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Du côté de l’Académie d’agriculture, des nouveautés…
> Le
Percheron (Réf. AAF : 03.01.Q11) de Jean-Michel Besancenot
> Trois fiches de Gérard Chouquer dans un nouveau chapitre dédié
aux Amériques du Sud :
- Le
renversement des termes de l’histoire agraire, en Amérique latine(Réf.
AAF : 13.06.Q01) : attention, cette fiche est véritablement renversante
car elle bouscule des idées reçues !
- La
diffusion des grands enclos précolombiens en Amazonie occidentale
et dans le Chaco bolivien (Réf. AAF : 13.06.Q02)
- Les
agglomérations géométriques précolombiennes de l'Amazonie occidentale
(Réf. AAF : 13.06.Q03)
Au total...
- 455 "Questions sur"
- 59 Repères
- 56 vidéos.
Voir
academie-agriculture.fr
Le renversement des termes de l’histoire agraire, en Amérique latine
(une histoire aussi incroyable a priori qu’improbable… mais vraie
!), par Gérard Chouquer, membre de l’Académie d’agriculture de France
En Amérique centrale et Amérique du Sud, un fait prend chaque jour
un peu plus d'ampleur : la découverte de vastes formes agraires qui
ont précédé l'état forestier auquel nous sommes habitués et qu'on
peut avoir tendance à considérer comme étant d'origine.
C'est le cas dans le Yucatan, où de somptueux vestiges mayas s'accumulent
sous un couvert forestier qui les cache (Mexique, Guatemala, Belize).
Mais c'est plus encore le cas en Amazonie ou dans le Chaco, où la
déforestation brutale et extensive met au jour de véritables paysages
agraires jusqu'alors inconnus. Leur relevé et leur étude commencent
à peine, mais on en sait suffisamment pour pouvoir dire qu'avant la
forêt dense, ces régions ont connu des paysages ouverts, aménagés,
habités, irrigués et exploités.
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Autre curiosité extraordinaire : la découverte
sur l'île indonésienne de Sulawesi de la plus ancienne
peinture rupestre connue à ce jour, celle d'un buffle nain
datant de 45000 avant notre ère (Source : Nature Newsletter)
11/12/2023
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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France
Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000
ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens.
Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture
depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires,
bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.
S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :
- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)
- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938
- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909
Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis
1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par
matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).
Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ
9 000 volumes.
Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à
un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles
sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance
des caractères.
Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous
à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel
KOHA.
À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr
Avant l’informatique : Rentrée des foins en 1952
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Old soviet joke
Ivanov applied to the Communist Party. The party committee conducts
an interview.
At a meeting in a factory, a lecturer from the district Party committee
tells the workers about their bright future in the USSR.
"See, comrades, after this five-year plan is completed, every
family will have a separate apartment. After the next five-year
plan is completed, every worker will have a car!
And after one more five-year plan is completed, every family will
own an airplane!"
From the audience,
somebody asks, "What the hell one may need an airplane for?"
"Don't you
see comrades? Let's say, there are shortages in potatoes supplies
in your city. No problem! You take your own plane, fly to Moscow
and buy potatoes!"
See johndclare.net
Lang Lang - le génie du piano... A pleurer !
Voir vidéo
Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)
Gerardo (Gert) Budowski, un cousin d’une de mes (GW) tantes,
un homme très brillant qui m’a encouragé à m’orienter vers l’agriculture
Ver
researchgate.net (en espagnol)
See
wikipedia.org (en anglais)
Gert avait migré de France au Vénézuela, avec
ses frères et ses parents qui avaient anticipé l'invasion
de notre pays par le Wehrmacht allemande.
Il était champion d'échec et aurait pu inspirer Stefan
Zweig pour son roman "Schachnovelle", un roman assez court
et assez facile à lire en allemand, livre qui raconte la
fuite de l'Europe vers Buenos-Aires d'un joueur d'échec.
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Opinions et curiosités du
web (1)
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"Grosse katastrophe": Since I changed my email address,
I am not receiving the EFITA Newsletters… Ian Houseman alias “Casa
Hombre”
Please could you register me on your contacts list - my new email
address is ian.houseman(a)btinternet.com
Disparition de Jean-Marie Berthout
Issu d'une famille paysanne de Normandie, Jean-Marie Berthout
a, après des études de sociologie, me semble-t-il, travaillé à
l'Anda, où je l’ai connu. L’Anda était l'association gérée paritairement
par l'État et la profession agricole qui a longtemps chapeauté
le développement agricole.
Bien entendu, chaque filière, chaque organisation, chaque Institut
technique, chaque groupe de développement, etc. se tournait vers
l’Anda pour obtenir des moyens pour développer qui ses travaux
de cherche appliquée, qui une méthode nouvelle ou une application
informatique nouvelle, qui de nouvelles formations, etc. et je
me disais que, étant souvent du côté « demandeur », j’avais la
vie plus facile que celle de Jean-Marie qui avait à choisir tel
ou tel projet plutôt qu’un ou des autres, et qui au final devait
dire oui à quelques-uns et non à beaucoup d’autres.
En cas d’échec de ma proposition de recherche, je pouvais toujours
me dire que mon projet était mal présenté, que je n’avais pas
les bons partenaires, etc. Mais, devenu évaluateur de projets
soumis dans le cadre des appels d’offre de la Commission Européenne
(à l’époque), je suis passé dans le « camp » des évaluateurs et
je me suis souvenu de la façon dont Jean-Marie s’y prenait, en
gardant toujours un regard positif sur les projets présentés tout
en restant lucide sur leurs faiblesses, leurs insuffisances.
Je me fais cette réflexion au moment où je parcours le dernier
numéro du magazine de la recherche suisse « Horizons » où je trouve
plusieurs articles sur ces pbs d’évaluation sous le titre : «
Dossier : une évaluation de l’évaluation ». J'y trouve des articles
intéressants :
- Et la gagnante est…
- L’octroi de fonds devient plus souvent un objet de recherche
en soi
- Jusqu’au meilleur article
- Les petits secrets du peer review
- Au commencement est la subjectivité
Voir revue-horizons.ch
(articles disponibles gratuitement sur Internet)
Dans la revue « Horizons », la question de l’évaluation des articles
proposés aux revues scientifiques est également posée. Cette évaluation
pose à peu près les mêmes problèmes que l’évaluation des projets.
En tous cas, très équilibré et modéré par nature, Jean-Marie a
réalisé son travail d'animation nationale d’une façon qui m’a
toujours impressionné, toujours positif, toujours écartant les
polémiques inutiles.
Et en l'honneur de mon ami Jean-Marie Berthout
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Musée de Normandie : voici pourquoi le tableau "Une ferme
à Venoix" intéresse tant les Norvégiens
L'œuvre signée du peintre norvégien Christian Skredsvig va être
prêtée pour deux ans à la Norvège, dans le cadre d'une exposition
consacrée à ce peintre voyageur de la fin du XIXème siècle, venu
chercher la lumière et des paysages pittoresques en Normandie.
L’Édito de Patrick Cohen >>> Glyphosate : pourquoi l’Europe
dit “encore” ? (Et il n'y a pas que l'Europe : le glyphosate est
utilisé partout et n'est interdit nulle part !
Voir
france.tv
Le chemin de fer de demain : quelle imagination !
Voir vidéo
La récolte de
Paul Jamet
Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Si les premiers vulpins résistants au glyphosate ont été identifiés,
il y a fort à parier qu’ils ne sont pas les seuls
Voir
cultivar.fr
Résultats Pisa : le niveau des élèves dégringole en maths et
en français, Par Frédéric Gouaillard, dans Le Parisien (par un
spécialiste de l'autodénigrement ! Mais, à sa décharge, nous le
sommes tous)
Même si la France se maintient dans la moyenne des pays de l’OCDE,
les résultats de ses élèves accusent une baisse significative
en mathématiques et en français selon la dernière enquête Pisa.
Un constat accablant qui confirme les dernières évaluations nationales.
Voir
leparisien.fr
14/12/2023
Ce qui est marrant dans ce classement, c’est que je
lis régulièrement Le Monde (malgré des informations
agricoles particulièrement erronées), Der Spiegel,
El Pais et The Guardian : ils sont tous catastrophés
!
Mais trop de catastrophisme tue le catastrophisme
: nos résultats PISA doivent être améliorés, c’est
certain mais la note PISA de la France n’a rien de
honteux.
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Lunch at a Farm in Karlshaven near Delden, 1885 / Mittagessen
auf einem Bauernhof in Karlshaven bei Delden, 1885, by Isaac Israels
(NL, 1865, 1934)
01
- 11/12/2023
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Préparation du repas dans la cuisine de Ker Loÿs, par Georges
Boisselier (1876-1943)
02
- 11/12/2023
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Ça signifie quoi être des parents ? (et surtout « père » quand
on a divorcé !)
« Ça signifie quoi être des parents ? Et où est le second parent,
souvent le père ? Les pères ne peuvent pas se résumer à une pension
alimentaire. La société a fini par s’accommoder du fait que les
femmes assument seules certaines missions auprès des enfants ».
Aurore BERGÉ, ministre des solidarités et des familles
Mon (GW) expérience de soutien scolaire dans une quartier doté
d’un REP : beaucoup plus de filles que de garçons sont demandeuses
de soutien scolaire, et la plupart de ces jeunes filles sont élevées
principalement par leur Maman.
Voir
lemonde.fr
Théodore de Banville
Cette balade aux accents moyenâgeux vient en écho à la célèbre
"ballade des pendus" de François Villon. Mais l'histoire
en est bien différente. Vous remarquerez que la première strophe
se déroule au crépuscule du matin ("la forêt où s'éveille
Flore"), la deuxième à l'aurore ("soleil levant"),
la troisième en plein jour ("les cieux d'azur tendus").
Cela lui sert à insister sur la permanence de la sévérité royale
qui appelle "des pendus encore".
En réalité, Théodore de Banville souscrit à la doxa du XIXe siècle,
quand s'écrit le roman de la France tel que nous l'avons appris
à l'école : il ne retient de Louis XI que sa supposée cruauté.
Moi, j'aime bien Louis XI. Il ne fut pas plus cruel que les autres
souverains de son époque, mais il fut certainement plus malin
et meilleur diplomate, laissant à sa mort une France plus forte
que jamais.
Et les gens du Dauphiné (où il a fait ses classes), particulièrement
ceux de la Vallouise (qui porte son nom) se souviennent bien qu'il
les a défendus contre les grands feudataires...
Vive "l'Universelle Aragne" !
Et n'oubliez pas d'écouter Georges Brassens, amoureux du moyen-âge,
qui a mis ce poème en musique.
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Le verger du roi Louis, de Théodore de Banville (1823
– 1891),
in Gringoire (1866)
Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s’éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le Turc et le Maure,
C’est le verger du roi Louis.
Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensées qu’on ignore,
Dans des tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l’aurore.
C’est le verger du roi Louis.
Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu’aux cieux, d’azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l’air s’évapore,
Un essaim d’oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C’est le verger du roi Louis.
Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C’est le verger du roi Louis !
Le
verger du roi Louis, par Georges Brassens
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Homo
homini lupus - L'homme est un loup pour l'homme
Le Pendu, 1944, de Georges Rouault (1871-1958)
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Le pendu (vers 1854) de Victor Hugo
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Le moine pendu, ca 1810, de Francisco de Goya
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Ras-le-bol. Explosion en vue ? La révolte gronde chez les
agriculteurs français dans l’indifférence du reste du pays.
Par Sylvie Brunel (05 décembre 2023)
Pour les agriculteurs, la situation est intenable : tout se
passe comme si les autorités et la société ignoraient la réalité
d’une profession pleinement engagée dans la transition écologique.
>>> Atlantico : De nouvelles manifestations d'agriculteurs
ont eu lieu hier dans le Tarn-et-Garonne et d'autres auront
lieu ailleurs en France dans les prochains jours. Pourquoi ce
vent de colère ? Faut-il craindre une explosion ?
Sylvie Brunel : Pour les agriculteurs français, la situation
est intenable et inacceptable : plus ils en font, plus on leur
demande ! Tout se passe comme si les autorités et la société
ignoraient la réalité d’une profession pleinement engagée dans
la transition écologique, qui doit continuer à produire pour
nous nourrir, tout en sécurisant son revenu.
Sous la pression de la société et des autorités, le monde agricole
s’est engagé dans une profonde remise en question de ses pratiques,
c’est aujourd’hui une des professions les plus avancées au monde,
avec une irrigation de précision, le recours à des outils d’aide
à la décision (cartographie satellitaire des parcelles, pulvérisation
high-tech visant à ne délivrer que la dose exacte, au bon endroit
au bon moment), une recherche agronomique de pointe… Mais les
prix ne suivent pas, et les normes se multiplient.
Pire encore, l’Europe resserre la vis sur les producteurs tout
en ouvrant largement ses frontières à des produits qui n’ont
rien à voir, en termes de méthodes, de produits, de bienêtre
animal, à ce qu’on exige chez nous !
