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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de
France
Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000
ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens.
Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale
d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques
(mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la
Compagnie.
S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :
- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)
- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938
- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909
Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis
1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés
par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).
Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ
9 000 volumes.
Les principales collections font l’objet de numérisation grâce
à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).
Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par
reconnaissance des caractères.
Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur
rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce
au logiciel KOHA.
À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr
Avant l’informatique : la basse-cour de la ferme en 1926
dans le Bourbonnais (département de l'Allier)
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Opinions et curiosités du
web (1)
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Tintin à Noël
Voir
vidéo
Du côté du Dico de Jojo : un message de Jojo !
Bonjour cher Ami,
Je prends toujours autant de plaisir à déguster la "Guyzette"
et je lis avec bonheur les extraits de mon Dico.
Je suis en pleine correction (27500 expressions à ce jour).
L'ayant conçu en deux partie, par ordre alphabétique, mots et
auteurs, je pense le diffuser uniquement sur "La Toile"
pour pouvoir l'exploiter.
En l'attente je vous livre deux nouveaux extraits...
Encore un grand merci pour vos publications si attendues.
Bien cordialement à Vous et les meilleures fêtes possibles...
à "étirer" tout le long de l'année 2024.
Georges
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Consider what we can do for handicapped people!
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Pensée de toujours pour ce qui me concerne
Un homme devient vraiment libre lorsqu’il décide d’espérer.
Jacques ELLUL (1912-1994)
Autre pensée fondamentale
Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur.
Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme,
parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir.
Albert CAMUS - L’homme révolté
Question très grave de Paul : Dominique de Vulpin
était-il pour ou contre le glyphosate ?
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Du côté
de Xavier Gorce
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Pierre Soulages à Conques : lumières sur un chef-d’œuvre
(et quelques avatars "politiques" somme toute très
normaux)
Salués aujourd’hui comme un chef-d’œuvre, les vitraux de Pierre
Soulages sont nés dans la douleur après huit ans de travail,
des centaines d’essais de verres et une obstination sans faille
pour surmonter les changements politiques et les réticences
des habitants.
Voir
la-croix.com
L’économie va avoir « massivement » besoin de travailleurs
étrangers, alerte le patronat, par Elsa Conesa, Le Monde 19
décembre 2023
Après s’être longtemps tenu à distance des débats autour du
projet de loi sur l’immigration, le président du Medef, Patrick
Martin, a estimé, mardi 19 décembre, que « 3,9 millions de salariés
étrangers » seront nécessaires « d’ici 2050 ».
Grand absent des débats autour du projet de loi sur l’immigration,
le patronat a finalement pris la parole mardi 19 décembre, alors
que les discussions entre le gouvernement et les oppositions
s’étiraient à l’Assemblée nationale. « Ce ne sont pas les patrons
qui demandent massivement de l’immigration, c’est l’économie
», a expliqué Patrick Martin, président du Medef, sur Radio
Classique, soulignant que « d’ici 2050, nous aurions besoin,
sauf à réinventer notre modèle social et notre modèle économique,
de 3,9 millions de salariés étrangers ».
.../...
Dans ce contexte, la sortie du président du Medef n’est évidemment
pas passée inaperçue. Elle n’en reste pas moins d’une grande
prudence. Patrick Martin dit regretter que le volet économique
du débat sur l’immigration soit « occulté » par la question
des régularisations. Et évoque plutôt le défi de long terme,
à savoir le déclin démographique et le vieillissement de la
population, qui vont tout à la fois assécher la population active
et créer de nouveaux besoins autour du grand âge. « On ne s’est
pas interrogé finalement sur ce qui est l’essentiel : aura-t-on
ou non besoin de main-d’œuvre immigrée, bien sûr légale (…)
à partir de 2036 ?, a ajouté Patrick Martin. On pense qu’on
aura du mal à échapper à ça, comme beaucoup d’autres pays qui
ont fait ce choix. »
.../...
Si le patronat s’est tenu à distance des débats enflammés sur
l’immigration, c’est aussi qu’il a craint d’être pris pour cible
et, au final, de marquer contre son camp. L’opportunité de s’exprimer
ou non ? Un choix « cornélien », expliquait récemment
un dirigeant de l’organisation, en soulignant le risque d’être
attaqué par La France insoumise ou le Rassemblement national.
Peu de fédérations ont par ailleurs été demandeuses d’une prise
de parole publique de sa part, en dehors de celles qui l’ont
fait directement : l’industrie manque cruellement de soudeurs,
de chaudronniers, d’ingénieurs, mais ces pénuries en travailleurs
qualifiés ne sont pas celles visées par la mesure sur la régularisation
des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Beaucoup
de patrons considèrent en outre qu’une application systématique
et plus homogène sur le territoire de la circulaire Valls de
2012 serait suffisante. Et plaident pour que le gouvernement
fasse plutôt revenir vers l’emploi les personnes qui s’en sont
éloigné. A ces raisons s’ajoutent les convictions personnelles
de dirigeants qui, parfois, s’opposent à leurs besoins économiques.
Voir
lemonde.fr
Écouter
Radio Classique
Premiers pas, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
Gioie infantili, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
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Un rapport parlementaire veut faire la lumière sur les marges
des fabricants de produits phyto (AFP, 21/12/2023)
Il serait « utile » de faire la lumière sur les marges des entreprises
qui vendent des produits phytosanitaires aux agriculteurs, estime
une commission d'enquête parlementaire dans un rapport rendu
public jeudi, suggérant qu'elles réalisent des « marges indécentes
» et devraient payer davantage d'impôts.
Les conclusions de cette commission avaient été présentées à
grands traits la semaine dernière par son rapporteur, le député
socialiste Dominique Potier. Il avait décrit « un archétype
d’un échec des politiques publiques » à affranchir les agriculteurs
de leur dépendance aux herbicides, fongicides et insecticides
de synthèse. Le rapport complet, de près de 300 pages, a été
publié jeudi. Il formule 26 recommandations, dont celle de «
sanctuariser les captages pour l’alimentation en eau potable
» en ouvrant notamment la possibilité d’exproprier un exploitant
pour arrêter la contamination de la ressource par des résidus
de produits phytosanitaires.
Voir
agri-mutuel.com
Voir
la synthèse du rapport de Dominique Potier, député de Meuthe-et-Moselle
Ce qui me (GW) parait curieux…
- Je n’ai pas vu les graphiques des évolutions de consommation
de produits phytosanitaires par catégorie de produits (insecticides,
fongicides…) , y compris les produits utilisés en AB.
- Je n’ai pas vu de comparaison avec d’autres pays de l’UE ayant
des systèmes de production analogues aux nôtres.
- Je n’ai pas vu une présentation de résultats concrets obtenus
par l’Inrae, par exemple en ce qui concerne les maladies de
la betterave.
- Je n’ai pas vu une seule mention de l’agriculture de conservation
des sols, nommée agriculture régénérative dans d’autres pays
que le nôtre (sans labour, couverture permanente des sols, rotations
plus longues).
- Je n’ai pas vu que soit regretté le peu d’intérêt de l’Inra
pour le sans-labour depuis une quarantaine (?) d’années consacrées
par ailleurs à la dénonciation vaine des produits phytosanitaires.
- Je n’ai pas vu que soit pris en compte le fait que la dénonciation
de l’utilisation de produits autorisés soit une forme d’harcèlement
moral et d’agression des agriculteurs dont l’objectif est de
gagner dignement leur vie en se conformant aux réglementations
en vigueur.
Les vœux de JM Séronie, membre de l'Académie d'agriculture
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L’effondrement de la biodiversité en France ? Un mensonge
d’État ! Par Christian Lévêque, 12 décembre 2023 (à mon sens,
c’est plus une erreur majeure qu’un mensonge délibéré)
Notre Premier ministre, Madame Borne, n’est pas dénuée de qualités,
mais en présentant la stratégie nationale de la biodiversité
son esprit cartésien a été pris en défaut : « L’effondrement
de la biodiversité est une menace existentielle pour nos sociétés
» ! Et bien entendu, selon elle encore « une sixième extinction
nous menace »…
…/…
Voir
factuel.media
Paul Vincensini
L'hiver est déjà là...
Voici Paul Vincensini, professeur passionné de poésie, pour
un peu de légèreté dans notre monde bien lourd.
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L’hiver, par Paul Vincensini (1930 - 1985)
Il prend une boule de neige
La serre très fort sur son cœur
Et fond tout entier avec elle
Ne laissant ici-bas
Qu'une paire de bretelles
Dans une flaque d'eau.
Moi l'hiver je pense
Aux petits oiseaux
Qui couvent des œufs glacés
Dans les arbres
Moi l'hiver je pense
Aux petits poissons
Qui se gèlent les bonbons
La nuit
Dans les rivières.
Le vent d'hiver dérange tout
Les Poisseaux
Les Oisons
La rivière dans les arbres
Le froid fait peur à tout le monde
Mais au cœur de la pierre
Il fait chaud
Et on entend une musique.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Paysage d'hiver, 1601, de Pieter Brueghel le Jeune (ca
1564 - 1638)
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Horizons, le magazine suisse de la recherche
Dans le dernier numéro du magazine de la recherche suisse «
Horizons », je trouve plusieurs articles sur les pbs d’évaluation
sous le titre : « Dossier : une évaluation de l’évaluation »,
dossier qui rassemble des articles intéressants :
- Et la gagnante est…
- L’octroi de fonds devient plus souvent un objet de recherche
en soi
- Jusqu’au meilleur article
- Les petits secrets du peer review
- Au commencement est la subjectivité
Voir revue-horizons.ch
L’évaluation des articles par des reviewers et l’évaluation
des équipes de recherche sont étudiés en parallèle. Un bon chercheur
n’est pas nécessairement un bon évaluateur. La recherche comme
l’évaluation, est une pratique qui s’apprend. Le problème est
que cet apprentissage se fait généralement sur le tas.
Personnellement ayant à évaluer des projets de recherche soumis
à la Direction Agriculture de la Commission Européenne (c’était
il y a bien longtemps !), j’avais été content de mieux
appréhender le métier de l’évaluation en petit groupe puisque
nous travaillions par groupes de trois ou quatre experts et
pouvions discuter nos points de vue respectifs et au besoin
changer d’avis, ou au moins nuancer nos avis.
La revue « Horizons » éditée sur papier est diffusée
gratuitement et est bien sûr en libre accès sur Internet.
"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
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Ma boussole : si je suis de l'avis des extrémistes, je me dis
que je me trompe ! (GW)
La « gauche normale » regrette maintenant le rejet du
projet de loi « immigration »... à faire alliance avec le FN et
/ ou LFI, on ne fait que des erreurs... ici aux dépends de tous
les immigrés, et ils sont nombreux, qui travaillent et ne sont
pas régularisés.
C'est de l'aveuglement anormal de la part de gens qui savent ce
que gouverner veut dire. A croire que certains se moquent bien
des immigrés en situation difficile bien qu'ils travaillent !
Voici l'article du Monde qui est bien gentil avec notre gauche
bien déboussolée…
Rejet du projet de loi « immigration » : pour la gauche, une
victoire en trompe-l’œil, Par Sandrine Cassini, 12 décembre 2023
Après avoir espéré en vain un abandon du texte, après son rejet
lundi à l’Assemblée nationale, les députés de gauche craignent
que la décision du gouvernement de convoquer une commission mixte
paritaire aboutisse à un durcissement du texte.
