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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture
où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir
academie-agriculture.fr
Académie d’agriculture de France : saviez-vous que sur notre
chaîne @YouTube : + de 1200 #abonnés ont accès gratuitement
à + de 200 #vidéos #fakechecking #agriculture #forêts #alimentation
#environnement ?
Voir
youtube.com/
Avant
l’informatique : Tracteur Latil, type TR, TRP, et TRPZ
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Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France
Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi
grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et
de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr
(moteur de recherche)
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
Court extrait d’un irrésistible sketch de Victor Borge
Voir le pianiste...
Quand on n'a plus d'OGM à détruire, on s'occupe comme on peut...
Incendie de lignes électriques : nous condamnons fermement l'acte
criminel (Jean-Pierre Barbier, Président du Département, et Henri
Baile, Président de la Communauté de communes Le Grésivaudan)
La cueillette des pommes de Camille Pissaro
1
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Paul Verlaine
Je constate avec horreur que je n’ai rien envoyé de Verlaine à
la Guyzette ! Vite, corrigeons !
Voici, pour une fois, un poème plein de gaieté de notre cher maudit
poète.
Lorsqu’il le compose, il est amoureux fou de sa fiancée Mathilde.
Lisez d’abord et seulement les troisième et quatrième vers de
chaque strophe : vous verrez comment le poète se laisse pénétrer
par un paysage rural lumineux, joyeux, chaleureux, qui l’entraîne
de la « pâle étoile du matin » jusqu’à l'éclatant « soleil d’or
».
Lisez ensuite les premier et deuxième vers de chaque strophe :
Verlaine demande à la planète Vénus (l’étoile du matin, déesse
de l’amour) de porter un message à sa fiancée, à laquelle il veut
transmettre les sensations de bonheur qui l’envahissent...
Verlaine a tout mélangé dans son poème pour nous montrer à quel
point le paysage extérieur se confond avec son paysage intérieur,
ce qu’il fait d'ailleurs très bien aussi quand il est malheureux
et mélancolique…
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Avant que tu ne t’en ailles, de Paul Verlaine (1844-1896),
in La bonne chanson (1870)
Avant que tu ne t'en ailles,
Pâle étoile du matin,
- Mille cailles
Chantent, chantent dans le thym. –
Tourne devers le poète,
Dont les yeux sont pleins d'amour ;
- L'alouette
Monte au ciel avec le jour. –
Tourne ton regard que noie
L'aurore dans son azur ;
- Quelle joie
Parmi les champs de blé mûr ! –
Puis fais luire ma pensée
Là-bas - bien loin, oh, bien loin !
- La rosée
Gaîment brille sur le foin. –
Dans le doux rêve où s'agite
Ma mie endormie encor...
- Vite, vite,
Car voici le soleil d'or. -
Contact
: Maurice GUEGUEN
Mél : maugeg(a)laposte.net
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Titre ? de Vincent Van Gogh (1857-1890)
Musée Kröller-Müller, Pays-Bas
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70 euros de recharge et 2 pauses pour 450 km : on a testé la
voiture électrique entre Paris et la Bretagne
Nous avons roulé entre Paris et Erquy, dans les Côtes-d’Armor, en
voiture 100% électrique. Un trajet garanti zéro carbone, mais pas
très économe en argent ni en temps de trajet. Avec à la clé la crainte
de la panne sèche.
Voir
leparisien.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Ma remarque (GW) : cet article qui est réservé aux abonnés, me parait
peu respectueux de la vérité, et à vrai dire d’une parfaite mauvaise
foi. Pour consommer peu d’électricité avec une voiture électrique,
tout le monde sait qu’il faut adapter sa conduite. Ne pas rouler
vite. Ne pas accélérer brusquement...
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
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Le programme agricole d'Emmanuel Macron, et celui des autres
candidats
Voir
agriculture-environnement.fr
Quatre ans de travail pour l'Europe, qui seule peut nous aider
à sauvegarder nos libertés, notre culture, nos modes
de vie, nos économies, notre agriculture, nos industries,
nos activités de service, nos acquis sociaux…
L'Europe seule peut assurer une souveraineté réelle,
c'est-à-dire notre capacité à exister dans
le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts.
Il y a une souveraineté européenne à construire
et il y a la nécessité de la construire.
Voir elysee.fr/emmanuel-macron/europe
Insecticides,
insectifuges ? Enjeux du XXIe siècle par André Fougeroux
Depuis des milliers d'années, les hommes disputent leur
nourriture, leur santé, leurs vêtements, leurs matériaux
aux insectes. Mais les hommes bénéficient aussi des bienfaits
prodigués par les insectes. L'Homme doit composer avec
cet équilibre : limiter les ' nuisibles ', favoriser les
' utiles '. Pour limiter les ' nuisibles ', l'Homme a
recouru à toutes sortes de procédés : prières, ramassage
d'insectes, pièges, chimie végétale, minérale ou organique,
plantes résistantes, lutte biologique...
En 1939, les propriétés insecticides du DDT ont donné
l'illusion que l'Homme viendrait à bout des ' nuisibles
'. Il a fallu rapidement déchanter. Cet ouvrage rappelle
l'utilité des insecticides mais aussi leurs effets non
intentionnels qui ont conduit le grand public à les rejeter
en bloc. Mais les problèmes liés aux insectes n'ont pas
disparu et la maitrise des ' pestes ' reste indispensable
!
Si les solutions insecticides ne sont plus d'actualité,
l'Homme va devoir inventer au XXIe siècle une nouvelle
voie pour une cohabitation harmonieuse avec les insectes.
Voir
pressesdesmines.com
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Excellent
exposé de JJ Hervé, Président de l'Académie
d'agriculture sur "la situation en Ukraine", le 30 mars
2022
JJ Hervé est un très bon connaisseur de l'Ukraine
et de la Russie. Il parle de l'histoire de l'Ukraine dans la bibliothèque
de l'Académie d'agriculture.
Voir JJ Hervé
Le son n'est
pas toujours excellent, mais à regarder absolument tout de
même...
Érosion
de la biodiversité ? De Christian Levesque, membre de
l’Académie d’agriculture
L’érosion de la biodiversité est actuellement très médiatisée.
Les mouvements militants accusent les hommes de détruire
la nature et d’être responsables d’une sixième extinction
de masse. Or, cette communication est parfois basée sur
des amalgames, des idées trop partisanes, ainsi que sur
des relais médiatiques qui privilégient et amplifient
les informations alarmistes. Si la situation de certaines
populations est préoccupante, ce n’est pas un phénomène
général car d’autres sont en expansion. Il s’agit donc
de recontextualiser et de relativiser le débat pour mieux
définir les actions nécessaires.
« Érosion de la biodiversité » analyse de nombreuses publications
scientifiques ainsi que les discours anxiogènes, mettant
l’accent sur les multiples biais dans le traitement de
l’information. Cet ouvrage s’interroge sur la pertinence
de la notion d’espèce et sur l’ambition de dresser l’inventaire
du vivant. Il plaide pour une approche moins manichéenne
de nos rapports à la nature.
Voir istegroup.com
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Point de vue sur le prix de l’engrais azoté et celui des céréales,
par Gilles Podevin, membre de l’Académie d’agriculture
Les prix des céréales pourraient être indexés sur le prix de l'engrais
azoté qui est une des principaux facteurs de coût. En effet, pour
des raisons de trésorerie et de couverture d'une campagne à l'autre,
les prix de l'hiver 2021/2022 doivent permettre aux agriculteurs
d'acheter l'engrais pour la prochaine récolte aux prix élevés actuels.
Par ailleurs, la fabrication d'hydrogène (et donc d’engrais azoté)
par électrolyse est aujourd'hui un leurre, pour les trois raisons
suivantes :
- le procédé a un très mauvais rendement (à peu près le tiers du
rendement actuel à partir de gaz naturel. Mais les recherches progressent
pour améliorer ce rendement.
- il n'y a pas de disponibilité en électricité suffisante compte
tenu de la décroissance prévue par les politiques européennes de
transition énergétique, en particulier pour le nucléaire.
