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Agriculture et numérique : un grand basculement révélé
par la crise du Covid-19
Voir
agri-mutuel.com ou academie-agriculture.fr
StopCovid : une utilité limitée et trop de données envoyées
L’application française de contact tracing n’en finit pas de
faire débat. Accusé de fournir les adresses IP de ses utilisateurs
à Google, StopCovid se voit désormais reprocher d’envoyer trop
de données au serveur central. Et ce alors même que Cédric O
admet que l’utilité de l’application est “relative” dans le
contexte actuel.
Voir
linformaticien.com
Ma remarque (GW) : Mais il s'agit de défauts mineurs, dont certains
sont " de jeunesse". Au lieu de cogner sur StopCovid,
il vaudrait mieux en promouvoir l'utilisation.
En ayant StopCovid, je m'assure que les personnes avec j'aurais
été en contact seront facilement prévenues si je viens à être
malade. Cela me rassure.
Et si son utilité est limitée, ce n’est pas du fait de ses défauts,
c’est simplement parce que collectivement, nous faisons n’importe
quoi !
Ceci étant, le refus d’utiliser les outils d’Apple et de Google
m’a paru curieux, mais c’est un détail.
Good old days (?????): Paysanne coupant la paille par Vincent
van Gogh
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
Jardinier émérite, Jacques tenait à ses iris comme à la prunelle
de ses yeux
Création de Etienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
Departing Space Station Commander Provides Tour of Orbital
Laboratory
Voir
la station spatiale comme je ne l’avais jamais vu (GW)
Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr
Laurel & Hardy-The Boxing Match
Voir
le fameux duo
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
« Le monde rural a pris sa revanche ! » par Jean-Christophe
Gallien
Dans une France où la population s’agglutine dans les villes,
la crise du coronavirus a redonné sa saveur à la vie à la campagne.
Selon Jean-Christophe Gallien, la ruralité doit devenir l’une
des priorités stratégiques du pays.
Voir
lefigaro.fr
Un Green Deal marqué par la décroissance (GRW)
Après de longs mois d’attente, l’exécutif européen a enfin présenté
les deux derniers piliers de son Green Deal : ceux concernant
sa politique agricole et la biodiversité.
Voir
agriculture-environnement.fr
« Green Deal » agricole : Une vision myope et passéiste de
l’écologie
.../...
De façon générale, on note d’ailleurs que ce « Green Deal »
agricole ne s’intéresse guère au sort des agriculteurs, auquel
il promet bien peu de compensation par rapport aux efforts qui
leur sont demandés. Tout comme la loi française Egalim, son
principal argument pour eux est qu’il leur permettra de mieux
valoriser leur production auprès des consommateurs. Cela veut
dire en clair que ce sont les consommateurs qui sont censés
payer l’addition finale, en achetant plus cher les produits
agricoles européens. Un pari bien risqué, alors que le prix
est déjà pointé comme le premier obstacle au développement du
bio.
.../...
Voir
Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture
Comment voyait-on le futur autrefois ?
Souveraineté alimentaire ... de quoi es-tu vraiment le nom ?
Voir
JM Séronie
Une politique agricole européenne résolument verte : virage prometteur
ou dérapage dangereux ? Par Jean-Marie Séronie, membre de l’Académie
d’agriculture
…/…
Le corolaire de cette nouvelle politique exige donc absolument de
mettre en place en même temps une protection aux frontières. Ce
sera sans doute l’instauration rapide de la taxe carbone envisagée
dans le document du green deal. Cette semaine Thierry Breton, commissaire
européen au marché intérieur, citait précisément cette taxe comme
moyen de se protéger et de rembourser le capital de l’emprunt de
relance de 500 Mds qui va être souscrit sur 30 ans.
Il faudra également adapter la politique sociale pour que les européens
les plus modestes puissent supporter une augmentation de leur budget
alimentaire.
Enfin on peut imaginer que la commission a intégré une future baisse
des exportations et en a mesuré les conséquences géopolitiques notamment
au sud de la méditerranée.
La grande incertitude réside pour moi dans l’augmentation de la
consommation de produits bio, constituera-t-elle un débouché suffisant
pour un triplement ou quadruplement de la production ? On peut
penser que oui car paradoxalement le différentiel de prix entre
bio et conventionnel devrait fortement se réduire sur le moyen terme.
La productivité du bio va augmenter grâce aux investissements en
recherche et génétique et donc les coûts baisser tandis que ceux
du conventionnel vont augmenter.
…/…
Voir
agroeconomie.com
NB : En plus de son analyse très pointue, J-M Séronie a trouvé
un argument vraiment positif en faveur de ce Green Deal : il va
atténuer notre déficit de compétitivité intra-communautaire, en
mettant toute l’UE dans la même galère que la France. Mais le pb
principal est que le New Deal ne peut fonctionner qu’avec des droits
de douane aux frontières de l’Europe et ceci est impossible, comme
vont le prouver les anglais avec le Brexit.
Good old days: The reapers byJulien Dupré (1851-1910)
Emmanuel Macron et l'ingratitude des Français (lu dans Les Échos)
L'action du président français pendant la pandémie de coronavirus
n'a pas convaincu ses concitoyens, alors qu'il a relativement mieux
réussi que nombre de ses homologues, selon le « New York Times ».
Pour le quotidien américain, le gouvernement français a relativement
bien réussi son combat contre le coronavirus , est parvenu à éviter
des licenciements massifs, a réussi à aider financièrement les chômeurs
et, finalement, a obtenu un taux de mortalité liée au coronavirus
inférieur à ceux enregistrés par la plupart de ses voisins, à l'exception
notable de l'Allemagne (qui a eu de la chance ! – GW)..
Voir
Les Échos
Sur l’origine du pessimisme fondamental des français, une hypothèse
intéressante…
Le New York Time s’étonne de l’attitude des français vis-à-vis de
leurs dirigeants qui se sont pourtant bien débrouillés dans la crise
du coronavirus.
En effet la seule comparaison qui vaille vis-à-vis de la pandémie
est l'excès de mortalité attribuable au coronavirus (10 juin 2020)
Et par exemple, pour des populations comparables, la France a eu
deux fois moins de morts que le Royaume-Uni.
Elle s'en sort bien mieux que l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas,
la Belgique... La situation de la Belgique et des Pays-Bas serait
liée à la forte densité de leurs populations et de leurs réseaux
de transports, comme en Île-de-France, ou à New-York.
L’Allemagne a eu de la chance… puisque, avec une organisation tout
à fait comparable à celle de l’Allemagne, la Suisse a un « score
» guère meilleur que la France.
Interrogé par le New York Times (9 juin 2020), Pierre Vermeren,
Professeur d’Histoire à la Sorbonne, dresse un diagnostic (encore
plus) ancien…
Il souligne que depuis la défaite de 1870, la France ne vit que
par la comparaison avec les performances de son voisin allemand
: « en 1870, après que la France a réalisé qu’elle était dépassée
par l’Allemagne, la France ne pouvait pas comprendre comment les
allemands avaient réussi ? Pourquoi leurs écoles sont meilleures
? Pourquoi leurs soldats sont mieux entraînés, plus athlétiques,
et pas les nôtres ? Et cela dure depuis 150 ans ».
En définitive, la seule comparaison qui vaille pour la France serait
celle avec notre voisin d’outre-Rhin.
>>> Voir
Journal International de Médecine
>>> Voir
le NYT
Rappel aux antivaccins : la guerre de 1870 a été perdue parce que
le vaccin français contre la variole était moins efficace que le
vaccin utilisé par l’armée prussienne, et bien sûr parce qu’à l’époque
la France n’était pas alliée avec la Russie, ce qui a encore été
le cas en 1940.
>>> Voir
article de Gérard Jorland au Presses de Sciences Po
Sur l’affaire Adama Traoré
Je (GW) ne connais pas le détail, mais que Adama Traoré soit un
petit délinquant, et que sa famille ne soit pas irréprochable, ne
justifie en aucune façon l’opprobre dont certains les couvre. À
mon avis, au stade actuel, il faut retenir la volonté du Procureur
de la République qui fait ce qu’il faut… et continuer de respecter
les forces de l’ordre qui, de façon générale,
nous respectent (GW)
Le Procureur de la République de Paris, M. Rémy Heitz, a garanti
que « La justice met tout en œuvre pour parvenir à la manifestation
de la vérité sur les circonstances du décès d’Adama Traoré ».
