Du côté du web et de l’informatique agricole n° 25 du 28 décembre 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 25 du 28 décembre 2023

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 25 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 28 décembre 2023



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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA.

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Voir academie-agriculture.fr


Avant l’informatique : la basse-cour de la ferme en 1926 dans le Bourbonnais (département de l'Allier)

25/12/2023

 

 
Opinions et curiosités du web (1)


Tintin à Noël
Voir vidéo


Du côté du Dico de Jojo : un message de Jojo !

Bonjour cher Ami,

Je prends toujours autant de plaisir à déguster la "Guyzette" et je lis avec bonheur les extraits de mon Dico.

Je suis en pleine correction (27500 expressions à ce jour). L'ayant conçu en deux partie, par ordre alphabétique, mots et auteurs, je pense le diffuser uniquement sur "La Toile" pour pouvoir l'exploiter.

En l'attente je vous livre deux nouveaux extraits...

Encore un grand merci pour vos publications si attendues.

Bien cordialement à Vous et les meilleures fêtes possibles... à "étirer" tout le long de l'année 2024.

Georges

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Consider what we can do for handicapped people!

25/12/2023

 


Pensée de toujours pour ce qui me concerne

Un homme devient vraiment libre lorsqu’il décide d’espérer.
Jacques ELLUL (1912-1994)


Autre pensée fondamentale

Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir.
Albert CAMUS - L’homme révolté


Question très grave de Paul : Dominique de Vulpin était-il pour ou contre le glyphosate ?
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Du côté de Xavier Gorce

25/12/2023

 



Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

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Pierre Soulages à Conques : lumières sur un chef-d’œuvre (et quelques avatars "politiques" somme toute très normaux)

Salués aujourd’hui comme un chef-d’œuvre, les vitraux de Pierre Soulages sont nés dans la douleur après huit ans de travail, des centaines d’essais de verres et une obstination sans faille pour surmonter les changements politiques et les réticences des habitants.
Voir la-croix.com


L’économie va avoir « massivement » besoin de travailleurs étrangers, alerte le patronat, par Elsa Conesa, Le Monde 19 décembre 2023

Après s’être longtemps tenu à distance des débats autour du projet de loi sur l’immigration, le président du Medef, Patrick Martin, a estimé, mardi 19 décembre, que « 3,9 millions de salariés étrangers » seront nécessaires « d’ici 2050 ».

Grand absent des débats autour du projet de loi sur l’immigration, le patronat a finalement pris la parole mardi 19 décembre, alors que les discussions entre le gouvernement et les oppositions s’étiraient à l’Assemblée nationale. « Ce ne sont pas les patrons qui demandent massivement de l’immigration, c’est l’économie », a expliqué Patrick Martin, président du Medef, sur Radio Classique, soulignant que « d’ici 2050, nous aurions besoin, sauf à réinventer notre modèle social et notre modèle économique, de 3,9 millions de salariés étrangers ».
.../...
Dans ce contexte, la sortie du président du Medef n’est évidemment pas passée inaperçue. Elle n’en reste pas moins d’une grande prudence. Patrick Martin dit regretter que le volet économique du débat sur l’immigration soit « occulté » par la question des régularisations. Et évoque plutôt le défi de long terme, à savoir le déclin démographique et le vieillissement de la population, qui vont tout à la fois assécher la population active et créer de nouveaux besoins autour du grand âge. « On ne s’est pas interrogé finalement sur ce qui est l’essentiel : aura-t-on ou non besoin de main-d’œuvre immigrée, bien sûr légale (…) à partir de 2036 ?, a ajouté Patrick Martin. On pense qu’on aura du mal à échapper à ça, comme beaucoup d’autres pays qui ont fait ce choix. »
.../...
Si le patronat s’est tenu à distance des débats enflammés sur l’immigration, c’est aussi qu’il a craint d’être pris pour cible et, au final, de marquer contre son camp. L’opportunité de s’exprimer ou non ? Un choix « cornélien », expliquait récemment un dirigeant de l’organisation, en soulignant le risque d’être attaqué par La France insoumise ou le Rassemblement national.

Peu de fédérations ont par ailleurs été demandeuses d’une prise de parole publique de sa part, en dehors de celles qui l’ont fait directement : l’industrie manque cruellement de soudeurs, de chaudronniers, d’ingénieurs, mais ces pénuries en travailleurs qualifiés ne sont pas celles visées par la mesure sur la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Beaucoup de patrons considèrent en outre qu’une application systématique et plus homogène sur le territoire de la circulaire Valls de 2012 serait suffisante. Et plaident pour que le gouvernement fasse plutôt revenir vers l’emploi les personnes qui s’en sont éloigné. A ces raisons s’ajoutent les convictions personnelles de dirigeants qui, parfois, s’opposent à leurs besoins économiques.
Voir lemonde.fr
Écouter Radio Classique


Premiers pas, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

01 - 25/12/2023

 


Gioie infantili, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

02 - 25/12/2023

 


Un rapport parlementaire veut faire la lumière sur les marges des fabricants de produits phyto (AFP, 21/12/2023)

Il serait « utile » de faire la lumière sur les marges des entreprises qui vendent des produits phytosanitaires aux agriculteurs, estime une commission d'enquête parlementaire dans un rapport rendu public jeudi, suggérant qu'elles réalisent des « marges indécentes » et devraient payer davantage d'impôts.

Les conclusions de cette commission avaient été présentées à grands traits la semaine dernière par son rapporteur, le député socialiste Dominique Potier. Il avait décrit « un archétype d’un échec des politiques publiques » à affranchir les agriculteurs de leur dépendance aux herbicides, fongicides et insecticides de synthèse. Le rapport complet, de près de 300 pages, a été publié jeudi. Il formule 26 recommandations, dont celle de « sanctuariser les captages pour l’alimentation en eau potable » en ouvrant notamment la possibilité d’exproprier un exploitant pour arrêter la contamination de la ressource par des résidus de produits phytosanitaires.
Voir agri-mutuel.com

Voir la synthèse du rapport de Dominique Potier, député de Meuthe-et-Moselle

Ce qui me (GW) parait curieux…
- Je n’ai pas vu les graphiques des évolutions de consommation de produits phytosanitaires par catégorie de produits (insecticides, fongicides…) , y compris les produits utilisés en AB.
- Je n’ai pas vu de comparaison avec d’autres pays de l’UE ayant des systèmes de production analogues aux nôtres.
- Je n’ai pas vu une présentation de résultats concrets obtenus par l’Inrae, par exemple en ce qui concerne les maladies de la betterave.
- Je n’ai pas vu une seule mention de l’agriculture de conservation des sols, nommée agriculture régénérative dans d’autres pays que le nôtre (sans labour, couverture permanente des sols, rotations plus longues).
- Je n’ai pas vu que soit regretté le peu d’intérêt de l’Inra pour le sans-labour depuis une quarantaine (?) d’années consacrées par ailleurs à la dénonciation vaine des produits phytosanitaires.
- Je n’ai pas vu que soit pris en compte le fait que la dénonciation de l’utilisation de produits autorisés soit une forme d’harcèlement moral et d’agression des agriculteurs dont l’objectif est de gagner dignement leur vie en se conformant aux réglementations en vigueur.


Les vœux de JM Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

25/12/2023

 


L’effondrement de la biodiversité en France ? Un mensonge d’État ! Par Christian Lévêque, 12 décembre 2023 (à mon sens, c’est plus une erreur majeure qu’un mensonge délibéré)

Notre Premier ministre, Madame Borne, n’est pas dénuée de qualités, mais en présentant la stratégie nationale de la biodiversité son esprit cartésien a été pris en défaut : « L’effondrement de la biodiversité est une menace existentielle pour nos sociétés » ! Et bien entendu, selon elle encore « une sixième extinction nous menace »…
…/…
Voir factuel.media


Paul Vincensini

L'hiver est déjà là...

Voici Paul Vincensini, professeur passionné de poésie, pour un peu de légèreté dans notre monde bien lourd.

 



L’hiver, par Paul Vincensini (1930 - 1985)

Il prend une boule de neige
La serre très fort sur son cœur
Et fond tout entier avec elle
Ne laissant ici-bas
Qu'une paire de bretelles
Dans une flaque d'eau.


Moi l'hiver je pense
Aux petits oiseaux
Qui couvent des œufs glacés
Dans les arbres

Moi l'hiver je pense
Aux petits poissons
Qui se gèlent les bonbons
La nuit
Dans les rivières.

Le vent d'hiver dérange tout
Les Poisseaux
Les Oisons
La rivière dans les arbres
Le froid fait peur à tout le monde
Mais au cœur de la pierre
Il fait chaud
Et on entend une musique.


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com

 


Paysage d'hiver, 1601, de Pieter Brueghel le Jeune (ca 1564 - 1638)

 
 



Horizons, le magazine suisse de la recherche

Dans le dernier numéro du magazine de la recherche suisse « Horizons », je trouve plusieurs articles sur les pbs d’évaluation sous le titre : « Dossier : une évaluation de l’évaluation », dossier qui rassemble des articles intéressants :
- Et la gagnante est…
- L’octroi de fonds devient plus souvent un objet de recherche en soi
- Jusqu’au meilleur article
- Les petits secrets du peer review
- Au commencement est la subjectivité
Voir revue-horizons.ch

L’évaluation des articles par des reviewers et l’évaluation des équipes de recherche sont étudiés en parallèle. Un bon chercheur n’est pas nécessairement un bon évaluateur. La recherche comme l’évaluation, est une pratique qui s’apprend. Le problème est que cet apprentissage se fait généralement sur le tas.

Personnellement ayant à évaluer des projets de recherche soumis à la Direction Agriculture de la Commission Européenne (c’était il y a bien longtemps !), j’avais été content de mieux appréhender le métier de l’évaluation en petit groupe puisque nous travaillions par groupes de trois ou quatre experts et pouvions discuter nos points de vue respectifs et au besoin changer d’avis, ou au moins nuancer nos avis.

La revue « Horizons » éditée sur papier est diffusée gratuitement et est bien sûr en libre accès sur Internet.

"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.
Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr



Ma boussole : si je suis de l'avis des extrémistes, je me dis que je me trompe ! (GW)

La « gauche normale » regrette maintenant le rejet du projet de loi « immigration »... à faire alliance avec le FN et / ou LFI, on ne fait que des erreurs... ici aux dépends de tous les immigrés, et ils sont nombreux, qui travaillent et ne sont pas régularisés.

C'est de l'aveuglement anormal de la part de gens qui savent ce que gouverner veut dire. A croire que certains se moquent bien des immigrés en situation difficile bien qu'ils travaillent !

Voici l'article du Monde qui est bien gentil avec notre gauche bien déboussolée…


Rejet du projet de loi « immigration » : pour la gauche, une victoire en trompe-l’œil, Par Sandrine Cassini, 12 décembre 2023

Après avoir espéré en vain un abandon du texte, après son rejet lundi à l’Assemblée nationale, les députés de gauche craignent que la décision du gouvernement de convoquer une commission mixte paritaire aboutisse à un durcissement du texte.

