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où règne une intéressante pluralité de points de vue !
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academie-agriculture.fr
La partie en anglais de cette gazette et relativement réduite.
Sa
version plus complète est disponible ici.
Fraude fiscale
28/08/2023
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Avant l’informatique / Before computers : Les batteuses Merlin
fabriquées à Vierzon / Merlin threshers manufactured in Vierzon
(FR)
Signalé par Pierre DEL PORTO
Mél : pierre.delporto(a)gmail.com
28/08/2023
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Opinions
et curiosités du web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
45 sites français inscrits au patrimoine de l'humanité
Voir
capital.fr/
C'était le 10 août 1961 : les accidents météorologiques sont
toujours possibles, mais le réchauffement global est certain
!
28/08/2023
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Contre l’Islam ? Le pb d'Internet est que nous (moi le
premier !) choisissons tous les références qui nous
arrangent ! Exemple...
Une personne que je ne pense pas connaître directement, m’adresse
un grand nombre de citations de personnages célèbres dénonçant
l’Islam. Ce n’est pas difficile de trouver ces citations :
la page de Wikipédia « Critiques de l’Islam » comporte
effectivement toutes ces citations.
Il me semble cependant que mon correspondant pourrait peut-être
prendre en compte l'ensemble de l'article qui n’est pas que critique
:
Voir
fr.wikipedia.org
Ou même pourrait-il s’intéresser à la critique de l'ensemble des
religions, les critiques de l'Islam étant souvent critiques de
toutes les religions, vis-à-vis desquelles ils ne sont pas plus
tendres qu'avec l'Islam.
Voir
fr.wikipedia.org
La guerre secrète de la Russie contre l'Occident : la propagande
contre les vaccins et les cultures génétiquement modifiées
La machine de propagande russe, vieille de plusieurs décennies,
est vaste et vicieuse. Son objectif est de nuire à la santé et
à la prospérité des adversaires du pays, en particulier les États-Unis.
Toute personne active sur les réseaux sociaux sait que la vaccination,
y compris les nouveaux vaccins contre la Covid-19, fait l'objet
d'une opposition passionnée mais mal fondée. Comment cela se fait-il
? Les médecins et les responsables de la santé publique ne cessent
de promouvoir la vaccination, notamment pour tenter d'endiguer
la pandémie de coronavirus.
Il s'avère que le sentiment antivaccin est le produit de ce qui
ne peut être décrit que comme une industrie dont les principaux
protagonistes sont un groupe organisé de propagandistes professionnels.
Comme l'a récemment rapporté la revue scientifique Nature, il
s'agit de personnes « qui dirigent des organisations de plusieurs
millions de dollars, principalement constituées aux États-Unis,
et qui comptent jusqu'à 60 employés chacune ».
En outre, une grande partie de la désinformation sur les vaccins
provient d'une source peu évidente : l'appareil de propagande
du gouvernement russe, qui cultive et exploite des « idiots utiles
» antivaccins étrangers, causant ainsi un préjudice palpable aux
Américains et aux citoyens d'autres pays occidentaux.
Cela fait partie d'un schéma d'attaques plus large et plus ancien
de la part de la Russie.
.../...
Voir
seppi.over-blog.com
Scientifiques en rébellion : Quand l’idéologie décroissante
est érigée en vérité scientifique, par Gilles Rivière-Wekstein,
21 août 2023
.../...
À ce stade, le collectif des Scientifiques en rébellion reste
très minoritaire dans le monde de la recherche. Mais certains
scientifiques de renom n’hésitent pas à franchir le pas, apportant
leur soutien à la désobéissance civile. C’est le cas de la paléoclimatologue
et coprésidente du groupe 1 du Giec Valérie Masson-Delmotte, qui
a déclaré au Monde que « la désobéissance civile élargit la fenêtre
d’Overton [le champ de l’acceptable en politique, NDLR] ». « Elle
peut amener certains acteurs institutionnels ou économiques à
prendre plus au sérieux les rapports du Giec, qui apparaissent,
en contrepoint, comme très consensuels », estime la chercheuse,
qui affirme dans les colonnes de Libération : « Les mouvements
sociaux pour la justice climatique – qui prennent de nouvelles
formes d’actions de résistance non violente, parfois perturbatrices
– peuvent faire partie des catalyseurs pour accélérer l’action
pour le climat.»
Hostile à la dissolution des SLT, elle a encore confié à Libé
qu’elle ne se reconnaissait pas « dans une société où le dialogue
est impossible ». Sauf que ni les SLT, ni les Scientifiques en
rébellion, ne semblent disposés au dialogue, mais bel et bien
engagés dans une lutte sans merci pour abattre la société capitaliste.
Voir
agriculture-environnement.fr
The Hay Makers by Harold Septimus Power (1878-1951), Australian
01
- 28/08/2023
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Resting by Harold Septimus Power (1878-1951), Australian
02
- 28/08/2023
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Gérard de Nerval
Notre belle cathédrale, qui n'appartient pas seulement aux croyants,
va de nouveau occuper notre ciel. Tant mieux !
Nerval, nourrissait un rapport particulièrement complexe à la
religion ; ne disait-il pas : " Moi, pas de religion ? J'en
ai au moins dix-sept ! "
Mais même lui ne pouvait rester de marbre devant Notre-Dame de
Paris, alimenté qu'il était du roman de Victor Hugo et de ce puissant
symbole non loin duquel il fut retrouvé pendu...
Il imagine la ruine du monument... Mais la réalité dépasse la
fiction : voici que la cathédrale a sombré d'un seul coup, et
que la France l'a relevée, afin que son horizon soit mille ans...
Quel nouveau Nerval écrira un nouveau "Notre-Dame" ?
|
Notre-Dame de Gérard de Nerval (1808 – 1855),
in Odelettes (1853)
Notre-Dame est bien vieille : on la verra peut-être
Enterrer cependant Paris qu’elle a vu naître ;
Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher
Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde,
Tordra ses nerfs de fer, et puis d’une dent sourde
Rongera tristement ses vieux os de rocher !
Bien des hommes, de tous les pays de la terre
Viendront, pour contempler cette ruine austère,
Rêveurs, et relisant le livre de Victor :
— Alors ils croiront voir la vieille basilique,
Toute ainsi qu’elle était, puissante et magnifique,
Se lever devant eux comme l’ombre d’un mort !
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Les échafaudages à l'intérieur de la cathédrale
© Maxppp – photographiés par Sarah Meyssonnier
Site web de France Bleu
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Mon point de vue sur l'article qui suit (GW) : le report
de la mise en place de la facture électronique est invraisemblable.
C’est pourtant un moyen de faire des économies, d’être plus efficace…
Édito Spécial : Report de la mise en place de la facture électronique.
Faire et refaire et laisser place au mystère ! Par Stéphane Raynaud,
in « La profession comptable »
.../...
Rappelons que cela fait maintenant 13 ans que la Directive Européenne
en matière TVA incite les états membres de l’Union au passage
à la facture électronique, que depuis plus de 15 ans certains
pays d’Amérique latine sont projetés dans ce type de transmission
de flux, que depuis quatre ans, l’Italie a mis en place la réforme.
Alors ce matin, j’imagine Roberto, mon confrère italien, qui lors
d’un récent colloque que nous animions ensemble avait eu cette
réponse suite à une question de la part d’un participant sur un
éventuel report du projet cette phrase « Eh bien, je dirais que
si nous les italiens nous avons pu le faire dans les délais très
courts, vous les français devriez en être capables aussi ».
Désolé Roberto, nous ne serons pas au rendez-vous initialement
fixé !
De même, des États-Unis où je suis actuellement et où nous échangeons
avec nos confrères américains sur l’intérêt du retour d’expérience
français sur la mise en place de la facture électronique comme
thème d’un atelier pour le prochain Congrès US, je ne peux m’empêcher
de vous transmettre le « petit sourire » qui est apparu hier sur
les lèvres de nos confrères US à l’occasion de l’annonce du report.
Décidément les frenchies…
Mais positivons, désormais, les choses sont claires la digitalisation
des 4 millions d’entreprises françaises devra faire l’objet d’une
action volontaire à court terme des experts-comptables et de leurs
partenaires. Les enjeux sont immenses.
Les acteurs qui sauront poursuivre le mouvement et convaincre
sans attendre la contrainte administrative prendront de l’avance
et entreront dans l’ère de la Data (lire à ce sujet notre numéro
d’août de La Profession Comptable sur cette thématique). Les autres
attendront…
En ce qui nous concerne, pas de mystère.
Nous allons ajuster le timing. Nous allons faire et refaire les
projets pour accompagner tous les acteurs et partenaires que nous
assistons au quotidien sur cette thématique et nous vous donnons
rendez-vous en septembre pour le prochain numéro de notre revue
La Profession Comptable qui sera consacré tout entier à la Facture
Électronique et son Report : Réactions des acteurs et Enjeux pour
Tous !
Voir
laprofessioncomptable.com
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
|
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Une Américaine à Paris...
.../...
D’ailleurs, depuis mon départ, les Etats-Unis ont dû ravaler leur
condescendance. Nous autres journalistes n’écrivons plus tellement
de reportages sur les nœuds de foulard des Parisiennes.
Je me suis mise à disséquer la Sécurité sociale à la française,
les congés maternité et paternité, le soutien de l’État aux librairies.
Je vois aussi débarquer à Paris une nouvelle tribu d’Américains :
ils sont exténués par les nouvelles du pays, entre les fusillades
à l’école, la criminalisation de l’avortement, l’incarcération de
masse, un échiquier politique fossilisé ou presque et l’éventualité
que Trump décroche un second mandat.
Ils aiment toujours le plateau de fromages, mais ils veulent aussi
le passeport et la carte Vitale.
Le mythe de « l’Américain à Paris » perdure, mais il raconte
aujourd’hui bien plus qu’une simple comédie romantique.
