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Opinions et curiosités du
web (1)
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Pensée du jour
"Tout
est poison, rien n'est poison : c'est la dose qui fait le poison."
écrivait Paracelse, mort en 1541
Signalé par JF MERLE
Mél : jean-francois.merle(a)club-internet.fr
Ma remarque
(GW) : Malgré les théories sur les perturbateurs
endocriniens et sur les effets " cocktail ", théories
que beaucoup invoquent pour semer le doute, sans se donner beaucoup
de mal, sur l'innocuité de médicaments destinés
aux humains, aux animaux ou aux plantes, il serait utile de
ne pas enterrer trop vite la vision parfaitement rationnelle
de Paracelse. Invoquer les perturbateurs endocriniens ou les
effets " cocktail " n'est légitime que preuves
à l'appui.
La nouvelle gazette poétique par Maurice Guéguen (parce que
je ne publie plus "Du côté du web..."
très régulièrement)
La poésie du mardi
Si vous le voulez bien,
tous les mardis, je vous adresse par mail :
Le texte d’un poème (pdf)
L’enregistrement correspondant (mp3)
Un commentaire (le message)
Ça ne coûte rien…
Ça instruit…
C’est beau…
C’est partagé…
Pour s'abonner : Maurice GUÉGUEN
Mél : poemamomo(a)gmail.com
Avant l'informatique : Les moissonneurs. Le Messager de la
Beauce et du Perche, 1867. La faux a tardé à remplacer la faucille.
Archives départementales d’Eure-et-Loir. © agence de Chartres
Xavier
Gorce dans Le Point
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Quid de l’expertise scientifique ?
Ton point de vue sur l’expertise scientifique (dans ta dernière
gazette) m’a intéressé et je te partage ma réflexion sur le
sujet de la différence entre recherche et innovation.
De mon point de vue la recherche n’invente pas : elle révèle.
Pour révéler, il peut être nécessaire d’avoir une approche
créatrice. Mais ce qui est révélé préexiste.
Quant à l’innovation, elle consiste à s’appuyer sur les faits
révélés par la Science, qui permettent de mieux structurer
la démarche que si l’on s’appuie seulement sur les intuitions,
pour proposer des solutions à des problèmes concrets.
C’est donc un processus différent.
Il est cependant possible que la démarche d’innovation induise
un processus de recherche pour trouver les outils nécessaires
à l’exécution de l’innovation.
La recherche apparait donc comme un moyen de répondre à un
questionnement, et l’innovation comme étant un moyen de répondre
à un objectif.
À ta disposition pour en débattre 😊
Contact : Hubert DEFRANCQ
Mél : HubertDEFRANCQ(a)laforgegroup.com
Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Un Belge chez Bouglione
Voir
vidéo
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
The-gleaner's rest, ca 1884, by Charles-Sprague-Pearce
01
- 18/04/2024
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Solitude, 1889, by Charles-Sprague-Pearce
02
- 18/04/2024
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Prévert
En 1934 existait à Belle-Ile-en-Mer un pénitencier pour enfants,
une « maison de redressement ». C’était un endroit horrible,
où les jeunes adolescents qui avaient un peu dérapé dans leur
jeune vie apprenaient à se durcir et à devenir de vrais méchants.
Un soir d’août 1934, un des enfants croqua un morceau de fromage
avant d’entamer sa soupe. Il fut roué de coups. Une émeute éclata.
Cinquante-cinq adolescents s’échappèrent. Une prime de 20 francs
fut offerte aux habitants et aux touristes pour chaque enfant
repris.
Cette histoire révoltante émut beaucoup l’opinion. C’est elle
qui a inspiré ce poème.
La colère de Prévert se tourne vers les « braves gens », les
lâches, la « meute des honnêtes gens » (assimilés à des chiens).
Mais « ces messieurs » sont bredouilles. L’enfant est parti
à la nage :
Rejoindras-tu le continent rejoindras tu le continent
Prévert aurait aussi bien pu écrire : « Rejoindras-tu le monde
des hommes ? »
La question est posée deux fois, révélant l’angoisse de l’observateur.
La réponse ne vient pas.
Reviennent enfin les deux vers du début. Ils sont le moment
calme du poème. On arrive sur l’île avec eux, on quitte l’île
avec eux. On ne sait pas bien si l’eau qui entoure l’île est
un espace de liberté ou plutôt la clôture qui enferme le pénitencier…
En 1967, 80 jeunes étaient encore prisonniers à Belle-Ile-en-Mer.
L’établissement a été définitivement fermé le 1er septembre
1977.
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La chasse à l’enfant
de Jacques Prévert (1900-1977)
in Paroles (1946)
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu'est-ce que c'est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Il avait dit j'en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l'avaient laissé étendu sur le ciment
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Maintenant il s'est levé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Pour chasser l'enfant, pas besoin de permis
Tous les braves gens s'y sont mis
Qu'est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C'est un enfant qui s'enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent
Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Belle-Isle - La Musique de la Colonie pénitentiaire
(carte postale communiquée par Maurice Gueguen)
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"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
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"Préservons les milieux avec tous ceux qui pratiquent
la nature au quotidien" avec Sylvie Brunel (Interview - 05.04.2024)
.../...
Je pense très sincèrement que les membres du gouvernement sont
parfaitement conscients des aberrations pesant sur l’agriculture,
et notamment sur l’agriculture française, qui, par sa « méditerranéisation
» et son « aquitanisation », avec le changement climatique, est
particulièrement exposée, mais que la marge de manœuvre de nos
ministres est limitée : au-dessus, Bruxelles, en-dessous, l’administration,
face à eux, les ONG écologistes, et les médias avec qui elles
travaillent en cogestion (cogestion qui touche aussi le ministère
de l’environnement, littéralement otage des activistes du climat
et de la biodiversité).
La trajectoire du paquebot des règlementations incohérentes, inadaptées
ou arbitraires va être longue à modifier, mais la prise de conscience
est enfin là : quand les agriculteurs jettent l’éponge, découragés,
ce qui les remplace est dramatique : la friche, l’embroussaillement,
des déserts ruraux, les méga-incendies… Personne n’a rien à y
gagner, ni notre économie, ni nos emplois, ni même la nature,
même si une armée grossissante de gardiens de l’environnement,
rémunérés sur fonds publics, envahit les territoires sans rien
produire d’autre que de la norme, des contrôles, des sanctions.
Or il y va de la souveraineté alimentaire de la France, de l’Europe,
dans un monde où l’arme alimentaire est revenue au premier plan.
Poutine, nouveau maître du blé, en use avec cynisme, ne soyons
pas aveugles ou naïfs !
Je pense très sincèrement que les membres du gouvernement sont
parfaitement conscients des aberrations pesant sur l’agriculture,
et notamment sur l’agriculture française, qui, par sa « méditerranéisation
» et son « aquitanisation », avec le changement climatique, est
particulièrement exposée, mais que la marge de manœuvre de nos
ministres est limitée : au-dessus, Bruxelles, en-dessous, l’administration,
face à eux, les ONG écologistes, et les médias avec qui elles
travaillent en cogestion (cogestion qui touche aussi le ministère
de l’environnement, littéralement otage des activistes du climat
et de la biodiversité).
La trajectoire du paquebot des règlementations incohérentes, inadaptées
ou arbitraires va être longue à modifier, mais la prise de conscience
est enfin là : quand les agriculteurs jettent l’éponge, découragés,
ce qui les remplace est dramatique : la friche, l’embroussaillement,
des déserts ruraux, les méga-incendies…
Personne n’a rien à y gagner, ni notre économie, ni nos emplois,
ni même la nature, même si une armée grossissante de gardiens
de l’environnement, rémunérés sur fonds publics, envahit les territoires
sans rien produire d’autre que de la norme, des contrôles, des
sanctions. Or il y va de la souveraineté alimentaire de la France,
de l’Europe, dans un monde où l’arme alimentaire est revenue au
premier plan. Poutine, nouveau maître du blé, en use avec cynisme,
ne soyons pas aveugles ou naïfs !
.../...
Voir
europeanscientist.com
Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous
offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes
et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour
du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques
et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par
la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent
ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes
de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées
d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la
paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une
vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la
musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent
à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le
Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour
la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le
grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix
du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en
particulier sur les vins clandestins que je révèle dans
cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
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Manifeste pour une Camargue vivante
La Camargue est belle et attirante grâce à l’action aménageuse
de ceux qui y produisent des richesses.
Ce sont les acteurs de l’agriculture et de l’élevage, de l’industrie,
du tourisme, de la chasse et de la pêche, des services, du commerce
et du transport, toutes les entreprises qui s’y sont établies
pour la faire vivre, y créer des revenus, des emplois, des patrimoines.
Ce sont les artisans et les artistes, ce sont tous ses habitants
qui l’admirent tous les jours.
Les paysages qu’ils ont construits sont le fruit d’une longue
expérience et d’un interventionnisme qui ne cesse jamais.
En Camargue, la nature est le produit d’une culture. Elle existe
grâce à une civilisation très ancienne, mais toujours bien vivante
et dynamique, qui questionne en permanence son environnement,
les contraintes qu’il exerce, et les opportunités qu’il offre.
Aucun des acteurs économiques de Camargue ne peut admettre qu’elle
soit aujourd’hui l’objet d’une politique de repli et de renoncement.
Accepter la « renaturation », c’est-à-dire l’abandon, au nom du
changement climatique, c’est condamner la Camargue vivante et
économiquement productive à disparaître.
Le sel reste une richesse et un atout pour la Camargue. Sa menace
peut facilement être circonscrite et régulée si on le souhaite.
