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AFIA


Association
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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 16 - 2022
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 07 avril 2022



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021
(22 in English, 10 de P. Jamet)
Seconde vague 2022 de blagues
(nouvelles)
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août

Celles de septembre
Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022 (quelques nouvelles)


Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


Académie d’agriculture de France : saviez-vous que sur notre chaîne @YouTube : + de 1200 #abonnés ont accès gratuitement à + de 200 #vidéos #fakechecking #agriculture #forêts #alimentation #environnement ?
Voir youtube.com/


Avant l’informatique : Tracteur Latil, type TR, TRP, et TRPZ

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Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


Court extrait d’un irrésistible sketch de Victor Borge
Voir le pianiste...


Quand on n'a plus d'OGM à détruire, on s'occupe comme on peut...

Incendie de lignes électriques : nous condamnons fermement l'acte criminel (Jean-Pierre Barbier, Président du Département, et Henri Baile, Président de la Communauté de communes Le Grésivaudan)



La cueillette des pommes de Camille Pissaro

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Paul Verlaine

Je constate avec horreur que je n’ai rien envoyé de Verlaine à la Guyzette ! Vite, corrigeons !

Voici, pour une fois, un poème plein de gaieté de notre cher maudit poète.

Lorsqu’il le compose, il est amoureux fou de sa fiancée Mathilde.

Lisez d’abord et seulement les troisième et quatrième vers de chaque strophe : vous verrez comment le poète se laisse pénétrer par un paysage rural lumineux, joyeux, chaleureux, qui l’entraîne de la « pâle étoile du matin » jusqu’à l'éclatant « soleil d’or ».

Lisez ensuite les premier et deuxième vers de chaque strophe : Verlaine demande à la planète Vénus (l’étoile du matin, déesse de l’amour) de porter un message à sa fiancée, à laquelle il veut transmettre les sensations de bonheur qui l’envahissent...

Verlaine a tout mélangé dans son poème pour nous montrer à quel point le paysage extérieur se confond avec son paysage intérieur, ce qu’il fait d'ailleurs très bien aussi quand il est malheureux et mélancolique…

 


Avant que tu ne t’en ailles, de Paul Verlaine (1844-1896),

in La bonne chanson (1870)


Avant que tu ne t'en ailles,
Pâle étoile du matin,
- Mille cailles
Chantent, chantent dans le thym. –

Tourne devers le poète,
Dont les yeux sont pleins d'amour ;
- L'alouette
Monte au ciel avec le jour. –

Tourne ton regard que noie
L'aurore dans son azur ;
- Quelle joie
Parmi les champs de blé mûr ! –

Puis fais luire ma pensée
Là-bas - bien loin, oh, bien loin !
- La rosée
Gaîment brille sur le foin. –

Dans le doux rêve où s'agite
Ma mie endormie encor...
- Vite, vite,
Car voici le soleil d'or. -

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugeg(a)laposte.net

 


Titre ? de Vincent Van Gogh (1857-1890)
Musée Kröller-Müller, Pays-Bas



 


70 euros de recharge et 2 pauses pour 450 km : on a testé la voiture électrique entre Paris et la Bretagne

Nous avons roulé entre Paris et Erquy, dans les Côtes-d’Armor, en voiture 100% électrique. Un trajet garanti zéro carbone, mais pas très économe en argent ni en temps de trajet. Avec à la clé la crainte de la panne sèche.
Voir leparisien.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Ma remarque (GW) : cet article qui est réservé aux abonnés, me parait peu respectueux de la vérité, et à vrai dire d’une parfaite mauvaise foi. Pour consommer peu d’électricité avec une voiture électrique, tout le monde sait qu’il faut adapter sa conduite. Ne pas rouler vite. Ne pas accélérer brusquement...


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Le programme agricole d'Emmanuel Macron, et celui des autres candidats
Voir agriculture-environnement.fr


Quatre ans de travail pour l'Europe, qui seule peut nous aider à sauvegarder nos libertés, notre culture, nos modes de vie, nos économies, notre agriculture, nos industries, nos activités de service, nos acquis sociaux…

L'Europe seule peut assurer une souveraineté réelle, c'est-à-dire notre capacité à exister dans le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts. Il y a une souveraineté européenne à construire et il y a la nécessité de la construire.
Voir elysee.fr/emmanuel-macron/europe


Insecticides, insectifuges ? Enjeux du XXIe siècle par André Fougeroux

Depuis des milliers d'années, les hommes disputent leur nourriture, leur santé, leurs vêtements, leurs matériaux aux insectes. Mais les hommes bénéficient aussi des bienfaits prodigués par les insectes. L'Homme doit composer avec cet équilibre : limiter les ' nuisibles ', favoriser les ' utiles '. Pour limiter les ' nuisibles ', l'Homme a recouru à toutes sortes de procédés : prières, ramassage d'insectes, pièges, chimie végétale, minérale ou organique, plantes résistantes, lutte biologique...

En 1939, les propriétés insecticides du DDT ont donné l'illusion que l'Homme viendrait à bout des ' nuisibles '. Il a fallu rapidement déchanter. Cet ouvrage rappelle l'utilité des insecticides mais aussi leurs effets non intentionnels qui ont conduit le grand public à les rejeter en bloc. Mais les problèmes liés aux insectes n'ont pas disparu et la maitrise des ' pestes ' reste indispensable !

Si les solutions insecticides ne sont plus d'actualité, l'Homme va devoir inventer au XXIe siècle une nouvelle voie pour une cohabitation harmonieuse avec les insectes.

Voir pressesdesmines.com


Excellent exposé de JJ Hervé, Président de l'Académie d'agriculture sur "la situation en Ukraine", le 30 mars 2022

JJ Hervé est un très bon connaisseur de l'Ukraine et de la Russie. Il parle de l'histoire de l'Ukraine dans la bibliothèque de l'Académie d'agriculture.
Voir JJ Hervé

Le son n'est pas toujours excellent, mais à regarder absolument tout de même...


Érosion de la biodiversité ? De Christian Levesque, membre de l’Académie d’agriculture

L’érosion de la biodiversité est actuellement très médiatisée. Les mouvements militants accusent les hommes de détruire la nature et d’être responsables d’une sixième extinction de masse. Or, cette communication est parfois basée sur des amalgames, des idées trop partisanes, ainsi que sur des relais médiatiques qui privilégient et amplifient les informations alarmistes. Si la situation de certaines populations est préoccupante, ce n’est pas un phénomène général car d’autres sont en expansion. Il s’agit donc de recontextualiser et de relativiser le débat pour mieux définir les actions nécessaires.

« Érosion de la biodiversité » analyse de nombreuses publications scientifiques ainsi que les discours anxiogènes, mettant l’accent sur les multiples biais dans le traitement de l’information. Cet ouvrage s’interroge sur la pertinence de la notion d’espèce et sur l’ambition de dresser l’inventaire du vivant. Il plaide pour une approche moins manichéenne de nos rapports à la nature.

Voir istegroup.com


Point de vue sur le prix de l’engrais azoté et celui des céréales, par Gilles Podevin, membre de l’Académie d’agriculture

Les prix des céréales pourraient être indexés sur le prix de l'engrais azoté qui est une des principaux facteurs de coût. En effet, pour des raisons de trésorerie et de couverture d'une campagne à l'autre, les prix de l'hiver 2021/2022 doivent permettre aux agriculteurs d'acheter l'engrais pour la prochaine récolte aux prix élevés actuels.

Par ailleurs, la fabrication d'hydrogène (et donc d’engrais azoté) par électrolyse est aujourd'hui un leurre, pour les trois raisons suivantes :

- le procédé a un très mauvais rendement (à peu près le tiers du rendement actuel à partir de gaz naturel. Mais les recherches progressent pour améliorer ce rendement.