Les auditions prévues en juillet de deux témoins dans l’enquête
sur la mort d’Adama Traoré étaient programmées avant la manifestation
de la semaine passée, a affirmé, lundi 8 juin, le procureur de Paris,
répondant ainsi aux déclarations de l’avocat de la famille du jeune
homme noir de 24 ans mort en 2016.
« Cette décision des magistrats instructeurs a été annoncée aux
parties le 10 avril 2019. Pour l’un des deux témoins, sa mise en
œuvre a été retardée par une absence à l’audition programmée le
30 septembre 2019, ce dont les parties ont été informées. Des investigations
ont depuis lors été lancées pour le localiser », a précisé
Rémy Heitz.
Voir
lemonde.fr
Good old days (?????): Le Sillon, par Edouard Debat-Ponsan, 1897
|
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C’était mieux
avant (??????) : la main-d’œuvre venue d’ailleurs
La misère, les conditions politiques et économiques de certains
pays ont poussé leurs ressortissants à venir travailler en France…
et à subvenir aux besoins de main-d’œuvre des planteurs. Retour
sur l’immigration betteravière.
Voir
agriculteur-aisne.reussir.fr
C’était mieux avant (??????) : Sur la main d’œuvre saisonnière
dans les années 1960 (extrait de pages de l’ouvrage de Roland Hubscher
disponibles sur Internet)
>>> Les ibériques monopoleurs – page 373 (dans les années
1960, ils ont été un peu plus de 100000 à venir chaque année, transportés
dans des wagons à bestiaux, travailler dans les fermes françaises
- GW)
Au début des années 1960, la péninsule italienne pourvoyeuse d'hommes
s'efface devant une péninsule ibérique approvisionnant le marché
de l'emploi agricole. Avant la guerre les "colles" (équipes)
de vendangeurs sont des habituées des vignobles de l'Aude, des Pyrénées-Orientales
ou de l'Hérault ; les Catalans viennent à pied par étapes chez leurs
voisins roussillonnais participer à la cueillette des cerises ou
du raisin. Cependant par rapport à l’avant-guerre, le flux migratoire
offre des caractéristiques nouvelles. Les provinces méditerranéennes
(Valence, Murcie, Alicante) fournissent toujours l’essentiel d’un
contingent de saisonniers ; toutefois, au terme des années
1960, l’espace migratoire s’élargit à l’Andalousie et au Centre-Sud,
à l’instar du précédent italien. Un taux de fécondité élevé, une
économie foncièrement rurale de type extensif, avec pour conséquence
le sous-emploi, rendent compte de cette nouvelle géographie des
zones de départ. En outre, ces travailleurs élevés sous le régime
franquiste, une dictature qui perdure, ne cherchent nullement à
s’intégrer dans les réseaux des anciens arrivants, majoritairement
républicains, et dont certains, ayant vainement espéré la chute
du régime, s’installent en France. Ce n’est pas le cas des nouveaux
migrants, qui, la saison faite, repartent au pays. Enfin les espagnols
écrasent par leur nombre, 88 %, l’ensemble des effectifs des autres
nationalités réunies et affichent une omniprésence dans tous les
secteurs d’activité. En 1964, au nombre de 107 027, ils dominent
toutes les activités saisonnières ; ils représentent 100 %
des riziculteurs et des fraisiculteurs, 99 % des vendangeurs, 95
% des ouvriers agricoles divers, 75 % des betteraviers. Il faut
dire qu’un taux de change avantageux, avec une peseta dévalorisée
par rapport au franc, n’est pas un des moindres attraits du voisin
français.
…/…
>>> Le machinisme contre les migrants - p. 377
Les premières machines introduites sont les arracheuses de betteraves
rentables sur les grandes exploitations de l’Aisne ou des Ardennes.
En 1961 16400 saisonniers sont employés à l’arrachage des racines,
4190 en 1967. Parallèlement au progrès technique, des transformations
interviennent dans les pratiques culturales. A partir de 1966 l’usage
des graines monogermes se répand : séparées les unes des autres
dans des semoirs d’un nouveau modèle, elles permettent de réaliser
des économies en supprimant le travail de démariage effectué toujours
auparavant à la main. Enfin l’usage des désherbants chimiques diminue
le nombre de façons (binages) parfois ramenées à une seule.
…/…
L’usage de la machine à vendanger est le second événement technique
majeur de cette période, avec un impact encore plus fort sur la
main d’œuvre que l’arracheuse de betteraves, au moins dans certaines
régions.
.../…
La vendangeuse autorise une grande flexibilité du travail. Instantanément
mise en marche, elle fonctionne nuit et jour, permet d’attendre
la maturité requise des grains pour les récolter au bon moment.
Le viticulteur, maitre de son temps, parvient à une meilleure organisation
du travail en limitant le séjour des ouvriers à une période bien
circonscrite.
…/…
Immigration dans les campagnes françaises (L'): (XIXe-XXe siècle),
de Ronald
Hubscher aux éditions Odile Jacob
De 1851 à 1975, cinquante millions d’immigrants se seraient succédé
sur le sol français. Belges, Italiens, Espagnols, Polonais sont
venus par vagues successives combler les vides laissés dans les
champs par l’exode rural. Alors que ses voisins européens devaient
sacrifier leur agriculture à leur industrie, ces immigrés de la
terre ont permis à la France de préserver son agriculture tout en
développant ses usines.
Ronald Hubscher, notre meilleur spécialiste de l’histoire rurale,
reconstruit cette face cachée de l’immigration en France. Il reconstitue
les réseaux familiaux, villageois ou professionnels qui l’ont canalisée,
l’ambivalence de leur accueil, la formation d’une société originale,
leur refus de l’intégration et leur retour à leur terre d’origine.
Avec ce regard neuf sur l’immigration, c’est toute la question de
l’identité française qui se pose à nouveaux frais.
Ronald Hubscher est professeur émérite à l’université Paris-X-Nanterre.
Il est l’auteur de « Les Maîtres des bêtes. Les vétérinaires
dans la société française XVIIIe-XXe siècle. ».
Pour trouver les pages disponibles sur le web, faire une recherche
sur le nom de l’auteur Hubscher puis sur « main d’œuvre saisonnière ».
Good old days
(?????): View from Koldhøj Mill, by Peder Mørk Mønsted
(1859-1941)
Sur le professeur Raoult (extrait d’un éditorial du Journal International
de Médecine)
.../...
Pouvons-nous rappeler ici que le JIM n'est que le miroir de la recherche
clinique, que nous ne défendons aucune thèse, si ce n'est celle de
la vérité scientifique, que nous ne pouvons être considérés comme
responsables du fait qu'aucun essai de qualité n'ait démontré l'efficacité
du protocole Raoult (ce qui aurait été facile à mettre en place par
l'équipe marseillaise) mais que, comme tous les praticiens, nous aurions
été soulagés qu'un médicament peu onéreux et facilement accessible
à tous puisse résoudre cette crise sanitaire.
Dr Gilles Haroche, directeur du JIM, ancien Chef de Clinique en pathologie
infectieuse
Voir
Journal International de Médecine
Ma remarque (GW) : ce sont toujours les mêmes qui sont attirés
par ce genre de personnalité « grande gueule » qu'est le
Dr Raoult.
Les collections d’images drôles de Paul JAMET (pour l’essentiel)
> Coronajoke
in English 1
> The
small ant in English 2
> Coronajoke
in English 3
> Coronajoke
in English 4
> Coronajoke
en français 1
> Coronajoke
en français 2
> Coronajoke
en français 3
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Livre
: Lagriculture face à ses défis techniques
: L'apport des technologies, sous la direction de Bernard
Le Buanec
Lagriculture
française est dans une période difficile
et doit affronter des défis techniques, économiques
et sociétaux. Face à ce constat, des membres
de lAcadémie dagriculture de France
et de lAcadémie des technologies ont créé
un groupe de travail pour analyser les défis techniques
et étudier les solutions que pourraient apporter
les technologies.
