Du côté du web et de l’informatique agricole n° 18 du 14 septembre 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 18 du 14 septembre 2023

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 20 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 19 octobre 2023



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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA.

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Voir academie-agriculture.fr


Avant l'informatique / Fauche du blé à Loupcrup - 85 (dont le site Internet est impressionnant ! Pour le visiter, cliquer sur la carte postale)

16/10/2023
 


Prochain concert de la Lyre du Plessis-Robinson (GW : Clarinette basse) : réservation indispensable... vu le succès (local !) de nos prestations !



Pour cuisiniers et/ou œnologues avertis !

Quand mes amis me manquent, je fais comme pour les échalotes... je les fais revenir avec du vin blanc.
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Chaussures connectées (TF1)
Voir tf1info.fr


Pensée du jour

La diversité des langues est la beauté du monde.
Roger BACON (1220-1292)

 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
> Acheter le livre


Le prix Nobel de médecine décerné à Katalin Kariko et Drew Weissman pour leur contribution au vaccin à ARN messager, par Nathaniel Herzberg, Le Monde, 2 octobre 2023

Le prix Nobel de médecine essuie le récurrent reproche de ne récompenser que de vieux scientifiques, hommes de préférence, presque toujours à longue distance de leur découverte. Et si possible sans rapport avec l’actualité. Le jury a cette fois emprunté le chemin inverse. Lundi 2 octobre, il a choisi de récompenser la Hongroise Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman, tous deux professeurs à l’université de Pennsylvanie, pour leur contribution déterminante à la mise au point du vaccin à ARN messager. Autrement dit, une femme et un homme, tous deux sexagénaires – presque des bambins dans le palmarès –, et cela moins de trois ans après la première utilisation de cette technologie révolutionnaire.

Il faut dire que, entre-temps, les vaccins à ARN messager de Pfizer/BioNTech et de Moderna ont bouleversé le monde de la recherche et de la santé. Le monde tout court, en vérité. Dans la course internationale à l’immunisation contre le Covid-19, ces nouveaux venus ont pris de vitesse toutes les technologies antérieures – à virus inactivés ou atténués, à protéines recombinantes, à vecteur viral. En dix mois, les deux laboratoires ont mis au point des vaccins sûrs et protecteurs. Avec une efficacité de 95 % contre la souche initiale, ils affichent même de meilleurs résultats que tous leurs concurrents. Dans les pays occidentaux, en Amérique du Nord et en Europe notamment, ils constituent l’écrasante majorité des doses administrées. Sans prendre le moindre risque, on peut donc affirmer que les plus de 13 milliards d’injections de vaccins à ARN messager déjà réalisées ont permis d’éviter une catastrophe bien plus meurtrière encore.
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Voir lemonde.fr


« Dimanche de lecture dans une école rurale », 1895, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), Musée Russe, Saint-Pétersbourg

01 - 16/10/2023
 



Delphine Horvilleur (rabbine) : « Face aux meurtres du Hamas, certains silences m’ont terrassée », par Virginie Larousse, 15/10/2023

La rabbine, voix du judaïsme libéral en France, confie, dans un entretien au « Monde », comment elle a perçu, depuis Paris, les actions terroristes du Hamas en Israël.

Elle reçoit Le Monde dans sa synagogue parisienne après avoir célébré deux bar-mitsva, au milieu d’une atmosphère apparemment joyeuse. « Je ne voulais pas voler ce moment si important dans la vie de ces adolescents. Une bar-mitsva, c’est un moment festif, pas une fête des morts ! », confie Delphine Horvilleur, figure de proue du judaïsme libéral en France. Dans l’assistance, pourtant, des visages en larmes laissaient transparaître le contexte dramatique, quelques jours après la déflagration provoquée par le Hamas. Face à la tragédie, la rabbine appelle à ne pas sombrer « dans une déshumanisation absolue de l’autre camp ».

>> Après les attaques du Hamas sur Israël, quels sentiments vous habitent ?

Il m’est difficile de répondre à cette question, parce que cela dépend des heures de la journée. Comme beaucoup de gens, je suis effondrée et suis devenue totalement pessimiste, moi qui me suis toujours perçue comme quelqu’un d’optimiste, confiant en la paix possible. Ces grands idéaux, aujourd’hui, sonnent un peu creux à mes oreilles. J’ai le sentiment que le sol s’est dérobé sous mes pieds, que quelque chose s’est effondré.

Je pourrais m’exprimer en tant que juive ou que personne attachée à Israël, bien sûr. Mais en réalité, c’est en tant qu’être humain qu’il me faut simplement parler. Nous sommes projetés dans des images d’une telle inhumanité que la question qui m’habite, c’est de savoir comment préserver notre humanité, s’assurer les uns les autres que, dans les temps à venir, nous parviendrons à ne pas déshumaniser l’autre à un point qui confisquerait notre âme.

Autant je peux comprendre qu’au Proche-Orient des gens n’arrivent plus à le faire, parce que le niveau de haine et de rage y atteint son paroxysme, autant nous n’avons aucune excuse ici. Et je ressens de la colère vis-à-vis de ceux qui, depuis la France, ajoutent de la haine à la haine, qui sombrent dans une déshumanisation absolue de l’autre camp.

Cette faille empathique majeure est, en fait, une faille morale terrible dont la répercussion sera de nous déshumaniser nous-mêmes. De nous enfermer un peu plus dans un entre-soi d’empathies sélectives, une impossible confiance en la parole de l’autre parce qu’il n’a pas su être là. Nous avons le devoir, à distance, d’être les ultimes gardiens d’humanité malgré la rage et la colère, dans la nécessité morale de dénoncer de façon absolument ferme ce qui vient de se produire. Aucune cause, aussi juste soit-elle, ne légitime ces crimes du Hamas. Aucune liberté ou émancipation ne peut se gagner sur cette ignominie.

>> Vous avez beaucoup œuvré au dialogue entre les juifs et les musulmans, et vous avez d’ailleurs consacré un numéro de la revue « Tenou’a », que vous dirigez, à Isaac et Ismaël, et qui s’intitulait « Se reparler ». Comment, à présent, renouer le dialogue ?

J’ai reçu avec émotion ces derniers jours des centaines de messages de gens qui souhaitent apporter un soutien ou demander simplement comment ça va. Ces gens ne sont pas devenus subitement pro-israéliens ou propalestiniens. Ils ont juste écouté vibrer en eux l’humanité partagée. Face à cela, je l’avoue, certains silences m’ont terrassée.

Notamment celui de certains amis, soutiens de la cause palestinienne et incapables de dénoncer clairement le Hamas. Leur mutisme m’est insupportable. Quand je vois que personne, parmi les leaders palestiniens que je connais en France, n’est capable de dénoncer fermement les meurtres du Hamas, je perds espoir, c’est vrai.

J’ai le sentiment que beaucoup de gens sont otages idéologiquement, otages par leur silence, otages de l’idéologie criminelle du Hamas et de ses alliés. Ils décident ainsi de fermer la bouche, de relativiser ou de contextualiser la situation de façon obscène – déresponsabiliser les assassins en évoquant simplement la colonisation. Et taire ainsi la vérité : le Hamas ne souhaite pas la paix ou le retour à la table des négociations. Il n’aspire qu’à la destruction d’Israël, et non à en finir avec l’occupation de la Cisjordanie. Pour cette organisation, toute présence juive – je dis volontairement « juive » et non « israélienne » – sur cette terre est à exterminer. Ne pas le dénoncer est une faille morale terrible pour le narratif palestinien qui mériterait mieux que cette mare de sang indélébile sur son drapeau.

Ce mouvement terroriste doit être condamné, non pas malgré l’attachement de certains à la Palestine, mais précisément au nom de cet attachement. J’attendais, par conséquent, des prises de parole plus fortes. Certains me répondent : qu’en est-il de ta dénonciation de la colonisation ? Eh bien justement, je ne crois pas m’être tue. Et nous sommes nombreux, depuis des années, à porter cette parole et à avoir dénoncé les effets terribles de la colonisation sur la société israélienne.

Celle-ci s’enivre parfois de son pouvoir ou manque cruellement d’empathie pour la douleur des Palestiniens. Néanmoins, à aucun moment je ne l’ai vue applaudir le meurtre d’un enfant, appeler à l’anéantissement de l’autre ou saluer la bravoure d’hommes qui entreraient maison par maison égorger des bébés ou violer des femmes devant le cadavre de leur compagnon. Les équivalences ont une limite. Cela ne veut évidemment pas dire qu’un mort ne vaut pas un mort, ou la douleur d’une mère celle d’une autre mère, mais qu’en déconnexion absolue de notre sensibilité à une cause ou à une autre, nous devons tous refuser ensemble ces abjections qui salissent notre humanité, et qui nous volent notre âme.

J’ai répété, en tant et tant de circonstances, mon attachement viscéral à l’existence d’Israël et à son droit à la sécurité, tout en appelant à entendre la douleur des Palestiniens et en dénonçant la politique du gouvernement israélien. Je me suis toujours efforcée, tout en me disant sioniste, d’être sur une position exigeant de la mesure. J’attends aujourd’hui la même exigence morale de ceux qui aspirent à ce que leur revendication à l’autodétermination reste légitime.

>> Dans votre sermon de Kippour du 24 septembre, soit deux semaines avant les attaques du Hamas, vous n’avez pas ménagé vos critiques par rapport au gouvernement israélien. Comment conjuguer, dorénavant, cette critique de la politique israélienne et l’unité nationale dans le deuil ?

Depuis l’arrivée au pouvoir en Israël d’un gouvernement d’extrême droite, nous sommes très nombreux à être extrêmement inquiets de l’évolution politique du pays. J’avais donc décidé, cette année à Kippour, d’évoquer cette question politique, cette menace qui pèse sur Israël, dans son illusion de toute-puissance, son hubris qui la rend parfois inconsciente de sa vulnérabilité.

L’État d’Israël, né sur les cendres de la Shoah, a promis aux juifs du monde qu’il y aurait toujours une force à leurs côtés, que c’en était fini de leur absolue vulnérabilité. La menace quasi permanente pour sa survie ces soixante-quinze dernières années n’a fait que renforcer ce narratif de force qui a gonflé, gonflé, jusqu’à exploser partiellement aujourd’hui. Ce qui vient de se passer est une explosion de l’illusion de toute-puissance d’Israël. Les gens pensaient que la force militaire et le renseignement rendraient impossible une telle tragédie.

D’une certaine manière, Israël vient de reprendre conscience de la faille et de la vulnérabilité qui ont été une constante de l’histoire juive. Lorsque j’ai écrit mon sermon de Kippour, il y a trois semaines, je n’imaginais pas à quel point il allait trouver une résonance presque immédiate.

Notez que cette critique de la vie politique israélienne est loin d’être minoritaire. Pendant ces dernières quarante semaines, des centaines de milliers d’Israéliens sont sortis dans les rues pour hurler leur rage contre le gouvernement d’extrême droite et la menace qu’il fait peser sur la démocratie. Ce pays a une capacité de débat démocratique interne extrêmement puissante. Si, pour l’heure, il est dans un temps d’union nationale nécessaire parce qu’il y a une guerre à mener, je n’ai aucun doute que cette critique politique va être tout aussi féroce dans les mois à venir face aux égarements du gouvernement Nétanyahou. Aujourd’hui, il y a une conscience très forte que les certitudes nationalistes et messianiques ont une part de responsabilité dans le désastre – ce qui ne décharge en rien les coupables. En rien du tout.

>> Cependant, n’est-il pas compréhensible de chercher à contextualiser le drame, étant donné la situation que connaissent les Palestiniens occupés ?

Je ne nie pas cela, au contraire, mais qu’est-ce qui fait que des personnes en arrivent à créer des chaînes de causalités leur permettant de justifier que des enfants soient égorgés en raison de la politique du gouvernement israélien ou de l’occupation ? On observe souvent, dans nos sociétés, cette tentation d’interpréter ce qui vient de se passer par le prisme principal de la responsabilité israélienne. J’y vois une forme troublante de paternalisme et d’infantilisation du coupable. Déresponsabiliser le monde arabe ou surresponsabiliser les juifs, comme si ces derniers assumaient en toutes circonstances le rôle de parent ou d’adulte. Il y a là, je trouve, une forme de mépris pour les Palestiniens. Il faut permettre aux gens d’être assez grands pour porter la pleine responsabilité de leurs actes et assumer leurs conséquences.

