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Association
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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 15 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 1er avril 2021



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke

Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque
Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore, encore Avec des nouveautés
Tout sur le vaccin Nouveauté

Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Journal d'agriculture pratique

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55 heures/semaine en moyenne pour un agriculteur, qui dit mieux ? (mars 2021)

Connaissez-vous le temps que vous consacrez à votre travail ? L'Insee dévoile les chiffres : les agriculteurs sont en moyenne à 55 h/semaine, ce sont eux qui travaillent le plus en France.
Voir web-agri.fr


Y a-t-il place pour la nuance dans la France d’aujourd’hui ? L’émission d’Alain Finkielkraut sur France Culture du 20 mars 2021

Une émission en compagnie de Jean Birnbaum et Eugénie Bastié…

>> Le courage de la nuance, de Jean Birnbaum

"Nous étouffons parmi des gens qui pensent avoir absolument raison", disait Albert Camus, et nous sommes nombreux à ressentir la même chose aujourd'hui, tant l'air devient proprement irrespirable. Les réseaux sociaux sont un théâtre d'ombres où le débat est souvent remplacé par l'invective : chacun, craignant d'y rencontrer un contradicteur, préfère traquer cent ennemis. Au-delà même de Twitter ou de Facebook, le champ intellectuel et politique se confond avec un champ de bataille où tous les coups sont permis. Partout de féroces prêcheurs préfèrent attiser les haines plutôt qu'éclairer les esprits.

Avec ce livre, Jean Birnbaum veut apporter du réconfort à toutes les femmes, tous les hommes qui refusent la « brutalisation » de notre débat public et qui veulent préserver l'espace d'une discussion aussi franche qu'argumentée. Pour cela, il relit les textes de quelques intellectuels et écrivains qui ne se sont jamais contentés d'opposer l'idéologie à l'idéologie, les slogans aux slogans. Renouer avec Albert Camus, George Orwell, Hannah Arendt, Raymond Aron, Georges Bernanos, Germaine Tillion ou encore Roland Barthes, ce n'est pas seulement trouver refuge auprès de figures aimées, qui permettent de tenir bon, de se tenir bien. C'est surtout retrouver l'espoir et la capacité de proclamer ceci : dans le brouhaha des évidences, il n'y a pas plus radical que la nuance.

>> La guerre des idées : enquête au cœur de l'intelligentsia française, d'Eugénie Bastié

De Saint-Germain-des-Prés aux chaînes d'info en continu, l'intellectuel français est auréolé d'un pouvoir singulier. Défenseur des opprimés ou décrypteur de l'actualité, militant des causes perdues ou expert au discours ciselé, il occupe, au pays de Descartes, où l'on aime à théoriser, une place à part.

Crise financière, attentats islamistes, poussée migratoire, montée des populismes, féminismes, épidémie... L'histoire est de retour, les idées gouvernent de nouveau le monde. La vieille opposition entre droite et gauche, périmée, s'est vue évincée par d'autres clivages, dans l'air du temps. Réacs, gauchistes, libéraux : chacun accuse l'autre d'avoir gagné la guerre culturelle.

D'Alain Finkielkraut à Édouard Louis, en passant par Michel Onfray, de la Manif pour tous à Nuit debout, sans oublier les Gilets jaunes, qui a vraiment remporté cette bataille idéologique ? À l'heure de la cancel culture, de l'hystérisation de la polémique, de l'immédiateté de l'information et du pouvoir de l'image, quel rôle l'intellectuel peut-il encore jouer ? Le débat est-il seulement toujours possible, en France ?

Eugénie Bastié a mené l'enquête : pendant trois ans, elle a rencontré une trentaine de penseurs de tous bords. Elle décrit un paysage intellectuel morcelé, mais plus riche que jamais. Une plongée passionnante au cœur de l'intelligentsia, la France racontée au travers des idées qui l'agitent et des personnages qui les incarnent.
Écouter franceculture.fr


Ma remarque (GW) : L’excellent Jean Birnbaum plaide pour le courage de la nuance, je plaiderai volontiers également pour le courage de la patience indispensable en démocratie. Tout le monde s’engueule à propos de tout ou de rien sans prendre le temps de laisser se décanter les pbs, se résoudre les difficultés.


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Question de fond : pourquoi Le Grand Bleu n'a-t-il pas eu la Palme d'Or à Cannes ?
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Le forestier, par Vassili Maksimov, Musée des Beaux-Arts d’Odessa

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Les États-Unis déjà en tête sur le passeport vaccinal (vous n’aimez peut-être pas l’idée qu’on puisse exiger un passeport vaccinal pour vous permettre de voyager, ce que je comprends, mais vous avez peu de chances d’y échapper ! – GW)

L’administration Biden plancherait sur un passeport vaccinal alors que dès le vendredi 2 avril, les New-Yorkais pourront renseigner leurs données de vaccination sur Excelsior Pass, une application supportée par le IBM Health Pass et sous technologie blockchain.
Voir linformaticien.com


Incroyable, incompréhensible !!! À voir jusqu'à la dernière seconde, presque aussi original et spectaculaire que les vidéos de Sa Sérénité Claude Holl

Watch Card Magician Shin Lim as he invites Tyra Banks onto the stage to help with his card tricks on America's Got Talent (AGT). What did you think about his magic audition???


Il y a un an, je me suis opposé aux bonimenteurs qui prétendaient montrer un lien entre covid et "biodiversité maltraitée"

Boniments repris, entre autres médias, par The Conversation, qui avait refusé de publier mon analyse.

Oh surprise ! Le site est aujourd’hui touché par la grâce :
Voir theconversation.com

Signalé par Marcel KUNTZ
Mél : marcel.kuntz.agri(a)gmail.com


La moisson à la main et le battage au fléau (le bon vieux temps)

Dans cet article je vais vous parler de la moisson du blé noir entièrement à la main pour avoir vécu la première étape la récolte en montagne du Cézalier.

Là-bas la région n’étant pas propice à la culture il n’y avait ni faucheuse ni batteuse alors même en 1965 c'était à la main que l'on faisait les moissons et j'y étais.



Le bonheur de Paul Fort (1872 - 1960) in L’alouette (1917)

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé !


Un petit poème utilisé à la télé (exploité ?) pour donner une image un peu simpliste d’une ruralité compliquée. Avant de me pencher sur ce texte, je croyais que c’était une petite histoire insouciante et gaie. Or ce poème a été écrit en 1917, en pleine guerre, à une époque où, pour les Poilus, « courir vite » était une question de vie ou de mort. Et, c’est rare chez lui, Paul fort ne s’y montre pas vraiment optimiste : le dernier vers nous dit : « il a filé ! » (le bonheur).

Il faut se méfier des apparences, surtout chez les poètes !
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
 

Returning to the trenches (1914-1915) by Christopher Richard Winne Nevinson (1889-1946), National Gallery of Canada, Ottawa

 

This video got 18 million on TikTok!
See “I’m not a baker”


Balle dans le pied : Pourquoi taxer les engrais azotés est un non-sens ? Par Emmanuelle Ducros

Un problème, une taxe. Le vieux dicton français ne se dément jamais. Une nouvelle application agricole est en préparation, qui pourrait bien se solder par une auto-pénalisation
Voir lopinion.fr


Thierry BAILLIET : Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent !
Bienvenue sur Aventure Humaine !

En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


Un hélicoptère / Advance Sentinel in a Helicopter
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

Petit rappel sur les prélèvements obligatoires

"Au-delà de 40% de prélèvements obligatoires (en proportion du PIB), nous basculerons dans le socialisme...", avait déclaré pendant son septennat Valérie Giscard d'Estaing, l'ancien président de la République française qui nous a quitté le 2 décembre 2020. Si l'on applique le même raisonnement aujourd'hui, la France devrait logiquement être considérée comme un État socialiste, les impôts et cotisations sociales excédant 45% du produit intérieur brut (PIB) du pays, selon des chiffres dévoilés le 3 décembre par l'OCDE.


”Les NBT, ce ne sont pas des OGM” déclare Julien Denormandie

Dans un entretien accordé le  7 janvier à nos confères de l’agence Agra-Presse au sujet des NBT (New Techniques  ou nouvelles techniques d’édition génomique), le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, affirme que « les NBT, ce ne sont pas des OGM ».

« Il faut que les NBT aient une réglementation conforme à ce qu’elles sont, et pas à ce à quoi on voudrait les associer », poursuit le ministre, en insistant sur le fait qu’aujourd’hui « le cadre juridique européen n’est plus compatible avec le cadre scientifique ».

Comme le note le ministre, la Commission européenne attend le rapport qui sera rendu en mai pour proposer, à la demande des États membres, une révision de la réglementation couvrant les NBT, soumise à la directive 2001/18 depuis l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 25 juillet 2018.

Le ministre confirme ainsi les propos tenus à l’occasion de l’assemblée générale de l’UFS (Union française des semenciers) du 5 novembre dernier. Dans son allocution de clôture, Julien Denormandie s’était en effet déclaré « conscient des enjeux économiques liés à ces techniques » qu’il juge « extrêmement utiles », et avait exprimé son souhait d’en voir évoluer le cadre juridique.
.../...
En réalité, tout autant que le lobby des OGM, celui du bio a intérêt à faire évoluer ladite directive. Cela éviterait notamment aux acteurs de la filière bio de continuer à tromper les consommateurs, qui restent persuadés que les denrées alimentaires en vente dans les rayons bio ne sont jamais des OGM, une croyance totalement erronée.
Voir agriculture-environnement.fr


Après un arrêt de la CJUE, le Conseil d'État annule l’obligation d’étiquetage de l’origine du lait en l’absence de lien avéré avec ses propriétés
Voir conseil-etat.fr

Ma remarque (GW) : Le droit de la concurrence défend les consommateurs et ne prend absolument pas en compte les intérêts légitimes des producteurs. Il faut vivre avec… et ruser ! Mettre en avant l’origine du lait n’est pas obligatoire, mais n’est pas interdit.