Après
avoir auditionné des agriculteurs, les principaux
syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels,
les auteurs analysent les principaux défis et les
solutions techniques qui permettraient dy faire
face et font des recommandations pour que lagriculture
française puisse en bénéficier.
Voir
Presses des Mines
Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr
|
 |
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÂGE (L') : Tout ce que je sais à soixante ans, je le savais déjà
à vingt. Quarante ans d'un long et pénible travail de vérification.
Emil Michel CIORAN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Informatique
et numérique agricole |
> Last
efita newsletter
> Last
known statistics for the efita newsletter
> Statistiques
de consultation de la dernière gazette (11 juin)
Avec Etienne Fourmont (agriculteur et youtubeurre) sur les conséquences
du Covid-19 pour son métier
Voir
l’agri youtubeurre
MSA : un site pour lutter contre le Covid-19
Voir msa.fr
Athesi : Une nouvelle gamme de Smartphones pour professionnels
Athesi, un fabricant français qui s’adresse aux professionnels travaillant
dans des conditions extrêmes, lance une nouvelle gamme de téléphones
ultra-durcis.
Voir
grostracteurspassion.com
Agriculture de précision : Raven distribué par Stecomat en France
Après avoir racheté en 2014 la société hollandaise SBG Précision Farming,
qui devient Raven Europe en 2017, les solutions Raven étaient jusqu’alors
diffusées en France par les sociétés Agrotronix et Agri 3000.
Voir
grostracteurspassion.com
Amazone : L’Amatron Twin, une extension d’écran pour l’Amatron
4
Aujourd’hui, de nombreuses fonctions sont pilotées par le biais d'un
terminal utilisateur. En plus des commandes de la machine, s’ajoute
bien souvent le guidage GPS
Voir
grostracteurspassion.com
Amazone : Un adaptateur Bluetooth pour dialoguer entre la machine
et le terminal
Les machines Isobus Amazone de fertilisation et de semis peuvent être
équipées dès à présent d’un adaptateur Bluetooth. Cet adaptateur est
utilisé pour communiquer sans fil avec la machine et transmettre par
exemple des données entre le Smartphone et l’outil.
Voir
grostracteurspassion.com
Good old days (?????): La Moisson de Julien Dupré
Fourrages : Les sondes connectées au service de la prédiction des
valeurs alimentaires
La digiferme Arvalis-Institut du végétal, située à Saint-Hilaire-en-Woëvre
(Meuse), étudie, depuis trois ans, différents outils d'aide à l'analyse
des fourrages dans l'idée de pouvoir prédire les valeurs alimentaires.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Vers une meilleure connaissance de la fertilité femelle grâce au
projet Cownect
Depuis trois ans, France Limousin Sélection et Ingenomix étudient
de plus près la fertilité femelle grâce à des capteurs connectés.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Agreen U, vitrine pour les MOOC produits par les membres d'Agreenium
Agreenium, l'Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France,
est un établissement public de coopération rassemblant 14 établissements
d’enseignement supérieur et 4 institutions de recherche.
L’utilisation d’Agreen U :
Année
|
Nbre
cumulé
d'inscrits
|
Nbre
cumulé
d'attestations
|
2016
|
18
575
|
1
530
|
2017
|
64
840
|
5
521
|
2018
|
130
627
|
11
256
|
2019
|
183
403
|
17
314
|
Le faible nombre d’attestations de réussite (10% des inscriptions
en moyenne) est dû à différentes raisons : beaucoup d’inscrits s’inscrivent
par intérêt du sujet mais soit picorent le contenu qui les intéresse
soit n’ont pas le temps pour aller jusqu’au bout ; la grande majorité
d’inscrits n’ont pas de besoin de reconnaissance et ne prêtent pas
une forte attention aux tests ; les publics inscrits sont très hétérogènes
et le niveau de prérequis en sciences biologiques étant plutôt de
niveau bac+1/bac+2, certains ont des difficultés de réussite dans
les tests ; …
Les MOOC pour lesquels il y a + de 20% d’attestations de réussite
sont ceux qui sont sur un sujet populaire (ex : santé des plantes,
avec de nombreux jardiniers dans le public) ou ceux pour lesquels
il y a prescription de la part de responsables hiérarchiques (ex :
MOOC Chimiométrie, parce qu’il y a suivi par des étudiants avec prescription
d’enseignants ou par des salariés d’entreprises dans le cadre de la
formation continue).
Nos objectifs sont donc de diversifier les usages des MOOC : en les
intégrant dans des parcours numériques certifiants, en les faisant
reconnaître par les OPCO pour la prescription en formation continue,
en les adaptant à différents contextes internationaux, en les intégrant
dans l’hybridation des formations initiales avec les deux types de
formation en présentiel et à distance. Ce travail est en cours au
sein d’Agreenium.
Voir fun-mooc.fr
Contact : Philippe PRÉVOST
Mél : philippe.prevost(a)agreenium.fr
Blanchissement de la Grande Barrière de Corail : que se passe-t-il
? Un parallèle vulgarisé et illustré avec nos cultures
La température joue un rôle central dans la modélisation. Nos modèles
de culture intègrent par exemple l’ensemble de la courbe de réponse
à la température. C’est une variable centrale dans la prédiction du
rendement. Quels sont les effets d’une hausse de la température sur
le rendement ?
Un événement majeur de blanchiment (ou « bleaching ») de la Grande
Barrière de Corail en Australie est constaté depuis le mois de février
2020. Que se passe-t-il et quels sont les mécanismes biologiques en
cause ? Nous allons voir que la température y joue un rôle prépondérant.
Il existe très peu de documentation à ce sujet, mais un effet « blanchiment
» a également été observé sur des espèces prairiales dans des conditions
climatiques bien particulières. Vous allez voir que l’effet est surprenant
! Bien que les coraux appartiennent au règne animal, ils entretiennent
une relation symbiotique avec des algues (qui sont du règne végétal).
Nous allons ainsi voir quel parallèle peut être fait entre le blanchiment
des coraux et celui des végétaux de grandes cultures.
Voir
itk.fr
Premiers retours clients de Oz.3 et son guidage par GPS RTK
Voir
naio-technologies.com
La robotique au cœur de la stratégie de Grands Chais de France
avec Ted
Voir
naio-technologies.com
Le
Grand livre de notre alimentation, le guide complet de
notre alimentation en 100 chapitres, par 25 experts de
lAcadémie dagriculture
Publié
aux éditions Odile Jacob, ce guide complet de "notre
alimentation", aborde les thématiques suivantes:
-
Bien manger : que manger et comment ?
- Les aliments par le menu
- Nos aliments sont-ils sûrs ?
- L'équilibre nutritionnel de chacun
- L'aliment, en pratique
Nos experts donnent dans cet ouvrage "leurs avis
informés et leurs meilleurs recommandations ; au-delà
des querelles, controverses et débats passionnés
autour de la qualité de nos aliments".
Voir
Edition Odile Jacob
|
 |
Agritwittos : au départ des agriculteurs sur twitter qui souhaitaient
parler d’agriculture !
Twitter est le 5ème réseau social en France et compte 16,8 millions
d’utilisateurs mensuels. La plateforme dont le nom signifie « gazouillis
» en français, est essentiellement centrée sur le partage d’opinions
et d’informations, grâce aux « tweets », des messages courts partagés
en temps réel avec la communauté.
C’est au début de l’année 2017 qu’a vu le jour l’association France
AgriTwittos regroupant agriculteurs et professionnels du secteur.
Leur objectif ? Communiquer de manière positive sur l’agriculture
avec pour mots d’ordre : apolitique et asyndicale. L’association
compte désormais plus de 12 000 abonnés, 5 000 tweets positifs et
quelques 250 adhérents.
L’association s’investie plus que jamais à partager des valeurs
telles que la bienveillance, la positivité, la transparence et la
pédagogie. Autant de valeurs porteuses de messages visant à soutenir
l’image de l’agriculture et de ses métiers en France.
