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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France
Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000
ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens.
Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture
depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires,
bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.
S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :
- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)
- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938
- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909
Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis
1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par
matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).
Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ
9 000 volumes.
Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à
un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles
sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance
des caractères.
Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous
à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel
KOHA.
À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr
Avant l'informatique / Fauche du blé à Loupcrup
- 85 (dont le site Internet est impressionnant ! Pour le visiter,
cliquer sur la carte postale)
16/10/2023
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Prochain concert de la Lyre du Plessis-Robinson (GW : Clarinette
basse) : réservation indispensable... vu le succès
(local !) de nos prestations !
Pour cuisiniers et/ou œnologues avertis !
Quand mes amis me manquent, je fais comme pour les échalotes...
je les fais revenir avec du vin blanc.
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Chaussures connectées (TF1)
Voir
tf1info.fr
Pensée du jour
La diversité des langues est la beauté du monde.
Roger BACON (1220-1292)
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Opinions
et curiosités du web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Le prix Nobel de médecine décerné à Katalin Kariko et Drew
Weissman pour leur contribution au vaccin à ARN messager, par
Nathaniel Herzberg, Le Monde, 2 octobre 2023
Le prix Nobel de médecine essuie le récurrent reproche de ne récompenser
que de vieux scientifiques, hommes de préférence, presque toujours
à longue distance de leur découverte. Et si possible sans rapport
avec l’actualité. Le jury a cette fois emprunté le chemin inverse.
Lundi 2 octobre, il a choisi de récompenser la Hongroise Katalin
Kariko et l’Américain Drew Weissman, tous deux professeurs à l’université
de Pennsylvanie, pour leur contribution déterminante à la mise
au point du vaccin à ARN messager. Autrement dit, une femme et
un homme, tous deux sexagénaires – presque des bambins dans le
palmarès –, et cela moins de trois ans après la première utilisation
de cette technologie révolutionnaire.
Il faut dire que, entre-temps, les vaccins à ARN messager de Pfizer/BioNTech
et de Moderna ont bouleversé le monde de la recherche et de la
santé. Le monde tout court, en vérité. Dans la course internationale
à l’immunisation contre le Covid-19, ces nouveaux venus ont pris
de vitesse toutes les technologies antérieures – à virus inactivés
ou atténués, à protéines recombinantes, à vecteur viral. En dix
mois, les deux laboratoires ont mis au point des vaccins sûrs
et protecteurs. Avec une efficacité de 95 % contre la souche initiale,
ils affichent même de meilleurs résultats que tous leurs concurrents.
Dans les pays occidentaux, en Amérique du Nord et en Europe notamment,
ils constituent l’écrasante majorité des doses administrées. Sans
prendre le moindre risque, on peut donc affirmer que les plus
de 13 milliards d’injections de vaccins à ARN messager déjà réalisées
ont permis d’éviter une catastrophe bien plus meurtrière encore.
.../...
Voir
lemonde.fr
« Dimanche de lecture dans une école rurale », 1895, par Nikolay
Bogdanov-Belsky (1868-1945), Musée Russe, Saint-Pétersbourg
01
- 16/10/2023
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Delphine Horvilleur (rabbine) : « Face aux meurtres du Hamas,
certains silences m’ont terrassée », par Virginie Larousse,
15/10/2023
La rabbine, voix du judaïsme libéral en France, confie, dans
un entretien au « Monde », comment elle a perçu, depuis Paris,
les actions terroristes du Hamas en Israël.
Elle reçoit Le Monde dans sa synagogue parisienne après avoir
célébré deux bar-mitsva, au milieu d’une atmosphère apparemment
joyeuse. « Je ne voulais pas voler ce moment si important dans
la vie de ces adolescents. Une bar-mitsva, c’est un moment festif,
pas une fête des morts ! », confie Delphine Horvilleur, figure
de proue du judaïsme libéral en France. Dans l’assistance, pourtant,
des visages en larmes laissaient transparaître le contexte dramatique,
quelques jours après la déflagration provoquée par le Hamas.
Face à la tragédie, la rabbine appelle à ne pas sombrer « dans
une déshumanisation absolue de l’autre camp ».
>> Après les attaques du Hamas sur Israël, quels sentiments
vous habitent ?
Il m’est difficile de répondre à cette question, parce que cela
dépend des heures de la journée. Comme beaucoup de gens, je
suis effondrée et suis devenue totalement pessimiste, moi qui
me suis toujours perçue comme quelqu’un d’optimiste, confiant
en la paix possible. Ces grands idéaux, aujourd’hui, sonnent
un peu creux à mes oreilles. J’ai le sentiment que le sol s’est
dérobé sous mes pieds, que quelque chose s’est effondré.
Je pourrais m’exprimer en tant que juive ou que personne attachée
à Israël, bien sûr. Mais en réalité, c’est en tant qu’être humain
qu’il me faut simplement parler. Nous sommes projetés dans des
images d’une telle inhumanité que la question qui m’habite,
c’est de savoir comment préserver notre humanité, s’assurer
les uns les autres que, dans les temps à venir, nous parviendrons
à ne pas déshumaniser l’autre à un point qui confisquerait notre
âme.
Autant je peux comprendre qu’au Proche-Orient des gens n’arrivent
plus à le faire, parce que le niveau de haine et de rage y atteint
son paroxysme, autant nous n’avons aucune excuse ici. Et je
ressens de la colère vis-à-vis de ceux qui, depuis la France,
ajoutent de la haine à la haine, qui sombrent dans une déshumanisation
absolue de l’autre camp.
Cette faille empathique majeure est, en fait, une faille morale
terrible dont la répercussion sera de nous déshumaniser nous-mêmes.
De nous enfermer un peu plus dans un entre-soi d’empathies sélectives,
une impossible confiance en la parole de l’autre parce qu’il
n’a pas su être là. Nous avons le devoir, à distance, d’être
les ultimes gardiens d’humanité malgré la rage et la colère,
dans la nécessité morale de dénoncer de façon absolument ferme
ce qui vient de se produire. Aucune cause, aussi juste soit-elle,
ne légitime ces crimes du Hamas. Aucune liberté ou émancipation
ne peut se gagner sur cette ignominie.
>> Vous avez beaucoup œuvré au dialogue entre les juifs
et les musulmans, et vous avez d’ailleurs consacré un numéro
de la revue « Tenou’a », que vous dirigez, à Isaac et Ismaël,
et qui s’intitulait « Se reparler ». Comment, à présent, renouer
le dialogue ?
J’ai reçu avec émotion ces derniers jours des centaines de messages
de gens qui souhaitent apporter un soutien ou demander simplement
comment ça va. Ces gens ne sont pas devenus subitement pro-israéliens
ou propalestiniens. Ils ont juste écouté vibrer en eux l’humanité
partagée. Face à cela, je l’avoue, certains silences m’ont terrassée.
Notamment celui de certains amis, soutiens de la cause palestinienne
et incapables de dénoncer clairement le Hamas. Leur mutisme
m’est insupportable. Quand je vois que personne, parmi les leaders
palestiniens que je connais en France, n’est capable de dénoncer
fermement les meurtres du Hamas, je perds espoir, c’est vrai.
J’ai le sentiment que beaucoup de gens sont otages idéologiquement,
otages par leur silence, otages de l’idéologie criminelle du
Hamas et de ses alliés. Ils décident ainsi de fermer la bouche,
de relativiser ou de contextualiser la situation de façon obscène
– déresponsabiliser les assassins en évoquant simplement la
colonisation. Et taire ainsi la vérité : le Hamas ne souhaite
pas la paix ou le retour à la table des négociations. Il n’aspire
qu’à la destruction d’Israël, et non à en finir avec l’occupation
de la Cisjordanie. Pour cette organisation, toute présence juive
– je dis volontairement « juive » et non « israélienne » – sur
cette terre est à exterminer. Ne pas le dénoncer est une faille
morale terrible pour le narratif palestinien qui mériterait
mieux que cette mare de sang indélébile sur son drapeau.
Ce mouvement terroriste doit être condamné, non pas malgré l’attachement
de certains à la Palestine, mais précisément au nom de cet attachement.
J’attendais, par conséquent, des prises de parole plus fortes.
Certains me répondent : qu’en est-il de ta dénonciation de la
colonisation ? Eh bien justement, je ne crois pas m’être tue.
Et nous sommes nombreux, depuis des années, à porter cette parole
et à avoir dénoncé les effets terribles de la colonisation sur
la société israélienne.
Celle-ci s’enivre parfois de son pouvoir ou manque cruellement
d’empathie pour la douleur des Palestiniens. Néanmoins, à aucun
moment je ne l’ai vue applaudir le meurtre d’un enfant, appeler
à l’anéantissement de l’autre ou saluer la bravoure d’hommes
qui entreraient maison par maison égorger des bébés ou violer
des femmes devant le cadavre de leur compagnon. Les équivalences
ont une limite. Cela ne veut évidemment pas dire qu’un mort
ne vaut pas un mort, ou la douleur d’une mère celle d’une autre
mère, mais qu’en déconnexion absolue de notre sensibilité à
une cause ou à une autre, nous devons tous refuser ensemble
ces abjections qui salissent notre humanité, et qui nous volent
notre âme.
J’ai répété, en tant et tant de circonstances, mon attachement
viscéral à l’existence d’Israël et à son droit à la sécurité,
tout en appelant à entendre la douleur des Palestiniens et en
dénonçant la politique du gouvernement israélien. Je me suis
toujours efforcée, tout en me disant sioniste, d’être sur une
position exigeant de la mesure. J’attends aujourd’hui la même
exigence morale de ceux qui aspirent à ce que leur revendication
à l’autodétermination reste légitime.
>> Dans votre sermon de Kippour du 24 septembre, soit
deux semaines avant les attaques du Hamas, vous n’avez pas ménagé
vos critiques par rapport au gouvernement israélien. Comment
conjuguer, dorénavant, cette critique de la politique israélienne
et l’unité nationale dans le deuil ?
Depuis l’arrivée au pouvoir en Israël d’un gouvernement d’extrême
droite, nous sommes très nombreux à être extrêmement inquiets
de l’évolution politique du pays. J’avais donc décidé, cette
année à Kippour, d’évoquer cette question politique, cette menace
qui pèse sur Israël, dans son illusion de toute-puissance, son
hubris qui la rend parfois inconsciente de sa vulnérabilité.
L’État d’Israël, né sur les cendres de la Shoah, a promis aux
juifs du monde qu’il y aurait toujours une force à leurs côtés,
que c’en était fini de leur absolue vulnérabilité. La menace
quasi permanente pour sa survie ces soixante-quinze dernières
années n’a fait que renforcer ce narratif de force qui a gonflé,
gonflé, jusqu’à exploser partiellement aujourd’hui. Ce qui vient
de se passer est une explosion de l’illusion de toute-puissance
d’Israël. Les gens pensaient que la force militaire et le renseignement
rendraient impossible une telle tragédie.
D’une certaine manière, Israël vient de reprendre conscience
de la faille et de la vulnérabilité qui ont été une constante
de l’histoire juive. Lorsque j’ai écrit mon sermon de Kippour,
il y a trois semaines, je n’imaginais pas à quel point il allait
trouver une résonance presque immédiate.
Notez que cette critique de la vie politique israélienne est
loin d’être minoritaire. Pendant ces dernières quarante semaines,
des centaines de milliers d’Israéliens sont sortis dans les
rues pour hurler leur rage contre le gouvernement d’extrême
droite et la menace qu’il fait peser sur la démocratie. Ce pays
a une capacité de débat démocratique interne extrêmement puissante.
Si, pour l’heure, il est dans un temps d’union nationale nécessaire
parce qu’il y a une guerre à mener, je n’ai aucun doute que
cette critique politique va être tout aussi féroce dans les
mois à venir face aux égarements du gouvernement Nétanyahou.
Aujourd’hui, il y a une conscience très forte que les certitudes
nationalistes et messianiques ont une part de responsabilité
dans le désastre – ce qui ne décharge en rien les coupables.
En rien du tout.
>> Cependant, n’est-il pas compréhensible de chercher
à contextualiser le drame, étant donné la situation que connaissent
les Palestiniens occupés ?
