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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture
où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
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academie-agriculture.fr
La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture
Aujourd’hui 1680 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la
séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100
pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes
et l’antibiorésistance ».
À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la
raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent
les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre
compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait
d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et
en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur
le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation
et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux
techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.
Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de
diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie
d'Agriculture de France a atteint son objectif !
Voir
la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture
Avant l'informatique / Before computers
13/03/2023
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Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France
Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi
grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et
de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr
(moteur de recherche)
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
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Opinions
et curiosités du web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
En 1981, fixer à 60 ans la possibilité de partir à la retraite
avait encore du sens, aujourd’hui en faire un objectif est absurde
(GW)
Cela avait du sens parce que le travail pouvait être bien plus
dur qu’il ne l’est aujourd’hui, et parce que la pyramide des âges
était favorable : la génération née après-guerre, nombreuse et
plus qualifiée et donc mieux payée que les générations précédentes,
pouvait payer les retraites de nos ainés. Le petit problème (déjà)
était que cela a peut-être diminué la productivité et contribuer
à l’affaiblissement de notre tissus industriel, mais à l’époque,
c’était encore marginal.
Reprendre cette revendication aujourd’hui comme l’a fait la Nupes
et le RN aux législatives est plutôt marrant parce que je suis
certain que, parmi les élus Nupes et le RN, personne n’y croit.
Ne pas retarder le départ à la retraite, c’est obligatoirement
augmenter les charges sur les salaires et donc le coût du travail,
ce qui va diminuer la compétitivité de nos entreprises, et donc
diminuer les embauches, et augmenter le chômage et avoir des gens
qui n’auront pas des carrières complètes et qui auront des petites
retraites.
>>> Histoire : La scène se passe dans les années 80,
période où il y avait déjà des grèves à EDF.
Un éleveur de vaches laitières avait eu à subir des coupures d’électricité
au moment de la traite, ce qui est très perturbant pour les pauvres
vaches laitières… et pour l’éleveur.
Quelques jours après, un agent d’EDF vient chez lui, comme il
le faisait régulièrement.
Après les échanges de politesse, l’éleveur lui demande :
- Que me vaut votre visite ?
- Je viens chercher un peu de fumier pour mon jardin.
- Ah, mais je n’en ai plus
- Comment ça ?
- Et bien, mes vaches sont en grève et elles ne chient plus.
Histoire signalée par Michel BOUZIGE, qui m’indique : Je lis avec
toujours autant d’intérêt votre gazette, et je me permets de vous
adresser une histoire vraie…
Mél : michel.bouzige(a)orange.fr
France - Allemagne
Si on compare la France et l’Allemagne, on voit que la France
préfère le chômage et la retraite précoce mal rémunérée.
En France, les charges sur les salaires sont trop élevées, donc
nous ne sommes pas compétitifs, donc le chômage reste encore élevé
malgré les efforts de F. Hollande et E. Macron. Et plus il y a
de chômage, moins les retraites sont élevées.
À mon avis, il vaudrait mieux avoir une retraite un peu plus tardive
mais bien rémunérée parce qu’on n’aura pas eu (ou moins eu) de
période de chômage
>>> La réforme des retraites vue d’Europe : « En Allemagne,
la retraite à 67 ans n’est plus guère remise en question », par
Felix Syrovatka
Si les Allemands ont mieux accepté les réformes des retraites,
c’est parce que, pour une économie basée sur la compétitivité
des exportations, la baisse des coûts salariaux est plus importante
que le maintien du pouvoir d’achat des retraités, détaille le
chercheur berlinois Felix Syrovatka dans une tribune au « Monde
».
Voir
lemonde.fr
Normandy
Maid by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in
Paris)
01
- 13/03/23 |
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Marceline Desbordes
Marceline Desbordes fut, avec Victor Hugo, parmi les premiers
intellectuels à défendre la cause des enfants, exploités à l’époque
sans aucune limite dans les mines et les usines. La première loi
sur le sujet date de 1841 : elle autorise le travail des enfants
de huit ans, mais seulement huit heures par jour, entre cinq heures
du matin et neuf heures du soir…
Ici, Marceline met en scène une éducatrice ou une maman, contredite
par l’adulte obtus du troisième vers.
« Qu’ils prennent à loisir » ! Mais bien entendu : quand les petites
Afghanes apprendront-elles ce poème ?
Et relisons Victor Hugo : « J’aime mieux » […] « les enfants gâtés
que les pères pourris »...
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Ouvrez aux enfants,
de Marceline Desbordes-Valmore (1786 – 1859)
in Poésies inédites (1860)
Les enfants sont venus vous demander des roses ;
Il faut leur en donner
– Mais les petits ingrats détruisent toutes choses…
– Il faut leur pardonner.
Tout printemps est leur fête, et tout jardin leur table
;
Qu’ils prennent à loisir !
Ils nous devront du moins, souvenir délectable !
D’avoir eu du plaisir.
Demain nous glanerons les roses répandues,
Trésor du jardin vert ;
Ces haleines d’été ne seront pas perdues
Pour embaumer l’hiver.
Ouvrez-donc aux enfants qui demandent des roses :
Il faut leur en donner ;
Et si l’instinct les pousse à briser toutes choses,
Il faut leur pardonner !
Contact
: Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Global economic inequality: what matters most for your living
conditions is not who you are, but where you are
What is most important for how healthy, wealthy, and educated
you are?
Your knowledge and how hard you work do matter — but they matter
much less than the one factor that is outside anyone’s control:
whether you happen to be born into a productive, industrialized
economy or not.
The huge majority of the world is very poor: almost 4 billion
people live on less than $6.70 a day. If you live on $30 a day,
you are part of the richest 15% of the world.
In this article, we show how vast global income inequality is,
and how much it matters for people’s living conditions. We also
describe the importance of economic growth and redistribution
for reducing inequality and improving living conditions.
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
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Modifications ciblées du vivant : il est temps de modifier la
réglementation, par Catherine Regnault Roger - 01.03.2023
Alors qu’un débat se prépare au niveau européen au sujet des produits
génétiquement édités, il est grand temps pour le gouvernement français
de réviser ses positions et d’adopter un point de vue plus en phase
avec la technologie, comme l’explique ici Catherine Regnault Roger,
professeur émérite à l’université de Pau et des Pays de l’Adour
(E2S UPPA), membre de l’Académie d’agriculture de France et membre
correspondant de l’Académie nationale de pharmacie.
.../...
Il conviendrait donc que la position française qui va s’exprimer
à Bruxelles prenne en compte que de nouveaux textes réglementaires
européens spécifiques aux NGT sont nécessaires et qu’il faut considérer
ces techniques dans l’éventail de leurs multiples applications qui
ne se limitent pas aux seuls végétaux. Elle se doit aussi de réaffirmer
que le pays des Lumières encourage sans restriction réglementaire
injustifiée les innovations scientifiques et technologiques dans
lesquelles l’édition du génome s’inscrit pleinement pour le développement
d’une agriculture durable qui concerne autant les productions végétales
que l’élevage.
Voir
europeanscientist.com
Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick
Bourgault
Une bonne partie des photos ont été prises dans les
bourgs des campagnes...
Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur
le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien,
un territoire, des cultures.
Litinéraire
photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans
des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux,
toujours dune infinie diversité et précieux
pour la qualité de la vie.
Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés
urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes
et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent,
qui les fréquentent.
Lhumanité se reflète dans leurs
miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à
la hauteur du coude et du cur.
Pour
commander…
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Les professionnels de santé largement favorables à la sanction
financière des patients qui n’honorent pas leur rendez-vous
Si 93 % de nos lecteurs souhaitent que les patients coupables de
« lapins » soient sanctionnés financièrement, ils sont en revanche
très partagés sur les modalités de la mesure.
Redonner du temps médical aux médecins, tel sera sans doute l’un
des objectifs clés des prochaines années pour faire face à la hausse
des besoins en santé et à la dégradation de la démographie médicale.
Pour atteindre cet objectif, une méthode (parmi d’autres) s’est
imposée dans le débat : lutter contre les rendez-vous médicaux non
honorés par les patients sans préavis, qui font perdre des plages
horaires de consultation aux médecins et à d’éventuels autres patients.
