Du côté du web et de l’informatique agricole n° 09 du 02 mai 2024

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 09 du 02 mai 2024

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 09 - 2024
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 02 mai 2024



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Rappel :
La nouvelle gazette poétique par Maurice Guéguen

La poésie du mardi
Si vous le voulez bien,
tous les mardis, je vous adresse par mail :
Le texte d’un poème (pdf)
L’enregistrement correspondant (mp3)
Un commentaire (le message)

Ça ne coûte rien…
Ça instruit…
C’est beau…
C’est partagé…

Pour s'abonner, écrire à Maurice GUÉGUEN
Mél : poemamomo(a)gmail.com


Avant l'informatique : " Scènes agricoles et champêtres"
Voir jardinagealancienne.ovh

02/05/2024

 


 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
> Acheter le livre



Rest Along the River, by Gregory Frank Harris (USA, 1953-)

01 - 02/05/2024
 


A Peaceful Time, by Gregory Frank Harris (USA, 1953-)

02 - 02/05/2024
 


Un petit livre sympa ! Et un beau cadeau !

Je vous adresse un livre sur la vie de 3 paysannes de la Cote d'Azur, 3 générations tout au long du 20ème siècle. Merci encore pour votre gazette. Cordialement,
Contact : Gilles GALLOIS
Mél : gillesgallois156(a)gmail.com

Voir agridemain.fr
02/05/2024
 


"Il n’y a que contrôles idiots, comme si la vigne était une culasse d’automobile", Hervé Bizeul interviewé par Alexandre Abellan, 1 mai 2024

Si le choc de simplification des normes et de la paperasserie tarde à se concrétiser dans les exploitations viticoles, un changement s’opère bien pour Hervé Bizeul qui appelle à un nouveau logiciel de contrôle, non plus dans la sanction mais d’encadrement. Y compris dans la gestion des AOC. Le point trois mois après l’interview ayant fait de la figure vigneronne du Roussillon un porte-parole de la pression administrative pesant sur la filière vin.

Q. : De nouvelles propositions de simplification administrative viennent d’être annoncées par le ministère de l’Agriculture. Y croyez-vous pour simplifier le quotidien vigneron ?

Hervé Bizeul : Bien sûr, restons positifs. Un petit pas pour l’administration, un… petit pas pour les agriculteurs. Mais c’est clairement le signe d’un changement et il faut s’en réjouir et l’encourager. Mais bon, j’ai dit ici ce que beaucoup pensent tout bas, nous avons atteint le point de non-retour avec la digitalisation et l’anonymisation des agents.

À mon sens c’est par là qu’il faudrait commencer : une véritable formation au collectif au lieu de l’opposition entre deux mondes, celui de l’entreprise et celui de l’administration. Cette dernière devrait être avant tout au service de ceux qui créent de la valeur, aménagent le territoire, l’entretiennent, l’embellissent : à quoi ressemblerait la France sans l’agriculture ? À rien. Ceux qui tirent et/ou poussent devraient déjà le faire dans la même direction (le négoce, la coopération et les caves particulières sont encore souvent adversaires), ceux qui soient autour doivent comprendront que leur rôle est avant tout « d’encadrer » avant de contrôler, lequel contrôle devrait être clairement différencié de la répression qui doit être réservée à ceux qui fraudent en conscience et donc affaiblissent le collectif lui-même.
.../...
Voir vitisphere.com


« La culture scientifique est à reconquérir » 26/04/2024 dans Le Point

À l’occasion des quatrièmes Rencontres de l’esprit critique, Jean-Paul Krivine, le rédacteur en chef de la revue « Sciences et pseudosciences » revient sur les grandes questions scientifiques au cœur de l’actualité (Propos recueillis par Léo Lagniez).
Voir lepoint.fr


Un conflit sans fin, analysé par Gilles Kepel et Jean-Pierre Filiu

Question démocratie, à Gaza comme en Cisjordanie, il n’y a pas eu d’élection générale, si j’ai bien compris, l’OLP étant certaine de perdre au profit du Hamas en Cisjordanie, et le Hamas étant certain de perdre au profit de l’OLP à Gaza, tant ils sont impopulaires là où ils sont au pouvoir... je ne connaissais pas cette « curiosité ».

Voir Israël-Palestine, un conflit sans fin, France Culture, émission du samedi 27 avril 2024
Avec deux des meilleurs spécialistes du Moyen-Orient :
- Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain
- Gilles Kepel Politologue. Professeur des universités.


« La gauche ne sait plus parler de ce qui se passe au Moyen Orient » Par Eva Illouz et Derek Penslar dans « Le Monde » 19 avril 2024

Eva Illouz : Je reste profondément choquée par l’indifférence ou la joie avec laquelle une partie de la gauche a accueilli les crimes contre l’humanité que constituent les attaques du Hamas. Cette réaction est d’autant plus choquante qu’elle provient de milieux intellectuels et universitaires. Les victimes israéliennes ont été littéralement déshumanisées.

Un tel manque de compassion s’explique par une profonde transformation de la gauche, qui s’est détournée de ses combats traditionnels pour le prolétariat et contre le racisme. Elle se mobilise désormais davantage en faveur du Sud global et contre le colonialisme. Surtout, son positionnement n’est plus le même : elle a délaissé l’utopie au profit de la déconstruction, elle ne cherche plus à élaborer un projet politique.

La gauche se contente désormais de condamner différentes incarnations du mal : l’Occident, le patriarcat, la blanchité, la colonisation, etc. Cette démonologie rend difficile, voire impossible, d’éprouver de la compassion pour un peuple qui est devenu une incarnation du mal : les Israéliens, coupables aux yeux de cette gauche d’avoir établi un État occidental, colonial et blanc.

Les juifs ont de plus le défaut d’avoir subi le mauvais crime, l’extermination, et non la colonisation. La Shoah fait désormais l’objet d’une forme de relativisme qui vient contester la place qu’elle occupe depuis les années 1960, où elle représentait dans les mémoires le mal absolu. Il est vrai que, de ce fait, elle avait éclipsé d’autres grands crimes contre l’humanité comme l’esclavage et le colonialisme. Mais, aujourd’hui, la Shoah est soumise à des inversions morales proches du négationnisme. Un exemple : en février, le président brésilien Lula a comparé les Israéliens aux nazis. La gauche, empêtrée dans ce genre de discours, ne sait plus parler de ce qui se passe au Proche-Orient.
Voir lemonde.fr/


Xavier Gorce dans Le Point (1) ou sur X déjà vu dans la gazette d'il y a deux semaines, mais j'aurais du m'expliquer !

See twitter.com
18/04/2024

Des étudiants sont révoltés par la réponse d’Israël au pogrom du 7 octobre 2023, comme moi-même j’ai pu l’être, quand j’étais jeune et je n’étais pas le seul, non pas à être jeune mais à être révolté, par les bombardements américains au Viêt-Nam. Finalement, les Américains sont partis. Le Viêt-Nam réunifié n'est pas plus démocratique que le Viêt-Nam du Nord et le Viêt-Nam du Sud d’autrefois.

Se révolter, rien de plus normal quand on est jeune, mais peut-être un peu moins pour des "petits vieux" comme JL Mélenchon.

Cependant, à LFI et dans les amphis, qui se souvient que les musulmans quand ils sont Ouïghours (musulmans opprimés par les Chinois), tatares de Crimée (musulmans massacrés ou déportés par les Russes), Rohingyas (musulmans opprimés au Myanmar), musulmans Indiens, Iraniens, Syriens, Irakiens, Soudanais, etc. qui sont opprimés ou massacrés dans leur propre pays ?

Tous ces millions de musulmans ne méritent-ils pas l’attention des étudiants : le peu de clairvoyance de la « gauche » propalestinienne est étonnant, mais ceci n’enlève rien au fait que Netanyahou soit et de loin, le pire dirigeant qu’ait pu avoir Israël. Moins clairvoyant que Netanyahou et Mélenchon, c’est difficile.


Sabine Sicaud (le poème ci-après est boulversant ! - GW)

Sabine Sicaud a écrit ceci à 11 ans. Elle a composé de nombreux poèmes où elle décrit la nature, les animaux, les plantes. A sa mère qui l’appelait un jour, alors qu’elle était assise sur une branche, elle répondit : « Laisse moi, je suis avec le cèdre… » Elle lisait dans le parc de sa maison (à Villeneuve-sur-Lot) comme dans un livre...

Sa fraîcheur, son innocence ne devaient pas durer longtemps. Blessée accidentellement, elle subit une infection généralisée, qui la fit souffrir atrocement durant plusieurs mois. Son inspiration, sa passion de l’écriture nous permettent aujourd’hui de lire des pages poignantes sur la souffrance et la douleur. Elle est morte à quinze ans…

Et entre parenthèses, pour tous les charlatans et complotistes, d’internet et d'ailleurs : si les antibiotiques avaient existé en 1927, nous célèbrerions aujourd’hui certainement une des plus grandes poétesses de France, au lieu de pleurer un météore inachevé...

 


Le petit cèpe de Sabine Sicaud (1913 - 1928),
in Poèmes d’enfant (1926)

Va, je te reconnais, jeune cèpe des bois…
Au bord du chemin creux, c’est bien toi que je vois
Ouvrant timidement ton parapluie.
A-t-il plu cette nuit sur la ronce et la thuie ?
Déjà, le soleil tendre essuie
Les plus hautes feuilles du bois…

Tu voulais garantir les coccinelles ?
Il fait beau. Tu seras, jeune cèpe, une ombrelle,
L’ombrelle en satin brun d’un roi de Lilliput !
Ne te montre pas trop, surtout… Le chemin bouge…chut !
Fais vite signe aux coccinelles !

