Du côté du web et de l’informatique agricole n° 01 du 11 janvier 2024

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 01 du 11 janvier 2024

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 01 - 2024
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 11 janvier 2024



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Bonne année 2024 ! Bonne année 2024 ! Bonne année 2024 ! Bonne année 2024 ! Bonne année 2024 ! Bonne année 2024 ! Bonne année 2024 !...


Avant l'informatique, la moisson d'avant-hier

08/01/2024
 


Sim et Pierre Louis : la baronne de la Tronche en Biais et le permis de conduire
Voir vidéo
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Les meilleures blagues de Philippe Lellouche dans "La Grosse rigolade" ! TPMP
Voir facebook.com
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Évolution de la mode de 1910 à 2023 (création IA !?!)
Voir vidéo
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté de Xavier Gorce

08/01/2024
 


Les vœux prudents d’un ami de l’Académie d’agriculture

Je vous envoie mes meilleurs vœux de bonheur pour 2024 mais hélas je ne prendrai pas d’engagement quant à leur efficacité !


Du côté de Xavier Gorce

08/01/2024
 


Création en 1761 de la "Société royale d'agriculture de la généralité de Paris" qui deviendra l'Académie d'agriculture de France

03/01 - 08/01/2024
 

03/02 - 08/01/2024
 

03/03 - 08/01/2024
 


Voeux de Michel de Rougemont (Suisse)

 


Meilleurs voeux pour nos "amis" les insectes ?

 


Pour une communication positive et bien ciblée : un superbe diaporama de Mme Anna Boucard (vu par André Heitz)

Le rêve de Mme Anna Boucard, (ancienne) agricultrice dans le Doubs, pour Noël était que « certains français n’oublient pas notre rôle ».

Elle a illustré son message sur X (ex-Twitter) avec un petit diaporama qui est un véritable bijou.

Voir Anna Boucard sur X


Un podcast comme seule la BBC est capable d’en faire… Finding love in an arranged marriage (BBC World Service, 06/01/2024)???

In this first edition of the year a man from Uzbekistan wants to understand how to find love in his arranged marriage.
He believes in the life-long commitment he has made but finds it difficult to connect in a deep way to the partner he has married.
After over a decade together he feels that he does not share the values and interests of his wife.
See bbc.co.uk

 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
> Acheter le livre


The Little Goose Girl Of Mezy, by Léon-Augustin L’hermitte (1844 – 1925, French)

01 - 08/01/2024
 


The Little Shepherdess, by Émile Munier (1840 – 1895, FR)

02 - 08/01/2024
 


Marie Dauguet

Marie Dauguet est complètement oubliée aujourd'hui. Quel dommage !

A la belle époque, elle fut encensée comme une poétesse majeure. Son œuvre reflète son amour de la nature et de la vie, jusqu'à l'érotisme, une certaine forme de panthéisme aussi.

Les critiques ont inventé pour elle le terme d' "odorale" : à rebours de la synesthésie assez répandue chez les symbolistes de son époque, elle privilégie le parfum, comme dans cette poésie largement sensuelle, qui nous soûle et nous trouble...

 


L’odeur de délices de Marie Dauguet (1860 - 1942),
in Par l’amour (1904)

L’odeur de délices
S’évapore et glisse
Des bois qui pourrissent,

Odeur ténébreuse
Des glèbes tourbeuses
Que l’averse creuse,

Parfum lourd d’extase
Qui lent s’extravase
Des prés pleins de vase.

Secret qu’on épelle,
Rousse odeur d’aisselle,
Planez comme une aile.

Folle odeur d’étreinte
Qu’octobre suinte,
Je bois ton absinthe

Endolorissante ;
Dans ma chair fermente,
Odeur éloquente.

Désir, désir est-ce,
Subtile rudesse,
Ton geste qui blesse ?

Divines blandices,
Odeur de délices
Des bois qui pourrissent,

Jusqu’à la torture
J’aime ta brûlure,
Volupté obscure

21 octobre 1902


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com

 


Fille en blanc dans les bois, 1882, de Vincent Van Gogh,
Kröller-Müller Museum (Otterlo, Pays-Bas)

 
 



Brisons nos glaives pour en faire des socs de charrue

Une impressionnante statue offerte par l'Union soviétique à l'ONU, exposée devant le siège des Nations Unies, et un objectif qui n'a jamais été celui de la Russie des Tsars, ni celle des soviétiques ni celle de Poutine…

08/01/2024 - Voir un.org
 


Une démence administrative (écologique - GW) française : le "bonus réparation" pour les vêtements, par François Lenglet (RTL), mais on peut toujours en rire (GW)
Voir rtl.fr


"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.
Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr



Les phytos vus par M. le député Potier… (Voir gazette n° 25 du 28 décembre 2023)

Je suis complètement d'accord avec vous et je vais même plus loin.

Non seulement M. Potier se trompe de cible mais en plus il n'a pas mis l'accent sur le fait que le prix vendu à l'agriculteur était établi par les coops et les négoces et qu'il n'a pas été affecté par le fait que la séparation de la vente et du conseil qui aurait dû faire baisser ces produits de 20 à 25% pour permettre aux agriculteurs d'avoir plus recours aux consultants indépendants (ou aux seuls conseillers de chambres comme il veut que cela se passe).

Le conseil pertinent et adapté qui permet et facilite une baisse (même lente) de l'utilisation des produits de synthèse ne peut être élaboré que par des personnes dont c'est le métier à plein temps et qui ne sont pas rémunérées par les vendeurs de produits phytos, qui ne sont pas des conseillers à mi-temps rémunérés par les deniers publics et qui font concurrence aux vrais conseillers qui ne vivent que des rétributions de leurs clients qui sont satisfaits de leurs services.

Il est intéressant que Monsieur Potier veuille créer un ordre des Conseillers experts en produits phytosanitaires et qu'il veuille confier la gestion des conseils aux chambres dont les conseillers sont tout sauf indépendants car assimilés fonctionnaires. Or fonctionnaires et assimilés fonctionnaires ont des statuts qui s'opposent à l'appartenance à un ordre.

Le PCIA (Pôle du Conseil Indépendant en Agriculture) qui rassemble des Consultants Indépendants (Professionnels Libéraux) avec un code déontologique strict, est une Association qui possède dans son règlement intérieur des règles déontologiques qui permettent la sanction lors de non-respect des règles déontologiques.

Au lieu de créer des structures très sélectives et couteuses où on entrera par cooptation, il suffirait de renforcer les règles en exigeant des formations continues annuelles (par exemple 30 heures) dans le domaine de la phytopharmacie pour être régulièrement inscrit comme consultant indépendant agréé.

Contact : Richard DAMBRINE
dambrine.richard2(a)wanadoo.fr

Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com



Vidéo. Cette souris passe ses nuits à ranger les outils d’un retraité gallois (Source : Courrier International)

Lorsque le photographe amateur Rodney Holbrook a remarqué que des objets entreposés dans son abri de jardin étaient déplacés la nuit, il a installé une caméra. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant les images d’une souris qui passait ses nuits à ranger tous ses outils ! La vidéo a fait sensation dans la presse internationale.
Voir vidéo
Contact : Paul JAMET
E-mél : paul.jamet(a)free.fr


Faux tests de détection du glyphosate : de l’instrumentalisation des médias au harcèlement d’une journaliste, par Marcel Kuntz, 18 décembre 2023

Le premier article de ce blog consacré au glyphosate décryptait les enjeux politiciens autour de la réautorisation de cet herbicide dans l’Union européenne.

Le deuxième montrait les manipulations autour des allégations sur sa cancérogénicité.

Le présent donne la parole à Michel Vaudour, agriculteur et responsable du dossier pour la FNSEA CVL, et Jean-Yves Chauveau de l’hebdomadaire agricole Terre de Touraine, chevilles ouvrières du collectif intitulé Notrefuturdansleschamps qui a réfuté la campagne qui visait à accréditer que le glyphosate contamine toute la population.

André Heitz, ingénieur agronome et fonctionnaire international à la retraite, nous explique pourquoi il ne fait pas toujours bon de dire la vérité sur ce dossier…
…/…
Voir factuel.media


Un grand ami évoquait l’aventure de  Fralib de façon très positif mais... "De quoi Fralib est-il le nom ?" Par Mathieu Morateur (2012)

En 2 ans, le conflit social de l’usine Fralib a dégénéré en bataille de tranchées comme seule la France est capable d’en produire. Récit des événements qui ont conduit à cette situation de blocage.
Voir contrepoints.org


Boris Akounine, écrivain : "En Russie, l'État autoritaire devient totalitaire"

L'auteur à succès russe, actuellement en exil à Londres, a été déclaré "terroriste" par les autorités russes. Il raconte son engagement pour la paix en Ukraine et livre sa vision de l'histoire et de la littérature russes.
.../...
"Lorsque je suis devenu écrivain, Soljenitsyne était une figure fatale. Je voulais écrire une littérature de distraction, distraire le public et moi-même, être un anti-Soljenitsyne. Voilà que 25 ans plus tard, je vois avec un grand chagrin et une grande horreur que l'époque de Soljenitsyne est de retour, et qu'il redevient actuel. La vie de Soljenitsyne a déteint sur moi-même, je commence à écrire des livres lourds."
Boris Akounine est le co-fondateur de "True Russia" avec le danseur Mikhaïl Barychnikov, installé à New York, et l’économiste Sergueï Gouriev, installé à Paris et professeur à Sciences Po Paris. L'objectif depuis la création : montrer au monde que la vraie Russie n'est pas la Russie de Poutine.
Écouter radiofrance.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


À quoi ressemblent des légumes, des fruits et des épices dans leur environnement naturel ?
Voir le ppt
Signalé par Bernard AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)gmail.com

Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr



Aspirin and cancer treatment: systematic reviews and meta-analyses of evidence: for and against, 2023 Nov 29.

