Du côté du web et de l’informatique agricole n° 30 du 16 juin 2020

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 30 du 16 juin 2020

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 30 - 2020
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 15 juin 2020



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Agriculture et numérique : un grand basculement révélé par la crise du Covid-19
Voir agri-mutuel.com ou academie-agriculture.fr


StopCovid : une utilité limitée et trop de données envoyées

L’application française de contact tracing n’en finit pas de faire débat. Accusé de fournir les adresses IP de ses utilisateurs à Google, StopCovid se voit désormais reprocher d’envoyer trop de données au serveur central. Et ce alors même que Cédric O admet que l’utilité de l’application est “relative” dans le contexte actuel.
Voir linformaticien.com

Ma remarque (GW) : Mais il s'agit de défauts mineurs, dont certains sont " de jeunesse". Au lieu de cogner sur StopCovid, il vaudrait mieux en promouvoir l'utilisation.
En ayant StopCovid, je m'assure que les personnes avec j'aurais été en contact seront facilement prévenues si je viens à être malade. Cela me rassure.
Et si son utilité est limitée, ce n’est pas du fait de ses défauts, c’est simplement parce que collectivement, nous faisons n’importe quoi !
Ceci étant, le refus d’utiliser les outils d’Apple et de Google m’a paru curieux, mais c’est un détail.


Good old days (?????): Paysanne coupant la paille par Vincent van Gogh



 


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Jardinier émérite, Jacques tenait à ses iris comme à la prunelle de ses yeux

Création de Etienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr


Departing Space Station Commander Provides Tour of Orbital Laboratory
Voir la station spatiale comme je ne l’avais jamais vu (GW)
Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)wanadoo.fr


Laurel & Hardy-The Boxing Match
Voir le fameux duo
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


« Le monde rural a pris sa revanche ! » par Jean-Christophe Gallien

Dans une France où la population s’agglutine dans les villes, la crise du coronavirus a redonné sa saveur à la vie à la campagne. Selon Jean-Christophe Gallien, la ruralité doit devenir l’une des priorités stratégiques du pays.
Voir lefigaro.fr


Un Green Deal marqué par la décroissance (GRW)

Après de longs mois d’attente, l’exécutif européen a enfin présenté les deux derniers piliers de son Green Deal : ceux concernant sa politique agricole et la biodiversité.
Voir agriculture-environnement.fr


« Green Deal » agricole : Une vision myope et passéiste de l’écologie

.../...
De façon générale, on note d’ailleurs que ce « Green Deal » agricole ne s’intéresse guère au sort des agriculteurs, auquel il promet bien peu de compensation par rapport aux efforts qui leur sont demandés. Tout comme la loi française Egalim, son principal argument pour eux est qu’il leur permettra de mieux valoriser leur production auprès des consommateurs. Cela veut dire en clair que ce sont les consommateurs qui sont censés payer l’addition finale, en achetant plus cher les produits agricoles européens. Un pari bien risqué, alors que le prix est déjà pointé comme le premier obstacle au développement du bio.
.../...
Voir Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture


Comment voyait-on le futur autrefois ?


The steam reaper

Source
 


Souveraineté alimentaire ... de quoi es-tu vraiment le nom ?
Voir JM Séronie


Une politique agricole européenne résolument verte : virage prometteur ou dérapage dangereux ? Par Jean-Marie Séronie, membre de l’Académie d’agriculture

…/…
Le corolaire de cette nouvelle politique exige donc absolument de mettre en place en même temps une protection aux frontières. Ce sera sans doute l’instauration rapide de la taxe carbone envisagée dans le document du green deal. Cette semaine Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, citait précisément cette taxe comme moyen de se protéger et de rembourser le capital de l’emprunt de relance de 500 Mds qui va être souscrit sur 30 ans.
Il faudra également adapter la politique sociale pour que les européens les plus modestes puissent supporter une augmentation de leur budget alimentaire.
Enfin on peut imaginer que la commission a intégré une future baisse des exportations et en a mesuré les conséquences géopolitiques notamment au sud de la méditerranée.

La grande incertitude réside pour moi dans l’augmentation de la consommation de produits bio, constituera-t-elle un débouché suffisant pour un triplement ou quadruplement de la production ? On peut penser que oui car paradoxalement le différentiel de prix entre bio et conventionnel devrait fortement se réduire sur le moyen terme. La productivité du bio va augmenter grâce aux investissements en recherche et génétique et donc les coûts baisser tandis que ceux du conventionnel vont augmenter.
…/…
Voir agroeconomie.com


NB : En plus de son analyse très pointue, J-M Séronie a trouvé un argument vraiment positif en faveur de ce Green Deal : il va atténuer notre déficit de compétitivité intra-communautaire, en mettant toute l’UE dans la même galère que la France. Mais le pb principal est que le New Deal ne peut fonctionner qu’avec des droits de douane aux frontières de l’Europe et ceci est impossible, comme vont le prouver les anglais avec le Brexit.


Good old days: The reapers byJulien Dupré (1851-1910)

 

 


Emmanuel Macron et l'ingratitude des Français (lu dans Les Échos)

L'action du président français pendant la pandémie de coronavirus n'a pas convaincu ses concitoyens, alors qu'il a relativement mieux réussi que nombre de ses homologues, selon le « New York Times ».

Pour le quotidien américain, le gouvernement français a relativement bien réussi son combat contre le coronavirus , est parvenu à éviter des licenciements massifs, a réussi à aider financièrement les chômeurs et, finalement, a obtenu un taux de mortalité liée au coronavirus inférieur à ceux enregistrés par la plupart de ses voisins, à l'exception notable de l'Allemagne (qui a eu de la chance ! – GW)..
Voir Les Échos


Sur l’origine du pessimisme fondamental des français, une hypothèse intéressante…

Le New York Time s’étonne de l’attitude des français vis-à-vis de leurs dirigeants qui se sont pourtant bien débrouillés dans la crise du coronavirus.

En effet la seule comparaison qui vaille vis-à-vis de la pandémie est l'excès de mortalité attribuable au coronavirus (10 juin 2020)

>>> Voir FT

 


Et par exemple, pour des populations comparables, la France a eu deux fois moins de morts que le Royaume-Uni.
Elle s'en sort bien mieux que l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Belgique... La situation de la Belgique et des Pays-Bas serait liée à la forte densité de leurs populations et de leurs réseaux de transports, comme en Île-de-France, ou à New-York.
L’Allemagne a eu de la chance… puisque, avec une organisation tout à fait comparable à celle de l’Allemagne, la Suisse a un « score » guère meilleur que la France.

Interrogé par le New York Times (9 juin 2020), Pierre Vermeren, Professeur d’Histoire à la Sorbonne, dresse un diagnostic (encore plus) ancien…

Il souligne que depuis la défaite de 1870, la France ne vit que par la comparaison avec les performances de son voisin allemand : « en 1870, après que la France a réalisé qu’elle était dépassée par l’Allemagne, la France ne pouvait pas comprendre comment les allemands avaient réussi ? Pourquoi leurs écoles sont meilleures ? Pourquoi leurs soldats sont mieux entraînés, plus athlétiques, et pas les nôtres ? Et cela dure depuis 150 ans ».

En définitive, la seule comparaison qui vaille pour la France serait celle avec notre voisin d’outre-Rhin.

>>> Voir Journal International de Médecine

>>> Voir le NYT

Rappel aux antivaccins : la guerre de 1870 a été perdue parce que le vaccin français contre la variole était moins efficace que le vaccin utilisé par l’armée prussienne, et bien sûr parce qu’à l’époque la France n’était pas alliée avec la Russie, ce qui a encore été le cas en 1940.

