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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France
Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000
ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens.
Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture
depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires,
bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.
S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :
- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)
- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938
- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909
Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis
1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par
matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).
Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ
9 000 volumes.
Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à
un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles
sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance
des caractères.
Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous
à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel
KOHA.
À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr
Avant l'informatique : la grange de Loucrup (Hautes-Pyrénées)
Prochain concert de la Lyre du Plessis-Robinson (GW : Clarinette
basse) : réservation indispensable... vu le succès
(local !) de nos prestations !
Animation
for Water conflict / Water Problems
See
video
Contact: Ehud GELB
E-mail: ehudgelb(a)gmail.com
Vieille blague soviétique, qu'il faudrait peut-être
rappeler à certains de nos amis (?)
Karl Marx, revenu sur Terre, prend la parole à la radio.
Il se contente
d'une phrase :
" Prolétaires
de tous pays, excusez-moi. "
Voir
blagues soviétiques
Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)
30/10/2023
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Opinions
et curiosités du web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Sortie
de messe à Gourin, par Jeanne Marie Barbey (1876-1960)
01
- 30/10/2023
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Marché aux bestiaux, par Joseph-Félix Bouchor (1853–1937)
02
- 30/10/2023
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Charles Beaudelaire
Évidemment, ce n'est pas le lieu d'émettre un avis sur les malheurs
qui assaillent l'humanité depuis quelques semaines.
Parlons plutôt poésie...
La poésie qui, selon moi, a, entre autres mérites, celui de
mettre en évidence les invariants de la nature humaine.
Par exemple, il suffit de lire Homère, Agrippa d'Aubigné, Olivier
de Magny, Victor Hugo, Robert Desnos et tant d'autres, pour
se convaincre que la caractéristique première de la guerre est
de partout semer le malheur.
De son côté, voici 170 ans, Baudelaire le Ténébreux s'est intéressé
à la haine.
Bonne réflexion à tous !
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Le tonneau de la haine, de Charles Baudelaire (1821 -
1867), in Les fleurs du mal (1857)
La Haine est le tonneau des pâles Danaïdes ;
La Vengeance éperdue aux bras rouges et forts
A beau précipiter dans ses ténèbres vides
De grands seaux pleins du sang et des larmes des morts,
Le Démon fait des trous secrets à ces abîmes,
Par où fuiraient mille ans de sueurs et d’efforts,
Quand même elle saurait ranimer ses victimes,
Et pour les pressurer ressusciter leurs corps.
La Haine est un ivrogne au fond d'une taverne,
Qui sent toujours la soif naître de la liqueur
Et se multiplier comme l’hydre de Lerne.
— Mais les buveurs heureux connaissent leur vainqueur,
Et la Haine est vouée à ce sort lamentable
De ne pouvoir jamais s‘endormir sous la table.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Le visage de la guerre (et de la haine) de Salvador Dali
Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam

Le Visage de la guerre (en espagnol : El Rostro de la Guerra)
est une huile sur toile peinte par l'artiste surréaliste
Salvador Dalí en 1940 après la guerre civile espagnole...
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Israël ne semble disposer d’aucun plan politique, il ne dispose
que d’un plan militaire très hasardeux. Interview de Omer Bartov,
par Nicolas Weill - Le Monde - 27/10/2023
Le spécialiste de la Shoah, vivant aux Etats-Unis, condamne,
dans un entretien au « Monde », l’aveuglement coupable du gouvernement
de Nétanyahou, qui n’a rien voulu voir avant le 7 octobre. Mais
juge aussi indignes les réactions sur les campus américains
après les massacres perpétrés en Israël.
Q. : Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez
appris l’attaque du 7 octobre ?
R. : Ma première réaction a été la même que celle de beaucoup
de gens, en Israël et ailleurs – j’ai ressenti un choc et un
sentiment d’horreur. Mais cette réaction initiale s’est accompagnée
d’une grande colère, non seulement face à l’épouvantable massacre
perpétré par les hommes du Hamas contre des femmes et des enfants,
des personnes âgées et des handicapés, et même des bébés, mais
aussi à l’endroit de ceux qui auraient pu empêcher ces actes
terribles.
Le 4 août, plusieurs collègues et moi-même avions lancé une
pétition intitulée « The Elephant in the Room » [« L’éléphant
dans la pièce »]. Signée par près de trois mille personnes,
parmi lesquelles de nombreux universitaires de premier plan,
des dignitaires religieux et des personnalités publiques, elle
était née alors que des manifestations se déroulaient en Israël
contre la tentative de « réforme » de la justice – en réalité,
une ruse du gouvernement en place visant à affaiblir le pouvoir
judiciaire et à renforcer l’exécutif au plus grand bénéfice
d’une extrême droite qui se soucie avant tout d’annexer la Cisjordanie
occupée.
Notre mise en garde était la suivante : l’« éléphant dans la
pièce », c’était l’occupation, un enjeu auquel ce mouvement
de protestation refusait en grande partie de se confronter.
Moins de deux mois plus tard, le sort des Palestiniens sous
domination israélienne ou sous siège israélien nous a littéralement
explosé à la figure. En ce sens, j’ai été choqué et horrifié,
mais pas surpris.
L’attaque perpétrée par le Hamas, horrifique et barbare puisqu’il
s’agissait de s’en prendre pour l’essentiel à des civils et
de les massacrer, a été une réponse à la politique israélienne
d’occupation et de siège et au refus catégorique des gouvernements
israéliens successifs de trouver une solution politique au conflit.
Nous devrions être capables de condamner le terrorisme du Hamas
et de condamner aussi l’intransigeance et la violence d’Israël
à l’endroit des Palestiniens, et de comprendre que ce terrorisme
est une réponse à cette intransigeance et à cette violence.
…/…
Voir
lemonde.fr
Quelle responsabilité du monde arabo-musulman dans le conflit
israélo-palestinien ? Un article où la responsabilité de l’extrémiste
B. Netanyahou dans l’impasse actuelle, n’est même pas mentionnée…
C’est dommage parce que pour le reste…
Voir
contrepoints.org
Les génocidaires du Hamas ont pris en otage 10 membres de
cette famille, dont la grand-mère spécialiste des semences
En 2012, Shoshan HARAN a quitté un emploi confortable dans l'industrie
semencière pour fonder une ONG, Fair
Planet.
Shoshan a commencé avec une idée simple : prendre des graines
périmées provenant de variétés hybrides élites d'entreprises
semencières, sous forme de dons et les tester dans des fermes
expérimentales en Afrique.
Les semences de variétés adaptées localement étaient ensuite
distribuées aux agriculteurs, ce qui a permis de tripler et
parfois de quintupler le rendement. Le modèle a évolué pour
ne plus dépendre des dons, en négociant des contrats dans lesquels
les agriculteurs payaient les entreprises semencières seulement
après avoir vendu leur récolte. Shoshan a aidé des centaines
de milliers de personnes à améliorer leurs moyens de subsistance.
Elle mérite désormais notre aide.
Voir instagram.com
Le très bon discours de Jean-Louis Bourlanges, député "Démocrate
(Modem et indépendants) des Hauts-de-Seine, dans la meilleure
tradition de la politique étrangère française
Un discours applaudi par les députés extrémistes de LFI, parfaits
hypocrites pour l’occasion (GW), ne prenant seulement en compte
que la critique du gouvernement extrémiste israélien, en oubliant
la très vive critique des extrémistes palestiniens…
Voir vidéo
>>> Guerre Israël-Hamas : l’émotion de Jean-Louis Bourlanges,
souffrant, à la tribune de l’Assemblée nationale, Le Figaro,
par Alexis Feertchak, 23/10/2023
Voir
lefigaro.fr
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
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Sur une étude de l’Inserm, les questions très pertinentes de
Géraldine Woessner (recopié depuis LinkedIn)
La proximité de vignes augmente-t-elle le risque de leucémie chez
les enfants ?
Retour sur une étude largement relayée ces derniers jours... Il
est parfois utile de prendre le temps de l'analyse.
Les auteurs de cette étude française (Inserm,
Santé publique
France) pensent montrer que le risque de développer une leucémie
lymphoblastique aiguë (maladie rare dont l'incidence annuelle est
d'environ 40 cas par million d'enfants de moins de 15 ans) augmente
de 5 % quand la densité de vigne augmente de 10 %. Le fait de résider
à proximité immédiate de vignes, en revanche, n'aurait aucun effet…
Mais les résultats sont ambivalents. En premier lieu, le fait de
résider à moins d'un kilomètre d'une vigne n'aurait aucun impact…
Au contraire : selon les données de l'étude, les enfants vivant
auprès d'un vignoble auraient 16 % de risque EN MOINS de développer
la maladie, comparé à ceux vivant dans une petite agglomération
sans agriculture ni viticulture proche. Toujours selon les données
publiées, le risque serait même de 34 % inférieur chez les enfants
résidant au plus près des vignes, soit à moins de 500 mètres.
En revanche, un risque de développer une leucémie de type lymphoblastique
(qui représente 80 % des leucémies aiguës chez l'enfant) serait
corrélé à la densité des vignobles.
Les résultats par région sont très hétérogènes. Selon les auteurs,
le surrisque observé est « significatif » dans seulement cinq régions,
mais il est insignifiant dans d'autres zones pourtant très viticoles,
comme la région AURA (où la densité des vignes semble même PROTEGER
de la maladie, les enfants qui résident dans une zone à forte densité
ayant 50 % de risque en moins de développer une leucémie), ou en
Nouvelle-Aquitaine (où l'incidence est nulle).
Les auteurs ne se l'expliquent pas.
Autre limite importante : aucun produit phytosanitaire n'a été étudié,
ni aucun facteur confondant : « Il n'a pas été possible de prendre
en compte les facteurs individuels qui sont fortement suspectés
d'être associés positivement » à cette maladie, écrivent-ils, comme
« l'utilisation de pesticides pendant la grossesse, l'exposition
professionnelle de la mère aux pesticides, le tabagisme prénatal
chez le père, l'augmentation de la croissance fœtale… ».
Pour le biostatisticien Marc Lavielle (École polytechnique), « cette
équipe est sérieuse et honnête : ils présentent tous les résultats
obtenus, y compris quand il n'y a pas de lien. Cela étant dit, les
résultats restent très fragiles et conclure à une relation de cause
à effet est sans doute discutable. (...) Lorsque l'on effectue plusieurs
comparaisons (par région, par type de leucémie…), on doit normalement
corriger les degrés de signification des tests pour prendre en compte
cette multiplicité des comparaisons, ce qui ne semble pas être fait
ici. »
Bref : on attendra un peu avant de hisser le drapeau rouge.
Voir
LinkedIn.com
Et la contribution de Philippe Stoop , membre de l’Académie d’agriculture
de France (également recopié depuis LinkedIn)
Une bonne analyse par géraldine
woessner d'une publication de l'INSERM bien dans l'air du temps,
et un César de l'euphémisme au commentaire du biostatisticien consulté
: "Lorsque l'on effectue plusieurs comparaisons (par région,
par type de leucémie…), on doit normalement corriger les degrés
de signification des tests pour prendre en compte cette multiplicité
des comparaisons, ce qui ne semble pas être fait ici. "
"Ne semble pas" ? Non, on ne trouve dans cette publication
aucun test de contrôle de l'effet "test multiple", qui
serait pourtant indispensable dans le cas d'une fouille de données
aussi complexe que celle effectuée ici.
Il s'agit d'un exemple typique de "pêche aux alphas",
un processus « déconstruit » dans une séance hebdomadaire de l'Académie
d'Agriculture :
>>> Les
causes scientifique et réglementaires des divergences entre expertise
sanitaire et recherche
En résumé, le principe même des tests statistiques fait que, si
on étudie la relation entre l'exposition à un produit chimique et
une pathologie, on trouve statistiquement environ 5% de relations
significatives à 5%, si le produit est inoffensif. Quand on a testé
un grand nombre de corrélations possibles, comme c'est le cas ici,
cela n'a donc aucun sens de clamer que l'on a trouvé quelques corrélations
significatives : il faut montrer que l'on a trouvé un excès significatif
de telles corrélations (c’est à-dire bien plus de 5%).
