Du côté du web et de l’informatique agricole n° 24 du 14 décembre 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 24 du 14 décembre 2023

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 24 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 14 décembre 2023



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Du côté de l’Académie d’agriculture, des nouveautés…

> Le Percheron (Réf. AAF : 03.01.Q11) de Jean-Michel Besancenot

> Trois fiches de Gérard Chouquer dans un nouveau chapitre dédié aux Amériques du Sud :

- Le renversement des termes de l’histoire agraire, en Amérique latine(Réf. AAF : 13.06.Q01) : attention, cette fiche est véritablement renversante car elle bouscule des idées reçues !

- La diffusion des grands enclos précolombiens en Amazonie occidentale et dans le Chaco bolivien (Réf. AAF : 13.06.Q02)

- Les agglomérations géométriques précolombiennes de l'Amazonie occidentale (Réf. AAF : 13.06.Q03)

Au total...
- 455 "Questions sur"
- 59 Repères
- 56 vidéos.
Voir academie-agriculture.fr



Le renversement des termes de l’histoire agraire, en Amérique latine (une histoire aussi incroyable a priori qu’improbable… mais vraie !), par Gérard Chouquer, membre de l’Académie d’agriculture de France

En Amérique centrale et Amérique du Sud, un fait prend chaque jour un peu plus d'ampleur : la découverte de vastes formes agraires qui ont précédé l'état forestier auquel nous sommes habitués et qu'on peut avoir tendance à considérer comme étant d'origine.

C'est le cas dans le Yucatan, où de somptueux vestiges mayas s'accumulent sous un couvert forestier qui les cache (Mexique, Guatemala, Belize). Mais c'est plus encore le cas en Amazonie ou dans le Chaco, où la déforestation brutale et extensive met au jour de véritables paysages agraires jusqu'alors inconnus. Leur relevé et leur étude commencent à peine, mais on en sait suffisamment pour pouvoir dire qu'avant la forêt dense, ces régions ont connu des paysages ouverts, aménagés, habités, irrigués et exploités.

 


Autre curiosité extraordinaire : la découverte sur l'île indonésienne de Sulawesi de la plus ancienne peinture rupestre connue à ce jour, celle d'un buffle nain datant de 45000 avant notre ère (Source : Nature Newsletter)

11/12/2023
 


Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA.

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Voir academie-agriculture.fr


Avant l’informatique : Rentrée des foins en 1952

Voir Loucrup
11/12//2023

 


Old soviet joke

Ivanov applied to the Communist Party. The party committee conducts an interview.

At a meeting in a factory, a lecturer from the district Party committee tells the workers about their bright future in the USSR.


"See, comrades, after this five-year plan is completed, every family will have a separate apartment. After the next five-year plan is completed, every worker will have a car!

And after one more five-year plan is completed, every family will own an airplane!"


From the audience, somebody asks, "What the hell one may need an airplane for?"

"Don't you see comrades? Let's say, there are shortages in potatoes supplies in your city. No problem! You take your own plane, fly to Moscow and buy potatoes!"

See johndclare.net


Lang Lang - le génie du piano... A pleurer !
Voir vidéo


Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)

14/12/2023

 

 

 



Gerardo (Gert) Budowski, un cousin d’une de mes (GW) tantes, un homme très brillant qui m’a encouragé à m’orienter vers l’agriculture

Ver researchgate.net (en espagnol)
See wikipedia.org (en anglais)

Gert avait migré de France au Vénézuela, avec ses frères et ses parents qui avaient anticipé l'invasion de notre pays par le Wehrmacht allemande.
Il était champion d'échec et aurait pu inspirer Stefan Zweig pour son roman "Schachnovelle", un roman assez court et assez facile à lire en allemand, livre qui raconte la fuite de l'Europe vers Buenos-Aires d'un joueur d'échec.

 
Opinions et curiosités du web (1)


"Grosse katastrophe": Since I changed my email address, I am not receiving the EFITA Newsletters… Ian Houseman alias “Casa Hombre”

Please could you register me on your contacts list - my new email address is ian.houseman(a)btinternet.com


Disparition de Jean-Marie Berthout

Issu d'une famille paysanne de Normandie, Jean-Marie Berthout a, après des études de sociologie, me semble-t-il, travaillé à l'Anda, où je l’ai connu. L’Anda était l'association gérée paritairement par l'État et la profession agricole qui a longtemps chapeauté le développement agricole.

Bien entendu, chaque filière, chaque organisation, chaque Institut technique, chaque groupe de développement, etc. se tournait vers l’Anda pour obtenir des moyens pour développer qui ses travaux de cherche appliquée, qui une méthode nouvelle ou une application informatique nouvelle, qui de nouvelles formations, etc. et je me disais que, étant souvent du côté « demandeur », j’avais la vie plus facile que celle de Jean-Marie qui avait à choisir tel ou tel projet plutôt qu’un ou des autres, et qui au final devait dire oui à quelques-uns et non à beaucoup d’autres.

En cas d’échec de ma proposition de recherche, je pouvais toujours me dire que mon projet était mal présenté, que je n’avais pas les bons partenaires, etc. Mais, devenu évaluateur de projets soumis dans le cadre des appels d’offre de la Commission Européenne (à l’époque), je suis passé dans le « camp » des évaluateurs et je me suis souvenu de la façon dont Jean-Marie s’y prenait, en gardant toujours un regard positif sur les projets présentés tout en restant lucide sur leurs faiblesses, leurs insuffisances.

Je me fais cette réflexion au moment où je parcours le dernier numéro du magazine de la recherche suisse « Horizons » où je trouve plusieurs articles sur ces pbs d’évaluation sous le titre : « Dossier : une évaluation de l’évaluation ». J'y trouve des articles intéressants :
- Et la gagnante est…
- L’octroi de fonds devient plus souvent un objet de recherche en soi
- Jusqu’au meilleur article
- Les petits secrets du peer review
- Au commencement est la subjectivité
Voir revue-horizons.ch (articles disponibles gratuitement sur Internet)

Dans la revue « Horizons », la question de l’évaluation des articles proposés aux revues scientifiques est également posée. Cette évaluation pose à peu près les mêmes problèmes que l’évaluation des projets.

En tous cas, très équilibré et modéré par nature, Jean-Marie a réalisé son travail d'animation nationale d’une façon qui m’a toujours impressionné, toujours positif, toujours écartant les polémiques inutiles.


Et en l'honneur de mon ami Jean-Marie Berthout

14/12/2023

 

 

 


Musée de Normandie : voici pourquoi le tableau "Une ferme à Venoix" intéresse tant les Norvégiens

L'œuvre signée du peintre norvégien Christian Skredsvig va être prêtée pour deux ans à la Norvège, dans le cadre d'une exposition consacrée à ce peintre voyageur de la fin du XIXème siècle, venu chercher la lumière et des paysages pittoresques en Normandie.

 

 


L’Édito de Patrick Cohen >>> Glyphosate : pourquoi l’Europe dit “encore” ? (Et il n'y a pas que l'Europe : le glyphosate est utilisé partout et n'est interdit nulle part !
Voir france.tv


Le chemin de fer de demain : quelle imagination !
Voir vidéo


La récolte de Paul Jamet

14/12/2023

 

 

 



Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
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Si les premiers vulpins résistants au glyphosate ont été identifiés, il y a fort à parier qu’ils ne sont pas les seuls
Voir cultivar.fr


Résultats Pisa : le niveau des élèves dégringole en maths et en français, Par Frédéric Gouaillard, dans Le Parisien (par un spécialiste de l'autodénigrement ! Mais, à sa décharge, nous le sommes tous)

Même si la France se maintient dans la moyenne des pays de l’OCDE, les résultats de ses élèves accusent une baisse significative en mathématiques et en français selon la dernière enquête Pisa. Un constat accablant qui confirme les dernières évaluations nationales.

Voir leparisien.fr
14/12/2023


Ce qui est marrant dans ce classement, c’est que je lis régulièrement Le Monde (malgré des informations agricoles particulièrement erronées), Der Spiegel, El Pais et The Guardian : ils sont tous catastrophés !

Mais trop de catastrophisme tue le catastrophisme : nos résultats PISA doivent être améliorés, c’est certain mais la note PISA de la France n’a rien de honteux.

 

 

 



Lunch at a Farm in Karlshaven near Delden, 1885 / Mittagessen auf einem Bauernhof in Karlshaven bei Delden, 1885, by Isaac Israels (NL, 1865, 1934)

01 - 11/12/2023
 


Préparation du repas dans la cuisine de Ker Loÿs, par Georges Boisselier (1876-1943)

02 - 11/12/2023
 


Ça signifie quoi être des parents ? (et surtout « père » quand on a divorcé !)

« Ça signifie quoi être des parents ? Et où est le second parent, souvent le père ? Les pères ne peuvent pas se résumer à une pension alimentaire. La société a fini par s’accommoder du fait que les femmes assument seules certaines missions auprès des enfants ».
Aurore BERGÉ, ministre des solidarités et des familles

Mon (GW) expérience de soutien scolaire dans une quartier doté d’un REP : beaucoup plus de filles que de garçons sont demandeuses de soutien scolaire, et la plupart de ces jeunes filles sont élevées principalement par leur Maman.
Voir lemonde.fr


Théodore de Banville

Cette balade aux accents moyenâgeux vient en écho à la célèbre "ballade des pendus" de François Villon. Mais l'histoire en est bien différente. Vous remarquerez que la première strophe se déroule au crépuscule du matin ("la forêt où s'éveille Flore"), la deuxième à l'aurore ("soleil levant"), la troisième en plein jour ("les cieux d'azur tendus"). Cela lui sert à insister sur la permanence de la sévérité royale qui appelle "des pendus encore".

En réalité, Théodore de Banville souscrit à la doxa du XIXe siècle, quand s'écrit le roman de la France tel que nous l'avons appris à l'école : il ne retient de Louis XI que sa supposée cruauté.

Moi, j'aime bien Louis XI. Il ne fut pas plus cruel que les autres souverains de son époque, mais il fut certainement plus malin et meilleur diplomate, laissant à sa mort une France plus forte que jamais.

Et les gens du Dauphiné (où il a fait ses classes), particulièrement ceux de la Vallouise (qui porte son nom) se souviennent bien qu'il les a défendus contre les grands feudataires...

Vive "l'Universelle Aragne" !

Et n'oubliez pas d'écouter Georges Brassens, amoureux du moyen-âge, qui a mis ce poème en musique.

 


Le verger du roi Louis, de Théodore de Banville (1823 – 1891),
in Gringoire (1866)

Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s’éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le Turc et le Maure,
C’est le verger du roi Louis.

Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensées qu’on ignore,
Dans des tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l’aurore.
C’est le verger du roi Louis.

Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu’aux cieux, d’azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l’air s’évapore,
Un essaim d’oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C’est le verger du roi Louis.

Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C’est le verger du roi Louis !

Le verger du roi Louis, par Georges Brassens

Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com

 

Homo homini lupus - L'homme est un loup pour l'homme
Le Pendu, 1944, de Georges Rouault (1871-1958)

 
 


Le pendu (vers 1854) de Victor Hugo

 
 

Le moine pendu, ca 1810, de Francisco de Goya

 



Ras-le-bol. Explosion en vue ? La révolte gronde chez les agriculteurs français dans l’indifférence du reste du pays. Par Sylvie Brunel (05 décembre 2023)

Pour les agriculteurs, la situation est intenable : tout se passe comme si les autorités et la société ignoraient la réalité d’une profession pleinement engagée dans la transition écologique.

>>> Atlantico : De nouvelles manifestations d'agriculteurs ont eu lieu hier dans le Tarn-et-Garonne et d'autres auront lieu ailleurs en France dans les prochains jours. Pourquoi ce vent de colère ? Faut-il craindre une explosion ?

Sylvie Brunel : Pour les agriculteurs français, la situation est intenable et inacceptable : plus ils en font, plus on leur demande ! Tout se passe comme si les autorités et la société ignoraient la réalité d’une profession pleinement engagée dans la transition écologique, qui doit continuer à produire pour nous nourrir, tout en sécurisant son revenu.

Sous la pression de la société et des autorités, le monde agricole s’est engagé dans une profonde remise en question de ses pratiques, c’est aujourd’hui une des professions les plus avancées au monde, avec une irrigation de précision, le recours à des outils d’aide à la décision (cartographie satellitaire des parcelles, pulvérisation high-tech visant à ne délivrer que la dose exacte, au bon endroit au bon moment), une recherche agronomique de pointe… Mais les prix ne suivent pas, et les normes se multiplient.