- La possibilité de travailler avec de l'électricité à coût marginal,
voire négatif, ne permet pas de faire fonctionner en continu les
installations existantes.
Toutefois, cette production alternative d'hydrogène est possible
à petite échelle dès aujourd'hui, et il est possible d'injecter
de l'hydrogène jusqu'à 10% dans le réseau de gaz naturel.
Contact : Gilles POIDEVIN
Mél : poideving(a)gmail.com
Enjeux
biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par
Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture
L’évolution des techniques de modification du génome par
génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique
majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue
désormais les biotechnologies de première génération mises
au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles
de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques,
dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications
génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément
dans la nature ? Quelles sont les applications de ces
techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et
de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de
développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle
réglementation est en vigueur sur les différents continents
?
L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits
d’édition du génome et la place des transformations génomiques
aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose,
à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut
Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée
(2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques
et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux
cerner les enjeux actuels.
Voir
pressesdesmines.com
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Point de vue sur les progrès techniques agricoles absolument
nécessaires, par Christian Rousseau, membre de l’Académie d’agriculture
Nous sommes trop discrets sur la nécessité d’adopter rapidement
les techniques issues des NBT (tolérance aux maladies, à la sècheresse,
à la dépendance azotée, etc.) Ce n’est plus une question d’acceptation
sociétale, c’est une nécessité au même titre que le nucléaire.
Il est aussi indispensable d’augmenter la production de biomasse
grâce à l’adoption des systèmes culturaux de relay cropping (3
cultures en 2 ans) permettant la production supplémentaire de
biométhane et par conséquent, de digestat, engrais organique de
recyclage source importante de N, P et K.
Le recyclage des déchets ménagers après triage (obligatoire à
partir de 2024), traités en methanisation, constituent des sources
supplémentaires de biométhane et de digestats. La France a un
objectif de production de biométhane qui n’est actuellement couvert
qu’à 20%.
L’agriculture productive est compatible avec la préservation de
la biodiversité et des sols si on pratique les systèmes ACS intensifs
et si on restitue suffisamment de résidus issus des 3 cultures/2
ans.
Contact : Christian ROUSSEAU
Mél : rousseau.vandier(a)wanadoo.fr
EBBH
- Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit
critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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Agriculture ou environnement ? Le faux « dilemme ukrainien »,
par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture - 01.04.2022
Alors que l’économie mondiale semblait s’acheminer vers un retour
à la normale après la parenthèse Covid-19, la crise ukrainienne
relance les débats sur la souveraineté de l’Union Européenne pour
la satisfaction de ses besoins alimentaires et industriels vitaux.
Face au risque de flambée des prix agricoles, voire de pénurie alimentaire
pour les pays les plus déficitaires comme l’Afrique du Nord et le
Proche-Orient, de nombreuses organisations agricoles (1) et le Ministre
de l’Agriculture français J. Denormandie, rejoints par d’autres
personnalités françaises ou européennes, ont appelé à accroitre
la production agricole européenne pour atténuer l’effet de cette
crise (2) , quitte à revenir pour cela sur certains objectifs de
la politique européenne « Farm to Fork » (F2F), portant sur la réduction
des surfaces agricoles productives.
.../...
La crise ukrainienne nous rappelle brutalement que si nous refusons
tout effort de production, nous laissons tout latitude à la Russie
pour jouer de l’arme alimentaire, en retournant contre l’Europe
la seule arme qui lui reste, celle des sanctions économiques. Il
est déjà clair que l’UE est incapable de mettre en place pour elle-même
un embargo sur le gaz russe ; si elle refuse également d’augmenter
sa production agricole, elle ne pourra décemment demander aux pays
dépendant des importations de Russie et d’Ukraine de soutenir un
embargo sur les productions agricoles russes.
.../...
Avec cette problématique des prix, on touche au point sensible de
toutes les politiques de décroissance, même les mieux étayées comme
celle de l’IDDRI. La décroissance de la demande alimentaire des
pays développées est bien sûr nécessaire, s’ils veulent réduire
leur impact environnemental, mais aussi restaurer leur autonomie
alimentaire. Le problème est qu’il est plus facile d’imposer une
décroissance de l’offre agricole que de réduire la demande par un
changement des habitudes alimentaires, seul moyen de réduire significativement
l’empreinte alimentaire des européens. Le risque est donc grand
d’aggraver le déficit agricole de l’Europe au lieu de le réduire,
ce qui ne peut se traduire que par un recours accru aux importations
extra-européennes (avec les conséquences économiques, stratégiques,
mais aussi écologiques que cela implique), ou une augmentation des
prix (les deux ne s’excluant d’ailleurs pas, l’affaiblissement de
la capacité productive de l’Europe pouvant finir par peser sur les
cours mondiaux).
.../...
Au final, une augmentation temporaire de la production agricole
européenne, afin d’amortir l’effet de la crise ukrainienne, n’aurait
pas d’effet environnemental négatif sur le long terme. Elle aurait
même l’avantage de limiter le risque de susciter un rejet social
des politiques agroécologiques. C’est donc le bon moment pour réexaminer
la mise en œuvre de F2F, et de séparer le bon grain de l’ivraie
dans son bric-à-brac d’objectifs : rester ferme sur ceux qui ont
réellement un sens écologique (par exemple la réduction de 50% des
pertes de fertilisants dans l’environnement), et remettre aux calendes
grecques ceux qui relèvent de la pure démagogie, et provoquent des
pertes de rendement sans avantage écologique (réduction générale
de 20% des mêmes fertilisants). Et comme ces objectifs raisonnables
sont également les plus difficiles à atteindre, ce sera aussi l’occasion
de se rendre compte qu’une vraie politique agroécologique nécessite
une agriculture de haute technicité, et non un retour à l’agronomie
de « Martine à la Ferme ».
…/…
Voir
europeanscientist.com
La cueillette des pommes de Camille Pissaro
2
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Cette infographie est stupéfiante. Dans le haut du
sablier, les vivants. Dans le bas les humains morts depuis
que l'homme est apparu. C'est notre destin de passer dans
le bas du sablier. Mais ce qui est incroyable, c'est justement
le rapport entre le haut et le bas du sablier. Nous sommes
vraiment très, très nombreux. C'est une chance
si nous arrivons à éduquer tout le monde et
profiter de l'intelligence de tous !
The Future is Vast: Longtermism’s perspective on humanity’s
past, present, and future
It's estimated that the number of people ever born is 117
billion. 109 billion of those people have already had their
time on Earth—they lived and died. These are the red grains
of sand at the bottom of the hourglass.
You are part of the green grains—the almost 8 billion who
are alive now.
That’s humanity’s past and present. How many people will ever
exist in our future?
We don't know. It depends on many things, especially how well
we're able to navigate the very pressing challenges of today,
such as pandemics, climate change, and powerful technologies
that are rapidly reshaping our world.
If we're able to address these pressing challenges—as we’ve
shown is possible against many large problems—our future is
potentially extremely vast. We are only at the very beginning
of human history.
In this article we make the case that this “longtermist” perspective
is an important one to take. We will be the ancestors of a
very large number of people. Let’s make sure we are good ancestors—by
taking the risks we’re facing more seriously and ensuring
that humanity has a bright future for a long time to come.
Update: The International Energy Agency publishes the detailed,
global energy data we all need, but its funders force it behind
paywalls. Let’s ask them to change it.
We updated our article from October 2021 that urges the IEA
to make their data free and open. In the update we add to
our case by highlighting another reason that high-quality,
open energy data is so important: energy security and dependency.
The war in Ukraine has brought this into sharp focus—we need
to know which countries buy fuels from Russia and how much;
which other countries have fuel reserves and could supply
them instead; and whether alternative sources of energy could
be used.
This data is available from the IEA, but it is currently locked
behind paywalls and prohibited from being shared. Without
this data publicly available it is difficult to understand
the situation and take the best actions.
Fortunately, there are signs that this might be improving:
at the IEA Ministerial Meeting on 23 March the IEA Director,
Fatih Birol, said ”We would like to start making IEA data
freely available.” We will keep you updated on the progress
here.
