Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 49 - 2019
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 5 décembre 2019


Good old days (???????): Des paysans rapportent à leur habitation un veau né dans les champs par Jean-François Millet


Pas nouveau mais toujours excellent : un rappel peut toujours être utile quand TOUT semble être une priorité
A Valuable Lesson For A Happier Life


Les agriculteurs ne sont pas des pollueurs, par Jean-Francis Pécresse dans Les Échos

Si les agriculteurs manifestent leur colère, cette fois, les Français ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes.
.../...
Mais lorsqu'une Cour d'appel condamne un éleveur du Cantal à 8.000 euros d'amende au motif que ses vaches indisposent ses néoruraux de voisins, c'est l'État qui expulse les agriculteurs hors de la communauté civile. Quand les pouvoirs politique et judiciaire ne répriment pas assez fermement ces maires irresponsables qui interdisent, sans le moindre fondement scientifique ou juridique, tout traitement par pesticide à moins de 150 mètres d'une habitation, c'est une agriculture raisonnée que l'on sacrifie à un obscurantisme militant. Jamais nos agriculteurs n'ont si peu pollué l'air et les sols, jamais ils ne nous ont donné une alimentation si saine. Mais nous nous sommes convaincus du contraire. Alors que nos paysans sont prêts à réduire progressivement leur dépendance aux pesticides, qu'ils se convertissent au bio au prix parfois de gros efforts, nous exigeons d'eux l'impossible : sortir du glyphosate dans un an. Sauf à nourrir de nouvelles colères, il est grand temps de se donner deux ans de plus, comme toute l'Europe.

Jean-Francis PÉCRESSE

Voir Les Echos


« Dans chaque assiette, un agriculteur ». La tribune de Sébastien Abis

Sébastien Abis est directeur du club de réflexion agricole Demeter. Il est aussi chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris)
Voir lopinion.fr


Ras le bol : Des centaines d’agriculteurs bloquent le périphérique parisien

Des centaines d'agriculteurs ont convergé mercredi vers Paris à l'appel des syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs, où ils bloquaient le périphérique à la mi-journée, en demandant à être reçus par le président de la République.
Voir agri-mutuel.com


Ras-le-bol : Des milliers d’agriculteurs bloquent Berlin pour exprimer des craintes existentielles

Près de 10000 agriculteurs se sont rassemblés mardi avec des milliers de tracteurs dans le centre de la capitale allemande. Ils protestent contre la recrudescence de contraintes environnementales pas honorées par le consommateur. Berlin compte sur des subventions pour calmer le mouvement.


Sievens, Paris et Berlin, à la suite d’une intéressante séance de l’Académie d’agriculture : La gestion en commun, une voie pour dépasser nos crises environnementales territoriales

Mon point de vue (GW) : À mon sens la discussion sur les communs, y compris face à une crise environnementale territoriale, ne peut pas se limiter à ce que j’appellerai un peu par provocation la bulle agricole ou même rurale (20 % de la population française)…

Il est possible que si (et seulement si ?) la notion de commun (re)gagne du terrain (c’est le cas de le dire) dans les projets d’aménagement dans les métropoles, elle en (re)gagnera aussi dans les projets d’aménagement dans les zones rurales.

C’est pourquoi, je me demande si les projets berlinois et parisiens évoqués (comme exemples) ci-dessous pourraient bénéficier des concepts et expériences évoqués lors de la séance du 27 novembre.

>>> Berlin perd plusieurs centaines de millions d’euros dans le rachat de HLM

La mairie socialiste de la capitale allemande a racheté, pour plus de 900 millions d’euros, 6000 logements sociaux qu’elle avait vendus en 2004, un peu plus de 400 millions d’euros.
Voir lefigaro.fr

Attention : il y a une erreur dans le sous-titre de l’article. C’est bien « qu’elle avait vendus » comme écrit dans le corps de l’article.

>>> La ville de Paris va proposer 500 logements à 5000 euros le mètre carré

Pour faire face à l’inflation des prix de l’immobilier dans la capitale, la ville va proposer aux classes moyennes d’acheter des logements dont le principe est basé sur la séparation du foncier et du bâti.
Voir leparisien.fr

Le projet berlinois a eu un très large écho dans la presse allemande, ce qui n’est pas (encore ?) le cas du projet parisien. Mais nous voyons bien que « commun » ne signifie pas « gratuit ».
Voir academie-agriculture.fr


A quoi répond Pierre Marsal (Académie d’agriculture) : Sur le principe ces opérations ne me choquent pas (Berlin, Paris), bien au contraire. Sur les modalités peut-être effectivement y aurait-il beaucoup à discuter.

C’est toute la question du foncier qui est posée ici. Une des rares questions – peut-être taboue – qu’on n’ose rarement aborder. Même dans nos instances à atmosphère feutrée.

Sur la question de la propriété foncière. Louis Malassis, qui n’avait pourtant rien d’un révolutionnaire, posait très clairement la question de sa légitimité historique, du handicap qu’elle constituait pour qui devait acheter ou racheter son droit à l’utiliser, etc.. C’est très intéressant d’observer comment ce droit s’est constitué dans l’histoire des civilisations occidentales (du temps des Romains, et l’évolution qui s’est produite après le Révolution : je ne voudrais pas m’appesantir mais il y a un livre excellent sur cette dernière question du juriste – et philosophe- belge François Ost « La Nature hors la loi », 2003). Dans d’autres civilisations il n’en va pas de même.