Pour l’économie, les emplois, les paysages, les oiseaux, la biodiversité.
Pour tous, en réalité.
La Camargue peut être protégée si on le veut.
Présente en Camargue depuis cent-cinquante ans, ayant joué un
rôle-clé dans son aménagement, l’entreprise des Salins du Midi
a décidé de continuer à mettre ses puissants moyens dans la défense
d’une Camargue vivante et dynamique.
Indispensables à la souveraineté alimentaire, énergétique et stratégique
de la France, les Salins du Midi s’engagent, avec tous les acteurs
de Camargue qui souhaitent se joindre à elle, à protéger la Camargue
productive, mais aussi protectrice, des paysages, des emplois,
des richesses, de la nature.
Nous appelons tous ceux qui souhaitent que la Camargue reste vivante
à se joindre à nous.
Hubert François, Président des Salins du Midi
Voir
change.org
Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
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Courrier d’un lecteur de cette gazette
Merci pour votre e-mail qui m’a permis de m’abonner au lien RSS.
Jeune agro dans les années 90 qui faisait la pige chez Réussir ou
Agriculture magazine, je vous avais rencontré à l’Acta alors que
vous étiez un « pionnier » de l’Ag-tech.
Aujourd’hui, l’informatique ne définit qu’une petite partie de l’Ag-tech
et je pense qu’il vous faudrait élargie la portée de vos communications
aux champs de la régulation de process (embarquée ou non), la valorisation
de la data (AI comprise) car on évolue sans aucun doute vers des
solutions intégrées.
Contact : Olivier BERTHELIER
olivier.berthelier(a)priva.com
Ma réponse : Merci pour votre message sympathique !
Il me semble que j’ai abordé de temps en temps les sujets que vous
évoquez, mais sans doute insuffisamment : merci d’avance de me communiquer
les liens dont vous auriez connaissance !
Sur le site de l’Académie d’agriculture, quelques séances organisées
par des collègues ou moi-même :
> Machinisme
à l’heure de la révolution numérique (13 mars 2024)
> Data
Sciences en Agriculture (15 mai 2023)
> La
guerre des données agricoles aura bien lieu ! (9 mars 2022)
> Webinaire
au moment du Covid : Agriculture et numérique : grand basculement,
intelligence et résilience face à la pandémie de la codiv-19 et
au confinement
> Robotisation
en élevage : état des lieux et évolution (16/01/2019)
> L’élevage
de précision, une source d’innovations et d’évolution des métiers
dans les filières animales (11/10/2017)
Agir
avec la nature au XIXe siècle, À propos d'oiseaux,
d'agriculture et d'émergence de l'écologie,
par Christian Levêque
Le débat
qui s'est instauré au milieu du XIXème siècle
sur le rôle des oiseaux insectivores en tant qu'auxiliaires
de l'agriculture, s'inscrit dans la démarche "
agir avec la nature ". Les scientifiques ont fait l'hypothèse
que les dégâts causés par les insectes
aux cultures, résultaient de l'érosion des
populations d'oiseaux insectivores soumis à une forte
prédation par la chasse et le braconnage.
On parlait déjà à cette époque,
de la disparition prochaine de plusieurs espèces
d'oiseaux de la faune française.
Si la protection des oiseaux sera acquise en 1902, la distinction
opérationnelle entre utile et nuisible s'est avérée
difficile et ce débat perdure. C'est durant cette
période que les concepts de l'écologie ont
émergé: rôle des facteurs de l'environnement
sur la distribution des espèces, équilibre
des systèmes écologiques, régulation
des populations par les chaines trophiques, etc.
Des concepts hérités à la fois de la
pensée créationniste et du sens commun dont
certains seront remis en cause par la suite.
Voir
pressesdesmines.com
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Eagle snatches a fish from the surface of the water and swallows
it in mid air
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L'Inde en trois dimensions avec la nouvelle technique de 4K.
Une pure merveille !!!
Voir
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Si ce lien
ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
IMPÔTS (Les) : Deux milliards d'impôts ? J'appelle plus ça du budget,
j'appelle ça de l'attaque à main armée.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
You ever wish that fireworks were incredibly quiet and also didn't
disappear so quickly and also you could keep them in your home and
also you could hold them in your hands? Because if so, I'd love to
introduce you to, flowers.
Jonny SUN, author and illustrator (b. 12 Mar 1990)
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de la dernière gazette AFIA
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1089 dated April 01, 2024
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Les élevages bovins viande toujours plus connectés
84 % des éleveurs allaitants seraient équipés d’au moins un
objet connecté, d’après l’Idele. L’Institut vient de publier les résultats
d’une enquête auprès d’éleveurs bovins viande qui recense les technologies
utilisées ainsi que les bénéfices et limites à leurs usages.
Saviez-vous qu’un élevage bovin viande possède en moyenne 2,3 objets
connectés ? C’est ce qu’a révélé une enquête réalisée par l’Idele
au printemps 2023 qui a récolté 633 réponses d’éleveurs allaitants
français.
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Sciences et Pseudo-Sciences n°348 (avril 2024) : Science et
justice. L'expertise est-elle fiable ?
>>>
Editorial : Intégrité et neutralité scientifiques
dans le débat démocratique
>>> Expertise judiciaire
> Expertise scientifique en justice : quelle fiabilité
? par Jean-Paul Krivine
> Utiliser la science pour éclairer la justice : les
enjeux de lexpertise criminalistique par Damien Charabidze
> La science au secours de la justice : le cas exemplaire de
laffaire Kathleen Folbigg par Christophe de La Roche Saint-André
> Le compteur Linky au tribunal par Anne Perrin
>>>
Médecines alternatives
> Détox : info ou intox ? par Valentin Ruggeri
> Bien-être et fausse médecine : quand la physique
quantique est récupérée par les pseudo-sciences
par Aymeric Delteil
> Sophrologie, une pseudo-science qui sinvite sur les
bancs des écoles ? par Christophe Adourian
> LOrdre des médecins et lhoméopathie
par Jean-Paul Krivine
Food Tech in Europe – 2024: Investments, innovation and trends
report on the state of the European FoodTech in 2024
Investments in European FoodTech startups are declining, but there
are many reasons for hope
European FoodTech startups raised €4.3B in 2023, a 35% decrease from
2022, and 56% from 2021 when investments reached their peak.
If investments are declining in Europe, they are much less affected
than in other regions. Global investments decreased by almost 56%
between 2022 and 2023. As a consequence, Europe’s FoodTech weight
increased. Now, Europe accounts for 32% of worldwide FoodTech investments,
up from only 14% in 2020.
While there is less money, we observed an increase in the number of
deals, notably in early-stage. Investors are still very active in
Europe and are betting on startups with an edge to surf long-term
trends. In turn, the decrease in funding is due to a drastic reduction
in large deals.
With some exceptions, European ecosystems have been affected similarly.
The UK, France, and Germany remain the three leaders. The most badly
affected ecosystems are those depending on a single (often delivery-oriented)
startup.
.../...
See
digitalfoodlab.com
Digital Food Lab Statistics 1
18/04/2024
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Digital Food Lab Statistics 2
18/04/2024
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Digital Food Lab Statistics 3
18/04/2024
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
INTELLECTUEL (Assis) : Il va moins loin qu'un con qui marche.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Humans think they are smarter than dolphins because we build cars
and buildings and start wars etc., and all that dolphins do is swim
in the water, eat fish and play around. Dolphins believe that they
are smarter for exactly the same reasons.
Douglas ADAMS, writer, dramatist, and musician (1952-2001)
IA et RGPD : sont-ils compatibles ?
Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité
des IA avec le RGPD ? Les réponses de la CNIL donnent quelques pistes
mais des questions demeurent.
Voir
itespresso.fr
Cybersécurité : le plan de Docaposte pour convaincre les PME, par
Clément Bohic, 29 mars 2024
Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour
créer un Pack cybersécurité spécialement étudié pour répondre aux
menaces de cybersécurité qui pèsent sur les PME.
Voir
itespresso.fr
Comment Gemini irrigue les produits data de Google Cloud ?
De BigQuery à Looker, Gemini se diffuse dans l’offre data de Google
Cloud… pour l’heure essentiellement sous forme expérimentale.
Voir
silicon.fr
Peines de cœur, by Charles Sprague Pearce, Musée des beaux-arts
de Virginie
03
- 18/04/2024
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Young shepardess by Wenceslas Vaclav von Brozik, Czechoslovakian
(1851-1901)
04
- 18/04/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
JUSTICE (La) : Elle est comme la Sainte-Vierge, si on ne la
voit pas de temps en temps, le doute s'installe.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Simplicity is the ultimate sophistication.
Leonardo DA VINCI, painter, engineer, musician, and scientist
(1452-1519)
Avenir de l’agriculture : Le contenu du projet de loi agricole
présenté en conseil des ministres
Présenté le 3 avril en conseil des ministres, le projet de loi
pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations
en agriculture comporte trois volets destinés à favoriser et
sécuriser l’installation et l’activité des agriculteurs, face
aux défis générationnel et climatique.
Présenté le 3 avril en conseil des ministres, le projet de loi
pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations
en agriculture comporte trois volets destinés à favoriser et
sécuriser l’installation et l’activité des agriculteurs, face
aux défis générationnel et climatique.
Voir
agri-mutuel.com
Le portage foncier, un « outil » pour faciliter l’accès aux
terres agricoles
.../...
Mais le développement du portage soulève des craintes. L’association
Agir pour l’environnement redoute que la création de GFAI «
précipite la fin de la paysannerie » en permettant « de lever
des capitaux auprès des entreprises et des multinationales ».