Des gens sont là, dont les grands pieds viennent vers toi.
On te cherche, mon petit cèpe…
Que l’ajonc bourdonnant de guêpes,
Le genièvre et le houx cachent les larges toits
De tes aînés, les frères cèpes,
Car l’un mène vers l’autre et la poêle est au bout !

Voici qu’imprudemment tout un village pousse :
Rouge et couleur de sang, vert et couleur de mousse,
Girolle en bonnet roux,
Chapeaux rouges, verts, blonds, partout,
Les toits d’un rond village poussent !

Depuis l’oronge en œuf, le frais pâturon blanc
Doublé de crépon rose,
Jusqu’au méchant bolet qu’on appelle Satan,
Je les reconnais tous, les joyeux, les moroses,
Les perfides, les bons, les gris, les noirs, les roses,
Tes cousins de l’humide automne et du printemps…

Mais c’est pour toi, cher petit cèpe, que je tremble !
Tu n’es encore qu’un gros clou bien enfoncé ;
Ta tête a le luisant du marron d’Inde et lui ressemble.
Surtout, ne hausse pas au revers du fossé
Ta calotte de moine ! on te verrait… je tremble.

Moi, tu le sais, je fermerai les yeux.
Exprès, je t’oublierai sous une feuille sèche.
Je t’oublierai, petit Poucet. Je ne puis, ni ne veux
Être pour toi l’Ogre qui rêve de chair fraîche…
Je passerai, fermant les yeux !

Dans mon panier, j’emporterai quelques fleurs, une fraise…
Rien, peut-être…Mais toi, sur le talus,
À l’heure où les chemins se taisent,
Levant ton capuchon, tu ne nous craindras plus !

Brun et doré, sur le talus,
Tu t’épanouiras en coupole si ronde,
Si large, que la lune en marche – une seconde –
S’arrêtera pour te frôler de son doigt blanc. La nuit
Se fera douce autour de toi, bleue et profonde.
Mignonne hutte de sauvage – table ronde
Pour les rainettes dont l’œil jaune et songeur luit,
Mon cèpe ! tu ne seras plus un clou dans l’herbe verte,
Mais un pin-parasol dans l’ombre où se concertent
Les fourmis qui, toujours, s’en vont en longs circuits ;
Tu seras une belle tente, grande ouverte,
Où les grillons viendront chanter, la nuit…


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 


Ramasseur de champignons à Luxeuil, 1938,
de Jules Adler (1865 - 1952), Musée d’Orsay




Champignons et herbages
de Emile Gallé (FR, 1863-1930), Musée d’Orsay

 
 


60 Millions de Consommateurs n'a pas apprécié la critique de ses salades (par André Heitz et Géraldine Woessner)

La direction de 60 Millions de Consommateurs n'a vraiment pas digéré les critiques que nous avions émises, Mme Géraldine Woessner sur X (ex-Twitter) et moi (sur Atlantico puis sur ce blog avec « La décadence du consumérisme et le panurgisme médiatique : le cas des salades de 60 Millions de Consommateurs »), à l'encontre de leur livraison du mois d'avril sur les salades en sachets.

Elle a réagi par une « mise au point », « Pesticides : 60 Millions ne raconte pas de salades » sur son site Internet (derrière un péage) et par un éditorial dans son numéro de mai, « N'en déplaise aux détracteurs... ».

 


"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.
Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr


Du côté de ebbh.fr : “Faire confiance doit devenir un droit de l’Homme.” – Jacques Attali

Voir ebbh.fr
02/05/2024
 


Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com


Grexit ? Frexit ? NON : depuis le début du développement de l’Union Européens, les anti-européens ont toujours eu tort

En 2015, la Grèce était au bord de la faillite et de mauvais gestionnaires grecs (dont M. Varoufakis, alors ministre des finances, grand ami de LFI) envisageaient pour la Grèce la sortie de la zone Euro. Heureusement, le Premier Ministre d’alors, un homme de gauche, M. Tsipras, a voulu rester dans l’Union Européenne. Cela a demandé beaucoup d’efforts de la part des grecs mais quelle réussite !

 

 

Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr


Plus fort que la surtransposition, voici l’anticipation réglementaire… par GRW, 22 avril 2024

Alors qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un responsable gouvernemental fustige les surtranspositions, la réalité est bien différente, comme en témoigne la publication récente d’un décret franco-français concernant les emballages plastiques pour les fruits et légumes frais. Explications

« Prendre par avance des décisions contraignantes pour les producteurs français bien avant que l’Europe ne le décide aussi, c’est terminé ! », clamait le président Macron lors de sa visite chahutée au dernier Salon international de l’agriculture.

Néanmoins, force est de constater que cette belle promesse, déjà entendue maintes fois, connaît encore et toujours quelques exceptions notoires. C’est le cas, ainsi, du décret du 20 juin 2023, entré en vigueur le 1er janvier 2024, qui interdit la présentation à la vente des fruits et légumes frais dans des emballages composés pour tout ou partie de plastique, à l’exception d’une liste de vingt-neuf produits (telles les endives, les asperges, les brocolis, les champignons, différentes variétés de salades et de petits fruits fragiles).
…/…
Voir agriculture-environnement.fr


Ma réflexion (GW) : le point de vue de G. Rivière-Wekstein me parait complètement justifié. Ce genre de pb ne se posait pas quand les assemblées d'élus et les administrations étaient peuplées de fils et filles de paysans qui savaient de quoi ils parlaient.



Agir avec la nature au XIXe siècle, À propos d'oiseaux, d'agriculture et d'émergence de l'écologie, par Christian Levêque

Le débat qui s'est instauré au milieu du XIXème siècle sur le rôle des oiseaux insectivores en tant qu'auxiliaires de l'agriculture, s'inscrit dans la démarche " agir avec la nature ". Les scientifiques ont fait l'hypothèse que les dégâts causés par les insectes aux cultures, résultaient de l'érosion des populations d'oiseaux insectivores soumis à une forte prédation par la chasse et le braconnage.

On parlait déjà à cette époque, de la disparition prochaine de plusieurs espèces d'oiseaux de la faune française.

Si la protection des oiseaux sera acquise en 1902, la distinction opérationnelle entre utile et nuisible s'est avérée difficile et ce débat perdure. C'est durant cette période que les concepts de l'écologie ont émergé: rôle des facteurs de l'environnement sur la distribution des espèces, équilibre des systèmes écologiques, régulation des populations par les chaines trophiques, etc.

Des concepts hérités à la fois de la pensée créationniste et du sens commun dont certains seront remis en cause par la suite.

Voir pressesdesmines.com


Pourquoi la démarche ORIGINE-INFO doit aboutir, par « Les Éclaireurs de l’alimentaire » et JM Séronie

Le 13 mars, sous les « ors » de Bercy, Olivia Grégoire, Ministre de la Consommation, lançait la démarche Origine-Info. Une démarche que les marques comme les enseignes sont appelées à rejoindre volontairement (la « coercition » sur le sujet n’est pas Bruxelles-compatible). Depuis, l’enthousiasme du premier jour (toutes les parties prenantes avaient donné un accord de principe) s’est émoussé. L’enjeu est pourtant majeur. Analyse et plaidoyer du Think Tank « Les Éclaireurs de l’alimentaire »…

Le constat est connu… La souveraineté alimentaire est moins affirmée qu’elle ne l’était, la Ferme France voit ses positions reculer, sur son marché intérieur, comme à l’export. Et une menace supplémentaire plane : le non-renouvellement des générations d’exploitants agricoles, faute d’attractivité (notamment financière) du métier.

Le principal levier d’action l’est aussi (connu) : la compétitivité-coûts. Si la Ferme France perd des positions, c’est d’abord faute de compétitivité. Car, on l’oublie trop souvent, le revenu agricole est une soustraction : d’un côté les charges, de l’autre les recettes. Ce chantier est – hélas – encore devant.

À défaut, la transparence de l’origine est un chemin. A minima pour nourrir la « valeur sociale » de l’offre alimentaire. Ou, dit autrement, aider les consommateurs à aider les agriculteurs par leurs achats. Aujourd’hui, la revendication de l’origine des ingrédients n’est qu’intéressée : surjouée lorsque française, masquée (voire dévoyée) lorsque non-française.

Voilà pourquoi la démarche initiée par Olivia Grégoire doit être soutenue. Et la frilosité actuelle de certaines parties prenantes… réchauffée.

À ceux qui en doutent, la transparence a des vertus. En premier lieu, elle est en résonnance avec l’époque, bien au-delà du seul sujet alimentaire. La transparence est un vecteur majeur de confiance. Or pas de commerce sans confiance ! Comment une marque (quelle qu’elle soit) peut-elle l’ignorer ? Impossible.

Seconde vertu : la transparence éclairera le choix des consommateurs. Objectif : que ceux qui le veulent / le peuvent intègrent cette information d’origine dans leur décision d’achat. Ce qui, par ricochet, influencera le sourcing des industriels. Au bénéfice (même partiel ou modeste) de la Ferme France. C’est tout l’enjeu de la démarche Origine-Info.
.../...
Voir agroeconomie.com/


Le Chat sportif (1)

02/05/2024
 


Why do we so consistently underestimate progress? By Lewis Chapman

Three reasons why a radically better future is more likely than we think.