Voir
lemonde.fr
Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick
Bourgault
Une bonne partie des photos ont été prises dans les
bourgs des campagnes...
Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur
le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien,
un territoire, des cultures.
Litinéraire
photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans
des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux,
toujours dune infinie diversité et précieux
pour la qualité de la vie.
Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés
urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes
et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent,
qui les fréquentent.
Lhumanité se reflète dans leurs
miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à
la hauteur du coude et du cur.
Pour
commander…
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La façon dont on vit en Europe est en train de changer très profondément,
plus vite qu’aux Etats-Unis
Le journaliste et chercheur franco-britannique Ben Judah détaille,
dans un entretien au « Monde », les métamorphoses de l’Europe provoquées
par l’immigration, le changement climatique et les bouleversements
technologiques.
…/…
> Quant au changement climatique, comment transforme-t-il la
vie des Européens ?
J’ai fait ces reportages juste au moment où les Européens commençaient
à ressentir cette catastrophe dans leur vie privée et personnelle.
En Bourgogne, j’ai été profondément choqué par ce que les viticulteurs
m’ont raconté. Aujourd’hui, les vendanges se déroulent un mois plus
tôt qu’autrefois. Les grands vignerons cherchent à racheter des
terrains au Japon, dans le nord de l’Angleterre, en Roumanie, en
Patagonie, parce qu’ils savent qu’il y a de très grands risques
que la Bourgogne, d’ici vingt ou trente ans, ne soit plus capable
de faire le même vin.
Un ingénieur russe qui construit un port de gaz naturel liquéfié
à Sabetta (dans la péninsule de Yamal, dans le Grand Nord) raconte
comment les troupeaux de rennes en Arctique sont en train de mourir
devant ses yeux à cause du changement climatique. D’un côté, cet
homme se sent extrêmement fier d’avoir construit cette infrastructure
dans des conditions qui rappellent le goulag, mais, de l’autre,
il comprend qu’il est peut-être en train de détruire cet environnement.
> Quelles conclusions politiques tirez-vous de ces transformations ?
D’abord, et c’est vraiment un point-clé, les élites européennes
ou américaines ont tendance à dire que l’Europe est un musée où
il ne se passe rien. Je pense que c’est une profonde erreur. En
conséquence, l’Europe politique doit être honnête avec ses citoyens,
dire qu’on est en train de vivre des changements profonds. Elle
doit raconter une autre histoire de l’Europe, pas seulement celle
du XXᵉ siècle, qui commence avec l’esprit de François-Ferdinand
flottant au-dessus de Sarajevo et se terminant avec la chute du
mur de Berlin.
L’Europe du passé est celle des châteaux forts, des menhirs, des
églises gallo-romaines… Celle du présent est celle de l’Union européenne,
des accords commerciaux. Mais, pour moi, l’Europe est d’abord une
communauté de destins, tournés vers l’avenir. Toutes les personnes
dans mon livre, même si elles sont venues d’Afrique ou de Syrie,
se considèrent comme européennes parce qu’elles y voient leur avenir.
Il est important que les Européens pensent plus à l’avenir et construisent
une identité politique dans ce sens.
Voir
lemonde.fr
Enjeux
biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par
Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture
L’évolution des techniques de modification du génome par
génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique
majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue
désormais les biotechnologies de première génération mises
au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles
de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques,
dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications
génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément
dans la nature ? Quelles sont les applications de ces
techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et
de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de
développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle
réglementation est en vigueur sur les différents continents
?
L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits
d’édition du génome et la place des transformations génomiques
aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose,
à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut
Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée
(2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques
et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux
cerner les enjeux actuels.
Voir
pressesdesmines.com
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Evidence
Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique,
un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, défend le modèle des
« bassines » - D’après moi (GW), un entretien très modéré, intéressant
et équilibré paru dans Ouest-France le 24/082023.
En pleine canicule, alors que plusieurs départements font face à
des restrictions de prélèvement d’eau, Marc Fesneau, le ministre
de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, soutient le
modèle des « bassines », comme celle de Sainte-Soline. Il revient
aussi pour Ouest-France sur les objectifs de la France en matière
de réutilisation des eaux usées, sur les pesticides et donne sa
position concernant les OGM.
Alors que le gouvernement a annoncé lundi 21 août 2023 les premiers
sites industriels engagés dans une réduction de leurs prélèvements
et de leur consommation d’eau, la question de la gestion de la ressource
face au dérèglement climatique se pose encore plus fortement pour
l’agriculture. Entretien avec Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture
et de la Souveraineté alimentaire.
>> Début juillet, vous évoquiez dans la matinale de « France
Inter » des températures d’été « normales », vous conviendrez que
ce n’est plus le cas ?
Décrire un instant, ce n’est pas définir une situation générale.
Il faut distinguer météo et climat. La moyenne des températures
reste évidemment élevée. Malheureusement, dans les années à venir,
les épisodes caniculaires que nous traversons vont se répéter. Nous
subissons une hausse des températures qui va tout bouleverser. Particulièrement
les productions agricoles. Le climat est déréglé, il va falloir
s’adapter.
>> À court terme, quelles sont les premières conséquences
de la canicule sur l’agriculture ?
Pour l’instant, difficile d’évaluer l’impact. Les cultures moissonnées
à l’automne sont susceptibles d’être touchées (maïs, tournesol…)
et dans le même temps, les récoltes moissonnées en été sont correctes.
Les maraîchages pourraient subir le contrecoup des fortes chaleurs
puisque, à partir d’une certaine température les plantes ne poussent
plus. La production laitière des élevages peut également baisser,
par exemple en période de forte chaleur les vaches produisent jusqu’à
20 à 30 % de lait en moins…
>> Va-t-il falloir soutenir certains secteurs plus que d’autres
?
Nous sommes dans la logique d’un régime des calamités agricoles
qui a été réformé. Le nouveau système repose sur la solidarité nationale
et le partage du risque entre l’État, les agriculteurs et les assureurs.
En cas d’aléas exceptionnels, l’État intervient via la solidarité
nationale, y compris pour les agriculteurs non-assurés. En revanche,
un soutien local pourrait se mettre en place dans les zones les
plus touchées. Dans les Pyrénées-Orientales, un épisode caniculaire
supplémentaire est catastrophique. Dans cette éventualité, un dispositif
régional pourrait amplifier l’aide nationale.
>> Concernant le stockage de l’eau pour l’agriculture, soutenez-vous
toujours le modèle des « bassines » comme à Sainte-Soline ?
Oui. Je rappelle, encore une fois, qu’il s’agit de réserves de substitution
et non de « bassines », même si c’est le terme qui s’impose couramment.
On parle de réserves de 10 à 20 hectares de superficie, autorisées
par la réglementation et confirmées par la justice. Le lac de Serre-Ponçon,
dans les Hautes-Alpes, créé en 1959 pour produire de l’électricité
et irriguer la Provence, c’est 2 800 hectares ! Pourtant, aujourd’hui,
personne ne songerait à remettre en question la nécessité et l’utilité
de cet ouvrage. Sur les « bassines », il faut dépassionner le débat
et se référer à la science. À Sainte-Soline, on parle de nappes
phréatiques de surfaces. Le protocole qui permet de créer ces réserves
vise à éviter de pomper dans la nappe l’été. Avec des engagements
des agriculteurs sur la réduction des prélèvements. Selon les modélisations
du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), les prélèvements
en été passeraient de 14,8 millions de m3 actuellement à 5,9 en
2025, en pompant 6,8 millions de m3 en hiver pour stocker l’eau
quand elle est disponible. C’est un modèle vertueux qui incite le
monde agricole à la sobriété : on utilisera moins d’eau en s’appuyant
sur des réserves faites à des moments de disponibilité de la ressource.
>> Que répondez-vous à ceux qui dénoncent une évaporation
massive de l’eau stockée dans les bassines en période de canicule
?
Je leur dis : « regardez les modèles scientifiques ». Ils parlent
de 4 % d’évaporation. Pas de 20 à 60 % comme le suggèrent certains…
On ne peut pas se référer à la science en fonction d’une idéologie
ou d’un dogme. Les faits sont les faits.
>> Vous parlez de modèle vertueux, dans ce cas, pourquoi suscite-t-il
autant d’opposition ?
En France, on aime le débat, la contradiction. Parfois, ça s’enflamme.
Sainte-Soline, c’est une question de symbole. Mais je rappelle que
la gestion de l’eau en France est un modèle à l’international :
au sein des comités de bassins et des commissions locales, c’est
démocratique, collégial et décentralisé. Les associations y sont
représentées et le débat a lieu. Il n’y a aucun accaparement. On
doit poursuivre inlassablement la pédagogie. Une réserve qui ne
capte pas en profondeur et permet de moins prélever dans les cours
d’eau ou dans les périodes critiques, comme à Sainte-Soline, c’est
d’intérêt collectif ! Il y a eu 15 ans de dialogue, en amont, sur
ce projet. Les agriculteurs se sont engagés, de bonne foi, à réduire
leurs prélèvements et adapter leurs cultures. Un protocole d’accord
a été signé. Il faut le respecter.
>> Que pensez-vous du « convoi de l’eau », ces opposants aux
bassines qui marchent des Deux-Sèvres jusqu’à Paris ?
Si la démarche permet de redire la réalité des choses, c’est très
bien. Ce n’est possible qu’à trois conditions. Un, le débat doit
s’appuyer sur ce que nous dit la science. Deux, aucune violence
n’est tolérable. Trois, il faut sortir de tout dogme, les questions
complexes ne peuvent pas être traitées par des réponses simplistes.