Ce qu’on appelle familièrement des lapins.
.../...
Enjeux
biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par
Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture
L’évolution des techniques de modification du génome par
génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique
majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue
désormais les biotechnologies de première génération mises
au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles
de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques,
dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications
génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément
dans la nature ? Quelles sont les applications de ces
techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et
de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de
développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle
réglementation est en vigueur sur les différents continents
?
L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits
d’édition du génome et la place des transformations génomiques
aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose,
à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut
Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée
(2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques
et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux
cerner les enjeux actuels.
Voir
pressesdesmines.com
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Sylvie Brunel : « Après s’être désindustrialisée, la France semble
bien partie pour se désagricultiriser », dans Atlantico version
plus complète que la semaine dernière de cet article en accès libre
sur le site d’atlantico.com
Atlantico : Vous publiez « Nourrir : Cessons de maltraiter ceux
qui nous font vivre ! » aux éditions Buchet Chastel. A l’occasion
de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, et alors que nous n’avons
jamais eu autant besoin des agriculteurs, pourquoi sont-ils autant
maltraités ? Pourquoi sont-ils devenus des boucs émissaires ? Est-ce
lié à l’idéologie des activistes pour le climat les plus radicaux
?
Sylvie Brunel : Si les agriculteurs n’avaient pas si bien travaillé,
nous les traiterions mieux ! Mais ils nous ont garanti une nourriture
sûre et de qualité, qui est devenue tellement évidente à nos yeux,
que nous ne cessons de mettre des entraves à leur métier, à leur
imposer des normes, des interdictions, des contrôles qui les découragent.
Nous avons aujourd’hui une vision erronée de la nature, vue comme
prodigue et bienveillante, y compris les rats, les loups et autres
ravageurs des récoltes et des élevages ! Il y a aussi une forme
de racisme de classe d’un monde devenu urbain, persuadé de mieux
connaître l’agriculture que les paysans et leur administrant des
leçons d’agronomie, en les renvoyant au passé, à une précarité et
une pénibilité dont ils ne voudraient jamais pour eux-mêmes. Alors
qu’il s’agit d’une des professions les plus avancées au monde, avec
des outils d’aide à la décision hyper-pointus pour réussir à répondre
à nos attentes contradictoires !
Si l'on regarde le monde agricole au sens large, quelles sont les
principales erreurs commises en la matière ?
Leur interdire les traitements alors que la pression parasitaire
s’aggrave avec la mondialisation et le changement climatique. Mais
aussi le génie génétique pour trouver rapidement les variétés les
plus adaptées aux nouvelles conditions de culture. Pour nous les
vaccins ARN, pour eux la binette !
Proscrire l’irrigation alors que l’eau va se perdre dans la mer
et que nous sommes le pays record au monde pour le nombre de piscines
privées (d’ailleurs traitées …). Parler de megabassines là où il
s’agit de réserves de substitution qui apportent de l’eau pour tous,
pour les oiseaux, les insectes, la biodiversité … et surtout une
alimentation de qualité en stockant le carbone. C’est une erreur
tragique que de vouloir une agriculture uniquement pluviale, locale,
de petite taille et traditionnelle…
.../...
Evidence
Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique,
un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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.../...
À quel point est-ce problématique ? Qui sont les responsables
?
Nous sommes en train de perdre notre souveraineté alimentaire dans
un monde où la faim est redevenue une arme. 20 000 départs chaque
année, 13000 installations seulement, c’est grave ! Nous perdons
des paysages, des patrimoines, de bonnes terres désormais bétonnées
ou rendues à la friche. Nous perdons des territoires vivants et
notre indépendance ! Et nous en sommes tous responsables, ceux des
médias qui les accablent de leurs mépris et de leurs ricanements,
certaines organisations environnementales qui refusent de travailler
avec eux, voire saccagent leurs installations, certains néoruraux
qui sont venus s’installer à la campagne parce qu’ils la trouvaient
belles - grâce au travail des agriculteurs ! - et leur pourrissent
la vie.
.../...
A Moment
Of Rest by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in
Paris)
02
- 13/03/23 |
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.../...
Comment remettre l'agriculture sur de bons rails et arrêter de
commettre les erreurs qui peuvent encore être réparées ?
Tout d'abord, ceux qui nous nourrissent et nous font vivre doivent
être respectés. Nous devons aller à leur rencontre pour comprendre
la technicité et la difficulté de leur métier, et leur être reconnaissants
de nous protéger de maladies mortelles comme les mycotoxines, de
nous assurer une alimentation sûre, saine, variée, de qualité …
et accessible financièrement. Tout en apportant des réponses énergétiques,
paysagères et climatiques. Et nous devons privilégier l’origine
France dans nos achats, pour rester cohérents avec nos exigences
sociales et environnementales ! Sans cette indispensable réconciliation,
la France, après s’être désindustrialisée, mais être revenue au
principe de réalité dans l’énergie, se désagriculturalisera inéluctablement
et rejoindra l’immense groupe des pays sans souveraineté alimentaire.
Qui dépendent de Biden ou de Poutine pour se nourrir. La France
a encore la chance de faire partie du tout petit groupe de pays
exportateurs de céréales mais aussi de semences et de pommes de
terre, où elle occupe la première place mondiale. Sans évidemment
parler des produits laitiers, des vins et spiritueux, de notre gastronomie
d’exception. Ce serait une faute grave de perdre cette puissance.
Toutes les agricultures sont complémentaires et nécessaires mais
surtout il faut rendre à nouveau ce métier attractif. Instaurons
un service civique agricole pour que les jeunes qui veulent sauver
la planète comprennent qu’ils peuvent y contribuer dans l’agriculture,
pleinement engagée dans sa révolution verte !
> Voir
atlantico.fr
> Parole
d'expert, in la Vie publique
> Genetic
Literacy project: New book by Catherine REGNAULT-ROGER
> Sylvie
Brunel a aussi été invitée sur France TV dans l'émission C'dans
l'air : version orale de son article d'Atlantico...
Signalé par Catherine REGNAULT-ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
|
 |
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Vrai) : Il est presque toujours béni.
Georges FILIOUX
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 02 mars 2023 de cette gazette afia
>>> Last
issue of the Efita Newsletter nb 1066 dated Marcg, 13 2023
>>> Last
available statistics for the efita newsletter
The Fisherman’s
Daughter by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in
Paris)
03
- 13/03/23 |
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Krone : SmartConnect Solar : un boîtier de télémétrie sans alimentation
électrique, par Willy Deschamps, 13/03/2023
Depuis plusieurs années, le boîtier de télémétrie embarqué Krone SmartConnect
collecte les données des machines agricoles et des véhicules routiers
Krone (ex : semi-remorques). La firme propose désormais une solution
supplémentaire dont l’utilisation se veut encore plus simple.
Avec le Krone SmartConnect Solar, le boîtier de télémétrie est rendu
autonome grâce à une cellule solaire. Cette unité autonome gère également
la collecte des données de matériels simples, tels que les faucheuses,
faneuses, andaineurs et autres machines sans équipement électronique
embarqué. Son utilisation est possible pour tout matériel, quel qu’en
soit le type ou la marque.
>>> Un compteur d'ouverture de porte et d'hectares
L’appareil est alimenté en électricité par un panneau solaire relié
à une batterie. À l'aide d'un capteur de position, le SmartConnect
Solar peut par exemple être utilisé comme compteur d’ouverture sur
une porte de remorque ou de presse.
…/…
Voir
grostracteurspassion.com
Technologie : Lemken investit dans l’intelligence artificielle,
par SIMON BILLAUD, 15/03/2023
Avec l'IC-Weeder IA, Lemken a déjà introduit une bineuse qui peut
distinguer correctement les betteraves sucrières des mauvaises herbes,
même en cas de forte infestation de ces dernières. Le logiciel ayant
permis cela a été développé par une société néerlandaise spécialisée
dans les technologies agricoles, Track32, dans laquelle Lemken a pris
une participation.