Mais restons chez nous ; Ce n’est pas idiot de séparer le droit de propriété et le droit d’usage. C’est ce que Berlin et Paris semblent vouloir faire, maladroitement sans doute et avec les seuls instruments de droit qu’ils ont en leur possession.

Le sol pourrait très bien être un bien commun, géré de façon communautaire, comme il en va pour d’autres biens : par exemple puisque c’est d’actualité avec l’histoire de la 5G, les radiofréquences. Ce serait aux collectivités propriétaires d’en assurer la bonne gestion soit directement, soit en en déléguant les droits par des concessions ou dans des partenariats. A condition que le détenteur du droit de propriété se comporte de façon responsable. Hélas ce n’est pas toujours le cas : voir ces calamiteux PPP, les concessions d’autoroutes, le projet de privatisation d’ADP, etc. L’Etat brade ses bijoux de famille pour racler des fonds de caisse !

En résumé, il me semble évident que dans le contexte actuel, le champ des biens, matériels ou immatériels, publics (ou des biens communs, ce n’est pas exactement la même chose) est appelé à s’étendre. Cela commence à entrer dans les esprits (espace, air…).


Mon opinion sur des détails (GW) : Les PPP ne sont pas tous calamiteux et je ne vois aucun inconvénient aux concessions d’autoroute quand je compare nos autoroutes à celles de nos voisins. Je ne vois pas plus d’inconvénient à la vente d’ADP. Chez nos voisins européens, les aéroports sont aussi privés. Autoroutes et aéroports ne jouent pas le même rôle dans nos vie que le prix du terrain pour construire nos habitations.


Black Friday vu par Luc Becker



Voici un couper-coller provenant du script d'une interview d'un homme politique…

« Je crois donc que nous avons besoin d’un civisme, d’une citoyenneté, d’un réveil, et aussi d’une culture qui serait accompagnée institutionnellement dans notre pays ; c’est à dire beaucoup plus qu’une simple éducation à l’école primaire par exemple. Il faut travailler sur ces questions-là la vie durant, et c’est peut-être là l’un des défis de la République tchèque aujourd’hui : revisiter l’espace public. Y a-t-il suffisamment de programmes et d’institutions qui s’occupent du réveil citoyen pour que les gens ne se laissent pas acheter ou prendre dans des rouages les menant dans une sorte de dépendance sans issue ? La liberté, c’est quelque chose qui s’acquiert, se conquiert, encore aujourd’hui. »

Je viens de suivre l'émission en podcast et j'ai caché le nom du pays... Mais je trouve que cela s'applique à beaucoup d'autres pays à commencer par le nôtre !


Résultat plus bas ...











Source : Les 30 ans de la révolution de velours – émission spéciale
Voir radio.cz
L'homme politique est Pavel Fischer... et le journaliste est Guillaume Narguet que je connais personnellement.

Et le mot masqué est tchèque.

Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Une belle vidéo de présentation de "Volée de Piafs"
Voir vollée de piafs
Signalé par Hugues THORÉ
Mél : hthore(a)gmail.com


2020

Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

Le Baron de la Bouctière, ouvrier et paysan, une vie de travail, d’évolutions, d’amitiés, de famille, par Jean-François Proust

Robert Baron est né en 1927 à Prailles dans les Deux-Sèvres. Son père a été ouvrier agricole, puis agriculteur. Lui-même a été tour à tour aide familial, ouvrier agricole, puis agriculteur.

Robert a connu les vicissitudes de la Seconde Guerre mondiale et ses parents la Grande Guerre. Robert a pratiqué l’agriculture à l’ancienne. Il a connu ensuite tous les bouleversements techniques, économiques et sociaux du monde agricole et rural jusqu’à la fin des années 1980, avec cette coloration particulière du plateau mellois que sont l’entraide, l’importance des coopératives, la religion protestante qui laisse une grande place à la laïcité, les Sociétés d’Education Populaire, la terre rouge à châtaigniers qui colle d’amitié et tout ce qui va avec.

Cette biographie, la plus factuelle possible est sans nostalgie : Le travail était fatigant, l’école plus courte, les loisirs rares, les maladies plus souvent incurables, les guerres plus présentes… Mais aussi sans misérabilisme : il y avait des savoirs, des rencontres, de l’entraide, des plaisirs, des veillées, des bals, des mariages, des naissances. Cette biographie parlera aux habitants du sud des Deux-Sèvres et du Poitou et, plus largement, à tout public intéressé par les bouleversements de la société rurale dans la seconde moitié du XXe siècle.

Jean-François Proust est né en 1953 à La Couarde. Ses parents, d’origine urbaine et extérieurs à la région, ont effectué un « retour à la terre » en 1952, bien avant que ce ne soit de mode. Enfant et adolescent, il a participé aux travaux de la ferme en y côtoyant Robert quasi-quotidiennement. Après son diplôme d’ingénieur agronome, il a repris la ferme de ses parents pendant dix ans. Robert avait alors sa propre ferme, pas si petite et ils se sont entraidés.