Élection présidentielle : Emmanuel Macron plébiscité par
les professionnels de santé
.../...
S’ils arrivent que les professionnels de santé soient parfois
en porte à faux avec le reste de l’opinion, il semble cette
fois qu’ils partagent l’envie des Français de confier un second
mandat au chef de l’Etat. Ainsi, sur les 1 457 lecteurs du
JIM qui ont répondu à notre sondage présidentiel entre le
6 et le 20 mars, vous êtes 40 % à avoir l’intention de voter
pour Emmanuel Macron dès le 1er tour de l’élection présidentielle.
Les soignants semblent satisfaits du quinquennat en passe
de s’écouler, puisque le candidat de la République en Marche
progresse par rapport au sondage présidentiel du JIM de 2017,
au cours duquel il ne recueillait, vers la même date par rapport
au premier tour, que 33 % des voix.
.../...
Remarcher grâce à un implant
Trois personnes atteintes de lésions à la moelle épinière
ont retrouvé la capacité de marcher, nager ou pédaler grâce
à un implant développé par des chercheurs de l’école polytechnique
fédérale de Lausanne (EPFL). Salif Komi, un des auteurs principaux
de l’étude, répond à nos questions.
Voir
pourlascience.fr
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
|
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
AUSTÉRITÉ (L') : On ne peut pas se serrer la ceinture et
baisser son pantalon en même temps. Trouvé sur "La
Toile"
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 24 mars 2022 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 1033 dated April 04, 2022
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
La télédéclaration est ouverte
La télédéclaration pour la Pac 2022 ouvre ce 1er avril sur le site
de Télépac.
Les agriculteurs peuvent y demander les aides découplées, couplées
végétales, l’ICHN, les aides à l’agriculture biologique, les MAEC
et l’aide à l’assurance récolte.
Voir
agri-mutuel.com
La gardeuse de chèvres de Camille Pissaro
3
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Kengo, le crowdfunding à la sauce bretonne
Créée il y a bientôt 7 ans, Kengo a su trouver sa place dans le
paysage du financement participatif. Le point avec Serge Appriou,
fondateur de cette start-up basée à Guipavas (29).
Voir
paysan-breton.fr
Du matériel de désherbage mécanique près de chez soi
Carto’Mat est une carte collaborative visant à développer le désherbage
mécanique en facilitant l’accès au matériel.
Carto’Mat est un outil web développé par le réseau des agriculteurs
bio de Bretagne, en partenariat la FR Cuma Ouest, les entrepreneurs
des territoires de Bretagne et la Chambre d’agriculture.
Voir
paysan-breton.fr
Simple et efficace : le système de capteurs ISARIA
Au cœur du système ISARIA, les technologies de gestion d’exploitation
intelligente assurent la pérennité de l’agriculture. Les solutions
ISARIA fournissent aux cultures leur besoin spécifique et ouvre
la voie vers l’agriculture numérique.
> Gestion efficace des stocks.
Les capteurs d’état de végétation ISARIA exploitent intelligemment
le potentiel de rendement des parcelles agricoles, qui sont souvent
hétérogènes.
> Gestion intuitive et simple des données.
La gestion centralisée des données devient primordiale. ISARIA aide
l’agriculteur à veiller sur toutes ces données importantes.
> Un partenaire de confiance.
Synonyme de qualité et de savoir-faire, ISARIA construit une relation
de confiance durable avec les agriculteurs et les accompagne jour
après jour.
Voir isaria-digitalfarming.com
Sencrop
Faciliter le pilotage des irrigants et accélérer la transition vers
une irrigation raisonnée : Sencrop lance Solarcrop, la première
solution d'irradiance accessible à tous !
Voir
fr.blog.sencrop.com
La lessive à Pontoise de Camille Pissaro
4 |
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Agrimaker, le bureau digital des agriculteurs
Agri Maker vous offre un accès universel à tous les services numériques
agricoles.
Agri maker a passé la barre des 30 000 agriculteurs. Agri Maker
c'est avant tout une communauté d'agriculteur forte et grandissante
!
Voir agri-maker.com
FarmLEAP
FarmLEAP a sorti il y a maintenant 1 mois un livre blanc qui recueille
l'ensemble des idées, des débats et des solutions pour répondre
à vos questions sur la certification #HVE avec des success-stories,
avis d'experts, réflexions stratégiques, retours d'expérience d'agriculteures
Voir
linkedin.com
KHEOPS, La solution pour accélérer le commerce local
Magasins et producteurs utilisent Kheops au quotidien pour échanger
et commander des produits locaux en toute simplicité.
À l’occasion des journées kilomètre 0, Kheops a organisé avec leur
partenaire Carrefour Carré Sénart, une rencontre avec les producteurs
locaux au travers d’un marché du local 📍
Aujourd’hui, plus de 45 producteurs locaux travaillent avec Carrefour
Carré Sénart, dont une partie a été sourcée par les équipes de Kheops.
Voir kheops.io
Sciences et Pseudo-Sciences n°339 (janvier 2022)
Mon Hangar
La startup Mon Hangar, qui permet une mise en relation entre les
agriculteurs disposant d’espaces de stockage inexploités et les
particuliers ou professionnels propriétaires de tous les types de
biens, sort sa nouvelle plateforme courant avril avec plein de nouveautés
!
Voir monhangar.fr
Start-up : la France lance le label Agritech20 et vise 10 licornes
pour 2030
Le gouvernement lance le label French Agritech20 pour accompagner
le développement des start-up dans le secteur agricole. Un rapport,
présenté au Salon de l'agriculture, plébiscite également l'émergence
de cinq nouveaux fonds dotés d'une capacité d'investissement de
200 millions d'euros d'ici à 2030.
Voir
lesechos.fr
Traduire les vocalises du cochon pour augmenter son bien-être
Les éleveurs porcins pourraient bénéficier, dans un avenir proche,
d'un système d'alerte basé sur une intelligence artificielle capable
de traduire les vocalises des cochons. Des chercheurs ont étudié
cette piste qui s'avère prometteuse, à la fois pour limiter les
situations de stress, mais aussi favoriser le bien-être des animaux.
Voir
campagnesetenvironnement.fr
Replace.me
Replace.me est une application mobile présentée par Adventiel, dédiée
aux remplacements des agriculteurs qui permet de transmettre les
consignes de façon claire et de suivre les interventions durant
leur absence
Voir adventiel.com
Le défi de l’estimation robuste des traits avec l’apprentissage
profond sur des images RVB à haute résolution
Le phénotypage à haut débit des plantes, notamment dans le cadre
d'acquisitions en plein champ, repose sur l'interprétation de données
issues de différents capteurs mis en œuvre sur des vecteurs variés
tels que des tracteurs, des robots ou des drones. Initialement,
ces données étaient interprétées à l'aide d'algorithmes de télédétection
exploitant la résolution spectrale du signal.
Mais depuis 2015, les progrès du "Deep Learning", basé
sur l'entrainement à partir d’exemples, ont permis des résultats
prometteurs pour mesurer des traits essentiels comme le taux de
couverture ou le comptage de plantes ou d’organes. Ces algorithmes
utilisent des couches de convolution apprises, permettant de tirer
parti de l'organisation spatiale du signal.
L'avantage de ces méthodes est qu'elles sont basées sur des capteurs
Rouge-Vert-Bleu (RVB), qui sont beaucoup moins coûteux que les imageurs
multi- ou hyperspectraux. Cependant, les algorithmes de Deep Learning
sont sensibles aux changements de la distribution entre les données
utilisées pour l’entrainement et les données prédites.
En pratique, des erreurs de prédiction variables et non prédictibles
d'un site à l'autre peuvent être observées.
L'objectif de la thèse est de comprendre les causes de ces variations
et de proposer des solutions pour des estimations de traits phénotypiques
fiables en utilisant le Deep Learning. L'étude porte sur la détection
de plantes et d'organes à partir d'images RVB haute résolution acquises
sur le terrain. Nos travaux ont d'abord porté sur la constitution
de bases de données d'images diversifiées provenant de différents
lieux et stades de développement pour l'émergence de plantes (maïs,
betterave, tournesol) et les épis de blé, ce qui a permis la publication
de deux bases de données annotées, regroupant 27 sessions d'acquisition
pour le drone et 47 pour la détection d'épis.