À peine fêtée, la victoire de la gauche a déjà un goût amer. Lundi 11 décembre, pourtant, « insoumis », socialistes, communistes et écologistes ne boudaient pas leur plaisir après l’adoption de la motion de rejet préalable déposée par ces derniers à l’Assemblée nationale, sur le projet de loi « immigration ». Les votes des députés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), du Rassemblement national (RN) et des Républicains (LR) ont eu pour effet d’empêcher son examen dans l’Hémicycle.

Benjamin Lucas, député écologiste des Yvelines et porteur de la motion, se disait « très fier d’avoir empêché un mauvais texte ». À gauche, ils étaient nombreux à penser que le gouvernement retirerait son texte. Qu’il n’aurait pas le choix devant « un tel échec politique ». « Dans toutes les démocraties normales, c’est ce qu’il se passerait », appuyait Boris Vallaud, le président du groupe socialiste au Palais-Bourbon.

Las, l’exécutif a choisi de maintenir son projet de loi, en convoquant une commission mixte paritaire (CMP), qui doit réunir à huis clos sept députés et sept sénateurs pour tenter de s’accorder sur une nouvelle mouture du texte. Au passage, Elisabeth Borne a fustigé ce qu’elle juge être une alliance entre la gauche et l’extrême droite. Pendant les questions au gouvernement mardi, la première ministre a accusé Boris Vallaud d’avoir « mis de côté [ses] convictions » en « mêlant [ses] voix à celles de l’extrême droite ». Une « compromission », selon elle, « pour un coup politique sans lendemain ». « S’il y a bien eu un “en même temps”, c’est entre le vote du RN et celui de la Nupes », a renchéri le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

>>> Delphine Batho, seule à gauche à voter contre le rejet

À l’arrivée, la commission pourrait aboutir à un durcissement du texte car la base de travail sera le texte adopté en première lecture au Sénat, qui avait largement durci la copie initiale du gouvernement. Un risque clairement identifié par la députée écologiste des Deux-Sèvres Delphine Batho, seule députée de gauche à voter contre la motion de rejet. « Là, on est dans une addition de votes incompatibles, emportée par l’envie d’infliger une défaite au gouvernement, et qui fait preuve d’aveuglement sur le fait que les gagnants sont Les Républicains et l’extrême droite », justifie celle qui dénonce « une manœuvre parlementaire » ayant « un impact sur la vie des gens ».

Ses arguments ont hérissé ses collègues à gauche. Tout en lui reprochant de ne pas avoir « prévenu » et de ne pas avoir « tenté de convaincre son groupe », le député écologiste de Paris Julien Bayou justifie la motion de rejet par le fait que « le discours de Darmanin annonçait une refonte de l’AME [aide médicale d’État, une couverture maladie pour les étrangers en situation irrégulière] ou le délit de séjour irrégulier », citant deux demandes de la droite.

Aux yeux de Boris Vallaud, les quinze jours de débats prévus dans l’Hémicycle pour examiner les 2 600 amendements n’auraient rien changé. « Le texte aurait probablement été durci quelle que soit la procédure, affirme le socialiste. La balle est dans le camp de la majorité et du gouvernement, et le dernier mot appartient à l’Assemblée, pas au Sénat. ».
Voir lemonde.fr

L'Écho des bistrots, petite confidence sur les cafés, pubs, tavernes et autres buvettes, de Pierrick Bourgault aux éditions Transboréal

Pierrick écrit : ce message pour vous annoncer la parution d'un livre minuscule (11 x 16,6 cm, 96 pages, 9,50 €) mais cher à mon cœur.
L'Écho des bistrots parcourt le monde, des cafés sarthois à ceux de Kashgar sur la Route de la soie, des débits de bière chinois aux cafés chineurs où tout est à vendre, d'un salon de thé improvisé dans le désert mauritanien à la buvette de Paulette (Paris 14e) où Brassens sirotait un ballon de rouge avec sa tante.
Voyages dans le temps, dans des petits mondes habités, poétiques: les bars-concerts sont des scènes alternatives précieuses pour la liberté d'expression, pour la création musicale et le plaisir du public - j'y ai passé mes plus belles soirées. L'Écho des bistrots est la réécriture, onze années plus tard, de l'édition 2012.
Voir transboreal.fr



Comment Karine Le Marchand humilie les paysans, par Sylvie Brunel, Le Point, 28/11/2023

Pour la géographe Sylvie Brunel, « Familles de paysans », le documentaire diffusé ce 27 novembre sur M6, pêchait par son misérabilisme et sa vision déconnectée du réel. Ou comment rabaisser en faisant mine d’honorer.

Familles de paysans, le documentaire diffusé lundi 27 novembre sur M6, prétendait donner un coup de projecteur sur une classe sociale méconnue et globalement maltraitée par la société : les agriculteurs. Le résultat est consternant.

Le documentaire commence classiquement par des interviews de personnes âgées, expliquant combien la condition de paysan était dure, ingrate, harassante, avant les années 1960, l'absence de vacances, des femmes bêtes de somme, dont le statut professionnel n'a été reconnu que tardivement, des enfants astreints au travail des champs, la pauvreté, et parfois la faim, toujours à courir derrière le cheval pour labourer et semer, toujours penchés pour désherber et récolter.

Il explique ensuite avec justesse que la révolution agricole des années 1960, ses tracteurs et ses traitements, a enfin libéré la paysannerie de la pénibilité et permis de produire pour nourrir la France. Jusque-là, tout va à peu près bien, même si les agriculteurs sont la seule corporation que l'on renvoie systématiquement à son passé (en les dénommant toujours, avec condescendance, « nos » paysans). Imagine-t-on traiter ainsi des autres secteurs de l'économie ?

Et puis les choses se gâtent : le propos de l'animatrice, Karine Le Marchand (déjà aux manettes de L'amour est dans le pré), toujours en position surplombante malgré une empathie surjouée, est en réalité de dénoncer ces traitements. La croisade contre les « pesticides » se mue en mensonges éhontés, assimilant le glyphosate à l'agent orange du Vietnam, prétendant que les paysans meurent précocement de cancers, alors que l'étude Agrican montre au contraire qu'ils vivent plus longtemps que la moyenne de la population française, même s'ils sont plus exposés aux cancers de la peau (la vie au grand air) et aux lymphomes.

>>> Un réquisitoire compassionnel mais condescendant contre une profession qui aurait raté le train de l’histoire.

Dans toutes les familles choisies (en bio, en maraîchage, en élevage laitier, en circuits courts), les personnes interrogées sanglotent. Pour des raisons différentes (trop de travail, trop de soucis financiers, des deuils), chacune des personnes confessées par l'admirable animatrice finit étranglée par l'émotion et s'épanche. Le misérabilisme préside à ce qui est en réalité une vaste entreprise de discrédit sous le couvert de l'admiration, miroir déformé et humiliant renvoyé à une profession désormais pleinement engagée dans la troisième révolution agricole, où il faut continuer de produire pour nourrir le monde, permettre aux jeunes de s'installer dans des exploitations viables (ce qui suppose par exemple l'accès à l'eau), ne traiter qu'en dernier recours, par la mise en œuvre de solutions combinatoires complexes supposant toujours le recours à des techniques avancées, outils d'aide à la décision, big data, robotisation, génomique végétale… Rien de tout cela n'est traité. Ou bien sur un mode critique (le paysan et ses grosses machines).

Familles de paysans est en réalité un réquisitoire compassionnel mais condescendant contre une profession qui aurait raté le train de l'histoire, à rebours de tout ce que les filières et les organisations de producteurs imaginent aujourd'hui pour continuer de nous nourrir suffisamment, avec de bons produits et en toute sécurité.

Karine Le Marchand a été promue Officier du Mérite agricole par le ministre de l'Agriculture le 7 novembre dernier. Certes, cette animatrice a permis de mettre les paysans au premier plan, avec son Amour dans le pré, mais est-ce vraiment de telles représentations que nous devons encourager, alors que les défis à relever sont considérables, climatiques, alimentaires, agronomiques, économiques, mais aussi géopolitiques, dans un monde où l'arme alimentaire sévit plus que jamais ?

*Sylvie Brunel est géographe et écrivaine. Son dernier livre, Nourrir, cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre (Buchet-Chastel), a reçu le grand prix du livre éco 2023.
Voir lepoint.fr

Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com



Are global harvests keeping pace in a warming world? By Hannah Ritchie, 15 Dec. 2023

The world will achieve record food production this year, but with a growing El Niño and future climate change – will it be able to keep up?

It’s been a hot year. The warmest year on record, with several months 1.5°C above pre-industrial temperatures.1

Next year is likely to be even warmer as the El Niño (the ‘warm’ phase of the natural ENSO cycle) continues into Spring. It could be the first year that we temporarily pass 1.5°C (although probably temporarily).

Food security is my biggest worry about climate change. Many of our current crop varieties could see a decline in yields as the planet continues to warm. In some regions, this could be severe. Now, we’re not helpless in this situation: we can prevent at least some of these losses with different crop varieties, irrigation, farming inputs, and technological innovation.

We’re therefore in a race: can innovation and agricultural productivity keep pace with a changing climate?

So far, the answer has been yes.

Temperatures might have broken records, but so has crop production. I had a look at the latest forecasts from the US Department for Agriculture’s World Agricultural Production reports and database.
.../...
See sustainabilitybynumbers.com

25/12/2023

 


Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr



In defense of Universalism in sciences, by Giovanni Molteni Tagliabue - 11.12.2023

From an article in Science magazine by journalist Rachael Zamzow, we learn that many social scientists believe that a published paper should include in its author details a “’positionality statement’ from each author describing how their identity might influence their work”, declaring “for example, race, ethnicity, geographic location, sexual orientation, gender identity, disability status, and career level”. Defending such a practice, one author maintains that it is “an invitation to think more broadly about what your role as a researcher is”. To illustrate the supposed benefits from such declarations, an imaginary case is offered: “If you’re an astronomer, for example, think about where your telescope is, she says. ‘Are you part of that community? Is that telescope put there with knowledge of the people who call that place their land?’”

We believe that although some might find this an interesting question for a sociological or ethnographic study, it has nothing to do with, for example, the value of a report concerning a heavenly body discovered using that telescope. How a disclosure of the astronomer’s sexual orientation would add anything to the understanding of the matter by a reader of the article in an astronomy journal is puzzling, and sounds rather like a bad joke…

The call for “positionality statements” reveals some basic confusion:

1. One thing is the (interesting) description and analysis of the sociological and historical settings in which scientific endeavors are located and undertaken;

2. Another thing is the results of research contained in a scientific paper on whatever topic.
.../...
See europeanscientist.com


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Un) : Un con, ça ne se définit pas, il faut donner des exemples.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

If we don't believe in freedom of expression for people we despise, we don't believe in it at all.
Noam CHOMSKY, linguistics professor and political activist (1928-)


Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 14 décembre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1085 dated December 25, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Face aux robots, « il faut se préparer aux évolutions de métiers » (L'agriculteur normand)

La troisième édition du salon Rob2 s’est tenue, jeudi 30 novembre 2023, au lycée agricole du Robillard, dans le Calvados. Les visiteurs ont côtoyé drone effaroucheur, robots maraîcher, de traite ou de travaux au champ et autres outils d’aide à la décision toute la journée.
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Depuis cinq ans, le Robillard a développé un module d’initiative locale spécifique à la robotique agricole qui permet d’inculquer aux élèves les aspects sociaux, économiques et techniques de ces nouvelles technologies.