Pire encore, l’Europe resserre la vis sur les producteurs tout en ouvrant largement ses frontières à des produits qui n’ont rien à voir, en termes de méthodes, de produits, de bienêtre animal, à ce qu’on exige chez nous !

Les normes sont de plus en plus drastiques, les calendriers, de plus en plus resserrés, les contrôles, de plus en plus tatillons, assortis d’amendes colossales. Et les restrictions (molécules de traitement, eau d’irrigation, engrais…) se multiplient. C’est de la folie !

Un seul exemple : l’Europe est devenue la première importatrice mondiale de maïs, une des plantes les plus efficaces pour nourrir, préserver les sols, capter le carbone et fournir de la chimie verte, La France est pourtant la première exportatrice mondiale de semences de maïs, ce nerf de la guerre alimentaire. Mais tout est fait pour décourager les producteurs, à commencer par les attaques irresponsables des activistes. Les destructeurs d’infrastructures agricoles bénéficient de la clémence des autorités et de la justice, alors qu’ils bafouent les droits fondamentaux de la République, pénétrant dans des propriétés privées pour les saccager, empêchant la profession agricole de nous nourrir de bons produits en toute sécurité. Un autre exemple : l’irrigation. Il faudrait laisser se perdre l’eau qui tombe en abondance depuis des semaines sur la France pour en manquer cet été ? On marche sur la tête !

>>> Les agriculteurs ont lancé un autre mouvement depuis plusieurs semaines, celui de retourner les panneaux à l'entrée des villes. Quel est le message qu'ils souhaitent faire passer ?

Justement celui-là : on marche sur la tête ! Retourner les panneaux, c’est dire gentiment et avec humour que l’Europe a perdu la boule. On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire et tout mettre en œuvre pour la saccager ! Avec des départs en retraite massifs, et des gens qui se découragent, la profession agricole est engagée aujourd’hui dans un grand renouvellement, il faut installer des jeunes sur des exploitations viables, sécuriser leurs débouchés. Ça passe par le fait d’éviter la concurrence déloyale, avec des produits (volailles ukrainiennes, viandes américaines, miels frelatés, fruits et légumes traités avec des produits interdits ici) que nous ne voudrions pas voir cultiver et élever chez nous, mais qui envahissent les linéaires de la grande distribution. Les grandes surfaces jouent un jeu trouble, prétendant défendre le consommateur, en quête des prix les plus bas, en privilégiant les importations pour préserver leurs marges. Au détriment des producteurs français. On est en train de « désagriculkturaliser » la France ! Bientôt, nous allons manquer de lait, un comble pour le pays des fromages !

>>> Quels sont les points d'achoppement entre l'Etat et les agriculteurs ? Le plan eau ? L'inflation ? Le prix des carburants ?

Tout cela plus l’extension des zones protégées, le retour du loup, les difficultés à traiter alors que les risques bactériologiques reviennent en force. Les taxes (redevance pour pollution diffuse par exemple) se multiplient, le coût de l’énergie est prohibitif, les restrictions à l’irrigation sont des aberrations : en un mois, il est tombé un an de pluie dans certaines régions ! Si les réservoirs avaient pu être remplis, au lieu d’être détruits, nous n’aurions pas pleuré l’été prochain sur la sécheresse ! L’eau qu’on stocke, c’est de l’eau pour tous. Non seulement l’eau qui nourrit, mais l’eau contre l’incendie, et bien sûr l’eau potable, l’eau des paysages, l’eau de la biodiversité.

Les agriculteurs en ont assez qu’on les renvoie toujours au bon vieux temps de pépé-mémé, qui signifie pénibilité, précarité, pression parasitaire, pauvreté. Les gens les maltraitent car ils ont oublié dont nous venions, la faim, les maladies. Tout le monde croit connaître l’agriculture, alors que les défis à relever, climatiques, agronomiques, économiques et sanitaires sont colossaux.

La puissance aujourd’hui repose sur la souveraineté alimentaire. Mais en France, tout est fait pour l’amoindrir. Nous devenons un pays dépendant de nos importations, alors que nous avons une des meilleures agricultures du monde, plurielle, propre, performante, qui façonne nos paysages, nous donne une gastronomie d’exception, et nourrit les régions déficitaires à nos portes, où le prix de la nourriture déclenche les guerres et les migrations.
La situation est grave et sans un sursaut politique, les entreprises agricoles partiront vers des cieux plus cléments. En Chine, souveraineté alimentaire se dit souveraineté des grains. Et Poutine, après le gaz, nous livrera demain les semences que nous ne produirons plus chez nous.

>>> Le gouvernement entend-il cette colère ? Fait-il la sourde oreille ? À quoi s'attendre dans les prochaines semaines ?

Une colère qui monte n’est jamais bonne pour un pays. Je sens chez les agriculteurs un ras-le-bol généralisé. Toutes les révolutions ont commencé par ce qu’on appelait hier des jacqueries. L’agriculture est une priorité stratégique, préserver nos forces agricoles relève de l’intérêt national.

Voir atlantico.fr
14/12/2023

 

 

 


"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.
Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr


Agriculture régénérative /
Agriculture de conservation des sols
En espagnol dans le quotidien El Païs



Cómo lograr más cosecha y dañar menos al medio ambiente: así funciona la agricultura regenerativa

130 países han firmado un compromiso en la COP28 para impulsar este tipo de cultivos que cuidan el suelo, retienen carbono y permiten ahorrar gastos. Visitamos una finca en Girona que ya aplica estas técnicas

—Este es el suelo normal de esta zona: de un color homogéneo, muerto, sin raíces ni bichos —dice el investigador y agricultor Marc Gràcia con un puñado de tierra de una finca vecina en su mano.

Camina unos pasos hacia sus tierras, situadas en Sant Ferriol, al norte de Girona.

—Y esta es la tierra de mi huerto: tiene lombrices, raíces, materiales en descomposición. Está llena de vida. ¡Mira cómo huele! Y sin usar nada que no haya salido de esta tierra (salvo el agua).

La diferencia entre un terreno y otro es la agricultura regenerativa, un conjunto de técnicas que apuestan por no labrar la tierra y recuperar la vida del suelo, aprovechar la ganadería extensiva y no usar productos químicos ni insumos externos; todo ello permite reducir los gastos e ir aumentando las cosechas año a año. Aunque todavía no existe un sello europeo para certificar estas prácticas —ni un recuento en España—, la UE está tratando de impulsarlas, mientras los agricultores piden ayudas para mantenerse durante el difícil periodo de transición. El espaldarazo puede llegar pronto: 130 países acaban de firmar un compromiso en la COP28 para favorecer este tipo de cultivos, que retienen carbono y ayudan a luchar contra el cambio climático. En este panorama en ebullición, algunas explotaciones pioneras ya trabajan con este modelo en España.

En una de ellas trabaja Gràcia, que además es investigador del Centro de Investigación Ecológica y Aplicaciones Forestales (Creaf). Sus estudios le hicieron plantearse aplicar estas técnicas en Mas Planeses, una finca familiar agrícola —presidida por una preciosa masía de piedra centenaria— que había pasado décadas abandonada. “La producción intensiva actual considera el suelo un mero soporte, y lo basa todo en el petróleo barato, necesario para arar, echar fertilizantes, herbicidas y plaguicidas”, señala el experto. “Esto degrada los suelos y hace que cada año haga falta más energía para producir, y además genera contaminación, pérdida de biodiversidad y emisiones contaminantes”, añade.

Eduardo Vázquez, profesor de Producción Agraria en la Universidad Politécnica de Madrid (UPM), explica: “Al labrar el suelo, la materia orgánica —que está formando agregados— se descompone y produce emisiones de dióxido de carbono (CO₂), que impulsan el cambio climático. Y la aplicación de fertilizantes impulsa el óxido nitroso (N₂O), también de efecto invernadero”. Según el último Inventario Nacional de Emisiones a la Atmósfera, la agricultura y ganadería suponen casi el 12% de las emisiones en España.

Frente a esta realidad, continúa Vázquez, surge la agricultura regenerativa: “Este modelo busca reducir el laboreo y que haya más materia orgánica en el suelo, es decir, que se cree una comunidad microbiológica con lombrices. Un suelo vivo es fundamental para que el agua se infiltre mejor, con lo que retiene más humedad y es más resistente a la sequía y a la erosión superficial —como lluvias torrenciales—, y a la vez las plantas pueden coger de ahí sus nutrientes”. Además, “cuanta más materia orgánica haya en el suelo, más carbono secuestrado, lo que ayuda a mitigar el cambio climático”.

>>> Sin regulación europea

A diferencia de la agricultura ecológica, regulada en la UE desde hace décadas —que exige no usar químicos, pero no habla de suelos y necesita de insumos externos—, todavía no existe una definición formal de en qué consiste la regenerativa, tal y como confirma un portavoz del Ministerio de Agricultura. “Se está tratando de impulsar el modelo de agricultura regenerativa en la UE, que iría un paso más allá respecto a la ecológica, ya que tiene un enfoque integrado con técnicas que minimizan tanto los tratamientos mecánicos sobre el suelo como los tratamientos químicos, con técnicas como la siembra directa o el mínimo laboreo, el uso de cultivos de cobertura y la reducción de los fertilizantes de síntesis, así como la lucha biológica en plagas. Muchas de las premisas de este tipo estarían en la línea con el Pacto Verde Europeo”, señala el ministerio.

¿En qué se traducen? Gràcia lo explica mientras camina por su finca, que cuenta con 20 hectáreas de pastos y huerta y otras 50 de bosque. “Tenemos el terreno divido en 80 parcelas para dar de comer pastos a 12 vacas de leche y 40 terneros. Las manejamos con el Pastoreo Racional Voisin (PRV), que es intensivo y regenerativo: solo están un día en cada parcela, así comen la hierba y abonan el terreno, pero no compactan demasiado el suelo. Al día siguiente las movemos a otra”, explica. “Tenemos también 11 burros que nos ayudan a desbrozar parte del bosque para crear parcelas con sombra para el verano”, añade.

Gallinas y conejos también cumplen una función: los pollos están en un gran cercado, que se mueve una vez al día, y hacen el papel de reciclar y regenerar el suelo, además de comer insectos; los conejos están en jaulas móviles —que también se mueven una vez al día— que permiten que se coman la hierba y abonen el suelo. La carne de todos los animales y los huevos de las gallinas se venden luego por internet.

Mientras, en el huerto planta 30 tipos de cultivos —berenjena, pimiento, col, brócoli…—, que vende en cooperativas y grupos de consumo de la zona. “Hacemos una hilera con troncos cortados a la mitad para que surja vida debajo. Regamos con agua que lleva hierbas de la propia zona fermentadas, para enriquecer el suelo al inicio. Dejamos crecer las hierbas, que aportan fertilidad, y solo las cortamos junto a los troncos, para que los cultivos tengan espacio”. Con esta técnica, la tierra del huerto ha pasado de un 1,8% a un 8% de materia orgánica en cinco años, y sin insumos externos, ni estiércol, ni compost. Más materia orgánica en el suelo significa además menos carbono en la atmósfera. Las verduras se venden en grupos de consumo y tiendas de cercanía.

Al otro lado del mapa —en A Coruña—, la cooperativa Labrecos también aplica estas técnicas. “Éramos una explotación familiar intensiva y nos hemos pasado a la regenerativa. Tenemos 20 hectáreas de huerta, pastos, frutales y animales. Las vacas, ovejas y gallinas nos ayudan a abonar la tierra, y también vendemos la carne”, dice Aitor Lata, uno de los propietarios. “En la huerta llevamos dos años sin usar el tractor, con lo que gastamos menos, el suelo se ha vuelto mucho más productivo, y además cada año es más fértil. Antes plantábamos 10.000 puerros en el doble de terreno que ahora, lo que me dice que la tierra está mejor y produce más en menos espacio”, prosigue.

Montse Cortiñas, vicesecretaria general de UPA —el sindicato agrario que aglutina a la mayoría de las explotaciones familiares—, considera que agricultores y ganaderos están dispuestos al cambio: “Estamos padeciendo la emergencia climática en primera línea con lluvias torrenciales, sequías, heladas a destiempo… Y somos conscientes de los problemas de los suelos y ecosistemas. Estamos incrementando las hectáreas de siembra directa, es decir, sin labrar, para evitar la erosión del suelo y favorecer las cubiertas vegetales. Pero haría falta una estrategia estatal, una definición europea, y poner en marcha recursos para ayudar en la transición de un sistema a otro, porque al inicio suele haber una caída en la producción”.

