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Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 5 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 28 janvier 2021



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

> Coronavirus 4 Coronavirus 3 Coronavirus 2 Ant joke Coronavirus 1

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> Les dernières histoire de l'oncle Paul (Jamet)

> Les dernières histoires drôles de Georges Larroque

> Les dernières histoires de Michel Gil-Antoli

> Les dernières histoires de Jean Pinon

> Et encore... et encore, encore


Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand bascukement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Décès de Jean-Paul Meinrad (1)

Il était incroyablement agréable et efficace de pouvoir travailler avec Jean-Paul Meinrad décédé jeudi 21 janvier 2021.
Ses yeux pétillaient parfois de plaisir et d'humour, et c’'est bien évidemment tout à fait à tort que son accent alsacien le faisait parfois passer pour moins intelligent et cultivé qu'il ne l'était vraiment. Fiable, pragmatique et astucieux et surtout aussi d'une grande conscience morale.
Jean-Paul Meinrad a toujours été très intéressé par la formation et le développement agricole.
Toujours aussi présent aux activités et à leurs enjeux dans sa famille (formidable) que pour des projets toujours importants et pour les gens qui travaillaient avec lui, en France, en Europe et dans bien d'autres pays, dits "du Sud".
Voir lalsace.fr
Contact : Claude HOLL
Mél : claudeholl(a)gmail.com


Décès de Jean-Paul Meinrad (2)

Pendant des années, j'ai eu grand plaisir à travailler à ses côtés, à apprécier ses qualités de responsable, ses convictions, sa droiture, en un mot comme le dit Claude, sa conscience morale.
Ce n'est pas un hasard qu'il ait été élu pour exercer autant de responsabilités dans beaucoup de domaines.
L'article que lui consacre d'ailleurs l'Alsace lui rend un bel hommage, hommage qui me fait découvrir d'autres aspects de sa personnalité, discrète et efficace, qui ont façonné sa vie, bien remplie au service des autres.
Je pense à sa famille, à ses proches.
Contact : Jean-Marie BERTHOUT
Mél : jmberthout(a)yahoo.fr


Consultation européenne sur l’étiquetage alimentaire : l’UE attend votre avis !
Voir europeanscientist.com

Ma remarque (GW) : Les spécialistes de la nutrition nous disent que ce qui compte, c’est la ration alimentaire, et non pas chaque élément pris séparément. Il faudrait insister plus sur les menus des repas plutôt que sur chaque élément de la ration alimentaire.


Le musée de l'automobile à Rochetaillée-sur-Saône (près de Lyon)

Au début du XXème siècle, c'est la France qui fabrique plus de la moitié des automobiles de toute la planète.
Lyon compte à cette époque plus de 120 constructeurs !
Voir musée de l’automobile

Au besoin, cliquer sur l'image pour l'agrandir

 

Hiver 1956 (je me souviens d’avoir vu la Seine gelée à Corbeil-Essonnes mais était-ce en 56 ou en 57 ? L’école primaire était au bord de ce « petit » mais superbe fleuve – GW)
Voir le diaporama disponible ici


Nuevo Test de alcoholemia (en fait la performance parait avoir été réalisée en Suisse à la Sportmittelschule d’Engelberg malgré intitulé)
Voir test d’alcoolémie (à voir !)


Funny Skeletal System Formation
See your Skelet (à voir également !)


Savez-vous combien de jours se sont écoulés depuis le jour de votre naissance ?
Voici un moyen facile de le savoir !


Deepfake : ces vidéos truquées plus vraies que nature (TF1)
Voir TF1 sur Facebook
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: The milkmaid, c. 1658, by Johannes Vermeer (Dutch painter, 1632- 1675)

1
 

Cumulative COVID-19 vaccination administered per 100 people (Our World in Data)
Pour suivre l’effort de vaccination au niveau mondial, l’excellent site Our World In Data

January 2, 2021

Israël

35.4

UAE

21.9

Bahrain

8.5

UK

7.5

USA

5.0

Denmark

3.1

Spain

2.2

Italy

2.1

Ireland

1.9

Canada

1.8

Germany

1.6

Poland

1.6

Romania

1.6

Sweden

1.4

Switzerland

1.3

France

1.1

China

1.0

Russia

0.7

Mexico

0.4


Ça, c’est moi (Maurice G., grand connaisseur des poésies en langues française et bretonne - GW) qui l’ai écrit, sur la base de maximes bretonnes connues de tous à l’ouest de Rennes…

>>> Aphorisme de Haute Bretagne

Quand le goëland se gratt’ le gland,
Il f’ra mauvais temps.

Quand le goëland se gratt’ le cul,
F’ra pas beau non plus.

>>> Aphorisme de Basse Bretagne

Pa skrab ar gouelan e gouilhoù, amzer divalaw !
Pa skrab ar gouelan e reor, chom ’ba’ ’r bistro !

Quand le goéland se gratt’ les couilles, il f’ra pas beau !
Quand le goéland se gratt’ le cul, reste au bistrot !

Signalé par Maurice GUÉGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
Site web


Voici donc le Sully Prudhomme du jour, tout frais du XIXe siècle...

Le poète s’émeut de la misère du paysan. Il en déduit (troisième strophe) que ceux qui ont bien vécu feraient bien de ne pas la ramener et de rester discrets : ça, on est d’accord.
Il termine sur une curieuse et double interrogation, pleine de doute : c’était un véritable prudhomme, méditatif et attentif à la condition humaine…

Et il avait une autre immense qualité : il a vécu et il est mort à Châtenay-Malabry, patrie de Guy Prudhomme-Waksman !

Premier lauréat du prix Nobel de littérature en 1901, Sully Prudhomme est mort à Châtenay-Malabry en 1907. On peut trouver la maison où il a habité avenue Jean-Jeaurès (GW).


Paysan de René-François Sully Prudhomme (1839 - 1907) dans Stances et poèmes (1865)

À François Millet, ce géant de la peinture
qui a si bien rendu compte de la misère des paysans de son temps

Que voit-on dans ce champ de pierres ?
Un paysan souffle, épuisé ;
Le hâle a brûlé ses paupières ;
Il se dresse, le dos brisé ;
Il a le regard de la bête
Qui, dételée enfin, s'arrête
Et flaire, en allongeant la tête,
Son vieux bât qu'elle a tant usé.

La Misère, étreignant sa vie,
Le courbe à terre d'une main,
Et, fermant l'autre, le défie
D'en ôter, sans douleur, son pain.
Il est la chose à face humaine
Qu'on voit à midi dans la plaine
Travailler, la peau sous la laine
Et les talons dans le sapin.

Soyez riches sans trop de joie ;
Soyez savants, mais sans fierté :
L'heureux a cru choisir la voie
Où de doux fleuves l'ont porté.
On hérite d'un sang qu'on vante ;
On rencontre ce qu'on invente ;
Et je cherche avec épouvante
Les œuvres de ma liberté...

Brave homme, le rire et les larmes
Sont mêlés par le sort distrait ;
Nous flottons tous, dans les alarmes,
Du vain espoir au vain regret.
Et, si ta vie est un supplice,
Nos lois ont un divin complice :
Fait-on le mal avec délice ?
Fait-on le bien comme on voudrait ?


Signalé par Maurice Gueguen
Mél : maugueg(a)laposte.net
 
La mort et le bucheron, 1858-1859
par Jean-François Millet

 

Monique et Michel Pinçon-Charlot, « sociologues », anciens du CNRS, passés du communisme au complotisme et au rejet du progrès des sciences et des techniques

Ce combat contre la réforme des retraites, conçue par un amiénois aux dents longues, est un peu celui de la dernière chance avant l’accélération de la mise en place d’un processus d’esclavagisation « moderne » à l’échelle de la planète. Le capitalisme est entré dans la phase néolibérale où la finance mène la danse macabre et mondialisée de la violence de classe.

Tous les secteurs de la vie sont désormais soumis à la marchandisation au seul profit des actionnaires ! Le vivant, sous toutes ses formes, humaine, animale et végétale, sera bientôt exclusivement entre leurs mains et leurs algorithmes.

Le dérèglement climatique dont les capitalistes, qui ont pillé les ressources naturelles pour s’enrichir, sont les seuls responsables, constitue leur ultime arme pour éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité devenue inutile à l’heure des robots et de l’automatisation généralisée.

