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Rappel : La
nouvelle gazette poétique par Maurice Guéguen
La poésie du mardi
Si vous le voulez bien,
tous les mardis, je vous adresse par mail :
Le texte d’un poème (pdf)
L’enregistrement correspondant (mp3)
Un commentaire (le message)
Ça ne coûte rien…
Ça instruit…
C’est beau…
C’est partagé…
Pour s'abonner, écrire à Maurice GUÉGUEN
Mél : poemamomo(a)gmail.com
Avant l'informatique : " Scènes agricoles et champêtres"
Voir
jardinagealancienne.ovh
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Opinions et curiosités du
web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Rest Along the River, by Gregory Frank Harris (USA, 1953-)
01
- 02/05/2024
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A Peaceful Time, by Gregory Frank Harris (USA, 1953-)
02
- 02/05/2024
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Un petit livre sympa ! Et un beau cadeau !
Je vous adresse un livre sur la vie de 3 paysannes de la Cote
d'Azur, 3 générations tout au long du 20ème siècle.
Merci encore pour votre gazette. Cordialement,
Contact : Gilles GALLOIS
Mél : gillesgallois156(a)gmail.com
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"Il n’y a que contrôles idiots, comme si la vigne était
une culasse d’automobile", Hervé Bizeul interviewé par
Alexandre Abellan, 1 mai 2024
Si le choc de simplification des normes et de la paperasserie
tarde à se concrétiser dans les exploitations viticoles, un
changement s’opère bien pour Hervé Bizeul qui appelle à un nouveau
logiciel de contrôle, non plus dans la sanction mais d’encadrement.
Y compris dans la gestion des AOC. Le point trois mois après
l’interview ayant fait de la figure vigneronne du Roussillon
un porte-parole de la pression administrative pesant sur la
filière vin.
Q. : De nouvelles propositions de simplification administrative
viennent d’être annoncées par le ministère de l’Agriculture.
Y croyez-vous pour simplifier le quotidien vigneron ?
Hervé Bizeul : Bien sûr, restons positifs. Un petit pas pour
l’administration, un… petit pas pour les agriculteurs. Mais
c’est clairement le signe d’un changement et il faut s’en réjouir
et l’encourager. Mais bon, j’ai dit ici ce que beaucoup pensent
tout bas, nous avons atteint le point de non-retour avec la
digitalisation et l’anonymisation des agents.
À mon sens c’est par là qu’il faudrait commencer : une véritable
formation au collectif au lieu de l’opposition entre deux mondes,
celui de l’entreprise et celui de l’administration. Cette dernière
devrait être avant tout au service de ceux qui créent de la
valeur, aménagent le territoire, l’entretiennent, l’embellissent
: à quoi ressemblerait la France sans l’agriculture ? À rien.
Ceux qui tirent et/ou poussent devraient déjà le faire dans
la même direction (le négoce, la coopération et les caves particulières
sont encore souvent adversaires), ceux qui soient autour doivent
comprendront que leur rôle est avant tout « d’encadrer » avant
de contrôler, lequel contrôle devrait être clairement différencié
de la répression qui doit être réservée à ceux qui fraudent
en conscience et donc affaiblissent le collectif lui-même.
.../...
Voir
vitisphere.com
« La culture scientifique est à reconquérir » 26/04/2024
dans Le Point
À l’occasion des quatrièmes Rencontres de l’esprit critique,
Jean-Paul Krivine, le rédacteur en chef de la revue « Sciences
et pseudosciences » revient sur les grandes questions scientifiques
au cœur de l’actualité (Propos recueillis par Léo Lagniez).
Voir
lepoint.fr
Un conflit sans fin, analysé par Gilles Kepel et Jean-Pierre
Filiu
Question démocratie, à Gaza comme en Cisjordanie, il n’y a pas
eu d’élection générale, si j’ai bien compris, l’OLP étant certaine
de perdre au profit du Hamas en Cisjordanie, et le Hamas étant
certain de perdre au profit de l’OLP à Gaza, tant ils sont impopulaires
là où ils sont au pouvoir... je ne connaissais pas cette « curiosité ».
Voir
Israël-Palestine, un conflit sans fin, France Culture, émission
du samedi 27 avril 2024
Avec deux des meilleurs spécialistes du Moyen-Orient :
- Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du
Moyen-Orient contemporain
- Gilles Kepel Politologue. Professeur des universités.
« La gauche ne sait plus parler de ce qui se passe au Moyen
Orient » Par Eva Illouz et Derek Penslar dans « Le Monde »
19 avril 2024
Eva Illouz : Je reste profondément choquée par l’indifférence
ou la joie avec laquelle une partie de la gauche a accueilli
les crimes contre l’humanité que constituent les attaques du
Hamas. Cette réaction est d’autant plus choquante qu’elle provient
de milieux intellectuels et universitaires. Les victimes israéliennes
ont été littéralement déshumanisées.
Un tel manque de compassion s’explique par une profonde transformation
de la gauche, qui s’est détournée de ses combats traditionnels
pour le prolétariat et contre le racisme. Elle se mobilise désormais
davantage en faveur du Sud global et contre le colonialisme.
Surtout, son positionnement n’est plus le même : elle a délaissé
l’utopie au profit de la déconstruction, elle ne cherche plus
à élaborer un projet politique.
La gauche se contente désormais de condamner différentes incarnations
du mal : l’Occident, le patriarcat, la blanchité, la colonisation,
etc. Cette démonologie rend difficile, voire impossible, d’éprouver
de la compassion pour un peuple qui est devenu une incarnation
du mal : les Israéliens, coupables aux yeux de cette gauche
d’avoir établi un État occidental, colonial et blanc.
Les juifs ont de plus le défaut d’avoir subi le mauvais crime,
l’extermination, et non la colonisation. La Shoah fait désormais
l’objet d’une forme de relativisme qui vient contester la place
qu’elle occupe depuis les années 1960, où elle représentait
dans les mémoires le mal absolu. Il est vrai que, de ce fait,
elle avait éclipsé d’autres grands crimes contre l’humanité
comme l’esclavage et le colonialisme. Mais, aujourd’hui, la
Shoah est soumise à des inversions morales proches du négationnisme.
Un exemple : en février, le président brésilien Lula a comparé
les Israéliens aux nazis. La gauche, empêtrée dans ce genre
de discours, ne sait plus parler de ce qui se passe au Proche-Orient.
Voir
lemonde.fr/
Xavier
Gorce dans Le Point (1) ou sur X déjà vu dans la gazette d'il
y a deux semaines, mais j'aurais du m'expliquer !
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Des étudiants sont révoltés par la réponse d’Israël au pogrom
du 7 octobre 2023, comme moi-même j’ai pu l’être, quand
j’étais jeune et je n’étais pas le seul, non pas à être
jeune mais à être révolté, par les bombardements américains
au Viêt-Nam. Finalement, les Américains sont partis. Le
Viêt-Nam réunifié n'est pas plus démocratique que le Viêt-Nam
du Nord et le Viêt-Nam du Sud d’autrefois.
Se révolter, rien de plus normal quand on est jeune, mais
peut-être un peu moins pour des "petits vieux"
comme JL Mélenchon.
Cependant, à LFI et dans les amphis, qui se souvient que
les musulmans quand ils sont Ouïghours (musulmans opprimés
par les Chinois), tatares de Crimée (musulmans massacrés
ou déportés par les Russes), Rohingyas (musulmans opprimés
au Myanmar), musulmans Indiens, Iraniens, Syriens, Irakiens,
Soudanais, etc. qui sont opprimés ou massacrés dans leur
propre pays ?
Tous ces millions de musulmans ne méritent-ils pas l’attention
des étudiants : le peu de clairvoyance de la « gauche »
propalestinienne est étonnant, mais ceci n’enlève rien au
fait que Netanyahou soit et de loin, le pire dirigeant qu’ait
pu avoir Israël. Moins clairvoyant que Netanyahou et Mélenchon,
c’est difficile. |
Sabine Sicaud (le poème ci-après est boulversant
! - GW)
Sabine Sicaud a écrit ceci à 11 ans. Elle a composé de nombreux
poèmes où elle décrit la nature, les animaux, les plantes. A
sa mère qui l’appelait un jour, alors qu’elle était assise sur
une branche, elle répondit : « Laisse moi, je suis avec le cèdre…
» Elle lisait dans le parc de sa maison (à Villeneuve-sur-Lot)
comme dans un livre...
Sa fraîcheur, son innocence ne devaient pas durer longtemps.
Blessée accidentellement, elle subit une infection généralisée,
qui la fit souffrir atrocement durant plusieurs mois. Son inspiration,
sa passion de l’écriture nous permettent aujourd’hui de lire
des pages poignantes sur la souffrance et la douleur. Elle est
morte à quinze ans…
Et entre parenthèses, pour tous les charlatans et complotistes,
d’internet et d'ailleurs : si les antibiotiques avaient existé
en 1927, nous célèbrerions aujourd’hui certainement une des
plus grandes poétesses de France, au lieu de pleurer un météore
inachevé...
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Le petit cèpe de Sabine Sicaud (1913 - 1928),
in Poèmes d’enfant (1926)
Va, je te reconnais, jeune cèpe des bois…
Au bord du chemin creux, c’est bien toi que je vois
Ouvrant timidement ton parapluie.
A-t-il plu cette nuit sur la ronce et la thuie ?
Déjà, le soleil tendre essuie
Les plus hautes feuilles du bois…
Tu voulais garantir les coccinelles ?
Il fait beau. Tu seras, jeune cèpe, une ombrelle,
L’ombrelle en satin brun d’un roi de Lilliput !
Ne te montre pas trop, surtout… Le chemin bouge…chut !
Fais vite signe aux coccinelles !
Des gens sont là, dont les grands pieds viennent vers toi.
On te cherche, mon petit cèpe…
Que l’ajonc bourdonnant de guêpes,
Le genièvre et le houx cachent les larges toits
De tes aînés, les frères cèpes,
Car l’un mène vers l’autre et la poêle est au bout !
Voici qu’imprudemment tout un village pousse :
Rouge et couleur de sang, vert et couleur de mousse,
Girolle en bonnet roux,
Chapeaux rouges, verts, blonds, partout,
Les toits d’un rond village poussent !