À peine fêtée, la victoire de la gauche a déjà un goût amer. Lundi
11 décembre, pourtant, « insoumis », socialistes, communistes
et écologistes ne boudaient pas leur plaisir après l’adoption
de la motion de rejet préalable déposée par ces derniers à l’Assemblée
nationale, sur le projet de loi « immigration ». Les
votes des députés de la Nouvelle Union populaire écologique et
sociale (Nupes), du Rassemblement national (RN) et des Républicains
(LR) ont eu pour effet d’empêcher son examen dans l’Hémicycle.
Benjamin Lucas, député écologiste des Yvelines et porteur de la
motion, se disait « très fier d’avoir empêché un mauvais
texte ». À gauche, ils étaient nombreux à penser que le gouvernement
retirerait son texte. Qu’il n’aurait pas le choix devant « un
tel échec politique ». « Dans toutes les démocraties
normales, c’est ce qu’il se passerait », appuyait Boris Vallaud,
le président du groupe socialiste au Palais-Bourbon.
Las, l’exécutif a choisi de maintenir son projet de loi, en convoquant
une commission mixte paritaire (CMP), qui doit réunir à huis clos
sept députés et sept sénateurs pour tenter de s’accorder sur une
nouvelle mouture du texte. Au passage, Elisabeth Borne a fustigé
ce qu’elle juge être une alliance entre la gauche et l’extrême
droite. Pendant les questions au gouvernement mardi, la première
ministre a accusé Boris Vallaud d’avoir « mis de côté [ses]
convictions » en « mêlant [ses] voix à celles de l’extrême
droite ». Une « compromission », selon elle, « pour
un coup politique sans lendemain ». « S’il y a bien
eu un “en même temps”, c’est entre le vote du RN et celui de la
Nupes », a renchéri le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
>>> Delphine Batho, seule à gauche à voter contre le
rejet
À l’arrivée, la commission pourrait aboutir à un durcissement
du texte car la base de travail sera le texte adopté en première
lecture au Sénat, qui avait largement durci la copie initiale
du gouvernement. Un risque clairement identifié par la députée
écologiste des Deux-Sèvres Delphine Batho, seule députée de gauche
à voter contre la motion de rejet. « Là, on est dans une
addition de votes incompatibles, emportée par l’envie d’infliger
une défaite au gouvernement, et qui fait preuve d’aveuglement
sur le fait que les gagnants sont Les Républicains et l’extrême
droite », justifie celle qui dénonce « une manœuvre
parlementaire » ayant « un impact sur la vie des gens ».
Ses arguments ont hérissé ses collègues à gauche. Tout en lui
reprochant de ne pas avoir « prévenu » et de ne pas
avoir « tenté de convaincre son groupe », le député
écologiste de Paris Julien Bayou justifie la motion de rejet par
le fait que « le discours de Darmanin annonçait une refonte
de l’AME [aide médicale d’État, une couverture maladie pour les
étrangers en situation irrégulière] ou le délit de séjour irrégulier »,
citant deux demandes de la droite.
Aux yeux de Boris Vallaud, les quinze jours de débats prévus dans
l’Hémicycle pour examiner les 2 600 amendements n’auraient
rien changé. « Le texte aurait probablement été durci quelle
que soit la procédure, affirme le socialiste. La balle est
dans le camp de la majorité et du gouvernement, et le dernier
mot appartient à l’Assemblée, pas au Sénat. ».
Voir
lemonde.fr
L'Écho
des bistrots, petite confidence sur les cafés, pubs,
tavernes et autres buvettes, de Pierrick Bourgault aux
éditions Transboréal
Pierrick écrit : ce message pour vous annoncer
la parution d'un livre minuscule (11 x 16,6 cm, 96 pages,
9,50 €) mais cher à mon cœur.
L'Écho des bistrots parcourt le monde, des cafés sarthois
à ceux de Kashgar sur la Route de la soie, des débits
de bière chinois aux cafés chineurs où tout est à vendre,
d'un salon de thé improvisé dans le désert mauritanien
à la buvette de Paulette (Paris 14e) où Brassens sirotait
un ballon de rouge avec sa tante.
Voyages dans le temps, dans des petits mondes habités,
poétiques: les bars-concerts sont des scènes alternatives
précieuses pour la liberté d'expression, pour la création
musicale et le plaisir du public - j'y ai passé mes
plus belles soirées. L'Écho des bistrots est la réécriture,
onze années plus tard, de l'édition 2012.
Voir
transboreal.fr
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Comment Karine Le Marchand humilie les paysans, par Sylvie
Brunel, Le Point, 28/11/2023
Pour la géographe Sylvie Brunel, « Familles de paysans », le documentaire
diffusé ce 27 novembre sur M6, pêchait par son misérabilisme et
sa vision déconnectée du réel. Ou comment rabaisser en faisant
mine d’honorer.
Familles de paysans, le documentaire diffusé lundi 27 novembre
sur M6, prétendait donner un coup de projecteur sur une classe
sociale méconnue et globalement maltraitée par la société : les
agriculteurs. Le résultat est consternant.
Le documentaire commence classiquement par des interviews de personnes
âgées, expliquant combien la condition de paysan était dure, ingrate,
harassante, avant les années 1960, l'absence de vacances, des
femmes bêtes de somme, dont le statut professionnel n'a été reconnu
que tardivement, des enfants astreints au travail des champs,
la pauvreté, et parfois la faim, toujours à courir derrière le
cheval pour labourer et semer, toujours penchés pour désherber
et récolter.
Il explique ensuite avec justesse que la révolution agricole des
années 1960, ses tracteurs et ses traitements, a enfin libéré
la paysannerie de la pénibilité et permis de produire pour nourrir
la France. Jusque-là, tout va à peu près bien, même si les agriculteurs
sont la seule corporation que l'on renvoie systématiquement à
son passé (en les dénommant toujours, avec condescendance, « nos
» paysans). Imagine-t-on traiter ainsi des autres secteurs de
l'économie ?
Et puis les choses se gâtent : le propos de l'animatrice, Karine
Le Marchand (déjà aux manettes de L'amour est dans le pré), toujours
en position surplombante malgré une empathie surjouée, est en
réalité de dénoncer ces traitements. La croisade contre les «
pesticides » se mue en mensonges éhontés, assimilant le glyphosate
à l'agent orange du Vietnam, prétendant que les paysans meurent
précocement de cancers, alors que l'étude Agrican montre au contraire
qu'ils vivent plus longtemps que la moyenne de la population française,
même s'ils sont plus exposés aux cancers de la peau (la vie au
grand air) et aux lymphomes.
>>> Un réquisitoire compassionnel mais condescendant
contre une profession qui aurait raté le train de l’histoire.
Dans toutes les familles choisies (en bio, en maraîchage, en élevage
laitier, en circuits courts), les personnes interrogées sanglotent.
Pour des raisons différentes (trop de travail, trop de soucis
financiers, des deuils), chacune des personnes confessées par
l'admirable animatrice finit étranglée par l'émotion et s'épanche.
Le misérabilisme préside à ce qui est en réalité une vaste entreprise
de discrédit sous le couvert de l'admiration, miroir déformé et
humiliant renvoyé à une profession désormais pleinement engagée
dans la troisième révolution agricole, où il faut continuer de
produire pour nourrir le monde, permettre aux jeunes de s'installer
dans des exploitations viables (ce qui suppose par exemple l'accès
à l'eau), ne traiter qu'en dernier recours, par la mise en œuvre
de solutions combinatoires complexes supposant toujours le recours
à des techniques avancées, outils d'aide à la décision, big data,
robotisation, génomique végétale… Rien de tout cela n'est traité.
Ou bien sur un mode critique (le paysan et ses grosses machines).
Familles de paysans est en réalité un réquisitoire compassionnel
mais condescendant contre une profession qui aurait raté le train
de l'histoire, à rebours de tout ce que les filières et les organisations
de producteurs imaginent aujourd'hui pour continuer de nous nourrir
suffisamment, avec de bons produits et en toute sécurité.
Karine Le Marchand a été promue Officier du Mérite agricole par
le ministre de l'Agriculture le 7 novembre dernier. Certes, cette
animatrice a permis de mettre les paysans au premier plan, avec
son Amour dans le pré, mais est-ce vraiment de telles représentations
que nous devons encourager, alors que les défis à relever sont
considérables, climatiques, alimentaires, agronomiques, économiques,
mais aussi géopolitiques, dans un monde où l'arme alimentaire
sévit plus que jamais ?
*Sylvie Brunel est géographe et écrivaine. Son dernier livre,
Nourrir, cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre (Buchet-Chastel),
a reçu le grand prix du livre éco 2023.
Voir
lepoint.fr
Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons
nous offrent des vinifications originales, des saveurs
étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt
de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les
méthodes classiques et expliquer leur contournement.
Bref, la pédagogie par la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis,
retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent
les méthodes de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces
cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un
Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde
entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui
écoutent de la musique classique, le vin d'amphores
de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu
le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix
pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016
et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand
prix du journalisme agricole pour mes reportages en
Irak, en particulier sur les vins clandestins que je
révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
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Are global harvests keeping pace in a warming world? By Hannah
Ritchie, 15 Dec. 2023
The world will achieve record food production this year, but with
a growing El Niño and future climate change – will it be able
to keep up?
It’s been a hot year. The warmest year on record, with several
months 1.5°C above pre-industrial temperatures.1
Next year is likely to be even warmer as the El Niño (the ‘warm’
phase of the natural ENSO cycle) continues into Spring. It could
be the first year that we temporarily pass 1.5°C (although probably
temporarily).
Food security is my biggest worry about climate change. Many of
our current crop varieties could see a decline in yields as the
planet continues to warm. In some regions, this could be severe.
Now, we’re not helpless in this situation: we can prevent at least
some of these losses with different crop varieties, irrigation,
farming inputs, and technological innovation.
We’re therefore in a race: can innovation and agricultural productivity
keep pace with a changing climate?
So far, the answer has been yes.
Temperatures might have broken records, but so has crop production.
I had a look at the latest forecasts from the US Department for
Agriculture’s World Agricultural Production reports and database.
.../...
See
sustainabilitybynumbers.com
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Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
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In defense of Universalism in sciences, by Giovanni Molteni
Tagliabue - 11.12.2023
From an article in Science magazine by journalist Rachael Zamzow,
we learn that many social scientists believe that a published
paper should include in its author details a “’positionality statement’
from each author describing how their identity might influence
their work”, declaring “for example, race, ethnicity, geographic
location, sexual orientation, gender identity, disability status,
and career level”. Defending such a practice, one author maintains
that it is “an invitation to think more broadly about what your
role as a researcher is”. To illustrate the supposed benefits
from such declarations, an imaginary case is offered: “If you’re
an astronomer, for example, think about where your telescope is,
she says. ‘Are you part of that community? Is that telescope put
there with knowledge of the people who call that place their land?’”
We believe that although some might find this an interesting question
for a sociological or ethnographic study, it has nothing to do
with, for example, the value of a report concerning a heavenly
body discovered using that telescope. How a disclosure of the
astronomer’s sexual orientation would add anything to the understanding
of the matter by a reader of the article in an astronomy journal
is puzzling, and sounds rather like a bad joke…
The call for “positionality statements” reveals some basic confusion:
1. One thing is the (interesting) description and analysis of
the sociological and historical settings in which scientific endeavors
are located and undertaken;
2. Another thing is the results of research contained in a scientific
paper on whatever topic.
.../...
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europeanscientist.com
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Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Un) : Un con, ça ne se définit pas, il faut donner des
exemples.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
If we don't believe in freedom of expression for people we despise,
we don't believe in it at all.