- il n'y a pas de disponibilité en électricité suffisante compte tenu de la décroissance prévue par les politiques européennes de transition énergétique, en particulier pour le nucléaire.

- La possibilité de travailler avec de l'électricité à coût marginal, voire négatif, ne permet pas de faire fonctionner en continu les installations existantes.

Toutefois, cette production alternative d'hydrogène est possible à petite échelle dès aujourd'hui, et il est possible d'injecter de l'hydrogène jusqu'à 10% dans le réseau de gaz naturel.

Contact : Gilles POIDEVIN
Mél : poideving(a)gmail.com


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com



Point de vue sur les progrès techniques agricoles absolument nécessaires, par Christian Rousseau, membre de l’Académie d’agriculture

Nous sommes trop discrets sur la nécessité d’adopter rapidement les techniques issues des NBT (tolérance aux maladies, à la sècheresse, à la dépendance azotée, etc.) Ce n’est plus une question d’acceptation sociétale, c’est une nécessité au même titre que le nucléaire.

Il est aussi indispensable d’augmenter la production de biomasse grâce à l’adoption des systèmes culturaux de relay cropping (3 cultures en 2 ans) permettant la production supplémentaire de biométhane et par conséquent, de digestat, engrais organique de recyclage source importante de N, P et K.

Le recyclage des déchets ménagers après triage (obligatoire à partir de 2024), traités en methanisation, constituent des sources supplémentaires de biométhane et de digestats. La France a un objectif de production de biométhane qui n’est actuellement couvert qu’à 20%.

L’agriculture productive est compatible avec la préservation de la biodiversité et des sols si on pratique les systèmes ACS intensifs et si on restitue suffisamment de résidus issus des 3 cultures/2 ans.

Contact : Christian ROUSSEAU
Mél : rousseau.vandier(a)wanadoo.fr

EBBH - Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Agriculture ou environnement ? Le faux « dilemme ukrainien », par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture - 01.04.2022

Alors que l’économie mondiale semblait s’acheminer vers un retour à la normale après la parenthèse Covid-19, la crise ukrainienne relance les débats sur la souveraineté de l’Union Européenne pour la satisfaction de ses besoins alimentaires et industriels vitaux.

Face au risque de flambée des prix agricoles, voire de pénurie alimentaire pour les pays les plus déficitaires comme l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, de nombreuses organisations agricoles (1) et le Ministre de l’Agriculture français J. Denormandie, rejoints par d’autres personnalités françaises ou européennes, ont appelé à accroitre la production agricole européenne pour atténuer l’effet de cette crise (2) , quitte à revenir pour cela sur certains objectifs de la politique européenne « Farm to Fork » (F2F), portant sur la réduction des surfaces agricoles productives.
.../...
La crise ukrainienne nous rappelle brutalement que si nous refusons tout effort de production, nous laissons tout latitude à la Russie pour jouer de l’arme alimentaire, en retournant contre l’Europe la seule arme qui lui reste, celle des sanctions économiques. Il est déjà clair que l’UE est incapable de mettre en place pour elle-même un embargo sur le gaz russe ; si elle refuse également d’augmenter sa production agricole, elle ne pourra décemment demander aux pays dépendant des importations de Russie et d’Ukraine de soutenir un embargo sur les productions agricoles russes.
.../...
Avec cette problématique des prix, on touche au point sensible de toutes les politiques de décroissance, même les mieux étayées comme celle de l’IDDRI. La décroissance de la demande alimentaire des pays développées est bien sûr nécessaire, s’ils veulent réduire leur impact environnemental, mais aussi restaurer leur autonomie alimentaire. Le problème est qu’il est plus facile d’imposer une décroissance de l’offre agricole que de réduire la demande par un changement des habitudes alimentaires, seul moyen de réduire significativement l’empreinte alimentaire des européens. Le risque est donc grand d’aggraver le déficit agricole de l’Europe au lieu de le réduire, ce qui ne peut se traduire que par un recours accru aux importations extra-européennes (avec les conséquences économiques, stratégiques, mais aussi écologiques que cela implique), ou une augmentation des prix (les deux ne s’excluant d’ailleurs pas, l’affaiblissement de la capacité productive de l’Europe pouvant finir par peser sur les cours mondiaux).
.../...
Au final, une augmentation temporaire de la production agricole européenne, afin d’amortir l’effet de la crise ukrainienne, n’aurait pas d’effet environnemental négatif sur le long terme. Elle aurait même l’avantage de limiter le risque de susciter un rejet social des politiques agroécologiques. C’est donc le bon moment pour réexaminer la mise en œuvre de F2F, et de séparer le bon grain de l’ivraie dans son bric-à-brac d’objectifs : rester ferme sur ceux qui ont réellement un sens écologique (par exemple la réduction de 50% des pertes de fertilisants dans l’environnement), et remettre aux calendes grecques ceux qui relèvent de la pure démagogie, et provoquent des pertes de rendement sans avantage écologique (réduction générale de 20% des mêmes fertilisants). Et comme ces objectifs raisonnables sont également les plus difficiles à atteindre, ce sera aussi l’occasion de se rendre compte qu’une vraie politique agroécologique nécessite une agriculture de haute technicité, et non un retour à l’agronomie de « Martine à la Ferme ».
…/…
Voir europeanscientist.com


La cueillette des pommes de Camille Pissaro

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Cette infographie est stupéfiante. Dans le haut du sablier, les vivants. Dans le bas les humains morts depuis que l'homme est apparu. C'est notre destin de passer dans le bas du sablier. Mais ce qui est incroyable, c'est justement le rapport entre le haut et le bas du sablier. Nous sommes vraiment très, très nombreux. C'est une chance si nous arrivons à éduquer tout le monde et profiter de l'intelligence de tous !


The Future is Vast: Longtermism’s perspective on humanity’s past, present, and future

It's estimated that the number of people ever born is 117 billion. 109 billion of those people have already had their time on Earth—they lived and died. These are the red grains of sand at the bottom of the hourglass.

You are part of the green grains—the almost 8 billion who are alive now.

That’s humanity’s past and present. How many people will ever exist in our future?

We don't know. It depends on many things, especially how well we're able to navigate the very pressing challenges of today, such as pandemics, climate change, and powerful technologies that are rapidly reshaping our world.

If we're able to address these pressing challenges—as we’ve shown is possible against many large problems—our future is potentially extremely vast. We are only at the very beginning of human history.

In this article we make the case that this “longtermist” perspective is an important one to take. We will be the ancestors of a very large number of people. Let’s make sure we are good ancestors—by taking the risks we’re facing more seriously and ensuring that humanity has a bright future for a long time to come.



Update: The International Energy Agency publishes the detailed, global energy data we all need, but its funders force it behind paywalls. Let’s ask them to change it.

We updated our article from October 2021 that urges the IEA to make their data free and open. In the update we add to our case by highlighting another reason that high-quality, open energy data is so important: energy security and dependency.

The war in Ukraine has brought this into sharp focus—we need to know which countries buy fuels from Russia and how much; which other countries have fuel reserves and could supply them instead; and whether alternative sources of energy could be used.

This data is available from the IEA, but it is currently locked behind paywalls and prohibited from being shared. Without this data publicly available it is difficult to understand the situation and take the best actions.

Fortunately, there are signs that this might be improving: at the IEA Ministerial Meeting on 23 March the IEA Director, Fatih Birol, said ”We would like to start making IEA data freely available.” We will keep you updated on the progress here.