Aspirin as a possible treatment of cancer has been of increasing interest for over 50 years, but the balance of the risks and benefits remains a point of contention. We summarise the valid published evidence 'for' and 'against' the use of aspirin as a cancer treatment and we present what we believe are relevant ethical implications.

Reasons for aspirin include the benefits of aspirin taken by patients with cancer upon relevant biological cancer mechanisms.

These explain the observed reductions in metastatic cancer and vascular complications in cancer patients. Meta-analyses of 118 observational studies of mortality in cancer patients give evidence consistent with reductions of about 20% in mortality associated with aspirin use. Reasons against aspirin use include increased risk of a gastrointestinal bleed though there appears to be no valid evidence that aspirin is responsible for fatal gastrointestinal bleeding.

Few trials have been reported and there are inconsistencies in the results. In conclusion, given the relative safety and the favourable effects of aspirin, its use in cancer seems justified, and ethical implications of this imply that cancer patients should be informed of the present evidence and encouraged to raise the topic with their healthcare team.
See pubmed.ncbi.nlm.nih.gov


« Ni la crise écologique ni l’aggravation de ses effets n’ont converti les académies scientifiques à une culture de la précaution », par Stéphane Foucart, Le Monde, 7 janvier 2024

Dans une communication controversée, l’Académie des sciences s’est positionnée en faveur des « nouveaux OGM ». Elle avait fait de même en 2002 pour les premières plantes transgéniques, dont les promesses n’ont pas été tenues, rappelle dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Voir lemonde.fr

Mon point de vue (GW) : Arguments classiques et inchangés avec une extraordinaire obsession contre l'industrie privée qui est née chez S. Foucart suite à ses enquêtes sur les industriels du tabac.
Il n’avait pas tort ! Mais l’industrie chimique et l’immense majorité de l’industrie n’est pas l’industrie du tabac !

La distorsion du regard de S. Foucart sur le secteur productif privé est restée la marque de fabrique du discours de S. Foucart et S. Horel, journaliste au Monde comme lui.

Il suffit d’avoir travaillé dans le privé pour être vu comme quasi criminel par S. Foucart et S. Horel. Avoir travaillé dans l’industrie, c’est être marqué au fer rouge de l’infamie par S. Foucart, quelques soient votre parcours, vos réalisations, vos réussites…

Au final, je me demande :
- comment pourrait vivre le secteur public ou le secteur des médias s’il n’y avait pas de gens qui travaillent dans le secteur privé productif,
- comment l’obsession contre les phytosanitaires a rendu aveugles tant de spécialistes sur l’impact négatif du labour, pourtant bien connu et toujours négligé depuis plusieurs dizaines d’années.


La villa de ‘The Crown’ en la que veraneó Lady Di está en Mallorca y se alquila por 60.000 euros, de Lucía Bohórquez, Palma - 06 Ene 2024

La casa mallorquina, donde la princesa de Gales pasó días de vacaciones en la vida real, ha recreado en la última temporada de la serie la mansión que la familia Al-Fayed tenía en Saint-Tropez.
Ver elpais.com


Sets Course to Become a Basketball Billionaire Unlike Any Other, by By Randall Williams, 5 January 2024

The young French hoops star is on a path that could make him the first NBA player to earn $1 billion from contracts alone.
See bloomberg.com


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIE (La) : Y'a des aristocrates et des parvenus, dans la connerie, comme dans le reste.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

In its original literal sense, "moral relativism" is simply moral complexity. That is, anyone who agrees that stealing a loaf of bread to feed one's children is not the moral equivalent of, say, shoplifting a dress for the fun of it, is a relativist of sorts. But in recent years, conservatives bent on reinstating an essentially religious vocabulary of absolute good and evil as the only legitimate framework for discussing social values have redefined "relative" as "arbitrary"
Ellen Jane WILLIS, writer (1941-2006)


Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 28 décembre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1086 dated January 8, 2024

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Bat'InnOvin : calculez vos longueurs d'auge et aires paillées en fonction de votre calendrier d'agnelage

Vous avez un projet de construction ou d’aménagement de bergerie ?
Voir idele.fr


Les outils connectés peuvent contribuer à l’essor de la télémédecine vétérinaire

Comme en médecine humaine, les consultations à distance existent à présent pour les animaux, y compris de rente. L’élevage bénéficie d’ailleurs d’outils connectés de plus en plus nombreux, qui constituent une aide au diagnostic pour la télémédecine vétérinaire.

Développée pour les animaux, à l’image de la télémédecine classique, la télémédecine vétérinaire (TMV) bénéficie des avancées de l’élevage de précision, et de la multiplication des outils connectés (OC).

On distingue ainsi deux catégories d’outils : ceux qui sont fixés au bâtiment d’élevage (caméras, détecteurs d’odeur, appareils de mesure d’humidité et de température…) et ceux qui sont rattachés à l’animal (colliers, bagues, plaquettes auriculaires, capteurs caudaux, podomètres, etc.).

« Dans les deux cas, une sélection rigoureuse des données fournies par ces OC permet au vétérinaire d’affiner son examen clinique. Il faut néanmoins veiller à ce que l’animal ainsi suivi ne soit pas réduit à un ensemble de mesures et données, qui mettrait en péril son bien-être dans un contexte d’élevages automatisés », souligne une note du centre d’études et de prospective du ministère de l’agriculture (CEP), publiée en septembre.

Si la médecine des animaux de rente a longtemps été caractérisée par une approche plutôt collective, ces outils connectés permettent désormais « un suivi plus fin des conditions générales d’élevage et de l’état de santé de chaque animal », indique le CEP. Pour une meilleure efficacité de cette télémédecine, plusieurs questions restent en suspens, notamment celle de la relation entre l’éleveur et le vétérinaire.

« Il faudra par exemple prévoir diverses configurations, lors de la détection de données anormales, en déterminant si le vétérinaire doit prendre l’initiative d’une visite ou attendre la sollicitation de l’éleveur, avec le risque d’intervenir trop tard », est-il évoqué dans la note.
…/…
Voir agri-mutuel.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot



Analyse des attentes de vétérinaires praticiens envers la télémédecine à travers le développement d'une solution de télémédecine ; la solution linkyvet, par Antoine A. (thèse)
Voir agreste.agriculture.gouv.fr


Kubota : L'intelligence artificielle au service des traitements en cultures spécialisées, par Willy Deschamps, 06/12/2023

La solution intégrée d'intelligence artificielle AIs de Kubota a reçu la médaille de bronze du prix de l'innovation Sitevi. Elle vise à augmenter la précision des traitements dans les cultures spécialisées.

Le capteur AIs est une solution de pulvérisation intelligente qui permet plus de précision, des traitements des cultures spécialisées plus efficaces, ainsi que l'intégration de services tiers dans un système unique.

Le système est basé sur la vision par ordinateur et l'intelligence artificielle (IA) qui permet de visualiser les cultures à l'aide de caméras 3D. L'utilisateur dispose ainsi d'informations précises sur les dimensions des cultures, ce qui facilite le réglage en temps réel du pulvérisateur et l’ajustement arbre par arbre de la quantité de produits phytopharmaceutiques pour une fertilisation foliaire précise.
Voir grostracteurspassion.com


La récolte de Paul Jamet (1)

08/01/2024
 


Aptimiz : Une réponse simple à des problématiques complexes

Aptimiz a été conçue afin d'aider ses utilisateurs à améliorer leur revenu et leur bien être au travail tout en en gagnant du temps . Nos outils vous accompagnent sur les tâches opérationnelles en automatisant la traçabilité et sur votre stratégie en vous aidant à avoir le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions.
Voir aptimiz.com/


MyEasyFarm lance le projet MyEasyBiomass

MyEasyFarm a développé MyEasyBiomass en partenariat avec l’unité mixte de recherche Cesbio et mobilise ainsi le modèle SAFYE-CO2 de manière opérationnelle.
Voir myeasyfarm.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIES (Des) : "J'ai été enfant de cœur, je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

He who allows oppression, shares the crime.
Erasmus DARWIN, physician, scientist, reformer, and poet; grandfather of Charles Darwin (1731-1802)



Informatiques et réseaux


Intelligence artificielle : « ChatGPT comprend beaucoup plus que nous le prétendons », par Hugues Bersini, Directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de l’Université libre de Bruxelles

Le chercheur Hugues Bersini alerte, dans une tribune au « Monde », sur l’incompréhensible fossé qui se creuse entre la manière dont cette technologie est mise en œuvre et les performances ou les usages dont elle est capable.
…/…
>>> Un raisonnement incompréhensible

Les scientifiques comprenaient la nature et le fonctionnement de l’électricité, ainsi que la nature, la structure et le pouvoir de certaines des molécules, au départ de leur exploitation et de la multitude des usages qu’on en fit par la suite. Même la mystérieuse mécanique quantique ne surprend pas le scientifique quand elle est à l’œuvre dans les semi-conducteurs ou les lasers.