La reconnaissance d'image trouve de plus en plus sa place dans l'agriculture
moderne et permet une mise en œuvre au moins partiellement autonome
dans de nombreux domaines. Les conditions préalables sont des caméras
ou capteurs puissants associés à des algorithmes intelligents. L'entreprise
familiale Lemken saisit ainsi l'opportunité de développer en interne
des technologies d'avenir grâce à un partenaire compétent.
.../...
Voir
grostracteurspassion.com/
The Harvesters
Resting by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)
04
- 13/03/23 |
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Le développement de logiciels dans le secteur de l’agriculture,
par Romain Juillet, le 31 août, 2022
.../...
Les logiciels agricoles sont spécifiquement conçus pour offrir aux
agriculteurs des solutions complètes de gestion des flux de travail.
Les systèmes informatiques de gestion agricole apportent aux agriculteurs
un contrôle et un aperçu sans précédent de leurs terres et de leurs
opérations. Tout cela est possible grâce à une combinaison inspirante
de la recherche et du développement en ingénierie, en informatique
et en sciences physiques.
.../...
Voir bocasay.com
Comment prendre des décisions en utilisant l’IA et la data ?
Voir bocasay.com
Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)
>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences
? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires
par Alexis Quentin
- Léchelle INES des incidents et accidents nucléaires
par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de laccident de Fukushima par
Nicolas Automme
>>> Complément du dossier exclusivement en ligne
- Tchernobyl :
aurait-on évité encore pire ? par François-Marie
Bréon
- Tchernobyl 1986 : lUnion soviétique a-t-elle sacrifié
la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie
Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité
? par Jean-Jacques Ingremeau
Le développement du numérique dans les trajectoires d'écologisation
de l'agriculture France, thèse soutenue par Eléonore Chloé Schnebelin,
le 12 juillet 2022
Le développement du numérique est mis en avant comme solution aux
enjeux économiques et environnementaux de l'agriculture, alors que
ses effets font l'objet de controverses. Celles-ci questionnent notamment
la capacité de ces technologies à intégrer et influencer les différentes
voies d'écologisation de l'agriculture.
L'objectif de cette thèse est de montrer comment la digitalisation
interagit avec le système d'innovation agricole français, ses paradigmes
et les trajectoires d'écologisation de l'agriculture. Pour ce faire,
je propose une approche en économie institutionnelle et multi-niveaux
des systèmes d'innovation, basée sur un travail empirique important,
ainsi qu'une méthodologie associant analyses quantitatives et qualitatives.
Une première partie de la thèse se concentre sur l'échelle du système
d'innovation agricole. À partir d'entretiens semi-directifs avec des
acteurs du secteur (recherche, conseil, syndicats, coopératives),
je montre que les attentes et risques perçus, ainsi que les stratégies
de digitalisation, sont différents selon que les acteurs se rattachent
à l'agriculture biologique ou conventionnelle.
Ces différences sont toutefois peu perçues par les acteurs du numérique,
suggérant un risque que les technologies soient développées selon
le seul référentiel de l'agriculture conventionnelle.
Une deuxième partie se focalise sur les usages du numérique par les
agriculteurs dans leurs exploitations. À partir de 98 entretiens avec
des agriculteurs en grandes cultures en Occitanie, je construis des
profils d'usage pour deux types de technologies numériques : celles
pour la production (guidage, modulation etc.) et celles pour l'information
et la communication (réseaux sociaux, sites internet etc.).
Dans l'ensemble, les usages du numérique dans les exploitations accompagnent
plutôt des stratégies d'écologisation faible, ou symbolique, associées
à une trajectoire d'industrialisation, caractérisée par la spécialisation,
la concentration, le recours croissant au salariat et à la sous-traitance
et l'intégration dans les chaînes de valeur agrialimentaires.
Les effets sont plus paradoxaux en ce qui concerne la standardisation
des pratiques et les dynamiques autour des connaissances dans le secteur,
avec des dynamiques nouvelles d'échanges de connaissances entre pairs
qui peuvent s'associer à des trajectoires d'écologisation plus fortes.
Une troisième partie questionne les interactions entre le système
d'innovation et les usages individuels, en se focalisant sur un acteur
intermédiaire : les caves coopératives dans le secteur viticole. Nos
résultats montrent que ces organisations, centrales dans les processus
d'écologisation et de digitalisation, éprouvent des difficultés pour
les articuler du fait d'objectifs, de partenaires et de politiques
publiques qui ne sont pas forcément en cohérence. Ces coopératives
ont toutefois des marges de manœuvre pour réaffirmer leur rôle et
permettre aux viticulteurs de jouer un contre-pouvoir dans la trajectoire
de digitalisation.
Ce travail de thèse met en évidence que selon les paradigmes et les
modèles agricoles auxquels les acteurs se rattachent, les perceptions
et les usages du numérique sont différents. La digitalisation n'apparaît
pas comme la résultante de comportements dits « pionniers » mais dépend
de la diversité des modèles et paradigmes, en interaction avec un
système socioéconomique qui propose, incite, voire impose ces technologies.
La digitalisation actuelle montre plusieurs formes d'oppositions vis-à-vis
de l'écologisation forte de l'agriculture, que ce soit en terme techniques,
d'objectif, de raisonnement, de dynamique temporelle mais aussi d'enjeux
politiques et sociaux. Des hybridations semblent toutefois possibles
dans le cas de formes d'écologisation industrielle, mais aussi à travers
une transformation plus globale de la digitalisation elle-même en
repensant ses modèles techniques, économiques et politiques.
Voir theses.fr
Contact : Eléonore Chloé SCHNEBELIN
Mél : eleonore.schnebelin(a)inra.fr
Wash
Day by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)
05
- 13/03/23 |
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How much energy do countries consume when we take offshoring into
account?
Think about how much energy you use. Some common things come to mind:
electricity to keep the lights on; heating to warm your home; the
car or bus you might take to get to work.
But there’s also the energy needed to produce all the goods we buy.
Sometimes these goods are produced in the country we live in — and
so that energy is reported in our country’s energy use data.
When we buy goods from overseas, however, this energy is included
in their accounts. It’s missing from ours. We rarely adjust for the
energy embedded in imports when we compare energy use across the world.
In this article, we show what happens when we do, and the difference
it makes to our energy footprint.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Vrai) : Le vrai con est con. Celui qui n'est pas un vrai con
n'est pas plus con qu'un autre.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
ITSM avancée : De quoi s’agit-il et pourquoi en avez-vous besoin
?
La gestion des services informatiques (ITSM) est une discipline
de gestion informatique qui date de plus de trente ans. Mais ce
n’est pas l’ancienneté qui compte ici !
Voir
livreblanc.silicon.fr
Protégez vos données contre le ransomware : une stratégie de
récupération efficace
Le ranswomware est devenu l'une des sources de revenus les plus
importantes pour les criminels informatiques, dépassant même les
revenus générés par la vente de drogues illicites.
Voir
livreblanc.silicon.fr
OpenAI lance GPT-4, Google intègre l'IA à ses outils
OpenAI a présenté́ ce mardi 14 mars le nouveau ChatGPT, une
IA générative multimodale. Un peu plus tôt, Google avait annoncé́
intégrer sa propre IA générative dans ses offres cloud et Workspace.
…/…
Voir
journaldunet.com
Comment l'affaire SVB dévoile une fragilité́ structurelle
du secteur crypto
La DeFi (= Decentralized Finance ), qui repose en grande partie
sur des stablecoins centralisés, aurait pu s'effondrer sans l'intervention
de la Fed. Un comble pour un écosystème qui s'est construit en opposition
à la finance traditionnelle.
…/…
Voir
journaldunet.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON : Ne saurait s'appliquer qu'à quelqu'un avec qui l'on n'est pas
d'accord.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Glyphosate : le mensonge institutionnalisé, par Gérard Kafadaroff,
Atlantico le 3 février 2023
Mis sur le marché en 1974 sous la marque Roundup, le glyphosate
a été loué, plusieurs décennies durant, pour ses qualités herbicides
uniques et son bon profil toxicologique et écotoxique. Il s’est
vite imposé dans le monde comme un désherbant aux multiples usages
pour les agriculteurs et bien au-delà, des jardiniers amateurs à
la SNCF.