Ces jeux de données démontrent la différence de performances entre
les résultats publiés et les nôtres en raison du changement de distribution.
Pour dépasser les limites des méthodes habituelles, nous avons organisé
deux concours de données, les Global Wheat Challenges, en 2020 et
2021, qui nous ont permis d'obtenir des solutions entraînées pour
la robustesse sur un jeu de données différent de celui de l'entraînement.
L'analyse des solutions a montré l'importance des stratégies d'entraînement
pour la robustesse au-delà des architectures utilisées. Nous avons
également montré que ces solutions peuvent être déployées efficacement
en remplacement du comptage manuel.
Enfin, nous avons démontré l'inefficacité des fonctions d'entraînement
conçues pour l'entraînement robuste. Notre travail ouvre la perspective
d'une meilleure évaluation du Deep Learning dans le contexte du
phénotypage à haut débit et donc de la confiance dans son utilisation
en conditions réelles.
Voir hal.archives-ouvertes.fr
La lessive de Camille Pissaro
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
AVARE (L') : "Tenez, dit-il : voici un calendrier neuf, et
qu'il vous fasse tout l'An !" Jules Renard.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Commerce responsable : voici les start-ups les plus prometteuses
Alors que les particuliers aspirent à des modes de consommation
plus durables, de nombreux acteurs de la tech se positionnent sur
l'économie circulaire.
Voir
journaldunet.com
Orange maintiendra son réseau LoRaWAN a minima jusqu'en
décembre 2027
Après l'annonce d'Objenious d'arrêter son réseau
LoRaWAN fin 2024, Grégoire de Changy tient à̀
rassurer les clients d'OBS. Et à séduire les deçus
de la filiale de Bouygues, en leur proposant bientôt une réponse
technique valide.
Voir
journaldunet.com
Starlink mis à l'arrêt en France par le Conseil d'Etat
Le Conseil d'Etat a mis fin, par une décision prise le 5
avril à l'offre d'Internet spatial en France. SpaceX entendait
offrir dans les zones blanches une connexion avec un débit
allant jusqu'à 150 meégabits par seconde.
Voir
journaldunet.com
Digital Market Act : vers un rapport de force plus équitable
au sein de l'espace numérique Europe
Le DMA vient réguler les géants du numérique
qui dominent le marché des plateformes en ligne. Il vise
un ré-équilibrage de deux rapports de force : avec
les entreprises et avec les utilisateurs EU.
Voir
journaldunet.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
AVARE (L') : Il a des oursins dans ses poches.
Jules RENARD
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Comment sauver l'agriculture dans l'enfer de la hausse des charges
? (Tontons Farmers)
Cette émission a été enregistrée au SIA 2022.
Animateur : Jean-Paul Hébrard
Avec comme invités : avec Jean-Baptiste Vervy- CoFarming, Olivier
Masbou- Journaliste, Michel Bierot- Lidl et Nicolas Broutin- Yara
France.
PowerBoost est l’émission TV entièrement consacrée à l'agriculture
!
Voir
vidéo
La ferme urbaine Agricool placée en redressement judiciaire
La start-up qui cultive fraises, salades et herbes aromatiques dans
des conteneurs en Seine-Saint-Denis, a reçu des offres de repreneurs.
Depuis sa création en 2015, elle a levé 35 millions d'euros.
Voir
lesechos.fr
Gel : des dégâts limités sur les vergers grâce à une meilleure
préparation, par Emmanuelle Ducros - 06 avril 2022
Selon les régions, il y a eu quatre ou cinq nuits de gel en France
durant la semaine écoulée. La matinée du 4 avril a même été la plus
froide depuis 1947.
Voir
lopinion.fr
L'équation alimentaire. Nourrir le monde, sans pétrole, en réparant
la nature et le climat, de Jérémie Wainstain
« Comment les maths peuvent sauver l’agriculture ? », c’est la réflexion
proposée par Jérémie Wainstain, polytechnicien, dans son ouvrage
L’équation alimentaire publié aux Éditions France Agricole en février
2022.
Cet ouvrage pédagogique de 120 pages se présente comme un mode d’emploi.
L’auteur propose une approche de l’agriculture qui permettra, selon
lui, de « nourrir la planète, sans pétrole, en réparant la nature
et le climat ». Jérémie Wainstain explique comment les mathématiques
peuvent être mises au service de l’agriculture pour lui permettre
de mieux collaborer avec l’industrie agroalimentaire, le secteur
financier et les politiques publiques.
Voir
editions-france-agricole.fr
La marchande potiron à Pontoise de Camille Pissaro
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Protéger la nature : la chimie comme moyen de protection
de la nature
Si dans les années passées, avec le développement parfois
mal maîtrisé du monde industriel et la méconnaissance des
effets néfastes des doses trop fortes relâchées dans la nature,
la chimie a effectivement contribué à polluer, il n’y a aujourd’hui
pas d’écologie sans chimie.
Non seulement les règlements européens imposent des normes
nouvelles pour produire des produits recyclables et utiliser
des procédés propres et des matériaux plus respectueux de
l’environnement, mais la chimie est, à l’échelle du globe,
indispensable pour dépolluer et réhabiliter après les dégâts
de l’activité humaine. Elle intervient à tous les niveaux,
non seulement dans la réduction des déchets industriels, mais
aussi dans l’amélioration des performances des stations d’épuration
et dans la surveillance des milieux.
Sur mer comme sur terre, nos comportements sont bien souvent
irresponsables par ignorance de l’interaction chimie-nature.
Dans bien des cas la chimie sera le meilleur moyen pour aider
la nature à une autoréparation, au moins partielle, pour réduire
la pollution
Voir mediachimie.org
Produire de l’énergie grâce à de la méthanisation par voie
solide
Lorsque l’on parle de méthanisation on a tout de suite l’image
de ces grands dômes en tête. Pourtant il existe d’autres moyens
de transformer les déjections en énergie comme cet exemple
en voie solide discontinue où le fumier stocké dans des silos
fait tourner un moteur de 63 kW pour produire de l’électricité
et de la chaleur.
Voir
paysan-breton.fr
Une petite méthanisation compatible avec le pâturage
En choisissant une micro-méthanisation de 22 kW de puissance,
Christian Le Foll reste sur un système pâturant pour conserver
un coût alimentaire moyen de 80 €/1 000 litres.
Voir
paysan-breton.fr
Food inflation in 2021 (source Bloomberg Newsletter)
Quelle agriculture voulons-nous ? Par André Fougeroux,
membre de l'Académie d'agriculture
Les questions relatives à la santé et l’alimentation font
naturellement partie des préoccupations principales de nos
concitoyens. Si notre alimentation dépend directement de
notre agriculture, la santé quant à elle, résulte de nombreux
facteurs dont la qualité de notre alimentation et de notre
environnement pour lesquels l’agriculture joue un rôle majeur.
Au cours des siècles, l’agriculture française est passée
par diverses étapes mais pendant longtemps, la production
agricole ne couvrait qu’insuffisamment les besoins alimentaires
des français. Les famines succédaient régulièrement aux
disettes avec le cortège d’horreurs qu’elles engendraient.
Au XVIIIe siècle on compte 16 épisodes de famine qui ont
conduit à la Révolution. Dès lors, la demande faite à l’agriculture
fut simplement de nourrir la population. Les sciences ont
été fortement sollicitées et l’amélioration progressive
des productions a permis au milieu du XIXe siècle d’atteindre
la production moyenne de 2000 calories par habitant. Les
rendements étaient encore faibles, mais les famines ont
disparu des actualités métropolitaines. Cependant, la croissance
exponentielle de la population mondiale et la mondialisation
ont généré une nouvelle demande sociétale pour répondre
à la demande alimentaire croissante des populations, faire
de notre agriculture un secteur économique exportateur et
améliorer la qualité et la diversité de notre alimentation.