>>> Voir article de Gérard Jorland au Presses de Sciences Po


Sur l’affaire Adama Traoré

Je (GW) ne connais pas le détail, mais que Adama Traoré soit un petit délinquant, et que sa famille ne soit pas irréprochable, ne justifie en aucune façon l’opprobre dont certains les couvre. À mon avis, au stade actuel, il faut retenir la volonté du Procureur de la République qui fait ce qu’il faut… et continuer de respecter les forces de l’ordre qui, de façon générale, nous respectent (GW)

Le Procureur de la République de Paris, M. Rémy Heitz, a garanti que « La justice met tout en œuvre pour parvenir à la manifestation de la vérité sur les circonstances du décès d’Adama Traoré ».

Les auditions prévues en juillet de deux témoins dans l’enquête sur la mort d’Adama Traoré étaient programmées avant la manifestation de la semaine passée, a affirmé, lundi 8 juin, le procureur de Paris, répondant ainsi aux déclarations de l’avocat de la famille du jeune homme noir de 24 ans mort en 2016.

« Cette décision des magistrats instructeurs a été annoncée aux parties le 10 avril 2019. Pour l’un des deux témoins, sa mise en œuvre a été retardée par une absence à l’audition programmée le 30 septembre 2019, ce dont les parties ont été informées. Des investigations ont depuis lors été lancées pour le localiser »
, a précisé Rémy Heitz.
Voir lemonde.fr


Good old days (?????): Le Sillon, par Edouard Debat-Ponsan, 1897

   

C’était mieux avant (??????) : la main-d’œuvre venue d’ailleurs

La misère, les conditions politiques et économiques de certains pays ont poussé leurs ressortissants à venir travailler en France… et à subvenir aux besoins de main-d’œuvre des planteurs. Retour sur l’immigration betteravière.
Voir agriculteur-aisne.reussir.fr


C’était mieux avant (??????) : Sur la main d’œuvre saisonnière dans les années 1960 (extrait de pages de l’ouvrage de Roland Hubscher disponibles sur Internet)

>>> Les ibériques monopoleurs – page 373 (dans les années 1960, ils ont été un peu plus de 100000 à venir chaque année, transportés dans des wagons à bestiaux, travailler dans les fermes françaises - GW)

Au début des années 1960, la péninsule italienne pourvoyeuse d'hommes s'efface devant une péninsule ibérique approvisionnant le marché de l'emploi agricole. Avant la guerre les "colles" (équipes) de vendangeurs sont des habituées des vignobles de l'Aude, des Pyrénées-Orientales ou de l'Hérault ; les Catalans viennent à pied par étapes chez leurs voisins roussillonnais participer à la cueillette des cerises ou du raisin. Cependant par rapport à l’avant-guerre, le flux migratoire offre des caractéristiques nouvelles. Les provinces méditerranéennes (Valence, Murcie, Alicante) fournissent toujours l’essentiel d’un contingent de saisonniers ; toutefois, au terme des années 1960, l’espace migratoire s’élargit à l’Andalousie et au Centre-Sud, à l’instar du précédent italien. Un taux de fécondité élevé, une économie foncièrement rurale de type extensif, avec pour conséquence le sous-emploi, rendent compte de cette nouvelle géographie des zones de départ. En outre, ces travailleurs élevés sous le régime franquiste, une dictature qui perdure, ne cherchent nullement à s’intégrer dans les réseaux des anciens arrivants, majoritairement républicains, et dont certains, ayant vainement espéré la chute du régime, s’installent en France. Ce n’est pas le cas des nouveaux migrants, qui, la saison faite, repartent au pays. Enfin les espagnols écrasent par leur nombre, 88 %, l’ensemble des effectifs des autres nationalités réunies et affichent une omniprésence dans tous les secteurs d’activité. En 1964, au nombre de 107 027, ils dominent toutes les activités saisonnières ; ils représentent 100 % des riziculteurs et des fraisiculteurs, 99 % des vendangeurs, 95 % des ouvriers agricoles divers, 75 % des betteraviers. Il faut dire qu’un taux de change avantageux, avec une peseta dévalorisée par rapport au franc, n’est pas un des moindres attraits du voisin français.
…/…

>>> Le machinisme contre les migrants - p. 377
Les premières machines introduites sont les arracheuses de betteraves rentables sur les grandes exploitations de l’Aisne ou des Ardennes. En 1961 16400 saisonniers sont employés à l’arrachage des racines, 4190 en 1967. Parallèlement au progrès technique, des transformations interviennent dans les pratiques culturales. A partir de 1966 l’usage des graines monogermes se répand : séparées les unes des autres dans des semoirs d’un nouveau modèle, elles permettent de réaliser des économies en supprimant le travail de démariage effectué toujours auparavant à la main. Enfin l’usage des désherbants chimiques diminue le nombre de façons (binages) parfois ramenées à une seule.
…/…
L’usage de la machine à vendanger est le second événement technique majeur de cette période, avec un impact encore plus fort sur la main d’œuvre que l’arracheuse de betteraves, au moins dans certaines régions.
.../…
La vendangeuse autorise une grande flexibilité du travail. Instantanément mise en marche, elle fonctionne nuit et jour, permet d’attendre la maturité requise des grains pour les récolter au bon moment. Le viticulteur, maitre de son temps, parvient à une meilleure organisation du travail en limitant le séjour des ouvriers à une période bien circonscrite.
…/…

Immigration dans les campagnes françaises (L'): (XIXe-XXe siècle), de Ronald Hubscher aux éditions Odile Jacob

De 1851 à 1975, cinquante millions d’immigrants se seraient succédé sur le sol français. Belges, Italiens, Espagnols, Polonais sont venus par vagues successives combler les vides laissés dans les champs par l’exode rural. Alors que ses voisins européens devaient sacrifier leur agriculture à leur industrie, ces immigrés de la terre ont permis à la France de préserver son agriculture tout en développant ses usines.
Ronald Hubscher, notre meilleur spécialiste de l’histoire rurale, reconstruit cette face cachée de l’immigration en France. Il reconstitue les réseaux familiaux, villageois ou professionnels qui l’ont canalisée, l’ambivalence de leur accueil, la formation d’une société originale, leur refus de l’intégration et leur retour à leur terre d’origine.
Avec ce regard neuf sur l’immigration, c’est toute la question de l’identité française qui se pose à nouveaux frais.

Ronald Hubscher est professeur émérite à l’université Paris-X-Nanterre. Il est l’auteur de « Les Maîtres des bêtes. Les vétérinaires dans la société française XVIIIe-XXe siècle. ».

Pour trouver les pages disponibles sur le web, faire une recherche sur le nom de l’auteur Hubscher puis sur « main d’œuvre saisonnière ».


Good old days (?????): View from Koldhøj Mill, by Peder Mørk Mønsted (1859-1941)

   

Sur le professeur Raoult (extrait d’un éditorial du Journal International de Médecine)

.../...
Pouvons-nous rappeler ici que le JIM n'est que le miroir de la recherche clinique, que nous ne défendons aucune thèse, si ce n'est celle de la vérité scientifique, que nous ne pouvons être considérés comme responsables du fait qu'aucun essai de qualité n'ait démontré l'efficacité du protocole Raoult (ce qui aurait été facile à mettre en place par l'équipe marseillaise) mais que, comme tous les praticiens, nous aurions été soulagés qu'un médicament peu onéreux et facilement accessible à tous puisse résoudre cette crise sanitaire.

Dr Gilles Haroche, directeur du JIM, ancien Chef de Clinique en pathologie infectieuse
Voir Journal International de Médecine


Ma remarque (GW) : ce sont toujours les mêmes qui sont attirés par ce genre de personnalité « grande gueule » qu'est le Dr Raoult.