Dans le cas de ChatGPT, la situation est tout autre. Tout utilisateur conviendra que ce logiciel fait montre d’une capacité impressionnante à résoudre des problèmes de logique ou de mathématique : arithmétique, géométrie, trigonométrie… les internautes s’écharpent quant au nombre de décimales correctes obtenu par ChatGPT dans certains calculs décimaux d’une grande précision.

Il devient inapproprié, même inconvenant, de s’obstiner à dire, comme on le lit trop souvent, que ChatGPT est incapable de raisonnement. Reconnaissons-le, il comprend et raisonne mais, malheureusement, d’où la naissance du malaise, d’une manière qui nous est, à nous, devenue parfaitement incompréhensible. Comment un prédicteur statistique du mot qui suit dans une phrase peut-il se retrouver à résoudre des problèmes logiques, mathématiques et informatiques d’une telle complexité ? De surcroît, vexation ultime, il suffit de lui soumettre les problèmes dans un langage familier, sans nul besoin de les présenter et de les formater de façon qu’ils soient compris et traités par un logiciel adapté.

Quelque chose de magique se produit dans ces milliards de paramètres, ces centaines de couches neuronales, qui s’adaptent d’eux-mêmes pour composer ces gigantesques modèles de langage. La démarche scientifique exige de comprendre cette incroyable prouesse. Mais qui sera le magicien apte à nous révéler les tours quand, en outre, des entreprises à l’appellation trompeuse comme OpenAI ont décidé de se murer et de s’opacifier chaque jour davantage ?
Voir lemonde.fr


Young Girl With Goat And Flowers, by Émile Munier (1840 – 1895, FR)

03 - 08/01/2024
 


Jeune bergère, par Émile Munier (1840 – 1895, FR)

04 - 08/01/2024
 


Ordonnance numérique : voilà ce qui attend médecins et patients en 2024

Le gouvernement a fait paraître le 20 décembre, au Journal officiel, un décret portant sur les conditions de mise en œuvre et d’entrée en vigueur de la prescription électronique.
Voir Journal International de Médecine


Il faut sonner l’alerte sur l’utilisation des réseaux sociaux chez les mineurs

Paris, le samedi 28 octobre 2023 - Une procédure judiciaire hors norme a été lancée cette semaine aux Etats-Unis. Quarante-et-un États Américains, dont New York et la Californie ont déposé une plainte contre la société Meta, qu’ils accusent d’être à l’origine de la dégradation sans précédent de la santé mentale des jeunes adolescents.

L’établissement d’un lien strict entre l’utilisation des réseaux sociaux et les troubles de santé mentale est particulièrement difficile, tant ces pathologies peuvent être multifactorielles, tandis que la « consommation » de réseaux sociaux est également multiforme.

Cependant, à la faveur de différentes observations, certains spécialistes invitent à la plus grande prudence vis-à-vis des plus jeunes, mettant en garde contre un risque élevé d’addiction. Spécialiste de santé publique et épidémiologiste, le docteur Martin Blachier est également convaincu du danger éminent des réseaux sociaux pour les adolescents et compare ce fléau à celui du tabac pour les précédentes générations. Il estime qu’il est temps de « lancer l’alerte ».
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Voir Journal International de Médecine


La récolte de Paul Jamet (2)

08/01/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIES (Les) : Si on t'avait foutu à la lourde chaque fois que t'as fait des conneries, t'aurais passé ta vie dehors.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

A timid question will always receive a confident answer.
Charles John DARLING, lawyer, judge, and politician (1849-1936)


Agricultures


Vers des systèmes agrivoltaïques conciliant production agricole et production d’électricité

Mettre en place des systèmes permettant de combiner production agricole et production d’électricité sur une même parcelle, tel est le challenge du projet Sun’Agri. Ces systèmes, appelés agrivoltaïques dynamiques (panneaux solaires mobiles), sont conçus pour optimiser la production agricole.
Voir inrae.fr


Brésil: un plan pour une agriculture plus durable

Entré en vigueur en juin 2023, le texte sur la déforestation importée prévoit qu'à partir de cette date, les entreprises ont 18 mois pour s'y conformer et ne plus s'approvisionner dans des pays contribuant à la déforestation.
Voir cultivar.fr


Les forêts françaises face au changement climatique

Rapport du Comité des sciences de l’environnement de l’Académie des sciences et points de vue d’Académiciens de l’Académie d’Agriculture de France - juin 2023
Voir academie-sciences.fr


Lunch On The Steps, by Émile Munier (1840 – 1895, FR)

05 - 08/01/2024
 


Girl With Basket Of Oranges, by Émile Munier (1840 – 1895, FR)

06 - 08/01/2024
 


Tolérance à la jaunisse, le futur standard des semences de betterave ? Par Mathieu Lecourtier, 06/12/2023

"La tolérance à la jaunisse de la betterave est destinée à devenir un standard incontournable de l’offre variétale, soupçonne Emmanuel Sterlin, responsable marketing pour Deleplanque. Et ce d’autant plus que même si la jaunisse est restée discrète dans les champs en 2023, elle peut impacter très significativement le potentiel de rendement des betteraves. Donc limiter son impact en début de cycle est essentiel pour maintenir le potentiel de rendement de la culture dans les premiers temps qui suivent le semis."
Voir cultivar.fr


Manipuler l’ADN des plantes, des arbres ou des animaux

C’est l’une des pistes explorées pour faire face à la crise climatique et de la biodiversité.
Avec  Agnès Ricroch, spécialiste de la génétique évolutive et de l'amélioration des plantes à AgroParisTech. membre de l’Académie d’agriculture.
Voir podcasts.afp.com


Les vins de Bourgogne veulent décarboner sans greenwashing
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Pour commencer, l’interprofession a identifié les neuf thèmes suivants, ainsi que leurs poids respectifs dans le bilan carbone de la filière : emballage (30 % du bilan carbone) ; fret (13%) ; mobilité (26%) ; cuverie (5%) ; viticulture (11%) ; déchets (<1%) ; séquestration ; immobilisation ; actions transversales.
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See vitisphere.com


L’irrigation des champs avec des eaux usées appelée à se développer

Un arrêté, publié jeudi 28 décembre 2023 au Journal officiel, encadre l'irrigation de cultures agricoles à partir d'eaux usées traitées au préalable dans des stations d'épuration, un recyclage appelé à se développer avec le changement climatique.
Voir agri-mutuel.com


La récolte de Paul Jamet (3)

08/01/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIES (Les) : Comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Michel Audiard

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

You only have power over people as long as you don't take everything away from them. But when you've robbed a man of everything, he's no longer in your power -- he's free again.
Alexander SOLZHENITSYN, novelist, Nobel laureate (1918-2008)


Du côté des écrivains et artistes paysans


> Aux écrivains et artistes paysans, le blog de l’AEAP souhaite une année constructive

Sachons, par nos mots, couleurs, formes et notes de musique, faire jaillir la lumière de la grisaille pour adoucir les peines de ce monde et panser les trop nombreuses plaies.
Bonne santé, belles créations.

08/01/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONS (Les) : "J'parle pas aux cons, ça les instruit."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Writing is like carrying a fetus.
Edna O'BRIEN, writer (1930-)



Agenda


Atouts et limites des algues marines pour des bio-solutions en agriculture

24 janvier 2024 – 14h30 – 17 h - PARIS – Académie d’agriculture, et sur youtube.com
Voir academie-agriculture.fr


Les Jeux de Paris 2024 : démontrer les progrès de la construction bois en France

24 janvier 2024 – 14h30 – 17 h - PARIS – Académie d’agriculture, et sur youtube.com
En 2018, les émissions de gaz à effet de serre de la France s’élevaient à 450 millions de tonnes équivalent-CO2, le bâtiment émettant plus de 20% des émissions de GES après celui des transports. Entre 2011 et 2017, en France métropolitaine, le secteur forêt – bois – biomasse a apporté chaque année à l’abattement des émissions de gaz à effet de serre une contribution moyenne de 100 millions de tonnes de CO2 équivalents . En complément de la séquestration du carbone en forêt qui représente environ 52 % de ce total le stockage durable dans les produits bois et surtout la substitution à d’autre matériaux plus énergivores pour la construction notamment représente pour sa part % supplémentaires. La consolidation, et si possible, le renforcement de ce puits de carbone par la filière forêt bois est un objectif national prioritaire, pour atteindre nos engagements internationaux. Il mobilise à la fois les pouvoirs publics et les acteurs de la filière au travers de la Stratégie Nationale Bas Carbone et de la Réglementation Environnementale 2020.