Je ne nie pas cela, au contraire, mais qu’est-ce qui fait que
des personnes en arrivent à créer des chaînes de causalités
leur permettant de justifier que des enfants soient égorgés
en raison de la politique du gouvernement israélien ou de l’occupation
? On observe souvent, dans nos sociétés, cette tentation d’interpréter
ce qui vient de se passer par le prisme principal de la responsabilité
israélienne. J’y vois une forme troublante de paternalisme et
d’infantilisation du coupable. Déresponsabiliser le monde arabe
ou surresponsabiliser les juifs, comme si ces derniers assumaient
en toutes circonstances le rôle de parent ou d’adulte. Il y
a là, je trouve, une forme de mépris pour les Palestiniens.
Il faut permettre aux gens d’être assez grands pour porter la
pleine responsabilité de leurs actes et assumer leurs conséquences.
>> Justement, pour filer la métaphore des liens familiaux,
ne peut-on pas voir dans la tragédie actuelle une réminiscence
de l’histoire biblique de Caïn et Abel ?
Absolument. Cette image m’accompagne en permanence depuis quelques
jours. Rappelez-vous de ce récit de la Genèse. Au commencement
de l’histoire du monde il y a deux frères. La haine s’empare
de l’un d’entre eux. Dieu dit à Caïn : « Sache te relever »,
sans quoi, lui dit-il, « le péché sera à ta porte » – ce qui
signifie que s’il n’est pas capable de regarder son histoire
autrement que par le prisme de sa victimisation, une faute terrible
le guette. Cela ne manque pas de se produire dans les versets
suivants puisque, tandis qu’ils sont aux champs, Caïn se lève
et tue son frère.
Le texte biblique relate cette scène de manière énigmatique,
puisqu’il est écrit que « Caïn dit à Abel, se leva et le tua
». Un mot semble manquer – comme si, finalement, Caïn n’avait
pas réussi à parler à Abel. C’est parce qu’il n’a rien dit du
tout que Caïn s’est levé et a tué son frère : la violence prend
le relais d’une parole impossible. Lorsque Abel est assassiné,
il est dit que « son sang crie des profondeurs de la Terre ».
Il crie pour Abel et pour ses descendants qui ne naîtront pas,
pour toutes ces vies assassinées. Et alors Dieu se tourne vers
Caïn et lui demande : « Qu’as-tu fait ? » ; l’assassin répond
d’une phrase mythique : « Suis-je le gardien de mon frère ?
»
Cette question, aujourd’hui, n’est pas adressée à Caïn ; elle
est adressée à chacun d’entre nous, juifs, non-juifs, Israéliens,
Palestiniens, humains tout simplement. Nous qui voyons ces images
d’extrême violence, quelle que soit notre sensibilité à ce conflit,
notre proximité vis-à-vis d’un camp ou un autre, saurons-nous,
oui ou non, être les gardiens de nos frères humains ? Cette
histoire biblique, aujourd’hui, hurle à nos oreilles comme les
sangs d’Abel.
>> Qu’est-ce qui, en l’état actuel des choses, pourrait
apporter une forme de consolation, aussi modeste soit-elle ?
Je l’ignore, et je vais vous faire une confidence. J’ai écrit
un livre sur la mort et l’accompagnement du deuil [Vivre avec
nos morts. Petit traité de consolation, Grasset, 2021]. J’ai
eu beau l’écrire pour d’autres, accompagner tellement de fois
des endeuillés, rien ne me console aujourd’hui. Au fond, je
crois que quand la mort surgit, les mots ne servent pas à grand-chose.
Cependant, même si je ne suis pas sûre qu’ils aient le moindre
effet d’apaisement, ce que j’essaie de faire, c’est que mes
mots, à défaut de consoler, n’ajoutent pas de la haine. C’est
ma seule ambition. Je ne suis pas sûre qu’ils soignent, mais
je voudrais qu’ils ne fassent pas souffrir davantage.
Voir
lemonde.fr
« Au seuil de la classe », 1897, par Nikolay Bogdanov-Belsky
(1868-1945), Musée Russe, Saint-Pétersbourg
02
- 16/10/2023
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Aimé Césaire
Un des plus grands poètes contemporains de langue française.
Ce poème demanderait une longue exégèse, demanderait, mais n’exigerait
pas. Pour accéder à sa richesse, voici deux clefs :
1 - Le « mot » dont il s’agit est évidemment le mot « nègre
».
2 - Écoutez les occurrences de l’allitération en « r », assortie
d’une autre consonne, « gr », « cr », « pr », etc… qui donnent
tout son râpeux à ce texte tout de rage.
Et surtout,
écoutez la lecture d’Aimé Césaire lui-même.
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Mot de Aimé Césaire (1913 – 2008), in Corps perdu (1950)
Parmi moi
de moi-même
à moi-même
hors toute constellation
en mes mains serré seulement
le rare hoquet d'un ultime spasme délirant
vibre mot
j'aurai chance hors du labyrinthe
plus long plus large vibre
en ondes de plus en plus serrées
en lasso où me prendre
en corde où me pendre
et que me clouent toutes les flèches
et leur curare le plus amer
au beau poteau-mitan des très fraîches étoiles
vibre
vibre essence même de l'ombre
en aile en gosier c'est à force de périr
le mot nègre
sorti tout armé du hurlement
d'une fleur vénéneuse
le mot nègre
tout pouacre de parasites
le mot nègre
tout plein de brigands qui rôdent
de mères qui crient
d’enfants qui pleurent
le mot nègre
un grésillement de chairs qui brûlent
âcre et de corne
le mot nègre
comme le soleil qui saigne de la griffe
sur le trottoir des nuages
le mot nègre
comme le dernier rire vêlé de l'innocence
entre les crocs du tigre
et comme le mot soleil est un claquement de balles
et comme le mot nuit un taffetas qu'on déchire
le mot nègre
dru savez-vous
du tonnerre d'un été
que s'arrogent
des libertés incrédules
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Le Villefranchois (fin août 2023), journal local de Villefranche-de-Rouergue
(12)… une canicule sans rapport avec le changement climatique
que nous observons
Signalé
par JP LUBIN
Mél : jp.lubin(a)wanadoo.fr
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Une bonne nouvelle pour trois de nos meilleurs journalistes
travaillant notamment sur l’Agriculture : G. Woessner, P. Cohen
et MacLesgy contre qui Séralini a porté plainte pour diffamation
et a été débouté
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
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40 idées fausses sur les régimes
Nous avons tous une opinion sur l’alimentation, ce qui
est bon et mauvais pour notre santé, ce qu’il faudrait
consommer, ce qui est dangereux et toxique…
Cet ouvrage est un excellent remède contre les idées
reçues. L’auteur, Jean-Michel Lecerf, est nutritionniste.
Il combat les fausses idées sur les régimes et il nous
met en garde : de nombreux régimes trop restrictifs
conduisent à un risque de déficits nutritionnels.
Sa doctrine : manger ne sert pas uniquement à se nourrir,
mais aussi à prendre du plaisir et à partager. Il aborde
également les régimes dits « d’exclusion », sans produits
laitiers, sans œuf, sans lactose, sans gluten…
Enfin, il nous présente dix régimes bons pour la santé,
à consommer sans modération. Cet ouvrage, fruit d’une
longue expérience, doit intéresser chacun d’entre nous.
Voir
quae.com
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L’avenir de la génétique en productions animales comme en productions
végétales se jour en ce moment
L'avenir des NBT applicables aux végétaux en Europe va se jouer
prochainement. La Commission offre à tous les citoyens la possibilité
d'exprimer leurs avis sur ce sujet important rapidement. Afin de
donner mon avis j'ai aussi consulté les avis déjà déposés. C'est
une avalanche de refus avec toutes sortes de raisons qui montrent
une méconnaissance redoutable de ce sujet et des enjeux. Il me semble
qu'il serait utile de mettre ce sujet dans la gazette afin de proposer
à ses lecteurs d'exprimer leurs avis. Je joints deux textes qui
apportent des précisions sur ce que demande l'AFBV(Association française
pour les biotechnologies végétales). Et ci-dessous le lien pour
accéder au site de l'UE sur ce sujet.
Voir
ec.europa.eu
Donnez votre avis sur la législation applicable aux végétaux produits
à l’aide de certaines nouvelles techniques génomiques (europa.eu)
Contact : Jean-Daniel ARNAUD
Mél : jd.arnaud(a)wanadoo.fr
C'est pourtant dans les sols non labourés désherbés au glyphosate
qu'on trouve le plus de vers de terre…
Voir
terre-net.fr
Three mega-trends
> Britain goes secular
For 40 years, the National Centre for Social Research, the largest
independent and nonprofit social research organization in the United
Kingdom, has been tracking British attitudes toward social and moral
issues. In their latest report, they say that these have undergone
such a “profound, long-term, secular change” that “Britain now looks
and feels like a different country.”
For example:
- In 1983, 50 percent of respondents said that sexual relationships
between adults of the same gender were “always wrong.” Now just
9 percent express that view.
- 76 percent say that the law should allow an abortion if the woman
decided on her own that she does not want to have the child, up
from 37 percent in 1983.
- In 1987, 48 percent agreed that “a man’s job is to earn money,
a woman’s job is to look after the home and family.” Now, only 9
percent agree.
…/…
> The US continues to decarcerate
…/…
>
The world reaches for 1.5 warming target
Solar farm on the mountaintop of Northern China's Shanxi, stretching
80 kilometers and covering more than 10,590 acres
.../...
See
theprogressnetwork.org
Wendy Brown, USA filósofa: “La izquierda debe hacer algo más
que reaccionar a lo que dice la derecha”
Feminista que no escribe sobre feminismo, esta pensadora estadounidense
califica nuestra época de
“nihilista”. La libertad, dice, es el grito de guerra de quienes
quieren destruir el planeta
.../...
P. ¿Cuál es su propuesta para que la izquierda cambie eso?
R. Debe hacer algo más que solo reaccionar a lo que la derecha dice.
Necesita exponer su propia visión. Esa visión debe ser ampliamente
convincente, y no basarse en los agravios sino en propuestas para
un mundo mejor y más habitable. Desarrollar un lenguaje y un relato
basado en la justicia, la ecología, la sostenibilidad y la libertad
que resulte atractivo. No se trata solo de estar pasando lista,
regañando, indignados. La izquierda debe dejar el rencor y la crueldad
a la derecha; eso acabará envenenándolos, es casi la única propuesta
que tienen.
.../...
Ver
elpais.com
Evidence
Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique,
un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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Pour les grands enfants que nous sommes tous...
16/10/2023
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Fin de la “botte” : un “amphi garnison” pour l’histoire à l’INSP
(successeur de l’ENA)
Scruté avec attention tous les ans, l’événement le sera encore plus
cette année. Les élèves de la promotion Guillaume Apollinaire de
l’Institut national du service public (INSP) vont choisir leur affectation
ce mercredi 4 octobre, lors du traditionnel “amphi garnison” de
cet établissement venu remplacer la célèbre ENA en 2022. Une cérémonie
de sortie qui s’annonce d’un genre inédit.
Cet “amphi garnison” marquera effectivement une étape mémorable
dans l’application de la réforme de la haute fonction publique,
la promo Guillaume Apollinaire étant la première à ne plus bénéficier
de l’accès direct dans les grands corps de l’État à la sortie de
l’école. Cette promotion est néanmoins encore concernée par le classement
de sortie qui, lui, sera supprimé en 2024.
Un arrêté publié en avril dernier était en effet venu acter la disparition
de la “botte” des postes offerts aux élèves qui achèvent leur scolarité
ce mois-ci. Exit ainsi les grands corps que sont le Conseil d’État,
la Cour des comptes et les corps d’inspection mis en extinction
(IGF, IGA et Igas), que les élèves de l’INSP ne pourront désormais
intégrer qu’après une expérience opérationnelle. Une logique d’emplois
plutôt que de corps et une manière pour l’exécutif de s’attaquer
au phénomène de la “rente” qu’Emmanuel Macron n’a eu de cesse de
dénoncer.
La quasi-totalité des élèves qui s’apprêtent à sortir de l’INSP
rejoindront donc le nouveau corps interministériel des administrateurs
de l’État. Dans la liste des postes transmise par l’administration
aux élèves (après un bras de fer), 78 emplois leur sont ainsi offerts
dans ce corps pour une affectation dans les ministères. Trois emplois
d’administrateurs de la ville de Paris sont aussi proposés ainsi
que 7 postes de conseillers de tribunal administratif (TA) et de
cour administrative d’appel (CAA) et 3 postes de conseillers de
chambre régionale des comptes (CRC). Les prises de fonctions des
élèves de la promotion Guillaume Apollinaire sont prévues pour la
mi-octobre.
Voir
Le zoom / Acteurs Publics

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Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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A thought for today
This is what power really is: the privilege of ignoring anything
you might find distasteful.