See ourworldindata.org
 


Élection présidentielle : Emmanuel Macron plébiscité par les professionnels de santé
.../...
S’ils arrivent que les professionnels de santé soient parfois en porte à faux avec le reste de l’opinion, il semble cette fois qu’ils partagent l’envie des Français de confier un second mandat au chef de l’Etat. Ainsi, sur les 1 457 lecteurs du JIM qui ont répondu à notre sondage présidentiel entre le 6 et le 20 mars, vous êtes 40 % à avoir l’intention de voter pour Emmanuel Macron dès le 1er tour de l’élection présidentielle. Les soignants semblent satisfaits du quinquennat en passe de s’écouler, puisque le candidat de la République en Marche progresse par rapport au sondage présidentiel du JIM de 2017, au cours duquel il ne recueillait, vers la même date par rapport au premier tour, que 33 % des voix.
.../...



Remarcher grâce à un implant

Trois personnes atteintes de lésions à la moelle épinière ont retrouvé la capacité de marcher, nager ou pédaler grâce à un implant développé par des chercheurs de l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Salif Komi, un des auteurs principaux de l’étude, répond à nos questions.
Voir pourlascience.fr


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AUSTÉRITÉ (L') : On ne peut pas se serrer la ceinture et baisser son pantalon en même temps. Trouvé sur "La Toile"

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 24 mars 2022 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1033 dated April 04, 2022

>>> Last available statistics for the efita newsletter


La télédéclaration est ouverte

La télédéclaration pour la Pac 2022 ouvre ce 1er avril sur le site de Télépac.
Les agriculteurs peuvent y demander les aides découplées, couplées végétales, l’ICHN, les aides à l’agriculture biologique, les MAEC et l’aide à l’assurance récolte.
Voir agri-mutuel.com


La gardeuse de chèvres de Camille Pissaro

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Kengo, le crowdfunding à la sauce bretonne

Créée il y a bientôt 7 ans, Kengo a su trouver sa place dans le paysage du financement participatif. Le point avec Serge Appriou, fondateur de cette start-up basée à Guipavas (29).
Voir paysan-breton.fr


Du matériel de désherbage mécanique près de chez soi


Carto’Mat est une carte collaborative visant à développer le désherbage mécanique en facilitant l’accès au matériel.
Carto’Mat est un outil web développé par le réseau des agriculteurs bio de Bretagne, en partenariat la FR Cuma Ouest, les entrepreneurs des territoires de Bretagne et la Chambre d’agriculture.
Voir paysan-breton.fr


Simple et efficace : le système de capteurs ISARIA

Au cœur du système ISARIA, les technologies de gestion d’exploitation intelligente assurent la pérennité de l’agriculture. Les solutions ISARIA fournissent aux cultures leur besoin spécifique et ouvre la voie vers l’agriculture numérique.

> Gestion efficace des stocks.
Les capteurs d’état de végétation ISARIA exploitent intelligemment le potentiel de rendement des parcelles agricoles, qui sont souvent hétérogènes.

> Gestion intuitive et simple des données.
La gestion centralisée des données devient primordiale. ISARIA aide l’agriculteur à veiller sur toutes ces données importantes.

> Un partenaire de confiance.
Synonyme de qualité et de savoir-faire, ISARIA construit une relation de confiance durable avec les agriculteurs et les accompagne jour après jour.
Voir isaria-digitalfarming.com


Sencrop

Faciliter le pilotage des irrigants et accélérer la transition vers une irrigation raisonnée : Sencrop lance Solarcrop, la première solution d'irradiance accessible à tous !
Voir fr.blog.sencrop.com


La lessive à Pontoise de Camille Pissaro

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Agrimaker, le bureau digital des agriculteurs

Agri Maker vous offre un accès universel à tous les services numériques agricoles.
Agri maker a passé la barre des 30 000 agriculteurs. Agri Maker c'est avant tout une communauté d'agriculteur forte et grandissante !
Voir agri-maker.com


FarmLEAP

FarmLEAP a sorti il y a maintenant 1 mois un livre blanc qui recueille l'ensemble des idées, des débats et des solutions pour répondre à vos questions sur la certification #HVE avec des success-stories, avis d'experts, réflexions stratégiques, retours d'expérience d'agriculteures
Voir linkedin.com


KHEOPS, La solution pour accélérer le commerce local


Magasins et producteurs utilisent Kheops au quotidien pour échanger et commander des produits locaux en toute simplicité.

À l’occasion des journées kilomètre 0, Kheops a organisé avec leur partenaire Carrefour Carré Sénart, une rencontre avec les producteurs locaux au travers d’un marché du local 📍

Aujourd’hui, plus de 45 producteurs locaux travaillent avec Carrefour Carré Sénart, dont une partie a été sourcée par les équipes de Kheops.
Voir kheops.io


Sciences et Pseudo-Sciences n°339 (janvier 2022)



Mon Hangar

La startup Mon Hangar, qui permet une mise en relation entre les agriculteurs disposant d’espaces de stockage inexploités et les particuliers ou professionnels propriétaires de tous les types de biens, sort sa nouvelle plateforme courant avril avec plein de nouveautés !
Voir monhangar.fr


Start-up : la France lance le label Agritech20 et vise 10 licornes pour 2030

Le gouvernement lance le label French Agritech20 pour accompagner le développement des start-up dans le secteur agricole. Un rapport, présenté au Salon de l'agriculture, plébiscite également l'émergence de cinq nouveaux fonds dotés d'une capacité d'investissement de 200 millions d'euros d'ici à 2030.
Voir lesechos.fr


Traduire les vocalises du cochon pour augmenter son bien-être

Les éleveurs porcins pourraient bénéficier, dans un avenir proche, d'un système d'alerte basé sur une intelligence artificielle capable de traduire les vocalises des cochons. Des chercheurs ont étudié cette piste qui s'avère prometteuse, à la fois pour limiter les situations de stress, mais aussi favoriser le bien-être des animaux.
Voir campagnesetenvironnement.fr


Replace.me

Replace.me est une application mobile présentée par Adventiel, dédiée aux remplacements des agriculteurs qui permet de transmettre les consignes de façon claire et de suivre les interventions durant leur absence
Voir adventiel.com


Le défi de l’estimation robuste des traits avec l’apprentissage profond sur des images RVB à haute résolution

Le phénotypage à haut débit des plantes, notamment dans le cadre d'acquisitions en plein champ, repose sur l'interprétation de données issues de différents capteurs mis en œuvre sur des vecteurs variés tels que des tracteurs, des robots ou des drones. Initialement, ces données étaient interprétées à l'aide d'algorithmes de télédétection exploitant la résolution spectrale du signal.

Mais depuis 2015, les progrès du "Deep Learning", basé sur l'entrainement à partir d’exemples, ont permis des résultats prometteurs pour mesurer des traits essentiels comme le taux de couverture ou le comptage de plantes ou d’organes. Ces algorithmes utilisent des couches de convolution apprises, permettant de tirer parti de l'organisation spatiale du signal.

L'avantage de ces méthodes est qu'elles sont basées sur des capteurs Rouge-Vert-Bleu (RVB), qui sont beaucoup moins coûteux que les imageurs multi- ou hyperspectraux. Cependant, les algorithmes de Deep Learning sont sensibles aux changements de la distribution entre les données utilisées pour l’entrainement et les données prédites.

En pratique, des erreurs de prédiction variables et non prédictibles d'un site à l'autre peuvent être observées.

L'objectif de la thèse est de comprendre les causes de ces variations et de proposer des solutions pour des estimations de traits phénotypiques fiables en utilisant le Deep Learning. L'étude porte sur la détection de plantes et d'organes à partir d'images RVB haute résolution acquises sur le terrain. Nos travaux ont d'abord porté sur la constitution de bases de données d'images diversifiées provenant de différents lieux et stades de développement pour l'émergence de plantes (maïs, betterave, tournesol) et les épis de blé, ce qui a permis la publication de deux bases de données annotées, regroupant 27 sessions d'acquisition pour le drone et 47 pour la détection d'épis.