« Rob2 permet de semer quelques graines pour que les jeunes prennent conscience de ce qui va arriver. Voir tourner les robots aujourd’hui, ce n’est pas juste un concept. Ce sont des objets qui fonctionnent et qui vont progressivement prendre la place des systèmes actuels. On les prépare à des évolutions de métiers ! », constate Nicolas Chéenne.

« La robotique a beaucoup avancé ces dernières années, mais elle a encore une marge de progrès pour devenir utilisable à 100 % dans l’agriculture. […] Pour moi, l’avenir est prometteur dans le secteur, il y aura toujours du travail », conclut sagement Antoine Hue (19 ans), étudiant en BTSA GDEA et apprenti à la Coopérative de Creully.
Voir agriculteur-normand.com


Bientôt la fin du « Far West » pour les données numériques agricoles ?

La réglementation européenne évolue vers plus de transparence. Elle permet aux exploitants, bien souvent perdus face à ce sujet complexe et crucial, de reprendre le pouvoir sur leurs informations. Le point sur la situation. « Qui a accès aux infos de ma station météo ? », « Que deviennent les statistiques de mon robot de traite ? »… Ces questions, les exploitants sont de plus en plus nombreux à se les poser. Et trouver une réponse claire a longtemps été presque mission impossible ! « Les données numériques agricoles, jusqu’à présent, c’était le Far West », reconnaît Christophe Gervais, directeur technique d’AgDataHub. Cette société se présente comme « l’acteur de référence de la circulation des données agricoles en France et en Europe ». L’expert a fait le point sur ce thème complexe et crucial lors de l’opération Fermes Numériques, organisée par la Chambre d’agriculture de Bretagne le mardi 12 décembre.
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C’est dans ce contexte qu’émerge Agdatahub. « Nous sommes une plateforme neutre et souveraine de partage et d’échanges de données, entre les consommateurs et les demandeurs. Notre solution Agritrust permet une gestion gratuite et facilement accessible, via un tableau de bord, des consentements d’accès aux données, avec la possibilité de les révoquer et de les limiter dans le temps. C’est utile en cas de changement de prestataire par exemple. On supprime l’ancien, on ajoute le nouveau et c’est réglé », résume Christophe Gervais. Côté sécurité, l’identification se fait via France Connect et le registre national des entreprises. Un cas pratique : Saipol, via sa solution OleoZE, accorde des primes en fonction du score GES (Gaz à effet de serre) de la production, pour favoriser les pratiques vertueuses. Si l’exploitant a renseigné toutes les informations nécessaires sur le site MesParcelles.com, un outil conçu par le réseau des chambres d’agricultures, il lui suffit d’autoriser Oleoze à y accéder pour calculer son éventuel bonus.
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Voir agri-mutuel.com


La facture électronique dans le secteur agricole, par Isagri Ingénierie, le 19 déc. 2023

La facture électronique est sans aucun doute un enjeu majeur au sein de toutes les entreprises qui éditent des factures avec TVA. Les artisans, commerçants, entreprises de prestations de services auprès de professionnels devront éditer et livrer des factures électroniques. Cette réforme vise à mieux tracer l’ensemble des transactions faites entre les entreprises pour éviter les erreurs, réduire les coûts mais aussi pour mieux collecter l’impôt.
Voir blog.isagri-ingenierie.fr


6 clés d'une mise en place réussie d'un CRM pour une structure agricole, par Léni Mellarini le 21 nov. 2023

La mise en place d’une solution informatique tel qu’un système de gestion de la relation clients (CRM) au sein d’une structure agricole comme une coopérative, un négoce ou même un agro fournisseur doit respecter certaines étapes afin d’apporter, en finalité, de nombreux avantages en termes de gestion de données, de prise de décision, et d’efficacité sur le plan opérationnel pour une productivité accrue.

La mise en place peut aussi susciter des questions et des préoccupations de l équipe informatique notamment sur la sécurité c’est pourquoi nous verrons dans cet l’article l’importance d’inclure les collaborateurs en lien avec la solution CRM dans tout le processus pour assurer une mise en place réussie.
Voir blog.isagri-ingenierie.fr


Plan de réduction des émissions de polluants atmosphériques, par Guillaume Dupuis le 10 oct. 2023

Avec son nouveau « PREPA », comprendre Plan de Réduction des Émissions de Polluants Atmosphériques, pour la période 2022-2025, le gouvernement Français a récemment annoncé qu'il visait une réduction de près de 30% d’ici 2025 comparé aux niveaux relevés de 2005.

Une ambition forte qui aura des répercussions non négligeables pour les exploitations agricoles qui devront, à l’aide de leurs partenaires locaux, comme les coopératives, avoir un accompagnement pour adopter de nouvelles pratiques et s’équiper de matériels adéquats.
Voir blog.isagri-ingenierie.fr


Bourse aux grains : l'autonomie pour les agriculteurs, par Lionel Depouve, le 29 juin 2023

Dans un contexte national et géopolitique de plus en plus tendu et incertain, de plus en plus d’entreprises sont en quête de solution afin de pérenniser leurs activités d’achats de céréales et donc de maintenir leur survie face à des acteurs de plus en plus nombreux et des agriculteurs de plus en plus autonomes et dorénavant prêts à se tourner vers d’autres acteurs non historiques afin de leur permettre de consolider voire d’augmenter leurs revenus.
Voir blog.isagri-ingenierie.fr


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot



Karnott automatise la traçabilité de votre pulvé

Toujours dans une approche zéro saisie, la solution connectée Karnott Module Phyto automatise la gestion des traitements phytosanitaires à chaque étape, depuis le bon de commande jusqu’au document final réglementaire.
Tout professionnel qui utilise des produits phytosanitaires doit être conformité avec la réglementation, utiliser le bon produit dans les bons dosages et de pouvoir en apporter la preuve à tout moment. Une traçabilité manuscrite qui est chronophage, souvent pénible, source d’erreurs et qui implique de devoir adopter une bonne méthodologie quotidiennement. Avec la solution Karnott, il s’agit de passer du déclaratif à une traçabilité automatisée des traitements phytosanitaires.
Voir farm-connexion.com


MyEasyFarm fournit sa plateforme aux clients Valtra

Valtra s’associe à MyEasyFarm en France afin d’inclure un abonnement à la plateforme d’agriculture de précision pour l’achat d’un Pack Technologie Pro X.

Cette démarche vise à mieux valoriser les données collectées par l’outil de planification des chantiers Valtra Task Doc Pro. L’agriculteur, s’il a opté pour une licence Technologie Pro X (qui comprend toutes les fonctionnalités des packs Confort, Technologie et Technologie Pro) disponible en réseau pourra mieux valoriser les données collectées.
Voir farm-connexion.com


Les boucles RFID facilitent le recueil des données, par Par Alexis Jamet, 22 Déc 2023

La Chambre d’agriculture de Bretagne a présenté ses travaux liés à la technologie RFID pour le suivi d’un élevage de porcs.
Voir paysan-breton.fr


Agriculture 4.0 : venez écrire les normes de demain avec l’Afnor

Le 05 février prochain aura lieu la 1ère réunion de la nouvelle commission AFNOR sur les systèmes agroalimentaires pilotés par les données.
Cette commission très attendue a pour mission de prendre part aux définitions internationales qui vont avoir lieu sur le numérique agricole en normalisation : architecture de référence, évaluation de la conformité des données, échanges des données, infrastructure sémantique, modèle de données pour les cultures, empreinte carbone, irrigation... La liste des sujets est longue. Les pays vont dessiner ensemble les référentiels de demain appliqués au marché mondial de l'AgTech.
La France doit pouvoir porter ses enjeux en positionnant son savoir-faire comme référence mondiale.
Voir linkedin.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
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La récolte de Paul Jamet (1)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONDUIRE : Dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Whenever books are burned men also in the end are burned.
Heinrich HEINE, poet, journalist, and essayist (1797-1856)


Informatiques et réseaux


Meta propose Purple Llama pour fiabiliser et sécuriser les IA génératives, par Bertrand Garé, 12 décembre 2023

À peine quelques jours après la publication de l'AI Act européen, Meta présente une boîte à outils open source qui doit notamment éviter que les IA génératives racontent et n'écrivent n'importe quoi.

Meta lance un garde-fou pour un développement plus sécurisé et responsable des IA génératives. La maison mère de Facebook, qui porte aujourd'hui de nombreux projets autour de l'IA (Llama 2, Audiobox, Emu Video, etc.) vient de présenter le petit dernier de la famille, Purple Llama. Cette boîte à outils open source vise à accompagner les développeurs dans la fabrication de leurs IA génératives en s'inspirant de ce qui se fait déjà en matière de sécurité des applications. Purple Llama doit ainsi proposer à termes un ensemble d'outils de surveillance et de contrôle dédiés à la sécurité et la fiabilité des modèles.
.../...
Voir linformaticien.com


Il piatto rotto, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

03 - 25/12/2023

 


La caccia alla lepre zambo de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

04 - 25/12/2023

 


La récolte de Paul Jamet (2)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONFIANCE (Faire) : Dur de faire confiance à l'être humain, même les aveugles préfèrent se faire guider par des chiens !
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

What loneliness is more lonely than distrust?
George ELIOT (pen name of Mary Ann Evans), novelist (22 Nov 1819-1880)


Agricultures


Souveraineté alimentaire face au dérèglement climatique ?
Voir Serge Zaka


Ce jour proche où le monde nourrira la France

C’est le titre d’un article écrit par Philippe Pointereau, et qui vient de paraitre dans le Hors-série n°128  « Déchiffrer 2024 » de la revue Alternatives Économiques.
Voir linkedin.com

À quoi je (GW) répond : Vous ne mentionnez pas l’agriculture de conservation des sols, nommée agriculture régénérative dans d’autres pays que le nôtre (sans labour, couverture permanente des sols, rotations longues…), comme façon de maintenir les rendements à un niveau élevé, et capturer plus de carbone, tout en diminuant l’utilisation d’intrants. C’est peut-être dommage… De toutes façons, jusqu’à présent, à part Stéphane Le Foll, peu de gens se sont vraiment intéressés à ce genre de solutions.


Sébastien Abis : « Refabriquer du bonheur et de la confiance », par Alexis Jamet, 22 Déc 2023

Souveraineté alimentaire, écologie, santé, emploi… Pour Sébastien Abis, les agriculteurs seront au centre de tous les enjeux du XXIe siècle.

« Le siècle à venir va être rempli de défis », introduit Sébastien Abis, directeur général du Club Demeter. « Je suis convaincu que les agriculteurs seront les héros de cette aventure ». D’après le chercheur, le sens de l’agriculture va effectivement aller en s’amplifiant. Le monde agricole sera au centre de tous les enjeux écologiques, sociologiques, politiques et environnementaux de demain. « Il sera le pourvoyeur de la sortie du tout pétrole grâce à la mise en place d’énergies, de bâtiments et de matériaux du futur. C’est un secteur d’activité qui sait faire de l’économie circulaire, aussi bien dans la production, les ressources ou les idées ».
…/…
Voir paysan-breton.fr


Comment se protéger des vols de matériels agricoles ? Par Pierre-joseph Delorme, 18 décembre 2023

Contre les vols, aucun matériel n’est à l’abri. De la tronçonneuse au tracteur en passant par les très convoités GPS ou encore le GNR, les matériels présents sur les exploitations agricoles suscitent les convoitises. Des vols qui peuvent pénaliser le développement de certaines Cuma.