Bon de souscription (20 €)
Contact : JF PROUST
Mél : jf.proust(a)orange.fr





La modification intentionnelle du génome de certaines plantes cultivée n’est plus du domaine des rêves ou fantasmes

> CRISPR gene edited soybeans suited for hotter climates offer ‘enormous’ crop yield boost

> FDA-approved edible cotton seeds show how GMO, CRISPR-edited crops can battle global hunger

> Agricultural firm Simplot receives first commercial license for CRISPR gene editing, focusing on cutting waste

Signalé par Hervé ESCRIOU
Mél : herve.escriou(a)betadigitis.com

Good old days (???????): La becquée par Jean-François Millet (vers 1860)


Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ASSEMBLÉE NATIONALE : Il faut avoir vécu dans cet isoloir pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l'état d'un pays sont presque toujours ceux qui le représentent.
Pierre Joseph PROUDHON.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Statistiques de l’édition de la semaine dernière de cette gazette


Last issue of the Efita Newsletter nb 906 dated December 2, 2019


Statistics about the previous issue of the efita newsletter dated November 25, 2019


Hiver

Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

"L'agriculture valorisée par le numérique", par Philippe Gate
Voir biotechnologies-vegetales.com


New Ag International: The World's Leading Magazine on High Tech Agriculture
See newaginternational.com


New Ag International… The precision ag corner: Having the Right Connections
See newaginternational.com


Precision Agriculture and the Future of Farming in Europe (2016)
See europarl.europa.eu


En élevage, la science avance

Le déploiement de l’intelligence artificielle et la miniaturisation des capteurs ouvrent des perspectives pour suivre le bien-être et les performances des animaux. Collecter des images de caméras et de sondes (température, hygrométrie, qualité de l’air…) placées dans l’environnement des animaux pour les transformer en informations utiles pour l’éleveur…
Voir paysan-breton.fr


Smart’pharm d’Asserva : Une pharmacie connectée

La société Asserva lance Smart’farm, une application faisant le lien entre pharmacie de l’élevage, suivi de la médication et analyse des traitements entre lots d’animaux.
Voir paysan-breton.fr


Comment gagner en compétitivité par la digitalisation ? (article réservé aux abonnés)
Voir paysan-breton.fr


Raconte-moi l'agriculture (un beau projet à financer via miimosa.com)

Offrir au public de nouvelles sources de compréhension de ce qu'est réellement le monde agricole aujourd'hui, dans toute sa diversité.
Voir miimosa.com


API-AGRO : nouvelle offre Open Data

>>> Les 4 piliers de la plateforme API-AGRO
1. Sécurité : API-AGRO promeut le partage de données et d’algorithmes en toute sécurité.
2. Confiance : Le projet rassemble, sur une place de marché de référence, de nombreux partenaires et clients au sein de relations de confiance.
3. Innovation : API-AGRO répond aux besoins d’innovation de l’ensemble des filières végétales et animales
4. Compétitivité : Une plateforme sécurisée de partage de données et d’APIs est stratégique pour permettre aux producteurs agricoles de s’adapter à l’évolution des marchés et de rester compétitifs.

>>> Comprendre la plateforme API-AGRO (Intro)

Comprendre API-AGRO, Part 1 : la plateforme

Comprendre API-AGRO, Part 2 : premiers pas

Comprendre API-AGRO, Part 3 : nos abonnements

Le Grand livre de notre alimentation, le guide complet de notre alimentation en 100 chapitres, par 25 experts de l’Académie d’agriculture

Publié aux éditions Odile Jacob, ce guide complet de "notre alimentation", aborde les thématiques suivantes:

- Bien manger : que manger et comment ?
- Les aliments par le menu
- Nos aliments sont-ils sûrs ?
- L'équilibre nutritionnel de chacun
- L'aliment, en pratique
Nos experts donnent dans cet ouvrage "leurs avis informés et leurs meilleurs recommandations ; au-delà des querelles, controverses et débats passionnés autour de la qualité de nos aliments".
Voir Edition Odile Jacob


page facebook

Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur…
Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net


S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !)


S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis)


Lire une des dernières gazettes Efita en anglais


Suivre l’Afia sur Facebook


Groupe LinkedIn Afia


Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre correspondant de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

Aujourd'hui, il est plus gratifiant d'être prince que ministre : on n'a pas eu à intriguer pour le devenir et ça dure plus longtemps.
Philippe BOUVARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Immobilier : Facebook à l'assaut de Leboncoin et SeLoger

Si le réseau social, qui s'est récemment lancé dans la pierre, réussit à augmenter sa capacité de ciblage, les portails historiques pourraient finir par être contournés, comme avant eux les médias.
Voir journaldunet.com


Firefox 71 : Mozilla réserve certaines nouveautés à Windows

Certaines nouveautés de Firefox 71 ne sont pour le moment disponibles que sur Windows, comme les modes kiosque et PIP.
Voir silicon.fr


Huawei réduit sa dépendance au « made in USA »

La prise de distance qui s’opère entre Huawei et ses fournisseurs américains s’illustre avec le smartphone Mate 30.
Voir silicon.fr


Google/Alphabet : Sundar Pichai est (presque) seul aux commandes

Larry Page et Sergey Brin quittent la direction quotidenne d’Alphabet, la maison mère de Google, l’entreprise fondée par leurs soins en 1998. Sundar Pichai prend le relais.
Voir silicon.fr