Noam CHOMSKY, linguistics professor and political activist (1928-)
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 14 décembre 2023 de cette gazette
afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1085 dated December 25, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Face aux robots, « il faut se préparer aux évolutions de métiers
» (L'agriculteur normand)
La troisième édition du salon Rob2 s’est tenue, jeudi 30 novembre
2023, au lycée agricole du Robillard, dans le Calvados. Les visiteurs
ont côtoyé drone effaroucheur, robots maraîcher, de traite ou de
travaux au champ et autres outils d’aide à la décision toute la
journée.
.../...
Depuis cinq ans, le Robillard a développé un module d’initiative
locale spécifique à la robotique agricole qui permet d’inculquer
aux élèves les aspects sociaux, économiques et techniques de ces
nouvelles technologies.
« Rob2 permet de semer quelques graines pour que les jeunes prennent
conscience de ce qui va arriver. Voir tourner les robots aujourd’hui,
ce n’est pas juste un concept. Ce sont des objets qui fonctionnent
et qui vont progressivement prendre la place des systèmes actuels.
On les prépare à des évolutions de métiers ! », constate Nicolas
Chéenne.
« La robotique a beaucoup avancé ces dernières années, mais elle
a encore une marge de progrès pour devenir utilisable à 100 % dans
l’agriculture. […] Pour moi, l’avenir est prometteur dans le secteur,
il y aura toujours du travail », conclut sagement Antoine Hue (19
ans), étudiant en BTSA GDEA et apprenti à la Coopérative de Creully.
Voir
agriculteur-normand.com
Bientôt la fin du « Far West » pour les données numériques agricoles
?
La réglementation européenne évolue vers plus de transparence. Elle
permet aux exploitants, bien souvent perdus face à ce sujet complexe
et crucial, de reprendre le pouvoir sur leurs informations. Le point
sur la situation. « Qui a accès aux infos de ma station météo ?
», « Que deviennent les statistiques de mon robot de traite ? »…
Ces questions, les exploitants sont de plus en plus nombreux à se
les poser. Et trouver une réponse claire a longtemps été presque
mission impossible ! « Les données numériques agricoles, jusqu’à
présent, c’était le Far West », reconnaît Christophe Gervais, directeur
technique d’AgDataHub. Cette société se présente comme « l’acteur
de référence de la circulation des données agricoles en France et
en Europe ». L’expert a fait le point sur ce thème complexe et crucial
lors de l’opération Fermes Numériques, organisée par la Chambre
d’agriculture de Bretagne le mardi 12 décembre.
..../....
C’est dans ce contexte qu’émerge Agdatahub. « Nous sommes une plateforme
neutre et souveraine de partage et d’échanges de données, entre
les consommateurs et les demandeurs. Notre solution Agritrust permet
une gestion gratuite et facilement accessible, via un tableau de
bord, des consentements d’accès aux données, avec la possibilité
de les révoquer et de les limiter dans le temps. C’est utile en
cas de changement de prestataire par exemple. On supprime l’ancien,
on ajoute le nouveau et c’est réglé », résume Christophe Gervais.
Côté sécurité, l’identification se fait via France Connect et le
registre national des entreprises. Un cas pratique : Saipol, via
sa solution OleoZE, accorde des primes en fonction du score GES
(Gaz à effet de serre) de la production, pour favoriser les pratiques
vertueuses. Si l’exploitant a renseigné toutes les informations
nécessaires sur le site MesParcelles.com, un outil conçu par le
réseau des chambres d’agricultures, il lui suffit d’autoriser Oleoze
à y accéder pour calculer son éventuel bonus.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
La facture électronique dans le secteur agricole, par Isagri
Ingénierie, le 19 déc. 2023
La facture électronique est sans aucun doute un enjeu majeur au
sein de toutes les entreprises qui éditent des factures avec TVA.
Les artisans, commerçants, entreprises de prestations de services
auprès de professionnels devront éditer et livrer des factures
électroniques. Cette réforme vise à mieux tracer l’ensemble des
transactions faites entre les entreprises pour éviter les erreurs,
réduire les coûts mais aussi pour mieux collecter l’impôt.
Voir
blog.isagri-ingenierie.fr
6 clés d'une mise en place réussie d'un CRM pour une structure
agricole, par Léni Mellarini le 21 nov. 2023
La mise en place d’une solution informatique tel qu’un système
de gestion de la relation clients (CRM) au sein d’une structure
agricole comme une coopérative, un négoce ou même un agro fournisseur
doit respecter certaines étapes afin d’apporter, en finalité,
de nombreux avantages en termes de gestion de données, de prise
de décision, et d’efficacité sur le plan opérationnel pour une
productivité accrue.
La mise en place peut aussi susciter des questions et des préoccupations
de l équipe informatique notamment sur la sécurité c’est pourquoi
nous verrons dans cet l’article l’importance d’inclure les collaborateurs
en lien avec la solution CRM dans tout le processus pour assurer
une mise en place réussie.
Voir
blog.isagri-ingenierie.fr
Plan de réduction des émissions de polluants atmosphériques,
par Guillaume Dupuis le 10 oct. 2023
Avec son nouveau « PREPA », comprendre Plan de Réduction des Émissions
de Polluants Atmosphériques, pour la période 2022-2025, le gouvernement
Français a récemment annoncé qu'il visait une réduction de près
de 30% d’ici 2025 comparé aux niveaux relevés de 2005.
Une ambition forte qui aura des répercussions non négligeables
pour les exploitations agricoles qui devront, à l’aide de leurs
partenaires locaux, comme les coopératives, avoir un accompagnement
pour adopter de nouvelles pratiques et s’équiper de matériels
adéquats.
Voir
blog.isagri-ingenierie.fr
Bourse aux grains : l'autonomie pour les agriculteurs, par
Lionel Depouve, le 29 juin 2023
Dans un contexte national et géopolitique de plus en plus tendu
et incertain, de plus en plus d’entreprises sont en quête de solution
afin de pérenniser leurs activités d’achats de céréales et donc
de maintenir leur survie face à des acteurs de plus en plus nombreux
et des agriculteurs de plus en plus autonomes et dorénavant prêts
à se tourner vers d’autres acteurs non historiques afin de leur
permettre de consolider voire d’augmenter leurs revenus.
Voir
blog.isagri-ingenierie.fr
Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté
de prescrire ?
- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut
? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli
et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier,
Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine
Hill, et Jean-Paul Parier
- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché
par Alain Saint-Pierre
- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament
par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin
- Prescription hors autorisation de mise sur le marché
en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier
- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol
- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM
en temps de crise ? par Matthieu Mulot
Karnott automatise la traçabilité de votre pulvé
Toujours dans une approche zéro saisie, la solution connectée Karnott
Module Phyto automatise la gestion des traitements phytosanitaires
à chaque étape, depuis le bon de commande jusqu’au document final
réglementaire.
Tout professionnel qui utilise des produits phytosanitaires doit
être conformité avec la réglementation, utiliser le bon produit
dans les bons dosages et de pouvoir en apporter la preuve à tout
moment. Une traçabilité manuscrite qui est chronophage, souvent
pénible, source d’erreurs et qui implique de devoir adopter une
bonne méthodologie quotidiennement. Avec la solution Karnott, il
s’agit de passer du déclaratif à une traçabilité automatisée des
traitements phytosanitaires.
Voir
farm-connexion.com
MyEasyFarm fournit sa plateforme aux clients Valtra
Valtra s’associe à MyEasyFarm en France afin d’inclure un abonnement
à la plateforme d’agriculture de précision pour l’achat d’un Pack
Technologie Pro X.
Cette démarche vise à mieux valoriser les données collectées par
l’outil de planification des chantiers Valtra Task Doc Pro. L’agriculteur,
s’il a opté pour une licence Technologie Pro X (qui comprend toutes
les fonctionnalités des packs Confort, Technologie et Technologie
Pro) disponible en réseau pourra mieux valoriser les données collectées.
Voir
farm-connexion.com
Les boucles RFID facilitent le recueil des données, par Par Alexis
Jamet, 22 Déc 2023
La Chambre d’agriculture de Bretagne a présenté ses travaux liés
à la technologie RFID pour le suivi d’un élevage de porcs.
Voir
paysan-breton.fr
Agriculture 4.0 : venez écrire les normes de demain avec
l’Afnor
Le 05 février prochain aura lieu la 1ère réunion de la nouvelle
commission AFNOR sur les systèmes agroalimentaires pilotés par les
données.
Cette commission très attendue a pour mission de prendre part aux
définitions internationales qui vont avoir lieu sur le numérique
agricole en normalisation : architecture de référence, évaluation
de la conformité des données, échanges des données, infrastructure
sémantique, modèle de données pour les cultures, empreinte carbone,
irrigation... La liste des sujets est longue. Les pays vont dessiner
ensemble les référentiels de demain appliqués au marché mondial
de l'AgTech.
La France doit pouvoir porter ses enjeux en positionnant son savoir-faire
comme référence mondiale.
Voir
linkedin.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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La récolte de Paul Jamet (1)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CONDUIRE : Dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Whenever books are burned men also in the end are burned.
Heinrich HEINE, poet, journalist, and essayist (1797-1856)
Meta propose Purple Llama pour fiabiliser et sécuriser les IA
génératives, par Bertrand Garé, 12 décembre 2023
À peine quelques jours après la publication de l'AI Act européen,
Meta présente une boîte à outils open source qui doit notamment
éviter que les IA génératives racontent et n'écrivent n'importe
quoi.
Meta lance un garde-fou pour un développement plus sécurisé et responsable
des IA génératives. La maison mère de Facebook, qui porte aujourd'hui
de nombreux projets autour de l'IA (Llama 2, Audiobox, Emu Video,
etc.) vient de présenter le petit dernier de la famille, Purple
Llama. Cette boîte à outils open source vise à accompagner les développeurs
dans la fabrication de leurs IA génératives en s'inspirant de ce
qui se fait déjà en matière de sécurité des applications. Purple
Llama doit ainsi proposer à termes un ensemble d'outils de surveillance
et de contrôle dédiés à la sécurité et la fiabilité des modèles.
.../...
Voir
linformaticien.com
Il piatto rotto, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
La caccia alla lepre zambo de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
La récolte de Paul Jamet (2)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CONFIANCE (Faire) : Dur de faire confiance à l'être humain,
même les aveugles préfèrent se faire guider par des chiens !
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
What loneliness is more lonely than distrust?
George ELIOT (pen name of Mary Ann Evans), novelist (22 Nov
1819-1880)
Souveraineté alimentaire face au dérèglement climatique ?
Voir
Serge Zaka
Ce jour proche où le monde nourrira la France
C’est le titre d’un article écrit par Philippe Pointereau, et
qui vient de paraitre dans le Hors-série n°128 « Déchiffrer 2024
» de la revue Alternatives Économiques.
Voir
linkedin.com
À quoi je (GW) répond : Vous ne mentionnez pas l’agriculture
de conservation des sols, nommée agriculture régénérative dans
d’autres pays que le nôtre (sans labour, couverture permanente
des sols, rotations longues…), comme façon de maintenir les rendements
à un niveau élevé, et capturer plus de carbone, tout en diminuant
l’utilisation d’intrants. C’est peut-être dommage… De toutes façons,
jusqu’à présent, à part Stéphane Le Foll, peu de gens se sont
vraiment intéressés à ce genre de solutions.
Sébastien Abis : « Refabriquer du bonheur et de la confiance
», par Alexis Jamet, 22 Déc 2023
Souveraineté alimentaire, écologie, santé, emploi… Pour Sébastien
Abis, les agriculteurs seront au centre de tous les enjeux du
XXIe siècle.