Il existe bien sûr des tests statistiques pour cela, les plus connus
étant le test de Bonferroni et les procédures FDR (False Discovery
Rate). C'est à eux que fait allusion de façon très feutrée le biostatisticien
cité. Or, pour les pesticides et les perturbateurs endocriniens,
l'INSERM considère manifestement que la réalisation de ces tests
est facultative.
La véritable honnêteté pour les auteurs de cette étude aurait donc
été de reconnaître qu'ils ont trouvé des corrélations entre leucémie
et quelques indicateurs de proximité géographique avec la vigne,
mais qu’ils n’ont pas démontré que ces résultats sont réellement
significatifs. C'est seulement si on retrouvait exactement les mêmes
indicateurs corrélés à la leucémie dans une autre étude que la démonstration
serait faite.
Cette publication est de celles qui entretiennent la situation consternante
dénoncée dès 2005 par l’épidémiologiste JPA Ioannidis : lors des
tentatives de reproduction d’études épidémiologiques, moins de 50%
des réplications retrouvent les mêmes résultats que la publication
initiale !
Mais bien sûr ce n'est pas comme cela que l'étude est vendue à la
presse.
Et c’est maintenant ce type de publications hasardeuses qui est
présenté dans la presse (sauf Le Point ) comme le « consensus scientifique
» qui invaliderait les avis des agences sanitaires, alors que celles-ci
ont le tort de ne retenir que des travaux dont le protocole expérimental
et le traitement statistique garantissent la réplicabilité!
Voir
LinkedIn.com
Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)
30/10/2023
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Sarah Singla: « Plus il y aura d’aléas climatiques, plus nous
aurons besoin d’ACE - Agriculture de conservation des sols ! »,
par Olivier Lévèque, 05/10/2023
Les bottes et les parapluies étaient de mise pour le festival du
non-labour et du semis direct (NLSD) organisé cette année à Rouillé
dans la Vienne, au lycée agricole de Venours. La pluie a poussé
massivement le public à suivre les conférences, dont celle de Sarah
Singla, agricultrice dans l’Aveyron, sur la ferme familiale en agriculture
de conservation des sols (ACS) depuis 1980.
Installée sur 100 ha, en dactyle et triticale semences, luzerne
et prairies, elle a martelé l’importance de maintenir une couverture
végétale permanente pour sécuriser le cycle de l’eau: "Sans
végétal, vous n’avez pas d’évapotranspiration. Il nous faut récolter
le soleil pour semer la pluie."
En conclusion, sur la question posée quant à l’avenir incertain
du glyphosate, l’agricultrice a coupé court : "Sans glypho,
on ne sait pas faire en ACS ! Pour désherber, chaque solution a
ses impacts: charrue, main-d’œuvre ou chimie !"
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"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la
planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie
Loriginalité de louvrage
réside dans le souci de sécarter
des propos alarmistes, qui, le plus souvent, conduisent
à des pensées de fin du monde. ../..
Lauteur voit dans la science, les micro-organismes,
la sélection génétique, le numérique,
de puissants outils pour accompagner lagriculture
dans un processus dinnovations et de basculement
vers un autre modèle.
Il sattirera sans doute des remarques critiques
sur cette croyance dans le progrès technique.
Thierry
Pouch Chef économiste Chambre d'agriculture France
Voir
agroeconomie.com
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Pour l'agriculture régénératrice avec Christian Rousseau, agriculteur,
membre de l'Académie d'agriculture, dans l’esprit de ce qu’avait
voulu Stéphane Le Foll avec le 4 pour 1000
Voir l’Agriculture
de conservation des sols en Champagne
La réflexion de Ch. Rousseau sur l’Inrae : Et quand tu connais un
peu l'AAPRESID argentin et l'EMBRAPA brésilien, on peut se poser
des questions sur les positions de l’Inrae et sa fixation sur le
glyphosate !
Les autres herbicides autorisés et utilisés sont-ils bons pour les
vers de terre ? Il y a de quoi occuper plus d’une carrière….
Glyphosate, le bon grain et l'ivraie par l’excellent Marcel Kuntz
Voir
fondapol.org
Glyphosate : il n'y a pas de risque pour la santé et l'environnement
- Décryptage de Gil Rivière-Wekstein pour Le Figaro
00:00:00: Glyphosate : pas de risque pour la santé et l’environnement
00:00:16: Sur quelle base scientifique la Commission européenne
s’appuyait-elle ?
00:01:60: Pourtant, les opposants à cette nouvelle autorisation
brandissent d’autres études scientifiques, comme celle du Centre
international de recherche sur le cancer (CIRC) réalisée en 2015,
ou celle de l’insert publiée en 2021. Comment y voir claire ?
00:03:27: La presse française se fait également l’écho de cas de
maladies, que les médecins du travail reconnaissent comme professionnelles,
en raison notamment de l’utilisation du glyphosate. N’est-ce pas
là une forme de preuve ?
00:04:05: Pourtant le glyphosate continue d’être présenté comme
controversé, voire dangereux, nocif ou même toxique dans nombre
d’articles, de reportages, ou de prises de parole de responsables
politiques. Comment l’expliquez-vous ?
00:04:50: Si cette démonstration scientifique est implacable, comment
expliquer que les pays européens, vendredi dernier, n’aient pas
suivi la Commission européenne, et ne se soient pas entendus sur
le renouvellement du glyphosate ?
00:05:55: Pourquoi la France s’est-elle abstenue ?
00:06:43: Et pourquoi la France a-t-elle imposé des restrictions
si le glyphosate est sans danger ?
Voir vidéo
Le glyphosate est au cœur de nombreux procès. Il représente un
peu le mal absolu, le symbole d’un capitalisme qui serait prêt à
nous empoisonner pour se remplir les poches. Par David Barroux,
13/10/2023
Le glyphosate nous pose deux problèmes. Le premier, c’est que pour
la plupart des agriculteurs, c’est un mal nécessaire. Ils n’aiment
pas payer et dépendre du glyphosate mais ne peuvent s’en passer.
Le second problème, c’est qu’en France on voudrait l’interdire mais
que la décision ne nous appartient pas. Elle se prend au niveau
européen. Lors d’un vote qui se déroule ce vendredi, l’Europe pourrait
réautoriser le glyphosate pour 10 ans. La France va s’abstenir.
.../...
Voir
radioclassique.fr
Evidence
Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique,
un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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Glyphotest,
la manipulation importée par Générations Futures et développée par
"Campagne Glyphosate"
Contre
le « Glyphotest »
« Les vers de terre sont des alliés plus précieux que le glyphosate
pour la santé de notre planète et de ses habitants », Tribune, Collectif…
Mais le non-labour en Agriculture de conservation des sols qui bénéficie
tant aux vers de terre, n’est possible que parce que le glyphosate
arrive à limiter les mauvaises herbes quand c’est absolument nécessaire,
ce que nos auteurs semblent ignorer
Alors que la Commission européenne s’apprête à valider ces jours-ci
le renouvellement d’autorisation du glyphosate pour dix ans, un
collectif de chercheurs spécialistes des sols alerte, dans une tribune
au « Monde », sur les nombreuses études qui montrent « sans équivoque
» les effets délétères du glyphosate sur les vers de terre, puissants
alliés d’une agriculture durable.
Voir
lemonde.fr
Glyphosate : panique chez des écolos, par Gil Rivière-Weckstein,
2 octobre 2023
À voir les agissements tous azimuts à l’encontre de la proposition
de la Commission européenne de réhomologuer le glyphosate, on ne
peut que faire le constat qu’une sérieuse panique s’est emparée
de la nébuleuse écologiste, qui craint de perdre l’une de ses plus
emblématiques batailles.
À la manœuvre, on retrouve évidemment le journaliste décroissant
Stéphane Foucart, qui a sorti de son chapeau une énième étude suggérant
de « potentiels risques sanitaires inattendus de l’herbicide
controversé ». De son côté, Générations Futures s’agite en
criant au « scandale sur l’évaluation du glyphosate ».
Face à la plus robuste évaluation jamais réalisée pour un produit
phytosanitaire – 180 000 pages, 32 mois d’expertise menée
par 90 experts provenant de 4 agences nationales différentes –,
l’association de François Veillerette brandit un document de synthèse
de l’Inserm, dont les conclusions sont bien entendu connues par
les experts de l’Anses et de l’Efsa.
Et voici que surgit dans le paysage médiatique la nouvelle égérie
des antipesticides, Laurence Huc, chercheuse à l’Inrae et porte-parole
de Scientifiques en Rébellion, qui ose affirmer que cette évaluation
« ne correspond à aucun canon scientifique ». Selon
ses dires, les experts de l’Efsa auraient ainsi ignoré que le glyphosate
est non seulement « cancérogène chez des rongeurs »
mais également un « perturbateur endocrinien », un « produit
neurotoxique », une « substance néfaste pour notre microbiote »,
et il serait « néfaste pour les écosystèmes » car « il
appauvrit les sols ; il pollue l’eau, ce qui entraîne une
toxicité chez les poissons ; il pollue l’air, ce qui peut
être toxique pour les abeilles… ». Bref, une sorte de multipoison
qui va être autorisé uniquement pour faire plaisir à une poignée
de multinationales avides de dollars ! Tout cela frise le
ridicule.
.../...
Voir
agriculture-environnement.fr
"Bad" Joke
Glyphosate », médias et politique : la science inaudible
et déformée (AFIS - Association française pour l’information
scientifique)
La controverse autour du glyphosate, un herbicide largement
utilisé dans l’agriculture et commercialisé en France en 1974
sous le nom de Roundup par la société Monsanto 1 (rachetée
par Bayer en 2018), est devenue emblématique de la désinformation
dans le débat public.
L’Afis rappelle qu’elle ne se prononce pas sur la décision
qu’il convient de prendre en termes d’autorisation, de restriction
d’usage ou d’interdiction du produit. Il s’agit là, en effet,
de choix d’ordre politique qui relèvent de considérations
variées : économiques, sociales, environnementales et sanitaires.
Mais l’Afis regrette que la dimension scientifique, indispensable
pour éclairer la situation et permettre une décision raisonnée,
soit dénaturée à un niveau rarement observé dans ce genre
de situation.
L’Afis dénonce en particulier :
- le dénigrement systématique des agences d’expertise publiques
quand les avis formulés ne vont pas dans le sens d’orientations
idéologiques ou politiques promues.
- la fable propagée d’une « science réglementaire » qui ne
prendrait en compte que les études des industriels opposée
à une « science académique » qui, seule, identifierait les
véritables risques.
- l’emballement médiatique récent qui fait passer l’avis d’une
commission d’indemnisation sur un cas particulier comme la
reconnaissance d’un lien avéré entre glyphosate et malformations
de l’embryon.
>>> Le dénigrement des agences sanitaires
Les avis des agences sanitaires ayant eu à évaluer les risques
présentés par le glyphosate convergent : la molécule ne présente
pas un profil préoccupant en termes de risques cancérigènes
ou génotoxiques [1]. Le dernier avis en date, celui de l’Autorité
européenne de sécurité des aliments (Efsa) en septembre 2023,
« n’a pas identifié de domaine de préoccupation critique lors
de son examen par les pairs de l’évaluation des risques associés
à la substance active glyphosate en ce qui concerne les risques
pour l’Homme, pour l’animal ou pour l’environnement » [2].
Ces avis rassurants concernent les doses auxquelles la plupart
des personnes sont exposées, que ce soit professionnellement
ou dans la population générale. Concernant les fortes doses,
l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) indique
que « la toxicité aiguë du glyphosate est faible par voie
orale » et que « l’exposition par inhalation provoque des
atteintes pulmonaires parfois sévères, des atteintes hépatiques
et rénales. De légères irritations cutanées et de sévères
irritations de l’œil ont été rapportées » [3].
Plutôt que de faire un état de ces avis et d’en décrire le
contenu, la plupart de ceux qui militent contre l’usage du
glyphosate préfèrent disqualifier les organismes concernés
en mettant en cause l’intégrité des experts impliqués (alors
qu’ils sont souvent issus du monde académique) et dénoncer
des agences « sous influence » [4].
Cette attitude consistant à sélectionner les avis des agences
en fonction des conclusions rendues (climat, énergie, OGM,
agriculture, etc.) est délétère pour le débat public. Bien
entendu, il est nécessaire de garder un regard critique sur
tous les sujets, et des avis biaisés ou influencés existent
et ont même parfois fait l’objet de scandales majeurs (le
Mediator par exemple). Mais ce regard critique doit s’appuyer
sur les faits et non pas se faire en fonction de la compatibilité
de la conclusion avec tel ou tel intérêt idéologique ou économique.