>> Justement, pour filer la métaphore des liens familiaux, ne peut-on pas voir dans la tragédie actuelle une réminiscence de l’histoire biblique de Caïn et Abel ?

Absolument. Cette image m’accompagne en permanence depuis quelques jours. Rappelez-vous de ce récit de la Genèse. Au commencement de l’histoire du monde il y a deux frères. La haine s’empare de l’un d’entre eux. Dieu dit à Caïn : « Sache te relever », sans quoi, lui dit-il, « le péché sera à ta porte » – ce qui signifie que s’il n’est pas capable de regarder son histoire autrement que par le prisme de sa victimisation, une faute terrible le guette. Cela ne manque pas de se produire dans les versets suivants puisque, tandis qu’ils sont aux champs, Caïn se lève et tue son frère.

Le texte biblique relate cette scène de manière énigmatique, puisqu’il est écrit que « Caïn dit à Abel, se leva et le tua ». Un mot semble manquer – comme si, finalement, Caïn n’avait pas réussi à parler à Abel. C’est parce qu’il n’a rien dit du tout que Caïn s’est levé et a tué son frère : la violence prend le relais d’une parole impossible. Lorsque Abel est assassiné, il est dit que « son sang crie des profondeurs de la Terre ». Il crie pour Abel et pour ses descendants qui ne naîtront pas, pour toutes ces vies assassinées. Et alors Dieu se tourne vers Caïn et lui demande : « Qu’as-tu fait ? » ; l’assassin répond d’une phrase mythique : « Suis-je le gardien de mon frère ? »

Cette question, aujourd’hui, n’est pas adressée à Caïn ; elle est adressée à chacun d’entre nous, juifs, non-juifs, Israéliens, Palestiniens, humains tout simplement. Nous qui voyons ces images d’extrême violence, quelle que soit notre sensibilité à ce conflit, notre proximité vis-à-vis d’un camp ou un autre, saurons-nous, oui ou non, être les gardiens de nos frères humains ? Cette histoire biblique, aujourd’hui, hurle à nos oreilles comme les sangs d’Abel.

>> Qu’est-ce qui, en l’état actuel des choses, pourrait apporter une forme de consolation, aussi modeste soit-elle ?

Je l’ignore, et je vais vous faire une confidence. J’ai écrit un livre sur la mort et l’accompagnement du deuil [Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation, Grasset, 2021]. J’ai eu beau l’écrire pour d’autres, accompagner tellement de fois des endeuillés, rien ne me console aujourd’hui. Au fond, je crois que quand la mort surgit, les mots ne servent pas à grand-chose.

Cependant, même si je ne suis pas sûre qu’ils aient le moindre effet d’apaisement, ce que j’essaie de faire, c’est que mes mots, à défaut de consoler, n’ajoutent pas de la haine. C’est ma seule ambition. Je ne suis pas sûre qu’ils soignent, mais je voudrais qu’ils ne fassent pas souffrir davantage.
Voir lemonde.fr


« Au seuil de la classe », 1897, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), Musée Russe, Saint-Pétersbourg

02 - 16/10/2023
 



Aimé Césaire

Un des plus grands poètes contemporains de langue française.

Ce poème demanderait une longue exégèse, demanderait, mais n’exigerait pas. Pour accéder à sa richesse, voici deux clefs :

1 - Le « mot » dont il s’agit est évidemment le mot « nègre ».

2 - Écoutez les occurrences de l’allitération en « r », assortie d’une autre consonne, « gr », « cr », « pr », etc… qui donnent tout son râpeux à ce texte tout de rage.

Et surtout, écoutez la lecture d’Aimé Césaire lui-même.

 


Mot de Aimé Césaire (1913 – 2008), in Corps perdu (1950)

Parmi moi
de moi-même
à moi-même
hors toute constellation
en mes mains serré seulement
le rare hoquet d'un ultime spasme délirant
vibre mot

j'aurai chance hors du labyrinthe
plus long plus large vibre
en ondes de plus en plus serrées
en lasso où me prendre
en corde où me pendre
et que me clouent toutes les flèches
et leur curare le plus amer
au beau poteau-mitan des très fraîches étoiles

vibre
vibre essence même de l'ombre
en aile en gosier c'est à force de périr
le mot nègre
sorti tout armé du hurlement
d'une fleur vénéneuse
le mot nègre
tout pouacre de parasites
le mot nègre
tout plein de brigands qui rôdent
de mères qui crient
d’enfants qui pleurent
le mot nègre
un grésillement de chairs qui brûlent
âcre et de corne
le mot nègre
comme le soleil qui saigne de la griffe
sur le trottoir des nuages
le mot nègre
comme le dernier rire vêlé de l'innocence
entre les crocs du tigre
et comme le mot soleil est un claquement de balles
et comme le mot nuit un taffetas qu'on déchire
le mot nègre

dru savez-vous
du tonnerre d'un été
que s'arrogent
des libertés incrédules


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
   


Le Villefranchois (fin août 2023), journal local de Villefranche-de-Rouergue (12)… une canicule sans rapport avec le changement climatique que nous observons

Signalé par JP LUBIN
Mél : jp.lubin(a)wanadoo.fr
 


Une bonne nouvelle pour trois de nos meilleurs journalistes travaillant notamment sur l’Agriculture : G. Woessner, P. Cohen et MacLesgy contre qui Séralini a porté plainte pour diffamation et a été débouté

 


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com



40 idées fausses sur les régimes

Nous avons tous une opinion sur l’alimentation, ce qui est bon et mauvais pour notre santé, ce qu’il faudrait consommer, ce qui est dangereux et toxique…

Cet ouvrage est un excellent remède contre les idées reçues. L’auteur, Jean-Michel Lecerf, est nutritionniste. Il combat les fausses idées sur les régimes et il nous met en garde : de nombreux régimes trop restrictifs conduisent à un risque de déficits nutritionnels.

Sa doctrine : manger ne sert pas uniquement à se nourrir, mais aussi à prendre du plaisir et à partager. Il aborde également les régimes dits « d’exclusion », sans produits laitiers, sans œuf, sans lactose, sans gluten…

Enfin, il nous présente dix régimes bons pour la santé, à consommer sans modération. Cet ouvrage, fruit d’une longue expérience, doit intéresser chacun d’entre nous.

Voir quae.com




L’avenir de la génétique en productions animales comme en productions végétales se jour en ce moment

L'avenir des NBT applicables aux végétaux en Europe va se jouer prochainement. La Commission offre à tous les citoyens la possibilité d'exprimer leurs avis sur ce sujet important rapidement. Afin de donner mon avis j'ai aussi consulté les avis déjà déposés. C'est une avalanche de refus avec toutes sortes de raisons qui montrent une méconnaissance redoutable de ce sujet et des enjeux. Il me semble qu'il serait utile de mettre ce sujet dans la gazette afin de proposer à ses lecteurs d'exprimer leurs avis. Je joints deux textes qui apportent des précisions sur ce que demande l'AFBV(Association française pour les biotechnologies végétales). Et ci-dessous le lien pour accéder au site de l'UE sur ce sujet.
Voir ec.europa.eu

Donnez votre avis sur la législation applicable aux végétaux produits à l’aide de certaines nouvelles techniques génomiques (europa.eu)

Contact : Jean-Daniel ARNAUD
Mél : jd.arnaud(a)wanadoo.fr


C'est pourtant dans les sols non labourés désherbés au glyphosate qu'on trouve le plus de vers de terre…
Voir terre-net.fr


Three mega-trends

> Britain goes secular
For 40 years, the National Centre for Social Research, the largest independent and nonprofit social research organization in the United Kingdom, has been tracking British attitudes toward social and moral issues. In their latest report, they say that these have undergone such a “profound, long-term, secular change” that “Britain now looks and feels like a different country.”

For example:
- In 1983, 50 percent of respondents said that sexual relationships between adults of the same gender were “always wrong.” Now just 9 percent express that view.
- 76 percent say that the law should allow an abortion if the woman decided on her own that she does not want to have the child, up from 37 percent in 1983.
- In 1987, 48 percent agreed that “a man’s job is to earn money, a woman’s job is to look after the home and family.” Now, only 9 percent agree.
…/…
> The US continues to decarcerate
…/…
> The world reaches for 1.5 warming target
Solar farm on the mountaintop of Northern China's Shanxi, stretching 80 kilometers and covering more than 10,590 acres
.../...
See theprogressnetwork.org


Wendy Brown, USA filósofa: “La izquierda debe hacer algo más que reaccionar a lo que dice la derecha”

Feminista que no escribe sobre feminismo, esta pensadora estadounidense califica nuestra época de
“nihilista”. La libertad, dice, es el grito de guerra de quienes quieren destruir el planeta
.../...

P. ¿Cuál es su propuesta para que la izquierda cambie eso?

R. Debe hacer algo más que solo reaccionar a lo que la derecha dice. Necesita exponer su propia visión. Esa visión debe ser ampliamente convincente, y no basarse en los agravios sino en propuestas para un mundo mejor y más habitable. Desarrollar un lenguaje y un relato basado en la justicia, la ecología, la sostenibilidad y la libertad que resulte atractivo. No se trata solo de estar pasando lista, regañando, indignados. La izquierda debe dejar el rencor y la crueldad a la derecha; eso acabará envenenándolos, es casi la única propuesta que tienen.
.../...
Ver elpais.com


Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander



Pour les grands enfants que nous sommes tous...

16/10/2023
 


Fin de la “botte” : un “amphi garnison” pour l’histoire à l’INSP (successeur de l’ENA)

Scruté avec attention tous les ans, l’événement le sera encore plus cette année. Les élèves de la promotion Guillaume Apollinaire de l’Institut national du service public (INSP) vont choisir leur affectation ce mercredi 4 octobre, lors du traditionnel “amphi garnison” de cet établissement venu remplacer la célèbre ENA en 2022. Une cérémonie de sortie qui s’annonce d’un genre inédit.

Cet “amphi garnison” marquera effectivement une étape mémorable dans l’application de la réforme de la haute fonction publique, la promo Guillaume Apollinaire étant la première à ne plus bénéficier de l’accès direct dans les grands corps de l’État à la sortie de l’école. Cette promotion est néanmoins encore concernée par le classement de sortie qui, lui, sera supprimé en 2024.

Un arrêté publié en avril dernier était en effet venu acter la disparition de la “botte” des postes offerts aux élèves qui achèvent leur scolarité ce mois-ci. Exit ainsi les grands corps que sont le Conseil d’État, la Cour des comptes et les corps d’inspection mis en extinction (IGF, IGA et Igas), que les élèves de l’INSP ne pourront désormais intégrer qu’après une expérience opérationnelle. Une logique d’emplois plutôt que de corps et une manière pour l’exécutif de s’attaquer au phénomène de la “rente” qu’Emmanuel Macron n’a eu de cesse de dénoncer.

La quasi-totalité des élèves qui s’apprêtent à sortir de l’INSP rejoindront donc le nouveau corps interministériel des administrateurs de l’État. Dans la liste des postes transmise par l’administration aux élèves (après un bras de fer), 78 emplois leur sont ainsi offerts dans ce corps pour une affectation dans les ministères. Trois emplois d’administrateurs de la ville de Paris sont aussi proposés ainsi que 7 postes de conseillers de tribunal administratif (TA) et de cour administrative d’appel (CAA) et 3 postes de conseillers de chambre régionale des comptes (CRC). Les prises de fonctions des élèves de la promotion Guillaume Apollinaire sont prévues pour la mi-octobre.
Voir Le zoom / Acteurs Publics


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


A thought for today

This is what power really is: the privilege of ignoring anything you might find distasteful.
Oksana ZABUZHKO, writer (1960-)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ACTION(Une) : Quand un imbécile fait une action dont il a honte, il prétend toujours que c'est par devoir.
Sir George Bernard SHAW

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 28 septembre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1080 dated October 16, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Les data au cœur de la planification écologique

Cela semble une évidence mais il ne coûte rien de le rappeler : les données sont la première brique pour des prises de décision éclairées dans la plupart des domaines : médecine, industrie, énergie… Le secteur agricole n’y déroge pas.
Voir agdatahub.eu


La planification écologique dans l’agriculture : contexte et enjeux

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 25 septembre les détails de la planification écologique. Avec 19 % des émissions nationales (c’est-à-dire importations exclues), l’agriculture est le deuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre (GES). Un état de fait qui la rend évidemment directement concernée par ce chantier d’ampleur.
Voir agdatahub.eu

Xavier Gorse dans Le Point
16/10/2023
 



Qu’est-ce que les Digifermes® ?