Data Transfer Project : un premier pont entre Google et Facebook

Les travaux du Data Transfer Project aboutissent à un premier outil qui connecte Facebook et Google Photos.
Voir silicon.fr


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONFÉRENCIERS (Les) : Si certains hommes parlent pendant leur sommeil, eux, parlent pendant le sommeil des autres.
Alfred CAPUS
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Laurent Alexandre : « Il faut arrêter de dire des conneries sur le glyphosate, sur les OGM, sur les pesticides… »
Voir alerte-environnement.fr


Des fraudes corses pourraient coûter 1,4 milliard à la France

Les doutes de Bruxelles sur l'efficacité de la lutte contre la fraude aux aides européennes agricoles en Corse, après des abus constatés par la Justice et un rapport confidentiel, risquent de coûter à la France 1,4 milliard d'aides, pénalisant des agriculteurs vertueux dans tout le pays et les contribuables, ont mis en garde plusieurs sources dans l'île.
Voir agri-mutuel.com


Détournement des aides agricoles européennes : faut-il renforcer les contrôles ?
Voir franceculture.fr


Sortie des pesticides: l’agriculture face à sa nécessaire révolution (avec nos amis "révolutionnaires" de l’INRA qui auront passé toute leur vie dans le même labo... la mobilité reste à inventer à l'INRA comme dans dans beaucoup d'autres organisations)
Voir journaldelenvironnement.net


INRA : Atténuer les pertes de rendements par le maintien d’une diversité d’adventices

En tout cas, sachez que sans vulpin ni gaillet, les deux adventices les plus nuisibles sur blé dans le nord de la France, tout va bien... C’est tellement évident que nos bons auteurs ont oublié de le signaler.
Voir tela-botanica.org


L’Autriche tergiverse sur l’interdiction du glyphosate

L'Autriche, premier pays européen à avoir interdit le glyphosate, était sous pression lundi pour appliquer dès 2020 la mesure votée cet été, mais Vienne invoque les risques de poursuite que cette décision fait peser sur le pays.
Voir agri-mutuel.com


Good old days (???????): Porteuses de gerbes par Julien Dupré


Agriculture : pour une production de masse, on a besoin d’un modèle fiable

Utilisation des produits phytosanitaires, cancer, agribashing… Les agriculteurs conventionnels, confrontés à une remise en cause de leurs pratiques, s’expliquent face aux anti-pesticides.
Voir ouest-france.fr


Près de 20 % des agriculteurs n’ont dégagé aucun revenu en 2017
Voir pleinchamp.com


RAINCATCHER®…

….est une nouvelle technologie durable pour lutter contre la sécheresse qui sévit dans l’agriculture aujourd’hui sur la planète. Nous avons conçu cet hydro-rétenteur nutritif/fertilisant, et souhaitons en faire bénéficier les zones du monde les plus en difficultés face au réchauffement climatique.
See raincatcher.org


Quelles perspective pour l'agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne en 2050 ? Par Marie de Lattre-Gasquet
Voir perspective Sahel
Contact : Marie DE LATTRE-GASQUET
Mél : marie.de_lattre-gasquet(a)cirad.fr


Agriculture urbaine : les leçons de la faillite d’Urban Farmers à La Haye

…/…
L’analyse de cette faillite nous enseigne nombre de choses.

Sur le plan commercial, il convient de toujours prendre en compte l’environnement dans lequel le projet évolue et de s’assurer que les produits et services sont en cohérences avec les besoins des clients. En ce qui concerne la gestion interne et la communication entre les différents actionnaires, il est essentiel d’avoir une vision à long terme ; cela protège d’un changement fréquent de stratégie qui peut être fatal à l’entreprise. Il est ainsi préférable d’instaurer autant que possible la stratégie avant le lancement plutôt qu’après. Sans pour autant continuer une stratégie tête baissée et oublier de s’adapter à un marché évolutif.

Il est d’autre part vital que les techniques de production soient gérées efficacement, afin d’offrir de bons rendements et de garantir une qualité de production de poisson et de légumes. L’agriculture urbaine constitue un superbe outil de démonstration agricole, en familiarisant les urbains aux activités rurales. Mais il existe un risque que les consommateurs associent « l’échec » de l’entreprise d’Urban Farmers à l’échec plus global d’une agriculture originale et durable.

L’agriculture urbaine sous serre et sur toiture doit ainsi tirer les leçons des échecs et continuer à construire des projets. Les modèles économiques doivent être remis en question, en particulier quand il s’agit de la multifonctionnalité qui pourrait permettre des revenus non conventionnels (monétisation de services écosystémiques ou culturels). Ces revenus pourraient en effet représenter un moyen de surmonter l’investissement sans recourir absolument à des économies d’échelle.
Voir theconversation.com


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BANC (Le) : De celui des ministres au ban de la société, il n'y a que l'espace d'un faux pas.
Henri JEANSON.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans

Une annonce de Pierre Yborra

Je vous annonce la venue de mon dernier Bébé : « Le Canadien ». Je suis heureux de vous en faire part.
Voir blog.ecrivains-paysans.com