Le consensus scientifique n’est pas un supermarché où l’on
pourrait se servir selon ses convictions partisanes.
En ce qui concerne le glyphosate, l’agence belge en charge
des produits phytosanitaires (partie intégrante de l’agence
de santé publique de Belgique) reprend en détail, pour les
réfuter, les principales accusations portées contre les processus
d’expertise [5].
>>> La fable de la « science réglementaire » contre
la « science académique »
En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer
(Circ), une agence dépendant de l’Organisation mondiale de
la santé (OMS), a classé le glyphosate comme « cancérigène
probable ». Cette information a été très largement relayée
et instrumentalisée en omettant souvent de rappeler la portée
de cet avis que le Circ lui-même explique en ces termes [6]
: « La classification indique le poids de la preuve quant
à savoir si un agent est capable de provoquer le cancer (techniquement
appelé « danger »), mais elle ne mesure pas la probabilité
qu’un cancer se produise (techniquement appelé « risque »)
à la suite d’une exposition à l’agent » 2.
Les nombreuses agences sanitaires qui se sont penchées sur
la question concluent, en tenant compte de l’exposition dans
les situations normales d’utilisation 3, à une absence de
risque significatif. Par ailleurs, elles ne partagent pas
la conclusion à laquelle arrive le Circ. Ces agences sont
alors toutes accusées d’être le relais des « lobbies agro-alimentaires
» et d’ignorer la littérature académique pour ne prendre en
compte que les résultats des industriels. Cela ne correspond
pas à la réalité. Au niveau européen, mais également dans
de nombreux pays en dehors de l’Union européenne, le dossier
d’homologation ou de réhomologation comprend toutes les études
pertinentes, et donc également les études publiées émanant
de laboratoires indépendants [5].
De son côté, contrairement à la fable propagée par certains,
le CIRC s’appuie aussi largement sur les études industrielles.
Ainsi, fait rarement rappelé dans la controverse, l’évaluation
du CIRC sur la cancérogénicité animale du glyphosate repose
sur l’analyse des données de sept études de long terme (sur
des rats et des souris) dont six sont des études réglementaires
commanditées par les industriels (Monsanto, Cheminova et Syngenta)
[7]. Pour l’étude restante, publiée dans une revue scientifique
[8], le CIRC conclut qu’« aucune augmentation significative
de l’incidence des tumeurs n’a été observée dans aucun des
groupes traités » [9]. Tous les indices retenus par le CIRC
pour conclure à la cancérogénicité du glyphosate pour les
animaux provenaient donc d’études industrielles. Cette conclusion
sur la cancérogénicité animale, qu’aucune autre institution
scientifique ne retient à ce jour 4, a joué un rôle crucial
dans la décision finale du CIRC de classer le glyphosate «
cancérogène probable », car il jugeait que les preuves épidémiologiques
de cancérogénicité du glyphosate pour l’Homme étaient « limitées
».
L’opposition « science réglementaire » qui ne se s’appuierait
que sur les études produites par les industriels contre «
littérature scientifique évaluée par les pairs » est donc
une construction partisane complaisamment médiatisée, mais
sans fondement 5.
>>> Emballement médiatique autour du risque de malformation
Très récemment, c’est le risque tératogène (malformation de
l’embryon) qui s’est invité dans le débat. On a ainsi assisté
à un emballement médiatique initié par le journal Le Monde
(9 octobre 2023 [11]) affirmant, à quelques jours d’un vote
prévu au niveau européen sur l’avenir du glyphosate, que,
pour « la première fois en France […] l’herbicide est officiellement
considéré comme une cause potentielle de malformations congénitales
». De nombreuses prises de positions politiques vont s’ensuivre.
Le journal Le Monde appuie son propos sur un avis de la Commission
d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale
aux pesticides (CIEVEP) rendu un an et demi auparavant (10
mars 2022). Statuant sur le cas de Théo, un enfant âgé aujourd’hui
de 16 ans et né avec une atrésie de l’œsophage associée à
d’autres malformations, cet avis n’utilise pourtant pas le
mot « glyphosate ». La commission a simplement considéré que,
« devant la profession exercée par la maman […], l’exposition
professionnelle aux pesticides, bien que limitée, est plausible
et retient la possibilité de lien de causalité entre la pathologie
de l’enfant et l’exposition aux pesticides durant la période
prénatale ».
L’atrésie de l’œsophage est une malformation dans laquelle
le tube œsophagien qui relie la bouche à l’estomac est interrompu.
Elle touche chaque année environ deux enfants sur 10 000 [12]
(soit environ 200 nouveaux cas par an en France). La mère
de Théo attribue la pathologie de son fils à un herbicide
à base de glyphosate (le Glyper) qu’elle a manipulé au début
de sa grossesse, sans savoir qu’elle était enceinte. L’affaire
avait été une première fois médiatisée dans l’émission Envoyé
spécial en janvier 2019 (voir notre analyse de l’émission
[13]).
À ce jour, aucune agence de sécurité sanitaire ne classe le
glyphosate comme agent tératogène. L’évaluation de l’Inserm
de 2021 indique que les données recueillies, leur qualité
insuffisante et les faibles effectifs concernés « ne permettent
pas à ce jour de conclure et donc d’établir de présomption
de lien avec une exposition au glyphosate » [14].
En ce qui concerne l’atrésie de l’œsophage en particulier,
aucune cause n’a clairement été identifiée jusque-là. Une
méta-analyse de 2011 [15] passe en revue différents facteurs
environnementaux et ne trouve que de « faibles associations
» avec, par exemple, l’âge de la mère, l’âge du père, la consommation
d’alcool et de tabac ainsi que la présence d’un diabète chez
la mère. Une seule étude [16] montre « une association d’importance
limitée » entre le contact avec des herbicides ou des insecticides
pendant la grossesse, sans que ne puisse être écarté le risque
de biais dû au grand nombre d’hypothèses considérées. Les
auteurs concluent en des causes multifactorielles où les faibles
associations trouvées rendent difficile l’extraction d’un
élément prépondérant.
Le Pr Frédéric Gottrand, responsable du centre de référence
des malformations œsophagiennes et qui coordonne le registre
le plus important au monde dans le domaine (2 500 cas observés
en France depuis 2008) a été interrogé par la journaliste
Géraldine Woessner (Le Point [17]). Pour lui, « le glyphosate
n’est évoqué que parce qu’il est médiatisé, et qu’il intéresse
beaucoup nos associations de patients. Mais il n’y a rien
sur le plan scientifique ». Et il ajoute n’avoir pu identifier
des endroits où la malformation serait sur-représentée (les
campagnes par rapport aux villes par exemple). Ainsi, ajoute-t-il,
« on ne peut pas exclure que la malformation ait été provoquée
par le glyphosate, mais il est impossible de le prouver. Et
pourquoi lui ? Cela pourrait tout aussi bien être une autre
substance. La peinture utilisée pour peindre un berceau, un
médicament ou un élément présent dans l’air… ».
La Commission d’indemnisation a accordé une indemnisation
sur la base d’une possibilité que la pathologie de Théo soit
reliée à l’exposition professionnelle de sa mère. Cependant,
cette décision sur un seul cas n’est pas une analyse à finalité
scientifique et ne saurait bien sûr être tenue pour une étude
épidémiologique.
>>> L’éclairage de la science
Aucune pratique et aucun produit ne saurait avoir que des
avantages ou que des inconvénients. Il importe alors de bien
évaluer les risques réels pour pouvoir établir une analyse
risques/bénéfices fondées sur des faits validés et ainsi permettre
des décisions éclairées. Le débat public gagnerait à ce que
soit restitué, en intégralité et sans déformation, l’ensemble
des expertises. L’Afis regrette que, sur la question du glyphosate,
cet éclairage soit rendu inaudible.
Voir
afis.org

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Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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A thought for today
Fatalism is the lazy man's way of accepting the inevitable.
Natalie Clifford BARNEY, poet, playwright, and novelist (1876-1972)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ACCORD (Son) : "Tu es comme ma femme, tu es toujours d'accord
quand on fait ce que tu veux."
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 19 octobre 2023 de cette gazette afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1081 dated October 16, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
L’intelligence artificielle peut-elle remplacer le conseiller
agricole ? Par Adèle Magnard, 24 octobre 2023 sur pleinchamp.com
[Vidéo] Il ne se passe plus une journée sans que les prouesses ou
les limites de ChatGPT ne fassent l’objet de commentaires dans les
médias. Pour autant, l’Intelligence Artificielle (IA) ne date pas
d’hier et ses applications sont déjà nombreuses, y compris dans
le domaine agricole. Décryptage avec Arnaud Rey, expert en innovation
à la direction agri-agro du Crédit Agricole.
Cela fait déjà plusieurs années que des algorithmes de détection
et d’aide à la décision existent en agriculture. L’analyse d’image
est d’ailleurs sûrement le domaine de l’agriculture où l’IA est
la plus utilisée aujourd’hui. On la retrouve ainsi dans le domaine
de la viticulture (les solutions de Chouette ou Scanopy par exemple)
pour réaliser des cartes de vigueur ou détecter le mildiou, mais
également dans le domaine de l’élevage (chez AI Herd) pour analyser
les comportements des animaux à partir de vidéo. Toujours au registre
de l’analyse d’image, les pulvérisateurs de précision seraient «
aveugles » si l’IA ne leur permettait pas de détecter les adventices
au sein des cultures !
En dépit des atouts de ces applications de l’intelligence artificielle,
elles restent encore peu diffusées, et c’est là que l’irruption
des IA conversationnelles, comme ChatGPT, pourrait accélérer les
choses, voire entraîner à une véritable révolution dans les usages,
comme l’ont été les smartphones il y a une quinzaine d’années. Ainsi,
demain l’intelligence artificielle pourrait être le conseiller et
l’assistant des agriculteurs : c’est la voie choisie par Farmers
Business Network, une plateforme américaine qui a lancé un conseiller
agronomique issu de l’intelligence artificielle et baptisé Norm.
Au-delà du conseil, l’IA pourrait aussi demain permettre de prendre
en charge une large partie du travail administratif des agriculteurs,
notamment en matière déclarative.
L’intelligence artificielle présente donc des atouts qui pourraient
être mis à profit dans le domaine agricole et assister les agriculteurs
dans leurs prises de décisions. Pour autant, elle fait déjà face
à plusieurs défis dans le monde agricole : avoir accès à de larges
bases de données exploitables mais également aux compétences pour
les développer et les exploiter.
Voir
pleinchamp.com
Voir vidéo sur pleinchamp.com
Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté
de prescrire ?
- Un médecin
peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné
par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec
la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen,
Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier
- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché
par Alain Saint-Pierre
- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament
par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin
- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en
psychiatrie adulte par Fabien Vinckier
- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol
- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en
temps de crise ? par Matthieu Mulot
IA et agriculture : pour le meilleur et pour le pire ? Par Mélodie
Comte, 7 juin 2023 sur pleinchamp.com
Le pôle de compétitivité Végépolys Valley a proposé un éclairage sur
les avancées potentielles permises en agriculture par l’intelligence
artificielle mais aussi les garde-fous à prévoir.
L’intelligence artificielle (IA), ou comment la machine reproduit
l’intelligence humaine, a d’abord été un rêve fou d’écrivains futuristes
avant de devenir bien réel sous les codes binaires des programmateurs.
Ce qui hier encore paraissait n’être que pure science-fiction, est
devenu réalité. Ces dernières semaines, la société médiatique s’est
emparée du sujet sous l’émergence de chatGPT (entre autres), une application
capable de tenir une conversation avec des propos troublants de réalisme.
Bien avant lui, d’autres programmes informatiques ont fait réagir
puisqu’ils peuvent créer des œuvres artistiques, photographiques et
littéraires sans intervention de la main de l’Homme.
Lors de son assemblée générale, le 25 mai à Clermont-Ferrand, le pôle
de compétitivité Végépolys Valley n’a pas caché son intérêt pour l’IA.