Oksana ZABUZHKO, writer (1960-)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ACTION(Une) : Quand un imbécile fait une action dont il a honte,
il prétend toujours que c'est par devoir.
Sir George Bernard SHAW
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 28 septembre 2023 de cette gazette afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1080 dated October 16, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Les data au cœur de la planification écologique
Cela semble une évidence mais il ne coûte rien de le rappeler
: les données sont la première brique pour des prises de décision
éclairées dans la plupart des domaines : médecine, industrie,
énergie… Le secteur agricole n’y déroge pas.
Voir
agdatahub.eu
La planification écologique dans l’agriculture : contexte et
enjeux
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 25
septembre les détails de la planification écologique. Avec 19
% des émissions nationales (c’est-à-dire importations exclues),
l’agriculture est le deuxième secteur émetteur de gaz à effet
de serre (GES). Un état de fait qui la rend évidemment directement
concernée par ce chantier d’ampleur.
Voir
agdatahub.eu
Xavier
Gorse dans Le Point
16/10/2023
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Qu’est-ce que les Digifermes® ?
Les Digifermes® sont un réseau de fermes expérimentales qui défendent
une vision de l’agriculture connectée.
Chaque ferme est appuyée par une structure de Recherche, Développement
et Innovation, ce qui permet de s’appuyer sur leur excellence
méthodologique pour mener des évaluations objectives avec rigueur
des nouveautés technologiques. Les Digifermes® sont ouvertes aux
entreprises du numériques, start-ups, organismes agricoles et
à tous ceux qui veulent faire avancer l’agriculture.
L’objectif des Digifermes® est de promouvoir une agriculture numérique
qui réponde aux besoins des agriculteurs.
https://www.informatique-agricole.org/wp-content/uploads/2023/10/Digifermes_septembre_2023.jpg
Voir digifermes.com
John Deere et Delaval créent un logiciel de gestion des exploitations
laitières
John Deere et Delaval ont signé un partenariat pour créer ensemble
un logiciel destiné à la production laitière. La spécificité de
cette innovation est d’être un outil de pilotage intégral de l’exploitation.
Proposer un outil numérique global aux producteurs laitiers. C’était
l’objectif de John Deere et Delaval lorsqu’ils ont créé le Milk
Sustainability Center (MSC). Le principe de cet outil est de regrouper
la totalité des données d’une exploitation : données laitières
et santé des animaux, production, rendements, utilisation des
différents intrants, données relatives aux cultures, etc. Le but
est de fournir à l’éleveur une vision globale du système d’exploitation
et de ses variables. Spécificité du MSC : les différents partenaires
de l’élevage (vétérinaire, contrôle de performance, éventuellement
robot de traite…) pourront y transférer leurs propres données.
Il n’y aura donc pas ou très peu de saisies à faire. Ils pourront
aussi, avec l’autorisation de l’exploitant, les consulter. L’analyse
des données permettra non seulement une comparaison avec celles
des autres exploitations mais également d’identifier les possibilités
de progrès. Il offre en outre un regard sur la consommation d’énergie
et le bilan carbone de l’exploitation.
>>> Disponible en 2024
MSC est basé sur le cloud pour les ordinateurs de bureau ou les
appareils mobiles, construit et alimenté par Dairy Data Warehouse
(DDW), une société néerlandaise en activité depuis dix ans, qui
offre des solutions de données pour la production laitière. Le
lancement du partenariat John Deere-Delaval pour ce projet commun
constituera un point clé du kiosque John Deere lors du salon Agritechnica
2023, qui aura lieu du 12 au 18 novembre, à Hanovre, en Allemagne.
La version initiale de MSC sera lancée à l’été 2024 en Amérique
du Nord et dans certains pays européens et sera gratuite. Une
version premium avec des capacités étendues sera lancée à une
date ultérieure.
Voir
agri-mutuel.com
Xavier
Gorse dans Le Point
16/10/2023
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Decibov - Aide à la décision en bovins viande
Decibov permet de situer les moyens à mettre en œuvre dans un
contexte de production défini par l'utilisateur :
- Techniques (cheptel, reproduction, main d'œuvre, surfaces, alimentation,
bâtiments, équipements, ...)
- Économiques (prix de ventes et d'achats, aides, marges de l'atelier,
...)
Decibov valorise les références produites par le dispositif INOSYS-Réseaux
d'élevages des Chambres d'Agriculture et de l'Institut de l'élevage.
Voir vidéo
Xavier
Gorse dans Le Point
16/10/2023
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Une réduction des doses d’herbicides jusqu’à 80-90 % grâce
aux capteurs
Face aux difficultés de gestion des adventices, le désherbage
localisé se développe, notamment pour les plantes sarclées. Le
perfectionnement des capteurs, des drones et de l’intelligence
artificielle trouve, en effet, des applications pour limiter le
recours aux herbicides. Que peut-on attendre de ces innovations
? Et quels sont les freins aujourd’hui ?
.../...
Quelles sont les solutions aujourd’hui disponibles ?
On retrouve aujourd’hui les outils de détection des adventices
par capteurs dans deux grands types de solutions. Les drones,
tout d’abord, qui « vont cartographier l’ensemble d’une parcelle
à assez basse altitude pour avoir une résolution suffisante. À
partir de là, un vol est réalisé sur l’ensemble de la parcelle
et abouti à la création d’une carte de géolocalisation des adventices,
qui est à importer dans le pulvérisateur. Si le drone est capable
d’une précision au centimètre, le pulvérisateur, lui, ne permet
pas de traiter au cm près. Pour éviter un biais, on attribue donc
une zone de sécurité autour de l’adventice lors de la détection
pour être sûr de traiter complètement la cible visée », explique
Aline Dupont, ingénieur conseil agroéquipements connectés à la
Chambre d’agriculture de la Somme. « On est, par contre, assez
loin de l’interopérabilité entre toutes les marques. C’est un
verrou de développement de la pratique. Environ la moitié des
pulvérisateurs équipés sont capables d’interpréter une carte de
désherbage, différente d’une carte de modulation classique. En
effet, dans ce dernier cas, on applique sur toute la rampe et
on modifie la dose selon l’avancement dans la parcelle. Alors
qu’avec une carte de désherbage, on veut appliquer toujours la
même dose et on lui demande d’actionner l’ouverture et la fermeture
des tronçons en fonction de l’avancement de la parcelle », précise
la conseillère.
La deuxième option correspond aux pulvérisateurs de haute précision
comme l’Ara d’Ecorobotix ou pulvérisateurs équipés de caméras
sur les rampes, avec une action en temps réel. Dans ce cas-là,
la principale contrainte réside dans l’intervalle entre la prise
et l’analyse de l’image, qui doit être de quelques centaines de
millisecondes. Installé dans l’Essonne, Nicolas Hottin a testé,
cette campagne, le pulvérisateur Ara sur betteraves (7 km/h).
« Des essais sont également prévus sur maïs et oignons. Ce pulvérisateur
mesure 6 m de large et comporte 156 buses, espacées de 4 cm. L’ensemble
est entièrement couvert, ce qui permet de s’affranchir d’une partie
des conditions météo, du vent notamment. Cet espace confiné facilite
également la reconnaissance des adventices », explique l’agriculteur.
« Suivant le taux de salissement, l’économie d’herbicide peut
aller de 5 à 90 %. Par contre, on ne connaît pas la quantité qu’il
faut mettre dans la cuve en partant. ».
Autre solution de désherbage mise en avant, mais qui n’embarque
pas de capteur de vision : le robot Farmdroïd FD20, également
à l’essai sur l’exploitation de Nicolas Hottin. Ce robot est présent
dans la parcelle du semis jusqu’au stade recouvrement de la culture.
Capable de gérer une parcelle de 20 ha en moyenne, il utilise
des signaux GPS et enregistre l’emplacement de chaque graine au
moment du semis pour le désherbage mécanique ensuite des adventices
entre rang et sur le rang.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (juillet 2023) : Liberté
de prescrire ?
- Un
médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier
coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul
Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet,
Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul
Parier
- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché
par Alain Saint-Pierre
- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament
par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin
- Prescription hors autorisation de mise sur le marché
en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier
- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol
- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM
en temps de crise ? par Matthieu Mulot
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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A thought for today
The Hollow Men
Between the idea
And the reality
Between the motion
And the act
Falls the shadow.
T.S. ELIOT, poet (1888-1965)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ADJECTIF (L') : Faut mettre l'adjectif à la fin pas au début. Si je
vous dit : “con vous avez l'air”, c'est pas français, c'est juste,
mais c'est pas.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La FTC vole dans les plumes d’Amazon, par Guillaume Périssat, 27
septembre 2023
Le géant du e-commerce est accusé outre-Atlantique d’entretenir sa
position monopolistique par des pratiques anticoncurrentielles et
déloyales. La FTC et 17 États viennent d’engager des poursuites à
l’encontre de l’entreprise.
Voir
linformaticien.com
Orange met son nouveau navire câblier à l'eau, par Guillaume Périssat,
25 septembre 2023
L’opérateur historique vient d’inaugurer le Sophie Germain, navire
câblier long de 100 mètres de nouvelle génération, conçu pour réduire
l’impact environnemental de l’activité de pose de câbles sous-marins.
Voir
linformaticien.com
RSE : eBay : rien ne se perd, tout se répare !
En cette rentrée 2023, eBay France lance un service de réparation
en ligne. L'idée est de permettre aux clients de prolonger la durée
de vie de leurs objets en facilitant le processus de réparation façon
"Do it yourself" (DIY).
Voir
ecommercemag.fr
Tests ADN : les données d’un million d’utilisateurs de 23andMe
fuitent, par Victor Miget 10 octobre 2023
La plateforme de la société américaine spécialisée dans les
tests ADN 23andMe a été victime d’une fuite de données concernant
1 millions de ses utilisateurs. Des fichiers ont été mis en
vente sur un célèbre forum de hackers.
Voir
linformaticien.com
Olivier Babinet : “Le numérique est à l’origine d’une vraie
révolution pour refonder notre système de santé”
“Une mobilisation générale pour une révolution numérique en
santé montre son efficacité après deux décennies d’échecs”,
s’enthousiasme l’expert numérique à l’Agence nationale de la
performance sanitaire et médico-sociale (Anap) Olivier Babinet.
“Toutefois, ajoute-t-il, sur le terrain, l’essai n’est pas encore
transformé.” Il met aussi en garde sur “l’impact du numérique
sur la charge mentale des professionnels de santé”.
.../...
>>> Les applications de l’IA dans la santé
La peur et les fantasmes alimentent un débat dans lequel il
est bien difficile d’extraire ce que va être la réalité de l’IA
[intelligence artificielle, ndlr] dans le secteur de la santé,
même si les enjeux semblent immenses. Une chose est certaine :
même si elle ne les remplace pas, l’IA est en train de bouleverser
profondément la façon d’exercer les métiers de la santé.
Les applications de l’IA dans un parcours de santé couvrent
aussi bien le dépistage que le diagnostic et le traitement des
maladies. L’Anap [l’Agence nationale de la performance sanitaire
et médico-sociale, qui accompagne les professionnels du système
de santé dans l’évolution de leurs pratiques et de leurs organisations
liée aux innovations numériques ndlr] a commencé à recenser
des solutions qui fonctionnent dans des établissements1.
Même si elle ne les remplace pas, l’IA est en train de bouleverser
profondément la façon d’exercer les métiers de la santé.
L’IA a surtout un fort potentiel à l’étape du diagnostic, en
s’appuyant sur les techniques de deep learning qui permettent
de localiser une anomalie sur une image. Compte tenu du grand
nombre de clichés stockés dans les PACS (Picture Archiving and
Communication Systems), l’imagerie médicale est une des spécialités
où l’IA a le plus grand impact dans le diagnostic, en particulier
celui des cancers. L’IA est également en train de révolutionner
une autre discipline médicale reposant jusqu’à ce jour sur l’examen
au microscope des organes, des tissus ou des cellules pour repérer
des anomalies liées à une maladie : l’anatomopathologie.
Les lames sont dorénavant numérisées à très haute résolution
pour être analysées par ordinateur. La pathologie numérique
[ou microscopie virtuelle, ndlr] transforme profondément la
pratique et apporte des bénéfices indiscutables : un gain
de temps médical, une vision globale des sections tissulaires,
la possibilité de mesures et annotations sur l’image, une comparaison
plus aisée avec les prélèvements antérieurs, le partage du cas
pour un deuxième avis2.