L’intelligence artificielle régnera alors sur une planète au service des riches survivants, une fois que les ouragans, tempêtes, inondations et incendies gigantesques auront fait le sale boulot.

C’est ce qui explique que les émissions de gaz à effet de serre augmentent toujours plus et que les milliardaires du monde entier se construisent des bunkers hautement sécurisés. Nous ne sommes pas dans le même bateau !
Voir humanite.fr


En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


La bataille aérienne / An aerial Battle
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

Sur l’analyse de cycle de vie (ACV)… en réponse à Philippe Viaux (gazette 3 / 2021)

Vous avez raison, il y a bien sûr des difficultés qui doivent être aplanies, pour utiliser correctement l’ACV sur des systèmes de culture complexes, en particulier pour l’affectation des émissions de GES aux différentes cultures de la rotation.

Cela nécessite des choix méthodologiques un peu arbitraires, mais c’est une discipline nécessaire, si on veut mettre au point des méthodes d’évaluation d’impacts reconnues internationalement, et valables pour toutes les activités humaines : on ne peut pas réclamer des adaptations pour coller au mieux à chaque contexte particulier, ce qui empêcherait d’utiliser l’ACV pour des choix de modes de production. Il faut d’ailleurs noter que cette difficulté d’affectation des émissions de GES peut créer des biais dans les comparaisons entre cultures, mais qui se compensent à l’échelle de la rotation complète. Elle peut donc fausser les comparaisons entre produits agricoles, mais pas entre systèmes de culture. Or l’ITAB demande au contraire de conserver dans Agribalyse les comparaisons entre produits, mais de faire disparaitre les comparaisons entre modes de production…

Il va de soi que les applications de l’ACV aux productions agricoles doivent être améliorées, c’est ce que j’écrivais aussi dans mon 2ème article. Mais les propositions de l’ITAB ne vont pas dans ce sens, et sa démarche est détestable dans le fond et la forme.

> Sur le fond, on voit bien que ses propositions ne visent pas à régler les vrais problèmes méthodologiques de l’ACV, comme celui que vous signalez. Son argumentation vise seulement à attaquer les démarches qui ramènent l’impact environnemental aux quantités produites (comme l’ACV pour les GES, et les travaux sur le land sharing/land sparing pour la biodiversité).

> Sur la forme, il est déplorable qu’un Institut Technique Agricole :

- présente le fait de ramener les impacts à la quantité produite comme un parti-pris en faveur de l’agriculture intensive. Ce faisant, il alimente, volontairement ou non, les campagnes de discrédit des agences d’évaluation des risques sanitaires et environnementaux (en l’occurrence l’ADEME, mais il y a longtemps que les ONG qui soutiennent le bio font de même vis-à-vis de l’ANSES et de l’EFSA). Ce discrédit retentit aussi sur l’INRAE.

- prenne à témoin le grand public sur des sujets aussi complexes, en appuyant son argumentation sur le débat scientifique complexe du land sharing, dont il présente une vision tronquée et accompagnée d’illustrations trompeuses

- cite à l’appui de son discours des publications en leur prêtant un sens différent de celui qu’elles expriment : c’est le cas de mes articles cités, clairement favorables au land sparing, et qui n’étaient contrebalancés par aucune publication se prononçant explicitement en faveur du land sharing, contrairement à ce que laisse croire la note ITAB.

Sur ce dernier point, j’ai demandé au Directeur Général de l’ITAB, sans réponse pour l’instant, de rectifier la note ACV et Agribalyse, pour mentionner clairement que mes articles cités en référence sont favorables au land sparing (en rappelant, pour lever tout de suite un procès d’intention courant chez les partisans de la décroissance agricole, que le land sparing n’est nullement incompatible avec l’élevage herbager, au contraire).

Je trouve très regrettable que, dans sa réponse commune avec l’ADEME, l’INRAE ne se soit pas prononcé de son côté sur la vision du land sharing. Avant de rentrer dans des améliorations méthodologiques de détail de l’ACV, il serait nécessaire que l’INRAE éclaircisse sa position sur les questions de fond soulevées par la note de l’ITAB :

- La Direction Scientifique de l’INRAE se prononce-t-elle réellement en faveur du land sharing en France et en Europe ?
Approuve-t-elle la présentation du débat land sharing vs land sparing de la note ITAB ?
- Considère-t-elle que les impacts environnementaux de l’agriculture doivent être mesurés en fonction des quantités produites, ou des surfaces agricoles utilisées ?
- Considère-t-elle comme l’ITAB que les indicateurs environnementaux sur l’agriculture ne doivent être publiés qu’après avoir veillé à leur cohérence avec les politiques agricoles publiques et les attentes sociétales ?

Sur ces trois dernières questions, il serait d’ailleurs souhaitable que les autres Instituts Techniques Agricoles s’expriment aussi, car il s’agit d’un débat qui engage les politiques de développement de toutes les filières agricoles.

NB : votre remarque judicieuse pourrait intéresser tous les lecteurs de mon article European Scientist sur l’ACV. Il est possible d’y publier des commentaires, n’hésitez pas à le faire, cela permettrait de toucher un public différent de celui de l’excellente « Gazette »
Contact : Philippe STOOP
Mél : philippe.stoop(a)itk.fr

10 questions sur les semences, par Bernard Le Buanec

Le débat sur les semences et les variétés cultivées divise depuis plusieurs années différentes parties prenantes dans de nombreux pays et tout particulièrement en France. En fait, ces différents acteurs ont souvent des référentiels différents : le scientifique ou le technologue, le politique, le lanceur d’alerte, les médias, les professionnels de l’agriculture et de l’amélioration des plantes.

Il y a de plus en plus d’émissions de radio et de télévision consacrées à ce sujet, émissions souvent très générales et sans débat contradictoire.

Les variétés anciennes sont-elles plus rustiques que les variétés modernes, sont-elles meilleures au plan gustatif ou sanitaire ?

Qu’en est-il de la protection de la propriété intellectuelle et de la certification ?

Quel est l’impact des OGM ?

La coexistence OGM-non-OGM est-elle possible ?
…/…
L’ambition de ce « Dix questions » est d ‘éclairer le débat en mettant à la portée de tous nos concitoyens les données essentielles fondées sur des publications scientifiques. Servir de relais entre le monde scientifique et technique et la société civile est en effet un des rôles majeurs dévolus à l’Académie des technologies.

Bernard Le Buanec, agronome et biologiste végétal, est membre fondateur de l’Académie des technologies et membre de l’Académie d’agriculture de France. Il s’est occupé d’agronomie et d’amélioration des plantes. Il a publié de nombreux articles et participé à plusieurs livres sur le sujet au cours des trente dernières années.

A télécharger sur academie-technologies.fr


Au cœur de la pensée de Stéphane Foucart, par GRW

Comprendre les motivations d’un journaliste comme Stéphane Foucart exige une lecture approfondie de l’ensemble de ses livres. Son dernier livre Les gardiens de la raison, enquête sur la désinformation scientifique n’échappe pas à la règle !
Voir agriculture-environnement.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Still Life with Bread, Wine and Walnuts, by Albert Samuel Anker (Swiss painter, 1831- 1910)

2
 

Mon commentaire (GW) du lien qui suit sur la situation des Ouïgours

Les chinois en sont encore à l’esclavagisme… et n’ont encore rien compris au capitalisme pour lequel au final un employé est aussi un client : faut aussi en prendre soin en tant que tel.
Mais on se demande ce que pensent les grands défenseurs de l’Islam que sont les alliés de la Chine (Iran, Turquie, Pakistan), de la façon dans la minorité musulmane chinoise est traitée.


Enquête vidéo : ce que les réseaux sociaux chinois révèlent des camps d’internement et du travail forcé des Ouïgours

Malgré la censure et les dénégations de Pékin, l’analyse des réseaux sociaux chinois par « Le Monde » expose la politique de répression menée contre les musulmans ouïgours, au Xinjiang.

Près de 400 camps d’internement, plus d’un million de détenus et des centaines de milliers de travailleurs forcés… Depuis 2018, l’ampleur de la persécution des Ouïgours en Chine émerge progressivement. Mais selon le gouvernement chinois, ces camps d’internement seraient des « centres de formation professionnelle » et les transferts de travailleurs forcés ne constitueraient que des « programmes de lutte contre la pauvreté ».