« Certaines structures de portage, de type investisseur, recherchent
une rentabilité incompatible avec la transition agroécologique
voire qui peut menacer la viabilité économique des fermes et
l’autonomie des agriculteur·trices », s’inquiétait aussi Terre
de liens en février.
Le président des Safer reconnaît qu’« il y a un vrai risque
de financiarisation » si le dispositif est préempté par des
acteurs recherchant la rentabilité en misant sur une hausse
du prix des terres. « Il faut qu’on soit dans un système économique
et pas dans un système financier », plaide M. Hyest.
Les Safer travaillent depuis plusieurs années sur un fonds de
portage nommé ELAN, dans lequel les Français pourraient « acheter
des parts » et « accompagner l’installation de jeunes agriculteurs
», une manière selon M. Hyest de rapprocher « nos concitoyens
et les agriculteurs ».
Voir
agri-mutuel.com
L'élevage de ruminants et les services rendus. Approfondir
et expliquer les services rendus par l'élevage
Le système d’élevage français de ruminants s’inscrit dans un
objectif de production durable et responsable, et il participe
à notre souveraineté alimentaire. Principalement herbager et
à taille humaine, il est autonome et respectueux du bien-être
animal. Il entretient un lien fort avec les territoires, il
façonne les paysages, participe au maintien de la fertilité
des sols, contribue à stocker du carbone et à préserver la biodiversité
en valorisant et en entretenant les ressources naturelles. L’élevage
de ruminants rend ainsi de nombreux services, souvent méconnus,
que la CNE et les filières, avec l’appui de l’Institut de l’élevage,
souhaitent valoriser et faire savoir.
Grâce à la synthèse de connaissances scientifiques et techniques,
22 fiches thématiques ont été produites afin d’établir une description
objective, chiffrée et argumentée de la réalité des pratiques
et des services rendus, ainsi que des solutions mises en œuvre
et portées par la profession et les filières pour progresser.
Les fiches seront diffusées progressivement du mois d’avril
jusqu’au mois de septembre 2024.
Voir
idele.fr
Énergies renouvelables : des cultures à l’ombre des panneaux
photovoltaïques et les pieds au frais, à Brouchy dans l’Aisne
Le 21 septembre 2023, Benoît Bougler inaugurait, sur son exploitation,
le premier site agrivoltaïque français de l’entreprise TSE équipé
d’un système d’irrigation. Retour sur les premiers mois d'expérience.
Voir
tema-agriculture-terroirs.fr
Deux photos dans L’Action Agricole Picarde sur le projet
de M. Bougler à Brouchy
18/04/2024
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18/04/2024
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Agrivoltaïsme : le gouvernement a finalisé les conditions
d’installation
Le gouvernement a arrêté le cadre dans lequel les agriculteurs
pourront installer des panneaux solaires dans leurs champs dans
un décret dont la publication est attendue « dans les tout prochains
jours », un texte qui prévoit notamment que les baisses de rendement
induites ne peuvent pas excéder 10 %.
Enfin, le décret fixe à 40 % la surface maximale du terrain
agricole couverte de panneaux solaires, sauf pour les projets
qui ont déjà largement fait leurs preuves, conformément à ce
qu’avait annoncé Mme Pannier-Runacher.
Voir
agri-mutuel.com
Dans la plaine par Jules Breton
05
- 18/04/2024
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Gleaners, 1882, Sir George Clausen (English painter, 1852-1944)
06
- 18/04/2024
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Loin des discours théoriques, découvrez les témoignages authentiques
d'agriculteurs pleinement acteurs de l'agroécologie
Cyril R. : exploitation en polyculture-élevage dans le Tarn
Paul G. : Exploitation en grandes cultures dans la Somme
Mathieu R. : exploitation en polyculture-élevage dans la Marne
Thomas D. : exploitation viticole en Gironde
Voir
basf-agro.fr
Aqua Domitia
Le programme Aqua Domitia est porté par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée,
qui en a confié la réalisation à BRL, concessionnaire du Réseau Hydraulique
Régional.
Ce programme s'inscrit pleinement dans la stratégie d'adaptation au
changement climatique de la Région et dans son Plan d’intervention
de gestion intégrée de l’eau. Il apporte des ressources en eau sécurisées,
renouvelables, pour accompagner le développement économique des territoires
tout en allégeant la pression sur les milieux aquatiques les plus
fragiles (plus de 8 millions de m3, issues du Rhône ou de la réserve
de Jouarres, vont se substituer à des prélèvements dans des ressources
locales en tension).
Ces nouvelles ressources, d'une capacité volontairement limitée (2,5
m3/s au maximum) s'inscrivent dans une logique d'économie d'eau intégrant
une réduction des consommations individuelles et une amélioration
de l'efficience des réseaux. Elles contribuent à une sécurisation
durable des besoins en eau entre Montpellier et Narbonne et facilitent
le partage des ressources (appui à la mise en oeuvre de 5 Plans de
Gestion des Ressources en Eau (PRGE): Hérault, Orb, Astien, Thau et
Basse Vallée de l'Aude).
Le programme Aqua Domitia complète le Réseau Hydraulique Régional
et sécurise l'alimentation d'une centaine de communes supplémentaires,
grâce à un maillage des réseaux alimentés par le Rhône avec ceux alimentés
par l’Orb, l’Hérault ou l’Aude. Cet aménagement progressif est mis
en oeuvre maillon par maillon, au rytme des besoins des territoires.
.../...
Voir
reseau-hydraulique-regional.fr
Christian Dupraz, « L'agrivoltaïsme s'imposera comme l'une des
manières les plus intelligentes de produire de l'électricité »
L’agrivoltaïsme est-il un atout pour les agriculteurs et la transition
énergétique ? Oui, à condition que ce système soit strictement encadré,
répond dans cette interview le chercheur à l’Inrae Christian Dupraz,
qui a inventé le terme d’« agrivoltaïsme ». Le risque étant que l’agriculture
soit abandonnée sur les parcelles concernées. Problème : le projet
de décret publié en décembre dernier met les agriculteurs dans une
situation impossible, qui menace la réussite même de la filière.
>>> Environnement Magazine : En matière de rendement agricole,
les études sur l’agrivoltaïsme sont (très) contradictoires… Quel est
le bilan de vos recherches ?
Christian Dupraz : Il faut effectivement être prudent avec les études.
Les industriels ont tendance à davantage publier les conclusions positives
que négatives, et ils sont souvent propriétaires des résultats puisque
ce sont eux qui financent les recherches. Notre base de données est
donc probablement un peu biaisée.
Nous – les équipes de l’Institut national de la recherche agronomique
(Inrae) – avons réalisé une synthèse des résultats validés scientifiquement.
À partir de ceux-ci, nous avons observé une relation statistique très
claire entre le taux de couverture et le rendement des cultures. Plus
le taux de couverture augmente, plus les rendements baissent significativement.
Avec un taux de couverture de parcelle de 40 % [tel que le prévoit
le projet de décret publié en décembre dernier, ndlr], le rendement
chute également d’environ 40 % sous les panneaux en moyenne, en tenant
compte des zones non cultivables à cause de l’installation. Il y a
bien sûr des contre-exemples – certaines cultures étant moins impactées
par l’ombre, comme les framboises, mais cela ne suffit pas à changer
cette relation générale.
>>> N’y a-t-il pas des configurations (sécheresse, gel…)
où s’équiper de panneaux photovoltaïques est plus intéressant en matière
de production ?
Bien sûr. S’il y a une canicule, une sécheresse, les rendements sous
les panneaux peuvent être aussi élevés, voire plus élevés qu’au soleil.
Mais la question importante est : quel va être l’effet en moyenne
? C’est-à-dire, est-ce que cette sécheresse ou cette canicule arrivera
tous les ans ou tous les 30 ans ? La compétition pour la lumière arrive
tous les ans, alors que les panneaux ne deviennent bénéfiques pour
les cultures que de temps en temps.
L’objectif de nos recherches est d’estimer une moyenne de l’impact
final des panneaux, en considérant les aléas climatiques.
>>> Du côté de l’élevage, n’était-ce pas bénéfique sur
tous les points ?
L’ombre est toujours bénéfique pour les animaux lorsqu’il fait chaud.
Les panneaux verticaux peuvent aussi protéger du vent. En revanche,
l’herbe fonctionne comme la plupart des autres cultures : elle a besoin
de lumière pour pousser.
>>> La France vise 100 gigawatts de puissance photovoltaïque
d’ici 2050. Dans quelle mesure l’agrivoltaïsme peut contribuer à cet
objectif ?
D’après nos estimations, au moins la moitié de l’objectif de 100 GWc
sera produit grâce à l’agrivoltaïsme, qui présente un bon compromis
entre la faisabilité et le coût [en 2022, l’Ademe a recensé en France
167 projets agrivoltaïques pour 1,3 GW, ndlr].
Évidemment, si on fait de l’électricité à n’importe quel prix, poser
des panneaux solaires sur les toits résidentiels, en France, suffirait.
Mais cette électricité serait absolument hors de prix : elle nécessiterait
d’équiper des petits toits mal foutus, qu’il faut parfois désamianter
ou qu’il faut renforcer… Sans compter que ce sont des projets de petite
taille. Le coût de production grimpe à 150-180 € /MWh contre 80-90
pour l’agrivoltaïsme.
La force de l’agrivoltaïsme est de proposer des terrains très simples
à aménager, plats et proches des postes de raccordement. Ces projets
sont certes plus chers que les panneaux solaires installés directement
au sol – de l’ordre de 10 euros par mégawatt, mais ils permettent
de conserver le rendement agricole. C’est gagnant-gagnant.