Surprise en mars 2015 : le CIRC (Centre international de recherche
sur le cancer) classe le glyphosate « cancérogène probable », classement
aussitôt contesté par toutes les agences sanitaires française, européennes
et internationales y compris par l’OMS (Organisation mondiale de
la santé), maison-mère du CIRC. Mais pour les organisations militantes
écologistes opposées à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques
c’est une opportunité inespérée pour disqualifier le célèbre désherbant
en s’appuyant exclusivement sur le classement du CIRC.
La viande rouge est aussi classée « cancérogène probable» par le
CIRC mais écolos et responsables politiques feront semblant de l’ignorer
pour se focaliser sur le glyphosate aussitôt catalogué cancérigène
et jeté en pâture à l’opinion publique.
Le CIRC sera accusé de manque de neutralité et de conflits d’intérêts
patents de certains de ses membres, autant de graves critiques*
jamais prises en compte par les opposants au glyphosate ni, plus
grave, par les responsables politiques et la plupart des médias.
Plus grande surprise encore, le 27 novembre 2017, en découvrant
le tweet du Président Macron : « J’ai demandé au gouvernement de
prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate
soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées
et au plus tard dans 3 ans ».
Une décision irréfléchie et strictement politique prise sous la
pression des écologistes et du ministre d’État et de l’écologie
Nicolas Hulot, sans aucune base scientifique, sans consultation
avec les experts et les professionnels, sans le moindre bilan risque/bénéfices,
sans tenir compte des avis des agences sanitaires compétentes ou
de l’exceptionnel retour d’expérience du glyphosate.
…/…
Voir
atlantico.fr
Maïs : des techniques pour esquiver les aléas climatiques en
l’absence d’irrigation, par Julie Sandri, 09/03/202
Le problème. Même si le maïs est une culture résiliente, le risque
accru de périodes de fortes chaleurs amène à concevoir autrement
son itinéraire technique, en combinant de multiples leviers pour
rendre la plante plus robuste et moins sensible aux aléas biotiques
et abiotiques.
Des solutions. Justine Sourisseau, directrice du GRCETA-SFA, propose
des techniques pour semer dans de bonnes conditions, dans les zones
où le manque d’eau ne peut être compensé par l’irrigation.
- Anticiper significativement la date de semis du maïs.
- Choisir des variétés plus précoces.
L’objectif. Obtenir une floraison plus précoce de deux à trois semaines,
pour que ce stade critique se produise dans des conditions climatiques
moins stressantes.
.../...
Voir
cultivar.fr
Polarized or not
01
- 13/03/23 |
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Les promesses de « l’édition de précision »
Une étude particulièrement passionnante, publiée le 30 janvier dernier
par Plant Biotechnology Journal, confirme le potentiel révolutionnaire
des nouvelles techniques d’édition de précision (les fameuses NGT,
pour « nouvelles techniques génomiques).
Dans ce cas précis, il s’agit de travaux conduits par l’équipe de
Jean-Luc Gallois à l’Inrae d’Avignon pour rendre des plantes d’intérêts
agronomiques résistantes aux virus. Ayant observé que, chez certains
pois et piments, une simple mutation sur une protéine – indispensable
aux virus pour l’infecter – faisait que l’utilisation de cette protéine
par le virus devenait impossible, tout en permettant à la plante
de vivre sa vie normalement, les chercheurs ont appliqué cette transformation
en modifiant le gène qui rend une tomate cerise sensible aux virus.
En utilisant la technique de Crispr-Cas9, ils ont ainsi pu cibler
avec une précision inédite deux régions de ce gène sans que cela
n’affecte sa fonction, voire même ne modifie son expression.
« Ces changements lui octroient une résistance forte à plusieurs
virus du genre potyvirus, dont le PVY », précise Jean-Luc
Gallois. « En parvenant à rendre leur tomate cerise résistante
à ces virus agressifs, les chercheurs de l’Inrae estiment avoir
mis le doigt sur “une preuve de concept” : en l’occurrence
“la possibilité de reproduire des résistances naturelles chez des
espèces sensibles et ainsi de limiter l’utilisation des pesticides” »,
s’enthousiasme Frédéric Mouchon, journaliste au Parisien. Et il
a parfaitement raison, car cela démontre une fois de plus l’immense
champ des possibles qu’ouvrent ces nouvelles techniques de modifications
ciblées du génome des plantes. Indispensables à l’avenir de l’agriculture,
elles vont ainsi permettre de résoudre de très nombreux cas d’impasses
techniques concernant la prolifération de virus, anciens comme nouveaux.
..../...
See
agriculture-environnement.fr
La guerre des labels au Conseil d’État
En raison d’un contexte de désintérêt grandissant des consommateurs
pour ses produits, la filière bio se lance dans une absurde guerre
contre différents labels, comme celui de la certification HVE.
Voir
agriculture-environnement.fr
L’Ukraine : un grain de blé dans la machine F2F, de Steven E
Cerier - 10.03.2023
.../...
Une étude d’impact de l’université de Wageningen, publiée en 2021,
a conclu que le changement de politique F2F recommandé diminuerait
la production agricole de l’UE de 10 à 20 %.
Des études du ministère américain de l’agriculture ont estimé que
la production agricole dans l’UE diminuerait de 12 % d’ici à 2030.
.../...
Voir
europeanscientist.com
Agriculture – Innovation 2025 : des orientations pour une agriculture
innovante et durable
Voir
agriculture.gouv.fr
Souveraineté alimentaire et guerre en Ukraine : l’Union européenne
doit produire plus pour exporter plus selon l’APCA, par Frédéric
Hénin, 06 mars 2023
Sébastien Windsor, président de l’Assemblée permanente des chambres
d’agriculture (APCA), dresse un bilan amer de la politique agricole
européenne de la Commission européenne, dépourvue de toute stratégie
de reconquête de souveraineté alimentaire, un an après le début
du conflit en Ukraine. Selon le président de l’APCA, elle n’a tiré
aucune leçon du conflit russo-ukrainien.
Voir
wikiagri.fr
Goldman Sachs down
02
- 13/03/23 |
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Le désengagement des adhérents, une menace pour le modèle coopératif
?
Depuis quelques années, le modèle coopératif fait face à un désengagement
progressif de ses adhérents. Si des critiques ont pu être exprimées
vis-à-vis de la gouvernance, les causes de ce désengagement sont
multiples, parfois peu exprimées, mais cette désaffection menace
à plus long terme l’approvisionnement des coopératives, et plus
généralement la survie d’un modèle historique, riche de nombreux
atouts pour les agriculteurs et la vie économique et sociale des
territoires. Xavier Hollandts, professeur de stratégie, et Rodolphe
Bonsacquet, consultant, reviennent sur les causes de ce désengagement
et évoquent les leviers à disposition des coopératives pour enrayer
cette tendance.
Voir
agri-mutuel.com
80 % des nappes ont des niveaux bas à très bas
Voir
agri-mutuel.com
La réforme de l’assurance récolte en grandes cultures : le dispositif
en place depuis le 1er janvier 2023, par Frédéric Hénin, 01 mars
2023
La loi sur la réforme des outils de gestion des risques climatiques
en agriculture a été promulguée au mois de mars dernier. L’assurance
récolte est dorénavant un dispositif à trois étages. Voici comment
ce dernier fonctionne pour les grandes cultures.
https://wikiagri.fr/uploads/article/cover_custom/22805/home_big_Ass1.jpg
Voir
wikiagri.fr
https://wikiagri.fr/articles/la-reforme-de-lassurance-recolte-en-grandes-cultures--le-dispositif-en-place-depuis-le-1er-janvier-2023/22805
À titre personnel, consommons-nous assez de calcium et de phosphore
? (Réf. n° 08.04.Q05)
Le calcium et le phosphore sont pondéralement les principaux éléments
minéraux dans le corps humain, et représentent respectivement environ
1,5 % et 1 % du poids corporel. Ils sont surtout des constituants
du squelette, mais leurs autres fonctions vitales sont multiples.