Au sortir de la guerre, et tout au long de la seconde moitié
du XXe siècle, parmi les défis liés au changement global
et aux enjeux géopolitiques mondiaux resurgit une question
que l’on croyait révolue celle de la subsistance. Comment
nourrir le monde dont la population a triplé en 70 ans et
qui devrait atteindre 10 milliards d’habitants à la mi-temps
de ce siècle ? Les grands pays agricoles se sont alors employés
à satisfaire la demande mondiale en quantité d’abord mais
aussi en qualité. Pour la France, il faudra attendre les
années 70 pour devenir exportateur. Cette prouesse le doit
pour beaucoup à l’amélioration génétique, au progrès de
la mécanisation, de la fertilisation et de la protection
des cultures, et dans toutes ces technologies la chimie,
qu’elle soit organique, minérale ou biologique, est un levier
majeur de progrès. Bien sûr le système agricole et alimentaire
français reste perfectible, mais selon l'Index de durabilité
des systèmes alimentaires et pour la troisième année consécutive,
il est élu le plus durable au monde.
Ce progrès a été accompagné d’excès, d’erreurs et de nouveaux
enjeux sont apparus : la gestion des ressources, la préservation
de l’environnement, l’adaptation au réchauffement climatique,
tout en augmentant la production alimentaire mondiale de
70 % selon les souhaits de la FAO et sans augmenter les
surfaces agricoles. C’est un formidable défi pour lequel
les sciences et les technologies doivent se mobiliser. Cet
enjeu planétaire touche chacun d’entre nous et les orientations
de notre agriculture font débat : agriculture industrielle,
biologique, biodynamique, urbaine, agroécologie, abandon
de l’élevage… Un contrat doit être passé entre la société
devenue très urbaine et les agriculteurs afin que cesse
cette défiance entre consommateurs et producteurs.
Il n’y a pas de recette miracle mais il faut d’urgence une
réponse à la question : Quelle agriculture voulons-nous
et quel rôle la chimie doit-elle jouer ?
Voir
mediachimie.org
Diffusion en différé du Colloque Chimie et Notre-Dame
du 9 février 2022
Après l’incendie de Notre-Dame de Paris qui, en 2019, nous
a tous bouleversés, le Ministère de la Culture et le CNRS
se sont mobilisés au côté de l’Établissement public chargé
de la conservation et de la restauration de la cathédrale
Notre-Dame de Paris créé par l’État et se sont associés
dans le cadre d’un grand chantier scientifique pour mettre
les compétences et les connaissances des chercheurs d’une
cinquantaine de leurs laboratoires au service de la « résurrection
» de l’édifice et de ses œuvres d’art. À cette occasion,
ces chercheurs se sont aussi donné pour objectif le renouvellement
des connaissances sur l’édifice et son histoire.
La chimie est présente aussi bien sur le chantier de restauration
que dans ce programme de recherche et d’innovation qui associe
archéologues, historiens de l’art, chimistes, physiciens
et informaticiens, aux architectes et compagnons présents
sur le site.
La Fondation de la Maison de la Chimie a souhaité faire
le point sur ce que les sciences de la chimie ont et pourront
apporter dans le programme de restauration de la cathé-drale
et plus généralement via des innovations dans le domaine
des matériaux du patrimoine. Le responsable et les coordinateurs
du programme nous ont fait l’honneur non seulement d’intervenir
comme conférenciers, mais aussi de nous aider dans le choix
des experts pour réaliser cet ambitieux objectif. Nous les
en remercions vivement. La vue de l’incendie de Notre-Dame
de Paris et son triste bilan ont profondément touché les
citoyens de tous âges dans le monde entier.
Ce colloque, qui vise à apporter des informations précises
sur le rôle possible des sciences « chimiques » dans la
réparation de ce terrible événement et comment la chimie
peut contribuer à lui redonner vie, est ouvert à tous les
publics, avec une attention particulière aux jeunes et au
monde éducatif. Le niveau des interventions se veut accessible
à tous.
Voir
mediachimie.org
How could the war in Ukraine impact global food supplies?
The war in Ukraine could have profound impacts on global
food supplies, with far-reaching consequences for hunger
and food security across the world.
For example, Ukraine has been one of the world’s largest
contributors to the World Food Programme, the UN agency
that provides food aid to countries in crisis. The war has
now reversed this flow: the WFP is instead working to provide
food aid to Ukraine.
But there is time to react and contain a larger crisis.
In this article, we present the data we need to understand
the scale of Ukraine’s contribution, and which countries
are most reliant on Ukraine for their food supplies.
Du côté
d'Auguste Derrière
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Rhine: European economic lifeline (source Bloomberg Newsletter)
German house prices inflation (source Bloomberg Newsletter)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
AVARE (L') : Il a la goutte aux doigts.
Martial
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Prix
international Arthur Rimbaud (l'AEAP est partenaire de ce prix initié
par le Lions Club International)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
AVARE (L') : Il ne possède pas son bien, mais son bien le possède.
Bion de Phlossa.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Les pangénomes, mise à jour et exploitation en agriculture
13 avril 2022 - PARIS et sur youtube.com
Grâce aux performances des techniques de séquençage actuelles,
plusieurs génomes ont pu être séquencés par espèce. Il semble
universel, de la bactérie à l’homme, que le génome d’une espèce
soit constitué d’un génome de base (core) commun à tous les individus,
souches, variétés, races, et un génome dit dispersé ou distribué
(dispensable) présent dans un ou plusieurs individus seulement.
Cette découverte qui était un concept il y a une dizaine d’années
est maintenant source de nombreuses interrogations et de promesses
: comment ont évolué ces génomes ? Quel a été l’impact de l’adaptation
au milieu ? de la sélection ? Quel réservoir de gènes sont à notre
disposition pour améliorer les performances des animaux d’élevage
et des espèces cultivées ?
L’exploitation des génomes distribués en agriculture est prometteuse
car ils représentent une variabilité largement méconnue et constituent
une véritable ressource de matériel génétique à disposition. Par
ailleurs, la notion de génome de base peut aussi être informative
pour la biologie synthétique : il met en exergue un nombre de
briques restreint pour l’élaboration d’un individu viable. Ces
découvertes nous interrogent sur le concept de génome de référence
et de génome de base pour une espèce donnée
Voir
academie-agriculture.fr
Forum innovation et emploi
15 avril 2022 - Lycée agricole du Bourbonnais à Neuvy (03)
Voir
le forum
REC (Rencontres de l’Esprit Critique) 2022 !
22-23 avril 2022 - TOULOUSE
Co-FarmingTour
9-13 mai 2022 - en Normandie
Voir cofarming.info
La moisson de Camille Pissaro
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L'eau et la plante, colloque scientifique annuel de la Société
Nationale d’Horticulture (SNHF)
20 mai 2022 - Paris
Au cours du paléozoïque, la flore et la faune, jusque-là marine,
se sont adaptées progressivement à la vie terrestre, mais l’eau
est restée un élément vital, les plantes, les communautés végétales
n’échappent pas à cette règle.
Dans la plante, l’eau permet le maintien des structures cellulaires
et le transport des substances nutritives.
L’importance de l’eau est telle qu’elle représente plus de 80%
du poids du végétal et jusqu’à 95% du fruit de tomate. On comprend
que l’absence d’eau est une situation périlleuse pour la plante
en croissance. Mais des mécanismes de survie existent ainsi
les graines traversent les périodes difficiles avec seulement
quelques % d’eau dans leurs tissus.
Il est rare qu’une plante se trouve dans un environnement optimal
vis-à-vis de l’eau, mais les stratégies adaptatives mises en
œuvre sont nombreuses, qu’il s’agisse de puiser l’eau, de résister
à la carence ou à l’excès, ou encore d’éviter les pertes. Toutes
ces stratégies seront développées au cours de la journée.
Enfin, la connaissance toujours plus grande de la relation entre
la plante et l’eau conduit au développement de technologies
qui contribuent au progrès de l’agriculture et de l’horticulture.
Biochars, assainissement, “plantes à traire” et aquaponie vous
seront dévoilés au cours du colloque de la SNHF.