Voir franceagritwittos.com

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
|
 |
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÂGE (L') : Tout ce qui est exquis mûrit lentement.
Arthur SCHOPENHAUER
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Sénat : synthèse des propositions pour faire du numérique une
priorité de la relance
La cellule de veille et de contrôle « numérique et postes »
de la commission des affaires économiques du Sénat a remis au ministre
de l’Économie et des Finances un plan de relance pour faire du numérique une priorité de la
relance, fruit d’un cycle d’auditions conduites depuis le début
de la crise.
Selon Anne-Catherine Loisier : « La crise a appuyé là où cela
fait mal : la fracture numérique. Avec la crise, elle s’est transformée
en gouffre numérique : 60 % des zones rurales n’ont pas accès au
très haut débit et 80 % n’ont pas accès à la fibre. 13 millions
de Français restent éloignés du numérique. Nos entreprises ne sont
pas assez numérisées : la France est sur ce point classée quinzième
au niveau européen. À ce jour, nous ne sommes parvenus à faire émerger
que 7 licornes sur les 84 que compte notre continent. Ces territoires,
nos entreprises et nos concitoyens ont eu à subir la double peine
d’un confinement matériel et numérique. Toutes nos organisations
sont passées, sans y être préparées, et à la hâte, à des solutions
de travail à distance pas toujours sécurisées et très souvent extra‑européennes.
Il faut aujourd’hui accélérer la transition numérique du pays pour
retrouver la croissance et accroître sa résilience face aux crises
à venir. C’est pourquoi le numérique doit
être une priorité de la relance de notre économie ».
Pour Marc Daunis, « nos propositions s’articulent autour de
quatre idées :
‑ accélérer la couverture numérique du territoire, qui doit
devenir une grande cause nationale, incarnée dans une loi
de programmation des infrastructures numériques établissant
les objectifs et les financements associés d’ici à 2025 ;
‑ renforcer le programme d’inclusion numérique,
pour qu’aucun Français ne soit laissé au bord du chemin numérique
;
‑ inciter financièrement les entreprises
– du commerce de proximité à la PME industrielle – à
s’engager dans la transition numérique,
notamment à travers la création d’un crédit d’impôt à la numérisation
;
‑ poursuivre les efforts en faveur de l’émergence
de champions français et européens du numérique, en
soutenant les entrepreneurs et les investisseurs ».
Ces investissements doivent être accompagnés d’un meilleur encadrement
des plateformes structurantes, notamment sur la « neutralité » des
terminaux, dont les difficultés du Gouvernement à trouver un accord
avec Apple et Google pour mettre en place son
application StopCovid démontrent la nécessité.
Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques,
« c’est le rôle des parlementaires que d’analyser les dynamiques
de cette crise, et d’en tirer les leçons. Le fiasco des négociations
de l’État avec les géants du numérique sur StopCovid a
démontré l’urgence d’inscrire dans notre droit un principe de neutralité
des terminaux ; nous appelons le Gouvernement à inscrire rapidement
notre proposition
de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Au‑delà,
cette crise a rappelé avec fracas que la transition numérique est
une nécessité de notre temps. Nous devons désormais être plus offensifs,
pour nos entreprises et nos concitoyens, et bâtir une résilience
numérique durable pour notre pays ».
Voir
senat.fr
Health Data Hub : le choix de Microsoft contesté devant le Conseil
d'État
La mise en œuvre accélérée du Health Data Hub avec le choix de Microsoft
(Azure )comme hébergeur fait l’objet d’une saisine en référé-liberté
au Conseil d’État.
Voir
silicon.fr
Google Meet vs Microsoft Teams : deux approches de l'IA
Cloud pour Google, edge pour Microsoft : la réduction de bruit par
IA dans les logiciels de visioconférence fait l’objet de différentes
approches.
Voir
silicon.fr
G Suite : vers un « Cambridge Analytica des entreprises » ?
Des chercheurs se sont intéressés aux permissions que demandent
les applications web connectables à G Suite. Leurs conclusions sont
empreintes de doute.
Voir
silicon.fr
|
Publication
diffusée grâce au soutien de :
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ÂGE (L') : Un secret féminin.
Ralph DEUNAN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Concours "Je filme le métier qui me plait" : La
viticulture à l'honneur pour cette 13ème édition !
Particularité de cette année, la cérémonie de remise des prix du
concours national et international "Je filme le métier qui
me plait" a pris la forme d'une émission, diffusée hier soir
sur Youtube. Plus de 80 000 jeunes ont ainsi pu découvrir s'ils
faisaient partie des heureux lauréats. Pour la catégorie "Agriculture
et Territoires", c'est la viticulture qui a été mise à l'honneur
!
Voir
agri-mutuel.com
Mildiou de la vigne : la viticulture raisonnée a-t-elle vraiment
tout faux ?
Selon une thèse récente de l’Université Paris-Saclay et AgroParisTech,
basée sur les observations des Bulletins de Santé du Végétal (BSV)
et l’analyse des avis d’experts de la protection des cultures, il
serait possible de réduire de 56% les traitements fongicides contre
le mildiou de la vigne dans le Bordelais, simplement en positionnant
mieux le 1er traitement contre cette maladie. Même les experts se
tromperaient largement, en prévoyant des attaques de mildiou plus
précoces que dans la réalité. Les acteurs de l’agriculture raisonnée
font-ils à ce point fausse route ?
À la lecture il apparait que cette thèse est intéressante sur le
plan méthodologique, et pose de vraies questions sur les failles
possibles des BSV, mais les surestime très probablement. Et la stratégie
de protection innovante qu’elle propose parait bien risquée, pour
des bénéfices incertains. Ce travail est emblématique des approches
récentes « Ecophyto-compatibles » de la recherche en protection
des cultures, avec un regard disruptif, mais aussi quelques travers
:
- L’utilisation de techniques statistiques de type « Big Data »
sur des jeux de données trop restreints et hétérogènes, qui conduisent
à des biais d’interprétation
- Une approche « participative » à sens unique : les avis d’experts
sont sollicités pour que les chercheurs puissent évaluer la qualité
de leurs prévisions (avec des méthodes d’ailleurs assez surprenantes),
mais jamais pour exprimer leur avis sur la stratégie de traitement
pour le moins audacieuse proposée par les chercheurs
- Un déficit de capitalisation sur les connaissances issues de l’agriculture
raisonnée sur l’épidémiologie du champignon et ses interactions
avec le mode d’action des traitement phytosanitaires.
Mildiou
de la vigne : La viticulture raisonnée a-t-elle vraiment tout faux
? Par Philippe Stoop
Mildiou
de la vigne : La viticulture raisonnée a-t-elle vraiment tout faux
? Annexe scientifique, par Philippe Stoop
Contact : Philippe STOOP
Mél : philippe.stoop(a)itk.fr
A quoi répond Jean-Pierre DECOR, viticulteur dans l’Hérault,
membre de l’Académie d’agriculture
Je n'ai pas lu cette thèse mais je suis tout à fait en accord avec
l'analyse de Philippe y compris avec ses réflexions sur les origines
de "l'agribashing".
En complément, une observation que j'ai pu faire au fil des années
dans mon vignoble qui permet de réduire sinon les traitements du
moins la pression de la maladie : elle va complètement à l'encontre
de retarder le premier traitement !
En effet, un traitement très précoce avec un dérivé cuprique associé
à des pratiques agricoles appropriées peut permettre de diminuer
significativement la pression du parasite ! Voici le "modus
operandi".
Avant les gelées printanières il est très important d'avoir les
sols propres sans végétation qui favoriserait l'humidité.
Au cours de ces travaux du sol, des oospores de l'année précédente
sont remises en surface et avec une température de plus de 12 C°
peuvent se transformer en zoospores potentiellement contaminantes.
Si à ce stade un traitement avec un dérivé cuprique, au pulvérisateur,
est effectué une première protection des jeunes rameaux est assurée
et en plus on neutralise également toutes les zoospores qui sont
à la surface du sol et qui de ce fait ne seront pas projetées lors
des pluies ultérieures.