Menée entre novembre et décembre 2020, l’enquête vidéo du Monde révèle des images et des documents qui montrent une réalité éloignée du discours officiel de Pékin.
Voir lemonde.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Still Life with Hare, Duck, Loaf of Bread, Cheese and Flasks of Wine, by Jean Baptiste Oudry (french painter, 1686- 1755)

3  

Q. Vous êtes un partisan du nucléaire dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Pourquoi, comme Jean-Marc Jancovici, défendez-vous autant cette énergie ?

R. de François-Marie BRÉON, physicien et climatologue, nouveau président de l'Afis :
Je tiens d'abord à préciser que, sur ce sujet, je ne m'exprime pas en tant que président de l'Afis. En effet, l'association tient à distinguer clairement ce qui relève de la science et ce qui est de la décision politique. Ainsi l'Afis peut mettre en avant des faits, comme la faible contribution du nucléaire aux émissions de gaz à effet de serre ou que cette industrie a tué moins de personnes dans le monde que les barrages hydrauliques. Mais l'Afis ne dira pas qu'il faut développer le nucléaire en France, car cela relève de la décision politique, pour laquelle de nombreux facteurs, au-delà du cadre scientifique, entrent en jeu.

Je suis personnellement favorable à cette énergie en France, car je considère qu'il est urgent de diminuer nos émissions de dioxyde de carbone, et que les dangers du changement climatique sont très supérieurs à ceux du nucléaire. Une forme de sobriété sera très probablement nécessaire pour y arriver, mais je ne vois pas comment imposer une diminution par cinq de notre consommation énergétique. Je ne pense d'ailleurs pas que ce soit souhaitable. En ce qui concerne les énergies renouvelables que certains voient comme étant la solution, il n'existe pas aujourd'hui de moyens de stockage de l'électricité permettant de compenser leur variabilité.

Ainsi, si la France diminue significativement la part du nucléaire dans son mix électrique et s'engage dans le développement massif des renouvelables, il sera nécessaire de développer en parallèle des moyens pilotables, qui seront probablement des centrales au gaz comme on l'observe au Royaume-Uni ou en Allemagne, parmi de très nombreux exemples. A l'heure où je vous parle (le 27/11/2020 en matinée), l'éolien est quasiment à l'arrêt sur toute l'Europe de l'Ouest et le soleil d'hiver ne permet pas aux panneaux photovoltaïques de produire suffisamment. Les énergies fossiles sont donc utilisées massivement chez nos voisins, alors que la France continue à avoir une électricité peu émettrice de CO2. L'exemple de nos voisins devrait nous dissuader de sortir du nucléaire.
François-Marie BRÉON, physicien et climatologue, nouveau président de l'AFIS.
Voir lexpress.fr


Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences

Benoît Coquard, sociologue : « Dans certains milieux ruraux, la culture anti-études reste très forte »

Les études supérieures ne sont pas considérées comme la seule voie à suivre pour « réussir sa vie », analyse Benoît Coquard, chercheur en sociologie. Il démontre qu’il existe dans ces territoires d’autres logiques de valorisation sociale.
Voir lemonde.fr


L’article sur l’ouvrage de M. Coquard m’a beaucoup intéressé (GW) .

Il se trouve que, comme membre de l’Académie d’agriculture, j’eu quelques fois l’occasion de rencontrer des responsables (patrons ou cadres dirigeants) d’entreprises agro-alimentaires en milieu rural.

Et spontanément, ces responsables décrivent, concernant leurs cadres, une situation difficile et presque « sans issue ».

Autrefois, les cadres des usines et autres grosses unités de production s’installaient avec leur famille dans les environs de ces unités. Ils faisaient construire une maison, devenaient maires, conseillers départementaux ou plus… Ils étaient complètement insérés dans le tissu rural de leur région, et dynamisait ce tissu.

Depuis quelques années, ce n’est plus le cas, parce que le problème est l’emploi du conjoint. On pouvait accepter que le lycée des enfants ne soit pas tout près… mais dans un couple de cadres, les deux veulent travailler. Résultat : le directeur d’une grosse usine dans la Somme s’installe à Lille où son épouse trouvera du travail. Autre résultat : même s’il y avait assez de naissances à l’hôpital rural pour maintenir un service de gynécologie, on ne trouve aucun candidat comme obstétricien parce que le conjoint ne veut pas suivre. Et ceci est également vrai pour les généralistes (la téléconsultation ne résout pas tous les pbs).

Alors que jusqu’à présent, des apports exogènes apportaient du sang neuf au monde rural, c’est moins le cas aujourd’hui. De fait les collectivités locales pourraient essayer de former de futurs responsables comme le font par exemple les coopératives agricoles, leaders qui seraient en mesure de remettre en marche leur entourage. Est-ce une solution ? En tout cas, le monde rural doit, me semble-t-il, soit attirer des compétences soit les développer sur place.


Voir sur ce dernier point ce qui se fait en Espagne : Autonomía a golpe de clic para las mujeres rurales

Digitalizadas es un proyecto que facilita a este grupo de personas formación gratuita en competencias tecnológicas para promover su independencia y participación.
Ver elpais.com


Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

Bousculant nos connaissances scientifiques en matière de virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19 a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement, elle semble être un catalyseur des grandes mutations en cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises : agroécologie, territorialisation, numérique, circuits courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud en matière de sécurité alimentaire mondiale.

Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces contributions et des propositions concrètes pour une mutation accélérée et positive du monde agricole, qui vous sont communiquées dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid, l’Académie d’agriculture de France s’est muée en une société savante 4.0 !

L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ? » et s'est efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif, qu'elle publie aux Presses des Mines, en cette rentrée 2020.

Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie d'agriculture de France ont mené "leurs propres réflexions", au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.

Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire de la section "Productions végétales" et Philippe Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication de l’Académie.

Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un temps record, qui comporte les trois parties suivantes :

1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par la pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.

Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs et confrères, des membres engagés au quotidien dans différents secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont dû s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".

Comment commander cet ouvrage…


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Sa femme le pousse dans l'escalier, il pose une main courante…
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr

10 questions sur les semences, par Bernard Le Buanec

Le débat sur les semences et les variétés cultivées divise depuis plusieurs années différentes parties prenantes dans de nombreux pays et tout particulièrement en France. En fait, ces différents acteurs ont souvent des référentiels différents : le scientifique ou le technologue, le politique, le lanceur d’alerte, les médias, les professionnels de l’agriculture et de l’amélioration des plantes.

Il y a de plus en plus d’émissions de radio et de télévision consacrées à ce sujet, émissions souvent très générales et sans débat contradictoire.

Les variétés anciennes sont-elles plus rustiques que les variétés modernes, sont-elles meilleures au plan gustatif ou sanitaire ?

Qu’en est-il de la protection de la propriété intellectuelle et de la certification ?

Quel est l’impact des OGM ?

La coexistence OGM-non-OGM est-elle possible ?
…/…
L’ambition de ce « Dix questions » est d ‘éclairer le débat en mettant à la portée de tous nos concitoyens les données essentielles fondées sur des publications scientifiques. Servir de relais entre le monde scientifique et technique et la société civile est en effet un des rôles majeurs dévolus à l’Académie des technologies.

Bernard Le Buanec, agronome et biologiste végétal, est membre fondateur de l’Académie des technologies et membre de l’Académie d’agriculture de France. Il s’est occupé d’agronomie et d’amélioration des plantes. Il a publié de nombreux articles et participé à plusieurs livres sur le sujet au cours des trente dernières années.

A télécharger sur academie-technologies.fr


Q. by Zitelmann: In your book, you criticize the zero-sum belief that wealth is a limited resource and that the rich only get rich by taking from the poor. Why is this theory wrong and, above all, why do so many people still believe it?

R. by Pinker: One reason is theoretical: prosperity primarily comes from ideas, methods, recipes, algorithms, and other forms of knowledge, which are replicable at marginal or zero cost: If I teach a man to fish, I have not forgotten how to fish myself. The other is empirical: since the Industrial Revolution in the early 19th century, when global prosperity began to soar, the rate of extreme poverty plunged from 90% of the world’s population to less than 9%. And of course, one can see it with one’s own eyes. A relatively poor person in the West today (and increasingly elsewhere) enjoys antibiotics, streaming entertainment, air conditioning, a dozen ethnic cuisines, and other luxuries that were unavailable to the Vanderbilts and Rockefellers 120 years ago.
See forbes.com


Q. by Zitelmann: In your book, you argue that nuclear energy is the only realistic alternative in the fight against climate change. It is common knowledge that Germany wants to close all of its nuclear and coal-fired power plants in the belief that the world’s environmental problems can only be solved with renewable energy sources. The Wall Street Journal has described this as the World’s Dumbest Energy Policy: What is your take on this?

