie à une rétribution financière des exploitations s’engageant dans un processus d’amélioration du bilan carbone sur un pas de temps de 5 ans. L’association France Carbon Agri s’apprête à lancer ses premiers appels à projet.
Voir pleinchamp.com


Deux-Sèvres : 2.000 pieds de tabac détruits chez le président de la Coop de l’eau

Un champ de tabac exploité par Thierry Boudaud a été saccagé dans la nuit de mercredi à jeudi. L’agriculteur se trouve être le président des irrigants du département des Deux-Sèvres.
Voir france3-regions.francetvinfo.fr


Pesticides : "Je n'aurais aucun souci à mettre mes enfants près des champs" dit un éleveur

Étienne Fourmont, éleveur et youtubeur, défend une utilisation des pesticides "ultra-contrôlée". "Je n'aurais aucun souci à mettre mes enfants près des champs des agriculteurs français", explique-t-il.
Voir rtl.fr


Suicide collectif... Agriculture française: un trésor national en danger

Un positionnement haut de gamme, une fiscalité dissuasive, des surtranspositions absurdes et la croyance en un modèle unique haut de gamme sapent lentement mais sûrement notre souveraineté alimentaire.
Voir lopinion.fr


Good old days (Not for everyone!): The Milk Girl by Julien Dupré


Les arrêtés illégaux des maires écolos

Le 8 août dernier, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a interdit à l’État de Californie de continuer à̀ apposer sur les étiquettes des produits contenant du glyphosate toute allégation concernant un prétendu caractère cancérigène, estimant que cette information était « fausse et trompeuse pour les consommateurs ». En 2017, l’État de Californie avait en effet rendu cette mention obligatoire pour les fabricants de l’herbicide controversé. « Il est irresponsable d’exiger des étiquettes inexactes sur les produits », a souligné́ l’administrateur de l’agence environnementale, Andrew Wheeler. L’EPA en a profité́ pour rappeler que, selon elle, il n’existe aucun risque pour la santé publique et pour l’environnement des lors que ce produit est « utilisé conformément à son étiquette », une conclusion partagée par l’ensemble des agences sanitaires en charge de la mise sur le marché́ des pesticides.

Quel contraste avec l’emballement qu’a provoqué́ l’annulation de l’arrêté illégal pris le 18 mai dernier par Daniel Rueff, le maire écolo de Langouët, dans le département d’Ille-et-Vilaine, interdisant l’utilisation de pesticides à moins de 150 mètres des habitations !
…/…
Voir agriculture-environnement.fr


Les plantes vertes d’intérieur qui font le buzz sur Instagram

Le blog britannique Internet Gardener a analysé des centaines de contenus postés sur Instagram pour mettre en évidence les plantes qui sont les plus présentes sur ce réseau social privilégié par les Millennials.
Voir valhor.fr


« Consensus » pour une retenue d’eau et études sur les besoins

Un complément d'études sur les besoins en eau dans la vallée du Tescou et le principe d'une retenue sur la rivière ont été décidés lundi par les divers protagonistes de ce dossier marqué il y a près de cinq ans par la mort de Rémi Fraisse et l'abandon du barrage de Sivens (Tarn).
Voir agri-mutuel.com


L’Union Française des Semenciers demande l’adaptation de la réglementation européenne sur les OGM

Selon l’UFS et 29 organisations représentatives des filières agricoles et agro-alimentaires, il est urgent de revoir la réglementation européenne sur les OGM, qui ne prend pas en compte l’évolution des techniques utilisées aujourd’hui.  L’UFS, AFCA CIAL , AGPB , AGPM , AIBS , ANAMSO , ANIA , ARVALIS-Institut du Végétal , Centre Français du Riz , CGB , Coop de France , CSFL , CSIF , FEDEPOM , FNA , FNAMS , FNPHP , FNPSMS , FN3PT , FNSEA , FOP , Gnis , Intercéréales , JA , SNIA , Syndicat des Riziculteurs de France et Filière , Terres Inovia , Terres Univia , UFS , Val'hor demandent ainsi à la France de rejoindre l’initiative de plusieurs États Membres en faveur d’une adaptation de la directive OGM.
Voir terre-net.fr


Lynda Brook - Loup : la fin du mythe (un peu de loups, c’est bien, trop de loups, c’est dangereux pour tout le monde)

La naturaliste Lynda Brook vient de sortir un dossier retentissant sur le loup dans lequel elle explique pourquoi le loup constitue un réel danger pour l'homme. Elle démontre à travers l'expérience des Etats-Unis, comment la France est en train de se fourvoyer, risquant ainsi des accidents et peut-être même des vies humaines
Voir eleveursetmontagnes.org