Pendant cette période de gelée possible aucun travail du sol n’étant
effectué, la quantité de zoospores actives en surface reste de ce
fait très faible à cause de la rémanence du cuivre en surface.
Un ébourgeonnage précoce du tronc, en particulier des merlots, réduit
également le risque.
Les prévisions météo de plus en plus performantes, les visites des
parcelles pour déterminer les périodes critiques comme la floraison,
fonction du cépage et de la période de taille, ainsi que les avertissements
et bulletins d'information permettent de programmer les traitements
ultérieurs au mieux.
La protection contre le mildiou en viticulture n'est pas une question
de nombre de traitements, elle dépend de tout un écosystème mais
aussi d'un état initial qu'il faut essayer d'avoir le plus propre
possible spécialement les années comme 2018 ou 2020 où la sévérité
des attaques est prévisible...
Contact : Jean-Pierre DECOR
Mél : colettejpdecor(a)yahoo.fr
Á quoi répond Christian ROUSSEAU, agriculteur et viticulteur
dans la Marne, membre de l’Académie d’agriculture
Bien d’accord avec Philippe et Jean Pierre sur l’intérêt de traiter
tôt. En Champagne, comme ailleurs certainement, la phobie des pesticides
nous oblige à enherber l’inter rang, et à biner sous les ceps. Cela
revêt un avantage : la lutte contre l’érosion. Mais cela amène deux
inconvénients : la sensibilité au gel de printemps dans la mesure
où le couvert végétal maintien une hygrométrie élevée, et l’impossibilité
de travailler le sol en inter rang pour mettre à jour les oospores
et les sensibiliser aux traitements cupriques.
Je crains que les mesures prises « en faveur de la Diminution des
pesticides », aient pour contrepartie, une augmentation de leur
utilisation. Démonstration est faite cette année en céréales et
betteraves avec la suppression des néonicotinoïdes.
Contact : Christian ROUSSEAU
Mél : rousseau.vandier(a)wanadoo.fr
Good old days (?????): Peasant Woman Binding Sheaves (after Millet)
by Vincent Van Gogh (1889)
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Coup de gueule du Sedima qui espère un retour au bon sens paysan
!
Les membres du comité exécutif du Sedima s'interrogent sur le monde
d'après. Manque d'image, d'attractivité et de reconnaissance des
métiers de la distribution de matériel agricole... la crise sanitaire
a mis en exergue le rôle indispensable des concessions en termes
de continuité dans la chaîne de production alimentaire. Les aides
ne suffiront sans doute pas pour que toutes les entreprises s'en
sortent. L'occasion de prélever toutes les entreprises de façon
équitable et de mettre fin aux systèmes d'évasion fiscale pour financer
la formation et accélérer la transformation agricole. Et si c'était
cela le bon sens paysan ?
Voir
agri-mutuel.com
SIMA : le salon réinvente ses trophées récompensant l’innovation
du machinisme
D'abord avancée à novembre 2020, puis finalement de retour à février
2021, la prochaine édition du Sima cherche à se renouveler. Les
Sima Innovation Awards 2021 connaissent eux aussi leur lot de nouveautés
: création de catégorie pour plus de lisibilité, nouvelle présidence
du jury... Rendez-vous le 26 novembre à Paris pour connaître les
nominés parmi les candidats, qui se verront ou pas lauréats par
la suite et recevront une médaille de bronze, d'argent ou d'or selon
le degré d'innovation qu'ils dévoileront à Villepinte en février
2021.
Voir
agri-mutuel.com
CESE : Entre transmettre et s'installer, l'avenir de l'agriculture
!
L’avenir de l’agriculture repose sur les femmes et les hommes qui
la compose, chefs d’exploitation mais aussi salariés. Or, aujourd’hui
dans notre pays, le nombre d’actifs diminue très rapidement car
les installations sont loin de compenser les cessations d’activités.
De plus, au regard de la pyramide des âges et des départs en retraite
massifs prévus dans les années à venir, si rien n’est fait, cette
tendance devrait se renforcer en entraînant la disparition d’environ
un quart des exploitations qui subsistent encore.
C’est pourquoi, maintenir et si possible augmenter le nombre d’agricultrices
et d’agriculteurs constitue un défi essentiel à relever. En effet,
leur présence et leur travail dans l’ensemble des territoires sont
indispensables pour garantir la sécurité alimentaire, assurer le
dynamisme des zones rurales et réussir les transitions écologique,
climatique, énergétique, économique et sociale qui s’imposent.
Paradoxalement, malgré la chute du nombre de fermes constatée depuis
des décennies et en dépit de ses contraintes potentielles, le métier
d’agriculteur attire aujourd’hui de plus en plus de jeunes et de
moins jeunes aux profils diversifiés, pour beaucoup non issus du
milieu agricole. Malheureusement, une proportion importante d’entre
eux ne parvient pas à aller au bout de la démarche pour différentes
raisons : projets insuffisamment aboutis ou mal conçus, difficultés
de trouver des terres et une ferme disponibles, problèmes d’accès
aux financements nécessaires, lourdeur et complexité du parcours
d’accompagnement...
Parallèlement, les paysannes et les paysans qui prennent leur retraite
rencontrent eux-aussi des difficultés pour trouver des successeurs.
Si leur localisation et leur fertilité le permettent, les terres
qu’ils exploitaient servent trop souvent à agrandir des exploitations
existantes ou sont artificialisées, sinon elles peuvent s’enfricher.
Le renouvellement des générations constitue le thème central de
ce projet d'avis car c’est une condition essentielle pour que l’agriculture
française parvienne à réaliser ses indispensables mutations.
Voir
lecese.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÂGE (L') : Une année de plus c'est une de moins.
Patrick BRUEL
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> “Gens
de la Gravelle”: un nouveau titre pour Michel Pontoire
> Exposition
des Artistes du Bas-Limousin (ABL)
> Une
treizième semaine pour Michel Boudaud
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ÂGE (L') : Vous avez trois âges dans la vie : la jeunesse, l'âge mûr
et celui où on vous dit que vous avez bonne mine.
Monseigneur François MARTY
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Tour de France Piloter Sa Ferme 2020 – Agribashing et réseaux sociaux,
annonce publiée ici trop tardivement mais les vidéos seront certainement
facilement accessibles…
Le Tour de France Piloter Sa Ferme reprend du service ! En 2019, nous
sillonnions les routes de France pour partir à la rencontre de nos
agriculteurs. Avec le contexte actuel, cet événement dédié à nos abonnés
revient en 2020 en format 100% digital : 7 visioconférences autour
de 7 thèmes d’actualité. Notre objectif ? Apporter aux agriculteurs
les informations et les conseils dont ils ont besoin. Du 26 mai au
17 juin, nous vous donnons rendez-vous sur le blog Piloter Sa Ferme
pour vous partager l’essentiel des informations échangées lors de
ces visioconférences.
Pour ce deuxième rendez-vous, les équipes Piloter Sa Ferme se sont
associées à trois agriculteurs :
Gilles VAN KEMPEN, Agri-Youtubeur
Eric DUGERS, membre de la communauté AgriTwittos
Ludovic Renaudin, auteur du livre «Une face cachée des agriculteurs».
Voir
pilotersaferme.com
>>> Témoignage : Gilles van Kempen, agriculteur et youtubeur
dans le Loiret
Gilles VAN KEMPEN, agriculteur à Chatillon Coligny dans le Loiret,
est un céréalier qui a repris l’entreprise familiale de 250 hectares.
Témoin de ce manque de reconnaissance du métier d’agriculteur, il
a décidé d’investir les réseaux sociaux pour communiquer sur son quotidien.
Au départ, il rejoint le réseau Twitter puis quelques années plus
tard, crée sa page Youtube. Avec 30 millions de français actifs, la
plateforme de vidéos en ligne est devenue le lieu de prédilection
pour témoigner positivement en image. Aujourd’hui, ce sont 34 000
abonnés qui suivent les aventures de Gilles avec entre 15 000 et 100
000 vues par vidéo.
Cette initiative est prise dans le but de permettre au grand public
de suivre l’agriculteur dans son exploitation, d’expliquer ce qu’il
fait et dans quel but. Cette transparence sur le métier permet d’éduquer
le grand public sur les difficultés liées au milieu agricole mais
aussi de montrer tout ce que cela apporte au plus grand nombre.