Les collections d’images drôles de Paul JAMET (pour l’essentiel)

> Coronajoke in English 1

> The small ant in English 2

> Coronajoke in English 3

> Coronajoke in English 4

> Coronajoke en français 1

> Coronajoke en français 2

> Coronajoke en français 3

Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

Livre : L’agriculture face à ses défis techniques : L'apport des technologies, sous la direction de Bernard Le Buanec

L’agriculture française est dans une période difficile et doit affronter des défis techniques, économiques et sociétaux. Face à ce constat, des membres de l’Académie d’agriculture de France et de l’Académie des technologies ont créé un groupe de travail pour analyser les défis techniques et étudier les solutions que pourraient apporter les technologies.

Après avoir auditionné des agriculteurs, les principaux syndicats agricoles et de nombreux scientifiques et industriels, les auteurs analysent les principaux défis et les solutions techniques qui permettraient d’y faire face et font des recommandations pour que l’agriculture française puisse en bénéficier.

Voir Presses des Mines

Contact : Catherine REGNAULT- ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Tout ce que je sais à soixante ans, je le savais déjà à vingt. Quarante ans d'un long et pénible travail de vérification.
Emil Michel CIORAN

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

> Last efita newsletter

> Last known statistics for the efita newsletter

> Statistiques de consultation de la dernière gazette (11 juin)


Avec Etienne Fourmont (agriculteur et youtubeurre) sur les conséquences du Covid-19 pour son métier
Voir l’agri youtubeurre


MSA : un site pour lutter contre le Covid-19
Voir msa.fr


Athesi : Une nouvelle gamme de Smartphones pour professionnels

Athesi, un fabricant français qui s’adresse aux professionnels travaillant dans des conditions extrêmes, lance une nouvelle gamme de téléphones ultra-durcis.
Voir grostracteurspassion.com


Agriculture de précision : Raven distribué par Stecomat en France

Après avoir racheté en 2014 la société hollandaise SBG Précision Farming, qui devient Raven Europe en 2017, les solutions Raven étaient jusqu’alors diffusées en France par les sociétés Agrotronix et Agri 3000.
Voir grostracteurspassion.com


Amazone : L’Amatron Twin, une extension d’écran pour l’Amatron 4

Aujourd’hui, de nombreuses fonctions sont pilotées par le biais d'un terminal utilisateur. En plus des commandes de la machine, s’ajoute bien souvent le guidage GPS
Voir grostracteurspassion.com


Amazone : Un adaptateur Bluetooth pour dialoguer entre la machine et le terminal

Les machines Isobus Amazone de fertilisation et de semis peuvent être équipées dès à présent d’un adaptateur Bluetooth. Cet adaptateur est utilisé pour communiquer sans fil avec la machine et transmettre par exemple des données entre le Smartphone et l’outil.
Voir grostracteurspassion.com


Good old days (?????): La Moisson de Julien Dupré

   

Fourrages : Les sondes connectées au service de la prédiction des valeurs alimentaires

La digiferme Arvalis-Institut du végétal, située à Saint-Hilaire-en-Woëvre (Meuse), étudie, depuis trois ans, différents outils d'aide à l'analyse des fourrages dans l'idée de pouvoir prédire les valeurs alimentaires.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Vers une meilleure connaissance de la fertilité femelle grâce au projet Cownect

Depuis trois ans, France Limousin Sélection et Ingenomix étudient de plus près la fertilité femelle grâce à des capteurs connectés.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Agreen U, vitrine pour les MOOC produits par les membres d'Agreenium

Agreenium, l'Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, est un établissement public de coopération rassemblant 14 établissements d’enseignement supérieur et 4 institutions de recherche.

L’utilisation d’Agreen U :

Année

Nbre cumulé
d'inscrits

Nbre cumulé
d'attestations

2016

18 575

1 530

2017

64 840

5 521

2018

130 627

11 256

2019

183 403

17 314


Le faible nombre d’attestations de réussite (10% des inscriptions en moyenne) est dû à différentes raisons : beaucoup d’inscrits s’inscrivent par intérêt du sujet mais soit picorent le contenu qui les intéresse soit n’ont pas le temps pour aller jusqu’au bout ; la grande majorité d’inscrits n’ont pas de besoin de reconnaissance et ne prêtent pas une forte attention aux tests ; les publics inscrits sont très hétérogènes et le niveau de prérequis en sciences biologiques étant plutôt de niveau bac+1/bac+2, certains ont des difficultés de réussite dans les tests ; …

Les MOOC pour lesquels il y a + de 20% d’attestations de réussite sont ceux qui sont sur un sujet populaire (ex : santé des plantes, avec de nombreux jardiniers dans le public) ou ceux pour lesquels il y a prescription de la part de responsables hiérarchiques (ex : MOOC Chimiométrie, parce qu’il y a suivi par des étudiants avec prescription d’enseignants ou par des salariés d’entreprises dans le cadre de la formation continue).

Nos objectifs sont donc de diversifier les usages des MOOC : en les intégrant dans des parcours numériques certifiants, en les faisant reconnaître par les OPCO pour la prescription en formation continue, en les adaptant à différents contextes internationaux, en les intégrant dans l’hybridation des formations initiales avec les deux types de formation en présentiel et à distance. Ce travail est en cours au sein d’Agreenium.

Voir fun-mooc.fr
Contact : Philippe PRÉVOST
Mél : philippe.prevost(a)agreenium.fr


Blanchissement de la Grande Barrière de Corail : que se passe-t-il ? Un parallèle vulgarisé et illustré avec nos cultures

La température joue un rôle central dans la modélisation. Nos modèles de culture intègrent par exemple l’ensemble de la courbe de réponse à la température. C’est une variable centrale dans la prédiction du rendement. Quels sont les effets d’une hausse de la température sur le rendement ?

Un événement majeur de blanchiment (ou « bleaching ») de la Grande Barrière de Corail en Australie est constaté depuis le mois de février 2020. Que se passe-t-il et quels sont les mécanismes biologiques en cause ? Nous allons voir que la température y joue un rôle prépondérant.

Il existe très peu de documentation à ce sujet, mais un effet « blanchiment » a également été observé sur des espèces prairiales dans des conditions climatiques bien particulières. Vous allez voir que l’effet est surprenant ! Bien que les coraux appartiennent au règne animal, ils entretiennent une relation symbiotique avec des algues (qui sont du règne végétal). Nous allons ainsi voir quel parallèle peut être fait entre le blanchiment des coraux et celui des végétaux de grandes cultures.
Voir itk.fr


Premiers retours clients de Oz.3 et son guidage par GPS RTK
Voir naio-technologies.com


La robotique au cœur de la stratégie de Grands Chais de France avec Ted
Voir naio-technologies.com

Le Grand livre de notre alimentation, le guide complet de notre alimentation en 100 chapitres, par 25 experts de l’Académie d’agriculture

Publié aux éditions Odile Jacob, ce guide complet de "notre alimentation", aborde les thématiques suivantes:

- Bien manger : que manger et comment ?
- Les aliments par le menu
- Nos aliments sont-ils sûrs ?
- L'équilibre nutritionnel de chacun
- L'aliment, en pratique
Nos experts donnent dans cet ouvrage "leurs avis informés et leurs meilleurs recommandations ; au-delà des querelles, controverses et débats passionnés autour de la qualité de nos aliments".
Voir Edition Odile Jacob


Agritwittos : au départ des agriculteurs sur twitter qui souhaitaient parler d’agriculture !

Twitter est le 5ème réseau social en France et compte 16,8 millions d’utilisateurs mensuels. La plateforme dont le nom signifie « gazouillis » en français, est essentiellement centrée sur le partage d’opinions et d’informations, grâce aux « tweets », des messages courts partagés en temps réel avec la communauté.

C’est au début de l’année 2017 qu’a vu le jour l’association France AgriTwittos regroupant agriculteurs et professionnels du secteur. Leur objectif ? Communiquer de manière positive sur l’agriculture avec pour mots d’ordre : apolitique et asyndicale. L’association compte désormais plus de 12 000 abonnés, 5 000 tweets positifs et quelques 250 adhérents.