L’enthousiasme massif pour les technologies liées à l’innovation
basée sur l’IA en santé ne doit pas faire oublier les risques
et enjeux juridiques et éthiques associés à son développement.
Depuis quelques mois, le buzz sur ChatGPT (OpenAI) et Bard (Google),
prototypes d’agents conversationnels s’appuyant sur l’IA, relance
le débat !
.../...
Voir
acteurspublics.fr
Entre deux leçons. 1913, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945),
Musée d'État de Novossibirsk
03
- 16/10/2023
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Au travail,
1921, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
04
- 16/10/2023
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« Calcul mental à l'école populaire de S. A. Ratchinski »,
1895, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), Galerie Tretiakov,
Moscou
05
- 16/10/2023
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A thought for today
There is always more goodness in the world than there appears
to be, because goodness is of its very nature modest and retiring.
Evelyn Beatrice HALL, biographer (1868-1956)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
BULLSHIT (Le) : On peut être très intelligent et très con :
il suffit pour s'en convaincre de mettre n'importe quel intellectuel
à un poste politique ou d'encourager tel expert à s'exprimer
sur un sujet qu'il ne connait pas. Il produira du bullshit.
Sebastian DIEGUEZ
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Un projet de budget du ministère de l'Agriculture rehaussé pour
financer la transition
Le projet de budget du ministère de l'agriculture est relevé d'un
milliard d'euros pour 2024 afin d'« accélérer la transition écologique
» via notamment le financement de la recherche d'alternatives aux
pesticides ou la plantation de nouvelles haies, a indiqué le ministre
Marc Fesneau à la presse.
Voir
agri-mutuel.com
Comment produire assez de nourriture, avec moins d'émissions,
moins d'énergie fossile, plus de biodiversité, des sols préservés
et plus d'emplois ? Par Jean-Marc Jancovici
L’agriculture va être au cœur de la réflexion menée par le think
tank pendant les mois qui viennent. Un travail s'engage pour imaginer
la transformation du système agricole français afin de répondre
aux contraintes physiques qui le conditionnent, et instruire les
enjeux socio-économiques que ces problématiques soulèvent.
Voir
reussir.fr
Danone fait le choix de retirer ses étiquettes sur ses bouteilles
Actimel, par Antoine Vella, 19 sept. 2023
Le groupe Danone retire les étiquettes sur ses bouteilles emblématiques
Actimel et fait un pas de plus vers le "green". Cette
nouvelle bouteille, entièrement recyclable, permet de réduire l'utilisation
du plastique.
Voir
ecommercemag.fr
Leviers d'actions pour réduire les émissions d'ammoniac en élevages
bovins
Ce document présente les leviers techniques existants qui portent
notamment sur le stockage et la gestion des effluents, avec leurs
avantages et leurs points de vigilance, variables selon le type
et la taille des exploitations.
Voir
idele.fr
Berger Proshka, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
06
- 16/10/2023
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Autour
du feu de camp / By the campfire, par Nikolay Bogdanov-Belsky
(1868-1945)
07
- 16/10/2023
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Apprendre des laboratoires vivants (Séance du 27 septembre
2023 de l’AAF)
Comment proposer de nouveaux modèles propices au développement
économique durable et à l’amélioration des conditions de vie
des populations ?
Depuis 2019, les « Territoires d’Innovation » comptent 24 projets
sur le territoire français, construits avec les acteurs locaux
: collectivités territoriales, partenaires économiques, industriels
et académiques, citoyens… De multiples domaines sont concernés
: transitions énergétique, écologique, alimentaire, numérique,
santé, agroécologie, mobilité, compétences…
Cette séance a été composée de témoignages avec l’objectif d’essaimer
à travers tous les territoires.
Voir
academie-agriculture.fr
Biodiversité et agriculture, de la Cop 15 au Green Deal (Séance
du 4 octobre 2023 de l’AAF)
Des contradictions majeures entre biodiversité et agriculture
sont souvent évoquées. Toutefois, la protection de la biodiversité
et la durabilité de l’agriculture sont des enjeux convergents.
Cette séance a donc examiné le cadre mondial de la biodiversité.
Des solutions fondées sur la nature permettent de combiner enjeux
agricoles et protection de la biodiversité.
Leurs mises en œuvre concernent en particulier la diversité
des assolements, la fertilité des sols, la protection des cultures,
les infrastructures paysagères et la filière semencière.
On constate une polarisation entre agroécologie et intensification
durable. Les récentes avancées scientifiques permettront-elles
de l’éviter et d’avancer ?
Voir
academie-agriculture.fr
Pour conserver son rayonnement, le Sima opère sa transition
Après une édition 2022 marquée par un net recul de l’affluence,
les organisateurs du Sima ont pris acte de la nécessité d’engager
la transition du salon du premier marché d’agroéquipement d’Europe.
Capitalisant sur le retour d’expérience basé sur la consultation
de ses clients, Axema a annoncé les aménagements prévus afin
de redynamiser l'évènement.
Voir
agri-mutuel.com
La France attend une ré-homologation du glyphosate sous condition
d'usage
Garder le glyphosate là où il n'y a pas d'autres solutions et
s'en passer là où il y a des alternatives : la France continuera
à défendre cette position face à la proposition européenne de
reconduire pour dix ans l'herbicide controversé, a indiqué vendredi
le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau. La France attend
une réhomologation sous condition d'usage.
Voir
agri-mutuel.com
Google searches for the term "Shutdown"
01
- 16/10/2023
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Many bills, no long-term effect
02
- 16/10/2023
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Septembre chaud, par Pierre Zaka
03
- 16/10/2023
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Costly shutdown
04
- 16/10/2023
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Working women
05
- 16/10/2023
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US continues to decarcerate
06
- 16/10/2023
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Solar panels in Shanxi 2023
07
- 16/10/2023
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Apple vs Flood Risk
08
- 16/10/2023
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Apple Footprint in Hotspots
09
- 16/10/2023
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Apple vs Energy Generation by Fuel Type
10
- 16/10/2023
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A thought for today
Which of us is not forever a stranger and alone?
Thomas WOLFE, novelist (1900-1938)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CANCER (Le) : Ce qu'il y a de réconfortant, c'est que même un
imbécile peut attraper une tumeur maligne.
Philippe GELUCK
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Littérature
paysanne à l'Ethnopôle GARAE de Carcassonne
A thought for today
Civilization is the encouragement of differences.
Mohandas Karamchand GANDHI (1869-1948)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CANNABIS (Le) : Il permet à un idiot neurasthénique d'avoir l'air
d'un imbécile heureux.
Jean-François KAHN
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Goût sucré et santé
8 novembre - PARIS et sur youtube.com
Bien que la perception gustative soit un des déterminants sensoriels
majeurs de nos choix alimentaires, l’impact potentiel de la perception
des saveurs sur la santé a longtemps été négligé. Les découvertes,
parfois inattendues, de ces dernières décennies ont permis de
corriger cette vision restrictive ouvrant ainsi des perspectives
inédites d’interventions nutritionnelles et/ou thérapeutiques
visant à favoriser des comportements alimentaires plus sains.
L’objectif de cette séance, ayant pour fil conducteur le goût
sucré, est d’illustrer ce nouveau paradigme au moyen d’exemples
en phase avec des problématiques sociétales fortes en lien avec
l’alimentation (obésité et addiction) et des questionnements sur
la composition de nos aliments (édulcorants).
Voir
academie-agriculture.fr
Initiation à la science des données. Valoriser les données
agricoles pour les services de demain
Du 14 au 16 novembre 2023 - 3 classes virtuelles de 16h à 18h
- Formation à distance
Objectifs :
Découvrir les enjeux du big data agricole et se questionner
autour de la maitrise des données
Comprendre les principes de la science des données pour des
objectifs de prédiction
Appréhender la pratique réelle au travers d’exemples sur l’utilisation
des forêts aléatoires et des réseaux de neurones pour l’apprentissage
profond.
Comprendre le passage de ces modèles à des outils d’aide à la
décision opérationnels
Public : Ingénieurs et techniciens travaillant dans les domaines
de l'agriculture
Intervenants :
François Brun : ingénieur, animateur du RMT Modelia, intervenant
sur les méthodes d’évaluation (Acta)
Noémie Bernard Le Gall : ingénieure, animatrice du RMT NAEXUS,
intervenant sur la maîtrise des usages des données agricoles (Acta)
Mehdi Siné : directeur scientifique technique et numérique (Acta)
Voir
acta.asso.fr
« Concours d’innovations Make IT Agri » 2023
Date limite : 15 décembre 2023
Créé à l’initiative de la Fondation Avril et de l’Académie d’agriculture
de France, ce concours s’adresse aux étudiants des grandes écoles
d’ingénieurs, des universités et des écoles vétérinaires. L’objectif
est de contribuer à une agriculture et une alimentation durables.
Les projets doivent porter sur des innovations numériques, robotiques
et informatiques pour améliorer les pratiques du champ à l’assiette
et accélérer les transitions.
Les domaines concernés sont l’environnement, l’économie, l’amélioration
des procédés, la sécurité alimentaire, les modes de consommation...
Ce concours a également pour objectif de faire connaître l’importance
de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique,
et par la suite à la création des start-up innovantes en France.
Voir
academie-agriculture.fr
« Concours vidéo : Filme ta science »
Date limite : 31 janvier 2024
Il a été créé par le Syrpa, le réseau des acteurs de la communication
liée aux enjeux agricoles, environnementaux et alimentaires. Ce
concours a pour partenaires l’Académie d’agriculture de France,
l’ACTA, l’INRAE, Open Agrifood et le ministère de l’Agriculture
et de la Souveraineté alimentaire.
Trois grands prix de la vidéo scientifique seront désignés par
un jury de professionnels de la communication : un prix Agriculteurs,
un prix Professionnels de la chaîne agroalimentaire, un prix Étudiants
et start-uppeurs.
Ces prix visent à promouvoir la qualité pédagogique des vidéos
scientifiques dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation
durables. Les vidéos de format court seront évaluées sur leur
aspect pédagogique et sur leur contenu scientifique.
https://www.academie-agriculture.fr/sites/default/files/styles/actualit_/public/agenda/logos/lancementfilmetascience2024.png?itok=Pj2AtKQP
Voir
academie-agriculture
Du côté de ebbh.fr : Contrarianisme
A thought for today
Civilization is the encouragement of differences.
Mohandas Karamchand GANDHI (1869-1948)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CARACTÈRE (Son) : Il a très mauvais caractère ; quand on le traite
de con, il prend ça pour une insulte alors que ce n'est qu'un
constat.
Grégoire LACROIX
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : La réunion fait la force, par Alexandre
Abellan, 13 octobre 2023
Se dirige-t-on vers une convergence des luttes vigneronnes ? Vers
une déclinaison de l’Internationale en Vinternationale ? "Debout
les damnés du terroir,
Debout les forçats du vin,
Le raisin tonne en son pressoir
C'est l'éruption du vin" ?
Bouillonnants, les vignobles de l’Aude et de Bordeaux vont ouvrir
le couvercle de leurs colères et revendications ce mardi 17 octobre
en tenant des meetings synchrones. D’une part se tiendra la « réunion
d’information sur la situation » du Syndicat des Vignerons de l’Aude
à 18 heures à l’espace culturel des Corbières de Ferrals-des-Corbières
et d’autre part aura lieu la réunion « notre avenir est entre nos
mains » du collectif des viticulteurs de Gironde à 18 h à la salle
des fêtes du Pian-sur-Garonne. Partageant les mêmes raisons de la
colère, les bases vigneronnes bordelaises et languedociennes interpellent
leurs institutions et les pouvoirs publics pour ne plus être dans
la simple réaction aux difficultés, mais dans l’anticipation des impasses
économiques qui s’annoncent faute de commercialisation et de valorisation.
Partagée ailleurs qu’à Bordeaux et Narbonne, la demande de mutualisation
des risques et profits entre le vignoble et le négoce rappelle que
ce dernier peut suspendre ses achats, quand le premier ne peut arrêter
de produire qu’avec une stratégie coordonnée et une vision collective.
Une demande de planification qui tombe alors qu’une stratégie nationale
de filière est en réflexion au sein du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer.