Les normes sont de plus en plus drastiques, les calendriers,
de plus en plus resserrés, les contrôles, de plus en plus tatillons,
assortis d’amendes colossales. Et les restrictions (molécules
de traitement, eau d’irrigation, engrais…) se multiplient. C’est
de la folie !
Un seul exemple : l’Europe est devenue la première importatrice
mondiale de maïs, une des plantes les plus efficaces pour nourrir,
préserver les sols, capter le carbone et fournir de la chimie
verte, La France est pourtant la première exportatrice mondiale
de semences de maïs, ce nerf de la guerre alimentaire. Mais
tout est fait pour décourager les producteurs, à commencer par
les attaques irresponsables des activistes. Les destructeurs
d’infrastructures agricoles bénéficient de la clémence des autorités
et de la justice, alors qu’ils bafouent les droits fondamentaux
de la République, pénétrant dans des propriétés privées pour
les saccager, empêchant la profession agricole de nous nourrir
de bons produits en toute sécurité. Un autre exemple : l’irrigation.
Il faudrait laisser se perdre l’eau qui tombe en abondance depuis
des semaines sur la France pour en manquer cet été ? On marche
sur la tête !
>>> Les agriculteurs ont lancé un autre mouvement
depuis plusieurs semaines, celui de retourner les panneaux à
l'entrée des villes. Quel est le message qu'ils souhaitent faire
passer ?
Justement celui-là : on marche sur la tête ! Retourner les panneaux,
c’est dire gentiment et avec humour que l’Europe a perdu la
boule. On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire et
tout mettre en œuvre pour la saccager ! Avec des départs en
retraite massifs, et des gens qui se découragent, la profession
agricole est engagée aujourd’hui dans un grand renouvellement,
il faut installer des jeunes sur des exploitations viables,
sécuriser leurs débouchés. Ça passe par le fait d’éviter la
concurrence déloyale, avec des produits (volailles ukrainiennes,
viandes américaines, miels frelatés, fruits et légumes traités
avec des produits interdits ici) que nous ne voudrions pas voir
cultiver et élever chez nous, mais qui envahissent les linéaires
de la grande distribution. Les grandes surfaces jouent un jeu
trouble, prétendant défendre le consommateur, en quête des prix
les plus bas, en privilégiant les importations pour préserver
leurs marges. Au détriment des producteurs français. On est
en train de « désagriculkturaliser » la France ! Bientôt, nous
allons manquer de lait, un comble pour le pays des fromages
!
>>> Quels sont les points d'achoppement entre l'Etat
et les agriculteurs ? Le plan eau ? L'inflation ? Le prix des
carburants ?
Tout cela plus l’extension des zones protégées, le retour du
loup, les difficultés à traiter alors que les risques bactériologiques
reviennent en force. Les taxes (redevance pour pollution diffuse
par exemple) se multiplient, le coût de l’énergie est prohibitif,
les restrictions à l’irrigation sont des aberrations : en un
mois, il est tombé un an de pluie dans certaines régions ! Si
les réservoirs avaient pu être remplis, au lieu d’être détruits,
nous n’aurions pas pleuré l’été prochain sur la sécheresse !
L’eau qu’on stocke, c’est de l’eau pour tous. Non seulement
l’eau qui nourrit, mais l’eau contre l’incendie, et bien sûr
l’eau potable, l’eau des paysages, l’eau de la biodiversité.
Les agriculteurs en ont assez qu’on les renvoie toujours au
bon vieux temps de pépé-mémé, qui signifie pénibilité, précarité,
pression parasitaire, pauvreté. Les gens les maltraitent car
ils ont oublié dont nous venions, la faim, les maladies. Tout
le monde croit connaître l’agriculture, alors que les défis
à relever, climatiques, agronomiques, économiques et sanitaires
sont colossaux.
La puissance aujourd’hui repose sur la souveraineté alimentaire.
Mais en France, tout est fait pour l’amoindrir. Nous devenons
un pays dépendant de nos importations, alors que nous avons
une des meilleures agricultures du monde, plurielle, propre,
performante, qui façonne nos paysages, nous donne une gastronomie
d’exception, et nourrit les régions déficitaires à nos portes,
où le prix de la nourriture déclenche les guerres et les migrations.
La situation est grave et sans un sursaut politique, les entreprises
agricoles partiront vers des cieux plus cléments. En Chine,
souveraineté alimentaire se dit souveraineté des grains. Et
Poutine, après le gaz, nous livrera demain les semences que
nous ne produirons plus chez nous.
>>> Le gouvernement entend-il cette colère ? Fait-il
la sourde oreille ? À quoi s'attendre dans les prochaines semaines
?
Une colère qui monte n’est jamais bonne pour un pays. Je sens
chez les agriculteurs un ras-le-bol généralisé. Toutes les révolutions
ont commencé par ce qu’on appelait hier des jacqueries. L’agriculture
est une priorité stratégique, préserver nos forces agricoles
relève de l’intérêt national.
"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
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Agriculture
régénérative /
Agriculture de conservation des sols |
En
espagnol dans le quotidien El Païs |
Cómo lograr más cosecha y dañar menos al medio ambiente: así
funciona la agricultura regenerativa
130 países han firmado un compromiso en la COP28 para impulsar
este tipo de cultivos que cuidan el suelo, retienen carbono y
permiten ahorrar gastos. Visitamos una finca en Girona que ya
aplica estas técnicas
—Este es el suelo normal de esta zona: de un color homogéneo,
muerto, sin raíces ni bichos —dice el investigador y agricultor
Marc Gràcia con un puñado de tierra de una finca vecina en su
mano.
Camina unos pasos hacia sus tierras, situadas en Sant Ferriol,
al norte de Girona.
—Y esta es la tierra de mi huerto: tiene lombrices, raíces, materiales
en descomposición. Está llena de vida. ¡Mira cómo huele! Y sin
usar nada que no haya salido de esta tierra (salvo el agua).
La diferencia entre un terreno y otro es la agricultura regenerativa,
un conjunto de técnicas que apuestan por no labrar la tierra y
recuperar la vida del suelo, aprovechar la ganadería extensiva
y no usar productos químicos ni insumos externos; todo ello permite
reducir los gastos e ir aumentando las cosechas año a año. Aunque
todavía no existe un sello europeo para certificar estas prácticas
—ni un recuento en España—, la UE está tratando de impulsarlas,
mientras los agricultores piden ayudas para mantenerse durante
el difícil periodo de transición. El espaldarazo puede llegar
pronto: 130 países acaban de firmar un compromiso en la COP28
para favorecer este tipo de cultivos, que retienen carbono y ayudan
a luchar contra el cambio climático. En este panorama en ebullición,
algunas explotaciones pioneras ya trabajan con este modelo en
España.
En una de ellas trabaja Gràcia, que además es investigador del
Centro de Investigación Ecológica y Aplicaciones Forestales (Creaf).
Sus estudios le hicieron plantearse aplicar estas técnicas en
Mas Planeses, una finca familiar agrícola —presidida por una preciosa
masía de piedra centenaria— que había pasado décadas abandonada.
“La producción intensiva actual considera el suelo un mero soporte,
y lo basa todo en el petróleo barato, necesario para arar, echar
fertilizantes, herbicidas y plaguicidas”, señala el experto. “Esto
degrada los suelos y hace que cada año haga falta más energía
para producir, y además genera contaminación, pérdida de biodiversidad
y emisiones contaminantes”, añade.
Eduardo Vázquez, profesor de Producción Agraria en la Universidad
Politécnica de Madrid (UPM), explica: “Al labrar el suelo, la
materia orgánica —que está formando agregados— se descompone y
produce emisiones de dióxido de carbono (CO₂), que impulsan
el cambio climático. Y la aplicación de fertilizantes impulsa
el óxido nitroso (N₂O), también de efecto invernadero”.
Según el último Inventario Nacional de Emisiones a la Atmósfera,
la agricultura y ganadería suponen casi el 12% de las emisiones
en España.
Frente a esta realidad, continúa Vázquez, surge la agricultura
regenerativa: “Este modelo busca reducir el laboreo y que haya
más materia orgánica en el suelo, es decir, que se cree una comunidad
microbiológica con lombrices. Un suelo vivo es fundamental para
que el agua se infiltre mejor, con lo que retiene más humedad
y es más resistente a la sequía y a la erosión superficial —como
lluvias torrenciales—, y a la vez las plantas pueden coger de
ahí sus nutrientes”. Además, “cuanta más materia orgánica haya
en el suelo, más carbono secuestrado, lo que ayuda a mitigar el
cambio climático”.
>>> Sin regulación europea
A diferencia de la agricultura ecológica, regulada en la UE desde
hace décadas —que exige no usar químicos, pero no habla de suelos
y necesita de insumos externos—, todavía no existe una definición
formal de en qué consiste la regenerativa, tal y como confirma
un portavoz del Ministerio de Agricultura. “Se está tratando de
impulsar el modelo de agricultura regenerativa en la UE, que iría
un paso más allá respecto a la ecológica, ya que tiene un enfoque
integrado con técnicas que minimizan tanto los tratamientos mecánicos
sobre el suelo como los tratamientos químicos, con técnicas como
la siembra directa o el mínimo laboreo, el uso de cultivos de
cobertura y la reducción de los fertilizantes de síntesis, así
como la lucha biológica en plagas. Muchas de las premisas de este
tipo estarían en la línea con el Pacto Verde Europeo”, señala
el ministerio.
¿En qué se traducen? Gràcia lo explica mientras camina por su
finca, que cuenta con 20 hectáreas de pastos y huerta y otras
50 de bosque. “Tenemos el terreno divido en 80 parcelas para dar
de comer pastos a 12 vacas de leche y 40 terneros. Las manejamos
con el Pastoreo Racional Voisin (PRV), que es intensivo y regenerativo:
solo están un día en cada parcela, así comen la hierba y abonan
el terreno, pero no compactan demasiado el suelo. Al día siguiente
las movemos a otra”, explica. “Tenemos también 11 burros que nos
ayudan a desbrozar parte del bosque para crear parcelas con sombra
para el verano”, añade.
Gallinas y conejos también cumplen una función: los pollos están
en un gran cercado, que se mueve una vez al día, y hacen el papel
de reciclar y regenerar el suelo, además de comer insectos; los
conejos están en jaulas móviles —que también se mueven una vez
al día— que permiten que se coman la hierba y abonen el suelo.
La carne de todos los animales y los huevos de las gallinas se
venden luego por internet.
Mientras, en el huerto planta 30 tipos de cultivos —berenjena,
pimiento, col, brócoli…—, que vende en cooperativas y grupos de
consumo de la zona. “Hacemos una hilera con troncos cortados a
la mitad para que surja vida debajo. Regamos con agua que lleva
hierbas de la propia zona fermentadas, para enriquecer el suelo
al inicio. Dejamos crecer las hierbas, que aportan fertilidad,
y solo las cortamos junto a los troncos, para que los cultivos
tengan espacio”. Con esta técnica, la tierra del huerto ha pasado
de un 1,8% a un 8% de materia orgánica en cinco años, y sin insumos
externos, ni estiércol, ni compost. Más materia orgánica en el
suelo significa además menos carbono en la atmósfera. Las verduras
se venden en grupos de consumo y tiendas de cercanía.
Al otro lado del mapa —en A Coruña—, la cooperativa Labrecos también
aplica estas técnicas. “Éramos una explotación familiar intensiva
y nos hemos pasado a la regenerativa. Tenemos 20 hectáreas de
huerta, pastos, frutales y animales. Las vacas, ovejas y gallinas
nos ayudan a abonar la tierra, y también vendemos la carne”, dice
Aitor Lata, uno de los propietarios. “En la huerta llevamos dos
años sin usar el tractor, con lo que gastamos menos, el suelo
se ha vuelto mucho más productivo, y además cada año es más fértil.
Antes plantábamos 10.000 puerros en el doble de terreno que ahora,
lo que me dice que la tierra está mejor y produce más en menos
espacio”, prosigue.
Montse Cortiñas, vicesecretaria general de UPA —el sindicato agrario
que aglutina a la mayoría de las explotaciones familiares—, considera
que agricultores y ganaderos están dispuestos al cambio: “Estamos
padeciendo la emergencia climática en primera línea con lluvias
torrenciales, sequías, heladas a destiempo… Y somos conscientes
de los problemas de los suelos y ecosistemas. Estamos incrementando
las hectáreas de siembra directa, es decir, sin labrar, para evitar
la erosión del suelo y favorecer las cubiertas vegetales. Pero
haría falta una estrategia estatal, una definición europea, y
poner en marcha recursos para ayudar en la transición de un sistema
a otro, porque al inicio suele haber una caída en la producción”.
Gràcia lo confirma: “Hace falta una inversión, porque al inicio
el trabajo principal es meter materia orgánica en el suelo, y
hasta que se regenera hay una bajada de producción inicial. Tienes
que aprender a gestionar las llamadas malas hierbas, que en realidad
no son malas, sino un indicador de que el sistema está funcionando;
tienes que saber cuándo cortarlas y cómo hacer que sirvan para
alimentar al suelo”.