Ces jeux de données démontrent la différence de performances entre les résultats publiés et les nôtres en raison du changement de distribution.

Pour dépasser les limites des méthodes habituelles, nous avons organisé deux concours de données, les Global Wheat Challenges, en 2020 et 2021, qui nous ont permis d'obtenir des solutions entraînées pour la robustesse sur un jeu de données différent de celui de l'entraînement.

L'analyse des solutions a montré l'importance des stratégies d'entraînement pour la robustesse au-delà des architectures utilisées. Nous avons également montré que ces solutions peuvent être déployées efficacement en remplacement du comptage manuel.

Enfin, nous avons démontré l'inefficacité des fonctions d'entraînement conçues pour l'entraînement robuste. Notre travail ouvre la perspective d'une meilleure évaluation du Deep Learning dans le contexte du phénotypage à haut débit et donc de la confiance dans son utilisation en conditions réelles.
Voir hal.archives-ouvertes.fr


La lessive de Camille Pissaro

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)


AVARE (L') : "Tenez, dit-il : voici un calendrier neuf, et qu'il vous fasse tout l'An !" Jules Renard.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux


Commerce responsable : voici les start-ups les plus prometteuses

Alors que les particuliers aspirent à des modes de consommation plus durables, de nombreux acteurs de la tech se positionnent sur l'économie circulaire.
Voir journaldunet.com


Orange maintiendra son réseau LoRaWAN a minima jusqu'en décembre 2027

Après l'annonce d'Objenious d'arrêter son réseau LoRaWAN fin 2024, Grégoire de Changy tient à̀ rassurer les clients d'OBS. Et à séduire les deçus de la filiale de Bouygues, en leur proposant bientôt une réponse technique valide.
Voir journaldunet.com


Starlink mis à l'arrêt en France par le Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat a mis fin, par une décision prise le 5 avril à l'offre d'Internet spatial en France. SpaceX entendait offrir dans les zones blanches une connexion avec un débit allant jusqu'à 150 meégabits par seconde.
Voir journaldunet.com


Digital Market Act : vers un rapport de force plus équitable au sein de l'espace numérique Europe

Le DMA vient réguler les géants du numérique qui dominent le marché des plateformes en ligne. Il vise un ré-équilibrage de deux rapports de force : avec les entreprises et avec les utilisateurs EU.
Voir journaldunet.com




Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVARE (L') : Il a des oursins dans ses poches.
Jules RENARD

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


Comment sauver l'agriculture dans l'enfer de la hausse des charges ? (Tontons Farmers)

Cette émission a été enregistrée au SIA 2022.

Animateur : Jean-Paul Hébrard

Avec comme invités : avec Jean-Baptiste Vervy- CoFarming, Olivier Masbou- Journaliste, Michel Bierot- Lidl et Nicolas Broutin- Yara France.

PowerBoost est l’émission TV entièrement consacrée à l'agriculture !
Voir vidéo


La ferme urbaine Agricool placée en redressement judiciaire

La start-up qui cultive fraises, salades et herbes aromatiques dans des conteneurs en Seine-Saint-Denis, a reçu des offres de repreneurs. Depuis sa création en 2015, elle a levé 35 millions d'euros.
Voir lesechos.fr


Gel : des dégâts limités sur les vergers grâce à une meilleure préparation, par Emmanuelle Ducros - 06 avril 2022

Selon les régions, il y a eu quatre ou cinq nuits de gel en France durant la semaine écoulée. La matinée du 4 avril a même été la plus froide depuis 1947.
Voir lopinion.fr


L'équation alimentaire. Nourrir le monde, sans pétrole, en réparant la nature et le climat, de Jérémie Wainstain

« Comment les maths peuvent sauver l’agriculture ? », c’est la réflexion proposée par Jérémie Wainstain, polytechnicien, dans son ouvrage L’équation alimentaire publié aux Éditions France Agricole en février 2022.

Cet ouvrage pédagogique de 120 pages se présente comme un mode d’emploi. L’auteur propose une approche de l’agriculture qui permettra, selon lui, de « nourrir la planète, sans pétrole, en réparant la nature et le climat ». Jérémie Wainstain explique comment les mathématiques peuvent être mises au service de l’agriculture pour lui permettre de mieux collaborer avec l’industrie agroalimentaire, le secteur financier et les politiques publiques.
Voir editions-france-agricole.fr


La marchande potiron à Pontoise de Camille Pissaro

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Protéger la nature : la chimie comme moyen de protection de la nature

Si dans les années passées, avec le développement parfois mal maîtrisé du monde industriel et la méconnaissance des effets néfastes des doses trop fortes relâchées dans la nature, la chimie a effectivement contribué à polluer, il n’y a aujourd’hui pas d’écologie sans chimie.

Non seulement les règlements européens imposent des normes nouvelles pour produire des produits recyclables et utiliser des procédés propres et des matériaux plus respectueux de l’environnement, mais la chimie est, à l’échelle du globe, indispensable pour dépolluer et réhabiliter après les dégâts de l’activité humaine. Elle intervient à tous les niveaux, non seulement dans la réduction des déchets industriels, mais aussi dans l’amélioration des performances des stations d’épuration et dans la surveillance des milieux.

Sur mer comme sur terre, nos comportements sont bien souvent irresponsables par ignorance de l’interaction chimie-nature. Dans bien des cas la chimie sera le meilleur moyen pour aider la nature à une autoréparation, au moins partielle, pour réduire la pollution
Voir mediachimie.org


Produire de l’énergie grâce à de la méthanisation par voie solide

Lorsque l’on parle de méthanisation on a tout de suite l’image de ces grands dômes en tête. Pourtant il existe d’autres moyens de transformer les déjections en énergie comme cet exemple en voie solide discontinue où le fumier stocké dans des silos fait tourner un moteur de 63 kW pour produire de l’électricité et de la chaleur.
Voir paysan-breton.fr


Une petite méthanisation compatible avec le pâturage

En choisissant une micro-méthanisation de 22 kW de puissance, Christian Le Foll reste sur un système pâturant pour conserver un coût alimentaire moyen de 80 €/1 000 litres.
Voir paysan-breton.fr


Food inflation in 2021 (source Bloomberg Newsletter)

 
 


Quelle agriculture voulons-nous ? Par André Fougeroux, membre de l'Académie d'agriculture

Les questions relatives à la santé et l’alimentation font naturellement partie des préoccupations principales de nos concitoyens. Si notre alimentation dépend directement de notre agriculture, la santé quant à elle, résulte de nombreux facteurs dont la qualité de notre alimentation et de notre environnement pour lesquels l’agriculture joue un rôle majeur.

Au cours des siècles, l’agriculture française est passée par diverses étapes mais pendant longtemps, la production agricole ne couvrait qu’insuffisamment les besoins alimentaires des français. Les famines succédaient régulièrement aux disettes avec le cortège d’horreurs qu’elles engendraient. Au XVIIIe siècle on compte 16 épisodes de famine qui ont conduit à la Révolution. Dès lors, la demande faite à l’agriculture fut simplement de nourrir la population. Les sciences ont été fortement sollicitées et l’amélioration progressive des productions a permis au milieu du XIXe siècle d’atteindre la production moyenne de 2000 calories par habitant. Les rendements étaient encore faibles, mais les famines ont disparu des actualités métropolitaines. Cependant, la croissance exponentielle de la population mondiale et la mondialisation ont généré une nouvelle demande sociétale pour répondre à la demande alimentaire croissante des populations, faire de notre agriculture un secteur économique exportateur et améliorer la qualité et la diversité de notre alimentation.