Depuis l’oronge en œuf, le frais pâturon blanc
Doublé de crépon rose,
Jusqu’au méchant bolet qu’on appelle Satan,
Je les reconnais tous, les joyeux, les moroses,
Les perfides, les bons, les gris, les noirs, les roses,
Tes cousins de l’humide automne et du printemps…
Mais c’est pour toi, cher petit cèpe, que je tremble !
Tu n’es encore qu’un gros clou bien enfoncé ;
Ta tête a le luisant du marron d’Inde et lui ressemble.
Surtout, ne hausse pas au revers du fossé
Ta calotte de moine ! on te verrait… je tremble.
Moi, tu le sais, je fermerai les yeux.
Exprès, je t’oublierai sous une feuille sèche.
Je t’oublierai, petit Poucet. Je ne puis, ni ne veux
Être pour toi l’Ogre qui rêve de chair fraîche…
Je passerai, fermant les yeux !
Dans mon panier, j’emporterai quelques fleurs, une fraise…
Rien, peut-être…Mais toi, sur le talus,
À l’heure où les chemins se taisent,
Levant ton capuchon, tu ne nous craindras plus !
Brun et doré, sur le talus,
Tu t’épanouiras en coupole si ronde,
Si large, que la lune en marche – une seconde –
S’arrêtera pour te frôler de son doigt blanc. La nuit
Se fera douce autour de toi, bleue et profonde.
Mignonne hutte de sauvage – table ronde
Pour les rainettes dont l’œil jaune et songeur luit,
Mon cèpe ! tu ne seras plus un clou dans l’herbe verte,
Mais un pin-parasol dans l’ombre où se concertent
Les fourmis qui, toujours, s’en vont en longs circuits ;
Tu seras une belle tente, grande ouverte,
Où les grillons viendront chanter, la nuit…
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Ramasseur de champignons à Luxeuil, 1938,
de Jules Adler (1865 - 1952), Musée d’Orsay
Champignons et herbages
de Emile Gallé (FR, 1863-1930), Musée d’Orsay
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60 Millions de Consommateurs n'a pas apprécié la critique de
ses salades (par André Heitz et Géraldine Woessner)
La direction de 60 Millions de Consommateurs n'a vraiment pas
digéré les critiques que nous avions émises, Mme Géraldine Woessner
sur X (ex-Twitter) et moi (sur Atlantico puis sur ce blog avec
« La décadence du consumérisme et le panurgisme médiatique : le
cas des salades de 60 Millions de Consommateurs »), à l'encontre
de leur livraison du mois d'avril sur les salades en sachets.
Elle a réagi par une « mise au point », « Pesticides : 60 Millions
ne raconte pas de salades » sur son site Internet (derrière un
péage) et par un éditorial dans son numéro de mai, « N'en déplaise
aux détracteurs... ».
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"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
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Du côté de ebbh.fr : “Faire confiance doit devenir un droit
de l’Homme.” – Jacques Attali
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Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous
offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes
et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour
du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques
et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par
la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent
ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes
de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées
d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la
paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une
vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la
musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent
à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le
Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour
la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le
grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix
du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en
particulier sur les vins clandestins que je révèle dans
cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
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Grexit ? Frexit ? NON : depuis le début du développement de
l’Union Européens, les anti-européens ont toujours eu tort
En 2015, la Grèce était au bord de la faillite et de mauvais gestionnaires
grecs (dont M. Varoufakis, alors ministre des finances, grand
ami de LFI) envisageaient pour la Grèce la sortie de la zone Euro.
Heureusement, le Premier Ministre d’alors, un homme de gauche,
M. Tsipras, a voulu rester dans l’Union Européenne. Cela a demandé
beaucoup d’efforts de la part des grecs mais quelle réussite !
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Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
|
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Plus fort
que la surtransposition, voici l’anticipation réglementaire… par
GRW, 22 avril 2024
Alors qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un responsable gouvernemental
fustige les surtranspositions, la réalité est bien différente, comme
en témoigne la publication récente d’un décret franco-français concernant
les emballages plastiques pour les fruits et légumes frais. Explications
« Prendre par avance des décisions contraignantes pour les producteurs
français bien avant que l’Europe ne le décide aussi, c’est terminé
! », clamait le président Macron lors de sa visite chahutée au dernier
Salon international de l’agriculture.
Néanmoins, force est de constater que cette belle promesse, déjà
entendue maintes fois, connaît encore et toujours quelques exceptions
notoires. C’est le cas, ainsi, du décret du 20 juin 2023, entré
en vigueur le 1er janvier 2024, qui interdit la présentation à la
vente des fruits et légumes frais dans des emballages composés pour
tout ou partie de plastique, à l’exception d’une liste de vingt-neuf
produits (telles les endives, les asperges, les brocolis, les champignons,
différentes variétés de salades et de petits fruits fragiles).
…/…
Voir
agriculture-environnement.fr
Ma réflexion (GW) : le point de vue de G. Rivière-Wekstein me parait
complètement justifié. Ce genre de pb ne se posait pas quand les
assemblées d'élus et les administrations étaient peuplées
de fils et filles de paysans qui savaient de quoi ils parlaient.
Agir
avec la nature au XIXe siècle, À propos d'oiseaux,
d'agriculture et d'émergence de l'écologie,
par Christian Levêque
Le débat
qui s'est instauré au milieu du XIXème siècle
sur le rôle des oiseaux insectivores en tant qu'auxiliaires
de l'agriculture, s'inscrit dans la démarche "
agir avec la nature ". Les scientifiques ont fait l'hypothèse
que les dégâts causés par les insectes
aux cultures, résultaient de l'érosion des
populations d'oiseaux insectivores soumis à une forte
prédation par la chasse et le braconnage.
On parlait déjà à cette époque,
de la disparition prochaine de plusieurs espèces
d'oiseaux de la faune française.
Si la protection des oiseaux sera acquise en 1902, la distinction
opérationnelle entre utile et nuisible s'est avérée
difficile et ce débat perdure. C'est durant cette
période que les concepts de l'écologie ont
émergé: rôle des facteurs de l'environnement
sur la distribution des espèces, équilibre
des systèmes écologiques, régulation
des populations par les chaines trophiques, etc.
Des concepts hérités à la fois de la
pensée créationniste et du sens commun dont
certains seront remis en cause par la suite.
Voir
pressesdesmines.com
|
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Pourquoi la démarche ORIGINE-INFO doit aboutir, par « Les Éclaireurs
de l’alimentaire » et JM Séronie
Le 13 mars, sous les « ors » de Bercy, Olivia Grégoire, Ministre
de la Consommation, lançait la démarche Origine-Info. Une démarche
que les marques comme les enseignes sont appelées à rejoindre
volontairement (la « coercition » sur le sujet n’est pas Bruxelles-compatible).
Depuis, l’enthousiasme du premier jour (toutes les parties prenantes
avaient donné un accord de principe) s’est émoussé. L’enjeu est
pourtant majeur. Analyse et plaidoyer du Think Tank « Les Éclaireurs
de l’alimentaire »…
Le constat est connu… La souveraineté alimentaire est moins affirmée
qu’elle ne l’était, la Ferme France voit ses positions reculer,
sur son marché intérieur, comme à l’export. Et une menace supplémentaire
plane : le non-renouvellement des générations d’exploitants agricoles,
faute d’attractivité (notamment financière) du métier.
Le principal levier d’action l’est aussi (connu) : la compétitivité-coûts.
Si la Ferme France perd des positions, c’est d’abord faute de
compétitivité. Car, on l’oublie trop souvent, le revenu agricole
est une soustraction : d’un côté les charges, de l’autre les recettes.
Ce chantier est – hélas – encore devant.
À défaut, la transparence de l’origine est un chemin. A minima
pour nourrir la « valeur sociale » de l’offre alimentaire. Ou,
dit autrement, aider les consommateurs à aider les agriculteurs
par leurs achats. Aujourd’hui, la revendication de l’origine des
ingrédients n’est qu’intéressée : surjouée lorsque française,
masquée (voire dévoyée) lorsque non-française.
Voilà pourquoi la démarche initiée par Olivia Grégoire doit être
soutenue. Et la frilosité actuelle de certaines parties prenantes…
réchauffée.
À ceux qui en doutent, la transparence a des vertus. En premier
lieu, elle est en résonnance avec l’époque, bien au-delà du seul
sujet alimentaire. La transparence est un vecteur majeur de confiance.
Or pas de commerce sans confiance ! Comment une marque (quelle
qu’elle soit) peut-elle l’ignorer ? Impossible.
Seconde vertu : la transparence éclairera le choix des consommateurs.
Objectif : que ceux qui le veulent / le peuvent intègrent cette
information d’origine dans leur décision d’achat. Ce qui, par
ricochet, influencera le sourcing des industriels. Au bénéfice
(même partiel ou modeste) de la Ferme France. C’est tout l’enjeu
de la démarche Origine-Info.
.../...
Voir
agroeconomie.com/
Le Chat sportif (1)
02/05/2024
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Why do we so consistently underestimate progress? By Lewis
Chapman
Three reasons why a radically better future is more likely than
we think.
Progress that is both rapid enough to be noticed and stable enough
to continue over many generations has been achieved only once
in human history: right now. Around 1800, humanity made a stark
turn from misery and stagnation to prosperity and progress. This
is a truly unique moment in time, and yet one that most of us
aren’t even aware of.
…/…
If there is any lesson to learn, it is this: a radically better
future is far more likely than we often assume. The technologies
and ideas that will take us there are ones that we cannot yet
imagine. To believe in progress is to believe in the extraordinary,
the unconventional, and the unknown. Perhaps this is the last
reason we underestimate progress. We perceive it as naïve and
fanciful to place confidence in yet undefined future breakthroughs.
But sticking to the known and the proven will result in one thing
with absolute certainty: undue pessimism.
See
theprogressnetwork.org
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
MARIAGE (Le) : Aboutissement logique du célibat
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
It is impossible to enjoy idling thoroughly unless one has plenty
of work to do. There is no fun in doing nothing when you have nothing
to do. Wasting time is merely an occupation then, and a most exhausting
one. Idleness, like kisses, to be sweet must be stolen.