>>> Cómo enfrentarse a las plagas
Otro problema son las plagas, que hay que aprender a manejar,
como explica Lata, de Labrecos: “El primer año es difícil, pero
luego los insectos se controlan unos a otros. Es fundamental plantar
muchos cultivos al mismo tiempo. Nosotros tenemos 20 o 30 a la
vez, de manera que si uno sufre una plaga, tenemos muchos otros.
Y favorecemos la presencia de insectos depredadores de otros insectos”.
Otra cuestión es la adaptación a cada terreno concreto, que requiere
conocer las diferentes técnicas y estrategias, para lo que se
puede recurrir a la asociación Agricultura Regenerativa Ibérica
o consultar el Manual Polyfarming, creado a partir de un proyecto
Life europeo.
El activista ambiental Javier Peña, que ha hablado sobre agricultura
regenerativa ante ministros de Medio Ambiente de toda la UE, considera
que esta transición “va a ser próxima gran revolución agrícola,
y ya está empezando a llegar tanto a pequeños productores como
a grandes empresas”. Y pone algunos ejemplos: Verdcamp Fruits,
una finca de 300 hectáreas en Tarragona que produce 10 millones
de kilos de fruta al año con estas técnicas, o El Valle del Conde,
que ha convertido 230 hectáreas de olivar tradicional en una dehesa
con flores, hierbas y biodiversidad, con lo que ha aumentado la
producción y reducido costes. También ha llegado a las multinacionales:
Nestlé, Pepsico y Unilever, entre otras, han hecho anuncios sobre
el tema en los últimos meses. Incluso el presidente Pedro Sánchez
mencionó la agricultura regenerativa en su discurso de investidura,
el pasado 15 de noviembre.
Al no existir todavía una etiqueta o certificación extendida,
hay riesgo de greenwashing (o ecopostureo), sobre todo por parte
de las grandes marcas. “Para que se extienda este tipo de agricultura
haría falta un sello europeo —igual que el ecológico— para que
los consumidores puedan valorar estos esfuerzos”, señala Cortiñas,
de UPA. En España, AENOR acaba de crear la primera certificación
en este sentido. En cualquier caso, Gràcia cree que el cambio
es imparable: “Está claro que ya hay un problema de escasez de
recursos, y aunque no haya una certificación, no habrá otra alternativa
que pasarse a este sistema. Los resultados son evidentes: se usa
menos suelo, se gasta menos y se produce más”.
Ver
elpais.com
« Aux Pays-Bas, après l’Église, les gens veulent se libérer
de l’équivalent laïque, à savoir l’humanisme », par Arnon Grunberg,
écrivain néerlandais, dans Le Monde, le 11/12/2023
Bien que la victoire du leader d’extrême droite, Geert Wilders,
tienne aux spécificités néerlandaises, elle s’inscrit dans un
contexte international plus large de rejet des partis centristes,
observe l’écrivain néerlandais dans une tribune au « Monde ».
Publié le 11/12/2023.
C’est devenu une sorte de cliché que de méditer sur l’état de
son pays après des résultats électoraux – pour employer un terme
quelque peu euphémique – décevants.
Qu’il s’agisse du référendum sur le Brexit en 2016, de la victoire
de Trump à peine quelques mois plus tard, ou de la toute récente
victoire électorale de Geert Wilders et de son Parti pour la liberté
(PVV) aux Pays-Bas (avec 23,5 % des suffrages), les réactions
sont quasiment identiques. Les analystes martèlent que l’on n’a
pas écouté les électeurs comme il aurait fallu, que le néolibéralisme
détruit tout sur son passage et que la gauche a fait faillite.
Puis ils pointent immanquablement du doigt les technocrates ou
l’élite administrative, accusés de s’être aliénés une partie de
l’électorat. Le citoyen ne se reconnaît plus en ses administrateurs
! Comme si, avant, il s’était reconnu en eux.
Soit, la société néerlandaise était autrefois « pilarisée » [la
« pilarisation », ou verzuiling, est un concept d’organisation
d’une société autour des oppositions religieuses d’une part et
politiques d’autre part] ; elle n’était pas encore laïcisée, les
gens étaient catholiques, protestants ou réformés, socialistes
ou libéraux. Et les citoyens, pour la plupart fidèles à ces piliers,
cherchaient des responsables politiques qui le fussent également.
>>> Une identité insuffisante
Ensuite, la laïcisation et la « dépilarisation » ont été vues
comme une grande libération. L’impression un brin sentimentale
d’avoir perdu quelque chose dans cette libération n’est apparue
que plus tard. Que restait-il donc de nous, sans plus aucun pilier
auquel nous accrocher ? Être « Néerlandais » s’est avéré une identité
insuffisante. Comme le dit la reine Maxima, alors encore princesse
: « Le Néerlandais n’existe pas. »
Il est tout aussi incertain qu’une chose comme la politique néerlandaise
existe encore. Depuis 2001, année des attentats à New York, les
partis dits « centristes » n’ont cessé de s’affaiblir dans la
plupart des pays occidentaux.
En France, Jean-Marie Le Pen, puis Marine Le Pen avec son Rassemblement
national ont siphonné l’électorat des socialistes et de la droite
traditionnelle ; en Flandre, le Vlaams Belang a séduit une armée
d’électeurs. Au point que nombre de Flamands ont voulu se libérer
non seulement des étrangers, mais aussi de l’État belge.
Aux Etats-Unis, Donald Trump puis le trumpisme ont pris les commandes
du Parti républicain ; certains évangélistes ont vu et voient
encore en Trump l’antéchrist annonçant la venue prochaine du Messie
; certains Américains ont été charmés par « l’honnêteté » désinhibée
de Trump. Qualité dont le populiste néerlandais Pim Fortuyn, assassiné
en 2002, se targuait lui aussi. Ces populistes font sauter les
tabous et affichent une grossièreté débridée, et nous vendent
le tout comme une vertu : je suis honnête, je dis ce que je pense,
contrairement aux politiciens professionnels qui sont avant tout
des menteurs professionnels.
Bien que la victoire de Geert Wilders tienne sous certains aspects
aux spécificités néerlandaises, elle s’inscrit dans un contexte
international plus large. Cet État-nation occidental semble moins
unique qu’on ne l’espère parfois, quantité de Néerlandais regardant
leur pays par le petit bout de la lorgnette, dans l’espoir de
préserver une part de leur singularité.
Selon le politologue américain Larry Bartels, le nombre d’Européens
prêts à voter pour des partis antidémocratiques est stable, et
il n’y aurait à l’heure actuelle pas de grand virage à droite.
Cela dit, l’issue du scrutin aux Pays-Bas indique une érosion
graduelle de la gauche et la destruction presque totale des partis
centristes.
>>> La religion, un attrape-gogo
Les chrétiens-démocrates du CDA ont enregistré un score historiquement
bas, avec seulement cinq sièges (sur un total de cent cinquante),
et l’alliance entre les travaillistes du PvdA et les écologistes
de GroenLinks a obtenu moins de la moitié des sièges que chacun
des deux partis réunissait indépendamment dans les années 1970
et 1980. Une grande minorité ou une petite majorité de l’électorat
néerlandais trouve les idéaux progressistes, pour employer un
langage populiste, « à vomir ».
Après s’être libérés de l’Église, les gens veulent à présent se
libérer de l’équivalent laïque du christianisme, à savoir l’humanisme,
ou la « démocratie sociale ». Ce n’est pas sans raison que l’aile
droite de l’électorat néerlandais aime utiliser l’expression,
quoique toujours avec un léger dégoût, d’« église gauchiste »
pour désigner ses opposants dans le monde politique et au-delà.
Contrairement aux Américains, beaucoup de Néerlandais sont convaincus
que la religion est un attrape-gogo, une chose pour les gens qui
ne sont pas encore « éclairés ».
Tout cela ne réfute pas la théorie de Larry Bartels. Depuis le
22 novembre aux Pays-Bas, on peut affirmer que si le nombre d’électeurs
antidémocratiques ou d’extrême droite est bien stable, s’il est
vrai qu’il n’augmente pas, alors ce réservoir comprend au moins
25 % de l’électorat néerlandais. Une minorité si importante que,
depuis quelque temps déjà, chaque élection présente un réel risque
de bascule.
Bartels exonère les électeurs, en tant que groupe, de bien des
manières. C’est, selon lui, aux dirigeants politiques de guider
les moutons dans la bonne direction. Après tout, l’électeur se
fait séduire. L’idée est sympathique, les humains sont sensibles
à la tentation, nous le savons bien, et peut-être est-ce une caractéristique
d’une démocratie vieillissante que de ne jamais manquer de séducteurs.
Le temps est derrière nous où les responsables politiques avaient
conscience que tous les moyens ne sont pas permis pour mobiliser
les électeurs – une conscience qu’étayait sans doute le souvenir
des massacres des deux guerres mondiales.
Le centre s’assèche, dans certains pays plus vite qu’ailleurs,
mais la tendance est observable presque partout. Ce centre est,
par facilité, présenté comme élitiste, oublieux des préoccupations
des citoyens ordinaires, parfois comme une extension corrompue
du monde des affaires ou comme une marionnette manipulée par des
puissances étrangères – quoi que cela puisse bien signifier. Dans
certains cas, ces accusations sont justifiées. Aux Pays-Bas, il
arrive que des membres du gouvernement ne quittent le monde politique
que pour faire du lobbying pour le secteur qu’ils étaient censés
chapeauter jusqu’à leur démission.
>> Mark Rutte, le « katechon »
Mais de l’autre côté, rejeter le centre entier est un réflexe
antidémocratique qui ne peut que nuire. Ce réflexe est également
présent à gauche : certains analystes, penseurs et figures politiques
progressistes semblent, ces dernières années, avides de présenter
le monde néerlandais comme le pire des mondes possibles, manifestement
dans l’espoir de provoquer la révolution qu’ils souhaitent tant.
Ce qu’ils ne voient pas, ou ne veulent pas voir, c’est que leur
discours, loin d’aider la cause progressiste, ne fait que donner
de nouvelles munitions aux forces antidémocratiques et d’extrême
droite.
C’est pour cette raison qu’en 2021, j’ai pris position en faveur
du premier ministre Mark Rutte ; peu après les élections, il risquait
de devoir démissionner car on l’accusait d’avoir menti à propos
des tractations qu’il avait menées pour former une coalition.
Je voyais en Rutte le « katechon » – un concept issu du Nouveau
Testament, qui désigne la force contraire devant retarder l’arrivée
de l’antéchrist (les partis d’extrême droite).
Dans la pratique, Rutte était un homme politique de droite relativement
à gauche qui, en termes de pragmatisme, de prudence et de finesse
stratégique, avait beaucoup en commun avec Angela Merkel, figure
qui reste une héroïne pour de nombreux progressistes néerlandais.
En tout cas, quand Rutte participait à des élections, il maintenait
les chiffres du PVV à un niveau raisonnablement bas. Il avait
ce mérite.
Cet été, Rutte a finalement annoncé son départ, et le « katechon
» de l’échiquier politique néerlandais s’en est allé. Mais qui
lui succédera dans la lutte contre les forces antidémocratiques
aux Pays-Bas ? Mystère. Le parti de Geert Wilders a pris une telle
envergure qu’il sera difficile de gouverner sans lui.
Paradoxalement, la plupart des incendiaires électoraux n’ont
jamais eu l’intention d’allumer un incendie. Ils veulent simplement
exprimer leur insatisfaction par trop compréhensible, laquelle
repose sur des attentes qu’aucun gouvernement ne saurait jamais
combler. Seul, peut-être, un dieu le pourrait. Mais aux Pays-Bas
et alentour, on dit que Dieu est mort, définitivement.
Voir
lemonde.fr
Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons
nous offrent des vinifications originales, des saveurs
étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt
de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les
méthodes classiques et expliquer leur contournement.
Bref, la pédagogie par la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis,
retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent
les méthodes de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces
cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un
Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde
entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui
écoutent de la musique classique, le vin d'amphores
de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu
le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix
pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016
et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand
prix du journalisme agricole pour mes reportages en
Irak, en particulier sur les vins clandestins que je
révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
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Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
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Analysis: Is Boris Johnson right that UK had fewer Covid deaths
than much of Europe? By Jon Henley, 6 Dec 2023
Many experts have since said that owing to the multiple different
ways that countries defined and recorded deaths “due to Covid”,
as well as challenges in correctly attributing the cause of death,
fatalities per million may not be the most useful yardstick.
Instead, attention has turned to excess mortality: in essence, the
number of deaths for any reason that were recorded during the pandemic,
compared with the number of deaths that would normally have been
expected to occur based on previous years.
By this measure, cited at the inquiry by Johnson and Keith, Britain
again fared better than most central and eastern European EU
member states, but also outperformed Italy, Spain and Greece. It
also had a lower increase in excess deaths than the US.