« Le siècle à venir va être rempli de défis », introduit
Sébastien Abis, directeur général du Club Demeter. « Je
suis convaincu que les agriculteurs seront les héros de cette
aventure ». D’après le chercheur, le sens de l’agriculture
va effectivement aller en s’amplifiant. Le monde agricole sera
au centre de tous les enjeux écologiques, sociologiques, politiques
et environnementaux de demain. « Il sera le pourvoyeur de
la sortie du tout pétrole grâce à la mise en place d’énergies,
de bâtiments et de matériaux du futur. C’est un secteur d’activité
qui sait faire de l’économie circulaire, aussi bien dans la production,
les ressources ou les idées ».
…/…
Voir
paysan-breton.fr
Comment se protéger des vols de matériels agricoles ? Par Pierre-joseph
Delorme, 18 décembre 2023
Contre les vols, aucun matériel n’est à l’abri. De la tronçonneuse
au tracteur en passant par les très convoités GPS ou encore le
GNR, les matériels présents sur les exploitations agricoles suscitent
les convoitises. Des vols qui peuvent pénaliser le développement
de certaines Cuma.
Aussi en jeu, la cyber sécurité souvent négligée par les agriculteurs
et des contrats d’assurance à bien prendre en compte. Des moyens
de prévention existent et des conseils précieux peuvent être dispensés
par la gendarmerie directement sur les exploitations.
Voir
entraid.com
La prise de force, une belle invention française, par Mathieu
Bonaventure, 18 décembre 2023
C’est à Auneau en Eure et Loir, petite bourgade située entre Paris
et Chartres que fut imaginé un système révolutionnaire, capable
d’animer une machine tractée même à l’arrêt.
Albert Gougis, brillant professeur de faculté, reprend en 1875
l’affaire de son père et fabrique des semoirs en ligne et des
épandeurs d’engrais. En 1905 et 1906, alors que l’ensemble des
outils sont encore auto-animés par leur vitesse d’avancement,
ce visionnaire se penche sur l’élaboration d’une prise de force
mécanique permettant de transmettre le mouvement rotatif du moteur
aux mécanismes d’une moissonneuse.
Ainsi entraînée par un tracteur de type tricycle de 12 à 16 chevaux
constitué de pièces automobiles, la moissonneuse fonctionne même
à l’arrêt, ce qui représente à l’époque un intérêt considérable,
notamment lorsque la récolte de céréales est versée. Celui-ci
explique l’intérêt de son invention dans le Journal d’agriculture
pratique en 1907.
Voir
farm-connexion.com
Nourrir
bébé, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
Les premiers pas d'un enfant, 1876, de Gaetano Chierici (IT,
1838-1920)
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L’agriculture en environnement contrôlé (AEC) : un nouveau
paradigme agricole, par Alain Bonjean, membre de l'Académie
d'Agriculture de France, 22/12/2023
L'agriculture en environnement contrôlé ou AEC (Controlled Environment
Agriculture ou CEA) est une réponse de l'humanité contemporaine
confrontée aux impacts environnementaux de la croissance démographique,
et simultanément au dérèglement climatique. Imaginées suite
à l'urbanisation galopante des terres émergées, ses exploitations
constituent un nouveau modèle de production durable, issu de
l'hybridation de technologies innovantes préexistantes ; ce
modèle, qui coexiste désormais avec l'agriculture traditionnelle,
progresse vite en termes de courbe d'expérience.
Voir
agri-mutuel.com
Dans les Pyrénées-Orientales, la sécheresse et le plongeon
dans l’inconnu
« Catastrophique », « alarmant », « historique », « inédit »...
Dans les Pyrénées-Orientales, il n'y a guère que les épithètes
qui pleuvent. Le département le plus au sud de la France continentale
est à sec depuis près de deux ans, un record.
Voir
agri-mutuel.com
Pour une agriculture régénérative, bas carbone et favorable
aux sols et à la biodiversité…
…VIVESCIA lance avec ses partenaires TRANSITIONS, un programme
novateur en France, à l’échelle inédite, avec d’ici 2026, près
de 1000 agriculteurs engagés !
TRANSITIONS est un programme pionnier et concret d’accompagnement
d’agriculteurs des territoires du Nord-Est de la France. Une
démarche de coopération unique entre l’amont et l’aval, qui
vise à lever les freins économiques et techniques vers une agriculture
régénérative, bonne pour la planète, le climat et la biodiversité,
afin d’engager 1000 agriculteurs VIVESCIA à horizon 2026.
Voir
vivescia.com
Finalement tout le monde s'y met
Voir
vidéo
Avis portant sur « Semences et propriété intellectuelle »,
SEMAE, 2 décembre 2023
Pour préparer le présent avis, le CES a auditionné des experts
de la question de la propriété intellectuelle, des chercheurs
en génétique et amélioration des plantes, des représentants
d’entreprises du secteur semencier, des représentants d’instances
de régulation. Cet avis sera versé aux discussions à venir pour
écrire la position de l’interprofession sur le sujet de la propriété
intellectuelle.
Ces quarante dernières années ont vu une extension du domaine
de la brevetabilité qui conduit à une restriction de l’espace
des recherches pré-compétitives et publiques. L’observation
vaut autant pour les connaissances scientifiques fondamentales
que pour les organismes vivants. Même si la résistance s’est
organisée en Europe et dans d’autres parties du monde, le brevet
du vivant a considérablement progressé, imposant dans le monde
vivant des conceptions empruntées au monde de la mécanique et
de la chimie. Pour des raisons à la fois philosophiques, pragmatiques
et politiques, le CES considère qu’il est essentiel de remettre
en cause cette évolution et de restaurer un régime de propriété
qui garantisse véritablement le libre-accès aux ressources génétiques
comme source de variabilité pour la création de variétés nouvelles.
Voir
semae.fr
Ukraine : les exportations agricoles par le réseau routier
accélèrent
Toujours fortement menacées par les bombardements russes, les
exportations ukrainiennes se poursuivent tant bien que mal,
par voie ferroviaire, fluviale, mais aussi par la route...
D'après les experts de Spike Brokers, le grossiste ukrainien,
le transport routier dispose aujourd'hui d'un meilleur rendement.
Les douaniers constatent une reprise significative des passages
de poids lourds à la frontière polonaise. Le rythme moyen de
passage des produits agricoles s'élèverait désormais à 3 350
tonnes par jour, depuis le début du mois.
Voir
cultivar.fr
Les sols peuvent-ils être les superhéros du climat, un podcast
de Marc-André Selosse
Voir
podcasts.lemonde.fr
Un autre regard sur l’évolution contemporaine de la forêt
française, 2 juillet 2023, par Antoine Kremer, Directeur de
recherches émérite, Inrae et Laurent Bouffier, Chercheur en
génétique forestière, Inrae
../...
Dans son acception la plus large, le terme d’intervention doit
être compris depuis l’absence d’action anthropique (évolution
libre) jusqu’à une domestication accrue (sylviculture intensive).
Pour cela, des sylvicultures variées doivent être encouragées
et non opposées. Aucune sylviculture n’est meilleure qu’une
autre dans l’absolu, en particulier dans un contexte changeant,
et il serait illusoire d’essayer d’identifier une sylviculture
qui permettrait de répondre à l’ensemble des enjeux.
C’est donc cette mosaïque de forêts, dont l’agencement doit
être pensé à différentes échelles spatiales pour prendre en
compte les interfaces avec les autres milieux, qui sera porteuse
d’une diversité utile pour affronter le défi climatique.
Nous avons les atouts pour mettre en œuvre des politiques publiques
volontaristes en ce sens, à savoir une diversité de forêts façonnées
par des générations de forestiers et un corpus de connaissances
scientifiques et empiriques accumulées durant ces dernières
décennies. Enfin, la société elle-même manifeste un intérêt
réel à s’approprier cette réflexion.
Le temps n’est plus à des décisions verticales et dirigistes,
mais à des politiques publiques démocratiquement consenties
après un débat éclairé. Notre espoir est qu’il y ait un véritable
débat public au niveau national autour de cette pluralité aboutissant
à des choix démocratiquement acceptés.
Voir
theconversation.com
"Agir
avec la nature au XIXè siécle", de Christian
Lévêque
Le débat qui s’est instauré au milieu du XIXe siècle
sur le rôle des oiseaux insectivores en tant qu’auxiliaires
de l’agriculture, s’inscrit dans la démarche « agir
avec la nature ». Les scientifiques ont fait l’hypothèse
que les dégâts causés par les insectes aux cultures,
résultaient de l’érosion des populations d’oiseaux
insectivores soumis à une forte prédation par la chasse
et le braconnage. On parlait déjà à cette époque,
de la disparition prochaine de plusieurs espèces d’oiseaux
de la faune française.
Si la protection des oiseaux sera acquise en 1902,
la distinction opérationnelle entre utile et nuisible
s’est avérée difficile et ce débat perdure. C’est
durant cette période que les concepts de l’écologie
ont émergé : rôle des facteurs de l’environnement
sur la distribution des espèces, équilibre des systèmes
écologiques, régulation des populations par les chaines
trophiques, etc. Des concepts hérités à la fois de
la pensée créationniste et du sens commun dont certains
seront remis en cause par la suite.
Voir
pressesdesmines.com
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La récolte de Paul Jamet (3)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CONFIANCE (La) : "Je connais ton honnêteté mais je connais
aussi mes classiques. Depuis Adam se laissant enlever une côte
et Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui
ont foiré étaient basées sur la confiance."
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Write on my gravestone: "Infidel, Traitor" -- infidel
to every church that compromises with wrong; traitor to every
government that oppresses the people.
Wendell PHILLIPS, human rights activist and attorney (1811-1884)
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Les
archives de l’AEAP aux archives du Gers
> Une
nouvelle publication pour Patrick De Meerleer: "Lettre à la
seconde manquante"
> Le
billet N°31 de Michel Boudaud
> L’hebdomadaire
"Paysan Breton" a perdu son dessinateur Malo Louarn :
l'AEAP vient d'apprendre cette disparition de Malo Louarn, décédé
en novembre 2023.
Après la parution en 2006 de son album de bande dessinée, Agriculteur
! Que du bonheur, réalisé avec un groupe d’agriculteurs de la Presqu’ile
de Crozon, Malo Louarn avait adhéré à l’Association des Écrivains
et Artistes Paysans. L’album figurait dans le Catalogue AEAP en
2008 et 2010.
Un exemplaire devenu rare (don de Chantal Olivier) se trouve dans
la Bibliothèque AEAP à l’Ethnopôle Garae, Maison des Mémoires à
Carcassonne. Malo Louarn est décédé des suites d’une longue maladie
le 5 novembre 2023 à Argol (Finistère) à l’âge de 74 ans.
Argol était sa commune de résidence depuis 1987, depuis que sa femme
Françoise, ingénieure agronome, s’était installée agricultrice en
reprise de la ferme familiale.
Dans les années 1970, Malo Louarn avait publié dans Spirou, Tintin
puis avait été recruté par France 3, Antenne 2 pour illustrer les
actualités. Une activité qu’il avait poursuivie en dessin d’humour
et bandes dessinées dans la presse régionale et agricole.
Les multiples pages qui lui sont consacrées sur internet depuis
l’annonce de son décès, ainsi qu’une substantielle notice Wikipédia,
témoignent de sa popularité. Rona le journaliste enquêteur, Popov
le joueur de foot déjanté de l’Olympic FC, sont orphelins.
Née en 1974, Gwennyn, fille de Malo et Françoise Louarn, est devenue
l'une des plus emblématiques ambassadrices de la chanson bretonne
contemporaine et de la musique pop-rock celtique.
À sa famille, l'AEAP présente ses condoléances attristées.