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ACTEURS (Les) : Ils remplacent avantageusement les politiciens. Non qu'ils croient davantage à ce qu'ils disent, mais ils savent mieux faire croire qu'ils y croient. Philippe Bouvard.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

AgriFutureDays  in VILLACH (Austria)

>>> 25 October 2019
Economic and ecologic solutions based on:
- emergence / integration of thoughts / common sense
- state of the art technology support and
- new business cooperation models.
…with the participation of a representative from IIASA– Int. Institute for Applied Sciences

>>> 28-30 October 2019
SAFER: Technology for economic + ecologic + damage-valuation for SAFER Sustainable Agriculture Forestry Environment Risk-management
Every workshop participant will get a WinGIS license installed incl. high-res satellite images to have a tool introducing these new possibilities to manage the economic as well as ecologic needs for agriculture, forestry and environment in an entire country on the one hand. On the other hand participants can be offered to do a countrywide calculation for a general licence of images and technology including financing possibilities as well as an ROI calculation for a specific country.
See progis.com
Contact: Walter H. MAYER
E-mail: druml(a)progis.com


Comment apprenons-nous ?



About future farming: Step into your future at Wageningen Campus

5 - 7 November - WAGENINGEN University and Campus

This year, Misset International and Wageningen University & Research present About Future Farming a 3-day event that exists out of different activities. Which one will you choose or will you join us for all the activities?

At 5 November the third edition of the annual Global Future Farming Summit will be held, which will focus on unlocking the full potential of future business opportunities to thrive for the goal to feed and fuel the world sustainably.

Step into your future at Wageningen Campus. An unique opportunity to combine your visit to the best Agricultural University in the world and learn from inspiring keynotes in the sector what the future of food and ag will bring you and your business.

Combine your stay with a once in a lifetime experience tour at the Wageningen Campus at 6 November and meet the experts of Wageningen University & Research. New this year is the opportunity to also join the Circular Agri Food Summit at 7 November and rethink the system towards a circular future.

We have some amazing speakers lined up for you!

- Global Future Farming Summit - 5 November 2019
- Experience Tour - 6 November 2019
- Circular Agri Food Summit - 7 November 2019
See futurefarming.events


#esafoodtech : Quel futur pour notre alimentation ?
 
21 novembre 2019 - ESA - Angers

Le phénomène « FoodTech » est-il en train d’inventer la production, la distribution et l’alimentation de demain ? Comment le numérique et les biotechnologies au service de l’agriculture et de l’alimentation permettent-elles de concilier productivité, qualité et durabilité ?

Nous avons décidé de bousculer le format habituel d’#esaconnect – Les rdv de l’agriculture connectée, qui continuera pleinement à exister un an sur deux, en intercalant ce nouvel événement, afin de donner un aperçu de ce que le numérique permet déjà et surtout permettra à l’avenir dans les problématiques liées à la transition agroécologique, au développement de l’agriculture urbaine et plus largement à la transition alimentaire.
L’ESA se veut un acteur engagé dans les réflexions sur ces grands enjeux et l’impact de ces transitions en lien avec notre mission de formation et d’accompagnement des acteurs des agricultures et des industries agro-alimentaires de demain.
Nous sommes particulièrement heureux d’organiser à l’ESA le 21 novembre 2019 autour de nos quatre thématiques porteuses d’avenir (La transition agro-écologique, la création de valeurs pour les filières et territoires ; La transition du numérique ; l’Agriculture urbaine et péri-urbaine) cet évènement qui s’inscrit aussi dans la dynamique de notre territoire avec son intégration à la troisième édition de la « Connected Week », semaine dédiée au numérique du 16 au 24 novembre 2019 à Angers.
Voir groupe-esa.com


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ACTION (en justice) : Elle s'éteint comme un incendie… en noyant la cause. Jim Nopedy.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : L'air qu'on respire, par Marion Sepeau Ivaldi

Ce vendredi 13 septembre, un beau soleil brille au-dessus des vignes d’Artaban de Bernard Angelras, président de l’IFV. Celui-ci a convié la presse locale et le maire de Nîmes à vendanger sa première récolte de cépage résistant sur une parcelle située à quelques encablures de la ville et de ses habitations. La vigne n’a subi aucun traitement, cette année. Voilà une vigne qui tue dans l’œuf tout projet de ZNT riverains. Aux abords de la parcelle, les habitants peuvent respirer sans crainte. Les journalistes sont conquis.