Voir
snhf.org
Du côté
d'Auguste Derrière
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
AVARE (L') : Laisse tout à ses héritiers, sauf des regrets. John Petit-Senn*.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Poison d'avril, par Alexandre Abellan, 01 avril 2022
Pas de poisson d’avril dans cette lettre, mais l’espoir de crier au
loup pour avoir finalement de fausses alertes au gel dans le vignoble
français durant ce week-end tout sauf printanier. Si le faible développement
végétatif des vignes laisse espérer qu’il y aura finalement plus de
peur que de mal, le mal est déjà fait pour le moral vigneron. Sans
même attendre un premier dégât sur un bourgeon, il s’exerce déjà une
énorme pression psychologique sur un vignoble par trop éprouvé. Comme
leurs vignes, tous les vignerons sont dans le coton actuellement.
Alors que le vignoble semblait prendre son temps après un hiver frisquet,
voici la mauvaise surprise du coup de chaud de ces dernières semaines
: une accélération de la phénologie qui surprend… Et rappelle le mauvais
souvenir du millésime 2021, encore tout frais, si l’on peut dire.
Le froid est évidemment un phénomène météorologique normal en avril
(les saints de glace n’étant pas passés rappellent les anciens), mais
il est anormal qu’il y ait eu autant de chaleur en mars. Cette douceur
des hivers inquiète : elle allonge la période du risque gélif et donc
les potentielles pertes de récolte, sans parler de l’épuisement mental
de ce supplice vigneron. Avec le changement climatique, il est probable
que ces rencontres malheureuses entre vague de froid et vignes débourrées
se répètent à l’avenir. Par pertes et profits, ce risque croissant
va devoir être intégré dans la comptabilité des domaines viticoles.
Et donc être répercuté dans les prix : ce qui s’annonce complexe quand
on voit les difficultés actuelles de répercussion des augmentations
des prix des matières sèches.
Pour assurer son avenir, la filière doit réfléchir à de nouveaux outils,
comme la mise en réserve. Pour alimenter ces réflexions stratégico-économiques,
lisez le grand entretien accordé par le négociant champenois Jean-Marie
Barillère à Vitisphere alors qu’il quitte ses mandats dans la filière
vin. Partageant les enseignements de ses décennies passées au cœur
du réacteur vitivinicole, l’ingénieur agronome note la réussite du
modèle champenois de résilience, autant que l’existence de pistes
d’amélioration pour en renforcer l’efficacité. On lira également son
conseil de ne pas s’élever contre les éléments en luttant vainement,
mais de faire partie du mouvement pour l’accompagner avec fluidité.
Si le vignoble s’inquiète aujourd’hui d’une nouvelle chute de sa production
pour le millésime 2022, il doit également garder en tête les défis
de la déconsommation pour l’avenir.
.../...
Voir vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com… Agriculture : quand la société s’emmêle,
par Adèle Magnard
En l’espace d’une semaine, deux évènements distincts ont rappelé à
quel point les débats étaient rarement apaisés entre le monde agricole
et la société civile, et en particulier les détracteurs de « l’agro-business
».
Le 19 mars, un train contenant des grains à destination d’un site
de production d’alimentation animale a été bloqué par un groupe d’une
quarantaine d’activistes « Bretagne contre les fermes usines ». Une
partie de la cargaison a été déchargée sur les voies, un gaspillage
qui a indigné jusqu’au ministre de l’Agriculture. Les activistes pensaient
intercepter un train de soja en provenance d’Amérique du sud et ainsi
dénoncer l’agriculture intensive. Manque de chance, il s’agissait
d’un train de blé, bien français. Les 1500 tonnes déversées étaient
l’équivalent de 6 millions de baguettes, a déploré Intercéréales dans
un communiqué.
Le 26 mars, une manifestation contre une retenue d’eau a rassemblé
quelques 6000 personnes dans les Deux-Sèvres à l’appel du collectif
« Bassines non merci » et de la Confédération paysanne notamment.
La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) avait également
appelé ses adhérents à y participer. Les manifestants ciblaient le
réseau de pompage d’une « méga-bassine en projet », mais ce sont finalement
une canalisation et un local d’irrigation qui ont été endommagés,
appartenant à deux éleveurs bio de vaches maraichines. Une partie
de leurs champs ont été piétinés.
>>> Cafouillages
Sous couvert de lutte contre « l’agro-industrie », les cafouillages
de ces deux actions discréditent le discours des activistes. Ils font
écho aux actions « coup de poing » de militants animalistes s’infiltrant
dans des élevages, taguant les murs des stabulations, avec pour résultats
d’apeurer les animaux et de choquer les éleveurs et leurs familles.
Ou aux faits d’armes des « faucheurs volontaires » saccageant des
parcelles de tournesol VTH (variétés tolérantes aux herbicides) pourtant
parfaitement légales.
Ces actions rappellent plus généralement à quel point la cohabitation
entre l’agriculture et la société peut être difficile. Il n’y a qu’à
voir les tensions que peuvent engendrer des projets d’installations
agricoles : ici une réserve d’irrigation, là une unité de méthanisation,
ailleurs un poulailler… dans de nombreux cas, les projets entraînent
des conflits de voisinage, et même une fois validés par l’administration,
peuvent ensuite être attaqués en justice par des associations et leur
exploitation bloquée par les recours.
L’agriculture a un défaut : ce n’est pas une activité « cachée ».
.../...
Voir
pleinchamp.com
La mère Gaspard de Camille Pissaro
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Du côté d’André Heitz
> Céréales
bio : prix élevés et faibles rendements – le dilemme
> «
Mariia Dudikh: "La surface cultivable de l’Ukraine a été amputée
de 30% par l’invasion russe" » dans l'Opinion
> «
Les 7 idées reçues sur les pesticides » de M. Mériadec Raffray dans
l'Opinion
> La
marchandisation de l'écologie ou l'arnaque à la bonne conscience
> Point
de vue : Nous allons tous payer – littéralement – à cause de la politisation
des pesticides par les législateurs
> Des
vaches génétiquement modifiées viennent d'obtenir l'approbation de
la FDA en un temps record – voici pourquoi
> Interdiction
de l'abattage des poussins : quand l'environnement, le bien-être animal
et l'économie sont perdants
> Guerre
en Ukraine et « bio » : la propagande infâme, ça suffit !
> Hilarant
: l’agriculture « conventionnelle » utilise plus de quatre fois plus
de cuivre que l’agriculture biologique, selon Générations Futures
> La
sécurité alimentaire en question – les inquiétudes grandissent
> Des
insecticides biologiques plus dommageables pour les insectes non ciblés
que leurs homologues de synthèse
> Inquiétant
: « Cette crise alimentaire mondiale qui vient » de Cassandre (?)
> La
sécurité alimentaire en question – les inquiétudes grandissent
> L'Inde
exempte les cultures génétiquement éditées de l'évaluation de la biosécurité,
ce qui donne un coup de pouce à l'agriculture
> Vous
avez dit « justice environnementale » ? Attention : oxymore !
> Les
régimes à base de plantes offrent un « dividende climatique » potentiel
> Les
chroniques de M. Stéphane Foucart dans le Monde : toujours plus loin
dans la honte
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Sécurité
alimentaire : mise en œuvre de l’initiative FARM
> Politique
agricole commune : ouverture de la télédéclaration 2022
> Les
journées Export Agro 2022 : 4 jours pour échanger sur le
commerce agroalimentaire français à l'international
> Sécurité
alimentaire mondiale : mobilisation des jachères pour la campagne
2022
Du côté de la Fnsea
> Gel
d’avril 2022 : la FNSEA, solidaire des agriculteurs touchés, appelle
à la mobilisation rapide des dispositifs d’appui
Le phénomène exceptionnel de gel printanier que nous revivons en 2022
après celui de 2021, illustre une nouvelle fois, la réalité des phénomènes
naturels et climatiques extrêmes et les conséquences dramatiques qu’ils
engendrent.