L’association s’investie plus que jamais à partager des valeurs telles que la bienveillance, la positivité, la transparence et la pédagogie. Autant de valeurs porteuses de messages visant à soutenir l’image de l’agriculture et de ses métiers en France.
Voir franceagritwittos.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Tout ce qui est exquis mûrit lentement.
Arthur SCHOPENHAUER

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Sénat : synthèse des propositions pour faire du numérique une priorité de la relance

La cellule de veille et de contrôle « numérique et postes » de la commission des affaires économiques du Sénat a remis au ministre de l’Économie et des Finances un plan de relance pour faire du numérique une priorité de la relance, fruit d’un cycle d’auditions conduites depuis le début de la crise.

Selon Anne-Catherine Loisier : « La crise a appuyé là où cela fait mal : la fracture numérique. Avec la crise, elle s’est transformée en gouffre numérique : 60 % des zones rurales n’ont pas accès au très haut débit et 80 % n’ont pas accès à la fibre. 13 millions de Français restent éloignés du numérique. Nos entreprises ne sont pas assez numérisées : la France est sur ce point classée quinzième au niveau européen. À ce jour, nous ne sommes parvenus à faire émerger que 7 licornes sur les 84 que compte notre continent. Ces territoires, nos entreprises et nos concitoyens ont eu à subir la double peine d’un confinement matériel et numérique. Toutes nos organisations sont passées, sans y être préparées, et à la hâte, à des solutions de travail à distance pas toujours sécurisées et très souvent extra‑européennes. Il faut aujourd’hui accélérer la transition numérique du pays pour retrouver la croissance et accroître sa résilience face aux crises à venir. C’est pourquoi le numérique doit être une priorité de la relance de notre économie ».

Pour Marc Daunis, « nos propositions s’articulent autour de quatre idées :
‑ accélérer la couverture numérique du territoire, qui doit devenir une grande cause nationale, incarnée dans une
loi de programmation des infrastructures numériques établissant les objectifs et les financements associés d’ici à 2025 ;
‑ renforcer le programme d’inclusion numérique, pour qu’aucun Français ne soit laissé au bord du chemin numérique ;
inciter financièrement les entreprises – du commerce de proximité à la PME industrielle – à s’engager dans la transition numérique, notamment à travers la création d’un crédit d’impôt à la numérisation ;
poursuivre les efforts en faveur de l’émergence de champions français et européens du numérique, en soutenant les entrepreneurs et les investisseurs ».

Ces investissements doivent être accompagnés d’un meilleur encadrement des plateformes structurantes, notamment sur la « neutralité » des terminaux, dont les difficultés du Gouvernement à trouver un accord avec Apple et Google pour mettre en place son application StopCovid démontrent la nécessité.

Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « c’est le rôle des parlementaires que d’analyser les dynamiques de cette crise, et d’en tirer les leçons. Le fiasco des négociations de l’État avec les géants du numérique sur StopCovid a démontré l’urgence d’inscrire dans notre droit un principe de neutralité des terminaux ; nous appelons le Gouvernement à inscrire rapidement notre proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Au‑delà, cette crise a rappelé avec fracas que la transition numérique est une nécessité de notre temps. Nous devons désormais être plus offensifs, pour nos entreprises et nos concitoyens, et bâtir une résilience numérique durable pour notre pays ».
Voir senat.fr


Health Data Hub : le choix de Microsoft contesté devant le Conseil d'État

La mise en œuvre accélérée du Health Data Hub avec le choix de Microsoft (Azure )comme hébergeur fait l’objet d’une saisine en référé-liberté au Conseil d’État.
Voir silicon.fr


Google Meet vs Microsoft Teams : deux approches de l'IA

Cloud pour Google, edge pour Microsoft : la réduction de bruit par IA dans les logiciels de visioconférence fait l’objet de différentes approches.
Voir silicon.fr


G Suite : vers un « Cambridge Analytica des entreprises » ?

Des chercheurs se sont intéressés aux permissions que demandent les applications web connectables à G Suite. Leurs conclusions sont empreintes de doute.
Voir silicon.fr


Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Un secret féminin.
Ralph DEUNAN

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Concours "Je filme le métier qui me plait" : La viticulture à l'honneur pour cette 13ème édition !

Particularité de cette année, la cérémonie de remise des prix du concours national et international "Je filme le métier qui me plait" a pris la forme d'une émission, diffusée hier soir sur Youtube. Plus de 80 000 jeunes ont ainsi pu découvrir s'ils faisaient partie des heureux lauréats. Pour la catégorie "Agriculture et Territoires", c'est la viticulture qui a été mise à l'honneur !
Voir agri-mutuel.com


Mildiou de la vigne : la viticulture raisonnée a-t-elle vraiment tout faux ?

Selon une thèse récente de l’Université Paris-Saclay et AgroParisTech, basée sur les observations des Bulletins de Santé du Végétal (BSV) et l’analyse des avis d’experts de la protection des cultures, il serait possible de réduire de 56% les traitements fongicides contre le mildiou de la vigne dans le Bordelais, simplement en positionnant mieux le 1er traitement contre cette maladie. Même les experts se tromperaient largement, en prévoyant des attaques de mildiou plus précoces que dans la réalité. Les acteurs de l’agriculture raisonnée font-ils à ce point fausse route ?

À la lecture il apparait que cette thèse est intéressante sur le plan méthodologique, et pose de vraies questions sur les failles possibles des BSV, mais les surestime très probablement. Et la stratégie de protection innovante qu’elle propose parait bien risquée, pour des bénéfices incertains. Ce travail est emblématique des approches récentes « Ecophyto-compatibles » de la recherche en protection des cultures, avec un regard disruptif, mais aussi quelques travers :

- L’utilisation de techniques statistiques de type « Big Data » sur des jeux de données trop restreints et hétérogènes, qui conduisent à des biais d’interprétation
- Une approche « participative » à sens unique : les avis d’experts sont sollicités pour que les chercheurs puissent évaluer la qualité de leurs prévisions (avec des méthodes d’ailleurs assez surprenantes), mais jamais pour exprimer leur avis sur la stratégie de traitement pour le moins audacieuse proposée par les chercheurs
- Un déficit de capitalisation sur les connaissances issues de l’agriculture raisonnée sur l’épidémiologie du champignon et ses interactions avec le mode d’action des traitement phytosanitaires.

Mildiou de la vigne : La viticulture raisonnée a-t-elle vraiment tout faux ? Par Philippe Stoop
Mildiou de la vigne : La viticulture raisonnée a-t-elle vraiment tout faux ? Annexe scientifique, par Philippe Stoop

Contact : Philippe STOOP
Mél : philippe.stoop(a)itk.fr


A quoi répond Jean-Pierre DECOR, viticulteur dans l’Hérault, membre de l’Académie d’agriculture

Je n'ai pas lu cette thèse mais je suis tout à fait en accord avec l'analyse de Philippe y compris avec ses réflexions sur les origines de "l'agribashing".

En complément, une observation que j'ai pu faire au fil des années dans mon vignoble qui permet de réduire sinon les traitements du moins la pression de la maladie : elle va complètement à l'encontre de retarder le premier traitement !

En effet, un traitement très précoce avec un dérivé cuprique associé à des pratiques agricoles appropriées peut permettre de diminuer significativement la pression du parasite ! Voici le "modus operandi".

Avant les gelées printanières il est très important d'avoir les sols propres sans végétation qui favoriserait l'humidité.

Au cours de ces travaux du sol, des oospores de l'année précédente sont remises en surface et avec une température de plus de 12 C° peuvent se transformer en zoospores potentiellement contaminantes.

Si à ce stade un traitement avec un dérivé cuprique, au pulvérisateur, est effectué une première protection des jeunes rameaux est assurée et en plus on neutralise également toutes les zoospores qui sont à la surface du sol et qui de ce fait ne seront pas projetées lors des pluies ultérieures.