Cette fiche situe ces deux éléments dans la longue liste des éléments
minéraux indispensables, et compare les besoins nutritionnels aux
apports alimentaires courants dans le but d'évaluer les risques
de déficience et de prévenir l'ostéoporose.
Voir
academie-agriculture.fr
American
are not big savers
03
- 13/03/23 |
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON : On peut être riche traité de pauvre con, sortir de son bain
et être un sale con.
Pierre PERRET
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Vient
de paraître, de Chantal Olivier: "Chemin faisant" tome 2,
préfacé par Rose-Marie Lagrave
> "Une
conversation", par Annie Ernaux et Rose-Marie Lagrave
> La
longue histoire des écrivains et artistes paysans: Interview de Jacqueline
Bellino au SIA
But American corporations are saving a lot
04
- 13/03/23 |
 |
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Poor US Health System (1)
05
- 13/03/23 |
 |
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Poor US Health System (2)
06
- 13/03/23 |
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON : Ont été trouvés 2.398 mots qui commencent par CON, en français
officiel.
Trouvé sur "La Toile"
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Formation Agroforesterie en mars : entretien d'arbres, taille
et greffage, Île-de-France
Les haies, les arbres isolés et les arbres fruitiers sont plébiscités
par des agriculteurs de plus en plus nombreux. Elles présentent
des avantages agronomiques certains et participent notamment à l’adaptation
des fermes aux changements climatiques (protection des cultures
et élevages par l’effet brise-vent et régulation de l’évapotranspiration).
L’entretien et la gestion des plantations sont indispensables afin
d’arriver aux objectifs définis avant la plantation. Que ce soit
pour produire du bois, des fruits, faire de l’ombre ... il existe
une multitude de techniques appropriées pour tailler sans blesser,
sans affaiblir l’arbre !
Pour cela il est nécessaire de se former, c’est pourquoi Agrof’île
avec le soutien de la mesure “Plantons des haies” du Plan de relance
et de ses partenaires vous proposent plusieurs journées de formations
sur le mois de mars. En complément, nous vous proposons une initiation
au bouturage et à la greffe anglaise pour intégrer des fruitiers
à moindre coût dans vos projets !
Contact : antonin(a)agrofile.fr
Lancement du concours : Jardiner en faveur du climat et de la
biodiversité
21 mars - 4 juin 2023
Tous les jardiniers engagés dans une démarche en faveur du climat
et de la biodiversité peuvent présenter leur candidature.
Les dossiers de candidature sont évalués sur la mise en œuvre d'une
démarche globale de jardinage respectueux de la nature, sur l'évolution
des pratiques et sur le partage des savoir-faire.
Ce concours est ouvert à tous, 4 catégories d'espace de jardinage
sont représentées :
- Terrasse, cour ou balcon (jardinage hors-sol)
- Parcelle dans un jardin collectif
- Petit jardin privé (- de 100 m²)
- Grand jardin privé (+ de 100m²)
Voir jardiner-autrement.fr
Du côté de ebbh.fr
En résumé #132 : « ∅ : Celui qui n’était jamais assez plein
»
Quels arbres pour la ville de demain ?
22 mars - Paris et sur YouTube.com
L’humanité est de plus en plus urbaine. En 2018, 82% de la population
européenne habitait déjà des villes et il est prévu qu’en 2050 ce
soit 70% de la population mondiale qui réside en milieu urbain.
Les conditions de vie dans ces cités de plus en plus peuplées sont
souvent difficiles, avec des facteurs de stress amplifiés par les
changements climatiques comme les vagues de chaleur ou la pollution.
Dans ce contexte de nombreuses études soulignent l’intérêt de «
verdir » les villes, les espaces verts urbains contribuant fortement
à améliorer le bien-être urbain. En particulier, les arbres et les
espaces boisés sont reconnus pour assurer de nombreux services écosystémiques
participant à l’amélioration des conditions de vie des citadins.
Cependant ces arbres subissent eux-mêmes des conditions stressantes
menaçant leur survie ou leur fonctionnement. Leur gestion pose également
des problèmes pratiques.
Alors que la demande sociale est forte pour augmenter le nombre
d’arbres en ville et que les édiles multiplient les initiatives
de plantation, il apparait nécessaire de faire le point sur les
atouts et les contraintes de la présence de l’arbre en ville en
s’interrogeant sur le choix des essences à planter en contexte urbain,
notamment dans un objectif de préservation de la biodiversité et
de la durabilité des socio-écosystèmes, sur les modalités de plantation
et de gestion, ainsi que sur les services attendus et perçus par
les citoyens.
Voir
academie-agriculture.fr
Conférence – dégustation autour du livre « Les raisins de Pierre-Joseph
Redouté »
29 mars 2023 - PARIS
En partenariat avec l’Académie d’Agriculture de France, la Société
nationale d’Horticulture de France (SNHF) vous invite pour une soirée
de discussion et d’échange autour d’une découverte édifiante : des
aquarelles signées par Pierre-Joseph Redouté, l’un des plus grands
peintres botaniques de l’histoire.
Récemment retrouvées dans les archives de l’Académie d’agriculture
de France, ces aquarelles, peintes entre 1806 et 1811 par « le Raphaël
des fleurs », illustrent vingt cépages de la collection des vignes
du jardin du Luxembourg. Cette collection unique, initiée par Chaptal
alors ministre de Bonaparte, visait à améliorer le vignoble et la
qualité des vins français. Aujourd’hui, l’importance de nos terroirs
viticoles nous permet d’apprécier le rôle visionnaire de cette initiative
du début du XIXe siècle.
Programme :
- Conférence à plusieurs voix pour découvrir la peinture naturaliste
du début du 19e siècle, l’histoire de la découverte des peintures
de raisins et le lien avec enjeux actuels du réchauffement climatique
pour les viticulteurs, et enfin la création d’une IGP en Ile-de-France.
- Dégustation de vin issus des cépages illustrés dans le livre avec
la caviste Marion Pradier
- Expositions des reproductions des vélins de Redouté dans le hall
et des trésors des collections de l’Académie d’Agriculture et de
la Société nationale d’Horticulture dans la salle de lecture de
la bibliothèque de la SNHF.
Les expositions sont à découvrir du 14 mars au 11 avril dans le
hall de la SNHF. Celle de la bibliothèque de la SNHF se prolongera
jusqu’au 29 mai.
Voir
snhf.org
AgriBusiness Global Trade Summit
9-10 August 2023 - Fort Lauderdale/Miami, Florida, USA
The Trade Summit serves as the forum for the world market and a
global sourcing event for crop protection and plant health products.
It attracts leaders in the upstream value chain of manufacturing
companies, export and trading companies, importers, and distributors
at the national level.
More than 100 leading companies from around the world exhibit and
sponsor to strengthen relations with current trading partners and
develop new market potential. Manufacturing companies from China,
India, United States, European Union, and Southeast Asia and other
supply centers rely on the AgriBusiness Global℠ Trade Summit
to advance their business. Exhibitors offer both technical-grade
and formulated crop protection products, biopesticides, biostimulants,
micronutrients, PGRs, and more.
See tradesummit.com
Clamming
by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)
07
- 13/03/23 |
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CONNARDS (Des) : Quand deux connards parcourent un long trajet en
volant, ce n'est pas toujours le plus lourd des deux qui demande
à se poser le premier.
Antoine DE CAUNES
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de Idele-Première n° 781
Voir idele.fr
Du côté d’André Heitz
> La
neutralité climatique à petit prix...
> «
Climato-scepticisme » sur Twitter : Hou ! les « technosolutionistes
» !
> Quels
sont les coûts de la non-adoption des meilleures technologies de
production alimentaire ?
> Interdiction
européenne des produits phytosanitaires : de tout nouveaux territoires
en ligne de mire ?