Cette nouvelle technologique pourrait être source de réponses pour
les quelque 500 entreprises et centre de recherche adhérents dans
leur objectif commun de construire “des agricultures plus compétitives,
plus qualitatives et respectueuses de l’environnement”, comme le décrit
Séverine Darsonville, la présidente. L’IA serait ainsi capable d’aller
au-delà de la réflexion humaine en réalisant ce que l’Homme n’a jamais
pu accomplir : établir des prédictions.
>>> Décider à la place de... plutôt que l’aider à décider
Plusieurs entreprises adhérentes à Végépolys Valley travaillent depuis
plusieurs années à mettre la machine au service de l’Homme de sorte
qu’elle l’accompagne dans ses décisions, quand elle ne décide pas
elle-même.
L’Inrae, dans son unité robotique basée à Clermont-Ferrand, développe
des approches algorithmiques pour le fonctionnement de robots agricoles.
Ces engins doivent pouvoir faire face à une multitude de situations,
de cultures... tout en ayant des interventions régulières. L’IA, espèrent
les chercheurs, va permettre par sa capacité de calcul multifactoriel
de développer un fonctionnement autonome des robots, quelle que soit
la situation. “L’extrême variabilité des paramètres agronomiques entre
un robot et son environnement, à la fois en termes de contrôle et
de perception (météo, croissance des plantes...), nous limite dans
l’approche de commande par les algorithmes. Nous devons pouvoir adapter
en temps réel le comportement du robot en fonction de la situation
et des tâches qu’il doit accomplir. L’IA va nous permettre d’avoir
accès à cette variation, de modifier les paramètres de commande des
robots et de maintenir leur comportement”, détaille Roland Lenain,
directeur de recherche à l’Inrae. Toutefois, le chercheur, conscient
des problématiques éthiques entourant l’IA, ne revendique pas un usage
de cette technologie pour un contrôle direct mais plutôt pour une
vérification de haut niveau.
Dans son projet Ortikat, le groupe Zekat, implanté à Angers, œuvre
à dépasser cette contrainte. Luc Jarry et ses équipes souhaitent “proposer
des outils d’aide à la décision capables d’offrir la solution à une
problématique”. Pour se faire, l’entreprise va s’appuyer sur de nouveaux
boîtiers télématiques, installés sur les engins agricoles. Grâce à
l’IA, combinée à la collecte de données via ses boîtiers, le service
sera en mesure d’analyser en temps réel le travail de l’outil et de
proposer d’autres usages et configurations pour en améliorer l’efficience.
“Elle sera également en mesure d’optimiser les processus lors des
chantiers de récoltes, sans oublier l’observation des cultures, du
sol...”
Enfin, le projet de l’entreprise Kermap de Rennes est moins méconnu
puisqu’il concerne directement la lecture des images satellites rappelant
le fameux système 3 STR récemment mis en place pour le contrôle de
la Pac. L’entreprise, qui dans un premier temps s’est développée sur
la cartographie satellitaire de la végétation urbaine, s’est tournée
depuis trois ans vers l’agriculture avec des solutions de suivi parcellaire.
“Nous nous sommes orientés vers ce domaine parce que de plus en plus
d’initiatives, menées par des acteurs publics ou privés, voyaient
le jour pour une transformation des pratiques et aller vers un modèle
agricole plus durable”, explique Yann Daoulas, responsable communication
et marketing.
L’entreprise s’est donc positionnée sur ce segment afin d’offrir une
solution de suivi à ces acteurs et leur permettre de qualifier et
quantifier l’impact de ces pratiques. Dans ce cas, l’IA permet le
traitement des images satellites souvent “ennuagées” et “complexes
à manipuler”. “En termes de culture, nous sommes en mesure de distinguer
la trentaine de cultures conduites en France, la couverture des sols,
la diversification des rotations...”
>>> Jusqu’où peut aller l’IA ?
Ces quelques projets en cachent de nombreux autres. S’ils viennent
à voir le jour, ils ouvriront ainsi une voie dans laquelle l’Homme
aura à terme peu de voix au chapitre ramenant donc à cette fameuse
question de l’éthique. Une interrogation qu’il serait bon de ne pas
écarter selon Fabien Chel, enseignant chercheur informatique à l’école
des ingénieurs d’Angers. “Avec l’IA, il sera possible d’arriver à
ce que la machine décide à la place des humains.” Quid alors du libre-arbitre
et de la capacité de chacun à user de sa matière grise ? De la responsabilité
des acteurs publics et privés ? L’IA peut-elle être une source d’idées
? Serons-nous toujours en capacité de comprendre les décisions de
l’IA et à les accepter à chaque instant de nos vies ? “Nous devrons
nous poser ces questions car la porosité entre comportement humain
et artificiel se réduit comme peau de chagrin.”
Autre aspect rarement abordé au sein de ce débat sur l’IA, son énorme
consommation d’énergie. “L’application chatGPT requiert pour son fonctionnement
plus de 175 milliards de paramètres et 570 giga-ampères. C’est considérable,
même si l’automatisation de certaines actions permet d’optimiser cette
consommation.”
Voir
pleinchamp.com
Amazon Curve Control : Même dans les virages, la dose d’engrais
tient la route
.../...
Le constructeur allemand ajoute une fonctionnalité au logiciel de
ses épandeurs à engrais dont l’objectif est de maintenir la dose d’engrais
souhaitée jusque dans les courbes. Son nom : CurveControl. L’idée
est d’adapter la répartition latérale en fonction de la vitesse dans
les virages en corrigeant le mouvement du schéma d’épandage dans les
diffuseurs d’engrais centrifuges. Cela en vue d’éviter de surfertiliser
l’intérieur de la courbe, au détriment de l’extérieur qui lui en reçoit
moins que la dose demandée.
Les ingénieurs d’Amazone ont déjà planché sur le sujet pour les pulvérisateurs,
désormais ils appliquent la logique aux épandeurs d’engrais. À la
différence près que la rampe du pulvérisateur est fixée à l’arrière
du point de pivot physique de la machine. Le taux d’application ne
doit être ajusté que dans la largeur de la rampe pour compenser la
courbe. Sur les équipements de fertilisation, la distance de projection
du disque d’épandage est jusqu’à deux fois supérieure à la largeur
de travail et la zone d’application peut atteindre plusieurs mètres
derrière l’outil. Sans oublier que le spectre de répartition a la
forme d’un rein ! Outre l’ajustement de la vitesse à l’intérieur du
coude, il faut donc contrecarrer le mouvement de la zone d’application.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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A thought for today
For me, words are a form of action, capable of influencing change.
Ingrid BENGIS, writer and teacher (1944-2017)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ACTION (Mauvaise) : Elle trouve toujours sa récompense.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
5G/6G : quelles technologies pour quels usages ?
Un réseau Telecom performant, fiable et rapide est indispensable pour
réaliser les promesses de la télémédecine, du véhicule autonome ou
encore de la réalité virtuelle en direct. Les réseaux 5G et 6G, exploitant
des bandes de fréquences supérieures à 3,5 GHz, sont toutes désignées
pour devenir les épines dorsales de ces nouveaux marchés.
Mais atteindre les performances demandées pour ces applications critiques,
une latence d'une microseconde ou un débit de plusieurs Gb, demandent
encore d'importants efforts de recherche. Grâce aux travaux des laboratoires
de recherche publique, l'Hexagone, en retard sur la 5G mobile, peut
encore attraper le wagon des réseaux 5G professionnels et de la future
6G.
…/…
Voir
livestorm.co
Digital workplace : comment utiliser des PC reconditionnés ? Par
Clément Bohic, 9 octobre 2023
Dans le cadre d’une politique RSE, l’utilisation de PC reconditionnés
est un scénario pertinent mais qui doit s’appliquer quelques bonnes
pratiques. En particulier pour se prémunir des risques de cybersécurité.
Voir
itespresso.fr
Fournisseurs cloud : comment le gouvernement veut réguler le marché,
par Clément Bohic, 13 octobre 2023
Le gouvernement prépare un projet de loi pour encadrer les fournisseurs
de cloud. Interopérabilité, données sensibles, frais de sortie… tous
les sujets doivent être couverts.
Voir
itespresso.fr
Utiliser ChatGPT Enterprise : combien ça coûte ?
En lançant ChatGPT Enterprise, OpenAI veut professionnaliser son offre
en améliorant notamment ses engagements sur la cybersécurité.
Voir
itespresso.fr
Le marché aux cochons d'Auray, par Joseph-Félix Bouchor (1853-1937),
Vannes, musée des Beaux-Arts La Cohue
03
- 30/10/2023
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Portrait d’une Fouesnantaise par John Recknagel (USA, 1870-1940)
04
- 30/10/2023
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A thought for today
What I like in a good author isn't what he says, but what he
whispers.
Logan Pearsall SMITH, essayist (1865-1946)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÂGE (L') : En prendre, c'est le jour où l'on constate que l'on
passe plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec
les patrons de bistrot.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La rotation, facteur clé de réussite des systèmes en semis direct
La rotation est centrale dans la réussite de systèmes en semis direct.
Après sept ans d’expérimentation sur la plateforme Syppre Béarn,
plusieurs ajustements ont été faits pour atteindre les objectifs
visés. Explications.
Voir
syppre.fr
La lutte contre la jaunisse, une victoire collective et inspirante
[Edito] Le programme de recherche contre la jaunisse de la betterave
laisse entrevoir une maîtrise de la maladie, moyennant une lutte
combinatoire et collective. De quoi inspirer l’avenir phytosanitaire
prochainement balisé par Ecophyto 2030.
« Une démarche absolument exemplaire de ce que peut faire une filière
quand elle s’unit pour relever un défi un peu fou : résoudre en
quelques années un problème face à une impasse technique liée à
la disparition d’un certain nombre de produits ». C’est ce qu’a
déclaré le ministre de l’Agriculture venu juger sur pièces à Betteravenir
les enseignements du Programme national de recherche et d’innovation
(PNRI), Lancé à l’automne 2020 au lendemain d’une attaque de jaunisse
qui avait sonné la filière, avec une perte de production de près
de 30% et un rendement moyen de 65t/ha, renvoyant au XXème siècle,
le PNRI ouvre de très sérieuses perspectives à court terme de lutte
contre une maladie potentiellement porteuse d’un risque existentiel
pour une filière qui génère bon an mal an entre 800 millions et
1 milliard d’euros d’excédent commercial et emploie 45.000 salariés.
>>> La recette du PNRI
La première vertu du PNRI est d’avoir embarqué tous les acteurs
de la filière, de l’enseignement à la recherche fondamentale et
appliquée en passant par les organisations professionnelles, les
entreprises et les pouvoirs publics, sans oublier les planteurs
eux-mêmes. 70 d’entre eux ont fait office durant trois ans de ferme
pilote d’expérimentation et de tremplin au transfert à venir des
solutions. Le PNRI est donc une prouesse collective, qui a bénéficié
de moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux. Sa deuxième
vertu est d’avoir exploré sans tabou et sans a priori tout le champ
des possibles de l’agronomie autour du triptyque virus-pucerons-betterave,
sans occulter la dimension économique des solutions techniques expérimentées.
.../...
Voir
pleinchamp.com
L'agriculture en environnement contrôlé, un nouveau paradigme,
par Alain Bonjean (Réf. AAF : 01.07.Q01)
L'agriculture en environnement contrôlé, ou AEC, fait partie des
nouvelles pratiques agricoles durables répondant aux besoins actuels
de l'humanité et à ses attentes de préservation intelligente de
l'environnement pour les générations futures. Cette forme émergente
de production agricole présente déjà beaucoup avantages, qui ne
pourront que se renforcer.
L'AEC va se déployer durant le XXIe siècle sous de multiples formes.
Elle ne se substituera pas aux productions agricoles classiques,
mais leur sera complémentaire. Aux côtés de l'agriculture traditionnelle
pourvoyeuse de commodités (dont elle pourrait réguler les flux sous
réserve d'une volonté politique suffisante), elle permettra – en
combinaison avec les nouveaux outils d'amélioration génétique et
la chimie verte – de faire émerger une agriculture de spécialités
et de diversifier plus encore les productions agricoles.
Voir
academie-agriculture.fr
Questions de gouvernance en Camargue gardoise : un territoire
à forts enjeux environnementaux, par Marie-Claude Maurel (Réf. AAF
: 07.02.Q01)
Pour faire face aux multiples effets du réchauffement climatique
et sauvegarder un patrimoine d’exception, la Camargue gardoise peut
mobiliser une tradition continue d’adaptation, une gouvernance participative
fondée sur une culture du travail en commun, donc autant d’atouts
dans lesquels les acteurs du territoire peuvent puiser une capacité
de résilience sociale et écologique pour s’adapter aux bouleversements
à venir.