Reste un message difficile à faire passer : il faut du temps ! Juste 15 ans pour accoucher d’une vigne résistante et encore 5 ans minimum pour qu’elle soit plantée et productive sur une exploitation. La cadence de la transition écologique n’est désespérément pas celle des échéances politiques et encore moins celles des municipales de 2020…. Clermont, Paris, Grenoble, Lille et Nantes annoncent avoir pris un arrêté pour interdire les pesticides sur leur territoire.

Mais en matière de pollution en ville, l’urgence est-elle vraiment aux phytos ? Il y a comme de l’hypocrisie dans l’air.
Voir vitisphere.com

Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Carbone, par Adèle Magnard

Cette année, le thème du Salon international des productions animales (Space), qui s’est tenu à Rennes du 10 au 13 septembre, était le changement climatique. Effet de mode ou signe d’une époque ?

Prenons un peu de recul : il y a trente ans, le maître-mot était la productivité à tout prix. Aujourd’hui, on parle de stockage de carbone, d’énergies renouvelables, de bien-être animal. On ne fait d’ailleurs pas seulement qu’en parler : grâce à plusieurs programmes de recherche, tels que Climalait ou Life Beef Carbon, des fermes pilotes enregistrent des baisses de près de 15% de leurs émissions de gaz à effet de serre.

Et des initiatives comme Carbon Agri visent à rémunérer les éleveurs pour la séquestration du carbone sur leurs fermes. Une façon pour le secteur de l’élevage de montrer que, face au réchauffement climatique, il est aussi source de solutions.
Voir pleinchamp.com



Du côté d’André HEITZ

> « "Manifeste pour une écologie turquoise: ensemble, bâtissons une écologie de libertés!" La tribune de Valérie Petit » dans l'Opinion

> Chers journalistes, arrêtez d'être les porte-voix des menteurs

> Une campagne axée sur la science plutôt que sur la fiction

> La fable du blé des pharaons sur Europe 1 : l'agriculture pour bobos

> Avec le retard pris pour les Objectifs de Développement Durable liés à l'agriculture, des scientifiques africains défendent les biotechnologies

> La technologie offre des choix pour la viande et les protéines... Et je suis convaincue que l’avenir est plein de viande, de la vraie.

> Quels sont les smartphones compatibles avec Galileo, le « GPS européen » ?

> « "La guerre de l’alimentation n’aura pas lieu". La tribune de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture », dans l'Opinion

> Des scientifiques réclament des arbres modifiés par édition de gènes dans les forêts certifiées

> Des idées pour un plan protéique français (ou européen)

page facebook

Le Mensuel de l'Académie


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Du côté de Cultivar

> Pékin fait un geste vers le soja et le porc en provenance des USA

> Pétrole: le baril s'envole après les attaques des installations saoudiennes

> Les exportations européennes de blé en hausse de 27% (S&P Global Platts)

> Une qualité de blé dur exceptionnelle
La production de blé dur en France pour la campagne 2019-2020 est estimée par le ministère de l’Agriculture au 9 septembre 2019 à 1,5 million de tonnes. Malgré des rendements records, avec une...

> « En terre ton slip », le défi culotté
C’est à la Foire de Châlons-en-Champagne, samedi 7 septembre dernier, qu’a eu lieu la remise des prix du défi "En terre ton slip", organisé par les Jeunes Agriculteurs de la Marne. Dix finalistes...

> Blé hybride: maîtriser la densité pour optimiser la rentabilité
Le blé hybride possède des caractéristiques propres qui méritent d'être valorisées par une adaptation précise de la densité de semis. Déterminée à partir des résultats d’essais dédiés, elle permet d’optimiser le résultat économique de la culture.

> Vidéo: bien choisir son granulé d'antilimace pour une application en localisé
Frédéric Bizieux, agriculteur en Indre-et-Loire applique son antilimace au moment du semis de colza via un microgranulateur. Ce type d'application exige certaines performances du granulé...

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté du ministère de l‘Agriculture

> Projet de décret interdisant l’utilisation de deux substances aux modes d’actions identiques aux néonicotinoïdes

> La contamination par Xylella fastidiosa de 2 oliviers confirmée en PACA

> Produits phytosanitaires : mise en consultation d'un nouveau dispositif de protection des riverains

> L’UNELL et le groupe Lactalis trouvent un accord sur la prise en compte des coûts de production dans la formule de prix du lait

 


Du côté de la Fnsea

> Prix des engrais : L’Europe se tire une balle dans le pied !