Einstein au quotidien : Le GPS et la relativité

Le système de géopositionnement satellitaire (GPS) est une technologie de tous les jours qui intègre un certain nombre d'effets des théories de la relativité générale et de la relativité restreinte d'Einstein.
Voir Einstein & GPS


Un nid d'oiseau sur le chemin d'un tracteur

Ayant repéré un nid d'oiseau, l'agriculteur a profité de l'absence de l'animal pour poser une caméra, avant de passer son tracteur.
Voir « Même pas peur »

Greta a tué Einstein : La science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme, par Jean-Paul Oury

L'écologisme n'est plus l'apanage d'une irréductible poignée de chevelus adeptes du potager bio. A la faveur de l'urgence climatique, une jeune prophétesse incarnant l'idée universelle du Bien propage la vision messianique d'un avenir sombre. There is no alternative : l'heure de l'apocalypse écologique a sonné. La prosternation est notre seule voie de salut.

Ce totalitarisme mou, teinté d'anticapitalisme de combat, est érigé en système de pensée politique et morale au mépris des fondements de la raison cartésienne.

Dans son livre, Jean-Paul Oury décrit sans concession le cadre de croyance que nous impose la viralité d'une idéologie simpliste, manichéenne, et par conséquent redoutable.

Du bio à la voiture électrique en passant par le nucléaire ou les OGM, l'auteur démonte méthodiquement le corpus des poncifs écologistes les plus clivants et les plus extrêmes dans l'espoir assumé de nous réconcilier avec la science, et de nous faire retrouver foi dans le progrès technique.

Cet ouvrage est aussi le témoin d'une époque à laquelle penser librement, en marge d'une religion nourrie de fantasmes et de peurs, est devenu un acte de courage ; et les voix scientifiques discordantes, des ennemis à abattre.

Voir fnac.com




La plus grosse erreur de l'histoire de la physique
Voir Science étonnante


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Bûcheron canadien, 1900, par Robert J. Wickenden, Musée national des Beaux-Arts de Québec

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La France : un pays sinistré face à un avenir incertain, par Claude Sicard

La France décline depuis de très nombreuses années. Elle est aujourd’hui un pays dont l’économie doit être considérée comme sinistrée.
Voir contrepoints.org
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Ma réaction (GW) : Lisant cet article, je partage un certain nombre d'arguments tout à fait valables tandis que certains autres me paraissent complètement absurdes ou au moins très exagérés.

Les anti-Macron ou anti-centristes (je vois E. Macron au centre, entre F. Hollande au centre-gauche, et N. Sarkozy au centre-droit) n'apprécieront que peu l'idée principale de cet article :

« La France est malade d’un système qu’elle ne veut abandonner pour rien au monde de peur de perdre dans les remous de la concurrence les bénéfices de l’égalitarisme par le bas qu’elle prend pour de l’égalité et de la justice sociale. »

Il y a quelques vérités dont j'aimerais qu'elles soient entendues par les fonctionnaires qui nous dirigent, aussi bien que par :
- ceux qui veulent à tout prix garder un régime de retraite aussi injuste pour les salariés du privé qu'obsolète en terme de carrière pour les fonctionnaires (accepter d'être peu payés, vous vous rattraperez à la retraite),
- les chercheurs dont les sujets de recherche ont été définis il y a 40 ans, ou qui disent travailler pour le bien de l'humanité en recommandant des solutions très peu réalistes (je répète ceci parce c'est un mes dadas).

Mais au moment de faire le bilan, hors un salut à notre Commissaire européen à l’Industrie Th. Breton, l'article ne présente aucun de nos atouts, nous autres européens, et c'est dommage.


Le bucheron aime scier (YMCA)



 

David Hhayat, cancérologue : "Arrêtez de vous priver !" (vidéo de février 2021, très intéressante, et centrée sur l'alimentation à partir de la dixième minute)
Voir LCI


David Khayat, cancérologue, présente son livre « Arrêtez de vous priver ! »… Et concernant les nitrites ?

Il faut savoir que la proportion de nitrites que vous ingérez qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à 15 %. Tout le reste vient de l’eau et des légumes. Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur du jambon « sans sel nitrité ajouté », c’est qu’ils ont simplement cuit le jambon dans un bouillon de légumes qui a apporté les nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a dit que la charcuterie est cancérigène, il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries seulement : le corned-beef, les lanières de bœuf séchées, le bacon frit le matin – qu’on ne mange pour ainsi dire pas en France – et deux charcuteries que nous avons en commun avec les Américains, la saucisse et le jambon.

Quand vous comparez la composition du jambon cuit acheté dans un supermarché américain et celle d’un jambon français, même industriel, ça n’a rien à voir. En France on a de la saumure et de la viande de porc alors que là-bas il y a plein de produits chimiques, c’est une véritable armoire à pharmacie, pas du jambon !

Là encore, dans l’ensemble des études prises en compte, il n’y en a aucune qui parle de la charcuterie française.

En fait, cette idée que la charcuterie pourrait être cancérigène part d’une étude d’un très grand chercheur qui s’appelle Denis Corpet, qui a donné à des rats l’équivalent, pour un être humain de 75 kg, de six kilos par jour d’une charcuterie expérimentale nitritée pendant cent jours. À l’issue de quoi, il a trouvé qu’il y avait une augmentation des polypes dans le colon des rats.

Or, Denis Corpet a préfacé un livre il y a quelques temps (2017) dans lequel il affirme que la consommation de charcuterie dans une alimentation équilibrée n’est absolument pas dangereuse. Ajoutons que les expériences récentes, depuis le rapport de 2015, montrent que prendre du calcium, des polyphénols, de la vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement l’effet potentiellement cancérigène. Comme le dit le professeur Corpet, si vous mangez un yaourt après votre charcuterie, vous éliminez l’effet potentiellement cancérigène. Idem si vous prenez un peu de vitamine D le matin.

Source : La boucherie Française - Mars 2021

Voir L'info du vrai


Oiseaux du jardin

La LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle sont heureux de vous accueillir sur le site de l'observatoire participatif "Oiseaux des Jardins". Apprenez à reconnaître les oiseaux et comptez-les régulièrement dans votre jardin, dans un parc public ou même sur votre balcon ! En espérant vous compter parmi ses fidèles contributeurs, l'équipe d'Oiseaux des jardins vous souhaite une belle visite. En raison du succès rencontré par le défi Confinés mais aux aguets et du nombre important de sollicitations formulées par mail, nous ne sommes malheureusement pas en capacité d'y apporter une réponse rapide. Pour tout problème nous vous invitons à consulter le Guide d'aide disponible dans la rubrique Participer ! Merci de votre compréhension.

> Guide des oiseaux du jardin en ligne

> Guide des oiseaux du jardin en pdf

Voir oiseauxdesjardins.fr


Prix par megabyte de mémoire en US$ (rappel)


Les ouvriers communaux de Charleroi (humour belge sur les belges par les belges)
Voir les grands travaux
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


L’Unef d’aujourd’hui vue par Cambadélis : "On se croirait dans la Chine maoïste des gardes rouges"

   

La crise n° 50… Croissance, climat, démocratie : entre triangle d’incompatibilité et cercle vertueux

Pour le 50e numéro de cette chronique, essayons de nous échapper de l’actualité immédiate et de prendre un peu de recul. La crise que nous vivons s’inscrit dans un temps long, pluri-décennal. Elle s’articule autour de trois dossiers principaux, en étroite interaction : croissance / décroissance, vigilance / négligence climatique, démocratie / autoritarisme. Combiner croissance, contrôle climatique et démocratie serait la solution idéale. Est-ce possible ? Ne sommes-nous pas face à un triangle d’incompatibilité ? À quelles conditions une telle combinaison serait-elle possible, transformant un triangle d’incompatibilité en cercle vertueux ? Mais pour réussir un tel exploit, encore plus périlleux que la quadrature du cercle, sans doute faut-il commencer par conjuguer la science, la connaissance et l’observation plutôt que la croyance, l’idéologie et l’illusion.
Voir La crise 50
Contact : Henri REGNAULT
Mél : henri.regnault(a)univ-pau.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Schlitteurs dans les Vosges, par Honoré-Louis Umbricht (1860 - 1943), Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges

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La synthèse du rapport du Sénat sur le suicide des agriculteurs
Voir senat.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

Ma perception (GW) : Je connais un peu le sujet. J'ai même été consulté par M. Olivier Damaisin, député du Lot-et-Garonne, pour son rapport sur le sujet. Non pas que je sois un spécialiste mais je lui avais écrit pour lui signaler les deux documents suivants, au cas où il n’en aurait pas connaissance :

> Les suicides des agriculteurs. Pluralité des approches pour une analyse configurationnelle du suicide, présentation de sa thèse par Nicolas DEFFONTAINES

> Analyse de cette thèse par Bertrand Hervieu (un texte remarquable qui devrait servir de référence sur le sujet – GW)

Du coup, M. Olivier Damaisin m’a demandé comment je vois ce pb. Ce que j’avais à dire n’est pas original :
- d’abord, je trouve scandaleux que les efforts de la MSA et surtout des associations départementales d’aide aux agriculteurs en difficulté ne soient jamais valorisés ni même mentionnés. Tout l’effort de prévention du suicide devrait passer par ces associations souvent animées par des exploitants retraités dévoués.
- par ailleurs, j’ai observé comment au début de l’Internet comment les agriculteurs bio souvent isolés établissaient des relations avec leurs collègues dans d’autres régions. Internet peut aider à faire face à l’isolement.

La transition agroécologique – Tome I - Tome II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde tandis que le second volume s’attachera à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages issus du terrain.

Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels comme aux décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition agroécologique mieux à même de faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Voir pressesdesmines.com




« Prétendre défendre les agriculteurs dans les discours, tout en menant une politique qui les accule à la mort, est criminel », Jean-François Bouchevreau, président de Solidarité Paysans et Marc Crépon, philosophe
Voir lemonde.fr

Ma remarque (GW) : Sur le sujet du « sur-suicide » des agriculteurs, il vaut mieux lire l’analyse de la thèse de Nicolas Deffontaines, par Bertrand Hervieu ou aller voir les associations départementales d’aide aux agriculteurs en difficulté qui font un travail remarquable. Il faut aussi se souvenir que le sur-suicide des agriculteurs s’observent aux USA, au RU, en Allemagne, partout où on cherche à le mesurer… Ce n’est pas un phénomène local.
La thèse de Nicolas Deffontaines, basée sur des entretiens, rend compte de la dimension personnelle et humaine du problème mieux que le font les statistiques.


Le sur-taux de suicide des agriculteurs, un fait ancien et complexe (et pas spécialement français, j'aurais précisé - GW)

Dans l’excellent bulletin de Agra, vous trouverez un beau résumé de la thèse de Nicolas Deffontaines, et une figure éloquente, sur les suicides paysans. D'un côté il y a des explications simplistes et déshumanisantes, et de l'autre, une approche à hauteur d'homme, celle de Nicola Deffontaines.
Excellent article qui permet de relativiser les propos de ceux qui instrumentalisent le suicide paysan pour critiquer le système actuel et pousser un projet politique dont on ne sait pas très bien ce qu'il pourrait être.
Ne pas négliger que ce sur-taux de suicides est observé également, aux USA, au RU, en Allemagne, et bien sûr en Inde où il prend des proportions inimaginables.


Surmortalité par suicide des assurés affiliés au régime agricole (source MSA)

Il existe une surmortalité par suicide des assurés affiliés au régime agricole par rapport à l’ensemble des consommants de 15 à 64 ans tous régimes confondus (+ 29 %). Cette surmortalité est plus accentuée chez les salariés agricoles. Toutefois, il est probable que la méthode d’appariement conduise à sous évaluer le taux de suicide chez les non-salariés.

Quel que soit le régime, l’invalidité est un facteur de risque de suicide. Elle multiplie par quatre le risque de se suicider pour l’ensemble de la population. Cette tendance est plus prononcée chez les assurés MSA en invalidité dont le surrisque de se suicider est supérieur de 26 % à celui de l’ensemble des bénéficiaires d’une pension d’invalidité.

Il en est de même pour les bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), leur taux de mortalité par suicide plus est élevé que celui de l’ensemble de la population (+ 42 %) et parmi ceux-ci, les assurés agricoles voient leur risque accru de 70 %. CCMSA – 2021 6/42

Dans la population âgée de plus de 64 ans, les assurés du régime agricole ont un risque de suicide presque deux fois supérieur à celui de l’ensemble des assurés (+ 95 %). Les anciens exploitants sont encore plus touchés par ce phénomène (+ 115 %) qui concerne toutes les classes d’âge de 65 ans et plus. Chez les anciens salariés, le surrisque apparait à partir de 75 ans. L’excès de risque de suicide concerne très particulièrement les hommes, salariés ou non-salariés, de plus de 80 ans.
Voir statistiques.msa.fr

Pourquoi les paysans vont sauver le monde

Par Sylvie Brunel, Buchet-Chastel, 2020, 256 pages, 19 euros.

Le propos du livre vu par Julien Damon (sociologue, chroniqueur aux " Echos ")

Sylvie Brunel propose un tour du monde de l'univers des paysans. A rebours des images misérabilistes ou exaltées, elle remet les pendules écologiques à l'heure, quand près d'un milliard de personnes souffrent encore de la faim.

Fine connaisseuse des réalités incarnées et des chiffres (1.000 milliards d'oeufs consommés chaque année), la géographe revient sur des activités souvent ignorées et méprisées. Selon ses termes, les agriculteurs sont aujourd'hui une " chevalerie protectrice ".

Ces " manageurs de la photosynthèse " vivent une troisième révolution agricole qui doit concilier acquis agronomiques et soucis environnementaux.

L'auteur souligne la nécessité d'une agriculture compétitive et nourricière, pour laquelle ce qui est " bio " ne saurait être que complémentaire.

Elle estime qu'en Afrique, où se trouvent 60 % des terres cultivables du monde mais où seulement 10 % sont mises en valeur, l'agriculture doit devenir une priorité. Plus généralement, partout, il faut revaloriser les paysans.

Une citation. " Moins les citadins sont au contact de la nature, plus ils l'aiment. ".

Voir lesechos.fr



Five reasons why COVID herd immunity is probably impossible

Even with vaccination efforts in full force, the theoretical threshold for vanquishing COVID-19 looks to be out of reach.
See nature.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Ma remarque (GW) :
1. Cet article pose des questions plus qu'il ne donne de réponses. C'est bien ainsi. Mais c'est loin de ce qu'annonce son titre.

2. À mon avis, la vaccination généralisée sera peut-être plus rapide qu'on ne le pense. Ce qu'il y a de bien avec le capitalisme, y compris le chinois, mais pas le russe, c'est que les sociétés privées vont faire le maximum pour en produire le plus possible le plus rapidement possible.

3. De la même façon, il semble que des progrès soient accomplis côté solutions thérapeutiques. Les ex-malades une fois guéris vont grossir le "troupeau".

>>> Traitements contre le Covid-19 : résultats prometteurs des médicaments de Roche et Regeneron
Les données ont mis en évidence une réduction de 70 % des hospitalisations ou décès chez des patients atteints du Covid-19 non hospitalisés.
Voir lemonde.fr

>>> Dexamethasone hailed as lifesaver for up to a million Covid patients worldwide
Results of Recovery drug trial also credited with successful treatment of 22,000 people in the UK, says NHS England.
See theguardian.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (Bonne) : État précaire qui ne présage rien de bon.
Louis Hubert FARABEUF

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 25 mars 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 978 dated March 29, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


(Ré)écoutez l'interview de Didier Robert, DG de SMAG sur Radio Classique, portant sur #SmagTrace, le nouveau produit visant à informer le consommateur des pratiques agricoles présentent dans son produit
Voir twitter.com


La certification HVE avec Smag Trace

Vous êtes une coopérative, un négoce, un centre de gestion ? Vous souhaitez accompagner vos exploitants dans leur démarche HVE ?
Voir twitter
Voir smag.tech


Le paysan breton : automatiser un peu ou beaucoup

Les troupeaux s’agrandissent, les difficultés à recruter et à fidéliser des actifs sur les exploitations s’accroissent. Ce sont des raisons qui poussent certains chefs d’entreprises agricoles à automatiser, à robotiser… Mais l’envie de se libérer de certaines tâches physiques, pénibles ou astreignantes et de disposer de davantage de temps libre sont d’autres motifs souvent évoqués par les agriculteurs qui témoignent dans ce dossier.

Des équipes multidisciplinaires défient les conditions difficiles propres au milieu agricole (terre, végétaux, humidité, ammoniac…) pour mettre en place des outils toujours plus robustes, évolués et autonomes. Ils intègrent aujourd’hui de l’intelligence artificielle, des réseaux de neurones, rendant ces machines « apprenantes ».

Captivantes, ces solutions demandent toutefois des compétences nouvelles, à l’utilisation également. Et, ce n’est pas si simple : « Il faut apprendre à déléguer son travail à une machine », comme le souligne un agriculteur. Ces technologies sont d’abord testées, mises à l’épreuve de l’exploitation pour gagner leur place, leur légitimité. Cependant, la présence humaine reste fondamentale sur les fermes. L’œil ou plutôt l’ensemble des sens de l’agriculteur « multicapteur » reste aujourd’hui encore le plus complet. Et sans doute pour longtemps.

Par ailleurs, la technologie a ses revers. Quand les solutions proposées ne fonctionnent pas ou mal, elles peuvent devenir source de stress et perturber l’équilibre de l’exploitation. La question du coût est aussi à analyser avant tout investissement. Certains équipements sont rapidement rentabilisés, notamment grâce au gain de temps, mais d’autres mettent plus longtemps à s’amortir et engendrent des frais de maintenance conséquents. Ces derniers aussi sont à appréhender dès la phase de réflexion.

A voir :
- Le robot racleur qui « avale » tous types de lisiers
- Le robot d’alimentation contribue à sécuriser la main-d’œuvre
- Le robot aspirateur de lisier fait gagner du temps au quotidien
- Confier la reproduction aux robots
- Une mélangeuse autonome du silo à l’auge
- L’alimentation automatisée décortiquée par les conseillers
- Les trois racleurs contribuent à l’objectif de gain de temps
- Des colliers connectés « à vie » en abonnement de services
- Les vaches suivies à la trace au pâturage
- Ménager sa santé
- Un paillage entièrement automatisé
- Peser les bovins sans contention, ni arrêt
- Capter, analyser et interpréter les données dans le poulailler
- Une ferme (de lycée) en phase avec l’agriculture d’aujourd’hui
- La caméra, un outil de pilotage en porc
- Menu à la carte pour les truies
- Le robot facilite le lavage du poulailler
- Le robot, une aide précieuse en dinde repro
- Les faucilles s’occupent des adventices
- La tonne pilotée au doigt et à l’œil
- Tout ce qui est semé est biné
- Quand la vision par ordinateur devient intelligente
- Le robot qui s’adapte aux outils
Voir paysan-breton.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Charroi tiré par deux bœufs, par Honoré-Louis Umbricht, Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges


4  


Application : le Crop View de Claas évolue

Le tractoriste Claas met à jour son application de suivi des cultures en y intégrant la modulation des densités de semis. L’application Crop View détermine rapidement les différences de végétation sur les parcelles afin de créer les cartes de modulation en conséquence. Cet outil permet aussi une visualisation de toutes les parcelles qui s’affichent en vue aérienne sur le tableau de bord.