Ne devant pas caler une armoire, ce plan doit permettre de sauver
les meubles : avec une sortie digne des opérateurs à bout de souffle
et une relance de l’attractivité du vignoble subsistant par le dynamisme
commercial et la résilience climatique. Le défi étant d’apporter des
réponses rapidement applicables, ce qui n’est pas gagné, mais aura
l’avantage de les rendre moins coûteuses qu’en attendant que la situation
se soit dégradée au-delà du point de non-retour. Ces problèmes ne
sont pas seulement ceux de l’Aude ou de la Gironde, ils ne doivent
pas être regardés de haut ou minorés comme étant d’arrière-garde par
les entreprises et bassins viticoles s’en sortant bien et ne voyant
pas l’intérêt d’investir dans une nouvelle sortie de crise. Comme
l’écrivait Jean de la Fontaine dans la fable posthume du renard et
de l'écureuil : "Il ne se faut jamais moquer des misérables,
Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?"
Sinon, le vignoble ne pourra plus que rompre avec le négoce et entonner
l’Internationale : « Il n’est pas de sauveurs suprêmes […]
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes. »
Voir
vitisphere.com
Country Boy, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
08
- 16/10/2023
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Girl / Jeune fille, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
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- 16/10/2023
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Du côté de pleinchamp.com : Un ver de terre sain dans un sol
sain
[Edito] Alors que l’importance des vers de terre dans la production
agricole vient d’être quantifiée par une équipe de recherche, c’est
toute la vie du sol qui doit être protégée et mieux étudiée, en
vue d’améliorer la résilience des productions agricoles.
Représentant les plus célèbres habitants du sol, les vers de terre
sont la première biomasse animale terrestre : une tonne par hectare
en moyenne, et près de quatre fois plus dans une prairie normande
par exemple. Une forte présence de vers de terre est associée à
un sol en bonne santé. Mais à quel point ces invertébrés contribuent-ils
à la production agricole ? Quel poids pèsent-ils réellement dans
l’élaboration du rendement ? Des chercheurs américains se sont posé
ces questions et ont pour la première fois estimé l’impact des vers
de terre sur la production agricole de manière globale. Leur étude
montre qu’ils contribuent à 6,5% de la production mondiale des céréales
et à 2,3% de celle des légumineuses, ces dernières fixant leur propre
azote et ayant donc moins besoin de l’azote minéralisé dans le sol.
> Un monde inexploré
Même s’il s’agit d’une première approximation qui, de l’aveu-même
des chercheurs, nécessite d’être approfondie, elle a le mérite d’apporter
une donnée chiffrée permettant d’appuyer l’importance de prendre
soin de la vie du sol. Les chercheurs rappellent que d’autres organismes
du sol pourraient avoir une importance tout aussi équivalente dans
la production agricole, et que de nombreuses études sont encore
à mener. La vie du sol est en effet un monde qui reste largement
inexploré. Et pourtant, la plus grande partie de la biodiversité
terrestre vit dans le sol et non au-dessus ! Dans un gramme de sol,
les scientifiques estiment qu’il y a entre 10.000 et 100.000 espèces
bactériennes différentes, qui sont encore très mal connues.
…/…
Voir
pleinchamp.com
Du côté de pleinchamp.com : exportations ukrainiennes : la solidarité
européenne à l’épreuve du marché
[Edito] Un an et demi après le début de la guerre en Ukraine, la
solidarité européenne commence à se fissurer sur fond de tensions
autour des exportations du pays qui viennent déstabiliser certains
marchés agricoles.
Retour sur l’historique. Mai 2022 : suite au blocus des ports ukrainiens
par la Russie, la Commission européenne annonce la mise en place
de « corridors de solidarité » entre les pays de l’UE et l’Ukraine,
afin de développer des itinéraires terrestres d’exportation des
produits agricoles. Les droits de douane et les quotas sont levés.
Les Etats-membres frontaliers sont notamment incités à fournir du
matériel de fret, simplifier les contrôles et opérations douanières
et permettre le stockage de marchandises sur leur sol.
Plus d’un an après, l’UE se félicite que 38 millions de tonnes de
produits agricoles ont pu être exportés d’Ukraine grâce à ces corridors
de solidarité. Mais la grogne monte dans les pays limitrophes (Roumanie,
Bulgarie, Hongrie, Pologne et Slovaquie), alors qu’une partie des
millions de tonnes de céréales et d’oléagineux est restée immobilisée
sur leur sol, saturant les silos et provoquant une chute des prix
locaux.
>> Tensions sur les filières agricoles
Mi-avril 2023 : plusieurs de ces pays décident unilatéralement d’interdire
les importations ukrainiennes, au grand dam de la Commission européenne,
qui a tout de même fini par approuver formellement ces restrictions,
à titre temporaire. Mais l'accord a expiré le 15 septembre et la
Commission a décidé de ne pas le renouveler, évoquant « la disparition
des distorsions » et l'amélioration des conditions d'acheminement.
…/…
Voir
pleinchamp.com
Du côté de pleinchamp.com : L’élevage français face à ses défis
[Edito] Produire et consommer de la viande française tout en limitant
les importations mais aussi la décapitalisation, sans compter la
réduction des émissions de gaz à effet de serre : ce sont autant
de défis que doivent relever les filières françaises d’élevage.
Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les protéines végétales
seraient en train de remplacer les protéines animales dans l’alimentation
des Français, et malgré les incitations nutritionnelles à manger
moins de viande, force est de constater qu’il n’y a pas de désaffection
de nos concitoyens pour la viande. En témoignent les chiffres de
la consommation de viande en France, qui ont augmenté en 2021 et
2022. La consommation moyenne par habitant s’établit désormais à
85,2 kilos équivalent-carcasse par habitant, contre 84,9 kilos en
2021.
Derrière ces chiffres globaux, trois tendances sont à noter : la
forte hausse de la consommation de poulet, qui connaît un taux de
croissance annuel moyen de 4% depuis 2012 ; la hausse des importations,
qui représente, toutes viandes confondues, 33% de la consommation
nationale, en hausse de 12% sur un an ; et la baisse des achats
des ménages au profit de la restauration hors domicile. Pour la
première fois, la consommation de poulet dépasse celle de viande
bovine en France. Or, près de 50% de ce poulet est importé.
>>> Plan de reconquête
Inciter les Français à manger de la viande française : c’est le
grand défi de la filière, que le gouvernement a mis en avant dans
son « plan de reconquête et de souveraineté de l’élevage », lancé
la semaine dernière lors du Sommet de l’élevage en Auvergne. Outre
des campagnes de communication, le ministère de l’Agriculture escompte
« encourager » l’obligation d’affichage de l’origine des viandes
dans la restauration hors domicile, et « faire une réalité » de
l’obligation, pour la restauration collective, d’utiliser au moins
60% de produits de viande issus d’élevage durable ou sous signe
officiel de qualité et d’origine (100% pour la restauration collective
dépendant de l’Etat) : bio, indication géographique, labels rouges…
A propos de poulet et de Label Rouge, l’initiative annoncée par
KFC cette semaine est tombée à point nommée : l’enseigne de fast-food,
dont plus de la moitié de son approvisionnement en poulet se fait
hors de France, a annoncé le lancement à titre d’essai d’une gamme
Label Rouge, afin de « soutenir les éleveurs français » et de proposer
aux consommateurs « des produits toujours plus qualitatifs et responsables
», selon Isabelle Herman, directrice générale de KFC France.
.../...
...les éleveurs sont de plus en plus nombreux à s’engager dans des
démarches de réduction des émissions de gaz à effet de serre, via
la vente de crédits carbone, comme en témoigne le quatrième appel
à projet lancé par l’association France Carbon Agri (FCAA). Les
trois premiers appels à projet ont engagé 2400 éleveurs, pour un
total de 1,4 million de tonnes d’équivalent CO2 évitées. Ce chiffre
ne vous parle pas ? Il correspond par exemple aux émissions du trafic
aérien intérieur métropolitain en France en 2021.
Voir
pleinchamp.com
US People using bicycles to go to their work
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Newyorkers usually biking to work
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Costly Children
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US High mortgage rates
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Trump Property Value Exageration
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Climate Activism gets more and more litigious
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President vs Growth
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- 16/10/2023
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Luxury stocks up and down
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- 16/10/2023
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Slow feminisation
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Indian Digital Power
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Du côté de la Fnsea
> Rencontre
entre Elisabeth Borne, Première Ministre et Arnaud Rousseau,
Président de la FNSEA : l’agriculture française demande la reconnaissance
« secteur en tension »
Ce lundi 9 octobre, dans les cadres des consultations en amont
de la Conférence Sociale qui se tiendra le lundi 16 octobre
au CESE, Elisabeth Borne, Première Ministre, a reçu Arnaud Rousseau,
Président de la FNSEA, syndicat patronal du monde agricole et
Jérôme Volle, Président de la Commission Emploi. La FNSEA tient
à saluer la qualité des échanges sur l’une des problématiques
majeures pour l’avenir de l’agriculture française, à l’heure
où le secteur connaît un renouvellement des générations d’une
ampleur inédite.
Cette rencontre fut l’occasion de demander pour l’agriculture
la reconnaissance de « secteur en tension », justifiée par les
difficultés de recrutement qui augmentent structurellement dans
un contexte de concurrence européenne en matière de coût du
travail, aussi bien pour les emplois permanents que pour les
emplois saisonniers. Chaque année, ce sont 70 000 postes qui
restent sans candidat.
Si la FNSEA prend toute sa part à l’effort pour trouver des
solutions sécurisées – c’est le cas avec les contrats OFII (Office
Français de l’Immigration et de l’Intégration) par exemple,
et l’exonération du TODE, qui sont une base pour attirer une
main d’œuvre indispensable à pérenniser – elle encourage le
Gouvernement à aller plus loin sur le sujet de l’attractivité
des métiers agricoles au nom de la souveraineté alimentaire.
Enfin, la FNSEA a tenu à rappeler à la Première Ministre qu’elle
condamne, en toutes circonstances, les pratiques de prestataires
de services peu scrupuleux qui transgressent les règles d’accueil
des travailleurs détachés dans les exploitations agricoles françaises
et abusent de leur pouvoir pour léser ces salariés et les mettre
en danger. Ces pratiques, qui portent atteinte à la dignité
des salariés, permanents ou saisonniers, à travers des conditions
de travail, d’emploi et de logement intolérables, nécessitent
des sanctions.
La reconnaissance « secteur en tension » permettra la mise en
œuvre d’une action d’ampleur et durable sur les conditions d’accueil,
de travail et de retour au pays. Cela favorisera l’embauche
directe et limitera le recours aux prestataires.
Cet échange a également permis à Arnaud Rousseau d’évoquer deux
articles problématiques du Projet de Loi de Finances : l’augmentation
de la redevance pour pollution diffuse et celle de la redevance
de prélèvement en eau. Deux augmentations supérieures à 20%,
alors même que le Gouvernement s’était engagé à réduire les
impôts de production, qui provoquent une incompréhension totale
des agriculteurs.
> Projet
de loi sur l’avancée des dates de négociation commerciale :
la FNSEA et Jeunes Agriculteurs alertent sur les risques pour
les revenus des agriculteurs
Le lundi 9 octobre 2023, l’Assemblée nationale examinera le
projet de loi « portant mesures d’urgence pour adapter les dispositions
du code de commerce relatives aux négociations commerciales
dans la grande distribution. »
Face à cette initiative, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA)
tiennent à rappeler leurs inquiétudes quant aux conséquences
d’une avancée de la date butoir de signature des accords entre
grands industriels et distributeurs au 15 janvier au lieu du
1er mars 2024. Ce projet de loi, dans sa volonté affichée de
diminuer les tarifs en magasin, risque d’exercer une pression
sur les prix agricoles. Inévitablement, cela menace de faire
des agriculteurs la principale variable d’ajustement.
La FNSEA et JA réaffirment leur attachement aux Lois EGALIM,
fondamentales pour assurer une couverture complète des charges
des agriculteurs. Il est essentiel de respecter ces lois et
de renforcer les contrôles de la DGCCRF pour garantir que l’ensemble
des coûts de production agricoles soient intégrés tout au long
de la chaîne de valeur.
Avancer l’argument d’une diminution des coûts de production
est, à nos yeux, un non-sens. L’agriculture reste confrontée
à des hausses significatives de ses charges, comme le montrent
les derniers chiffres de l’INSEE. L’IPAMPA agricole a augmenté
de +18% en deux ans, en juillet 2023.
La proposition d’anticiper les dates de négociation semble manquer
de bases solides. Les Lois EGALIM ont déjà instauré des clauses
de prix devant figurer dans les conventions ou contrats de vente
à long terme entre fournisseurs et distributeurs. Ces clauses
tiennent compte des variations des coûts, qu’elles soient à
la hausse ou à la baisse.