Les Digifermes® sont un réseau de fermes expérimentales qui défendent une vision de l’agriculture connectée.

Chaque ferme est appuyée par une structure de Recherche, Développement et Innovation, ce qui permet de s’appuyer sur leur excellence méthodologique pour mener des évaluations objectives avec rigueur des nouveautés technologiques. Les Digifermes® sont ouvertes aux entreprises du numériques, start-ups, organismes agricoles et à tous ceux qui veulent faire avancer l’agriculture.

L’objectif des Digifermes® est de promouvoir une agriculture numérique qui réponde aux besoins des agriculteurs.
https://www.informatique-agricole.org/wp-content/uploads/2023/10/Digifermes_septembre_2023.jpg
Voir digifermes.com


John Deere et Delaval créent un logiciel de gestion des exploitations laitières

John Deere et Delaval ont signé un partenariat pour créer ensemble un logiciel destiné à la production laitière. La spécificité de cette innovation est d’être un outil de pilotage intégral de l’exploitation. Proposer un outil numérique global aux producteurs laitiers. C’était l’objectif de John Deere et Delaval lorsqu’ils ont créé le Milk Sustainability Center (MSC). Le principe de cet outil est de regrouper la totalité des données d’une exploitation : données laitières et santé des animaux, production, rendements, utilisation des différents intrants, données relatives aux cultures, etc. Le but est de fournir à l’éleveur une vision globale du système d’exploitation et de ses variables. Spécificité du MSC : les différents partenaires de l’élevage (vétérinaire, contrôle de performance, éventuellement robot de traite…) pourront y transférer leurs propres données. Il n’y aura donc pas ou très peu de saisies à faire. Ils pourront aussi, avec l’autorisation de l’exploitant, les consulter. L’analyse des données permettra non seulement une comparaison avec celles des autres exploitations mais également d’identifier les possibilités de progrès. Il offre en outre un regard sur la consommation d’énergie et le bilan carbone de l’exploitation.

>>> Disponible en 2024
MSC est basé sur le cloud pour les ordinateurs de bureau ou les appareils mobiles, construit et alimenté par Dairy Data Warehouse (DDW), une société néerlandaise en activité depuis dix ans, qui offre des solutions de données pour la production laitière. Le lancement du partenariat John Deere-Delaval pour ce projet commun constituera un point clé du kiosque John Deere lors du salon Agritechnica 2023, qui aura lieu du 12 au 18 novembre, à Hanovre, en Allemagne. La version initiale de MSC sera lancée à l’été 2024 en Amérique du Nord et dans certains pays européens et sera gratuite. Une version premium avec des capacités étendues sera lancée à une date ultérieure.
Voir agri-mutuel.com

Xavier Gorse dans Le Point
16/10/2023
 



Decibov - Aide à la décision en bovins viande

Decibov permet de situer les moyens à mettre en œuvre dans un contexte de production défini par l'utilisateur :
- Techniques (cheptel, reproduction, main d'œuvre, surfaces, alimentation, bâtiments, équipements, ...)
- Économiques (prix de ventes et d'achats, aides, marges de l'atelier, ...)
Decibov valorise les références produites par le dispositif INOSYS-Réseaux d'élevages des Chambres d'Agriculture et de l'Institut de l'élevage.
Voir vidéo

Xavier Gorse dans Le Point
16/10/2023
 



Une réduction des doses d’herbicides jusqu’à 80-90 % grâce aux capteurs

Face aux difficultés de gestion des adventices, le désherbage localisé se développe, notamment pour les plantes sarclées. Le perfectionnement des capteurs, des drones et de l’intelligence artificielle trouve, en effet, des applications pour limiter le recours aux herbicides. Que peut-on attendre de ces innovations ? Et quels sont les freins aujourd’hui ?
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Quelles sont les solutions aujourd’hui disponibles ?

On retrouve aujourd’hui les outils de détection des adventices par capteurs dans deux grands types de solutions. Les drones, tout d’abord, qui « vont cartographier l’ensemble d’une parcelle à assez basse altitude pour avoir une résolution suffisante. À partir de là, un vol est réalisé sur l’ensemble de la parcelle et abouti à la création d’une carte de géolocalisation des adventices, qui est à importer dans le pulvérisateur. Si le drone est capable d’une précision au centimètre, le pulvérisateur, lui, ne permet pas de traiter au cm près. Pour éviter un biais, on attribue donc une zone de sécurité autour de l’adventice lors de la détection pour être sûr de traiter complètement la cible visée », explique Aline Dupont, ingénieur conseil agroéquipements connectés à la Chambre d’agriculture de la Somme. « On est, par contre, assez loin de l’interopérabilité entre toutes les marques. C’est un verrou de développement de la pratique. Environ la moitié des pulvérisateurs équipés sont capables d’interpréter une carte de désherbage, différente d’une carte de modulation classique. En effet, dans ce dernier cas, on applique sur toute la rampe et on modifie la dose selon l’avancement dans la parcelle. Alors qu’avec une carte de désherbage, on veut appliquer toujours la même dose et on lui demande d’actionner l’ouverture et la fermeture des tronçons en fonction de l’avancement de la parcelle », précise la conseillère.

La deuxième option correspond aux pulvérisateurs de haute précision comme l’Ara d’Ecorobotix ou pulvérisateurs équipés de caméras sur les rampes, avec une action en temps réel. Dans ce cas-là, la principale contrainte réside dans l’intervalle entre la prise et l’analyse de l’image, qui doit être de quelques centaines de millisecondes. Installé dans l’Essonne, Nicolas Hottin a testé, cette campagne, le pulvérisateur Ara sur betteraves (7 km/h). « Des essais sont également prévus sur maïs et oignons. Ce pulvérisateur mesure 6 m de large et comporte 156 buses, espacées de 4 cm. L’ensemble est entièrement couvert, ce qui permet de s’affranchir d’une partie des conditions météo, du vent notamment. Cet espace confiné facilite également la reconnaissance des adventices », explique l’agriculteur. « Suivant le taux de salissement, l’économie d’herbicide peut aller de 5 à 90 %. Par contre, on ne connaît pas la quantité qu’il faut mettre dans la cuve en partant. ».

Autre solution de désherbage mise en avant, mais qui n’embarque pas de capteur de vision : le robot Farmdroïd FD20, également à l’essai sur l’exploitation de Nicolas Hottin. Ce robot est présent dans la parcelle du semis jusqu’au stade recouvrement de la culture. Capable de gérer une parcelle de 20 ha en moyenne, il utilise des signaux GPS et enregistre l’emplacement de chaque graine au moment du semis pour le désherbage mécanique ensuite des adventices entre rang et sur le rang.
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Voir agri-mutuel.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (juillet 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot




Publication diffusée grâce au soutien de :
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A thought for today

The Hollow Men
Between the idea
And the reality
Between the motion
And the act
Falls the shadow.
T.S. ELIOT, poet (1888-1965)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ADJECTIF (L') : Faut mettre l'adjectif à la fin pas au début. Si je vous dit : “con vous avez l'air”, c'est pas français, c'est juste, mais c'est pas.

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux


La FTC vole dans les plumes d’Amazon, par Guillaume Périssat, 27 septembre 2023

Le géant du e-commerce est accusé outre-Atlantique d’entretenir sa position monopolistique par des pratiques anticoncurrentielles et déloyales. La FTC et 17 États viennent d’engager des poursuites à l’encontre de l’entreprise.
Voir linformaticien.com


Orange met son nouveau navire câblier à l'eau, par Guillaume Périssat, 25 septembre 2023

L’opérateur historique vient d’inaugurer le Sophie Germain, navire câblier long de 100 mètres de nouvelle génération, conçu pour réduire l’impact environnemental de l’activité de pose de câbles sous-marins.
Voir linformaticien.com


RSE : eBay : rien ne se perd, tout se répare !

En cette rentrée 2023, eBay France lance un service de réparation en ligne. L'idée est de permettre aux clients de prolonger la durée de vie de leurs objets en facilitant le processus de réparation façon "Do it yourself" (DIY).
Voir ecommercemag.fr


Tests ADN : les données d’un million d’utilisateurs de 23andMe fuitent, par Victor Miget 10 octobre 2023

La plateforme de la société américaine spécialisée dans les tests ADN 23andMe a été victime d’une fuite de données concernant 1 millions de ses utilisateurs. Des fichiers ont été mis en vente sur un célèbre forum de hackers.
Voir linformaticien.com


Olivier Babinet : “Le numérique est à l’origine d’une vraie révolution pour refonder notre système de santé”

“Une mobilisation générale pour une révolution numérique en santé montre son efficacité après deux décennies d’échecs”, s’enthousiasme l’expert numérique à l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) Olivier Babinet. “Toutefois, ajoute-t-il, sur le terrain, l’essai n’est pas encore transformé.” Il met aussi en garde sur “l’impact du numérique sur la charge mentale des professionnels de santé”.

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>>> Les applications de l’IA dans la santé
La peur et les fantasmes alimentent un débat dans lequel il est bien difficile d’extraire ce que va être la réalité de l’IA [intelligence artificielle, ndlr] dans le secteur de la santé, même si les enjeux semblent immenses. Une chose est certaine : même si elle ne les remplace pas, l’IA est en train de bouleverser profondément la façon d’exercer les métiers de la santé.

Les applications de l’IA dans un parcours de santé couvrent aussi bien le dépistage que le diagnostic et le traitement des maladies. L’Anap [l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale, qui accompagne les professionnels du système de santé dans l’évolution de leurs pratiques et de leurs organisations liée aux innovations numériques ndlr] a commencé à recenser des solutions qui fonctionnent dans des établissements1.

Même si elle ne les remplace pas, l’IA est en train de bouleverser profondément la façon d’exercer les métiers de la santé.

L’IA a surtout un fort potentiel à l’étape du diagnostic, en s’appuyant sur les techniques de deep learning qui permettent de localiser une anomalie sur une image. Compte tenu du grand nombre de clichés stockés dans les PACS (Picture Archiving and Communication Systems), l’imagerie médicale est une des spécialités où l’IA a le plus grand impact dans le diagnostic, en particulier celui des cancers. L’IA est également en train de révolutionner une autre discipline médicale reposant jusqu’à ce jour sur l’examen au microscope des organes, des tissus ou des cellules pour repérer des anomalies liées à une maladie : l’anatomopathologie. Les lames sont dorénavant numérisées à très haute résolution pour être analysées par ordinateur. La pathologie numérique [ou microscopie virtuelle, ndlr] transforme profondément la pratique et apporte des bénéfices indiscutables : un gain de temps médical, une vision globale des sections tissulaires, la possibilité de mesures et annotations sur l’image, une comparaison plus aisée avec les prélèvements antérieurs, le partage du cas pour un deuxième avis2.