Jerome K. JEROME, humorist and playwright (2 May 1859-1927)
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Informatique
et numérique agricole |
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web lors du SIA 2024 et propose désormais un accès centralisé aux
publications issues des expérimentations labellisées DIGIFERMES®️.
- Le site www.digifermes.com est une source d’information et de communication
pour les utilisateurs de technologies numériques souhaitant accéder
au savoir-faire technique du réseau dans les expérimentations et les
démonstrations des nouvelles technologies.
- Comment accéder à l’expertise des DIGIFERMES®️ ?
> Vous êtes une startup ou une PME spécialisée dans les solutions
robotiques et d’intelligence artificielle : bénéficiez d’un
accès privilégié aux DIGIFERMES®️ grâce au dispositif de financement
adapté AgrifoodTEF.
> Vous êtes partie prenante dans l’évaluation des technologies
numériques répondant aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux
du secteur agricole, et vous disposez d’une ferme expérimentale en
conditions réelles portée par une équipe d’experts techniques impliqués
dans le déploiement et la promotion des solutions numériques : candidatez
au prochain appel à labellisation DIGIFERMES®️.
Voir digifermes.com
Les DIGIFERMES®️ au SIA 2024
> Comment les fermes expérimentales se positionnent au service
des entreprises du numérique ?
> Quels sont les freins à l’adoption des solutions numériques pour
les agriculteurs ?
> Comment estimer les coûts directs et les bénéfices sur du court
et long terme pour les utilisateurs des outils numériques ?
> Quel est le gain sur l’amélioration des conditions de travail
ou la charge mentale ?
> Quels exemples de freins à l’adoption du numérique sont les plus
évoqués par nos experts AgTech ?
> Quelques pistes de leviers proposés par les experts techniques
lors de la table ronde
Voir
acta.asso.fr
Des outils d'aide à la décision à préparer pour les extrêmes (réservé
aux abonnés)
Au regard des aléas climatiques brusques et extrêmes que nous subissons
ces dernières années, les modèles agrométéorologiques alimentant les
outils d’aide à la décision sont-ils une aide précieuse pour les agriculteurs
afin d’effectuer des choix tactiques plus justes ? Ou risquent-ils,
au contraire, de les induire en erreur dans leurs choix techniques
? Sont-ils suffisamment robustes pour accompagner l’agriculture…
Voir
tema-agriculture-terroirs.fr
Programme Bon diagnostic carbone
C’est un programme significatif dans la structuration de l’accompagnement
bas-carbone des exploitations agricoles. Son objectif principal était
de favoriser le déploiement de ce type de bilan dans les fermes et
de sensibiliser les agriculteurs à la mise en place de leviers permettant
de réduire leur émission.
Voir
chambres-agriculture.fr
PHENO 3D : du pointage en 3D
Porté par Eliance Fédération, l'Idele et Races de France, le projet
de recherche PHENO-3D a pour but de s'appuyer sur l'imagerie 3D pour
faire du pointage de manière automatique. "Le but de ce projet
de recherche est de moderniser la collecte des données de pointage
et de pesée dans le cadre du contrôle de performance en filière bovin
allaitant grâce à un outil numérique" explique Vincent Poupin,
directeur de Bovins Croissance Sèvres Vendée.
Voir
eliance.fr
Étudier les possibilités qu’offre la technologie de la chaîne de
blocs pour transformer les systèmes agroalimentaires
La transparence et la traçabilité sont essentielles à l’action pour
le climat et à des marchés inclusifs.
.../...
Comment cela fonctionnerait-il concrètement ? Prenons l’exemple fictif
d’un forestier :
Ce forestier vend du bois d’œuvre. Un institut forestier confirme
que cette exploitation forestière est légale et indique les coordonnées
géographiques de celle-ci. Ces informations sont versées dans un premier
bloc.
La Plateforme géospatiale de l’Initiative Main dans la main de la
FAO, système d’information géographique qui fournit des données riches
et partageables, pourrait être utilisée pour valider la déclaration
précédente. Cette validation est intégrée dans un deuxième bloc.
Le ministère habilité confirme la légalité de la coupe du bois d’œuvre
en question: troisième bloc.
Un autre institut indépendant confirme lui aussi la légalité de la
coupe de ce bois d’œuvre: dernier bloc.
Dans cet exemple, la chaîne de blocs contient toutes les informations
nécessaires pour qu’un grossiste puisse vérifier l’origine et la légalité
du bois d’œuvre.
.../....
Voir
fao.org
Sciences et Pseudo-Sciences n°348 (avril 2024) : Science
et justice. L'expertise est-elle fiable ?
>>>
Editorial : Intégrité et neutralité scientifiques
dans le débat démocratique
>>> Expertise judiciaire
> Expertise scientifique en justice : quelle fiabilité
? par Jean-Paul Krivine
> Utiliser la science pour éclairer la justice : les
enjeux de lexpertise criminalistique par Damien Charabidze
> La science au secours de la justice : le cas exemplaire
de laffaire Kathleen Folbigg par Christophe de La Roche
Saint-André
> Le compteur Linky au tribunal par Anne Perrin
>>>
Médecines alternatives
> Détox : info ou intox ? par Valentin Ruggeri
> Bien-être et fausse médecine : quand la physique
quantique est récupérée par les pseudo-sciences
par Aymeric Delteil
> Sophrologie, une pseudo-science qui sinvite sur les
bancs des écoles ? par Christophe Adourian
> LOrdre des médecins et lhoméopathie
par Jean-Paul Krivine
Data drives Seven Springs Farms' decisions (Un autre monde
que le nôtre – GW)
Tech@Work: Host Willie Vogt is in Western Kentucky to learn
how Seven Springs Farms uses data to have the efficiency of a
factory on a family farm.
See
farmprogress.com
Market seems to embrace the Ecorobotix ARA-spotsprayer (for
subsrcibers only)
Machine manufacturer Ecorobotix achieves a rapid growth to a multimillion-dollar
turnover with its ARA spot sprayer based on AI weed recognition.
|
Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
MAUX (de tête) : Parle à mon colt, ma tête est malade.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
This world is divided roughly into three kinds of nations: those that
spend lots of money to keep their weight down; those whose people
eat to live; and those whose people don't know where their next meal
is coming from.
David S. LANDES, author, professor of economics and history (1924-2013)
A-t-on tort de donner sa langue à ChatGPT ? Avec Vincent Guigue
(Professeur AgroParisTech), dimanche 4 juin 2023 ; 13 mn
Chat GPT est censé révolutionner le monde du travail, pourtant il
se trompe et il se trompe souvent. Hallucinations, biais, pourquoi
Chat GPT se trompe-t-il tant ?
Voir
radiofrance.fr
ChatGPT est une technologie tragique ! Avec Lionel Naccache
ChatGPT, l'agent conversationnel utilisant l'intelligence artificielle,
est capable de générer d’époustouflantes réponses en langage naturel.
Mais, se nourrissant de textes déjà existants, il est incapable de
formuler un discours inédit. N'est-ce pas, par essence, un sort tragique
?
Voir
radiofrance.fr
ChatGPT : le Financial Times signe avec OpenAI
FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI
afin d’utiliser ses contenus journalistiques pour améliorer la qualité
de ChatGPT.
OpenAI continue de séduire les groupes de média. Après Axel Springer
en Allemagne, Associated Press aux Etats-Unis, le Monde en France
et Prisa Media en Espagne, le nouveau deal concerne le Financial Times.
L’accord prévoit, à l’instar des précédents, de développer des modèles
de langage en puisant dans la base contenus par le quotidien britannique.
« Le FT accordera une licence pour ses contenus au créateur de ChatGPT
pour l’aider à développer une technologie d’IA générative capable
de créer du texte, des images et du code impossibles à distinguer
des créations humaines(…) L’accord permet également à ChatGPT de répondre
aux questions avec de courts résumés d’articles de FT, avec des liens
vers FT.com. Cela signifie que les 100 millions d’utilisateurs du
chatbot dans le monde peuvent accéder aux rapports FT via ChatGPT,
tout en fournissant un chemin de retour vers le matériel source d’origine.
» indique le quotidien.
.../...
Voir
silicon.fr
Les hyperscalers renforcent leurs recherches et datacenters pour
l’IA, par Olivier Bouzereau, 30 avril 2024
Microsoft, Meta/Facebook, et Alphabet/Google investissent des sommes
faramineuses dans les centres de données pour accompagner le développement
de la demande de services d’intelligence artificielle des entreprises.
Au premier trimestre, les trois géants ont déjà dépensé plus de 32
milliards $.
À elle seule, la firme de Mark Zuckerberg devrait investir 40 milliards
$ dans l’I.A., cette année, évalue le New York Times. Ces sommes sont
consacrées principalement la R&D, la conception de processeurs
dédiés et les centres de données. Ces derniers sont souvent truffés
de processeurs Nvidia, dont les ventes ont plus que triplé en 2023.
Amazon n’est pas en reste et envisage de développer ses propres processeurs.
Chez Microsoft, la part de recettes engendrées par Azure vient de
dépasser 1 milliard $ en trois mois. « Azure est devenu un port d’escale
pour pratiquement tous ceux qui réalisent des projets d’intelligence
artificielle », a déclaré Satya Nadella, son CEO.
.../...
Voir
silicon.fr
Eavesdropping, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)
03
- 02/05/2024
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Girl churning butter, 1905, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)
04
- 02/05/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
MIGRAINE (La) : Contraceptif le plus utilisé par les femmes.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I don't understand how any good art could fail to be political.
Barbara KINGSOLVER, novelist, essayist, and poet (1955-)
Sur serre et contre l’effet de serre, l’agrivoltaïsme dynamique
fait coup double
Thuir (Pyrénées-Orientales), Pierre Batlle et Sun’Agri ont
couvert 1 ha de serre de panneaux solaires orientables, cumulant
les bénéfices de précocité et de productivité et, grâce à l’ombrage,
de régulation climatique et de sobriété hydrique. Sans oublier
la production d'énergie décarbonée.
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l’Académie d’agriculture
> Les
surfaces cultivées sans labour en France par Jean-Louis Bernard
(Réf. AAF : 09.04.R01)
Expérimentées en France depuis les années 1970, les cultures
implantées sans labour progressent régulièrement et sont en
passe de devenir majoritaires en grandes cultures.