Les mesures EGALIM 1 et 2, consolidées par la Loi Descrozaille,
ont joué un rôle crucial dans la sécurisation du prix des matières
premières agricoles (MPA) lors des dernières négociations commerciales.
L’application d’EGALIM sert de garde-fou contre la spirale déflationniste
qui a entraîné la baisse du revenu des agriculteurs, la cessation
d’activité de nombreuses exploitations agricoles, entamant lourdement
la souveraineté alimentaire de la France pendant près de dix
années.
La FNSEA et JA exhortent donc les députés à sécuriser l’ensemble
des dispositions des lois EGALIM, en particulier celles qui
garantissent la non-négociabilité des prix des MPA. Ce projet
de loi ne doit en aucun cas servir de prétexte pour détricoter
EGALIM. Nous savons que certains n’attendent que ça… la vigilance
s’impose donc plus que jamais !
> Soutien
à la compétitivité de l’élevage bovin : la proposition de la
FNSEA et de ses Associations spécialisées entendue !
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, en visite au Sommet
de l’élevage ce vendredi 6 octobre, a annoncé une mesure fiscale
en faveur de l’élevage bovin. Une victoire pour les éleveurs,
qui résulte de l’action déterminée de la FNSEA, de son président
et de ses associations spécialisées FNB et FNPL, auprès de Bruno
Le Maire !
Depuis plusieurs mois, la FNSEA, la FNB et la FNPL alertent
le Gouvernement sur une dégradation inédite des trésoreries
des éleveurs, due à une augmentation de la valeur des vaches
allaitantes et laitières du fait des hausses de marché et de
l’inflation. Cela entraine une augmentation d’impôts et des
cotisations sociales sans réel enrichissement. Pour répondre
à cette situation conjoncturelle préoccupante dans un contexte
où l’élevage bovin est également frappé par une crise structurelle
sans précédent (décapitalisation du cheptel, baisse de la production,
diminution dramatique du nombre d’éleveurs, renouvellement des
générations compromis…), la FNSEA et ses fédérations ont proposé
au ministre de l’Economie une mesure visant à minorer ces évaluations
artificielles, sources de prélèvements injustifiés.
La FNSEA, la FNB et la FNPL saluent la mesure annoncée par Bruno
Le Maire. Elle reprend l’essentiel des propositions avancées
et apporte une vraie réponse à la problématique actuelle. Concrètement,
elle consiste à autoriser la déduction fiscale d’une provision
correspondant à la prise de valeur de chaque vache à la clôture
de l’exercice, dès lors que cette prise de valeur est supérieure
à 10 %. Cette provision sera déductible dans la limite de 150
€ par vache et de 15 000 € par exploitation. Elle s’appliquera
dès la clôture 2023 et sur les années 2023 et 2024. Les sommes
déduites devront être réintégrées au résultat d’exploitation
au titre d’un ou plusieurs des six exercices comptables suivants.
Cette mesure forte et structurante est capitale pour la souveraineté
alimentaire et la compétitivité de la Ferme France. Mais nos
organisations rappellent avec force que l’avenir de l’élevage
en France passera par des prix rémunérateurs pour les producteurs
et, comme l’a rappelé le ministre de l’Économie et des Finances
ce matin à Cournon, par la pleine et entière application des
lois EGAlim.
> PLF
2024 : promesses tenues sur le GNR, mais un manque flagrant
de mesures fortes sur le renouvellement des générations et le
soutien à l’élevage
L’exercice du projet de loi de finances 2024 revêt un caractère
crucial dans un contexte de planification écologique et de Pacte
et Loi d’Orientation et d’Avenir agricoles.
La FNSEA a mené avec fermeté et détermination la négociation
sur la décarbonation des carburants. En l’absence de solution
alternative et insistant sur la nécessité d’organiser une trajectoire
de sortie non pénalisante des énergies fossiles, la FNSEA a
obtenu du Gouvernement l’engagement sur une taxation progressive
du GNR, qui restera limitée à moins de 40 % de la taxation du
gazole à horizon 2030 et sera intégralement compensée par diverses
mesures fiscales. De plus, au-delà de ces mesures fiscales,
la feuille de route réclamée depuis 4 ans par la FNSEA est en
cours de rédaction et devrait permettre de proposer un carburant
plus vertueux, avec un passage à court terme par une incorporation
plus importante de biodiesel.
Mais, si la promesse sur le GNR a bien été tenue pour accompagner
les agriculteurs dans les efforts attendus de transition et
d’adaptation, la FNSEA s’indigne contre le projet d’augmentation
de redevances pour l’agriculture qui inflige 47 millions d’euros
de charges supplémentaires aux agriculteurs dans le cadre de
la Redevance pour Pollutions Diffuses et de la Redevance pour
prélèvement d’eau. Une pénalisation incompréhensible, une reculade
manifeste sur la volonté du Gouvernement de « ne pas augmenter
les impôts » cette année.
La FNSEA s’interroge également sur l’absence totale de mesures
fiscales en faveur de la transmission et de l’installation,
pourtant nécessaires et urgentes pour engager le renouvellement
des générations. La fiscalité reste un outil efficace pour orienter
les transmissions vers les jeunes générations, comme les conclusions
de la concertation engagée par le ministre de l’Agriculture
l’ont reconnu.
Dans un contexte d’inflation préjudiciable à la rémunération
des éleveurs et alors que l’élevage bovin français est dans
une situation structurellement préoccupante, avec des éleveurs
atteignant l’âge de la retraite ne parvenant pas à trouver de
successeurs, et un déficit de production dégradant notre balance
commerciale, il est regrettable que le projet de loi de finances
ne comporte aucune mesure fiscale en faveur de l’élevage. Il
est urgent d’agir lorsqu’il s’agit de reconquérir un pan entier
de notre souveraineté alimentaire.
Si la FNSEA se réjouit de la confirmation d’une enveloppe supplémentaire
d’1,3 milliard d’euros d’autorisations d’engagement par rapport
à 2023 pour le ministère de l’Agriculture, dont les principaux
axes concernent la transition agro-écologique, il est indispensable
que les mesures du PLF soutiennent cet objectif dans une logique
de cohérence. Les agriculteurs, acteurs de la transition écologique,
porteurs de solutions pour la décarbonation de l’activité économique
française, ont besoin de visibilité et d’un accompagnement justement
dimensionné.
A thought for today
The unrestricted competition so commonly advocated does not
leave us the survival of the fittest. The unscrupulous succeed
best in accumulating wealth.
Rutherford B. HAYES, 19th US president (1822-1893)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CERVEAU (Le) : Il y a un terrible problème avec lui, l'intelligence
n'est pas nécessairement garantie à la livraison de l'organe.
Georges RABY
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Bar high tech (légèrement "orienté" politiquement !)
Un homme entre dans un bar super high-tech, de 4ème génération,
avec écrans plasma et claviers digitalisés partout... De plus,
c'est un robot qui sert à boire.
L’homme s’installe confortablement et, dans la nano seconde qui
suit, le barman-robot s’approche et lui demande :
- "QUEL EST VOTRE QI ?"
L’homme répond : "150 !"
Alors, le robot lui sert un Whisky de 18 ans d’âge, et entame
la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance
environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies,
etc.
Au bout d’un moment, le client règle sa consommation et sort.
Il est vachement impressionné par ce qui vient de se passer, et
décide de revenir tester le robot à nouveau.
C’est d’ailleurs ce qu’il fait le lendemain même. Il revient donc
dans ce même bar, et le même scénario se reproduit.
Il est à peine assis que le même barman-robot s’approche et lui
demande :
- "QUEL EST VOTRE QI ?"
Cette fois-ci, l’homme répond : "80."
Immédiatement, le robot lui sert un pastis et lui parle de foot,
de tiercé, de ses plats favoris, de femmes, etc.
Au bout d’un moment, l’homme paie et repart.
Il est de plus en plus intrigué et décide de revenir à nouveau
le jour suivant.
Le lendemain donc, même topo ! Le barman-robot s’approche et demande
:
- "QUEL EST VOTRE QI ?"
Ce coup-là, l’homme répond : "20 … JE CROIS".
Alors, le robot lui sert un demi et en lui posant la main sur
l’épaule il lui demande avec condescendance :
- "ALORS, COMME ÇA, ON VA ENCORE VOTER SOCIALISTE AUX PROCHAINES
ÉLECTIONS ?"
Soleco et la Charcuterie Costa réalisent la plus grosse installation
photovoltaïque en autoconsommation de Corse
Le pb posé par les publications scientifiques sur les phytos
par des chercheurs qui ont bien trop soif de publier... par M.
Kuntz, Médaille d'Or 2017 de l'Académie d'Agriculture de France,
enseignant à l'Université Joseph Fourier, Grenoble
" Le problème posé par les publications scientifiques pourrait
être plus général : des études au protocole expérimental discutable
et aux conclusions fragiles sont de plus en plus fréquemment publiées,
par exemple en prétendant avoir observé un impact négatif de l’agriculture
moderne ou de tel produit chimique.
Ce type de publications est souvent médiatisé par les services
de communication des institutions scientifiques, peut-être afin
de promouvoir leur institut de recherche en communiquant en conformité
idéologique avec la doxa catastrophiste du moment.
En fait, le « précautionnisme » a induit un véritable affairisme
scientifique pour évaluer les risques de toutes sortes d’activités
humaines, un business où tous les acteurs (chercheurs, revues,
institutions scientifiques, sans oublier les médias) ont intérêt
à l’identification d’un effet délétère… "
Extrait
d’une publication de fondapol.org
« Aller à Thouars » = « Aléatoire », le canular téléphonique
fait rire 2 millions de personnes sur Tiktok
Une vidéo animée par le tiktokeur Plan B qui reprend un canular
téléphonique intitulé « Aller à Thouars», atteint plus de 2 millions
de vues sur les réseaux sociaux Twitter et Tiktok.
Voir
ouest-france.fr
A thought for today
Wandering in a vast forest at night, I have only a faint light
to guide me. A stranger appears and says to me: 'My friend, you
should blow out your candle in order to find your way more clearly.'
The stranger is a theologian. -Denis Diderot, philosopher (5 Oct
1713-1784)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CARONCULE (La) : Qu'on se le dise, elle est à l'autre bout de
l'oiseau, puisqu'il s'agit de ce machin ridicule que le dindon
se laisse pendre sous le cou pour essayer d'avoir l'air plus con
que le paon.
Pierre DESPROGES
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
More details emerge on Kuhn’s autonomous field robot, Karl
French agricultural machinery manufacturer Kuhn has provided additional
insights into its upcoming autonomous field robot, Karl, following
a leak of images via French media.
Karl, a multifunctional field robot designed for open-field cultivation,
was initially announced by Kuhn in July during a press conference
at the company’s headquarters in Saverne, where few details were
revealed.
.../...
During the initial announcement in July, Kuhn CEO Thierry Krier
emphasized the significance of consolidating multiple operations
into a single pass, highlighting it as the future of agricultural
machinery. He also acknowledged the need for lighter equipment
to enhance soil quality, recognizing the prevalent challenges
posed by labor shortages in the farming sector. Krier clarified
that Karl is not merely an autonomous tractor but a comprehensive
solution designed for the European market. “The current version
is complete,” he stated, reinforcing Kuhn’s commitment to providing
innovative equipment solutions for modern agriculture.
Debunking generative AI myths for grocers, Oct. 10, 2023, By
Bobby Gibbs
The fast-evolving technology is neither a passing fad nor a silver
bullet, writes Bobby Gibbs with Oliver Wyman. Here’s how grocers
should approach it.
.../...
>>> A tool, not a solution
Even while GenAI has so many viable use cases in the market today,
it is just one of the tools that the food industry should be using
to improve business performance. Personalization will greatly
benefit from integrating GenAI.
At the same time, numerous integrations are necessary to create
an end-to-end personalized experience. GenAI is not a replacement
for the machine learning algorithms that identify the best merchandising
offers for an individual customer. Likewise, there is too much
eagerness to apply GenAI to supply chain challenges when in fact
what is needed is more accurate forecasting, better product visibility
and routing optimization. GenAI solutions may support more efficient
development of analytical solutions but are not a replacement
for the hard work of data source identification and cleaning,
model selection, and parameterization and tuning.
Still, there are so many reasons to be bullish on the applicability
of GenAI. There is an undeniable level of excitement at its potential
and new capabilities continue to roll out month after month.
The best time to begin developing GenAI solutions may have been
January of this year. The next best time to begin is right now.