Aussi en jeu, la cyber sécurité souvent négligée par les agriculteurs et des contrats d’assurance à bien prendre en compte. Des moyens de prévention existent et des conseils précieux peuvent être dispensés par la gendarmerie directement sur les exploitations.
Voir entraid.com


La prise de force, une belle invention française, par Mathieu Bonaventure, 18 décembre 2023

C’est à Auneau en Eure et Loir, petite bourgade située entre Paris et Chartres que fut imaginé un système révolutionnaire, capable d’animer une machine tractée même à l’arrêt.

Albert Gougis, brillant professeur de faculté, reprend en 1875 l’affaire de son père et fabrique des semoirs en ligne et des épandeurs d’engrais. En 1905 et 1906, alors que l’ensemble des outils sont encore auto-animés par leur vitesse d’avancement, ce visionnaire se penche sur l’élaboration d’une prise de force mécanique permettant de transmettre le mouvement rotatif du moteur aux mécanismes d’une moissonneuse.

Ainsi entraînée par un tracteur de type tricycle de 12 à 16 chevaux constitué de pièces automobiles, la moissonneuse fonctionne même à l’arrêt, ce qui représente à l’époque un intérêt considérable, notamment lorsque la récolte de céréales est versée. Celui-ci explique l’intérêt de son invention dans le Journal d’agriculture pratique en 1907.
Voir farm-connexion.com


Nourrir bébé, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

05 - 25/12/2023

 


Les premiers pas d'un enfant, 1876, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

06 - 25/12/2023

 


L’agriculture en environnement contrôlé (AEC) : un nouveau paradigme agricole, par Alain Bonjean, membre de l'Académie d'Agriculture de France, 22/12/2023

L'agriculture en environnement contrôlé ou AEC (Controlled Environment Agriculture ou CEA) est une réponse de l'humanité contemporaine confrontée aux impacts environnementaux de la croissance démographique, et simultanément au dérèglement climatique. Imaginées suite à l'urbanisation galopante des terres émergées, ses exploitations constituent un nouveau modèle de production durable, issu de l'hybridation de technologies innovantes préexistantes ; ce modèle, qui coexiste désormais avec l'agriculture traditionnelle, progresse vite en termes de courbe d'expérience.
Voir agri-mutuel.com


Dans les Pyrénées-Orientales, la sécheresse et le plongeon dans l’inconnu

« Catastrophique », « alarmant », « historique », « inédit »... Dans les Pyrénées-Orientales, il n'y a guère que les épithètes qui pleuvent. Le département le plus au sud de la France continentale est à sec depuis près de deux ans, un record.
Voir agri-mutuel.com


Pour une agriculture régénérative, bas carbone et favorable aux sols et à la biodiversité…

…VIVESCIA lance avec ses partenaires TRANSITIONS, un programme novateur en France, à l’échelle inédite, avec d’ici 2026, près de 1000 agriculteurs engagés !

TRANSITIONS est un programme pionnier et concret d’accompagnement d’agriculteurs des territoires du Nord-Est de la France. Une démarche de coopération unique entre l’amont et l’aval, qui vise à lever les freins économiques et techniques vers une agriculture régénérative, bonne pour la planète, le climat et la biodiversité, afin d’engager 1000 agriculteurs VIVESCIA à horizon 2026.

Voir vivescia.com


Finalement tout le monde s'y met
Voir vidéo

Avis portant sur « Semences et propriété intellectuelle », SEMAE, 2 décembre 2023

Pour préparer le présent avis, le CES a auditionné des experts de la question de la propriété intellectuelle, des chercheurs en génétique et amélioration des plantes, des représentants d’entreprises du secteur semencier, des représentants d’instances de régulation. Cet avis sera versé aux discussions à venir pour écrire la position de l’interprofession sur le sujet de la propriété intellectuelle.

Ces quarante dernières années ont vu une extension du domaine de la brevetabilité qui conduit à une restriction de l’espace des recherches pré-compétitives et publiques. L’observation vaut autant pour les connaissances scientifiques fondamentales que pour les organismes vivants. Même si la résistance s’est organisée en Europe et dans d’autres parties du monde, le brevet du vivant a considérablement progressé, imposant dans le monde vivant des conceptions empruntées au monde de la mécanique et de la chimie. Pour des raisons à la fois philosophiques, pragmatiques et politiques, le CES considère qu’il est essentiel de remettre en cause cette évolution et de restaurer un régime de propriété qui garantisse véritablement le libre-accès aux ressources génétiques comme source de variabilité pour la création de variétés nouvelles.
Voir semae.fr


Ukraine : les exportations agricoles par le réseau routier accélèrent

Toujours fortement menacées par les bombardements russes, les exportations ukrainiennes se poursuivent tant bien que mal, par voie ferroviaire, fluviale, mais aussi par la route...

D'après les experts de Spike Brokers, le grossiste ukrainien, le transport routier dispose aujourd'hui d'un meilleur rendement. Les douaniers constatent une reprise significative des passages de poids lourds à la frontière polonaise. Le rythme moyen de passage des produits agricoles s'élèverait désormais à 3 350 tonnes par jour, depuis le début du mois.
Voir cultivar.fr


Les sols peuvent-ils être les superhéros du climat, un podcast de Marc-André Selosse
Voir podcasts.lemonde.fr


Un autre regard sur l’évolution contemporaine de la forêt française, 2 juillet 2023, par Antoine Kremer, Directeur de recherches émérite, Inrae et Laurent Bouffier, Chercheur en génétique forestière, Inrae
../...
Dans son acception la plus large, le terme d’intervention doit être compris depuis l’absence d’action anthropique (évolution libre) jusqu’à une domestication accrue (sylviculture intensive). Pour cela, des sylvicultures variées doivent être encouragées et non opposées. Aucune sylviculture n’est meilleure qu’une autre dans l’absolu, en particulier dans un contexte changeant, et il serait illusoire d’essayer d’identifier une sylviculture qui permettrait de répondre à l’ensemble des enjeux.

C’est donc cette mosaïque de forêts, dont l’agencement doit être pensé à différentes échelles spatiales pour prendre en compte les interfaces avec les autres milieux, qui sera porteuse d’une diversité utile pour affronter le défi climatique.

Nous avons les atouts pour mettre en œuvre des politiques publiques volontaristes en ce sens, à savoir une diversité de forêts façonnées par des générations de forestiers et un corpus de connaissances scientifiques et empiriques accumulées durant ces dernières décennies. Enfin, la société elle-même manifeste un intérêt réel à s’approprier cette réflexion.

Le temps n’est plus à des décisions verticales et dirigistes, mais à des politiques publiques démocratiquement consenties après un débat éclairé. Notre espoir est qu’il y ait un véritable débat public au niveau national autour de cette pluralité aboutissant à des choix démocratiquement acceptés.
Voir theconversation.com

"Agir avec la nature au XIXè siécle", de Christian Lévêque

Le débat qui s’est instauré au milieu du XIXe  siècle sur le rôle des oiseaux insectivores en tant qu’auxiliaires de l’agriculture, s’inscrit dans la démarche « agir avec la nature ». Les scientifiques ont fait l’hypothèse que les dégâts causés par les insectes aux cultures, résultaient de l’érosion des populations d’oiseaux insectivores soumis à une forte prédation par la chasse et le braconnage. On parlait déjà à cette époque, de la disparition prochaine de plusieurs espèces d’oiseaux de la faune française.

Si la protection des oiseaux sera acquise en 1902, la distinction opérationnelle entre utile et nuisible s’est avérée difficile et ce débat perdure. C’est durant cette période que les concepts de l’écologie ont émergé : rôle des facteurs de l’environnement sur la distribution des espèces, équilibre des systèmes écologiques, régulation des populations par les chaines trophiques, etc. Des concepts hérités à la fois de la pensée créationniste et du sens commun dont certains seront remis en cause par la suite.

Voir pressesdesmines.com



La récolte de Paul Jamet (3)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONFIANCE (La) : "Je connais ton honnêteté mais je connais aussi mes classiques. Depuis Adam se laissant enlever une côte et Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Write on my gravestone: "Infidel, Traitor" -- infidel to every church that compromises with wrong; traitor to every government that oppresses the people.
Wendell PHILLIPS, human rights activist and attorney (1811-1884)


Du côté des écrivains et artistes paysans

> Les archives de l’AEAP aux archives du Gers

> Une nouvelle publication pour Patrick De Meerleer: "Lettre à la seconde manquante"

> Le billet N°31 de Michel Boudaud

> L’hebdomadaire "Paysan Breton" a perdu son dessinateur Malo Louarn : l'AEAP vient d'apprendre cette disparition de Malo Louarn, décédé en novembre 2023.

Après la parution en 2006 de son album de bande dessinée, Agriculteur ! Que du bonheur, réalisé avec un groupe d’agriculteurs de la Presqu’ile de Crozon, Malo Louarn avait adhéré à l’Association des Écrivains et Artistes Paysans. L’album figurait dans le Catalogue AEAP en 2008 et 2010.

Un exemplaire devenu rare (don de Chantal Olivier) se trouve dans la Bibliothèque AEAP à l’Ethnopôle Garae, Maison des Mémoires à Carcassonne. Malo Louarn est décédé des suites d’une longue maladie le 5 novembre 2023 à Argol (Finistère) à l’âge de 74 ans.

Argol était sa commune de résidence depuis 1987, depuis que sa femme Françoise, ingénieure agronome, s’était installée agricultrice en reprise de la ferme familiale.

Dans les années 1970, Malo Louarn avait publié dans Spirou, Tintin puis avait été recruté par France 3, Antenne 2 pour illustrer les actualités. Une activité qu’il avait poursuivie en dessin d’humour et bandes dessinées dans la presse régionale et agricole.

Les multiples pages qui lui sont consacrées sur internet depuis l’annonce de son décès, ainsi qu’une substantielle notice Wikipédia, témoignent de sa popularité. Rona le journaliste enquêteur, Popov le joueur de foot déjanté de l’Olympic FC, sont orphelins.

Née en 1974, Gwennyn, fille de Malo et Françoise Louarn, est devenue l'une des plus emblématiques ambassadrices de la chanson bretonne contemporaine et de la musique pop-rock celtique.

À sa famille, l'AEAP présente ses condoléances attristées.