> Réévaluation
du génie génétique : les Verts [allemands] laissent la porte ouverte
à CRISPR/Cas
> La
stratégie d'avenir pour la recherche et le développement allemande
(extraits)
> Pesticides
: le baratin présidentiel au Salon de l'Agriculture - Contrepoints
> Néonicotinoïdes
et oiseaux des champs : des picogrammes dans des microlitres
> Quand
les agriculteurs désespèrent des consommateurs : un nouveau livre
de Willi l'agriculteur
> Étude
sur la mortalité des insectes : l'agriculture intensive est un facteur
important
Confirmed
Covid-19 deaths per million people (a wrong approach: National administrations
are not reliable, for good or bad reasons, the best approach is
to take into account the excess of deaths)
07
- 13/03/23 |
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Rolex not that fashionable!
08
- 13/03/23 |
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Geothermal generation
09
- 13/03/23 |
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Du côté de la Fnsea
> Aide
alimentaire et lutte contre l’inflation : il faut un dispositif
ambitieux, à l’impact social avéré
La FNSEA et JA militent depuis 2020 pour la mise en place
d’un chèque alimentaire ciblé vers les citoyens les plus précaires.
L’inflation renforce la nécessité d’intervenir urgemment.
Nous saluons ainsi les propos du ministre de l’Economie et
des Finances, Bruno Le Maire, d’avancer dans la mise en œuvre
d’un chèque alimentaire.
Afin de définir les leviers techniques et financiers adaptés,
la FNSEA et JA partagent la nécessité de mettre en œuvre rapidement
des expérimentations au niveau local. Ces expérimentations
devront associer l’État, les collectivités, les magasins d’alimentation,
les producteurs, les transformateurs et les associations qui
luttent contre la précarité alimentaire. La FNSEA et JA souhaitent
ainsi que le volet local du programme « Mieux manger pour
tous », annoncé par le ministre des Solidarités, Jean-Christophe
Combe, et doté d’un fonds de 20 millions, contribue à la réalisation
de ces expérimentations.
L’objectif à terme doit cependant rester la mise en œuvre
d’un programme d’envergure national dans son ambition et son
financement. La conduite des expérimentations à un niveau
local permettra d’affiner la réalisation de ce programme national.
La FNSEA et JA plaident pour un outil simple et efficace,
qui priorise les produits des filières françaises, via des
circuits de distribution qui couvrent tout le territoire,
au bénéfice des populations les plus précaires.
L’opération commerciale du « trimestre anti-inflation » ne
rejoint pas cette ambition. Il est certes important d’aider
nos concitoyens à faire face à l’inflation alimentaire mais
nous ne pouvons cautionner un dispositif qui va relancer la
guerre des prix entre les distributeurs et qui se fera une
nouvelle fois au détriment des autres acteurs des filières
alimentaires. En faisant porter le poids de la mesure sur
les agriculteurs, la réponse à cette crise conjoncturelle
aboutira à une crise structurelle qui remettrait en cause
notre souveraineté alimentaire. L’agriculture française a
un prix. C’est pourquoi la FNSEA, JA et leurs réseaux sont
mobilisés pour porter leurs convictions et leur projet, et
seront particulièrement attentifs à ce que :
- d’une part, l’opération ne se solde pas par une pression
accrue sur les fournisseurs. Elle doit se faire dans le respect
de la loi EGAlim, y compris pour les produits sous MDD anticipant
ainsi l’évolution attendue dans le cadre de la PPL Descrozaille
;
- d’autre part, que les produits qui porteront le logo tricolore
« trimestre anti-inflation » affiche clairement leur origine
pour ne pas tromper les consommateurs, comme le prévoit la
loi EGAlim qui encadre l’utilisation du drapeau français pour
éviter les arnaques au « Made in France ».
La FNSEA et JA sont convaincus de l’urgence d’un dispositif
ambitieux d’aide alimentaire qui permette l’accès à une alimentation
sûre, saine et durable, aux populations les plus fragilisées
par l’inflation. Le chèque alimentaire ciblé est ainsi le
seul dispositif qui aura un impact social avéré sans conséquence
sur la valeur créée tout au long des filières alimentaires.
Il en va de la pérennité de nos outils de production !
Du côté d’Auguste Derrière
01
- 13/03/2023
|
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> Directive
Émissions Industrielles : Le statu quo est la
seule option possible !
Cette semaine, les négociations sur la révision
de la Directive Emissions Industrielles (DEI)
vont s’accélérer. En effet, la Présidence suédoise
ambitionne de parvenir à une « approche générale
» du Conseil Environnement, le 16 mars : pour
y parvenir les Etats membres, dont la France,
vont devoir prendre des positions claires.
Dans la dernière ligne droite des discussions
internes au Conseil des ministres, la FNSEA
et ses associations spécialisées rappellent
que la mise en œuvre de ce projet de révision
de la DEI aurait des impacts catastrophiques
pour les secteurs de l’élevage : accentuation
de la baisse de la production animale déjà amorcée
en Europe et en France ; concentration des cheptels
« façon feedlot américain » du fait de contraintes
disproportionnées ; baisse des revenus des agriculteurs.
Au-delà, ce projet décourage les agriculteurs,
porte une atteinte à la souveraineté alimentaire,
va affaiblir l’économie rurale par l’arrêt d’élevages
et des PME associées (fournisseurs et clients),
et risque d’impacter négativement l’environnement
notamment par la réduction des surfaces herbagères
(perte en biodiversité & paysages…). De
plus, la qualification « industrielle » est
très stigmatisante pour les élevages.
Par conséquent, la FNSEA et ses associations
spécialisées considèrent que la seule option
à défendre, est celle du statu quo du champ
d’application de la directive actuelle, avec
l’exclusion des élevages bovins et le maintien
des seuils d’entrée à 2000 places ou 750 truies
pour le secteur porcin, ou 40.000 places de
volailles. La FNSEA et ses associations spécialisées
refusent également l’ajout de nouvelles règles
d’exploitation disproportionnées.
Bien évidemment, le statu quo réglementaire
ne signifie nullement l’immobilisme : les éleveurs
poursuivront leurs efforts d’adaptation au changement
climatique et continueront de progresser dans
les réductions d’émissions de gaz à effet de
serre et d’ammoniac, au travers notamment de
l’application de plusieurs directives.
Enfin, cette proposition est incohérente avec
la politique commerciale de l’Europe : dans
les accords de libre-échange, aucune mesure
équivalente n’est envisagée pour les importations
de produits similaires venant de pays tiers.
La FNSEA et ses associations spécialisées attendent
du gouvernement français une position ferme,
et comptent sur son engagement pour convaincre
ses partenaires européens de défendre le statu
quo, en s’opposant à tout ce qui mettrait en
péril l’élevage français et européen, à commencer
par son assimilation à des activités industrielles,
dans un cadre juridique totalement inadapté
!
>
L’OFB
et la FNSEA se rencontrent à l’occasion du Salon international
de l’agriculture 2023
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants
agricoles (FNSEA) a reçu ce jour sur son stand du
Salon de l’agriculture la visite de la direction générale
de l’Office français de la biodiversité (OFB). Cette
rencontre a été l’occasion d’échanger sur les différentes
missions de l’établissement public (connaissance,
appui aux politiques publiques, police de l’environnement
et sanitaire, aires protégées et mobilisation des
acteurs et des citoyens) et en particulier sur la
manière dont elles sont mises en œuvre en matière
agricole. Elle a aussi permis d’approfondir le dialogue
à tous les niveaux : national, régional et départemental.
A propos de la mission de police de l’environnement,
la FNSEA a fait part de sa préoccupation relative
au sentiment de certains agriculteurs d’une insécurité
juridique croissante et du caractère disproportionné
de certaines sanctions dû à certaines procédures judiciaires.
L’OFB a entendu cette préoccupation et a rappelé l’importance
de bien distinguer la règlementation en vigueur du
travail des agents dont le métier est de la faire
appliquer.
Partant du constat partagé que, d’une part, la très
grande majorité des agriculteurs respectent la réglementation
en vigueur et que, d’autre part, les procédures sensibles,
bien que rares, sont susceptibles de générer des tensions,
l’OFB et la FNSEA ont évoqué les pistes envisagées
pour apaiser ces tensions.
Parmi ces pistes figurent notamment la pédagogie à
renforcer sur les réglementations en vigueur de la
part des représentants agricoles comme de la part
de l’Etat et de ses opérateurs, ainsi que la nécessité
de consolider le dialogue en cours dans les territoires.