Je vois les arguments des tenants de la décroissance totale, mais
il s’agit aussi de nourrir l’ensemble de la population. Dans un
monde marqué aussi par des dérèglements géopolitiques, où l’on se
sert de l’alimentation comme arme de guerre et avec des années à
venir de grand stress de production du fait du dérèglement climatique,
on ne peut pas retourner aux systèmes vivriers d’antan. C’est le
localisme qui a produit les grandes famines du passé, dont nous
ne sommes sortis que très récemment en Europe. Ce modèle n’est plus
en vigueur où que ce soit dans le monde. Promouvoir le local, bien
sûr, mais l’autarcie est une impasse.
>> Le projet de règlement européen phytosanitaire prévoit
de diminuer le recours aux pesticides de 50 %. Faut-il aller plus
loin ?
Une harmonisation au niveau européen en la matière serait une bonne
chose. On ne peut pas avoir de zone où on autorise les pesticides
et d’autres pas. Nous avions notamment pris l’engagement, lorsque
nous avons créé les zonages Natura 2000, de ne pas mettre ces espaces
sous cloche. Ensuite, j’attire votre attention sur le fait que réduire
la consommation des pesticides de 50 % est déjà un objectif très
ambitieux. Les nouvelles techniques génomiques vont nous permettent
de proposer une alternative efficace à certaines molécules. Utilisons-les.
>> Quelle est votre position vis-à-vis des NBT (génomiques
N.D.L.R) ?
Je suis favorable à l’innovation génomique sous la réserve que ça
vienne servir la transition écologique. Je rappelle que les techniques
génomiques telles que les NBT ne sont pas des OGM, ce sont deux
choses différentes, si elles permettent de réduire l’empreinte carbone,
l’utilisation de phytosanitaires ou la consommation d’eau, allons-y.
>> Où en êtes-vous concernant le réemploi des eaux usées ?
Nous avons deux décrets en préparation, que nous présenterons en
septembre, un pour l’agriculture et un pour les industries agroalimentaires.
L’idée, c’est de simplifier la réglementation française, qui empêche
– notamment dans les industries agroalimentaires – de réutiliser
les eaux usées dans notre pays. En Italie, 8 % de l’eau consommée
est ce qu’on appelle de « l’eau grise », en Espagne c’est 14 %,
au Danemark et aux Pays-Bas autour de 10 % quand nous ne sommes
qu’à 1 % chez nous. Interdire l’irrigation de la vigne ou des arbres
fruitiers avec de l’eau usée, ou s’obliger à jeter l’eau de lavage
des pommes de terre, c’est idiot. On va donc changer cela.
>> Quel est l’objectif de réemploi de l’eau que vous voulez
atteindre ?
Il faut tendre vers ce que font nos voisins. Le Président de la
République a fixé un objectif de multiplier par 10 le taux de réutilisation
des eaux usées traitées pour tous les secteurs, y compris en agriculture,
et nous allons travailler à remplir cet objectif.
Voir
ouest-france.fr
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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A thought for today
Love is like quicksilver in the hand. Leave the fingers open and
it stays. Clutch it, and it darts away.
Dorothy PARKER, author (1893-1967)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÊTISE (La) : Est-ce une croyance qui se prend pour le savoir
?
Jean-François MARMION
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 17 août 2023 de cette gazette afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1077 dated August 28, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Girls Reaping by Léon-Augustin Lhermitte (1844 - 1925)
03
- 28/08/2023
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The Harrow by Harold Septimus Power (1878-1951) , Australian
04
- 28/08/2023
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Climate FieldView et Seabex : partenaires pour optimiser le
pilotage de l’irrigation
Une nouvelle alliance vient d’être scellée avec FieldView, la
plateforme de collecte des données agricoles de Bayer. Elle est
désormais interopérable avec Seabex, acteur majeur de l’irrigation
de précision. L’objectif est de gérer finement la ressource en
eau au plus près des besoins des cultures.
Voir
bayer-agri.fr
Comparaison des meilleurs outils d'aide à la décision pour
améliorer la performance de votre exploitation
En tant qu'agriculteur, prendre des décisions stratégiques pour
votre exploitation peut être délicat. Il est important de disposer
d'outils fiables pour prendre des décisions agronomiques éclairées
et tendre vers une agriculture plus raisonnée. Il existe plusieurs
outils d'aide à la décision sur le marché qui peuvent vous aider
à gérer votre ferme de manière plus efficace tels que Smag farmer,
MyEasyFarm, xarvio FIELD MANAGER, Géofolia et Spotifarm.
Voir
agrinovateur.fr
Wanaka, une gamme impressionnante d'OAD
Voir wanaka.io
Les partenaires de Be Api
La mise en œuvre de l’Agriculture de Précision repose sur un ensemble
de moyens, de compétences et de technologies qui doivent se comprendre
et fonctionner ensemble. Pour relever ce défi, be Api est convaincu
qu’il est nécessaire de bâtir des partenariats, de valoriser la
complémentarité et de faire jouer les synergies pour apporter
le meilleur de l’Agriculture de Précision aux agriculteurs.
Voir beapi.tech
Objectif : davantage de démocratisation des OAD, par Antoine
Humeau, 13 mars 2023
Les outils d’aide à la décision, en grandes cultures, permettent
de raisonner ses interventions pour la protection contre les maladies,
la fertilisation ou l’irrigation. Les céréaliers sont de plus
en plus nombreux à les utiliser, mais la démocratisation est encore
loin.
Voir
terre-net.fr
Farmdroïd, robot semeur et désherbeur : premier avis d’utilisateur,
par Lucie DEBUIRE, 3 mai 2023
Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Un adage qui
s'applique bien au robot Farmdroïd, occupé à semer et à biner
une vingtaine d’hectares de betteraves. La précision et la lenteur
sont de mise. Nicolas Frévin, l’un des propriétaires de ce robot,
nous livre son avis en tant qu'utilisateur. Reportage dans les
Hauts-de-France,
Voir
entraid.com/
Data For Greens : quelle stratégie pour atteindre ses objectifs
RSE ? (livre blanc)
Les consommateurs s'intéressent de plus en plus aux produits durables.
Ils sont disposés à payer pour ces produits et sont devenus plus
fidèles aux entreprises qui agissent en faveur de l'environnement
et des communautés qu'elles servent. En réponse à cet intérêt accru
pour le développement durable, de plus en plus de retailers ont
commencé à mesurer leur activité dans une perspective ESG.
Dans ce livre blanc, découvrez quelles sont les actions menées par
les entreprises du retail en matière de RSE (Responsabilité sociale
des entreprises) sur les axes environnementaux, sociaux et de gouvernance
afin de faire du développement durable une priorité absolue.
Voir
livreblanc.silicon.fr
Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (juillet 2023) : Intelligence
Artificielle, ChatGPT
- IA génératives,
ChatGPT : révolution en cours ou apocalypse annoncée
? par Ludovic Denoyer et Jean-Paul Krivine
- IA génératives : une révolution en cours
? par Jean-Paul Krivine
- De lanalyse de la langue aux modèles génératifs
par Laure Soulier et Vincent Guigue
- Les systèmes dintelligence artificielle pour la génération
dimages par Ludovic Denoyer et Benjamin Piwowarski
- IA génératives : un risque accru de désinformation
? par Jean-Paul Krivine
- Intelligence artificielle et controverse sur la fin de lhumanité
par Jean-Paul Krivine
- Les questions juridiques inhérentes aux IA génératives
par Juliette Sénéchal
Robagri recherche son directeur (sur LinkedIn)
Le Grand Défi est une action du dispositif France-Relance. Il démarre
pour une période de 6 ans et vise à modifier en profondeur le monde
de la robotique agricole. A travers ce recrutement, il s'agit de trouver
le leader qui portera une vision et supervisera le dérouler des actions
conduites avec l'enveloppe financière de 20M€.
Il sera à la tête d'une petite équipé de 5-6 personnes mais son action
rayonnera sur les porteurs de projet, soit jusqu'à une centaine de
personne environ au point culminant des lancement. En outre le directeur
sera l'interlocuteur privilégié des pouvoir public auprès desquelles
il pourra justifier le bienfondé des orientations prises.
En tant que Directeur du Grand Défi Robotique Agricole au sein de
l’association RobAgri, vous serez responsable de la gestion et de
la coordination de ce Grand Défi.
Vous mettrez en œuvre les décisions des différents comités constitutifs
du Grand Défi, assurerez l’organisation et la gestion de l’équipe
opérationnelle du Grand Défi et coordonnerez les différents axes du
Grand Défi. Cela sera réalisé en étroite collaboration avec les services
de l’état (ANR, ministère de l’Agriculture, etc.) et des partenaires
privés industriels (Membres de l’association RobAgri et au-delà).
Vous serez également en charge de la constitution d’une équipe multidisciplinaire,
composée d’une partie communication, d'experts scientifiques spécialisés
dans la robotique, la sécurité des solutions robotisées ou l’agronomie
et de personnel administratif de soutien. Durant ce projet de 5 ans,
vous serez amené à réaliser un ensemble de communication à l’échelle
nationale et au-delà. Enfin, vous devrez apporter une vision du Grand
Défi de la Robotique agricole au-delà des 5 ans de ce projet.
>>> Missions
- Définir la stratégie de R&D pour Grand Défi Robotique Agricole,
en identifiant les besoins en communication, en expertise scientifique
et en soutien administratif.
- Recruter, former et encadrer une équipe multidisciplinaire, en veillant
à ce que les compétences et les ressources nécessaires soient présentes
pour mener à bien les projets.
- Coordonner et superviser les activités de l'équipe de communication,
en développant des plans de communication efficaces pour les projets,
en assurant la diffusion des résultats et en gérant les relations
avec les parties prenantes.
- Diriger les experts scientifiques de l'équipe, en veillant à ce
qu'ils disposent des ressources nécessaires pour mener à bien la coordination
des projets au sein du Grand Défi Robotique Agricole, en favorisant
les collaborations internes et externes au consortium du Grand Défi.