25/12/2023

 


La récolte de Paul Jamet (4)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONFIANCE (La) : Faire confiance aux honnêtes gens est le seul vrai risque des professions aventureuses. Michel Audiard

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

One law for the lion and ox is oppression.
William BLAKE, poet, engraver, and painter (1757-1827)


Agenda


Nutrition, complémentarité et synergie entre les lipides d’origine animale et les lipides végétaux

Animation : Jean-Paul JAMET et Jean-Louis PEYRAUD, Membres de l’Académie d’agriculture de France

17 janvier 2024 – PARIS et via youtube.com

>>> Introduction : Historique de la dédiabolisation des lipides par Jean-Paul Jamet

>>> Première partie : deux exposés suivis d’une première discussion

1) Intérêts nutritionnels de la matière grasse laitière, par Philippe Legrand, Membre correspondant de l’Académie
La matière grasse laitière rassemble un harmonieux mélange d’acides gras dont les deux tiers saturés à chaine courte, à chaine moyenne et à chaine longue dont les fonctions importantes sont : l’acylation des protéines, la synthèse des phospholipides, l’activation de la conversion précurseurs/dérivés des acides gras indispensables des familles oméga -3 et oméga -6 , leur épargne métabolique, leur disponibilité dans le cerveau ,etc.
On s’intéressera aussi aux acides gras mineurs notamment de la famille en (n -7 ) : acide trans-vaccénique ,acide ruménique et acide trans-palmitoléique .
Pour l’adulte s’il reste un effet délétère de certains acides gras saturés c’est seulement par son excès éventuel et pas du tout par sa nature.
Un autre aspect est l’importance spécifique des lipides laitiers pour l’ensemble de la nutrition infantile. Par ailleurs il reste une longue liste de composés lipidiques laitiers ou de forme d’apport (la matrice) potentiellement intéressant pour l’adulte et dont on ne doit pas priver a priori les enfants.

2) Place des lipides animaux en santé humaine, par Jean-Michel Lecerf, Membre correspondant de l’Académie
Même si les acides gras d’origine animale fournissent plus d’acides gras saturés dans notre alimentation que ceux d’origine végétale, leur diversité est considérable.
Les acides gras saturés ont été longtemps diabolisés, leur excès entrainant une augmentation du cholestérol LDL (mais aussi de cholestérol HDL).
Les études épidémiologiques prospectives n’ont pas confirmé leur effet négatif sur la santé cardio-vasculaire et cardio-métabolique (diabète). Au contraire les études épidémiologiques confirment un effet protecteur des produits laitiers.
Réduire trop les lipides, y compris saturés au profit des glucides n’est pas bénéfique chez les sujets en surpoids et sédentaires.
Une bonne nutrition doit diversifier toutes les sources de lipides en évitant les huiles végétales partiellement hydrogénées.

>>>> Deuxième partie : deux exposés suivis d’une première discussion, animation Jean- Louis Peyraud

3) Choix alimentaires à adopter pour couvrir les besoins nutritionnels et focus sur les lipides.
Florent Vieux, Directeur général et chercheur MS Nutrition .

4 ) Quelles pratiques d’élevage pour améliorer le profil lipidique des produits animaux ?
Exposé à deux voix :
- Anne Ferlay, INRAE UMR herbivores (63), pour les ruminants
- Catherine Hurtaud, INRAE Saint Gilles (35), pour les monogastriques.
Une description rapide du métabolisme lipidique chez les ruminants et les monogastriques (porc et poule) permettra de mieux cerner les différences physiologiques chez ces animaux.
On soulignera le rôle de la conduite alimentaire dans la détermination du profil lipidique. Un focus sera porté sur l’effet d’apports en herbe verte ou conservée et de l’apport de différentes ressources alimentaires riches en acide alpha-linolénique sur la composition du lait, de la viande de porc et des œufs.
Les effets du type génétique sur la qualité des lipides chez les ruminants, le porc et la poule seront passés en revue

> Conclusion, par Gérard Pascal
Voir academie-agriculture.fr


Biostimulants Europe Summit

17-18 January 2024 - Valencia, Spain
Key Highlights: Expert Presentations: Renowned experts and industry leaders will deliver insightful presentations on a wide range of topics related to biostimulants. These presentations will cover innovative research, emerging trends, and case studies, providing valuable insights into the latest developments in the industry.

Networking Opportunities: The conference offers ample networking opportunities, enabling attendees to connect with professionals, researchers, and key decision-makers in the biostimulants industry. These interactions foster collaborations, partnerships, and knowledge-sharing, enhancing business opportunities and professional growth.

Exhibition Area: A dedicated exhibition area will feature leading companies, showcasing their latest products, technologies, and services related to biostimulants. Attendees will have the opportunity to explore innovative solutions, engage with industry representatives, and stay updated on the latest market offerings.

Industry Insights: The conference will provide attendees with comprehensive market insights, including market dynamics, growth drivers, challenges, and opportunities in the biostimulants sector. Participants will gain a deeper understanding of the industry’s current landscape and future prospects, enabling them to make informed decisions and strategies.
See wplgroup.com/aci/event/european-biostimulants-summit


Colloque sur l’état de l’agriculture 2024 : « Enjeux de l’autonomie des exploitations agricoles »

7 février 2023- PARIS - Fédération Nationale du Crédit Agricole - Amphithéâtre Tardy - 48, rue La Boétie (métro Miromesnil) - 75008 Paris.

> Allocutions d’accueil
- Chantal Gascuel, Secrétaire perpétuelle de l’Académie d’Agriculture de France
- Le ministre de l’Agriculture ou son représentant
- Jean-Christophe Roubin, Directeur de l’agriculture de Crédit Agricole SA

> Première partie : « Éclairages »
Modérateur : Jean-Marie Séronie, membre de l’Académie d’agriculture de France
Avec la participation de :
- Olivier Masbou, journaliste indépendant : Agriculture 2023. Faits marquants et perspectives.
- Hervé Guyomard, Directeur de Recherche à l’INRAE : Qu’appelle-t-on autonomie des exploitations ?
- Philippe Boullet, Directeur du pôle performance et prospectives CER France : Autonomie économique.

>>> Des exploitations en recherche d’autonomie - Retour d’expériences
Avec la participation de :
- Marie-Françoise Brizard-Pasquet, agricultrice.
- Franck Baechler, agriculteur.

>>> Première table ronde animée par Gabrielle DUFOUR, Agridées : « Exploitations autonomes et bénéfices réciproques pour les territoires »
Avec la participation de :
- Jean-Marc Callois, DRAAF Adjoint Auvergne-Rhône-Alpes
- Guillaume Dherissard, Directeur de la coopérative Fermes de Figeac
- Didier Lenoir, agriculteur, Président de la coopérative Dijon-Céréales.
 
>>> Deuxième table ronde, animée par Yves LE MORVAN, Académie d’agriculture de France :« Autonomie des exploitations et interaction avec les filières »
Avec la participation de :
- Christoph Büren, agriculteur et Président du groupe Coopératif Vivescia
- Régis Chevallier, agriculteur et Président des Maraîchers Nantais
- Florent Morillon, Président de l’Interprofession du Cognac
- Hugues Trameau, agriculteur, éleveur bovins ovins, Yonne

Conclusion par Marion GUILLOU, Présidente de l’Académie d’agriculture de France.

Voir agridees.com


La récolte de Paul Jamet (5)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIE (La) : Monsieur, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

A body of clay, a mind full of play, a moment's life -- that's me.
Harivansh RAI BACHCHAN, poet (1907-2003)



Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Canada Dry January, par Alexandre Abellan, 15 décembre 2023

C’est une promesse que l’on entend de plus en plus. "Ça a la couleur du vin, le goût du vin… Mais ce n’est pas du vin ?" Alors que les fêtes de fin d’année sont dans toutes les têtes, c’est déjà le mois de janvier sans alcool qui occupe les communiqués de presse reçus ces dernières semaines, car on le sait, un communiquant doit toujours avoir un temps d’avance sur la tendance et son actualité pour que ses publicités informations soient reprises à temps.

Des petites caves particulières aux grands groupes coopératifs, une avalanche de projets de vins désalcoolisés se dévoile en amont du Dry January, ou Défi de Janvier sous nos latitudes : un premier mois de l’année sans une goutte d’alcool pour capitaliser sur les bonnes résolutions. Quand on est opérateur du vin, faire du janvier sec un rendez-vous de sa communication annuelle, comme le coffret spécial Saint-Valentin ou la sélection de foire aux vins, est-ce social-traître pour un produit en pleine crise de déconsommation ?

Si la filière vin rejette philosophiquement une approche puritaine à l’anglosaxonne (laver les excès des onze mois précédents par l’abstinence pénitente de 31 jours au lieu d’appliquer une consommation modérée à l’année), la réalité du marché impose le pragmatisme : 40 % des Français ne consomment pas de vin rappelle Vin & Société.

Et sur l’année, pas seulement en janvier (ou même octobre : le Sober October existe aussi). Vin désalcoolisée ou filière déconsommée… Vaut-il mieux une distillation de crise des vins excédentaires ou une réorientation de certains volumes vers la distillation à froid/évaporation sous vide ? Face à un mouvement sociétal de fond, la caravane du sans alcool passe, est que la filière vin la regardera-t-elle passer avec mépris ou tentera-t-elle de s’y intégrer... En espérant planter la graine de la curiosité pour le vin chez des consommateurs qui en sont éloignés ?

Se diversifier par des boissons totalement ou partiellement désalcoolisées à base de vin pour ne pas être à sec ouvre questions et débats. Les modalités de productions sont à affiner, comme l’intégration, ou non, des vins désalcoolisées dans les Indications Géographiques… Sans oublier la polémique inévitable sur la terminologie à utiliser : peut-on parler de vin sans alcool ?
.../...
Voir vitisphere.com


Une famille d'amis, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

07 - 25/12/2023

 


Invités non invités, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

08 - 25/12/2023

 


Du côté de pleinchamp.com : ChatGPT, NBT… quelles technologies pour le futur de l’agriculture ?

[Edito] Près de 150 ans après l’invention des premiers tracteurs agricoles, quelles nouvelles technologies vont révolutionner l’agriculture dans les années à venir ? Lorsque l’on pose la question à ChatGPT, en bonne intelligence artificielle, celle-ci répond… l’intelligence artificielle. Mais pas que.

Il faut dire que les applications de l’intelligence artificielle sont déjà nombreuses dans le domaine agricole, en particulier dans l’analyse d’image, au champ et dans les bâtiments d’élevage. On l’utilise pour analyser les comportements des animaux ou encore pour repérer les adventices dans les parcelles.

Mais ChatGPT ne se contente (heureusement) pas de mentionner l’intelligence artificielle. Parmi les autres technologies qui pourraient révolutionner l’agriculture à l’avenir, elle cite les outils de précision (capteurs, drones, GPS…), les robots et engins autonomes, ainsi que les techniques de modification génétique des plantes. On retrouve ici le triptyque « numérique, robotique et génétique », prôné par le gouvernement pour le futur de l’agriculture française.