Au sortir de la guerre, et tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, parmi les défis liés au changement global et aux enjeux géopolitiques mondiaux resurgit une question que l’on croyait révolue celle de la subsistance. Comment nourrir le monde dont la population a triplé en 70 ans et qui devrait atteindre 10 milliards d’habitants à la mi-temps de ce siècle ? Les grands pays agricoles se sont alors employés à satisfaire la demande mondiale en quantité d’abord mais aussi en qualité. Pour la France, il faudra attendre les années 70 pour devenir exportateur. Cette prouesse le doit pour beaucoup à l’amélioration génétique, au progrès de la mécanisation, de la fertilisation et de la protection des cultures, et dans toutes ces technologies la chimie, qu’elle soit organique, minérale ou biologique, est un levier majeur de progrès. Bien sûr le système agricole et alimentaire français reste perfectible, mais selon l'Index de durabilité des systèmes alimentaires et pour la troisième année consécutive, il est élu le plus durable au monde.

Ce progrès a été accompagné d’excès, d’erreurs et de nouveaux enjeux sont apparus : la gestion des ressources, la préservation de l’environnement, l’adaptation au réchauffement climatique, tout en augmentant la production alimentaire mondiale de 70 % selon les souhaits de la FAO et sans augmenter les surfaces agricoles. C’est un formidable défi pour lequel les sciences et les technologies doivent se mobiliser. Cet enjeu planétaire touche chacun d’entre nous et les orientations de notre agriculture font débat : agriculture industrielle, biologique, biodynamique, urbaine, agroécologie, abandon de l’élevage… Un contrat doit être passé entre la société devenue très urbaine et les agriculteurs afin que cesse cette défiance entre consommateurs et producteurs.

Il n’y a pas de recette miracle mais il faut d’urgence une réponse à la question : Quelle agriculture voulons-nous et quel rôle la chimie doit-elle jouer ?
Voir mediachimie.org


Diffusion en différé du Colloque Chimie et Notre-Dame du 9 février 2022

Après l’incendie de Notre-Dame de Paris qui, en 2019, nous a tous bouleversés, le Ministère de la Culture et le CNRS se sont mobilisés au côté de l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris créé par l’État et se sont associés dans le cadre d’un grand chantier scientifique pour mettre les compétences et les connaissances des chercheurs d’une cinquantaine de leurs laboratoires au service de la « résurrection » de l’édifice et de ses œuvres d’art. À cette occasion, ces chercheurs se sont aussi donné pour objectif le renouvellement des connaissances sur l’édifice et son histoire.

La chimie est présente aussi bien sur le chantier de restauration que dans ce programme de recherche et d’innovation qui associe archéologues, historiens de l’art, chimistes, physiciens et informaticiens, aux architectes et compagnons présents sur le site.

La Fondation de la Maison de la Chimie a souhaité faire le point sur ce que les sciences de la chimie ont et pourront apporter dans le programme de restauration de la cathé-drale et plus généralement via des innovations dans le domaine des matériaux du patrimoine. Le responsable et les coordinateurs du programme nous ont fait l’honneur non seulement d’intervenir comme conférenciers, mais aussi de nous aider dans le choix des experts pour réaliser cet ambitieux objectif. Nous les en remercions vivement. La vue de l’incendie de Notre-Dame de Paris et son triste bilan ont profondément touché les citoyens de tous âges dans le monde entier.

Ce colloque, qui vise à apporter des informations précises sur le rôle possible des sciences « chimiques » dans la réparation de ce terrible événement et comment la chimie peut contribuer à lui redonner vie, est ouvert à tous les publics, avec une attention particulière aux jeunes et au monde éducatif. Le niveau des interventions se veut accessible à tous.
Voir mediachimie.org


How could the war in Ukraine impact global food supplies?

The war in Ukraine could have profound impacts on global food supplies, with far-reaching consequences for hunger and food security across the world.

For example, Ukraine has been one of the world’s largest contributors to the World Food Programme, the UN agency that provides food aid to countries in crisis. The war has now reversed this flow: the WFP is instead working to provide food aid to Ukraine.

But there is time to react and contain a larger crisis. In this article, we present the data we need to understand the scale of Ukraine’s contribution, and which countries are most reliant on Ukraine for their food supplies.



Du côté d'Auguste Derrière

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Rhine: European economic lifeline (source Bloomberg Newsletter)

 
 


German house prices inflation (source Bloomberg Newsletter)

 
 




 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVARE (L') : Il a la goutte aux doigts.
Martial

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Prix international Arthur Rimbaud (l'AEAP est partenaire de ce prix initié par le Lions Club International)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVARE (L') : Il ne possède pas son bien, mais son bien le possède. Bion de Phlossa.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Les pangénomes, mise à jour et exploitation en agriculture

13 avril 2022 - PARIS et sur youtube.com
Grâce aux performances des techniques de séquençage actuelles, plusieurs génomes ont pu être séquencés par espèce. Il semble universel, de la bactérie à l’homme, que le génome d’une espèce soit constitué d’un génome de base (core) commun à tous les individus, souches, variétés, races, et un génome dit dispersé ou distribué (dispensable) présent dans un ou plusieurs individus seulement.

Cette découverte qui était un concept il y a une dizaine d’années est maintenant source de nombreuses interrogations et de promesses : comment ont évolué ces génomes ? Quel a été l’impact de l’adaptation au milieu ? de la sélection ? Quel réservoir de gènes sont à notre disposition pour améliorer les performances des animaux d’élevage et des espèces cultivées ?

L’exploitation des génomes distribués en agriculture est prometteuse car ils représentent une variabilité largement méconnue et constituent une véritable ressource de matériel génétique à disposition. Par ailleurs, la notion de génome de base peut aussi être informative pour la biologie synthétique : il met en exergue un nombre de briques restreint pour l’élaboration d’un individu viable. Ces découvertes nous interrogent sur le concept de génome de référence et de génome de base pour une espèce donnée
Voir academie-agriculture.fr


Forum innovation et emploi

15 avril 2022 - Lycée agricole du Bourbonnais à Neuvy (03)
Voir le forum


REC (Rencontres de l’Esprit Critique) 2022 !

22-23 avril 2022 - TOULOUSE



Co-FarmingTour

9-13 mai 2022 - en Normandie
Voir cofarming.info


La moisson de Camille Pissaro

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L'eau et la plante, colloque scientifique annuel de la Société Nationale d’Horticulture (SNHF)

20 mai 2022 - Paris
Au cours du paléozoïque, la flore et la faune, jusque-là marine, se sont adaptées progressivement à la vie terrestre, mais l’eau est restée un élément vital, les plantes, les communautés végétales n’échappent pas à cette règle.

Dans la plante, l’eau permet le maintien des structures cellulaires et le transport des substances nutritives.

L’importance de l’eau est telle qu’elle représente plus de 80% du poids du végétal et jusqu’à 95% du fruit de tomate. On comprend que l’absence d’eau est une situation périlleuse pour la plante en croissance. Mais des mécanismes de survie existent ainsi les graines traversent les périodes difficiles avec seulement quelques % d’eau dans leurs tissus.

Il est rare qu’une plante se trouve dans un environnement optimal vis-à-vis de l’eau, mais les stratégies adaptatives mises en œuvre sont nombreuses, qu’il s’agisse de puiser l’eau, de résister à la carence ou à l’excès, ou encore d’éviter les pertes. Toutes ces stratégies seront développées au cours de la journée.