Je monte une base RTK pour augmenter la précision de mon GPS (vidéo)

Gilles VK, agriculteur dans le Loiret, montre comment il monte une base RTK, dans l'objectif d'augmenter la précision centimétrique...
Voir wikiagri.fr


Champagne, l'art de l'assemblage entre les cuves (vidéo)

David Faivre, viticulteur en champagne, montre l'assemblage entre les cuves, l'un des secrets pour obtenir de bonnes cuvées...
Voir wikiagri.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Une flotte et une coupe de bois, par Nicolas de Mirbeck, Mairie de Raon-l’Étape (Vosges)

5  

Marchés, le niveau des cours n'a presque pas influé sur le gain des exploitants céréaliers (vidéo)

La hausse des cours des céréales a précipité les céréaliers, en mal de trésorerie, à livrer leurs grains. A la fin du mois de décembre, 82 % de la récolte de blé ont été collectés. Fin septembre cependant, ce taux de collecte atteignait déjà 60 %. Alors qu'ils auraient pu gagner plus en attendant un peu...
Voir wikiagri.fr


Protection des plantes : Be Api valide l’intérêt de la modulation des fongicides, par Mathieu Lecourtier

Maintenant que la modulation intraparcellaire de la fertilisation se démocratise – à son rythme certes, mais elle se déploie sur le terrain tout comme celle des doses de semis – les acteurs du marché de la modulation intraparcellaire s’attaquent aux autres intrants : les produits de protection des plantes.
Voir cultivar.fr

« Arrêtez de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, ancien Président de l’Institut national du cancer

« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible ! »

Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver ! », le professeur Khayat répond à son tour par une injonction aux nombreux interdits qui pourrissent le quotidien des Français. Des interdits (pas de viande, pas d’alcool…) présents partout et qui amplifient le sentiment de culpabilité.

Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !

Éditions Albin Michel - 224 pages

Voir par exemple Fnac

Et concernant les nitrites ?

Il faut savoir que la proportion de nitrites que vous ingérez qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à 15 %. Tout le reste vient de l'eau et des légumes. Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur du jambon " sans sel nitrité ajouté ", c'est qu'ils ont simplement cuit le jambon dans un bouillon de légumes qui a apporté les nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a dit que la charcuterie est cancérigène, il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries seulement : le corned-beef, les lanières de bœuf séchées, le bacon frit le matin - qu'on ne mange pour ainsi dire pas en France - et deux charcuteries que nous avons en commun avec les Américains, la saucisse et le jambon.

Quand vous comparez la composition du jambon cuit acheté dans un supermarché américain et celle d'un jambon français, même industriel, ça n'a rien à voir. En France on a de la saumure et de la viande de porc alors que là-bas il y a plein de produits chimiques, c'est une véritable armoire à pharmacie, pas du jambon ! Là encore, dans l'ensemble des études prises en compte, il n'y en a aucune qui parle de la charcuterie française. En fait, cette idée que la charcuterie pourrait être cancérigène part d'une étude d'un très grand chercheur qui s'appelle Denis Corpet, qui a donné à des rats l'équivalent, pour un être humain de 75 kg, de six kilos par jour d'une charcuterie expérimentale nitritée pendant cent jours. À l'issue de quoi, il a trouvé qu'il y avait une augmentation des polypes dans le colon des rats. Or, Denis Corpet a préfacé un livre il y a quelques temps (2017) dans lequel il affirme que la consommation de charcuterie dans une alimentation équilibrée n'est absolument pas dangereuse. Ajoutons que les expériences récentes, depuis le rapport de 2015, montrent que prendre du calcium, des polyphénols, de la vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement l'effet potentiellement cancérigène. Comme le dit le professeur Corpet, si vous mangez un yaourt après votre charcuterie, vous éliminez l'effet potentiellement cancérigène. Idem si vous prenez un peu de vitamine D le matin.

Source : La boucherie Française - Mars 2021
Voir L'info du vrai



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (Bonne) : La plus lente des façons de mourir.
COLUCHE

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Informatiques et réseaux

Attention aux chausse-trappes des assurances cyber

Alors que les attaques par ransomware se multiplient, les autorités et acteurs du secteur cyber militent pour que les entreprises s’assurent contre ce risque bien réel. Pour autant, une assurance est-elle réellement utile en cas de coup dur ?
Voir linformaticien.com


Tesla continue d'investir dans le Bitcoin
Voir linformaticien.com


Twitter a joué un rôle dans l'attaque du Capitole. Pas Facebook. Ni Google

A l’occasion d’une audience, les dirigeants de Google, Facebook et Twitter ont été questionnés par les membres de la Chambre des Représentants sur leur manque d’action pour lutter contre la désinformation. Seul Jack Dorsey a admis que son réseau avait une responsabilité dans le mouvement insurrectionnel du 6 janvier dernier.
Voir linformaticien.com


Des Ouïghours ciblés par des hackers chinois sur Facebook

Le réseau social a révélé que des groupes de hackers chinois se servaient de faux comptes Facebook pour espionner 500 Ouïghours. La plupart des attaques avaient lieu sur d’autres sites infectés par des malwares.
Voir linformaticien.com


Quand le cloud prend le pas sur le datacenter d'entreprise

L'investissement des entreprises dans les services cloud d'infrastructure a surpassé les dépenses orientées datacenters en 2020. Une tendance de fond ?
Voir silicon.fr


Bitcoin : PayPal va accepter les paiements en crypto aux US

Le géant américain compte permettre aux consommateurs américains d'utiliser quatre cryptomonnaies comme moyen de paiement chez des millions de marchands. Lire
Voir journaldunet.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (La) : Astuce permettant de retarder l'apparition de la maladie le plus longtemps possible.
Dictionnaire politiquement très incorrect

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Agricultures

Arvalis - Institut du végétal a 60 ans

Depuis sa création à la fin des années 50 et son évolution jusqu’à aujourd’hui, l’institut a su répondre aux exigences de chaque époque, dans l’intérêt des agriculteurs et des filières agricoles françaises. Découvrez son histoire, retracée brièvement en vidéo.
Voir arvalis-infos.fr


Le secteur semencier s’engage pour des systèmes alimentaires durables

Dans une déclaration commune publiée le 16 mars 2021, les acteurs mondiaux de secteur privé des semences réitèrent "leur engagement à promouvoir des systèmes alimentaires durables, abordables, sûrs et nutritifs sans compromettre les économies, les sociétés et les environnements des générations futures".
Voir cultivar.fr


Lidl soutient deux projets de recherche pour la protection des abeilles, par Sabrina Beaudoin

L’enseigne Lidl apporte sa contribution à la protection des abeilles en soutenant deux projets de recherche en 2021. Au programme : implantation de 720 hectares de couverts mellifères, et soutien aux producteurs de luzerne préservant des bandes non fauchées pour les pollinisateurs.
Voir campagnesetenvironnement.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Une flotte et une coupe de bois, par Nicolas de Mirbeck, Mairie de Raon-l’Étape

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Jungle lève 42 millions d’euros pour lancer trois fermes verticales en France

La jeune pousse française Jungle a annoncé lundi avoir levé 42 millions d'euros, par augmentation de capital et endettement, pour développer trois fermes verticales en France et y produire herbes aromatiques, salades, micro-pousses mais aussi fleurs pour la parfumerie.
Voir agri-mutuel.com


Du côté d'Auguste Derrière



 

Brain Test - Move Only One To Make A Square!
Êtes-vous fort en maths ?


La Forêt et le Bois en France en 100 Questions
Voir academie-foret-bois.fr


The Only Dirty Thing



Premier accord sur les quotas en mer du Nord entre UE, Royaume-Uni et Norvège

L'Union européenne, le Royaume-Uni et la Norvège ont conclu un accord, le premier accord tripartite depuis le Brexit, sur des quotas de pêche en mer du Nord, a annoncé le gouvernement norvégien.
Voir agri-mutuel.com


Du côté de l’écologisme sectaire… La HVE, une certification qui ne permettra pas la transition agroécologique (????? – GW)

La Haute valeur environnementale (HVE), qui prend de l’ampleur en France, pourrait être utilisée pour bénéficier des écorégimes de la future Pac. Néanmoins, cette certification est parfois considérée comme un simple « greenwashing » plutôt que comme un réel outil vers la transition agroécologique. C’est notamment l’avis de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), qui préconise une refonte importante du cahier des charges HVE.
Voir agri-mutuel.com


La lutte contre les épizooties : quels grands principes ?

- La lutte contre les épizooties nécessite le plus souvent la combinaison de plusieurs méthodes sanitaires et médicales de manière séquentielle (d'abord la vaccination, puis, quand la pression infectieuse est plus limitée, des méthodes strictement sanitaires), ou concomitante.

- Quelles que soient les méthodes utilisées, les moyens humains et financiers nécessaires à la lutte contre les épizooties sont considérables. Pour cette raison notamment, il est illusoire de vouloir lutter contre toutes les épizooties : seules celles conduisant à des pertes économiques et/ou commerciales majeures ou celles ayant de fortes implications sur la santé publique, doivent donc faire l'objet de mesures de lutte collective.