Notre réseau FNSEA est pleinement mobilisé pour recenser les agriculteurs
touchés et quantifier les dommages. Il est pleinement mobilisé pour
accompagner les agriculteurs tant moralement que dans leurs démarches
de reconnaissance des calamités.
Les retours du terrain montrent que l’arboriculture, tant les fruits
à noyaux que les pommes, et la viticulture, selon les états d’avancement,
sont les principales filières touchées, en particulier dans le Sud-Ouest.
Malgré l’engagement total des producteurs de fruits et viticulteurs,
qui ont passé les dernières nuits à tenter d’éviter le pire, les dégâts
semblent être déjà très importants. Et la nuit prochaine risque d’aggraver
encore la situation.
Après le gel d’avril 2021, encore dans les esprits et pour lequel
le mécanisme d’indemnisation complémentaire vient récemment d’être
publié, il est impératif, dès aujourd’hui, de mobiliser tous les outils
à disposition : bien sûr actionner le fonds des calamités avec une
évaluation locale des dégâts, mais aussi les mécanismes de prise en
charge de cotisations sociales, les dégrèvements fiscaux, les apports
de trésorerie sous leurs diverses formes.
Si les aides financières devront être à la hauteur des préjudices
subis, la répétition des catastrophes climatiques mérite également
une attention particulière dans l’accompagnement humain à la mesure
du désarroi qui frappe les agriculteurs.
Mais au-delà de la gestion du court terme, ce nouveau sinistre rappelle,
une fois encore, l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre la réforme
des outils de gestion des risques votée en février dernier et qui
entrera en vigueur en 2023.
Tout comme il est indispensable d’amplifier l’accompagnement des investissements
de prévention, notamment via l’aspersion qui est la méthode la plus
efficace en situation de très basses températures et d’accompagner
enfin l’investissement, souvent couteux, dans tous les moyens de prévention.
Le réseau FNSEA reste entièrement mobilisé et à l’écoute des agriculteurs
les plus fragilisés pour les accompagner au mieux.
Du côté d'Auguste Derrière
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
AVARE (Un) : Odieux personnage qui ne se défait pas de son nécessaire
vital pour augmenter votre superflu.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La récolte des pommes de terre de Camille Pissaro
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European bond markets back to life (source Bloomberg Newsletter)
Toxic pipelines (source Bloomberg Newsletter)
Poor American retired people (source Bloomberg Newsletter)
Covid vaccine success (NYT Newsletter)
More Sleep! More Sleep! (source Bloomberg Newsletter)
We will not eliminate clock change. It seems that itis too complex
and risky (source Bloomberg Newsletter)
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Q. : Qu'est-ce qu’un gendarme sur un tracteur agricole ?
R. : Un poulet fermier !
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Une dame affolée téléphone à la brigade motorisée.
- J'ai écrasé un poulet... Qu'est-ce que j'en fait ?
- Rigolard le gendarme ricane : « Ben vous le plumez, vous le videz
et vous le cuisez... »
- « Et la moto ????? ».
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La récolte des pommes de terre à Pontoise de Camille Pissaro
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Pensée du jour
La France a tout pour inventer l’avenir de l’islam, par Kamel DAOUD
Le protestantisme est né en Allemagne, pas au Vatican. Et si la très
attendue réforme de l’islam venait de France et non des pays musulmans
? L’Hexagone a tout pour inventer l’avenir de cette confession : une
communauté musulmane importante, une crise profonde des identités
en confrontation, le martyre causé par le terrorisme, un statut de
cible de l’internationale des radicaux et un Etat qui veut sortir
de la culpabilité et de l’amnésie coloniale.
En face, la réforme de l’islam s’avère impossible dans les pays musulmans
à cause du manque de liberté, de soutien et de sécurité pour les progressistes
et les penseurs divers. Ce qui se passe en France est donc une chance
pour cette religion. Bien que la naissance laborieuse du Conseil des
imams français paraisse secondaire dans le contexte des crises sanitaire
et économique actuelles, cela n’enlève rien à l’enjeu.
…/…
Voir
lemonde.fr
Autre pensée du même, Kamel DAOUD
À partir d'un certain âge, la vieillesse nous donne les traits de
tous nos ancêtres réunis, dans la molle bousculade des réincarnations.
Kamel DAOUD, in Meursault, contre-enquête (2013)
Et une troisième de Kamel DAOUD
Je me suis toujours demandé : pourquoi ce rapport compliqué au vin
? Pourquoi diabolise-t-on ce breuvage quand il est censé couler à
profusion au paradis ? Pourquoi est-il interdit ici-bas, et promis
là-haut ?
Kamel DAOUD, in Meursault, contre-enquête (2013)
La guerre, la mémoire et le temps, avec Kamel DAOUD, contre l’extrémistes
de droite et de gauche…
Écouter
une belle émission de France Culture
L'agriculture verte, seule solution durable à l'insécurité alimentaire
mondiale !!! (GW - ???)
« Les stocks sont pleins, les réserves sont suffisantes. », dixit
Olivier De Schutter, ancien rapporteur spécial des Nations Unies
sur le droit à l'alimentation, et signataire de l’appel
Toujours amusant, M. De Schutter n'a pas appris que pour environ
300 MT de stocks mondiaux de blé, 160 MT se trouvent dans les mains
des Chinois qui ne vont pas sortir un quintal de leurs réserves,
parce qu'ils en ont besoin. (source
terre-net.fr).
Voir
information.tv5monde.com
« Prétendre éviter des crises alimentaires en Afrique et au Moyen-Orient
en relançant la production agricole européenne serait une erreur
»
Voir
lemonde.fr
Mon opinions (GW) : Ce qu’il y a de drôle dans ce joli texte, c’est
qu’il n’y a pas l’ombre de l’ombre d’un tableau de chiffres, sauf
un chiffre pour dénoncer les agro-carburants. Chiffre pas vraiment
significatif puisque les agro-carburants offrent un débouché intéressant
en cas de surproduction.
Agriculture ou environnement ? Le faux « dilemme ukrainien
», par Philippe Stoop - 01.04.2022
Au final, une augmentation temporaire de la production agricole
européenne, afin d’amortir l’effet de la crise ukrainienne, n’aurait
pas d’effet environnemental négatif sur le long terme. Elle aurait
même l’avantage de limiter le risque de susciter un rejet social
des politiques agroécologiques. C’est donc le bon moment pour
réexaminer la mise en œuvre de F2F, et de séparer le bon grain
de l’ivraie dans son bric-à-brac d’objectifs : rester ferme sur
ceux qui ont réellement un sens écologique (par exemple la réduction
de 50% des pertes de fertilisants dans l’environnement), et remettre
aux calendes grecques ceux qui relèvent de la pure démagogie,
et provoquent des pertes de rendement sans avantage écologique
(réduction générale de 20% des mêmes fertilisants). Et comme ces
objectifs raisonnables sont également les plus difficiles à atteindre,
ce sera aussi l’occasion de se rendre compte qu’une vraie politique
agroécologique nécessite une agriculture de haute technicité,
et non un retour à l’agronomie de « Martine à la Ferme ».
Voir
europeanscientist.comv
Présidence du Conseil de l’UE : que va faire la France de son
Nutri-Score ? Par Jean-Paul Oury - 30.11.2021
.../...
Lors d’un webinar récent, les docteurs Francesco Visioli de l’Université
de Padoue et Ramon Estruch de l’Université de Barcelone débattant
de la scientificité du Nutri-Score et sont arrivés à la conclusion
qu’il n’y avait dans cet étiquetage rien de scientifique et que
de ce fait, il mettait en péril le choix des consommateurs en
induisant ceux-ci en erreur (5).
Selon des deux experts, « l’algorithme utilisé par le Nutri-Score
est arbitraire et peut être facilement manipulé ». La preuve :
des aliments sains du régime méditerranéens sont mal notés. Ensuite,
« les nutriments contenus dans les aliments sont évalués de manière
arbitraire », de fait les aliments transformés sont privilégiés
car on peut modifier les ingrédients. Enfin, c’est l’alimentation
d’un point de vue global qu’il faut considérer en terme de diététique,
et ne pas opposer, comme le fait le Nutri-Score, bons et mauvais
aliments en distribuant des notes.