>>> Nouvelles techniques génétiques

En Europe, l’édition génomique des plantes est d’actualité. Le 11 décembre, les ministres de l’Agriculture de l’Union européenne se sont réunis pour tenter de trouver une position commune sur le règlement visant à encadrer les nouvelles techniques de sélection génomiques (les NGT ou NBT, pour new genomic/breeding techniques en anglais). A la différence des OGM, ces NGT ne reposent pas sur la transgénèse, c’est-à-dire sur l’introduction de gène d’une autre espèce, mais sur la mutation ou l’insertion de gène d’une espèce sexuellement compatible. Ils ne sont donc pas considérés comme « transgéniques ». La Commission européenne propose des règles assouplies pour une partie de ces NGT, qui ne seraient plus soumis à la réglementation OGM (tous interdits à la culture en Union européenne, à l'exception du maïs MON810, cultivé sur de petites surfaces en Espagne et au Portugal). Les ministres n’ont pas réussi à s’entendre sur une position commune, mais le dossier devrait avancer dans les mois à venir… et alimenter les tensions entre les partisans et les opposants à ces nouvelles semences. La Confédération paysanne et d’autres organisations notamment écologistes ont d’ailleurs manifesté le 13 décembre à Paris contre cette proposition de la Commission européenne, au nom du principe de précaution et contre le dépôt de brevets sur le vivant. Pour le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, ces nouvelles techniques sont au contraire porteuses d’espoir pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. « La France est pour les NBT », a-t-il déclaré récemment.

Quid de la viande in vitro ? Cette technologie de rupture, présentée comme un moyen de réduire l’impact environnemental de l’élevage et la maltraitance animale, jouera-t-elle un rôle significatif à l’avenir ?
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté de l'Institut de l'élevage

> Idele-Première n° 815 − 06/12/2023

> Idele-Première n° 816 − 13/12/2023

> Idele-Première n° 817 − 19/12/2023

   


Du côté d’André Heitz

> Le secret le mieux gardé pour les fêtes de fin d'année : les dindes de races patrimoniales

> Point de vue : Nous faisons des sacrifices dans toutes les conditions météo (même les pires !) pour nos animaux

> Allemagne : gazole agricole : qu'ont apporté les manifestations des agriculteurs jusqu'à présent ?

> Conséquences technocratiques : qui doit gérer les risques ?

> L'édition de gènes accélère la maturation précoce du soja

> L'USDA autorise l'entrée des rennes du Père Noël aux États-Unis

> Les vaches peuvent parler la nuit de Noël

> La FDA approuve les premières thérapies géniques pour traiter les patients atteints de drépanocytose

> La BBC diffuse de la propagande sur l'agriculture biologique et les pauvres du monde entier souffrent

> Modification de la législation sur le génie génétique : le droit des brevets empêche un compromis

> Impossible d'éviter les substances chimiques dans les repas de fête !

> Les prix des engrais sont trop élevés pour les agriculteurs – acheter ou prendre tous les risques ?

> Glyphosate : de l'intérêt de faire des analyses sur des femmes enceintes... militantisme

> La réduction de la viande bovine sauvera-t-elle notre planète ?

> La grande ruée vers le carbone, par Rory Christie, Réseau Mondial d'Agriculteurs

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Du côté de la Fnsea

> Comptes de l’agriculture 2023 : finie l’embellie !

Les comptes nationaux de l’agriculture pour l’année 2023 sont parus ce jour. L’embellie des deux dernières années est passée : le résultat brut de la branche agricole a chuté de 11 % en 2023 selon les estimations du ministère. Les causes sont multiples : baisses de volume, retournement des prix, et charges pesantes sur la comptabilité des agriculteurs.

Pour les productions végétales, le retournement de marché entre des prix d’engrais très élevés et des prix de vente en berne sur les marchés mondiaux a créé un effet ciseau délétère sur le compte des agriculteurs. Les rendements corrects en 2023 (+6 % de volume produit) ne compensent pas les pertes de valeur produite (-24 % pour les céréales, -21 % pour les oléoprotéagineux, -9 % pour les vins de table).

La valeur de la production animale a crû de 5 %, mais les revenus des éleveurs restent parmi les plus faibles. Surtout, la baisse de production en volume s’accroit encore pour les viandes, la volaille et les produits laitiers, tandis que les importations ne cessent, elles, d’augmenter, questionnant le défi de la souveraineté alimentaire.

Le respect des lois EGAlim doit absolument rester de mise : aucune baisse de prix n’est envisageable dans un contexte d’accroissement des arrêts d’activité d’élevage et les agriculteurs ne peuvent pas supporter encore une baisse de revenu.

La FNSEA continue de porter une vision politique de long-terme, claire et ambitieuse, nécessaire pour donner de la visibilité aux agriculteurs, leur permettre d’assurer une production alimentaire en quantité et qualité suffisantes pour les marchés français et internationaux, et d’en tirer un revenu décent et attractif, afin que le modèle agricole familial perdure. Il est impératif de reconnaître et de valoriser le rôle central des agriculteurs dans la préservation de notre souveraineté alimentaire et dans la contribution à une économie durable. Nous insistons sur l’urgence d’adopter des politiques qui garantissent des prix équitables pour nos produits, tout en soutenant l’innovation et la transition écologique dans le secteur agricole.


> Pacte d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture : Des mesures adaptées au renouvellement des générations mais des orientations à concrétiser dans le pacte

Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire présentait, ce vendredi 15 décembre à Yvetot, le contenu du Pacte d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture. A l’intérieur de ce pacte, le projet de Loi d’Orientation et d’Avenir Agricole est devenu le projet de loi d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture. Un texte qui comprend une quarantaine de mesures centrées sur les enjeux de formation et innovation et de transmission-installation dans un contexte de transitions de l’agriculture française, un texte utile et nécessaire à l’heure d’un défi démographique majeur en agriculture, mais qui ne donne pas de cap à l’agriculture française, contrairement aux engagements initiaux.

La FNSEA salue les dispositions relatives à l’enseignement, la formation et le développement agricole. En effet, les grandes orientations et priorités des politiques d’éducation et d’emploi sont alignées sur les propositions portées par la FNSEA.

Sur les thématiques installation-transmission, la création du réseau « France Services agriculture » est une avancée intéressante pour rationaliser les parcours des candidats et des cédants sur le format d’un guichet unique obligatoire.

Toutefois, le texte tel que proposé soulève des interrogations. En effet, si le diagnostic destiné à apprécier la résilience des exploitations agricoles au regard du changement climatique paraît pertinent, la création d’un diagnostic de la santé des sols, sans périmètre précis et sans évaluation de coût, risque d’aboutir à la mise en place de nouvelles contraintes normatives à contre-sens des objectifs de simplification et d’attractivité poursuivis. La FNSEA déplore en outre l’absence de dispositions fiscales incitant à la transmission en direction des jeunes agriculteurs et de mesures accompagnant les bailleurs dans la location aux jeunes. Le « droit à l’essai » pourtant plébiscité lors des groupes de concertation a, quant à lui, tout simplement disparu.

Au-delà de la loi, le Pacte présenté par le Ministre comporte de nombreuses intentions intéressantes. Si les sujets abordés répondent à de réelles problématiques, la FNSEA jugera sur pièce et attend la concrétisation des annonces. Elle sera également active pour compléter les annonces par des mesures, notamment sur la compétitivité, à même de permettre aux agriculteurs français de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays.

> Mesure fiscale pour l’élevage : une belle annonce au Sommet mais déception à l’arrivée !

Une mesure fiscale, une déduction de 150 € par vache, en faveur des éleveurs bovins viande et lait a été annoncée lors du Sommet de l’Élevage par les ministres Bruno Le Maire et Marc Fesneau. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Plan des pouvoirs publics pour la Reconquête de la Souveraineté en Élevage. Ce plan recouvre une ambition essentielle pour l’avenir, alors que le constat est sans appel : sans des signaux forts, le potentiel de production va continuer à régresser dangereusement, ces deux cheptels étant en forte décapitalisation.

Malgré les alertes répétées vers les pouvoirs publics, les arbitrages effectués dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024 suscitent une grande déception dans les filières bovines. Pour que cette disposition soit pleinement mobilisable par les éleveurs, il était essentiel que la déduction de l’assiette sociale soit également prise en compte, comme pour toute mesure fiscale. Ce n’est pas le cas !

Après l’espoir suscité auprès des éleveurs, ce refus du Gouvernement provoque l’incompréhension dans les campagnes.

Une incompréhension d’autant plus grande que nous émettons de sérieux doutes sur l’utilisation de l’enveloppe prévisionnelle de près de 100 millions d’euros au regard du manque d’attractivité de la mesure due à l’absence de transposition sociale.

A l’heure où nos productions ont pourtant plus que jamais besoin d’un signal politique majeur démontrant le soutien de la Nation à son Elevage, le Gouvernement doit mesurer l’ampleur de l’enjeu du maintien de l’élevage dans l’objectif de souveraineté alimentaire. Force est de constater que la mesure votée n’apporte pas ce signal tant attendu des éleveurs !

> La FNSEA salue l’octroi d’un complément d’aides à la Bio mais cela reste insuffisant !

La FNSEA se félicite que des efforts envers la filière biologique soient enfin réalisés par l’octroi d’un complément de 34 M€ à l’aide d’urgence, initialement de 60 M€.

La « commission Bio » de la FNSEA, réunie ce jour, avait en effet défendu auprès du ministère de l’Agriculture la nécessité d’un complément d’enveloppe, indispensable au maintien des producteurs et des outils de production, afin de mieux répondre à l’ensemble des demandes.

Cependant, malgré ce complément, force est de constater que cette aide ne bénéficiera qu’à un nombre restreint d’agriculteurs, notamment du fait qu’elle soit ciblée vers les producteurs 100% en Bio. Or, en production de fruits par exemple, 80% des exploitants ont une activité mixte avec une part de leur production en agriculture conventionnelle. De même, les critères de diminution d’EBE et de trésorerie sont trop restrictifs, et excluent presque intégralement certaines productions comme le lait.

Dans toutes les filières, la production biologique est supérieure à la consommation. Cette crise, qui touche toutes les productions, impose un accompagnement en 2024 sur les filières qui n’ont pu en bénéficier qu’à la marge.

Bien sûr, la loi EGAlim doit être appliquée de façon pleine et entière dans le secteur Bio comme dans les autres secteurs. Malheureusement nous constatons dans les contrats que ce n’est pas toujours le cas…

Enfin, pour éviter d’aggraver davantage la situation de la filière qui souffre d’une surproduction par rapport à ce que les marchés peuvent absorber, la FNSEA appelle à la prudence quant aux nouvelles conversions. Celles-ci doivent se faire en considération des marchés pour préserver la rémunération des producteurs !


La récolte de Paul Jamet (6)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIE (La) : C'est pas un métier c'est une vocation !
Michel Audiard

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

A body of clay, a mind full of play, a moment's life -- that's me.
Harivansh RAI BACHCHAN, poet (1907-2003)

 
Opinions et curiosités du web (2)


Quand fut y aller, faut y aller !

Ben, j'y vais !

Mais en ces temps "dissipés", climatiques ou politiques, difficile de se trouver un chemin vers un horizon radieux (????).

Les souhaits, pas très fan pour moi au vu des obstacles qui jouent à cache cache pour se dresser devant vous...

Restons donc optimiste, le meilleur remède dans l'adversité, je n'ai rien trouvé de mieux que quelques extraits du "Dico de Jojo", torturer les mots pour les faire rire...

En conclusion, je vous donne rendez-vous, dans la meilleure des formes à la même date l'an prochain, "Noyeux Joël" et Bonne chère...

NOËL (À) : Certains vivent de dindes alors que d'autres vivent d'un don.
Marc Escayrol.

