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Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 21 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 13 mai 2021



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke

Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021 Vraie nouveauté !
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque
Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore
Tout sur le vaccin
Celles d'avril 2021 Vraie nouveauté !


Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


C'était avant l'informatique...

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Un timbre-poste aux couleurs de l'agriculture pour célébrer l'Ordre du Mérite agricole

Le « Mérite agricole » n’est pas récent : il a été créé le 7 juillet 1883, à l’initiative du ministre de l’Agriculture Georges Méline, sous la présidence de Jules Grévy. Aux termes du décret du 15 juin 1959, la distinction honorifique est destinée « à récompenser les femmes et les hommes ayant rendu des services marquants à l’agriculture ». Le Conseil de l’Ordre du Mérite agricole émet des avis et c’est le ministre chargé de l’agriculture qui décide souverainement des nominations. Contrairement à beaucoup d’autres ordres, il a été maintenu après la création, en 1963, par le Général de Gaulle, de l’Ordre national du Mérite, réunissant la plupart des ordres ministériels.

Pour La Poste, ce timbre « illustre la complémentarité des territoires (plaine, forêt, montagne) et la variété des nombreuses productions agricoles réparties sur le sol national ». Au premier plan, « les personnages et l’assiette témoignent du travail intergénérationnel permettant la transmission des savoirs agricoles, agroalimentaires et gastronomiques au service de l’alimentation ».


Le vaccin Astra-Zeneca fait peur, les variants font peur mais... mais… au Royaume-Uni la vaccination a fait des miracles

>>>> As UK nears zero Covid deaths, there’s good reason for optimism

Analysis: the vaccine strategy and staggered easing of restrictions have worked well. The next step is crucial.
See theguardian.com


Dans un domaine où l’Europe peut donner des leçons aux USA… L'école maternelle aux USA (Source: David Leonhardt in his NYT newsletter)

 

Il ne faut pas désagriculturaliser la France comme elle a été désindustrialisée !

La géographe Sylvie Brunel appelle à protéger et à venir en aide à l’agriculture française, qui est un secteur stratégique essentiel pour l’avenir du pays.

> Quel que soit leur modèle agricole, les paysans de France sont les premiers artisans de notre santé et de notre indépendance économique, mais aussi de notre écologie quotidienne.

> L’agriculture française, familiale, est durable, par ses méthodes très exigeantes, les paysages qu’elle produit, qui font de notre pays la première terre d’accueil des touristes dans le monde.
Partout dans le monde, et surtout dans les pays pauvres, le prix de la nourriture conditionne la paix sociale. Bien sûr, l’agriculture doit être écologiquement responsable, mais sans renvoyer le paysan à la pénibilité et à la précarité : les méthodes les plus modernes doivent être mobilisées.
.../...
Et pour le faire, il faut des moyens, de la reconnaissance, du respect. Notre agriculture est stratégique, ceux qui la mettent en œuvre au quotidien méritent tout notre soutien.

Voir lefigaro.fr


Le tsunami démographique (une hypothèse raisonnable du GIEC par exemple et de beaucoup d'entre nous) n'aura sans doute lieu


Qui ne veut pas qu’on interdise les « néonics » ? Voulez-vous vraiment le savoir Madame Lortie ? (Au Canada)

Appliquons le principe de précaution au principe de précaution

 

 

Grande dextérité textuelle de Pierre Repp
Pierre Repp chez Micel Drucker, un désormais classique !


Dilemme autour du Compa ?

>>> Pourquoi le Compa à Chartres pourrait ne jamais rouvrir ?
Voir lechorepublicain.fr

Si l'on peut comprendre les chartrains face au départ du Compa, il convient aussi de se poser la question des villes moyennes, telles que Chateaudun (qui a déjà vu partir le siège d'Axeréal ou la dissolution de la base aérienne en 2014 etc.)?

Faut-il tout concentrer sur les villes (agglos)-préfectures ?

Le lettre de protestation ne dit pas en quoi le "hangar-musée" serait contraire ou néfaste à un bel objectif culturel ?

Par ailleurs, si la visite du Compa Chartrain était plaisante ou intéressante, notamment au regard des animations mises en œuvre, la collection présentée était très limitée du fait même des limites physiques des lieux.