Ils préfèrent et recommandent en l’occurrence une solution de
type Nutrinform qui informe simplement les consommateurs et leur
donne un outil pour qu’ils choisissent par eux-mêmes. C’est la
responsabilisation du consommateur contre son infantilisation.
Il est tout à fait instructif de constater que la meilleure science
à notre disposition en terme de nutrition nous démontre que la
pire des erreurs serait de confier notre alimentation à un algorithme
qui fait des choix « prémâchés » à notre place. D’autant plus
quand celui-ci est programmé avec une « idéologie » d’un autre
temps qui croit dur comme fer que tout le monde doit manger les
mêmes aliments et éviter certains autres et s’est entiché d’un
combat d’arrière-garde comme « la lutte contre les acides gras
saturés ».
On attend avec impatience de voir comment la présidence française
de l’UE gérera ce sujet et si elle se rangera du camp de la scientificité.
Les consommateurs européens, mais également les pays européens
et leurs traditions locales, auraient tout à y gagner.
Voir
europeanscientist.com
Danger… le créationnisme veut s’imposer dans les écoles, par
Christian Leveque, membre de l'Académie d'agriculture - 05.04.2022
France info a relayé la tribune d’un groupe de personnalités demandant
que l’écologie devienne une matière principale à enseigner dans
les écoles, « pour préserver la vie et s’adapter aux bouleversements
écologiques » disent-ils ! « L’écologie n’est pas un parti, n’est
pas une opinion, mais une vraie discipline essentielle pour remettre
de l’harmonie dans nos systèmes (1) », dit Gilles Bœuf ex-président
du Museum qui s’est fait le porte-parole de ce collectif. Certes,
mais le fond du problème est de savoir quelle écologie on se propose
d’enseigner ? Or il est clair que ce collectif s’inscrit dans
la mouvance d’une écologie médiatique, romantique et alarmiste,
pas dans celle des scientifiques qui étudient la nature sans parti
pris idéologique. …/…
Voir
europeanscientist.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
AVARE (L') : Un imbécile qui se laisse mourir de faim pour garder
de quoi vivre. Charles Narrey.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A first thought for today
Few things can help an individual more than to place responsibility
on him, and to let him know that you trust him.
Booker T. WASHINGTON, reformer, educator, and author (5 Apr 1856-1915)
A second thought for today
Perhaps travel cannot prevent bigotry, but by demonstrating that
all peoples cry, laugh, eat, worry, and die, it can introduce
the idea that if we try and understand each other, we may even
become friends.
Maya ANGELOU, poet (1928-2014)
A third thought for today
Mankind's true moral test, its fundamental test (which lies deeply
buried from view), consists of its attitude towards those who
are at its mercy: animals. And in this respect mankind has suffered
a fundamental debacle, a debacle so fundamental that all others
stem from it.
Milan KUNDERA, novelist, playwright, and poet (1929 -)
A fourth thought for today
Kindness is always fashionable.
Amelia BARR, novelist (1831-1919
Vasili Arkhipov, a Soviet naval officer, hero of progress
While in command of a nuclear-armed submarine off the coast of
Cuba, Arkhipov dissuaded his fellow officers from attacking an
American aircraft carrier, likely preventing an all-out nuclear
war.
See
humanprogress.org
In 2000, tetanus killed over 170,000 newborn babies
Thanks to a sustained vaccination campaign, the WHO recorded just
14,230 neonatal tetanus deaths in 2019, a 92% reduction.
The courtly competition in Kyoto produced groundbreaking artistic
innovations, including the world's first novel
See
humanprogress.org
Perspective: We'll all pay for lawmakers politicizing pesticides
/ AGDAILY, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA
.../...
But the only thing this legislation would accomplish is make it
harder and more expensive to grow food. That shouldn’t be a surprise
either: Booker isn’t exactly the most farm-friendly senator in
the world. He’s previously called U.S. agriculture “perverse.”
And although he sits on the Senate Agriculture Committee, he has
a really dim view of our food supply.
Instead, politicians should leave the pesticide regulation to
the U.S. Environmental Protection Agency. The agency follows standards
set forth in the Federal Insecticide, Fungicide, and Rodenticide
Act, which has been in place since 1947. It’s a scientific approach
that allows us to know how to use pesticides effectively and safely.
So we don’t need individual states — or zealous senators — changing
the rules to ban the trendiest “toxic” pesticide.
And don’t think it’s because I don’t care about the environment
or protecting farm workers (after all, I grew up doing farm work).
New York and New Jersey might think they’re protecting pollinators.
Booker might imagine he’s saving children. But if these pesticides
actually caused the harm activists claim they do, the EPA would
have discovered that through its FIFRA reviews. Because that’s
precisely the way FIFRA was designed to work.
Instead legislators are trying to impose non-scientific bans on
important tools used by farmers to grow our abundant and nutritious
food supply. In a time when people are struggling to make ends
meet, including at the grocery store, we don’t need politicians
catering to activists. We need them to work on quashing inflation
and opening up markets to reduce our rising input costs, not playing
games with pesticides.
See
agdaily.com
Farm of the Future: The Royal Agricultural Society of England’s
vision on how farming can adapt to climate emergency challenges
On 8th March 2022, The Royal Agricultural Society of England (RASE)
launched the Farm of the Future: Journey to Net Zero, a report
with strong insights on land and resource management; bioenergy
and renewables; low emission vehicles and fuels; and agri-tech
innovation. The report follows a COP261 policy brief, which was
published by the Organisation in October 2021.
The Farm of the Future report was commissioned by RASE2 to pull
together the latest science and its on-farm application, show
what farmers can realistically achieve, and to identify practical
steps they can take to decarbonise the farming industry.
Farmers and land managers have a key role to play in developing
a more circular, resource efficient rural economy. Many farmers
need help, advice, and support if they are to embrace transformational
change, adopt new ideas and technologies, while make fundamental
adjustments to the way that they farm.
The report is practical in its guidance, highlighting the emissions
reduction options available to farmers and growers, including
improved resource management, renewable energy generation, use
of low emission farm vehicles, replacement of fossil fuels and
adoption of digital technologies.
.../...
Alongside the main report, the Royal Agricultural Society of England
asked specialist authors to comment on decarbonisation journeys
for key farm production sectors, such as cereals, dairy, horticulture,
meat, fuels and vehicles (See hereafter – GW).
See
ueaa.info
Farm of the Future: Journey to Net Zero
Guidance
on how UK farmers can contribute to rural decarbonisation by cutting
on-farm emissions and…
Decarbonising UK Agriculture – Farm Vehicles and Future Fuels
A
technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future
report, written by by Jonathan…
Decarbonising UK cereal production
A
technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future
Report, written by Dr Nigel…
Decarbonising UK Horticulture production
A
technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future
report, written by Matthew…
Decarbonising UK intensive meat production
A
technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future
report, written by Professor Jude…
Decarbonising UK Dairy Production
A
technical paper produced as part of our 2022 Farm of the Future
report, written by John Allen…
A Review of Anaerobic Digestion Plants on UK Farms
Anaerobic
Digestion Plants on UK Farms - Barriers, Benefits and Case Studies
Re-Fuelling the Countryside Report 2014
The
prospects for low carbon farm and rural transport fuels
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Comme nous autres français… Explication à la fin !
A Jewish woman in a hospital says to the doctor that she wants
to be transferred
The doctor says, “What is it, the food?”
She says, “The food is fine. I can’t kvetch.”
“Is it the room?” he says.
“No,” she says, “the room is beautiful. I can’t kvetch.”
“What about the staff? Is there a problem with the staff?”
She says, “No. They’re beautiful people. I can’t kvetch.”
“So why do you want to be transferred?” he asks.
“I can’t kvetch,” she says.
Kvetch is a Yiddish word that is kind of a right to complain or to
take pleasure in complaining. Complaining is a way of coping and existing.
"kvetch" : avoir le droit de râler ! Il faut que
je puisse me plaindre !
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d’informatique agricole (Afia)
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