See
grocerydive.com
mRNA vaccines pioneers win Nobel
The Nobel Prize in Physiology or Medicine has been awarded to
biochemist Katalin Karikó and immunologist Drew Weissman for discoveries
that enabled the development of messenger RNA (mRNA) vaccines
against COVID-19. The vaccines have been administered more than
13 billion times, saved millions of lives and prevented severe
illness in millions of people. Karikó and Weissman discovered
a way to deliver mRNA into cells without triggering an unwanted
immune response: by swapping one type of molecule, uridine, in
the genetic material with a similar one called pseudouridine.
In 2021, in this newsletter, Nature Chief Magazine Editor Helen
Pearson recommended a profile of Karikó in The New York Times.
“First for showing how the spectacularly fast production of COVID-19
vaccines actually rests on decades of meticulous basic research
into mRNA, and second for highlighting the difficulty that many
scientists face when moving precariously from one temporary position
to another to pursue the bench research they love.”
Later that year, Karikó and Weissman won one of the most lucrative
awards in science: the US$3-million Breakthrough Prize. Karikó
recalled the scepticism surrounding her work in the 1990s that
led to numerous grant-proposal and paper rejections (including
the 2005 paper for which she is now being recognized), and forced
her to take a demotion and a pay cut.
…/…
See nature.com
‘We are just getting started’: the plastic-eating bacteria
that could change the world, by Stephen Buranyi, The Guardian,
September, 28 2023
When a microbe was found munching on a plastic bottle in a rubbish
dump, it promised a recycling revolution. Now scientists are attempting
to turbocharge those powers in a bid to solve our waste crisis.
But will it work?
In 2001, a group of Japanese scientists made a startling discovery
at a rubbish dump. In trenches packed with dirt and waste, they
found a slimy film of bacteria that had been happily chewing through
plastic bottles, toys and other bric-a-brac. As they broke down
the trash, the bacteria harvested the carbon in the plastic for
energy, which they used to grow, move and divide into even more
plastic-hungry bacteria. Even if not in quite the hand-to-mouth-to-stomach
way we normally understand it, the bacteria were eating the plastic.
The scientists were led by Kohei Oda, a professor at the Kyoto
Institute of Technology. His team was looking for substances that
could soften synthetic fabrics, such as polyester, which is made
from the same kind of plastic used in most beverage bottles. Oda
is a microbiologist, and he believes that whatever scientific
problem one faces, microbes have probably already worked out a
solution. “I say to people, watch this part of nature very carefully.
It often has very good ideas,” Oda told me recently.
.../...
Like a rare and exotic animal that cannot thrive in captivity,
most micro-organisms didn’t seem suited for life in the lab. And
so scientists were stuck with whatever could survive in their
limited conditions. Yet there were some microbiologists who attempted
to escape this straitjacket and discover the true extent of the
microbial kingdom. The story of the discovery of penicillin by
Alexander Fleming in 1928 is familiar: a fungal spore wafting
through the corridors of St Mary’s hospital and settling at random
in Fleming’s petri dish contained penicillin, which turned out
to be one of the most potent medical weapons of the 20th century.
Less well known, but no less significant, is the story of the
Rutgers University chemist Selman Waksman, who coined the term
“antibiotic” after noting that certain soil bacteria produced
toxins that killed or inhibited other bacteria with whom they
were competing for food. Waksman worked tirelessly to figure out
the conditions required to grow these wild bacteria in his lab,
and his efforts produced not just the second commercially available
antibiotic, streptomycin, in 1946, but the next five antibiotics
brought to market, too. Ultimately, searching the soil for antibiotic-producing
microbes proved far more fruitful than waiting for them to float
into one’s laboratory. Today, 90% of all antibiotics are descended
from the grouping of bacteria that yielded Waksmans original discoveries.
Efforts like Waksman’s were relatively rare. It wasn’t until the
discovery of simple chemical techniques to read the sequence of
DNA – first emerging in the 1970s, but widely and commercially
available from the mid-1980s – that things began to change. Suddenly
the microbes under the microscope could be catalogued and identified
by their DNA, which also hinted at how they might grow and function.
Not only that, says Handelsman, “the genetic diversity we were
seeing was enormous”. It turned out that “these life forms that
looked quite similar are in fact very, very different. It opened
this door to realising how much more was out there.”
.../...
The vision of a deeper partnership with microbes is a powerful
one. The EU has funded several groups to develop microbes and
enzymes to turn plastic into fully biodegradable materials, rather
than just new plastic. Last year, a German group engineered the
Ideonella sakaiensis PETase into a marine algae, noting that someday
it could be used to break down microplastic in the ocean.
Oda is convinced we haven’t even scratched the surface. When he
and his colleagues first found Ideonella at the dump nearly 20
years ago, it wasn’t working solo. “As soon as I saw the film
of micro-organisms on the plastic, I knew it was many microbes
working together,” Oda told me. His team realised that while Ideonella
was breaking the plastic into its industrially valuable precursors,
other microbes were stepping in to further chew those into simple
nutrients the microbial community could use. They were symbiotic.
Partners, in a way. Oda has since written several papers pointing
out that microbial communities might be developed into a system
to remove micro- and nanoplastics from the soil. But he has received
little interest.
In our conversations, Oda repeatedly bemoaned the lack of truly
world-changing ideas coming from people who wanted to commercialise
the discoveries he and his colleagues had made. There was an incredible
amount of excitement about a factory that could turn old plastic
into new; far less, it seemed, about one that could turn plastic
back into water and air.
See theguardian.com/
Maybe volcanoes doomed the dinosaurs
A machine-learning algorithm suggests that volcanic activity,
rather than an asteroid, killed the dinosaurs. The algorithm simulated
300,000 scenarios of different amounts of volcanic gases until
it found one that matched data from fossils. The gases would have
started to cause dinosaur-dooming climate chaos long before the
asteroid impact.
“You can actually recreate the environmental conditions that could
cause a dinosaur extinction solely by volcanism, as if the asteroid
weren’t there,” says computational geologist and study co-author
Alexander Cox. “But of course, we can't discount the fact that
the asteroid definitely didn't cheer up the dinosaurs.”
See wired.com
Talent
et fan, 1906, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945), musées
Arkhangel'sk
10
- 16/10/2023
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L’adieu / Farewell, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
11
- 16/10/2023
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Paysage de Balinovo / Balinovo Landscape, par Nikolay Bogdanov-Belsky
(1868-1945)
12
- 16/10/2023
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‘For the Culture’ Is a Joyful Celebration of Black Women and
Femmes in Food, by Nancy Matsumoto - September 28, 2023
Klancy Miller’s new book, For the Culture: Phenomenal Black Women
and Femmes in Food, features 66 interviews with Black women in
food, wine, and hospitality and 48 recipes collected from her
subjects, plus vibrant illustrations by Sarah Madden and lavish
photography by Kelly Marshall. Though the book is a joyful celebration
of Black women and non-binary femmes and their achievements, it
does not shy away from addressing hard truths about racism, money,
and mental health.
In the book, Miller pays homage to the grandes dames of African
American culinary history, from cooks and authors Edna Lewis and
B. Smith to culinary anthropologist Vertamae Smart-Grosvenor.
She also pays tribute to “all the Black women and femmes who steward
the land, feed us, and bring us together with food and wine,”
including farmer Leah Penniman, chef Mashama Bailey, culinary
historian Jessica B. Harris, and television host and producer
Sophia Roe.
Miller hopes this book will provide the kind of information, advice,
and “sisterly insights” she wishes she’d had access to as she
was coming into the world of food and food media.
See civileats.com
mRNA vaccines for infectious diseases: principles, delivery
and clinical translation, by Namit Chaudhary, Drew Weissman &
Kathryn A. Whitehead, Nature
>>> Clinical trials for mRNA vaccines in infectious diseases
Du côté d’Auguste
Derrière
01
- 16/10/2023
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‘We are just getting started’: the plastic-eating bacteria
that could change the world, by Stephen Buranyi, The Guardian,
September, 28 2023
When a microbe was found munching on a plastic bottle in a rubbish
dump, it promised a recycling revolution. Now scientists are
attempting to turbocharge those powers in a bid to solve our
waste crisis. But will it work?
In 2001, a group of Japanese scientists made a startling discovery
at a rubbish dump. In trenches packed with dirt and waste, they
found a slimy film of bacteria that had been happily chewing
through plastic bottles, toys and other bric-a-brac. As they
broke down the trash, the bacteria harvested the carbon in the
plastic for energy, which they used to grow, move and divide
into even more plastic-hungry bacteria. Even if not in quite
the hand-to-mouth-to-stomach way we normally understand it,
the bacteria were eating the plastic.
The scientists were led by Kohei Oda, a professor at the Kyoto
Institute of Technology. His team was looking for substances
that could soften synthetic fabrics, such as polyester, which
is made from the same kind of plastic used in most beverage
bottles. Oda is a microbiologist, and he believes that whatever
scientific problem one faces, microbes have probably already
worked out a solution. “I say to people, watch this part of
nature very carefully. It often has very good ideas,” Oda told
me recently.
.../...
Like a rare and exotic animal that cannot thrive in captivity,
most micro-organisms didn’t seem suited for life in the lab.
And so scientists were stuck with whatever could survive in
their limited conditions. Yet there were some microbiologists
who attempted to escape this straitjacket and discover the true
extent of the microbial kingdom. The story of the discovery
of penicillin by Alexander Fleming in 1928 is familiar: a fungal
spore wafting through the corridors of St Mary’s hospital and
settling at random in Fleming’s petri dish contained penicillin,
which turned out to be one of the most potent medical weapons
of the 20th century. Less well known, but no less significant,
is the story of the Rutgers University chemist Selman Waksman,
who coined the term “antibiotic” after noting that certain soil
bacteria produced toxins that killed or inhibited other bacteria
with whom they were competing for food. Waksman worked tirelessly
to figure out the conditions required to grow these wild bacteria
in his lab, and his efforts produced not just the second commercially
available antibiotic, streptomycin, in 1946, but the next five
antibiotics brought to market, too. Ultimately, searching the
soil for antibiotic-producing microbes proved far more fruitful
than waiting for them to float into one’s laboratory. Today,
90% of all antibiotics are descended from the grouping of bacteria
that yielded Waksmans original discoveries.
Efforts like Waksman’s were relatively rare. It wasn’t until
the discovery of simple chemical techniques to read the sequence
of DNA – first emerging in the 1970s, but widely and commercially
available from the mid-1980s – that things began to change.
Suddenly the microbes under the microscope could be catalogued
and identified by their DNA, which also hinted at how they might
grow and function. Not only that, says Handelsman, “the genetic
diversity we were seeing was enormous”. It turned out that “these
life forms that looked quite similar are in fact very, very
different. It opened this door to realising how much more was
out there.”
.../...
The vision of a deeper partnership with microbes is a powerful
one. The EU has funded several groups to develop microbes and
enzymes to turn plastic into fully biodegradable materials,
rather than just new plastic. Last year, a German group engineered
the Ideonella sakaiensis PETase into a marine algae, noting
that someday it could be used to break down microplastic in
the ocean.
Oda is convinced we haven’t even scratched the surface. When
he and his colleagues first found Ideonella at the dump nearly
20 years ago, it wasn’t working solo. “As soon as I saw the
film of micro-organisms on the plastic, I knew it was many microbes
working together,” Oda told me. His team realised that while
Ideonella was breaking the plastic into its industrially valuable
precursors, other microbes were stepping in to further chew
those into simple nutrients the microbial community could use.
They were symbiotic. Partners, in a way. Oda has since written
several papers pointing out that microbial communities might
be developed into a system to remove micro- and nanoplastics
from the soil. But he has received little interest.
In our conversations, Oda repeatedly bemoaned the lack of truly
world-changing ideas coming from people who wanted to commercialise
the discoveries he and his colleagues had made. There was an
incredible amount of excitement about a factory that could turn
old plastic into new; far less, it seemed, about one that could
turn plastic back into water and air.
See theguardian.com/
Maybe volcanoes doomed the dinosaurs
A machine-learning algorithm suggests that volcanic activity,
rather than an asteroid, killed the dinosaurs. The algorithm
simulated 300,000 scenarios of different amounts of volcanic
gases until it found one that matched data from fossils. The
gases would have started to cause dinosaur-dooming climate chaos
long before the asteroid impact.
“You can actually recreate the environmental conditions that
could cause a dinosaur extinction solely by volcanism, as if
the asteroid weren’t there,” says computational geologist and
study co-author Alexander Cox. “But of course, we can't discount
the fact that the asteroid definitely didn't cheer up the dinosaurs.”