Pour produire l’équivalent de la production électrique actuelle de
nos 56 réacteurs nucléaires français, il faut 500 000 hectares en
agrivoltaisme, soit seulement 2 % de la surface agricole française.
On a donc un gisement énorme, disponible partout. C’est pourquoi je
suis persuadé que l’agrivoltaïsme s’imposera comme l’une des manières
les plus intelligentes de produire de l’électricité, sans stériliser
les sols.
>>> Certains, à l’instar de la Confédération paysanne,
estiment pourtant que l’agrivoltaïsme menace directement l’agriculture…
Il y a aujourd’hui un écart d’environ 1 à 100 entre le revenu agricole
et le revenu électrique à l’hectare permis par l’agrivoltaïsme. Aujourd’hui,
les industriels, pour capter les bons terrains, proposent un loyer
jusqu’à 5.000 euros par hectare. C’est une aubaine extraordinaire
pour le propriétaire ou l’agriculteur. C’est évident. C’est aussi
une incitation à ne plus cultiver. Pourquoi s’embêter à continuer
à travailler si on gagne davantage sans rien faire ? Le système «
gagnant-gagnant » de l’agrivoltaïsme repose néanmoins sur le fait
que l’agriculteur continue à cultiver.
On a par exemple eu un très mauvais précédent avec les serres photovoltaïques,
recouvertes jusqu’à 50 % de panneaux. Résultat : plus rien ne poussait
correctement dessous, et la plupart de ces serres sont vides aujourd’hui.
C’est l’un des risques avec l’agrivoltaïsme, s’il n’y a pas d’encadrement.
Pour permettre la réussite de ce système, la réglementation est essentielle
pour éviter l’abandon de l’agriculture sur les terrains concernés.
Or, aujourd’hui, la loi [adoptée en mars 2023, ndlr] et le projet
de décret, tels qu’ils ont été rédigés, mettent les agriculteurs dans
une situation impossible. Ils autorisent les exploitants à mettre
beaucoup de panneaux mais exigent des agriculteurs qu’ils n’aient
qu’une baisse de 10 % du rendement. Les agriculteurs sont piégés.
Sans oublier que cela risque de provoquer des tensions entre ceux
qui installent des panneaux, et ceux qui n’en installent pas. Pour
ces raisons, il est selon moi plus raisonnable de fixer un taux de
couverture maximal à 20 %, qui entraînerait une baisse des rendements
de seulement 15 à 20 %.
>>> Y a-t-il des retours d’expérience à l’étranger ?
Il y a un exemple absolument édifiant au Japon. La loi y est moins
exigeante qu’en France : elle demande aux agriculteurs de faire 80
% de rendement. Pendant une dizaine d’années, il n’y a pas vraiment
eu de contrôle, jusqu’à récemment... et aucun agriculteur n’arrive
à atteindre l’objectif de rendement. La situation est donc devenue
très instable parce que le risque est fort que les installations perdent
leur tarif de rachat de l’électricité et deviennent déficitaires,
ce qui conduirait au démantèlement des infrastructures. La conséquence
la plus grave étant que les banques ne veulent plus financer ce type
d’investissement parce que la menace de faillite est trop forte.
Il faut absolument éviter cette situation en Europe et en France.
Les Allemands ont par exemple été beaucoup plus pragmatiques en fixant
un objectif de 66 % de rendement – contre 90 % en France.
De plus, la loi française prévoit des contrôles de rendements, programmés
à l’avance. C’est ridicule. Les agriculteurs à qui j’en parle rigolent.
Ils me disent : « Écoutez, s’il faut prouver que ça pousse mieux sous
les panneaux qu’au soleil, c’est facile, il suffit d’oublier l’engrais
au soleil ». C’est extrêmement facile à falsifier.
>>> La FNSEA, contrairement aux Jeunes Agriculteurs, soutient
le taux de couverture à 40 %. Pourquoi ?
Le syndicat s’est rangé derrière les industriels pour que les agriculteurs
puissent bénéficier de cette poule aux œufs d’or. Jusqu’à 1 million
d’hectares de terres sont déjà pré-contractualisés à ce jour ! Ils
ne se sont pas rendu compte du piège dans lequel ils s’enfermaient
: les agriculteurs ne pourront pas assurer le rendement. Mais la position
de la FNSEA a évolué depuis, ils sont plus prudents maintenant et
sont favorables au contrôle et à un encadrement plus strict.
>>> Y a-t-il une piste d’évolution du décret ?
Actuellement, le décret est en consultation au Conseil d’État. On
nous dit qu’il a été légèrement modifié. Je ne m’attends pas à ce
qu’il y ait une révolution. Il devait être publié en janvier, puis
en février, puis en mars… Il est désormais attendu en avril. On verra
! *
* Le décret a été publié le 9 avril et conserve le taux de couverture
à 40 %, avec une baisse de rendement maximum de 10 % par rapport à
la moyenne de rendement observée sur une parcelle témoin.
Voir
environnement-magazine.fr
Agrivoltaïsme et économies d'eau : les synergies émergent
Quand les ombrières agrivoltaïques s'articulent en fonction des besoins
des plantes et les protègent des aléas, les économies d'eau sont possibles.
Des arguments qui ont du poids en cette période où l'eau manque déjà.
Reportage dans le Vaucluse.
Voir
actu-environnement.com
L’AFBV appelle les députés européens à voter le 24 avril en faveur
du règlement sur les Nouvelles Techniques Génomiques (NGT)
- L’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) publie
aujourd’hui ses commentaires sur les amendements votés le 7 Février
2024 par le Parlement européen sur le projet de règlement des NGT
présenté par la Commission. Ces commentaires peuvent être consultés
sur le site web de l’AFBV.
- L'AFBV a analysé les deux rapports de l'ANSES relatifs aux propositions
de la Commission sur les NGT. Elle ne voit aucun élément ou argument
dans ces deux documents qui soit de nature à remettre en cause les
fondements scientifiques de la proposition de la Commission rédigée
sur la base des nombreux avis des experts de l'EFSA. D'autres agences
réglementaires européennes, notamment allemande, belge et néerlandaise,
confirment également le bien-fondé scientifique de la proposition
de la Commission.
- Le Parlement européen sera appelé à voter à nouveau le 24 avril
2024 sur le projet de Règlement de la Commission relatifs aux NGT.
L’AFBV appelle les députés européens à voter le 24 avril en faveur
de ce règlement des NGT indispensable pour permettre à l’agriculture
européenne de s’adapter au changement climatique et à la transition
agroécologique et de rester mondialement compétitive.
Voir biotechnologies-vegetales.com
Contact : Gil KRESSMANN
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
LANGAGE (Un) : Le langage des chiffres a ceci de commun avec le langage
des fleurs, on lui fait dire ce que l'on veut. Les chiffres parlent,
mais ne crient jamais.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
If only I could so live and so serve the world that after me there
should never again be birds in cages.
Isak DINESEN (pen name of Karen BLIXEN), author (1885-1962)6
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Les
écrivains paysans au salon de l’Agriculture
3 interviews de nos auteurs ont fait l’objet de vidéos sur le stand
d’Agridemain :
- Marcel Marloie, président de l’AEAP
- Claude Chainon, vice-président
- Jean-Paul Sozedde
> Jean-Paul
Sozedde: "Emma ou l'honneur du grognard auvergnat"
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
LANGUES (Des) : La capacité de parler plusieurs langues est un atout
: celle de fermer sa gueule est inestimable.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
In their youth both Herder and Schiller intended to study as surgeons,
but Destiny said: "No, there are deeper wounds than those of
the body, -- heal the deeper!" and they wrote.
Jean Paul RICHTER, writer (1763-1825)
Métabolites spécialisés des plantes et agriculture
24 avril 2024 – 14h30 – Académie d’agriculture ou youtube.com
Comment mieux protéger les plantes contre des maladies, des ravageurs
et des stress abiotiques ?
Les plantes peuvent produire elles-mêmes des métabolites spécialisés
ayant des rôles physiologiques et écologiques majeurs tout au
long de leur cycle de vie. De plus, certains de ces métabolites
présentent des effets positifs sur la nutrition et la santé animale
et humaine, et constituent des sources de médicaments, de colorants,
d’arômes ou de parfums pour l’industrie alimentaire, cosmétique
et la santé.
De nouvelles techniques d’amélioration des plantes devraient permettre
de réintroduire ces composés de façon raisonnée et optimale dans
les plantes cultivées.
Voir
academie-agriculture.fr
Séminaire : Démêlons les mots des agricultures durables : de
l’agroécologie à l’agriculture régénératrice… de quoi parle-t-on
?
22 mai 2024 - Institut Agro de Montpellier
Voir
agrosys.fr
Le chat olympique
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
MANGER : Ceux qui mangent sans grossir, méritent de baiser sans
jouir.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
The buck stops here.
Harry TRUMAN, 33rd US president (1884-1972)
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : Que ça vaille le coût, par Alexandre
Abellan, 12 avril 2024
De la mission parlementaire sur Egalim au projet de loi écologiste
sur les prix planchers, la question du juste prix agricole reste
au cœur des préoccupations politiques, au lendemain des manifestations
paysannes du cœur d’hiver et à la veille des élections européennes
de cette fin de printemps. La crise commerciale pesant sur les vignobles
rouges (Bordeaux, Langedoc, Rhône…), un outil de régulation du prix
de base s’appuyant sur Egalim commence à y faire consensus : les
viticulteurs espérant pouvoir vivre décemment de leur travail et
investir dans l’avenir (de leur outil de production, mais aussi
du potentiel la transmission), les négociants rêvant ne plus avoir
à pinailler le moindre centime (et craindre de signer des contrats
condamnables par le justice, faute de proposer des prix décents…),
les distributeurs se projetant sur un terrain de jeu où le plancher
tarifaire sera le même pour tous les concurrents (et où le consommateur
ne jouera pas au plus petit prix… peut-on espérer).