According to WHO data and Our World in Data, the cumulative number
of deaths from all causes recorded in the UK over that same January
2020-April 2022 period was 9.2% higher than the projected total
based on past averages.
That compared with 26.5% in Bulgaria, 21.2% in Slovakia, 17.2% in
Poland, 12.3% in Italy, 12.2% in Hungary, 10.6% in Greece, 10% in
Spain and 15.9% in the US. But against most wealthier, western European
countries, with good healthcare systems, Britain did relatively
poorly.
Belgium (8.3%), Austria (8.2%), the Netherlands (8.1%), Portugal
(7.6%), Ireland (6.2%), France (6.1%), Sweden (4.9%), Germany (4.1%),
Finland (3.9% and Denmark (1.3%) all recorded lower percentage increases
in excess deaths than the UK.
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CHOIX (Un) : Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que
nos meilleurs moments, on les passe à poil...
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
The spectacle of what is called religion, or at any rate organised
religion, in India and elsewhere, has filled me with horror
and I have frequently condemned it and wished to make a clean
sweep of it. Almost always it seemed to stand for blind belief
and reaction, dogma and bigotry, superstition, exploitation
and the preservation of vested interests.
Jawaharlal NEHRU, freedom fighter and the first Prime Minister
of India (14 Nov 1889-1964)
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 30 novembre 2023 de cette gazette afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1084 dated December 10, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
« Il y a un vrai sujet autour du partage de ces données, de leur
propriété et du consentement », par Thierry Desforges, vice-président
de la commission Recherche & Développement en charge du numérique
à la FNSEA
Selon le recensement 2020 d’Agreste, la France compte quelque 416
400 exploitations agricoles en France. Autant de potentielles précieuses
sources de données. Mais ce n’est cependant pas si simple, comme
l’explique Thierry Desforges, agriculteur et start-uppeur (fondateur
de monpotager.com et cofondateur de La Ferme digitale), vice-président
de la commission Recherche & Développement en charge du numérique
à la FNSEA.
Voir
agdatahub.eu
Sécuriser l’échange de données viti-vinicoles pour répondre à
la nouvelle réglementation sur l’étiquetage des vins
Avec ses 59 000 exploitations, ses 800 000 hectares de production
(soit près de 3 % des terres arables) et ses 250 000 emplois directs,
la viticulture représente 15 % de la valeur de la production agricole
en France. C’est dire si cette filière a une place prépondérante
dans le paysage économique français. Pourtant, si porteuse soit-elle,
elle manque encore de structuration et d’harmonisation, notamment
en matière de collecte, d’échange et de traitement de données. C’est
pour y remédier et accompagner les acteurs du secteur vitivinicole
à relever leurs défis qu’a été conçue la solution OpenWineData.
Voir
agdatahub.eu
Après le Brexit, plus de main d'œuvre, mais des robots cueilleurs
de fraises avec "Dogtooth’s robots"
See video
See dogtooth.tech
Insémination artificielle / Colliers et synchronisation de chaleur
: les astuces pour rationaliser sa repro
Marginaux en élevage allaitant, les protocoles de synchronisation
de chaleur peuvent permettre aux éleveurs d’organiser leur saison
de reproduction, ou de sauver quelques vaches. À moins de lui préférer
le collier de détection…
Voir
agri-mutuel.com
Modèles « Protection des céréales »
Les modèles « Protection des céréales » d’ARVALIS, destinés à être
intégrés dans des OAD de pilotage de la protection fongicide des
céréales d’hiver, permettent d’anticiper l’apparition des maladies
et d’intervenir sur la parcelle au bon moment tout en sécurisant
les impasses de traitement.
Voir
arvalis.fr
Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté
de prescrire ?
- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut
? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli
et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier,
Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine
Hill, et Jean-Paul Parier
- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché
par Alain Saint-Pierre
- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament
par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin
- Prescription hors autorisation de mise sur le marché
en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier
- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol
- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM
en temps de crise ? par Matthieu Mulot
Il tire le meilleur des données collectées par ses robots, par
Fanch Paranthoen, 01 Déc 2023 (sur abonnement)
Les robots de traite enregistrent une masse importante de données
sur les animaux. Gaël Le Bloas sait tirer profit de ces data pour
gagner en qualité de vie.
Voir
paysan-breton.fr
Un système d’autoguidage fabrication maison, par Nicolas Goualan,
24 Nov 2023
Damien Blanchard a mis 2 ans à fabriquer un système d’autoguidage
pour le tracteur de l’exploitation. Il sème, épand de l’engrais,
traite ses cultures en autoguidage tout en profitant du réseau Centipède
de balises RTK avec un signal gratuit.
Voir
paysan-breton.fr
Réseau collaboratif de bases GNSS pour le RTK
Voir centipede.fr
Transition agroécologique / Agriculture de précision : be Api
veut passer la vitesse supérieure
« La bonne intervention au bon endroit » : voilà 6 ans que la société
be Api développe ses services de modulation intraparcellaire sur
le territoire français.
Maintenant que « le concept est éprouvé », la filiale de Bioline
by InVivo entre dans « une deuxième phase de développement ». Son
ambition : tripler le nombre d’hectares diagnostiqués d’ici 2030.
Voir
agri-mutuel.com
Terres Inovia propose un OAD pour améliorer sa marge
Afin d’aider les cultivateurs de tournesol, Terres Inovia et Terres
Univia proposent un outil simple de calcul de leur marge brute.
L’agriculteur va pouvoir analyser ses performances et mettre en
place les actions nécessaires pour améliorer sa compétitivité.
Voir
cultivar.fr
Une Unité Mixte Technologique (UMT) dédiée au numérique : DIGIPORC
Voir
ifip.asso.fr
Déciflorsys pour repenser la stratégie de lutte contre les adventices,
par Léa Fréhel, 14/11/2023
Pour utiliser l'OAD Deciflorsys, les utilisateurs doivent déterminer
leurs objectifs, par exemple, diminuer l'usage d'herbicides.
L’outil d’aide à la décision Deciflorsys devrait être diffusé en
ligne début 2024. Aujourd’hui, cet OAD est principalement utilisé
par des conseillers pour animer des ateliers destinés aux agriculteurs.
Objectifs de l’outil : aider les céréaliers à réduire le recours
aux herbicides.
Voir
cultivar.fr
Stecomat : Le robot pour vignes et vergers Slopehelper distribué
en France, par Willy Deschamps, 24/08/2023
Stecomat est distributeur en France du robot de viticulture et d'arboriculture
Slopehelper. La société lot-et-garonnaise a signé un contrat de
distribution exclusif pour l'Hexagone avec le fabricant slovène
du robot.
Le Slopehelper est un robot agricole polyvalent, entièrement autonome,
conçu pour gérer l’ensemble des travaux des vignes et vergers. L'appareil,
qui fonctionne à l'électricité en 48 V, est utilisé pour la tonte,
le travail du sol, la fertilisation, la taille, la pulvérisation
des cultures fruitières et des vignobles.
Voir
grostracteurspassion.com
Kubota : L'intelligence artificielle au service des traitements
en cultures spécialisées, par Willy Deschamps, 06/12/2023
La solution intégrée d'intelligence artificielle AIs de Kubota a
reçu la médaille de bronze du prix de l'innovation Sitevi. Elle
vise à augmenter la précision des traitements dans les cultures
spécialisées.
Le capteur AIs est une solution de pulvérisation intelligente qui
permet plus de précision, des traitements des cultures spécialisées
plus efficaces, ainsi que l'intégration de services tiers dans un
système unique.
Le système est basé sur la vision par ordinateur et l'intelligence
artificielle (IA) qui permet de visualiser les cultures à l'aide
de caméras 3D. L'utilisateur dispose ainsi d'informations précises
sur les dimensions des cultures, ce qui facilite le réglage en temps
réel du pulvérisateur et l’ajustement arbre par arbre de la quantité
de produits phytopharmaceutiques pour une fertilisation foliaire
précise.
Voir
grostracteurspassion.com
|
Publication
diffusée grâce au soutien de :
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CINQUANTAINE (À la) : On ne reconnait plus les lettres de près !
Mais on reconnait les cons de loin.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Everybody, soon or late, sits down to a banquet of consequences.
Robert Louis STEVENSON, novelist, essayist, and poet (1850-1894)
Kyutai : comment Xavier Niel veut créer un leader mondial de
l'IA
Avec la création de Kuytai, le fondateur et président du groupe
Iliad veut placer la France et l’Europe sur la carte de l’intelligence
artificielle. Six chercheurs de haut rang ont déjà rejoint le laboratoire
qui s’inscrit dans le mouvement Open Science.
« Quand une révolution tech éclate, on veut en faire partie. Il
y a 25 ans, la révolution s’appelait internet, et on était là. Aujourd’hui,
elle s’appelle intelligence artificielle, et on est bien décidés
à être là aussi.»
.../...
Voir
itespresso.fr
Que dit vraiment la « circulaire Olvid » de Matignon ? Par Clément
Bohic, 1 décembre 2023
Les membres du Gouvernement et des cabinets ministériels ont jusqu’au
8 décembre 2023 pour installer Olvid. Que contient la circulaire
qui le leur intime ?
Exit WhatsApp ? Fini Telegram, qu’Emmanuel Macron affectionne ?
Terminé Signal, coqueluche de la Commission européenne ? Pour les
membres du Gouvernement et des cabinets ministériels, l’étau s’est
en tout cas resserré.
Une circulaire de la Première ministre leur donne jusqu’au 8 décembre
2023 pour installer, sur leurs téléphones et leurs ordinateurs,
la messagerie Olvid. Elle devra remplacer « toute autre application
déployée hors d’une maîtrise publique ».
Fondement de cette décision : « Les principales applications de
messagerie instantanée grand public […] ne permettent […] pas d’assurer
la sécurité des conversations et des informations partagées par
leur intermédiaire. »
La circulaire souligne que la version gratuite d’Olvid « permet
déjà un usage pleinement satisfaisant ». Elle rappelle que certaines
équipes ministérielles ont choisi la version payante. Laquelle permet
entre autres de mettre en place un annuaire Keycloak et d’accéder
à une application desktop. Son déploiement ne nécessite pas d’appel
d’offres, le produit figurant au catalogue de l’UGAP.
.../...
Voir
silicon.fr
Le ravaudeur de filets à Penmarc’h, par Georges Boisselier
(1876-1943)
03
- 11/12/2023
|
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|
La bonne de Ker Loÿs, par Georges Boisselier (1876-1943)
04
- 11/12/2023
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Messagerie instantanée : pourquoi le gouvernement veut en
finir avec WhatsApp et consorts, par Clément Bohic, 5 décembre
2023, 17:13
Une circulaire de Matignon exige que les membres du Gouvernement
et des cabinets ministériels installent la messagerie française
Olvid sur leurs téléphones et leurs ordinateurs. La date limite
est fixée au 8 décembre 2023.
En finir avec Telegram, qu’Emmanuel Macron affectionne tant
? Terminé Signal, coqueluche de la Commission européenne ? Exit
WhatsApp ?
Pour les membres du Gouvernement français et des cabinets ministériels,
le signal de la fin de l’usage de ces solutions, développées
hors de l’UE, est lancé. Une circulaire de la Première ministre
leur donne jusqu’au 8 décembre 2023 pour installer, sur leurs
smartphones et leurs ordinateurs, la messagerie Olvid.
Pourquoi cette décision ? « Les principales applications de
messagerie instantanée grand public […] ne permettent […] pas
d’assurer la sécurité des conversations et des informations
partagées par leur intermédiaire. » précise le texte.
Voir
itespresso.fr
Cybersécurité / Frénésie quantique : comment l’informatique
quantique impactera-t-elle la cybersécurité ?
La démocratisation de l’informatique quantique fait encore face
à de nombreux obstacles, dont l’instabilité des qubits (qui
doivent être isolés pour assurer leur cohérence), la difficulté
d’employer des portes quantiques à grande échelle, ainsi qu’un
manque de talents qualifiés dans le domaine.
Voir
silicon.fr
Comment BlaBlaCar utilise le machine learning contre la fraude,
par Clément Bohic, 5 décembre 2023
BlaBlaCar revient sur le système de machine learning qu’il a
développé autour de son cluster Kafka pour détecter les faux
profils.
Comment éviter, dans les systèmes de machine learning, un décalage
entre les performances pendant l’entraînement et pendant l’inférence
?
Google a établi diverses règles en la matière. L’une d’entre
elles consiste à enregistrer l’ensemble de caractéristiques
utilisé au moment de l’inférence, puis à diriger ces caractéristiques
vers un journal pour les utiliser lors de l’entraînement.
BlaBlaCar s’en est inspiré pour développer son propre système
de détection des fraudes. Plus précisément, les faux profils
d’utilisateurs et les trajets qu’ils publient.
.../...
Voir
silicon.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CLOCHARDS (Les) : À partir de novembre, pour eux, il n'y a plus
que deux solutions : la Côte d'Azur ou la prison.