See wired.com
‘For the Culture’ Is a Joyful Celebration of Black Women
and Femmes in Food, by Nancy Matsumoto - September 28, 2023
Klancy Miller’s new book, For the Culture: Phenomenal Black
Women and Femmes in Food, features 66 interviews with Black
women in food, wine, and hospitality and 48 recipes collected
from her subjects, plus vibrant illustrations by Sarah Madden
and lavish photography by Kelly Marshall. Though the book is
a joyful celebration of Black women and non-binary femmes and
their achievements, it does not shy away from addressing hard
truths about racism, money, and mental health.
In the book, Miller pays homage to the grandes dames of African
American culinary history, from cooks and authors Edna Lewis
and B. Smith to culinary anthropologist Vertamae Smart-Grosvenor.
She also pays tribute to “all the Black women and femmes who
steward the land, feed us, and bring us together with food and
wine,” including farmer Leah Penniman, chef Mashama Bailey,
culinary historian Jessica B. Harris, and television host and
producer Sophia Roe.
Miller hopes this book will provide the kind of information,
advice, and “sisterly insights” she wishes she’d had access
to as she was coming into the world of food and food media.
See civileats.com
Du
côté d’Auguste Derrière
02
- 16/10/2023
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Progress with mRNA vaccines for infectious diseases
How mRNA is transforming medicine
On Monday, biochemist Katalin Karikó and immunologist Drew Weissman
won the Nobel Prize in Physiology or Medicine for discoveries
that enabled the development of messenger RNA (mRNA) vaccines
against COVID-19. And the field shows no signs of slowing down:
mRNA-vaccine developers are setting their sights
on mpox, influenza and cancer. Synthetic mRNA can be designed
and manufactured in days, which allows vaccines to be reformulated
quickly. And the technology could be a game-changer for pathogens
that have eluded vaccine makers, such as cytomegalovirus, which
causes birth defects.
See nature.com
The tangled history of mRNA vaccines, by Elie Dolgin, 14
September 2021
Hundreds of scientists had worked on mRNA vaccines for decades
before the coronavirus pandemic brought a breakthrough.
World Resources Institute, People, Nature and Climate
WRI's mission is to move human society to live in ways that
protect Earth’s environment and its capacity to provide for
the needs and aspirations of current and future generations.
We organize our work around six critical goals that the world
must achieve this decade in order to secure a sustainable future:
Climate: Protect communities and natural ecosystems from damage
caused by greenhouse gas emissions, and generate opportunities
for people by catalyzing a global transition to a low-carbon
economy.
Energy: Drive the scale-up of clean, affordable power systems
throughout the world to deliver sustainable socio-economic development.
Food: Ensure the world’s food systems reduce their impact on
the environment, drive economic opportunity, and sustainably
feed 9.6 billion people by 2050.
Forests: Alleviate poverty, enhance food security, conserve
biodiversity, and mitigate climate change by reducing forest
loss and restoring productivity to degraded, deforested lands.
Water: Achieve a water-secure future by mapping, measuring,
and mitigating global water risks.
Cities and Transport: Improve quality of life in cities by developing
and scaling environmentally, socially, and economically sustainable
urban and transport solutions.
We design solutions for and analyze these six critical goals
through the lenses of our three Centers of Excellence which
focus on Governance, Business and Finance.
See wri.org
See WRI Water and conflict cartoon
Contact: Ehud GELB
E-mail: ehudgelb(a)gmail.com
Du
côté d’Auguste Derrière
03
- 16/10/2023
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What Could Go Right? Natural disasters are much less disastrous,
by Emma Varvaloucas
We’re better at dealing with them, and fewer people are dying
as a result.
Natural disasters are much less disastrous
Natural disasters are a frequent feature of news coverage. Because
the suffering they cause is highly visual, they are easy to
remember: we can easily recall recent stories on floods, landslides,
and wildfires, and probably even specific photos and videos
that were published with them. Especially now, with climate
change such a dominant narrative, our brains are primed to pay
extra attention.
All this naturally leads people into the assumption that we’re
worse off now than we have been in the past when it comes to
how deadly natural disasters are. The opposite is true, however.
Whereas over one million people used to die annually in the
early and mid-1900s from natural disasters, post-2010 that number
is 10–20,000. In 2022 and 2023, however, it was higher, at 60–70,000.
How much has your country changed since you were born?
I had so much fun with this new tool from Human Progress, where
you can insert a year and a nation and see progress—or regress—on
income levels, infant survival, democratic norms, and more.
See humanprogress.org
Ancient footprints point to early Americans
Fossilized human footprints might be the oldest direct evidence
that people lived in the Americas thousands of years earlier than
thought — as early as 23,000 years ago. Researchers analysed pollen
and sediment from the footprints and found that their ages matched
estimates from 2021 that were based on the ages of seeds stuck in
the fossils. The finding supports the idea that people skirted down
the Pacific coast of the Americas after crossing the Bering land
bridge, rather than waiting until ice-age glaciers retreated from
inland routes. The timeline is also supported by indirect evidence,
such as pendants carved from animal remains, but the footprints
in New Mexico are special because they were undoubtedly made by
people.
Gene editing makes chickens flu-resistant
Bird-flu-resistant chickens have been created using CRISPR gene
editing. When exposed to the flu virus, nine out of ten of the animals
remained uninfected and didn’t pass the virus to other birds. Researchers
modified a gene encoding a chicken protein that the virus needs
to replicate. But this prompted the virus to start replicating using
other proteins in the same family, which the researchers think could
be addressed with more edits. “We must be careful not to facilitate
adaptations of the virus that make it more dangerous than it [already]
is,” says virologist and study co-author Wendy Barclay.
See english.elpais.com
Expensive pets
21
- 16/10/2023
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France vs USA - 1950 - 2019
22
- 16/10/2023
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Next Nasdaq fall?
22
- 16/10/2023
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More US students absent from school
24
- 16/10/2023
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El laboratorio de la oveja ‘Dolly’ crea pollos resistentes a
la gripe aviar con edición genética de Daniel Mediavilla, 10
oct 2023
Se trata de una prueba de concepto que aún se debe perfeccionar
para conseguir una protección total y enfrentarse a los retos de
su aplicación práctica
En el Instituto Roslin de la Universidad de Edimburgo, el centro
de investigación animal donde se creó la oveja Dolly, han utilizado
la edición genética para gestar pollos resistentes a la infección
por gripe aviar. Este virus letal para las aves, que produce grandes
pérdidas económicas en todo el mundo y puede, en algunos casos,
infectar a los humanos y matarlos, se ha mostrado escurridizo para
las vacunas, cambiando con rapidez las proteínas de su superficie
que reconoce el sistema inmune. Un grupo de investigadores británicos,
que hoy publica sus resultados en la revista Nature Communications,
ha probado el potencial de modificar pequeñas secciones del ADN
de los pollos para evitar, aunque solo en parte, la infección de
gripe.
…/…
Ver elpais.com
How AI might transform the scientific paper
Large language models (LLMs), such as ChatGPT, could become regular
assistants for writing manuscripts, peer-review reports and grant
applications.
These artificial-intelligence (AI) tools could change how scientists
interrogate and summarize results, producing ‘papers on demand’
from experimental data and vastly expanding the scope of meta-analyses
and reviews.
But publishers worry that LLMs’ propensity to make up information
might lead to a flood of error-strewn manuscripts — and possibly
AI-assisted fakes. And because LLMs trawl Internet content without
concern for bias, consent or copyright, their use is “automated
plagiarism by design”, suggests cognitive scientist Iris van Rooij.
See nature.com
Jeunes campagnards,
par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
13
- 16/10/2023
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Le pêcheur et l’enfant, 1895, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
14
- 16/10/2023
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Chemin forestier, 1933, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
15
- 16/10/2023
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Enfants dans la tempête, par Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)
16
- 16/10/2023
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New fairy tale, 1891, by Nikolay Bogdanov-Belsky, Belarusian
National Arts Museum
17
- 16/10/2023
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Girl Reading in a Meadow, 1939, by Nikolay Bogdanov-Belsky, Belarusian
National Arts Museum
18
- 16/10/2023
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The best thing that could ever CAP-pen, by Gerardo Fortuna (Ukrain
in the EU!)
Forget prophecies of empty coffers and huge cuts for founding members:
Ukraine’s EU accession is the best thing that could ever happen
to the Common Agricultural Policy (CAP).
Is Ukraine’s agriculture too big to be subsidised with EU funds?
This is a recurring question in the recent EU enlargement debate.
This week, a preparatory document to the Granada summit leaked by
the Financial Times scared many with its calculations of the impact
Ukraine’s possible accession would have on the EU budget.
The paper, drafted by the general secretariat of the EU Council,
assessed that Ukraine would be eligible for a whopping €96.5 billion
of CAP funds, leading to cuts of about 20% in farm subsidies to
current EU member states.
Ukrainian officials soon replied, saying that evaluating the impact
of Ukraine’s accession on the EU’s farming subsidies under the current
criteria is not a relevant exercise, since Kyiv’s EU membership
will likely lead to the end of the Common Agricultural Policy (CAP)
as we know it today.
Having been an agri-food reporter for a long time, I’ve heard other
people wonder – actually quite often – how such a global agricultural
powerhouse can be integrated into the EU’s farming subsidies programme
without going bankrupt.
I’ll be going against the trend and saying that an eventual Ukraine’s
EU accession (which now seems much closer than ever before) will
even have a beneficial impact on our beloved CAP – or at least on
two of its long-standing controversial aspects.
First, one of the most feared things by European farmers at the
beginning of any CAP talks: cuts to EU subsidies.
The CAP financial envelope was already heavily downsized in the
multi-annual financial framework (MFF) for the 2021-2027 period
due to Brexit, with a huge loss of funds particularly in the rural
development aid (for the insiders: the so-called second pillar).
Ahead of the talks on the next seven-year programming period, there’s
also a widespread sentiment that devolving almost one-third of the
EU budget to farming might, perhaps, be a bit too much as there
is a need to get money for new priorities such as defence or industrial
policy.
The other main point is some sort of ‘un-reformability’ of the CAP,
which is still considered a policy that can be tweaked and re-tweaked
but eventually remains equal to itself.
Think about those countries like Italy and the Netherlands – or
the then EU member state the United Kingdom – which have always
pushed for giving more relevance to rural development rather than
to the traditional direct payments to farmers without getting basically
nothing in return.
Even the recent attempts to green the CAP with the so-called eco-schemes
have been considered only a drop in the ocean.
But Ukraine’s EU membership could be a game-changer for both aspects.
Since integrating Ukraine into the CAP is a huge challenge (but
an essential one), it won’t be possible without proper financial
resources – meaning the Commission and the EU lawmakers might think
twice before suggesting cuts in the CAP.
Likewise, you can’t face this challenge without a proper farm reform
aimed at a re-thinking of the direct payment per hectare system
(for the insiders: the so-called first pillar), since the average
size of arable land of Ukrainian farm enterprises amounts to 485
hectares (in France, for instance, is 30 hectares; in Poland is
eight hectares).
This means that the setting up of a badly needed redistributive
payment scheme capping direct payments to large farms will become
a priority.
Of course, there are also food safety issues for Ukraine products
to sort out, as well as some risks that might arise with the CAP
implementation because of the level of corruption in the neighbouring
country.
CAP reform talks will be kicked off in the next mandate, and come
into effect only in the 2028-2035 programming period.
Even the most optimistic about it wouldn’t think that Ukraine will
join the EU before 2035. Still, Ukraine will be the elephant in
the negotiating room and probably the leading force to avoid cuts
and impose a real CAP reform.
It’s not bad at all, is it?
See euractiv.eu
AI predicts 70% of earthquakes a week before they occur, by Loukia
Papadopoulos, Oct 07, 2023
The system only flagged eight false warnings and missed one earthquake.
See interestingengineering.com
"Bad" Joke
A Priest and a Rabbi go for a Walk in the Park
As both come by a beautiful lake, the rabbi says: “Let’s take
a dip, the water looks refreshing!”
“But we have no trunks”.
“Then let’s go in as god has created us.”
Said and done, they go in. After a while, they get out and walk
back to their clothes. There, a small group of people surprise
the two naked men.
Full of shame, the priest covers his manhood. He looks to the
right and sees the rabbi covering his face.
“What are you doing?”, he asks.
The rabbi answers: “My people recognize me by my face.”
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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