Ce qui compte le plus pour Gilles ? Apporter du contenu de qualité,
être vrai et ne jamais mentir à sa communauté. Une conviction qui
permet aujourd’hui de valoriser le secteur.
Retrouvez
et suivez les aventures de Gilles en vous rendant sur sa chaîne Youtube
>>> Témoignage : Ludovic Renaudin, auteur du livre « une
face cachée des agriculteurs ».
Ludovic Renaudin est passionné par l’homme et sa manière d’agir et
de penser. Après un diplôme en philosophie, il décide de revenir vers
un quotidien plus concret en optant pour le métier d’agriculteur,
métier qu’il exerce depuis 25 ans maintenant.
Face à la montée de critiques injustifiées sur le métier d’agriculteur
et de jugements hâtifs sans fondement, il décide donc de rédiger les
réponses aux questions non posées pour défendre son activité et le
milieu agricole en général.
La genèse de son livre « Une face cachée des agriculteurs » se trouve
dans la volonté de communiquer positivement sur son métier et de nommer
les incohérences du système et des personnes qui critiquent. Le pouvoir
colossal des médias aujourd’hui, pousse le grand public à se construire
une fausse image du milieu agricole et donc alimenter l’agribashing.
Les agriculteurs ont, maintenant plus que jamais, besoin du grand
public pour reconnaître ce métier qui est l’un de ceux qui fait appel
selon l’auteur « à la plus grande diversité de compétences » : être
agriculteur c’est avant tout un métier de la terre, de l’outil, de
l’informatique, du commerce, des emprunts, de la gestion d’entreprise,
de la gestion des organismes para agricoles et de relations entre
les hommes.
Mais au-delà de cette initiative instructive, l’auteur a su mettre
les mots sur ce que les agriculteurs ne savaient pas dire.
En conclusion, les agriculteurs sont les maîtres de leur communication
et de l’avenir du métier. Agir pour plus de positivité, de pédagogie,
c’est réussir à montrer et démontrer toute l’importance du quotidien
de chaque agriculteur dans la vie des français.
Pour
découvrir le livre « Une face cachée des agriculteurs »
Les secrets de la longévité des graines
24 juin à 16H30 en webinaire
Voir
academie-agriculture.fr
12ème Conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires
en agriculture (CIRAA)
27 - 29 octobre 2020 - Montpellier SupAgro
Président de cette édition 2020 : André Fougeroux, membre de
l’Académie d’agriculture de France.
>>>Un concours ART’ropodia de vidéos courtes et/ou de photographies
de ravageurs et/ou auxiliaires est organisé !
Les vidéos et/ou les photographies pourront être réalisées par des
amateurs. Tous les genres sont acceptés. Les vidéos et/ou les photographies
retenues seront présentées et exposées lors de la conférence.
Les vidéos et les photographies sont à envoyer avant le 1er septembre
2020 par mél à vegephyl(a)vegephyl.fr
Contact : Alice BAUDET
Mél : alice.baudet(a)vegephyl.fr
SIMA 2021 : les nouvelles technologies d’aujourd’hui, qui font
l’agriculture de demain
21 – 25 février 2021 - PARIS
Voir
SIMA
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ÂGE (L') : Vous commencez à vous rendre compte que vous vieillissez
quand les bougies coûtent plus cher que le gâteau.
Bob HOPE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vitisphere.com : Petite révolution dans les linéaires
par Marion Ivaldi-Sepeau
Petite révolution sur les linéaires vin. Les Côtes-du-Rhône y deviennent
l’AOP de France la plus vendue (en volume). Bordeaux devient son challenger.
C’est ce que nous apprend les données d’IRI que nous publions cette semaine avec
pour projet d’en faire un rendez-vous régulier pour prendre la température
de la Grande-Distribution.
Alors donc, voilà, que le Rhône s’installe en haut de l’affiche après
des années à travailler son image, sa valorisation, son organisation
de marché. Et même si cette montée en première marche du podium s’accompagne
tout de même d’une érosion des volumes, c’est une petite victoire
pour cette AOC qui a longtemps piétiné dans le rôle de second. Si
ce nouveau leader sait conserver sa position dans la durée, l’AOP
pourrait bien devenir celle du monde d’après, infléchissant les marchés
de son image à la fois accessible et de qualité.
Au-delà, de la compétition entre AOC sur les gondoles, se joue également
la compétition avec les IGP. Ces dernières sortent renforcées du confinement.
Là encore l’accessibilité, la qualité servent la catégorie. Tout comme
les marques de distributeurs, les bibs et les rosés. Alors la question se pose de savoir si cette tendance
à l’attractivité des produits se poursuivra durant les prochains mois.
Dans un futur où l’inflation risque de pointer son nez, il est à parier
que cette inflexion pourrait bien se pérenniser.
Voir
vitisphere.com
Good old days
(?????): Reaper with Sickle by Vincent van Gogh after Millet
Du côté de pleinchamp.com : Combat, par Adèle Magnard
Qui l’eût cru ? Alors que le sujet semblait enterré, les députés de
la majorité et de l’opposition ont réussi un tour de force en adoptant
mercredi 10 juin une proposition de loi visant à garantir aux agriculteurs
une retraite minimum à 85% du Smic au 1er janvier 2022. Elle concerne
les futurs retraités mais aussi - revendication forte des syndicats
agricoles - les retraités actuels. 196 000 bénéficiaires seraient
concernés.
Portée par le député communiste André Chassaigne, cette proposition
avait été bloquée par le gouvernement en 2018, dans l’attente des
discussions autour de la réforme des retraites. Or, dans ce système
« universel », il n’était pas prévu de revaloriser la pension des
retraités agricoles actuels.
C’est donc après bien des péripéties que le texte sera finalement
soumis au vote des députés en deuxième lecture le 18 juin, où il devrait
être approuvé sans encombre. Une avancée sociale très attendue, qui
permettra peut-être d’ouvrir le débat sur une autre attente de la
profession : le sort des conjointes collaboratrices.
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> Une
agriculture qui s'adapte pendant une pandémie
> M.
Noël Mamère « bloqué sur un ancien logiciel » sur les OGM : par paresse
ou cynisme ?
> Selon
une enquête informelle, les Africains prendront le vaccin contre le
Covid-19 s'il est sûr
> Analyse
: La règle finale de l'USDA sur les biotechnologies expliquée
> Les
Norvégiens voient des avantages à l'édition du génome pour les produits
alimentaires
> «
La femme au village » de Maurice Thorez
> En
agriculture, la conservation est un apprentissage constant
> «
Rassemblement » de « coquelicots » contre les pesticides à Chauny
(Aisne)
> Le
Covid-19 engendre de nouvelles habitudes d'achat alimentaire chez
les consommateurs
Association
nationale des éditeurs de logiciels agricoles
|
|
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Écoulement
des stocks alimentaires : Didier Guillaume et Agnès Pannier-Runacher
ont fait un point sur la situation
> Signature
du nouveau contrat d’objectifs et de performance de l’Ifremer
> Filière
horticole : Didier Guillaume annonce un soutien exceptionnel de 25
M€
Du côté de la Fnsea
> Loups
: à quand la fin du calvaire ?
Le groupe national loup qui s'est tenu à Lyon ce 8 juin confirme les
inquiétudes du CAF loup (FNSEA / JA / FNO / FNB / FNC / APCA).
La population de loups ne cesse d'augmenter avec 580 loups (contre
530 loups l'hiver précédent), de s'étendre sur le territoire et d'attaquer
toujours plus d'animaux. Ce comptage est vraisemblablement en dessous
de la réalité. En effet, la pression de prédation est plus forte et
lourde de conséquences pour les éleveurs. Ces derniers sont dépassés
par ces attaques à répétition, la lourdeur administrative qui en découle,
les retards de paiements observés pour le financement des moyens de
protection et les indemnisations des dommages ainsi que l'absence
de reconnaissance du problème de fond.