NOËL (Bûches de) : Ces indécents mandrins innervés de pistache infamante et cloqués de multicolores gluances hyper glycémiques, plus douillettement couchées dans la crème que Jésus sur la paille, vous êtes le vrai symbole de Noël.
Pierre Desproges

NOËL (Jour de) : "Pourquoi arrive-t-il toujours quand les magasins sont bondés ?
Paulo Vincente

NOËL (Jour de) : Ne pourrait-on pas fixer la Saint-Sylvestre au 15 août, afin que le père Noël évolue enfin dans des cheminées éteintes ?
Philippe Bouvard

NOËL (Père) : Quand on va dans un bureau de poste et qu'on voit comment les employés des P.T.T. manipulent les colis, on comprend mieux pourquoi il tient à apporter ses cadeaux lui-même.
Marie-Lyse Aston

NOËL (Pour) : J'ai offert un livre à mon neveu. Il a passé six mois à chercher à mettre les piles.
Anonyme.

NOËL :
- Tu fais quoi pour Noël ?
- Je prends deux kilos.
Anna GAVALDA

NOËL : Bon, c'est Noël. Je ne pense plus, ni au passé, ni au futur, mais aux présents.
Gilles ABADIE

NOËL : J'avais mis mes souliers devant la cheminée, le père Noël m'a apporté des pieds.
Philippe Geluck in "Le Chat".

NOËL : Lorsque mes enfants mettent leurs petits souliers devant la cheminée, Saint Nicolas leur dépose toujours des semelles anti-odeur dedans.
Philippe Geluck in "Le Chat".

NOËL : Bientôt Noël... Cette jolie période de l'année où l'on songe plus au passé ni au futur mais rien qu'aux présents !
Antoine Chuquet

NOËL : Célèbre la naissance de Jésus-Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme.
Pierre Desproges

NOËL : Celui qui l'a inventé, c'est un mec qui devait tenir un magasin.
Jean-Marie Gourio

NOËL : Conspiration pour bien faire sentir aux célibataires qu'ils sont seuls.
Armistead Maupin

NOËL : Le temps du présent.
Françoise Papin

NOËL : Que le mois soit de 30 ou 31 jours, Noël c'est toujours le 25 décembre.
Anonyme

NOËL : Tout fout le camp ! Les gens fêtent Noël sous les tropiques et la messe de minuit se célèbre dans les discothèques.
Philippe Geluck in "Le Chat".

AN (Nouvel) : À nouvel an, nouvel élan.
Christelle Heurtault

AN (Nouvel) : Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Jacques Brel

PREMIER (de l'an) : Tous mes vœux pour de nouveau : 12 mois de bonheur, 52 weekends de sérénité, 365 jours d'amour, 8760 jours de paix, 525 600 minutes de succès, 31 536 000 secondes d'amour, le tout multiplié par 100 !
Anonyme

PREMIER (de l'an) : C'est la charmante coutume qui veut qu'on souhaite bonheur, santé et prospérité à des gens que les trois cent soixante-quatre autres jours on laissera crever la gueule ouverte. Philippe Bouvard

PREMIER (de l'an) : C'est le recommencement de ce qui continue.
Albert Brie

PREMIER (de l'an) : Le premier de l'an ! Jour navrant quand on n'a pas de famille, odieux lorsqu'on en a.
Alfred Capus

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Le goût des armes, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

09 - 25/12/2023

 


All gone, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

10 - 25/12/2023

 


Passer à table plus tôt pour limiter le risque cardio-vasculaire

Il n’est jamais inutile de se référer à la sagesse des anciens. Comme à ce proverbe breton qui dit « Qui ne veut avoir faim et gagner son pain se lève tôt le matin ». Une étude publiée dans la revue Nature Communications nous confirme les bénéfices d’un petit-déjeuner pris aux aurores, mais apporte d’autres enseignements sur le lien entre les horaires des repas et les risques cardio-vasculaires.

Le rythme quotidien des repas est l’un des facteurs de synchronisation des horloges périphériques du système circadien qui contrôle et régule le rythme des variations de la pression artérielle et du métabolisme. La chrononutrition a ainsi émergé comme un nouveau champ d’exploration des sciences de la nutrition, permettant de démêler la relation entre les horaires des repas, les rythmes circadiens et la santé.
.../...
Voir Journal International de Médecine


Macron à Toulouse : fusion nucléaire, intelligence artificielle, hydrogène, cargo spatial... les 7 défis pour la France du chef de l'État, La Dépêche, 19 décembre 2023
Voir ladepeche.fr


Aéronautique : Airbus, avec un record de 8 000 commandes en 2023, veut livrer 75 avions par mois
Voir francetvinfo.fr


Fonds Pierre Castel : Sensibiliser et agir avec l'Afrique pour soutenir son agriculture

Une certaine idée de l'Afrique et de sa relation avec la France et le Monde est à la base du Fonds Pierre Castel. Notre objet est de soutenir des projets dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire, pour contribuer au développement des territoires africains et à leurs échanges avec les territoires français.
Voir fonds-pierre-castel.org


Ronald Fisher ou la naissance des statistiques dans l'Angleterre de l'entre-deux guerres... Comme quoi les scientifiques ne sont pas à l’abri des pires dérives

Ronald Fisher aura été un génie de la statistique. Après avoir travaillé à la station de Rothamsted, il devint professeur à UCL (université où travaille mon frère Gabriel Waksman).
Ronald Fisher y fut nommé à la chaire d’Eugénisme, une période de l’histoire de UCL dont UCL s’est excusée.
Voir ucl.ac.uk

L’eugénisme est une théorie raciste que les nazis ont bien appréciée.

"Fisher wrote that he has no doubt that the Nazi party "sincerely wished to benefit the German racial stock, especially by the elimination of manifest defectives" and that he would give "his support to such a movement”.
See "How Eugenics Shaped Statistics"


La récolte de Paul Jamet (7)

25/12/2023

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIE (La) : Le jour où elle se vendra en tubes, il y en a qui seront les premiers à s'offrir une brosse à dents.
Michel Audiard

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Writing is like carrying a fetus.
Edna O'Brien, writer (1930-)

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


The Yield Technology Solutions (NSW - Australia)

We’re an agricultural technology company on a mission to transform food and farming practices with scalable digital technology. We use real time data and AI to power our technology to solve real challenges at farm level and throughout the food chain. We integrate data and insights to help our customers drive profits and sustainability, scale faster and reduce risk.

Leading AI-driven Precision Yield Management platform optimizing and enabling real-time accurate predictions from pre- to post-farm specialty crop production.
See Yield Newsletter
See twietter.com


Yield Technology Solutions - In June, we released the long-awaited mobile app feature – “Next 180 Days”

The mobile app now provides a high-level overview of weather for the Next 3 Days, Next 28 Days, and weather trends for the next six months ie. a total of 180 Days into the future!
 
This update focuses on our commitment to improving the precision of pre-farm, on-farm and post-farm decision support, while delivering exceptional customer experience.
See Video


TWE continues its data transformation journey with The Yield

Treasury Wine Estates (TWE) ANZ renewed for another three (3) years with our Precision Yield Management platform and yield predictions, following a very successful 2023 vintage.
 
Anthony Catanzariti, TWE’s General Manager Viticulture and Wine Making stated:
 
‘We used The Yield 18 month forecast to create our forecasts and guide our intake plan for the 2023 harvest. As a business we relied on this to shape our vintage and grape procurement planning.

V2023 was such an outlier because of a weather year we have never experienced before. It was a great test of The Yield’s algorithms that will now strengthen the model further.‘
See theyield.com


Agriculture Industry Demand Rising Sharply for AI, Automation and Advanced Data Analytics

This year, The Yield commissioned an AgTech survey of 807 US-based agribusiness including executives, agronomists, data scientists and IT specialists to gauge both the industry’s current state and future trajectory.

Research findings from the AgTech Trends 2023 survey reveal that while there has been a significant surge in digital transformation initiatives across agribusinesses, many still grapple with deriving actionable insights from their data.

Most agribusinesses are facing on-farm and off-farm challenges resulting from inaccurate yield predictions and inconsistencies due to complexities in data collection and analysis.

Respondents signalled a strong need and desire for digital technology advancements that include AI and automation to support more precise, data-driven decision-making across the agrifood value chain.
Download the full report via an Inquiry Form...


Du côté d'Auguste Derrière - 1



'Green' ammonia is the key to meeting the twin challenges of the 21st century (Siemens)

By switching to renewable electricity to make ammonia we could save over 40 million tonnes of CO2 each year in Europe alone, or over 360 million tonnes worldwide. We can also covert back into hydrogen and burn ammonia to make electricity when the wind is not blowing.
See siemens-energy.com


Fuel Positive

The world has discovered the potential of Green Ammonia to significantly reduce carbon emissions and help reach our international greenhouse gas reduction commitments.
Only FuelPositive has the technology, the team, and the model to make it happen economically and efficiently, in the short term.
Our lead product, an onsite, containerized Green Ammonia production system, will revolutionize clean energy through a patent-pending, first-of-its-kind technology invented in Canada.
It takes air, water, and sustainable electricity to make Green Ammonia. Adoption will dramatically support global targets to reduce CO2 emissions. And the traditional ammonia industry will die out because the old-centralized model and supply chain will be too unreliable, inconvenient, expensive, and damaging to the environment.
See fuelpositive.com/


FuelPositive's Onsite, Containerized Green Ammonia Production System (System Specs)

- 300 kg/day (100 tonnes/year) of green anhydrous ammonia
- 476 kg/day of water
- Customer to supply sustainable grid source of electricity or an off-grid option (approximately 1-megawatt solar array, with supplementary storage, would power the system completely off-grid)
- Operating costs expected to be around $560/tonne as announced in November 2021, depending on electricity costs

 


Du côté d'Auguste Derrière - 2



Why regenerative agriculture is only a part of the answer to sustainable food systems, by Theresa Lieb, November 30, 2023

No single solution can solve our food and climate challenges.

Regenerative agriculture has slowly but surely taken over the sustainability programs of America’s food corporations. PepsiCo, ADM, Cargill and General Mills are among the big companies encouraging their suppliers to adopt regenerative practices. Those practices are also supported by the U.S. government’s $3.1 billion Partnerships for Climate-Smart Commodities program.

This development has important benefits: Planting cover crops, reducing tillage and rotating crops, among other regenerative practices, offer a range of environmental advantages and can make farms more profitable. In the best case, they can even sequester carbon in soils. So, there’s nothing wrong with regenerative agriculture itself.

But the narrow focus has been crowding out work on more systemic food systems issues, such as food waste, dietary change and crop diversity, that need addressing. How did we get here, and how can we correct the course?

What’s behind its popularity?
Regenerative agriculture has been the right-sized sustainability pill for U.S. policymakers and companies to swallow. It’s big enough to elicit the appearance of meaningful change but small enough not to make too many people uncomfortable.

Three factors underlie its nearly universal support:

1. Minimal business disruption

Changing the practices of thousands of farmers isn’t simple, but it’s more convenient than revamping entire business models. Replacing conventional corn with regeneratively grown corn is easier than working with a different ingredient with superior environmental characteristics. Regenerative agriculture allows companies to demonstrate a commitment to sustainability while keeping their supply chains, products and profits intact.