Progress that is both rapid enough to be noticed and stable enough to continue over many generations has been achieved only once in human history: right now. Around 1800, humanity made a stark turn from misery and stagnation to prosperity and progress. This is a truly unique moment in time, and yet one that most of us aren’t even aware of.
…/…
If there is any lesson to learn, it is this: a radically better future is far more likely than we often assume. The technologies and ideas that will take us there are ones that we cannot yet imagine. To believe in progress is to believe in the extraordinary, the unconventional, and the unknown. Perhaps this is the last reason we underestimate progress. We perceive it as naïve and fanciful to place confidence in yet undefined future breakthroughs. But sticking to the known and the proven will result in one thing with absolute certainty: undue pessimism.
See theprogressnetwork.org


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MARIAGE (Le) : Aboutissement logique du célibat
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

It is impossible to enjoy idling thoroughly unless one has plenty of work to do. There is no fun in doing nothing when you have nothing to do. Wasting time is merely an occupation then, and a most exhausting one. Idleness, like kisses, to be sweet must be stolen.
Jerome K. JEROME, humorist and playwright (2 May 1859-1927)




Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

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Les DIGIFERMES®️ au SIA 2024

> Comment les fermes expérimentales se positionnent au service des entreprises du numérique ?
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Des outils d'aide à la décision à préparer pour les extrêmes (réservé aux abonnés)

Au regard des aléas climatiques brusques et extrêmes que nous subissons ces dernières années, les modèles agrométéorologiques alimentant les outils d’aide à la décision sont-ils une aide précieuse pour les agriculteurs afin d’effectuer des choix tactiques plus justes ? Ou risquent-ils, au contraire, de les induire en erreur dans leurs choix techniques ? Sont-ils suffisamment robustes pour accompagner l’agriculture…
Voir tema-agriculture-terroirs.fr


Programme Bon diagnostic carbone

C’est un programme significatif dans la structuration de l’accompagnement bas-carbone des exploitations agricoles. Son objectif principal était de favoriser le déploiement de ce type de bilan dans les fermes et de sensibiliser les agriculteurs à la mise en place de leviers permettant de réduire leur émission.
Voir chambres-agriculture.fr


PHENO 3D : du pointage en 3D

Porté par Eliance Fédération, l'Idele et Races de France, le projet de recherche PHENO-3D a pour but de s'appuyer sur l'imagerie 3D pour faire du pointage de manière automatique. "Le but de ce projet de recherche est de moderniser la collecte des données de pointage et de pesée dans le cadre du contrôle de performance en filière bovin allaitant grâce à un outil numérique" explique Vincent Poupin, directeur de Bovins Croissance Sèvres Vendée.
Voir eliance.fr


Étudier les possibilités qu’offre la technologie de la chaîne de blocs pour transformer les systèmes agroalimentaires

La transparence et la traçabilité sont essentielles à l’action pour le climat et à des marchés inclusifs.
.../...
Comment cela fonctionnerait-il concrètement ? Prenons l’exemple fictif d’un forestier :

Ce forestier vend du bois d’œuvre. Un institut forestier confirme que cette exploitation forestière est légale et indique les coordonnées géographiques de celle-ci. Ces informations sont versées dans un premier bloc.

La Plateforme géospatiale de l’Initiative Main dans la main de la FAO, système d’information géographique qui fournit des données riches et partageables, pourrait être utilisée pour valider la déclaration précédente. Cette validation est intégrée dans un deuxième bloc.

Le ministère habilité confirme la légalité de la coupe du bois d’œuvre en question: troisième bloc.

Un autre institut indépendant confirme lui aussi la légalité de la coupe de ce bois d’œuvre: dernier bloc.

Dans cet exemple, la chaîne de blocs contient toutes les informations nécessaires pour qu’un grossiste puisse vérifier l’origine et la légalité du bois d’œuvre.
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Voir fao.org


Sciences et Pseudo-Sciences n°348 (avril 2024) : Science et justice. L'expertise est-elle fiable ?

>>> Editorial : Intégrité et neutralité scientifiques dans le débat démocratique

>>> Expertise judiciaire
> Expertise scientifique en justice : quelle fiabilité ? par Jean-Paul Krivine
> Utiliser la science pour éclairer la justice : les enjeux de l’expertise criminalistique par Damien Charabidze
> La science au secours de la justice : le cas exemplaire de l’affaire Kathleen Folbigg par Christophe de La Roche Saint-André
> Le compteur Linky au tribunal par Anne Perrin

>>> Médecines alternatives
> Détox : info ou intox ? par Valentin Ruggeri
> Bien-être et fausse médecine : quand la physique quantique est récupérée par les pseudo-sciences par Aymeric Delteil
> Sophrologie, une pseudo-science qui s’invite sur les bancs des écoles ? par Christophe Adourian
> L’Ordre des médecins et l’homéopathie par Jean-Paul Krivine



Data drives Seven Springs Farms' decisions (Un autre monde que le nôtre – GW)

Tech@Work: Host Willie Vogt is in Western Kentucky to learn how Seven Springs Farms uses data to have the efficiency of a factory on a family farm.
See farmprogress.com


Market seems to embrace the Ecorobotix ARA-spotsprayer (for subsrcibers only)

Machine manufacturer Ecorobotix achieves a rapid growth to a multimillion-dollar turnover with its ARA spot sprayer based on AI weed recognition.

 



Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MAUX (de tête) : Parle à mon colt, ma tête est malade.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

This world is divided roughly into three kinds of nations: those that spend lots of money to keep their weight down; those whose people eat to live; and those whose people don't know where their next meal is coming from.
David S. LANDES, author, professor of economics and history (1924-2013)



Informatiques et réseaux


A-t-on tort de donner sa langue à ChatGPT ? Avec Vincent Guigue (Professeur AgroParisTech), dimanche 4 juin 2023 ; 13 mn

Chat GPT est censé révolutionner le monde du travail, pourtant il se trompe et il se trompe souvent. Hallucinations, biais, pourquoi Chat GPT se trompe-t-il tant ?
Voir radiofrance.fr


ChatGPT est une technologie tragique ! Avec Lionel Naccache

ChatGPT, l'agent conversationnel utilisant l'intelligence artificielle, est capable de générer d’époustouflantes réponses en langage naturel. Mais, se nourrissant de textes déjà existants, il est incapable de formuler un discours inédit. N'est-ce pas, par essence, un sort tragique ?
Voir radiofrance.fr


ChatGPT : le Financial Times signe avec OpenAI

FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d’utiliser ses contenus journalistiques pour améliorer la qualité de ChatGPT.

OpenAI continue de séduire les groupes de média. Après Axel Springer en Allemagne, Associated Press aux Etats-Unis, le Monde en France et Prisa Media en Espagne, le nouveau deal concerne le Financial Times.

L’accord prévoit, à l’instar des précédents, de développer des modèles de langage en puisant  dans la base  contenus par le quotidien britannique.

« Le FT accordera une licence pour ses contenus au créateur de ChatGPT pour l’aider à développer une technologie d’IA générative capable de créer du texte, des images et du code impossibles à distinguer des créations humaines(…) L’accord permet également à ChatGPT de répondre aux questions avec de courts résumés d’articles de FT, avec des liens vers FT.com. Cela signifie que les 100 millions d’utilisateurs du chatbot dans le monde peuvent accéder aux rapports FT via ChatGPT, tout en fournissant un chemin de retour vers le matériel source d’origine. » indique le quotidien.
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Voir silicon.fr


Les hyperscalers renforcent leurs recherches et datacenters pour l’IA, par Olivier Bouzereau, 30 avril 2024

Microsoft, Meta/Facebook, et Alphabet/Google investissent des sommes faramineuses dans les centres de données pour accompagner le développement de la demande de services d’intelligence artificielle des entreprises.

Au premier trimestre, les trois géants ont déjà dépensé plus de 32 milliards $.

À elle seule, la firme de Mark Zuckerberg devrait investir 40 milliards $ dans l’I.A., cette année, évalue le New York Times. Ces sommes sont consacrées principalement la R&D, la conception de processeurs dédiés et les centres de données. Ces derniers sont souvent truffés de processeurs Nvidia, dont les ventes ont plus que triplé en 2023. Amazon n’est pas en reste et envisage de développer ses propres processeurs.

Chez Microsoft, la part de recettes engendrées par Azure vient de dépasser 1 milliard $ en trois mois. « Azure est devenu un port d’escale pour pratiquement tous ceux qui réalisent des projets d’intelligence artificielle », a déclaré Satya Nadella,  son CEO.
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Voir silicon.fr


Eavesdropping, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)

03 - 02/05/2024
 


Girl churning butter, 1905, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)

04 - 02/05/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MIGRAINE (La) : Contraceptif le plus utilisé par les femmes.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

I don't understand how any good art could fail to be political.
Barbara KINGSOLVER, novelist, essayist, and poet (1955-)


Agricultures



Sur serre et contre l’effet de serre, l’agrivoltaïsme dynamique fait coup double

 Thuir (Pyrénées-Orientales), Pierre Batlle et Sun’Agri ont couvert 1 ha de serre de panneaux solaires orientables, cumulant les bénéfices de précocité et de productivité et, grâce à l’ombrage, de régulation climatique et de sobriété hydrique. Sans oublier la production d'énergie décarbonée.
Voir pleinchamp.com


Du côté de l’Académie d’agriculture

> Les surfaces cultivées sans labour en France par Jean-Louis Bernard (Réf. AAF : 09.04.R01)

Expérimentées en France depuis les années 1970, les cultures implantées sans labour progressent régulièrement et sont en passe de devenir majoritaires en grandes cultures.

En fonction du matériel adopté, des cultures pratiquées, des types de sol et de l’organisation des exploitations, les méthodes de culture sans labour vont des techniques culturales simplifiées au semis direct, souvent associées à des couverts végétaux permanents.

Cette évolution présente des avantages en matière d’économie (moindres couts en main d’œuvre, en carburant et en mécanisation), de réduction des émissions de GES, de limitation de l’érosion et de préservation de la vie des sols. Elle ouvre davantage de possibilités pour relever les taux de matière organique et stocker du carbone.

Elle possède également des inconvénients qui doivent être connus afin d’en minimiser les effets. Par exemple un risque plus élevé de fusariose et de mycotoxines sur les blés suivant un maïs grain ou la nécessité d’être rigoureux pour maîtriser certaines adventices (graminées notamment).

Combinées à des rotations plus longues et à une couverture permanente des sols, les techniques d’implantation des cultures sans labour sont des voies vertueuses vers une agriculture durable.