Si ce n’est la remise en cause par les courtiers, on pourrait croire
que la juste rémunération de tous les échelons de la filière devient
une lapalissade… Mettons ce nouveau truisme du partage de valeur
entre tous les échelons sur le compte de la Responsabilité Sociétale
des Entreprises (RSE). Désormais, il faut agir vite pour sauver
ce qui peut encore l’être dans des vignobles aspirés par la spirale
de dévalorisation : le cercle vertueux d’une marche en avant des
prix demande la mobilisation de la filière pour faire évoluer la
réglementation existante à ses spécificités (indicateurs collectifs,
part individuelle, etc.). En rentrant dans Egalim, certains peuvent
craindre que la filière se dissolve encore un peu plus dans les
cadres agroalimentaires, mais d’autres y voient une simple question
de survie alors que les signes de qualité ne suffisent plus à construire
le prix du vin (et maintenir celui du foncier).
Tous les vignobles ne sont évidemment pas intéressés par un outil
Egalim, le haut du panier n’ayant aucun intérêt à chiffrer sa valeur
ajoutée immatérielle.
.../...
See
vitisphere.com
Du côté de Vitisphere.com : La vigne ne vaut rien, rien ne vaut
la vigne, par Alexandre Abellan, 05 avril 2024
Il a tourné sa vigne dans tous les sens,
Pour en connaître la viabilité et la résilience.
Il a demandé l’avis de tas de gens érudits, érudits,
De donner leur avis sur sa vigne.
Il a heurté son terroir au changement climatique
Des situations critiques.
Et il a dit :
La vigne ne vaut rien, rien…
La vigne ne vaut rien.
Mais moi quand je tiens, tiens…
Mais moi quand je tiens,
Là dans mes deux mains éblouies,
Tous les jolis petits vins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien…
Rien ne vaut la vigne.
Il a vu le stress qui rabroue,
Entre le gel, la grêle, le mildiou
Et puis le manque d’eau partout.
D'autres citent les dictons faisant rimer avril et baril,
Espèrent la normale mais ce n'est plus que l’anormal.
Il s’est nourri d’infos et débats sur internet,
Voir au-delà mais pas plus net.
Et il a dit :
La vigne ne vaut rien, rien…
La vigne ne vaut rien.
Mais moi quand je tiens, tiens…
Mais moi quand je tiens,
Là dans mes deux mains éblouies,
Tous les jolis petits vins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien…
Rien ne vaut la vigne.
Il a vécu le manque d'amour, manque d'argent.
Comme la vigne c'est usant,
Et comme ça vide le temps.
Il a resservi une tournée pour ne pas oublier.
De continuer.
Et il a dit,
Et il a dit :
La vigne ne vaut rien, rien…
La vigne ne vaut rien.
Mais moi quand je tiens, tiens…
Mais moi quand je tiens,
Là dans mes deux mains éblouies,
Tous les jolis petits vins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien…
Rien ne vaut la vigne.
Voir
vitisphere.com
Erntearbeiterin, von Robert Sterl
07
- 18/04/2024
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Glaneuse au soleil, par Julien Dupré (1851-1910)
08
- 18/04/2024
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Du côté de pleinchamp.com : Le steak, au cœur d'une bataille sémantique,
le sang en moins
[Edito] Coup de théâtre pour la filière viande ! Le 10 avril, le Conseil
d'État a de nouveau suspendu un décret qui interdisait aux fabricants
de produits "végé" d'utiliser les termes "steak"
ou "escalope". Une bataille a couteaux tirés, alors qu'il
n'y a pas si longtemps, le porc et le poulet se tiraient dans les
pattes à propos de la dénomination "jambon".
La bataille juridique qui se joue en ce moment a pour fond l’appropriation
des noms. Prenons le terme “jambon”. Il désigne une technique charcutière,
saumurée et découpée en tranches, mais la coutume l’associe intrinsèquement
au porc. Sur le marché se vendent aussi des jambons de poulet et même
de dinde. Ça ne choque personne ? Pourtant, deux filières se sont
fait la guerre, la porcine et la volaille. Similaire à la guerre de
Troie, la volaille a "enlevé" le terme "jambon"
aux charcutiers.
>> La linguistique, nerf de la guerre.
Avant l’arrêt 92-80.561 de la Cour de Cassation d’Angers le 7 février
1994, l’appellation jambon était exclusivement réservée à la viande
porcine. Après moult attaques juridiques, la filière de la volaille
a eu gain de cause. Aujourd’hui subsiste les interdictions suivantes
: appeler tout produit “jambon” s’il n’est pas du porc (il faut préciser
l’animal jambon de dinde par exemple) et étiqueter des produits susceptibles
d’induire le consommateur en erreur. 30 ans plus tard, le même scénario
se reproduit avec les végé.
Il y a une dizaine d’années, le végétal sort de sa tanière et fait
une arrivée remarquée sur la scène culinaire, influençant profondément
nos modes de consommation. Pour attirer de nouveaux consommateurs,
les industriels de produits “végé” ont établi une stratégie : donner
confiance en leurs produits inédits. Quoi de mieux pour rassurer un
consommateur néophyte d’utiliser des termes connus de nos palais.
La filière végétale souhaitant développer des substituts aux produits
carnés s'est donc inspirée du marketing de la viande. Les premiers
produits sont ainsi arrivés : escalope panée végétale, saucisse vegan…
Et les problèmes ont (re)-commencé.
>> Ça revient et ça s’en va.
En juin 2022, la France avait publié un premier décret, suspendu en
référé par le Conseil d’État. Ce dernier souhaitait une clarification
sur les termes à ne plus utiliser par les filières végétales. Porté
par le gouvernement et l’interprofession bovine, le deuxième décret
a donc précisé les 21 mots à proscrire pour la filière végétale, décision
publiée par le Journal officiel, le 27 février dernier. Qui retrouvons-nous
dans cette liste ? Le jambon ! Décidément ! Mais surprise, le Conseil
d’État a suspendu le décret du gouvernement le 10 avril. Le juge des
référés estime “qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de cette
interdiction” et qu’une telle décision “porterait une atteinte grave
et immédiate aux intérêts des industriels vendant exclusivement ce
type de produits”.
>> Pourquoi une telle décision ?
Rien n’est encore écrit - tant que la Cour de Justice européenne ne
se sera pas prononcée, mais il est fort probable que l’utilisation
des termes, traditionnellement associés au domaine de la viande, soit
approuvée pour l’alimentation végétale. D’une part, les “ventes de
viande d’origine végétale n’ont cessé de croître, augmentant de 17
% entre 2020 et 2022 pour atteindre 112,5 millions d’euros” précise
le rapport de l’ONG indépendante Good Food Institute Europe en 2023
et d’autre part, s’opposer à ouvrir l’usage d'un champ lexical aux
différents secteurs, serait contraire à l’ambition de la planification
écologique et par ruissellement à celui de la souveraineté alimentaire.
Mais pourquoi la filière viande s’accroche-t-elle autant à son bifteck
? Si le débat peut sembler ridicule pour certains, il cache en réalité
une vérité plus noire. La viande française et en particulier toute
la branche artisanale est en souffrance.
.../...
See
pleinchamp.com
Du côté de pleinchamp.com : La loi d’orientation agricole, entre
bifurcation et renonciation
[Edito] La crise agricole a fait bifurquer le projet de loi d’orientation
vers la très conceptuelle souveraineté ou, à l’inverse, les très pragmatiques
conditions d’exercice du métier, édulcorant le plat et le plan de
résistance à l’agrandissement.
« Plus de 14.000 fermes ont disparu sur nos territoires depuis le
lancement officiel du processus de Pacte et de loi d’orientation et
d’avenir agricoles par Emmanuel Macron il y a 18 mois, en septembre
2022 » : tel est le funeste décompte établi par la Fadear, le réseau
spécialisé dans l’accompagnement des NIMA, les Non issus du milieu
agricole, sur les épaules desquelles repose en partie le salut de
notre agriculture. Parmi les nombreuses réactions à la présentation
de ce qui est pour finir le « projet de loi d’orientation pour la
souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture
», celle de la Fadear et consorts (Civam, Fnab, Reneta, Terre de liens...)
n’est pas la moins frappée du bon sens paysan. Les fermes ferment
et nous regardons ailleurs, pour paraphraser un de nos illustres.
Et le précipice démographique se rapproche.
>> Des indicateurs de souveraineté mais pas du renouvellement
Il faut dire que la crise agricole, dont l’exécutif désespère la sortie,
a déplacé la focale sur la fin de mois des agriculteurs au détriment
de la fin du monde agricole, tandis que la guerre en Ukraine, succédant
à la crise du Covid, a mis en exergue nos vulnérabilités et interrogé
notre souveraineté. Le court-termisme l’a emporté et a érigé cette
sacro-sainte souveraineté en épouvantail (au champ) et en tarte à
la crème (à l’assiette), et jusqu’à l’article 1er du projet de loi.
Résultat : en l’état du projet, la future loi d’orientation nous gratifiera
chaque année de moult pourcentages d’auto-approvisionnement (y compris
en engrais et en soja) mais pas du moindre ratio entre entrants et
sortants dans la profession.