L'aménagement (décentralisé ?) du territoire ne doit (devrait) pas être qu'une discussion philosophique ? Alors dilemme ?

NB : Originaire du Pas de Calais, d'où je connais l'histoire agricole ; notamment des 2 branches Mac-Mahon vs La Fayette (à Arras : Place vs Bd Carnot), arrivé en Eure et Loir, j'ai redécouvert cette histoire entre Chartres vs Chateaudun.

Contact : F. COUSIN
Mél : fcexpert(a)orange.fr


Aardappelrooier, Anton Mauve, c. 1848 - c. 1888 - Rijksmuseum

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La confédération, paysanne mais pas seulement, par Emmanuelle Ducros

Le syndicat agricole, classé très à gauche et proche de l’écologie politique, laboure des champs divers et variés.

« Beaucoup de Confédération, de moins en moins de paysannerie ». C’est ainsi que, dans les autres syndicats agricoles, on moque les prises de position parfois surprenantes de la Confédération paysanne. Fondé en 1987, le Syndicat a recueilli 18,7 % des suffrages aux élections des chambres d’agricultures de 2019 et est lui aussi saisi par la tentation d’aller jouer sur le terrain politique.

La Conf’, comme on l’appelle, ratisse large et souvent loin de la défense des paysans (elle n’aime pas le mot agriculteur), son cœur de métier. En 2019, des manifestations où la Confédération s’était retrouvée au coude à coude avec les opposants à l’élevage de L214, notamment contre la ferme dite « des 1 000 vaches », avaient fait grincer des dents parmi les militants.
.../...
Voir lopinion.fr


La “randonnée la plus dangereuse du monde” est en fait… une via ferrata !

Suivez Pedro dans son aventure dans les montagnes Huashan, en Chine. Ce youtuber globe-trotter va vous faire découvrir une région montagneuse qui attire surtout des touristes chinois… L’une des attractions locales est estampillée “randonnée la plus dangereuse du monde”. Rien que çà… Un petit trajet en bus, une montée en télécabine et enfin 3.500 marches d’un escalier interminable. Parfois bien vertical… Et ensuite, c’est parti pour une « via ferrata » très vertigineuse ! Au-delà de la balade de Pedro, c’est l’occasion de découvrir en images les pentes du Mont Hua.
Voir altitude.news


Jean Yanne et Daniel Prévost : "Le manifestant professionnel"

Jean Yanne et Daniel Prevost interprètent le sketch "Le manifestant professionnel". Daniel Prevost explique qu'il est manifestant professionnel après avoir étudié à l'IDEM (Institut des Hautes Études de Manifestation). Il évoque les différents enseignements reçus ; confection des banderoles, lancé de pavés, etc. Daniel Prevost explique qu'il doit partir car il doit se rendre à deux manifestations, l'une pour "La paix en Israël" et l'autre pour "Al Fatah" mais en cas d'empêchement il peut se faire remplacer par son beau-frère, qui est policier.
Voir les inoubliables…


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

En bonne commerçante de ses charmes qu'elle était, la prostituée proposait une petite gâterie en sus à ses clients fidèles…
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr


400 000 morts par an en Europe à cause de la pollution de l’air ? Petits éclaircissements sur les (énormes) bugs méthodologiques de l’OMS, par Philippe Stoop, membre de l'Académie d'agriculture

Selon des estimations de l'OMS, la pollution de l'air serait à l'origine de 400 000 décès chaque année. Un chiffre à étudier de près.
.../...
Face aux incertitudes de plus en plus fortes sur les chiffres calculés par l’approche OMS, il est vrai que l’on peut se dire, que, dans le doute, il vaut mieux prendre des mesures fortes, peu importe que le nombre de victimes soit de 48 000 ou moins. Mais c’est un mauvais calcul, car il peut conduire à surestimer un risque mineur, et en négliger un autre aussi important, voire plus.

Il y a bien une différence d’espérance de vie de 3 ans environ entre le Nord et le Sud de la France, c’est un problème de santé public majeur dont il faudrait trouver la cause. Le modèle SPF revient à attribuer cette différence de mortalité à la pollution, une cause à laquelle les citoyens ne peuvent pas faire grand-chose individuellement. Cela peut démobiliser sur les efforts à faire pour une alimentation plus saine, qui est très probablement un facteur de confusion important avec l’effet de la pollution.