L’enthousiasme massif pour les technologies liées à l’innovation basée sur l’IA en santé ne doit pas faire oublier les risques et enjeux juridiques et éthiques associés à son développement. Depuis quelques mois, le buzz sur ChatGPT (OpenAI) et Bard (Google), prototypes d’agents conversationnels s’appuyant sur l’IA, relance le débat !
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Voir acteurspublics.fr


Entre deux leçons. 1913, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), Musée d'État de Novossibirsk

03 - 16/10/2023
 


Au travail, 1921, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

04 - 16/10/2023
 



« Calcul mental à l'école populaire de S. A. Ratchinski », 1895, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), Galerie Tretiakov, Moscou

05 - 16/10/2023
 



A thought for today

There is always more goodness in the world than there appears to be, because goodness is of its very nature modest and retiring.
Evelyn Beatrice HALL, biographer (1868-1956)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BULLSHIT (Le) : On peut être très intelligent et très con : il suffit pour s'en convaincre de mettre n'importe quel intellectuel à un poste politique ou d'encourager tel expert à s'exprimer sur un sujet qu'il ne connait pas. Il produira du bullshit.
Sebastian DIEGUEZ

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures


Un projet de budget du ministère de l'Agriculture rehaussé pour financer la transition

Le projet de budget du ministère de l'agriculture est relevé d'un milliard d'euros pour 2024 afin d'« accélérer la transition écologique » via notamment le financement de la recherche d'alternatives aux pesticides ou la plantation de nouvelles haies, a indiqué le ministre Marc Fesneau à la presse.
Voir agri-mutuel.com


Comment produire assez de nourriture, avec moins d'émissions, moins d'énergie fossile, plus de biodiversité, des sols préservés et plus d'emplois ? Par Jean-Marc Jancovici

L’agriculture va être au cœur de la réflexion menée par le think tank pendant les mois qui viennent. Un travail s'engage pour imaginer la transformation du système agricole français afin de répondre aux contraintes physiques qui le conditionnent, et instruire les enjeux socio-économiques que ces problématiques soulèvent.
Voir reussir.fr


Danone fait le choix de retirer ses étiquettes sur ses bouteilles Actimel, par Antoine Vella, 19 sept. 2023

Le groupe Danone retire les étiquettes sur ses bouteilles emblématiques Actimel et fait un pas de plus vers le "green". Cette nouvelle bouteille, entièrement recyclable, permet de réduire l'utilisation du plastique.
Voir ecommercemag.fr


Leviers d'actions pour réduire les émissions d'ammoniac en élevages bovins

Ce document présente les leviers techniques existants qui portent notamment sur le stockage et la gestion des effluents, avec leurs avantages et leurs points de vigilance, variables selon le type et la taille des exploitations.
Voir idele.fr


Berger Proshka, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

06 - 16/10/2023
 


Autour du feu de camp / By the campfire, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

07 - 16/10/2023
 



Apprendre des laboratoires vivants (Séance du 27 septembre 2023 de l’AAF)

Comment proposer de nouveaux modèles propices au développement économique durable et à l’amélioration des conditions de vie des populations ?

Depuis 2019, les « Territoires d’Innovation » comptent 24 projets sur le territoire français, construits avec les acteurs locaux : collectivités territoriales, partenaires économiques, industriels et académiques, citoyens… De multiples domaines sont concernés : transitions énergétique, écologique, alimentaire, numérique, santé, agroécologie, mobilité, compétences…

Cette séance a été composée de témoignages avec l’objectif d’essaimer à travers tous les territoires.
Voir academie-agriculture.fr


Biodiversité et agriculture, de la Cop 15 au Green Deal (Séance du 4 octobre 2023 de l’AAF)

Des contradictions majeures entre biodiversité et agriculture sont souvent évoquées. Toutefois, la protection de la biodiversité et la durabilité de l’agriculture sont des enjeux convergents.

Cette séance a donc examiné le cadre mondial de la biodiversité. Des solutions fondées sur la nature permettent de combiner enjeux agricoles et protection de la biodiversité.

Leurs mises en œuvre concernent en particulier la diversité des assolements, la fertilité des sols, la protection des cultures, les infrastructures paysagères et la filière semencière.

On constate une polarisation entre agroécologie et intensification durable. Les récentes avancées scientifiques permettront-elles de l’éviter et d’avancer ?
Voir academie-agriculture.fr


Pour conserver son rayonnement, le Sima opère sa transition

Après une édition 2022 marquée par un net recul de l’affluence, les organisateurs du Sima ont pris acte de la nécessité d’engager la transition du salon du premier marché d’agroéquipement d’Europe. Capitalisant sur le retour d’expérience basé sur la consultation de ses clients, Axema a annoncé les aménagements prévus afin de redynamiser l'évènement.
Voir agri-mutuel.com


La France attend une ré-homologation du glyphosate sous condition d'usage

Garder le glyphosate là où il n'y a pas d'autres solutions et s'en passer là où il y a des alternatives : la France continuera à défendre cette position face à la proposition européenne de reconduire pour dix ans l'herbicide controversé, a indiqué vendredi le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau. La France attend une réhomologation sous condition d'usage.
Voir agri-mutuel.com


Google searches for the term "Shutdown"

01 - 16/10/2023
 



Many bills, no long-term effect

02 - 16/10/2023
 



Septembre chaud, par Pierre Zaka

03 - 16/10/2023
 



Costly shutdown

04 - 16/10/2023
 



Working women

05 - 16/10/2023
 



US continues to decarcerate

06 - 16/10/2023
 



Solar panels in Shanxi 2023

07 - 16/10/2023
 



Apple vs Flood Risk

08 - 16/10/2023
 



Apple Footprint in Hotspots

09 - 16/10/2023
 


Apple vs Energy Generation by Fuel Type

10 - 16/10/2023
 



A thought for today

Which of us is not forever a stranger and alone?
Thomas WOLFE, novelist (1900-1938)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CANCER (Le) : Ce qu'il y a de réconfortant, c'est que même un imbécile peut attraper une tumeur maligne.
Philippe GELUCK

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans


> Littérature paysanne à l'Ethnopôle GARAE de Carcassonne


A thought for today
Civilization is the encouragement of differences.
Mohandas Karamchand GANDHI (1869-1948)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CANNABIS (Le) : Il permet à un idiot neurasthénique d'avoir l'air d'un imbécile heureux.
Jean-François KAHN

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Goût sucré et santé

8 novembre - PARIS et sur youtube.com
Bien que la perception gustative soit un des déterminants sensoriels majeurs de nos choix alimentaires, l’impact potentiel de la perception des saveurs sur la santé a longtemps été négligé. Les découvertes, parfois inattendues, de ces dernières décennies ont permis de corriger cette vision restrictive ouvrant ainsi des perspectives inédites d’interventions nutritionnelles et/ou thérapeutiques visant à favoriser des comportements alimentaires plus sains.

L’objectif de cette séance, ayant pour fil conducteur le goût sucré, est d’illustrer ce nouveau paradigme au moyen d’exemples en phase avec des problématiques sociétales fortes en lien avec l’alimentation (obésité et addiction) et des questionnements sur la composition de nos aliments (édulcorants).
Voir academie-agriculture.fr


Initiation à la science des données. Valoriser les données agricoles pour les services de demain

Du 14 au 16 novembre 2023 - 3 classes virtuelles de 16h à 18h - Formation à distance

Objectifs :
­ Découvrir les enjeux du big data agricole et se questionner autour de la maitrise des données
­ Comprendre les principes de la science des données pour des objectifs de prédiction
­ Appréhender la pratique réelle au travers d’exemples sur l’utilisation des forêts aléatoires et des réseaux de neurones pour l’apprentissage profond.
­ Comprendre le passage de ces modèles à des outils d’aide à la décision opérationnels

Public : Ingénieurs et techniciens travaillant dans les domaines de l'agriculture

Intervenants :
­ François Brun : ingénieur, animateur du RMT Modelia, intervenant sur les méthodes d’évaluation (Acta)
­ Noémie Bernard Le Gall : ingénieure, animatrice du RMT NAEXUS, intervenant sur la maîtrise des usages des données agricoles (Acta)
­ Mehdi Siné : directeur scientifique technique et numérique (Acta)
Voir acta.asso.fr


« Concours d’innovations Make IT Agri » 2023

Date limite : 15 décembre 2023
Créé à l’initiative de la Fondation Avril et de l’Académie d’agriculture de France, ce concours s’adresse aux étudiants des grandes écoles d’ingénieurs, des universités et des écoles vétérinaires. L’objectif est de contribuer à une agriculture et une alimentation durables.

Les projets doivent porter sur des innovations numériques, robotiques et informatiques pour améliorer les pratiques du champ à l’assiette et accélérer les transitions.

Les domaines concernés sont l’environnement, l’économie, l’amélioration des procédés, la sécurité alimentaire, les modes de consommation...

Ce concours a également pour objectif de faire connaître l’importance de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique, et par la suite à la création des start-up innovantes en France.
Voir academie-agriculture.fr


« Concours vidéo : Filme ta science »

Date limite : 31 janvier 2024
Il a été créé par le Syrpa, le réseau des acteurs de la communication liée aux enjeux agricoles, environnementaux et alimentaires. Ce concours a pour partenaires l’Académie d’agriculture de France, l’ACTA, l’INRAE, Open Agrifood et le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Trois grands prix de la vidéo scientifique seront désignés par un jury de professionnels de la communication : un prix Agriculteurs, un prix Professionnels de la chaîne agroalimentaire, un prix Étudiants et start-uppeurs.

Ces prix visent à promouvoir la qualité pédagogique des vidéos scientifiques dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation durables. Les vidéos de format court seront évaluées sur leur aspect pédagogique et sur leur contenu scientifique.

https://www.academie-agriculture.fr/sites/default/files/styles/actualit_/public/agenda/logos/lancementfilmetascience2024.png?itok=Pj2AtKQP
Voir academie-agriculture


Du côté de ebbh.fr : Contrarianisme

Voir ebbh.fr
25/09/2023
 



A thought for today
Civilization is the encouragement of differences.
Mohandas Karamchand GANDHI (1869-1948)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CARACTÈRE (Son) : Il a très mauvais caractère ; quand on le traite de con, il prend ça pour une insulte alors que ce n'est qu'un constat.
Grégoire LACROIX

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : La réunion fait la force, par Alexandre Abellan, 13 octobre 2023

Se dirige-t-on vers une convergence des luttes vigneronnes ? Vers une déclinaison de l’Internationale en Vinternationale ? "Debout les damnés du terroir,

Debout les forçats du vin,

Le raisin tonne en son pressoir

C'est l'éruption du vin" ?

Bouillonnants, les vignobles de l’Aude et de Bordeaux vont ouvrir le couvercle de leurs colères et revendications ce mardi 17 octobre en tenant des meetings synchrones. D’une part se tiendra la « réunion d’information sur la situation » du Syndicat des Vignerons de l’Aude à 18 heures à l’espace culturel des Corbières de Ferrals-des-Corbières et d’autre part aura lieu la réunion « notre avenir est entre nos mains » du collectif des viticulteurs de Gironde à 18 h à la salle des fêtes du Pian-sur-Garonne. Partageant les mêmes raisons de la colère, les bases vigneronnes bordelaises et languedociennes interpellent leurs institutions et les pouvoirs publics pour ne plus être dans la simple réaction aux difficultés, mais dans l’anticipation des impasses économiques qui s’annoncent faute de commercialisation et de valorisation.

Partagée ailleurs qu’à Bordeaux et Narbonne, la demande de mutualisation des risques et profits entre le vignoble et le négoce rappelle que ce dernier peut suspendre ses achats, quand le premier ne peut arrêter de produire qu’avec une stratégie coordonnée et une vision collective. Une demande de planification qui tombe alors qu’une stratégie nationale de filière est en réflexion au sein du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer. Ne devant pas caler une armoire, ce plan doit permettre de sauver les meubles : avec une sortie digne des opérateurs à bout de souffle et une relance de l’attractivité du vignoble subsistant par le dynamisme commercial et la résilience climatique. Le défi étant d’apporter des réponses rapidement applicables, ce qui n’est pas gagné, mais aura l’avantage de les rendre moins coûteuses qu’en attendant que la situation se soit dégradée au-delà du point de non-retour. Ces problèmes ne sont pas seulement ceux de l’Aude ou de la Gironde, ils ne doivent pas être regardés de haut ou minorés comme étant d’arrière-garde par les entreprises et bassins viticoles s’en sortant bien et ne voyant pas l’intérêt d’investir dans une nouvelle sortie de crise. Comme l’écrivait Jean de la Fontaine dans la fable posthume du renard et de l'écureuil : "Il ne se faut jamais moquer des misérables,

Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?"

Sinon, le vignoble ne pourra plus que rompre avec le négoce et entonner l’Internationale : « Il n’est pas de sauveurs suprêmes […]

Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes. »
Voir vitisphere.com


Country Boy, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

08 - 16/10/2023
 



Girl / Jeune fille, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

09 - 16/10/2023
 



Du côté de pleinchamp.com : Un ver de terre sain dans un sol sain

[Edito] Alors que l’importance des vers de terre dans la production agricole vient d’être quantifiée par une équipe de recherche, c’est toute la vie du sol qui doit être protégée et mieux étudiée, en vue d’améliorer la résilience des productions agricoles.