- Assurer le soutien administratif nécessaire à la mise en œuvre des
projets, en travaillant en étroite collaboration avec le personnel
administratif pour la gestion des budgets, des contrats et des aspects
logistiques.
- Établir et entretenir des relations stratégiques avec les partenaires
gouvernementaux, les collectivités locales et les partenaires industriels,
en participant à des réunions, des conférences et des événements liés
aux projets.
- Assurer un suivi rigoureux des projets, en veillant à ce que les
livrables soient produits dans les délais impartis et en assurant
la qualité des résultats.
>>> Activités et tâches :
- Élaborer et gérer le budget en veillant à une utilisation efficace
des ressources financières allouées.
- Évaluer et présenter les partenaires potentiels pour les projets
de recherche, en tenant compte de leur expertise, de leur réputation
et de leur alignement stratégique.
- S’appuyer sur l’équipe opérationnelle et des partenaires dans la
recherche fondamentale pour assurer une veille technologique et scientifique
constante pour rester à jour sur les avancées pertinentes dans le
domaine de la robotique agricole et identifier de nouvelles opportunités.
- Participer à des conférences, des salons professionnels et des réunions
afin de favoriser le networking pour le Grand Défi et d'établir des
collaborations fructueuses.
- Préparer des rapports périodiques sur l'avancement des projets et
du Grand Défi, en fournissant des données, des analyses et des recommandations
aux parties prenantes internes et externes.
- Assurer le respect des normes de sécurité et des réglementations
applicables aux activités de R&D en s’appuyant sur un expert sécurité,
en veillant à la conformité de l’équipe opérationnelle et à la protection
des informations sensibles.
- Représenter le Grand Défi lors de réunions, de comités ou de groupes
de travail externes, en partageant les réalisations, les meilleures
pratiques et les perspectives de R&D.
- Encourager la collaboration et l'échange de connaissances au sein
du consortium du Grand Défi en organisant des réunions, des ateliers
et des séminaires internes et externes.
Voir
linkedin.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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A thought for today
The decent moderation of today will be the least of human things tomorrow.
At the time of the Spanish Inquisition, the opinion of good sense
and of the good medium was certainly that people ought not to burn
too large a number of heretics; extreme and unreasonable opinion obviously
demanded that they should burn none at all.
Maurice MAETERLINCK, poet, dramatist, and Nobel laureate (1862-1949)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÊTISE (La) : Il faut la chasser parce qu'elle rend bête ceux qui
la rencontrent.
Bertolt BRECHT
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Intelligence artificielle : comment se former au Machine Learning
Les usages professionnels de l’intelligence artificielle – Machine
Learning pour être précis – vont se multiplier dans les prochains
mois et nécessitent des compétences spécifiques. Les certifications
d’AWS, de Microsoft et de Google Cloud font partie des plus reconnues.
Voir
itespresso.fr
A thought for today
A few cobras in your home will soon clear it of rats and mice. Of
course, you will still have the cobras.
Will CUPPY, journalist (1884-1949)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÊTISE (La) : Je m'y intéresse beaucoup parce qu'elle est finalement
assez incompréhensible. Je suis toujours frappé de voir des gens intelligents
se laisser entraîner à accepter des décorations.
Claude CHABROL
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La vie du sol, un concept discutable et à discuter ? Avec l'excellent
François Laurent
Pourtant largement utilisé, le terme « vie du sol » apparait comme
une métaphore parfois encombrante pour la science, tant sa définition
reste floue. François Laurent, directeur de la R&D chez ARVALIS,
rappelle combien les agronomes ont besoin de références pour améliorer
la qualité des sols.
Voir
arvalis.fr
Un tiers de nos besoins en électricité couverts par nos 3 trackers
solaires
Depuis six mois, trois trackers trônent à côté des bâtiments de
l’élevage du Gaec Chassagne, dans la Creuse. L’objectif : produire
et autoconsommer un tiers de l’énergie nécessaire au fonctionnement
de l’exploitation. Gilles Chassagne revient sur ce choix et dresse
un premier bilan.
Voir
agri-mutuel.com
28/08/2023
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Tout l’intérêt de l’agriculture de conservation, vu sur la page
LinkedInd de Serge Zaka
28/08/2023
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28/08/2023
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Dust Bowl aux Etats-Unis : des dizaines de milliers de km²
de culture, abrasés par le sable ! Par Serge Zaka, d'ITK, agroclimatologue,
décembre 2021
Un phénomène exceptionnel de Dust Bowl (boules de poussières comme
dans les années 30) vient de se produire aux Etats-Unis causant
de gros dégâts dans les champs de céréales. Serge Zaka, agroclimatologue
chez ITK, décrypte pour Reussir.fr cette catastrophe agricole,
due à une conjonction complexe entre un évènement météorologique,
le contexte agricole local et le stade de développement des cultures
à cette période de l’année.
Une catastrophe agricole vient de se produire aux Etats-Unis,
due à une conjonction complexe entre un évènement météorologique,
le contexte agricole local et le stade de développement des cultures
à cette période de l’année. Retour sur cet évènement exceptionnel,
qui rappelle les « Dust Bowl » (boules de poussières) des années
30.
Voir
reussir.fr
« Ma dernière plantation de vigne est protégée par des ombrières
», domaine de Rivals (Aude), par Séverine Favre, 25/08/2023
En partenariat avec Ombrea et TotalEnergies, Jean-Philippe Rives
a installé, sur une petite parcelle de 1 500 m² de vigne,
des ombrières solaires dynamiques. Il profite de ce dispositif
expérimental pour tester un nouvel itinéraire de production à
haut potentiel de rendement.
Voir
mon-viti.com
28/08/2023
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A spell by Harold Septimus Power (1878-1951), Australian
05
- 28/08/2023
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Hard at work by Harold Septimus Power (1878-1951), Australian
06
- 28/08/2023
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No Chinese post-Covid rebound
01
- 28/08/2023
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Chinese EV Market Up (1)
02
- 28/08/2023
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Chinese EV Market Up (2)
03
- 28/08/2023
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Chinese crisis?
04
- 28/08/2023
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High 10-year Treasury yield, reflecting little confidence in
the future of the Chinese economy
05
- 28/08/2023
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Chinese Economy and Its Property Sector
06
- 28/08/2023
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Polluting China
07
- 28/08/2023
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Chinese economy down
08
- 28/08/2023
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Drunk US male and female students (USA)
09
- 28/08/2023
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Available money (USA)
10
- 28/08/2023
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« L’apprentissage, une école du salariat pour les éleveurs
voulant embaucher »
Travailler avec des stagiaires et apprentis, une « habitude »
au Gaec de Bocquemare, déjà du temps du père et de l’oncle de
Pierre Le Baillif, éleveur de vaches laitières avec son frère
dans l’Eure. Motivations, démarches, management, coût, apports
mutuels… il explique la marche à suivre pour embaucher et bien
accompagner les jeunes afin que le stage ou l’apprentissage soit
un « bon investissement », pour l’agriculteur qui forme la nouvelle
génération et comme pour l’avenir de celle-ci.
Voir
agri-mutuel.com
L’irrigation durable gage de sécurité alimentaire
L’association Irrigants de France a défendu lors d'un voyage de
presse en Dordogne, l’importance de l’irrigation, vitale pour
les exploitations et la préservation de la souveraineté alimentaire.
Son président, Éric Fretillère plaide dans un communiqué du 3
août en faveur d'une meilleure gestion de la ressource en eau
passant par des politiques publiques plus efficaces et le développement
de pratiques innovantes.
Voir
agri-mutuel.com
Irrigation durable : Les priorités d’Irrigants de France pour
assurer sécurité alimentaire et pérennité des exploitations agricoles
Voir
maizeurop.com
L’agriculture évolue, l’entraide aussi
> (1/4)
: L’entraide est-elle morte ?
> (2/4)
: Agri-Échange, du groupe d’entraide au réseau d’entraide
> (3/4)
: Partager un salarié est aussi une forme d’entraide
> (4/4)
: L’entraide, acteur majeur du développement de l’agroécologie
Biodiversité et domestication en aquaculture, par Jérôme Lazard
(Réf. AAF : n° 03.09.Q10)
L'aquaculture mondiale repose sur l'élevage de 494 espèces parmi
lesquelles 313 sont des poissons, dont 20 % au moins du tonnage
produit concernent des espèces situées en dehors de leur aire
d'origine (espèces exotiques). Dans le contexte politico-environnemental
actuel, la tendance est à la domestication et à l'élevage d'espèces
autochtones, bien que cette pratique ne soit pas non plus sans
impact défavorable notamment sur le plan génétique tel que le
démontre l'exemple du saumon atlantique en Europe du Nord.
Voir
academie-agriculture.fr
Quatre vidéos de la gamme « Légumes à gogo » consacrées
aux radis, sur le site de l’Académie d’agriculture
> Les
radis piquants (Réf. AAF : n° 01.03.V09
> Les
radis cuits (Réf. AAF : n° 01.03.V10)
> La
botte secrète du radis (Réf. AAF : n° 01.03.V11)
> Le
radis nous veut du bien (Réf. AAF : n° 01.03.V12
Les lauréats du concours Sommets d’or 2023
Pour cette édition 2023, 10 produits se voient attribuer un Sommet
d'or, plus un prix spécial "bien-être animal". Le Sommet
de l'élevage récompense ainsi les innovations à destination des
éleveurs.
Voir
agri-mutuel.com
Méthane 2030 : Une démarche collective française focalisée
sur le méthane entérique pour structurer des solutions de réduction
applicables, à destination de tous les éleveurs bovins
L’élevage est à l’origine de près des deux tiers des émissions
mondiales de gaz à effet de serre (GES) d’origine agricole et
de 78% des émissions agricoles de méthane. En France, l’agriculture
compte pour 19% des émissions de GES, et l’élevage y contribue
à 48%2. Mais les recherches de ces dernières années montrent que
le potentiel de réduction dans les élevages est de l’ordre de
50 % en combinant différents leviers : sélection génétique, conduite
du troupeau, alimentation des animaux et additifs, etc.