NB : Le labour c'est 50 % des GES sur une parcelle en grandes cultures.

 


> Ondes électromagnétiques et désordres en élevage par Arlette Laval et Claude Allo (Réf AAF : 03.08.Q03)

> Importance des microbes dans notre santé et alimentation, Vidéo par Marc-André Selosse (Réf. AAF : 06.11.V09)

> La cuisson des œufs, indispensable aux gastronomes ! Vidéo par Hervé This (Réf. AAF : 08.01.V23)


Ecophyto : le coup bas contre la HVE (Haute Valeur Environnementale), par Philippe Stoop, Directeur Recherche & Innovation ITK, Membre de l'Académie d'Agriculture de France

En dépit des apparences, la « pause » du plan Ecophyto, qui fait tant polémique, n’a rien d’improvisé : elle avait été préparée par un rapport parlementaire publié fin décembre. Si ce rapport contient des recommandations positives, en particulier pour l’adoption d’un indicateur qui prendrait en compte le niveau de risque des produits, il en profite au passage pour glisser un coup de pied de l’âne à la certification HVE, souffre-douleur du lobby anti-pesticides. Un coup bas qui n'a rien d'étonnant quand on voit la composition de cette Commission Parlementaire, très révélatrice des rapports de force politiques sur ce sujet.
Voir linkedin.com


L’agribashing boosté par l’Intelligence Artificielle : La triste histoire de Christophe l’arboriculteur, par Philippe Stoop , Directeur Recherche & Innovation ITK, Membre de l'Académie d'Agriculture de France

Sous ses aspects anecdotiques, ce petit exemple d’agribashing appliqué est très démonstratif de la façon dont l’Intelligence Artificielle oriente déjà notre accès à l’information, et il est intéressant de noter à quel point elle peut s’adapter de façon souple à la politique éditoriale de son support :

> Google News applique une sélection des thèmes voisine de la presse d’actualité classique. Pour entretenir cette image de respectabilité, la recherche Google sur le web s’abstient de toute association de thèmes discutable, quand on fait une recherche approfondie sur un sujet sélectionné par l’algorithme. Cela n’empêche pas que cet algorithme a bel et bien mis en avant un article très douteux, qui n’a été confirmé nulle part. Il est vrai que sa visibilité a été de courte durée, car au jour où je publie cette note (22 janvier), il faut faire une recherche très ciblée sur les mots-clés de l'article de Basta pour le voir resurgir. Mais il n’empêche que Google News lui aura tout de même offert son « quart d’heure de célébrité » pour le faire connaitre, et que cela lui a suffi pour bien circuler sur les réseaux sociaux (que Google News ne scanne pas, cela lui évite de patauger dans la boue qu'il soulève).

> A l’inverse, MSN news, l’équivalent de Google News chez Microsoft, cultive un style beaucoup plus proche de la presse People, avec des gros titres basés essentiellement sur les commentaires de la vie des célébrités et des médias, mixés avec quelques thèmes majeurs de l’actualité générale, traités de façon sensationnaliste. MSN News n’a donc pas retenu une nouvelle aussi locale et peu glamour que la triste histoire de Christophe l’arboriculteur. Mais pour ceux qui en ont eu connaissance par ailleurs, Bing AI propose sur mesure une avalanche d’informations complémentaires, qui oriente la lecture de cette nouvelle dans le sens le plus catastrophiste.
De ces deux approches de la manipulation de l’information, on se demande quelle est la plus pernicieuse. Elles sont en tout cas parfaitement complémentaires.
Voir linkedin.com


Pesticides dans l’eau du robinet : à quand la « tolérance zéro » pour les fake news ? Par Philippe Stoop, Directeur Recherche & Innovation ITK - Membre de l'Académie d'Agriculture de France

Dans la chronique ordinaire de l’agribashing, beaucoup d'acteurs de l’agriculture ont vu passer sur Google News ou MSN news la nouvelle extravagante du quidam qui aurait fait analyser son eau du robinet, et y aurait trouvé des traces de plus de 200 pesticides.
.../....
Voir linkedin.com


The lost cause, 1868, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)

05 - 02/05/2024
 


The sewing leson, 1881, by Henry Mosler (USA, 1841-1920)

06 - 02/05/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MINUTE (Une) : Une minute d'écart, ça peut se transformer en années de placard.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today
A new word is like a fresh seed sown on the ground of the discussion.
Ludwig WITTGENSTEIN, philosopher (1889-1951)



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Invitation de Jean-Paul Sozedde le 3 mai a partir de 18h à Vallauris

> Lecture de l’intégrale de La Crue de Michel Maurette, le 28 mars 2024 s’est déroulée à l’Ethnopôle Garae à Carcassonne


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MOMENTS (Meilleurs) : Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que nos meilleurs moments, on les passe à poil.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

I don't know why we are here, but I'm pretty sure that it is not in order to enjoy ourselves.
Ludwig WITTGENSTEIN, philosopher (1889-1951)



Agenda


La taxation et la rentabilité des terres agricoles en Europe

15 mai 2024 – PARIS - Académie d'agriculture ou youtube.com
Voir academie-agriculture.fr/


Le vent, un signal environnemental majeur pour la croissance végétale (de l’aléa à l’adaptation)

22 mai 2024 – PARIS – Académie d’agriculture et youtube.com

Le vent a longtemps été considéré comme un alea majeur pour les plantes cultivées, mais comme un facteur mineur de leur croissance. Or dès que les plantes ont colonisé la terre ferme, elles se sont trouvées face à un challenge majeur : elles ne pouvaient plus flotter et l’accès à la dimension verticale et à la lumière requérait des tiges rigides, mais qui constituaient un bras de levier amplifiant l’effet mécanique du vent sur le feuillage et donc le risque de casse.

Cette pression de sélection a conduit à la réaffectation de mécanorécepteurs (déjà présents chez leurs ancêtres unicellulaires) à la perception du niveau d’exposition au vent des plantes, et à la modification de leur croissance, leur permettant de s’acclimater de manière adaptée.

Depuis trois décennies, les travaux en micrométéorologie, biomécanique et mécanobiologie ont permis de mesurer l’ampleur du contrôle de la croissance des plantes par la perception de leur exposition au vent, en conditions sylvicoles ou agricoles. Tous les compartiments de la croissance sont affectés : croissance caulinaire et racinaire, croissance primaire et secondaire (quand celle-ci est présente).

Ainsi l’effet de la perception des déformations sous la zone feuillée induit une réduction de 50 % de la croissance en hauteur de champs de luzerne et une multiplication par 2 de la croissance radiale (et de la production de bois) de forêts de hêtres ou de pins. Ces fortes modifications de la morphogenèse, de la croissance et du développement – un syndrome de réponses nommé « thigmomorphogenèse » – permettent à la plante d’accroître sa résistance au vent, même si l’efficacité de cette acclimatation adaptative varie suivant les espèces et leurs stratégies écologiques.

Les mécanismes mécanobiologiques permettant cette réponse commencent à être élucidés. Ainsi sur peuplier 2600 gènes sont régulés suite à une flexion de tige mimant le vent, et cette réponse met en jeu des phénomènes de pré-activation de voies de signalisation (priming) et d’accommodation.

Le vent est donc un facteur agronomique et sylvicole majeur. Or l’exposition aux effets mécaniques du vent est un facteur très variable et en partie modifiable. A large échelle, l’écoulement de vent peut être modifié par la structure du paysage en lien avec la topographie. A moyenne échelle, les lisières modifient le vent alors que des haies peuvent jouer comme brise-vent. Au sein du peuplement, une modulation de la densité du peuplement entraine une augmentation de la déflexion des plantes à même vent (du fait de la réduction des contacts entre plantes). Il a ainsi été montré récemment sur hêtre que la moitié de l’effet stimulant d’une éclaircie était due à la réponse thigmomorphogénétique à l’augmentation de la stimulation mécanique liée au vent, et non à la seule augmentation de l’accès aux ressources (lumière, sol…).

Enfin un milieu induisant une modification extrême de la stimulation par le vent est la serre. La perception par les plantes d’absence de stimulation mécanique déclenche une réaction généralement non souhaitée par les horticulteurs (ex. surcroissance en hauteur) ; qui est généralement contrôlée par l’usage de raccourcisseurs chimiques.

Or la recherche a montré que l’introduction d’une dose même minime de sollicitation mimant le vent était une alternative peu couteuse et « biologique ».
Voir academie-agriculture.fr


Nourrir la planète : comment réarmer la ferme France ?

27 juin 2024 - de 9h00 à 12h00

Successivement, la crise covid, la guerre en Ukraine et les grandes manifestations agricoles, ont jeté une lumière crue sur la crise d’identité et les fragilités du modèle agricole européen.

Les grandes politiques publiques comme la PAC ou celle à venir du Green deal appliqué à l’agriculture, font désormais l’objet de questions.

Les orientations choisies peuvent-elles permettre de produire suffisamment pour assurer la souveraineté alimentaire de l’Europe et le rôle stabilisateur des exportations, sans ruiner l’environnement et les perspectives des agriculteurs ?

Il y aura 10 milliards d’humains sur la planète à nourrir en 2050. C’est aujourd’hui que le réarmement productif doit être mené. L’Europe veut-elle être actrice de la mutation ? ou la subir ?