En fonction du matériel adopté, des cultures pratiquées, des
types de sol et de l’organisation des exploitations, les méthodes
de culture sans labour vont des techniques culturales simplifiées
au semis direct, souvent associées à des couverts végétaux permanents.
Cette évolution présente des avantages en matière d’économie
(moindres couts en main d’œuvre, en carburant et en mécanisation),
de réduction des émissions de GES, de limitation de l’érosion
et de préservation de la vie des sols. Elle ouvre davantage
de possibilités pour relever les taux de matière organique et
stocker du carbone.
Elle possède également des inconvénients qui doivent être connus
afin d’en minimiser les effets. Par exemple un risque plus élevé
de fusariose et de mycotoxines sur les blés suivant un maïs
grain ou la nécessité d’être rigoureux pour maîtriser certaines
adventices (graminées notamment).
Combinées à des rotations plus longues et à une couverture permanente
des sols, les techniques d’implantation des cultures sans labour
sont des voies vertueuses vers une agriculture durable.
NB : Le labour c'est 50 % des GES sur une parcelle en grandes
cultures.
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> Ondes
électromagnétiques et désordres en élevage par Arlette Laval
et Claude Allo (Réf AAF : 03.08.Q03)
> Importance
des microbes dans notre santé et alimentation, Vidéo par Marc-André
Selosse (Réf. AAF : 06.11.V09)
> La
cuisson des œufs, indispensable aux gastronomes ! Vidéo par
Hervé This (Réf. AAF : 08.01.V23)
Ecophyto : le coup bas contre la HVE (Haute Valeur Environnementale),
par Philippe Stoop, Directeur Recherche & Innovation ITK,
Membre de l'Académie d'Agriculture de France
En dépit des apparences, la « pause » du plan Ecophyto, qui
fait tant polémique, n’a rien d’improvisé : elle avait été préparée
par un rapport parlementaire publié fin décembre. Si ce rapport
contient des recommandations positives, en particulier pour
l’adoption d’un indicateur qui prendrait en compte le niveau
de risque des produits, il en profite au passage pour glisser
un coup de pied de l’âne à la certification HVE, souffre-douleur
du lobby anti-pesticides. Un coup bas qui n'a rien d'étonnant
quand on voit la composition de cette Commission Parlementaire,
très révélatrice des rapports de force politiques sur ce sujet.
Voir
linkedin.com
L’agribashing boosté par l’Intelligence Artificielle : La
triste histoire de Christophe l’arboriculteur, par Philippe
Stoop , Directeur Recherche & Innovation ITK, Membre de
l'Académie d'Agriculture de France
Sous ses aspects anecdotiques, ce petit exemple d’agribashing
appliqué est très démonstratif de la façon dont l’Intelligence
Artificielle oriente déjà notre accès à l’information, et il
est intéressant de noter à quel point elle peut s’adapter de
façon souple à la politique éditoriale de son support :
> Google News applique une sélection des thèmes voisine de
la presse d’actualité classique. Pour entretenir cette image
de respectabilité, la recherche Google sur le web s’abstient
de toute association de thèmes discutable, quand on fait une
recherche approfondie sur un sujet sélectionné par l’algorithme.
Cela n’empêche pas que cet algorithme a bel et bien mis en avant
un article très douteux, qui n’a été confirmé nulle part. Il
est vrai que sa visibilité a été de courte durée, car au jour
où je publie cette note (22 janvier), il faut faire une recherche
très ciblée sur les mots-clés de l'article de Basta pour le
voir resurgir. Mais il n’empêche que Google News lui aura tout
de même offert son « quart d’heure de célébrité » pour le faire
connaitre, et que cela lui a suffi pour bien circuler sur les
réseaux sociaux (que Google News ne scanne pas, cela lui évite
de patauger dans la boue qu'il soulève).
> A l’inverse, MSN news, l’équivalent de Google News chez
Microsoft, cultive un style beaucoup plus proche de la presse
People, avec des gros titres basés essentiellement sur les commentaires
de la vie des célébrités et des médias, mixés avec quelques
thèmes majeurs de l’actualité générale, traités de façon sensationnaliste.
MSN News n’a donc pas retenu une nouvelle aussi locale et peu
glamour que la triste histoire de Christophe l’arboriculteur.
Mais pour ceux qui en ont eu connaissance par ailleurs, Bing
AI propose sur mesure une avalanche d’informations complémentaires,
qui oriente la lecture de cette nouvelle dans le sens le plus
catastrophiste.
De ces deux approches de la manipulation de l’information, on
se demande quelle est la plus pernicieuse. Elles sont en tout
cas parfaitement complémentaires.
Voir
linkedin.com
Pesticides dans l’eau du robinet : à quand la « tolérance
zéro » pour les fake news ? Par Philippe Stoop, Directeur Recherche
& Innovation ITK - Membre de l'Académie d'Agriculture de
France
Dans la chronique ordinaire de l’agribashing, beaucoup d'acteurs
de l’agriculture ont vu passer sur Google News ou MSN news la
nouvelle extravagante du quidam qui aurait fait analyser son
eau du robinet, et y aurait trouvé des traces de plus de 200
pesticides.
.../....
Voir
linkedin.com
The lost cause, 1868, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)
05
- 02/05/2024
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The sewing leson, 1881, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)
06
- 02/05/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
MINUTE (Une) : Une minute d'écart, ça peut se transformer en
années de placard.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
A new word is like a fresh seed sown on the ground of the
discussion.
Ludwig WITTGENSTEIN, philosopher (1889-1951)
|
Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Invitation
de Jean-Paul Sozedde le 3 mai a partir de 18h à Vallauris
> Lecture
de lintégrale de La Crue de Michel Maurette, le 28 mars
2024 sest déroulée à lEthnopôle
Garae à Carcassonne
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
MOMENTS (Meilleurs) : Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors
que nos meilleurs moments, on les passe à poil.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I don't know why we are here, but I'm pretty sure that it is not
in order to enjoy ourselves.
Ludwig WITTGENSTEIN, philosopher (1889-1951)
La taxation et la rentabilité des terres agricoles en Europe
15 mai 2024 – PARIS - Académie d'agriculture ou youtube.com
Voir
academie-agriculture.fr/
Le vent, un signal environnemental majeur pour la croissance
végétale (de l’aléa à l’adaptation)
22 mai 2024 – PARIS – Académie d’agriculture et youtube.com
Le vent a longtemps été considéré comme un alea majeur pour les
plantes cultivées, mais comme un facteur mineur de leur croissance.
Or dès que les plantes ont colonisé la terre ferme, elles se sont
trouvées face à un challenge majeur : elles ne pouvaient plus
flotter et l’accès à la dimension verticale et à la lumière requérait
des tiges rigides, mais qui constituaient un bras de levier amplifiant
l’effet mécanique du vent sur le feuillage et donc le risque de
casse.
Cette pression de sélection a conduit à la réaffectation de mécanorécepteurs
(déjà présents chez leurs ancêtres unicellulaires) à la perception
du niveau d’exposition au vent des plantes, et à la modification
de leur croissance, leur permettant de s’acclimater de manière
adaptée.
Depuis trois décennies, les travaux en micrométéorologie, biomécanique
et mécanobiologie ont permis de mesurer l’ampleur du contrôle
de la croissance des plantes par la perception de leur exposition
au vent, en conditions sylvicoles ou agricoles. Tous les compartiments
de la croissance sont affectés : croissance caulinaire et racinaire,
croissance primaire et secondaire (quand celle-ci est présente).
Ainsi l’effet de la perception des déformations sous la zone feuillée
induit une réduction de 50 % de la croissance en hauteur de champs
de luzerne et une multiplication par 2 de la croissance radiale
(et de la production de bois) de forêts de hêtres ou de pins.
Ces fortes modifications de la morphogenèse, de la croissance
et du développement – un syndrome de réponses nommé « thigmomorphogenèse
» – permettent à la plante d’accroître sa résistance au vent,
même si l’efficacité de cette acclimatation adaptative varie suivant
les espèces et leurs stratégies écologiques.
Les mécanismes mécanobiologiques permettant cette réponse commencent
à être élucidés. Ainsi sur peuplier 2600 gènes sont régulés suite
à une flexion de tige mimant le vent, et cette réponse met en
jeu des phénomènes de pré-activation de voies de signalisation
(priming) et d’accommodation.
Le vent est donc un facteur agronomique et sylvicole majeur. Or
l’exposition aux effets mécaniques du vent est un facteur très
variable et en partie modifiable. A large échelle, l’écoulement
de vent peut être modifié par la structure du paysage en lien
avec la topographie. A moyenne échelle, les lisières modifient
le vent alors que des haies peuvent jouer comme brise-vent. Au
sein du peuplement, une modulation de la densité du peuplement
entraine une augmentation de la déflexion des plantes à même vent
(du fait de la réduction des contacts entre plantes). Il a ainsi
été montré récemment sur hêtre que la moitié de l’effet stimulant
d’une éclaircie était due à la réponse thigmomorphogénétique à
l’augmentation de la stimulation mécanique liée au vent, et non
à la seule augmentation de l’accès aux ressources (lumière, sol…).
Enfin un milieu induisant une modification extrême de la stimulation
par le vent est la serre. La perception par les plantes d’absence
de stimulation mécanique déclenche une réaction généralement non
souhaitée par les horticulteurs (ex. surcroissance en hauteur)
; qui est généralement contrôlée par l’usage de raccourcisseurs
chimiques.
Or la recherche a montré que l’introduction d’une dose même minime
de sollicitation mimant le vent était une alternative peu couteuse
et « biologique ».
Voir
academie-agriculture.fr
Nourrir la planète : comment réarmer la ferme France ?
27 juin 2024 - de 9h00 à 12h00
Successivement, la crise covid, la guerre en Ukraine et les grandes
manifestations agricoles, ont jeté une lumière crue sur la crise
d’identité et les fragilités du modèle agricole européen.
Les grandes politiques publiques comme la PAC ou celle à venir
du Green deal appliqué à l’agriculture, font désormais l’objet
de questions.
Les orientations choisies peuvent-elles permettre de produire
suffisamment pour assurer la souveraineté alimentaire de l’Europe
et le rôle stabilisateur des exportations, sans ruiner l’environnement
et les perspectives des agriculteurs ?