Voir
academie-agriculture.fr
Bien-être animal : l’Europe ne légiférera pas avant les prochaines
élections
Initialement prévue pour l’automne 2023, la révision de la réglementation
européenne sur le bien-être animal ne figure pas au calendrier de
la Commission.
.../...
Et si la Commission renonce temporairement à légiférer sur les conditions
d’élevage, elle publie dans le même temps un sondage eurobaromètre
évaluant le rapport des Européens aux problématiques de bien-être
animal. D’après l’enquête, publiée le 19 octobre, « 84 % des Européens
estiment que le bien-être des animaux d’élevage devrait être mieux
protégé qu’il ne l’est actuellement ». Preuve en est que la pression
sociétale reste forte sur ces thématiques.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
Fontaine Sainte-Barbe, par Henri Alphonse Barnoin (1882-1940)
05
- 30/10/2023
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Vieux Breton (1910), par Charles Rivière (1848-1920)
06
- 30/10/2023
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Veille Bretonne (1910), par Henri Guinier (1867-1927)
07
- 30/10/2023
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Journée de l’emploi partagé : innover pour recruter et fidéliser
les salariés en agriculture
Aller à la rencontre du grand public, plutôt que le convier
à des réunions d’informations ou forums, utiliser d’autres techniques
de recrutement, s’impliquer dans la formation des apprentis,
proposer des moments d’échanges conviviaux : les groupements
d’employeurs Sdaec-Terralliance ne manquent pas d’idées pour
favoriser l’embauche et la fidélisation des salariés agricoles.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
Pour le maïs, « la France ne doit pas être à contrecourant
du reste du monde »
.../...
« L’AGPM appelle à un changement de paradigme sur la question
du maïs, il faut en finir avec l’idéologie, s’en tenir aux faits,
et engager des politiques publiques qui accompagnent, et non
qui limitent et qui taxent. Les producteurs doivent être soutenus
et pas contraints. Un investissement massif est nécessaire dans
l’accompagnement et la poursuite de la transition de la maïsiculture
», conclut Franck Laborde, en annonçant le prochain congrès
de l’association, programmé à Clermont-Ferrand les 21 et 22
novembre prochains.
Voir
agri-mutuel.com
Adventices et couverts vivants : une équation pas si simple
à résoudre, par Léa Fréhel, 18/10/2023
Allongement des rotations, faux semis… Les agriculteurs associent
les leviers agronomiques pour ne pas se laisser envahir. Malgré
ses effets concurrentiels sur la flore spontanée, un couvert
permanent peut-il être un levier d’action dans la gestion des
adventices ? Si en théorie, oui, le couvert permanent lutte
contre l’enherbement, il arrive que sur le terrain tout ne se
passe pas aussi bien que prévu.
Voir
cultivar.fr
Simplifier et rendre plus cohérent le droit applicable aux
exploitations agricoles
Deux députés viennent de rendre un rapport sur les multiples
contrôles effectués dans l'agriculture. S'ils ne contestent
pas leur nécessité, ils font 19 propositions pour rendre la
vie plus facile aux producteurs.
Voir
cultivar.fr
« La conservation des sols est une solution pour la durabilité
de l’agriculture » par Gérard Rass (Interview), in European
Scientist - 18.10.2023
Gérard Rass est administrateur et fondateur de l’Association
pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD) et du Global
Conservation Agriculture Network (GCAN), associations française
et internationale d’agriculteurs en Agriculture de Conservation
des Sols (ACS). Dans cette interview il nous expose le développement
mondial de cette agriculture peu connue mais en plein essor
et propose un état des lieux de l’agriculture française et européenne.
Voir
europeanscientist.com
Pâturage tournant dynamique : ces éleveurs ont complètement
redessiné leur parcellaire, par Alexandre Coronel, 17/10/2023
Producteurs de lait à comté à Vercel, dans le Doubs, les quatre
associés du Gaec Petitjean ont investi dans l’aménagement du
pâturage et de ses accès : le parcellaire a été entièrement
redessiné en prenant en compte la flore, le potentiel agronomique
et la forme des lots pour permettre le pâturage tournant dynamique.
Voir
mon-cultivar-elevage.com/
La météo de cette année sans conséquence sur la production
de pommes, estime l’ANPP
Quel a été l’impact du climat très particulier de cette année
sur la récolte de pommes et de poires ?
Nous avons vécu une situation très différente pour les deux
récoltes. Pour la production de poires, essentiellement à cause
des questions d’alternance, les arbres fruitiers donnant davantage
de fruits une année sur deux, mais aussi en raison de petits
soucis de pollinisation au printemps dus à un climat défavorable
aux insectes, on a obtenu une récolte inférieure à celle de
l’année dernière.
En ce qui concerne les pommes, on a eu incontestablement un
printemps et un été avec des températures supérieures à la moyenne,
mais, contrairement à l’année précédente, sans épisode caniculaire
prolongé, en tout cas sur les zones de production. Deuxièmement,
même avec une faible disponibilité en eau en raison des niveaux
des nappes phréatiques au-dessous de la moyenne, nous avons
eu suffisamment de précipitations depuis la floraison jusqu’à
la récolte pour éviter aux arbres – et donc aux fruits – de
souffrir de la chaleur et de la sécheresse.
Voir
agriculture-environnement.fr
Les canopées agrivoltaïques au chevet des cultures, par Mathieu
Lecourtier, 19/10/2023
Le 21 septembre dernier, Benoît Bougler inaugurait sur son exploitation
le premier site agrivoltaïque français de l’entreprise TSE équipé
d’un système d’irrigation. Nous sommes allés à sa rencontre
quelques jours plus tard pour échanger au calme avec lui sur
ce projet de canopée photovoltaïque. Son expérience est à lire
dans le numéro de novembre de Cultivar. Aujourd’hui, nous questionnons
Rayan Balhawan, directeur régional Nord de TSE.
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A thought for today
Every great advance in science has issued from a new audacity
of imagination.
John DEWEY, philosopher, psychologist, and educational reformer
(1859-1952)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
AMANT (exceptionnel) : Il ne peut faire qu'un mauvais mari.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Pour
vos cadeaux de Noël, pensez à commander des livres au Garae
> Marcel
Marloie signe la dernière page du "Monde"
> Mouans-Sartoux
2023: Nous y étions!
A thought for today
What I like in a good author isn't what he says, but what he whispers.
Logan Pearsall SMITH, essayist (1865-1946)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas
une opinion !)
CERVEAU (Notre)
: On utilise que les deux tiers de notre cerveau. Le reste, c'est
la connerie.
Jean-Marie GOURIO
Contact : Georges
LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Goût sucré et santé
8 novembre 2023 - 14h30 - Paris et sur youtube.com
Bien que la perception gustative soit un des déterminants sensoriels
majeurs de nos choix alimentaires, l’impact potentiel de la perception
des saveurs sur la santé a longtemps été négligé.
Les découvertes, parfois inattendues, de ces dernières décennies
ont permis de corriger cette vision restrictive ouvrant ainsi des
perspectives inédites d’interventions nutritionnelles et/ou thérapeutiques
visant à favoriser des comportements alimentaires plus sains.
L’objectif de cette séance, ayant pour fil conducteur le goût sucré,
est d’illustrer ce nouveau paradigme au moyen d’exemples en phase
avec des problématiques sociétales fortes en lien avec l’alimentation
(obésité et addiction) et des questionnements sur la composition
de nos aliments (édulcorants).
Voir
academie-agriculture.fr
Face au risque accru de feux de forêts : quelles stratégies pour
prévenir, lutter et reconstituer des territoires plus résilients
après sinistre ? Focus sur l’Aquitaine
15 novembre 2023 – Paris et sur youtube.com
>>> Rappels
Dès 1990 le premier rapport du Giec (groupe d’experts intergouvernemental
pour l’évolution du climat, placé sous l’égide des nations Unies)
alertait sur le réchauffement climatique en cours dû pour une large
part à l’augmentation historique des émissions de gaz à effet de
serre dans l’atmosphère, notamment le dioxyde de carbone (CO2).
Rappelons également les fameux « accords de Paris adoptés par 195
pays le 12 Décembre 1995 dans le cadre de la conférence des parties
(Cop21), entrés en vigueur le 4 Novembre 2016 et comprenant l’engagement
des signataires à « maintenir l’augmentation de la température mondiale
au-dessous de 2°C à l’horizon 20100 par rapport aux niveaux préindustriels
et poursuivre les efforts en vue de limiter cette augmentation à
+1.5°C ».
Comme chacun sait, malgré des efforts louables observés ça et là
et notamment en Europe, nous sommes loin des objectifs affichés
et notre confrère Jean Jouzel tirait tout récemment la sonnette
d’alarme en déclarant : « c’est maintenant qu’il faut agir…En réalité
nous partons de façon délibérée vers un réchauffement qui pourra
atteindre 3°C, voire 4°C en France ».
>>> Les incendies de forêts en 2022 et 2023
Alors que nos forêts sont considérées comme des puits de carbone
essentiels en raison des échanges photosynthétiques (absorption
du CO2 et rejet d’oxygène), l’accélération du changement climatique
se traduit par une moindre efficacité du processus de stockage par
les peuplements. ; les forêts sont en souffrance et peinent à s’adapter
au changement climatique.
Sous l’effet de sécheresses à répétition, d’épisodes caniculaires
inédits (cf. 2023), on observe des dépérissements inquiétants, des
attaques multiples de ravageurs connus (ex : scolytes) ou inconnus
(chalarose du frêne), et le déclenchement de nombreux incendies
de forêts. Ces derniers font l’objet d’une attention particulière
puisque :
Tout incendie de forêts entraîne un relargage immédiat du CO2 accumulé
sur de très longues périodes par les arbres sinistrés.
- Les incendies s’accompagnent souvent de pertes de vies humaines,
déstabilisent de nombreuses populations et causent des dommages
économiques considérables.
- Ils induisent des atteintes durables aux paysages et à la biodiversité.
- Ils représentent un coût énorme pour les propriétaires, les industries
du bois, les États, les collectivités, les assureurs, tant au niveau
de la prévention que de la lutte active.
En France les années 2022 et 2023 sont les plus chaudes mesurées
par les climatologues et se caractérisent par des périodes de sécheresse
très longues et des épisodes de canicule jamais observés.
En 2022, on a répertorié 66 000 ha brûlés alors que la moyenne observée
sur la les 15 dernières années tourne autour de 15 000ha/an2.
Ce sont les incendies du massif landais (30 000ha en Gironde) qui
ont le plus retenu l’attention ; or au même moment des feux inhabituels
parcouraient la Bretagne, le Jura, l’Anjou et une partie de la région
Centre.
En 2023, la France retrouve une situation « normale » cependant
qu’au plan européen, le Bassin méditerranéen (Portugal, Grèce, Algérie,
Turquie, Sicile) s’embrase et que le Canada bat tous ses records
avec plus de 15 millions d’hectares sinistrés.
Devant les évolutions constatées, largement imputables au réchauffement
accéléré de notre planète, l’Académie d’Agriculture a souhaité organiser
une séance publique concernant les feux de forêts : évolutions constatées,
prévention, lutte active et perspectives de reconstitution après
sinistre.
Les discussions avancées concernant le Massif landais, parfois vives,
permettent de poser l’ensemble de ces problèmes.
Voir
academie-agriculture.fr
Rencontres scientifiques de l’Anses sur la santé des abeilles
7 décembre 2023 - PARIS
Voir
anses.fr
Du côté de ebbh.fr : En résumé #106, la Boule Athée*
A thought for today
The same people who can deny others everything are famous for
refusing themselves nothing.
Leigh HUNT, poet and essayist (19 Oct 1784-1859)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
AMOUR (En) : Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit,
on enlève et en cas d'urgence on épouse.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de pleinchamp.com : La hausse des taux d’intérêt, ou l’agrandissement
en roue libre
La terre plus chère. Les bâtiments plus chers. Les animaux plus chers.