Voir
idele.fr
Dans les Pyrénées, les équipes de l’OFB épaulent les bergers
contre les attaques de l’ours
À la nuit tombée, des agents de l'Office français de la biodiversité
(OFB), armés de pétards et de balles en caoutchouc, scrutent la
montagne pour protéger les troupeaux d'éventuelles attaques des
ours bruns évoluant en liberté dans les Pyrénées.
Voir
agri-mutuel.com
Des cépages résistants pour l’idée d’"aller au-delà de
la bio", par Alexandre Abellan, 18 août 2023
En conversion bio, avec les vignes de variétés résistantes, la
distillerie Sabourin espère aller jusqu’au zéro traitement contre
le mildiou et le valoriser auprès des consommateurs.
Voir
vitisphere.com/
A thought for today
Dreams heed no borders, the eyes need no visas. With eyes shut
I walk across the line in time. All the time.
GULZAR, poet, lyricist, and film director (1934-)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÊTISE (La) : La chose du monde la mieux partagée, ce n'est pas
le bon sens, mais la bêtise.
Umberto ECO
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Les
rencontres de l’AEAP à Ris-Orangis (91)
> Festival
du livre de Mouans-Sartoux: prix littéraire
> "Assolements
et rotations" de Joseph Pousset
> Interview
de Jean-Paul Abadie sur Radio-Margeride, enregistrée à la Maison de
l'Aubrac
> Jean-Paul
Abadie dans la presse occitane
> André
Besson est mort
A thought for today
Solitude, though it may be silent as light, is like light, the mightiest
of agencies; for solitude is essential to man. All men come into this
world alone; all leave it alone.
Thomas DE QUINCEY, writer (1785-1859)
A second one
Eminent posts make great men greater, and little men less.
Jean de LA BRUYERE, essayist and moralist (16 Aug 1645-1696)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÊTISE (La) : La pire c'est de se croire intelligent.
Jean-Claude CARRIÈRE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Journées européennes du Patrimoine : le cheval à toute allure,
patrimoine vivant et du sport
16 septembre 2023 - PARIS - Académie d'agriculture
4 visites - conférences - témoignages à 10 H, 11 h, 14 h, 15 h
Voir
journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr
Présentation des mémoires de fin d'études récompensés par la
Fondation Xavier Bernard
19 septembre 2023 - 14 h - Académie d'agriculture - Paris
Voir
academie-agriculture.fr
Présentation des thèses pour la remise des Médailles d'argent
Dufrenoy
20 septembre 2023 - 8h45 - Académie d'agriculture - Paris
Voir
academie-agriculture.fr/
Du côté d'ebbh.fr #119 : gonflé (le sophisme)
A thought for today
We are social creatures to the inmost centre of our being. The notion
that one can begin anything at all from scratch, free from the past,
or unindebted to others, could not conceivably be more wrong.
Karl POPPER, philosopher and professor (1902-1994)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÊTISE (La) : Le drame, c'est qu'aujourd'hui elle pense.
Jean COCTEAU
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Fixing the Plough, by Harold Septimus Power (1878-1951) Australia
07
- 28/08/2023
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Hauling Timber, by Harold Septimus Power (1878-1951) Australia
08
- 28/08/2023
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Du côté de vitisphere.com : À quand le chat(eau)GPT ? Par Alexandre
Abellan, 25 août 2023
À quand un vin totalement préconçu par une Intelligence Artificielle
(IA) ? Alors que les Intelligences Artificielles générant des textes
et images à partir de bases de données défraient la chronique médiatique
(remplaçant le buzz sur le metaverse et autres NFT) et alimentent
nombre de débats politico-philosophiques (de commérages "against
the machine" ?), pour l’instant le vignoble semble bien en retrait*.
À date, on note un simple coup de comm’ pour la forme, avec une initiative
limitée dans le fond : juste un assemblage préexistant validé plus
que conseillé par l’IA. Ce qui est un peu limité. Comme si l’on imaginait
dans les années 1990 que le premier site internet de la filière vin
se contentait d’une image figée de carte de visite sans contenus ou
interaction tirant partie du potentiel d’un nouvel outil. Ce serait
une sous-exploitation qui permet certes de faire parler, mais pas
de se démarquer durablement de la concurrence, en bonne intelligence
artificielle.
Si pour les uns l’IA serait un moyen de répondre au manque de personnel
formé dans les vignes, pour d’autres la robotisation serait la meilleure
façon de déshumaniser la culture millénaire de la vigne. Sans automatiser
les processus, l’IA pourrait permettre de réduire la charge mentale
en redonnant le temps de se concentrer sur les enjeux réellement générateurs
de Valeur Ajoutée. Ce que d'autres opérateurs n'hésiteront pas à tenter,
ce qui mérite de s'y pencher sans risquer de louper le coche. Une
technologie comme ChatGPT pourrait aider sur la comptabilité et l’administratif,
un outil type Midjourney peut aider à travailler instantanément sur
de nouveaux concepts de communication pour les réseaux sociaux, etc.
De quoi donner plus de temps pour travailler à la vigne, sur le vin
et auprès des marchés. Mais toujours avec une intervention humaine
dans les requêtes et l’utilisation des réponses données : ne serait-ce
que pour les contrôler. En somme, IA plus qu’à !
* : Même si le croisement de la connaissance et de la masse de données
traitées (la fameuse "data") et l’expérience engrangée,
avec un apprentissage informatique (le "deep learning")
n’est pas foncièrement inhabituel pour le vignoble, où l’on connaît
bien les outils d’aide à la décision techniques, dans leurs possibilités
et leurs limites : on parle déjà bien de soutien à l’arbitrage de
l’esprit et des sens de l’humain.
Voir
vitisphere.com
Du côté de vitisphere.com : Presta(tten)tion
Sujet d’angoisse, le recrutement dans la filière vin désespère chaque
année de plus en plus d’opérateurs du vignoble cherchant à embaucher
des travailleurs saisonniers. Semblant tenir de la solution miracle,
la prestation de service permet d’externaliser le stress de l’embauche,
et de la venue quotidienne des saisonniers, tout en se détachant des
tracas administratifs de l’emploi… Du moins d’une partie d’entre eux.
Car le donneur d’ordres conserve des responsabilités, à commencer
par un devoir de vigilance sur les salariés travaillant son vignoble.
Ce n’est pas parce qu’il y a des difficultés à embaucher que le domaine
en perd ses responsabilités.
Si des prestataires très recommandables existent, et on en rencontre
plus d’un calé techniquement et humainement dans la campagne, d’autres
sont nettement moins sérieux. Des cas de traite humaine et de conditions
indignes d’hébergement doivent alerter la filière alors que de premiers
jugements emblématiques défraient la chronique viticole.
Voir
vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com : La Planification écologique, c’est
maintenant
[Edito] Le gouvernement s’apprête à dévoiler une série d’arbitrages
aux effets potentiellement coercitifs, de nature à braquer une profession
jusque-là plutôt choyée, impératif de souveraineté oblige. Reste le
PLAO pour arrondir les angles.
La Planification écologique, un des marqueurs du second quinquennat
d’Emmanuel Macron, va entrer dans sa phase opérationnelle, à travers
toute une flopée de politiques publiques (non exhaustives) : Loi de
programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), Stratégie
nationale bas carbone (SNBC 3), Programmation pluriannuelle de l'énergie
(PPE), Stratégie nationale de la biodiversité, Plan Ecophyto 2030,
Stratégie nationale de l’alimentation, de la nutrition et du climat
(SNANC). Avec un dénominateur commun : « moins ». Moins de gaz à effet
de serre (GES) dans l’atmosphère, moins d’ammoniac et de protoxyde
d’azote dans l’air, moins de phytos et de nitrates dans le milieu
(et dans l’eau du robinet), moins d’arrachage de haies, moins de viande
dans nos assiettes etc. Ce n’est pas de la décroissance : c’est juste
une question de vivabilité.
>>> Vivabilité versus « supportabilité »
Après avoir tergiversé, pour ne pas dire procrastiné, le gouvernement
est désormais au pied du mur. Il est rattrapé par ses promesses, sinon
par ses engagements au niveau européen et formalisés dans le Green
deal avec (non exhaustif) le paquet « Fit To 55 » sur les émissions
de GES, la loi sur la restauration de la nature, la directive sur
la santé des sols, le règlement SUR relatif à l’utilisation durable
des pesticides.... Début juillet, à la veille d’un Conseil de la planification
écologique, le Conseil de l’agriculture française (CAF) s’est dit
prêt à embarquer l’ensemble des acteurs du monde agricole dans la
Planification écologique, moyennant la « supportabilité » des efforts
à consentir, autrement dit, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.
>>> Attractivité versus radicalité
Sauf que le gouvernement est contraint comme jamais à réduire les
déficits publics et l’endettement, sur fond de hausse des taux d’intérêt.
La défiscalisation du GNR - 2 milliards d’euros par an - devrait en
faire les frais. 2 milliards d’euros, c’est grosso modo le montant
requis pour simplement réaliser les stress-tests climatiques et les
diagnostics carbone de la Ferme France. C’est dire si le mur des transitions
est raide et ce n’est évidemment pas le meilleur signal donné à des
agriculteurs en attente de subsides.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté de pleinchamp.com : Abattage et étourdissement : à
l’UE de trancher
[Edito] A l’occasion de la refonte de la législation sur le bien-être
animal, l’Union européenne a l’opportunité de rendre obligatoire l’étourdissement,
réversible ou effectué immédiatement après la saignée, compatible
avec les rites halal et casher. La France esquive le débat.