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONFÉRENCIER (Le) : Plus il est plein de son sujet, plus il est lent à se vider.
Paul VERON
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agenda

Noël à la ferme : les festivités s’invitent à la ferme dans les Hauts-de-France avec Bienvenue à la ferme

1er décembre 2019 - 5 janvier 2020
Pour préparer les fêtes de fin d’année, les agriculteurs du réseau Bienvenue à la ferme vous ouvrent leurs portes et vous proposent des offres, de nombreuses animations et festivités dans leurs fermes du 1er décembre 2019 au 5 janvier 2020.
Voir bienvenue-a-la-ferme.com


Des fleurs et des polinisateurs

17 décembre - PARIS

Il existe des fleurs dont le pollen est transporté par le vent pour se poser sur la fleur d’une autre plante, d’autres se fécondent avec leur propre pollen mais nombre d’entre elles ont recours à un auxiliaire qui peut être un insecte, souvent un hyménoptère, famille des abeilles, ou encore un papillon voire un oiseau ou une chauve-souris. Les plantes à fleurs présentent avec les insectes des relations riches et diverses. La pollinisation est celle qui a permis le développement d’un grand nombre d’adaptations entre la plante et ses pollinisateurs.
Voir snhf.org


Nouvelles techniques de collaboration en agriculture. L’émergence du #cofarming

15 janvier 2020 - 14h30 - PARIS - Académie d'agriculture
Au cours de cette séance, nous souhaitons voir comment l’agriculture collaborative basée sur le numérique peut aider à relever les défis techniques, économiques, environnementaux, sociétaux que rencontre le monde agricole et envisager comment le numérique peut même accélérer les évolutions en cours.

Avec le développement du numérique (réseaux de télécommunication, plus smartphones, plus applications et services associés), de nouvelles formes de coopération et de collaboration apparaissent et rencontrent un écho certain auprès des agriculteurs. De jeunes sociétés offrent en effet des services très performants de partage de ressources.

Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce ne sont donc pas tant les technologies numériques que la façon dont les agriculteurs les adoptent et plus encore les adaptent à leurs besoins. Ils n’ont certes pas attendu le numérique pour coopérer et collaborer. Depuis les premiers développements de la coopération agricole au XIXème siècle, souvent sous la houlette de l’instituteur du village ou du curé, puis celui des Chambres d’Agriculture et du syndicalisme agricole après la Grande Guerre, la collaboration et la coopération entre agriculteurs se sont organisées et ont pris les formes les plus diverses à partir des années 50 du siècle dernier : Cuma, GEDA, GVA, Ceta, GDS, groupements fonciers, centres de gestion associatifs, etc.

Disruptif ou pas, le numérique impacte fortement nos sociétés et toutes nos organisations par la possibilité qu’il offre de partager facilement des ressources qu’il s’agisse d’informations, ou d’outils de production, de commercialisation ou de transport. De par son caractère « transversal », le numérique bouscule beaucoup d’organisations actuelles, qu’elles soient « sectorielles » ou « verticales », en offrant aux acteurs des marges de manœuvre insoupçonnées auparavant.
Voir academie-agriculture.fr


État de l’agriculture 2020 – Le métier d’agriculteur face à la transition écologique

5 février 2020 - PARIS

« Cet état des lieux est vraiment un moment indispensable ». Tel était le sentiment partagé par la plupart des participants au colloque « Etat de l’agriculture » de février 2019.

C’est pourquoi l’Académie renouvelle ce grand moment de rencontres début 2020.

La matinée de ce nouveau colloque sera consacrée à l’émergence du concept d’agroécologie, à l’opinion des agriculteurs vis-à-vis de la transition écologique, aux orientations de la future PAC et les interactions avec l’économie.

L’après-midi, une première table ronde réunira des témoins autour de la transition écologique, et une autre rassemblera des personnalités sur le thème « Quelles formations pour quels métiers ? ».

En fin de matinée sera également remis le prix de l’information scientifique. Porté par l’Académie d’agriculture de France, il distingue les travaux journalistiques qui apportent rigueur et rationalité aux débats publics.
État de l’agriculture 2020 – Le métier d’agriculteur face à la transition écologique


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONFÉRENCIER (Le) : Homme qui met sa main dans sa poche, sa langue dans votre oreille et sa foi dans votre patience.
Ambrose BIERCE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : Comment accélérer l'innovation ? Par Marion Sepeau Ivaldi

Le Sitevi 2019 se ferme sur un beau succès placé sous le signe de la croissance. Les exposants étaient plus nombreux. Les visiteurs aussi. Quel dynamisme et quel plaisir de voir ainsi la viticulture s’intéresser, découvrir, voire investir pour moderniser ses outils de production. Une belle énergie qui se démultiplie dans les projets d’innovation présentés mais qui se languissent de trouver des investisseurs.

Car, s’il est bien une question sur laquelle de nombreux visiteurs ont pu échanger, c’est celle de l’industrialisation de l’innovation qui reste parfois timide dans le secteur vitivinicole, laissant les projets se morfondre dans les tiroirs par manque de financements. De quoi s’interroger sur la nécessité de créer et bâtir pour la filière vitivinicole des outils de financement de l’innovation. Il y a bien sûr les aides publiques nationales ou européennes. Il y a aussi le crowdfunding. Les structures de négoce ou les grandes caves coopératives s’impliquent également dans l’expérimentation et l’industrialisation de l’innovation.