Plusieurs de ses caractéristiques font du bois un matériau de choix en cette période de « transition écologique ». Il est en-effet élaboré à partir de carbone puisé dans l’atmosphère et renouvelable ; il nécessite peu de consommation d’énergie lors de sa transformation en produits et lors de sa mise en œuvre ; il offre un excellent ratio résistance mécanique/poids et il est recyclable. La construction en bois permet d’obtenir un haut niveau d’isolation thermique. La mise au point de nouveaux produits à base de bois comme le CLT (cross laminated timber ou bois lamellé croisé) entre autres a ouvert la voie à la construction d’immeubles en bois de grande hauteur (plus de 15 étages) [cf. Le grand Livre des arbres et de la Forêt ; Odile Jacob-AAF et 100 Questions sur la Forêt et le Bois]. Cependant, en France, l’emploi du bois dans la construction et la rénovation des bâtiments ne progresse que lentement contrairement à l’ensemble des pays développés. Les raisons en tiennent d’un côté à l’attachement des français à la pierre, et de l’autre à de multiples obstacles de nature réglementaire ou lobbyistes. Les pouvoirs publics, notamment le Ministère de la Transition Ecologique, et la filière forêt-bois ont entrepris de lever ces obstacles et la situation du bois matériau est en train de s’améliorer.

La France a obtenu du CIO (Comité International Olympique) pour Paris l’attribution des Jeux à l’été 2024. L’objectif est de réaliser les Jeux (modernes) les plus « bas carbone » de l’histoire. La comparaison des performances sera faite par rapport aux derniers jeux connus lors de la décision : ceux de Londres (2012). Une diminution de 30% des émissions est ambitionnée dont une diminution de 50% pour la partie construction. Le pilotage des jeux est confié à la Délégation Interministérielle aux Jeux (DIJOP), la réalisation des JO incombe au COJO France appelé Paris 2024 et celle des constructions pérennes à la Solidéo (Société de livraison des ouvrages olympiques).

Les atouts « carbone » du matériau bois, l’importance médiatique de cet évènement qui ne s’était pas produit depuis cent ans ont poussé la filière Forêt-Bois à en faire un projet stratégique, confié à France Bois 2024. Sa mission est de favoriser, veiller et appuyer des réalisations exemplaires avec du bois dont 50% de bois français. Il a choisi comme devise olympique « Excellence, amitié, respect ». Les réalisations dans le cadre de ces jeux en temps et en espace contraints se veulent un challenge pour l’équipe de France Bois Construction.  Elles sont en outre le démonstrateur de la transition que constitue le développement des parts de marché du bois dans la construction.

Cette séance intervient dans la continuité des séances publiques de janvier 2021 concernant le carbone en forêt, et de juin 2021 concernant celui dans la construction bois, principal utilisateur de produits forestiers.

Son objectif est de présenter le travail accompli, les difficultés rencontrées, les ouvrages réalisés et l’héritage pour la filière en vue de « transformer ce bel essai » en donnant la parole aux principaux acteurs. Elle doit permettre de susciter une réflexion sur les perspectives et le développement de la construction avec du bois en France.
Voir academie-agriculture.fr


5th European Conference HYDROGEN & P2X 2024

19-20 June COPENHAGEN, Denmark
See fortesmedia.com


Le Chat

08/01/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONS (Les) : Quand on les mettra sur orbite, t'as pas fini de tourner.
Michel AUDIARD


A thought for today

When you counsel someone, you should appear to be reminding him of something he had forgotten, not of the light he was unable to see.
Baltasar GRACIAN, writer and philosopher (1601-1658)



Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Rebonds vœux, par Alexandre Abellan, 29 décembre 2023

Les fêtes et non défaites de fin d’année ! Si la vigne n’a jamais été un long fleuve tranquille, elle aura affronté de sacrés remous ce millésime 2023… Secoué par la sécheresse comme le mildiou, le vignoble sera passé dans une zone de turbulences et d'incertitudes dans de nombreux bassins. Et commercialement, il faut reconnaître que c’est la crise sur le gâteau… Les nouvelles sont loin d’être réjouissantes, avec des indicateurs passant au mieux à l’orange, quand ils ne sont pas dans le rouge ou carrément disjonctés. Si les opérateurs ayant des marchés valorisés en France et à l’export ont pu s’en sortir, beaucoup y perdent des plumes entre les effets de l’inflation, pesant sur la déconsommation française, et les trous d'air des marchés étrangers…

On ne va pas se mentir, l'année écoulée laisse un goût amer à toute la filière. Ceux étant déjà dans le dur le sont toujours plus (et toujours trop), ceux épargnés jusque-là sentent le souffle du boulet de l’incertitude se rapprocher (et les menacer). Malgré la forte mobilisation des pouvoirs publics, de la distillation de crise nationale à l’arrachage sanitaire bordelais en passant par les annonces sur un fonds d’urgence, une transformation des Prêts Garantis par l’Etat en prêts bonifiés et l’arrachage différé, le sous-dimensionnement des outils actuellement proposés et le flou sur les modalités de mises en œuvre laissent un sentiment mitigé. Tout ça pour ça ?

Alors que l’absence de rentabilité des cours du vin pèse sur l’avenir immédiat de certains domaines viticoles, cette fin d’année les laissent dans l’expectative : vaut-il mieux se lancer dans un nouveau cycle cultural, en espérant un rebond attendu depuis des mois/années, ou anticiper une crise durable, en abandonnant tout ou partie de son vignoble pour limiter les frais et la casse ? Pour d’autres vignobles, c’est l’absence de trésorerie qui grippe la machine, empêchant d’investir dans ce qui générera de la valeur ajoutée et permettra la relance. Ailleurs, c’est le manque de vin chronique, aléas obligent, qui remet en question les fondements de l’activité.

Que retenir de 2023 ?
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Voir vitisphere.com


Le petit joueur de tambour, de Théophile Emmanuel Duverger (1821 - 1898)

07 - 08/01/2024
 


A Woman peeling Vegetables, by William Kay Blacklock

08 - 08/01/2024
 


Du côté de pleinchamp.com : Entre déconsommation et distanciation, la France viticole groggy

[Edito] Marqué par des dispositifs de distillation et d’arrachage, des exportations qui passent à l’orange, l’érosion continue de la consommation domestique et une distanciation croissante des Français dans leur rapport au vin, le millésime 2023 va faire date. Mais sans doute pas exception.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, en ces temps de chamboule-tout climatique, il n’y a guère que le climat qui aura épargné la vigne cette année. Si des épisodes de gel, de grêle, de sécheresse et de canicule ont, comme à l’accoutumée, occasionné des pertes de rendement ici ou là, avec la contribution du mildiou dans le Sud-Ouest, la production nationale devrait tutoyer les 47 millions d'hectolitres, soit un niveau supérieur de 2% à celui de 2022 et de 6% à la moyenne 2018-2022. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle quand, aux premiers coups de sécateurs et de secoueurs, le ministère de l’Agriculture annonçait porter à 200 millions d’euros la campagne de distillation, contre 80 millions d’euros prévus initialement. Au total, 4,4 millions d’hectolitres auront été distillés, soit l’équivalent de 10% de la production. Un peu plus que la part des anges.

>> Une érosion volumétrique
En cause : la surproduction affectant certaines catégories de vin, notamment les rouges d’entrée de gamme. Mais pas seulement. A l’opposé du spectre, les ventes de champagne en grande distribution ont, selon les panélistes Circana et NielsenIQ, chuté de 20% cette année. La faute à l’inflation. Mais pas seulement. Rouges, blancs, rosés, tranquilles ou effervescents : à des degrés certes variables, la déconsommation n’épargne aucune catégorie de vin, ce que confirme la dernière enquête quinquennale de FranceAgriMer et du CNIV, qui pointe comme moteur principal le renouvellement des générations et le changement structurel des occasions et comportements de consommation. « Dans une tendance globale de baisse de la consommation d’alcool, la population des18-34 ans a un taux de consommation de vin plus faible que l’ensemble de la population et plus nettement en baisse », pointe l’étude.

>> Une distanciation culturelle
En prenant de l’âge, les jeunes générations délaisseront-elles la bière et autres alcools au profit du vin ? Rien n’est moins sûr. Au-delà des volumes, l’étude fait état d’une distanciation croissante des Français dans leur rapport au vin, davantage marquée chez les 18-34 ans mais également à l'oeuvre chez les 35-49 ans. Les jeunes consommateurs pourraient ainsi relayer au rang de poncifs éculés les allégations de « partage », « convivialité », « vivre ensemble », « identité culturelle de la France » et autre « art de vivre à la Française », consubstantielles à « la patrie du vin ». Au passage, le « French paradox » en prend un coup dans l’aile : l’allégation « le vin c’est bon pour la santé » remporte beaucoup moins d’adhésion en 2022 qu’en 2015.

>> L’appel au « new deal » de la filière
Les phénomènes de déconsommation et de distanciation ne sont pas la surprise de l'année pour la filière, qui invoque la déritualisation des repas, la perte de transmission au sein des familles ou encore la stigmatisation, « minoritaire mais active ». « Si les pouvoirs publics et la filière vin ont collectivement gagné la bataille de la modération, la France, pays du vin, est en train de perdre la bataille de sa transmission », analyse l’association Vin & Société. Or la consommation domestique représente à elle seule 60% des débouchés. Quant à l’export, il a manifesté au 1er semestre 2023 ses premiers signes d’essoufflement, selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux. A l’heure où Bordeaux s’apprête à arracher 8000 hectares de vignes, soit 7% de son vignoble, la filière appelle de ses vœux un « new deal du vin ». Objectif : faire mentir les projections qui font état d’une contraction de 20% du marché du vin dans les 10 ans à venir, avec des conséquences sociales « redoutables ».
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Voir pleinchamp.com


Du côté de pleinchamp.com : La biomasse, cet or vert, noir et désormais brun, et toujours plus convoité

[Edito] Source de biocarburant, de biométhane ou encore de chaleur, la biomasse constitue un des socles de la transition énergétique, non sans risquer de concurrencer la production alimentaire, d’altérer le puits de carbone et d’enfreindre la fertilité des sols. D’où l’impérieuse nécessité de trier ses biodéchets dans la poubelle marron.