Il y aura 10 milliards d’humains sur la planète à nourrir en 2050.
C’est aujourd’hui que le réarmement productif doit être mené.
L’Europe veut-elle être actrice de la mutation ? ou la subir ?
Une conférence à destination des professionnels et experts du
secteur agricole et agro-industriel. Mais aussi de tous ceux qui
veulent mieux comprendre la crise agricole et les voies qui permettront
de construire l'avenir.
Voir
lopinion.fr
Théatre rural
02/05/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
MORT (La) : C'est l'idéal quand on veut être admiré.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I don't need time. What I need is a deadline.
Duke ELLINGTON, jazz pianist, composer, and conductor (1899-1974)
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : Thermomaître, par Alexandre Abellan
Le 26 avril 2024
uits et gelées blanches marquent ce printemps et le sommeil des
vignerons. Qui cette semaine étaient sur le pont des nuits durant
avec leurs armes, de la bougie à l’éolienne en passant par les voiles
et l’aspersion. S’il en était besoin, la viticulture démontre qu’elle
est un sport de combat où la météo fait et défait tout. Alors que
les dégâts sont variables, et toujours en cours d’estimation, les
surcoûts de la lutte antigel sont déjà inscrits au bilan des vignobles
mobilisés pour ce début de campagne. Une fois de plus, le dérèglement
climatique transforme le concept de millésime idéal en anomalie
inconnue. Plus que par le passé, il semble qu’il y ait toujours
de forts excès météorologiques pour déséquilibrer les rendements.
S’il fait la « une » des médias nationaux, ce risque climatique
n’est même plus valorisé par les marchés. À une époque pas si lointaine,
il suffisait d’un aléa gélif pour enflammer les cours du vin en
vrac, quelle que soit la qualité du vin produit. Désormais, les
déséquilibres entre offre et demande sont tels dans tant de bassins
viticoles que l’attentisme prévaut sur la crainte de manquer de
vin (en témoigne l’effet nul sur les vins rouges du mildiou ou de
la sécheresse du millésime 2023). Pour assurer la production et
rassurer les producteurs, les investissements dans la prévention
des aléas, les contrats d’assurance et les réserves sont non seulement
inévitables, mais souhaitables. Encore faut-il que les exploitations
viticoles puissent reprendre leur souffle économique face au flux
continu d’aléas les touchant.
…/…
Voir
vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com : PAC, le spectre de la décroissance
s’éloigne, place au débat sur la (re)distribution des aides
[Edito] En quelques semaines, les exécutifs européen et nationaux
ont partiellement réécrit une Pac sur laquelle avaient phosphoré
450 millions d’européens pendant des années. Dont acte. Et puisque
le spectre de la décroissance s’éloigne, le champ est libre pour
s’attaquer à la (re)distribution des aides, avec en filigrane l’adhésion
de l’Ukraine, le pays aux 5 millions de micro-exploitations.
Le 1er juin 2018, la Commission européenne présentait ses propositions
législatives relatives à la réforme de la Pac. Le 31 août 2022,
elle donnait son blanc-seing à la France pour son Programme stratégique
national (PSN). Entre-temps, quatre ministres de l’Agriculture se
seront succédé rue de Varenne et on ne compte pas le nombre de conseils
européens, de trilogues, de débats parlementaires européens et nationaux,
de Conseils supérieurs d’orientation, sans oublier la plateforme
participative du débat public ImPACtons et son assemblée citoyenne
sur l’agriculture. On passe rapidement sur les avis du Haut conseil
pour le climat, de la Cour des comptes ou encore de l’Autorité environnementale.
Au final, chaque citoyen européen aura, de près ou de loin, donné
son avis sur la Pac, un exercice qui se sera étiré sur 4 ans et
à valoir pour 5 ans, pas aidé par le Covid, il faut en convenir.
Un bel exercice démocratique à la gloire de l’UE et à sa seule et
unique politique commune, UE que les populistes et démocrates illibéraux
rêvent de dézinguer le 9 juin à l’occasion des élections européennes.
>> La jachère en jachère
Cette échéance électorale, cruciale pour notre continent - « L’Europe
est en danger de mort » a martelé Emmanuel Macron dans son discours
à la Sorbonne le 25 avril - n’est pas totalement étrangère à la
célérité avec laquelle les exécutifs européen et nationaux ont ménagé
des « simplifications » dans le règlement de la Pac. Un bel euphémisme
pour torpiller le volet environnemental de la Pac ou enterrer la
décroissance sous feu la jachère, selon que vous serez écologiste
ou souverainiste (à la mode agricole). Mais la crise sanitaire puis
la guerre en Ukraine ont piqué à vif la sécurité alimentaire. Le
24 avril, le Parlement européen a ainsi entériné plusieurs assouplissements
des règles de conditionnalité portées par les BCAE. Exit la BCAE
8 et l’obligation du respect d’un taux minimal de jachère et d’éléments
improductifs favorables à la biodiversité. Des garde-fous sont toutefois
ménagés via l’écorégime. Dans cette séquence expresse, le signal
donné est cependant plus signifiant que le fond, car le nouveau
règlement ne va pas fondamentalement changer la donne, ni pour les
quintaux, ni pour les carabes.
>> Le champ libre pour le débat sur la distribution des aides
Une autre manière de voir le « vert » à moitié plein est de considérer
que, la question environnementale étant, au moins temporairement,
évacuée, le champ est libre pour aborder le morceau de choix de
la Pac : le budget et plus encore ses règles de distribution, alors
que se profile à l’horizon - lointain - la perspective de l’adhésion
de l’Ukraine à l’UE.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Her First Lesson by Eugenio Zampighi (IT, 1859-1944)
07
- 02/05/2024
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Taxidermist, 1870, by Leopold Loeffler (PL, 1827-1898).
08
- 02/05/2024
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Du côté d’André Heitz
> «
Monsanto Papers » : une analyse ravageuse d'Alexandre Baumann
> Bayer
envisage de recourir à la faillite aux USA pour faire face aux poursuites
contre le Roundup
> Les
biotechnologies permettent de tripler la production agricole américaine
avec moins d'intrants
> Retour
au sol ou méthanisation agricole ?
>
Alternatives économiques et « nouveaux OGM » : ne pas en avoir ou...
n'en avoir pas... et quo vadis ANSES ?
Le
Brésil lâche des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre
les cas de dengue
Mieux
que Beyond Meat ou Oatly aux États-Unis d'Amérique : pas de viande
artificielle et pas végane
Génie
génétique : les députés européens votent en faveur de nouvelles
techniques de sélection
Le Parlement Européen rejette toutefois les brevets sur les nouvelles
techniques de sélection. Des décisions définitives ne sont attendues
au niveau de l'UE qu'après les élections européennes de 2024.
> Sauver
les faons : les agriculteurs devraient faucher selon ces "motifs"
(géométriques) dans leurs prairies
Du côté du CGAAER : 3 rapports
> Caractérisation de l’impact sur les activités d’élevage des antennes
téléphoniques, installations électriques et éoliennes
> Mise en gestion durable de la forêt française privée
> Mesures COVID-19 et secteur agricole et agroalimentaire - Parangonnage
des mesures d’urgences mises en place par l’Allemagne, l’Espagne,
l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume-Uni
Voir
agriculture.gouv.fr
Du côté de la Fnsea
> Agriculture
biologique : la FNSEA et JA demandent une vision stratégique pour
accompagner les agriculteurs et freiner la vague de déconversions
!
L’annonce du report de la date de clôture des dépôts de dossiers,
au 3 mai 2024, pour l’aide bio est un premier pas appréciable pour
une majorité d’agriculteurs. Ce décalage était nécessaire dans un
contexte de surcharge de travail rendant difficile la tenue des délais
par les comptables. Cependant, pour les exploitations agricoles dont
les dossiers demandent une comptabilité prévisionnelle, la FNSEA et
JA continuent d’appeler à la mise en place d’une date spécifique de
dépôt des dossiers. Malgré une enveloppe portée à 90 millions d’euros
lors du Salon International de l’Agriculture, l’aide reste insuffisante
pour permettre d’envisager une sortie de crise durable.
Si nos deux syndicats saluent l’augmentation de l’aide d’urgence et
l’élargissement des critères d’éligibilité, ils continuent de déplorer
l’insuffisance de l’enveloppe pour répondre à l’ensemble des demandes.
Non seulement le montant dédié à l’aide spécifique aurait dû être
d’une autre ampleur, mais surtout être accompagné de mesures structurelles,
permettant de répondre à l’ensemble des besoins exprimés par les agriculteurs
bio. En l’état, l’enveloppe ne sera pas capable de freiner la vague
de déconversions : un budget de 150 M€ et une meilleure prise en compte
du revenu tels que demandés par la FNSEA et JA auraient eu un effet
significatif sur le maintien des agriculteurs en bio.
Pour créer les conditions d’une sortie de crise et relancer l’agriculture
biologique durablement, la FNSEA et JA souhaitent que l’accès aux
aides à la conversion pour l’agriculture biologique soit conditionné
à une contractualisation portant à la fois sur le volume, le prix
et la durée ou à une étude de marché en vente directe. Cela permettra
un rééquilibrage entre l’offre et la demande et ainsi redonner de
la valeur aux produits AB. Le respect des lois EGAlim, notamment dans
la restauration collective avec un taux minimum d’approvisionnement
de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique, et une communication
continue à destination des consommateurs doivent également être des
priorités pour soutenir davantage les exploitations engagées dans
cette voie.
Enfin, les agriculteurs font part de nombreux retards de paiements
de leurs aides bio et MAEC qui fragilisent encore plus la situation.
Il est indispensable que l’Etat mette tout en œuvre pour un versement
rapide de ces aides.
> Exonération
de charges patronales pour les employeurs de saisonniers agricoles
: un premier pas vers plus de compétitivité dans les exploitations
Dans le cadre des propositions formulées par la FNSEA et Jeunes Agriculteurs
figurait un dispositif vital pour le maintien de l’emploi et de la
souveraineté alimentaire : la pérennisation et l’amélioration du dispositif
TODE (travailleurs occasionnels demandeurs d’emploi).