Pendant cette période de gelée possible aucun travail du sol n’étant effectué, la quantité de zoospores actives en surface reste de ce fait très faible à cause de la rémanence du cuivre en surface.

Un ébourgeonnage précoce du tronc, en particulier des merlots, réduit également le risque.

Les prévisions météo de plus en plus performantes, les visites des parcelles pour déterminer les périodes critiques comme la floraison, fonction du cépage et de la période de taille, ainsi que les avertissements et bulletins d'information permettent de programmer les traitements ultérieurs au mieux.

La protection contre le mildiou en viticulture n'est pas une question de nombre de traitements, elle dépend de tout un écosystème mais aussi d'un état initial qu'il faut essayer d'avoir le plus propre possible spécialement les années comme 2018 ou 2020 où la sévérité des attaques est prévisible...
Contact : Jean-Pierre DECOR
Mél : colettejpdecor(a)yahoo.fr


Á quoi répond Christian ROUSSEAU, agriculteur et viticulteur dans la Marne, membre de l’Académie d’agriculture

Bien d’accord avec Philippe et Jean Pierre sur l’intérêt de traiter tôt. En Champagne, comme ailleurs certainement, la phobie des pesticides nous oblige à enherber l’inter rang, et à biner sous les ceps. Cela revêt un avantage : la lutte contre l’érosion. Mais cela amène deux inconvénients : la sensibilité au gel de printemps dans la mesure où le couvert végétal maintien une hygrométrie élevée, et l’impossibilité de travailler le sol en inter rang pour mettre à jour les oospores et les sensibiliser aux traitements cupriques.
Je crains que les mesures prises « en faveur de la Diminution des pesticides », aient pour contrepartie, une augmentation de leur utilisation. Démonstration est faite cette année en céréales et betteraves avec la suppression des néonicotinoïdes.

Contact : Christian ROUSSEAU
Mél : rousseau.vandier(a)wanadoo.fr


Good old days (?????): Peasant Woman Binding Sheaves (after Millet) by Vincent Van Gogh (1889)

   

Coup de gueule du Sedima qui espère un retour au bon sens paysan !

Les membres du comité exécutif du Sedima s'interrogent sur le monde d'après. Manque d'image, d'attractivité et de reconnaissance des métiers de la distribution de matériel agricole... la crise sanitaire a mis en exergue le rôle indispensable des concessions en termes de continuité dans la chaîne de production alimentaire. Les aides ne suffiront sans doute pas pour que toutes les entreprises s'en sortent. L'occasion de prélever toutes les entreprises de façon équitable et de mettre fin aux systèmes d'évasion fiscale pour financer la formation et accélérer la transformation agricole. Et si c'était cela le bon sens paysan ?
Voir agri-mutuel.com


SIMA : le salon réinvente ses trophées récompensant l’innovation du machinisme

D'abord avancée à novembre 2020, puis finalement de retour à février 2021, la prochaine édition du Sima cherche à se renouveler. Les Sima Innovation Awards 2021 connaissent eux aussi leur lot de nouveautés : création de catégorie pour plus de lisibilité, nouvelle présidence du jury... Rendez-vous le 26 novembre à Paris pour connaître les nominés parmi les candidats, qui se verront ou pas lauréats par la suite et recevront une médaille de bronze, d'argent ou d'or selon le degré d'innovation qu'ils dévoileront à Villepinte en février 2021.
Voir agri-mutuel.com


CESE : Entre transmettre et s'installer, l'avenir de l'agriculture !

L’avenir de l’agriculture repose sur les femmes et les hommes qui la compose, chefs d’exploitation mais aussi salariés. Or, aujourd’hui dans notre pays, le nombre d’actifs diminue très rapidement car les installations sont loin de compenser les cessations d’activités. De plus, au regard de la pyramide des âges et des départs en retraite massifs prévus dans les années à venir, si rien n’est fait, cette tendance devrait se renforcer en entraînant la disparition d’environ un quart des exploitations qui subsistent encore.

C’est pourquoi, maintenir et si possible augmenter le nombre d’agricultrices et d’agriculteurs constitue un défi essentiel à relever. En effet, leur présence et leur travail dans l’ensemble des territoires sont indispensables pour garantir la sécurité alimentaire, assurer le dynamisme des zones rurales et réussir les transitions écologique, climatique, énergétique, économique et sociale qui s’imposent.

Paradoxalement, malgré la chute du nombre de fermes constatée depuis des décennies et en dépit de ses contraintes potentielles, le métier d’agriculteur attire aujourd’hui de plus en plus de jeunes et de moins jeunes aux profils diversifiés, pour beaucoup non issus du milieu agricole. Malheureusement, une proportion importante d’entre eux ne parvient pas à aller au bout de la démarche pour différentes raisons : projets insuffisamment aboutis ou mal conçus, difficultés de trouver des terres et une ferme disponibles, problèmes d’accès aux financements nécessaires, lourdeur et complexité du parcours d’accompagnement...

Parallèlement, les paysannes et les paysans qui prennent leur retraite rencontrent eux-aussi des difficultés pour trouver des successeurs. Si leur localisation et leur fertilité le permettent, les terres qu’ils exploitaient servent trop souvent à agrandir des exploitations existantes ou sont artificialisées, sinon elles peuvent s’enfricher.

Le renouvellement des générations constitue le thème central de ce projet d'avis car c’est une condition essentielle pour que l’agriculture française parvienne à réaliser ses indispensables mutations.
Voir lecese.fr

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Une année de plus c'est une de moins.
Patrick BRUEL

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans

> “Gens de la Gravelle”: un nouveau titre pour Michel Pontoire

> Exposition des Artistes du Bas-Limousin (ABL)

> Une treizième semaine pour Michel Boudaud


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Vous avez trois âges dans la vie : la jeunesse, l'âge mûr et celui où on vous dit que vous avez bonne mine.
Monseigneur François MARTY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Tour de France Piloter Sa Ferme 2020 – Agribashing et réseaux sociaux, annonce publiée ici trop tardivement mais les vidéos seront certainement facilement accessibles…

Le Tour de France Piloter Sa Ferme reprend du service ! En 2019, nous sillonnions les routes de France pour partir à la rencontre de nos agriculteurs. Avec le contexte actuel, cet événement dédié à nos abonnés revient en 2020 en format 100% digital : 7 visioconférences autour de 7 thèmes d’actualité. Notre objectif ? Apporter aux agriculteurs les informations et les conseils dont ils ont besoin. Du 26 mai au 17 juin, nous vous donnons rendez-vous sur le blog Piloter Sa Ferme pour vous partager l’essentiel des informations échangées lors de ces visioconférences.

Pour ce deuxième rendez-vous, les équipes Piloter Sa Ferme se sont associées à trois agriculteurs :

Gilles VAN KEMPEN, Agri-Youtubeur
Eric DUGERS, membre de la communauté AgriTwittos
Ludovic Renaudin, auteur du livre «Une face cachée des agriculteurs».
Voir pilotersaferme.com

>>> Témoignage : Gilles van Kempen, agriculteur et youtubeur dans le Loiret

Gilles VAN KEMPEN, agriculteur à Chatillon Coligny dans le Loiret, est un céréalier qui a repris l’entreprise familiale de 250 hectares. Témoin de ce manque de reconnaissance du métier d’agriculteur, il a décidé d’investir les réseaux sociaux pour communiquer sur son quotidien. Au départ, il rejoint le réseau Twitter puis quelques années plus tard, crée sa page Youtube. Avec 30 millions de français actifs, la plateforme de vidéos en ligne est devenue le lieu de prédilection pour témoigner positivement en image. Aujourd’hui, ce sont 34 000 abonnés qui suivent les aventures de Gilles avec entre 15 000 et 100 000 vues par vidéo.