L’OFB et la FNSEA se sont également engagés à participer
à toute initiative visant à mieux expliquer la loi
et la manière dont elle doit être interprétée.
L’OFB et la FNSEA se sont également engagés à participer
à toute initiative visant à mieux expliquer la loi
et la manière dont elle doit être interprétée.
L’OFB a par ailleurs rappelé son engagement à participer
chaque année et dans chaque département, sous l’égide
du préfet et en présence du parquet, à une réunion
visant à présenter à chacun des acteurs locaux (représentants
de agriculteurs, des chasseurs, des pêcheurs, des
associations environnementales, des forestiers et
de l’ensemble des acteurs potentiellement concernés)
un bilan quantitatif et qualitatif des missions de
police de l’environnement. L’objectif est aussi de
communiquer auprès des agriculteurs sur les priorités
en matière de police de l’environnement.
De son côté, l’OFB met un point d’honneur à former
ses agents aux enjeux agricoles. L’établissement a
lancé en 2022 une formation « Comprendre le monde
agricole » à destination de ses agents, organisée
sur 3 jours avec témoignages d’agriculteurs et visites
d’exploitations agricoles. L’objectif étant de sensibiliser
davantage les agents présents sur le terrain aux enjeux
du monde agricole et de favoriser le dialogue entre
les acteurs.
L’OFB et la FNSEA ont également souligné les projets
portés en commun tels que le dispositif Agrifaune.
Ce programme a permis par exemple la création ou la
restauration de plusieurs milliers d’hectares de continuité
écologique grâce à la démarche volontaire d’agriculteurs
et à l’appui financier de l’OFB, avec la fourniture
des mélanges de graines adaptés au territoire et un
semis efficace des bordures de champs. Ils ont enfin
envisagé de renforcer la communication sur l’ensemble
des missions de l’Office intéressant le monde agricole
et, en particulier, de mettre en valeur et d’encourager
les initiatives vertueuses ou exemplaires, menées
ensemble, dans les territoires comme l’implantation
de haies ou de jachères fleuries.
> La
filière bio en crise : il est urgent de soutenir
les producteurs et la filière !
Ces dernières années, le bio a connu un véritable
essor, porté en partie par une politique de développement
fortement initiée par les pouvoirs publics français
et européen. Pourtant aujourd’hui sa consommation
est en forte baisse d’environ 9 % en valeur. C’est
la première fois que le marché bio recule autant
en 20 ans !
Nos organisations et les autres acteurs de la filière
biologique ont rencontré hier le Cabinet du ministre
de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire
afin de rappeler le contexte particulièrement difficile
dans lequel se trouvent l’ensemble des productions
biologiques : baisse de la consommation, augmentation
des coûts de production, pertes économiques et difficultés
de trésorerie dans les exploitations, déclassements
de la production biologique, cessations d’activité…
Pour nos organisations, la priorité réside dans
la mise en place d’une aide conjoncturelle qui viendrait
soutenir les producteurs. Cette mesure est indispensable
pour passer la crise. La réponse du ministère à
ce stade des discussions n’est pas satisfaisante.
D’autres pays européens traversent une crise du
marché bio, comme l’Allemagne mais qui a pu compter
sur un soutien de son Gouvernement : plan d’action
interministériel, qui comprend un volet sur la recherche
(35 millions € par an), un soutien aux cantines
scolaires, la mise en place d’une campagne de communication
grand public par le gouvernement, etc. Au contraire,
en France, si nous saluons les actions menées sur
la communication, nous souffrons d’une loi EGalim
qui a assigné des objectifs de qualité et de bio
à la restauration collective sans lui confier de
moyens financiers supplémentaires mais aussi d’une
mobilisation insuffisante sur l’enjeu – pourtant
fondamental – de la recherche.
Pour nos organisations, les 60 000 fermes engagées
en bio méritent aujourd’hui un accompagnement à
la hauteur au regard de la crise traversée. Nous
sommes également convaincus que l’objectif de développement
de la bio à 18 % de la SAU en 2027 doit être revu
à la lumière de la situation économique actuelle
! Permettre de continuer la dynamique de développement
de la bio est une nécessité, mais celle-ci doit
se faire en cohérence avec le marché, nous portons
une position responsable qui ne doit pas pousser
les agriculteurs à la déconversion, mais qui doit
inciter les nouvelles conversions à être connectées
à un débouché. L’enveloppe de l’aide à la conversion
qui risque donc de ne pas être intégralement consommée
doit être un levier pour aider tous les producteurs
biologiques.
L’enjeu de la souveraineté alimentaire doit être
partagé également pour l’agriculture biologique
: les injonctions politiques sur le développement
de la bio doivent aujourd’hui être suivies d’un
accompagnement des agriculteurs engagés en bio :
nous attendons à ce titre que le ministère de la
transition écologique prenne aussi ses responsabilités
!
Du côté d’Auguste Derrière
02
- 13/03/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CONNARDS (Les) : Généralement quand les connards volent bas, c'est
que ça ne vole pas haut.
Antoine DE CAUNES
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Chasse aux mots corrects
On l'appelait : la "Tête de nègre...
Maintenant on l'appelle ''Meringue chocolat, ou tête de choco".
Ouf ! Ils n'ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni
le Cap Nègre.
On aurait pu aussi se demander s'il est bien "correct" de
se taper une "religieuse ", un "Congolais", un
"Jésuite", un "Diplomate", un "Financier"
?
Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire, qu'il faudra bientôt
appeler forêt sombre !
La SPA va sans doute un jour nous interdire de manger les "langues
de chats"..
Les antitabac les "Cigarettes russes".
Et les "Pets de nonne" ?...
Où s'arrêtera la bêtise humaine ?
Savent-ils seulement que pour faire une tête de nègre il faut battre
des blancs en neige !!
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
The Harvesters
by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)
08
- 13/03/23 |
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L'agriculture de conservation : agriculture conventionnelle de
demain en France ?
L’agriculture de conservation des sols (ACS) conjugue la recherche
d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture
des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification
des espèces cultivées. Si son but initial de limiter l’érosion est
toujours d’actualité, l’ACS porte aussi d’autres promesses : préserver
ou améliorer la fertilité, stocker du carbone dans les sols agricoles,
ménager les ressources en eau ou encore réduire les besoins en intrants.
À l’heure de la transition agroécologique, les pouvoirs publics ainsi
que des sociétés de l’agro-alimentaire et de la restauration entendent
faire de l’ACS une source d’inspiration voire un modèle pour l’agriculture
française et européenne. Cette ambition soulève des défis techniques,
de formation et de conseil aux agriculteurs. L’ACS devra aussi convaincre
la société : méconnue du grand public, sa mise en œuvre suscite néanmoins
des polémiques sur l’utilisation du glyphosate ou la multiplication
des méthaniseurs. L’état de la science reste par ailleurs à consolider
sur ce qu’on peut attendre de l’ACS en matière environnementale. Des
tensions et des questions qui surviennent dans un contexte d’incertitude
globale où l’enjeu de la souveraineté alimentaire prend une place
croissante.
Voir
axema.fr
Silicon
Valley Bank down
10
- 13/03/23 |
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L'Institut de l'Élevage - Du temps de la modernisation à celui
des transitions, de Charlène BOUVIER, Pierre CORNU, Yves MADELINE
(Coordinateurs)
En situation de médiation entre la recherche et le conseil agricole,
les missions de ces instituts se limitent à l’origine au test des
innovations dans des fermes expérimentales et au transfert de connaissances,
dans la ligne modernisatrice fixée par la loi sur l’élevage de 1966.
Mais, devant la grande diversité des systèmes d’élevage et les défis
croissants que ces derniers doivent relever, les agents des instituts
techniques en viennent, dès les années 1970, à élaborer des méthodes
originales pour accompagner les éleveurs. D’abord marginaux, ces savoir-faire
gagnent en légitimité face aux conséquences sociales, économiques
et enfin écologiques de la course à l’innovation et à la compétitivité.