Représentant les plus célèbres habitants du sol, les vers de terre sont la première biomasse animale terrestre : une tonne par hectare en moyenne, et près de quatre fois plus dans une prairie normande par exemple. Une forte présence de vers de terre est associée à un sol en bonne santé. Mais à quel point ces invertébrés contribuent-ils à la production agricole ? Quel poids pèsent-ils réellement dans l’élaboration du rendement ? Des chercheurs américains se sont posé ces questions et ont pour la première fois estimé l’impact des vers de terre sur la production agricole de manière globale. Leur étude montre qu’ils contribuent à 6,5% de la production mondiale des céréales et à 2,3% de celle des légumineuses, ces dernières fixant leur propre azote et ayant donc moins besoin de l’azote minéralisé dans le sol.

> Un monde inexploré
Même s’il s’agit d’une première approximation qui, de l’aveu-même des chercheurs, nécessite d’être approfondie, elle a le mérite d’apporter une donnée chiffrée permettant d’appuyer l’importance de prendre soin de la vie du sol. Les chercheurs rappellent que d’autres organismes du sol pourraient avoir une importance tout aussi équivalente dans la production agricole, et que de nombreuses études sont encore à mener. La vie du sol est en effet un monde qui reste largement inexploré. Et pourtant, la plus grande partie de la biodiversité terrestre vit dans le sol et non au-dessus ! Dans un gramme de sol, les scientifiques estiment qu’il y a entre 10.000 et 100.000 espèces bactériennes différentes, qui sont encore très mal connues.
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Voir pleinchamp.com


Du côté de pleinchamp.com : exportations ukrainiennes : la solidarité européenne à l’épreuve du marché

[Edito] Un an et demi après le début de la guerre en Ukraine, la solidarité européenne commence à se fissurer sur fond de tensions autour des exportations du pays qui viennent déstabiliser certains marchés agricoles.

Retour sur l’historique. Mai 2022 : suite au blocus des ports ukrainiens par la Russie, la Commission européenne annonce la mise en place de « corridors de solidarité » entre les pays de l’UE et l’Ukraine, afin de développer des itinéraires terrestres d’exportation des produits agricoles. Les droits de douane et les quotas sont levés. Les Etats-membres frontaliers sont notamment incités à fournir du matériel de fret, simplifier les contrôles et opérations douanières et permettre le stockage de marchandises sur leur sol.

Plus d’un an après, l’UE se félicite que 38 millions de tonnes de produits agricoles ont pu être exportés d’Ukraine grâce à ces corridors de solidarité. Mais la grogne monte dans les pays limitrophes (Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne et Slovaquie), alors qu’une partie des millions de tonnes de céréales et d’oléagineux est restée immobilisée sur leur sol, saturant les silos et provoquant une chute des prix locaux.

>> Tensions sur les filières agricoles
Mi-avril 2023 : plusieurs de ces pays décident unilatéralement d’interdire les importations ukrainiennes, au grand dam de la Commission européenne, qui a tout de même fini par approuver formellement ces restrictions, à titre temporaire. Mais l'accord a expiré le 15 septembre et la Commission a décidé de ne pas le renouveler, évoquant « la disparition des distorsions » et l'amélioration des conditions d'acheminement.
…/…
Voir pleinchamp.com


Du côté de pleinchamp.com : L’élevage français face à ses défis

[Edito] Produire et consommer de la viande française tout en limitant les importations mais aussi la décapitalisation, sans compter la réduction des émissions de gaz à effet de serre : ce sont autant de défis que doivent relever les filières françaises d’élevage.

Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les protéines végétales seraient en train de remplacer les protéines animales dans l’alimentation des Français, et malgré les incitations nutritionnelles à manger moins de viande, force est de constater qu’il n’y a pas de désaffection de nos concitoyens pour la viande. En témoignent les chiffres de la consommation de viande en France, qui ont augmenté en 2021 et 2022. La consommation moyenne par habitant s’établit désormais à 85,2 kilos équivalent-carcasse par habitant, contre 84,9 kilos en 2021.

Derrière ces chiffres globaux, trois tendances sont à noter : la forte hausse de la consommation de poulet, qui connaît un taux de croissance annuel moyen de 4% depuis 2012 ; la hausse des importations, qui représente, toutes viandes confondues, 33% de la consommation nationale, en hausse de 12% sur un an ; et la baisse des achats des ménages au profit de la restauration hors domicile. Pour la première fois, la consommation de poulet dépasse celle de viande bovine en France. Or, près de 50% de ce poulet est importé.

>>> Plan de reconquête
Inciter les Français à manger de la viande française : c’est le grand défi de la filière, que le gouvernement a mis en avant dans son « plan de reconquête et de souveraineté de l’élevage », lancé la semaine dernière lors du Sommet de l’élevage en Auvergne. Outre des campagnes de communication, le ministère de l’Agriculture escompte « encourager » l’obligation d’affichage de l’origine des viandes dans la restauration hors domicile, et « faire une réalité » de l’obligation, pour la restauration collective, d’utiliser au moins 60% de produits de viande issus d’élevage durable ou sous signe officiel de qualité et d’origine (100% pour la restauration collective dépendant de l’Etat) : bio, indication géographique, labels rouges…

A propos de poulet et de Label Rouge, l’initiative annoncée par KFC cette semaine est tombée à point nommée : l’enseigne de fast-food, dont plus de la moitié de son approvisionnement en poulet se fait hors de France, a annoncé le lancement à titre d’essai d’une gamme Label Rouge, afin de « soutenir les éleveurs français » et de proposer aux consommateurs « des produits toujours plus qualitatifs et responsables », selon Isabelle Herman, directrice générale de KFC France.
.../...
...les éleveurs sont de plus en plus nombreux à s’engager dans des démarches de réduction des émissions de gaz à effet de serre, via la vente de crédits carbone, comme en témoigne le quatrième appel à projet lancé par l’association France Carbon Agri (FCAA). Les trois premiers appels à projet ont engagé 2400 éleveurs, pour un total de 1,4 million de tonnes d’équivalent CO2 évitées. Ce chiffre ne vous parle pas ? Il correspond par exemple aux émissions du trafic aérien intérieur métropolitain en France en 2021.
Voir pleinchamp.com

   


Du côté d’André Heitz

> Glyphosate : un lyssenkisme « écologique » s’imposera-t-il à Bruxelles ?

> Le glyphosate et la perturbation endocrinienne : quo vadis INRAE ?

> Le séneçon jacobée détruit la récolte de foin : des déchets spéciaux au lieu de l'alimentation animale (en Allemagne)

> Mme Swati Nayak, prix Norman E. Borlaug pour la recherche et l'application sur le terrain 2023

> Les militants anti-OGM africains répandent des mythes et des peurs, mais ne fournissent aucune preuve scientifique

> Sri Lanka : un an après... (la malnutrition bio)

> Maïs : pourquoi des tiges courtes doivent aider en cas de crise climatique

> Glyphystérie : la mafia a un nouvel ennemi public n° 1

> Pellets de bois : ces pays 10 pays européens en produisent le plus

> Des agriculteurs chinois récoltent un riz géant résistant à des ravageurs et aux inondations

> Corteva accuse Inari Agriculture d'avoir volé une technologie des semences

> L'interdiction totale à court terme du glyphosate pourrait être contre-productive

> Interdiction du glyphosate : mauvais pour les agriculteurs, pour les consommateurs et pour l'environnement

> Interdiction du glyphosate : les coûts auxquels les agriculteurs pourraient devoir faire face

> Allemagne 2023 – Allemagne 2030 ?

> Les données sur les PFAS des services géologiques américains sont à nuancer

> Substituts de viande : nous ne mangerons plus de « steak végétal »... sauf...

> Une lettre de M. Jean-Paul Pelras à M. Edgar Morin

> Étude sur la disparition des insectes : l'agriculture n'est-elle finalement pas responsable ?


Du côté de l'Institut de l'élévage
> Idele-Première n° 807 − 04/10/2023


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US People using bicycles to go to their work

11 - 16/10/2023
 



Newyorkers usually biking to work

12 - 16/10/2023
 



Costly Children

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US High mortgage rates

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Climate Activism gets more and more litigious

16 - 16/10/2023
 



President vs Growth

17 - 16/10/2023
 



Luxury stocks up and down

18 - 16/10/2023
 



Slow feminisation

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Indian Digital Power

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Du côté de la Fnsea

> Rencontre entre Elisabeth Borne, Première Ministre et Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA : l’agriculture française demande la reconnaissance « secteur en tension »

Ce lundi 9 octobre, dans les cadres des consultations en amont de la Conférence Sociale qui se tiendra le lundi 16 octobre au CESE, Elisabeth Borne, Première Ministre, a reçu Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA, syndicat patronal du monde agricole et Jérôme Volle, Président de la Commission Emploi. La FNSEA tient à saluer la qualité des échanges sur l’une des problématiques majeures pour l’avenir de l’agriculture française, à l’heure où le secteur connaît un renouvellement des générations d’une ampleur inédite.

Cette rencontre fut l’occasion de demander pour l’agriculture la reconnaissance de « secteur en tension », justifiée par les difficultés de recrutement qui augmentent structurellement dans un contexte de concurrence européenne en matière de coût du travail, aussi bien pour les emplois permanents que pour les emplois saisonniers. Chaque année, ce sont 70 000 postes qui restent sans candidat.

Si la FNSEA prend toute sa part à l’effort pour trouver des solutions sécurisées – c’est le cas avec les contrats OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) par exemple, et l’exonération du TODE, qui sont une base pour attirer une main d’œuvre indispensable à pérenniser – elle encourage le Gouvernement à aller plus loin sur le sujet de l’attractivité des métiers agricoles au nom de la souveraineté alimentaire.

Enfin, la FNSEA a tenu à rappeler à la Première Ministre qu’elle condamne, en toutes circonstances, les pratiques de prestataires de services peu scrupuleux qui transgressent les règles d’accueil des travailleurs détachés dans les exploitations agricoles françaises et abusent de leur pouvoir pour léser ces salariés et les mettre en danger. Ces pratiques, qui portent atteinte à la dignité des salariés, permanents ou saisonniers, à travers des conditions de travail, d’emploi et de logement intolérables, nécessitent des sanctions.

La reconnaissance « secteur en tension » permettra la mise en œuvre d’une action d’ampleur et durable sur les conditions d’accueil, de travail et de retour au pays. Cela favorisera l’embauche directe et limitera le recours aux prestataires.

Cet échange a également permis à Arnaud Rousseau d’évoquer deux articles problématiques du Projet de Loi de Finances : l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse et celle de la redevance de prélèvement en eau. Deux augmentations supérieures à 20%, alors même que le Gouvernement s’était engagé à réduire les impôts de production, qui provoquent une incompréhension totale des agriculteurs.

> Projet de loi sur l’avancée des dates de négociation commerciale : la FNSEA et Jeunes Agriculteurs alertent sur les risques pour les revenus des agriculteurs

Le lundi 9 octobre 2023, l’Assemblée nationale examinera le projet de loi « portant mesures d’urgence pour adapter les dispositions du code de commerce relatives aux négociations commerciales dans la grande distribution. »

Face à cette initiative, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) tiennent à rappeler leurs inquiétudes quant aux conséquences d’une avancée de la date butoir de signature des accords entre grands industriels et distributeurs au 15 janvier au lieu du 1er mars 2024. Ce projet de loi, dans sa volonté affichée de diminuer les tarifs en magasin, risque d’exercer une pression sur les prix agricoles. Inévitablement, cela menace de faire des agriculteurs la principale variable d’ajustement.

La FNSEA et JA réaffirment leur attachement aux Lois EGALIM, fondamentales pour assurer une couverture complète des charges des agriculteurs. Il est essentiel de respecter ces lois et de renforcer les contrôles de la DGCCRF pour garantir que l’ensemble des coûts de production agricoles soient intégrés tout au long de la chaîne de valeur.

Avancer l’argument d’une diminution des coûts de production est, à nos yeux, un non-sens. L’agriculture reste confrontée à des hausses significatives de ses charges, comme le montrent les derniers chiffres de l’INSEE. L’IPAMPA agricole a augmenté de +18% en deux ans, en juillet 2023.