Enfin, la connaissance toujours plus grande de la relation entre la plante et l’eau conduit au développement de technologies qui contribuent au progrès de l’agriculture et de l’horticulture. Biochars, assainissement, “plantes à traire” et aquaponie vous seront dévoilés au cours du colloque de la SNHF.
Voir snhf.org


Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVARE (L') : Laisse tout à ses héritiers, sauf des regrets. John Petit-Senn*.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Poison d'avril, par Alexandre Abellan, 01 avril 2022

Pas de poisson d’avril dans cette lettre, mais l’espoir de crier au loup pour avoir finalement de fausses alertes au gel dans le vignoble français durant ce week-end tout sauf printanier. Si le faible développement végétatif des vignes laisse espérer qu’il y aura finalement plus de peur que de mal, le mal est déjà fait pour le moral vigneron. Sans même attendre un premier dégât sur un bourgeon, il s’exerce déjà une énorme pression psychologique sur un vignoble par trop éprouvé. Comme leurs vignes, tous les vignerons sont dans le coton actuellement. Alors que le vignoble semblait prendre son temps après un hiver frisquet, voici la mauvaise surprise du coup de chaud de ces dernières semaines : une accélération de la phénologie qui surprend… Et rappelle le mauvais souvenir du millésime 2021, encore tout frais, si l’on peut dire.

Le froid est évidemment un phénomène météorologique normal en avril (les saints de glace n’étant pas passés rappellent les anciens), mais il est anormal qu’il y ait eu autant de chaleur en mars. Cette douceur des hivers inquiète : elle allonge la période du risque gélif et donc les potentielles pertes de récolte, sans parler de l’épuisement mental de ce supplice vigneron. Avec le changement climatique, il est probable que ces rencontres malheureuses entre vague de froid et vignes débourrées se répètent à l’avenir. Par pertes et profits, ce risque croissant va devoir être intégré dans la comptabilité des domaines viticoles. Et donc être répercuté dans les prix : ce qui s’annonce complexe quand on voit les difficultés actuelles de répercussion des augmentations des prix des matières sèches.

Pour assurer son avenir, la filière doit réfléchir à de nouveaux outils, comme la mise en réserve. Pour alimenter ces réflexions stratégico-économiques, lisez le grand entretien accordé par le négociant champenois Jean-Marie Barillère à Vitisphere alors qu’il quitte ses mandats dans la filière vin. Partageant les enseignements de ses décennies passées au cœur du réacteur vitivinicole, l’ingénieur agronome note la réussite du modèle champenois de résilience, autant que l’existence de pistes d’amélioration pour en renforcer l’efficacité. On lira également son conseil de ne pas s’élever contre les éléments en luttant vainement, mais de faire partie du mouvement pour l’accompagner avec fluidité. Si le vignoble s’inquiète aujourd’hui d’une nouvelle chute de sa production pour le millésime 2022, il doit également garder en tête les défis de la déconsommation pour l’avenir.
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Voir vitisphere.com


   


Du côté de pleinchamp.com… Agriculture : quand la société s’emmêle, par Adèle Magnard

En l’espace d’une semaine, deux évènements distincts ont rappelé à quel point les débats étaient rarement apaisés entre le monde agricole et la société civile, et en particulier les détracteurs de « l’agro-business ».

Le 19 mars, un train contenant des grains à destination d’un site de production d’alimentation animale a été bloqué par un groupe d’une quarantaine d’activistes « Bretagne contre les fermes usines ». Une partie de la cargaison a été déchargée sur les voies, un gaspillage qui a indigné jusqu’au ministre de l’Agriculture. Les activistes pensaient intercepter un train de soja en provenance d’Amérique du sud et ainsi dénoncer l’agriculture intensive. Manque de chance, il s’agissait d’un train de blé, bien français. Les 1500 tonnes déversées étaient l’équivalent de 6 millions de baguettes, a déploré Intercéréales dans un communiqué.

Le 26 mars, une manifestation contre une retenue d’eau a rassemblé quelques 6000 personnes dans les Deux-Sèvres à l’appel du collectif « Bassines non merci » et de la Confédération paysanne notamment. La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) avait également appelé ses adhérents à y participer. Les manifestants ciblaient le réseau de pompage d’une « méga-bassine en projet », mais ce sont finalement une canalisation et un local d’irrigation qui ont été endommagés, appartenant à deux éleveurs bio de vaches maraichines. Une partie de leurs champs ont été piétinés.

>>> Cafouillages
Sous couvert de lutte contre « l’agro-industrie », les cafouillages de ces deux actions discréditent le discours des activistes. Ils font écho aux actions « coup de poing » de militants animalistes s’infiltrant dans des élevages, taguant les murs des stabulations, avec pour résultats d’apeurer les animaux et de choquer les éleveurs et leurs familles. Ou aux faits d’armes des « faucheurs volontaires » saccageant des parcelles de tournesol VTH (variétés tolérantes aux herbicides) pourtant parfaitement légales.

Ces actions rappellent plus généralement à quel point la cohabitation entre l’agriculture et la société peut être difficile. Il n’y a qu’à voir les tensions que peuvent engendrer des projets d’installations agricoles : ici une réserve d’irrigation, là une unité de méthanisation, ailleurs un poulailler… dans de nombreux cas, les projets entraînent des conflits de voisinage, et même une fois validés par l’administration, peuvent ensuite être attaqués en justice par des associations et leur exploitation bloquée par les recours.

L’agriculture a un défaut : ce n’est pas une activité « cachée ».
.../...
Voir pleinchamp.com


La mère Gaspard de Camille Pissaro

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Du côté d’André Heitz

> Céréales bio : prix élevés et faibles rendements – le dilemme

> « Mariia Dudikh: "La surface cultivable de l’Ukraine a été amputée de 30% par l’invasion russe" » dans l'Opinion

> « Les 7 idées reçues sur les pesticides » de M. Mériadec Raffray dans l'Opinion

> La marchandisation de l'écologie ou l'arnaque à la bonne conscience

> Point de vue : Nous allons tous payer – littéralement – à cause de la politisation des pesticides par les législateurs

> Des vaches génétiquement modifiées viennent d'obtenir l'approbation de la FDA en un temps record – voici pourquoi

> Interdiction de l'abattage des poussins : quand l'environnement, le bien-être animal et l'économie sont perdants

> Guerre en Ukraine et « bio » : la propagande infâme, ça suffit !

> Hilarant : l’agriculture « conventionnelle » utilise plus de quatre fois plus de cuivre que l’agriculture biologique, selon Générations Futures

> La sécurité alimentaire en question – les inquiétudes grandissent

> Des insecticides biologiques plus dommageables pour les insectes non ciblés que leurs homologues de synthèse

> Inquiétant : « Cette crise alimentaire mondiale qui vient » de Cassandre (?)

> La sécurité alimentaire en question – les inquiétudes grandissent

> L'Inde exempte les cultures génétiquement éditées de l'évaluation de la biosécurité, ce qui donne un coup de pouce à l'agriculture

> Vous avez dit « justice environnementale » ? Attention : oxymore !

> Les régimes à base de plantes offrent un « dividende climatique » potentiel

> Les chroniques de M. Stéphane Foucart dans le Monde : toujours plus loin dans la honte




Terre-net Web TV



Du côté du ministère de l’Agriculture

> Sécurité alimentaire : mise en œuvre de l’initiative FARM

> Politique agricole commune : ouverture de la télédéclaration 2022

> Les journées Export Agro 2022 : 4 jours pour échanger sur le commerce agroalimentaire français à l'international

> Sécurité alimentaire mondiale : mobilisation des jachères pour la campagne 2022


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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté de la Fnsea

> Gel d’avril 2022 : la FNSEA, solidaire des agriculteurs touchés, appelle à la mobilisation rapide des dispositifs d’appui

Le phénomène exceptionnel de gel printanier que nous revivons en 2022 après celui de 2021, illustre une nouvelle fois, la réalité des phénomènes naturels et climatiques extrêmes et les conséquences dramatiques qu’ils engendrent.

Notre réseau FNSEA est pleinement mobilisé pour recenser les agriculteurs touchés et quantifier les dommages. Il est pleinement mobilisé pour accompagner les agriculteurs tant moralement que dans leurs démarches de reconnaissance des calamités.