Une conférence à destination des professionnels et experts du secteur agricole et agro-industriel. Mais aussi de tous ceux qui veulent mieux comprendre la crise agricole et les voies qui permettront de construire l'avenir.
Voir lopinion.fr


Théatre rural

02/05/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MORT (La) : C'est l'idéal quand on veut être admiré.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

I don't need time. What I need is a deadline.
Duke ELLINGTON, jazz pianist, composer, and conductor (1899-1974)



Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Thermomaître, par Alexandre Abellan Le 26 avril 2024

uits et gelées blanches marquent ce printemps et le sommeil des vignerons. Qui cette semaine étaient sur le pont des nuits durant avec leurs armes, de la bougie à l’éolienne en passant par les voiles et l’aspersion. S’il en était besoin, la viticulture démontre qu’elle est un sport de combat où la météo fait et défait tout. Alors que les dégâts sont variables, et toujours en cours d’estimation, les surcoûts de la lutte antigel sont déjà inscrits au bilan des vignobles mobilisés pour ce début de campagne. Une fois de plus, le dérèglement climatique transforme le concept de millésime idéal en anomalie inconnue. Plus que par le passé, il semble qu’il y ait toujours de forts excès météorologiques pour déséquilibrer les rendements.

S’il fait la « une » des médias nationaux, ce risque climatique n’est même plus valorisé par les marchés. À une époque pas si lointaine, il suffisait d’un aléa gélif pour enflammer les cours du vin en vrac, quelle que soit la qualité du vin produit. Désormais, les déséquilibres entre offre et demande sont tels dans tant de bassins viticoles que l’attentisme prévaut sur la crainte de manquer de vin (en témoigne l’effet nul sur les vins rouges du mildiou ou de la sécheresse du millésime 2023). Pour assurer la production et rassurer les producteurs, les investissements dans la prévention des aléas, les contrats d’assurance et les réserves sont non seulement inévitables, mais souhaitables. Encore faut-il que les exploitations viticoles puissent reprendre leur souffle économique face au flux continu d’aléas les touchant.
…/…
Voir vitisphere.com


Du côté de pleinchamp.com : PAC, le spectre de la décroissance s’éloigne, place au débat sur la (re)distribution des aides

[Edito] En quelques semaines, les exécutifs européen et nationaux ont partiellement réécrit une Pac sur laquelle avaient phosphoré 450 millions d’européens pendant des années. Dont acte. Et puisque le spectre de la décroissance s’éloigne, le champ est libre pour s’attaquer à la (re)distribution des aides, avec en filigrane l’adhésion de l’Ukraine, le pays aux 5 millions de micro-exploitations.

Le 1er juin 2018, la Commission européenne présentait ses propositions législatives relatives à la réforme de la Pac. Le 31 août 2022, elle donnait son blanc-seing à la France pour son Programme stratégique national (PSN). Entre-temps, quatre ministres de l’Agriculture se seront succédé rue de Varenne et on ne compte pas le nombre de conseils européens, de trilogues, de débats parlementaires européens et nationaux, de Conseils supérieurs d’orientation, sans oublier la plateforme participative du débat public ImPACtons et son assemblée citoyenne sur l’agriculture. On passe rapidement sur les avis du Haut conseil pour le climat, de la Cour des comptes ou encore de l’Autorité environnementale. Au final, chaque citoyen européen aura, de près ou de loin, donné son avis sur la Pac, un exercice qui se sera étiré sur 4 ans et à valoir pour 5 ans, pas aidé par le Covid, il faut en convenir. Un bel exercice démocratique à la gloire de l’UE et à sa seule et unique politique commune, UE que les populistes et démocrates illibéraux rêvent de dézinguer le 9 juin à l’occasion des élections européennes.

>> La jachère en jachère
Cette échéance électorale, cruciale pour notre continent - « L’Europe est en danger de mort » a martelé Emmanuel Macron dans son discours à la Sorbonne le 25 avril - n’est pas totalement étrangère à la célérité avec laquelle les exécutifs européen et nationaux ont ménagé des « simplifications » dans le règlement de la Pac. Un bel euphémisme pour torpiller le volet environnemental de la Pac ou enterrer la décroissance sous feu la jachère, selon que vous serez écologiste ou souverainiste (à la mode agricole). Mais la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine ont piqué à vif la sécurité alimentaire. Le 24 avril, le Parlement européen a ainsi entériné plusieurs assouplissements des règles de conditionnalité portées par les BCAE. Exit la BCAE 8 et l’obligation du respect d’un taux minimal de jachère et d’éléments improductifs favorables à la biodiversité. Des garde-fous sont toutefois ménagés via l’écorégime. Dans cette séquence expresse, le signal donné est cependant plus signifiant que le fond, car le nouveau règlement ne va pas fondamentalement changer la donne, ni pour les quintaux, ni pour les carabes.

>> Le champ libre pour le débat sur la distribution des aides
Une autre manière de voir le « vert » à moitié plein est de considérer que, la question environnementale étant, au moins temporairement, évacuée, le champ est libre pour aborder le morceau de choix de la Pac : le budget et plus encore ses règles de distribution, alors que se profile à l’horizon - lointain - la perspective de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE.
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Voir pleinchamp.com


Her First Lesson by Eugenio Zampighi (IT, 1859-1944)

07 - 02/05/2024
 


Taxidermist, 1870, by Leopold Loeffler (PL, 1827-1898).

08 - 02/05/2024
 


Du côté d’André Heitz

> « Monsanto Papers » : une analyse ravageuse d'Alexandre Baumann

> Bayer envisage de recourir à la faillite aux USA pour faire face aux poursuites contre le Roundup

> Les biotechnologies permettent de tripler la production agricole américaine avec moins d'intrants

> Retour au sol ou méthanisation agricole ?

> Alternatives économiques et « nouveaux OGM » : ne pas en avoir ou... n'en avoir pas... et quo vadis ANSES ?

Le Brésil lâche des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre les cas de dengue

Mieux que Beyond Meat ou Oatly aux États-Unis d'Amérique : pas de viande artificielle et pas végane

Génie génétique : les députés européens votent en faveur de nouvelles techniques de sélection
Le Parlement Européen rejette toutefois les brevets sur les nouvelles techniques de sélection. Des décisions définitives ne sont attendues au niveau de l'UE qu'après les élections européennes de 2024.

> Sauver les faons : les agriculteurs devraient faucher selon ces "motifs" (géométriques) dans leurs prairies


Du côté du CGAAER : 3 rapports

> Caractérisation de l’impact sur les activités d’élevage des antennes téléphoniques, installations électriques et éoliennes

> Mise en gestion durable de la forêt française privée   

> Mesures COVID-19 et secteur agricole et agroalimentaire - Parangonnage des mesures d’urgences mises en place par l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume-Uni

Voir agriculture.gouv.fr


   


Du côté de la Fnsea

> Agriculture biologique : la FNSEA et JA demandent une vision stratégique pour accompagner les agriculteurs et freiner la vague de déconversions !

L’annonce du report de la date de clôture des dépôts de dossiers, au 3 mai 2024, pour l’aide bio est un premier pas appréciable pour une majorité d’agriculteurs. Ce décalage était nécessaire dans un contexte de surcharge de travail rendant difficile la tenue des délais par les comptables. Cependant, pour les exploitations agricoles dont les dossiers demandent une comptabilité prévisionnelle, la FNSEA et JA continuent d’appeler à la mise en place d’une date spécifique de dépôt des dossiers. Malgré une enveloppe portée à 90 millions d’euros lors du Salon International de l’Agriculture, l’aide reste insuffisante pour permettre d’envisager une sortie de crise durable.

Si nos deux syndicats saluent l’augmentation de l’aide d’urgence et l’élargissement des critères d’éligibilité, ils continuent de déplorer l’insuffisance de l’enveloppe pour répondre à l’ensemble des demandes. Non seulement le montant dédié à l’aide spécifique aurait dû être d’une autre ampleur, mais surtout être accompagné de mesures structurelles, permettant de répondre à l’ensemble des besoins exprimés par les agriculteurs bio. En l’état, l’enveloppe ne sera pas capable de freiner la vague de déconversions : un budget de 150 M€ et une meilleure prise en compte du revenu tels que demandés par la FNSEA et JA auraient eu un effet significatif sur le maintien des agriculteurs en bio.

Pour créer les conditions d’une sortie de crise et relancer l’agriculture biologique durablement, la FNSEA et JA souhaitent que l’accès aux aides à la conversion pour l’agriculture biologique soit conditionné à une contractualisation portant à la fois sur le volume, le prix et la durée ou à une étude de marché en vente directe. Cela permettra un rééquilibrage entre l’offre et la demande et ainsi redonner de la valeur aux produits AB. Le respect des lois EGAlim, notamment dans la restauration collective avec un taux minimum d’approvisionnement de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique, et une communication continue à destination des consommateurs doivent également être des priorités pour soutenir davantage les exploitations engagées dans cette voie.

Enfin, les agriculteurs font part de nombreux retards de paiements de leurs aides bio et MAEC qui fragilisent encore plus la situation. Il est indispensable que l’Etat mette tout en œuvre pour un versement rapide de ces aides.

> Exonération de charges patronales pour les employeurs de saisonniers agricoles : un premier pas vers plus de compétitivité dans les exploitations

Dans le cadre des propositions formulées par la FNSEA et Jeunes Agriculteurs figurait un dispositif vital pour le maintien de l’emploi et de la souveraineté alimentaire : la pérennisation et l’amélioration du dispositif TODE (travailleurs occasionnels demandeurs d’emploi).

Sous la pression de nos deux organisations, ce dispositif essentiel pour les arboriculteurs, viticulteurs, maraîchers ou encore horticulteurs a été optimisé en décalant sa dégressivité de 1,20 à 1,25 SMIC. Pour les exploitations agricoles, cela se traduira par un allégement significatif des charges patronales pour chaque travailleur saisonnier : un gain de 100 euros par mois et par salarié rémunéré à 1,25 SMIC.

Pour apporter une réponse immédiate à l’approche de la haute saison, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont enfin obtenu du Gouvernement une mise en application dès le 1er mai 2024.