Michel AUDIARD
A thought for today
Don't wait for the Last Judgment. It takes place every day.
Albert CAMUS, writer and philosopher (1913-1960)
Du côté du ministère de l’Agriculture
Dinguerie ! Par Jean-Paul Pelras, 21 novembre 2023
Le 16 novembre dernier les 27 pays membres de l’Union européenne
ont donc décidé de prolonger l’autorisation de commercialiser
le glyphosate jusqu’en 2033. La France et l’Allemagne se sont
abstenues. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique,
n’a vraisemblablement pas apprécié ce qu’il qualifiait au micro
de France Inter de “dinguerie” : “J’aurais préféré que notre
position prenne la forme d’un vote contre plutôt qu’une abstention.
La position d’autoriser tous les usages pendant dix ans est
une dinguerie.” Et le ministre de rajouter : “Ce vote ne va
rien changer pour nous. La France va continuer à interdire des
usages du glyphosate et à restreindre son utilisation”. Ben
voyons, plus royaliste que le roi, plus européen que l’Europe,
plus légaliste que la loi. Et ce, alors que, pendant ce temps,
nos concurrents se frottent les mains et vont continuer, comme
ils le font d’ailleurs avec de nombreux produits interdits dans
notre pays, à juguler leurs coûts de production, à développer
leur compétitivité.
Les distorsions économiques, fiscales, sociales, environnementales
au sein même de l’Europe ne suffisaient pas. Voilà que le zèle
franco-français en rajoute une couche et encourage le maintien
d’une agriculture européenne à deux vitesses. Après le fiasco
et la non fiabilité avérée des tests Elisa auxquels se sont
prêtés les “pisseurs de glyphosate”, parmi lesquels quelques
célébrités et autres journalistes, l’expertise des agences sanitaires
européennes a permis de dédouaner le désherbant. Malgré cela,
malmenée 365 jours par an par les lobbies environnementalistes,
l’agriculture française est toujours stigmatisée avec des images
montrant des pulvérisations d’herbicides, sur des arbres fruitiers
ou sur de la vigne notamment, diffusées en prime time, y compris
sur des chaines du service public. Car si la toxicité du désherbant
n’est pas avérée, celle de la désinformation anxiogène n’a jamais
été aussi prégnante.
>>> Car nous en sommes là …
De Marine Tondelier à Camille Étienne, en passant par Yannick
Jadot, Pascal Canfin, Sandrine Rousseau ou Lena Lazare, qui
se définit sur X (Tweeter) comme “Activiste écolo chez South
For Climat France, engagée contre l’agro-industrie” mais aussi
chez “Les soulèvements de la terre” et prépare son “installation
paysanne en grandes cultures”, tout le ban et l’arrière ban
de l’écologie tacle la décision européenne, sans toutefois emprunter
la place de l’agriculteur. Autrement dit, en lui prenant des
mains l’outil qui viendrait se substituer au désherbant et qui
serait susceptible de maintenir quantitativement et qualitativement
notre suffisance alimentaire. Lena Lazare qui écrit : “Je bosse
déjà dans une ferme bio qui nous nourrit sans détruire le vivant.
Pas besoin d’être installée pour constater qu’une autre agriculture
est possible…”
Car nous en sommes là, avec des gens qui n’ont jamais été confrontés
à la réalité du terrain, qui n’ont jamais eu à rembourser l’emprunt,
qui n’ont jamais eu la moindre obligation de résultats, qui
n’ont jamais eu à lutter contre l’effondrement des mercuriales,
l’espèce invasive ou le caprice des éléments. Oui, nous en sommes
là, finalement, où l’irresponsabilité matinée d’idéalisme monopolise
insidieusement le débat, dans cette “dinguerie” où activistes
et ministres finissent par se rejoindre pour parler bruyamment
de ce qu’ils ne connaissent pas.
Voir lagri.fr
Éloignement entre les Français et les agriculteurs : l’élevage
stigmatisé, par Agnès Cussonneau, 01 Déc 2023 (sur abonnement)
Au fil du temps, les relations entre élevage et société ont
évolué. « Aujourd’hui, des désaccords s’entremêlent concernant
l’environnement, la condition animale, le sanitaire ou encore
le modèle de développement.
Voir
paysan-breton.fr
Bambou : OnlyMoso collabore avec 85 agriculteurs français,
par Léa Fréhel, 13/11/2023
Un réseau de 85 agriculteurs partenaires de la filiale française
d’OnlyMoso cultive 215 hectares de bambou.
Le bambou, certes adapté au climat tempéré, reste confidentiel
dans les assolements français. OnlyMoso, un des fournisseurs
de plants de bambou, collabore avec 85 agriculteurs en France,
qui en ont planté 215 hectares depuis 2019.
"L’Union européenne importe chaque année plus de 721 millions
de dollars de produits issus du bambou. Aujourd’hui, la production
européenne balbutiante n’est pas en mesure de répondre à cette
demande", chiffre Étienne Dill, responsable d’OnlyMoso
en France.
.../...
Voir
cultivar.fr
Tolérance à la jaunisse, le futur standard des semences de
betterave ? Par Mathieu Lecourtier, le 06/12/2023
"La tolérance à la jaunisse de la betterave est destinée
à devenir un standard incontournable de l’offre variétale, soupçonne
Emmanuel Sterlin, responsable marketing pour Deleplanque. Et
ce d’autant plus que même si la jaunisse est restée discrète
dans les champs en 2023, elle peut impacter très significativement
le potentiel de rendement des betteraves. Donc limiter son impact
en début de cycle est essentiel pour maintenir le potentiel
de rendement de la culture dans les premiers temps qui suivent
le semis."
Voir
cultivar.fr
Glyphosate et leucémies : une grossière manipulation médiatique,
par André Heitz, 28 octobre 2023
L'Institut Ramazzini – à la sulfureuse réputation de pourvoyeur
d'annonces et d'études anxiogènes sur les effets de substances
chimiques et de phénomènes physiques comme les champs électromagnétiques
sur la santé – vient de publier un communiqué de presse sur
le glyphosate et les leucémies. On va d'étonnement en apoplexie.
.../...
On peut trouver un résultat positif dans cette étude : ces faibles
incidences de leucémies pour des doses extravagantes de produits
– tant pour la quantité que pour la durée d'administration –
sont tout à fait rassurantes pour les niveaux d'exposition dans
la vie réelle des populations, tant des consommateurs que des
applicateurs.
Le nombre de cas très limité, avec une dispersion manifestement
aléatoire (et des groupes témoins qui ont eu le bon goût de
ne pas développer une leucémie) ne permet sans doute pas de
conclure à la mise en évidence d'un danger.
Et sans aucun doute d'un risque.
Voir
atlantico.fr
Conseil privé en agriculture. Acteurs, pratiques et marchés.
Par Claude Compagnone, Frédéric Goulet et Pierre Labarthe (Coord.),
2015.Educagri/Quae, 252 p.
S’appuyant sur un travail d’enquête, les contributions de cet
ouvrage abordent les pratiques d’acteurs privés du conseil en
agriculture dans différents contextes sociaux et géographiques.
Elles aident à mieux comprendre la recomposition du secteur
du conseil en France et à la mettre en perspective avec d’autres
situations nationales, au Nord (Royaume-Uni) comme au Sud (Pérou,
Maroc et Argentine).
Voir
sad.inra.fr
Le conseil dans les coopératives agricoles. Clés d'analyse,
état des lieux et perspectives.
Par Filippi M., Frey O., 2015. Rapport d'étude Inra/Bordeaux
Sciences Agro/Coop de France, mars 2015. 84 p.
Le conseil est un élément fondateur de l'identité des coopératives
agricoles. À l'heure de la transition agroécologique et des
démarches de responsabilité sociétale des entreprises, il prend
cependant une dimension nouvelle. Désormais plus centré sur
les échanges et la mise en réseau de connaissances que sur la
seule prescription technique, le conseil devient emblématique
de l'évolution des modes de gouvernance des coopératives agricoles.
Voir
sad.inra.fr
Agriculture de conservation des sols / Pour Jordan et Théophile,
« le semis direct, on ne peut pas y arriver tout seul »
Jordan Pruvot et Théophile Sollet ont entamé leur transition
vers l’ACS. Épaulés par AgroLeague, ils témoignent de leurs
premiers pas dans cette démarche et confient leur expérience.
Voir
agri-mutuel.com
Le 1er groupe technique expert en Agriculture de Conservation
des Sols (ACS)
L’indépendance d’AgroLeague, pour nos membre c’est la garantie
que nos conseils ont pour objectif d’améliorer votre rentabilité.
Proposer un conseil personnalisé, c’est le seul moyen d’avoir
des actions concrètes à mettre en place sur votre ferme.
Voir agro-league.com
Disparition, regain d’intérêt ou statu quo, quel avenir pour
l’élevage demain ?
L’érosion continue des effectifs d’éleveurs attire désormais
l’attention depuis quelques années, et soulève un certain nombre
de questions sur l’attractivité du métier, l’approvisionnement
en viande, la consommation de produits carnés, mais également
les raisons d’un discrédit de l’élevage. Compilant ces différentes
données, les chambres d’agriculture ont réalisé une étude prospective
sur l’avenir de l’élevage en France, entre disparition progressive
de l’élevage, souveraineté alimentaire et compromis avec la
société civile.
Voir
agri-mutuel.com
Le photovoltaïque en toiture toujours d'actualité, malgré
l'agrivoltaïsme, par Marc Guilbaud, 22/11/2023
La loi opère désormais une distinction entre les installations
agrivoltaïques considérées comme "nécessaires à l’exploitation
agricole" et les autres installations solaires, lesquelles
sont seulement "compatibles". Dans les faits, la différence
se fait en fonction de la taille du projet et les installations
en toiture sont toujours soutenues par les pouvoirs publics.
Voir
cultivar.fr
Bigoudènes dans la salle de la villa Ker Loÿs, par Georges
Boisselier (1876-1943)
05
- 11/12/2023
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A man carrying faggots, by George Chinnery (1700 – 1799)
06
- 11/12/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CLIMATISATION (La) : "Si tu mets ceux qui brassent de l'air
d'un côté et ceux qui te pompent de l'autre, t'as la climatisation
gratuite." Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Your voice dries up if you don't use it.
Patti PAGE, singer (1927-2013)
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Les
archives de l’AEAP aux archives du Gers
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Un) : "Oui mais celui-là c'est un gabarit exceptionnel.
Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon... Y serait
à Sèvres.".
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Our cemeteries are full of people who prayed to live.
Annie Laurie GAYLOR, freethinker and activist (1955 -)
19ème salon régional de l’agriculture REGAL Sud de France-l’Occitanie
15-17 décembre - TOULOUSE
Créé et organisé par la Région Occitanie, REGAL Sud de France
- l’Occitanie présente du 15 au 17 décembre le meilleur de l’agriculture,
de la mer, d’une alimentation durable, locale en un seul et même
lieu. Ce rendez-vous est une occasion unique de découvrir « l’histoire
derrière le produit », les savoir-faire associés, et de déguster
les produits sous signes d’identification de la qualité et de
l’origine et adhérents à la marque régionale Sud de France-l’Occitanie.
Voir regal.laregion.fr
Nutrition, complémentarité et synergies entre les lipides d’origine
animale et les lipides des végétaux
17 janvier 2024 - PARIS
Introduction : Historique de la dédiabolisation des lipides par
Jean-Paul Jamet
>>> Première partie : deux exposés suivis d’une première
discussion
1) Intérêts nutritionnels de la matière grasse laitière par Philippe
LEGRAND, Membre correspondant de l’Académie
La matière grasse laitière rassemble un harmonieux mélange d’acides
gras dont les deux tiers saturés à chaine courte, à chaine moyenne
et à chaine longue dont les fonctions importantes sont : l’acylation
des protéines, la synthèse des phospholipides, l’activation de
la conversion précurseurs/dérivés des acides gras indispensables
des familles oméga -3 et oméga -6, leur épargne métabolique, leur
disponibilité sans le cerveau, etc. On s’intéressera aussi aux
acides gras mineurs notamment de la famille en (n -7 ) : acide
trans-vaccénique ,acide ruménique et acide trans-palmitoléique.
Pour l’adulte s’il reste un effet délétère de certains acides
gras saturés, c’est seulement par son excès éventuel et pas du
tout par sa nature.
Un autre aspect est l’importance spécifique des lipides laitiers
pour l’ensemble de la nutrition infantile. Par ailleurs il reste
une longue liste de composés lipidiques laitiers ou de forme d’apport
(la matrice) potentiellement intéressant pour l’adulte et dont
on ne doit pas priver a priori les enfants.
2) Place des lipides animaux en santé humaine, par Jean-Michel
LECERF, Membre correspondant de l’Académie
Même si les acides gras d’origine animale fournissent plus d’acides
gras saturés dans notre alimentation que ceux d’origine végétale,
leur diversité est considérable.