Les retours du terrain montrent que l’arboriculture, tant les fruits à noyaux que les pommes, et la viticulture, selon les états d’avancement, sont les principales filières touchées, en particulier dans le Sud-Ouest.

Malgré l’engagement total des producteurs de fruits et viticulteurs, qui ont passé les dernières nuits à tenter d’éviter le pire, les dégâts semblent être déjà très importants. Et la nuit prochaine risque d’aggraver encore la situation.

Après le gel d’avril 2021, encore dans les esprits et pour lequel le mécanisme d’indemnisation complémentaire vient récemment d’être publié, il est impératif, dès aujourd’hui, de mobiliser tous les outils à disposition : bien sûr actionner le fonds des calamités avec une évaluation locale des dégâts, mais aussi les mécanismes de prise en charge de cotisations sociales, les dégrèvements fiscaux, les apports de trésorerie sous leurs diverses formes.

Si les aides financières devront être à la hauteur des préjudices subis, la répétition des catastrophes climatiques mérite également une attention particulière dans l’accompagnement humain à la mesure du désarroi qui frappe les agriculteurs.

Mais au-delà de la gestion du court terme, ce nouveau sinistre rappelle, une fois encore, l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre la réforme des outils de gestion des risques votée en février dernier et qui entrera en vigueur en 2023.

Tout comme il est indispensable d’amplifier l’accompagnement des investissements de prévention, notamment via l’aspersion qui est la méthode la plus efficace en situation de très basses températures et d’accompagner enfin l’investissement, souvent couteux, dans tous les moyens de prévention.

Le réseau FNSEA reste entièrement mobilisé et à l’écoute des agriculteurs les plus fragilisés pour les accompagner au mieux.


Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVARE (Un) : Odieux personnage qui ne se défait pas de son nécessaire vital pour augmenter votre superflu.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


La récolte des pommes de terre de Camille Pissaro

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European bond markets back to life (source Bloomberg Newsletter)

 
 


Toxic pipelines (source Bloomberg Newsletter)

 
 


Poor American retired people (source Bloomberg Newsletter)

 
 


Covid vaccine success (NYT Newsletter)

 
 


More Sleep! More Sleep! (source Bloomberg Newsletter)

 
 


We will not eliminate clock change. It seems that itis too complex and risky (source Bloomberg Newsletter)

 
 




Opinions et curiosités du web (2)


Q. : Qu'est-ce qu’un gendarme sur un tracteur agricole ?
R. : Un poulet fermier !


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 


Une dame affolée téléphone à la brigade motorisée.

- J'ai écrasé un poulet... Qu'est-ce que j'en fait ?

- Rigolard le gendarme ricane : « Ben vous le plumez, vous le videz et vous le cuisez... »

- « Et la moto ????? ».

Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


La récolte des pommes de terre à Pontoise de Camille Pissaro

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Pensée du jour

La France a tout pour inventer l’avenir de l’islam, par Kamel DAOUD

Le protestantisme est né en Allemagne, pas au Vatican. Et si la très attendue réforme de l’islam venait de France et non des pays musulmans ? L’Hexagone a tout pour inventer l’avenir de cette confession : une communauté musulmane importante, une crise profonde des identités en confrontation, le martyre causé par le terrorisme, un statut de cible de l’internationale des radicaux et un Etat qui veut sortir de la culpabilité et de l’amnésie coloniale.

En face, la réforme de l’islam s’avère impossible dans les pays musulmans à cause du manque de liberté, de soutien et de sécurité pour les progressistes et les penseurs divers. Ce qui se passe en France est donc une chance pour cette religion. Bien que la naissance laborieuse du Conseil des imams français paraisse secondaire dans le contexte des crises sanitaire et économique actuelles, cela n’enlève rien à l’enjeu.
…/…
Voir lemonde.fr


Autre pensée du même, Kamel DAOUD

À partir d'un certain âge, la vieillesse nous donne les traits de tous nos ancêtres réunis, dans la molle bousculade des réincarnations.
Kamel DAOUD, in Meursault, contre-enquête (2013)


Et une troisième de Kamel DAOUD

Je me suis toujours demandé : pourquoi ce rapport compliqué au vin ? Pourquoi diabolise-t-on ce breuvage quand il est censé couler à profusion au paradis ? Pourquoi est-il interdit ici-bas, et promis là-haut ?
Kamel DAOUD, in Meursault, contre-enquête (2013)


La guerre, la mémoire et le temps, avec Kamel DAOUD, contre l’extrémistes de droite et de gauche…
Écouter une belle émission de France Culture


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 



L'agriculture verte, seule solution durable à l'insécurité alimentaire mondiale !!! (GW - ???)

« Les stocks sont pleins, les réserves sont suffisantes. », dixit Olivier De Schutter, ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, et signataire de l’appel

Toujours amusant, M. De Schutter n'a pas appris que pour environ 300 MT de stocks mondiaux de blé, 160 MT se trouvent dans les mains des Chinois qui ne vont pas sortir un quintal de leurs réserves, parce qu'ils en ont besoin. (source terre-net.fr).
Voir information.tv5monde.com


« Prétendre éviter des crises alimentaires en Afrique et au Moyen-Orient en relançant la production agricole européenne serait une erreur »
Voir lemonde.fr

Mon opinions (GW) : Ce qu’il y a de drôle dans ce joli texte, c’est qu’il n’y a pas l’ombre de l’ombre d’un tableau de chiffres, sauf un chiffre pour dénoncer les agro-carburants. Chiffre pas vraiment significatif puisque les agro-carburants offrent un débouché intéressant en cas de surproduction.


Agriculture ou environnement ? Le faux « dilemme ukrainien », par Philippe Stoop - 01.04.2022

Au final, une augmentation temporaire de la production agricole européenne, afin d’amortir l’effet de la crise ukrainienne, n’aurait pas d’effet environnemental négatif sur le long terme. Elle aurait même l’avantage de limiter le risque de susciter un rejet social des politiques agroécologiques. C’est donc le bon moment pour réexaminer la mise en œuvre de F2F, et de séparer le bon grain de l’ivraie dans son bric-à-brac d’objectifs : rester ferme sur ceux qui ont réellement un sens écologique (par exemple la réduction de 50% des pertes de fertilisants dans l’environnement), et remettre aux calendes grecques ceux qui relèvent de la pure démagogie, et provoquent des pertes de rendement sans avantage écologique (réduction générale de 20% des mêmes fertilisants). Et comme ces objectifs raisonnables sont également les plus difficiles à atteindre, ce sera aussi l’occasion de se rendre compte qu’une vraie politique agroécologique nécessite une agriculture de haute technicité, et non un retour à l’agronomie de « Martine à la Ferme ».
Voir europeanscientist.comv


Présidence du Conseil de l’UE : que va faire la France de son Nutri-Score ? Par Jean-Paul Oury - 30.11.2021
.../...
Lors d’un webinar récent, les docteurs Francesco Visioli de l’Université de Padoue et Ramon Estruch de l’Université de Barcelone débattant de la scientificité du Nutri-Score et sont arrivés à la conclusion qu’il n’y avait dans cet étiquetage rien de scientifique et que de ce fait, il mettait en péril le choix des consommateurs en induisant ceux-ci en erreur (5).

Selon des deux experts, « l’algorithme utilisé par le Nutri-Score est arbitraire et peut être facilement manipulé ». La preuve : des aliments sains du régime méditerranéens sont mal notés. Ensuite, « les nutriments contenus dans les aliments sont évalués de manière arbitraire », de fait les aliments transformés sont privilégiés car on peut modifier les ingrédients. Enfin, c’est l’alimentation d’un point de vue global qu’il faut considérer en terme de diététique, et ne pas opposer, comme le fait le Nutri-Score, bons et mauvais aliments en distribuant des notes.