Cette victoire syndicale importante est une condition indispensable au maintien en France de pans entiers de production agricole liés au recours au travail saisonnier. Pour continuer à produire en France, avec des standards sociaux élevés, et faire face à la concurrence de nos voisins européens, les agriculteurs français ont besoin de visibilité et de stabilité sur le coût du travail saisonnier.

Ce calendrier et les contours du dispositif sont disponibles sur le site web de la MSA[1].

 FNSEA et Jeunes Agriculteurs saluent cette avancée qui aura des effets immédiats sur la compétitivité des fermes françaises.

> L’Europe a donné son feu vert à la simplification de la PAC : Le gouvernement ne doit pas tergiverser !

Le Parlement européen a adopté hier le paquet simplification de la PAC, en particulier concernant la mise en œuvre des BCAE (bonnes conditions agricoles et environnementales) qui conditionnent l’octroi des soutiens directs.

FNSEA et JA trouvent de bon augure que l’Union européenne ait manifestement compris les besoins de simplification et de pragmatisme des agriculteurs, leur permettant de poursuivre leur activité de production, tout en maintenant un niveau élevé d’exigences environnementales dans le cadre de la PAC. Nos deux syndicats espèrent y voir les prémices d’un changement de logiciel à l’échelle européenne.

Le Gouvernement français qui a connaissance des textes depuis plus d’un mois a eu largement le temps de se préparer à leur mise en œuvre immédiate. FNSEA et JA demandent ainsi que le Plan Stratégique National, définissant les conditions de mise en œuvre de la PAC au niveau national, soit modifié rapidement pour intégrer les mesures de simplification dorénavant permises par Bruxelles.

Il convient en priorité de définir les modalités d’application attendues par la profession :

> La prise en compte de la baisse du cheptel pour la révision des ratios de référence régionaux en prairies permanentes dans le cadre de la BCAE 1. Selon nos calculs basés sur les données de la BDNI et d’Agreste, toutes les Régions concernées sortent ainsi de l’impasse dans laquelle le règlement les avait placées, sans nécessité de recours à un ratio national ;
> La diversification comme alternative à la rotation des cultures dans le cadre de la BCAE7, en utilisant la grille déjà prévue à cet effet pour les Ecorégimes ;
> Les dérogations à l’application de la BCAE 9 pour les nouveaux agriculteurs installés et pour les agriculteurs dont plus de 75% de la SAU est en herbe.

A ces mesures de simplification, nous pouvons ajouter la décision attendue pour l’application de la BCAE 2. Il faut que le gouvernement approfondisse sa proposition de zonage, sans surtransposition par rapport au règlement européen, dans lequel s’appliqueront des exigences pragmatiques qui permettent le maintien de l’activité agricole.

> Annonces du Premier Ministre

Après la mobilisation massive et exceptionnelle du monde agricole depuis le début de l’année, le Premier Ministre vient d’annoncer de nouvelles mesures importantes pour répondre aux attentes des agriculteurs. Dès à présent, FNSEA et JA font preuve de vigilance sur leur concrétisation rapide et complète.

 Les mobilisations, qui se sont déroulées cet automne et en début d’année sur la totalité du territoire, ont abouti à une première phase d’annonces du Premier Ministre, le 1er février dernier, concernant plusieurs mesures d’urgence portant notamment sur le carburant agricole, les indemnisations pour les éleveurs frappés par la MHE ou la simplification des procédures. Le Président de la République ayant lui-même annoncé, lors du salon de l’agriculture, des mesures complémentaires pour la trésorerie et le revenu des agriculteurs.

Ces mesures d’urgence annoncées, une nouvelle phase s’est engagée sur l’initiative de JA et de la FNSEA consistant à provoquer un « changement de logiciel » en matière de politique agricole. Au niveau français, mais aussi au niveau européen, en lien avec le COPA et le CEJA, FNSEA et JA ont proposé 122 mesures de nature à remettre l’acte de production au cœur des politiques publiques, françaises comme européennes.

Si l’ensemble des propositions n’ont pas reçu une réponse favorable, des avancées demandées depuis des années ont été obtenues grâce aux actions des agriculteurs en France et en Europe. Le positionnement de la Commission européenne, qui déclare, après l’action résolue de la France au plus haut niveau, faire de la souveraineté et de la sécurité alimentaire une priorité pour l’avenir européen, la simplification de la PAC obtenue cette semaine , la volonté du Gouvernement de répondre à la crise, l’annonce de la mise en œuvre d’un plan destiné à stopper la décapitalisation de l’élevage français, ou encore le lancement d’un chantier sur les plans et contrats d’avenir territoriaux, adossé à un accompagnement financier, sont autant de signes qui, souhaitons le, marquent un retour du bon sens demandé par les agriculteurs de toute l’Union européenne et encourageront le renouvellement des générations.

Avec ces avancées, la FNSEA et JA, en responsabilité, considèrent désormais que la phase de travail postérieure aux mobilisations entamées en novembre dernier se termine. S’ouvre désormais la troisième phase de suivi de la déclinaison concrète de chacune des mesures.

Qu’il s’agisse des règlements européens, de la loi d’orientation agricole dont le débat s’ouvre dès le début du mois de mai, des lois de finances ou de financement de la sécurité sociale pour 2025, des lois annoncées sur les moyens de productions, notamment les produits phytosanitaires, de la future loi Egalim, des mesures d’appui à la trésorerie des exploitations les plus fragiles, des décrets nombreux à faire évoluer, par exemple sur les retraites agricoles ou des décisions administratives, les textes devront être conformes aux espoirs suscités et ne pas se situer en-deçà des promesses.

L’ensemble de ces engagements contribuent à construire l’avenir de l’agriculture au service de la souveraineté alimentaire. Nous appelons l’ensemble des Parlementaires à faire preuve de responsabilité pour traduire dans les lois en cours d’examen ou à venir l’ensemble de ces avancées.

Au-delà des réponses apportées, le Premier ministre s’est engagé à un suivi mensuel par le Gouvernement de ce plan de sortie de crise. Conformément à son engagement lors du salon de l’agriculture, la FNSEA et JA souhaitent que le Président de la République reçoive rapidement le monde agricole.

JA et FNSEA, avec l’ensemble de leur réseau, seront, lors de chacun de ces rendez-vous et au cours des prochains mois d’une extrême vigilance pour que tous les chantiers ouverts se matérialisent dans chaque cour de ferme. Il en va de la crédibilité des décideurs politiques auprès des agriculteurs.


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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

MOURIR : C'est rien. C'est l'après qui est pénible.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
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A thought for today

The desire of the man is for the woman, but the desire of the woman is for the desire of the man.
Madame DE STAEL, writer (1766-1817)



 
Opinions et curiosités du web (2)


Un jour, un vieux chien africain part à la chasse aux papillons, et s'aperçoit qu'il s'est perdu

Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un jeune léopard courir vers lui avec l'intention visible de faire un bon repas.

Le vieux chien pense : "Oh, oh! Je suis vraiment dans la m..., là !"

Remarquant les quelques os d'une carcasse qui traîne sur le sol à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche.

Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux chien s'exclame haut et fort : "Ouais, ce léopard était vraiment excellent ! Je me demande s'il y en a d'autres par ici ?"

En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein élan, il regarde le chien avec effroi, et s'enfuit en rampant sous les fourrés. "Ouf !", soupire le léopard, "c'était tout juste. Ce vieux chien a failli m'avoir !".

Cependant, un singe, qui avait observé toute la scène d 'une branche d'arbre à proximité, se dit qu'il pourrait mettre à profit ce qu'il sait en négociant avec le léopard et obtenir ainsi sa protection. Il part donc le rattraper, mais le vieux chien, le voyant courir à toute vitesse après le léopard, réalise que quelque chose doit se tramer. Le singe rattrape le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et lui propose un marché.

Le jeune léopard est furieux d'avoir été trompé : "Viens ici le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin !"

Le vieux chien voit le léopard accourir avec le singe sur son dos et s'inquiète : "Que vais-je faire maintenant ?"

Mais au lieu de s'enfuir, le chien s'assied dos à ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment où ils arrivent à portée de voix, il s'exclame : "Où est donc ce foutu singe ? Ça fait une heure que je l'ai envoyé me chercher un autre léopard !"


Le Chat sportif (2)

 


Du côté de l’Académie de médecine

- Pour une éducation des jeunes citoyens à la prévention en santé

- Comprendre la place de l’irrationalité dans le soin : quelles conséquences pour la pratique et la formation des soignants ? (Académie de Médecine)

Un nombre important de personnes se tournent vers des thérapies non conventionnelles, parfois au détriment de leur santé. Les motivations sont nombreuses : insatisfaction vis à vis du système de santé et de ses acteurs notamment du fait d’une perte de sens dans le soin, sentiment de méfiance envers la science, informations fallacieuses et complotisme étalés sur les réseaux sociaux. Dans un tel contexte, les soignants peuvent se sentir démunis face à des comportements qu’ils jugeront comme manifestement irrationnels. L’irrationalité d’un comportement est cependant un concept délicat à manier et qu’il faut considérer avec prudence dans le cadre de la relation médecin malade. Lors de la rencontre avec un patient la question de la finitude de la vie n’est jamais totalement absente.

Construire une alliance thérapeutique implique souvent de prendre en compte une telle réalité. L’Académie nationale de médecine se doit de rappeler que la pratique clinique repose sur la maîtrise d’un savoir hautement scientifique et technique mobilisé dans le contexte d’un dialogue entre deux êtres humains, chacun empreint de sa propre subjectivité. Des pistes concrètes sont proposées dans ce rapport, dans les domaines de l’exercice clinique, de la formation des soignants, de l’information des patients et plus généralement des citoyens. Il s’agit d’un enjeu de toute première importance pour garantir un système de soin à la fois bienveillant et efficace, conditions nécessaires pour éviter le recours à certains soins alternatifs potentiellement délétères. C’est à ces conditions que notre système de soin sera véritablement « rationnel ».