Un autre exemple de modèle mal validé montre bien le danger de se focaliser sur une cause unique mal avérée. Pendant les années 90, les travaux sur la mortalité immédiate associée aux pics de pollution étaient basés sur des modèles où la température était prise en compte de façon simpliste, et qui montraient un fort effet des particules fines.

À l’époque, les épidémiologistes se sont peu inquiétés du fait que ce modèle ne détectait vraiment bien que les pics de mortalité estivaux. Il a fallu attendre la canicule catastrophique de 2003 pour que l’on se rende compte que la chaleur pouvait tuer en France. Et comme la canicule se produit par temps très stable sans vent, elle coïncide avec les pics de pollution : les PM10 étaient dans ce cas en facteur de confusion qui avait masqué l’effet des températures minimales et maximales !

Cela a incité l’Institut National de la Veille Sanitaire (structure maintenant intégrée à SPF) à développer un nouveau un modèle plus sophistiqué sur l’effet des fortes chaleurs. C’est ce modèle qui sert désormais aux alertes canicule… et a montré a posteriori que plusieurs canicules antérieures, en particulier celle de 1976, avaient fait plusieurs milliers de morts, et auraient donc pu servir de base plus tôt pour un système d’alerte sanitaire ! Combien de morts auraient été évités en 2003, si les données de mortalité avaient été étudiées de façon plus objective, et moins polarisée sur la démonstration d’effets de la pollution ?
Voir atlantico.fr

 

En écho au poème de Robert Desnos présenté la semaine dernière…

Chanson du dernier enfant juif de Edmond Jabès (1912 - 1991)
in Je bâtis ma demeure (1959)

Pour Edith Cohen

Mon père est pendu à l’étoile,
ma mère glisse avec le fleuve,
ma mère luit
mon père est sourd,
dans la nuit qui me renie,
dans le jour qui me détruit.
La pierre est légère.
Le pain ressemble à l’oiseau
et je le regarde voler.
Le sang est sur mes joues.
Mes dents cherchent une bouche moins vide
dans la terre ou dans l’eau,
dans le feu.
Le monde est rouge.
Toutes les grilles sont des lances.
Les cavaliers morts galopent toujours
dans mon sommeil et dans mes yeux.
Sur le corps ravagé du jardin perdu
fleurit une rose, fleurit une main
de rose que je ne serrerai plus.
Les cavaliers de la mort m’emportent.
Je suis né pour les aimer.

Edmond Jabès était un juif francophone, né au Caire. Il fut l’ami de Max Jacob (le recueil dont est extrait ce poème lui est dédié) et d’Andrée Chédid (qui partageait la même origine). Contraint de quitter l’Égypte en 1956 à la suite de la crise du canal de Suez, il émigre en France. Son œuvre est marquée par ce déracinement, par son identité juive et par la révolte contre la Shoah.

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
 

Tête de cheval, étude pour Guernica, Picasso, 2 mai 1937, Paris
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía - Madrid


 


En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


Une maison sur roues / A House Rolling Through the Countryside
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

World population from 10,000 BC to today

See ourworldindata.org  

Pesticides : ce que nous enseigne le passé

L’analyse des sédiments lacustres d’un lac des Alpes, couvrant une période d’environ 100 ans, a permis de suivre l’historique de l’utilisation des herbicides, fongicides, insecticides et traitements divers dans un bassin viticole de Savoie.
Voir encyclopedie-environnement.org
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Ma remarque (GW) : si nos amis chercheurs voulaient être sûr d’avoir un écho médiatique, ils n’auraient pas fait autrement. Mais c'est seulement rigolo : ils ne précisent pas s’ils ont trouvé des fractions de molécules dégradées de pesticides ou des molécules entières. De toute façon, avec les outils actuels, quand on cherche la trace d’une molécule, on la trouve…

À quoi répond Paul Jamet qui connait (encore un peu) le sujet :

L'article a beaucoup de lacunes. Le DDT est interdit en France depuis octobre 1972. Tout le monde le connait, tout le monde sait le doser. Pour les molécules plus récentes, c'est à la fois une question de savoir-faire et de coût des analyses. En plus, il faut savoir ce que l'on cherche. Sinon, la facture peut s'élever très vite. On recherche aussi le lindane, l'atrazine.