Cette initiative est prise dans le but de permettre au grand public de suivre l’agriculteur dans son exploitation, d’expliquer ce qu’il fait et dans quel but. Cette transparence sur le métier permet d’éduquer le grand public sur les difficultés liées au milieu agricole mais aussi de montrer tout ce que cela apporte au plus grand nombre.

Ce qui compte le plus pour Gilles ? Apporter du contenu de qualité, être vrai et ne jamais mentir à sa communauté. Une conviction qui permet aujourd’hui de valoriser le secteur.
Retrouvez et suivez les aventures de Gilles en vous rendant sur sa chaîne Youtube

>>> Témoignage : Ludovic Renaudin, auteur du livre « une face cachée des agriculteurs ».

Ludovic Renaudin est passionné par l’homme et sa manière d’agir et de penser. Après un diplôme en philosophie, il décide de revenir vers un quotidien plus concret en optant pour le métier d’agriculteur, métier qu’il exerce depuis 25 ans maintenant.

Face à la montée de critiques injustifiées sur le métier d’agriculteur et de jugements hâtifs sans fondement, il décide donc de rédiger les réponses aux questions non posées pour défendre son activité et le milieu agricole en général.

La genèse de son livre « Une face cachée des agriculteurs » se trouve dans la volonté de communiquer positivement sur son métier et de nommer les incohérences du système et des personnes qui critiquent. Le pouvoir colossal des médias aujourd’hui, pousse le grand public à se construire une fausse image du milieu agricole et donc alimenter l’agribashing. Les agriculteurs ont, maintenant plus que jamais, besoin du grand public pour reconnaître ce métier qui est l’un de ceux qui fait appel selon l’auteur « à la plus grande diversité de compétences » : être agriculteur c’est avant tout un métier de la terre, de l’outil, de l’informatique, du commerce, des emprunts, de la gestion d’entreprise, de la gestion des organismes para agricoles et de relations entre les hommes.

Mais au-delà de cette initiative instructive, l’auteur a su mettre les mots sur ce que les agriculteurs ne savaient pas dire.

En conclusion, les agriculteurs sont les maîtres de leur communication et de l’avenir du métier. Agir pour plus de positivité, de pédagogie, c’est réussir à montrer et démontrer toute l’importance du quotidien de chaque agriculteur dans la vie des français.
Pour découvrir le livre « Une face cachée des agriculteurs »


Les secrets de la longévité des graines

24 juin à 16H30 en webinaire
Voir academie-agriculture.fr


12ème Conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires en agriculture (CIRAA)

27 - 29 octobre 2020 - Montpellier SupAgro

Président de cette édition 2020 : André Fougeroux, membre de l’Académie d’agriculture de France.


>>>Un concours ART’ropodia de vidéos courtes et/ou de photographies de ravageurs et/ou auxiliaires est organisé !
Les vidéos et/ou les photographies pourront être réalisées par des amateurs. Tous les genres sont acceptés. Les vidéos et/ou les photographies retenues seront présentées et exposées lors de la conférence.

   

Les vidéos et les photographies sont à envoyer avant le 1er septembre 2020 par mél à vegephyl(a)vegephyl.fr

Contact : Alice BAUDET
Mél : alice.baudet(a)vegephyl.fr


SIMA 2021 : les nouvelles technologies d’aujourd’hui, qui font l’agriculture de demain
21 – 25 février 2021 - PARIS
Voir SIMA


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Vous commencez à vous rendre compte que vous vieillissez quand les bougies coûtent plus cher que le gâteau.
Bob HOPE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : Petite révolution dans les linéaires par Marion Ivaldi-Sepeau

Petite révolution sur les linéaires vin. Les Côtes-du-Rhône y deviennent l’AOP de France la plus vendue (en volume). Bordeaux devient son challenger. C’est ce que nous apprend les données d’IRI que nous publions cette semaine avec pour projet d’en faire un rendez-vous régulier pour prendre la température de la Grande-Distribution.
Alors donc, voilà, que le Rhône s’installe en haut de l’affiche après des années à travailler son image, sa valorisation, son organisation de marché. Et même si cette montée en première marche du podium s’accompagne tout de même d’une érosion des volumes, c’est une petite victoire pour cette AOC qui a longtemps piétiné dans le rôle de second. Si ce nouveau leader sait conserver sa position dans la durée, l’AOP pourrait bien devenir celle du monde d’après, infléchissant les marchés de son image à la fois accessible et de qualité.
Au-delà, de la compétition entre AOC sur les gondoles, se joue également la compétition avec les IGP. Ces dernières sortent renforcées du confinement. Là encore l’accessibilité, la qualité servent la catégorie. Tout comme les marques de distributeurs, les bibs et les rosés. Alors la question se pose de savoir si cette tendance à l’attractivité des produits se poursuivra durant les prochains mois. Dans un futur où l’inflation risque de pointer son nez, il est à parier que cette inflexion pourrait bien se pérenniser.
Voir vitisphere.com



Good old days (?????): Reaper with Sickle by Vincent van Gogh after Millet

   

Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Combat, par Adèle Magnard

Qui l’eût cru ? Alors que le sujet semblait enterré, les députés de la majorité et de l’opposition ont réussi un tour de force en adoptant mercredi 10 juin une proposition de loi visant à garantir aux agriculteurs une retraite minimum à 85% du Smic au 1er janvier 2022. Elle concerne les futurs retraités mais aussi - revendication forte des syndicats agricoles - les retraités actuels. 196 000 bénéficiaires seraient concernés.

Portée par le député communiste André Chassaigne, cette proposition avait été bloquée par le gouvernement en 2018, dans l’attente des discussions autour de la réforme des retraites. Or, dans ce système « universel », il n’était pas prévu de revaloriser la pension des retraités agricoles actuels.

C’est donc après bien des péripéties que le texte sera finalement soumis au vote des députés en deuxième lecture le 18 juin, où il devrait être approuvé sans encombre. Une avancée sociale très attendue, qui permettra peut-être d’ouvrir le débat sur une autre attente de la profession : le sort des conjointes collaboratrices. 
Voir pleinchamp.com


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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté d’André Heitz

> Une agriculture qui s'adapte pendant une pandémie

> M. Noël Mamère « bloqué sur un ancien logiciel » sur les OGM : par paresse ou cynisme ?

> Selon une enquête informelle, les Africains prendront le vaccin contre le Covid-19 s'il est sûr

> Analyse : La règle finale de l'USDA sur les biotechnologies expliquée

> Les Norvégiens voient des avantages à l'édition du génome pour les produits alimentaires

> « La femme au village » de Maurice Thorez

> En agriculture, la conservation est un apprentissage constant

> « Rassemblement » de « coquelicots » contre les pesticides à Chauny (Aisne)

> Le Covid-19 engendre de nouvelles habitudes d'achat alimentaire chez les consommateurs

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté du ministère de l’Agriculture

> Écoulement des stocks alimentaires : Didier Guillaume et Agnès Pannier-Runacher ont fait un point sur la situation

> Signature du nouveau contrat d’objectifs et de performance de l’Ifremer

> Filière horticole : Didier Guillaume annonce un soutien exceptionnel de 25 M€

 


Du côté de la Fnsea

> Loups : à quand la fin du calvaire ?
Le groupe national loup qui s'est tenu à Lyon ce 8 juin confirme les inquiétudes du CAF loup (FNSEA / JA / FNO / FNB / FNC / APCA).
La population de loups ne cesse d'augmenter avec 580 loups (contre 530 loups l'hiver précédent), de s'étendre sur le territoire et d'attaquer toujours plus d'animaux. Ce comptage est vraisemblablement en dessous de la réalité. En effet, la pression de prédation est plus forte et lourde de conséquences pour les éleveurs. Ces derniers sont dépassés par ces attaques à répétition, la lourdeur administrative qui en découle, les retards de paiements observés pour le financement des moyens de protection et les indemnisations des dommages ainsi que l'absence de reconnaissance du problème de fond.