- Enfin, la lutte contre une maladie épizootique vise le plus souvent à son éradication, ce qui permet de supprimer les pertes directes et de gagner des marchés commerciaux. Cependant, dans une population indemne, les risques de réapparition et de diffusion sont augmentés par rapport à ceux d'une population partiellement immune. Les mesures de biosécurité deviennent alors, dans ce contexte de fragilité, essentielles et nécessairement pérennes.
Voir academie-agriculture.fr


Alltech lance une série autour de l'impact du Covid-19 sur l'agriculture, par Claire Lamy Grandidier

Alltech, entreprise spécialisée dans l'industrie de la santé animale produisant des additifs, des suppléments de prémélange, des aliments pour animaux ainsi que des aliments complets, vient de créer la série de discussions Façonner le futur des exploitations agricoles et de la chaîne alimentaire. Disponible en ligne, cette série gratuite de vidéos à la demande présente des experts du monde entier qui partagent leur point de vue sur la façon dont le Covid-19 affecte le présent et l’avenir du secteur agricole.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Agriculteurs en détresse

Le Sénat formule 63 propositions pour mieux prévenir le suicide.
Voir mon-cultivar-elevage.com

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (Bonne) : L'idéal serait qu'elle soit contagieuse.
Robert SABATIER

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

> Raconte-moi… ton chemin de l’école


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (La) : C'est ce qui sert à ne pas mourir chaque fois qu'on est gravement malade.
Georges PERROS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

« Changement climatique et alimentation

7 avril 2021 – 14h30 - Webinaire
La production alimentaire mondiale représente 25% à 30% des émissions de gaz à effet de serre.
L’objectif de cette séance est de présenter des travaux récents sur l’impact potentiel des changements de régime alimentaire sur l’atténuation du dérèglement climatique.
« Comment faciliter le changement effectif des comportements alimentaires dans le sens d’une plus grande durabilité ? » est donc la question centrale.
Voir academie-agriculture.fr


Objectif « Zéro Artificialisation nette » : Quelle agriculture périurbaine ?


14 avril 2021 - - 14h30 - Webinaire
L’objectif du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) est explicité dans le plan biodiversité de 2018. L’objectif est de protéger la biodiversité et la production agricole face à l’étalement urbain. Un groupe de travail construit en 2019 par le gouvernement s’est attelé au ZAN pour une prise en compte effective en 2030 et récemment la convention citoyenne a proposé des actions sur ce sujet. L’État doit prendre des dispositions réglementaires mais le sujet fait débat pour tous les acteurs (collectivités, agriculteurs, forestiers) et pour tous les types de territoires. Alors que la plupart des écrits sur le ZAN se sont demandés comment densifier la ville pour éviter tout étalement, peu de travaux se sont posés des questions précises sur l’organisation du territoire périurbain, qu’elle découle de mesures politiques de gestion des franges urbaines déclenchées par le ZAN ou qu’elle soit souhaitable pour une métropolisation plus sereine. Et pratiquement aucune proposition de l’agriculture n’existe sur cette organisation de territoire. La demande émerge essentiellement de l’urbain.

Nous proposons d’aborder un des aspects de cet objectif ZAN, l’organisation agricole aux marges de la ville qui déjà à elle seule soulève des débats jusque dans les stratégies de production alimentaire et la façon de faire la ville en concertation avec l’agriculture périurbaine. Bien avant l’apparition du ZAN, plusieurs groupes de réflexion (voir notamment le rapport CGEDD 2015) ont souligné qu’une synergie d’objectifs et d’usages du périurbain impliquait à la fois (1) une stratégie d’équilibre et de multifonctionnalité, (2) une maitrise foncière et (3) une démarche de projet. C’est cette logique que nous nous proposons d’appliquer pour examiner le rôle que pourrait jouer le monde agricole aujourd’hui dans un objectif territorial et pour ouvrir un débat qui intéresse l’AAF au premier chef.
Voir academie-agriculture.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Moines abattant un arbre, Moralia in Job de Grégoire le Grand, Scriptorium de l'abbaye de Cîteaux, Bibliothèque Municipale de Dijon

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Séminaire sur l’évaluation de l’empreinte carbone en agriculture : quel apport des outils numériques ?

13 avril 2021 - 14h - Webinaire

– Accueil des participants et cadrage du séminaire / Chaire AgroTIC et Chaire ELSA-PACT

– Rappel des enjeux et définitions : qu’est-ce que l’empreinte Carbone en agriculture ? / Philippe Roux, Chaire ELSA-PACT

– La dynamique règlementaire et institutionnelle pour prendre en charge l’impact carbone : labels, méthodes, cadre législatif / Claudine Foucherot, I4CE

– Les méthodes et outils pour évaluer l’empreinte carbone des pratiques agricoles : l’exemple des grandes cultures / Baptiste Soenen, Arvalis-Institut du Végétal

– Présentations d’outils et retours d’expériences

– Collecter les données des pratiques agricoles : atouts et limites des systèmes d’information agricole / Guillaume Vigneron, SMAG & Edouard Lanckriet, Agrosolutions

– Rendre compte des pratiques réelles : la remontée automatique et l’intégration des données issues des machines/ François Thierart, MyEasyFarm

– Évaluer le stockage du carbone dans les sols : perspectives et limites de l’imagerie satellitaire et de l’IA / William Clements, RizeAg

– Le point de vue d’un utilisateur : freins et leviers au déploiement des outils sur le terrain / Sylvain Hypolite, Agro d’Oc

– Conclusion / Bruno Tisseyre, Chaire AgroTIC et Philippe Roux, Chaire ELSA-PACT
Voir agrotic.org


Du côté d'Auguste Derrière

 

Data Science pour l’agriculture

17 - 21 mai 2021 - Webinaire
Formation à distance très interactive alternant classe virtuelle et travaux pratiques personnels pour :

- acquérir les bases permettant de manipuler les principales méthodes de data science pour des objectifs de prédiction
- appréhender la pratique réelle de ces méthodes au travers d'exemples et de travaux pratiques avec le logiciel R
Pour les ingénieurs et chercheurs travaillant dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement.
Voir acta.asso.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : 126 décembre 2020, par Alexandre Abellan

L’histoire se répète, mais bien malin celui qui peut en prédire la fin. La crise sanitaire et ses impacts économiques restent d’actualité un an après l’explosion de la pandémie de covid-19. Alors qu’une grande partie du vignoble prend le soleil de ce printemps 2021, avec un couvre-feu passant à l’heure d’été, d’autres parties de bassins viticoles voient leurs craintes se matérialiser, avec un resserrement sanitaire renvoyant à l’hiver 2020.

Pour tous, les perspectives de reprise de la vie d’avant s’éloignent, avec la dissolution des espoirs de rapide réouverture de la restauration ou de prochaine participation à des salons. D’où l’impression partagée que la crise sanitaire ne s’est pas achevée avec l’année dernière et que nous sommes toujours englués en 2020. Comme si nous n’étions pas le 26 mars 2021, mais le 126 décembre 2020.

Masquée autant qu’aveuglée, la filière vin apprend à vivre avec ce virus. En témoigne le montant record de demandes d’aides à l’investissement enregistrées par FranceAgriMer. Avec 2 200 dossiers représentant une enveloppe de 500 000 € (pour 216 millions € de subventions), la filière vin aspire à la relance. La question du financement se pose, le plafond de 180 millions € initialement prévu étant dépassé. Les représentants du vignoble et du négoce demandent unanimement une adaptation budgétaire au ministère de l’Agriculture pour absorber ce surplus.

Alors que la distillation de crise et l’aide au stockage de 2020 s’achèvent, cette question des aides à la fonds va être cruciale en 2021. Les 280 millions € du Programme National d’Aides ne pourront pas cette année financer le retrait des surplus avant les vendanges. La nécessité d’une aide européenne massive et pérenne est relancée. Comme en 2020. Cette renégociation est loin d'être gagnée. L’histoire se répète, et bien malin celui qui en connait déjà la fin.

Voir vitisphere.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Train de planches dans les Vosges, passage d'un pertuis. Dans Théophile Schuler, Les bûcherons et les schlitteurs des Vosges, 1878 - flottage des planches

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Du côté de pleinchamp.com : Pac : broutage et grignotage sont...

... les deux mamelles du Plan stratégique national. Le ministère de l’Agriculture est sorti de la stabulation avec un document se résumant pour l’heure à un broutage des aides couplées animales au bénéfice d’un grignotage de protéines végétales. Le régime est jugé indigeste par les éleveurs comme par les céréaliers. Gare : le statu quo ne figure pas au menu de la Commission européenne.

Rien sur le second pilier, qui représente grosso modo 25% du budget de la Pac. Rien sur les éco-régimes qui pourraient, selon l’issue des négociations en cours à Bruxelles, concentrer entre 20% et 40% des aides du premier pilier. Rien de formel sur le plafonnement, le paiement redistributif et ou encore la convergence, trois instruments susceptibles de modifier à la marge le montant des paiements de base. Juste une petite annonce sur les aides couplées, avec le projet de redistribuer une partie des primes animales vers la production de protéines végétales.

Le ministère aurait bien aimé ne pas fâcher les éleveurs, déjà pas mal affamés, mais le règlement européen plafonne à 15% la part du budget du 1er pilier allouée aux aides couplées. Ce levier est déjà activé à son maximum par la France et on manque de protéines végétales, y compris pour nourrir les troupeaux.

Voir pleinchamp.com


Terre-net Web TV


Du côté d’André Heitz

> La farce de la Conférence sur l'avenir de l'Europe

> Le Mexique mène une guerre contre les technologies sûres

> Aimez-vous les technologies modernes ? Remerciez aussi le Moyen Âge

> Bio et cancer : encore une étude « acrobatique » de l'équipe de NutriNet-Santé et un communiqué de presse putaclic, faux dès le titre !