Gràcia lo confirma: “Hace falta una inversión, porque al inicio el trabajo principal es meter materia orgánica en el suelo, y hasta que se regenera hay una bajada de producción inicial. Tienes que aprender a gestionar las llamadas malas hierbas, que en realidad no son malas, sino un indicador de que el sistema está funcionando; tienes que saber cuándo cortarlas y cómo hacer que sirvan para alimentar al suelo”.

>>> Cómo enfrentarse a las plagas

Otro problema son las plagas, que hay que aprender a manejar, como explica Lata, de Labrecos: “El primer año es difícil, pero luego los insectos se controlan unos a otros. Es fundamental plantar muchos cultivos al mismo tiempo. Nosotros tenemos 20 o 30 a la vez, de manera que si uno sufre una plaga, tenemos muchos otros. Y favorecemos la presencia de insectos depredadores de otros insectos”. Otra cuestión es la adaptación a cada terreno concreto, que requiere conocer las diferentes técnicas y estrategias, para lo que se puede recurrir a la asociación Agricultura Regenerativa Ibérica o consultar el Manual Polyfarming, creado a partir de un proyecto Life europeo.

El activista ambiental Javier Peña, que ha hablado sobre agricultura regenerativa ante ministros de Medio Ambiente de toda la UE, considera que esta transición “va a ser próxima gran revolución agrícola, y ya está empezando a llegar tanto a pequeños productores como a grandes empresas”. Y pone algunos ejemplos: Verdcamp Fruits, una finca de 300 hectáreas en Tarragona que produce 10 millones de kilos de fruta al año con estas técnicas, o El Valle del Conde, que ha convertido 230 hectáreas de olivar tradicional en una dehesa con flores, hierbas y biodiversidad, con lo que ha aumentado la producción y reducido costes. También ha llegado a las multinacionales: Nestlé, Pepsico y Unilever, entre otras, han hecho anuncios sobre el tema en los últimos meses. Incluso el presidente Pedro Sánchez mencionó la agricultura regenerativa en su discurso de investidura, el pasado 15 de noviembre.

Al no existir todavía una etiqueta o certificación extendida, hay riesgo de greenwashing (o ecopostureo), sobre todo por parte de las grandes marcas. “Para que se extienda este tipo de agricultura haría falta un sello europeo —igual que el ecológico— para que los consumidores puedan valorar estos esfuerzos”, señala Cortiñas, de UPA. En España, AENOR acaba de crear la primera certificación en este sentido. En cualquier caso, Gràcia cree que el cambio es imparable: “Está claro que ya hay un problema de escasez de recursos, y aunque no haya una certificación, no habrá otra alternativa que pasarse a este sistema. Los resultados son evidentes: se usa menos suelo, se gasta menos y se produce más”.
Ver elpais.com

   



« Aux Pays-Bas, après l’Église, les gens veulent se libérer de l’équivalent laïque, à savoir l’humanisme », par Arnon Grunberg, écrivain néerlandais, dans Le Monde, le 11/12/2023

Bien que la victoire du leader d’extrême droite, Geert Wilders, tienne aux spécificités néerlandaises, elle s’inscrit dans un contexte international plus large de rejet des partis centristes, observe l’écrivain néerlandais dans une tribune au « Monde ». Publié le 11/12/2023.

C’est devenu une sorte de cliché que de méditer sur l’état de son pays après des résultats électoraux – pour employer un terme quelque peu euphémique – décevants.

Qu’il s’agisse du référendum sur le Brexit en 2016, de la victoire de Trump à peine quelques mois plus tard, ou de la toute récente victoire électorale de Geert Wilders et de son Parti pour la liberté (PVV) aux Pays-Bas (avec 23,5 % des suffrages), les réactions sont quasiment identiques. Les analystes martèlent que l’on n’a pas écouté les électeurs comme il aurait fallu, que le néolibéralisme détruit tout sur son passage et que la gauche a fait faillite.

Puis ils pointent immanquablement du doigt les technocrates ou l’élite administrative, accusés de s’être aliénés une partie de l’électorat. Le citoyen ne se reconnaît plus en ses administrateurs ! Comme si, avant, il s’était reconnu en eux.

Soit, la société néerlandaise était autrefois « pilarisée » [la « pilarisation », ou verzuiling, est un concept d’organisation d’une société autour des oppositions religieuses d’une part et politiques d’autre part] ; elle n’était pas encore laïcisée, les gens étaient catholiques, protestants ou réformés, socialistes ou libéraux. Et les citoyens, pour la plupart fidèles à ces piliers, cherchaient des responsables politiques qui le fussent également.

>>> Une identité insuffisante

Ensuite, la laïcisation et la « dépilarisation » ont été vues comme une grande libération. L’impression un brin sentimentale d’avoir perdu quelque chose dans cette libération n’est apparue que plus tard. Que restait-il donc de nous, sans plus aucun pilier auquel nous accrocher ? Être « Néerlandais » s’est avéré une identité insuffisante. Comme le dit la reine Maxima, alors encore princesse : « Le Néerlandais n’existe pas. »

Il est tout aussi incertain qu’une chose comme la politique néerlandaise existe encore. Depuis 2001, année des attentats à New York, les partis dits « centristes » n’ont cessé de s’affaiblir dans la plupart des pays occidentaux.

En France, Jean-Marie Le Pen, puis Marine Le Pen avec son Rassemblement national ont siphonné l’électorat des socialistes et de la droite traditionnelle ; en Flandre, le Vlaams Belang a séduit une armée d’électeurs. Au point que nombre de Flamands ont voulu se libérer non seulement des étrangers, mais aussi de l’État belge.

Aux Etats-Unis, Donald Trump puis le trumpisme ont pris les commandes du Parti républicain ; certains évangélistes ont vu et voient encore en Trump l’antéchrist annonçant la venue prochaine du Messie ; certains Américains ont été charmés par « l’honnêteté » désinhibée de Trump. Qualité dont le populiste néerlandais Pim Fortuyn, assassiné en 2002, se targuait lui aussi. Ces populistes font sauter les tabous et affichent une grossièreté débridée, et nous vendent le tout comme une vertu : je suis honnête, je dis ce que je pense, contrairement aux politiciens professionnels qui sont avant tout des menteurs professionnels.

Bien que la victoire de Geert Wilders tienne sous certains aspects aux spécificités néerlandaises, elle s’inscrit dans un contexte international plus large. Cet État-nation occidental semble moins unique qu’on ne l’espère parfois, quantité de Néerlandais regardant leur pays par le petit bout de la lorgnette, dans l’espoir de préserver une part de leur singularité.

Selon le politologue américain Larry Bartels, le nombre d’Européens prêts à voter pour des partis antidémocratiques est stable, et il n’y aurait à l’heure actuelle pas de grand virage à droite. Cela dit, l’issue du scrutin aux Pays-Bas indique une érosion graduelle de la gauche et la destruction presque totale des partis centristes.

>>> La religion, un attrape-gogo

Les chrétiens-démocrates du CDA ont enregistré un score historiquement bas, avec seulement cinq sièges (sur un total de cent cinquante), et l’alliance entre les travaillistes du PvdA et les écologistes de GroenLinks a obtenu moins de la moitié des sièges que chacun des deux partis réunissait indépendamment dans les années 1970 et 1980. Une grande minorité ou une petite majorité de l’électorat néerlandais trouve les idéaux progressistes, pour employer un langage populiste, « à vomir ».

Après s’être libérés de l’Église, les gens veulent à présent se libérer de l’équivalent laïque du christianisme, à savoir l’humanisme, ou la « démocratie sociale ». Ce n’est pas sans raison que l’aile droite de l’électorat néerlandais aime utiliser l’expression, quoique toujours avec un léger dégoût, d’« église gauchiste » pour désigner ses opposants dans le monde politique et au-delà. Contrairement aux Américains, beaucoup de Néerlandais sont convaincus que la religion est un attrape-gogo, une chose pour les gens qui ne sont pas encore « éclairés ».

Tout cela ne réfute pas la théorie de Larry Bartels. Depuis le 22 novembre aux Pays-Bas, on peut affirmer que si le nombre d’électeurs antidémocratiques ou d’extrême droite est bien stable, s’il est vrai qu’il n’augmente pas, alors ce réservoir comprend au moins 25 % de l’électorat néerlandais. Une minorité si importante que, depuis quelque temps déjà, chaque élection présente un réel risque de bascule.

Bartels exonère les électeurs, en tant que groupe, de bien des manières. C’est, selon lui, aux dirigeants politiques de guider les moutons dans la bonne direction. Après tout, l’électeur se fait séduire. L’idée est sympathique, les humains sont sensibles à la tentation, nous le savons bien, et peut-être est-ce une caractéristique d’une démocratie vieillissante que de ne jamais manquer de séducteurs. Le temps est derrière nous où les responsables politiques avaient conscience que tous les moyens ne sont pas permis pour mobiliser les électeurs – une conscience qu’étayait sans doute le souvenir des massacres des deux guerres mondiales.

Le centre s’assèche, dans certains pays plus vite qu’ailleurs, mais la tendance est observable presque partout. Ce centre est, par facilité, présenté comme élitiste, oublieux des préoccupations des citoyens ordinaires, parfois comme une extension corrompue du monde des affaires ou comme une marionnette manipulée par des puissances étrangères – quoi que cela puisse bien signifier. Dans certains cas, ces accusations sont justifiées. Aux Pays-Bas, il arrive que des membres du gouvernement ne quittent le monde politique que pour faire du lobbying pour le secteur qu’ils étaient censés chapeauter jusqu’à leur démission.

>> Mark Rutte, le « katechon »

Mais de l’autre côté, rejeter le centre entier est un réflexe antidémocratique qui ne peut que nuire. Ce réflexe est également présent à gauche : certains analystes, penseurs et figures politiques progressistes semblent, ces dernières années, avides de présenter le monde néerlandais comme le pire des mondes possibles, manifestement dans l’espoir de provoquer la révolution qu’ils souhaitent tant. Ce qu’ils ne voient pas, ou ne veulent pas voir, c’est que leur discours, loin d’aider la cause progressiste, ne fait que donner de nouvelles munitions aux forces antidémocratiques et d’extrême droite.

C’est pour cette raison qu’en 2021, j’ai pris position en faveur du premier ministre Mark Rutte ; peu après les élections, il risquait de devoir démissionner car on l’accusait d’avoir menti à propos des tractations qu’il avait menées pour former une coalition. Je voyais en Rutte le « katechon » – un concept issu du Nouveau Testament, qui désigne la force contraire devant retarder l’arrivée de l’antéchrist (les partis d’extrême droite).

Dans la pratique, Rutte était un homme politique de droite relativement à gauche qui, en termes de pragmatisme, de prudence et de finesse stratégique, avait beaucoup en commun avec Angela Merkel, figure qui reste une héroïne pour de nombreux progressistes néerlandais. En tout cas, quand Rutte participait à des élections, il maintenait les chiffres du PVV à un niveau raisonnablement bas. Il avait ce mérite.

Cet été, Rutte a finalement annoncé son départ, et le « katechon » de l’échiquier politique néerlandais s’en est allé. Mais qui lui succédera dans la lutte contre les forces antidémocratiques aux Pays-Bas ? Mystère. Le parti de Geert Wilders a pris une telle envergure qu’il sera difficile de gouverner sans lui.

Paradoxalement, la plupart des incendiaires électoraux n’ont jamais eu l’intention d’allumer un incendie. Ils veulent simplement exprimer leur insatisfaction par trop compréhensible, laquelle repose sur des attentes qu’aucun gouvernement ne saurait jamais combler. Seul, peut-être, un dieu le pourrait. Mais aux Pays-Bas et alentour, on dit que Dieu est mort, définitivement.
Voir lemonde.fr

Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com



Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr


Analysis: Is Boris Johnson right that UK had fewer Covid deaths than much of Europe? By Jon Henley, 6 Dec 2023

Many experts have since said that owing to the multiple different ways that countries defined and recorded deaths “due to Covid”, as well as challenges in correctly attributing the cause of death, fatalities per million may not be the most useful yardstick.

Instead, attention has turned to excess mortality: in essence, the number of deaths for any reason that were recorded during the pandemic, compared with the number of deaths that would normally have been expected to occur based on previous years.

By this measure, cited at the inquiry by Johnson and Keith, Britain again fared better than most central and eastern European EU member states, but also outperformed Italy, Spain and Greece. It also had a lower increase in excess deaths than the US.

According to WHO data and Our World in Data, the cumulative number of deaths from all causes recorded in the UK over that same January 2020-April 2022 period was 9.2% higher than the projected total based on past averages.