- Lever les freins au développement de la Recherche clinique en France


Nouvelle vidéo AFIS : Le nuage de Tchernobyl s'est-il arrêté à la frontière ?

Le nuage de Tchernobyl se serait-il arrêté à la frontière française ? Les autorités ont-elles caché l'arrivée du nuage et menti sur ses conséquences sanitaires ? Si la plupart d'entre nous ont bien déjà entendu parler du "mensonge" à propos du nuage de Tchernobyl, rares sont ceux qui peuvent dire qui exactement a menti, et en disant quoi. Faisons la lumière sur la polémique autour du passage du nuage de Tchernobyl en France.
Voir vidéo


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

NÉVROSES (Deux) : Le bœuf mironton et le droit d'asile sont deux névroses typiquement françaises.
Michel Audiard

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Manpower to a late software project makes it later.
Fred BROOKS, computer scientist (1931-2022)

La vieille machine à coudre, de Robert Koehler (DE, 1850-1917)

09 - 02/05/2024
 


En moissonnant les champs, 1886, de Georges Paul François Laurent Laugée (FR, 1853 - 1937)

10 - 02/05/2024
 


Vaccination Mandates: The Public Health Imperative and Individual Rights, by Kevin M. Malone and Alan R. Hinman

See cdc.gov/
02/05/2024
 


Du coté d'Auguste Derrière (1)

01 - 02/05/2024
 


Brazil Releases Genetically Modified Mosquitoes to Combat Dengue Cases, March 13, 2024

Scientists in Brazil have released genetically modified mosquitoes in an attempt to alleviate the soaring number of dengue cases in the country. Within two months, the country recorded more than 973,000 cases of dengue and the city of Suzano, in the Brazilian state of Sao Paulo, declared a state of emergency earlier in February this year.
See isaaa.org


Saving Money, Time and Soil: The Economics of No-Till Farming, by Elizabeth Creech, Natural Resources Conservation Service in Conservation, Nov 30, 2017

For farmers across the country, it comes as no surprise to hear that conservation tillage practices – particularly continuous no-till – can save time and money compared to conventional tillage. The potential benefits of no-till are well-documented, from improving soil health to reducing annual fuel and labor investments.

Still, continuous no-till has been adopted across only 21 percent of all cultivated cropland acres in the United States. Why? One concern involves money saved compared to money spent. Can fuel and labor reductions really make up for the money invested in switching to a new farming practice?

>>> Fuel saved is money saved.

On average, farmers practicing continuous conventional till use just over six gallons of diesel fuel per acre each year. Continuous no-till requires less than two gallons per acre. Across the country, that difference leads to nearly 282 million gallons of diesel fuel saved annually by farmers who practice continuous no-till instead of continuous conventional till.

Farmers who manage at least one crop in their rotation without tilling – seasonal no-till – save an additional 306 million gallons of fuel annually.

>>> These savings add up for individual farmers.

Let’s assume an average off-road diesel fuel price of $2.05 per gallon. If a farmer farming 1,000 acres of crops switches from continuous conventional till to continuous no-till, he or she saves 4,160 gallons of diesel fuel – more than $8,500 worth – each year.

Just switching from continuous conventional till to seasonal no-till saves a little more than 3.2 gallons of fuel per acre. Across 1,000 acres, that equals roughly $6,600 worth of fuel saved annually.

>>> Saving time and improving soil health lead to additional economic benefits.

No-till has significant economic benefits beyond reduced fuel usage.

A farmer who plows 15 acres per hour, for instance, would save roughly 67 hours of work with each eliminated pass over a 1,000 acre field by adopting no-till. Depending on labor costs and equipment maintenance, that’s an additional several thousand dollars saved each year.

Fields managed using no-till for multiple years generally have a higher water holding capacity than conventionally tilled fields. This is particularly valuable in drought-prone areas, where lack of water is a major concern tied to crop loss. No-till adoption also reduces soil erosion, increases soil biological activity and increases soil organic matter. These benefits can lead to additional economic gains for farmers over time.
…/…
See usda.gov


Du coté d'Auguste Derrière (2)

02 - 02/05/2024
 


The unlikely friendship of Pauli and Jung

“It was as if the wind had blown in from the lunatic asylum,” wrote psychoanalyst Carl Jung, of physicist Wolfgang Pauli’s first visit. Scientist and writer Arthur I. Miller tells the tale of how the patient-analyst relationship between Jung and Pauli evolved into a friendship that deeply influenced Pauli’s work. “Pauli had always been fascinated by alchemy, magic and myth, all of which were central to Jung’s psychology,” writes Miller. “Privately, he attributed his work towards CPT [charge, parity, and time] symmetry to discussions and creativity sparked through his conversations with Jung.”
See nature.com


Oldest stone tools in Europe point East

Stone tools found in western Ukraine date to roughly 1.4 million years ago, making them the oldest known artefacts in Europe made by ancient humans. The findings support the theory that our early relatives — probably of the versatile species Homo erectus — first entered Europe from the east and spread west. The type of tools, and the location where they were found, hint that the first Europeans might have moved westwards along the valleys of the Danube River.
See nature.com


Why researchers trust AI systems too much

There are four cognitive ‘traps’ that researchers should consider carefully before embedding AI tools in their research, say anthropologist Lisa Misseri and cognitive scientist Molly Crockett. They characterized these AI mindsets or ‘visions’ — ‘AI as Oracle’, ‘AI as Arbiter’, ‘AI as Quant’ and ‘AI as Surrogate’ — after reviewing 100 peer-reviewed papers, preprints, conference proceedings and books. In general, they warn researchers against imbuing AI systems with ‘superhuman’ abilities. “There’s a risk that we forget that there are certain questions we just can’t answer about human beings using AI tools,” says Crockett.
See nature.com


MethaneSAT launch

A methane-tracking satellite will locate and measure emissions globally and make the data public, ensuring greater accountability.
It will enable to:
- Compare emissions across different areas, monitor how emissions change and deploy solutions that achieve maximum reductions
- Advanced sensing technology detects methane emissions across the globe with unprecedented resolution and precision.
- Levels of MethaneSAT data will be online for free, ushering in a new era of climate transparency and accountability
See methanesat.org


Du coté d'Auguste Derrière (3)

03 - 02/05/2024
 


Yolanda Díaz, ministra del tiempo

La reordenación de los horarios en España es un frente de lucha programático, y ya era hora de traerlo al debate
Ver elpais.com


Los horarios locos que “roban vida” a miles de trabajadores españoles
Ver elpais.com

   



L'Occitane Up and Down and Up

01 - 02/05/2024
 


Remote Working From Mexico

02 - 02/05/2024
 


Musk's Margins Down

03 - 02/05/2024
 


To compete or not to compete

04 - 02/05/2024

 


Vaccination and Morbidity

05 - 02/05/2024
 


Profitable Oil Companies

06 - 02/05/2024
 


No Till in France

07 - 02/05/2024
 


No Till in USA: Top 10 STATES, % No-Till Acres

08 - 02/05/2024
See .no-tillfarmer.com
 


Greek Recovery Thanks to EU

09 - 02/05/2024
 


Greek Unemployment Down Thanks to EU

10 - 02/05/2024
 


 



At Moderna, OpenAI’s GPTs Are Changing Almost Everything, by Isabelle Bousquette, Apr 24, 2024

‘People literally talk about how AI is going to cure diseases someday, and I think this is a very meaningful first step,’ says OpenAI CEO Sam Altman

Moderna is expected to announce a partnership Wednesday with artificial-intelligence heavyweight OpenAI, a deal that aims to automate nearly every business process at the biotechnology company and boost the ChatGPT maker’s reach into the enterprise.

As part of the transaction, some 3,000 Moderna employees will have access to ChatGPT Enterprise, built on OpenAI’s most advanced language model, GPT-4, by the end of this week. Further integration of AI into more of its processes could help Moderna outpace its plan to roll out 15 new products within the next five years, the Cambridge, Mass., company said.

Terms of the deal weren’t disclosed.

“Eventually, AI will be able to do more and more science. But the best way to get there is to enhance the productivity of people and accelerate what they can do,” said OpenAI Chief Executive Sam Altman about Moderna’s AI push.

Moderna is looking to move beyond Covid, using its messenger RNA platform on a variety of fronts, from preventing viral illnesses to treating cancer. CEO Stéphane Bancel called the OpenAI partnership, and its use of AI in general, key to helping the vaccine maker transform every business process: “How do we use it at scale to reinvent all of Moderna’s business processes, in science, in legal, in manufacturing—everywhere.”

So far, Moderna employees have created over 750 unique, tailored versions of OpenAI’s ChatGPT, also known as GPTs, that are designed to facilitate specific tasks or processes across the business. Some of these GPTs help select the optimal doses for clinical trials and help draft responses to questions from regulators.
.../...
See wsj.com


Open Letter on Glyphosate: American Agriculture at Risk

For over 160 years, Bayer has stood at the forefront of health and safety while producing some of America’s most trusted and iconic brands.

One such product is the herbicide glyphosate which, sold to farmers as Roundup®, is one of the most important inventions in agriculture in the last 50 years and has been thoroughly evaluated and certified multiple times by the U.S. Environmental Protection Agency (EPA), the European Food Safety Authority (EFSA), and all other leading safety and regulatory bodies around the world as safe to use.

It has enabled millions of American farmers to have better yields and lower their weed control input costs – and the only group to categorize glyphosate as a probable carcinogen is an affiliate of the World Health Organization, which is not a regulatory body and did no original studies. It puts other everyday things like drinking hot beverages, a barber’s occupational exposure, and eating red meat at the same level of safety hazard as glyphosate.

Despite the clear science behind Roundup’s safety and benefits, thousands of lawsuits persist in courts across the country, fueled by over $100 million dollars in expansive marketing and TV ads by the litigation industry to recruit and accumulate plaintiffs.