> CRISPR offre un espoir pour le contrôle de la peste porcine africaine

> Raconter une histoire : une nouvelle approche de la communication scientifique

> « e = m6 Spécial agriculture » : vite, un Saint-Office, un tribunal de l'Inquisition pour assurer l'exclusivité à la « science écologiste »

> Selon une étude, l'édition du génome est sur le point de garantir l'approvisionnement alimentaire mondial

> Un scientifique ghanéen se tourne vers l'édition génétique pour améliorer la patate douce

> Définition du bio : 50 nuances de vert

> Suicides d'agriculteurs : empiler des cadavres pour se faire une tribune dans le Monde

> Une nouvelle tomate pourrait aider à lutter contre la maladie de Parkinson



Du côté du Cgaaer

> Déclinaison régionale du projet agro-écologique pour la France

> Production et commercialisation des « produits locaux »

> Le rôle des îles méditerranéennes en matière d’épidémiosurveillance

> Accompagnement du volet élevage du PACTE de la Nièvre

> Élaboration d'un plan national de prévention et de gestion des conséquences des épisodes de canicule
Voir agriculture.gouv.fr


Du côté du ministère de l’Agriculture

> France Relance : 65 nouveaux projets alimentaires territoriaux sélectionnés

> Journées Export Agro 2021 : le ministère s’engage avec ses partenaires pour relancer l’export dans l’agroalimentaire

> Comité de suivi des relations commerciales et remise du rapport de Serge Papin sur la loi EGalim

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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté de la Fnsea

> La FNSEA et JA demandent un renforcement de la loi EGAlim

Les agriculteurs se mobilisent depuis plusieurs semaines sur tout le territoire pour des prix rémunérateurs. Nous sommes encore loin de renverser la dynamique observée depuis des années avec la baisse de la valeur revenant à l’agriculteur : sur 100 € de dépenses alimentaires, 6 € seulement reviennent au producteur, selon le dernier rapport de l’Observatoire de la formation des prix et des marges.

Les dernières négociations commerciales ont, une nouvelle fois, démontré les difficultés de construire un prix en marche avant. Les hausses de coût de production supportées par l’amont, notamment l’alimentation animale, n’ont pas entrainé les revalorisations tarifaires attendues. Il y a fort à craindre que cette tendance ne donne le ton durant les négociations des produits à Marque de Distributeur.

Pourtant la loi EGAlim a bien permis de créer de la valeur grâce notamment au relèvement du Seuil de Revente à Perte. Ce dispositif a donc fonctionné et a permis sur certains volumes et certains secteurs des hausses de prix aux producteurs. Mais le compte n’y est pas ! Beaucoup trop de producteurs voient leurs prix collés au plancher malgré les engagements pris par chacun dans le cadre des plans de filière, notamment pour toujours mieux répondre aux attentes des consommateurs.

Nous avions prévenu : si les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des agriculteurs sur les prix, il faut revoir la loi EGAlim, non pas pour la défaire, mais pour la renforcer !

Tout d’abord, la loi doit être plus intransigeante sur la publication des indicateurs de coût de production et leur prise en compte dans les contrats, qui constituent la base de la négociation entre les Organisations de Producteurs et leurs acheteurs. FNSEA et JA souhaitent que la loi soit très claire sur la diffusion obligatoire de ces indicateurs de coût de production. Leur prise en compte dans les contrats des producteurs et de leurs OP doit être réellement effective, avec un impact significatif sur le prix payé. De même, aucun accord entre les industriels et les distributeurs ne doit pouvoir se situer en deçà de ces indicateurs, quels que soient les accords de promotion et de communication établis entre eux.

Pour y parvenir, il faut que les prix agricoles, soient transmis à tous les maillons de l’aval dans l’esprit de la cascade instaurée par les États Généraux de l’Alimentation.  En effet, cette cascade ne pourra se concrétiser sans la clarté et la transparence nécessaires.

Tout autant que la transparence, le calendrier des négociations revêt un aspect fondamental. Comment le prix peut-il se construire du producteur vers le distributeur lorsque les négociations de l’aval (industriels/distributeurs) précèdent celles de l’amont (agriculteurs/industriels ? FNSEA et JA demandent donc une obligation légale pour tenir les négociations de l’amont avant celles de l’aval. Par ailleurs, la pluri-annualité des contrats aval, adossée à des clauses de renégociation intermédiaire, au déclenchement automatique selon le cours des matières premières agricoles, doit devenir la norme, afin de sortir de la logique délétère des négociations annuelles.

Il ne s’agit pas de réécrire la Loi EGAlim, mais de la renforcer afin de stopper les dévoiements constatés. Pour y faire face, le dernier volet indispensable réside dans la mise en place d’une suite dissuasive à la médiation : pour cela, repartons des conclusions des EGA. Il était question d’une commission arbitrale publique qui puisse trancher les litiges, il convient donc d’ajouter cet élément essentiel au dispositif.

La FNSEA et JA sont convaincus par la nécessité de tels ajustements pour un bon fonctionnement de l’ensemble de la Loi. Les travaux de la Commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution de l’Assemblée nationale présidée par Thierry Benoit, ainsi que le rapport de Serge Papin mettent des propositions sur la table, qu’il convient aussi d’examiner. Nous saluons l’initiative de la PPL portée par Grégory Besson-Moreau qui va dans ce sens et qui devrait être débattue dans les prochaines semaines. Le Gouvernement et les parlementaires doivent par conséquent se mobiliser sur le sujet, sans attendre les négociations commerciales futures !

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles



> Concertation de la PAC : des besoins de clarification et des lacunes

Réuni hier, le Bureau de la FNSEA a analysé les premières propositions du Ministère de l’Agriculture pour l’élaboration du Plan Stratégique National (PSN) de la future PAC. Ces pistes d’évolution ont été émises dans le cadre de la consultation nationale en cours de réalisation par la DGPE.

Tout d’abord, la FNSEA rappelle que la PAC doit être un outil économique pour la production agricole, qui permet la création de valeur ajoutée et qui accompagne la transition afin de servir la souveraineté alimentaire nationale et européenne. Elle doit renforcer la résilience des exploitations pour conserver des femmes et des hommes engagés dans l’agriculture sur tous les territoires.

A la lumière de ces enjeux, les premières pistes d’évolution du ministère de l’Agriculture nécessitent des clarifications et font apparaitre des lacunes inquiétantes.

La première clarification concerne les aides couplées. La FNSEA souhaite conserver des enveloppes significatives sans exclure de faire évoluer les modalités d’activation et les montants afin de limiter les effets de la convergence. Elle rappelle également que toute évolution des soutiens directs doit être supportable pour les agriculteurs, en permettant une adaptation aux changements. Or les modalités d’attribution proposées pour les aides animales ciblées sur l’UGB bovine nous inquiètent fortement, en particulier en termes d’impact sur l’élevage bovin allaitant et engraissement. L’élevage est essentiel à l’économie des territoires, au maintien des prairies et des cultures fourragères, et contribue positivement à l’adaptation au changement climatique. C’est en ce sens que la FNSEA défend le maintien du ciblage de l’ICHN sur l’élevage.

Sur les Eco-régimes, la FNSEA appelle également à clarifier les choses. Le niveau d’exigence selon trois voies (pratiques sur les surfaces agricoles, biodiversité, certification), tel que présenté, exclut un trop grand nombre d’exploitations. La FNSEA défend un accès facilité à tous les agriculteurs pour un niveau d’aide unique qui valorise les efforts réalisés par les agriculteurs et leur engagement dans la transition agroécologique. Il faudra ainsi réintégrer des pratiques absentes de la proposition du ministère de l’Agriculture telles que l’agriculture de précision, l’agriculture de conservation des sols, la certification bas carbone, la valorisation des cultures intermédiaires… Tous ces engagements doivent être valorisés au travers des Eco-Régimes.

Parmi les manques de cette concertation, la FNSEA regrette que la consultation se limite au 1er pilier de la PAC. Il est pourtant indispensable d’avoir une vue globale de l’ambition du Ministère, sur l’avenir de l’ICHN, de l’investissement, des MAEC, des appuis à l’agriculture biologique et tout particulièrement de la gestion des risques, pourtant au cœur de l’adaptation au changement climatique. En tout état de cause, la FNSEA rappelle avec force qu’elle est opposée à un transfert supplémentaire du 1er vers le 2ème pilier au-delà des 7,53% en vigueur actuellement.

Deuxième lacune, la FNSEA déplore l’absence de propositions pour les Zones Intermédiaires malgré le constat partagé sur le besoin d’appui dans ces territoires et les engagements pris.

Enfin, les propositions ne répondent pas au besoin de rééquilibrage des effets de la convergence sur les exploitations céréalières. La seule réponse se limite à l’augmentation de l’enveloppe d’aide aux protéagineux. C’est véritablement insuffisant. D’autant plus que la menace d’une convergence totale continue à planer, contrairement à la proposition de la FNSEA consistant à faire l’équivalent de la moitié du chemin de la convergence d’ici 2027.

La FNSEA attend maintenant du Ministre qu’il fasse évoluer les propositions sur la table pour tenir compte de la diversité des territoires et des productions françaises et présenter un PSN qui permette de favoriser notre souveraineté alimentaire.


Du côté d'Auguste Derrière

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (La) : C'est le silence des organes.
Paul VALÉRY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Opinions et curiosités du web (2)


Aux cieux…

Au paradis, deux femmes discutent.

- Pourquoi êtes-vous morte ?

- Hé bien, quand je suis rentrée chez moi, j'ai eu la certitude que mon mari me trompait.

Donc j'ai couru jusqu'à notre salle de bain. Personne.

J'ai dévalé l'escalier pour aller dans notre chambre. Personne.

Ensuite, je suis arrivée, essoufflée, dans le salon. Personne.

Et en allant, haletante, jusqu'à la cave, j'ai eu une crise cardiaque.

Et l'autre lui répond :

- Si vous aviez ouvert votre congélateur dès le début, nous serions vivantes toutes les deux.

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Question du jour

Q. : Quelle est donc la différence entre un mannequin de mode, un permanent politique et une ONG ?

R. Le mannequin de mode mange (pas trop !) pour garder la ligne, le permanent politique (ou syndical) garde la ligne pour manger, et l’ONG cherche une ligne qui permette de faire manger ses permanents en motivant des donateurs.
Cette boutade, que je n’ai pas inventé mais à laquelle j’ai rajouté les ONG, résume bien l’histoire et les pratiques de Greenpeace.