La décision prise par le Comité des instruments de défense commerciale (IDC) de l’Union européenne, au cours de sa réunion d’hier, de ne pas s’opposer à une taxe antidumping sur les importations de solution azotée en provenance des États-Unis, de Russie et de Trinité-et-Tobago, conduit à une augmentation des coûts de production pour les agriculteurs européens de 2,8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.

Paris, le 12 septembre 2019 – Les autorités européennes et nationales, dont la France qui s’est abstenue lors du vote alors qu’elle importe 93% de sa consommation de solution azotée, ont donc fait le choix d’une augmentation délibérée du prix de cet engrais en Europe, pour le plus grand profit de quelques fabricants est-européens incapables de fournir le marché, et au détriment de ses agriculteurs. C’est un nouveau coup porté aux revenus et à la compétitivité des producteurs français de céréales, d’oléo-protéagineux et de betterave à sucre, qui sont les principaux utilisateurs de solution azotée.

La FNSEA, l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP demandent de la cohérence dans l’application de la politique agricole européenne et française. Cette politique ne peut dans le même temps surenchérir les coûts de production des producteurs en les privant d’un des derniers avantages compétitifs qui leur reste, comme c’est ici le cas, et les confronter sans cesse à des importations massives ne respectant pas les contraintes qui leur sont imposées.

Cela est d’autant plus intolérable, que cela vient se rajouter à une longue liste de nouvelles charges et contraintes. Cette surenchère doit cesser ! Nous demandons, dans le cadre des travaux engagés par le Président de la république sur le « pacte productif 2025 » visant à lever les freins à la compétitivité, une remise à plat de la politique économique concernant l’agriculture, pour mettre fin aux distorsions et nous permettre de lutter à armes égales face à la concurrence internationale.

La FNSEA, l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP rappellent que, pour elles, l’agriculture est un secteur économique stratégique et porteur d’avenir : il faut cesser de la dénigrer, de la matraquer et de la sacrifier. Elles expliquent en effet « qu’on peut avoir les plus belles intentions du monde, quand l’activité n’est plus viable, elle s’arrête » ! Que chacun le sache et réfléchisse aux conséquences de ces actes et décisions.

>>> Violences contre les agriculteurs : ça suffit !

Une nouvelle attaque survenue cette nuit confirme la triste réalité d'une violence croissante et insupportable à l'encontre des agriculteurs.

Un incendie criminel vient de ravager totalement les trois bâtiments d'un élevage de poulets, dans l'Orne. Les bâtiments ont été ouverts par effraction et des tags injurieux ont été trouvés sur les murs. Il laisse une famille sous le choc et entraîne la fermeture du site et l'interruption de son activité.

Cet acte d'une extrême violence est rendu encore plus insupportable par des signes évidents d'une préméditation méticuleuse, ce qui accentue la détresse de l'éleveur et le sentiment d'angoisse de l'ensemble de la profession.

Qui pourrait trouver la force de poursuivre son activité face à ces agressions multiformes, incessantes et stigmatisantes ?

Quelle idéologie peut pousser des militants à commettre des actes délictueux d'une telle violence ?
Le sentiment d'impunité n'a que trop duré. Nous demandons que la justice condamne ces actes et prononce des sanctions suffisamment dissuasives.

L'impact économique et humain menacent une profession tout entière ! Mais nous refusons de céder au climat de terreur que certains veulent imposer.

La FNSEA et JA apportent leur soutien plein et entier aux victimes. Nous sommes et nous serons toujours aux côtés des agriculteurs touchés et appelons à la plus grande fermeté de la part du Gouvernement.


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ÂGES (Les) : Nous avons vu l'âge de fer, l'âge de plomb... Nous voici arrivés à l'âge du caoutchouc, celui où les consciences sont élastiques. Aurélien Scholl.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web

Chez les fous

Un homme, se promenant à côté de l'enceinte d'un hôpital psychiatrique entend plusieurs personnes dire : 33, 33, 33, 33, 33, 33, 33, ...

Intrigué, il colle l'oreille contre le mur et toujours : 33, 33, 33, 33, 33, 33, 33, ...

Il aperçoit un petit trou dans la palissade et décide deregarder ce qu'il se passe.

Il s'approche et alors qu'il satisafait sa curiosité, un doigt se tend de l'autre côté et s'enfonce dans son oeil.

Il recule précipitamment, fou de douleur et entend : 34, 34, 34, 34, 34, 34, 34, 34,...