Dans le cadre de la stratégie Farm to Fork, l’Union européenne s’apprête
à réviser ses différents textes législatifs entourant à la protection
des animaux d’élevage. La refonte concerne les conditions de détention
en élevage, les conditions de transport, la protection des animaux
au moment de leur mise à mort, ainsi que les modalités d’étiquetage
des produits animaux. S’agissant de l’abattage, dans l’état actuel
du règlement (n°1099/2009), le principe général est l’étourdissement
préalable. « Les animaux sont mis à mort uniquement après étourdissement.
L’animal est maintenu dans un état d’inconscience et d’insensibilité
jusqu’à sa mort ». Par respect pour les pratiques cultuelles
juive et musulmane, le règlement permet aux Etats membres de déroger
à l’étourdissement.
Depuis une vingtaine d’années, les institutions vétérinaires, française
et européenne, ainsi que plusieurs rapports scientifiques, dont l’un
émanant de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments),
ont établi le fait que l’abattage sans étourdissement entraîne de
plus grandes souffrances chez les animaux, principalement les bovins,
en raison d’une perte de conscience retardée. Sans étourdissement,
la perte de conscience peut intervenir après une dizaine de secondes
pour les moutons mais jusqu’à une dizaine de minutes pour les bovins.
> Étourdir n’est pas tuer
Dans un avis publié en octobre 2019, le Conseil économique, social
et environnemental (CESE) recommandait d’harmoniser l’application
de la règlementation européenne entre les Etats membres, en rendant
obligatoire l’étourdissement, réversible ou effectué immédiatement
après le geste rituel, pour concilier les rites religieux et la réduction
de la souffrance au moment de la mise à mort.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Job hopping Among Young Adults
11
- 28/08/2023
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To believe or not
12
- 28/08/2023
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Too many firearms in Guatemala
13
- 28/08/2023
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Saving money for retirement
14
- 28/08/2023
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|
Expensive olive oil
15
- 28/08/2023
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Luxury sector consolidation
16
- 28/08/2023
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Antarctic sea ice cover down
17
- 28/08/2023
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Shrinking US Racial Unemployment Gap
18
- 28/08/2023
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Unemployment rate
19
- 28/08/2023
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Hay Gathering, by Harold Septimus Power (1878-1951) Australia
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- 28/08/2023
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Draught Horses, by Harold Septimus Power (1878-1951) Australia
10
- 28/08/2023
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Poutine rend visite à une école primaire à Moscou.
C’est une classe de première année, il commence sa propagande et
dit aux élèves à quel point
l'État est fort, comment il se soucie du bien être des citoyens….
etc …
A la fin, il demande aux élèves s'ils ont des questions à lui poser.
Un élève se lève et dit :
- Je m'appelle Igor ! J'ai deux questions Mr Le Président.
- Bien sûr, je t’écoute.
- La première : Pourquoi la Russie a-t-elle attaqué la Crimée ?
-La deuxième : Pourquoi la Russie a-t-elle envoyé des troupes en
Ukraine ?
- Ce sont de bonnes questions, je suis content que vous les ayez
posées.
À ce moment précis la cloche sonne et les enfants sortent faire
une pause.
Après la pause, on continue avec les questions… Un autre élève se
lève et dit :
- Je m'appelle Sasha et j'ai quatre questions :
1. Pourquoi la Russie a-t-elle attaqué la Crimée ?
2. Pourquoi la Russie a-t-elle envoyé des troupes en Ukraine ?
3. Pourquoi la sonnerie a-t-elle sonné 20 minutes plus tôt ?
4. Où est Igor ?
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Du côté d’Auguste Derrère
02
- 28/08/2023
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Dépénalisation des drogues au Portugal : bilan 20 ans après,
Note 2021-03, OFDT, 27 p., Juin 2021, par Ivana Obradovic
et Marguerite de Saint-Vincent, Observatoire français des
drogues et des tendances addictives
Quelles leçons peut-on tirer de l’expérience portugaise de
dépénalisation de la consommation et de la détention de drogues
en petite quantité ?
>>> Une politique novatrice mise en place pour favoriser
l'accès aux soins
Le 1er juillet 2001, le Portugal est devenu le premier pays
au monde où la consommation et la détention en petite quantité
(à des fins d’usage personnel) ne constituent plus un délit,
passible de peines d’emprisonnement : elles restent interdites
mais il s’agit d’infractions administratives, adossées à un
objectif prioritaire d'orientation des usagers toxicodépendants
vers une prise en charge sanitaire.
>>> Scientifiquement évaluée, l'expérience reste
néanmoins controversée
L’approche portugaise, singulière, bénéficie d’une forte notoriété
: régulièrement citée dans le débat public, elle est souvent
présentée comme une réforme vertueuse, même si ses effets,
contrastés, sont souvent mal connus. Malgré une forte adhésion
de l’opinion publique à l’approche sanitaire des problématiques
d’usage de drogues, son bilan est parfois contesté par les
associations d’usagers qui appellent à aller plus loin, en
envisageant une légalisation des drogues.
Voir
ofdt.fr
Mon opinion (GW) : Nous avons tous raison de nous inquiéter
de l’impact de la consommation de drogues sur nos sociétés.
Mais les dispositifs répressifs ont depuis longtemps fait
la preuve de leur inefficacité. Il serait temps d’imiter le
Portugal !
Les Sentinelles de la MSA, des vignerons formés pour détecter
les exploitants en situation de mal-être, par Aude Lutun,
18 août 2023
Les Sentinelles de la MSA sont des bénévoles formés pour détecter
les exploitants en situation de mal-être. Deux d’entre elles
témoignent de leur mission et de leur formation.
À ce jour, la MSA dénombre 2 854 Sentinelles bénévoles chargés
de détecter les situations de mal-être dans le monde agricole.
Une Sentinelle doit suivre une formation de sept heures, construite
par le Groupement d’études et de prévention du suicide. Chaque
MSA anime ensuite son réseau à sa manière. Certaines organisent
des retours d’expériences, d’autres envoient des newsletters.
Le rôle d’une Sentinelle est de repérer les agriculteurs en
difficulté et d’orienter. L’évaluation du risque suicidaire
et l’accompagnement ne font pas partie de leur champ de compétences.
Voir
vitisphere.com
Du côté d’Auguste Derrère
03
- 28/08/2023
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Quand la cancérologie se prend les pieds dans le tapis du
wokisme, sur le blog de Marcel Kuntz
Nouvelle carte blanche donnée sur ce blog. Nous laissons ici
s'exprimer le Professeur Joseph Ciccolini, pharmacologue de
l'Assistance Publique Hôpitaux de Marseille (APHM) et d'Aix-Marseille
Université (AMU). Les propos de l’auteur ne représentent pas
une position officielle de ses employeurs.
.../...
Au final, on apprendra sans surprise qu’effectivement, la plupart
du temps être Noir aux Etats-Unis est associé à soit une incidence
supérieure, soit une survie réduite, soit un risque de toxicité
accru des traitements, CQFD. En fait, pas tout à fait : la quasi-totalité
de ces travaux repose sur une analyse statistique univariée,
c’est-à-dire déconnectée de l’ensemble des variables d’intérêt
susceptibles elles-aussi d’impacter le critère de jugement principal.
Comme évoqué précédemment, l’origine ethnique sort alors le
plus souvent de façon péjorative en défaveur de la communauté
noire – ou hispanique parfois : manifestement, le sort des asiatiques
ne donne pas lieu à des financements justifiant qu’on s’y intéresse.
Or, n’importe quel étudiant en première année de fac sait bien
que corrélation et lien statistiquement significatif ne veut
pas dire causalité – la présence de facteurs de confusion ou
les phénomènes de colinéarité sont des biais élémentaires que
l’on doit récuser par les tests ad-hoc. C’est l’effet dit «
ice-cream », bien connu en statistique : il a été établi que
la consommation de glaces en Californie prédisposait aux attaques
de requins. Non pas que manger des glaces donne meilleur goût
aux surfeurs (le requin n’est, de toute façon, pas très branché
pistache-fraise) – mais la consommation de glace atteint un
pic aux journées les plus chaudes de l’année, ce qui coïncide
avec une plus grande probabilité d’aller se baigner aussi et
donc de croiser un Grand Blanc – le facteur de confusion expliquant
la corrélation dénuée de causalité entre consommation de glaces
et attaques de requin étant ici la saisonnalité commune– une
simple analyse multivariée incluant la période de l’année aurait
permis d’exclure tout lien direct entre consommation de glace
et attaque de requins.
.../...
Voir
factuel.media
Two or
three
27/08/2023
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À chaque instant, savoir comment est produite l'électricité
que nous consommons ?
Un site fascinant !
Voir
rte-france.com
La ferme du Bec-Hellouin soigne ses revenus, par Yann Kindo,
17 août 2023
Oh la la mais quelle surprise : cette célèbre ferme qui œuvre
dans la pseudo-agriculture permacole fait aussi désormais dans
la pseudo-médecine spiritualiste et le développement personnel,
comme nous le rapporte cette semaine Le Parisien.
Ce qui est bien, c'est que ce publireportage du Parisien te donne
- avec une erreur quand même - le prix de la « formation professionnelle
» en question : 3 000 euros pour trois fois 5 jours [1] de « thérapie
holistique ». Et le tour est joué, te voilà en 15 jours devenu
formé et compétent, comme dans tous les trucs d’incompétents désinformés.
Ainsi, tu seras toi-même en mesure de devenir « formateur » et
de former les autres sans jamais passer par la case « diplôme
universitaire », comme en atteste le cas de deux des formatrices
qui ont été « formées au Bec Hellouin », selon la brochure de
présentation. C’est le business de la formation en formations
et du coaching des coachs, qui s’auto-entretient et s’autorecrute
comme chez les freudiens (mais chez eux, compter plus de 3000
euros, et surtout beaucoup beaucoup plus que 5 jours).