Sous la pression de nos deux organisations, ce dispositif essentiel
pour les arboriculteurs, viticulteurs, maraîchers ou encore horticulteurs
a été optimisé en décalant sa dégressivité de 1,20 à 1,25 SMIC. Pour
les exploitations agricoles, cela se traduira par un allégement significatif
des charges patronales pour chaque travailleur saisonnier : un gain
de 100 euros par mois et par salarié rémunéré à 1,25 SMIC.
Pour apporter une réponse immédiate à l’approche de la haute saison,
la FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont enfin obtenu du Gouvernement une
mise en application dès le 1er mai 2024.
Cette victoire syndicale importante est une condition indispensable
au maintien en France de pans entiers de production agricole liés
au recours au travail saisonnier. Pour continuer à produire en France,
avec des standards sociaux élevés, et faire face à la concurrence
de nos voisins européens, les agriculteurs français ont besoin de
visibilité et de stabilité sur le coût du travail saisonnier.
Ce calendrier et les contours du dispositif sont disponibles sur le
site web de la MSA[1].
FNSEA et Jeunes Agriculteurs saluent cette avancée qui aura des effets
immédiats sur la compétitivité des fermes françaises.
> L’Europe
a donné son feu vert à la simplification de la PAC : Le gouvernement
ne doit pas tergiverser !
Le Parlement européen a adopté hier le paquet simplification de la
PAC, en particulier concernant la mise en œuvre des BCAE (bonnes conditions
agricoles et environnementales) qui conditionnent l’octroi des soutiens
directs.
FNSEA et JA trouvent de bon augure que l’Union européenne ait manifestement
compris les besoins de simplification et de pragmatisme des agriculteurs,
leur permettant de poursuivre leur activité de production, tout en
maintenant un niveau élevé d’exigences environnementales dans le cadre
de la PAC. Nos deux syndicats espèrent y voir les prémices d’un changement
de logiciel à l’échelle européenne.
Le Gouvernement français qui a connaissance des textes depuis plus
d’un mois a eu largement le temps de se préparer à leur mise en œuvre
immédiate. FNSEA et JA demandent ainsi que le Plan Stratégique National,
définissant les conditions de mise en œuvre de la PAC au niveau national,
soit modifié rapidement pour intégrer les mesures de simplification
dorénavant permises par Bruxelles.
Il convient en priorité de définir les modalités d’application attendues
par la profession :
> La prise en compte de la baisse du cheptel pour la révision des
ratios de référence régionaux en prairies permanentes dans le cadre
de la BCAE 1. Selon nos calculs basés sur les données de la BDNI et
d’Agreste, toutes les Régions concernées sortent ainsi de l’impasse
dans laquelle le règlement les avait placées, sans nécessité de recours
à un ratio national ;
> La diversification comme alternative à la rotation des cultures
dans le cadre de la BCAE7, en utilisant la grille déjà prévue à cet
effet pour les Ecorégimes ;
> Les dérogations à l’application de la BCAE 9 pour les nouveaux
agriculteurs installés et pour les agriculteurs dont plus de 75% de
la SAU est en herbe.
A ces mesures de simplification, nous pouvons ajouter la décision
attendue pour l’application de la BCAE 2. Il faut que le gouvernement
approfondisse sa proposition de zonage, sans surtransposition par
rapport au règlement européen, dans lequel s’appliqueront des exigences
pragmatiques qui permettent le maintien de l’activité agricole.
> Annonces
du Premier Ministre
Après la mobilisation massive et exceptionnelle du monde agricole
depuis le début de l’année, le Premier Ministre vient d’annoncer de
nouvelles mesures importantes pour répondre aux attentes des agriculteurs.
Dès à présent, FNSEA et JA font preuve de vigilance sur leur concrétisation
rapide et complète.
Les mobilisations, qui se sont déroulées cet automne et en début
d’année sur la totalité du territoire, ont abouti à une première phase
d’annonces du Premier Ministre, le 1er février dernier, concernant
plusieurs mesures d’urgence portant notamment sur le carburant agricole,
les indemnisations pour les éleveurs frappés par la MHE ou la simplification
des procédures. Le Président de la République ayant lui-même annoncé,
lors du salon de l’agriculture, des mesures complémentaires pour la
trésorerie et le revenu des agriculteurs.
Ces mesures d’urgence annoncées, une nouvelle phase s’est engagée
sur l’initiative de JA et de la FNSEA consistant à provoquer un «
changement de logiciel » en matière de politique agricole. Au niveau
français, mais aussi au niveau européen, en lien avec le COPA et le
CEJA, FNSEA et JA ont proposé 122 mesures de nature à remettre l’acte
de production au cœur des politiques publiques, françaises comme européennes.
Si l’ensemble des propositions n’ont pas reçu une réponse favorable,
des avancées demandées depuis des années ont été obtenues grâce aux
actions des agriculteurs en France et en Europe. Le positionnement
de la Commission européenne, qui déclare, après l’action résolue de
la France au plus haut niveau, faire de la souveraineté et de la sécurité
alimentaire une priorité pour l’avenir européen, la simplification
de la PAC obtenue cette semaine , la volonté du Gouvernement de répondre
à la crise, l’annonce de la mise en œuvre d’un plan destiné à stopper
la décapitalisation de l’élevage français, ou encore le lancement
d’un chantier sur les plans et contrats d’avenir territoriaux, adossé
à un accompagnement financier, sont autant de signes qui, souhaitons
le, marquent un retour du bon sens demandé par les agriculteurs de
toute l’Union européenne et encourageront le renouvellement des générations.
Avec ces avancées, la FNSEA et JA, en responsabilité, considèrent
désormais que la phase de travail postérieure aux mobilisations entamées
en novembre dernier se termine. S’ouvre désormais la troisième phase
de suivi de la déclinaison concrète de chacune des mesures.
Qu’il s’agisse des règlements européens, de la loi d’orientation agricole
dont le débat s’ouvre dès le début du mois de mai, des lois de finances
ou de financement de la sécurité sociale pour 2025, des lois annoncées
sur les moyens de productions, notamment les produits phytosanitaires,
de la future loi Egalim, des mesures d’appui à la trésorerie des exploitations
les plus fragiles, des décrets nombreux à faire évoluer, par exemple
sur les retraites agricoles ou des décisions administratives, les
textes devront être conformes aux espoirs suscités et ne pas se situer
en-deçà des promesses.
L’ensemble de ces engagements contribuent à construire l’avenir de
l’agriculture au service de la souveraineté alimentaire. Nous appelons
l’ensemble des Parlementaires à faire preuve de responsabilité pour
traduire dans les lois en cours d’examen ou à venir l’ensemble de
ces avancées.
Au-delà des réponses apportées, le Premier ministre s’est engagé à
un suivi mensuel par le Gouvernement de ce plan de sortie de crise.
Conformément à son engagement lors du salon de l’agriculture, la FNSEA
et JA souhaitent que le Président de la République reçoive rapidement
le monde agricole.
JA et FNSEA, avec l’ensemble de leur réseau, seront, lors de chacun
de ces rendez-vous et au cours des prochains mois d’une extrême vigilance
pour que tous les chantiers ouverts se matérialisent dans chaque cour
de ferme. Il en va de la crédibilité des décideurs politiques auprès
des agriculteurs.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
MOURIR : C'est rien. C'est l'après qui est pénible.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
The desire of the man is for the woman, but the desire of the woman
is for the desire of the man.
Madame DE STAEL, writer (1766-1817)
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Opinions et curiosités du web
(2)
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Un jour, un vieux chien africain part à la chasse aux papillons,
et s'aperçoit qu'il s'est perdu
Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un
jeune léopard courir vers lui avec l'intention visible de faire
un bon repas.
Le vieux chien pense : "Oh, oh! Je suis vraiment dans la m...,
là !"
Remarquant les quelques os d'une carcasse qui traîne sur le sol
à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos
au léopard qui approche.
Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux chien
s'exclame haut et fort : "Ouais, ce léopard était vraiment
excellent ! Je me demande s'il y en a d'autres par ici ?"
En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein
élan, il regarde le chien avec effroi, et s'enfuit en rampant sous
les fourrés. "Ouf !", soupire le léopard, "c'était
tout juste. Ce vieux chien a failli m'avoir !".
Cependant, un singe, qui avait observé toute la scène d 'une branche
d'arbre à proximité, se dit qu'il pourrait mettre à profit ce qu'il
sait en négociant avec le léopard et obtenir ainsi sa protection.
Il part donc le rattraper, mais le vieux chien, le voyant courir
à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit
se tramer. Le singe rattrape le léopard, lui dévoile le pot aux
roses, et lui propose un marché.
Le jeune léopard est furieux d'avoir été trompé : "Viens ici
le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à
ce petit malin !"
Le vieux chien voit le léopard accourir avec le singe sur son dos
et s'inquiète : "Que vais-je faire maintenant ?"
Mais au lieu de s'enfuir, le chien s'assied dos à ses agresseurs,
faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste
au moment où ils arrivent à portée de voix, il s'exclame : "Où
est donc ce foutu singe ? Ça fait une heure que je l'ai envoyé me
chercher un autre léopard !"
Le Chat sportif (2)
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Du côté de l’Académie de médecine
- Pour
une éducation des jeunes citoyens à la prévention en santé
- Comprendre
la place de l’irrationalité dans le soin : quelles conséquences pour
la pratique et la formation des soignants ? (Académie de Médecine)
Un nombre important de personnes se tournent vers des thérapies non
conventionnelles, parfois au détriment de leur santé. Les motivations
sont nombreuses : insatisfaction vis à vis du système de santé et
de ses acteurs notamment du fait d’une perte de sens dans le soin,
sentiment de méfiance envers la science, informations fallacieuses
et complotisme étalés sur les réseaux sociaux. Dans un tel contexte,
les soignants peuvent se sentir démunis face à des comportements qu’ils
jugeront comme manifestement irrationnels. L’irrationalité d’un comportement
est cependant un concept délicat à manier et qu’il faut considérer
avec prudence dans le cadre de la relation médecin malade. Lors de
la rencontre avec un patient la question de la finitude de la vie
n’est jamais totalement absente.