R. by Pinker: I don’t always agree with the Wall Street Journal editorial page, but in this case I do—and I made similar points in my own op-eds in the Journal’s rivals, the New York Times and The Boston Globe.
See forbes.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : Chaque saint en a un et chaque pécheur, un futur.
Oscar WILDE.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 21 janvier 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 969 dated January 25, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


BPIFRANCE octroie 3,2 millions d’euros à Agdatahub

Quelle meilleure nouvelle pour commencer 2021 ? L’entreprise Agdatahub est lauréate de l’appel à projets pour « l’accompagnement et transformation des filières : mutualisation des de moyens au service des filières et plateformes numériques de filières », opéré pour le compte de l’État par Bpifrance.

A la clé, un financement de 3,2 millions d’euros qui va permettre à Agdatahub de passer à la vitesse supérieure pour le développement de ses solutions : la plateforme d’échanges de données API-Agro et ses outils liés aux consentements des producteurs agricoles à l’usage de leurs données.

« Être lauréat de l’appel à projets sur l’Accompagnement et la transformation des filières donne un signal fort de l’État sur la pertinence de notre plateforme opérée grâce à des technologies souveraines. Nos solutions d’échanges de données, la plateforme API-Agro, et de consentements sont faites pour accompagner directement les acteurs des filières agricoles dans leurs relations numériques quotidiennes avec les agriculteurs et les éleveurs » , réagit Sébastien Picardat, directeur général d’Agdatahub.
Voir agdatahub.eu


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Still Life, by Lubin Baugin (French painter, 1610- 1663)

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Orange cède la moitié de sa filiale dédiée à la fibre rurale pour 1,3 milliard d'euros

L'opérateur a signé un accord exclusif avec un consortium regroupant la Caisse des Dépôts et Consignations, CNP Assurances et EDF Invest. Ses 4,5 millions de lignes - dont les trois quarts restent à construire - sont valorisées 2,675 milliards d'euros.
Voir lesechos.fr


Un bilan de morte-saison qui s’annonce prometteur chez aladin.farm

Pour son premier anniversaire, la plateforme de e-commerce agricole aladin.farm, co-construite avec les coopératives de l'union InVivo, voit les commandes s'envoler. Le bilan pour les commandes de morte saison s'annonce très prometteur.
Voir agri-mutuel.com


Travailler de nuit peut (aussi) avoir des avantages (vidéo)

S'il a beaucoup été question du travail de nuit en tant que contrainte pour les agriculteurs (pour éviter d'épandre des produits lorsque les abeilles sont réveillées, notamment), le sujet abordé ici par Thierry Agriculteur d'Aujourd'hui est tout autre : il évoque les avantages (conditions de travail du sol en l'occurrence) qu'il trouve dans cette pratique.
Voir wikiagri.fr


Fourrage : Déterminer sa date de récolte optimale (vidéo)

La date de récolte du fourrage est toujours un moment important puisqu’elle va fixer le potentiel de celui-ci en termes de quantité et de qualité. Un potentiel qui sera ensuite plus ou moins bien préservé en fonction de la performance de la chaîne de récolte et de conservation (voir article suivant). Ainsi l’optimum en matière de date de récolte est une affaire de compromis à trouver entre la valeur alimentaire optimale, les objectifs d’entretien de la prairie, le rendement, la météo et le système fourrager choisi par l’agriculteur.
Voir wikiagri.fr



Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: The bakers cart, 1656, by Jean Michelin (Dutch painter, 1616- 1670)

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Argo Tractors : La télématique et le télédiagnostic intègrent les tracteurs

Argo Tractors et Actia, une entreprise spécialisée dans le diagnostic et l’électronique embraquée pour l’industrie automobile, collaborent à l’intégration de la télématique et du télédiagnostic dans les tracteurs du groupe italien.
Voir grostracteurspassion.com


Un taureau ou une caméra au lieu d'investir dans un détecteur de chaleurs...

Les lecteurs de Web-agri ne semblent pas sensibles aux détecteurs de chaleurs. Les uns préfèrent « un mâle vasectomisé avec un collier marqueur », les autres « une caméra » ou encore « placer l'appareil sur un taureau de monte ». Rien ne se substituant bien sûr à l'œil de l'éleveur...
Voir web-agri.fr


Défendre votre entreprise contre les attaques de ransomware

Aujourd'hui, les pirates cherchent de plus en plus à contrôler les systèmes de sauvegarde utilisés pour restaurer les fichiers chiffrés et les systèmes. C'est pour ça que...
Voir livreblanc.silicon.fr


NumAlim choisit Dawex et Orange Business Services pour sa plateforme d’échanges de données alimentaires et de services associés

La plateforme numérique de l’alimentation accélérera la circulation des données grâce à la technologie Dawex Data Exchange Platform et le cloud de confiance d’Orange Business Services
Voir plateforme-numalim.fr


Food and Agriculture Organization of the United Nations on youtube.com
See chain youtube.com

"L'agroécologie en grandes cultures" par Philippe VIAUX, membre de l’Académie d’agriculture, Editions France Agricole (3ième édition)

Cette troisième édition tient compte des évolutions réglementaires et des nouveautés scientifiques.

Elle s’intitule « l’agroécologie ». Ce concept à la mode est ambigu. Il est utilisé parfois pour parler d’agriculture biologique, parfois pour parler d’agriculture raisonnée. Néanmoins dans cet ouvrage l’agroécologie s’applique à des systèmes de production qui se situent clairement entre l’agriculture biologique et l’agriculture raisonnée : les systèmes intégrés.

L’agriculture française est soumise à une pression économique et environnementale qui s’amplifie d’année en année et qui inquiète la grande majorité des agriculteurs. Les prix agricoles baissent (en euros constant) et les contraintes liées à la protection de l’environnement se multiplient : maitrise des fuites de nitrates dans les eaux, diminution du nombre de produits phytosanitaires autorisés, réduction des gaz à effet de serre, etc. Ces contraintes qui pèsent sur les exploitations agricoles modifient de fait la manière de conduire les grandes cultures.

Une solution serait de promouvoir l’agriculture biologique comme un système parfait répondant à toutes les demandes sociétales. Cependant au-delà des difficultés de mise en œuvre des systèmes AB ces systèmes ne sont pas exempts de défauts. Les rendements sont plus faibles (en particuliers pour les céréales à paille) et par ailleurs ces systèmes ont recours aussi à des produits phytosanitaires (d’origine « naturelle » mais pas neutres quant à leur impact sur l’environnement et la santé). Les coûts de production sont plus élevés que dans la production conventionnelle ce qui pénalise la généralisation de ce système.

Par ailleurs, on a du mal à percevoir une évolution significative de l’agriculture conventionnelle vers des systèmes plus respectueux de l’environnement. Par exemple le plan « ECOPHYTO 2018 » se donnait pour objectif de réduire de 50% en 10 ans l’utilisation des produits phytosanitaires (par rapport à 2008). Le gouvernement n’a pu que constater les faibles résultats de ce plan et a décidé de repousser à 2025 la date pour obtenir ce résultat. Il est pourtant urgent que les systèmes de production évoluent pour répondre à la demande sociétale. Les agriculteurs en sont conscients mais comment faire ?

Cet ouvrage détaille les techniques qui ont fait leurs preuves pour atteindre ce double objectif de performance économique et environnementale. Mais atteindre ces objectifs ne sera possible, que grâce à une approche globale de l’ensemble du système de production et un bon niveau de technicité.

Voir Edtions France Agricole


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : Il a des blancs qui sont noirs.
Elsa TRIOLET

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Il ne faut plus se laisser faire par tous ces machins d'internet !
Voir Anne Roumanoff


Vaccination : prise de rendez-vous par Doctolib (entre autres) qui ne ménage pas ses efforts

La plateforme d’e-santé permet de prendre rendez-vous aux personnes éligibles pour se faire vacciner contre la Covid par l’intermédiaire de sa plateforme.