>> Une « mère des batailles » qui fait « pschitt »
On ne va pas se mentir : ni la quantité ni la qualité de notre alimentation
ne sont indexées sur le nombre de paysans, même si la course à la
compétitivité fait courir un risque de nivellement par le bas des
exigences sanitaires et environnementales. La déprise ne nous guette
pas encore. Et puis, combien y aurait-il fallu de Jupiter pour arrêter
l’antédiluvien rétrécissement de la population agricole et ses corollaires
: la concentration et la spécialisation ? Emmanuel Macron avait pris
le taureau par les cornes dès le début de son premier mandat en s’attaquant
à la rémunération, « la mère des batailles », une arme à double détente,
anti-agrandissement et pro-attractivité. Un septennat et une course
à l’échalote et à Egalim plus tard, ça fait « pschitt », pour emprunter
une autre paraphrase du même illustre.
>> Un échec collectif, des fautes politiques
Rabroué au Salon de l’agriculture, le président s’est pris les pieds
dans le tapis des prix planchers que, comble de l’ironie, les Verts
ont fait adopter hier soir à l’Assemblée nationale... contre le parti
présidentiel. Cependant, l’échec n’est pas tant dans la difficulté
à revaloriser les prix payés aux agriculteurs qu’à rehausser la valeur
de l’alimentation dans l’esprit et in fine dans l’assiette de nos
compatriotes.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> L'histoire
de mon ami François d'Adesky
> Réduction
de la bureaucratie en Allemagne : à toute vapeur ou simple brassage
de vent ?
> Une
mauvaise herbe invasive (en Australie) pourrait être transformée en
une culture économiquement viable
> Les
pétunias bioluminescents vont entrer sur le marché américain pour
la première fois
> Il
faut mettre l'accent sur la génétique et la propriété intellectuelle
pour stimuler le secteur horticole britannique
> La
décadence du consumérisme et le panurgisme médiatique : le cas des
salades de 60 Millions de Consommateurs
> FAS
: une tribune dans le Monde, une citation de l'ANSES...
« Ces substances contiennent toutes des liaisons carbone-fluor, qui
comptent parmi les liaisons chimiques les plus stables. Cela signifie
qu’elles se dégradent très peu après utilisation ou rejet dans l’environnement.
C’est la raison pour laquelle on les surnomme parfois les forever
chemicals, ou produits chimiques éternels. »
« Il y a des emprunts évidents à la prose de l'époque de l'ANSES,
d'ailleurs citée en référence... mais aucune trace de « polluants
éternels ».
> Pas
de « mégabassines »... mais des castors...
>
L'argent des agriculteurs : subventions et paiements directs – légendes
et faits
> Nous,
les agriculteurs et éleveurs
> Voici
à quel point l’agriculture intensive est abrutissante pour ses détracteurs
(bien nourris et à la tête d'un fond de commerce lucratif)
> De
la ferme à la fourchette, un rapport détaille la contribution de l'agriculture
à l'économie américaine
>
Agriculture urbaine : l'empreinte carbone des Green Dreams, des rêves
verts
> Des
zones d'abondance aux zones de besoin
> CEDH
: dames âgées déboutées, une doxa climatiste sacralisée
> Un
antibiotique combat les bactéries résistantes aux médicaments
> L'Uruguay
rejoint les pays pratiquant l'édition de gènes et réorganise le processus
d'approbation des cultures éditées
> Sélection
végétale grâce aux nouvelles techniques génomiques : un point de vue
belge
Du côté d’Idele-Première n° 830 − 17/04/2024
Voir idele.fr
Du côté de la Fnsea
> Agriculture
biologique : la FNSEA et JA demandent une vision stratégique pour
accompagner les agriculteurs et freiner la vague de déconversions
!
L’annonce du report de la date de clôture des dépôts de dossiers,
au 3 mai 2024, pour l’aide bio est un premier pas appréciable pour
une majorité d’agriculteurs. Ce décalage était nécessaire dans un
contexte de surcharge de travail rendant difficile la tenue des délais
par les comptables. Cependant, pour les exploitations agricoles dont
les dossiers demandent une comptabilité prévisionnelle, la FNSEA et
JA continuent d’appeler à la mise en place d’une date spécifique de
dépôt des dossiers. Malgré une enveloppe portée à 90 millions d’euros
lors du Salon International de l’Agriculture, l’aide reste insuffisante
pour permettre d’envisager une sortie de crise durable.
Si nos deux syndicats saluent l’augmentation de l’aide d’urgence et
l’élargissement des critères d’éligibilité, ils continuent de déplorer
l’insuffisance de l’enveloppe pour répondre à l’ensemble des demandes.
Non seulement le montant dédié à l’aide spécifique aurait dû être
d’une autre ampleur, mais surtout être accompagné de mesures structurelles,
permettant de répondre à l’ensemble des besoins exprimés par les agriculteurs
bio. En l’état, l’enveloppe ne sera pas capable de freiner la vague
de déconversions : un budget de 150 M€ et une meilleure prise en compte
du revenu tels que demandés par la FNSEA et JA auraient eu un effet
significatif sur le maintien des agriculteurs en bio.
Pour créer les conditions d’une sortie de crise et relancer l’agriculture
biologique durablement, la FNSEA et JA souhaitent que l’accès aux
aides à la conversion pour l’agriculture biologique soit conditionné
à une contractualisation portant à la fois sur le volume, le prix
et la durée ou à une étude de marché en vente directe. Cela permettra
un rééquilibrage entre l’offre et la demande et ainsi redonner de
la valeur aux produits AB. Le respect des lois EGAlim, notamment dans
la restauration collective avec un taux minimum d’approvisionnement
de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique, et une communication
continue à destination des consommateurs doivent également être des
priorités pour soutenir davantage les exploitations engagées dans
cette voie.
Enfin, les agriculteurs font part de nombreux retards de paiements
de leurs aides bio et MAEC qui fragilisent encore plus la situation.
Il est indispensable que l’Etat mette tout en œuvre pour un versement
rapide de ces aides.
> La
directive miel adoptée par le parlement européen : moins de fraude
et plus de perspectives pour nos producteurs
Le 10 avril 2024, le Parlement européen a entériné la nouvelle Directive
Miel. Elle garantira davantage de traçabilité, de qualité et de transparence
vis-à-vis des consommateurs européens de miel. Des avancées positives
pour lesquelles la FNSEA et le COPA ont travaillé et se sont fortement
mobilisés depuis plusieurs mois.
Bien qu’éloigné de l’ambition initiale du Parlement européen, le résultat
va dans la bonne direction et répond aux attentes exprimées de longue
date par les apiculteurs. Une revendication clé de la FNSEA, en faveur
d’un étiquetage plus précis de l’origine, avec l’indication obligatoire
de tous les pays d’origine dans l’ordre décroissant, avec leur proportion
exacte dans le mélange, a notamment été acceptée. Autre mesure positive,
la Directive prévoit la mise en place par la Commission européenne
d’une Plateforme d’experts, chargée de faire des recommandations en
particulier sur les méthodes de contrôle de l’authenticité du miel
et le renforcement de la traçabilité.
Cependant, nous regrettons la possibilité de dérogation accordée aux
Etats-membres : ils pourront limiter l’étiquetage obligatoire du pourcentage
aux 4 principaux miels d’origine différente dans un mélange, à condition
qu’ils représentent plus de 50 % du poids final. L’affichage des pourcentages
de tous les pays est pourtant un outil essentiel pour faciliter les
contrôles, dans le but de limiter les fraudes sur l’origine. La FNSEA
demande au gouvernement de s’opposer à cette dérogation en France.
La FNSEA regrette également les délais excessifs accordés à la Commission
européenne pour concrétiser les actions convenues en matière de renforcement
de la traçabilité et des critères de composition du miel. Cette lenteur
institutionnelle contraste avec l’urgence de la situation de terrain
des apiculteurs, qui font face à une crise de commercialisation de
leur miel.
La FNSEA sera pleinement mobilisée pour faire aboutir ces travaux
au plus vite, dans la perspective du feu vert final du Conseil des
Vingt-Sept, attendu avant l’été, afin de mieux assurer la protection
de ce fleuron qu’est la filière apicole française, intrinsèquement
liée à l’agriculture, mais aussi la protection des consommateurs européens.
> Agrivoltaïsme
: la FNSEA salue un décret qui préserve la souveraineté alimentaire
Le décret d’application de la loi d’Accélération des Energies Renouvelables
(AER) est enfin paru au Journal Officiel. Il précise le cadre pour
un développement raisonné de l’agrivoltaïsme. C’est le fruit d’un
travail conduit depuis plus d’un an par la FNSEA auprès des pouvoirs
publics.
Très attendu par les agriculteurs, ce texte fondamental concilie le
déploiement de l’agrivoltaïsme dans le respect de notre souveraineté
alimentaire. Il précise l’application des critères permettant de garantir
le maintien d’une activité agricole sous les installations photovoltaïques
et met fin aux projets dits « alibis ». Il définit les co-bénéfices,
limite la perte des rendements en plafonnant le taux d’occupation
des sols à 40% et érige des mécanismes de contrôle et de sanction
cohérents.
La FNSEA, pour qui l’installation d’équipements photovoltaïques sur
les toitures demeure une priorité, se réjouit que soient désormais
interdites les installations photovoltaïques au sol sur les terres
d’agriculteurs en exploitation. Non, les cultures, prairies et élevages
ne seront pas remplacés et dégradés par des panneaux solaires.