Construire une alliance thérapeutique implique souvent de prendre
en compte une telle réalité. L’Académie nationale de médecine se doit
de rappeler que la pratique clinique repose sur la maîtrise d’un savoir
hautement scientifique et technique mobilisé dans le contexte d’un
dialogue entre deux êtres humains, chacun empreint de sa propre subjectivité.
Des pistes concrètes sont proposées dans ce rapport, dans les domaines
de l’exercice clinique, de la formation des soignants, de l’information
des patients et plus généralement des citoyens. Il s’agit d’un enjeu
de toute première importance pour garantir un système de soin à la
fois bienveillant et efficace, conditions nécessaires pour éviter
le recours à certains soins alternatifs potentiellement délétères.
C’est à ces conditions que notre système de soin sera véritablement
« rationnel ».
- Lever
les freins au développement de la Recherche clinique en France
Nouvelle vidéo AFIS : Le nuage de Tchernobyl s'est-il arrêté à
la frontière ?
Le nuage de Tchernobyl se serait-il arrêté à la frontière française
? Les autorités ont-elles caché l'arrivée du nuage et menti sur ses
conséquences sanitaires ? Si la plupart d'entre nous ont bien déjà
entendu parler du "mensonge" à propos du nuage de Tchernobyl,
rares sont ceux qui peuvent dire qui exactement a menti, et en disant
quoi. Faisons la lumière sur la polémique autour du passage du nuage
de Tchernobyl en France.
Voir vidéo
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
NÉVROSES (Deux) : Le bœuf mironton et le droit d'asile sont deux névroses
typiquement françaises.
Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Manpower to a late software project makes it later.
Fred BROOKS, computer scientist (1931-2022)
La vieille
machine à coudre, de Robert Koehler (DE, 1850-1917)
09
- 02/05/2024
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En moissonnant les champs, 1886, de Georges Paul François Laurent
Laugée (FR, 1853 - 1937)
10
- 02/05/2024
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Vaccination Mandates: The Public Health Imperative and Individual
Rights, by Kevin M. Malone and Alan R. Hinman
Du coté d'Auguste Derrière (1)
01
- 02/05/2024
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Brazil Releases Genetically Modified Mosquitoes to Combat Dengue
Cases, March 13, 2024
Scientists in Brazil have released genetically modified mosquitoes
in an attempt to alleviate the soaring number of dengue cases
in the country. Within two months, the country recorded more than
973,000 cases of dengue and the city of Suzano, in the Brazilian
state of Sao Paulo, declared a state of emergency earlier in February
this year.
See
isaaa.org
Saving Money, Time and Soil: The Economics of No-Till Farming,
by Elizabeth Creech, Natural Resources Conservation Service in
Conservation, Nov 30, 2017
For farmers across the country, it comes as no surprise to
hear that conservation tillage practices – particularly continuous
no-till – can save time and money compared to conventional tillage.
The potential benefits of no-till are well-documented, from improving
soil health to reducing annual fuel and labor investments.
Still, continuous no-till has been adopted across only 21 percent
of all cultivated cropland acres in the United States. Why? One
concern involves money saved compared to money spent. Can fuel
and labor reductions really make up for the money invested in
switching to a new farming practice?
>>> Fuel saved is money saved.
On average, farmers practicing continuous conventional till use
just over six gallons of diesel fuel per acre each year. Continuous
no-till requires less than two gallons per acre. Across the country,
that difference leads to nearly 282 million gallons of diesel
fuel saved annually by farmers who practice continuous no-till
instead of continuous conventional till.
Farmers who manage at least one crop in their rotation without
tilling – seasonal no-till – save an additional 306 million gallons
of fuel annually.
>>> These savings add up for individual farmers.
Let’s assume an average off-road diesel fuel price of $2.05 per
gallon. If a farmer farming 1,000 acres of crops switches from
continuous conventional till to continuous no-till, he or she
saves 4,160 gallons of diesel fuel – more than $8,500 worth –
each year.
Just switching from continuous conventional till to seasonal no-till
saves a little more than 3.2 gallons of fuel per acre. Across
1,000 acres, that equals roughly $6,600 worth of fuel saved annually.
>>> Saving time and improving soil health lead to additional
economic benefits.
No-till has significant economic benefits beyond reduced fuel
usage.
A farmer who plows 15 acres per hour, for instance, would save
roughly 67 hours of work with each eliminated pass over a 1,000
acre field by adopting no-till. Depending on labor costs and equipment
maintenance, that’s an additional several thousand dollars saved
each year.
Fields managed using no-till for multiple years generally have
a higher water holding capacity than conventionally tilled fields.
This is particularly valuable in drought-prone areas, where lack
of water is a major concern tied to crop loss. No-till adoption
also reduces soil erosion, increases soil biological activity
and increases soil organic matter. These benefits can lead to
additional economic gains for farmers over time.
…/…
See
usda.gov
Du coté d'Auguste Derrière (2)
02
- 02/05/2024
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The unlikely friendship of Pauli and Jung
“It was as if the wind had blown in from the lunatic asylum,”
wrote psychoanalyst Carl Jung, of physicist Wolfgang Pauli’s first
visit. Scientist and writer Arthur I. Miller tells the tale of
how the patient-analyst relationship between Jung and Pauli evolved
into a friendship that deeply influenced Pauli’s work. “Pauli
had always been fascinated by alchemy, magic and myth, all of
which were central to Jung’s psychology,” writes Miller. “Privately,
he attributed his work towards CPT [charge, parity, and time]
symmetry to discussions and creativity sparked through his conversations
with Jung.”
See
nature.com
Oldest stone tools in Europe point East
Stone tools found in western Ukraine date to roughly 1.4 million
years ago, making them the oldest known artefacts in Europe made
by ancient humans. The findings support the theory that our early
relatives — probably of the versatile species Homo erectus — first
entered Europe from the east and spread west. The type of tools,
and the location where they were found, hint that the first Europeans
might have moved westwards along the valleys of the Danube River.
See
nature.com
Why researchers trust AI systems too much
There are four cognitive ‘traps’ that researchers should consider
carefully before embedding AI tools in their research, say anthropologist
Lisa Misseri and cognitive scientist Molly Crockett. They characterized
these AI mindsets or ‘visions’ — ‘AI as Oracle’, ‘AI as Arbiter’,
‘AI as Quant’ and ‘AI as Surrogate’ — after reviewing 100 peer-reviewed
papers, preprints, conference proceedings and books. In general,
they warn researchers against imbuing AI systems with ‘superhuman’
abilities. “There’s a risk that we forget that there are certain
questions we just can’t answer about human beings using AI tools,”
says Crockett.
See
nature.com
MethaneSAT launch
A methane-tracking satellite will locate and measure emissions
globally and make the data public, ensuring greater accountability.
It will enable to:
- Compare emissions across different areas, monitor how emissions
change and deploy solutions that achieve maximum reductions
- Advanced sensing technology detects methane emissions across
the globe with unprecedented resolution and precision.
- Levels of MethaneSAT data will be online for free, ushering
in a new era of climate transparency and accountability
See methanesat.org
Du coté d'Auguste Derrière (3)
03
- 02/05/2024
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Yolanda Díaz, ministra del tiempo
La reordenación de los horarios en España es un frente de lucha
programático, y ya era hora de traerlo al debate
Ver
elpais.com
Los horarios locos que “roban vida” a miles de trabajadores
españoles
Ver
elpais.com
L'Occitane Up and Down and Up
01
- 02/05/2024
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Remote Working From Mexico
02
- 02/05/2024
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Musk's Margins Down
03
- 02/05/2024
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To compete or not to compete
Vaccination and Morbidity
05
- 02/05/2024
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Profitable Oil Companies
06
- 02/05/2024
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No Till in France
07
- 02/05/2024
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No Till in USA: Top 10 STATES, % No-Till Acres
Greek Recovery Thanks to EU
09
- 02/05/2024
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Greek Unemployment Down Thanks to EU
10
- 02/05/2024
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At Moderna, OpenAI’s GPTs Are Changing Almost Everything,
by Isabelle Bousquette, Apr 24, 2024
‘People literally talk about how AI is going to cure diseases
someday, and I think this is a very meaningful first step,’
says OpenAI CEO Sam Altman
Moderna is expected to announce a partnership Wednesday with
artificial-intelligence heavyweight OpenAI, a deal that aims
to automate nearly every business process at the biotechnology
company and boost the ChatGPT maker’s reach into the enterprise.
As part of the transaction, some 3,000 Moderna employees will
have access to ChatGPT Enterprise, built on OpenAI’s most advanced
language model, GPT-4, by the end of this week. Further integration
of AI into more of its processes could help Moderna outpace
its plan to roll out 15 new products within the next five years,
the Cambridge, Mass., company said.
Terms of the deal weren’t disclosed.
“Eventually, AI will be able to do more and more science. But
the best way to get there is to enhance the productivity of
people and accelerate what they can do,” said OpenAI Chief Executive
Sam Altman about Moderna’s AI push.
Moderna is looking to move beyond Covid, using its messenger
RNA platform on a variety of fronts, from preventing viral illnesses
to treating cancer. CEO Stéphane Bancel called the OpenAI partnership,
and its use of AI in general, key to helping the vaccine maker
transform every business process: “How do we use it at scale
to reinvent all of Moderna’s business processes, in science,
in legal, in manufacturing—everywhere.”
So far, Moderna employees have created over 750 unique, tailored
versions of OpenAI’s ChatGPT, also known as GPTs, that are designed
to facilitate specific tasks or processes across the business.
Some of these GPTs help select the optimal doses for clinical
trials and help draft responses to questions from regulators.
.../...
See
wsj.com
Open Letter on Glyphosate: American Agriculture at Risk
For over 160 years, Bayer has stood at the forefront of health
and safety while producing some of America’s most trusted and
iconic brands.
One such product is the herbicide glyphosate which, sold to
farmers as Roundup®, is one of the most important inventions
in agriculture in the last 50 years and has been thoroughly
evaluated and certified multiple times by the U.S. Environmental
Protection Agency (EPA), the European Food Safety Authority
(EFSA), and all other leading safety and regulatory bodies around
the world as safe to use.
It has enabled millions of American farmers to have better yields
and lower their weed control input costs – and the only group
to categorize glyphosate as a probable carcinogen is an affiliate
of the World Health Organization, which is not a regulatory
body and did no original studies. It puts other everyday things
like drinking hot beverages, a barber’s occupational exposure,
and eating red meat at the same level of safety hazard as glyphosate.