We win when juries have access to all the relevant evidence and scientific information. So the litigation industry fights to prevent the EPA’s rigorous analysis and science-based conclusion that Roundup is safe to use from being shown in court. Instead, they rely on junk science to mislead juries. When the whole story is not told, billions of dollars are diverted to the litigation industry. Billions that could have been invested into expanding our leading R&D programs and other important investments – investments that are essential to solving some of the world’s most important problems, benefiting both farmers and society.

>>> Why does this matter?

Because the impact of the courtroom will be felt at every dinner table in America. Food prices are already high, but without advanced agricultural products farm yields will go down, farmland will be degraded, farmers’ costs will go up, and food prices will rise even more dramatically.

Farming has never been easy. If American farmers lose a critical tool like glyphosate based on the litigation industry’s actions, they will face even harder choices. Bayer is the only domestic manufacturer of glyphosate. If this keeps up, farmers will be left with two options – grow less food or rely on foreign supplies of the product.

We plan to continue providing U.S. farmers this vital, valued product so America’s consumers and a hungry world can be economically and abundantly and, above all, safely fed. But there’s a limit to what we can do. We hope others will soon recognize how high the stakes go, well beyond one product or industry to touch upon fundamental American values and interests.
See bayer.com


“Bad” joke (See Reader Digest)

02/05/2024
See Reader Digest

 


Trade-offs constrain the success of glyphosate-free farming, by Metcalfe, H., Storkey, J., Hull, R. et al. Sci Rep 14, 8001 (2024)

Glyphosate, the most widely used herbicide, is linked with environmental harm and there is a drive to replace it in agricultural systems. We model the impacts of discontinuing glyphosate use and replacing it with cultural control methods.

We simulate winter wheat arable systems reliant on glyphosate and typical in northwest Europe. Removing glyphosate was projected to increase weed abundance, herbicide risk to the environment, and arable plant diversity and decrease food production.

Weed communities with evolved resistance to non-glyphosate herbicides were not projected to be disproportionately affected by removing glyphosate, despite the lack of alternative herbicidal control options.

Crop rotations with more spring cereals or grass leys for weed control increased arable plant diversity. Stale seedbed techniques such as delayed drilling and choosing ploughing instead of minimum tillage had varying effects on weed abundance, food production, and profitability.

Ploughing was the most effective alternative to glyphosate for long-term weed control while maintaining production and profit. Our findings emphasize the need for careful consideration of trade-offs arising in scenarios where glyphosate is removed.

Integrated Weed Management (IWM) with more use of cultural control methods offers the potential to reduce chemical use but is sensitive to seasonal variability and can incur negative environmental and economic impacts.
See doi.org


In Vietnam, farmers reduce methane emissions by changing how they grow rice

There is one thing that distinguishes 60-year-old Vo Van Van’s rice fields from a mosaic of thousands of other emerald fields across Long An province in southern Vietnam’s Mekong Delta: It isn’t entirely flooded.

That and the giant drone, its wingspan similar to that of an eagle, chuffing high above as it rains organic fertilizer onto the knee-high rice seedlings billowing below.

Using less water and using a drone to fertilize are new techniques that Van is trying and Vietnam hopes will help solve a paradox at the heart of growing rice: The finicky crop isn’t just vulnerable to climate change but also contributes uniquely to it.

Rice must be grown separately from other crops and seedlings have to be individually planted in flooded fields; backbreaking, dirty work requiring a lot of labor and water that generates a lot of methane, a potent planet-warming gas that can trap more than 80-times more heat in the atmosphere in the short term than carbon dioxide.
…/…
See apnews.com/

   


Nitrogen innovation from a farmer’s perspective, by Sarah McNaughton, Editor, Dakota Farmer, April 29, 2024

Minnesota farmer Bob Worth sees proven benefits right in his own fields.
.../...
Pivot Bio products are a biological solution for consistent nitrogen in crops ranging from corn to small grains. Biologicals harness a natural solution to deliver nitrogen to plants through genetic coding. The two products available to farmers today include ProveN 40 and Return. Another piece of the Pivot Bio puzzle is the N-OVATOR program.
.../...
Worth is one of the farmers involved in Pivot Bio’s N-OVATOR program. “These farmers are using ProveN 40 on their acres, replacing synthetic nitrogen with a microbial source,” explains Jim Kelly, associate director of sustainability programs with Pivot Bio. “What our innovator program does is we work with the farmers, quantify that nitrogen replacement and work with downstream customers within the grain supply chain.”

There were about 1.5 million acres of farmland enrolled in this program across the U.S. in 2022 and 2023. In the 2023 N-OVATOR program, participants replaced more than 16,500 tons of synthetic fertilizer with Pivot Bio’s ProveN 40.
.../...
See farmprogress.com


Pivot Bio’s N-OVATOR™ Program. Rewarding Sustainability

Replacing synthetic fertilizer with Pivot Bio’s microbial nitrogen delivers an immediate, durable and permanent change to a farm’s economic and environmental profile.

Through our N-OVATOR™ Program, we translate growers’ synthetic nitrogen replacement into the environmental impact they delivered. This impact contributes to our corporate partners’ sustainability goals while generating new revenue for growers.
.../...
See pivotbio.com


Cómo reducir las emisiones de metano del ganado y el arroz

Un nuevo informe de la FAO ofrece una evaluación exhaustiva de las opciones para lograr sistemas agroalimentarios eficientes, resilientes y sostenibles desde el punto de vista ambiental
Ver fao.org


AI Can Make Higher Education Much More Accessible

ChatGPT is reshaping education—and not just as a homework machine.

With universities rolling back test-optional policies, students stunted by pandemic school closures are struggling to meet the old standards.

See humanprogress.org


More Kids in School, by Marian L. Tupy, Ronald Bailey — Mar 1, 2023

The increase in access to education for children translates into higher salaries, and even more educational opportunities for their future kids.

In the last half-century, primary education has become nearly universal, and secondary schooling is close behind. Access to tertiary education is rapidly expanding.

Whether or not large language models accelerate this progress, we can expect a far more educated world in the future.

 


Xavier Gorce dans Le Point (2) ou sur X

See twitter.com
02/05/2024
 


This chart shows the number of countries with data on the prevalence of each mental illness in the general population…

This data comes from the IHME's Global Burden of Disease study, a large dataset presenting global estimates for various health conditions.

As you can see, for some conditions, data on how common these are in the population comes from a significant number of countries.

But for others — such as bipolar, autism spectrum disorders, and anorexia — only very few countries have this data.

This means global estimates of mental illnesses have wide uncertainties, and many people don’t get the help they need.

See ourworldindata.org
01 - 02/05/2024

 


How effective are policies in reducing the environmental impacts of agriculture?

Making agriculture sustainable is a difficult problem to solve. It feeds 8 billion people but is also the leading driver of deforestation, biodiversity loss, land use, freshwater withdrawals, and water pollution.

The world will need effective policies and innovations in sustainable food technologies if we want to reduce these impacts while feeding 9 or 10 billion people.

In a new article, Hannah Ritchie examines global data on agricultural policies, highlights some success stories (including the reduction of fertilizer use in Europe), and examines what policymakers need to consider to prevent environmental damage from being offshored to other countries.

See ourworldindata.org
02 - 02/05/2024

 


How are global temperatures changing, and what are the impacts on sea level rise, sea ice, and ice sheets?

Modern climate change is primarily caused by human emissions of greenhouse gases.

This warming can drive significant changes in sea level, sea ice and glacier balances, rainfall patterns, and extreme temperatures — with potentially devastating impacts on human health, farming systems, the stability of societies, and biodiversity.

We’ve created a new topic page to bring together our work on climate change. Here, you will find global data and research on the impacts of climate change, including temperature anomalies, sea level rise, sea ice melt, glacier loss, and ocean acidification.

See ourworldindata.org
03 - 02/05/2024

 


Maternal deaths have halved in the last 35 years

See ourworldindata.org
04 - 02/05/2024

 


Bite-sized insights on how the world is changing, written by our team (Our World In Data)

Since our last biweekly digest, we’ve published many insights across a variety of topics. Here’s a selection:

> 2023 was a population crossroad

> Investments in waste management are key to ending plastic pollution

> National poverty lines differ widely between countries

> China has been expanding its nuclear weapons arsenal

> Moore’s law has accurately predicted the progress in transistor counts over the last 50 years

> What share of global CO₂ emissions comes from aviation?

> Tracking the extent of wildfires across the world

If you want to follow our new Data Insights more systematically, they now have their own RSS feed.

See the latest Data Insights


We’ve improved how search works on Our World in Data

On Our World in Data, you can find thousands of indicators and hundreds of articles covering more than 100 topics on the pressing problems the world faces. This range of content makes the ability to search across our site particularly important.

We recently released two key improvements to our search tools that will make it easier for people to explore the range of our work and quickly find what they are looking for.
See ourworldindata.org


Xavier Gorce dans Le Point (3) ou sur X

See twitter.com
02/05/2024
 


Putin joke (1)

Putin dies and goes to hell, but after a while, he is given a day off for good behavior.

So he goes to Moscow, enters a bar, orders a drink, and asks the bartender:

- Is Crimea ours?

- Yes, it is.

- And the Donbas?

- Also ours.

- And Kyiv?

- We got that too.

Satisfied, Putin drinks, and asks:

- Thanks, how much do I owe you?

- 5 euros.


Putin joke (2)

Putin was traveling incognito in the Ukrainian countryside and stopped to talk with a local farmer.

“How big is your land ?” asked Putin.

Farmer responded proudly:

“From here to that big oak tree in the near distance is one side of my land. Same square distance all around.”

Farmer then asked Putin: “How big is your land?”

Putin responded he could get in his car all day and not reach the end of his land.

Farmer replied: “I once had a car like that.”


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