Les acides gras saturés ont été longtemps diabolisés, leur excessive
entrainant une augmentation du cholestérol LDL (mais aussi de
cholestérol HDL).
Les études épidémiologiques prospectives n’ont pas confirmé leur
effet négatif sur la santé cardio-vasculaire et cardio-métabolique
(diabète). Au contraire les études épidémiologiques confirment
un effet protecteur des produits laitiers.
Réduire trop les lipides, y compris saturés au profit des glucides
n’est pas bénéfique chez les sujets en surpoids et sédentaires.
Une bonne nutrition doit diversifier toutes les sources de lipides
en évitant les huiles végétales partiellement hydrogénées.
>>> Deuxième partie : même organisation, animation Jean-
Louis PEYRAUD
3) Choix alimentaires à adopter pour couvrir les besoins nutritionnels
et focus sur les lipides, par Florent VIEUX, Directeur général
et chercheur MS Nutrition .
4) Quelles pratiques d’élevage pour améliorer le profil lipidique
des produits animaux ?
Exposé à deux voix :
Anne FERLAY {INRAE UMR herbivores (63 )} pour les ruminants
Catherine HURTAUD {INRAE Saint Gilles (35)} pour les monogastriques.
Une description rapide du métabolisme lipidique chez les ruminants
et les monogastriques (porc et poule) permettra de mieux cerner
les différences physiologiques chez ces animaux.
On soulignera le rôle de la conduite alimentaire dans la détermination
du profil lipidique. Un focus sera porté sur l’effet d’apports
en herbe verte ou conservée et de l’apport de différentes ressources
alimentaires riches en acide alpha-linolénique sur la composition
du lait de la viande de porc et des œufs.
Les effets du type génétique sur la qualité des lipides chez les
ruminants, le porc et la poule seront passés en revue
>>> Conclusion, par Gérard PASCAL
La récolte
de Paul Jamet
La récolte
de Paul Jamet
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Être) : "Ce que tu peux être con ! T'es même pas con,
t'es bête."
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I don't think that combat has ever been written about truthfully;
it has always been described in terms of bravery and cowardice.
I won't even accept these words as terms of human reference
any more. And anyway, hell, they don't even apply to what, in
actual fact, modern warfare has become.
James JONES, novelist (1921-1977)
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de pleinchamp.com : Cop28, énergie solaire et agrivoltaïsme
[Edito] Alors que le nombre de projets agrivoltaïques explose en
France, les décrets visant à encadrer ces installations sont toujours
en discussion. Parmi les points de crispation figure le taux d’emprise
des panneaux au sol, source de discorde entre les syndicats.
La 28ème conférence mondiale pour le climat (Cop28) s’est ouverte
le 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, et se tient jusqu’au
12 décembre. Le pays, qui fait partie des plus gros producteurs
de pétrole, ne manque pas non plus de rayonnement solaire, et entend
en tirer profit. Il y a quelques jours, les Emirats arabes unis
ont ainsi inauguré l’un des plus grands parcs solaires au monde
: 4 millions de panneaux photovoltaïques sur 20 kilomètres carrés.
Le président de la Cop28, Sultan Al-Jaber, patron de la compagnie
nationale pétrolière et fondateur de Masdar, géant émirati des énergies
renouvelables, appelle d’ailleurs à tripler la capacité mondiale
des énergies renouvelables d’ici à 2030.
>>> La France à la traîne
Une position partagée par Emmanuel Macron, alors que la France est
à la traîne dans le développement des énergies renouvelables : en
2020, elle était le seul pays à ne pas avoir atteint l’objectif
fixé par l'Union européenne de 23% de part de renouvelables. La
loi du 10 mars 2023, relative à l'accélération de la production
d'énergies renouvelables, vise à rattraper le retard pris dans ce
domaine.
L’un des objectifs est notamment de multiplier par 10 la capacité
de production d’énergie solaire. Outre plusieurs dispositions visant
à faciliter l'installation de panneaux solaires sur des terrains
déjà artificialisés ou ne présentant pas d’enjeu environnemental
majeur, une définition de l’agrivoltaïsme est consacrée à l’article
54 de la loi : « Une installation agrivoltaïque est une installation
de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil
et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils
contribuent durablement à l'installation, au maintien ou au développement
d'une production agricole ». Selon la loi, ne peut pas être considérée
comme agrivoltaïque une installation ne permettant pas à la production
agricole d'être l'activité principale de la parcelle agricole.
…/…
Voir
pleinchamp.com
Le fendeur de bois, 1855, par JF Millet, 1814-1875, musée du
Louvre
07
- 11/12/2023
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Le départ pour le travail, 1851-1853, par JF
Millet, 1814-1875
08
- 11/12/2023
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Agrivoltaïsme : face à la rente des champs de silicium, le pari
d’une terre nourricière
[Edito] Le gouvernement a posé le cadre de l’agrivoltaïsme en ménageant
des garde-fous de nature à préserver la vocation nourricière des
terres potentiellement menacée par la rente de l’énergie photovoltaïque.
Au risque de favoriser les installations au sol ?
Le 10 mars 2023 était votée la loi d’accélération de la production
d’énergies renouvelables (APER) destinée à rattraper le retard de
la France en la matière, en instituant une planification territoriale,
en simplifiant les procédures, en mobilisant le foncier déjà artificialisé
et en redistribuant la valeur. Dans son article 54, la loi intronise
aussi l’agrivoltaïsme, défini comme « une installation de production
d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil et dont les
modules sont situés sur une parcelle agricole où ils contribuent
durablement à l'installation, au maintien ou au développement d'une
production agricole, en apportant au moins l'un des quatre services
suivants : l'amélioration du potentiel et de l'impact agronomiques,
l'adaptation au changement climatique, la protection contre les
aléas, l'amélioration du bien-être animal ».
>>> Faire disjoncter les projets alibi...
C’est tout l’objet du projet de décret relatif au développement
de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations
photovoltaïques sur terrains agricoles, que le gouvernement devrait
publier début 2024, après avis du Conseil supérieur de l’énergie
et du Conseil d’État. Le décret égraine toute une batterie de pare-feux
destinés à garantir la réalité et la primauté du rendement photosynthétique
sur le rendement photovoltaïque, à commencer par un indicateur de
rendement agronomique, qui ne devra pas baisser de plus de 10% en
moyenne pluriannuelle par rapport à une zone témoin ou, à défaut,
au référentiel en faisant office. Charge à l’Ademe de lister les
technologies éprouvées et les taux maximum de couverture photovoltaïque
afférents.
Parmi les autres garde-fous figurent la sacralisation du statut
d’agriculteur « actif », tout un écheveau de contrôles assortis
d’une gradation de sanctions pouvant aller jusqu’au démantèlement,
ou encore le caractère réversible des installations, garanties financières
à l’appui. En outre, les projets agrivoltaïques seront soumis à
l’avis conforme de la Commission départementale de préservation
des espaces agricoles, naturels et forestiers (CDPENAF). Bref, de
quoi faire disjoncter les projets alibi, au moins sur le papier.
>>> ...au profit des projets au sol ?
Le projet de décret intègre par ailleurs un mécanisme de partage
de la valeur à double détente : d’une part entre l’exploitant agricole,
le producteur d’électricité et, le cas échéant, le propriétaire
du terrain, d’autre part avec la collectivité publique, dans le
cas où le porteur de projet a bénéficié de fonds publics. Bref que
des vertus. Reste à savoir si cet agrivoltaïsme très légitimement
corseté ne va pas rester à l’ombre du photovoltaïsme au sol, régi
par le même décret, mais circonscrit aux terrains réputés incultes
ou inexploités depuis au moins 10 ans, avec là aussi moult garde-fous
mais administrativement moins contraint et énergétiquement plus
efficient.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> L'Amérique
latine tient sa première pomme de terre améliorée par CRISPR
> Les
espèces invasives : les insectes, les coquillages et les... hippopotames
?
> Impossible
d'éviter les substances chimiques dans les repas de fête !
> Le
maïs est un puits de carbone net, mais le public ne le comprend
pas
> La
déclaration sur l'alimentation et l'agriculture à la COP28 est une
étape importante pour les négociations sur le climat
> Des
parlementaires africains appellent à la mécanisation de l'agriculture
pour stimuler la production alimentaire
> Des
parlementaires africains appellent à la mécanisation de l'agriculture
pour stimuler la production alimentaire
> Dinguerie
!
> L'Amérique
latine tient sa première pomme de terre améliorée par CRISPR
> Les
espèces invasives : les insectes, les coquillages et les... hippopotames
?
> Impossible
d'éviter les substances chimiques dans les repas de fête !
> Le
maïs est un puits de carbone net, mais le public ne le comprend
pas
> La
déclaration sur l'alimentation et l'agriculture à la COP28 est une
étape importante pour les négociations sur le climat
> Des
parlementaires africains appellent à la mécanisation de l'agriculture
pour stimuler la production alimentaire
> Une
élection présidentielle argentine pleine de conséquences et d'espoir
> L'agriculture
peut-elle sauver la planète ? Perspectives de la COP28 et au-delà
> Les
OGM ont-ils leur place dans un système d'agriculture régénératrice
?
> Géraldine
Woessner : un travail de journalisme rigoureux vaut une (des) procédure(s)
bâillon(s) !
> Le
sapin de Noël en temps de crise en Allemagne : pourquoi les prix
augmenteront-ils en 2023 ?
> De
la plainte en diffamation pour museler le débat scientifique
> Comment
fonctionne l'élevage de porcs au Mexique, pays du top 10 ?
> Sylvie
Brunel : une pétition, et sans doute plus, pour faire taire une
voix non collapsophile !
> Six
géants laitiers s'engagent à divulguer leurs émissions de méthane
> L’offensive
de Libération contre Mac Lesggy, par Alexandre Baumann
> Réglementation
pestilentielle des pesticides (néonicotinoïdes) par les législateurs
des États américains
> Pamela
Ronald : à la pointe de l'agriculture durable
Du côté de la Fnsea
> Les
apiculteurs français en graves difficultés :la FNSEA demande des
aides d’urgence et une révision ambitieuse de la Directive Miel
pour les accompagner !
La FNSEA alerte sur les graves difficultés de commercialisation
du miel rencontrées par les apiculteurs professionnels depuis plusieurs
mois. De nombreuses exploitations apicoles risquent de ne pas passer
l’hiver et de mettre la clé sous la porte.
La France vient de connaitre trois de ses meilleures années de production
de miel (en 2020, 2022 et 2023) avec plus de 30 000 tonnes/an. Malheureusement,
les Français achètent moins de miel dans le contexte actuel d’inflation,
et les stocks s’accumulent, les apiculteurs n’arrivant plus à les
écouler.
De surcroît, paradoxalement, la France a recours massivement aux
importations pour couvrir la consommation nationale. Or, d’après
l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), 46% du miel importé
de pays tiers et mis sur le marché de l’Union Européenne est suspecté
d’être adultéré. Ce faux miel produit à bas coût représente une
concurrence déloyale insupportable pour les apiculteurs français.
Il contribue également à la perte de confiance du consommateur dans
les produits apicoles, quel que soit le marché (GMS, marché de plein-vent,
vente directe à la ferme…).
Face à la crise actuelle, la FNSEA demande le déblocage d’aides
d’urgences, qui permettraient de soutenir les producteurs dans cette
période difficile, en évitant des fermetures d’entreprise. En parallèle,
la FNSEA a fait des propositions, dans le cadre de l’interprofession
du miel et des produits de la ruche (InterApi), pour définir avec
l’ensemble des acteurs de la filière un plan d’action, visant à
développer des solutions structurelles à court, moyen et long terme.
Enfin, il est essentiel d’assainir le marché du miel et restaurer
la confiance du consommateur, par une révision ambitieuse de la
Directive Miel. Alors que les négociations rentrent dans la dernière
ligne droite, la FNSEA appelle les eurodéputés et les Etats-membres
à proposer des mesures fortes :
– Un étiquetage précis obligatoire de la liste des pays d’origine,
indiqués par ordre décroissant et avec la mention des proportions
exactes (en pourcentage) de chaque miel utilisé dans un mélange.
Le nom des pays doit également être écrit en toutes lettres de manière
à être compris par tous et figurer de manière lisible sur le pot.
– Un renforcement de la traçabilité, pour retracer le parcours du
miel depuis la ruche jusqu’au pot.
– Le développement de méthodes d’analyse améliorées, harmonisées
et reconnues pour détecter l’adultération du miel, et ainsi pouvoir
sortir ces faux-miel du marché européen.
Ces aides d’urgence et une révision ambitieuse de la Directive Miel
sont des conditions indispensables à la survie de nos apiculteurs
et de leurs abeilles, ainsi qu’au renforcement de notre souveraineté
alimentaire en miel !
> Révision
de la directive IED : Le combat continue, en France et en Europe
Dans la nuit du 28 au 29 novembre, le Conseil et le Parlement européens
ont trouvé un compromis sur la révision de la directive sur les
émissions industrielles dite « IED ».