Despite the clear science behind Roundup’s safety and benefits,
thousands of lawsuits persist in courts across the country,
fueled by over $100 million dollars in expansive marketing and
TV ads by the litigation industry to recruit and accumulate
plaintiffs.
We win when juries have access to all the relevant evidence
and scientific information. So the litigation industry fights
to prevent the EPA’s rigorous analysis and science-based conclusion
that Roundup is safe to use from being shown in court. Instead,
they rely on junk science to mislead juries. When the whole
story is not told, billions of dollars are diverted to the litigation
industry. Billions that could have been invested into expanding
our leading R&D programs and other important investments
– investments that are essential to solving some of the world’s
most important problems, benefiting both farmers and society.
>>> Why does this matter?
Because the impact of the courtroom will be felt at every dinner
table in America. Food prices are already high, but without
advanced agricultural products farm yields will go down, farmland
will be degraded, farmers’ costs will go up, and food prices
will rise even more dramatically.
Farming has never been easy. If American farmers lose a critical
tool like glyphosate based on the litigation industry’s actions,
they will face even harder choices. Bayer is the only domestic
manufacturer of glyphosate. If this keeps up, farmers will be
left with two options – grow less food or rely on foreign supplies
of the product.
We plan to continue providing U.S. farmers this vital, valued
product so America’s consumers and a hungry world can be economically
and abundantly and, above all, safely fed. But there’s a limit
to what we can do. We hope others will soon recognize how high
the stakes go, well beyond one product or industry to touch
upon fundamental American values and interests.
See bayer.com
“Bad” joke (See Reader Digest)
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Trade-offs constrain the success of glyphosate-free farming,
by Metcalfe, H., Storkey, J., Hull, R. et al. Sci Rep 14, 8001 (2024)
Glyphosate, the most widely used herbicide, is linked with environmental
harm and there is a drive to replace it in agricultural systems.
We model the impacts of discontinuing glyphosate use and replacing
it with cultural control methods.
We simulate winter wheat arable systems reliant on glyphosate and
typical in northwest Europe. Removing glyphosate was projected to
increase weed abundance, herbicide risk to the environment, and
arable plant diversity and decrease food production.
Weed communities with evolved resistance to non-glyphosate herbicides
were not projected to be disproportionately affected by removing
glyphosate, despite the lack of alternative herbicidal control options.
Crop rotations with more spring cereals or grass leys for weed control
increased arable plant diversity. Stale seedbed techniques such
as delayed drilling and choosing ploughing instead of minimum tillage
had varying effects on weed abundance, food production, and profitability.
Ploughing was the most effective alternative to glyphosate for long-term
weed control while maintaining production and profit. Our findings
emphasize the need for careful consideration of trade-offs arising
in scenarios where glyphosate is removed.
Integrated Weed Management (IWM) with more use of cultural control
methods offers the potential to reduce chemical use but is sensitive
to seasonal variability and can incur negative environmental and
economic impacts.
See doi.org
In Vietnam, farmers reduce methane emissions by changing how
they grow rice
There is one thing that distinguishes 60-year-old Vo Van Van’s rice
fields from a mosaic of thousands of other emerald fields across
Long An province in southern Vietnam’s Mekong Delta: It isn’t entirely
flooded.
That and the giant drone, its wingspan similar to that of an eagle,
chuffing high above as it rains organic fertilizer onto the knee-high
rice seedlings billowing below.
Using less water and using a drone to fertilize are new techniques
that Van is trying and Vietnam hopes will help solve a paradox at
the heart of growing rice: The finicky crop isn’t just vulnerable
to climate change but also contributes uniquely to it.
Rice must be grown separately from other crops and seedlings have
to be individually planted in flooded fields; backbreaking, dirty
work requiring a lot of labor and water that generates a lot of
methane, a potent planet-warming gas that can trap more than 80-times
more heat in the atmosphere in the short term than carbon dioxide.
…/…
See
apnews.com/
Nitrogen innovation from a farmer’s perspective, by Sarah McNaughton,
Editor, Dakota Farmer, April 29, 2024
Minnesota farmer Bob Worth sees proven benefits right in his own fields.
.../...
Pivot Bio products are a biological solution for consistent nitrogen
in crops ranging from corn to small grains. Biologicals harness a
natural solution to deliver nitrogen to plants through genetic coding.
The two products available to farmers today include ProveN 40 and
Return. Another piece of the Pivot Bio puzzle is the N-OVATOR program.
.../...
Worth is one of the farmers involved in Pivot Bio’s N-OVATOR program.
“These farmers are using ProveN 40 on their acres, replacing synthetic
nitrogen with a microbial source,” explains Jim Kelly, associate director
of sustainability programs with Pivot Bio. “What our innovator program
does is we work with the farmers, quantify that nitrogen replacement
and work with downstream customers within the grain supply chain.”
There were about 1.5 million acres of farmland enrolled in this program
across the U.S. in 2022 and 2023. In the 2023 N-OVATOR program, participants
replaced more than 16,500 tons of synthetic fertilizer with Pivot
Bio’s ProveN 40.
.../...
See
farmprogress.com
Pivot Bio’s N-OVATOR™ Program. Rewarding Sustainability
Replacing synthetic fertilizer with Pivot Bio’s microbial nitrogen
delivers an immediate, durable and permanent change to a farm’s economic
and environmental profile.
Through our N-OVATOR™ Program, we translate growers’ synthetic nitrogen
replacement into the environmental impact they delivered. This impact
contributes to our corporate partners’ sustainability goals while
generating new revenue for growers.
.../...
See pivotbio.com
Cómo reducir las emisiones de metano del ganado y el arroz
Un nuevo informe de la FAO ofrece una evaluación exhaustiva de las
opciones para lograr sistemas agroalimentarios eficientes, resilientes
y sostenibles desde el punto de vista ambiental
Ver
fao.org
AI Can Make Higher Education Much More Accessible
ChatGPT is reshaping education—and not just as a homework machine.
With universities rolling back test-optional policies, students stunted
by pandemic school closures are struggling to meet the old standards.
See
humanprogress.org
More Kids in School, by Marian L. Tupy, Ronald Bailey — Mar 1,
2023
The increase in access to education for children translates into higher
salaries, and even more educational opportunities for their future
kids.
In the last half-century, primary education has become nearly universal,
and secondary schooling is close behind. Access to tertiary education
is rapidly expanding.
Whether or not large language models accelerate this progress, we
can expect a far more educated world in the future.
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Xavier Gorce dans Le Point (2) ou sur X
This chart shows the number of countries with data on the prevalence
of each mental illness in the general population…
This data comes from the IHME's Global Burden of Disease study,
a large dataset presenting global estimates for various health conditions.
As you can see, for some conditions, data on how common these are
in the population comes from a significant number of countries.
But for others — such as bipolar, autism spectrum disorders, and
anorexia — only very few countries have this data.
This means global estimates of mental illnesses have wide uncertainties,
and many people don’t get the help they need.
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How effective are policies in reducing the environmental impacts
of agriculture?
Making agriculture sustainable is a difficult problem to solve.
It feeds 8 billion people but is also the leading driver of deforestation,
biodiversity loss, land use, freshwater withdrawals, and water pollution.
The world will need effective policies and innovations in sustainable
food technologies if we want to reduce these impacts while feeding
9 or 10 billion people.
In a new article, Hannah Ritchie examines global data on agricultural
policies, highlights some success stories (including the reduction
of fertilizer use in Europe), and examines what policymakers need
to consider to prevent environmental damage from being offshored
to other countries.
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How are global temperatures changing, and what are the impacts
on sea level rise, sea ice, and ice sheets?
Modern climate change is primarily caused by human emissions of
greenhouse gases.
This warming can drive significant changes in sea level, sea ice
and glacier balances, rainfall patterns, and extreme temperatures
— with potentially devastating impacts on human health, farming
systems, the stability of societies, and biodiversity.
We’ve created a new topic page to bring together our work on climate
change. Here, you will find global data and research on the impacts
of climate change, including temperature anomalies, sea level rise,
sea ice melt, glacier loss, and ocean acidification.
Maternal deaths have halved in the last 35 years
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Bite-sized insights on how the world is changing, written by
our team (Our World In Data)
Since our last biweekly digest, we’ve published many insights across
a variety of topics. Here’s a selection:
> 2023 was a population crossroad
> Investments in waste management are key to ending plastic pollution
> National poverty lines differ widely between countries
> China has been expanding its nuclear weapons arsenal
> Moore’s law has accurately predicted the progress in transistor
counts over the last 50 years
> What
share of global CO₂ emissions comes from aviation?
> Tracking the
extent of wildfires across the world
If you want to follow our new Data Insights more systematically,
they now have their own RSS feed.
See the latest
Data Insights
We’ve improved how search works on Our World in Data
On Our World in Data, you can find thousands of indicators and hundreds
of articles covering more than 100 topics on the pressing problems
the world faces. This range of content makes the ability to search
across our site particularly important.
We recently released two key improvements to our search tools that
will make it easier for people to explore the range of our work
and quickly find what they are looking for.
See
ourworldindata.org
Xavier Gorce dans Le Point (3) ou sur X
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Putin
joke (1)
Putin dies and goes to hell, but after a while, he is given a day
off for good behavior.
So he goes to Moscow, enters a bar, orders a drink, and asks the
bartender:
- Is Crimea ours?
- Yes, it is.
- And the Donbas?
- Also ours.
- And Kyiv?
- We got that too.
Satisfied, Putin drinks, and asks:
- Thanks, how much do I owe you?
- 5 euros.
Putin
joke (2)
Putin was traveling incognito in the Ukrainian countryside and stopped
to talk with a local farmer.
“How big is your land ?” asked Putin.
Farmer responded proudly:
“From here to that big oak tree in the near distance is one side
of my land. Same square distance all around.”
Farmer then asked Putin: “How big is your land?”
Putin responded he could get in his car all day and not reach the
end of his land.
Farmer replied: “I once had a car like that.”
Chaîne youtube.com de
l'Académie
d'Agriculture de France
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d’informatique agricole (Afia)
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