La proposition d’anticiper les dates de négociation semble manquer de bases solides. Les Lois EGALIM ont déjà instauré des clauses de prix devant figurer dans les conventions ou contrats de vente à long terme entre fournisseurs et distributeurs. Ces clauses tiennent compte des variations des coûts, qu’elles soient à la hausse ou à la baisse.

Les mesures EGALIM 1 et 2, consolidées par la Loi Descrozaille, ont joué un rôle crucial dans la sécurisation du prix des matières premières agricoles (MPA) lors des dernières négociations commerciales. L’application d’EGALIM sert de garde-fou contre la spirale déflationniste qui a entraîné la baisse du revenu des agriculteurs, la cessation d’activité de nombreuses exploitations agricoles, entamant lourdement la souveraineté alimentaire de la France pendant près de dix années.

La FNSEA et JA exhortent donc les députés à sécuriser l’ensemble des dispositions des lois EGALIM, en particulier celles qui garantissent la non-négociabilité des prix des MPA. Ce projet de loi ne doit en aucun cas servir de prétexte pour détricoter EGALIM. Nous savons que certains n’attendent que ça… la vigilance s’impose donc plus que jamais !

> Soutien à la compétitivité de l’élevage bovin : la proposition de la FNSEA et de ses Associations spécialisées entendue !

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, en visite au Sommet de l’élevage ce vendredi 6 octobre, a annoncé une mesure fiscale en faveur de l’élevage bovin. Une victoire pour les éleveurs, qui résulte de l’action déterminée de la FNSEA, de son président et de ses associations spécialisées FNB et FNPL, auprès de Bruno Le Maire !

Depuis plusieurs mois, la FNSEA, la FNB et la FNPL alertent le Gouvernement sur une dégradation inédite des trésoreries des éleveurs, due à une augmentation de la valeur des vaches allaitantes et laitières du fait des hausses de marché et de l’inflation. Cela entraine une augmentation d’impôts et des cotisations sociales sans réel enrichissement. Pour répondre à cette situation conjoncturelle préoccupante dans un contexte où l’élevage bovin est également frappé par une crise structurelle sans précédent (décapitalisation du cheptel, baisse de la production, diminution dramatique du nombre d’éleveurs, renouvellement des générations compromis…), la FNSEA et ses fédérations ont proposé au ministre de l’Economie une mesure visant à minorer ces évaluations artificielles, sources de prélèvements injustifiés.

La FNSEA, la FNB et la FNPL saluent la mesure annoncée par Bruno Le Maire. Elle reprend l’essentiel des propositions avancées et apporte une vraie réponse à la problématique actuelle. Concrètement, elle consiste à autoriser la déduction fiscale d’une provision correspondant à la prise de valeur de chaque vache à la clôture de l’exercice, dès lors que cette prise de valeur est supérieure à 10 %. Cette provision sera déductible dans la limite de 150 € par vache et de 15 000 € par exploitation. Elle s’appliquera dès la clôture 2023 et sur les années 2023 et 2024. Les sommes déduites devront être réintégrées au résultat d’exploitation au titre d’un ou plusieurs des six exercices comptables suivants.

Cette mesure forte et structurante est capitale pour la souveraineté alimentaire et la compétitivité de la Ferme France. Mais nos organisations rappellent avec force que l’avenir de l’élevage en France passera par des prix rémunérateurs pour les producteurs et, comme l’a rappelé le ministre de l’Économie et des Finances ce matin à Cournon, par la pleine et entière application des lois EGAlim.

> PLF 2024 : promesses tenues sur le GNR, mais un manque flagrant de mesures fortes sur le renouvellement des générations et le soutien à l’élevage

L’exercice du projet de loi de finances 2024 revêt un caractère crucial dans un contexte de planification écologique et de Pacte et Loi d’Orientation et d’Avenir agricoles.

La FNSEA a mené avec fermeté et détermination la négociation sur la décarbonation des carburants. En l’absence de solution alternative et insistant sur la nécessité d’organiser une trajectoire de sortie non pénalisante des énergies fossiles, la FNSEA a obtenu du Gouvernement l’engagement sur une taxation progressive du GNR, qui restera limitée à moins de 40 % de la taxation du gazole à horizon 2030 et sera intégralement compensée par diverses mesures fiscales. De plus, au-delà de ces mesures fiscales, la feuille de route réclamée depuis 4 ans par la FNSEA est en cours de rédaction et devrait permettre de proposer un carburant plus vertueux, avec un passage à court terme par une incorporation plus importante de biodiesel.

Mais, si la promesse sur le GNR a bien été tenue pour accompagner les agriculteurs dans les efforts attendus de transition et d’adaptation, la FNSEA s’indigne contre le projet d’augmentation de redevances pour l’agriculture qui inflige 47 millions d’euros de charges supplémentaires aux agriculteurs dans le cadre de la Redevance pour Pollutions Diffuses et de la Redevance pour prélèvement d’eau. Une pénalisation incompréhensible, une reculade manifeste sur la volonté du Gouvernement de « ne pas augmenter les impôts » cette année.

La FNSEA s’interroge également sur l’absence totale de mesures fiscales en faveur de la transmission et de l’installation, pourtant nécessaires et urgentes pour engager le renouvellement des générations. La fiscalité reste un outil efficace pour orienter les transmissions vers les jeunes générations, comme les conclusions de la concertation engagée par le ministre de l’Agriculture l’ont reconnu.

Dans un contexte d’inflation préjudiciable à la rémunération des éleveurs et alors que l’élevage bovin français est dans une situation structurellement préoccupante, avec des éleveurs atteignant l’âge de la retraite ne parvenant pas à trouver de successeurs, et un déficit de production dégradant notre balance commerciale, il est regrettable que le projet de loi de finances ne comporte aucune mesure fiscale en faveur de l’élevage. Il est urgent d’agir lorsqu’il s’agit de reconquérir un pan entier de notre souveraineté alimentaire.

Si la FNSEA se réjouit de la confirmation d’une enveloppe supplémentaire d’1,3 milliard d’euros d’autorisations d’engagement par rapport à 2023 pour le ministère de l’Agriculture, dont les principaux axes concernent la transition agro-écologique, il est indispensable que les mesures du PLF soutiennent cet objectif dans une logique de cohérence. Les agriculteurs, acteurs de la transition écologique, porteurs de solutions pour la décarbonation de l’activité économique française, ont besoin de visibilité et d’un accompagnement justement dimensionné.


   


A thought for today

The unrestricted competition so commonly advocated does not leave us the survival of the fittest. The unscrupulous succeed best in accumulating wealth.
Rutherford B. HAYES, 19th US president (1822-1893)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CERVEAU (Le) : Il y a un terrible problème avec lui, l'intelligence n'est pas nécessairement garantie à la livraison de l'organe.
Georges RABY

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

 
Opinions et curiosités du web (2)


Bar high tech (légèrement "orienté" politiquement !)

Un homme entre dans un bar super high-tech, de 4ème génération, avec écrans plasma et claviers digitalisés partout... De plus, c'est un robot qui sert à boire.

L’homme s’installe confortablement et, dans la nano seconde qui suit, le barman-robot s’approche et lui demande :

- "QUEL EST VOTRE QI ?"

L’homme répond : "150 !"

Alors, le robot lui sert un Whisky de 18 ans d’âge, et entame la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies, etc.

Au bout d’un moment, le client règle sa consommation et sort.

Il est vachement impressionné par ce qui vient de se passer, et décide de revenir tester le robot à nouveau.

C’est d’ailleurs ce qu’il fait le lendemain même. Il revient donc dans ce même bar, et le même scénario se reproduit.

Il est à peine assis que le même barman-robot s’approche et lui demande :

- "QUEL EST VOTRE QI ?"

Cette fois-ci, l’homme répond : "80."

Immédiatement, le robot lui sert un pastis et lui parle de foot, de tiercé, de ses plats favoris, de femmes, etc.

Au bout d’un moment, l’homme paie et repart.

Il est de plus en plus intrigué et décide de revenir à nouveau le jour suivant.

Le lendemain donc, même topo ! Le barman-robot s’approche et demande :

- "QUEL EST VOTRE QI ?"

Ce coup-là, l’homme répond : "20 … JE CROIS".

Alors, le robot lui sert un demi et en lui posant la main sur l’épaule il lui demande avec condescendance :

- "ALORS, COMME ÇA, ON VA ENCORE VOTER SOCIALISTE AUX PROCHAINES ÉLECTIONS ?"


   


Soleco et la Charcuterie Costa réalisent la plus grosse installation photovoltaïque en autoconsommation de Corse



Le pb posé par les publications scientifiques sur les phytos par des chercheurs qui ont bien trop soif de publier... par M. Kuntz, Médaille d'Or 2017 de l'Académie d'Agriculture de France, enseignant à l'Université Joseph Fourier, Grenoble

" Le problème posé par les publications scientifiques pourrait être plus général : des études au protocole expérimental discutable et aux conclusions fragiles sont de plus en plus fréquemment publiées, par exemple en prétendant avoir observé un impact négatif de l’agriculture moderne ou de tel produit chimique.

Ce type de publications est souvent médiatisé par les services de communication des institutions scientifiques, peut-être afin de promouvoir leur institut de recherche en communiquant en conformité idéologique avec la doxa catastrophiste du moment.

En fait, le « précautionnisme » a induit un véritable affairisme scientifique pour évaluer les risques de toutes sortes d’activités humaines, un business où tous les acteurs (chercheurs, revues, institutions scientifiques, sans oublier les médias) ont intérêt à l’identification d’un effet délétère… "
Extrait d’une publication de fondapol.org


« Aller à Thouars » = « Aléatoire », le canular téléphonique fait rire 2 millions de personnes sur Tiktok

Une vidéo animée par le tiktokeur Plan B qui reprend un canular téléphonique intitulé « Aller à Thouars», atteint plus de 2 millions de vues sur les réseaux sociaux Twitter et Tiktok.
Voir ouest-france.fr


A thought for today

Wandering in a vast forest at night, I have only a faint light to guide me. A stranger appears and says to me: 'My friend, you should blow out your candle in order to find your way more clearly.' The stranger is a theologian. -Denis Diderot, philosopher (5 Oct 1713-1784)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CARONCULE (La) : Qu'on se le dise, elle est à l'autre bout de l'oiseau, puisqu'il s'agit de ce machin ridicule que le dindon se laisse pendre sous le cou pour essayer d'avoir l'air plus con que le paon.
Pierre DESPROGES

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

   


More details emerge on Kuhn’s autonomous field robot, Karl

French agricultural machinery manufacturer Kuhn has provided additional insights into its upcoming autonomous field robot, Karl, following a leak of images via French media.

Karl, a multifunctional field robot designed for open-field cultivation, was initially announced by Kuhn in July during a press conference at the company’s headquarters in Saverne, where few details were revealed.
.../...
During the initial announcement in July, Kuhn CEO Thierry Krier emphasized the significance of consolidating multiple operations into a single pass, highlighting it as the future of agricultural machinery. He also acknowledged the need for lighter equipment to enhance soil quality, recognizing the prevalent challenges posed by labor shortages in the farming sector. Krier clarified that Karl is not merely an autonomous tractor but a comprehensive solution designed for the European market. “The current version is complete,” he stated, reinforcing Kuhn’s commitment to providing innovative equipment solutions for modern agriculture.

 



Debunking generative AI myths for grocers, Oct. 10, 2023, By Bobby Gibbs

The fast-evolving technology is neither a passing fad nor a silver bullet, writes Bobby Gibbs with Oliver Wyman. Here’s how grocers should approach it.
.../...
>>> A tool, not a solution 
Even while GenAI has so many viable use cases in the market today, it is just one of the tools that the food industry should be using to improve business performance. Personalization will greatly benefit from integrating GenAI. 

At the same time, numerous integrations are necessary to create an end-to-end personalized experience. GenAI is not a replacement for the machine learning algorithms that identify the best merchandising offers for an individual customer. Likewise, there is too much eagerness to apply GenAI to supply chain challenges when in fact what is needed is more accurate forecasting, better product visibility and routing optimization. GenAI solutions may support more efficient development of analytical solutions but are not a replacement for the hard work of data source identification and cleaning, model selection, and parameterization and tuning.