Henri REGNAULT
Voir La crise n° 50


Pensée sur les attaques absurdes contre Mme Roselyne Bachelot, remarquable ministre de la Culture

Cette femme se donne un mal de chien pour essayer de défendre la Culture. Ce matin par exemple, sur France Musique, un sénateur a tapé sur la politique de Roselyne Bachelot sans que personne en face n'indique qu'il disait des contre-vérités et des bêtises… il y a une sorte de facilité dans notre pays alimentée par une hargne pour attaquer des gens qui sont en première ligne.
Frédéric MITTERRAND, ancien ministre de la Culture


Pensée du jour

La liberté académique ne consiste pas à pouvoir écrire et enseigner n’importe quoi.

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’université Rennes-I analyse les fondements juridiques d’une liberté qui implique des droits mais aussi des obligations. Bénéficier de la liberté académique exige, en contrepartie, de se plier à des impératifs de méthode et de rigueur. Or certains chercheurs s’en dispensent, souligne l’auteur.
.../...
Il résulte clairement de tout ce corpus normatif que la liberté académique est une liberté professionnelle, reconnue à une communauté de savants au service d’une fin. Pas plus qu’aucune autre liberté elle ne saurait être absolue. La liberté des universitaires ne consiste pas à pouvoir écrire, publier et enseigner n’importe quoi, et leurs obligations sont au moins aussi importantes que leurs droits.

Récuser la notion même d’objectivité, utiliser des postulats erronés, ériger des contre-vérités en dogmes, escamoter la vérification, trouver avant d’avoir commencé à chercher, se dispenser de cohérence logique et de rationalité, s’exonérer de procédures de validation, tordre les raisonnements, tricher dans le recensement des sources, soumettre la recherche à des impératifs doctrinaires, falsifier les résultats, faire taire sous menaces la critique et la contradiction… Tout cela ne peut tenir lieu de science et prétendre à la protection de la liberté académique.

C’est pourquoi le contrôle et l’évaluation de la qualité de la recherche et de l’enseignement doivent d’abord être exercés en interne par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur et l’Inspection générale de l’éducation et de la recherche. Mais l’enseignement supérieur ne saurait non plus se soustraire au contrôle prévu par la Constitution, qui confie au Parlement la mission d’évaluer les politiques publiques, sans exception, avec l’aide de la Cour des comptes.
.../...
Voir lefigaro.fr/


Ma remarque (GW) : Cette intéressante mise au point vise principalement, à mon avis, certaines "sciences" humaines et islamogauchistes (vous savez ce truc qui n'existe pas, mais dont on voit quand même tous les jours la manifestation. Id. pour l'islamo-phobie !).
Mais il n'est pas interdit de lire la tribune en pensant aux contempteurs des OGM, des pesticides, du nucléaire, de la 5G, de la consommation de charcuteries dont la conservation est assurée par les nitrites…

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

A first thought for today

Creativity -- like human life itself -- begins in darkness. We need to acknowledge this. All too often, we think only in terms of light: "And then the lightbulb went on and I got it!" It is true that insights may come to us as flashes. It is true that some of these flashes may be blinding. It is, however, also true that such bright ideas are preceded by a gestation period that is interior, murky, and completely necessary.
Julia CAMERON, artist, author, teacher, filmmaker, composer, and journalist (1948 -)


A second thought for today

A word is not a crystal, transparent and unchanging; it is the skin of living thought and changes from day to day as does the air around us.
Oliver Wendell HOLMES, Jr., US Supreme Court Justice (1841-1935)


A third thought for today

For 50 million years our biggest problems were too few calories, too little information. For about 50 years our biggest problem has been too many calories, too much information. We have to adjust, and I believe we will really fast. I also believe it will be wicked ugly while we're adjusting.
Penn JILLETTE, magician, actor, musician, inventor, television presenter, and author (1955 -)


A fourth thought for today

What I want to happen to religion in the future is this: I want it to be like bowling. It's a hobby, something some people will enjoy, that has some virtues to it, that will have its own institutions and its traditions and its own television programming, and that families will enjoy together. It's not something I want to ban or that should affect hiring and firing decisions, or that interferes with public policy. It will be perfectly harmless as long as we don't elect our politicians on the basis of their bowling score, or go to war with people who play nine-pin instead of ten-pin, or use folklore about backspin to make decrees about how biology works.
PZ MYERS, author, biology professor (1957 -)


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Village, 1869, par Fedor Vasiliev (RU)

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SANTÉ (La) : Dépend plus des précautions que des médecins.
Jacques-Bénigne BOSSUET

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Deux Unes antinomiques... La réalité ?

À moins de considérer que le Monde n’est en fait que l’Occident, le nucléaire ne recule pas du tout, non.
C’est l’inverse... avec 50 réacteurs actuellement en construction.

Voir Géraldine Woessner sur Twitter et dans le journal "l'Opinion"

   


Énergie nucléaire : la nouvelle donne internationale, par Marco Baroni


La Finlande, ce pays qui veut plus d’énergie nucléaire

Afin de limiter ses émissions polluantes, la Finlande souhaite augmenter la part du nucléaire dans sa production d’énergie. Même les écologistes approuvent.
.../...
Ce consensus politique en faveur de l'atome est bien aidé par une particularité locale : le modèle Mankala, du nom d'un ancien barrage hydraulique. Selon ce système, ce sont les futurs consommateurs des électrons nucléaires qui investissent dans la centrale. Le coût du projet, souvent faramineux, est donc réduit pour les finances publiques. « Les clients deviennent eux-mêmes actionnaires, c'est très original », note Valérie Faudon, directrice générale de la Société française d'énergie nucléaire. Imagine-t-on Renault ou Arcelor Mittal investir dans un futur EPR ?
Un autre sujet conflictuel en France fait consensus en Finlande. Il s'agit des déchets nucléaires. Pour l'heure, la filière française entrepose et retraite les déchets les moins dangereux, et étudie les conditions d'un enfouissement à Bure pour les plus radioactifs d'entre eux. Les Finlandais ont d'ores et déjà choisi une voie claire : en novembre, le gouvernement a autorisé la construction d'un centre de stockage profond sur le site granitique d'Olkiluoto. Les déchets les plus radioactifs y seront entreposés pour de longs siècles. Les Verts finlandais ont approuvé cette décision. En France, les Verts ont depuis longtemps tranché, eux aussi : le stockage sous terre, c'est niet.

Lorsque l'EPR d'Olkiluoto, une technologie elle aussi vilipendée par les écologistes hexagonaux, entrera en service, la Finlande devrait pouvoir se passer du pétrole et du charbon (grâce, aussi, aux petits réacteurs modulaires qui remplaceront le fuel pour le chauffage urbain). Le pays devrait même devenir un exportateur net d'électricité. Les Verts finlandais ont-ils aussi le sens du commerce ?

Voir amp-lepoint-fr.cdn.ampproject.org

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Vaccin et antibiotique et littérature : 5 histoires d’émigration

1 >>> D’Israël-Abraham Bourla au PDG de Pfizer, Albert Bourla

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a allumé les bougies de Hanoukka lors d’une cérémonie virtuelle organisée par l’ambassade d’Israël à Washington, quelques jours seulement après que son entreprise pharmaceutique ait reçu le feu vert final pour à travers les États-Unis son vaccin contre le coronavirus.

Il y plus de 80 ans, en Grèce soixante mille Juifs vivaient paisiblement à Thessalonique. C’était une communauté appréciée et dynamique.

La plupart de ces juifs travaillaient dans le port.

Au point que port de Thessalonique était même fermé le samedi jour du shabbat où la religion interdit de travailler.

De grands rabbins émérites y vivaient également et étudiaient. Tout le monde se côtoyait et s’appréciait.

Mais le 2 Septembre 1939 à la veille du déclenchement de la seconde guerre mondiale C’est sur cette glorieuse communauté que la terreur nazie va brutalement s’élever.

Le 6 Avril 1941, Hitler envahit la Grèce afin de sécuriser son front sud avant de lancer la célèbre opération Barbarossa et sa grande offensive contre la Russie.

Sur les 60 000 Juifs de Thessalonique, environ 50 000 vont être exterminés au camp de concentration de Birkenau en un triste temps record !

Le massacre des Juifs de Grèce fut bref mais intense. Très peu vont avoir la chance de s’en sortir. Mais parmi les survivants, il y avait une famille connue sous le nom de Bourla.

Et àprès la guerre, en 1961, un fils est né dans cette famille miraculée des camps. Ses parents l’ont appelé Israël – Abraham. Il a grandi et a étudié la médecine vétérinaire en Grèce. Étudiant brillant, Abraham va décrocher son doctorat en biotechnologie de la reproduction à l’école vétérinaire de l’université Aristote de Salonique.

À l’âge de 34 ans, il décide de partir s’installer aux États-Unis.

Il change son prénom Abraham en Albert et fait la connaissance d’une femme juive nommée Myriam puis l’épouse.

Ensemble ils auront deux enfants.

Aux États-Unis, Albert a été intégré dans l’industrie médicale.

Il progresse très rapidement et rejoint une société pharmaceutique où il devient “Head manager“.

De là, la route est courte pour que le petit Abraham (Albert) gravisse les échelons et obtienne sa nomination au poste de PDG de cette société en 2019.

Tout au long de l’année Albert décide de diriger tous les efforts de l’entreprise pour tenter de trouver un vaccin contre un nouveau virus qui vient de frapper le monde. Il déploie de grands efforts financiers et technologiques pour atteindre son but.

Un an plus tard son travail paie : l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) valide l’autorisation à son entreprise de produire le vaccin tant attendu… Son vaccin sera distribué dans plusieurs pays dont l’Allemagne, qui dénombre des milliers de morts à cause de la pandémie.