Le matériel plus cher et pour finir, le crédit plus cher. Et en face,
des céréales, du lait et de la viande qui ont bien du mal à suivre
la cadence, et qui ne sont jamais à l’abri d’un trou d’air, volatilité
oblige. Résultats : des ratios de rentabilité qui se dégradent, une
solvabilité des projets de reprise qui s’émousse, des dossiers de
financement qui virent au rouge, quand les mêmes, un an plus tôt,
passaient au vert. Si la crise inflationniste percute l’ensemble de
l’économie, l’agriculture présente une vulnérabilité particulière,
du fait de la pyramide démographique : 100.000 exploitations seront
potentiellement mises sur le marché dans la décennie à venir, un marché
de vendeurs.
>>> Le non-retour des prêts bonifiés
Or une partie du vivier réside dans les candidats dits non issus du
milieu agricole (NIMA), que le renchérissement des capitaux et des
taux d’intérêt risque d’exclure de l’écosystème, plus sûrement que
les apparentés au milieu, financièrement moins contraints, sauf à
choisir la voie du rachat de parts sociales de Gaec quand la possibilité
se présente. Il ne faudra sans doute pas compter sur le retour des
prêts bonifiés, réactivés cette semaine par le gouvernement pour permettre
aux entreprises viticoles, non pas d’investir... mais de de rembourser
leur PGE. En matière d’installation, rien ne dit que les Régions,
qui ont récupéré les prérogatives et les budgets, vont opérer un tour
de passe-passe et de vases communicants entre leurs différents dispositifs
de soutien.
>>> Capitulation et capitalisation
Les fonds de portage foncier, présentés comme une des solutions à
l’allègement de la charge de reprise, pourraient eux aussi ne pas
être épargnés par la hausse des taux d’intérêt. Sauf renversement
de tendance, le scénario le plus probable qui se dessine est celui
de l’agrandissement à marche forcée, plus ou moins forcée si l’on
considère le taux de faux-semblants. A moins que la récente loi Sempastous,
instaurant des garde-fous contre l’agrandissement excessif, via les
cessions de parts sociales, ne s’avère efficiente. Mais rien ne dit
qu’elle va couper tous les chemins permettant de contourner la régulation.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour que le niveau atteint par
les taux d’intérêt génère un appel d’air à l’agrandissement...
.../...
Voir
pleinchamp.com
Sortie de messe au Faouët (détail) de Henri Barnoin (1882-1940),
Collection musée du Faouët
08
- 30/10/2023
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La Bigoudène au travail (huile sur toile, 1926), par Henri Guinier
(1867-1927), musée départemental breton de Quimper
09
- 30/10/2023
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La fontaine miraculeuse, pardon des aveugles, chapelle de La
Clarté à Combrit, Pays Bigouden (1914), de Henri Guinier (1867-1927),
musée départemental breton de Quimper
10
- 30/10/2023
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Du côté d’André Heitz
> Citation
de document administratif bidouillée, 5.400 plaintes pour « mise
en danger de la vie d'autrui », etc. classées, procès en diffamation
perdu : la grande misère du « journalisme » militant et/ou paresseux
> Le
secteur canadien de l'élevage bovin s'oppose à un accord commercial
avec le Royaume-Uni
> Un
yaourt à base de plantes ?
> Théo
et le glyphosate : la dérive médiatique vers l'indignité, par André
Heitz
> Aperçu
de l'approche européenne à l'égard des PFAS
> Glyphosate
: Lyssenko et Gribouille à Bruxelles, par André Heitz
La science – et l'économie agricole et alimentaire – succombera
peut-être devant les contingences politiciennes. Le glyphosate est,
pour beaucoup, un totem à abattre... quoi qu'il en coûte.
> Des
bactéries génétiquement modifiées pour lutter contre la pollution
des océans en décomposant les plastiques dans l'eau salée
> Mettre
en jachère les bonnes terres arables – un problème de prospérité
?
> Des
millets résistants à la sécheresse pourraient aider le Midwest à
survivre au changement climatique
> Règlement
européen SUR – Usage Durable des Pesticides : Encore un double discours
du Gouvernement français !
> Les
prix du lait bio chutent, chutent en Allemagne - trop de lait bio
et crise d'achat
> Glyphosate
: y en a marre de la désinformation !
> La
lutte contre le formaldéhyde se poursuit depuis des décennies
Du côté de la Fnsea
> La
FNSEA engage le Gouvernement à une action d’ampleur et durable sur
l’emploi agricole, pour lever les difficultés de recrutement et
de compétitivité
La FNSEA salue la qualité et la richesse des échanges à l’occasion
de la Conférence Sociale qui s’est tenue ce lundi 16 octobre, sous
la présidence de Mme Elisabeth Borne, Première Ministre.
En tant que syndicat patronal attentif à la situation sociale, la
FNSEA a devancé l’appel du Gouvernement pour trouver des solutions
à la problématique du pouvoir d’achat des travailleurs français
dans un contexte inflationniste. Ainsi, le secteur agricole est
à jour de sa classification et de sa grille de salaire minima, notamment
grâce à la mise en place d’une convention collective nationale.
Une négociation est en cours sur la thématique du partage de la
valeur.
Cependant, pour la FNSEA, la question de l’emploi en agriculture
doit être raisonnée sur le long terme, car le secteur connait des
difficultés de recrutement structurelles. Ainsi, chaque année, de
nombreux emplois, permanents comme saisonniers, ne sont pas pourvus
: 14% pour l’année 2023. Cette situation est à rapprocher du défi
de renouvellement des générations qui pèse sur l’agriculture française
: d’ici 2030, 116 000 agriculteurs auront atteint l’âge de la retraite.
Parce que l’agriculture française repose et continuera à reposer
sur des femmes et des hommes dont l’activité est tournée vers la
souveraineté alimentaire durable, la FNSEA engage le Gouvernement
à entamer d’urgence une réflexion pour lever les freins à la compétitivité
et à l’attractivité des métiers agricoles.
A ce titre, la FNSEA a demandé dans le cadre de la PLOAA la mise
en place d’un « grand plan compétences 2030 » pour affronter les
défis de la transition écologique, du numérique et de la robotisation.
Plus largement, la FNSEA insiste sur la nécessité d’attribuer à
l’agriculture la reconnaissance de « secteur en tension », pour
doter l’agriculture des outils nécessaires à l’embauche directe.
Cette reconnaissance permettra de mieux encadrer les contrats saisonniers,
et d’éviter les situations qui placent les travailleurs dans des
conditions moralement inacceptables pour notre profession, et pour
la France en général. Celles-ci doivent être dûment sanctionnées.
> Règlement
européen SUR – Usage Durable des Pesticides :Encore un double discours
du Gouvernement français !
Le mardi 24 octobre, les députés de la majorité française à la Commission
de l’Environnement du Parlement Européen ont voté en faveur du rapport
Wiener sur l’utilisation durable des pesticides (SUR) contribuant
ainsi à son adoption : une catastrophe pour l’agriculture française.
Ce rapport, qui se révèle plus irréaliste encore dans ses objectifs
que la proposition initiale de la Commission européenne, a été établi
en l’absence de l’étude d’impact complémentaire demandée par les
Etats membres. De surcroit, il va à l’encontre de toutes les études
menées dans le cadre du Pacte Vert qui démontrent une baisse significative
des rendements agricoles et un renchérissement des aliments, sans
effet environnemental concluant.
Ce vote intervient quelques jours seulement après l’abstention de
la France pour la réhomologation du glyphosate. Il suscite à nouveau
une vive indignation de la FNSEA : encore une preuve du double discours
du Gouvernent français !
Les grandes déclarations – « la science et rien que la science »,
l’engagement à ne plus faire subir à l’agriculture française de
surtranspositions néfastes à sa compétitivité intra et extra européenne
– demeurent au stade de l’intention. Les faits prouvent l’absence
de réelle volonté de les transformer en actes.
Dans un contexte où la préservation de notre souveraineté alimentaire
est essentielle, et alors que l’agriculture française tient le haut
du palmarès des systèmes agricoles les plus durables au monde, cet
entêtement à retirer aux agriculteurs leurs moyens de production,
à les placer en position de faiblesse, à freiner leur transformation
agroécologique est parfaitement incompréhensible.
Chaque jour, l’agriculture française perd en compétitivité. Chaque
nouvelle décision à contre sens des objectifs exigeants et contraignants
de la planification écologique lui fait perdre un temps précieux.
Les agricultrices et agriculteurs le demandent avec insistance :
de la cohérence !
> Réforme
de l’assiette sociale des indépendants : un pas décisif pour l’avenir
Alors qu’Élisabeth Borne vient de déclencher la procédure de l’article
49-3 pour l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité
sociale (PLFSS) pour 2024, le gouvernement a déposé un amendement
qui vise à unifier l’assiette de calcul des cotisations sociales
et des contributions sociales (CSG-CRDS) de l’ensemble des travailleurs
indépendants.
Cet amendement met en place, pour les cotisations et contributions
versées à compter de 2026, une assiette unique pour les cotisations
sociales et la CSG/CRDS des indépendants, agriculteurs compris,
à l’instar des salariés. Cette nouvelle assiette sera constituée
à partir d’un revenu correspondant au chiffre d’affaires après déduction
des charges professionnelles hors cotisations et contributions sociales,
auquel sera appliqué un abattement fixe de 26 % plafonné en fonction
des revenus.
La FNSEA se réjouit de la mise en oeuvre de cette réforme qui manifeste
une avancée majeure en termes de simplification et d’équité. Comme
l’ensemble des syndicats d’indépendants, la FNSEA contestait le
calcul de la CSG et la CRDS sur une assiette « superbrute » réintégrant
les cotisations sur la CSG-CRDS, donc plus large que l’assiette
des salariés pour lesquels les assiettes CSG-CRDS et sociales sont
identiques.
Au-delà de l’objectif d’équité, de simplification et de lisibilité,
l’économie de prélèvements générée sera utilisée pour améliorer
les droits à la retraite dans les différents régimes d’indépendants.
Pour ce faire, la mise en place de cette assiette unique se fera
à prélèvement constant, mais les montants de cotisations versés
« à fonds perdus » au titre de la CSG-CRDS, seront désormais créateurs
de droits au titre de la retraite permettant ainsi une amélioration
des pensions. Ce sont les cotisations de retraite complémentaires
qui seront, dans chaque régime d’indépendants, améliorées.
Toutefois, dans un souci d’équilibre des comptes sociaux, le Gouvernement
impose une augmentation des cotisations à la retraite de base et
à la maladie : ce sont donc les marges de manœuvre restantes qui
seront affectées à la retraite complémentaire obligatoire (RCO).
Malgré la ponction opérée, la FNSEA salue cette nouvelle avancée
concernant les retraites
complémentaires, qui vient compléter le principe de calcul de la
retraite de base des agriculteurs sur
leurs 25 meilleures années de revenu.
> La
France doit renoncer aux surtranspositions qui affaiblissent l’agriculture
française !
Ce mardi 31 octobre, Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA, a rencontré
Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire,
afin d’évoquer les sujets d’actualité et de préoccupation des agriculteurs
français.
Cet échange a notamment permis d’aborder l’augmentation des Redevances
pour Pollution Diffuse (RPD) et pour prélèvement d’eau prévues dans
le Projet de Loi de Finances, qui suscitent une vive inquiétude
du monde agricole. Il fut aussi question des modalités du décret
agrivoltaïsme dans un objectif de souveraineté énergétique, pour
lequel nous attendons une publication rapide. La question de l’indemnisation
des éleveurs confrontés à l’expansion de la Maladie hémorragique
épizootique (MHE), portée par la Fédération Nationale Bovine (FNB),
et dont les conséquences sont un export fortement contraint, des
frais sanitaires qui explosent et des rendements en baisse a fait
l’objet de débats.
Les sujets européens étaient également à l’ordre du jour. A quelques
jours d’un nouveau vote pour la réhomologation du glyphosate, la
France doit faire acte de cohérence et de respect de la science.
Elle doit donc adopter une position favorable. Par respect des engagements
pris au Salon International de l’Agriculture en matière de souveraineté
alimentaire et de planification écologique, le Gouvernement doit
s’engager à renoncer à toute surtransposition qui placerait les
agriculteurs français en faiblesse par rapport à leurs homologues
européens.