That compared with 26.5% in Bulgaria, 21.2% in Slovakia, 17.2% in Poland, 12.3% in Italy, 12.2% in Hungary, 10.6% in Greece, 10% in Spain and 15.9% in the US. But against most wealthier, western European countries, with good healthcare systems, Britain did relatively poorly.

Belgium (8.3%), Austria (8.2%), the Netherlands (8.1%), Portugal (7.6%), Ireland (6.2%), France (6.1%), Sweden (4.9%), Germany (4.1%), Finland (3.9% and Denmark (1.3%) all recorded lower percentage increases in excess deaths than the UK.

See theguardian.com
14/12/2023

 

 

 


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CHOIX (Un) : Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que nos meilleurs moments, on les passe à poil...
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

The spectacle of what is called religion, or at any rate organised religion, in India and elsewhere, has filled me with horror and I have frequently condemned it and wished to make a clean sweep of it. Almost always it seemed to stand for blind belief and reaction, dogma and bigotry, superstition, exploitation and the preservation of vested interests.
Jawaharlal NEHRU, freedom fighter and the first Prime Minister of India (14 Nov 1889-1964)


Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 30 novembre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1084 dated December 10, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


« Il y a un vrai sujet autour du partage de ces données, de leur propriété et du consentement », par Thierry Desforges, vice-président de la commission Recherche & Développement en charge du numérique à la FNSEA

Selon le recensement 2020 d’Agreste, la France compte quelque 416 400 exploitations agricoles en France. Autant de potentielles précieuses sources de données. Mais ce n’est cependant pas si simple, comme l’explique Thierry Desforges, agriculteur et start-uppeur (fondateur de monpotager.com et cofondateur de La Ferme digitale), vice-président de la commission Recherche & Développement en charge du numérique à la FNSEA.
Voir agdatahub.eu


Sécuriser l’échange de données viti-vinicoles pour répondre à la nouvelle réglementation sur l’étiquetage des vins

Avec ses 59 000 exploitations, ses 800 000 hectares de production (soit près de 3 % des terres arables) et ses 250 000 emplois directs, la viticulture représente 15 % de la valeur de la production agricole en France. C’est dire si cette filière a une place prépondérante dans le paysage économique français. Pourtant, si porteuse soit-elle, elle manque encore de structuration et d’harmonisation, notamment en matière de collecte, d’échange et de traitement de données. C’est pour y remédier et accompagner les acteurs du secteur vitivinicole à relever leurs défis qu’a été conçue la solution OpenWineData.
Voir agdatahub.eu


Après le Brexit, plus de main d'œuvre, mais des robots cueilleurs de fraises avec "Dogtooth’s robots"
See video
See dogtooth.tech


Insémination artificielle / Colliers et synchronisation de chaleur : les astuces pour rationaliser sa repro

Marginaux en élevage allaitant, les protocoles de synchronisation de chaleur peuvent permettre aux éleveurs d’organiser leur saison de reproduction, ou de sauver quelques vaches. À moins de lui préférer le collier de détection…
Voir agri-mutuel.com


Modèles « Protection des céréales »

Les modèles « Protection des céréales » d’ARVALIS, destinés à être intégrés dans des OAD de pilotage de la protection fongicide des céréales d’hiver, permettent d’anticiper l’apparition des maladies et d’intervenir sur la parcelle au bon moment tout en sécurisant les impasses de traitement.
Voir arvalis.fr


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot



Il tire le meilleur des données collectées par ses robots, par Fanch Paranthoen, 01 Déc 2023 (sur abonnement)

Les robots de traite enregistrent une masse importante de données sur les animaux. Gaël Le Bloas sait tirer profit de ces data pour gagner en qualité de vie.
Voir paysan-breton.fr


Un système d’autoguidage fabrication maison, par Nicolas Goualan, 24 Nov 2023

Damien Blanchard a mis 2 ans à fabriquer un système d’autoguidage pour le tracteur de l’exploitation. Il sème, épand de l’engrais, traite ses cultures en autoguidage tout en profitant du réseau Centipède de balises RTK avec un signal gratuit.
Voir paysan-breton.fr


Réseau collaboratif de bases GNSS pour le RTK
Voir centipede.fr


Transition agroécologique / Agriculture de précision : be Api veut passer la vitesse supérieure

« La bonne intervention au bon endroit » : voilà 6 ans que la société be Api développe ses services de modulation intraparcellaire sur le territoire français.

Maintenant que « le concept est éprouvé », la filiale de Bioline by InVivo entre dans « une deuxième phase de développement ». Son ambition : tripler le nombre d’hectares diagnostiqués d’ici 2030.
Voir agri-mutuel.com


Terres Inovia propose un OAD pour améliorer sa marge

Afin d’aider les cultivateurs de tournesol, Terres Inovia et Terres Univia proposent un outil simple de calcul de leur marge brute. L’agriculteur va pouvoir analyser ses performances et mettre en place les actions nécessaires pour améliorer sa compétitivité.
Voir cultivar.fr


Une Unité Mixte Technologique (UMT) dédiée au numérique : DIGIPORC
Voir ifip.asso.fr


Déciflorsys pour repenser la stratégie de lutte contre les adventices, par Léa Fréhel, 14/11/2023

Pour utiliser l'OAD Deciflorsys, les utilisateurs doivent déterminer leurs objectifs, par exemple, diminuer l'usage d'herbicides.

L’outil d’aide à la décision Deciflorsys devrait être diffusé en ligne début 2024. Aujourd’hui, cet OAD est principalement utilisé par des conseillers pour animer des ateliers destinés aux agriculteurs. Objectifs de l’outil : aider les céréaliers à réduire le recours aux herbicides.

Voir cultivar.fr


Stecomat : Le robot pour vignes et vergers Slopehelper distribué en France, par Willy Deschamps, 24/08/2023

Stecomat est distributeur en France du robot de viticulture et d'arboriculture Slopehelper. La société lot-et-garonnaise a signé un contrat de distribution exclusif pour l'Hexagone avec le fabricant slovène du robot.
Le Slopehelper est un robot agricole polyvalent, entièrement autonome, conçu pour gérer l’ensemble des travaux des vignes et vergers. L'appareil, qui fonctionne à l'électricité en 48 V, est utilisé pour la tonte, le travail du sol, la fertilisation, la taille, la pulvérisation des cultures fruitières et des vignobles.
Voir grostracteurspassion.com


Kubota : L'intelligence artificielle au service des traitements en cultures spécialisées, par Willy Deschamps, 06/12/2023

La solution intégrée d'intelligence artificielle AIs de Kubota a reçu la médaille de bronze du prix de l'innovation Sitevi. Elle vise à augmenter la précision des traitements dans les cultures spécialisées.

Le capteur AIs est une solution de pulvérisation intelligente qui permet plus de précision, des traitements des cultures spécialisées plus efficaces, ainsi que l'intégration de services tiers dans un système unique.

Le système est basé sur la vision par ordinateur et l'intelligence artificielle (IA) qui permet de visualiser les cultures à l'aide de caméras 3D. L'utilisateur dispose ainsi d'informations précises sur les dimensions des cultures, ce qui facilite le réglage en temps réel du pulvérisateur et l’ajustement arbre par arbre de la quantité de produits phytopharmaceutiques pour une fertilisation foliaire précise.
Voir grostracteurspassion.com



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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CINQUANTAINE (À la) : On ne reconnait plus les lettres de près ! Mais on reconnait les cons de loin.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Everybody, soon or late, sits down to a banquet of consequences.
Robert Louis STEVENSON, novelist, essayist, and poet (1850-1894)


Informatiques et réseaux


Kyutai : comment Xavier Niel veut créer un leader mondial de l'IA

Avec la création de Kuytai, le fondateur et président du groupe Iliad veut placer la France et l’Europe sur la carte de l’intelligence artificielle. Six chercheurs de haut rang ont déjà rejoint le laboratoire qui s’inscrit dans le mouvement Open Science.

« Quand une révolution tech éclate, on veut en faire partie. Il y a 25 ans, la révolution s’appelait internet, et on était là. Aujourd’hui, elle s’appelle intelligence artificielle, et on est bien décidés à être là aussi.»
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Voir itespresso.fr


Que dit vraiment la « circulaire Olvid » de Matignon ? Par Clément Bohic, 1 décembre 2023

Les membres du Gouvernement et des cabinets ministériels ont jusqu’au 8 décembre 2023 pour installer Olvid. Que contient la circulaire qui le leur intime ?

Exit WhatsApp ? Fini Telegram, qu’Emmanuel Macron affectionne ? Terminé Signal, coqueluche de la Commission européenne ? Pour les membres du Gouvernement et des cabinets ministériels, l’étau s’est en tout cas resserré.

Une circulaire de la Première ministre leur donne jusqu’au 8 décembre 2023 pour installer, sur leurs téléphones et leurs ordinateurs, la messagerie Olvid. Elle devra remplacer « toute autre application déployée hors d’une maîtrise publique ».

Fondement de cette décision : « Les principales applications de messagerie instantanée grand public […] ne permettent […] pas d’assurer la sécurité des conversations et des informations partagées par leur intermédiaire. »

La circulaire souligne que la version gratuite d’Olvid « permet déjà un usage pleinement satisfaisant ». Elle rappelle que certaines équipes ministérielles ont choisi la version payante. Laquelle permet entre autres de mettre en place un annuaire Keycloak et d’accéder à une application desktop. Son déploiement ne nécessite pas d’appel d’offres, le produit figurant au catalogue de l’UGAP.
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Voir silicon.fr


Le ravaudeur de filets à Penmarc’h, par Georges Boisselier (1876-1943)

03 - 11/12/2023
 


La bonne de Ker Loÿs, par Georges Boisselier (1876-1943)

04 - 11/12/2023
 


Messagerie instantanée : pourquoi le gouvernement veut en finir avec WhatsApp et consorts, par Clément Bohic, 5 décembre 2023, 17:13

Une circulaire de Matignon exige que les membres du Gouvernement et des cabinets ministériels installent la messagerie française Olvid sur leurs téléphones et leurs ordinateurs. La date limite est fixée au 8 décembre 2023.

En finir avec Telegram, qu’Emmanuel Macron affectionne tant ? Terminé Signal, coqueluche de la Commission européenne ? Exit WhatsApp ?

Pour les membres du Gouvernement français et des cabinets ministériels, le signal de la fin de l’usage de ces solutions, développées hors de l’UE, est lancé. Une circulaire de la Première ministre leur donne jusqu’au 8 décembre 2023 pour installer, sur leurs smartphones et leurs ordinateurs, la messagerie Olvid.

Pourquoi cette décision ? « Les principales applications de messagerie instantanée grand public […] ne permettent […] pas d’assurer la sécurité des conversations et des informations partagées par leur intermédiaire. » précise le texte.
Voir itespresso.fr


Cybersécurité / Frénésie quantique : comment l’informatique quantique impactera-t-elle la cybersécurité ?

La démocratisation de l’informatique quantique fait encore face à de nombreux obstacles, dont l’instabilité des qubits (qui doivent être isolés pour assurer leur cohérence), la difficulté d’employer des portes quantiques à grande échelle, ainsi qu’un manque de talents qualifiés dans le domaine.
Voir silicon.fr


Comment BlaBlaCar utilise le machine learning contre la fraude, par Clément Bohic, 5 décembre 2023

BlaBlaCar revient sur le système de machine learning qu’il a développé autour de son cluster Kafka pour détecter les faux profils.

Comment éviter, dans les systèmes de machine learning, un décalage entre les performances pendant l’entraînement et pendant l’inférence ?

Google a établi diverses règles en la matière. L’une d’entre elles consiste à enregistrer l’ensemble de caractéristiques utilisé au moment de l’inférence, puis à diriger ces caractéristiques vers un journal pour les utiliser lors de l’entraînement.