La notion d'« holistique » qui qualifie leur formation est un
truc utilisé par les charlatans, et qui renvoie au Grand Tout
pour s’exonérer du nécessaire isolement de facteurs que l’on pourrait
objectiver et étudier séparément. Cela permet fort opportunément
de tenir à distance le moindre embryon de méthode scientifique
d’évaluation de la pratique en question. Pour autant, l’holisme
renvoyant ainsi à la totalité, je ne suis pas bien sûr de ce que
recouvrent les « massages holistiques » proposés à la Ferme…
Le guide spirituel du lieu, Charles-Hervé Gruyer, semble bien
parti pour occuper le siège laissé vacant par Pierre Rabhi. Mais,
contrairement à Rabhi qui n’avait pas cette prétention, il affirme
à propos de sa ferme que « nous menons une batterie de recherches
scientifiques sur la résilience avec l’INRAE, Institut national
de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement
». C'est l'occasion de rappeler ce que l'INRAE, via un chercheur
un peu complice, a pour l’instant examiné – et malheureusement
cautionné de fait - dans cette "exploitation". Il ne
s’agit en fait pas de la validité agronomique de leurs pratiques
agricoles, pas du tout, mais bien de l'efficacité économique de
leur modèle, comme je le présentais dans cet article sur l’exploitation
de la main d’œuvre en milieu fermier écolo.
« on constate que là aussi, comme chez Rabhi, la « rentabilité
» (au sens financier) ne vient pas du modèle agricole lui-même,
mais de la vente promotionnelle de l’idée de ce modèle. Autrement
dit : si le budget est équilibré, ce n’est pas grâce à la vente
des produits de la ferme, mais grâce à la vente des livres qui
présentent l’expérience et aux droits d’auteurs qu’ils génèrent,
et aussi grâce au revenu lié à l’accueil de stagiaires qui viennent
se former au Bec Hellouin.» (extrait de mon billet sur l'exploitation
en milieu écolo)
.../...
Voir
mediapart.fr
Présentéisme
EV Market Up
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- 28/08/2023
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Mexican dollarization
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- 28/08/2023
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Passengers Up / Freight Down
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- 28/08/2023
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Solar Energy in South Africa Up
24
- 28/08/2023
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Threads failure
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- 28/08/2023
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Instacart's grocery economy is stagnating
26
- 28/08/2023
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Harvard undergraduates are rich (This is not the case for master's
or thesis students)
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- 28/08/2023
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No uranium enrichment capacity in France / Little capacity in USA
28
- 28/08/2023
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Plan Ecophyto 3 : du temps, de la concertation, de l’innovation,
entretien avec Jean-Jacques Pons - Directeur Général BASF France Division
Agro
Voir interview
par Gil Rivière-Wekstein
Une découverte majeure sur les phosphates est essentielle pour
une production alimentaire durable
.../..
Environ 90 % du phosphate mondial est utilisé pour fabriquer des engrais
de synthèse destinés à l'agriculture, mais il est également important
pour les puces électroniques, les panneaux solaires et les batteries
des voitures électriques.
.../...
La découverte en Norvège est une lueur d'espoir et d'optimisme. Selon
une estimation, le gisement norvégien peut répondre aux besoins mondiaux
en phosphate aux niveaux de consommation actuels pendant un demi-siècle.
.../...
Voir
seppi.over-blog.com
« Le vrai coût » selon la chaîne allemande de magasins Penny –
le meilleur de l'écoblanchiment
.../...
« L'action de Penny sur les "coûts réels" est avant tout
un projet d'écoblanchiment mené sur le dos des agriculteurs par un
discompteur qui, par ailleurs, ne s'intéresse guère à la fixation
de prix équitables, estime l'Union Allemande des Agriculteurs (DBV).
"Avec une méthodologie douteuse et des calculs peu sérieux basés
sur des coûts fictifs, on dresse un tableau déformé dans lequel le
rôle du commerce alimentaire orienté vers les prix bas est sciemment
occulté". Les effets positifs de la production agricole ne sont
tout simplement pas pris en compte.
Selon elle, cela est plus que critiquable lorsque de telles méthodes
contribuent également à l'augmentation des marges dans le commerce.
"Au lieu de ces effets de manche activistes, l'entreprise Penny
devrait plutôt reconnaître les prestations réelles de l'agriculture
locale, les valoriser et surtout les rémunérer correctement",
poursuit le communiqué. »
Voir
seppi.over-blog.com
Nouvelles accusations de nombreux manquements à l’éthique contre
l’IHU de Marseille (et son directeur le Pr Raoult)
.../...
Selon l’enquête menée par Besançon et son équipe, 456 études réalisées
par l’IHU de Marseille sont marquées par un ou plusieurs manquements
à la réglementation française sur la recherche impliquant la personne
humaine.
.../...
Voir
Journal International de Médecine
Pourquoi les végans ont tout faux, par Paul Ariès, politologue,
Frédéric Denhez, journaliste, chroniqueur («CO2 mon amour» sur France
Inter) et Jocelyne Porcher, sociologue, directrice de recherches à
l’Inra, 18 mars 2018
.../...
Car ayant expulsé les animaux domestiques, il n’y a plus rien pour
maintenir les paysages ouverts, ceux des prairies, des zones humides,
des montagnes et des bocages. Sauf à obliger chômeurs, prisonniers
et clochards à faucher et à couper les herbes, ou à produire des robots
brouteurs. Les vaches et moutons sont les garants de l’extraordinaire
diversité paysagère qui fait la France, qui est aussi celle de notre
assiette. Les animaux et leurs éleveurs sont les premiers aménageurs
du territoire.
.../...
Le véganisme est dangereux. Il participe à la rupture programmée de
nos liens avec les animaux domestiques. Il menace de nous condamner
à la disette en nous ramenant à l’agriculture prédatrice des temps
anciens. Il menace de ruiner les pratiques alternatives, comme le
bio, en annihilant la polyculture-élevage qui est son fondement. Il
menace de nous condamner à dépendre d’une alimentation industrielle
4.0. Il menace d’uniformiser nos paysages. Il menace paradoxalement
de nous faire perdre notre humanité incarnée et notre animalité en
nous coupant des réalités naturelles par des zoos virtuels, des paysages
transformés en sanctuaires, avec des chiens et chats remplacés par
des robots. Le véganisme est l’allié objectif d’une menace plus grande
encore. Car, après tout, la meilleure façon de ne plus abîmer la nature
est de s’en couper totalement. De s’enfermer dans des villes, alimentées
par des flux de molécules et des flux de données. Plus de sale, plus
de propre, que de l’esprit sain tourné vers une morale ultime, l’amélioration
de l’homme par son isolement total de la nature que l’on ne peut maîtriser
et qui nous renvoie sans cesse à notre animalité. Oui, véganisme rime
avec transhumanisme.
Un monde terrifiant. La consommation de la viande a introduit, dès
la préhistoire, l’obligation du partage, l’invention de la logique
du don et du contre-don car un chasseur ne consomme jamais son propre
gibier. Don et contre-don sont aussi au fondement de nos rapports
sociaux avec les animaux. Donner - recevoir - rendre est le triptyque
de nos liens. Que sera l’humanité sans cet échange fondamental ?
Voir
liberation.fr
Le cynisme naïf : quand la méfiance est mauvaise conseillère, par
William Audureau, 16 août 2023, "Les décodeurs"
Le complotisme s’appuie sur la propension du cerveau à craindre les
arnaques, ce qui pousse parfois à la méfiance, quitte à ce qu’elle
se retourne contre nous.
.../...
Pourquoi une telle vision noire des relations humaines, où chaque
main tendue est perçue comme un piège ? La littérature scientifique
avance plusieurs explications. L’une d’elles tient à l’asymétrie des
situations. « Quand les gens rechignent à se faire confiance, ils
ont habituellement peu l’occasion d’apprendre qu’ils ont raté quelque
chose », relève Chia-Jung Tsay, chercheuse américaine en psychologie
de la décision.
A l’inverse, quand on se retrouve victime d’une trahison, la blessure
à l’ego est telle qu’il est difficile d’oublier l’épisode. Autrement
dit, la cicatrice profonde des arnaques, félonies et autres adultères
s’imprime si durablement dans notre mémoire qu’elle occulte toutes
les fois où notre méfiance nous a fait passer à côté d’un bénéfice,
parfois à notre insu.
.../...
Une défiance systématisée donnant du monde une vision absurdement
noire est tout aussi bancale. Ce logiciel de pensée exclut en effet
de l’équation la possibilité de transactions fondées sur la bienveillance,
l’entraide ou la générosité.
L’étude de Harvard donne ainsi l’exemple du site Internet CouchSurfing,
qui met en relation des voyageurs à la recherche d’un point de chute
et des locaux offrant un canapé pour dormir. Son succès, qui repose
sur la confiance, l’altruisme et l’échange de bons procédés, est un
impensable du cynisme naïf.
À ce titre, le cynisme naïf est une porte d’entrée redoutable dans
le conspirationnisme, cette interprétation mythologique du monde consistant
à voir partout de grands desseins inavouables. Il fait le lit de discours
haineux et peut même conduire à se mettre en danger. La vague de sentiments
sceptiques qui ont accompagné la campagne de vaccination contre le
Covid-19 a ainsi reposé sur l’idée que les laboratoires pharmaceutiques
Pfizer et Moderna n’agissaient que par intérêt financier, que leurs
vaccins n’étaient pas fiables et que les études scientifiques étaient
mensongères. Cette méfiance a poussé de nombreuses personnes à prendre
une décision contraire à leur intérêt : de nombreuses études
en population générale ont montré que, tout particulièrement chez
les personnes âgées, le refus de la vaccination augmentait les risques
de mourir du Covid-19.