Nous appelons dès maintenant le Gouvernement à finaliser au plus vite
le projet d’arrêté en y inscrivant un dispositif clair, précis et
quantifiable quant aux critères de contrôle, en particulier pour les
élevages.
En parallèle, la FNSEA poursuit son travail sur deux sujets primordiaux
pour le développement de la filière agrivoltaïque dont les règles
fondamentales sont désormais posées : la mise en place d’un bail rural
adapté aux nouveaux enjeux et le partage de la valeur afin que la
contribution des agriculteurs à la transition énergétique soit pleinement
valorisée.
> Face
aux actions judiciaires : les agriculteurs mieux protégés en cas de
conflit de voisinage !
Paris, 8 avril 2024 : Face à l’importance des enjeux économiques et
à la suite de la mobilisation de la FNSEA et Jeunes Agriculteurs sur
ce dossier, le Garde des Sceaux avait exprimé en février 2023 son
intention de renforcer la protection de l’activité agricole face aux
risques de conflits de voisinage en intégrant un nouveau dispositif
dans le code civil. Un peu plus d’un an après cette annonce, la loi
visant à adapter le droit de la responsabilité civile aux enjeux actuels
vient d’être définitivement adoptée par l’Assemblée nationale. La
FNSEA et Jeunes Agriculteurs se félicitent d’une telle avancée qui
vient protéger les agriculteurs, le monde rural et renforcer la liberté
d’entreprendre en agriculture.
Si le dispositif intégré au code civil stabilise désormais la jurisprudence
traditionnelle en matière de trouble anormal, les travaux parlementaires
ont permis d’enrichir le projet initial en prévoyant d’étendre l’exonération
de responsabilité pour les activités agricoles existantes avant l’installation
des voisins dès lors que ces activités s’exercent conformément aux
lois et aux règlements et qu’elles se sont poursuivies :
- dans les mêmes conditions ;
- ou dans des conditions nouvelles qui ne sont pas à l’origine d’une
aggravation du trouble anormal ou qui résultent de la mise en conformité
de l’exercice de ces activités aux lois et aux règlements ;
- ou sans modification substantielle de leur nature ou de leur intensité.
Prérequis indispensable à la dynamique entrepreneuriale à long terme
de l’agriculture, ce texte est un signal positif permettant de garantir
une plus grande visibilité aux agriculteurs et de sécuriser leur activité.
C’est sur ce fondement législatif novateur que la FNSEA et Jeunes
Agriculteurs poursuivront leur action dans un contexte où l’activité
agricole est amenée à évoluer pour répondre aux attentes en matière
de souveraineté alimentaire et énergétique.
La moisson de Georges Laugée
09
- 18/04/2024
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Returning Home From The Fields, by Hugo Salmson
10
- 18/04/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
MARCHAND (de tableaux) : C'est un voleur inscrit au registre de
commerce.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
When old words die out on the tongue, new melodies break forth from
the heart; and where the old tracks are lost, new country is revealed
with its wonders.
Rabindranath TAGORE, poet, philosopher, author, songwriter, painter,
educator, composer, Nobel laureate (1861-1941)
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Opinions et curiosités du web
(2)
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Je vous présente en exclusivité la nouvelle crèche de
Noël 2024 (il faut s’y prendre tôt pour s’adapter et réussir sa
crèche !)
Pour répondre aux différentes demandes, celle-ci ne comporte pas
d’animaux pour éviter les problèmes de maltraitance et d’exploitation
de nos amis les bêtes.
Elle ne comporte pas non plus de Marie pour ne pas offusquer les
opposants aux douloureux problèmes des mères porteuses.
Exit les rois-mages qui ne sont, après tout, que des migrants et
qui pourraient gêner les "de souche".
Pas d’ange non plus, pour ne pas froisser nos camarades athées,
anti-théistes et autres thé…
Nous avons supprimé la paille qui ne correspond pas à la norme NF
X 08-070 sur les incendies.
Le nouveau-né a également été ôté, pour ne pas donner prise à de
vilains p…
La grange, elle, est en bois recyclable, issu de forêts respectant
les normes environnementales ISO 143245342542245567654.
Elle est donc admise.
Voilà !
Belles fêtes de Noël 2024 !!!
The Dalby Gate, Skane, 1884, by Hugo Salmson
11
- 18/04/2024
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The Little Gleaner, 1884, by Hugo Salmson
12
- 18/04/2024
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424 projets industriels pourront déroger à la loi ZAN
Le ministre de la transition écologique et de la Cohésion des
territoires, Christophe Béchu, s'apprête à publier un arrêté concernant
une liste de 424 projets industriel²s qui pourront être exclus
du dispositif « zéro artificialisation nette des sols » (ZAN)
et ainsi déroger à la loi « Climat et résilience ».
.../...
Plus de 20 000 hectares sont artificialisés chaque année en France,
soit près de cinq terrains de football par heure, ce qui participe
à l’effondrement de la biodiversité, perturbe le cycle de l’eau
et réduit le stockage de carbone.
Voir
agri-mutuel.com
Une brève histoire de la Révolution Verte, par Jack DeWitt
Norman Borlaug (25 mars 1914 – 12 septembre 2009), « le père de
la Révolution Verte » ou « l'homme qui a sauvé le plus de vies
de l'histoire de l'humanité » (Josette Sheeran, directrice générale
du Programme Alimentaire Mondial, 2009) aurait eu 110 ans hier
(Image : CIMMYT, Flickr)..
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
MARIAGE (Mon) : Je me suis marié parce que ça donnait le droit
à un costume pur laine et des chaussures en cuir : voilà où ça
mène l'élégance.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
The first method for estimating the intelligence of a ruler is
to look at the men he has around him.
Niccolo MACHIAVELLI, political philosopher and author (3 May 1469-1527)
Du côté d'Aguste Derrière
01
- 18/04/2024
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Why are we so divided? Zero-sum thinking is part of it, by Christy
DeSmith, Harvard Staff Writer, March 21, 2024
Researchers examine who embraces mindset that one’s gain is another’s
loss, and how that affects our politics — in sometimes surprising
ways.
A recent working paper charts the surprising politics of zero-sum
thinking — or the belief that one individual or group’s gain is
another’s loss — with a goal of offering fresh insight into our
nation’s schisms.
.../...
See
news.harvard.edu
Ma remarque (GW) : l’article publié sur le site de l’université
d’Harvard m’a intéressé. Je pense en effet que faire payer un peu
plus d’impôt aux riches (sans exagérer !) n’a rien d’anormal,
et qu’aider les plus pauvres permet d’accélérer la croissance, qui
bénéficie aussi aux les plus riches. Ainsi, pour moi, ce n’est pas
la redistribution n’est pas un jeu à somme nulle. Dire que j’ai
tout compris à l’article signalé, serait osé de ma part.
AI race heats up as OpenAI, Google and Mistral release new models,
by Alex Hern, UK technology editor, 10 Apr 2024
Launches within 12 hours of one another, and more activity expected
in industry over summer.
OpenAI, Google, and the French artificial intelligence startup Mistral
have all released new versions of their frontier AI models within
12 hours of one another, as the industry prepares for a burst of
activity over the summer.
The unprecedented flurry of releases come as the sector readies
for the expected launch of the next major version of GPT, the system
that underpins OpenAI’s hit chatbot Chat-GPT.
.../...
See
theguardian.com
Moderna Inches Nearer to Successful Cancer Vaccine
The company announced positive results in an early-stage trial of
the individualized cancer vaccine it developed with Merck.
.../...
Moderna has long touted that the mRNA vaccine technology it helped
revolutionize during the global dash to create a coronavirus vaccine
could be repurposed for a variety of medical uses. This vaccine,
mRNA-4157, uses the method to train the immune system to identify
and attack specific mutations in cancer cells.
.../...
See
thedailyupside.com
What happens when you quit obesity drugs?
Many clinicians think that people who take obesity drugs such as
semaglutide (sold as Wegovy and Ozempic) should take them for life.
But the medications’ cost, brutal side effects and many other factors
can force people off them. Those who quit usually regain a substantial
amount of body weight, and often see a rebound in negative health
effects such as high blood pressure, and increased blood glucose
and cholesterol levels. So much work has gone into developing the
drugs, says clinician-scientist Jamy Ard, “we need just as much
— if not more — work to be done on what happens after people reach
that goal in that weight-reduced state for the rest of their lives”.
See
nature.com
Du coté d'Auguste Derrière (2)
02
- 18/04/2024
|
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Scientists from the USA produced an antibiotic that can eliminate
drug-resistant bacteria. This will help reduce the spread of diseases
in humans.
Antibiotics hinder the growth of pathogenic bacteria by binding
to their ribosomes. This activity interrupts the bacteria's protein-manufacturing
process, which causes its death. However, many bacterial species
have developed defenses against this attack.
To address this issue, researchers from the University of Illinois
Chicago and Harvard University used X-ray crystallography and identified
a defensive tactic used by bacteria. The team then determined how
drugs can circumvent this type of bacterial resistance. With their
findings, they developed cresomycin, which is an antibiotic that
eliminates drug-resistant pathogenic bacteria.
See
isaaa.org
A brief history of the Green Revolution, by Jack DeWitt
After writing about the wizardry of Norman Borlaug and others providing
the seeds for a “Green Revolution,” I found out one of my adult
daughters, born in the 1960s, had never heard of Borlaug and the
Green Revolution. And I got to wondering how many people of that
and succeeding generations, even with agricultural exposure, have
no appreciation for the food deficits and starvation that stalked
Third World countries in the 1960s and ’70s.