Persistent heat / Chaleur persistante
01
- 30/10/2023
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New Speaker: Most conservative speaker / un nouveau Président
de la Chambre des représentants extrêment conservateur
02
- 30/10/2023
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Indonesian dynasty / Dynastie présidentielle en Indonésie
03
- 30/10/2023
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Less sex, less children in Hong-Kong / Plus d’envie d’avoir
des enfants à Hong-Kong
04
- 30/10/2023
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Japanese elderly people are working very late / Les japonais
travaillent jusqu’à très tard dans leur vie
05
- 30/10/2023
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Fascinating Maine legislative work / Dans le Maine, un travail
législatif un peu baroque
06
- 30/10/2023
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More and more mass shooting in USA / De plus en plus de crimes
de masse aux USA
07
- 30/10/2023
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Buying firearms to protect yourself or to kill yourself?
/ Acheter des armes pour se protéger et se suicide au besoin
08
- 30/10/2023
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Ukrain needs more help / L’Ukraine mérite toujours notre
aide
09
- 30/10/2023
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USA Homeownership by age / Propriétaires US et leur âge
10
- 30/10/2023
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A thought for today
A big problem is that people think you have something sensible
to say about nearly everything.
Paul NURSE, Geneticist and Nobel laureate
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CERVEAU (Le) : Organe (unicellulaire chez certains individus)
permettant de réfléchir et de comprendre.
Le DÉFINISTAIRE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Un homme d’affaire monte à bord d’un train et se retrouve assis
face à une très belle femme...
Il remarque qu’elle est en train de lire un livre sur les statistiques
sexuelles.
Il l’interroge sur ce sujet, et elle lui répond :
« C’est un livre très intéressant. Ainsi les Indiens sont ceux
dont le pénis est le plus long, et les bretons sont ceux qui savent
le mieux s’en servir »
« Au fait poursuit-elle, je m’appelle Florence. Et vous ? »
« Géronimo LE GUENNEC ! Enchanté de vous rencontrer. »
Signalée par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Paysanne de Concarneau (vers 1920), de Henri Guinier (1867-1927),
musée départemental breton de Quimper
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- 30/10/2023
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Le vieux terrien (Salon de 1921), de Henri Guinier (1867-1927)
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- 30/10/2023
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Femme à la coiffe rouge à fleurs (pastel), de Henri Guinier
(1867-1927), Musée du Faouët
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- 30/10/2023
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Agence Science-Presse #AvideDeFaits depuis 45 ans, au Québec
Voir
sciencepresse.qc.ca
Maladies génétiques : comment un champignon comestible
pourrait corriger notre ADN
Mucoviscidose, myopathies, hémophilies… Les maladies
génétiques touchent une personne sur vingt dans le monde.
En règle générale, elles apparaissent durant l’enfance, et
sont liées à l’absence ou au dysfonctionnement d’une protéine.
Leur issue est malheureusement souvent fatale, car les traitements
permettant d’y remédier sont encore trop rares.
Nos travaux pourraient cependant ajouter une corde à l’arc
des scientifiques qui cherchent à réparer certaines anomalies
de l’ADN impliquées dans ces maladies.
Nous avons en effet identifié, dans un champignon commun qui
pousse notamment dans les forêts françaises (le clytocybe
inversé), une molécule capable de corriger des mutations particulières
appelées mutations « STOP », non seulement dans des cellules
en culture, mais aussi chez la souris. Et peut-être, demain,
chez l’être humain… Explications.
Voir
theconversation.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
La génétique animale : une ambition pour la transition
vers l’élevage de demain
Voir
franceagrimer.fr
L'autoconsommation solaire photovoltaïque, par la Chambre
d'Agriculture du Loiret
Dans un contexte énergétique tendu, l’autoconsommation solaire
fait l’objet d’un intérêt croissant dans le domaine agricole.
Réduire le montant de la facture d’électricité, voir devenir
complètement autonome, voilà ce que l’on peut attendre des
panneaux installés sur nos exploitations.
L’électricité produite par le solaire photovoltaïque s’inscrit
dans le mix énergétique de notre pays. Fin 2022, l’ensemble
des énergies renouvelables (solaire, éolien, biogaz, géothermie,
hydraulique …) couvraient 24% de notre consommation finale
brute d’énergie dont seulement 4% pour le solaire photovoltaïque.
À ce jour, l’autoconsommation solaire, autrement dit le fait
de consommer l’électricité produite avec ses propres panneaux
solaires, ne représente qu’une faible part du développement
du photovoltaïque.
Seulement 7% de la puissance raccordée (soit 1.1 GW sur 16)
y est dédiée contre 93% pour l’injection totale (vente d’électricité
sans autoconsommation de la production).
36% des producteurs auto-consomment une partie de leur production,
essentiellement sur des sites résidentiels de petite puissance.
Cela ne représente que 3% de la totalité des kWh solaire produit
à l’échelle nationale.
Mais, la progression est désormais forte : 50% de puissance
dédiée raccordée en plus en 2021 et 2022, +77% au premier
semestre 2023.
De plus, le cadre règlementaire évolue favorablement, le dispositif
de soutien de l’État (guichet ouvert) offre depuis 2021 plus
d’opportunité et de nouveaux modèles d’affaire font leur apparition.
Neuf nouveaux producteurs sur 10 (centrale <3kWc) autoconsomment
désormais une partie de leur production.
Selon RTE, le gisement solaire en autoconsommation serait
estimé à 40 GW à l’horizon 2035 (source : schéma décennal
de développement du réseau – 2019).
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’Auguste Derrière
Fraises : un déficit des échanges limité, 17/10/2023 (contrairement
à ce que nous pensons généralement !)
Voir
agiragri.com
La Ménagerie Impériale, 3e épisode : du zoo à la jungle, alerte
évasion ! Par Henri Regnault (La crise, n°57, Octobre 2023)
L’Ours russe, l’Aigle américain et le Boa chinois se sont évadés
du zoo international inauguré en 1945, où ils étaient parqués
dans des enclos surveillés par de multiples organisations internationales.
Certes, les surveillants étaient accusés, non sans raisons, de
partialité en faveur de l’Aigle, dont ils toléraient qu’il sorte
de sa volière pour survoler le monde entier et s’y repaître à
sa guise. Il est vrai aussi que ces trois pensionnaires, comme
bien d’autres, s’invectivaient derrière leurs grillages respectifs,
mais la situation était globalement sous contrôle, malgré quelques
coups de pattes, de becs ou morsures. Aujourd’hui, c’est le retour
à la jungle et à sa loi du plus fort. Chacun des évadés ne rêve
que d’enlever la belle et douce Europe, aux bras accueillants
et au sein généreux, pour en occuper les territoires, ou s’approprier
ses technologies ou encore s’assurer de sa docilité à la pénétration
commerciale ou migratoire. Voici donc venu le temps du 3e épisode
de notre grande série géo-économico-politique La Ménagerie Impériale.
La prise d’un euphorisant avant de commencer la lecture pourrait
s’avérer utile pour éviter le coup de blues ou la dépression !
1. Rapport sur l’état de la Ménagerie Impériale dans la Jungle
1.1. L’Ours russe ou la puissance pauvre
1.2. Le Boa chinois ou la puissance aux anneaux d’argile
1.3. L’Aigle américain ou la puissance riche mais divisée
1.4. Europe : le Cercle des Empires Disparus ou la puissance impuissante
2. Le courroux de l’Aigle : sanctions, fragmentations et découplages
3. La grande parade monétaire de l’Aigle et du Boa
4. « Et mes sous dans tout ça » : la Galerie des tortures à l’heure
de la Jungle !
Voir
« La crise, n° 57 »
Une curiosité pour nous français… La commotion (émotion ?)
aux Pays-Bas suite au prélèvement pour les propriétaires de panneaux
solaires : les prosumers belges (producteurs d’énergie solaire)
doivent également payer auprès des fournisseurs d’énergie suivants
Aux Pays-Bas, les fournisseurs d’énergie estiment les besoins
énergétiques pour chaque heure de la journée suivante. En réalité
– par exemple lorsqu’il y a beaucoup plus d’énergie solaire que
prévue -, cette prévision peut différer considérablement de la
consommation et l’injection réelles ; c’est ce que l’on appelle
un ‘déséquilibre’ dans le secteur énergétique. En tant que responsable
de l’équilibre, le responsable de l’énergie doit payer des redevances
d’équilibrage en cas d’écarts.
Les compagnies d’énergie prennent en compte ces redevances d’équilibrage
dans les factures d’électricité de tous leurs clients. Ainsi,
ceux qui ne disposent pas de panneaux solaires, doivent également
payer les coûts liés aux panneaux solaires. En transférant la
facture vers les propriétaires de panneaux solaires, Vandebron
souhaite rendre la tarification plus équitable. Ce fournisseur
d’énergie fait dépendre le montant du prélèvement de la quantité
d’énergie que vous fournissez au réseau. Selon lui, ceci devrait
amener ses clients à tout mettre en œuvre pour consommer l’énergie
au moment où leurs panneaux solaires la génèrent.
En Belgique, le fournisseur d’énergie Mega avait déjà introduit
un prélèvement fixe il y a exactement 1 an. Il n’est d’application
que pour les propriétaires de panneaux solaires disposant d’un
compteur inverseur analogique. « En ce qui concerne les clients
disposant d’un compteur digital, nous savons exactement combien
d’énergie ils consomment et combien ils en mettent sur le réseau.
Elle est toujours facturée selon les tarifs en vigueur et ces
coûts supplémentaires y sont déjà inclus. » En ce qui concerne
le compteur analogique, le compteur est tout simplement inversé
et le fournisseur ne sait donc pas exactement combien un prosumer
consomme et génère,» avait déclaré à l’époque la porte-parole
Elsie van Linthout.
Voir
monenergie.be
Du côté d'Auguste Derrière
Marc Levy dénonce les enlèvements d’enfants en Ukraine «
pour qu’on ne puisse pas dire on ne savait pas »
Dans son nouveau roman, Marc Levy aborde un sujet grave et peu
médiatisé : la déportation de milliers d’Ukrainiens par
la Russie. L’auteur de 61 ans, qui s’est rendu récemment à Kiev,
nous raconte la genèse de son livre.
Dans « La Symphonie des monstres », l’auteur Marc Levy raconte
le kidnapping de Valentyn, petit Ukrainien de 9 ans, par les
autorités russes. Et il dénonce ainsi une réalité glaçante :
la déportation de milliers d’enfants, notamment dans des « camps
de rééducation », pour leur faire oublier leurs racines.
.../...
Voir
leparisien.fr
USA : Pandémie de Covid-19, excès de mortalité chez les votants
républicains (qui se sont faits peu vacciner par rapport aux
démocrates) dans les deux états étudiés (Floride et Ohio)
.../...
En conclusion, une surmortalité a été retrouvée chez les votants
républicains, vs les votants démocrates de 2 états (Floride
et Ohio), lors de l’épidémie de Covid, et ce durant la période
où la vaccination était disponible (et non dans la période antérieure).
Cet excès de létalité a été plus marqué dans les zones où le
taux de vaccination a été le plus faible. Ces constats peuvent
être un des nombreux facteurs expliquant la sévérité et la trajectoire
de l’épidémie récente de Covid-19 aux Etats-Unis.
Voir
jim.fr (Journal International de Médecine)
Prémices du grand remplacement : l’IA est-elle l’avenir de
l’homme ?
Dans cette tribune, le psychiatre Alain Cohen, dont les lecteurs
du JIM connaissent bien les contributions, en multipliant les
références toujours pertinentes à la littérature (de science-fiction
bien sûr), à l’histoire et à la philosophie nous invite à aller
bien plus loin que les habituelles digressions sur l’intelligence
artificielle en médecine (et en psychiatrie notamment). Car
on n’y évoquera pas les limites de l’intelligence artificielle
ou les peurs qu’elle provoque, mais on découvrira comment cette
innovation éclaire d’un jour singulièrement nouveau la question
centrale de Dieu (entre autres) … A ne remplacer par une autre
lecture sous aucun prétexte.
.../...
Voir
jim.fr
A thought for today
A thing is not necessarily true because a man dies for it.
Oscar WILDE, writer (1854-1900)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ANIMAUX (Les) : "On ose me demander à moi qui ai un chien,
un chat, une tortue, deux enfants, une femme et plusieurs belles-mères
si j'aime les animaux."