Développer l’usage des biocarburants à hauteur d’environ 48 TWh en 2030, soit une augmentation de 21% par rapport à 2019. Développer le biométhane, à hauteur d’environ 50 TWh de biogaz dont 44 TWh injecté à l’horizon 2030, soit une capacité́ de production multipliée par quatre par rapport à aujourd’hui. Développer la production de la chaleur renouvelable, à plus de 250 TWh en 2030 soit une multiplication par plus de deux du rythme de déploiement par rapport à aujourd’hui. Tels sont les objectifs assignés à la biomasse et consignés dans la Stratégie française pour l’énergie et le climat (SFEC), dévoilée par le gouvernement en novembre dernier. Objectif : s’affranchir, d’ici à 2050, des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), qui représentent aujourd’hui 60% de notre mix énergétique.

>>> Les imbrications multiples de la biomasse
La transition énergétique et climatique ne repose pas seulement sur la biomasse, autrement dit sur les effluents d’élevage, les cultures dédiées, les cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cives), les déchets verts ou encore les biodéchets issus de la restauration domestique et collective. Elle mise aussi sur les énergies nucléaire, photovoltaïque, éolienne, hydroélectrique et hydrolienne, sans oublier la sobriété. La SFEC fixe en effet un objectif de réduction de notre consommation d’énergie de 40 à 50% d’ici à 2050, comparativement à 2021. La biomasse est cependant incontournable, notamment pour alimenter les réseaux de chaleur ou encore pour assurer la production de biocarburants, durablement indispensables aux transports routier et maritime, ainsi qu’aux véhicules lourds, dont les tracteurs. Mais l’équation est complexe car la biomasse est à la croisée de multiples enjeux que sont la sécurité alimentaire, le besoin de retours au sol pour garantir le stock de carbone et préserver la fertilité, le maintien du puits forestier, la préservation de la biodiversité, le tout sur fond de changement climatique impactant les rendements agricoles ou forestiers.

>>> La demande supérieure à l’offre
Renouvelable, la biomasse n’est pas illimitée pour autant. Les projections de la SFEC font état d’un « point d’attention » dès 2025 et d’un besoin nettement supérieur à la demande à l’horizon 2040, évoquant « un bouclage délicat » et une modélisation « en cours de finalisation ». Les agriculteurs méthaniseurs n’ont pas attendu l’élaboration de la SFEC pour mesurer la tension croissante s’exerçant sur la biomasse. Ces dernières années, sous l’effet d’une compétition accrue sur la ressource, certains sous-produits agricoles et agroalimentaires sont passés du statut de déchet (gratuit) à celui d’intrant (monétisé).
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Voir pleinchamp.com


   


Du côté d’André Heitz

> Glyphosate : de l'intérêt de faire des analyses sur des femmes enceintes... militantisme

> En tant qu'agriculteur, je dois continuer à partager mon histoire

> Nous sommes des arboriculteurs, des maraîchers et des agriculteurs fiers de l'être !

> Boîte noire chinoise : la vérité sur la récolte de blé de la Chine – et les importations

> « L’effondrement de la biodiversité en France ? Un mensonge d’État ! » de M. Christian Lévêque sur Factuel

> Biotechnologies et petits agriculteurs des pays en développement : la FAO sort enfin de sa réserve

> Pour une communication positive et bien ciblée : un superbe diaporama de Mme Anna Boucard

> Les bons produits se vendent tout seuls ; la peur n'a pas besoin d'être un ingrédient, par Amanda Zaluckyj, AGDAILY

> Allemagne : le très anti-pesticides BUND e.V. met en garde contre la consommation de sapins de Noël

> La paix par l'agriculture ?

> Bizarre, bizarre : Floraison des pommiers et désherbage du maïs (signalé par André Heitz)

> Néo-colonialisme marxiste : le magazine états-unien Jacobin soutient les programmes anti-OGM en Afrique

> Allemagne : Le patron d'une brasserie « désinvite » M. Cem Özdemir par solidarité avec les agriculteurs

> Allemagne : la coalition des feux tricolores cède sur le gazole agricole et la taxe sur les véhicules

> Une découverte par édition de gènes est très prometteuse pour la fertilité du blé dans un climat en mutation

> Ledprona : L'EPA donne le feu vert à un biopesticide innovant pour les cultures de pommes de terre

> Journal d'une institutrice en montagne (1936-1945)

> Réduire les engrais synthétiques et améliorer les rendements ? La révolution du microbiome s'invite dans l'agriculture

> Südwestrundfunk (SWR) : « Greenpeace et le génie génétique »


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Du côté de la Fnsea

> Comptes de l’agriculture 2023 : finie l’embellie !

Les comptes nationaux de l’agriculture pour l’année 2023 sont parus ce jour. L’embellie des deux dernières années est passée : le résultat brut de la branche agricole a chuté de 11 % en 2023 selon les estimations du ministère. Les causes sont multiples : baisses de volume, retournement des prix, et charges pesantes sur la comptabilité des agriculteurs.

Pour les productions végétales, le retournement de marché entre des prix d’engrais très élevés et des prix de vente en berne sur les marchés mondiaux a créé un effet ciseau délétère sur le compte des agriculteurs. Les rendements corrects en 2023 (+6 % de volume produit) ne compensent pas les pertes de valeur produite (-24 % pour les céréales, -21 % pour les oléoprotéagineux, -9 % pour les vins de table).

La valeur de la production animale a crû de 5 %, mais les revenus des éleveurs restent parmi les plus faibles. Surtout, la baisse de production en volume s’accroit encore pour les viandes, la volaille et les produits laitiers, tandis que les importations ne cessent, elles, d’augmenter, questionnant le défi de la souveraineté alimentaire.

Le respect des lois EGAlim doit absolument rester de mise : aucune baisse de prix n’est envisageable dans un contexte d’accroissement des arrêts d’activité d’élevage et les agriculteurs ne peuvent pas supporter encore une baisse de revenu.

La FNSEA continue de porter une vision politique de long-terme, claire et ambitieuse, nécessaire pour donner de la visibilité aux agriculteurs, leur permettre d’assurer une production alimentaire en quantité et qualité suffisantes pour les marchés français et internationaux, et d’en tirer un revenu décent et attractif, afin que le modèle agricole familial perdure. Il est impératif de reconnaître et de valoriser le rôle central des agriculteurs dans la préservation de notre souveraineté alimentaire et dans la contribution à une économie durable. Nous insistons sur l’urgence d’adopter des politiques qui garantissent des prix équitables pour nos produits, tout en soutenant l’innovation et la transition écologique dans le secteur agricole.


> Pacte d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture : Des mesures adaptées au renouvellement des générations mais des orientations à concrétiser dans le pacte

Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire présentait, ce vendredi 15 décembre à Yvetot, le contenu du Pacte d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture. A l’intérieur de ce pacte, le projet de Loi d’Orientation et d’Avenir Agricole est devenu le projet de loi d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture. Un texte qui comprend une quarantaine de mesures centrées sur les enjeux de formation et innovation et de transmission-installation dans un contexte de transitions de l’agriculture française, un texte utile et nécessaire à l’heure d’un défi démographique majeur en agriculture, mais qui ne donne pas de cap à l’agriculture française, contrairement aux engagements initiaux.

La FNSEA salue les dispositions relatives à l’enseignement, la formation et le développement agricole. En effet, les grandes orientations et priorités des politiques d’éducation et d’emploi sont alignées sur les propositions portées par la FNSEA.

Sur les thématiques installation-transmission, la création du réseau « France Services agriculture » est une avancée intéressante pour rationaliser les parcours des candidats et des cédants sur le format d’un guichet unique obligatoire.

Toutefois, le texte tel que proposé soulève des interrogations. En effet, si le diagnostic destiné à apprécier la résilience des exploitations agricoles au regard du changement climatique paraît pertinent, la création d’un diagnostic de la santé des sols, sans périmètre précis et sans évaluation de coût, risque d’aboutir à la mise en place de nouvelles contraintes normatives à contre-sens des objectifs de simplification et d’attractivité poursuivis. La FNSEA déplore en outre l’absence de dispositions fiscales incitant à la transmission en direction des jeunes agriculteurs et de mesures accompagnant les bailleurs dans la location aux jeunes. Le « droit à l’essai » pourtant plébiscité lors des groupes de concertation a, quant à lui, tout simplement disparu.

Au-delà de la loi, le Pacte présenté par le Ministre comporte de nombreuses intentions intéressantes. Si les sujets abordés répondent à de réelles problématiques, la FNSEA jugera sur pièce et attend la concrétisation des annonces. Elle sera également active pour compléter les annonces par des mesures, notamment sur la compétitivité, à même de permettre aux agriculteurs français de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays.