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La récolte de Paul Jamet (4)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CONFIANCE (La) : Faire confiance aux honnêtes gens est le seul vrai
risque des professions aventureuses. Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
One law for the lion and ox is oppression.
William BLAKE, poet, engraver, and painter (1757-1827)
Nutrition, complémentarité et synergie entre les lipides d’origine
animale et les lipides végétaux
Animation : Jean-Paul JAMET et Jean-Louis PEYRAUD, Membres de
l’Académie d’agriculture de France
17 janvier 2024 – PARIS et via youtube.com
>>> Introduction : Historique de la dédiabolisation des
lipides par Jean-Paul Jamet
>>> Première partie : deux exposés suivis d’une première
discussion
1) Intérêts nutritionnels de la matière grasse laitière, par Philippe
Legrand, Membre correspondant de l’Académie
La matière grasse laitière rassemble un harmonieux mélange d’acides
gras dont les deux tiers saturés à chaine courte, à chaine moyenne
et à chaine longue dont les fonctions importantes sont : l’acylation
des protéines, la synthèse des phospholipides, l’activation de
la conversion précurseurs/dérivés des acides gras indispensables
des familles oméga -3 et oméga -6 , leur épargne métabolique,
leur disponibilité dans le cerveau ,etc.
On s’intéressera aussi aux acides gras mineurs notamment de la
famille en (n -7 ) : acide trans-vaccénique ,acide ruménique et
acide trans-palmitoléique .
Pour l’adulte s’il reste un effet délétère de certains acides
gras saturés c’est seulement par son excès éventuel et pas du
tout par sa nature.
Un autre aspect est l’importance spécifique des lipides laitiers
pour l’ensemble de la nutrition infantile. Par ailleurs il reste
une longue liste de composés lipidiques laitiers ou de forme d’apport
(la matrice) potentiellement intéressant pour l’adulte et dont
on ne doit pas priver a priori les enfants.
2) Place des lipides animaux en santé humaine, par Jean-Michel
Lecerf, Membre correspondant de l’Académie
Même si les acides gras d’origine animale fournissent plus d’acides
gras saturés dans notre alimentation que ceux d’origine végétale,
leur diversité est considérable.
Les acides gras saturés ont été longtemps diabolisés, leur excès
entrainant une augmentation du cholestérol LDL (mais aussi de
cholestérol HDL).
Les études épidémiologiques prospectives n’ont pas confirmé leur
effet négatif sur la santé cardio-vasculaire et cardio-métabolique
(diabète). Au contraire les études épidémiologiques confirment
un effet protecteur des produits laitiers.
Réduire trop les lipides, y compris saturés au profit des glucides
n’est pas bénéfique chez les sujets en surpoids et sédentaires.
Une bonne nutrition doit diversifier toutes les sources de lipides
en évitant les huiles végétales partiellement hydrogénées.
>>>> Deuxième partie : deux exposés suivis d’une première
discussion, animation Jean- Louis Peyraud
3) Choix alimentaires à adopter pour couvrir les besoins nutritionnels
et focus sur les lipides.
Florent Vieux, Directeur général et chercheur MS Nutrition .
4 ) Quelles pratiques d’élevage pour améliorer le profil lipidique
des produits animaux ?
Exposé à deux voix :
- Anne Ferlay, INRAE UMR herbivores (63), pour les ruminants
- Catherine Hurtaud, INRAE Saint Gilles (35), pour les monogastriques.
Une description rapide du métabolisme lipidique chez les ruminants
et les monogastriques (porc et poule) permettra de mieux cerner
les différences physiologiques chez ces animaux.
On soulignera le rôle de la conduite alimentaire dans la détermination
du profil lipidique. Un focus sera porté sur l’effet d’apports
en herbe verte ou conservée et de l’apport de différentes ressources
alimentaires riches en acide alpha-linolénique sur la composition
du lait, de la viande de porc et des œufs.
Les effets du type génétique sur la qualité des lipides chez les
ruminants, le porc et la poule seront passés en revue
> Conclusion, par Gérard Pascal
Voir
academie-agriculture.fr
Biostimulants Europe Summit
17-18 January 2024 - Valencia, Spain
Key Highlights: Expert Presentations: Renowned experts and industry
leaders will deliver insightful presentations on a wide range
of topics related to biostimulants. These presentations will cover
innovative research, emerging trends, and case studies, providing
valuable insights into the latest developments in the industry.
Networking Opportunities: The conference offers ample networking
opportunities, enabling attendees to connect with professionals,
researchers, and key decision-makers in the biostimulants industry.
These interactions foster collaborations, partnerships, and knowledge-sharing,
enhancing business opportunities and professional growth.
Exhibition Area: A dedicated exhibition area will feature leading
companies, showcasing their latest products, technologies, and
services related to biostimulants. Attendees will have the opportunity
to explore innovative solutions, engage with industry representatives,
and stay updated on the latest market offerings.
Industry Insights: The conference will provide attendees with
comprehensive market insights, including market dynamics, growth
drivers, challenges, and opportunities in the biostimulants sector.
Participants will gain a deeper understanding of the industry’s
current landscape and future prospects, enabling them to make
informed decisions and strategies.
See wplgroup.com/aci/event/european-biostimulants-summit
Colloque sur l’état de l’agriculture 2024 : « Enjeux de
l’autonomie des exploitations agricoles »
7 février 2023- PARIS - Fédération Nationale du Crédit Agricole
- Amphithéâtre Tardy - 48, rue La Boétie (métro Miromesnil) -
75008 Paris.
> Allocutions d’accueil
- Chantal Gascuel, Secrétaire perpétuelle de l’Académie d’Agriculture
de France
- Le ministre de l’Agriculture ou son représentant
- Jean-Christophe Roubin, Directeur de l’agriculture de Crédit
Agricole SA
> Première partie : « Éclairages »
Modérateur : Jean-Marie Séronie, membre de l’Académie d’agriculture
de France
Avec la participation de :
- Olivier Masbou, journaliste indépendant : Agriculture 2023.
Faits marquants et perspectives.
- Hervé Guyomard, Directeur de Recherche à l’INRAE : Qu’appelle-t-on
autonomie des exploitations ?
- Philippe Boullet, Directeur du pôle performance et prospectives
CER France : Autonomie économique.
>>> Des exploitations en recherche d’autonomie - Retour
d’expériences
Avec la participation de :
- Marie-Françoise Brizard-Pasquet, agricultrice.
- Franck Baechler, agriculteur.
>>> Première table ronde animée par Gabrielle DUFOUR,
Agridées : « Exploitations autonomes et bénéfices réciproques
pour les territoires »
Avec la participation de :
- Jean-Marc Callois, DRAAF Adjoint Auvergne-Rhône-Alpes
- Guillaume Dherissard, Directeur de la coopérative Fermes de
Figeac
- Didier Lenoir, agriculteur, Président de la coopérative Dijon-Céréales.
>>> Deuxième table ronde, animée par Yves LE MORVAN,
Académie d’agriculture de France :« Autonomie des exploitations
et interaction avec les filières »
Avec la participation de :
- Christoph Büren, agriculteur et Président du groupe Coopératif
Vivescia
- Régis Chevallier, agriculteur et Président des Maraîchers Nantais
- Florent Morillon, Président de l’Interprofession du Cognac
- Hugues Trameau, agriculteur, éleveur bovins ovins, Yonne
Conclusion par Marion GUILLOU, Présidente de l’Académie d’agriculture
de France.
Voir
agridees.com
La récolte de Paul Jamet (5)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CONNERIE (La) : Monsieur, si la connerie n'est pas remboursée
par les assurances sociales, vous finirez sur la paille.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
A body of clay, a mind full of play, a moment's life -- that's
me.
Harivansh RAI BACHCHAN, poet (1907-2003)
|
Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : Canada Dry January, par Alexandre
Abellan, 15 décembre 2023
C’est une promesse que l’on entend de plus en plus. "Ça a la
couleur du vin, le goût du vin… Mais ce n’est pas du vin ?"
Alors que les fêtes de fin d’année sont dans toutes les têtes, c’est
déjà le mois de janvier sans alcool qui occupe les communiqués de
presse reçus ces dernières semaines, car on le sait, un communiquant
doit toujours avoir un temps d’avance sur la tendance et son actualité
pour que ses publicités informations soient reprises à temps.
Des petites caves particulières aux grands groupes coopératifs,
une avalanche de projets de vins désalcoolisés se dévoile en amont
du Dry January, ou Défi de Janvier sous nos latitudes : un premier
mois de l’année sans une goutte d’alcool pour capitaliser sur les
bonnes résolutions. Quand on est opérateur du vin, faire du janvier
sec un rendez-vous de sa communication annuelle, comme le coffret
spécial Saint-Valentin ou la sélection de foire aux vins, est-ce
social-traître pour un produit en pleine crise de déconsommation
?
Si la filière vin rejette philosophiquement une approche puritaine
à l’anglosaxonne (laver les excès des onze mois précédents par l’abstinence
pénitente de 31 jours au lieu d’appliquer une consommation modérée
à l’année), la réalité du marché impose le pragmatisme : 40 % des
Français ne consomment pas de vin rappelle Vin & Société.
Et sur l’année, pas seulement en janvier (ou même octobre : le Sober
October existe aussi). Vin désalcoolisée ou filière déconsommée…
Vaut-il mieux une distillation de crise des vins excédentaires ou
une réorientation de certains volumes vers la distillation à froid/évaporation
sous vide ? Face à un mouvement sociétal de fond, la caravane du
sans alcool passe, est que la filière vin la regardera-t-elle passer
avec mépris ou tentera-t-elle de s’y intégrer... En espérant planter
la graine de la curiosité pour le vin chez des consommateurs qui
en sont éloignés ?
Se diversifier par des boissons totalement ou partiellement désalcoolisées
à base de vin pour ne pas être à sec ouvre questions et débats.
Les modalités de productions sont à affiner, comme l’intégration,
ou non, des vins désalcoolisées dans les Indications Géographiques…
Sans oublier la polémique inévitable sur la terminologie à utiliser
: peut-on parler de vin sans alcool ?
.../...
Voir
vitisphere.com
Une famille d'amis, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
Invités non invités, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
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Du côté de pleinchamp.com : ChatGPT, NBT… quelles technologies
pour le futur de l’agriculture ?
[Edito] Près de 150 ans après l’invention des premiers tracteurs
agricoles, quelles nouvelles technologies vont révolutionner l’agriculture
dans les années à venir ? Lorsque l’on pose la question à ChatGPT,
en bonne intelligence artificielle, celle-ci répond… l’intelligence
artificielle. Mais pas que.
Il faut dire que les applications de l’intelligence artificielle
sont déjà nombreuses dans le domaine agricole, en particulier dans
l’analyse d’image, au champ et dans les bâtiments d’élevage. On
l’utilise pour analyser les comportements des animaux ou encore
pour repérer les adventices dans les parcelles.
Mais ChatGPT ne se contente (heureusement) pas de mentionner l’intelligence
artificielle. Parmi les autres technologies qui pourraient révolutionner
l’agriculture à l’avenir, elle cite les outils de précision (capteurs,
drones, GPS…), les robots et engins autonomes, ainsi que les techniques
de modification génétique des plantes. On retrouve ici le triptyque
« numérique, robotique et génétique », prôné par le gouvernement
pour le futur de l’agriculture française.
>>> Nouvelles techniques génétiques
En Europe, l’édition génomique des plantes est d’actualité. Le 11
décembre, les ministres de l’Agriculture de l’Union européenne se
sont réunis pour tenter de trouver une position commune sur le règlement
visant à encadrer les nouvelles techniques de sélection génomiques
(les NGT ou NBT, pour new genomic/breeding techniques en anglais).