Voir
lemonde.fr
Le chantier d'une nouvelle retenue démarre dans les Deux-Sèvres
Les travaux d'une troisième « bassine » ont débuté lundi dans les
Deux-Sèvres à Priaires, deux jours après l'arrivée à Paris d'un convoi
d'opposants à ces retenues d'eau destinées à l'irrigation agricole,
partis dix jours plus tôt de Sainte-Soline.
Voir
agri-mutuel.com
Rouler à l’électrique coûte moins cher que l’essence à long terme
(en Suisse)
À la fin de la durée de vie d’une voiture, la facture peut être jusqu’à
20’000 fr. (un franc suisse = un euro à peu près) moins chère selon
le modèle et le moteur, d’après une étude de l’Office fédéral de l’environnement.
Voir
lematin.ch
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Cette nouvelle peinture « ultra blanche » peut refroidir les bâtiments
même en plein soleil, de Jonathan Paiano·22 octobre 2020
Des chercheurs de l’Université de Purdue ont développé une peinture
« ultra blanche » si réfléchissante qu’elle permet de refroidir une
surface en dessous de la température de l’air ambiant même lorsqu’elle
est exposée en plein soleil. Une avancée qui pourrait contribuer à
réduire l’utilisation de la climatisation à forte intensité énergétique
dans les pays chauds.
Voir
trustmyscience.com
Signalé par Bernadette Lefèvre, dont un des voisins a testé cette
peinture
Mél : b.lefevredufour(a)orange.fr
Ultra blanche, cette peinture peut remplacer la climatisation (?)
Une couleur qui refroidit lorsqu’elle est exposée au soleil, c’est
la peinture blanche qu’ont réussi à créer des chercheurs de l’Université
de Purdue (Etats-Unis) en y incorporant du sulfate de baryum. Appliqué
sur un bâtiment, ce pigment permettrait de refroidir une surface de
plusieurs degrés en dessous de la température ambiante. De quoi réduire
l’utilisation de la climatisation. Mais attention au coût environnemental
de l’extraction de ce minerai.
Voir
usinenouvelle.com
Rappel sur les "expérimentations" farfelues de M. Séralini,
l'avis du Haut Conseil des Biotechnologies ven réponse à la saisine
du 24 septembre 2012 relative à l’article de Séralini et al. (Food
and Chemical Toxicology, 2012)
Voir
infogm.org
T-Shirt
28/08/2023
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Device lets people talk using thoughts
Brain–computer interfaces have enabled two people with paralysis
to communicate with unprecedented accuracy and speed. Brain-reading
implants were combined with deep-learning algorithms to recognize
patterns in brain activity and translate them into text or words
spoken by a synthetic voice.
The devices decode up to 78 words per minute — slower than the 160
words per minute of natural conversations, but faster than any previous
attempts. Both studies’ participants can still engage their facial
muscles, and their speech-related brain regions are intact, but
this won’t always be the case. “We have to be careful with over
promising wide generalizability to large populations,” says neuroethics
researcher Judy Illes.
See
nature.com
Trouble in the Amazon, 24 August 2023, by Daniel Grossman
The rainforest is starting to release its carbon. Is it heading
towards a tipping point?
What Could Go Right? The IRA turns one, Emma Varvaloucas
The Inflation Reduction Act has hastened the US’ clean energy transition.
Le bouquetin
des Alpes, escaladeur hors pair
Voir video
Drone PQ Express (à voir !)
Voir vidéo
Pas facile le créneau (à voir ! A noter que je suis à
peu près aussi doué que la jeune femme dont on se
moque gentillement ici - GW))
Voir
vidéo
How does food affordability vary across the world?
Food prices refer to the average price of particular food commodities.
Food prices can vary a lot, and changes over time can often give
us insights into the underlying markets and agricultural production
within countries.
The price of different foods gives an important indicator of the
balance between agricultural production and market demand. These
prices matter to consumers and producers. They have obvious impacts
on consumer affordability. But they also affect the income of farmers
and producers.
In low-to-middle-income countries, a large share of the population
is employed in agriculture. Producers typically benefit from higher
food prices; consumers from lower prices. Food markets can therefore
have a strong impact on food affordability, hunger and undernourishment,
and dietary quality.
On our new topic page on Food Prices, you can find data, visualizations,
and writing on global and country-level food prices and expenditures,
the affordability of food, and how this has changed over time.
At what age do people experience depression for the first time?
Depression can affect people over long periods of their lives. Some
experience this condition continuously, while for others it occurs
in episodes, with long stretches without symptoms.
When do people tend to experience depression for the first time? And
when are they first diagnosed?
In this article, we show that it takes years before people are diagnosed,
on average.
But this is improving. In many countries, depression is being diagnosed
at an earlier age than in the past — because of an increased openness
to mental health disorders and guidance to recognize these conditions
in young people.
What is economic growth? And why is it so important? By: Max Roser,
May 13, 2021
The goods and services that we all need are not just there – they
need to be produced – and growth means that their quality and quantity
increases.
Our World in Data presents the data and research to make progress
against the world’s largest problems.This post draws on data and research
discussed in our entries on Income Inequality, Global Extreme Poverty
and Economic Growth.
Good health, a place to live, access to education, nutrition, social
connections, respect, peace, human rights, a healthy environment,
happiness. These are just some of the many aspects we care about in
our lives.
At the heart of many of these aspects that we care about are needs
for which we require particular goods and services: think of those
that are needed for the goals on that list above – the health services
from nurses and doctors, the home you live in, or the teachers that
provide education.
Poverty, prosperity, and growth are often measured in monetary terms,
most commonly as people’s income. But while monetary measures have
some important advantages, they have the big disadvantage that they
are abstract. In the worst case monetary measures – like GDP per capita
– are so abstract that we forget what they are actually about: people’s
access to goods and services.
The point of this text is to show why economic growth is important
and how the abstract monetary measures tell us about the reality of
people’s material living conditions around the world and throughout
history:
In the first part I want to explain what economic growth is and why
it is so difficult to measure.
In the second part I will discuss the advantages and disadvantages
of several measures of growth and you will find the latest data on
several of these measures so that we can see what they tell us about
how people’s material living conditions have changed.
.../...
Homicide data: how sources differ and when to use which one
Measuring homicides across the world helps us understand violent crime
and how people are affected by interpersonal violence.
But, as with measuring many things we care about, measuring homicides
is challenging. Even homicide researchers do not always agree on the
characteristics that define a homicide. Even when a definition is
agreed upon, it is difficult to count each homicide.
In our work on homicides, we provide data from five main sources:
> The WHO Mortality Database
> The Global Study on Homicide by the UN Office on Drugs and Crime
> The History of Homicide Database by Eisner
> The Global Burden of Disease study by the Institute for Health
Metrics and Evaluation
> The WHO Global Health Estimates
In this article, we take a deep dive into these sources to understand
where they agree, where they differ, and why. We discuss what these
differences mean and when to use which source (answer: it depends
on your questions).
We hope this deep dive serves as an example that helps you understand
the complexities of global statistics and demonstrates the utility
of a nuanced approach to extracting insights from such data.
Breaking out of the Malthusian trap: How pandemics allow us to
understand why our ancestors were stuck in poverty
Poverty and poor material living conditions were such a persistent
and pervasive reality for much of human history that it was unimaginable
it could ever be different.
Writing in 1798, the Reverend Thomas Malthus lamented the living conditions
in his native England: “It has appeared that from the inevitable laws
of our nature, some human beings must suffer from want. These are
the unhappy persons who, in the great lottery of life, have drawn
a blank.”
In the past, our ancestors did achieve productivity increases (for
example, producing more crops or other goods), but this reliably led
to a bigger population, and not better living conditions for each
individual. This has come to be known as “the Malthusian trap,” after
Thomas Malthus.
But Malthus turned out to be very wrong about the world’s reality
after his death: In the two centuries since then, many countries have
broken out of the Malthusian trap, achieved economic growth, reduced
poverty, and improved living conditions overall.
How did this happen? Why were our ancestors stuck in poverty for so
long?
In this article we take a detailed walk through our past to understand
why our ancestors remained in poverty for so long, and why sustained
economic growth — where the material living conditions of a population
increase over several generations — was not achieved until just a
few generations ago.
Malaria: One of the leading causes of child deaths, but progress
is possible and you can contribute to it
We do not have to live in a world in which 1,320 children die every
day from a disease that is preventable — malaria. Malaria is one of
the leading causes of child death.
We know that progress against malaria is possible because it was once
prevalent in many parts of the world that are now free of it today.
How have we made this progress, and how can we continue? Economic
development has played a key role, but this is a slow process.
There are opportunities right now to protect people from malaria —
with the use of insecticide-treated bed nets. This simple and cheap
technology has saved millions of lives in the last few years.
As we explain in the article, each of us can individually contribute
to this progress right now by making a donation to the organizations
that are achieving this change — for example by following the donation
recommendations at GiveWell.org.
A rabbi, a Hindu priest, and a politician went on a hike
Night fell and they were exhausted. The hotel on the map was nowhere
to be seen.
They knocked on the door of a farm and asked if they could spend the
night.
The farmer said, “Of course, but I only have a small room with two
beds. One of you will have to sleep in the barn.”
The Hindu priest said, “I need no material comforts. I will gladly
take the barn.”
The rabbi and the politician were settling in when they heard a knock
on the door. They opened it to find the Hindu priest standing there.
“So sorry, my friends, but there is a cow in the barn, and I cannot
sleep beside such a holy animal.”
The rabbi said, “No problem, my brother. I’ll take the barn.
The Hindu priest and the politician were settling in when they heard
a knock on the door. They opened it to find the rabbi standing there.
“So sorry, my friends, but there’s a pig in the barn, and I can’t
sleep beside such a filthy animal.”
The politician said, “OK, let it be remembered that I sacrificed my
comfort for the greater good.”
The rabbi and the Hindu priest were settling in when they heard a
knock on the door. They opened it to find the pig and the cow standing
there.
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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