In the 1968 book titled The Population Bomb, Paul Ehrlich argued
for a sort of triage, saying food surplus countries could not possibly
feed the burgeoning populations of South Asia, especially Pakistan
and India. We would have to give up trying to feed everyone. Millions
would have to starve. China could not feed itself, and even as Ehrlich
wrote, Mao Zedong’s Cultural Revolution was causing mass starvation
in the Chinese countryside.
Borlaug never intended to start a Green Revolution. His assignment
from the Rockefeller Foundation was to provide Mexican farmers with
rust resistant varieties of wheat. His qualifications for the job
were a doctorate in plant pathology with expertise in forest rusts.
And because he ignored some of the tenants of wheat breeding, he
serendipitously created varieties with worldwide adaptation.
.../...
See
agdaily.com
Base Editing of GhTFL1 Creates Ideal Cotton Plant Architecture,
February 28, 2024
See
isaaa.org
Du côté
d'Auguste Derrière (3)
03
- 18/04/2024
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From Areas of Plenty to Areas of Need, by Mark Wagoner, March
7, 2024
When the president of the Rockefeller Foundation witnessed the horror
of famine in Africa, he knew he needed to act swiftly—and he learned
how much humanitarian good can come from the commercial networks
of free trade.
.../...
See
globalfarmernetwork.org
From farm-to-fork, report details ag’s contribution to the U.S.
economy, March 19, 2024
America’s food and agriculture sector is a thriving, integral component
of the U.S. economy.
Today, 32 food and agriculture groups released the eighth annual
Feeding the Economy report, a historic farm-to-fork economic impact
study that estimates the direct and indirect economic contributions
of the food and agriculture industries to jobs, wages, economic
output, and business taxes.
It begins in the rich soil of America’s farms and ranches — nearly
2 million of them — spread across the heartland and stretching to
the coasts, covering two out of every five American acres.
Meanwhile, millions of food scientists, production workers, logistics
experts, truck drivers, and engineers work in more than 200,000
food manufacturing, processing, and storage facilities to keep our
food supply chains strong and fresh, safe food readily available
worldwide.
The journey may continue at one of the nation’s more than 1 million
restaurant and foodservice locations. An item might make its way
from one of approximately 200,000 retail food stores to American
homes or gatherings where people enjoy the nation’s bounty.
The 2024 report’s findings show that the total economic impact for
the food and agriculture-related industries grew 11.8 percent over
the last year, reaching $9.63 trillion. This represents 20.01 percent
of total U.S. output.
.../...
See
agdaily.com
How ag tech is utilizing artificial intelligence to leap forward,
by Ryan Tipps, February 27, 2024
See
agdaily.com
The EU Continues Its Unscientific, Anti-Innovation Policymaking,
By Rob Wager I Henri I Miller - 25.03.2024
.../...
The most recent, highly restrictive NGT proposal barely passed with
just over 50% of the votes. If the science were actually followed
and applied in a way similar to an ever growing number of countries
outside of Europe, any new NGT agriculture policy would have zero
chance of gaining the 2/3 majority needed to become law.
The question for boosting needed future food production is, can
our planet really forego the best technologies in favor of biodynamic,
regenerative, organic, or other buzzword feel-good approaches that
incur increased costs, lower yields, and greater risks to human
health and the environment? The European Parliament’s complete disregard
of science and track record concerning NGTs show that EU politicians
apparently think so.
See
europeanscientist.com
Bioluminescent Petunias to Enter US Market for the First Time-
Crop Biotech Update (February 21, 2024) / Crop Biotech Update
See
isaaa.org
Floating solar’s potential to support sustainable development
by addressing climate, water, and energy goals holistically
A new study from researchers from the Environmental Intelligence
Lab led by Prof Andrea Castelletti at Politecnico di Milano explores
the addition of floating solar photovoltaics (FPV) into Africa’s
future energy mix as a solution to boost renewable energy while
minimizing ecosystem and community impacts.
The study, published in Nature Energy, is among the first to explore
the FPV at the continental scale, finding that FPV installed at
existing major reservoirs could produce 20-100% of the electricity
expected from Africa’s planned hydropower dams. Using a state-of-the-art
energy planning model covering the continent’s entire energy system,
the researchers found that FPV is cost-competitive with other renewables
and thus a key part of Africa’s future energy mix.
"Floating solar is fast becoming cost-competitive with land-based
solar, and our results suggest it could conceivably avoid the need
to build many of the dams planned for hydropower across Africa,"
said lead author Wyatt Arnold. "This would allow nations to
meet future electricity demands while sidestepping damaging environmental
and social impacts of large dams".
.../...
See
mynewsdesk.com/it/politecnico-di-milano/pressreleases
Olive picker with boy, 1900, de Luigi Bechi (1830-1919, IT)
Spring of Life, 1864, by Luigi Bechi (1830-1919, IT)
Spinner and flutist (unknown date), by Luigi Bechi (1830-1919,
IT)
France’s nuclear fleet gives it one of the world’s lowest-carbon
electricity grids
France generates two-thirds of its electricity from nuclear power.
As the chart shows, that’s far more than the global average, just
under 10%. Even though its share in France has declined slightly
in recent years, it’s still its dominant power source.
Nuclear power is a low-carbon electricity source, allowing France
to have a very clean electricity mix for decades.
Per unit of electricity, France emits far less carbon dioxide
(CO2) than its neighbors and has some of the lowest-carbon power
in the world. The global average is 438 grams of CO2 per kilowatt-hour
of electricity generated. In France, this figure is 85 grams.
The Orchard by Stanhope Alexander Forbes (1857 – 1947, Irish)
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Language-based AI systems have grown rapidly in recent years
In recent years, there has been a notable shift towards artificial
intelligence (AI) systems focused on language. They have outpaced
advancements in other sectors like image recognition, gaming, and
biology.
This is shown in the chart, which shows the number of AI systems
considered notable by Epoch researchers.
The shift is primarily due to technical advancements in AI algorithms,
particularly the introduction of “transformers” around 2017. As
shown in the chart, the rapid development of language-based AI systems
began around this time.
Transformers have radically changed natural language processing
by evaluating chunks of text — “tokens” — instead of focusing on
one word at a time. For example, by considering the whole sentence
"The bank can ensure your money is safe", transformers
can quickly discern that "bank" refers to a financial
institution, not the side of a river.
This capability has significantly enhanced AI's ability in complex
language tasks, improving machine translation and text generation,
and making interactions more intuitive and effective.
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“Bad” joke (See Reader Digest)
Lawyer dies and is facing St Peter at the Pearly Gates
St Peter: “Congratulations, you are the oldest person to ever
live”
Lawyer: “How can that be? I was only 78 years old.”
St Peter: “Well according to how many hours you billed for you
have to be at least 1000 years old.”
President Putin and his driver were on their way to Kyiv
in a car when all of a sudden, they hit a pig near a farmhouse,
killing it instantly
Putin told his driver to go up to the farmhouse and explain
to the owners what had happened. About one hour later Putin
sees his driver staggering back to the car with a bottle of
Horilka (Ukrainian vodka) in one hand, a cigar in the other
and his clothes all ripped and torn.
"What happened to you?" asked Putin.
"Well, the farmer gave me the Horilka, his wife gave me
a box of cigars and their 19-year-old and 21-year-old daughters
made mad passionate love to me simultaneously.
"My God, what did you tell them?" asks Putin.
The driver replies, "I'm president Putin’s driver, and
I just killed the pig."
Putin is curious about his future and goes to see a fortune
teller
She looks in her crystal dome and says: ”I see you in a big
limousine and there are thousands of people who are cheering
with tears in their eyes and waving flags.”
“How nice” says Putin (relieved)”: Do I wave back at them?”
“Uh no, the coffin is closed…”
UK for sale
01
- 18/04/2024
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Cannabis Sales in USA Up
02
- 18/04/2024
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Terrible Taiwan Earthquake
03
- 18/04/2024
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Biden Good for Georgia
04
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AI Impact
05
- 18/04/2024
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Secure circulation in NYC
06
- 18/04/2024
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Cocoa Prices Up
07
- 18/04/2024
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Not Cheap E-Bikes
08
- 18/04/2024
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War and Hunger
09
- 18/04/2024
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Apple Down
10
- 18/04/2024
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Catering to the 1% is a good business
11
- 18/04/2024
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Education Level of French Farmers Up
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- 18/04/2024
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Education level versus Production Sector
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- 18/04/2024
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Number of people working in farms versus Production Sector
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- 18/04/2024
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Number of French Farmers vs Number of Permanent Employees
15
- 18/04/2024
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French Ag Manpower versus Production Sectors
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- 18/04/2024
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Drink Wine, Forget Beer!
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- 18/04/2024
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Terrible Abortion Law in Arizona versus Cable Operators (Fox not
proud!)
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- 18/04/2024
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Stupid US Withdraw from Iranian Nuclear Deal
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- 18/04/2024
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Treasury Yields better than S&P Yields
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- 18/04/2024
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Tesla Prices versus Earnings Estimates
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- 18/04/2024
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US Burglaries Down
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- 18/04/2024
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Recorded Music Revenues
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- 18/04/2024
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US Born Working-Age Population Down
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- 18/04/2024
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Immigrant Working-Age Population UP
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- 18/04/2024
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Social Spending Up (for Boomers only?)
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- 18/04/2024
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Birth Control Uses in USA
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- 18/04/2024
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China's Exports
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- 18/04/2024
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Working less in most advanced countries
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- 18/04/2024
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North-South Indian Divide
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- 18/04/2024
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Serious Assaults in NYC
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- 18/04/2024
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Buying a House, Not That Easy!
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- 18/04/2024
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d'Agriculture de France
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