BlaBlaCar s’en est inspiré pour développer son propre système de détection des fraudes. Plus précisément, les faux profils d’utilisateurs et les trajets qu’ils publient.
.../...
Voir silicon.fr

   


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CLOCHARDS (Les) : À partir de novembre, pour eux, il n'y a plus que deux solutions : la Côte d'Azur ou la prison.
Michel AUDIARD


A thought for today

Don't wait for the Last Judgment. It takes place every day.
Albert CAMUS, writer and philosopher (1913-1960)



Agricultures


Du côté du ministère de l’Agriculture

Voir ue.delegfrance.org
14/12/2023

 

 

 


Dinguerie ! Par Jean-Paul Pelras, 21 novembre 2023

Le 16 novembre dernier les 27 pays membres de l’Union européenne ont donc décidé de prolonger l’autorisation de commercialiser le glyphosate jusqu’en 2033. La France et l’Allemagne se sont abstenues. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, n’a vraisemblablement pas apprécié ce qu’il qualifiait au micro de France Inter de “dinguerie” : “J’aurais préféré que notre position prenne la forme d’un vote contre plutôt qu’une abstention. La position d’autoriser tous les usages pendant dix ans est une dinguerie.” Et le ministre de rajouter : “Ce vote ne va rien changer pour nous. La France va continuer à interdire des usages du glyphosate et à restreindre son utilisation”. Ben voyons, plus royaliste que le roi, plus européen que l’Europe, plus légaliste que la loi. Et ce, alors que, pendant ce temps, nos concurrents se frottent les mains et vont continuer, comme ils le font d’ailleurs avec de nombreux produits interdits dans notre pays, à juguler leurs coûts de production, à développer leur compétitivité.

Les distorsions économiques, fiscales, sociales, environnementales au sein même de l’Europe ne suffisaient pas. Voilà que le zèle franco-français en rajoute une couche et encourage le maintien d’une agriculture européenne à deux vitesses. Après le fiasco et la non fiabilité avérée des tests Elisa auxquels se sont prêtés les “pisseurs de glyphosate”, parmi lesquels quelques célébrités et autres journalistes, l’expertise des agences sanitaires européennes a permis de dédouaner le désherbant. Malgré cela, malmenée 365 jours par an par les lobbies environnementalistes, l’agriculture française est toujours stigmatisée avec des images montrant des pulvérisations d’herbicides, sur des arbres fruitiers ou sur de la vigne notamment, diffusées en prime time, y compris sur des chaines du service public. Car si la toxicité du désherbant n’est pas avérée, celle de la désinformation anxiogène n’a jamais été aussi prégnante.

>>> Car nous en sommes là …

De Marine Tondelier à Camille Étienne, en passant par Yannick Jadot, Pascal Canfin, Sandrine Rousseau ou Lena Lazare, qui se définit sur X (Tweeter) comme “Activiste écolo chez South For Climat France, engagée contre l’agro-industrie” mais aussi chez “Les soulèvements de la terre” et prépare son “installation paysanne en grandes cultures”, tout le ban et l’arrière ban de l’écologie tacle la décision européenne, sans toutefois emprunter la place de l’agriculteur. Autrement dit, en lui prenant des mains l’outil qui viendrait se substituer au désherbant et qui serait susceptible de maintenir quantitativement et qualitativement notre suffisance alimentaire. Lena Lazare qui écrit : “Je bosse déjà dans une ferme bio qui nous nourrit sans détruire le vivant. Pas besoin d’être installée pour constater qu’une autre agriculture est possible…”

Car nous en sommes là, avec des gens qui n’ont jamais été confrontés à la réalité du terrain, qui n’ont jamais eu à rembourser l’emprunt, qui n’ont jamais eu la moindre obligation de résultats, qui n’ont jamais eu à lutter contre l’effondrement des mercuriales, l’espèce invasive ou le caprice des éléments. Oui, nous en sommes là, finalement, où l’irresponsabilité matinée d’idéalisme monopolise insidieusement le débat, dans cette “dinguerie” où activistes et ministres finissent par se rejoindre pour parler bruyamment de ce qu’ils ne connaissent pas.
Voir lagri.fr


Éloignement entre les Français et les agriculteurs : l’élevage stigmatisé, par Agnès Cussonneau, 01 Déc 2023 (sur abonnement)

Au fil du temps, les relations entre élevage et société ont évolué. « Aujourd’hui, des désaccords s’entremêlent concernant l’environnement, la condition animale, le sanitaire ou encore le modèle de développement.
Voir paysan-breton.fr


Bambou : OnlyMoso collabore avec 85 agriculteurs français, par Léa Fréhel, 13/11/2023

Un réseau de 85 agriculteurs partenaires de la filiale française d’OnlyMoso cultive 215 hectares de bambou.

Le bambou, certes adapté au climat tempéré, reste confidentiel dans les assolements français. OnlyMoso, un des fournisseurs de plants de bambou, collabore avec 85 agriculteurs en France, qui en ont planté 215 hectares depuis 2019.

"L’Union européenne importe chaque année plus de 721 millions de dollars de produits issus du bambou. Aujourd’hui, la production européenne balbutiante n’est pas en mesure de répondre à cette demande", chiffre Étienne Dill, responsable d’OnlyMoso en France.
.../...
Voir cultivar.fr


Tolérance à la jaunisse, le futur standard des semences de betterave ? Par Mathieu Lecourtier, le 06/12/2023

"La tolérance à la jaunisse de la betterave est destinée à devenir un standard incontournable de l’offre variétale, soupçonne Emmanuel Sterlin, responsable marketing pour Deleplanque. Et ce d’autant plus que même si la jaunisse est restée discrète dans les champs en 2023, elle peut impacter très significativement le potentiel de rendement des betteraves. Donc limiter son impact en début de cycle est essentiel pour maintenir le potentiel de rendement de la culture dans les premiers temps qui suivent le semis."
Voir cultivar.fr


Glyphosate et leucémies : une grossière manipulation médiatique, par André Heitz, 28 octobre 2023

L'Institut Ramazzini – à la sulfureuse réputation de pourvoyeur d'annonces et d'études anxiogènes sur les effets de substances chimiques et de phénomènes physiques comme les champs électromagnétiques sur la santé – vient de publier un communiqué de presse sur le glyphosate et les leucémies. On va d'étonnement en apoplexie.
.../...
On peut trouver un résultat positif dans cette étude : ces faibles incidences de leucémies pour des doses extravagantes de produits – tant pour la quantité que pour la durée d'administration – sont tout à fait rassurantes pour les niveaux d'exposition dans la vie réelle des populations, tant des consommateurs que des applicateurs.

Le nombre de cas très limité, avec une dispersion manifestement aléatoire (et des groupes témoins qui ont eu le bon goût de ne pas développer une leucémie) ne permet sans doute pas de conclure à la mise en évidence d'un danger.

Et sans aucun doute d'un risque.
Voir atlantico.fr


Conseil privé en agriculture. Acteurs, pratiques et marchés.

Par Claude Compagnone, Frédéric Goulet et Pierre Labarthe (Coord.), 2015.Educagri/Quae, 252 p.

S’appuyant sur un travail d’enquête, les contributions de cet ouvrage abordent les pratiques d’acteurs privés du conseil en agriculture dans différents contextes sociaux et géographiques. Elles aident à mieux comprendre la recomposition du secteur du conseil en France et à la mettre en perspective avec d’autres situations nationales, au Nord (Royaume-Uni) comme au Sud (Pérou, Maroc et Argentine).
Voir sad.inra.fr


Le conseil dans les coopératives agricoles. Clés d'analyse, état des lieux et perspectives.

Par Filippi M., Frey O., 2015. Rapport d'étude Inra/Bordeaux Sciences Agro/Coop de France, mars 2015. 84 p.
Le conseil est un élément fondateur de l'identité des coopératives agricoles. À l'heure de la transition agroécologique et des démarches de responsabilité sociétale des entreprises, il prend cependant une dimension nouvelle. Désormais plus centré sur les échanges et la mise en réseau de connaissances que sur la seule prescription technique, le conseil devient emblématique de l'évolution des modes de gouvernance des coopératives agricoles.
Voir sad.inra.fr


Agriculture de conservation des sols / Pour Jordan et Théophile, « le semis direct, on ne peut pas y arriver tout seul »

Jordan Pruvot et Théophile Sollet ont entamé leur transition vers l’ACS. Épaulés par AgroLeague, ils témoignent de leurs premiers pas dans cette démarche et confient leur expérience.
Voir agri-mutuel.com


Le 1er groupe technique expert en Agriculture de Conservation des Sols (ACS)

L’indépendance d’AgroLeague, pour nos membre c’est la garantie que nos conseils ont pour objectif d’améliorer votre rentabilité.
Proposer un conseil personnalisé, c’est le seul moyen d’avoir des actions concrètes à mettre en place sur votre ferme.
Voir agro-league.com


Disparition, regain d’intérêt ou statu quo, quel avenir pour l’élevage demain ?

L’érosion continue des effectifs d’éleveurs attire désormais l’attention depuis quelques années, et soulève un certain nombre de questions sur l’attractivité du métier, l’approvisionnement en viande, la consommation de produits carnés, mais également les raisons d’un discrédit de l’élevage. Compilant ces différentes données, les chambres d’agriculture ont réalisé une étude prospective sur l’avenir de l’élevage en France, entre disparition progressive de l’élevage, souveraineté alimentaire et compromis avec la société civile.
Voir agri-mutuel.com


Le photovoltaïque en toiture toujours d'actualité, malgré l'agrivoltaïsme, par Marc Guilbaud, 22/11/2023

La loi opère désormais une distinction entre les installations agrivoltaïques considérées comme "nécessaires à l’exploitation agricole" et les autres installations solaires, lesquelles sont seulement "compatibles". Dans les faits, la différence se fait en fonction de la taille du projet et les installations en toiture sont toujours soutenues par les pouvoirs publics.
Voir cultivar.fr


Bigoudènes dans la salle de la villa Ker Loÿs, par Georges Boisselier (1876-1943)

05 - 11/12/2023
 


A man carrying faggots, by George Chinnery (1700 – 1799)

06 - 11/12/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CLIMATISATION (La) : "Si tu mets ceux qui brassent de l'air d'un côté et ceux qui te pompent de l'autre, t'as la climatisation gratuite." Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Your voice dries up if you don't use it.
Patti PAGE, singer (1927-2013)



Du côté des écrivains et artistes paysans

> Les archives de l’AEAP aux archives du Gers


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Un) : "Oui mais celui-là c'est un gabarit exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon... Y serait à Sèvres.".
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Our cemeteries are full of people who prayed to live.
Annie Laurie GAYLOR, freethinker and activist (1955 -)


Agenda


19ème salon régional de l’agriculture REGAL Sud de France-l’Occitanie

15-17 décembre  - TOULOUSE
Créé et organisé par la Région Occitanie, REGAL Sud de France - l’Occitanie présente du 15 au 17 décembre le meilleur de l’agriculture, de la mer, d’une alimentation durable, locale en un seul et même lieu. Ce rendez-vous est une occasion unique de découvrir « l’histoire derrière le produit », les savoir-faire associés, et de déguster les produits sous signes d’identification de la qualité et de l’origine et adhérents à la marque régionale Sud de France-l’Occitanie.
Voir regal.laregion.fr


Nutrition, complémentarité et synergies entre les lipides d’origine animale et les lipides des végétaux

17 janvier 2024 - PARIS

Introduction : Historique de la dédiabolisation des lipides par Jean-Paul Jamet

>>> Première partie : deux exposés suivis d’une première discussion

1) Intérêts nutritionnels de la matière grasse laitière par Philippe LEGRAND, Membre correspondant de l’Académie
La matière grasse laitière rassemble un harmonieux mélange d’acides gras dont les deux tiers saturés à chaine courte, à chaine moyenne et à chaine longue dont les fonctions importantes sont : l’acylation des protéines, la synthèse des phospholipides, l’activation de la conversion précurseurs/dérivés des acides gras indispensables des familles oméga -3 et oméga -6, leur épargne métabolique, leur disponibilité sans le cerveau, etc. On s’intéressera aussi aux acides gras mineurs notamment de la famille en (n -7 ) : acide trans-vaccénique ,acide ruménique et acide trans-palmitoléique.
Pour l’adulte s’il reste un effet délétère de certains acides gras saturés, c’est seulement par son excès éventuel et pas du tout par sa nature.
Un autre aspect est l’importance spécifique des lipides laitiers pour l’ensemble de la nutrition infantile. Par ailleurs il reste une longue liste de composés lipidiques laitiers ou de forme d’apport (la matrice) potentiellement intéressant pour l’adulte et dont on ne doit pas priver a priori les enfants.

2) Place des lipides animaux en santé humaine, par Jean-Michel LECERF, Membre correspondant de l’Académie
Même si les acides gras d’origine animale fournissent plus d’acides gras saturés dans notre alimentation que ceux d’origine végétale, leur diversité est considérable.
Les acides gras saturés ont été longtemps diabolisés, leur excessive entrainant une augmentation du cholestérol LDL (mais aussi de cholestérol HDL).
Les études épidémiologiques prospectives n’ont pas confirmé leur effet négatif sur la santé cardio-vasculaire et cardio-métabolique (diabète). Au contraire les études épidémiologiques confirment un effet protecteur des produits laitiers.
Réduire trop les lipides, y compris saturés au profit des glucides n’est pas bénéfique chez les sujets en surpoids et sédentaires.
Une bonne nutrition doit diversifier toutes les sources de lipides en évitant les huiles végétales partiellement hydrogénées.