A la différence des OGM, ces NGT ne reposent pas sur la transgénèse,
c’est-à-dire sur l’introduction de gène d’une autre espèce, mais
sur la mutation ou l’insertion de gène d’une espèce sexuellement
compatible. Ils ne sont donc pas considérés comme « transgéniques
». La Commission européenne propose des règles assouplies pour une
partie de ces NGT, qui ne seraient plus soumis à la réglementation
OGM (tous interdits à la culture en Union européenne, à l'exception
du maïs MON810, cultivé sur de petites surfaces en Espagne et au
Portugal). Les ministres n’ont pas réussi à s’entendre sur une position
commune, mais le dossier devrait avancer dans les mois à venir…
et alimenter les tensions entre les partisans et les opposants à
ces nouvelles semences. La Confédération paysanne et d’autres organisations
notamment écologistes ont d’ailleurs manifesté le 13 décembre à
Paris contre cette proposition de la Commission européenne, au nom
du principe de précaution et contre le dépôt de brevets sur le vivant.
Pour le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, ces nouvelles techniques
sont au contraire porteuses d’espoir pour réduire l’utilisation
des produits phytosanitaires. « La France est pour les NBT », a-t-il
déclaré récemment.
Quid de la viande in vitro ? Cette technologie de rupture, présentée
comme un moyen de réduire l’impact environnemental de l’élevage
et la maltraitance animale, jouera-t-elle un rôle significatif à
l’avenir ?
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l'Institut de l'élevage
> Idele-Première
n° 815 − 06/12/2023
> Idele-Première
n° 816 − 13/12/2023
> Idele-Première
n° 817 − 19/12/2023
Du côté d’André Heitz
> Le
secret le mieux gardé pour les fêtes de fin d'année : les dindes
de races patrimoniales
> Point
de vue : Nous faisons des sacrifices dans toutes les conditions
météo (même les pires !) pour nos animaux
> Allemagne
: gazole agricole : qu'ont apporté les manifestations des agriculteurs
jusqu'à présent ?
> Conséquences
technocratiques : qui doit gérer les risques ?
> L'édition
de gènes accélère la maturation précoce du soja
> L'USDA
autorise l'entrée des rennes du Père Noël aux États-Unis
> Les
vaches peuvent parler la nuit de Noël
> La
FDA approuve les premières thérapies géniques pour traiter les patients
atteints de drépanocytose
> La
BBC diffuse de la propagande sur l'agriculture biologique et les
pauvres du monde entier souffrent
> Modification
de la législation sur le génie génétique : le droit des brevets
empêche un compromis
> Impossible
d'éviter les substances chimiques dans les repas de fête !
> Les
prix des engrais sont trop élevés pour les agriculteurs – acheter
ou prendre tous les risques ?
> Glyphosate
: de l'intérêt de faire des analyses sur des femmes enceintes...
militantisme
> La
réduction de la viande bovine sauvera-t-elle notre planète ?
> La
grande ruée vers le carbone, par Rory Christie, Réseau Mondial d'Agriculteurs
Du côté de la Fnsea
> Comptes
de l’agriculture 2023 : finie l’embellie !
Les comptes nationaux de l’agriculture pour l’année 2023 sont parus
ce jour. L’embellie des deux dernières années est passée : le résultat
brut de la branche agricole a chuté de 11 % en 2023 selon les estimations
du ministère. Les causes sont multiples : baisses de volume, retournement
des prix, et charges pesantes sur la comptabilité des agriculteurs.
Pour les productions végétales, le retournement de marché entre
des prix d’engrais très élevés et des prix de vente en berne sur
les marchés mondiaux a créé un effet ciseau délétère sur le compte
des agriculteurs. Les rendements corrects en 2023 (+6 % de volume
produit) ne compensent pas les pertes de valeur produite (-24 %
pour les céréales, -21 % pour les oléoprotéagineux, -9 % pour les
vins de table).
La valeur de la production animale a crû de 5 %, mais les revenus
des éleveurs restent parmi les plus faibles. Surtout, la baisse
de production en volume s’accroit encore pour les viandes, la volaille
et les produits laitiers, tandis que les importations ne cessent,
elles, d’augmenter, questionnant le défi de la souveraineté alimentaire.
Le respect des lois EGAlim doit absolument rester de mise : aucune
baisse de prix n’est envisageable dans un contexte d’accroissement
des arrêts d’activité d’élevage et les agriculteurs ne peuvent pas
supporter encore une baisse de revenu.
La FNSEA continue de porter une vision politique de long-terme,
claire et ambitieuse, nécessaire pour donner de la visibilité aux
agriculteurs, leur permettre d’assurer une production alimentaire
en quantité et qualité suffisantes pour les marchés français et
internationaux, et d’en tirer un revenu décent et attractif, afin
que le modèle agricole familial perdure. Il est impératif de reconnaître
et de valoriser le rôle central des agriculteurs dans la préservation
de notre souveraineté alimentaire et dans la contribution à une
économie durable. Nous insistons sur l’urgence d’adopter des politiques
qui garantissent des prix équitables pour nos produits, tout en
soutenant l’innovation et la transition écologique dans le secteur
agricole.
> Pacte
d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture
: Des mesures adaptées au renouvellement des générations mais des
orientations à concrétiser dans le pacte
Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
présentait, ce vendredi 15 décembre à Yvetot, le contenu du Pacte
d’orientation en faveur du renouvellement des générations en agriculture.
A l’intérieur de ce pacte, le projet de Loi d’Orientation et d’Avenir
Agricole est devenu le projet de loi d’orientation en faveur du
renouvellement des générations en agriculture. Un texte qui comprend
une quarantaine de mesures centrées sur les enjeux de formation
et innovation et de transmission-installation dans un contexte de
transitions de l’agriculture française, un texte utile et nécessaire
à l’heure d’un défi démographique majeur en agriculture, mais qui
ne donne pas de cap à l’agriculture française, contrairement aux
engagements initiaux.
La FNSEA salue les dispositions relatives à l’enseignement, la formation
et le développement agricole. En effet, les grandes orientations
et priorités des politiques d’éducation et d’emploi sont alignées
sur les propositions portées par la FNSEA.
Sur les thématiques installation-transmission, la création du réseau
« France Services agriculture » est une avancée intéressante pour
rationaliser les parcours des candidats et des cédants sur le format
d’un guichet unique obligatoire.
Toutefois, le texte tel que proposé soulève des interrogations.
En effet, si le diagnostic destiné à apprécier la résilience des
exploitations agricoles au regard du changement climatique paraît
pertinent, la création d’un diagnostic de la santé des sols, sans
périmètre précis et sans évaluation de coût, risque d’aboutir à
la mise en place de nouvelles contraintes normatives à contre-sens
des objectifs de simplification et d’attractivité poursuivis. La
FNSEA déplore en outre l’absence de dispositions fiscales incitant
à la transmission en direction des jeunes agriculteurs et de mesures
accompagnant les bailleurs dans la location aux jeunes. Le « droit
à l’essai » pourtant plébiscité lors des groupes de concertation
a, quant à lui, tout simplement disparu.
Au-delà de la loi, le Pacte présenté par le Ministre comporte de
nombreuses intentions intéressantes. Si les sujets abordés répondent
à de réelles problématiques, la FNSEA jugera sur pièce et attend
la concrétisation des annonces. Elle sera également active pour
compléter les annonces par des mesures, notamment sur la compétitivité,
à même de permettre aux agriculteurs français de contribuer à la
souveraineté alimentaire du pays.
> Mesure
fiscale pour l’élevage : une belle annonce au Sommet mais déception
à l’arrivée !
Une mesure fiscale, une déduction de 150 € par vache, en faveur
des éleveurs bovins viande et lait a été annoncée lors du Sommet
de l’Élevage par les ministres Bruno Le Maire et Marc Fesneau. Cette
mesure s’inscrit dans le cadre du Plan des pouvoirs publics pour
la Reconquête de la Souveraineté en Élevage. Ce plan recouvre une
ambition essentielle pour l’avenir, alors que le constat est sans
appel : sans des signaux forts, le potentiel de production va continuer
à régresser dangereusement, ces deux cheptels étant en forte décapitalisation.
Malgré les alertes répétées vers les pouvoirs publics, les arbitrages
effectués dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024 suscitent
une grande déception dans les filières bovines. Pour que cette disposition
soit pleinement mobilisable par les éleveurs, il était essentiel
que la déduction de l’assiette sociale soit également prise en compte,
comme pour toute mesure fiscale. Ce n’est pas le cas !
Après l’espoir suscité auprès des éleveurs, ce refus du Gouvernement
provoque l’incompréhension dans les campagnes.
Une incompréhension d’autant plus grande que nous émettons de sérieux
doutes sur l’utilisation de l’enveloppe prévisionnelle de près de
100 millions d’euros au regard du manque d’attractivité de la mesure
due à l’absence de transposition sociale.
A l’heure où nos productions ont pourtant plus que jamais besoin
d’un signal politique majeur démontrant le soutien de la Nation
à son Elevage, le Gouvernement doit mesurer l’ampleur de l’enjeu
du maintien de l’élevage dans l’objectif de souveraineté alimentaire.
Force est de constater que la mesure votée n’apporte pas ce signal
tant attendu des éleveurs !
> La
FNSEA salue l’octroi d’un complément d’aides à la Bio mais cela
reste insuffisant !
La FNSEA se félicite que des efforts envers la filière biologique
soient enfin réalisés par l’octroi d’un complément de 34 M€ à l’aide
d’urgence, initialement de 60 M€.
La « commission Bio » de la FNSEA, réunie ce jour, avait en effet
défendu auprès du ministère de l’Agriculture la nécessité d’un complément
d’enveloppe, indispensable au maintien des producteurs et des outils
de production, afin de mieux répondre à l’ensemble des demandes.
Cependant, malgré ce complément, force est de constater que cette
aide ne bénéficiera qu’à un nombre restreint d’agriculteurs, notamment
du fait qu’elle soit ciblée vers les producteurs 100% en Bio. Or,
en production de fruits par exemple, 80% des exploitants ont une
activité mixte avec une part de leur production en agriculture conventionnelle.
De même, les critères de diminution d’EBE et de trésorerie sont
trop restrictifs, et excluent presque intégralement certaines productions
comme le lait.
Dans toutes les filières, la production biologique est supérieure
à la consommation. Cette crise, qui touche toutes les productions,
impose un accompagnement en 2024 sur les filières qui n’ont pu en
bénéficier qu’à la marge.
Bien sûr, la loi EGAlim doit être appliquée de façon pleine et entière
dans le secteur Bio comme dans les autres secteurs. Malheureusement
nous constatons dans les contrats que ce n’est pas toujours le cas…
Enfin, pour éviter d’aggraver davantage la situation de la filière
qui souffre d’une surproduction par rapport à ce que les marchés
peuvent absorber, la FNSEA appelle à la prudence quant aux nouvelles
conversions. Celles-ci doivent se faire en considération des marchés
pour préserver la rémunération des producteurs !
La récolte de Paul Jamet (6)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CONNERIE (La) : C'est pas un métier c'est une vocation !
Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
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Harivansh RAI BACHCHAN, poet (1907-2003)
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Opinions et curiosités du web
(2)
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Quand fut y aller, faut y aller !
Ben, j'y vais !
Mais en ces temps "dissipés", climatiques ou politiques,
difficile de se trouver un chemin vers un horizon radieux (????).
Les souhaits, pas très fan pour moi au vu des obstacles qui jouent
à cache cache pour se dresser devant vous...