En décembre 2019, le Conseil d'État a émis une décision selon laquelle
il ne sera plus possible pour les éleveurs de défendre leurs troupeaux
une fois le plafond de prélèvement atteint. Pour le CAF loup, cette
situation est inenvisageable. Ainsi, il a demandé l'augmentation des
plafonds de prélèvement par palier de 2%. C'est chose faite ! De la
même manière, afin de simplifier les démarches administratives, le
CAF a proposé la mise en place d'un dossier unique, liant mesures
de protection et autorisations de tirs de défense, une demande acceptée
qui commence à être mise en œuvre.
Malgré ces quelques avancées, le calvaire continue. Un calvaire qui
s'incarne à la fois par les dégâts causés par le loup mais aussi par
le cri d'alerte des éleveurs qui résonne dans le vide.
Le gouvernement prévoit une étude sur les élevages les plus touchés
par la prédation. Une mesure dilatoire de plus alors que la défense
continue des troupeaux et le prélèvement de loups sont indispensables
pour faire baisser la prédation.
Ce que le CAF loup porte, au nom des éleveurs, c'est d'avoir le droit
de défendre son troupeau et son travail, toute l'année, sur tous les
territoires et en toute sécurité, y compris dans les parcs nationaux
et les réserves naturelles. C'est le droit de n'avoir aucun plafond
de prélèvement. C'est le droit d'avoir le soutien des lieutenants
de louveterie sans aucune restriction contraire à la réglementation.
C'est le droit, pour les éleveurs formés, d'avoir des armes dotées
de lunettes à visée nocturne pour défendre efficacement leurs troupeaux.
C'est le droit à une reconnaissance exacte des attaques, pour toutes
les espèces. C'est le droit de recevoir, en temps et en heure, les
indemnités des dégâts dues aux loups et aux mesures de protection.
C'est le droit de pouvoir prélever des meutes entières quand la prédation
est trop forte. C'est le droit d'avoir zéro attaque sur son troupeau.
Le CAF Loup continuera à défendre les éleveurs contre la prédation
pour qu'ils puissent exercer sereinement leur activité.
> Encourageons
l’approvisionnement français des restaurants !
La restauration a été́ très sévèrement touchée par les mesures
sanitaires pour enrayer la propagation du virus. Nous tenons tout
d’abord à témoigner notre solidarité́ auprès de ce secteur
d’activité́ qui a beaucoup souffert ; un secteur auquel les français
sont très attachés et auquel l’agriculture est liée par nature.
La fermeture des restaurants et de de la restauration collective a
malheureusement eu aussi des conséquences sur les autres maillons
de la chaine d’approvisionnement, en particulier au niveau agricole.
En effet, la fermeture de nombreux débouchés, dont la restauration
hors-foyer, a engendré des stocks importants dans plusieurs
filières agricoles. Aujourd’hui ces débouchés reprennent progressivement.
La reprise de l’activité́ des restaurateurs, limitée en raison
des protocoles sanitaires encore en place, doit s’effectuer sur une
dynamique nouvelle, et c’est en ce sens que JA et la FNSEA les appellent
à réorienter massivement leurs approvisionnements alimentaires
vers des productions françaises. D’abord en privilégiant les productions
qui ont fortement souffert de l’arrêt de la restauration hors foyer
: viandes, vins, pommes de terre, cidre, bière… Ensuite, en nouant
de nouveaux partenariats pour relancer l’activité́ des filières
agricoles et des restaurants tout en répondant à l’attente des
citoyens qui souhaitent encore plus qu’avant consommer français.
La crise a remis au centre des enjeux celui de la souveraineté́
alimentaire, et la nécessité́ de moins dépendre des filières
d’importation. Ne nous trompons pas, promouvoir l’origine France,
garante de produits de qualité́, c’est aussi répondre à
une demande des consommateurs, y compris hors domicile et sensibiliser
les plus jeunes à la qualité́ des produits de leurs terroirs.
Le plaisir retrouvé de partager une table et un bon repas au
restaurant le sera encore plus avec des produits français dans l’assiette
!
> Renouvellement
des générations en agriculture : enthousiasmes et inquiétudes sur
le rapport du CESE
La souveraineté alimentaire, nécessaire pour nourrir la population
a été mise en lumière par la crise sanitaire. Du fait du vieillissement
de la population, le renouvellement des générations en agriculture
en est une condition incontournable. C'est pourquoi le rapport consacré
à l'installation et la transmission, présenté ce jour au Conseil Économique,
Social et Environnement, et voté pratiquement à la majorité, tombe
à point nommé, en faisant de cet enjeu un impératif, malgré de fausses
bonnes solutions inquiétantes.
L'ensemble des signataires, qui vivent au quotidien la réalité de
l'installation et la nécessité du renouvellement des générations,
saluent l'ambition du rapport présenté ce jour par le groupe Agriculture
du CESE. Notre autonomie alimentaire ne peut s'envisager qu'à la condition
d'agriculteurs nombreux sur nos territoires, d'exploitations résilientes,
et de politiques qui facilitent la transmission et l'installation
des jeunes. Pour y parvenir, le rapport souligne le nécessaire renforcement
de l'accompagnement humain et financier des jeunes qui souhaitent
s'installer.
Le rapport propose d'autres ambitions que nous partageons, comme l'objectif
de zéro artificialisation nette des terres agricoles ainsi qu'un renforcement
de la régulation du foncier pour en faciliter l'accès aux jeunes,
ou encore des dispositifs favorisant la transmission des exploitations.
Malgré ces points d'accord, nous exprimons de vives inquiétudes sur
les points de dissensus indiqués dans le rapport, comme l'accès à
la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) jusqu'à 50 ans, qui, non seulement
risque de profondément diluer l'enveloppe dédiée, mais en plus fait
perdre toute considération générationnelle, à l'origine de cette aide.
Pour Jeunes Agriculteurs, membre du groupe, il serait plus pertinent
de distinguer le "jeune installé" du "nouvel agriculteur".
La DJA a pour objectif d'accompagner économiquement les jeunes qui
s'installent sur des exploitations viables, vivables et transmissibles
avec un vrai projet pour fournir une alimentation de qualité. Attention
aux dérives auxquelles une telle modification pourrait amener.
De plus, nous regrettons fortement que le rapport ne mentionne pas
la promotion des métiers, nécessaire pour susciter des vocations et
relever le défi démographique et assurer la dynamique des territoires.
Des propositions existent pourtant à ce jour, comme l'organisation
d'une campagne de promotion du métier à l'échelle nationale.
Enfin, nous souhaitons rappeler que pour être attractives, les politiques
d'accompagnement à l'installation doivent rester cohérentes et lisibles,
à tous les échelons administratifs. Le rapport aurait pu éviter de
formuler une proposition apportant globalement de la complexité au
dispositif.
Faisons du renouvellement des générations une priorité politique,
oui ! Ce rapport apporte une contribution à cet égard, mais toutes
ses propositions ne doivent pas être prises à la lettre.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ÂGE (L') : Y a pas seulement cent ans, on mourait plus jeune de vieillesse.
François CARADEC.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Opinions
et curiosités du web
|
Le petit Robert 2020 est enfin arrivé… voici quelques extraits
bien machos
- Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.
- Un meurtre de sang froid : Un ice crime
- Sentiments partagés : Quand votre belle-mère est en train de reculer
dans le ravin avec votre voiture toute neuve.
- Archipel : Outil pour creuser des archi trous.
- Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais
emballe rarement les hommes.
- Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.
- Femme : C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement
ça énerve.
- Carte bleue : Viagra féminin.
- Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer.
- L'amour : C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire,
il vaut mieux avoir une bonne main.
- Femme facile : Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme.
- Homme riche : Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme
n'en dépense.
- Grand amour : Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance
de vie était de 35 ans.
- Et pour ceux /celles qui ont dépassé la soixantaine, rajoutons la
meilleure réponse à une question que nous nous posons à chaque rencontre
entre vieux amis :
- Quelle est la capitale du Tamalou ?
- Jébobola
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
|
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Pensée du jour
Des gens qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont encore ceux
qui se taisent.