>>> Deuxième partie : même organisation, animation Jean- Louis PEYRAUD

3) Choix alimentaires à adopter pour couvrir les besoins nutritionnels et focus sur les lipides, par Florent VIEUX, Directeur général et chercheur MS Nutrition .

4) Quelles pratiques d’élevage pour améliorer le profil lipidique des produits animaux ?
Exposé à deux voix :
Anne FERLAY {INRAE UMR herbivores (63 )} pour les ruminants
Catherine HURTAUD {INRAE Saint Gilles (35)} pour les monogastriques.
Une description rapide du métabolisme lipidique chez les ruminants et les monogastriques (porc et poule) permettra de mieux cerner les différences physiologiques chez ces animaux.
On soulignera le rôle de la conduite alimentaire dans la détermination du profil lipidique. Un focus sera porté sur l’effet d’apports en herbe verte ou conservée et de l’apport de différentes ressources alimentaires riches en acide alpha-linolénique sur la composition du lait de la viande de porc et des œufs.
Les effets du type génétique sur la qualité des lipides chez les ruminants, le porc et la poule seront passés en revue

>>> Conclusion, par Gérard PASCAL

La récolte de Paul Jamet

02 - 14/12/2023

 

 

 

 

La récolte de Paul Jamet

03 - 14/12/2023

 

 

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Être) : "Ce que tu peux être con ! T'es même pas con, t'es bête."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

I don't think that combat has ever been written about truthfully; it has always been described in terms of bravery and cowardice. I won't even accept these words as terms of human reference any more. And anyway, hell, they don't even apply to what, in actual fact, modern warfare has become.
James JONES, novelist (1921-1977)



Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de pleinchamp.com : Cop28, énergie solaire et agrivoltaïsme

[Edito] Alors que le nombre de projets agrivoltaïques explose en France, les décrets visant à encadrer ces installations sont toujours en discussion. Parmi les points de crispation figure le taux d’emprise des panneaux au sol, source de discorde entre les syndicats.

La 28ème conférence mondiale pour le climat (Cop28) s’est ouverte le 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, et se tient jusqu’au 12 décembre. Le pays, qui fait partie des plus gros producteurs de pétrole, ne manque pas non plus de rayonnement solaire, et entend en tirer profit. Il y a quelques jours, les Emirats arabes unis ont ainsi inauguré l’un des plus grands parcs solaires au monde : 4 millions de panneaux photovoltaïques sur 20 kilomètres carrés. Le président de la Cop28, Sultan Al-Jaber, patron de la compagnie nationale pétrolière et fondateur de Masdar, géant émirati des énergies renouvelables, appelle d’ailleurs à tripler la capacité mondiale des énergies renouvelables d’ici à 2030.

>>> La France à la traîne

Une position partagée par Emmanuel Macron, alors que la France est à la traîne dans le développement des énergies renouvelables : en 2020, elle était le seul pays à ne pas avoir atteint l’objectif fixé par l'Union européenne de 23% de part de renouvelables. La loi du 10 mars 2023, relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, vise à rattraper le retard pris dans ce domaine.

L’un des objectifs est notamment de multiplier par 10 la capacité de production d’énergie solaire. Outre plusieurs dispositions visant à faciliter l'installation de panneaux solaires sur des terrains déjà artificialisés ou ne présentant pas d’enjeu environnemental majeur, une définition de l’agrivoltaïsme est consacrée à l’article 54 de la loi : « Une installation agrivoltaïque est une installation de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils contribuent durablement à l'installation, au maintien ou au développement d'une production agricole ». Selon la loi, ne peut pas être considérée comme agrivoltaïque une installation ne permettant pas à la production agricole d'être l'activité principale de la parcelle agricole.
…/…
Voir pleinchamp.com


Le fendeur de bois, 1855, par JF Millet, 1814-1875, musée du Louvre

07 - 11/12/2023
 


Le départ pour le travail, 1851-1853, par JF Millet, 1814-1875

08 - 11/12/2023
 


Agrivoltaïsme : face à la rente des champs de silicium, le pari d’une terre nourricière

[Edito] Le gouvernement a posé le cadre de l’agrivoltaïsme en ménageant des garde-fous de nature à préserver la vocation nourricière des terres potentiellement menacée par la rente de l’énergie photovoltaïque. Au risque de favoriser les installations au sol ?

Le 10 mars 2023 était votée la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables (APER) destinée à rattraper le retard de la France en la matière, en instituant une planification territoriale, en simplifiant les procédures, en mobilisant le foncier déjà artificialisé et en redistribuant la valeur. Dans son article 54, la loi intronise aussi l’agrivoltaïsme, défini comme « une installation de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils contribuent durablement à l'installation, au maintien ou au développement d'une production agricole, en apportant au moins l'un des quatre services suivants : l'amélioration du potentiel et de l'impact agronomiques, l'adaptation au changement climatique, la protection contre les aléas, l'amélioration du bien-être animal ».

>>> Faire disjoncter les projets alibi...

C’est tout l’objet du projet de décret relatif au développement de l’agrivoltaïsme et aux conditions d’implantation des installations photovoltaïques sur terrains agricoles, que le gouvernement devrait publier début 2024, après avis du Conseil supérieur de l’énergie et du Conseil d’État. Le décret égraine toute une batterie de pare-feux destinés à garantir la réalité et la primauté du rendement photosynthétique sur le rendement photovoltaïque, à commencer par un indicateur de rendement agronomique, qui ne devra pas baisser de plus de 10% en moyenne pluriannuelle par rapport à une zone témoin ou, à défaut, au référentiel en faisant office. Charge à l’Ademe de lister les technologies éprouvées et les taux maximum de couverture photovoltaïque afférents.

Parmi les autres garde-fous figurent la sacralisation du statut d’agriculteur « actif », tout un écheveau de contrôles assortis d’une gradation de sanctions pouvant aller jusqu’au démantèlement, ou encore le caractère réversible des installations, garanties financières à l’appui. En outre, les projets agrivoltaïques seront soumis à l’avis conforme de la Commission départementale de préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers (CDPENAF). Bref, de quoi faire disjoncter les projets alibi, au moins sur le papier.

>>> ...au profit des projets au sol ?

Le projet de décret intègre par ailleurs un mécanisme de partage de la valeur à double détente : d’une part entre l’exploitant agricole, le producteur d’électricité et, le cas échéant, le propriétaire du terrain, d’autre part avec la collectivité publique, dans le cas où le porteur de projet a bénéficié de fonds publics. Bref que des vertus. Reste à savoir si cet agrivoltaïsme très légitimement corseté ne va pas rester à l’ombre du photovoltaïsme au sol, régi par le même décret, mais circonscrit aux terrains réputés incultes ou inexploités depuis au moins 10 ans, avec là aussi moult garde-fous mais administrativement moins contraint et énergétiquement plus efficient.
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Voir pleinchamp.com

   


Du côté d’André Heitz

> L'Amérique latine tient sa première pomme de terre améliorée par CRISPR

> Les espèces invasives : les insectes, les coquillages et les... hippopotames ?

> Impossible d'éviter les substances chimiques dans les repas de fête !

> Le maïs est un puits de carbone net, mais le public ne le comprend pas

> La déclaration sur l'alimentation et l'agriculture à la COP28 est une étape importante pour les négociations sur le climat

> Des parlementaires africains appellent à la mécanisation de l'agriculture pour stimuler la production alimentaire

> Des parlementaires africains appellent à la mécanisation de l'agriculture pour stimuler la production alimentaire

> Dinguerie !

> L'Amérique latine tient sa première pomme de terre améliorée par CRISPR

> Les espèces invasives : les insectes, les coquillages et les... hippopotames ?

> Impossible d'éviter les substances chimiques dans les repas de fête !

> Le maïs est un puits de carbone net, mais le public ne le comprend pas

> La déclaration sur l'alimentation et l'agriculture à la COP28 est une étape importante pour les négociations sur le climat

> Des parlementaires africains appellent à la mécanisation de l'agriculture pour stimuler la production alimentaire

> Une élection présidentielle argentine pleine de conséquences et d'espoir

> L'agriculture peut-elle sauver la planète ? Perspectives de la COP28 et au-delà

> Les OGM ont-ils leur place dans un système d'agriculture régénératrice ?

> Géraldine Woessner : un travail de journalisme rigoureux vaut une (des) procédure(s) bâillon(s) !

> Le sapin de Noël en temps de crise en Allemagne : pourquoi les prix augmenteront-ils en 2023 ?

> De la plainte en diffamation pour museler le débat scientifique

> Comment fonctionne l'élevage de porcs au Mexique, pays du top 10 ?

> Sylvie Brunel : une pétition, et sans doute plus, pour faire taire une voix non collapsophile !

> Six géants laitiers s'engagent à divulguer leurs émissions de méthane

> L’offensive de Libération contre Mac Lesggy, par Alexandre Baumann

> Réglementation pestilentielle des pesticides (néonicotinoïdes) par les législateurs des États américains

> Pamela Ronald : à la pointe de l'agriculture durable

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Du côté de la Fnsea

> Les apiculteurs français en graves difficultés :la FNSEA demande des aides d’urgence et une révision ambitieuse de la Directive Miel pour les accompagner !

La FNSEA alerte sur les graves difficultés de commercialisation du miel rencontrées par les apiculteurs professionnels depuis plusieurs mois. De nombreuses exploitations apicoles risquent de ne pas passer l’hiver et de mettre la clé sous la porte.

La France vient de connaitre trois de ses meilleures années de production de miel (en 2020, 2022 et 2023) avec plus de 30 000 tonnes/an. Malheureusement, les Français achètent moins de miel dans le contexte actuel d’inflation, et les stocks s’accumulent, les apiculteurs n’arrivant plus à les écouler.

De surcroît, paradoxalement, la France a recours massivement aux importations pour couvrir la consommation nationale. Or, d’après l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), 46% du miel importé de pays tiers et mis sur le marché de l’Union Européenne est suspecté d’être adultéré. Ce faux miel produit à bas coût représente une concurrence déloyale insupportable pour les apiculteurs français. Il contribue également à la perte de confiance du consommateur dans les produits apicoles, quel que soit le marché (GMS, marché de plein-vent, vente directe à la ferme…).

Face à la crise actuelle, la FNSEA demande le déblocage d’aides d’urgences, qui permettraient de soutenir les producteurs dans cette période difficile, en évitant des fermetures d’entreprise. En parallèle, la FNSEA a fait des propositions, dans le cadre de l’interprofession du miel et des produits de la ruche (InterApi), pour définir avec l’ensemble des acteurs de la filière un plan d’action, visant à développer des solutions structurelles à court, moyen et long terme.

Enfin, il est essentiel d’assainir le marché du miel et restaurer la confiance du consommateur, par une révision ambitieuse de la Directive Miel. Alors que les négociations rentrent dans la dernière ligne droite, la FNSEA appelle les eurodéputés et les Etats-membres à proposer des mesures fortes :

– Un étiquetage précis obligatoire de la liste des pays d’origine, indiqués par ordre décroissant et avec la mention des proportions exactes (en pourcentage) de chaque miel utilisé dans un mélange. Le nom des pays doit également être écrit en toutes lettres de manière à être compris par tous et figurer de manière lisible sur le pot.

– Un renforcement de la traçabilité, pour retracer le parcours du miel depuis la ruche jusqu’au pot.

– Le développement de méthodes d’analyse améliorées, harmonisées et reconnues pour détecter l’adultération du miel, et ainsi pouvoir sortir ces faux-miel du marché européen.

Ces aides d’urgence et une révision ambitieuse de la Directive Miel sont des conditions indispensables à la survie de nos apiculteurs et de leurs abeilles, ainsi qu’au renforcement de notre souveraineté alimentaire en miel !

> Révision de la directive IED : Le combat continue, en France et en Europe

Dans la nuit du 28 au 29 novembre, le Conseil et le Parlement européens ont trouvé un compromis sur la révision de la directive sur les émissions industrielles dite « IED ».

Nous saluons l’accord trouvé sur l’exclusion des bovins du champ d’application de cette directive, conformément au mandat de négociation du Parlement européen, qui reconnait l’absurdité d’une inclusion de nos élevages de bovins dans un dispositif industriel. Cette décision montre que le choix de défendre la réalité de l’élevage français est possible !