Restons donc optimiste, le meilleur remède dans l'adversité, je
n'ai rien trouvé de mieux que quelques extraits du "Dico de
Jojo", torturer les mots pour les faire rire...
En conclusion, je vous donne rendez-vous, dans la meilleure des
formes à la même date l'an prochain, "Noyeux Joël" et
Bonne chère...
NOËL (À) : Certains vivent de dindes alors que d'autres vivent d'un
don.
Marc Escayrol.
NOËL (Bûches de) : Ces indécents mandrins innervés de pistache infamante
et cloqués de multicolores gluances hyper glycémiques, plus douillettement
couchées dans la crème que Jésus sur la paille, vous êtes le vrai
symbole de Noël.
Pierre Desproges
NOËL (Jour de) : "Pourquoi arrive-t-il toujours quand les magasins
sont bondés ?
Paulo Vincente
NOËL (Jour de) : Ne pourrait-on pas fixer la Saint-Sylvestre au
15 août, afin que le père Noël évolue enfin dans des cheminées éteintes
?
Philippe Bouvard
NOËL (Père) : Quand on va dans un bureau de poste et qu'on voit
comment les employés des P.T.T. manipulent les colis, on comprend
mieux pourquoi il tient à apporter ses cadeaux lui-même.
Marie-Lyse Aston
NOËL (Pour) : J'ai offert un livre à mon neveu. Il a passé six mois
à chercher à mettre les piles.
Anonyme.
NOËL :
- Tu fais quoi pour Noël ?
- Je prends deux kilos.
Anna GAVALDA
NOËL : Bon, c'est Noël. Je ne pense plus, ni au passé, ni au futur,
mais aux présents.
Gilles ABADIE
NOËL : J'avais mis mes souliers devant la cheminée, le père Noël
m'a apporté des pieds.
Philippe Geluck in "Le Chat".
NOËL : Lorsque mes enfants mettent leurs petits souliers devant
la cheminée, Saint Nicolas leur dépose toujours des semelles anti-odeur
dedans.
Philippe Geluck in "Le Chat".
NOËL : Bientôt Noël... Cette jolie période de l'année où l'on songe
plus au passé ni au futur mais rien qu'aux présents !
Antoine Chuquet
NOËL : Célèbre la naissance de Jésus-Christ, fils de Dieu, venu
sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié
sa gomme.
Pierre Desproges
NOËL : Celui qui l'a inventé, c'est un mec qui devait tenir un magasin.
Jean-Marie Gourio
NOËL : Conspiration pour bien faire sentir aux célibataires qu'ils
sont seuls.
Armistead Maupin
NOËL : Le temps du présent.
Françoise Papin
NOËL : Que le mois soit de 30 ou 31 jours, Noël c'est toujours le
25 décembre.
Anonyme
NOËL : Tout fout le camp ! Les gens fêtent Noël sous les tropiques
et la messe de minuit se célèbre dans les discothèques.
Philippe Geluck in "Le Chat".
AN (Nouvel) : À nouvel an, nouvel élan.
Christelle Heurtault
AN (Nouvel) : Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie
furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Jacques Brel
PREMIER (de l'an) : Tous mes vœux pour de nouveau : 12 mois de bonheur,
52 weekends de sérénité, 365 jours d'amour, 8760 jours de paix,
525 600 minutes de succès, 31 536 000 secondes d'amour, le tout
multiplié par 100 !
Anonyme
PREMIER (de l'an) : C'est la charmante coutume qui veut qu'on souhaite
bonheur, santé et prospérité à des gens que les trois cent soixante-quatre
autres jours on laissera crever la gueule ouverte. Philippe Bouvard
PREMIER (de l'an) : C'est le recommencement de ce qui continue.
Albert Brie
PREMIER (de l'an) : Le premier de l'an ! Jour navrant quand on n'a
pas de famille, odieux lorsqu'on en a.
Alfred Capus
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Le goût des armes, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
All gone, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
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Passer à table plus tôt pour limiter le risque cardio-vasculaire
Il n’est jamais inutile de se référer à la sagesse des anciens.
Comme à ce proverbe breton qui dit « Qui ne veut avoir faim et
gagner son pain se lève tôt le matin ». Une étude publiée dans
la revue Nature Communications nous confirme les bénéfices d’un
petit-déjeuner pris aux aurores, mais apporte d’autres enseignements
sur le lien entre les horaires des repas et les risques cardio-vasculaires.
Le rythme quotidien des repas est l’un des facteurs de synchronisation
des horloges périphériques du système circadien qui contrôle et
régule le rythme des variations de la pression artérielle et du
métabolisme. La chrononutrition a ainsi émergé comme un nouveau
champ d’exploration des sciences de la nutrition, permettant de
démêler la relation entre les horaires des repas, les rythmes
circadiens et la santé.
.../...
Voir
Journal International de Médecine
Macron à Toulouse : fusion nucléaire, intelligence artificielle,
hydrogène, cargo spatial... les 7 défis pour la France du chef
de l'État, La Dépêche, 19 décembre 2023
Voir
ladepeche.fr
Aéronautique : Airbus, avec un record de 8 000 commandes en
2023, veut livrer 75 avions par mois
Voir
francetvinfo.fr
Fonds Pierre Castel : Sensibiliser et agir avec l'Afrique pour
soutenir son agriculture
Une certaine idée de l'Afrique et de sa relation avec la France
et le Monde est à la base du Fonds Pierre Castel. Notre objet
est de soutenir des projets dans les domaines de l’agriculture
et de l’agroalimentaire, pour contribuer au développement des
territoires africains et à leurs échanges avec les territoires
français.
Voir fonds-pierre-castel.org
Ronald Fisher ou la naissance des statistiques dans l'Angleterre
de l'entre-deux guerres... Comme quoi les scientifiques ne sont
pas à l’abri des pires dérives
Ronald Fisher aura été un génie de la statistique. Après avoir
travaillé à la station de Rothamsted, il devint professeur à UCL
(université où travaille mon frère Gabriel Waksman).
Ronald Fisher y fut nommé à la chaire d’Eugénisme, une période
de l’histoire de UCL dont UCL s’est excusée.
Voir
ucl.ac.uk
L’eugénisme est une théorie raciste que les nazis ont bien appréciée.
"Fisher wrote that he has no doubt that the Nazi party "sincerely
wished to benefit the German racial stock, especially by the elimination
of manifest defectives" and that he would give "his
support to such a movement”.
See
"How Eugenics Shaped Statistics"
La récolte de Paul Jamet (7)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CONNERIE (La) : Le jour où elle se vendra en tubes, il y en a
qui seront les premiers à s'offrir une brosse à dents.
Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Writing is like carrying a fetus.
Edna O'Brien, writer (1930-)
The Yield Technology Solutions (NSW - Australia)
We’re an agricultural technology company on a mission to transform
food and farming practices with scalable digital technology.
We use real time data and AI to power our technology to solve
real challenges at farm level and throughout the food chain.
We integrate data and insights to help our customers drive profits
and sustainability, scale faster and reduce risk.
Leading AI-driven Precision Yield Management platform optimizing
and enabling real-time accurate predictions from pre- to post-farm
specialty crop production.
See
Yield Newsletter
See twietter.com
Yield Technology Solutions - In June, we released the long-awaited
mobile app feature – “Next 180 Days”
The mobile app now provides a high-level overview of weather
for the Next 3 Days, Next 28 Days, and weather trends for the
next six months ie. a total of 180 Days into the future!
This update focuses on our commitment to improving the precision
of pre-farm, on-farm and post-farm decision support, while delivering
exceptional customer experience.
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Treasury Wine Estates (TWE) ANZ renewed for another three (3)
years with our Precision Yield Management platform and yield
predictions, following a very successful 2023 vintage.
Anthony Catanzariti, TWE’s General Manager Viticulture and Wine
Making stated:
‘We used The Yield 18 month forecast to create our forecasts
and guide our intake plan for the 2023 harvest. As a business
we relied on this to shape our vintage and grape procurement
planning.
V2023 was such an outlier because of a weather year we have
never experienced before. It was a great test of The Yield’s
algorithms that will now strengthen the model further.‘
See theyield.com
Agriculture Industry Demand Rising Sharply for AI, Automation
and Advanced Data Analytics
This year, The Yield commissioned an AgTech survey of 807 US-based
agribusiness including executives, agronomists, data scientists
and IT specialists to gauge both the industry’s current state
and future trajectory.
Research findings from the AgTech Trends 2023 survey reveal
that while there has been a significant surge in digital transformation
initiatives across agribusinesses, many still grapple with deriving
actionable insights from their data.
Most agribusinesses are facing on-farm and off-farm challenges
resulting from inaccurate yield predictions and inconsistencies
due to complexities in data collection and analysis.
Respondents signalled a strong need and desire for digital technology
advancements that include AI and automation to support more
precise, data-driven decision-making across the agrifood value
chain.
Download the full
report via an Inquiry Form...
Du côté d'Auguste Derrière - 1
'Green' ammonia is the key to meeting the twin challenges of
the 21st century (Siemens)
By switching to renewable electricity to make ammonia we could
save over 40 million tonnes of CO2 each year in Europe alone,
or over 360 million tonnes worldwide. We can also covert back
into hydrogen and burn ammonia to make electricity when the wind
is not blowing.
See
siemens-energy.com
Fuel Positive
The world has discovered the potential of Green Ammonia to significantly
reduce carbon emissions and help reach our international greenhouse
gas reduction commitments.
Only FuelPositive has the technology, the team, and the model
to make it happen economically and efficiently, in the short term.
Our lead product, an onsite, containerized Green Ammonia production
system, will revolutionize clean energy through a patent-pending,
first-of-its-kind technology invented in Canada.
It takes air, water, and sustainable electricity to make Green
Ammonia. Adoption will dramatically support global targets to
reduce CO2 emissions. And the traditional ammonia industry will
die out because the old-centralized model and supply chain will
be too unreliable, inconvenient, expensive, and damaging to the
environment.
See fuelpositive.com/
FuelPositive's Onsite, Containerized Green Ammonia Production
System (System Specs)
- 300 kg/day (100 tonnes/year) of green anhydrous ammonia
- 476 kg/day of water
- Customer to supply sustainable grid source of electricity or
an off-grid option (approximately 1-megawatt solar array, with
supplementary storage, would power the system completely off-grid)
- Operating costs expected to be around $560/tonne as announced
in November 2021, depending on electricity costs
Du côté d'Auguste Derrière - 2
Why regenerative agriculture is only a part of the answer
to sustainable food systems, by Theresa Lieb, November 30, 2023
No single solution can solve our food and climate challenges.
Regenerative agriculture has slowly but surely taken over the
sustainability programs of America’s food corporations. PepsiCo,
ADM, Cargill and General Mills are among the big companies encouraging
their suppliers to adopt regenerative practices. Those practices
are also supported by the U.S. government’s $3.1 billion Partnerships
for Climate-Smart Commodities program.
This development has important benefits: Planting cover crops,
reducing tillage and rotating crops, among other regenerative
practices, offer a range of environmental advantages and can
make farms more profitable. In the best case, they can even
sequester carbon in soils. So, there’s nothing wrong with regenerative
agriculture itself.
But the narrow focus has been crowding out work on more systemic
food systems issues, such as food waste, dietary change and
crop diversity, that need addressing. How did we get here, and
how can we correct the course?
What’s behind its popularity?
Regenerative agriculture has been the right-sized sustainability
pill for U.S. policymakers and companies to swallow. It’s big
enough to elicit the appearance of meaningful change but small
enough not to make too many people uncomfortable.