> Mesure fiscale pour l’élevage : une belle annonce au Sommet mais déception à l’arrivée !

Une mesure fiscale, une déduction de 150 € par vache, en faveur des éleveurs bovins viande et lait a été annoncée lors du Sommet de l’Elevage par les ministres Bruno Le Maire et Marc Fesneau. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Plan des pouvoirs publics pour la Reconquête de la Souveraineté en Elevage. Ce plan recouvre une ambition essentielle pour l’avenir, alors que le constat est sans appel : sans des signaux forts, le potentiel de production va continuer à régresser dangereusement, ces deux cheptels étant en forte décapitalisation.

Malgré les alertes répétées vers les pouvoirs publics, les arbitrages effectués dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024 suscitent une grande déception dans les filières bovines. Pour que cette disposition soit pleinement mobilisable par les éleveurs, il était essentiel que la déduction de l’assiette sociale soit également prise en compte, comme pour toute mesure fiscale. Ce n’est pas le cas !

Après l’espoir suscité auprès des éleveurs, ce refus du Gouvernement provoque l’incompréhension dans les campagnes.

Une incompréhension d’autant plus grande que nous émettons de sérieux doutes sur l’utilisation de l’enveloppe prévisionnelle de près de 100 millions d’euros au regard du manque d’attractivité de la mesure due à l’absence de transposition sociale.

A l’heure où nos productions ont pourtant plus que jamais besoin d’un signal politique majeur démontrant le soutien de la Nation à son Elevage, le Gouvernement doit mesurer l’ampleur de l’enjeu du maintien de l’élevage dans l’objectif de souveraineté alimentaire. Force est de constater que la mesure votée n’apporte pas ce signal tant attendu des éleveurs !


Children with a Kitten Duvet Cover, by Heinrich Hirt (1841-1902)

09 - 08/01/2024
 


Young girl in a blue pinafore, 1914, by William Kay Blacklock (1872-1924, UK)

10 - 08/01/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONS (Les) : Ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
Michel AUDIARD


A thought for today

The love of one's country is a splendid thing. But why should love stop at the border?
Pablo CASALS, cellist, conductor, and composer (1876-1973)


 
Opinions et curiosités du web (2)


S’alcooliser ou ne pas s’alcooliser, une très vielle blague et une provocation de la part du piètre buveur que je suis (GW)

Je continue à boire l'apéro (avec une préférence avec le vasodilatateur qu'est le whisky) tous les soirs depuis ma mise à la retraite (à 60 ans) soit 20 ans !

Raison évoquée auprès de mon docteur de famille : "Je me force à m'alcooliser afin de réussir, au mieux, ma future incinération..."

Vous avez remarqué qu’un troupeau ne peut se déplacer qu'à la vitesse du plus lent.

Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en premier. Cette sélection naturelle est bonne pour le troupeau en général, parce que la vitesse du troupeau augmente au fur et à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.

Vous suivez ?

De la même façon, le cerveau humain ne peut fonctionner plus vite que ses cellules les plus lentes.

Comme on le sait aujourd'hui, la consommation d'alcool détruit les cellules du cerveau.

Naturellement ce sont les cellules les plus lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.

On peut donc en déduire que la consommation d'alcool élimine les cellules les plus faibles, rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant.

Ce qui explique pourquoi on se sent toujours un peu plus intelligent après 4 ou 5 apéros.

Putain… je le savais !!! Je le savais !!!

Mon message santé :

- 1. Si la marche et le vélo étaient bons pour la santé, le facteur serait immortel.

- 2. Une baleine nage toute la journée, ne mange que du poisson, boit de l'eau et pourtant elle est... très grosse.

- 3. Un lapin court et saute tout le temps mais ne vit que 15 ans.

- 4. Par contre une tortue ne court pas, ne fait rien...Et vit 450 ans !!!

Et vous me dites de faire de l’exercice ! Je suis retraité... Laissez-moi tranquille !



Du côté d'Auguste Derrière - 1



Michel LEEB souhaite un « Joyeux Noël » avec différents accents !
Voir vidéo
Signalé par B. AUXENFANS
Mél : auxenfansb(a)gmail.com


Une énorme faille se creuse en Afrique, annonçant la formation d’un nouvel océan plus vite que prévu, par Eva Leray

Un nouvel océan est en train d’émerger en Afrique. Une faille apparue il y a quinze ans dans le continent africain est en train de se transformer en dorsale océanique. Et selon de récentes découvertes scientifiques, l’émergence de ce nouvel océan devrait se produire plus rapidement que prévu.
Voir ouest-france.fr


L’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 11,8 ans pour les femmes et de 10,2 ans pour les hommes en 2022

En France, en 2021, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est supérieure à la moyenne européenne : de 2 ans et 8 mois pour les femmes et de 1 an et 10 mois pour les hommes.
Voir drees.solidarites-sante.gouv.fr


CES 2024 : Bosch mise sur la pile et le moteur hydrogène pour la mobilité , 09.01.2024

De la pile à combustible au moteur à combustion, le groupe Bosch a rappelé ses efforts pour développer l'hydrogène à l'occasion d'une conférence de presse organisée au CES 2024, à Las Vegas.

"L'hydrogène sera en mesure de répondre aux futurs besoins énergétiques de la planète sans impacter son climat", a souligné Tanja Ruckert, membre du conseil d'administration de l'entreprise, lors d'une conférence organisée par le groupe au CES de Las Vegas.

"Nous devons investir de façon massive dans les technologies de l'hydrogène et développer des solutions pour l'ensemble de sa chaîne de valeur", ajoute Mike Mansuetti, président de la branche nord-américaine de Bosch.
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Voir h2-mobile.frv


   


Congélateur en Mongolie
Voir excellente video
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


3 candidats : pour qui voteriez-vous ?

Nobody is perfect! Pas même le Président Macron…
Voir tiktok.com


Fernand Raynaud : le défilé militaire
Voir facebook.com


Souvenirs de jeunesse des années 60 (télécharger le fichier "souvenirs-des-annees-de-jeunesse-francaise-1960-1969-185113.pps")
Voir piecejointe.com


Découvrez les superbes photos d'animaux en lice pour le Prix du public du Wildlife Photographer of The Year

Vingt-cinq photographes sont en lice pour le Prix du public 2023 du prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year organisé par le Muséum d’histoire naturelle de Londres. Voici quelques-uns de ces magnifiques clichés, pour lesquels vous pouvez voter en ligne jusqu’au 31 janvier 2024.
Voir francetvinfo.fr


Tout n’est pas (encore) perdu, voici huit bonnes nouvelles pour le climat et la biodiversité en 2023, par Paul Gratian

Si la situation est encore très loin d’être idéale, quelques bonnes nouvelles ont eu lieu concernant l’environnement en cette année 2023. Interdiction des néonicotinoïdes, accord important sur la haute mer, recul de la déforestation en Amazonie… Voici huit bonnes nouvelles de l’année.
Voir ouest-france.fr


 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONS (Les) : Ils sont de deux sortes, les doués qui connaissent tout sur rien… et les surdoués qui ne connaissent rien sur tout !
Michel AUDIARD


A thought for today

Never let your sense of morals get in the way of doing what's right.
Isaac ASIMOV, scientist and writer (1920-1992)


Du côté d'Auguste Derrière - 2



CropLife 100 Ag Retailers Are Expecting More from Ag Tech in 2024

Let’s face it – ag tech is hot right now. If you visited any summer or fall trade show this year, chances are there were plenty of examples of new and improved ag technology to check out, writes Eric Sfiligoj at CropLife.

According to the data from the 2023 CropLife 100 survey, ag technology was also a growing sector of the ag retail business during the year. In fact, respondents on the 2023 survey reported that their revenues in this area grew a respectable 2%, from $796.2 million in 2022 to $815.1 million this year.

Furthermore, the outlook for the ag tech sector among CropLife 100 ag retailers is extremely bright. In particular, ag retailers have high hopes that artificial intelligence (AI) and autonomous vehicles will revolutionize the ag equipment sector between now and the end of the decade.

However, most expect the implementation of autonomous vehicles and AI systems into ag equipment to take some time yet. In fact, when asked what role AI might play in the upcoming growing season, half of the respondents (50%) said it was still too early to tell. Another 35% thought AI’s place in the industry would be “small” in 2024. Only 15% foresee such systems playing a “big role” in the nation’s crop fields next year.
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See globalagtechinitiative.com


Pessl Instruments Adopts Varda’s Global FieldID to Boost Transparency, Profitability for Farmers

Varda, the agtech startup founded by Yara, has announced its partnership with Pessl Instruments, the global manufacturer and leading provider of advanced agricultural technology solutions under the METOS brand.

Varda’s Global FieldID, which establishes a shared geospatial reference framework for the entire agricultural industry, will seamlessly integrate with the entirety of the METOS portfolio – which covers a range of resources including weather stations, AI-powered insect traps and data loggers – to give farmers a range of data-powered insights on their land which have previously not been readily accessible.
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See globalagtechinitiative.com


Blockchain Streamlines Agriculture in a Big Data World — New eBook Explains How

“Data is as valuable as the crops themselves.” That phrase sums up the role technology plays in the agricultural sector as farmers grapple with new challenges. Even the word “farming” itself is being replaced by others like “agribusiness” and “AgriTech.” Where data is important, blockchain is essential.