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles


Première pensée du jour

Aujourd'hui, je veux affirmer devant le Sénat que l'agriculture sera résiliente si elle est irriguée, ou elle ne sera plus, et il y a un grand pan de l'agriculture qui disparaîtra.
Didier GUILLAUME, ministre de l'agriculture


Seconde pensée du jour

Quand on me dit : « C’était mieux avant », je réponds : « Ça dépend pour qui. ».
Gérard NOIRIEL
Voir lemonde.fr


Pseudo-pensée de Claude Gruffat, futur député européen (quand le Brexit sera consommé)

La biodynamie, méthode qui suit les cycles de la Lune, trouve aussi grâce à ses yeux : « Ce n’est pas parce qu’on ne l’explique pas scientifiquement que ça n’existe pas ! ».
Claude GRUFFAT, fils d’agriculteurs, l’ancien PDG de Biocoop est désormais eurodéputé Europe Écologie-les Verts, sur liste d’attente jusqu’au Brexit.
Voir liberation.fr


Autre pensée sur l’écologie: « Récusons les injonctions morales sans propositions concrètes », interview du professeur au Collège de France Marc Fontecave par Eugénie Bastié

>>>> Vous jugez que le discours des «effondristes» est contre-productif?

Les «effondristes» font croire qu’il existe des solutions simples et que le futur est entre nos mains. Mais la France produit 1 % seulement du CO2 mondial: elle disparaîtrait de la carte que ça ne changerait pas le cours des choses s’agissant de l’environnement. Si la transition écologique de notre propre pays doit se faire, elle ne sauvera pas la planète. Je crois que, compte tenu de ses moyens et de sa population, la Chine sera probablement le pays où se fera la révolution énergétique et écologique. C’est elle qui changera véritablement la donne.

Les «collapsologues» disent que rien n’est fait, mais c’est faux. Des efforts considérables sont menés dans l’industrie pour baisser la production de CO2 et de déchets et faire des économies d’énergie. La chimie, domaine sur lequel je travaille, devient de plus en plus «verte», à travers de nouveaux procédés de synthèse plus économes en énergie et en déchets et de plus en plus biosourcés. Des jeunes chercheurs œuvrent jour et nuit dans des laboratoires afin de trouver des solutions pour le stockage de l’énergie. On peut dire que cela ne va pas assez vite, qu’on manque de moyens et d’investissements, mais pas qu’une bande de voyous ne fait rien parce qu’elle veut à tout prix polluer l’environnement!
Cet article a été publié dans l'édition du Figaro du 06/09/2019


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

ALLIANCE (L') : En politique internationale, union de deux voleurs qui ont leurs mains si profondément enfoncées dans les poches l'un de l'autre qu'il leur est difficile de s'en prendre séparément à un troisième. Ambrose Bierce*.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
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Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


A thought for today

I have no respect for people who deliberately try to be weird to attract attention, but if that's who you honestly are, you shouldn't try to "normalize" yourself.
Alicia WITT, actress, singer-songwriter, and pianist (1975 -)


A second thought for today

Usually, terrible things that are done with the excuse that progress requires them are not really progress at all, but just terrible things.
Russell BAKER, columnist and author (1925-2019)


A third thought for today

Too many parents make life hard for their children by trying, too zealously, to make it easy for them.
Johann Wolfgang von Goethe, poet, dramatist, novelist, and philosopher (28 Aug 1749-1832)


A fourth thought for today
Progressive societies outgrow institutions as children outgrow clothes.
Henry GEORGE, economist, journalist, and philosopher (2 Sep 1839-1897)


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

AMBITION (L') : Elle fait souvent accepter les fonctions les plus basses ; ainsi, on grimpe dans la même posture que l'on rampe. Jonathan Swift.
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
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Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information


Salomé Berlioux, une « pilote » pour défendre la cause de la jeunesse rurale

La présidente de l’association Chemins d’avenirs a été missionnée mercredi pour réfléchir aux obstacles rencontrés par les jeunes qui habitent loin des villes.
Voir lemonde.fr


L’Anses défend son évaluation des risques

L'agence sanitaire Anses a défendu vendredi sa méthode d'évaluation des risques liés à l'épandage des pesticides chimiques, en pleine polémique sur la distance minimale entre habitations et zones de pulvérisation.
Voir agri-mutuel.com


Ma remarque (GW) : Dans un système où celle ou celui qui ne compte pas sur sa production agricole pour en tirer un revenu décent, qui n'a jamais eu à lutter contre le moindre puceron, la moindre mauvaise herbe, ou la moindre moisissure, qui ne connait rien de rien aux produits phytosanitaires, peut avoir un avis définitif sur la question… tout et n’importe quoi devient possible.