Et comme tu le dis, il faudrait aussi rechercher les produits de dégradation ; mais là, c'est une autre histoire ...

Mais le titre de l'article est clair : il s'agit de l'enseignement du passé ... On peut faire l'analogie de cette démarche avec les carottages par exemple dans les glaciers ce qui nous renseigne sur le passé du climat. Une question intéressante serait de s'interroger sur l'avenir possible de ces " réservoirs " de résidus en cas de remise en circulation. Les auteurs parlent du ruissellement et de la remise en circulation. Il est nécessaire de " fouiller " plus d'en savoir plus sur la dynamique de ces milieux ...


Je réagis (GW) : Fouiller plus... Tu es bien un chercheur ! Mais fouiller plus, si on est seul au monde à fouiller plus, il y a de fortes chances que ce soit pour pas grand-chose.

À l'Inra, le grand truc, c'est de choisir son terrain de jeu et les règles du jeu... alors que la première chose devrait être de se demander : est-ce que d'autres équipes dans le monde sont sur le sujet et comment s’y prennent-ils ? Et ensuite comment être meilleurs que ces équipes ? S’il y a quelque chose à fouiller, il est certain que d’autres y ont pensé et s’y sont collés…

Et s'il n'y a personne, c'est que le sujet qui a peut-être un intérêt pratique, devrait être étudié par un Institut technique, mais ce n'est sans doute pas de la Recherche.


PJ : " Fouiller " plus est l'essence même des activités de recherche. Ce très vaste sujet du devenir des pesticides dans l'environnement est un très bon exemple où la recherche scientifique sensu stricto doit collaborer avec les instituts techniques.

À titre d'exemple, la mise au moins de modèles de dispersion des molécules dans l'environnement a besoin in fine de données de terrain pour tester la validité des modèles. De 1995 à 2000, j'ai présidé un groupe européen sur le devenir des pesticides dans l'environnement ; ce groupe était composé de quelque 80 chercheurs de 18 pays répartis en 4 groupes : dégradation ; adsorption ; entraînement par ruissellement et lessivage ; modélisation. Les préoccupations sont très différentes d'un pays à l'autre car les types d'agriculture, de la Finlande à l'Espagne sont à l'évidence très différents. Les insecticides sont beaucoup moins utilisés dans le nord de l'Europe que dans le sud ; a contrario les fongicides sont plus utilisés dans le nord que dans le sud.

De par sa position géographique intermédiaire et de l'importance de son agriculture, la France utilise beaucoup les produits phytosanitaires. Une coopération accrue Recherche - Instituts techniques ne peut être que bénéfique pour comprendre et limiter l'impact des pesticides sur l'environnement.
Cf Rapport datant de 2005

Quel avenir pour l’agriculture et l’alimentation bio ? Par Gil Kressmann

L’agriculture dite « biologique » est née au début du siècle dernier. Plus qu’un modèle de production, elle prônait le retour à la nature.

Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un nombre très restreint d’agriculteurs et de consommateurs. Il faut attendre 1980 pour que l’État inscrive officiellement l’agriculture biologique dans la loi d’orientation agricole. Puis la succession de crises sanitaires dans les années 1990 (vache folle, scandale des lasagnes au cheval, œufs contaminés…) opère un changement profond au sein de l’opinion publique vis-à-vis de l’alimentation. Les consommateurs n’ont plus peur de manquer, mais s’inquiètent dorénavant de ce qu’ils mangent. Les critiques d’une agriculture « productiviste » prennent de l’ampleur. Sont-elles pour autant justifiées ? En toute hypothèse, ces critiques ont sans doute su convertir un nombre croissant de consommateurs aux bienfaits avancés par les promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation biologiques.

À présent, le bio est devenu un véritable marché de masse. Cette dynamique est en train de transformer en profondeur l’écosystème de ce secteur d’activité. L’environnement concurrentiel des filières bio est en grande mutation, avec l’émergence de nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans réagir et s’engage dans la transition écologique en prenant de multiples initiatives. Encouragée à s’industrialiser et à s’internationaliser au risque de mettre en péril ses fondamentaux, la filière  bio est néanmoins contrainte de se remettre en question.