Pour rappel, Doctolib propose une plateforme en ligne qui permet aux patients de prendre rendez-vous avec un praticien de santé équipé du logiciel de l’éditeur avec lequel le praticien gère sa relation avec le patient. La plateforme s’est mobilisée et a équipé 670 centres de vaccination qui proposent des rendez-vous de vaccination aux personnes éligibles. Ces personnes ont ainsi la possibilité de trouver un centre près de chez eux en se connectant sur Doctolib ou sur Santé.Fr dès ce matin. A noter que Keldoc et Maiia participent aussi à l’organisation de la campagne de vaccination.


300 employés de Doctolib sur les 1600 que compte l’entreprise se sont mobilisés pour réaliser cette opération en moins d’une semaine.
Voir linformaticien.com


5G : L’Arcep met à jour son observatoire des déploiements, par Guillaume Périssat

Chose promise, chose due, le régulateur des télécoms publie les premières données relatives aux déploiements 5G. Les cartes et autres graphiques renseignent tout particulièrement sur la stratégie de chacun des opérateurs, en particulier Free qui se targue du plus grand réseau 5G en France, et de loin.
Voir linformaticien.com


Joe Biden adresse un message caché aux informaticiens

Caché dans le code source du site officiel de la Maison-Blanche, un message de Joe Biden s’adresse aux spécialistes de la tech pour les inviter à rejoindre son administration.
Voir linformaticien.com


Magellan Partners et Ovhcloud pour un cloud de confiance par Bertrand Garé

Le cabinet de conseils et le fournisseur d’infrastructure en ligne ont conclu un partenariat autour d’une offre de Cloud de confiance.
Voir linformaticien.com


Bientôt des QR codes dans TousAntiCovid pour mieux repérer les clusters

Voilà longtemps que l’arrivée des QR codes dans les restaurants ou les salles de cinéma est une option explorée par le gouvernement pour son application de contact tracing. Alors que les portes des lieux de restauration ou de culture restent closes, Covid oblige, TousAntiCovid pourrait très prochainement être doté de ce type de dispositif.
Voir linformaticien.com


Jack Ma refait surface

Le fondateur d’Alibaba a fait aujourd’hui sa première apparition publique, après trois mois d’absence. Une disparition très commentée, alors que Pékin partait en guerre contre les géants chinois du numérique.
Voir linformaticien.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : Il a toujours plus de futur que de présent.
Philippe GELUCK

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Quel dialogue entre la recherche et les agences d’évaluation du risque sanitaire ? Séance de l'Académie d'agriculture du 20 janvier 2021 avec la vidéo de la séance et les présentations ppt des intervenants

Vidéo à voir absolument ! - GW

L’agriculture est particulièrement frappée par des controverses très médiatisées sur les impacts sanitaires et environnementaux des techniques utilisées : génie génétique, produits de protection des plantes, fertilisants…

Ces polémiques s’appuient souvent sur l’exploitation par les médias de publications scientifiques dont les résultats démentent, ou semblent démentir, le travail d’évaluation des agences sanitaires, dont le rôle est souvent méconnu du grand public. Elles génèrent une perte de crédibilité de ces agences, ou même des soupçons de connivence avec l’industrie, et discréditent tout le dispositif d’application du principe de précaution cher aux Français. Par là-même, elles compliquent le travail du législateur chargé de fixer les règles de ce dispositif, et tendent à générer une instabilité réglementaire qui déstabilise l’agriculture française. Pourtant, un examen objectif des données scientifiques disponibles montre que ces controverses reposent souvent sur une mauvaise compréhension par le grand public des méthodes d’évaluation des risques et des techniques statistiques employées.

La mission OPECST sur l’évaluation des risques sanitaires, dont le rapport a été rendu en mai 2019, propose des pistes intéressantes pour que les agences sanitaires puissent mieux répondre aux interrogations. Elle s’est toutefois peu penchée sur la question du niveau de preuve minimal nécessaire pour que ces questionnements soient légitimes. L’objectif de cette séance est de faire l’inventaire des causes scientifiques des divergences apparentes entre publications scientifiques, expertises collectives, et avis des agences sanitaires, et de chercher des solutions pour y remédier ou en expliquer mieux les causes au grand public.
Voir academie-agriculture.fr/


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Arend OOsterwaert and his wife, by Jan Havickszoon Stee (Dutch painter, 1626- 1679)

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Agriculture : Denormandie affole les adversaires des OGM (rien que de très normal : il faut avoir peur de tout ce qui est nouveau ! – GW)
Voir ladepeche.fr


La FDSEA fait appel de la relaxe de militants anti-viande qui s'étaient introduits dans un élevage mayennais

Le syndicat agricole mayennais a décidé de faire appel après la relaxe, prononcée par le tribunal correctionnel de Laval, de deux militants d'une association anti-viande qui s'étaient introduits dans un élevage porcin à Saint-Ouen-des-Vallons.
Voir francebleu.fr


[Guide] Commercialiser ses produits en circuits courts

Sécurisation des revenus, lien social, reconnaissance du consommateur : les agriculteurs ayant fait le choix de vendre leurs productions en direct ne sont pas avares d’arguments pour évoquer les bénéfices des circuits courts. La vente directe et les circuits courts vous intéressent ? Afin de mieux cerner les bénéfices de ce type de vente, mais aussi ses contraintes et ses spécificités, Pleinchamp vous propose un guide destiné à accompagner votre réflexion, grâce à de nombreux témoignages et des conseils pratiques.
Voir pleinchamp.com


Suicide des agriculteurs : des élus veulent pallier les insuffisances, par Aurore Coulaud

Grâce à une plateforme dédiée qui se clôture vendredi, le Sénat a recueilli une centaine de témoignages des proches de paysans ayant mis fin à leurs jours. Les élus espèrent identifier davantage les causes du problème et mieux le prévenir.
Voir liberation.fr


Promouvoir auprès des jeunes les métiers de l’agriculture (16/01/2021)

L’agriculture, ton avenir, notre futur. Derrière cette appellation, une campagne régionale de communication lancée par le syndicat Jeunes Agriculteurs du Centre-Val de Loire et destinée aux plus jeunes (13-19 ans). Le but : valoriser l’image des métiers de l’agriculture auprès de cette relève potentielle.
Voir lanouvellerepublique.fr


Du côté d'Auguste Derrière


 

Campagne record sur le port de Rouen, par Hélène Sauvage

Le port de Rouen confirme son leadership sur les exportations de céréales françaises. Pour la campagne 2019-2020, près de 17 % des exportations de blé et 20 % des exportations d’orge.

Concernant la campagne en cours, compte tenu de la mauvaise récolte en volumes en 2020, il est fort probable que les volumes à traiter, notamment en céréales, soient moins importants. "Il est vrai que notre activité est nécessairement dépendante des volumes produits, c’est la raison pour laquelle il faut poursuivre notre développement sur les activités de diversification pour asseoir les charges fixes. Toutefois, après six mois de campagne, grâce à la forte demande chinoise, l’activité est bonne. Est-ce que cela va s’arrêter faute de disponibilité dans les prochains mois ? Difficile de le prévoir", conclut le directeur.
Voir cultivar.fr


Réhomologation du glyphosate aux USA : on ne peut pas se plaindre d’un manque de transparence... ni d'un manque de sérieux dans l'évaluation...

Draft National Level Listed Species Biological Evaluation for Glyphosate

In November 2020, EPA released the draft Biological Evaluation (BE) assessing risks to listed species from labelled uses of glyphosate. (Listed species refers to those that are federally listed as endangered or threatened, as well as experimental populations and those species that are proposed and candidates for listing).
See epa.gov

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : Il ne sera jamais pire que l'avenir.
Jacques ROUXEL

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

Le bulletin annuel 2021 de l’Association des écrivains et artistes paysans est désormais consultable sur notre site.


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

QUARANTAINE (La) : Âge adulte où l'on cumule les (premiers) désagréments de la vieillesse et les (derniers) désavantages de la jeunesse ??