Obsolète le modèle allemand ? Vous plaisantez ?

Le fléchissement récent de l'activité en Allemagne mérite-t-il l'avalanche de commentaires autour de la supposée « obsolescence de son modèle économique » ? A l'évidence non, estime Alain Fabre, qui rappelle que, avec un pouvoir d'achat élevé, un chômage bas, un excédent public significatif et un endettement sous la barre des 60 % de PIB, la première économie de la zone euro reste robuste.
Voir lesechos.fr


Du côté de Jojo (mais ce n'est qu'un jeu avec les mots)

AMNISTIE (L') : C'est l'acte par lequel les souverains pardonnent le plus souvent les injustices qu'ils ont commises
Extrait du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
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Glyphosate : des tests en question

.../...
>>> Faux positifs
La différence flagrante entre les données obtenues (même si d’autres comparatifs seraient nécessaires pour envisager des conclusions plus solides) conduit à rappeler les spécificités des tests utilisés et les limites de la méthode ELISA pour ce type de recherche. « Le test BioCheck repose sur l’utilisation d’anticorps produits pour se fixer sur le glyphosate. Le test, dans son ensemble, est donc capable de détecter et doser cette molécule. En revanche, (…) tous les spécialistes savent qu’il existe un risque non-négligeable qu’un anticorps se fixe également sur d’autres molécules. (…) Un premier suspect susceptible d’entrainer des faux positifs était l’AMPA, un métabolite du glyphosate et aussi de détergents courants. Le fait que cela ne semble pas le cas a amené certains à conclure, un peu hâtivement, que le test détecte bien le glyphosate dans les urines. C’est ignorer qu’il peut y avoir d’autres sources de faux positifs sans lien avec le glyphosate. Notamment dans un liquide complexe comme l’urine. Il faut savoir que le test en question a été mis au point pour détecter le glyphosate dans l’eau, notamment pour les captages d’eau potable, ce qu’il fait bien, à faible coût. Mais il n’a pas été validé pour l’urine ! Le test utilisé suite à la démarche de ces agricultures du Morbihan, qui repose sur une séparation des molécules par chromatographie, est plus fiable et … plus cher ! » détaille ainsi le biologiste Marcel Kuntz (directeur de recherche au CNRS) interrogé par Atlantico.

Les limites du test de Biocheck avaient déjà été épinglées par l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR) en 2015. Ce dernier avait notamment mis en doute la fiabilité du dispositif dans le cadre de la détection du glyphosate dans le lait maternel.
.../...

Voir Journal International de Médecine (jim.fr)

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Du côté de EBBH

 


Non, la rigueur scientifique ne nuit pas à la santé ! Communiqué du 16 septembre 2019 du collectif Science-Technologies

Le journal « Le Monde » justifie ses attaques récurrentes contre les agences sanitaires, en affirmant qu’un excès de rigueur scientifique serait dangereux pour la santé publique, car il retarderait l’interdiction des produits présentant des risques sanitaires.

Le récent rapport parlementaire sur l’expertise sanitaire démontre pourtant le contraire : l’EFSA, souvent accusée de rigorisme excessif, voire de complaisance envers les intérêts industriels, émet en moyenne des classements toxicologiques plus stricts que le CIRC, moins exigeant sur le plan scientifique, mais qui s’est taillé une réputation de lanceur d’alerte inattendue en classant le glyphosate comme cancérogène probable.

L’annonce de nouveaux risques sanitaires, liés à l’alimentation ou l’environnement, est l’un des thèmes scientifiques favoris des médias. En général, les articles sur ces sujets font simplement état d’une publication scientifique isolée, qui montrerait l’existence de nouveaux dangers, non pris en compte actuellement par les agences sanitaires. Pourtant, le plus souvent, les auteurs de ces publications reconnaissent eux-mêmes que leurs résultats doivent être confirmés par des études complémentaires…qui arrivent rarement !

Le journal Le Monde est particulièrement actif dans ce domaine, et depuis quelques mois, affiche des positions assez radicales. En octobre 2018, Stéphane Foucart y avait publié un article au titre programmatique : « En matière de santé publique, le rigorisme scientifique est une posture dangereuse » [1]. Il y développe la thèse selon laquelle trop de rigueur scientifique retarderait la prise de décision politique pour l’interdiction de produits dangereux. Plus récemment, il a précisé son propos, en désignant clairement, dans une chronique du 6 juillet 2019[2], les responsables de ce « rigorisme » dangereux : les Académies scientifiques, qui seraient, si on l’en croit, des nids de climatosceptiques et autres négationnistes, travaillant souvent en collaboration avec la recherche privée, et donc forcément suspects.