2. Broad political support

While regenerative agriculture isn’t entirely uncontroversial — especially among farmers themselves — it’s far less polarizing than advocating for meat reduction or redistributing subsidies from commodity producers to vegetable farms. Politicians and businesses can demonstrate that they have finally woken up to agriculture’s climate impacts but don’t have to step on anyone’s toes to do something about it.

3. Attractive marketing opportunities

Regenerative agriculture allows its proponents to tell heartwarming stories that feed into America’s romanticized farming narrative. Companies and politicians can lift up farmers as climate heroes. Images of thriving cover crops and grazing cattle underscore hard work on the land for the benefit of all. That’s more attractive than showcasing a cultivated meat facility or campaigning for smaller portions to reduce wasted food.

>>> Expanding the toolbox

The best path forward is not a choice between regenerative agriculture and other sustainability approaches — because solving our climate, biodiversity and economic crises requires multiple approaches.

Let’s instead use the success of regenerative agriculture as an example for building momentum for additional improvements. With regenerative agriculture’s established support and rising global awareness of required food system reform, now is a good time for sustainability teams to recalibrate and onboard more tools.
.../...
See greenbiz.com


Foreign ownership of US farmland climbed nearly 9% in 2022, by Nathan Owens, Dec. 20, 2023

Despite the uptick, acreage owned by China declined as states moved to restrict adversarial countries from owning U.S. forest, crop and pasture land.

Foreign ownership of U.S. agricultural land is on the rise as investments in wind farms and other renewable energy projects grow, according to the latest report from the U.S. Department of Agriculture.

The amount of farm and forest land held by investors outside the U.S. totaled 43.4 million acres, an 8.5% increase from 2021 to 2022. Foreign investors now make up 3.4% of privately-held agricultural land and nearly 2% of all U.S. land, the USDA said Tuesday.

Large land purchases in three states accounted for 45% of the difference. Alabama and Michigan saw an uptick in forest land activity, while Colorado’s increase was mostly cropland and pasture.
.../...
See agriculturedive.com


Bad Joke

 



The Agricultural Research Service: A History of Innovation

This year marks the Agricultural Research Service's 70th anniversary, making it a particularly appropriate time to look back at the founding of this revolutionary agency and its scientific accomplishments. Learn more.
See tellus.ars.usda.gov


Extreme forest fires fuel emissions

The annual carbon dioxide emissions generated by forest fires are now higher than those from burning fossil fuels in Japan, the world’s sixth-largest CO2 emitter. In particular, emissions from boreal-forest blazes, such as those in Canada this year, “showed a rapidly growing trend”, says landscape ecologist and report co-author Xu Wenru. The report calls for countries to include forest fires in their climate plans — their emissions “cannot be ignored”, Xu says.
See nature.com


The Great Carbon Rush, by Rory Christie, Scottish Farmer, October 12, 2023

Carbon farming is the new gold rush—or at least it has the potential to become one with an amazing opportunity to disrupt and transform the stagnant debate over climate change and agriculture.

This is a remarkable prospect. As farmers, we must stake our claim.

Right now, too many of the combatants in climate-change debates look at farmers and see only problems. In their view, the people who raise animals, seed land, and harvest food by running tractors over fields are carbon criminals who spew greenhouse gases into the atmosphere.

Yet this overlooks a basic fact of biology: Plants remove carbon from the air, turning it into plant material or storing it in the soils. A fellow Global Farmer Network member and Brazilian farmer Andre Dobashi has called this process “carbon kidnapping” – using carbon-smart practices on their farm that makes the soil healthier by increasing organic matter and the soils productivity.

Farmers are in fact an important part of the solution to climate change. What is needed is to recognize and reward the good work they’re already doing and harness their determination and creativity to do even better.
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See globalfarmernetwork.org


Du côté d'Auguste Derrière - 3



A Better Way to Get Oysters? Try Growing Them on Land (Source Bloomberg)

In Japan, a producer says cultivating the shellfish in tanks of seawater is the future.
See Bloomberg Archive


Will reducing beef save our planet? By Lucy M. Stitzer, December 15, 2023

At the recent COP28 Climate Summit, the UN stated that wealthy nations should reduce red meat and dairy to avert a global health crisis. But aren't ranchers and dairy farmers proactively reducing its effects already?
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In fact, California has committed to a 40% reduction of dairy methane emissions by 2030 just by using digesters alone.
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See dirt-to-dinner.com


Viewpoint: As the BBC spews organic farming propaganda, the world’s poor suffer, by Henry Miller, Kathleen Hefferon, September 28, 2023

How many people around the world are currently living in poverty? The World Bank reports that a little over 9%, or approximately 720 million people, are subsisting on less than US$2.15 a day.

In the US, where poverty is measured differently, a staggering 10% of the population, or almost 40 million people, are living below the poverty line.

How about the UK? Approximately 20%, or 14 million citizens, are in poverty. That’s a lot of food-insecure people in one of the wealthiest countries in the world. But while many in the farming and scientific communities understand the relationships among agricultural practices, the cost of food, and food security, the staff of the BBC (British Broadcasting Corporation) seem clueless about them.

The government broadcaster came under fire from the think-tank Science for a Sustainable Agriculture (SSA) for posting misleading, pro-organic statements on their online “Bitesize revision guides,” which are aimed specifically at students.

In the US, where poverty is measured differently, a staggering 10% of the population, or almost 40 million people, are living below the poverty line.

How about the UK? Approximately 20%, or 14 million citizens, are in poverty. That’s a lot of food-insecure people in one of the wealthiest countries in the world. But while many in the farming and scientific communities understand the relationships among agricultural practices, the cost of food, and food security, the staff of the BBC (British Broadcasting Corporation) seem clueless about them.

The government broadcaster came under fire from the think-tank Science for a Sustainable Agriculture (SSA) for posting misleading, pro-organic statements on their online “Bitesize revision guides,” which are aimed specifically at students.
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See geneticliteracyproject.org


Amore fraterno

11 - 25/12/2023

 


Una catastrofe, 1887, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

12 - 25/12/2023

 


Lessons in lifesaving from Brazil, By Bill Gates| December 12, 2023

What the biggest country in South America can teach the world about healthcare.
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Of course, despite all the progress that’s been made in recent decades, Brazil still faces challenges. Financial crises and austerity budgets have led to cuts in healthcare spending, for example, and there are still districts where poorer residents have no access to CHWs (CHW: community health worker).

But Brazil’s healthcare system doesn’t have to be perfect to serve as proof of what happens when a country invests strategically in care for its most vulnerable: The returns are often far-reaching and life-changing.

That is why Brazil is highlighted by the Exemplars in Global Health program, which I helped launch in 2020. The program's mission is to identify countries that have made remarkable progress on health problems, understand the keys to their success, and share those insights globally so others can make similar progress. By that standard, Brazil has a lot to teach.

That’s not to say any country can or should replicate Brazil’s approach exactly, since no two countries are alike. But with the right mix of investment and innovation, Brazil has made great strides in becoming a healthier place for its people. If the country continues on that path and keeps doing what it’s done well already, and if other countries follow—or simply forge their own paths with Brazil in mind—we’ll have a healthier world, too.

See gatesnotes.com
25/12/2023

 

See gatesnotes.com
25/12/2023

 


FDA Approves First Gene Therapies to Treat Patients with Sickle Cell Disease

Today, the U.S. Food and Drug Administration approved two milestone treatments, Casgevy and Lyfgenia, representing the first cell-based gene therapies for the treatment of sickle cell disease (SCD) in patients 12 years and older. Additionally, one of these therapies, Casgevy, is the first FDA-approved treatment to utilize a type of novel genome editing technology, signaling an innovative advancement in the field of gene therapy.

Sickle cell disease is a group of inherited blood disorders affecting approximately 100,000 people in the U.S. It is most common in African Americans and, while less prevalent, also affects Hispanic Americans. The primary problem in sickle cell disease is a mutation in hemoglobin, a protein found in red blood cells that delivers oxygen to the body’s tissues. This mutation causes red blood cells to develop a crescent or “sickle” shape. These sickled red blood cells restrict the flow in blood vessels and limit oxygen delivery to the body’s tissues, leading to severe pain and organ damage called vaso-occlusive events (VOEs) or vaso-occlusive crises (VOCs). The recurrence of these events or crises can lead to life-threatening disabilities and/or early death.
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See fda.gov


London hospital cuts waiting lists with innovative system, by Rachel Sylvester, December, 10 2023

Guy’s and St Thomas’ hospital has slashed its elective backlog by running two operating theatres side by side.

Surgeons at one London hospital are performing an entire week’s operations in a single day as part of a ground-breaking initiative that could help tackle the record waiting lists in the NHS.

Guy’s and St Thomas’ NHS Foundation Trust has already slashed its own elective backlog in certain specialities by running monthly HIT (High Intensity Theatre) lists at weekends.

Under the innovative model, two operating theatres run side by side and as soon as one procedure is finished the next patient is already under anaesthetic and ready to be wheeled in.

Nurses are on standby to sterilise the operating theatre and instead of taking 40 minutes between cases it takes less than two, the only delay is the 30 second it takes for the anti-bacterial cleaning fluid to work.
See thetimes.co.uk


Dispiacenze infantili, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)

13 - 25/12/2023

 


Perspective: We make sacrifices in all conditions for our animals, by Kelsey Pagel, December 06, 2023

We recently had our first snow fall of the season here in Northeast Kansas. It was pretty significant, between 4 and 10 inches, depending on location. With it came all the social media posts about the love and beauty of the snow or the intense dislike of it. I don’t like snow. I keep telling Matt, my husband, my goal is to live somewhere I can leave my garden hose out year round and it never freezes. Yes, the moisture is nice since we’re in a multiple-year drought, but why can’t it come in the form of rain when the temperature is above 15 degrees!

I’ve come to realization there is a direct correlation between people who love snow and people that don’t have livestock. We grew up with livestock — pigs and cattle. We started calving in mid-March when it wasn’t quite warm yet. We checked all of them on four-wheelers. I was born March 12. Even though my mom had a C-section with me, the cows are her love on the farm, and while dad helped more than normal that first season, you can guarantee I was on the four-wheeler with her and my two older sisters checking calving cows.
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See agdaily.com
See teampagel.com


Soviet jokes gathered by the US Embassy in Moscow

See qz.com
25/12/2023

 


Coquette: A Tiktok success

01 - 25/12/2023

 


Mortgage rates: Down and Up

02-25/12/2023

 


Abortion pills success

03-25/12/2023

 


Japan's currency variations

04-25/12/2023

 


AI killing jobs? Or helping workers?

05-25/12/2023

 


Useful banks

06-25/12/2023

 


Canada had to cope with extreme forest fires last summer. For Russia it is quite often the case…

07-25/12/2023

 


More real physical stocks

08-25/12/2023

 


Ozempic (and Wegov) against Diabetes and Obesity / Ozempic (et Wegov) comme le Médiator, contre le diabète et l'obésité

09-25/12/2023

 


Obesity, a bonanza

10-25/12/2023

 


Obesity is making Eli Lilly happy

11-25/12/2023

 


All pills at the sale price as Ozempic

12-25/12/2023

 


Medicaid Coverage of Obesity Medicines

13- 25/12/2023

 

 


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