En décembre 2019, le Conseil d'État a émis une décision selon laquelle il ne sera plus possible pour les éleveurs de défendre leurs troupeaux une fois le plafond de prélèvement atteint. Pour le CAF loup, cette situation est inenvisageable. Ainsi, il a demandé l'augmentation des plafonds de prélèvement par palier de 2%. C'est chose faite ! De la même manière, afin de simplifier les démarches administratives, le CAF a proposé la mise en place d'un dossier unique, liant mesures de protection et autorisations de tirs de défense, une demande acceptée qui commence à être mise en œuvre.

Malgré ces quelques avancées, le calvaire continue. Un calvaire qui s'incarne à la fois par les dégâts causés par le loup mais aussi par le cri d'alerte des éleveurs qui résonne dans le vide.
Le gouvernement prévoit une étude sur les élevages les plus touchés par la prédation. Une mesure dilatoire de plus alors que la défense continue des troupeaux et le prélèvement de loups sont indispensables pour faire baisser la prédation.

Ce que le CAF loup porte, au nom des éleveurs, c'est d'avoir le droit de défendre son troupeau et son travail, toute l'année, sur tous les territoires et en toute sécurité, y compris dans les parcs nationaux et les réserves naturelles. C'est le droit de n'avoir aucun plafond de prélèvement. C'est le droit d'avoir le soutien des lieutenants de louveterie sans aucune restriction contraire à la réglementation. C'est le droit, pour les éleveurs formés, d'avoir des armes dotées de lunettes à visée nocturne pour défendre efficacement leurs troupeaux. C'est le droit à une reconnaissance exacte des attaques, pour toutes les espèces. C'est le droit de recevoir, en temps et en heure, les indemnités des dégâts dues aux loups et aux mesures de protection. C'est le droit de pouvoir prélever des meutes entières quand la prédation est trop forte. C'est le droit d'avoir zéro attaque sur son troupeau.

Le CAF Loup continuera à défendre les éleveurs contre la prédation pour qu'ils puissent exercer sereinement leur activité.

> Encourageons l’approvisionnement français des restaurants !
La restauration a été́ très sévèrement touchée par les mesures sanitaires pour enrayer la propagation du virus. Nous tenons tout d’abord à témoigner notre solidarité́ auprès de ce secteur d’activité́ qui a beaucoup souffert ; un secteur auquel les français sont très attachés et auquel l’agriculture est liée par nature.

La fermeture des restaurants et de de la restauration collective a malheureusement eu aussi des conséquences sur les autres maillons de la chaine d’approvisionnement, en particulier au niveau agricole. En effet, la fermeture de nombreux débouchés, dont la restauration hors-foyer, a engendré des stocks importants dans plusieurs filières agricoles. Aujourd’hui ces débouchés reprennent progressivement.

La reprise de l’activité́ des restaurateurs, limitée en raison des protocoles sanitaires encore en place, doit s’effectuer sur une dynamique nouvelle, et c’est en ce sens que JA et la FNSEA les appellent à réorienter massivement leurs approvisionnements alimentaires vers des productions françaises. D’abord en privilégiant les productions qui ont fortement souffert de l’arrêt de la restauration hors foyer : viandes, vins, pommes de terre, cidre, bière… Ensuite, en nouant de nouveaux partenariats pour relancer l’activité́ des filières agricoles et des restaurants tout en répondant à l’attente des citoyens qui souhaitent encore plus qu’avant consommer français.

La crise a remis au centre des enjeux celui de la souveraineté́ alimentaire, et la nécessité́ de moins dépendre des filières d’importation. Ne nous trompons pas, promouvoir l’origine France, garante de produits de qualité́, c’est aussi répondre à une demande des consommateurs, y compris hors domicile et sensibiliser les plus jeunes à la qualité́ des produits de leurs terroirs. Le plaisir retrouvé de partager une table et un bon repas au restaurant le sera encore plus avec des produits français dans l’assiette !

> Renouvellement des générations en agriculture : enthousiasmes et inquiétudes sur le rapport du CESE

La souveraineté alimentaire, nécessaire pour nourrir la population a été mise en lumière par la crise sanitaire. Du fait du vieillissement de la population, le renouvellement des générations en agriculture en est une condition incontournable. C'est pourquoi le rapport consacré à l'installation et la transmission, présenté ce jour au Conseil Économique, Social et Environnement, et voté pratiquement à la majorité, tombe à point nommé, en faisant de cet enjeu un impératif, malgré de fausses bonnes solutions inquiétantes.

L'ensemble des signataires, qui vivent au quotidien la réalité de l'installation et la nécessité du renouvellement des générations, saluent l'ambition du rapport présenté ce jour par le groupe Agriculture du CESE. Notre autonomie alimentaire ne peut s'envisager qu'à la condition d'agriculteurs nombreux sur nos territoires, d'exploitations résilientes, et de politiques qui facilitent la transmission et l'installation des jeunes. Pour y parvenir, le rapport souligne le nécessaire renforcement de l'accompagnement humain et financier des jeunes qui souhaitent s'installer.

Le rapport propose d'autres ambitions que nous partageons, comme l'objectif de zéro artificialisation nette des terres agricoles ainsi qu'un renforcement de la régulation du foncier pour en faciliter l'accès aux jeunes, ou encore des dispositifs favorisant la transmission des exploitations.

Malgré ces points d'accord, nous exprimons de vives inquiétudes sur les points de dissensus indiqués dans le rapport, comme l'accès à la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) jusqu'à 50 ans, qui, non seulement risque de profondément diluer l'enveloppe dédiée, mais en plus fait perdre toute considération générationnelle, à l'origine de cette aide. Pour Jeunes Agriculteurs, membre du groupe, il serait plus pertinent de distinguer le "jeune installé" du "nouvel agriculteur". La DJA a pour objectif d'accompagner économiquement les jeunes qui s'installent sur des exploitations viables, vivables et transmissibles avec un vrai projet pour fournir une alimentation de qualité. Attention aux dérives auxquelles une telle modification pourrait amener.

De plus, nous regrettons fortement que le rapport ne mentionne pas la promotion des métiers, nécessaire pour susciter des vocations et relever le défi démographique et assurer la dynamique des territoires. Des propositions existent pourtant à ce jour, comme l'organisation d'une campagne de promotion du métier à l'échelle nationale.

Enfin, nous souhaitons rappeler que pour être attractives, les politiques d'accompagnement à l'installation doivent rester cohérentes et lisibles, à tous les échelons administratifs. Le rapport aurait pu éviter de formuler une proposition apportant globalement de la complexité au dispositif.

Faisons du renouvellement des générations une priorité politique, oui ! Ce rapport apporte une contribution à cet égard, mais toutes ses propositions ne doivent pas être prises à la lettre.


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : Y a pas seulement cent ans, on mourait plus jeune de vieillesse.
François CARADEC.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web


Le petit Robert 2020 est enfin arrivé… voici quelques extraits bien machos

- Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.

- Un meurtre de sang froid : Un ice crime

- Sentiments partagés : Quand votre belle-mère est en train de reculer dans le ravin avec votre voiture toute neuve.

- Archipel : Outil pour creuser des archi trous.

- Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes.

- Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.

- Femme : C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve.

- Carte bleue : Viagra féminin.

- Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer.

- L'amour : C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire, il vaut mieux avoir une bonne main.

- Femme facile : Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme.

- Homme riche : Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme n'en dépense.

- Grand amour : Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans.