To explain the hows and whys of this, reports CoinGeek, the BSV Blockchain Association has published a new ebook by Bryan Daugherty titled “Revolutionising Agriculture in the Digital Age,” available as a free download right now.

Agriculture has always been a science, but for thousands of years, it has existed in the form of traditions and knowledge gained from practical experiences passed down through generations of farmers. In the search for ever-greater efficiencies and from the availability of new technologies, concepts like “precision farming,” IoT, Big Data analytics, sustainability, and resource-scarcity, and robotics have entered the field—along with a few others you wouldn’t immediately expect, like cybersecurity, transparency, and even “democratization of data.”

Technology has mitigated problems related to distance, transportation, and supplies, which have always affected agriculture. However, the modern world has also raised new ones like access to/scarcity of resources, energy efficiency and availability, and requirements to reduce any negative impacts on the environment.

Farmers of the future won’t wake in the morning to discover a fox has been in the chicken house. They’ll hear about it and take steps to deal with it the second it happens. They’ll also have the latest information about chicken health and optimal nutrition for better yields, find out instantly if there are any disease threats and how to manage them, know the latest egg/meat prices worldwide, automate egg collection and bird grading, and mark all product for tracking as it changes hands until it reaches the end consumer (there’s no word on how foxes will fare in this world, but that’s a problem for foxes).

See globalagtechinitiative.com


Du côté d'Auguste Derrière - 3



AgFunderNews / Meet the founder: Verdant Robotics’ Gabe Sibley on NASA rovers, self-driving cars, and ag robots: ‘They have to be insanely robust’, by Elaine Watson, December 22, 2023

There’s always been a prediction of the all-singing, all-dancing general purpose humanoid robot that can solve all of our problems,” says Verdant Robotics cofounder Dr. Gabe Sibley. But if you want to make a more immediate impact—and a profit—the smart money is on bots that provide “specific solutions for specific problems.”

And when it comes to farming, he says, the biggest pain points are typically labor and input costs. “We squarely address both.”

By using smart-spraying systems attached to the back of tractors that can target weeds with remarkable precision using computer vision and machine learning, he says, Verdant Robotics can obviate the need for back-breaking hand-weeding of high-density crops such as carrots, and slash input costs by enabling farmers to use dramatically fewer inputs, whether fertilizer, insecticides, herbicides, or pollen.

By effectively indexing the crop (creating a 3D model of what’s happening in the field over time, and tracking how specific actions lead to better outcomes), the technology “can also enable farmers to develop strategies that lead to higher yields or larger produce—things that increase value as well as just addressing pain points,” he says.

AgFunderNews (AFN) caught up with Sibley (GS) to talk about driving on other planets, self-driving cars, and the ag robotics landscape.
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>>> AFN: Describe the latest machines…
GS: Imagine a pair of downward facing cameras, very high resolution, very high frame rate, attached to a tractor moving through a field. They see the ground, the crop, the weeds, so it’s spatial, you have a 3D model of your crop; but also temporal, as you’re tracking it over time.

There’s also some high-speed stabilization that goes at much higher frame rates so you can understand where everything is even while you are waiting for images to be processed, plus there’s the detection and classification of everything the cameras see.

Then you’re layering on top of that the whole decision-making system that’s deciding where to apply inputs. Our bull’s eye metric is 95% of the input was delivered within seven millimeters, and often it’s much much better than that.

Imagine something about the size of your pinky fingernail. We want a splat pattern [for applying the inputs to the target] of about that size.

>>> AFN: Where does the machine learning (ML) part come in?
GS: In some senses, it’s not very complicated. You need to accumulate a large quantity of labeled data, which is basically human beings saying ‘this is a carrot, whereas this is a weed,’ and then train the computer vision model to detect and classify those as well as each pixel.

Then we refine those models over time to factor in what we call long-tail event. To give you an example, a while back, we went into a field and it had been frosty in the morning and it turned the carrot tops a purple color. Our machine had never seen purple carrots and it went out and classified them as weeds and started happily shooting them [with weedkiller]. Automatic flags went up and it stopped and very quickly, and we were able to say, this is a purple carrot, here’s a bunch of examples of what that looks like, and you’re not going to shoot them ! The model continually refines and takes those long tail events into account.

So [for any given crop] there’s the beginning part where you train models [to distinguish between that crop and weeds, for example] but then there’s improvements over time as we look at different soils, environments, lighting conditions, and so on.

>>> AFN: Which crops are you focusing on and why? 
GS: We’re going after crops where the ROI for the grower can be measured in less than a year. We see the most potential in high density crops like carrots, which might be less than an inch apart, so you might have crews crawling on their hands and knees picking weeds in 110-degree weather.

>>> AFN: What is your business model at Verdant Robotics?
GS: Initially we developed a Robotics as a Service (RAAS) model but we’re now switching to direct sales. Right now, growers are opting mostly for the 20-foot weeding sprayer. There are plans for wider machines, and there are also upgrades coming this year that make these machines significantly faster. Our first deals are being closed right now!

>>> AFN: How robust do these machines need to be?
GS: They have got to be insanely robust, so a huge amount of effort goes into making sure they can deal with shock and vibration. They have also got to be able to withstand high pressure chemical washing, a wide range of temperatures, and a dusty environment, which is a very tall bar for any mechanical and electrical system with delicate sensing computing platforms. You can’t overestimate the difficulty in that.

>>> AFN: Who’s the target customer for Verdant’s smart sprayers?
GS: For farms of 500 acres or more, it’s pretty easy for this to make economic sense. On smaller farms that are in co-ops or in partnerships with other farms, it also makes sense. The value is pretty high for any grower, but it’s higher for growers that have high weed pressure and crops that are difficult to service otherwise, such as garlic, carrots, onions, leafy greens, broccoli, cauliflower, all the specialty crops here in California.

We’ve also done work in almonds, cherries, pears, and apples.

>>> AFN: What’s the competitive set?
GS: You’ve got companies using robotics for mechanical weeding with knives or with lasers. But spraying has broader applications because you can’t apply fertilizer or pollen with a laser or a knife. And so we focused on that because it gives us a much broader canvas. We’re not just doing weeding; it’s just one of maybe 100 or 1,000 applications you can do when you’re talking about inputs.

Second, when it comes to weeding with lasers, it’s always going to be slow because it takes time to burn things. And as you get to increasingly powerful lasers, you require large amounts of power.

We did laser weeding for a while but quickly realized we could be anywhere from 30-50 times faster through the field using spraying versus lasers. And that metric of acres per hour is by far the most important metric that drives so much of the unit economics. You can’t compete on acres per hour if you’re going to use photons to kill weeds.

As for spraying, we’re not aware of any other spraying systems that can work in high density crops like ours. There’s nothing that has the type of precision we have. There are fixed grid sprayers but they have 20-30 times less accuracy.

>>> AFN: What are the potential bottlenecks for you? Manufacturing the sprayers at scale?
GS: We have a variety of contract manufacturers that we work with that are fantastic, that are ready to scale. When we go beyond direct sales, we also need to be thinking about who are our partners for the long term from a sales perspective to allow us to take this technology all over the world. But the manufacturing side of it, we don’t think is the bottleneck.

>>> AFN: How have you funded the business so far?
GS: We’ve raised $48.5 million so far [most recently in a Nov. ’22 $46.5 million series A round led by Cleveland Avenue] and we will start fundraising again next year. If we were to absolutely hit our marks, we’d be cashflow positive without raising money and be raising for growth. And so that’s the Verdant path. The value is pretty clear, so as long as we are demonstrating that to growers, the sales side is pretty straightforward and we have a pretty healthy deal pipeline.

Investors are looking at revenue and margins, TAM [total addressable market] and SAM [serviceable addressable market] and trying to understand is this something that’s going to be cashflow positive within line of sight?

>>> AFN: What’s the future of ag robotics?
GS: I think there’s always been a prediction of the all-singing, all-dancing general purpose humanoid style robot coming to solve all of our problems, but if you look at what’s actually happened historically, you see engineering building specific solutions for specific problems.

However, we do live in a time period where we’re seeing pretty radical changes in terms of AI, and many credible businesses are going after essentially that general purpose dexterous humanoid robot, so as they say, the future ain’t what it used to be!

Still, if I were to put money down, I would say that people who are focusing on solving specific problems are going to have an impact more quickly, so very clever mechatronic solutions for harvesting specific crops, for example.

>>> AFN: What about robotics in indoor ag?
GS: There are opportunities for very precise delivery of inputs indoors and outdoors, but I have always been a little skeptical of business models that rely on two cents per kilowatt energy to be cost effective.
See agfundernews.com

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Good products sell themselves; fear doesn’t need to be an ingredient, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA

Fear-based marketing is almost always bad. It’s a marketing strategy that appeals to consumers’ fears and anxieties in order to motivate them to take a specific action. While effective in the short term, it can cause negative consequences for both consumers and businesses. That’s because it taps into our basic survival instincts. When we’re afraid, we’re more likely to take a certain action to protect ourselves from harm.
See agdaily.com


UK: Winning R&D partnerships announced for new on-farm innovations

Three successful projects will share £9.13m funding to develop their novel solutions in crop harvesting, cow health and robotics to tackle on-farm issues.
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>> The Agri-Opencore project, led by APS Produce, is looking to accelerate the delivery of robotic crop systems for horticulture.