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Le CO2 vert « capturé » par le droit

28 janvier 2021 - Paris
Les 19e Rencontres de droit rural AFDR – agridées Think Tank, en partenariat avec la Chaire universitaire de droit rural et de l’environnement de l’Université de Bourgogne se tiendront le 28 janvier 2021.
Voir agridees.com


Sima Digital Press Day

28 janvier 2021 – 9h – 11h - Webinaire
De 9h30 à 11h00, assistez au point presse du SIMA (gratuit et ouvert à tous sur inscription)
- Débat : une filière prête à relever tous les défis avec la présentation du contexte marché, le plan de relance du ministère de l'agriculture ainsi que les tendances et chiffres de l'industrie par Frédéric Martin, Président d'AXEMA
- SIMA 2021/2022 : présentation des temps forts et animations hors les murs du SIMA d'ici la prochaine édition du salon en 2022 par Isabelle Alfano, Directrice du SIMA
- SIMA Innovation Awards 2021 : annonce des nominés du concours à travers une nouvelle classification des dossiers par catégorie et la création de deux prix spéciaux, par Isabelle Alfano et Christian Huyghe, Président des SIMA Innovation Awards.
- 75 sociétés ont participé et présenté 110 produits !
S’inscrire sur simaonline.com


Connaitre, Préserver & Entretenir la Qualité des Sols Agricoles

28 janvier 2021 - Webinaire
- La qualité des sols agricoles : Introduction
- La fertilité chimique ou nutritive du sol
- La fertilité biologique du sol : biodiversité et l’équilibre du microbiome
- Outils pour Tester & Mesurer la qualité des sols
Voir iar-pole.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: The baker, by Job Berckheyde (Dutch painter, 1630- 1693)

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Diffusion en direct : 50 000 ans d’épopée humaine dans notre ADN - Quelles conséquences pour l'avenir ?

2-3 février 2021 - visioconférence
Les découvertes remarquables de la paléoanthropologie, basées sur l’étude des restes humains et de leurs environnements, ont ouvert le livre fascinant de nos origines, illustré de fragments de la vie et de l’histoire de nos ancêtres. Au cours des dernières années, les progrès spectaculaires de la génomique nous ont permis d’accéder au plus intime des individus qui nous ont précédés en différentes régions du monde en des temps reculés. Par analyse de leurs génomes et comparaison avec ceux des hommes modernes, l’épopée de l’espèce humaine au cours des quelques 50 derniers millénaires se reconstruit maintenant graduellement sous nos yeux en nous montrant la diversité́ des populations qui ont existé́ au cours du temps. Leurs gènes nous montrent leurs migrations, leurs adaptations aux conditions rencontrées (nourriture, agents pathogènes, domestications) et l’importance des métissages entre les populations. Les structures familiales ancestrales peuvent même être reconstituées.

En illustrant les plus récentes découvertes faites à partir d’ADN ancien, le colloque cherchera à faire apparaitre comment l’histoire a laissé́ ses traces dans les gènes des hommes modernes, comment l’espèce humaine a façonné́ son environnement immédiat et quelles sont les conséquences pour notre futur.
Voir academie-sciences.fr


Journée défisol R&D 2021

3 février 2021 - Visioconférence
> 10h30-12h : Les technologies au service d'une agriculture bas-carbone.
Après une présentation de l’état de l’art de l’agriculture bas-carbone avec les enjeux qu’elle comporte, des constructeurs de matériel spécialisé dans ce domaine présenteront leur vision et leur solution en agriculture régénératrice. Un focus sur l'intérêt de la modulation azotée dans ce nouveau contexte sera aussi présenté.

>14h-15h : Les travaux de l'association
- Synthèse des travaux réalisés dans le cadre du projet « Pilotage des cultures » (Programme financé par la Région Normandie et le FEADER)
- Quelles sont les nouvelles avancées en termes de télédétection et de cartographie du sol ?

> 15h-16h : Simplifier la mise en œuvre de l'agriculture de précision
 Après une synthèse des fonctionnalités que proposent les services de télématique et les nouvelles plateformes d’agriculture de précision, des agriculteurs témoigneront de leurs usages et des bénéfices qu’ils en tirent. Un débat sur l'intérêt, les limites et les perspectives sera proposé.
Voir defisol.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: The baker, Job Berckheyde (Dutch painter, 1630- 1693)

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L’impact de la Peste Porcine Africaine sur l’élevage porcin dans le monde

3 février 2021 - Webinaire - 14h30
La peste porcine africaine, est une maladie virale dû à un Astivirus (virus à ADN double brin) qui affecte les suidés (porcs, sangliers notamment). Elle n’est pas zoonotique. D’origine africaine, elle se retrouve maintenant à l’état panzootique, notamment dans l’est de l’Europe, en Asie et tout particulièrement en Chine. Elle constitue un fléau économique d’importance mondiale.

Cette maladie comporte des caractéristiques biologiques et épidémiologiques très défavorables pour la maîtrise de cette infection : pas de vaccin disponible notamment. La recherche s’oriente vers la mise au point d’outils d’induction d’une immunité protectrice ou d’édition génomique mais avec quelles échéances ?

La situation la plus violente est celle de la Chine frappée par une épizootie majeure depuis 2018 et qui bouleverse considérablement le marché mondial de la viande porcine. Après l’abattage de plusieurs millions de porcs chinois, les experts s’attendent, en 2020, à une baisse de près de 40 % de la production dans ce pays par rapport à 2018. La production mondiale de porc subirait une baisse sans précédent de près de 20% en 2 ans. La PPA est aussi présente en Europe. Quelles sont les perspectives suite à un tel bouleversement ?
Voir academie-agriculture.fr


Occitanie Innovation : 14 ième rendez-vous annuel

4 février 2021 - Webinaire
Voir occitanie-innov.com/


Job dating virtuel de l'AgTech par La Ferme Digitale

4 février 2021 - Webinaire
À l’occasion du 1er Job Dating virtuel de La Ferme Digitale, participez et rencontrez les entreprises de l’Agtech ! De nombreuses offres d’emploi et de stage 100% innovation agricole et alimentaire. Trouvez le job de vos rêves...
Voir lafermedigitale.fr


État de l’agriculture 2021 - L’agriculture post-COVID : global ou local ?

10 février 2021 - Webinaire et présentiel - 13 h

>>> 13h00 : Exposés introductifs
> Allocution de M. Julien DENORMANDIE, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation (sous réserve).
> Jacques BRULHET, Président de l’Académie d’agriculture de France.
> Jean-Christophe ROUBIN, Directeur de l’agriculture de Crédit Agricole SA.

>>> Trois exposés pour mesurer des enjeux : de 13h30 à 15h00
> « La sécurité alimentaire en France. La crise COVID-19 rebat-elle les cartes ? »

Patrick CARON*, CIRAD, vice-président de l’Université de Montpellier : Local-Global : dépasser les polarisations et tisser des liens ?

> Jean-Noël DEPEYROT, Agro-économiste au Centre d’Etudes et de Prospective du MAA : Sécurité alimentaire en France : les questions autour de la main d’oeuvre.

> Sophie DEVIENNE*, Professeur d'Agriculture comparée et développement agricole AgroParisTech : Conséquences des accords de commerce internationaux aux niveaux local et global pour
l’agriculture française : l’exemple du CETA.

>>> Une table ronde pour comprendre et échanger : 15h00 à 16h15
« Après la crise de la COVID-19, quelles stratégies nouvelles pour vos entreprises ? »
Table ronde animée par Jean-Marie SÉRONIE, membre de l’Académie d’agriculture de France

Avec l’aimable participation de :
- Christophe BONNO, Directeur des relations institutionnelles agricoles d’Intermarché - Les Mousquetaires.
- Christophe GRISON, Agriculteur céréalier et maraicher dans les Hauts-de-France.
- Stéphane LAYANI, Président du Marché International de Rungis.
- Jérôme VELIN, Directeur achats et logistique d’Elior France.

16h15-16h30 : Conclusion par Constant LECOEUR,
Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture de France

Il sera possible de suivre en direct, à distance et sans réservation l’intégralité des présentations ainsi que la table ronde en vous connectant sur ce lien.
Voir academie-agriculture.fr


Du côté d'Auguste Derrière

 

Séminaire Dat’Agricole #4 : Les agriculteurs, nos ageekulteurs, Data, IA, Blockchain : quelles applications pour l'agriculture ?

11 février 2021 - Webinaire
Le département e-agriculture du Pôle TES, en partenariat avec La Chambre régionale d’agriculture de Normandie et UniLaSalle, vous invite à participer au 4ème séminaire sur les datas agricoles.

De nombreuses technologies ont émergé dans notre quotidien, mais saviez-vous que les premiers utilisateurs étaient les agriculteurs de nos régions ?