Rassemblés en 1991 dans un seul et unique Institut de l’élevage aux
compétences transversales, ces agents vont se trouver confrontés à
des crises sanitaires majeures et aux problématiques croisées de la
révolution numérique, de l’avènement de la génomique, d’attentes sociétales
nouvelles, et surtout des enjeux environnementaux, devenus prégnants
au tournant des années 2000. L’appui au monde de l’élevage ne peut
plus être pensé seulement en termes de développement, il doit aussi
prendre en compte les transitions nécessaires.
Adossé à des archives inédites et aux témoignages d’hommes et de femmes
ayant vécu et porté ces évolutions, ce livre retrace l’histoire méconnue
d’une ingénierie qui aura joué un rôle crucial dans les métamorphoses
de l’élevage français, offrant une contribution importante au débat
sur l’avenir de la relation entre élevage et société.
> Télécharger
gratuitement l'ouvrage en pdf
> Acheter
l'ouvrage imprimé
> Voir
une analyse de François Colson
Rio not too bad
12
- 13/03/23 |
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Le projet européen de lutte contre la déforestation importée :
les limites d’une approche indifférenciée
Voir
fnh.org
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CONNERIE (La) : Si la connerie était cotée en bourse, tu serais incarcéré
pour délit d'initié.
Jean-Pierre GAILLARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Hong Kong exodus
12-
13/03/23 |
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Polluted capitals
13
- 13/03/23 |
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A first thought for today
What has occurred over the course of the last few centuries is a
growing (but by no means universal or certain) recognition that
science gets the job done, while religion makes excuses. Sometimes
they are very pretty excuses that capture the imagination of the
public, but ultimately, when you want to win a war or heal a dying
child or get rich from a discovery or explore Antarctica, you turn
to science and reason, or you fail.
Paul Zachary MYERS, biology professor (1957 -)
A second thought for today
Death tugs at my ear and says, "Live, I am coming."
Oliver Wendell HOLMES, Sr., poet, novelist, essayist, and physician
(1809-1894)
A third thought for today
Beauty is the purgation of superfluities.
MICHELANGELO Buonarroti, sculptor, painter, architect, and poet
(1475-1564)
A fourth thought for today
Hail to the man who went through life always helping others, knowing
no fear, and to whom aggressiveness and resentment are alien.
Albert EINSTEIN, physicist, Nobel laureate (1879-1955)
Du côté d’Auguste Derrière
03
- 13/03/2023
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International Women's Day (IWD): Mae Jemison (1956-), the first
Black woman to go into space, by Anne Marie Conlon
See
newscientist.com
International Women's Day (IWD): Anne McLaren (1927 - 2007), scientist
whose research lead to the development of IVF (in-vitro fertilisation),
by Michael Marshall
See
newscientist.com
International Women's Day (IWD): Ada Lovelace (1815 – 1852), mathematician
famous for writing the first computer program, by Anna Demming
See
newscientist.com
Girl
at the Side of the Lake, by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia
– 1924 in Paris)
09
- 13/03/23 |
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AriZona Iced Tea Has Been 99 Cents in the U.S. for 30 Years,
by Gale Pooley
In the past 30 years, the tasty beverage has become 145 percent
more abundant on a personal level and 256 percent more abundant
on a global level.
The Slave Who Changed the Course of American Medicine, By Paul
Meany
Sometimes it is the unsung heroes who move humanity forward.
.../...
In the 18th century, smallpox was one of the most lethal diseases
on the planet. Scholars have estimated that each year 400,000 people
died from smallpox. Thirty percent of people who contracted smallpox
died, and those who survived were marked by terrible scars. Throughout
western and sub-Saharan Africa, people figured out ways to combat
smallpox through inoculation. This procedure involved rubbing smallpox
scabs and fluid into small scratches on the patient’s skin and infecting
the patient with a milder version of smallpox. After a few weeks of
symptoms, the patient would become immune to smallpox.
In 1716, Mather recorded Onesimus describing the process of inoculation.
Mather asked Onesimus if he had contracted smallpox before, and Onesimus
answered “both Yes and No.” He explained that as a boy, he had “undergone
an Operation, which had given him something of ye Smallpox, &
would forever Praeserve him from it.” Onesimus described the procedure
to Mather, who researched further and found that many cultures practiced
inoculation, but not colonial Massachusetts.
.../...
See
humanprogress.org
London
Expensive households
14
- 13/03/23 |
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Covid Impact in New-York
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- 13/03/23 |
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Is some corruption acceptable?
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High US House Prices
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US Tech Industry laying off staff
18
- 13/03/23 |
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The long road to AI reasoning
“ChatGPT has no model of what it is talking about. You’re watching
a puppet show and believing the puppets are alive,” says François
Chollet, an artificial-intelligence (AI) researcher at Google. Researchers
want to change that. By increasing the number of connections between
systems’ artificial neurons and feeding them ever more data, AI could
eventually solve tasks that are supposed to require reasoning. Other
scientists think this ‘bigger is better’ approach will only suck up
more electricity. They hope that mimicking aspects of the brain, such
as feedback connections and firing neurons, will help AI to become
smaller and more energy-efficient — and maybe even give it the ability
to reason.
See nature.com
The Boom Time for Farmers Can Last. Who Will Reap the Rewards,
By Jack HoughFollow, March 5, 2023
Agriculture is getting its biggest tech upgrade in generations.
These industry giants stand to benefit.
See
barrons.com
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Farm of the future - Decarbonising farm vehicles and future fuels,
paper elected the UEAA “Best Scientific Abstracts Competition”
1. Policy failure to include agriculture in the replacement pathway
for red diesel is a major oversight and should be given greater priority
by Government. As a fossil fuel, diesel’s time is limited and, like
many other industries, agriculture has to figure out what will replace
it as the primary fuel for farm vehicles in the next two decades.
2. There are several candidates for farming’s ‘fuel of the future’:
electricity, biofuels (as liquid or gas) including on-farm biomethane
generation/supply and potentially hydrogen. Wider gas fuel deployment
in non-farm vehicles is a priority – in addition to re-thinking farm
vehicle design and considering power-to-weight requirements for farm
traction.
3. With its higher energy density, gas offers greater potential than
electricity for heavy vehicles and machinery. Non-fossil gas fuels
are a long-term option for non-road vehicles. To be affordable, low
emission fuels should make use of existing engine technology e.g.
internal combustion (ICE). This requires Government policy change
to boost currently available on-farm fuel technologies such as biomethane
and future solutions like hydrogen using on-farm electrolysis.
4. The industry must look beyond increasing farm vehicle size to the
use of smaller, more compact, controlled traffic farming systems to
prevent soil compaction. Alongside minimum or zero tillage, the role
of autonomous and robotic vehicles and machines, along with gantry
technology, will increase, running on electric or possibly a hybrid
powertrain (e.g. gas and electric).
5. Demonstration is key to farmer adoption and delivering systems
change. Field scale trials and on-farm demonstration events for the
range of low and zero emission vehicles are an excellent way of encouraging
change and should receive external funding support.
See
Best Scientific Abstracts Competition
Contact: R. GUETERBOCK
E-mail : richard(a)foodchains.co.uk
Climate change: New idea for sucking up CO2 from air shows promise
A new way of sucking carbon dioxide from the air and storing it in
the sea has been outlined by scientists.
The authors say that this novel approach captures CO2 from the atmosphere
up to three times more efficiently than current methods.
The warming gas can be transformed into bicarbonate of soda and stored
safely and cheaply in seawater.
The new method could speed up the deployment of carbon removal technology,
experts say.
While the world has struggled to limit and reduce emissions of carbon
dioxide in recent decades, several companies have instead focussed
on developing technology to remove CO2 from the atmosphere.
.../...
See
bbc.com
An idle
moment, circa 1890 - circa 1895, by Daniel Ridgway Knight (1839
in Philadelphia – 1924 in Paris)
10
- 13/03/23 |
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Un deuil
by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)
11
- 13/03/23 |
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Pot au feu (?) by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia
– 1924 in Paris)
12
- 13/03/23 |
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Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone
d’informatique agricole (Afia)
Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
Do not miss the Virus Jokes in English and French
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