Nous saluons l’accord trouvé sur l’exclusion des bovins du champ
d’application de cette directive, conformément au mandat de négociation
du Parlement européen, qui reconnait l’absurdité d’une inclusion
de nos élevages de bovins dans un dispositif industriel. Cette décision
montre que le choix de défendre la réalité de l’élevage français
est possible !
Aussi, nous dénonçons vivement les nouveaux seuils retenus pour
les porcs et les volailles, ainsi que l’introduction de règles de
cumul, qui nient cette réalité. Nombre d’exploitations porcines
et avicoles devraient demain appliquer des règles coûteuses et inadaptées.
La conséquence sera un rapide recul de ces élevages familiaux, diversifiés
et durables, et, parallèlement, une forte augmentation des importations
de viande ne respectant pas nos normes et ne répondant pas aux attentes
sociétales. C’est inacceptable !
Comment le Gouvernement français peut-il annoncer un plan de sauvegarde
de l’élevage et acter un tel cadre réglementaire ? Comment la France
a-t-elle pu, tout au long des négociations, ignorer les enjeux pour
les éleveurs français et ne pas se battre pour défendre le statu
quo sur le champ d’application et contre les règles de cumul ?
Nous attendons ainsi de notre Gouvernement un sursaut lors des prochaines
étapes d’examen de ce projet de directive, afin d’obtenir également
le statu quo pour les élevages français de porcs et de volailles.
Notre élevage français et notre souveraineté alimentaire en dépendent.
La récolte
de Paul Jamet
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Un) : Sa différence avec un voleur, c'est que ce dernier
se repose.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
A man said to the universe: "Sir, I exist!" "However,"
replied the universe, "The fact has not created in me a sense
of obligation."
Stephen CRANE, writer (1871-1900)
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Opinions et curiosités du web
(2)
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Le Portos
C’est un Portugais qui monte dans un train. Dans le compartiment se
trouvent déjà deux Français costumés et cravatés qui tapent sur leur
ordinateur.
Notre brave Portugais s’installe près de ces deux Français et commence
à manger son sandwich.
Au bout de quelques minutes, il demande à l’un des deux hommes, avec
un fort accent portugais :
“Puiche-je savoir où vous z’allez ?
Et bien moi, je vais à PARISS; répond, d’un air moqueur, le Français.
Le Portuguais a mal compris et répond:
– PARISSSS ?
Et le cravaté rétorque :
– “Oui, PARIS avec deux S.”
Le Portugais se demande pourquoi Paris avec deux S mais n’en rajoute
pas et continue de déguster son sandwich. Un peu plus tard, il s’adresse
à l’autre Français et lui demande:
– Et vous, où allez-vous?
– Moi, répond le deuxième Français, également d’un air moqueur, je
vais à Bordeaux avec deux X.”
Le Portugais ne répond pas et s’interroge sur ces deux hommes qui
se moquent de lui.
Tout à coup l’un des deux Français se tourne vers notre Portugais
et lui demande:
– Et toi, où vas-tu ?
– Et bien moi, j’vais à Mâcon, avec deux cons.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Femme avec un râteau, par JF Millet, 1814-1875
09
- 11/12/2023
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L'homme à la houe, par JF Millet, 1814-1875
10
- 11/12/2023
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Emma Haziza, experte en eau… et en agribashing, par Gil Rivière-Wekstein
.../...
En dépit de sa formation scientifique, Emma Haziza s’égare en
effet assez régulièrement. Selon elle, Marie Curie aurait « inventé
la radioactivité » (sic), tandis que « l’agriculture française
nourrit 2 % des Français » (resic). Mais le plus étonnant pour
une experte en eau reste sans conteste son affirmation sur Twitter
que « les humains ont réussi à prélever suffisamment d’eau souterraine
pour modifier l’inclinaison de la Terre ». Et de conclure : «
Continuons la fast-fashion, l’agriculture intensive irriguée et
la production mondiale de nos produits superflus en pillant les
eaux souterraines et la Terre finira par arrêter de tourner.»
.../...
Enfin, et c’est sans doute le point le plus troublant, elle va
jusqu’à flirter avec le complotisme, en reprenant l’idée que la
diminution de l’usage des pesticides serait freiné en raison de
la présence d’une « force obscure qui vient et qui bloque l’ensemble
de ces projets »…
.../...
La radicalité de ses propos ne fait toutefois pas l’unanimité,
y compris auprès des sympathisants de la cause écologiste, qui
ont épinglé ceux qu’ils jugeaient dépourvus de tout sérieux. Ainsi,
le site Arrêt sur images est revenu sur sa déclaration – à l’émission
« Thinkerview » – concernant la vapeur d’eau, qui serait « l’un
des principaux responsables du réchauffement climatique ». « J’ai
pas dit qu’il fallait pas décarboner, mais je pose la question,
le CO2, est-ce que c’est pas l’arbre qui cache la forêt ? », s’était-elle
alors interrogée.
Des propos dénoncés en premier lieu par le climatologue François-Marie
Bréon, président de l’Association française pour l’information
scientifique, puis par François Gemenne, chercheur sur le climat
et les migrations et président du conseil scientifique de la Fondation
pour la nature et l’homme, qui assure en être « tombé de sa chaise
». « On frise le délire complotiste », a conclu ce dernier.
.../...
Voir
agriculture-environnement.fr
Du côté d'Auguste Derrière - 1
Vaccins, homéopathie, Linky : on a tenté de dialoguer avec
Michèle Rivasi (décédée il y a peu), 29/10/2019
Nous avons rencontré l'eurodéputée Europe Écologie-Les Verts,
qui s'estime victime d'une « campagne de déstabilisation » de
la part du « Point ».
Propos recueillis par Thomas Mahler et Géraldine Woessner
Tout est parti, en juin, d'une couverture du Point, « Écologie
: vérités et fariboles ». Dans le dossier, nous présentions les
positions de Michèle Rivasi – numéro deux de la liste Europe Écologie-Les
Verts (EELV) aux élections européennes et agrégée de sciences
naturelles – contre les vaccins, pour l'homéopathie et contre
les ondes électromagnétiques, soit trois oppositions à des consensus
scientifiques. Dans son éditorial, le directeur du Point Étienne
Gernelle écrivait, à propos de l'eurodéputée, que « certaines
positions semblent tenir plus du champignon hallucinogène que
de la science. Sa posture complotiste contre les vaccins, derrière
lesquels elle voit la main des laboratoires, et ses convictions
sur la nocivité des ondes, qui vont bien au-delà des faits pour
l'instant établis, sont ahurissantes ».
Il va sans dire que ce numéro a fortement déplu à Michèle Rivasi.
Sur le site Politis, l'écologiste évoqua une « campagne calomnieuse
» en raison de « son combat contre les lobbys ». Alors qu'elle
nous réclamait, par avocats interposés, un droit de réponse, nous
lui avons proposé à la place un grand entretien, estimant que
le débat était toujours plus fécond. La rencontre s'est faite
dans l'antenne parisienne du Parlement européen. De notre point
de vue, ce fut courtois, pour ne pas dire sympathique sur le plan
humain, mais scientifiquement totalement surréaliste. Michèle
Rivasi a présenté sa position sur les vaccins et, après un semblant
de mea culpa, a défendu les « travaux » d'Andrew Wakefield, chef
de file des antivaccins mis au ban de la communauté scientifique.
Elle a aussi maintenu ses positions sur l'homéopathie, ravivant
la fumeuse mémoire de l'eau de Jacques Benveniste. Entretien.
…/…
Voir
lepoint.fr
Rappel :
- Mme Rivasi s’est trompée / a menti sur les retombées du nuage
de Tchernobyl qui n'a jamais eu les conséquences sanitaires qu'elle
a tant craintes et qu’elles a évoquées pendant des dizaines d’années.
- Pendant l’épidémie de Covid-19, elle avait pris position contre
la vaccination obligatoire et avait comparé le « passe sanitaire
» à l’apartheid – le régime sud-africain qui de 1948 à 1991 a
instauré des lois ségrégationnistes.
À propos des émeutes de juin dernier et de l’irresponsabilité
des pères trop absents
Patrice Vergriete, ancien maire de Dunkerque, ministre délégué
chargé du logement, souligne que les 30-45 ans sont la tranche
d’âge dont la proportion a le plus diminué, durant la dernière
décennie, parmi les habitants des quartiers. Le nombre de familles
monoparentales a explosé, les éducateurs, gardiens d’immeubles
et autres intervenants ont quasiment disparu, tandis que le nombre
d’adolescents, lui, est resté stable.
Voir
lemonde.fr
Du côté d'Auguste Derrière - 2
« La révolution écologiste est avant tout spirituelle » Arnaud
Blaret (Interview)
…/…
Le militantisme religieux n’a jamais été favorable à la science,
par essence critique face aux dogmes de toutes sortes. Quantité
de penseurs religieux ont bâti des systèmes contre elle, la
faisant parfois vaciller. Notre époque connaît un développement
important de militantisme se revendiquant de la science. Impossible
de faire du militantisme sans idéologie. Et les formes d’idéologies
les plus répandues de par le monde sont de type religieuses
ou spirituelles.
De sorte que la mondialisation des idées et des institutions,
combinée à ce militantisme, ne pouvait que renforcer l’emprise
de l’esprit religieux sur la science. Et cela entraîne un recul
de la conception de la science héritée des temps modernes qui
vise avant tout à comprendre le monde qui nous entoure.
…/…
Voir
europeanscientist.com
Acier vert : À Fos-sur-Mer, GravitHy lance sa phase de concertation,
par Michaël Torregrossa, 27.11.2023
Jeune entreprise fondée en 2022, visant à décarboner l'industrie
de l'acier grâce à l'hydrogène, GravitHy vient de lancer sa
concertation publique. Installé à Fos-sur-Mer, le site pourrait
produire jusqu'à 120 000 tonnes d'hydrogène renouvelable par
an.
Voir
h2-mobile.fr
Le premier avion à moteur hydrogène d'Airbus prend son envol,
par Michaël Torregrossa, 17.11.2023
Dans le cadre d’une expérimentation visant à étudier les trainées
de condensation, Airbus a réalisé le premier vol d’un avion
à moteur à combustion hydrogène au-dessus du Nevada, aux Etats-Unis.
Voir
h2-mobile.fr
La censure en science et ses motivations idéologiques, par
M. Kuntz, Cnrs, Grenoble, 24 novembre 2023
PNAS, le prestigieux journal de la non-moins prestigieuse National
Academy of Science des Etats-Unis, a publié le 20 novembre un
article intitulé « Prosocial motives underlie scientific censorship
by scientists...» (Les motivations prosociales sous-tendent
la censure scientifique par les scientifiques...).
Il a été écrit par 38 auteurs*, dont la grande majorité vivent
aux États-Unis. Il entend explorer « les causes et les conséquences
sociales, psychologiques et institutionnelles de la censure
scientifique (définie comme des actions visant à empêcher des
idées scientifiques particulières d’atteindre un public pour
des raisons autres que la faible qualité scientifique) ».
On pense bien sûr à la cancel culture du wokisme et ma première
réaction a été la surprise que PNAS, qui s’est lui-même wokisé**,
ait accepté cet article. Que contient-il ?
Voir
factuel.media
Les meilleures blagues de Philippe Lellouche dans "La
Grosse rigolade" ! TPMP
Voir
vidéo
Signalé par Georges Larroque
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté d'Auguste Derrière - 3
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Un) : Tenter de dialoguer avec un con, c'est comme essayer
de faire jouir une poupée gonflable.
Michel AUDIARD
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
The only thing one can give an artist is leisure in which to work.
To give an artist leisure is actually to take part in his creation.
Ezra POUND, poet (1885-1972)
For the Time It Took to Get One Mile in 1980, You Get 2.29
Today
Nominal gas prices are higher today than in 1980, but it’s not
money that counts; it’s your time.
See
humanprogress.org
Corn is a net carbon sink, but the public doesn’t grasp that,
By Jack DeWitt, September 28, 2023
“Agriculture contributes 33% of all the emissions of the
world. And we can’t get to net zero — we don’t get this job
done — unless agriculture is front and center as part of the
solution.” So says John Kerry, President Joe Biden’s climate
czar, in a video shared on the social media platform X (formally
Twitter).
As I said many times before, no one outside of agriculture seems
to understand the carbon cycle as it relates to agriculture.
Even when “industrialized,” I’ve argued that corn is a net carbon
sink, and a huge wealth generator for the economy.
Using the 160 bushel corn crop I used in a previous article,
how much CO2 is cycled through the corn plant and into plant
and animal tissue (including humans), and into the soil through
roots and fodder?
.../...
See
agdaily.com
Impossible To Avoid Chemicals In Holiday Dinners! By Ruth
Kava — November 18, 2016
You can go organic, or 'all natural' or non-GMO or even vegan,
but what you can't do this holiday season, is avoid all the
chemicals in your holiday dinner! In our classic Holiday Dinner
Menu, ACSH has gone through the menu of a typical American holiday
meal — from soup to nuts — and listed the chemicals that each
course contains, courtesy of Mother Nature. And not only that,
these chemicals have been shown to cause cancer — at high doses,
in rats.