COLUCHE
Seconde pensée du jour sur notre soif d’égalité
Tous les défauts de cet impôt (l’ISF) étaient déjà identifiés : base
trop étroite (dès le départ, l’outil de travail a été exonéré ainsi
que les œuvres d’art) et ruses de toutes sortes (niches et plafonnement)
pour ne pas le rendre confiscatoire. Il n’empêche, sa force était
dans le symbole. Et le symbole reste puissant. L’ISF répond à l’inextinguible
soif d’égalité des Français.
Voir
lemonde.fr
Troisième pensée du jour sur la sortie de la trappe à pauvreté
L’une (idée) des plus répandues est qu’aider les gens les rendrait
paresseux et les encouragerait à profiter du système. Tous les dispositifs
d’aide aux plus pauvres, que ce soit dans les pays riches ou dans
les pays en développement, sont construits sur cette croyance et possèdent
de ce fait une dimension punitive. Or nos expériences montrent que
c’est le contraire qui est vrai : plus on aide les gens, plus ils
sont capables de repartir d’eux-mêmes, plus ils sont aptes à sortir
de la trappe à pauvreté dans laquelle ils étaient enfermés.
Esther DUFLO, prix Nobel d’économie
Voir
lemonde.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ÂGE (Les) : La trentaine terminée, voici qu'on entre dans l'ère des
génaires : quadra, quinqua, sexa (l'ère du sexe!), septua, octo, nona,
et il faut atteindre cent ans avant de pouvoir s'échapper de cet engrenage
infernal !
Claude GAGNIÈRE.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A first thought for today
I sit on a man's back, choking him and making him carry me, and
yet assure myself and others that I am very sorry for him and wish
to ease his lot by all possible means -- except by getting off his
back.
Leo TOLSTOY, novelist and philosopher (1828-1910)
A second thought for today
Ethics, decency, and morality are the real soldiers.
Kiran BEDI, police officer and social activist (1949 -)
A third thought for today
H. sapiens is the species that invents symbols in which to invest
passion and authority, then forgets that symbols are inventions.
Joyce Carol OATES, writer (1938 -)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÂGE (Mon) : "À deux ans, j'ai traversé une grave crise existentielle
parce qu'il avait doublé en un an et que, si ça continuait comme
ça, à huit ans j'en aurais cent vingt-huit."
Steven WRIGHT
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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COVID-19 : le développement humain en possible recul pour la première
fois depuis 30 ans
Avec les fermetures d’écoles, les estimations du PNUD du « taux effectif
de déscolarisation » – le pourcentage d’enfants en âge de fréquenter
l’école primaire ajusté pour refléter ceux qui n’ont pas accès à Internet
– indiquent que 60 % des enfants ne reçoivent pas d’éducation, conduisant
à des niveaux globaux jamais vus depuis les années 80.
L’impact combiné de ces chocs pourrait correspondre à la plus grave
inversion de tendance du développement humain jamais enregistrée.
Le PNUD note cependant qu’une « action concertée privilégiant l’équité
pourrait atténuer cette crise de développement sans précédent. Par
exemple, réduire la fracture numérique diminuerait de plus de deux
tiers le nombre d’enfants actuellement non scolarisés à cause des
fermetures d’écoles
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unric.org/
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nous envoyer.
Un reçu vous sera adressé.
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L'AFIA
est membre fondateur de l'European Federation for Information
Technology in Agriculture
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Du côté de EBBH
Améliorer l’observance thérapeutique chez le patient chronique
: une utopie ?
Voir
yapas observance
Sur nous autres français qui réclamons des masques et qui, dès
lors qu’il y en a, ne les mettent pas… sur la non-observance du patient,
inertie clinique du médecin (exemple saisissant du diabète)
Voir
pb du diabète non soigné
La Querelle Raoult (Série) : À la recherche de la raison dans
la controverse sur l’hydroxychloroquine, par Marc Rameaux
…/…
L’on peut encore une fois critiquer de nombreux points de la démarche
du Pr Raoult et être en désaccord avec sa conclusion, pour des raisons
hautement estimables. Encore faut-il le faire par des arguments
non superficiels et de façon intellectuellement honnête. Surtout
lorsque l’on prétend être un modèle de rigueur scientifique.
Voir
europeanscientist.com
Ma remarque (GW) : le point de vue exprimé ci-dessus me parait
équilibré, sans exonérer le Dr Raoult de sa responsabilité dans
une polémique qui n’aurait jamais dû avoir lieu s’il avait travaillé
correctement.
.
Dr Raoult, le gilet jaune ?
Voir
le blog de Vincent Fromentin
Good old days (?????) : Retour à la ferme (vers 1895),
Huntington Museum of Art
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COVID-19 crisis could ‘kick off digital revolution in agriculture
by Natasha Foote
Digital farming is set to boom in the aftermath of the COVID-19
crisis, given its capacity to help the EU farming sector improve
its sustainability and recover from the outbreak’s impact. But there
are also considerable concerns raised about the pace of this change
and whether farmers are adequately prepared for it.
See
euractiv.com
Does Glyphosate Cause Cancer?
Glyphosate, in fact, is one of the safer pesticides in use (including
many organic pesticides). It has replaced far more toxic herbicides.
Opposing glyphosate because of unwarranted fears of toxicity is
likely to cause harm due to whatever replaces it. Tilling is bad
for the soil and releases CO2 into the atmosphere, and we cannot
feed the world through hand weeding. Herbicides have to be part
of the equation, and glyphosate is one of the safest out there.
See
theness.com
France: French implementation of European Court of Justice ruling
jeopardizes exports of rapeseed to France
In May 2020 France notified the European Commission of its intention
to delist in-vitro random mutagenesis with chemical or physical
agents to comply with French Council of State’s February 2020 ruling.
That ruling was based on the European Court of Justice (ECJ) 2018
decision on New Breeding Techniques (NBTs). This decision will ban
Clearfield herbicide resistant varieties of rapeseed for use, disallowing
these varieties of rapeseed and requiring a zero-tolerance for any
contamination from these varieties. It will negatively impact rapeseed
and seed exports from Canada, other EU countries and South America
to France. If France determines additional measures are needed to
implement the ECJ decision, U.S. agricultural exports for products
developed using NBTs could be negatively impacted as well.
See
usda.gov
Revue
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Why I’m Not Worried About America’s Trillion-Dollar Deficits, by
Stephanie Kelton
Our country’s myth about federal debt, explained.
Dr. Kelton, an economist, is the author of “The Deficit Myth.” (June
9, 2020)
See
NYT
What the Pandemic Reveals About the Male Ego
Why are the rates of coronavirus deaths far lower in many female-led
countries?
I compiled coronavirus death rates for 21 reasonably matched countries
around the world, 13 led by women and eight by men, and the difference
was huge. On average, death rates from Covid-19 were more than five
times as high in the nations led by male leaders.
…/…
One trap for female politicians is that brashness can be effective
for male candidates, but researchers find that male and female voters
alike are turned off by women who seem self-promotional. That forces
women in politics to master the art of communicating effectively in
a low-key way — just what’s needed in a pandemic.
“Perhaps the skills that have led them to reach the top,” said Rimoin,
the U.C.L.A. epidemiologist, “are the same skills that are currently
needed to bring a country together.”
Nicholas Kristof
See
NYT
How’s the Economy Doing? Watch the Dentists by Sarah Kliff (Quand
l’économie va mal, on ne se soigne pas les dents ! – GW)
A crucial indicator of whether Americans feel safe returning to normal
activities.
.../...
The dental industry has weathered an exaggerated version of the pandemic’s
economic impact, experiencing both a steeper decline and a faster
recovery than other sectors. Half of all dental workers lost their
jobs in March and April as states closed businesses to slow the virus’s
spread. The industry accounted for a staggering 35 percent of all
health care jobs lost in those months, even though its workers make
up just 6 percent of the industry, according to analysis of federal
data by the nonprofit Altarum Institute.
See
NYT
The empty glass (Irish joke)
The barman says to Paddy, “Your glass is empty, fancy another one?”
Looking puzzled, Paddy says, “Why would I be needing two empty feckin’
glasses?”
Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone
d’informatique agricole (Afia)
Les
archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique
agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere
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