Mais est-ce suffisant ? Faut-il créer un outil collectif de financement de l’innovation comme une fondation ? L’idée pourrait accélérer la modernisation globale de la filière vitivinicole et permettre de rattraper son retard par rapport à d’autres filières agricoles.
Voir vitisphere.com


Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Ecologie d’opinion, par Anne Sophie LESAGE

Les klaxons pendant la manifestation du 27 novembre prouvent encore une fois que les citoyens soutiennent leurs agriculteurs. Pourtant, ce n’est pas le sentiment qui règne majoritairement dans les cours de ferme. Etre agriculteur en 2019 est bien lourd à porter lorsqu’on est accusé d’être empoisonneur ou tortionnaire d’animaux. Dans ce dénigrement permanent, les médias y sont pour beaucoup et cela s’explique simplement : ce qui fait peur fait vendre, et fait aussi du mal. C’est bien connu, la communication négative se diffuse plus vite que l’information positive.

En période électorale (comme c’est le cas en ce moment), les politiques eux aussi, usent et abusent de leur aura. Au nom du principe de précaution ou de convictions personnelles, les postures politiques peuvent aboutir à des incohérences locales, comme des arrêtés ZNT ou encore des menus végétariens. Car oui, l’écologie d’opinion existe et elle est nuisible, à l’inverse de l’écologie basée sur des données scientifiques.

Pour lutter contre ce phénomène déplorable, il faut remettre de la science dans l’équation. Les techniques agricoles ont évolué, les normes également. Est-il encore besoin de rappeler que l’agriculture française est un modèle pour de nombreux autres pays ? Les agriculteurs ne sont pas des empoisonneurs, il faut le prouver scientifiquement et le faire savoir.
Voir pleinchamp.com


Du côté d’André Heitz

> Pauvre député Loïc Prud'homme : son bureau est envahi par Monsanto et M. Gil Rivière-Wekstein

> Riz Doré : lutter contre la « faim cachée »

> Initiative citoyenne européenne anti-pesticides : Ouest France, RTL, le Télégramme, 20 Minutes, où est votre déontologie ?

> L'USDA déclare les États-Unis exempts de virus de la sharka

> « La cause animale, nouvel enjeu électoral » dans l'Opinion : vraiment ?

> Le maïs TELA peut-il résoudre les graves pénuries alimentaires en Afrique subsaharienne ?

> Parquons les députés pour les empêcher de rencontrer les « lobbies »

> « Malformations néonatales : de fausses alertes ? » sur France Culture

> Quo vadis, res publica ? L'arrêté illégal du maire de Langouët récompensé par une Marianne d'Or !

> Fongicides SDHI : l'information selon le Monde

> Miviludes, lutte contre les dérives sectaires, anthroposophie et biodynamie

> Protection des obtentions végétales : l'énorme impact de l'adhésion à l'UPOV au Viet Nam

> Pour les « coquelicots », agriculteurs = tueurs, et le Ministre Guillaume déblatère

> « Food Evolution » : la capricieuse et totalitaire intolérance d'une actrice activiste

> Sciences Po, l'écologisme et le féminisme avec Vandana Shiva... l'obscurantisme... la honte

page facebook

Le Mensuel de l'Académie


Abonnez-vous

Du côté de Cultivar

> Australie : nouvelle révision à la baisse de la production australienne par les services de l’État

> Brésil: des bonnes perspectives pour les producteurs brésiliens en 2020 selon Rabobank

> CéréObs: les conditions de cultures continuent de se dégrader

> Des livraisons d'engrais en baisse sur la dernière campagne
L’Unifa, Union des industries de la fertilisation a communiqué sur les statistiques de livraison pour la campagne 2018-2019. 18 millions de tonnes de matières fertilisantes minérales et organiques.

> Pas d'accord pour le partage des ressources génétiques
Le saviez-vous ? En 2004, la FAO a mis en place le traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’agriculture et l’alimentation (Tirpaa). Ce traité garantit aux pays signataires un...

> "Pas de récolte de maïs et de soja d'ici le printemps", selon un producteur du Nord Dakota
Dans le Nord des États-Unis, de fortes chutes de neige précoces vont empêcher les producteurs de terminer leurs récoltes. Sachant que les semis de printemps avaient été fortement retardés à cause des inondations.

> Les rouilles de céréales à paille surveillées au niveau européen
Le programme européen H2020 Rustwatch a débuté au 1er mai 2018 pour une durée de quatre ans. Il a pour objectif le développement d’un système d’épidémiosurveillance précoce des rouilles des céréales à paille pour disposer d’un meilleur contrôle des races de rouille présentes en Europe.

> Retard de paiement des MAEC et bio : «  En cas de problème, prendre contact avec sa DDT  »
"Ces aides sont un dossier d’une extrême complexité : 350 mesures types à l’échelle nationale, combinables entre elles, soit plus 10 000 mesures à mettre en œuvre dans le système d’information."

> Les sénateurs dénoncent le manque d'ambition du budget agriculture
La Commission des affaires économiques du Sénat propose de rejeter les crédits de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales. Les sénateurs dénoncent le défaut de cohérence et...


Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir idele.fr (632)
Voir idele.fr (633)

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté du Ministère de l‘agriculture

> Origine des miels : le Gouvernement confirme sa volonté de renforcer la transparence

> Précisions sur les propos du ministre concernant la consommation d’alcool

> Signature d’une convention pour déployer l’Initiative Nationale pour l’Agriculture Française

> Signalement de cas de listériose : retrait et rappel de langue de porc en gelée

 


Du côté de la Fnsea

> Inondations dans le sud-est : répondre à l’urgence !

> Le loup doit être régulé sans plafond !


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BARRE (Raymond) : "C'est mon compagnon de chambre, il dort à côté de moi à l'Assemblée."
André SANTINI
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web


Hiver rude

Jacques Cartier a exploré les rives du Saint-Laurent en 1534. Les premiers français qui se sont installés au Canada s'inquiétaient de la rigueur des hivers.

Depuis, on raconte l'histoire suivante :

Un bûcheron récemment débarqué de France coupe du bois pour l'hiver alors qu'un Amérindien (Un Algonquin ? ou alors un Micmac ?) passe par là. Le bûcheron lui demande :

- L'hiver sera-t-il froid, grand chef indien ?

- Hugh ! Oh oui ! L'hiver sera très froid.

Alors le bûcheron se remet à couper du bois de plus belle. Le lendemain, le chef indien repasse par là et le bûcheron lui demande encore si l'hiver sera vraiment aussi froid que tout le monde le prédit.

Le Grand Chef indien lui répond :

- Hugh ! Oh oui, grand chef blanc, hiver très rigoureux cette année ...

Le bûcheron reprend sa scie et coupe encore plus de bois. Et dans les jours qui suivent, le Grand Chef indien repasse en disant :

- Hugh, oui, oui, je confirme, hiver très très rigoureux cette année.

Finalement, le bûcheron très intrigué par cette certitude, lui demande :

- Mais enfin, Grand Chef indien, dis-moi comment tu sais avec autant de certitude que l'hiver sera très rigoureux ?

Le Chef indien lui propose de monter sur la colline toute proche. Arrivés au sommet, le Grand Chef indien dit au bûcheron :

- Regardes tout autour, partout dans la forêt homme blanc couper du bois !

Nous Amérindiens, nous avons un dicton : " Quand Homme blanc coupe beaucoup de bois, c'est que l'hiver va être très très froid " !

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles


Pensée du jour d’un peintre qui a magnifiquement peint paysannes et paysans de son temps (de sa jeunesse près de Cherbourg à sa mort près de Barbizon)

C’est le côté humain, franchement humain, qui me touche le plus en art.
Jean-François MILLET


Pensée sur la retraite par points

On peut s’amuser de la position de certains de la CGT à FO en passant par le PS et le PCF qui ne savent plus rien de ce pour quoi ils ont travaillé durement… (GW)

>>> Retraites : « La surprise est grande d’entendre des syndicats combattre une formule qu’ils ont pilotée avec succès » par François Charpentier, Essayiste

Le spécialiste des retraites François Charpentier explique, dans une tribune au « Monde », que la France est à l’origine d’un système qui a fait école dans d’autres pays européens.

Le débat sur la réforme des retraites a pris un tour surprenant. Personne en effet n’ose dire la vérité. Du côté des partisans de la réforme, deux sujets sont sur la table. D’abord, l’âge de départ en retraite. Sur ce point il est clair qu’on ne pourra reculer cet âge que si les employeurs acceptent de sortir d’une logique de préretraites qui conduit à se séparer systématiquement des travailleurs les plus âgés pour les remplacer par des plus jeunes moins payés. Toute la difficulté vient du fait que si la France est entrée à reculons dans cette « culture de la préretraite » à la fin des années 1970, les cessations anticipées d’activité sont devenues le Graal auquel aspirent les salariés confrontés à des fins de carrière compliquées. Il faudra donc du temps pour sortir de cette culture.

Ensuite se pose la question de la durée de la période de transition pour passer du système actuel à un régime universel. 21 000 centenaires en 2016 et 270 000 en 2070, selon l’Insee (Insee Première, n° 1620, 3 novembre 2016). Le vieillissement de la population est tel qu’il ne permet pas d’imaginer qu’une réforme ne s’applique qu’aux « entrants » dans les régimes. Sauf à mettre en péril un système qui reste, quoi qu’on en dise, l’un des plus généreux du monde.

Du côté des opposants à la réforme, la surprise n’est pas moindre. En 1945, dans un pays ruiné, les créateurs de la Sécurité sociale mettent en place un régime d’assurance vieillesse « bas de gamme » pour les salariés du privé. Fonctionnaires, salariés des entreprises publiques, agriculteurs et indépendants préfèrent leurs régimes d’avant-guerre plus avantageux. Le mérite revient alors à la CGT d’obliger les cadres à cotiser dans l’assurance vieillesse de 1945 et de négocier avec la CGC et le patronat la mise en place d’un régime complémentaire en points : l’Agirc.