Ils préfèrent et recommandent en l’occurrence une solution de type Nutrinform qui informe simplement les consommateurs et leur donne un outil pour qu’ils choisissent par eux-mêmes. C’est la responsabilisation du consommateur contre son infantilisation.

Il est tout à fait instructif de constater que la meilleure science à notre disposition en terme de nutrition nous démontre que la pire des erreurs serait de confier notre alimentation à un algorithme qui fait des choix « prémâchés » à notre place. D’autant plus quand celui-ci est programmé avec une « idéologie » d’un autre temps qui croit dur comme fer que tout le monde doit manger les mêmes aliments et éviter certains autres et s’est entiché d’un combat d’arrière-garde comme « la lutte contre les acides gras saturés ».

On attend avec impatience de voir comment la présidence française de l’UE gérera ce sujet et si elle se rangera du camp de la scientificité. Les consommateurs européens, mais également les pays européens et leurs traditions locales, auraient tout à y gagner.
Voir europeanscientist.com


Danger… le créationnisme veut s’imposer dans les écoles, par Christian Leveque, membre de l'Académie d'agriculture - 05.04.2022

France info a relayé la tribune d’un groupe de personnalités demandant que l’écologie devienne une matière principale à enseigner dans les écoles, « pour préserver la vie et s’adapter aux bouleversements écologiques » disent-ils ! « L’écologie n’est pas un parti, n’est pas une opinion, mais une vraie discipline essentielle pour remettre de l’harmonie dans nos systèmes (1) », dit Gilles Bœuf ex-président du Museum qui s’est fait le porte-parole de ce collectif. Certes, mais le fond du problème est de savoir quelle écologie on se propose d’enseigner ? Or il est clair que ce collectif s’inscrit dans la mouvance d’une écologie médiatique, romantique et alarmiste, pas dans celle des scientifiques qui étudient la nature sans parti pris idéologique. …/…
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVARE (L') : Un imbécile qui se laisse mourir de faim pour garder de quoi vivre. Charles Narrey.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A first thought for today

Few things can help an individual more than to place responsibility on him, and to let him know that you trust him.
Booker T. WASHINGTON, reformer, educator, and author (5 Apr 1856-1915)


A second thought for today

Perhaps travel cannot prevent bigotry, but by demonstrating that all peoples cry, laugh, eat, worry, and die, it can introduce the idea that if we try and understand each other, we may even become friends.
Maya ANGELOU, poet (1928-2014)


A third thought for today

Mankind's true moral test, its fundamental test (which lies deeply buried from view), consists of its attitude towards those who are at its mercy: animals. And in this respect mankind has suffered a fundamental debacle, a debacle so fundamental that all others stem from it.
Milan KUNDERA, novelist, playwright, and poet (1929 -)


A fourth thought for today

Kindness is always fashionable.
Amelia BARR, novelist (1831-1919


Vasili Arkhipov, a Soviet naval officer, hero of progress

While in command of a nuclear-armed submarine off the coast of Cuba, Arkhipov dissuaded his fellow officers from attacking an American aircraft carrier, likely preventing an all-out nuclear war.
See humanprogress.org


In 2000, tetanus killed over 170,000 newborn babies

Thanks to a sustained vaccination campaign, the WHO recorded just 14,230 neonatal tetanus deaths in 2019, a 92% reduction.



The courtly competition in Kyoto produced groundbreaking artistic innovations, including the world's first novel
See humanprogress.org


Perspective: We'll all pay for lawmakers politicizing pesticides / AGDAILY, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA
.../...
But the only thing this legislation would accomplish is make it harder and more expensive to grow food. That shouldn’t be a surprise either: Booker isn’t exactly the most farm-friendly senator in the world. He’s previously called U.S. agriculture “perverse.” And although he sits on the Senate Agriculture Committee, he has a really dim view of our food supply.

Instead, politicians should leave the pesticide regulation to the U.S. Environmental Protection Agency. The agency follows standards set forth in the Federal Insecticide, Fungicide, and Rodenticide Act, which has been in place since 1947. It’s a scientific approach that allows us to know how to use pesticides effectively and safely. So we don’t need individual states — or zealous senators — changing the rules to ban the trendiest “toxic” pesticide.

And don’t think it’s because I don’t care about the environment or protecting farm workers (after all, I grew up doing farm work). New York and New Jersey might think they’re protecting pollinators. Booker might imagine he’s saving children. But if these pesticides actually caused the harm activists claim they do, the EPA would have discovered that through its FIFRA reviews. Because that’s precisely the way FIFRA was designed to work.

Instead legislators are trying to impose non-scientific bans on important tools used by farmers to grow our abundant and nutritious food supply. In a time when people are struggling to make ends meet, including at the grocery store, we don’t need politicians catering to activists. We need them to work on quashing inflation and opening up markets to reduce our rising input costs, not playing games with pesticides.
See agdaily.com


Farm of the Future: The Royal Agricultural Society of England’s vision on how farming can adapt to climate emergency challenges

On 8th March 2022, The Royal Agricultural Society of England (RASE) launched the Farm of the Future: Journey to Net Zero, a report with strong insights on land and resource management; bioenergy and renewables; low emission vehicles and fuels; and agri-tech innovation. The report follows a COP261 policy brief, which was published by the Organisation in October 2021.

The Farm of the Future report was commissioned by RASE2 to pull together the latest science and its on-farm application, show what farmers can realistically achieve, and to identify practical steps they can take to decarbonise the farming industry.

Farmers and land managers have a key role to play in developing a more circular, resource efficient rural economy. Many farmers need help, advice, and support if they are to embrace transformational change, adopt new ideas and technologies, while make fundamental adjustments to the way that they farm.

The report is practical in its guidance, highlighting the emissions reduction options available to farmers and growers, including improved resource management, renewable energy generation, use of low emission farm vehicles, replacement of fossil fuels and adoption of digital technologies.
.../...
Alongside the main report, the Royal Agricultural Society of England asked specialist authors to comment on decarbonisation journeys for key farm production sectors, such as cereals, dairy, horticulture, meat, fuels and vehicles (See hereafter – GW).
See ueaa.info


Farm of the Future: Journey to Net Zero
Guidance on how UK farmers can contribute to rural decarbonisation by cutting on-farm emissions and…


Decarbonising UK Agriculture – Farm Vehicles and Future Fuels
A technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future report, written by by Jonathan…


Decarbonising UK cereal production
A technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future Report, written by Dr Nigel…


Decarbonising UK Horticulture production
A technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future report, written by Matthew…


Decarbonising UK intensive meat production
A technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future report, written by Professor Jude…


Decarbonising UK Dairy Production
A technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future report, written by John Allen…


A Review of Anaerobic Digestion Plants on UK Farms
Anaerobic Digestion Plants on UK Farms - Barriers, Benefits and Case Studies


Re-Fuelling the Countryside Report 2014
The prospects for low carbon farm and rural transport fuels


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




Comme nous autres français… Explication à la fin !

A Jewish woman in a hospital says to the doctor that she wants to be transferred

The doctor says, “What is it, the food?”

She says, “The food is fine. I can’t kvetch.”

“Is it the room?” he says.

“No,” she says, “the room is beautiful. I can’t kvetch.”

“What about the staff? Is there a problem with the staff?”

She says, “No. They’re beautiful people. I can’t kvetch.”

“So why do you want to be transferred?” he asks.

“I can’t kvetch,” she says.

Kvetch is a Yiddish word that is kind of a right to complain or to take pleasure in complaining. Complaining is a way of coping and existing.

"kvetch" : avoir le droit de râler ! Il faut que je puisse me plaindre !


   

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