Three factors underlie its nearly universal support:
1. Minimal business disruption
Changing the practices of thousands of farmers isn’t simple,
but it’s more convenient than revamping entire business models.
Replacing conventional corn with regeneratively grown corn is
easier than working with a different ingredient with superior
environmental characteristics. Regenerative agriculture allows
companies to demonstrate a commitment to sustainability while
keeping their supply chains, products and profits intact.
2. Broad political support
While regenerative agriculture isn’t entirely uncontroversial
— especially among farmers themselves — it’s far less polarizing
than advocating for meat reduction or redistributing subsidies
from commodity producers to vegetable farms. Politicians and
businesses can demonstrate that they have finally woken up to
agriculture’s climate impacts but don’t have to step on anyone’s
toes to do something about it.
3. Attractive marketing opportunities
Regenerative agriculture allows its proponents to tell heartwarming
stories that feed into America’s romanticized farming narrative.
Companies and politicians can lift up farmers as climate heroes.
Images of thriving cover crops and grazing cattle underscore
hard work on the land for the benefit of all. That’s more attractive
than showcasing a cultivated meat facility or campaigning for
smaller portions to reduce wasted food.
>>> Expanding the toolbox
The best path forward is not a choice between regenerative agriculture
and other sustainability approaches — because solving our climate,
biodiversity and economic crises requires multiple approaches.
Let’s instead use the success of regenerative agriculture as
an example for building momentum for additional improvements.
With regenerative agriculture’s established support and rising
global awareness of required food system reform, now is a good
time for sustainability teams to recalibrate and onboard more
tools.
.../...
See
greenbiz.com
Foreign ownership of US farmland climbed nearly 9% in 2022,
by Nathan Owens, Dec. 20, 2023
Despite the uptick, acreage owned by China declined as states
moved to restrict adversarial countries from owning U.S. forest,
crop and pasture land.
Foreign ownership of U.S. agricultural land is on the rise as
investments in wind farms and other renewable energy projects
grow, according to the latest report from the U.S. Department
of Agriculture.
The amount of farm and forest land held by investors outside
the U.S. totaled 43.4 million acres, an 8.5% increase from 2021
to 2022. Foreign investors now make up 3.4% of privately-held
agricultural land and nearly 2% of all U.S. land, the USDA said
Tuesday.
Large land purchases in three states accounted for 45% of the
difference. Alabama and Michigan saw an uptick in forest land
activity, while Colorado’s increase was mostly cropland and
pasture.
.../...
See
agriculturedive.com
Bad Joke
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The Agricultural Research Service: A History of Innovation
This year marks the Agricultural Research Service's 70th anniversary,
making it a particularly appropriate time to look back at the
founding of this revolutionary agency and its scientific accomplishments.
Learn more.
See
tellus.ars.usda.gov
Extreme forest fires fuel emissions
The annual carbon dioxide emissions generated by forest fires
are now higher than those from burning fossil fuels in Japan,
the world’s sixth-largest CO2 emitter. In particular, emissions
from boreal-forest blazes, such as those in Canada this year,
“showed a rapidly growing trend”, says landscape ecologist and
report co-author Xu Wenru. The report calls for countries to
include forest fires in their climate plans — their emissions
“cannot be ignored”, Xu says.
See
nature.com
The Great Carbon Rush, by Rory Christie, Scottish Farmer,
October 12, 2023
Carbon farming is the new gold rush—or at least it has the potential
to become one with an amazing opportunity to disrupt and transform
the stagnant debate over climate change and agriculture.
This is a remarkable prospect. As farmers, we must stake our
claim.
Right now, too many of the combatants in climate-change debates
look at farmers and see only problems. In their view, the people
who raise animals, seed land, and harvest food by running tractors
over fields are carbon criminals who spew greenhouse gases into
the atmosphere.
Yet this overlooks a basic fact of biology: Plants remove carbon
from the air, turning it into plant material or storing it in
the soils. A fellow Global Farmer Network member and Brazilian
farmer Andre Dobashi has called this process “carbon kidnapping”
– using carbon-smart practices on their farm that makes the
soil healthier by increasing organic matter and the soils productivity.
Farmers are in fact an important part of the solution to climate
change. What is needed is to recognize and reward the good work
they’re already doing and harness their determination and creativity
to do even better.
.../...
See
globalfarmernetwork.org
Du côté d'Auguste Derrière - 3
A Better Way to Get Oysters? Try Growing Them on Land (Source
Bloomberg)
In Japan, a producer says cultivating the shellfish in tanks
of seawater is the future.
See
Bloomberg Archive
Will reducing beef save our planet? By Lucy M. Stitzer, December
15, 2023
At the recent COP28 Climate Summit, the UN stated that wealthy
nations should reduce red meat and dairy to avert a global health
crisis. But aren't ranchers and dairy farmers proactively reducing
its effects already?
.../...
In fact, California has committed to a 40% reduction of dairy
methane emissions by 2030 just by using digesters alone.
.../...
See
dirt-to-dinner.com
Viewpoint: As the BBC spews organic farming propaganda, the
world’s poor suffer, by Henry Miller, Kathleen Hefferon, September
28, 2023
How many people around the world are currently living in poverty?
The World Bank reports that a little over 9%, or approximately
720 million people, are subsisting on less than US$2.15 a day.
In the US, where poverty is measured differently, a staggering
10% of the population, or almost 40 million people, are living
below the poverty line.
How about the UK? Approximately 20%, or 14 million citizens,
are in poverty. That’s a lot of food-insecure people in one
of the wealthiest countries in the world. But while many in
the farming and scientific communities understand the relationships
among agricultural practices, the cost of food, and food security,
the staff of the BBC (British Broadcasting Corporation) seem
clueless about them.
The government broadcaster came under fire from the think-tank
Science for a Sustainable Agriculture (SSA) for posting misleading,
pro-organic statements on their online “Bitesize revision guides,”
which are aimed specifically at students.
In the US, where poverty is measured differently, a staggering
10% of the population, or almost 40 million people, are living
below the poverty line.
How about the UK? Approximately 20%, or 14 million citizens,
are in poverty. That’s a lot of food-insecure people in one
of the wealthiest countries in the world. But while many in
the farming and scientific communities understand the relationships
among agricultural practices, the cost of food, and food security,
the staff of the BBC (British Broadcasting Corporation) seem
clueless about them.
The government broadcaster came under fire from the think-tank
Science for a Sustainable Agriculture (SSA) for posting misleading,
pro-organic statements on their online “Bitesize revision guides,”
which are aimed specifically at students.
.../...
See
geneticliteracyproject.org
Amore fraterno
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Una catastrofe, 1887, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
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Lessons in lifesaving from Brazil, By Bill Gates| December
12, 2023
What the biggest country in South America can teach the world
about healthcare.
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Of course, despite all the progress that’s been made in recent
decades, Brazil still faces challenges. Financial crises and
austerity budgets have led to cuts in healthcare spending, for
example, and there are still districts where poorer residents
have no access to CHWs (CHW: community health worker).
But Brazil’s healthcare system doesn’t have to be perfect to
serve as proof of what happens when a country invests strategically
in care for its most vulnerable: The returns are often far-reaching
and life-changing.
That is why Brazil is highlighted by the Exemplars in Global
Health program, which I helped launch in 2020. The program's
mission is to identify countries that have made remarkable progress
on health problems, understand the keys to their success, and
share those insights globally so others can make similar progress.
By that standard, Brazil has a lot to teach.
That’s not to say any country can or should replicate Brazil’s
approach exactly, since no two countries are alike. But with
the right mix of investment and innovation, Brazil has made
great strides in becoming a healthier place for its people.
If the country continues on that path and keeps doing what it’s
done well already, and if other countries follow—or simply forge
their own paths with Brazil in mind—we’ll have a healthier world,
too.
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FDA Approves First Gene Therapies to Treat Patients with
Sickle Cell Disease
Today, the U.S. Food and Drug Administration approved two milestone
treatments, Casgevy and Lyfgenia, representing the first cell-based
gene therapies for the treatment of sickle cell disease (SCD)
in patients 12 years and older. Additionally, one of these therapies,
Casgevy, is the first FDA-approved treatment to utilize a type
of novel genome editing technology, signaling an innovative
advancement in the field of gene therapy.
Sickle cell disease is a group of inherited blood disorders
affecting approximately 100,000 people in the U.S. It is most
common in African Americans and, while less prevalent, also
affects Hispanic Americans. The primary problem in sickle cell
disease is a mutation in hemoglobin, a protein found in red
blood cells that delivers oxygen to the body’s tissues. This
mutation causes red blood cells to develop a crescent or “sickle”
shape. These sickled red blood cells restrict the flow in blood
vessels and limit oxygen delivery to the body’s tissues, leading
to severe pain and organ damage called vaso-occlusive events
(VOEs) or vaso-occlusive crises (VOCs). The recurrence of these
events or crises can lead to life-threatening disabilities and/or
early death.
.../...
See
fda.gov
London hospital cuts waiting lists with innovative system,
by Rachel Sylvester, December, 10 2023
Guy’s and St Thomas’ hospital has slashed its elective backlog
by running two operating theatres side by side.
Surgeons at one London hospital are performing an entire week’s
operations in a single day as part of a ground-breaking initiative
that could help tackle the record waiting lists in the NHS.
Guy’s and St Thomas’ NHS Foundation Trust has already slashed
its own elective backlog in certain specialities by running
monthly HIT (High Intensity Theatre) lists at weekends.
Under the innovative model, two operating theatres run side
by side and as soon as one procedure is finished the next patient
is already under anaesthetic and ready to be wheeled in.
Nurses are on standby to sterilise the operating theatre and
instead of taking 40 minutes between cases it takes less than
two, the only delay is the 30 second it takes for the anti-bacterial
cleaning fluid to work.
See
thetimes.co.uk
Dispiacenze infantili, de Gaetano Chierici (IT, 1838-1920)
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Perspective: We make sacrifices in all conditions for our
animals, by Kelsey Pagel, December 06, 2023
We recently had our first snow fall of the season here in Northeast
Kansas. It was pretty significant, between 4 and 10 inches,
depending on location. With it came all the social media posts
about the love and beauty of the snow or the intense dislike
of it. I don’t like snow. I keep telling Matt, my husband, my
goal is to live somewhere I can leave my garden hose out year
round and it never freezes. Yes, the moisture is nice since
we’re in a multiple-year drought, but why can’t it come in the
form of rain when the temperature is above 15 degrees!
I’ve come to realization there is a direct correlation between
people who love snow and people that don’t have livestock. We
grew up with livestock — pigs and cattle. We started calving
in mid-March when it wasn’t quite warm yet. We checked all of
them on four-wheelers. I was born March 12. Even though my mom
had a C-section with me, the cows are her love on the farm,
and while dad helped more than normal that first season, you
can guarantee I was on the four-wheeler with her and my two
older sisters checking calving cows.
.../...
See
agdaily.com
See teampagel.com
Soviet jokes gathered by the US Embassy in Moscow
Coquette: A Tiktok success
Mortgage rates: Down and Up
Abortion pills success
Japan's currency variations
AI killing jobs? Or helping workers?
Useful banks
Canada had to cope with extreme forest fires last summer.
For Russia it is quite often the case…
More real physical stocks
Ozempic (and Wegov) against Diabetes and Obesity / Ozempic
(et Wegov) comme le Médiator, contre le diabète et l'obésité
Obesity, a bonanza
Obesity is making Eli Lilly happy
All pills at the sale price as Ozempic
Medicaid Coverage of Obesity Medicines
Chaîne youtube.com de
l'Académie
d'Agriculture de France
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d’informatique agricole (Afia)
Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
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Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
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