Aussi, nous dénonçons vivement les nouveaux seuils retenus pour les porcs et les volailles, ainsi que l’introduction de règles de cumul, qui nient cette réalité. Nombre d’exploitations porcines et avicoles devraient demain appliquer des règles coûteuses et inadaptées. La conséquence sera un rapide recul de ces élevages familiaux, diversifiés et durables, et, parallèlement, une forte augmentation des importations de viande ne respectant pas nos normes et ne répondant pas aux attentes sociétales. C’est inacceptable !

Comment le Gouvernement français peut-il annoncer un plan de sauvegarde de l’élevage et acter un tel cadre réglementaire ? Comment la France a-t-elle pu, tout au long des négociations, ignorer les enjeux pour les éleveurs français et ne pas se battre pour défendre le statu quo sur le champ d’application et contre les règles de cumul ?

Nous attendons ainsi de notre Gouvernement un sursaut lors des prochaines étapes d’examen de ce projet de directive, afin d’obtenir également le statu quo pour les élevages français de porcs et de volailles. Notre élevage français et notre souveraineté alimentaire en dépendent.

La récolte de Paul Jamet

04 - 14/12/2023

 

 

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Un) : Sa différence avec un voleur, c'est que ce dernier se repose.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

A man said to the universe: "Sir, I exist!" "However," replied the universe, "The fact has not created in me a sense of obligation."
Stephen CRANE, writer (1871-1900)


 
Opinions et curiosités du web (2)


Le Portos

C’est un Portugais qui monte dans un train. Dans le compartiment se trouvent déjà deux Français costumés et cravatés qui tapent sur leur ordinateur.

Notre brave Portugais s’installe près de ces deux Français et commence à manger son sandwich.

Au bout de quelques minutes, il demande à l’un des deux hommes, avec un fort accent portugais :

“Puiche-je savoir où vous z’allez ?

Et bien moi, je vais à PARISS; répond, d’un air moqueur, le Français.

Le Portuguais a mal compris et répond:

– PARISSSS ?

Et le cravaté rétorque :

– “Oui, PARIS avec deux S.”

Le Portugais se demande pourquoi Paris avec deux S mais n’en rajoute pas et continue de déguster son sandwich. Un peu plus tard, il s’adresse à l’autre Français et lui demande:

– Et vous, où allez-vous?

– Moi, répond le deuxième Français, également d’un air moqueur, je vais à Bordeaux avec deux X.”

Le Portugais ne répond pas et s’interroge sur ces deux hommes qui se moquent de lui.

Tout à coup l’un des deux Français se tourne vers notre Portugais et lui demande:

– Et toi, où vas-tu ?

– Et bien moi, j’vais à Mâcon, avec deux cons.

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Femme avec un râteau, par JF Millet, 1814-1875

09 - 11/12/2023
 


L'homme à la houe, par JF Millet, 1814-1875

10 - 11/12/2023
 


Emma Haziza, experte en eau… et en agribashing, par Gil Rivière-Wekstein
.../...
En dépit de sa formation scientifique, Emma Haziza s’égare en effet assez régulièrement. Selon elle, Marie Curie aurait « inventé la radioactivité » (sic), tandis que « l’agriculture française nourrit 2 % des Français » (resic). Mais le plus étonnant pour une experte en eau reste sans conteste son affirmation sur Twitter que « les humains ont réussi à prélever suffisamment d’eau souterraine pour modifier l’inclinaison de la Terre ». Et de conclure : « Continuons la fast-fashion, l’agriculture intensive irriguée et la production mondiale de nos produits superflus en pillant les eaux souterraines et la Terre finira par arrêter de tourner.»
.../...
Enfin, et c’est sans doute le point le plus troublant, elle va jusqu’à flirter avec le complotisme, en reprenant l’idée que la diminution de l’usage des pesticides serait freiné en raison de la présence d’une « force obscure qui vient et qui bloque l’ensemble de ces projets »…
.../...
La radicalité de ses propos ne fait toutefois pas l’unanimité, y compris auprès des sympathisants de la cause écologiste, qui ont épinglé ceux qu’ils jugeaient dépourvus de tout sérieux. Ainsi, le site Arrêt sur images est revenu sur sa déclaration – à l’émission « Thinkerview » – concernant la vapeur d’eau, qui serait « l’un des principaux responsables du réchauffement climatique ». « J’ai pas dit qu’il fallait pas décarboner, mais je pose la question, le CO2, est-ce que c’est pas l’arbre qui cache la forêt ? », s’était-elle alors interrogée.

Des propos dénoncés en premier lieu par le climatologue François-Marie Bréon, président de l’Association française pour l’information scientifique, puis par François Gemenne, chercheur sur le climat et les migrations et président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme, qui assure en être « tombé de sa chaise ». « On frise le délire complotiste », a conclu ce dernier.
.../...
Voir agriculture-environnement.fr


Du côté d'Auguste Derrière - 1



Vaccins, homéopathie, Linky : on a tenté de dialoguer avec Michèle Rivasi (décédée il y a peu), 29/10/2019

Nous avons rencontré l'eurodéputée Europe Écologie-Les Verts, qui s'estime victime d'une « campagne de déstabilisation » de la part du « Point ».

Propos recueillis par Thomas Mahler et Géraldine Woessner

Tout est parti, en juin, d'une couverture du Point, « Écologie : vérités et fariboles ». Dans le dossier, nous présentions les positions de Michèle Rivasi – numéro deux de la liste Europe Écologie-Les Verts (EELV) aux élections européennes et agrégée de sciences naturelles – contre les vaccins, pour l'homéopathie et contre les ondes électromagnétiques, soit trois oppositions à des consensus scientifiques. Dans son éditorial, le directeur du Point Étienne Gernelle écrivait, à propos de l'eurodéputée, que « certaines positions semblent tenir plus du champignon hallucinogène que de la science. Sa posture complotiste contre les vaccins, derrière lesquels elle voit la main des laboratoires, et ses convictions sur la nocivité des ondes, qui vont bien au-delà des faits pour l'instant établis, sont ahurissantes ».

Il va sans dire que ce numéro a fortement déplu à Michèle Rivasi. Sur le site Politis, l'écologiste évoqua une « campagne calomnieuse » en raison de « son combat contre les lobbys ». Alors qu'elle nous réclamait, par avocats interposés, un droit de réponse, nous lui avons proposé à la place un grand entretien, estimant que le débat était toujours plus fécond. La rencontre s'est faite dans l'antenne parisienne du Parlement européen. De notre point de vue, ce fut courtois, pour ne pas dire sympathique sur le plan humain, mais scientifiquement totalement surréaliste. Michèle Rivasi a présenté sa position sur les vaccins et, après un semblant de mea culpa, a défendu les « travaux » d'Andrew Wakefield, chef de file des antivaccins mis au ban de la communauté scientifique. Elle a aussi maintenu ses positions sur l'homéopathie, ravivant la fumeuse mémoire de l'eau de Jacques Benveniste. Entretien.
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Voir lepoint.fr


Rappel :
- Mme Rivasi s’est trompée / a menti sur les retombées du nuage de Tchernobyl qui n'a jamais eu les conséquences sanitaires qu'elle a tant craintes et qu’elles a évoquées pendant des dizaines d’années.
- Pendant l’épidémie de Covid-19, elle avait pris position contre la vaccination obligatoire et avait comparé le « passe sanitaire » à l’apartheid – le régime sud-africain qui de 1948 à 1991 a instauré des lois ségrégationnistes.


À propos des émeutes de juin dernier et de l’irresponsabilité des pères trop absents

Patrice Vergriete, ancien maire de Dunkerque, ministre délégué chargé du logement, souligne que les 30-45 ans sont la tranche d’âge dont la proportion a le plus diminué, durant la dernière décennie, parmi les habitants des quartiers. Le nombre de familles monoparentales a explosé, les éducateurs, gardiens d’immeubles et autres intervenants ont quasiment disparu, tandis que le nombre d’adolescents, lui, est resté stable.
Voir lemonde.fr


Du côté d'Auguste Derrière - 2



« La révolution écologiste est avant tout spirituelle » Arnaud Blaret (Interview)
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Le militantisme religieux n’a jamais été favorable à la science, par essence critique face aux dogmes de toutes sortes. Quantité de penseurs religieux ont bâti des systèmes contre elle, la faisant parfois vaciller. Notre époque connaît un développement important de militantisme se revendiquant de la science. Impossible de faire du militantisme sans idéologie. Et les formes d’idéologies les plus répandues de par le monde sont de type religieuses ou spirituelles.

De sorte que la mondialisation des idées et des institutions, combinée à ce militantisme, ne pouvait que renforcer l’emprise de l’esprit religieux sur la science. Et cela entraîne un recul de la conception de la science héritée des temps modernes qui vise avant tout à comprendre le monde qui nous entoure.
…/…
Voir europeanscientist.com


Acier vert : À Fos-sur-Mer, GravitHy lance sa phase de concertation, par Michaël Torregrossa, 27.11.2023

Jeune entreprise fondée en 2022, visant à décarboner l'industrie de l'acier grâce à l'hydrogène, GravitHy vient de lancer sa concertation publique. Installé à Fos-sur-Mer, le site pourrait produire jusqu'à 120 000 tonnes d'hydrogène renouvelable par an.
Voir h2-mobile.fr


Le premier avion à moteur hydrogène d'Airbus prend son envol, par Michaël Torregrossa, 17.11.2023

Dans le cadre d’une expérimentation visant à étudier les trainées de condensation, Airbus a réalisé le premier vol d’un avion à moteur à combustion hydrogène au-dessus du Nevada, aux Etats-Unis.
Voir h2-mobile.fr


La censure en science et ses motivations idéologiques, par M. Kuntz, Cnrs, Grenoble, 24 novembre 2023

PNAS, le prestigieux journal de la non-moins prestigieuse National Academy of Science des Etats-Unis, a publié le 20 novembre un article intitulé « Prosocial motives underlie scientific censorship by scientists...» (Les motivations prosociales sous-tendent la censure scientifique par les scientifiques...).

Il a été écrit par 38 auteurs*, dont la grande majorité vivent aux États-Unis. Il entend explorer « les causes et les conséquences sociales, psychologiques et institutionnelles de la censure scientifique (définie comme des actions visant à empêcher des idées scientifiques particulières d’atteindre un public pour des raisons autres que la faible qualité scientifique) ».

On pense bien sûr à la cancel culture du wokisme et ma première réaction a été la surprise que PNAS, qui s’est lui-même wokisé**, ait accepté cet article. Que contient-il ?
Voir factuel.media


Les meilleures blagues de Philippe Lellouche dans "La Grosse rigolade" ! TPMP
Voir vidéo
Signalé par Georges Larroque
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté d'Auguste Derrière - 3


 

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Un) : Tenter de dialoguer avec un con, c'est comme essayer de faire jouir une poupée gonflable.
Michel AUDIARD

Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

The only thing one can give an artist is leisure in which to work. To give an artist leisure is actually to take part in his creation.
Ezra POUND, poet (1885-1972)

 


For the Time It Took to Get One Mile in 1980, You Get 2.29 Today

Nominal gas prices are higher today than in 1980, but it’s not money that counts; it’s your time.
See humanprogress.org


Corn is a net carbon sink, but the public doesn’t grasp that, By Jack DeWitt, September 28, 2023
“Agriculture contributes 33% of all the emissions of the world. And we can’t get to net zero — we don’t get this job done — unless agriculture is front and center as part of the solution.” So says John Kerry, President Joe Biden’s climate czar, in a video shared on the social media platform X (formally Twitter).

As I said many times before, no one outside of agriculture seems to understand the carbon cycle as it relates to agriculture. Even when “industrialized,” I’ve argued that corn is a net carbon sink, and a huge wealth generator for the economy.