Au passage, notons que c’est Andréjean [de son vrai nom Adolphe Bourrand ], secrétaire confédéral de la CGT, signataire des accords Agirc de 1947, qui « invente » le premier régime à points de l’histoire. Ce régime, qui reconnaît les droits du passé jusqu’à l’année 1927 – y compris pour les périodes non cotisées par les prisonniers de guerre et les déportés –, ce que n’a pas fait l’assurance-vieillesse, sera l’objet d’un engouement extraordinaire. Au point d’être « dupliqué » pour les salariés non-cadres, sous la houlette d’Antoine Faesch (Force ouvrière) qui crée l’Arrco en 1961.

Ces deux régimes, étendus progressivement aux rapatriés d’Algérie, mineurs, chômeurs, personnels de la Sécurité sociale, des banques et des assurances, permettront de sortir les retraités de la misère dès la fin des années 1970. Résultat, l’Agirc, c’est aujourd’hui 57 % de la retraite d’un cadre, et l’Arrco, 31 % de celle d’un salarié non-cadre.

Voir lemonde.fr


Autre pensée sur les retraites

Concrètement le gouvernement a enfin arrêté son dispositif de la manière sans doute la plus sage. Il admet que des parcours différents de transition existent pour les différentes corporations, qu’une partie – à définir – des actifs actuels doit être épargnée par la réforme. Il a accepté le principe de compensations par exemple pour les enseignants. Il applique en quelque sorte une méthode paradoxale, une diversité de traitement pour arriver à un système unique.

Raymond SOUBIE (Expert en gestion des ressources humaines et des politiques sociales, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2010.)
Voir lemonde.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


A thought for today

I don't think that combat has ever been written about truthfully; it has always been described in terms of bravery and cowardice. I won't even accept these words as terms of human reference any more. And anyway, hell, they don't even apply to what, in actual fact, modern warfare has become.
James JONES, novelist (1921-1977)


A second thought for today

We haven't yet learned how to stay human when assembled in masses.
Lewis THOMAS, physician and author (1913-1993)


A third thought for today

Ideologies separate us. Dreams and anguish bring us together.
Eugene IONESCO, playwright (1909-1994)


A fourth thought for today

We want our sound to go into the soul of the audience, and see if it can awaken some little thing in their minds... Cause there are so many sleeping people.
Jimi HENDRIX, musician, singer, and songwriter (1942-1970)


Good old days (???????): Les foins par Julien Dupré

 


Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information


Comment la France est tombée dans l’agribashing, par Emmanuelle Ducros

Les consommateurs ne font plus le lien entre les produits alimentaires sains et abondants qu’ils achètent à prix raisonnables et le travail des agriculteurs. En revanche, ils accablent ces derniers de tous les maux, des pesticides aux conditions d’élevage.
Voir lopinion.fr


La science est-elle en crise ? Par Mathias Girel
Voir cnrs.fr


L’hybride rechargeable préféré au tout électrique
Voir automobile-propre.com


Borne de recharge voiture électrique : prix, consommation, temps de charge
Voir selectra.info

Adhérez à l'AFIA
Chèque de 30 Euros à nous envoyer.
Un reçu vous sera adressé
.

L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Du côté d’EBBH

 


Réseau Numérique et Agriculture ACTA


L’obsession anticoloniale retarde le développement africain, par Yves Montenay

L’époque coloniale, c’est l’histoire. C’est important, mais il faut la confier à de vrais historiens. Gouvernants et intellectuels africains doivent conduire leur pays en regardant devant eux et pas seulement dans un rétroviseur déformant.
Voir contrepoints.org

Ma remarque (GW) : Il est certain que le colonialisme n’a pas été partout et toujours aussi horrible qu’au Congo belge (voir ci-dessous l’article du Guardian) d’une part et que d’autre part se poser en victime éternelle ne fait avancer personne... C’est pourquoi le point de vue de M. Montenay est digne d’intérêt.


Belgium begins to face brutal colonial legacy of Leopold II
See theguardian.com


Volets

Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr

 


Grève du 5 décembre à la SNCF : on s’arrache (déjà) les réservations de car (qui va informer les personnels de la Sncf que l'aller Paris-Lyon en bus coûte 15 € au lieu de 100 € en TGV...)

Dix jours avant le début de la grève, FlixBus a enregistré une hausse de 70% de la demande par rapport à la même période d’il y a un an.
Voir leparisien.fr

Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



CGIAR: To accelerate progress to end hunger and undernutrition around the world
See CGIAR

 

Cold Winter (la même qu’en français !)

The Inuit asked their family leader in Autumn if the Winter was going to be cold or not.

Not really knowing an answer, the leader replies that the Winter was going to be cold and that the members of the village were to collect wood to be prepared.

Being a good leader, he then went to the next phone booth and called the National Weather Service and asked, "Is this winter to be cold?"

The man on the phone responded, "This Winter is going to be quite cold indeed."

So the leader went back to speed up his people to collect even more wood to be prepared.

A week later he called the National Weather Service again, "Is it going to be a very cold winter?" "Yes", the man replied, "it's going to be a very cold Winter."

So the leader goes back to his people and orders them to go and find every scrap of wood they can find. Two weeks later he calls the National Weather Service again:

"Are you absolutely sure that the Winter is going to be very cold?"

"Absolutely," the man replies, "the Eskimos are collecting wood like crazy!"


Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere


Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net


Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme)


Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant

Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net