De telles théories sont logiques sous la plume de journalistes stakhanovistes de l’alerte sanitaire, et seraient anecdotiques si elles restées confinées à la presse. Malheureusement, quelques formulations maladroites du récent rapport parlementaire de l’OPECST sur l’expertise sanitaire [3] semblent aller dans le même sens, dans ses conclusions sur les divergences entre agences sanitaires à propos du glyphosate. En effet, les auteurs du rapport reconnaissent que l’avis du CIRC (la seule agence qui ait classé le glyphosate comme cancérogène probable) s’appuie sur des expérimentations non conformes aux lignes directrices de l’OCDE, et donc rejetées pour cette raison par toutes les autres agences sanitaires. Toutefois, ils tournent cet argument en faveur du CIRC, en affirmant que l’EFSA [4], comme les autres agences sanitaires, « semble exiger des éléments de preuve plus lourds que le CIRC », mais que « le CIRC accorde plus d’importance aux signes faibles statistiques », signes faibles dont le rapport rappelle plusieurs fois l’importance. L’EFSA serait-elle donc dans le camp des « rigoristes » au sens foucartien, qui retarderaient les décisions nécessaires pour protéger la santé des citoyens ? C’est clairement l’impression qui ressort des conclusions du rapport, telles qu’elles sont rédigées. Toutefois, cette prétendue supériorité du CIRC pour la perception des « signaux faibles » n’est justifiée par aucun argument méthodologique ou scientifique. Et surtout, les chiffres cités quelques pages plus loin par l’OPECST démontrent clairement le contraire : dans les cas (fréquents) où les classements toxicologiques émis par le CIRC différent de ceux de l’EFSA, c’est le plus souvent (dans 14 cas sur 25) l’EFSA qui a émis le classement le plus strict, et donc le plus protecteur pour les travailleurs ou consommateurs [5].

Contrairement aux théories fumeuses du Monde, « exiger des éléments de preuve plus lourds que le CIRC », comme le font l’EFSA et les autres agences sanitaires, n’implique donc nullement de jouer avec la santé des citoyens. Au contraire : les lignes directrices de l’OCDE, que le CIRC n’a pas respectées dans le cas du glyphosate, ont pour objectif, entre autres, de garantir la puissance statistique des expérimentations…c’est-à-dire précisément leur capacité à détecter les fameux signaux faibles que l’OPECST appelle à identifier précocement ! Les avis des agences sanitaires, et les rappels à la rigueur scientifique des Académies des Sciences, de Médecine ou d’Agriculture, restent donc bien à ce jour les meilleurs garants d’une évaluation stricte des risques sanitaires et environnementaux. La médiatisation prématurée de publications scientifiques non confirmées ne peut, au mieux, que brouiller des messages plus importants. Au pire, elle peut entrainer vers de fausses pistes : dans un article récent [6], l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique) rappelait que, dans les scandales sanitaires invoqués par le Monde à l’appui de ses thèses, c’est au contraire la prise en compte d’expérimentations insuffisamment rigoureuses, semblant nier les risques avérés scientifiquement, qui a retardé la prise de décision politique.