Ces derniers ont su détourner les usages initiaux des technologies pour les adapter et les détourner à leurs profits. Alors que le monde avait les yeux rivés sur les véhicules autonomes, les tracteurs autonomes étaient déjà en fonctionnement dans les champs. Le même phénomène s’est produit avec la blockchain.
Voir actualites.pole-tes.com


Innovation and SME Forum: Data-Driven Innovation in the Agritech Sector

10 - 12 March 2021
You will dive deep into the world of data-driven innovation with a mix of high-level keynote presentations and hands-on sessions to discuss and interact with other companies, academics and ELIXIR partners. All this with an interactive virtual platform to offer you an immersive online experience.

Programme topics:
Day one: Data integration and data management in the agritech sector
Day two: From genotype to phenotype
Day three: Data-driven precision farming
See elixir-europe.org
https://elixir-europe.org/events/sme-agritech-2021


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

QUARANTAINE (La) : C'est un moyen âge. L'âge moyen, l'empire du milieu.
Serge BOUCHAR

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Bordeaux brushing, par Alexandre Abellan

À 84 ans, Bernard Magrez décoiffe toujours autant. Il défrise même, gratis, en estimant que le dénigrement des vins girondins qu’est le Bordeaux bashing vient de leur manque d’innovation et de remise en question.

Pour certains, l’homme aux 42 domaines n’aurait pas dû le dire (et Vitisphere l’écrire), car son avis cause un tort supplémentaire aux vins bordelais. Et à leurs opérateurs, qui se débattent depuis trois années dans une crise commerciale inédite (changement des modes de consommations, repli du marché chinois, surtaxes américaines, crise sanitaire…). Une situation critique qui demande de la nuance pour bien saisir les forces bordelaises, comme l'indique Pierre Jean Larraqué dans une tribune de réaction.

Pour d’autres, les critiques de Bernard Magrez sont d’autant plus insupportables qu’il vient du sérail et serait, à ce titre, aussi responsable que les autres du marasme économique actuel. Il est vrai que Bernard Magrez a fondé son empire viticole à Bordeaux, d’abord sur des vins d’entrée de gamme, dont il s’est séparé depuis 2015, pour ne garder que les clés de ses quatre grands crus classés, dont il est si fier. À l’époque, ce désengagement du vignoble bordelais n’avait pas fait plus de vagues, alors que les constats, et la stratégie, de Bernard Magrez restent implacablement identiques. Une constance qui est démentie par les évolutions actuelles de l’offre, du marketing et des profils des vins girondins.

Face aux vents contraires, Bordeaux amorce une remise en cause qui tient de la nouvelle mise en plis. Sans chercher des poux dans la tête des autres, on voit émerger un Bordeaux brushing porté par des innovations individuelles permettant d'espérer une relance collective. Parmi toutes les initiatives qui fleurissent dans le vignoble bordelais, on peut citer l'agroforesterie, la piraterie, la personnalisation des cuvées, la refonte packaging, la permaculture, l'approvisionnement en vins de France... et même la cuvée Bordeaux bashing ! Le défi des vins de Bordeaux est d'être goûtés dans ce qu’ils sont aujourd'hui et pas ce qu’ils sont censés représenter d'hier. Par leurs multiples approches novatrices, les opérateurs abandonnent la perruque poudrée pour une coupe moderne. Bien plus seyante aux atouts du terroir girondin.
Voir vitisphere.com


Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com... Plan protéines : supplique pour la semence de féverole

Les 20 millions d’euros du Plan protéines « amont » sont partis comme des petits pains, alimentant la machine à polémiques sur les aides à l’investissement dans l’agroéquipement. Pendant ce temps, des agriculteurs regardent à 20 euros pour implanter des couverts de féverole, au système racinaire « dantesque ». Après l’âge du métal, l’âge du végétal ?
Voir pleinchamp.com


Du côté de ce fléau qu’est l’ambroisie : Afeda Flash Info n° 78 - janvier 2021
Voir ambroisie-afeda.org


Du côté de Philippe Stoop

> La voiture bio et le bus conventionnel, ou comment l’agriculture perd la bataille de l’agroécologie

> L’agriculture extensive favorable à la biodiversité ? (Première partie), De Philippe Stoop

> L’agriculture extensive bénéfique pour la biodiversité ? (2ème partie), De Philippe Stoop

> L’extinction de 75% des insectes : Comment naît une légende scientifique, De Philippe Stoop

> L’ACV (Analyse du Cycle de Vie) : indicateur d’impact environnemental, ou concours de vertu écologiste ? De Philippe Stoop

> Quand l’agriculture bio veut censurer l’ADEME et l’INRAE, De Philippe Stoop

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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté d’André Heitz

> Un vétérinaire s'exprime sur la crise de la Covid-19 dans l'Opinion
Dans le livre de l'Académie d'agriculture sur la Covid-19, le chapitre écrit par Barbara Dufour, vétérinaire, est très intéressant. S’il y a une profession qui sait ce qu'est une pandémie, c'est bien la profession vétérinaire. Dans le même esprit, les labos vétérinaires ont une capacité à réaliser des tests PCR qui a été "oubliée" ! (GW)

> « Méthodes globales d’analyse de la qualité », ITAB, 2009

> La relation entre la cancel culture [l'agribashing] et l'agriculture est compliquéev

> La contribution du « conventionnel » à la fertilisation du « bio »

> Sans paroles !

> Une nouvelle loi incite les chercheurs du domaine du végétal du Ghana à développer de nouvelles variétés

> Article d'opinion : Une agriculture durable en 2021 et au-delà

> Pesticides et cancers : entre information dans les revues agricoles et désinformation dans le Monde

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté de la lettre d'informations sur les plantes génétiquement modifiées n° 271. du 22 janvier 2021, de Marcel Kuntz, une des meilleures sources d’information sur les possibilités de progrès génétique en productions végétales
Voir marcel-kuntz-ogm.fr


Du côté de la revue Insectes - n°199 - paru fin décembre 2020

> Le contenu du n°199 - paru fin décembre 2020 : le chapô de chacun des articles.

> Les articles du n° 194, 3e tr. 2019 en fac similé (pdf)

> 4 Épingles parues en ligne :
- L'aile est la cuisse : c'est bien le haut de la patte des crustacés qui a été incorporé dans le bord du thorax...
- Téléréalité : épreuves sans risques pour les candidats, pas pour l'environnement ?
- Attention, chiens polluants : gros consommateurs et épandeurs d'insecticides, et les chats pareil.
- Les jeunes au travail h24 dans les colonies ; pour une activité variée, rester solitaire.

> Les 3 Épingles du n° 199
- Les ouvrières siphonnent !
- Monarques de moindre envergure et
- Ouvrières sous acide.
Voir insectes.xyz
Signalé par Alain FRAVAL
Mél : afraval(a)orange.fr


Du côté d'Auguste Derrière

 

Du côté du ministère de l’Agriculture

> Agriculture urbaine : les financements France Relance pour l’initiative « Jardins partagés » désormais disponibles

> Restructuration des branches professionnelles agricoles : deux nouvelles conventions collectives dès avril 2021

> France Relance : lancement des mesures de soutien pour lutter contre l’abandon des animaux de compagnie


Du côté de la Fnsea

> Convention collective nationale de la production agricole et des CUMA Un site du réseau FNSEA pour accompagner les employeurs dans ce nouveau cadre – www.convention-agricole.fr

Le 15 septembre dernier, les partenaires sociaux agricoles ont signé la mise en place d’une convention collective nationale de la production agricole et des CUMA. Ce dispositif, qui entrera en vigueur le 1er avril prochain, vient refonder le cadre juridique définissant la relation entre les employeurs et les salariés de la production agricole.

Comme le souligne le ministère de l’agriculture dans son communiqué de presse, cette avancée décisive pour la profession, vient apporter une preuve de la vitalité du dialogue social en agriculture. En dotant le secteur, régi jusqu’à par 130 conventions, d’un cadre national, cette convention sera la clé de voûte des négociations collectives à venir pour les 130 000 employeurs et le million de salariés concernés, tout en sécurisant la place inaliénable du dialogue social de proximité.

En donnant des gages et des perspectives aux salariés, cette nouvelle convention contribue à rendre plus attractif ce secteur d’activité en manque chronique de main d’œuvre. Désormais, une grille de salaires unique et une classification des emplois s’appliqueront à toutes les entreprises pour tous les employés de la production agricole et des CUMA.