- Et pour ceux /celles qui ont dépassé la soixantaine, rajoutons la meilleure réponse à une question que nous nous posons à chaque rencontre entre vieux amis :
- Quelle est la capitale du Tamalou ?
- Jébobola

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée du jour

Des gens qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont encore ceux qui se taisent.
COLUCHE


Seconde pensée du jour sur notre soif d’égalité

Tous les défauts de cet impôt (l’ISF) étaient déjà identifiés : base trop étroite (dès le départ, l’outil de travail a été exonéré ainsi que les œuvres d’art) et ruses de toutes sortes (niches et plafonnement) pour ne pas le rendre confiscatoire. Il n’empêche, sa force était dans le symbole. Et le symbole reste puissant. L’ISF répond à l’inextinguible soif d’égalité des Français.
Voir lemonde.fr


Troisième pensée du jour sur la sortie de la trappe à pauvreté

L’une (idée) des plus répandues est qu’aider les gens les rendrait paresseux et les encouragerait à profiter du système. Tous les dispositifs d’aide aux plus pauvres, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays en développement, sont construits sur cette croyance et possèdent de ce fait une dimension punitive. Or nos expériences montrent que c’est le contraire qui est vrai : plus on aide les gens, plus ils sont capables de repartir d’eux-mêmes, plus ils sont aptes à sortir de la trappe à pauvreté dans laquelle ils étaient enfermés.
Esther DUFLO, prix Nobel d’économie
Voir lemonde.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (Les) : La trentaine terminée, voici qu'on entre dans l'ère des  génaires : quadra, quinqua, sexa (l'ère du sexe!), septua, octo, nona, et il faut atteindre cent ans avant de pouvoir s'échapper de cet engrenage infernal !
Claude GAGNIÈRE.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


A first thought for today

I sit on a man's back, choking him and making him carry me, and yet assure myself and others that I am very sorry for him and wish to ease his lot by all possible means -- except by getting off his back.
Leo TOLSTOY, novelist and philosopher (1828-1910)


A second thought for today

Ethics, decency, and morality are the real soldiers.
Kiran BEDI, police officer and social activist (1949 -)


A third thought for today
H. sapiens is the species that invents symbols in which to invest passion and authority, then forgets that symbols are inventions.
Joyce Carol OATES, writer (1938 -)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (Mon) : "À deux ans, j'ai traversé une grave crise existentielle parce qu'il avait doublé en un an et que, si ça continuait comme ça, à huit ans j'en aurais cent vingt-huit."
Steven WRIGHT

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

COVID-19 : le développement humain en possible recul pour la première fois depuis 30 ans

Avec les fermetures d’écoles, les estimations du PNUD du « taux effectif de déscolarisation » – le pourcentage d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ajusté pour refléter ceux qui n’ont pas accès à Internet – indiquent que 60 % des enfants ne reçoivent pas d’éducation, conduisant à des niveaux globaux jamais vus depuis les années 80.

L’impact combiné de ces chocs pourrait correspondre à la plus grave inversion de tendance du développement humain jamais enregistrée.

Le PNUD note cependant qu’une « action concertée privilégiant l’équité pourrait atténuer cette crise de développement sans précédent. Par exemple, réduire la fracture numérique diminuerait de plus de deux tiers le nombre d’enfants actuellement non scolarisés à cause des fermetures d’écoles
Voir unric.org/

Adhérez à l'AFIA
Chèque de 30 Euros à nous envoyer.
Un reçu vous sera adressé
.

L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Du côté de EBBH

 

 

Améliorer l’observance thérapeutique chez le patient chronique : une utopie ?
Voir yapas observance


Sur nous autres français qui réclamons des masques et qui, dès lors qu’il y en a, ne les mettent pas… sur la non-observance du patient, inertie clinique du médecin (exemple saisissant du diabète)
Voir pb du diabète non soigné

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

La Querelle Raoult (Série) : À la recherche de la raison dans la controverse sur l’hydroxychloroquine, par Marc Rameaux

…/…
L’on peut encore une fois critiquer de nombreux points de la démarche du Pr Raoult et être en désaccord avec sa conclusion, pour des raisons hautement estimables. Encore faut-il le faire par des arguments non superficiels et de façon intellectuellement honnête. Surtout lorsque l’on prétend être un modèle de rigueur scientifique.
Voir europeanscientist.com


Ma remarque (GW) : le point de vue exprimé ci-dessus me parait équilibré, sans exonérer le Dr Raoult de sa responsabilité dans une polémique qui n’aurait jamais dû avoir lieu s’il avait travaillé correctement.

.
Dr Raoult, le gilet jaune ?
Voir le blog de Vincent Fromentin



Good old days (?????) : Retour à la ferme (vers 1895), Huntington Museum of Art

 

 

 

COVID-19 crisis could ‘kick off digital revolution in agriculture by Natasha Foote

Digital farming is set to boom in the aftermath of the COVID-19 crisis, given its capacity to help the EU farming sector improve its sustainability and recover from the outbreak’s impact. But there are also considerable concerns raised about the pace of this change and whether farmers are adequately prepared for it.
See euractiv.com


Does Glyphosate Cause Cancer?

Glyphosate, in fact, is one of the safer pesticides in use (including many organic pesticides). It has replaced far more toxic herbicides. Opposing glyphosate because of unwarranted fears of toxicity is likely to cause harm due to whatever replaces it. Tilling is bad for the soil and releases CO2 into the atmosphere, and we cannot feed the world through hand weeding. Herbicides have to be part of the equation, and glyphosate is one of the safest out there.
See theness.com


France: French implementation of European Court of Justice ruling jeopardizes exports of rapeseed to France

In May 2020 France notified the European Commission of its intention to delist in-vitro random mutagenesis with chemical or physical agents to comply with French Council of State’s February 2020 ruling. That ruling was based on the European Court of Justice (ECJ) 2018 decision on New Breeding Techniques (NBTs). This decision will ban Clearfield herbicide resistant varieties of rapeseed for use, disallowing these varieties of rapeseed and requiring a zero-tolerance for any contamination from these varieties. It will negatively impact rapeseed and seed exports from Canada, other EU countries and South America to France. If France determines additional measures are needed to implement the ECJ decision, U.S. agricultural exports for products developed using NBTs could be negatively impacted as well.
See usda.gov

Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



Why I’m Not Worried About America’s Trillion-Dollar Deficits, by Stephanie Kelton

Our country’s myth about federal debt, explained.
Dr. Kelton, an economist, is the author of “The Deficit Myth.” (June 9, 2020)
See NYT


What the Pandemic Reveals About the Male Ego

Why are the rates of coronavirus deaths far lower in many female-led countries?

I compiled coronavirus death rates for 21 reasonably matched countries around the world, 13 led by women and eight by men, and the difference was huge. On average, death rates from Covid-19 were more than five times as high in the nations led by male leaders.
…/…
One trap for female politicians is that brashness can be effective for male candidates, but researchers find that male and female voters alike are turned off by women who seem self-promotional. That forces women in politics to master the art of communicating effectively in a low-key way — just what’s needed in a pandemic.

“Perhaps the skills that have led them to reach the top,” said Rimoin, the U.C.L.A. epidemiologist, “are the same skills that are currently needed to bring a country together.”
Nicholas Kristof
See NYT


How’s the Economy Doing? Watch the Dentists by Sarah Kliff (Quand l’économie va mal, on ne se soigne pas les dents ! – GW)

A crucial indicator of whether Americans feel safe returning to normal activities.

.../...
The dental industry has weathered an exaggerated version of the pandemic’s economic impact, experiencing both a steeper decline and a faster recovery than other sectors. Half of all dental workers lost their jobs in March and April as states closed businesses to slow the virus’s spread. The industry accounted for a staggering 35 percent of all health care jobs lost in those months, even though its workers make up just 6 percent of the industry, according to analysis of federal data by the nonprofit Altarum Institute.
See NYT

   

The empty glass (Irish joke)

The barman says to Paddy, “Your glass is empty, fancy another one?”

Looking puzzled, Paddy says, “Why would I be needing two empty feckin’ glasses?”


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