Ironie du sort : ce vaccin qui va sauver la vie de millions de personnes dans le monde -dont de nombreux Allemands- a été dirigé et poussé par un petit Juif de Thessalonique fils de survivants de la Shoah dont la plus grande partie de son peuple a été exterminé par l’Allemagne nazie.

Et c’est pourquoi Israël est devenu le premier pays à recevoir le vaccin. En mémoire de ses grands-parents et de ses parents qui ont fait naître Israël-Abraham Bourla connu aujourd’hui sous le nom d’Albert Bourla : PDG de Pfizer !
Voir tribunejuive.info

2 >>> Une histoire proche de celle d’Alfred Bourla : celle de Katalin Kariko, d’origine hongroise, la biochimiste un temps méprisée, qui a mis au point la technique de l'ARN messager.
Voir franceinter.fr

3 >>> Et encore : Le couple germano-turc en tête de la course contre le Covid
Une start-up de Mayence, BioNTech, alliée au géant américain Pfizer, va lancer le premier vaccin contre le covid. À l’origine de cette success story, deux enfants d’immigrés turcs, Özlem Türeci et Ugur Sahin.
Voir lecho.be

4 >>> Autre histoire proche de celle d’Alfred Bourla : celle de Selman Abraham Waksman (1888-1973), pédologue, inventeur de la streptomycine, second antibiotique inventé peu après la pénicilline, émigré de Russie vers les USA.
A noter que Selman Waksman n’a été très correct avec son étudiant, Albert Schatz, qui a isolé en quelques semaines la streptomycine à partir d’une souche de Streptomyces griseus, le champignon trouvé par Waksman trente ans plus tôt. Pour compenser (?), les bénéfices tirés du médicament ont été versé à une fondation.
Voir letemps.ch
NB : Waksman est un nom très commun… Ma famille n’a aucun lien avec cet immense savant.

5 >>> Une histoire proche de celle d’Albert Bourla, Albert Cohen issu d’une famille juive grecque de Corfou, et qui a donné un prix Nobel de littérature à la France.
Voir franceculture.fr


Mutagenèse : la CJUE aurait-elle des idées arrêtées sur le concept de Nature ? De Jean-Paul Oury - Article paru en août 2018

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Dans une publication datée de 2016, Agnès Ricroch, Klaus Ammann et Marcel Kuntz avaient bien anticipé la situation et en appelaient à modifier la législation de l’UE pour l’adapter à l’édition (ou réécriture) des génomes, sachant que celle-ci était devenue totalement obsolète : « La réglementation européenne en matière de biotechnologie est basée sur le procédé technique d’amélioration génétique d’un organisme (variété végétale par exemple), plutôt que sur les propriétés de l’organisme lui-même (le phénotype). De plus, une seule technique est concernée : la transgénèse.

Notre publication montre que cette réglementation déconnectée des réalités a joué un rôle majeur dans le blocage des « OGM » (organismes génétiquement modifiés), alors que tel n’était pas son but initial, et qu’elle est aujourd’hui obsolète. »

Les auteurs affirment alors que les nouvelles biotechnologies vont subir le même sort. « L’Union européenne (UE) s’est politiquement enfoncée dans son principe de précaution mal interprété et est incapable d’aborder positivement la question des nouvelles biotechnologies (édition ou réécriture du génome) et le génie génétique en général. »

Ce qui devrait avoir pour effet de bloquer totalement le développement des nouvelles biotechnologies. En conclusion, ils en appellent plutôt à la mise en place d’une évaluation des risques réels : « une méthode opérationnelle simple, qui se concentre sur le phénotype d’une nouvelle variété au lieu de la méthode utilisée pour la générer. (…) Ce système devra évaluer les risques réels et non pas surévaluer les risques perçus des variétés qui sont tombées dans le cadre réglementaire des « OGM ».
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Voir europeanscientist.com


Du côté d'EBBH

   

La France fait-elle partie des plus gros consommateurs de médicaments dans le monde ?
Voir liberation.fr


Bilan économique 2020 des entreprises du médicament
Voir leem.org


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Le bucheron de JJ Millet

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What Can Biden’s Plan Do for Poverty? Look to Bangladesh. By Nicholas Kristof

As that nation turns 50, its surprising success offers lessons about investing in the most marginalized.
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The World Bank calls Bangladesh “an inspiring story of reducing poverty” — with 25 million Bangladeshis lifted from poverty over 15 years. The share of children stunted by malnutrition has fallen by about half in Bangladesh since 1991 and is now lower than in India.

You skeptical readers are shaking your heads and muttering: Overpopulation will undo the progress. In fact, Bangladeshi women now average only two children each (down from seven).

In short, Bangladesh invested in its most underutilized assets — its poor, with a focus on the most marginalized and least productive, because that’s where the highest returns would be. And the same could be true in America. We’re not going to squeeze much more productivity out of our billionaires, but we as a country will benefit hugely if we can help the one in seven American children who don’t even graduate from high school.

That’s what Biden’s attack on child poverty may be able to do, and why its central element, a refundable child tax credit, should be made permanent. Bangladesh reminds us that investing in marginalized children isn’t just about compassion, but about helping a nation soar.
See NTY

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



How to Reach People Who Are Wrong, by Nicholas Kristof (NYT)

In the post-Trump era, research suggests the best ways to win people over.

The Trump years were a time of high passion, of moral certainty, of drawing lines in the sand, of despair at the ethical and intellectual vacuity of political foes. But now it’s time to recalibrate.

From my liberal point of view, Democrats were largely vindicated. From the Muslim ban to the separation of families at the border, from the mishandling of the pandemic to the Capitol insurrection, Democrats’ warnings aged well. Yet one of the perils in life is being proven right.

The risk is excessive admiration for one’s own brilliance, preening at one’s own righteousness, and inordinate scorn for the jerks on the other side. It was the Republicans’ hubris after the 1991 gulf war — won in 100 hours — that led the G.O.P. to march obliviously into the catastrophic Iraq war a dozen years later.

Adam Grant, an organizational psychologist at Wharton, has a smart new book out advising us to “Think Again,” in the words of his title. He explores in part what goes wrong when smart people are too righteous, and he offers a paean to intellectual humility.

Research finds that the best people at making predictions (did you know that there are prediction tournaments?) aren’t those who are smartest but rather those who weigh evidence dispassionately and are willing to change their minds.

Likewise, math whizzes excel at interpreting data — but only so long as the topic is banal, like skin rashes. A study found that when the topic was a hot one they cared about, like gun policy, they blundered. Passion swamped expertise.

There are a number of biases in play, including the “I’m not biased” bias. That’s when we believe we’re more objective than others, and it particularly traps intelligent people.

“These biases don’t just prevent us from applying our intelligence,” Grant writes. “They can actually contort our intelligence into a weapon against the truth. We find reasons to preach our faith more deeply, prosecute our case more passionately, and ride the tidal wave of our political party.”

There’s reason to think that American men may be particularly vulnerable to this intellectual arrogance. In one study, teenagers around the world were asked to rate their mastery of 16 areas of math, including three that don’t exist: “declarative fractions,” “proper numbers” and “subjunctive scaling.” Those who boasted of their skill in nonexistent fields were disproportionately male, affluent and North American.

I wonder if we liberals, having helped to preserve American democracy over the last four years, are getting cocky and self-righteous — and the boast in the first half of this sentence might be an example of that.

Both left and right often see the world, indignantly, through a tidy moral prism, but the world is messier than that.

After #MeToo, progressives embraced the slogan “believe women” but struggled when a woman accused Joe Biden of sexual harassment. Some liberals embraced the slogan “defund the police” and hurt the election prospects of Democratic candidates who actually favored alternative social spending. Moving further to the left, utopians in Seattle last year set up a six-block “no-cop zone” that would be free of police violence, but the subsequent shootings there of six people in 10 days confirmed the value of the police. A much-read New York Times article last week chronicled how Smith College rushed to apologize and suspend a white janitor whom a Black student accused of racism; an investigation found no basis for the accusation.

The world is complicated, and we should all be cautious about shoehorning facts into our ideological constructs.

That’s one reason for intellectual humility: The search for truth is bumpy and complicated. My favorite philosopher, Sir Isaiah Berlin, emphasized that we’re fated to live in a world with competing and incommensurate values; that’s not terrain suitable for grandstanding.

Another reason to recalibrate is that if Democrats want to get things done, they need to win over undecided voters in swing states. And there’s evidence that preaching from the moral high ground alienates those voters. President Biden seems to understand all this better than some others in his party: He gets that every time Democrats brandish their wokeness and wag fingers or call people bigots, they manufacture more Republicans.

“Humility is often a more effective persuasive tool,” Grant told me.

Research suggests that what wins people over is listening, asking questions and appealing to their values, not your own. Grant cites evidence for “complexifying” issues so they become less binary and more nuanced, enabling someone on the other side to acknowledge areas of ambivalence.

Researchers find that it is easier for people to reach agreement on difficult issues if they have been prepped to see the world as complicated and full of grays. It’s a painstaking, frustrating process of building trust, keeping people from becoming defensive, and slowly ushering them to a new place.

All this is tough to do after four traumatic and polarizing years, especially when fundamental moral issues are at stake. But it’s precisely because the stakes are immense that we should try to learn from the science of persuasion and emphasize impact over performance.
See NYT

   

Penguins

A man was driving down the road when a policeman stopped him. The officer looked in the back of the man’s truck and said, “Why are these penguins in your truck?”

The man replied, “These are my penguins. They belong to me.”

“You need to take them to the zoo,” the policeman said.

The next day, the officer saw the same guy driving down the road. He pulled him over again. He saw the penguins were still in the truck, but they were wearing sunglasses this time. “I thought I told you to take these penguins to the zoo!” the officer said.

“I did,” the man replied. “And today I’m taking them to the beach."


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