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté d'Auguste Derrière
Great Barrier Reef’s record coral cover is good news but
climate threat remains, by Graham Readfearn, 5 Aug 2022
The world heritage site still has some capacity for recovery
but the window is closing fast as the climate continues to warm
See
theguardian.com
High hopes for short corn, 26 Oct 2023, by by Erik Stokstad
Plants bred or engineered to be short can stand up better to
windstorms. They could also boost yields and benefit the environment.
.../...
Decades after wheat and rice were transformed in the Green Revolution,
corn is getting its turn.
See
archive of a paper published by Science
Taking a Deep Dive into Climate Data
Our climate is ever-changing, and the stress these conditions are
placing on our crops is tremendous. Drought, increasing rainfall,
and extreme weather conditions are adversely affecting the health
of our soil as well as the hydrological cycle. In order to study current
and future weather patterns in different regions across the globe,
researchers need accurate modeling tools based on atmospheric data.
Accurately modeling variables such as precipitation and drought requires
long-term, high-resolution, and high-quality data for a number of
different variables. However, datasets that meet these requirements
are often not available, especially across large swaths of land in
the Global South, such as Africa and South America.
“Ground stations providing long-term climate observations are largely
concentrated in Europe, Australia, and North America, and this hampers
our ability to model current and future evolution of critical climate
parameters across large areas of land,” said Dr. Andrew Fullhart,
post-doc at ARS’s Southwest Watershed Research Center in Tucson, AZ.
Fullhart is also a member of the Long-term Agroecosystem Research
network.
Researchers currently apply transformations to popular global datasets
to estimate an average variable value at a given single (point-scale)
location. One such transformation is called statistical downscaling.
The popular weather generator CLImate GENerator (CLIGEN) can be used
for statistical downscaling of global data in areas where primary
data sources are scarce or non-existent.
A flowchart showing statistical downscaling of 20-year gridded precipitation
parameters with gradient boosting algorithms
However, statistical downscaling can result in significant modeling
uncertainties because regional and local climate conditions can be
complex and variable. What is needed is a strong climatic baseline
to use in conjunction with CLIGEN to more accurately predict future
weather patterns. Recently, Fullhart and his colleagues developed
a CLIGEN gridded dataset, yielding 20-year average point-scale data
across Africa and South America. Their approach made use of powerful
machine learning-techniques that analyze 21 variables, including mean
precipitation, annual rainfall, surface air pressure, latitude, and
elevation, along with a variety of statistical measures.
The grid created by Fullhart includes 40,936 points in Africa and
24,588 points in South America based on data from the past two decades.
Fullhart utilized several data sources to compile this gridded dataset,
including satellite-based remote sensing datasets and climate model
reanalyzes – creating a comprehensive record of weather dynamics during
the 21st century. Fullhart also collected directly observed precipitation
data from two global ground-based networks, covering over 11,000 stations.
.../...
See
tellus.ars.usda.gov
Médecine moderne (et c'est encore pire dans beaucoup de pays très
développés)
Canadian cattle industry has a beef with British trade deal
This week, the Canadian Cattle Association, Canadian Meat Council,
and National Cattle Feeders’ Association launched the “Say No To
A Bad Deal” campaign and website. The associations’ goal is to pressure
the Canadian government into keeping Britain out of the Comprehensive
Progressive Trans-Pacific Partnership — at least until a trade deal
is made that they feel is more fair to Canadian producers.
The partnership was announced in July, welcoming Britain, the 12th
member of the pact. Although International Trade Minister Mary Ng
supports the addition, Canada’s red meat sector is vehemently opposed
to the addition, saying that Britain hasn’t met the standards of
the free trade agreement.
The problem is that Britain won’t permit Canadian pork or beef imports
because the United Kingdom does not accept Canadian food safety
systems.
.../...
See
agdaily.com
Plant-Based Yogurt? By Chuck Dinerstein, MD, MBA — September
4, 2023
Remember plant-based meats? Ok, then how about plant-based yogurt?
Roughly 6.3% of the dairy consumed finds its way into yogurt. The
environmental footprint of the producers of that yogurt is significant.
How does plant-based yogurt measure up nutritionally against the
classic?
.../...
Plant and dairy-based yogurts are similar, not the same, and that
is alright. If you must use solely plant-based yogurts because of
your dietary choices, you will need supplements, but you already
knew that. Adding plant-based yogurts into an already balanced,
diverse diet is nutritionally sound for most of us. Whether we can
eat our way to significantly fewer greenhouse gases by switching
to plant-based yogurts is more aspirational than real.
See
acsh.org
In agricultural advocacy, choose unification, not more division,
by Michelle Miller, Farm Babe
When your passion is public speaking, it is disappointing to lose
an opportunity. A few months ago, I reserved a date in November
to be a keynote speaker with the University of Wisconsin Extension,
but due to a single compliant directly to the university, I had
been removed from the agenda. It’s sad to not be able to address
an audience in my home state, but such cancellations also have significant
financial impact, as I had to pass on other opportunities in order
to speak at UW.
Why would an academic institution like University of Wisconsin cancel
my presentation? What kind of complaint was it?
The complaint originated from Pam Janke, a well-known, award-winning
farm broadcaster in Southwest Wisconsin. She’s been hosting a regional
morning farm report for decades.
.../...
See
agdaily.com
Arizona National Livestock Show: A visual walk through livestock
show trends from 1990s to 2020s
Like many other competitions, showing livestock has undoubtedly
changed over the years from the breeds shown to the type of animals
exhibited, and more.
See agdaily.com
Progress on girls’ access to education: What the new UNESCO data
reveals
New UNESCO data reveals that 50 million more girls have been enrolled
in school globally since 2015.
…/…
New data drawing from the UNESCO Institute for Statistics shows
that there are 22.5 million more girls in primary school, 14.6 million
more in lower secondary and 13 million in upper secondary education
now than in 2015. Completion rates of girls increased from 86% to
89% in primary education, from 74% to 79% in lower secondary and
54% to 61% in upper secondary education. That means that 5 million
more girls are completing each level of education from primary to
upper secondary education now than there were in 2015.
As a global average, girls are now outperforming boys in reading
across all education levels and country income groups. They are
also performing the same as boys in mathematics.
…/…
See
unesco.org
Killing yourself by Fentanyl / Se tuer avec le Fentanyl
11
- 30/10/2023
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Rent burden / Coût des loyers
12-
30/10/2023
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Increasing Interest rates
13
- 30/10/2023
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To learn or not to learn about climate change? Apprendre ou non
ce qu’est le changement climatique
14
- 30/10/2023
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Reduce synthetic fertilizers and improve yields? The microbiome
revolution comes to agriculture, by Henry Miller, Kathleen Hefferon,
August 29, 2023
.../...
An intricate relationship like that between humans and microorganisms
also exists between microorganisms and our soil. Mimicking the impact
of deciphering the microbiome on human health, could an improved
comprehension of the soil microbiome lead to a better understanding
of complex environmental problems, and perhaps offer new solutions?
Might knowing more about the soil microbiome even provide us with
new approaches to the formidable problem of climate change? Could
this research lead to a sharp reduction in the use of polluting
synthetic fertilizers?
.../...
See
geneticliteracyproject.org
Drought-resistant millets could help the Midwest survive climate
change, By Eva Tesfaye, Harvest Public Media, August 31, 2023
.../...
More research is needed to really advance millets, said Myers of
the University of Missouri.
“If you spend an extra $1 million on corn research, you don’t necessarily
advance the state of corn science very much,” he said, “but if you
spent a million dollars on millet research, you might suddenly create
a whole lot of new information that we didn’t have before.”
For example, millet yields would be easier to improve than getting
corn to take up less water, according to James Schnable, a professor
at the University of Nebraska. He and his father, Patrick Schnable,
a professor at Iowa State University, co-founded the start-up, Dryland
Genetics. A lack of funding for research is partly why they started
a company to research and breed proso millet.
“[Proso millet] is in this weird hole in the federal funding schemes,
which is part of why we ended up using private money to start Dryland
Genetics. Because it’s a grain, it doesn’t qualify for a lot of
the specialty crop grants,” said James Schnable.
In Ames, Iowa, farmer Jeff Taylor said he started growing proso
millet about six years ago, with the help of Dryland Genetics. He
thinks more farmers would try new crops if federal programs would
shoulder some of the risk.
“It would be wonderful if crops like proso millet were researched
more and there were some incentives for farmers to consider planting
alternative crops outside of just corn and soybeans,” he said.
See
agdaily.com
Insights Into The European Approach To PFAS, By Susan Goldhaber
MPH — October 17, 2023
I have previously authored many articles about per- and polyfluroalkyl
substances (PFAS), also known as “forever chemicals,” and the misinformation
and lack of scientific credibility surrounding them. However, Europe
has outdone the U.S. on the absurdity of their proposed regulations
on these chemicals. On February 7, 2023, the European Chemicals
Agency (ECHA) proposed to ban all PFAS, which would affect more
than 12,000 chemicals. To do this, they used a definition of PFAS
so broad that it includes almost any chemical that contains fluorine
[1]. What is going on?
See
acsh.org
Taylor Swift performance / La performance extraordinaire de Taylor
Swift
15
- 30/10/2023
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USA : Hiring More People of Color / Embaucher des gens de
couleur aux USA
16
- 30/10/2023
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We've massively reduced the amount of land required to feed a
person / Nous avons besoin de moins en moins de terre pour nourrir
l’humanité
Agriculture Land Use per capita for the latest 2000 years…
17
- 30/10/2023
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Land use of energy sources per unit of electricity / La consommation
de surface par la production d’énergies
18
- 30/10/2023
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Ireland: a territory dedicated to multinational companies / Le
sort de l’Irlande lié à celui des multinationales qui y ont leur
siège européen
19
- 30/10/2023
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Situation not as bad as thought / La situation n’est pas “si
pire”
20
- 30/10/2023
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"Our World in Data" has launched a major redesign of
our interactive data visualizations
Interactive data visualizations are at the heart of our work. The
Our World in Data “Grapher” is the software we’ve developed in-house
to let you, our readers, explore and visualize data. It powers all
the interactive charts on our website.
You can also find our Grapher charts elsewhere, such as embedded
in news articles or other websites; reusability is at the core of
its design.
Maintaining and improving this software is a significant part of
our team’s work. But the latest round of changes marks a more substantial
and concerted effort over the past few months to rethink and improve
the layout and functionality of our charts.
In this article, we show the changes we’ve made and talk about why
we made them, our plans to improve things further, and how you can
help.
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Guinea worm disease is close to being eradicated — how was this
progress achieved?
Guinea worm disease is a painful and debilitating disease that was
once common in Asia, the Middle East, and many countries in Africa.
In 1989, almost 900,000 cases were recorded globally.
In 2022, the number of cases had fallen to just 13. Guinea worm disease
is now close to being eradicated.
Although there is no vaccine, this much progress has been possible
because we know how to prevent the disease's spread: by preventing
people from drinking contaminated water. The eradication program has
therefore focused on water treatment and filtration, public education,
and providing safe sources of drinking water.
In this article, we explain what guinea worm disease is, which countries
have eliminated it, and the challenges that remain to eradicate the
disease once and for all.
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How does the land use of different electricity sources compare?
All energy sources have an environmental impact. Whether it’s coal
or gas, nuclear or renewables, every energy source takes up land,
uses water, and needs natural resources for fuel or manufacturing.
But there are vast differences in these impacts between sources. Fossil
fuels emit much more greenhouse gasses per unit of energy than nuclear
or renewables. They kill many more people from air pollution, too.
How do these energy sources stack up when it comes to land use?
In this article, we describe how the land use of different sources
is measured by taking the full life-cycle of an energy source into
account.
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A Man goes to see the rabbi
“Rabbi, something terrible is happening and I have to talk to you
about it.”
The Rabbi asked,
“What”s wrong?”
The man replied,
“My wife is poisoning me.”
The Rabbi, very surprised by this, asks,
“How can that be?”
The man then pleads,
“I”m telling you, I”m certain she”s poisoning me, what should I do?”
The Rabbi then offers,
“Tell you what. Let me talk to her, I”ll see what I can find out and
I”ll let you know.”
A week later, the Rabbi calls the man and says,
“Well, I spoke to your wife. I spoke to her on the phone for three
hours. You want my advice?”
The man said YES and the Rabbi replied, “Take the poison.”
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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