En tant qu’organisation représentative des employeurs, la FNSEA se doit d’être à leur côté pour simplifier les démarches et leur apporter une information fiable et précise. Elle lance ainsi un site internet dédié www.convention-agricole.fr accessible gratuitement à tous les employeurs. Son innovation majeure réside dans un outil de classification sur mesure permettant de générer en quelques clics une fiche pour chaque salarié.


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : Mémoire du futur.
Paul ELUARD

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web (2)


Questions pièges

> Quelle est la différence entre une girouette et un horloger ?
La girouette montre les vents et l’horloger vend les montres.

> Quelle est la différence entre un enfant qui fait des bêtises et un sapin de Noël ?
Aucune ! Les deux se font enguirlander.

> Quelle est la différence entre un homme et une calculatrice ?
On peut toujours compter sur une calculatrice.

> Quelle est la différence entre une poule et un chapon ?
Une poule, cha’pond ; un chapon, cha’pond pas.

Signalé par Georges LARROQUE
Mél : glarroque1(a)orange.fr

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée du jour pour tous ceux qui veulent à tout prix solutionner des problèmes bien trop compliqués (à méditer particulièrement avant de se lancer dans les approches holistiques qui ont le don de me fatiguer – GW)

Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout.
Henri QUEUILLE


Et une seconde dans la même catégorie

Pour tout problème complexe, il existe une solution qui est claire, simple et erronée.
Henry Louis MENCKEN


Pensée du jour

Si les Français se sont mis à désirer des vaccins anti-Covid, c’est parce qu’ils supportent mal que seuls d’autres en bénéficient

.../...
S’il est facile de donner de telles leçons a posteriori, l’expérience d’Antoine Augustin Parmentier, bien connu pour avoir introduit la pomme de terre en France, aurait pu inspirer une autre stratégie. Pour vaincre la défiance à l’égard du tubercule importé du Pérou et suspecté de transmettre la lèpre, le pharmacien, qui voulait vaincre les disettes à répétition, usa d’un stratagème : il fit garder le potager que Louis XVI lui avait octroyé en 1785 dans la plaine des Sablons (Neuilly actuel) par des gardes royaux, afin de susciter la convoitise et d’accréditer l’idée qu’il s’agissait d’un légume prestigieux réservé à des privilégiés. Les soldats n’étant présents que le jour, les vols nocturnes de tubercules se multiplièrent la nuit, à la grande satisfaction de Parmentier. Sa stratégie triompha : la patate envahit les campagnes françaises.
.../...

Philippe BERNARD, éditorialiste au "Monde"
Voir lemonde.fr

Parmentier et le Roi Luois XVI à Neuilly avec les "gardes patates"
 

A first thought for today

Anyone can be passionate, but it takes real lovers to be silly.
Rose FRANKEN, author and playwright (1895-1988)


A second thought for today

Ring out false pride in place and blood,
The civic slander and the spite;
Ring in the love of truth and right,
Ring in the common love of good.
Alfred, Lord TENNYSON, poet (1809-1892)


A third thought for today

There are years that ask questions and years that answer.
Zora Neale HURSTON, folklorist and writer (1891-1960)


Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

A fourth thought for today

Sometimes laughter hurts, but humor and mockery are our only weapons.
CABU (pen name of Jean Cabut), cartoonist and co-founder of Charlie Hebdo (1938-2015)



Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
The bakery, Job Berckheyde (Dutch painter, 1630- 1693)

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Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


« Quand la science, le progrès scientifique et technique sont devenus des gros mots en France », par Emmanuel Ferrand
Voir emmanuelferrand.blogspot.com


Une excellente série de vidéos sur la Covid-19 réalisées par la télévision suisse (en français)
Voir rts.ch

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Invertir en la conectividad de las mujeres rurales mejorará el mundo

Un 32% de la población de América Latina y el Caribe carece de acceso a Internet, las más afectadas son las campesinas
Ver elpais.com


Du côté d'EBBH

   

As birth rates fall, animals prowl in our abandoned 'ghost villages' (Paul and Anne Ehrlich as well as David Attenborough were /are deeply wrong ? - GW)

Human populations are set to decline in countries from Asia to Europe – and an unusual form of rewilding is taking place.

For many years it seemed that overpopulation was the looming crisis of our age. Back in 1968, the Stanford biologists Paul and Anne Ehrlich infamously predicted that millions would soon starve to death in their bestselling, doom-saying book The Population Bomb; since then, neo-Malthusian rumblings of imminent disaster have been a continual refrain in certain sections of the environmental movement – fears that were recently given voice on David Attenborough’s documentary Life on our Planet.
…/…
Their model predicted that 23 countries would see their populations more than halve before the end of this century, including Spain, Italy and Ukraine. China, where a controversial one-child per couple policy – brought in to slow spiralling population growth – only ended in 2016, is now also expected to experience massive population declines in the coming years, by an estimated 48% by 2100.
.../...
Spain is among the European countries expected to lose more than half its population by 2100; already, three- quarters of Spanish municipalities are in decline.
.../...
As in Japan, nature is already stepping into the breach. According to José Benayas, a professor of ecology at Madrid’s University of Alcalá, Spain’s forests have tripled in area since 1900, expanding from 8% to cover 25% of the territory as ground goes untilled. Falling populations would continue to trigger land abandonment, he said, “because there will be fewer humans to be fed.”

France, Italy and Romania are among countries showing the largest gains in forest cover in recent years, much of this in the form of natural regrowth of old fields. “Models indicate that [afforestation of this kind] will continue at least until 2030,” Benayas said.

Rural abandonment on a large scale is one factor that has contributed to the recent resurgence of large carnivores in Europe: lynx, wolverines, brown bears and wolves have all seen increases in their populations over the last decade. In Spain, the Iberian wolf has rebounded from 400 individuals to more than 2,000, many of which are to be found haunting the ghost villages of Galicia, as they hunt wild boar and roe deer – whose numbers have also skyrocketed. A brown bear was spotted in Galicia last year for the first time in 150 years.

A vision of the future, perhaps, in a post-peak world: smaller populations crowding ever more tightly into urban centres. And outside, beyond the city limits, the wild animals prowling.

See theguardian.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Still-Life with figs, Luis Eugenio Melendez (Spanish painter, 1716- 1780)

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Fertility, mortality, migration, and population scenarios for 195 countries and territories from 2017 to 2100: a forecasting analysis for the Global Burden of Disease Study

The global TFR (total fertility rate) in the reference scenario was forecasted to be 1·66 (95% UI 1·33–2·08) in 2100.

In the reference scenario, the global population was projected to peak in 2064 at 9·73 billion (8·84–10·9) people and decline to 8·79 billion (6·83–11·8) in 2100.
The reference projections for the five largest countries in 2100 were:
India (1·09 billion [0·72–1·71],
Nigeria (791 million [594–1056]),
China (732 million [456–1499]),
the USA (336 million [248–456]), and
Pakistan (248 million [151–427]).

Findings also suggest a shifting age structure in many parts of the world, with 2·37 billion (1·91–2·87) individuals older than 65 years and 1·70 billion (1·11–2·81) individuals younger than 20 years, forecasted globally in 2100.

By 2050, 151 countries were forecasted to have a TFR lower than the replacement level (TFR <2·1), and 183 were forecasted to have a TFR lower than replacement by 2100. 23 countries in the reference scenario, including Japan, Thailand, and Spain, were forecasted to have population declines greater than 50% from 2017 to 2100; China's population was forecasted to decline by 48·0% (−6·1 to 68·4).

China was forecasted to become the largest economy by 2035 but in the reference scenario, the USA was forecasted to once again become the largest economy in 2098.

Our alternative scenarios suggest that meeting the Sustainable Development Goals targets for education and contraceptive met need would result in a global population of 6·29 billion (4·82–8·73) in 2100 and a population of 6·88 billion (5·27–9·51) when assuming 99th percentile rates of change in these drivers.
See thelancet.com

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



Mr. and Mrs. Brown had two sons

One was named Mind Your Own Business & the other was named Trouble.

One day the two boys decided to play hide and seek. Trouble hid while Mind Your Own Business counted to one hundred.

Mind Your Own Business began looking for his brother behind garbage cans and bushes.

Then he started looking in and under cars until a police man approached him and asked, "What are you doing?"

"Playing a game," the boy replied.

"What is your name?" the officer questioned.

"Mind Your Own Business."

Furious the policeman inquired, "Are you looking for trouble?!"

The boy replied, "Why, yes."

   

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