Still, there are so many reasons to be bullish on the applicability of GenAI. There is an undeniable level of excitement at its potential and new capabilities continue to roll out month after month. 

The best time to begin developing GenAI solutions may have been January of this year. The next best time to begin is right now.
See grocerydive.com


mRNA vaccines pioneers win Nobel

The Nobel Prize in Physiology or Medicine has been awarded to biochemist Katalin Karikó and immunologist Drew Weissman for discoveries that enabled the development of messenger RNA (mRNA) vaccines against COVID-19. The vaccines have been administered more than 13 billion times, saved millions of lives and prevented severe illness in millions of people. Karikó and Weissman discovered a way to deliver mRNA into cells without triggering an unwanted immune response: by swapping one type of molecule, uridine, in the genetic material with a similar one called pseudouridine.

In 2021, in this newsletter, Nature Chief Magazine Editor Helen Pearson recommended a profile of Karikó in The New York Times. “First for showing how the spectacularly fast production of COVID-19 vaccines actually rests on decades of meticulous basic research into mRNA, and second for highlighting the difficulty that many scientists face when moving precariously from one temporary position to another to pursue the bench research they love.”

Later that year, Karikó and Weissman won one of the most lucrative awards in science: the US$3-million Breakthrough Prize. Karikó recalled the scepticism surrounding her work in the 1990s that led to numerous grant-proposal and paper rejections (including the 2005 paper for which she is now being recognized), and forced her to take a demotion and a pay cut.
…/…
See nature.com


‘We are just getting started’: the plastic-eating bacteria that could change the world, by Stephen Buranyi, The Guardian, September, 28 2023

When a microbe was found munching on a plastic bottle in a rubbish dump, it promised a recycling revolution. Now scientists are attempting to turbocharge those powers in a bid to solve our waste crisis. But will it work?

In 2001, a group of Japanese scientists made a startling discovery at a rubbish dump. In trenches packed with dirt and waste, they found a slimy film of bacteria that had been happily chewing through plastic bottles, toys and other bric-a-brac. As they broke down the trash, the bacteria harvested the carbon in the plastic for energy, which they used to grow, move and divide into even more plastic-hungry bacteria. Even if not in quite the hand-to-mouth-to-stomach way we normally understand it, the bacteria were eating the plastic.

The scientists were led by Kohei Oda, a professor at the Kyoto Institute of Technology. His team was looking for substances that could soften synthetic fabrics, such as polyester, which is made from the same kind of plastic used in most beverage bottles. Oda is a microbiologist, and he believes that whatever scientific problem one faces, microbes have probably already worked out a solution. “I say to people, watch this part of nature very carefully. It often has very good ideas,” Oda told me recently.
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Like a rare and exotic animal that cannot thrive in captivity, most micro-organisms didn’t seem suited for life in the lab. And so scientists were stuck with whatever could survive in their limited conditions. Yet there were some microbiologists who attempted to escape this straitjacket and discover the true extent of the microbial kingdom. The story of the discovery of penicillin by Alexander Fleming in 1928 is familiar: a fungal spore wafting through the corridors of St Mary’s hospital and settling at random in Fleming’s petri dish contained penicillin, which turned out to be one of the most potent medical weapons of the 20th century. Less well known, but no less significant, is the story of the Rutgers University chemist Selman Waksman, who coined the term “antibiotic” after noting that certain soil bacteria produced toxins that killed or inhibited other bacteria with whom they were competing for food. Waksman worked tirelessly to figure out the conditions required to grow these wild bacteria in his lab, and his efforts produced not just the second commercially available antibiotic, streptomycin, in 1946, but the next five antibiotics brought to market, too. Ultimately, searching the soil for antibiotic-producing microbes proved far more fruitful than waiting for them to float into one’s laboratory. Today, 90% of all antibiotics are descended from the grouping of bacteria that yielded Waksmans original discoveries.

Efforts like Waksman’s were relatively rare. It wasn’t until the discovery of simple chemical techniques to read the sequence of DNA – first emerging in the 1970s, but widely and commercially available from the mid-1980s – that things began to change. Suddenly the microbes under the microscope could be catalogued and identified by their DNA, which also hinted at how they might grow and function. Not only that, says Handelsman, “the genetic diversity we were seeing was enormous”. It turned out that “these life forms that looked quite similar are in fact very, very different. It opened this door to realising how much more was out there.”
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The vision of a deeper partnership with microbes is a powerful one. The EU has funded several groups to develop microbes and enzymes to turn plastic into fully biodegradable materials, rather than just new plastic. Last year, a German group engineered the Ideonella sakaiensis PETase into a marine algae, noting that someday it could be used to break down microplastic in the ocean.

Oda is convinced we haven’t even scratched the surface. When he and his colleagues first found Ideonella at the dump nearly 20 years ago, it wasn’t working solo. “As soon as I saw the film of micro-organisms on the plastic, I knew it was many microbes working together,” Oda told me. His team realised that while Ideonella was breaking the plastic into its industrially valuable precursors, other microbes were stepping in to further chew those into simple nutrients the microbial community could use. They were symbiotic. Partners, in a way. Oda has since written several papers pointing out that microbial communities might be developed into a system to remove micro- and nanoplastics from the soil. But he has received little interest.

In our conversations, Oda repeatedly bemoaned the lack of truly world-changing ideas coming from people who wanted to commercialise the discoveries he and his colleagues had made. There was an incredible amount of excitement about a factory that could turn old plastic into new; far less, it seemed, about one that could turn plastic back into water and air.
See theguardian.com/


Maybe volcanoes doomed the dinosaurs

A machine-learning algorithm suggests that volcanic activity, rather than an asteroid, killed the dinosaurs. The algorithm simulated 300,000 scenarios of different amounts of volcanic gases until it found one that matched data from fossils. The gases would have started to cause dinosaur-dooming climate chaos long before the asteroid impact.

“You can actually recreate the environmental conditions that could cause a dinosaur extinction solely by volcanism, as if the asteroid weren’t there,” says computational geologist and study co-author Alexander Cox. “But of course, we can't discount the fact that the asteroid definitely didn't cheer up the dinosaurs.”
See wired.com


Talent et fan, 1906, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), musées Arkhangel'sk

10 - 16/10/2023
 



L’adieu / Farewell, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

11 - 16/10/2023
 



Paysage de Balinovo / Balinovo Landscape, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

12 - 16/10/2023
 



‘For the Culture’ Is a Joyful Celebration of Black Women and Femmes in Food, by Nancy Matsumoto - September 28, 2023

Klancy Miller’s new book, For the Culture: Phenomenal Black Women and Femmes in Food, features 66 interviews with Black women in food, wine, and hospitality and 48 recipes collected from her subjects, plus vibrant illustrations by Sarah Madden and lavish photography by Kelly Marshall. Though the book is a joyful celebration of Black women and non-binary femmes and their achievements, it does not shy away from addressing hard truths about racism, money, and mental health.

In the book, Miller pays homage to the grandes dames of African American culinary history, from cooks and authors Edna Lewis and B. Smith to culinary anthropologist Vertamae Smart-Grosvenor. She also pays tribute to “all the Black women and femmes who steward the land, feed us, and bring us together with food and wine,” including farmer Leah Penniman, chef Mashama Bailey, culinary historian Jessica B. Harris, and television host and producer Sophia Roe.

Miller hopes this book will provide the kind of information, advice, and “sisterly insights” she wishes she’d had access to as she was coming into the world of food and food media.
See civileats.com


mRNA vaccines for infectious diseases: principles, delivery and clinical translation, by Namit Chaudhary, Drew Weissman & Kathryn A. Whitehead, Nature

>>> Clinical trials for mRNA vaccines in infectious diseases



Du côté d’Auguste Derrière

01 - 16/10/2023
 



‘We are just getting started’: the plastic-eating bacteria that could change the world, by Stephen Buranyi, The Guardian, September, 28 2023

When a microbe was found munching on a plastic bottle in a rubbish dump, it promised a recycling revolution. Now scientists are attempting to turbocharge those powers in a bid to solve our waste crisis. But will it work?

In 2001, a group of Japanese scientists made a startling discovery at a rubbish dump. In trenches packed with dirt and waste, they found a slimy film of bacteria that had been happily chewing through plastic bottles, toys and other bric-a-brac. As they broke down the trash, the bacteria harvested the carbon in the plastic for energy, which they used to grow, move and divide into even more plastic-hungry bacteria. Even if not in quite the hand-to-mouth-to-stomach way we normally understand it, the bacteria were eating the plastic.

The scientists were led by Kohei Oda, a professor at the Kyoto Institute of Technology. His team was looking for substances that could soften synthetic fabrics, such as polyester, which is made from the same kind of plastic used in most beverage bottles. Oda is a microbiologist, and he believes that whatever scientific problem one faces, microbes have probably already worked out a solution. “I say to people, watch this part of nature very carefully. It often has very good ideas,” Oda told me recently.
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Like a rare and exotic animal that cannot thrive in captivity, most micro-organisms didn’t seem suited for life in the lab. And so scientists were stuck with whatever could survive in their limited conditions. Yet there were some microbiologists who attempted to escape this straitjacket and discover the true extent of the microbial kingdom. The story of the discovery of penicillin by Alexander Fleming in 1928 is familiar: a fungal spore wafting through the corridors of St Mary’s hospital and settling at random in Fleming’s petri dish contained penicillin, which turned out to be one of the most potent medical weapons of the 20th century. Less well known, but no less significant, is the story of the Rutgers University chemist Selman Waksman, who coined the term “antibiotic” after noting that certain soil bacteria produced toxins that killed or inhibited other bacteria with whom they were competing for food. Waksman worked tirelessly to figure out the conditions required to grow these wild bacteria in his lab, and his efforts produced not just the second commercially available antibiotic, streptomycin, in 1946, but the next five antibiotics brought to market, too. Ultimately, searching the soil for antibiotic-producing microbes proved far more fruitful than waiting for them to float into one’s laboratory. Today, 90% of all antibiotics are descended from the grouping of bacteria that yielded Waksmans original discoveries.

Efforts like Waksman’s were relatively rare. It wasn’t until the discovery of simple chemical techniques to read the sequence of DNA – first emerging in the 1970s, but widely and commercially available from the mid-1980s – that things began to change. Suddenly the microbes under the microscope could be catalogued and identified by their DNA, which also hinted at how they might grow and function. Not only that, says Handelsman, “the genetic diversity we were seeing was enormous”. It turned out that “these life forms that looked quite similar are in fact very, very different. It opened this door to realising how much more was out there.”
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The vision of a deeper partnership with microbes is a powerful one. The EU has funded several groups to develop microbes and enzymes to turn plastic into fully biodegradable materials, rather than just new plastic. Last year, a German group engineered the Ideonella sakaiensis PETase into a marine algae, noting that someday it could be used to break down microplastic in the ocean.

Oda is convinced we haven’t even scratched the surface. When he and his colleagues first found Ideonella at the dump nearly 20 years ago, it wasn’t working solo. “As soon as I saw the film of micro-organisms on the plastic, I knew it was many microbes working together,” Oda told me. His team realised that while Ideonella was breaking the plastic into its industrially valuable precursors, other microbes were stepping in to further chew those into simple nutrients the microbial community could use. They were symbiotic. Partners, in a way. Oda has since written several papers pointing out that microbial communities might be developed into a system to remove micro- and nanoplastics from the soil. But he has received little interest.

In our conversations, Oda repeatedly bemoaned the lack of truly world-changing ideas coming from people who wanted to commercialise the discoveries he and his colleagues had made. There was an incredible amount of excitement about a factory that could turn old plastic into new; far less, it seemed, about one that could turn plastic back into water and air.
See theguardian.com/


Maybe volcanoes doomed the dinosaurs

A machine-learning algorithm suggests that volcanic activity, rather than an asteroid, killed the dinosaurs. The algorithm simulated 300,000 scenarios of different amounts of volcanic gases until it found one that matched data from fossils. The gases would have started to cause dinosaur-dooming climate chaos long before the asteroid impact.