La lecture du rapport OPECST éclaire d’un jour nouveau l’étrange décision du gouvernement, qui a enjoint l’ANSES de commander, à propos du glyphosate, une étude complémentaire et « indépendante » (façon de sous-entendre que l’ANSES ne le serait pas ?). Cette démarche traduit une certaine suite dans les idées. Il faut en effet rappeler que la saisine initiale, adressée à l’OPECST par deux députés LREM, avait déjà pour objet d’enquêter « sur l’objectivité et l’indépendance des agences sanitaires européennes », un intitulé qui curieusement épargnait le CIRC, agence dépendant de l’Organisation Mondiale pour la Santé. Malgré le biais évident de cette saisine originelle, l’OPECST a veillé à analyser objectivement les raisons de la divergence entre le CIRC et l’ensemble des autres agences sanitaires nationales, et pas seulement européennes. Bien que rédigée de façon très bienveillante pour le CIRC, l’analyse fait par l’OPECST sur le cas du glyphosate montre bien que la question n’est pas à proprement parler scientifique, mais purement réglementaire : l’expertise sanitaire française doit-elle ne retenir que les études scientifiques conformes aux lignes directrices de l’OCDE (comme toutes les agences en charge des autorisations des pesticides), ou peut-elle s’en dispenser comme l’a fait le CIRC pour le glyphosate, au nom de la détection des fameux « signaux faibles » ? Et, dans ce cas, quelles normes minimales de qualité faudrait-il fixer à la place des lignes directrices de l’OCDE, pour éviter que cette expertise purement nationale se ridiculise en prenant en compte des études qui seraient démenties par la suite (voir l’exemple de la célèbre publication de G-E Séralini, sur des effets cancérogènes des OGM et du glyphosate chez le rat, démentie à grand frais plusieurs années après, par tous les chercheurs qui ont cherché à reproduire ses résultats[7]) ? Bien entendu, poser la question en ces termes, c’est déjà y répondre… En tout cas, commander une nouvelle étude sur le glyphosate, sans avoir au préalable réglé cette question méthodologique soulevée par le rapport OPECST, n’a aucun sens.

Cette invocation par l’OPECST des « signaux faibles », pour remettre en doute le travail des agences sanitaires sans aucune justification scientifique, montre bien que le personnel politique n’est pas totalement imperméable aux théories de la presse militante. Mais la charge du Monde contre les Académies, un des lieux importants de construction du consensus scientifique, a au moins un mérite involontaire : elle reconnait implicitement que l’alarmisme sanitaire et environnemental, dont ce journal est un des principaux hérauts, n’est pas la position dominante d’un monde scientifique qui serait unanime, face à des pressions de l’industrie relayées par les agences sanitaires. Il s’agit d’une attitude promue par une minorité de chercheurs soutenus par la presse, le plus souvent respectables, mais dont les avis montrent souvent une ignorance certaine des règles élémentaires de l’expertise sanitaire… et semblent négliger les dérives sensationnalistes d’une partie de la presse scientifique, pourtant dénoncées par de nombreux chercheurs [8]. Bien entendu, l’auteur de ces lignes coche toutes les cases pour que son avis soit considéré comme nul et non avenu par Le Monde : agronome de formation, il travaille dans une société privée (qui collabore entre autres avec Bayer), et est membre de l’Académie d’Agriculture de France. Mais pour sauvegarder sa réputation de sérieux et d’objectivité, ce prestigieux journal pourrait au moins expliquer pourquoi les faits rassemblés par l’OPECST contredisent à ce point ses théories.

Philippe STOOP
Docteur-ingénieur en agronomie, Directeur Recherche et Innovation de la société ITK, Membre correspondant de l’Académie d’Agriculture de France.
Membre du Collectif Science-Technologies-Actions

[1] [2]

[3] OPECST : Office Parlementaire pour l’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques.

[4] EFSA : European Food Safety Authority (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments)

[5] [6] [7] [8]

>>> Le Collectif STA composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

Blog STA
Contact & adhesion : sciencetechaction(a)gmail.com


Réseau Numérique et Agriculture ACTA


Tech, medical and farm groups ask appeals court to overturn verdict against Monsanto

Groups representing farm, medical and biotechnology interests have filed briefs with the California Court of Appeal, aligning with Monsanto in asking the court to overturn last summer’s jury verdict that found Monsanto’s glyphosate-herbicides cause cancer and determined that the company spent years covering up the risks.

The groups are urging the appeals court to either throw out the win a San Francisco jury gave to school groundskeeper Dewayne “Lee” Johnson in August of 2018 or to invalidate an order for Monsanto to pay punitive damages to Johnson. The Johnson trial was the first against Monsanto over claims that its glyphosate-based herbicides such as Roundup can cause non-Hodgkin lymphoma.

Johnson is one of more than 18,000 plaintiffs making similar claims. The lawsuits allege that Monsanto was aware of scientific research showing an association between its herbicides and cancer but rather than warn consumers the company worked to suppress the research and manipulate scientific literature.
See usrtk.org


Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



What, me behave? Seriously?

As a child I saw Batman drive 200 mph,

Cinderella arrived after midnight,

Pinocchio told lies,

Aladdin was a thief,

Tarzan & Jane were almost naked,

Snow White lived in a house with 7 men,

Popeye smoked and had tattoos,

Pac Man ran around to digital music while eating pills that enhanced his performance,

Shaggy and Scooby were mystery solving hippies and always had the munchies, so we know what they were smoking.

And you expect me to behave.


 

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