It aims to create the necessary software and hardware for a development platform that receives contributions from stakeholders across the sector to create a system that could bring robotic harvesting to farms sooner.

>> The AG ARC project, led by Garnett Farms Engineering, is developing an autonomous bedding system for cows that will improve its monitoring and dispensing.

It aims to reduce incidences of mastitis in cows by sensing moisture and temperature within cubicles and providing bedding in response, thereby supporting animal health and farm productivity aims.

>> The Potato-LITE project, led by PepsiCo, is exploring new cultivation equipment and systems for potato farming that reduce the impact on soil health and the costs of cultivation.

The project aims to reduce damage from the number, depth and intensity of current techniques in order to improve longer-term resilience in the sector.
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See ukri.org


We stopped taking Ozempic and Wegovy — and regained more weight than we lost, by Brooke Steinberg, Jan. 3, 2024 (ou comment faire mieux que le Mediator ? - GW)

Drugs designed to treat diabetes have become one of the hottest and most controversial weight-loss crazes.

But some people who hopped on the Ozempic train are starting to regret it, claiming they’ve gained back more weight than they lost when they stopped taking it.

Ozempic and Wegovy, a drug called semaglutide designed for people with Type 2 diabetes, helps the pancreas release the right amount of insulin when blood sugar levels are high.

However, both have become widely used as weight-loss drugs.

The Messenger spoke to several dieters who regained the weight they lost — and then some — like Artemis Bayandor, who lost 15 pounds in six months when she started taking Wegovy in August 2021.
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See nypost.com


Bad Joke

 


Ill-informed AI use fuels irreproducibility

The naive use of artificial intelligence (AI) is driving a deluge of unreliable, useless or wrong research. This has happened, for example, when researchers report that algorithms can reliably classify images or even diagnose diseases, but fail to realize that their systems are really only regurgitating artefacts in the training data. “AI provides a tool that allows researchers to ‘play’ with the data and parameters until the results are aligned with the expectations,” says computer scientist Lior Shamir. There are checklists that can help scientists to avoid common problems, such as insufficient separation between training and test data. Many argue that the way forward is to make all code and data available for public scrutiny.

See nature.com


Most scientists don’t enjoy writing grants. Here’s how to change that...

Specialists share how to make the experience more enjoyable and foster a sense of belonging.
By Courtney Peña, Amber R. Moore & Crystal M. Botham, 05 December 2023

“Done right, grant writing can reconnect you with the joy that led you to become a scientist in the first place.”

By reframing grant writing as a way to rediscover your purpose, practise your writing and build community, the ‘necessary evil’ can actually become fun and fulfilling, say trainers Courtney Peña, Amber Moore and Crystal Botham.
See nature.com

 


Midday rest, 1915, by William Kay Blacklock (1872-1924, UK)

11 - 08/01/2024
 


The Shepherdess, not dated, by William Kay Blacklock (1872-1924, UK)

12 - 08/01/2024
 


Scientists race to save ancient cave paintings

Some of the oldest pictures in the world were drawn more than 45,000 years ago in caves on the southwestern peninsula of Sulawesi in Indonesia. Despite having lasted so long, they’re now disappearing as the surface of the cave walls is peeling off from the white limestone underneath. No one knows exactly why, but researchers point to pollution, climate change, human exhalations and the dust and vibrations produced by mining as possible causes. Scientists are scrambling to solve the mystery before the paintings are lost for good.

See nature.com


   


ChatGPT already useful to help solving "light" problem?

01 - 08/01/2024
 


Yen Up and Down

02 - 08/01/2024
 


Increasing GDP per Capita

03 - 08/01/2024
 


Investing in Greece is more profitable than investing in Turkey

04 - 08/01/2024
 


Hot waters

05 - 08/01/2024
 


US Defense Spending Declines

06 - 08/01/2024
 


Election vs Democracy?

07 - 08/01/2024
 


US political risk as seen by investors

08 - 08/01/2024
 


Warmer US winter

09 - 08/01/2024
 


Warmer Europe

10 - 08/01/2024
 


Battleship Gap

11 - 08/01/2024
 


Will Taylor Swift save Singapore tourism?

12 - 08/01/2024
 


Death rates from cardiovascular diseases have declined in many countries

The number of deaths from cardiovascular diseases is increasing, but — as this chart shows — the death rate has declined in many countries.

This means that the risk of death from cardiovascular diseases now is lower than in the past among populations of the same size and age.

In many countries, the decline in death rates has been quite large.

In the United States, for example, the age-standardized death rate from cardiovascular diseases was over 500 per 100,000 people in 1950, but declined to less than 150 by 2020. This represents a reduction of almost three-quarters.

What’s been responsible for this positive decline?

A major driver has been the dramatic decline in smoking. We've also achieved major medical advances in screening, diagnosing, monitoring, and treating cardiovascular diseases.

We recently published a new page on cardiovascular diseases where you can explore all of our data, visualizations, and writing on the topic.

01 - 08/01/2024 - See ourworldindata.org
 


The world faces two energy problems: most of our energy still produces greenhouse gas emissions, and hundreds of millions lack access to energy

The world lacks a safe, low-carbon, and cheap large-scale energy infrastructure.

Until we scale up such an energy infrastructure, the world will continue to face two energy problems:

Hundreds of millions of people lack access to sufficient energy
The dominance of fossil fuels in our energy system drives climate change and other negative health impacts, such as from air pollution
To ensure everyone has access to clean and safe energy, we need to understand energy consumption, its impacts around the world today, and how this has changed over time.

To aid this understanding, we published a new page on energy where you can find all of our data, visualizations, and writing on the topic.

02 - 08/01/2024 - See ourworldindata.org
 


More progress can be made against childhood tuberculosis

Tuberculosis is still common in many parts of the world. It tends to be serious in children because their underdeveloped immune systems make them more vulnerable to the disease, especially if they are undernourished.

The BCG (Bacillus Calmette-Guérin) vaccine was developed by Albert Calmette and Camille Guérin in 1921 to protect infants and young children from severe tuberculosis. Since then, it has become one of the most widely used childhood vaccines worldwide.

Yet, as the map shows, tens of thousands of children still die from the disease, and it is one of the major causes of death in children.

One reason is that the vaccine’s efficacy tends to be lower in some parts of the world.

Children also remain at risk for other reasons; for example, there is a lack of medication and diagnostic testing developed for children. In addition, many children, especially in Africa, also suffer from HIV/AIDS, which makes them more vulnerable to tuberculosis.

We published a new page on tuberculosis where you can explore all of our data, visualizations, and writing on the topic.

03 - 08/01/2024 - See ourworldindata.org
 


Wild mammals are making a comeback in Europe thanks to conservation efforts

The European bison, the continent's largest herbivore, was once abundant across the region. But over time, deforestation and hunting caused its numbers to decline dramatically. By the early 20th century, the European bison had gone completely extinct in the wild, with only tens of individuals surviving in captivity.

The bison is no outlier, and many other animals have suffered similarly. But it doesn’t have to be this way — and the bison shows it.

The European bison has made an impressive comeback over the last 50 years. Successful conservation efforts have seen their numbers rebound, and Europe is now home to nearly 10,000 of them.

In this article, we look at the change in mammal populations across Europe and find that many species are making a comeback. Once on the brink, iconic animals such as the European bison, Brown bear, and elk are thriving once again.

04 - 08/01/2024 - See ourworldindata.org
 


Four rabbis are having a debate

Four rabbis are debating scripture out in the garden, and one of them notices he's continuously outvoted by the other three even though he's absolutely certain he's right. At a certain point, his frustration gets the best of him and he stands up, raises his hands and and says "My Lord, you must know that this is the right way, gives us a sign to let us know!"

As soon as he has spoken, a cloud materializes out of nowhere, moves in front of the sun and dissolves again.

The other three look at him, at each other, go "Well... That was certainly unusual, but the weather's been acting up a bit lately, so this does not really mean anything", and just continue with the discussion unmoved.

The fourth rabbi, increasingly desperate, again stands up and calls out "My Lord, they continue to defy your word, please send another sign to help them see the error of their ways!"

This time, it's not just one cloud, but the entire sky darkens, a thunderclap sounds and a bolt of lightning hits *just* next to the other three rabbis. They're startled, but after catching their breath conclude that no, you don't see that every day, but it's late summer, thunderstorms can come in surprisingly quickly, we're out in an open garden, there's no lightning rod on top of the synagogue even though there *really* should be, etc. So this still doesn't mean anything, we'll stick with our viewpoints thank you very much.

Now absolutely livid and still outvoted, the fourth rabbi gets up one final time, stamps his feet, raises his hands and shouts "Oh Lord, you who created all, for the love of your people and the ways of the world, make your will known, so that it must be clear even to these stubborn mules!"

And a booming voice fills the sky, "**HE IS CORRECT**"

The other three rabbis look up, look down to their colleague, and finally one says:

"That's still three against two"



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de l'Académie
d'Agriculture de France



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