“You can actually recreate the environmental conditions that could cause a dinosaur extinction solely by volcanism, as if the asteroid weren’t there,” says computational geologist and study co-author Alexander Cox. “But of course, we can't discount the fact that the asteroid definitely didn't cheer up the dinosaurs.”
See wired.com


‘For the Culture’ Is a Joyful Celebration of Black Women and Femmes in Food, by Nancy Matsumoto - September 28, 2023

Klancy Miller’s new book, For the Culture: Phenomenal Black Women and Femmes in Food, features 66 interviews with Black women in food, wine, and hospitality and 48 recipes collected from her subjects, plus vibrant illustrations by Sarah Madden and lavish photography by Kelly Marshall. Though the book is a joyful celebration of Black women and non-binary femmes and their achievements, it does not shy away from addressing hard truths about racism, money, and mental health.

In the book, Miller pays homage to the grandes dames of African American culinary history, from cooks and authors Edna Lewis and B. Smith to culinary anthropologist Vertamae Smart-Grosvenor. She also pays tribute to “all the Black women and femmes who steward the land, feed us, and bring us together with food and wine,” including farmer Leah Penniman, chef Mashama Bailey, culinary historian Jessica B. Harris, and television host and producer Sophia Roe.

Miller hopes this book will provide the kind of information, advice, and “sisterly insights” she wishes she’d had access to as she was coming into the world of food and food media.
See civileats.com

Du côté d’Auguste Derrière

02 - 16/10/2023
 



Progress with mRNA vaccines for infectious diseases

See nature.com
16/10/2023
 



How mRNA is transforming medicine

On Monday, biochemist Katalin Karikó and immunologist Drew Weissman won the Nobel Prize in Physiology or Medicine for discoveries that enabled the development of messenger RNA (mRNA) vaccines against COVID-19. And the field shows no signs of slowing down: mRNA-vaccine developers are setting their sigh
ts on mpox, influenza and cancer. Synthetic mRNA can be designed and manufactured in days, which allows vaccines to be reformulated quickly. And the technology could be a game-changer for pathogens that have eluded vaccine makers, such as cytomegalovirus, which causes birth defects.
See nature.com


The tangled history of mRNA vaccines, by Elie Dolgin, 14 September 2021

Hundreds of scientists had worked on mRNA vaccines for decades before the coronavirus pandemic brought a breakthrough.

See nature.com
16/10/2023
 



World Resources Institute, People, Nature and Climate

WRI's mission is to move human society to live in ways that protect Earth’s environment and its capacity to provide for the needs and aspirations of current and future generations.

We organize our work around six critical goals that the world must achieve this decade in order to secure a sustainable future:

Climate: Protect communities and natural ecosystems from damage caused by greenhouse gas emissions, and generate opportunities for people by catalyzing a global transition to a low-carbon economy.

Energy: Drive the scale-up of clean, affordable power systems throughout the world to deliver sustainable socio-economic development.

Food: Ensure the world’s food systems reduce their impact on the environment, drive economic opportunity, and sustainably feed 9.6 billion people by 2050.

Forests: Alleviate poverty, enhance food security, conserve biodiversity, and mitigate climate change by reducing forest loss and restoring productivity to degraded, deforested lands.

Water: Achieve a water-secure future by mapping, measuring, and mitigating global water risks.

Cities and Transport: Improve quality of life in cities by developing and scaling environmentally, socially, and economically sustainable urban and transport solutions.

We design solutions for and analyze these six critical goals through the lenses of our three Centers of Excellence which focus on Governance, Business and Finance.
See wri.org
See WRI Water and conflict cartoon
Contact: Ehud GELB
E-mail: ehudgelb(a)gmail.com

Du côté d’Auguste Derrière

03 - 16/10/2023
 



What Could Go Right? Natural disasters are much less disastrous, by Emma Varvaloucas

We’re better at dealing with them, and fewer people are dying as a result.

Natural disasters are much less disastrous

Natural disasters are a frequent feature of news coverage. Because the suffering they cause is highly visual, they are easy to remember: we can easily recall recent stories on floods, landslides, and wildfires, and probably even specific photos and videos that were published with them. Especially now, with climate change such a dominant narrative, our brains are primed to pay extra attention.

All this naturally leads people into the assumption that we’re worse off now than we have been in the past when it comes to how deadly natural disasters are. The opposite is true, however.

Whereas over one million people used to die annually in the early and mid-1900s from natural disasters, post-2010 that number is 10–20,000. In 2022 and 2023, however, it was higher, at 60–70,000.


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


How much has your country changed since you were born?

I had so much fun with this new tool from Human Progress, where you can insert a year and a nation and see progress—or regress—on income levels, infant survival, democratic norms, and more.
See humanprogress.org


Ancient footprints point to early Americans

Fossilized human footprints might be the oldest direct evidence that people lived in the Americas thousands of years earlier than thought — as early as 23,000 years ago. Researchers analysed pollen and sediment from the footprints and found that their ages matched estimates from 2021 that were based on the ages of seeds stuck in the fossils. The finding supports the idea that people skirted down the Pacific coast of the Americas after crossing the Bering land bridge, rather than waiting until ice-age glaciers retreated from inland routes. The timeline is also supported by indirect evidence, such as pendants carved from animal remains, but the footprints in New Mexico are special because they were undoubtedly made by people.

See apnews.com
16/10/2023
 



Gene editing makes chickens flu-resistant

Bird-flu-resistant chickens have been created using CRISPR gene editing. When exposed to the flu virus, nine out of ten of the animals remained uninfected and didn’t pass the virus to other birds. Researchers modified a gene encoding a chicken protein that the virus needs to replicate. But this prompted the virus to start replicating using other proteins in the same family, which the researchers think could be addressed with more edits. “We must be careful not to facilitate adaptations of the virus that make it more dangerous than it [already] is,” says virologist and study co-author Wendy Barclay.
See english.elpais.com


Expensive pets

21 - 16/10/2023
 



France vs USA - 1950 - 2019

22 - 16/10/2023
 



Next Nasdaq fall?

22 - 16/10/2023
 



More US students absent from school

24 - 16/10/2023
 


 


El laboratorio de la oveja ‘Dolly’ crea pollos resistentes a la gripe aviar con edición genética de Daniel Mediavilla, 10 oct 2023

Se trata de una prueba de concepto que aún se debe perfeccionar para conseguir una protección total y enfrentarse a los retos de su aplicación práctica

En el Instituto Roslin de la Universidad de Edimburgo, el centro de investigación animal donde se creó la oveja Dolly, han utilizado la edición genética para gestar pollos resistentes a la infección por gripe aviar. Este virus letal para las aves, que produce grandes pérdidas económicas en todo el mundo y puede, en algunos casos, infectar a los humanos y matarlos, se ha mostrado escurridizo para las vacunas, cambiando con rapidez las proteínas de su superficie que reconoce el sistema inmune. Un grupo de investigadores británicos, que hoy publica sus resultados en la revista Nature Communications, ha probado el potencial de modificar pequeñas secciones del ADN de los pollos para evitar, aunque solo en parte, la infección de gripe.
…/…
Ver elpais.com


How AI might transform the scientific paper

Large language models (LLMs), such as ChatGPT, could become regular assistants for writing manuscripts, peer-review reports and grant applications.

These artificial-intelligence (AI) tools could change how scientists interrogate and summarize results, producing ‘papers on demand’ from experimental data and vastly expanding the scope of meta-analyses and reviews.

But publishers worry that LLMs’ propensity to make up information might lead to a flood of error-strewn manuscripts — and possibly AI-assisted fakes. And because LLMs trawl Internet content without concern for bias, consent or copyright, their use is “automated plagiarism by design”, suggests cognitive scientist Iris van Rooij.
See nature.com


Jeunes campagnards, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

13 - 16/10/2023
 



Le pêcheur et l’enfant, 1895, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

14 - 16/10/2023
 



Chemin forestier, 1933, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

15 - 16/10/2023
 



Enfants dans la tempête, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

16 - 16/10/2023
 



New fairy tale, 1891, by Nikolay Bogdanov-Belsky, Belarusian National Arts Museum

17 - 16/10/2023
 



Girl Reading in a Meadow, 1939, by Nikolay Bogdanov-Belsky, Belarusian National Arts Museum

18 - 16/10/2023
 



The best thing that could ever CAP-pen, by Gerardo Fortuna (Ukrain in the EU!)

Forget prophecies of empty coffers and huge cuts for founding members: Ukraine’s EU accession is the best thing that could ever happen to the Common Agricultural Policy (CAP).

Is Ukraine’s agriculture too big to be subsidised with EU funds? This is a recurring question in the recent EU enlargement debate.

This week, a preparatory document to the Granada summit leaked by the Financial Times scared many with its calculations of the impact Ukraine’s possible accession would have on the EU budget.

The paper, drafted by the general secretariat of the EU Council, assessed that Ukraine would be eligible for a whopping €96.5 billion of CAP funds, leading to cuts of about 20% in farm subsidies to current EU member states.

Ukrainian officials soon replied, saying that evaluating the impact of Ukraine’s accession on the EU’s farming subsidies under the current criteria is not a relevant exercise, since Kyiv’s EU membership will likely lead to the end of the Common Agricultural Policy (CAP) as we know it today.

Having been an agri-food reporter for a long time, I’ve heard other people wonder – actually quite often – how such a global agricultural powerhouse can be integrated into the EU’s farming subsidies programme without going bankrupt.

I’ll be going against the trend and saying that an eventual Ukraine’s EU accession (which now seems much closer than ever before) will even have a beneficial impact on our beloved CAP – or at least on two of its long-standing controversial aspects.

First, one of the most feared things by European farmers at the beginning of any CAP talks: cuts to EU subsidies.

The CAP financial envelope was already heavily downsized in the multi-annual financial framework (MFF) for the 2021-2027 period due to Brexit, with a huge loss of funds particularly in the rural development aid (for the insiders: the so-called second pillar).

Ahead of the talks on the next seven-year programming period, there’s also a widespread sentiment that devolving almost one-third of the EU budget to farming might, perhaps, be a bit too much as there is a need to get money for new priorities such as defence or industrial policy.

The other main point is some sort of ‘un-reformability’ of the CAP, which is still considered a policy that can be tweaked and re-tweaked but eventually remains equal to itself.

Think about those countries like Italy and the Netherlands – or the then EU member state the United Kingdom – which have always pushed for giving more relevance to rural development rather than to the traditional direct payments to farmers without getting basically nothing in return.

Even the recent attempts to green the CAP with the so-called eco-schemes have been considered only a drop in the ocean.

But Ukraine’s EU membership could be a game-changer for both aspects.

Since integrating Ukraine into the CAP is a huge challenge (but an essential one), it won’t be possible without proper financial resources – meaning the Commission and the EU lawmakers might think twice before suggesting cuts in the CAP.

Likewise, you can’t face this challenge without a proper farm reform aimed at a re-thinking of the direct payment per hectare system (for the insiders: the so-called first pillar), since the average size of arable land of Ukrainian farm enterprises amounts to 485 hectares (in France, for instance, is 30 hectares; in Poland is eight hectares).

This means that the setting up of a badly needed redistributive payment scheme capping direct payments to large farms will become a priority.

Of course, there are also food safety issues for Ukraine products to sort out, as well as some risks that might arise with the CAP implementation because of the level of corruption in the neighbouring country.

CAP reform talks will be kicked off in the next mandate, and come into effect only in the 2028-2035 programming period.

Even the most optimistic about it wouldn’t think that Ukraine will join the EU before 2035. Still, Ukraine will be the elephant in the negotiating room and probably the leading force to avoid cuts and impose a real CAP reform.

It’s not bad at all, is it?
See euractiv.eu


AI predicts 70% of earthquakes a week before they occur, by Loukia Papadopoulos, Oct 07, 2023

The system only flagged eight false warnings and missed one earthquake.
See interestingengineering.com


"Bad" Joke



A Priest and a Rabbi go for a Walk in the Park

As both come by a beautiful lake, the rabbi says: “Let’s take a dip, the water looks refreshing!”

“But we have no trunks”.

“Then let’s go in as god has created us.”

Said and done, they go in. After a while, they get out and walk back to their clothes. There, a small group of people surprise the two naked men.

Full of shame, the priest covers his manhood. He looks to the right and sees the rabbi covering his face.

“What are you doing?”, he asks.

The rabbi answers: “My people recognize me by my face.”

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




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