Using the 160 bushel corn crop I used in a previous article, how much CO2 is cycled through the corn plant and into plant and animal tissue (including humans), and into the soil through roots and fodder?
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See agdaily.com


Impossible To Avoid Chemicals In Holiday Dinners! By Ruth Kava — November 18, 2016

You can go organic, or 'all natural' or non-GMO or even vegan, but what you can't do this holiday season, is avoid all the chemicals in your holiday dinner! In our classic Holiday Dinner Menu, ACSH has gone through the menu of a typical American holiday meal — from soup to nuts — and listed the chemicals that each course contains, courtesy of Mother Nature. And not only that, these chemicals have been shown to cause cancer — at high doses, in rats.
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See acsh.org


How the war on terroir was won – Part 1 on 01/12/23

In just a decade, geographical Indications (GIs) have passed from being a largely European niche – a Eurobsession some say – to a globally recognised and appreciated form of intellectual property right, writes a former top Commission's trade negotiator.
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See euractiv.com


"Bad" Joke



Babies start learning language before birth

Babies seem to be primed to learn their native language by listening to their mother’s voice while still in the womb. In a study of 33 newborns, the infants’ brain activity showed more signs of learning after listening to recordings of their native language than of other, similar languages. This doesn’t mean that babies are necessarily disadvantaged if they don’t have prenatal exposure to speech or if they learn a different language after birth, however. “Newborns can learn languages to which they were not exposed prenatally in the usual, normal way,” explains neuroscientist and study co-author Judit Gervain.
See elpais.com


What’s behind China’s pneumonia wave?

A spike in respiratory illnesses, including pneumonia, in children in China is the result of common winter infections — not a novel pathogen. The World Health Organization reports that the country is experiencing a typical ‘winter surge’ in acute respiratory infections. Epidemiologists say the surge is to be expected, given that this is China’s first winter since the COVID-19 pandemic began that the country has been free of COVID restrictions.
See nature.com


The surprising thing that helps you cope with change, by Maggie Jackson, November 3, 2023

Uncertainty — that “uneasy sense of not-knowing” — offers an unsung opportunity to develop cognitive skills such as curiosity, adaptability and resilience, says science writer Maggie Jackson. Rather than seeking comfort in unwarranted confidence, we would do better to embrace the reality of unpredictable situations, say psychologists. In her new book Uncertain, Jackson explains how, “as we confront something new, powerful neurotransmitters such as norepinephrine boost the mind’s receptivity to new data, fire up cognitive circuits that flexibly control focus and prime brain regions to engage in information-sharing”.
See cnn.com


Do GMOs fit into a regenerative agriculture system? By Amanda Zaluckyj, October 06, 2023
.../...
Just like the former example, bioengineered crops would fit the bill: reducing the use of inputs; protecting and improving soil health, biodiversity, and climate resilience; and increasing farming’s productivity and profitability. It probably comes as no surprise that I don’t mind this approach. It’s more realistic, takes into account economic realities, and still achieves environmental goals.

I have a better idea though. Let’s just stop using trendy terms and descriptors. Instead let’s allow farmers to make the best decisions for their crops and livestock. They can consult and follow the advice of agronomists, veterinarians, and researchers. Our biotech companies can continue to innovate and develop the future of bioengineered crops to solve looming problems. And we’ll implement and use the best practices that we have now, and those we’ll discover down the road.

You can call it whatever you want. But to me, that’s what agriculture is.
See agdaily.com


A Revolutionary New Gene Therapy Treatment For Sickle Cell Anemia Is Imminent, by By Henry I. Miller, MS, MD — November 21, 2023

Exa-cel, a new CRISPR-based treatment, modifies the genes of the patient's stem cells to induce them to produce fetal hemoglobin.
See acsh.org


Optimism may hold secret to longer life, study suggests (old paper still useful)

Research claims people who ‘look on the bright side’ stand better chance of reaching 85.

Seeing the glass as half full may mean a longer life, according to research suggesting that optimists not only live longer in general, but have a better chance of reaching 85 or older.

It is not the first time optimism has been linked to health benefits. People of an upbeat disposition have previously been found to have a lower risk of heart conditions and premature death. Researchers now say it could also play a role in living a long life.

Voir theguardian.com


Most children die from preventable causes

To make progress against child mortality, we need to know what children are dying from.

In the chart, you can see global estimates from the Institute for Health Metrics and Evaluation in 2019. The size of each box corresponds to the number of children under five years old who die from each cause.

Infectious diseases, shown on the left, were most common, killing an estimated 2.17 million children annually. This includes respiratory infections, diarrheal diseases, malaria and meningitis.

Next were birth disorders, such as preterm birth, neonatal asphyxia (suffocation), and trauma, which together caused an estimated 1.88 million deaths.

Several other causes, such as heart abnormalities and malnutrition, were also responsible for hundreds of thousands of deaths.

These figures are astonishing because many of these causes are preventable. With vaccination, basic medication, rehydration treatment, nutrition supplementation, and neonatal healthcare, a large share of child deaths could be prevented.

On our new page, you can find all of our data, visualizations, and writing about child and infant mortality.



Many countries have decoupled economic growth from CO2 emissions — even if we take offshored production into account

Does reducing CO2 emissions mean sacrificing economic growth? Or can we “decouple” the two, by both growing the economy and reducing emissions?

The answer is yes: many countries have managed to achieve economic growth while reducing emissions.

You can see several examples in the chart: it shows the change in annual CO2 emissions and GDP per capita since 1990. In these countries, GDP has increased over the last 30 years while emissions have fallen. You can also see the data without per capita adjustments.

But is this all due to offshoring production overseas — transferring emissions to manufacturing economies such as China and India?

In the chart, we see that consumption-based CO2 emissions — which adjust for emissions from goods that are imported or exported — have also fallen. It’s true that some emissions have been offshored overseas, but that is not the only driver of the decline.

In this article, we describe the decoupling of economic growth and emissions and why it’s been possible.



Only a small share of plastic gets recycled

While we might think that much of the world’s plastic waste is recycled, only 9% is.

Half of the world’s plastic still goes straight to landfill. Another fifth is mismanaged – meaning it is not recycled, incinerated, or kept in sealed landfills – putting it at risk of being leaked into rivers, lakes, and the ocean.

This chart gives the breakdown of waste management strategies across regions.

Waste management varies greatly: incineration is high in Europe, while three-quarters of plastics in the United States go to landfills.

 


Children across the world receive very different amounts of quality learning

There are still significant inequalities in the amount of education children get across the world.

This can be measured as the total number of years that children spend in school. However, researchers can also adjust for the quality of education to estimate how many years of quality learning they receive. This is done using an indicator called “learning-adjusted years of schooling”.

On the map, you see vast differences across the world.

In many of the world’s poorest countries, children receive less than three years of learning-adjusted schooling. In most rich countries, this is more than 10 years.

Across most countries in South Asia and Sub-Saharan Africa – where the largest share of children live – the average years of quality schooling are less than 7.

 


 


Internet, by Hannah Ritchie, Edouard Mathieu, Max Roser and Esteban Ortiz-Ospina

 


The rise of social media, by Esteban Ortiz-Ospina, September 18, 2019

Social media sites are used by more than two-thirds of internet users. How has social media grown over time?

 


The Philosopher Driver

A renowned philosopher was held in high regard by his driver, who listened in awe as his boss lectured and answered difficult questions about the nature of things and the meaning of life.

Then, one day, the driver approached the philosopher and asked if he was willing to switch roles for just one evening. The philosopher agreed, and, for a while, the driver handled himself remarkably well.

However, when the time came for questions, someone at the back of the room asked him, "Is the epistemological meta-narrative that you seem to espouse compatible with a teleological account of the universe?"

"That's an extremely simple question," he replied. "So simple, in fact, that even my driver could answer it."



   



Animal Welfare

 



Current climate policies will reduce emissions, but not enough to keep temperature rise below 2°C

Current policies to reduce, or at least slow down, the growth of CO₂ emissions have already averted some future warming compared to a world without these policies, as we see in the chart.

The chart maps out future greenhouse gas emissions scenarios under a range of assumptions:

- If no climate policies were implemented
- If current policies continued
- If all countries achieved their current pledges for future emissions reductions

The necessary pathways compatible with limiting warming to 1.5°C or 2°C of warming this century
Current policies have us on track for around 2.7°C by 2100. If countries achieved their current pledges, this could be reduced to 2.1°C.

But if we aim to limit warming to “well below 2°C” - as is laid out in the Paris Agreement - currently policies have us far off track. To achieve this goal, countries need to increase the ambition of these commitments and bring their policies in line with them.

We launched a brand new version of our page on CO₂ and Greenhouse Gas Emissions, where you can find all of our data, visualizations, and writing on the topic.

 



What were the death tolls from pandemics in history?

Disease outbreaks may be inevitable, but large-scale pandemics are not. The world can respond swiftly and effectively to pandemic risks in the future with better understanding, resources, and effort.

To avoid suffering through another large pandemic, we have to take the risk of pandemics seriously. Despite warnings that another one was likely, the COVID-19 pandemic has killed more than 27 million people.

We need to build the capacity to test for pathogens and understand them: which pathogens put us at the greatest risk, how they spread, and how to tackle them.

We know it is possible to greatly reduce the risk of infectious disease. We’ve learned over history how to reduce their impact with vaccines, public health efforts, and medicine.

In addition to the old risks, we are facing new threats from factory farming, genetic modification, climate change, and antimicrobial resistance. With more attention and effort, we can reduce their risks, too.

We published a new page on pandemics, which features our data and research on COVID-19 and other pandemics in history, and how we can reduce their risk in the future.

 



Women tend to live longer than men — why?

Across the world, women tend to live longer than men. But the sex gap varies between countries and is not constant over time. For example, the gap spiked during the World Wars in some countries.

Wars are only one of many reasons for the sex gap in life expectancy, which arises from a range of causes at different ages:

The gap begins at birth: newborn boys have a higher death rate than newborn girls, as they’re more vulnerable to diseases.
It continues in youth, when boys have a higher death rate than girls, typically due to violence and accidents.
It’s sustained at older ages when men have higher death rates than women from chronic health conditions, which are partly due to higher rates of smoking, alcohol, and drug use.

 



Countries differ a lot in how much taxes they collect

Governments must sustainably raise sufficient resources to pay for their employees and policies, such as providing infrastructure and public services. They usually do so by collecting taxes.

The map shows that countries differ greatly in how much taxes they collect. Here, this is expressed as government tax revenues as a share of gross domestic product (GDP).

In many European countries, tax revenues sum up to over a third of GDP. In France and Denmark, it is about half. In most other countries in the world, it is much less. In a few, taxes make up only a few percent of GDP.

Importantly, differences in tax revenues only partially reflect different abilities to collect them. Some of these differences are also due to policy choices and political preferences for higher or lower taxation.

But because other types of revenues, such as natural resources and foreign aid, can be volatile, collecting taxes remains at the heart of countries’ ability to finance their actions.

We published a new page on the ability of governments to effectively implement their policies, such as on taxes, and achieve their goals — a concept known as “state capacity.”

 



The world has recently become less democratic
See ourworldindata.org


Microwaves on Sale: 400 for the Price of 1

Since 1955, the time price of a microwave oven has dropped 99.8 percent.

 



The food dollar / sharing value?

01 - 11/12/2023
 



Prosperous Instagram / disastrous Twitter

02 - 11/12/2023
 



X in a difficult situation

03 - 11/12/2023
 


Mortality vs GDP per Capita

04 - 11/12/2023
 


Less liberal democracies for the last years

05 - 11/12/2023
 


Yuan for an Economical Giant but Poorly used outside China

06 - 11/12/2023
 


Half of Russian People earn less than 96% of French People

07 - 11/12/2023
 


Extreme Poverty Down

08 - 11/12/2023
 


Outside China, Less Constructions of Coal Plants

09 - 11/12/2023
 


US Homeless People in Large US Eastern and Western Cities

10 - 11/12/2023
 


Beds in Shelters and Permanent Housing for US Homeless People

11 - 11/12/2023
 


US Homeless people

12 - 11/12/2023
 


Not that Strong Financial System

13 - 11/12/2023
 


Panama bottleneck

14 - 11/12/2023
 


Rich Podcasters

15 - 11/12/2023
 


Rolex less fashionable

16 - 11/12/2023
 


Monetary Stimulus favorable for cryptos

17 - 11/12/2023
 


Covid Mortality Excess

18 - 11/12/2023
 


No more interest in Sciences

19 - 11/12/2023
 


More screens, less books

20 - 11/12/2023
 


Poor mathematics

21 - 11/12/2023
 


Revenues were falling in 2022 in many countries

22 - 11/12/2023
 


Unemployment falling in many European countries

23 - 11/12/2023
 


No climate change e.g. in Texas?

24 - 11/12/2023
 


Numbers of Billion-Dollar Climate Disasters in USA

25 - 11/12/2023
 


Investing to avoid Climate Change Effects

26 - 11/12/2023
 


Hot USA

27 - 11/12/2023
 


Economic Freedom and Economic Prosperity

28 - 11/12/2023
 



Chaîne youtube.com
de l'Académie
d'Agriculture de France



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Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia

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