…/…
See
acsh.org
How the war on terroir was won – Part 1 on 01/12/23
In just a decade, geographical Indications (GIs) have passed
from being a largely European niche – a Eurobsession some say
– to a globally recognised and appreciated form of intellectual
property right, writes a former top Commission's trade negotiator.
.../...
See
euractiv.com
"Bad"
Joke
Babies start learning language before birth
Babies seem to be primed to learn their native language by listening
to their mother’s voice while still in the womb. In a study of
33 newborns, the infants’ brain activity showed more signs of
learning after listening to recordings of their native language
than of other, similar languages. This doesn’t mean that babies
are necessarily disadvantaged if they don’t have prenatal exposure
to speech or if they learn a different language after birth, however.
“Newborns can learn languages to which they were not exposed prenatally
in the usual, normal way,” explains neuroscientist and study co-author
Judit Gervain.
See
elpais.com
What’s behind China’s pneumonia wave?
A spike in respiratory illnesses, including pneumonia, in children
in China is the result of common winter infections — not a novel
pathogen. The World Health Organization reports that the country
is experiencing a typical ‘winter surge’ in acute respiratory
infections. Epidemiologists say the surge is to be expected, given
that this is China’s first winter since the COVID-19 pandemic
began that the country has been free of COVID restrictions.
See
nature.com
The surprising thing that helps you cope with change, by Maggie
Jackson, November 3, 2023
Uncertainty — that “uneasy sense of not-knowing” — offers an unsung
opportunity to develop cognitive skills such as curiosity, adaptability
and resilience, says science writer Maggie Jackson. Rather than
seeking comfort in unwarranted confidence, we would do better
to embrace the reality of unpredictable situations, say psychologists.
In her new book Uncertain, Jackson explains how, “as we confront
something new, powerful neurotransmitters such as norepinephrine
boost the mind’s receptivity to new data, fire up cognitive circuits
that flexibly control focus and prime brain regions to engage
in information-sharing”.
See
cnn.com
Do GMOs fit into a regenerative agriculture system? By Amanda
Zaluckyj, October 06, 2023
.../...
Just like the former example, bioengineered crops would fit the
bill: reducing the use of inputs; protecting and improving soil
health, biodiversity, and climate resilience; and increasing farming’s
productivity and profitability. It probably comes as no surprise
that I don’t mind this approach. It’s more realistic, takes into
account economic realities, and still achieves environmental goals.
I have a better idea though. Let’s just stop using trendy terms
and descriptors. Instead let’s allow farmers to make the best
decisions for their crops and livestock. They can consult and
follow the advice of agronomists, veterinarians, and researchers.
Our biotech companies can continue to innovate and develop the
future of bioengineered crops to solve looming problems. And we’ll
implement and use the best practices that we have now, and those
we’ll discover down the road.
You can call it whatever you want. But to me, that’s what agriculture
is.
See
agdaily.com
A Revolutionary New Gene Therapy Treatment For Sickle Cell
Anemia Is Imminent, by By Henry I. Miller, MS, MD — November 21,
2023
Exa-cel, a new CRISPR-based treatment, modifies the genes of the
patient's stem cells to induce them to produce fetal hemoglobin.
See
acsh.org
Optimism may hold secret to longer life, study suggests (old
paper still useful)
Research claims people who ‘look on the bright side’ stand better
chance of reaching 85.
Seeing the glass as half full may mean a longer life, according
to research suggesting that optimists not only live longer in
general, but have a better chance of reaching 85 or older.
It is not the first time optimism has been linked to health benefits.
People of an upbeat disposition have previously been found to
have a lower risk of heart conditions and premature death. Researchers
now say it could also play a role in living a long life.
Voir
theguardian.com
Most children die from preventable causes
To make progress against child mortality, we need to know what
children are dying from.
In the chart, you can see global estimates from the Institute
for Health Metrics and Evaluation in 2019. The size of each
box corresponds to the number of children under five years old
who die from each cause.
Infectious diseases, shown on the left, were most common, killing
an estimated 2.17 million children annually. This includes respiratory
infections, diarrheal diseases, malaria and meningitis.
Next were birth disorders, such as preterm birth, neonatal asphyxia
(suffocation), and trauma, which together caused an estimated
1.88 million deaths.
Several other causes, such as heart abnormalities and malnutrition,
were also responsible for hundreds of thousands of deaths.
These figures are astonishing because many of these causes are
preventable. With vaccination, basic medication, rehydration
treatment, nutrition supplementation, and neonatal healthcare,
a large share of child deaths could be prevented.
On our new page, you can find all of our data, visualizations,
and writing about child and infant mortality.
Many countries have decoupled economic growth from CO2 emissions
— even if we take offshored production into account
Does reducing CO2 emissions mean sacrificing economic growth?
Or can we “decouple” the two, by both growing the economy and
reducing emissions?
The answer is yes: many countries have managed to achieve economic
growth while reducing emissions.
You can see several examples in the chart: it shows the change
in annual CO2 emissions and GDP per capita since 1990. In these
countries, GDP has increased over the last 30 years while emissions
have fallen. You can also see the data without per capita adjustments.
But is this all due to offshoring production overseas — transferring
emissions to manufacturing economies such as China and India?
In the chart, we see that consumption-based CO2 emissions —
which adjust for emissions from goods that are imported or exported
— have also fallen. It’s true that some emissions have been
offshored overseas, but that is not the only driver of the decline.
In this article, we describe the decoupling of economic growth
and emissions and why it’s been possible.
Only a small share of plastic gets recycled
While we might think that much of the world’s plastic waste
is recycled, only 9% is.
Half of the world’s plastic still goes straight to landfill.
Another fifth is mismanaged – meaning it is not recycled, incinerated,
or kept in sealed landfills – putting it at risk of being leaked
into rivers, lakes, and the ocean.
This chart gives the breakdown of waste management strategies
across regions.
Waste management varies greatly: incineration is high in Europe,
while three-quarters of plastics in the United States go to
landfills.
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Children across the world receive very different amounts
of quality learning
There are still significant inequalities in the amount of education
children get across the world.
This can be measured as the total number of years that children
spend in school. However, researchers can also adjust for the
quality of education to estimate how many years of quality learning
they receive. This is done using an indicator called “learning-adjusted
years of schooling”.
On the map, you see vast differences across the world.
In many of the world’s poorest countries, children receive less
than three years of learning-adjusted schooling. In most rich
countries, this is more than 10 years.
Across most countries in South Asia and Sub-Saharan Africa –
where the largest share of children live – the average years
of quality schooling are less than 7.
Internet, by Hannah Ritchie, Edouard Mathieu, Max Roser and
Esteban Ortiz-Ospina
The rise of social media, by Esteban Ortiz-Ospina, September
18, 2019
Social media sites are used by more than two-thirds of internet
users. How has social media grown over time?
The Philosopher Driver
A renowned philosopher was held in high regard by his driver,
who listened in awe as his boss lectured and answered difficult
questions about the nature of things and the meaning of life.
Then, one day, the driver approached the philosopher and asked
if he was willing to switch roles for just one evening. The philosopher
agreed, and, for a while, the driver handled himself remarkably
well.
However, when the time came for questions, someone at the back
of the room asked him, "Is the epistemological meta-narrative
that you seem to espouse compatible with a teleological account
of the universe?"
"That's an extremely simple question," he replied. "So
simple, in fact, that even my driver could answer it."
Animal Welfare
Current climate policies will reduce emissions, but not enough
to keep temperature rise below 2°C
Current policies to reduce, or at least slow down, the growth
of CO₂ emissions have already averted some future warming
compared to a world without these policies, as we see in the
chart.
The chart maps out future greenhouse gas emissions scenarios
under a range of assumptions:
- If no climate policies were implemented
- If current policies continued
- If all countries achieved their current pledges for future
emissions reductions
The necessary pathways compatible with limiting warming to 1.5°C
or 2°C of warming this century
Current policies have us on track for around 2.7°C by 2100.
If countries achieved their current pledges, this could be reduced
to 2.1°C.
But if we aim to limit warming to “well below 2°C” - as is laid
out in the Paris Agreement - currently policies have us far
off track. To achieve this goal, countries need to increase
the ambition of these commitments and bring their policies in
line with them.
We launched a brand new version of our page on CO₂ and
Greenhouse Gas Emissions, where you can find all of our data,
visualizations, and writing on the topic.
What were the death tolls from pandemics in history?
Disease outbreaks may be inevitable, but large-scale pandemics
are not. The world can respond swiftly and effectively to pandemic
risks in the future with better understanding, resources, and
effort.
To avoid suffering through another large pandemic, we have to
take the risk of pandemics seriously. Despite warnings that
another one was likely, the COVID-19 pandemic has killed more
than 27 million people.
We need to build the capacity to test for pathogens and understand
them: which pathogens put us at the greatest risk, how they
spread, and how to tackle them.
We know it is possible to greatly reduce the risk of infectious
disease. We’ve learned over history how to reduce their impact
with vaccines, public health efforts, and medicine.
In addition to the old risks, we are facing new threats from
factory farming, genetic modification, climate change, and antimicrobial
resistance. With more attention and effort, we can reduce their
risks, too.
We published a new page on pandemics, which features our data
and research on COVID-19 and other pandemics in history, and
how we can reduce their risk in the future.
Women tend to live longer than men — why?
Across the world, women tend to live longer than men. But the
sex gap varies between countries and is not constant over time.
For example, the gap spiked during the World Wars in some countries.
Wars are only one of many reasons for the sex gap in life expectancy,
which arises from a range of causes at different ages:
The gap begins at birth: newborn boys have a higher death rate
than newborn girls, as they’re more vulnerable to diseases.
It continues in youth, when boys have a higher death rate than
girls, typically due to violence and accidents.
It’s sustained at older ages when men have higher death rates
than women from chronic health conditions, which are partly
due to higher rates of smoking, alcohol, and drug use.
Countries differ a lot in how much taxes they collect
Governments must sustainably raise sufficient resources to pay
for their employees and policies, such as providing infrastructure
and public services. They usually do so by collecting taxes.
The map shows that countries differ greatly in how much taxes
they collect. Here, this is expressed as government tax revenues
as a share of gross domestic product (GDP).
In many European countries, tax revenues sum up to over a third
of GDP. In France and Denmark, it is about half. In most other
countries in the world, it is much less. In a few, taxes make
up only a few percent of GDP.
Importantly, differences in tax revenues only partially reflect
different abilities to collect them. Some of these differences
are also due to policy choices and political preferences for
higher or lower taxation.
But because other types of revenues, such as natural resources
and foreign aid, can be volatile, collecting taxes remains at
the heart of countries’ ability to finance their actions.
We published a new page on the ability of governments to effectively
implement their policies, such as on taxes, and achieve their
goals — a concept known as “state capacity.”
The world has recently become less democratic
See
ourworldindata.org
Microwaves on Sale: 400 for the Price of 1
Since 1955, the time price of a microwave oven has dropped 99.8
percent.
The food dollar / sharing value?
01
- 11/12/2023
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Prosperous Instagram / disastrous Twitter
02
- 11/12/2023
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X in a difficult situation
03
- 11/12/2023
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Mortality vs GDP per Capita
04
- 11/12/2023
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Less liberal democracies for the last years
05
- 11/12/2023
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Yuan for an Economical Giant but Poorly used outside China
06
- 11/12/2023
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Half of Russian People earn less than 96% of French People
07
- 11/12/2023
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Extreme Poverty Down
08
- 11/12/2023
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Outside China, Less Constructions of Coal Plants
09
- 11/12/2023
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US Homeless People in Large US Eastern and Western Cities
10
- 11/12/2023
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Beds in Shelters and Permanent Housing for US Homeless People
11
- 11/12/2023
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US Homeless people
12
- 11/12/2023
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Not that Strong Financial System
13
- 11/12/2023
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Panama bottleneck
14
- 11/12/2023
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Rich Podcasters
15
- 11/12/2023
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Rolex less fashionable
16
- 11/12/2023
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Monetary Stimulus favorable for cryptos
17
- 11/12/2023
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Covid Mortality Excess
18
- 11/12/2023
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No more interest in Sciences
19
- 11/12/2023
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More screens, less books
20
- 11/12/2023
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Poor mathematics
21
- 11/12/2023
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Revenues were falling in 2022 in many countries
22
- 11/12/2023
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Unemployment falling in many European countries
23
- 11/12/2023
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No climate change e.g. in Texas?
24
- 11/12/2023
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Numbers of Billion-Dollar Climate Disasters in USA
25
- 11/12/2023
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Investing to avoid Climate Change Effects
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- 11/12/2023
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Hot USA
27
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Economic Freedom and Economic Prosperity
28
- 11/12/2023
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Chaîne youtube.com de
l'Académie
d'Agriculture de France
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d’informatique agricole (Afia)
Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
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