Voir fondapol.org

In the kitchen of vaccines / Dans la cuisine du vaccin
How Pfizer Makes Its Covid-19 Vaccine


AFIS


La Commission européenne reconnait que le Pacte vert européen a besoin des nouvelles techniques génomiques pour réussir

L’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) se réjouit de constater que les conclusions de l’étude de la Commission européenne sur les nouvelles techniques génomiques (NTG) confirment qu’elles seront un atout essentiel pour atteindre les objectifs du « Pacte vert » européen.
 
Pour l’ AFBV l’agriculture européenne aura besoin de ces nouvelles technologies pour concevoir des plantes mieux adaptées aux défis environnementaux, c’est-à-dire plus résistantes aux maladies et aux insectes nuisibles pour réduire l’utilisation des produits chimiques et affronter les changements climatiques.
 
Cet esprit d’ouverture de la Commission vers ces nouvelles techniques est rassurant pour tous ceux qui pensent que l’agriculture européenne a absolument besoin de poursuivre ses efforts d’innovation pour relever tous les défis auxquels sont confrontées les filières agricoles.
 
La crédibilité de ces nouvelles techniques est renforcée par le prix Nobel de chimie attribué à deux chercheuses, dont la française Emmanuelle Charpentier, pour avoir conçu les nouveaux ciseaux moléculaires ou CRISPR-Cas.
 
Partageant les convictions de la Commission sur l’intérêt des NTG pour la réussite du Pacte vert européen, l’AFBV a anticipé et s’est impliquée dans une démarche commune avec son partenaire allemand le WGG pour proposer une adaptation de la législation actuelle sur les OGM destinée à rendre utilisables ces nouvelles techniques.

Ces propositions ont été communiquées aux Ministres compétents en France comme en Allemagne et à la Commission. L’AFBV est prête à apporter ses compétences à la France, à l’Europe et à toutes les parties prenantes pour progresser rapidement dans l’atteinte des objectifs fixés par la Commission.
 
Plus que jamais l’agriculture européenne doit s’appuyer sur les nouvelles technologies et l’innovation pour produire plus et mieux afin de fournir aux citoyens des denrées alimentaires en suffisance à des prix abordables tout en préservant notre environnement.

Signalé par Gil KRESSMANN
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr


La transition agroécologique – Tome I - Tome II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde tandis que le second volume s’attachera à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages issus du terrain.

Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels comme aux décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition agroécologique mieux à même de faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Voir pressesdesmines.com



La société ouverte et ses nouveaux ennemis, De Michael Esfeld

- Nous sommes aujourd’hui, comme au sortir de la Seconde Guerre mondiale, confrontés à un choix entre liberté et totalitarisme – entre une société ouverte qui reconnaît inconditionnellement chaque être humain comme une personne et une société fermée qui soumet les droits fondamentaux à certaines conditions.
- La nature et l’ampleur de défis tels que la propagation du coronavirus ou le changement climatique ne sont pas entièrement nouvelles. De tels défis ont toujours été maîtrisés par les sociétés ouvertes grâce à l’adaptation spontanée des comportements et à l’innovation technologique.
- Des scientifiques, des politiciens, des dirigeants de l’économie et des médias transforment ces défis en des crises existentielles pour l’humanité afin de faire accepter la suppression des valeurs fondamentales de notre vie commune par la diffusion d’une peur délibérément suscitée.
-Les externalités négatives des actions libres sont exploitées de telle manière qu’en fin de compte, chaque action libre est soupçonnée de nuire à autrui. On ne peut alors se libérer de ce soupçon qu’au moyen d’un passeport de vaccination, de durabilité ou, de façon générale, d’un passeport social. L’exercice de la liberté est ainsi placé sous des conditions fixées par des experts qui réclament de posséder un savoir moral-normatif pour diriger la société.
- Ce développement néfaste ne peut être contré que par une vision substantielle de l’humanité fondée sur la liberté et la dignité humaine, qui donne lieu à des droits fondamentaux s’appliquant sans condition. Il n’y a pas de valeur morale supérieure à la dignité de chaque être humain.
Voir europeanscientist.com

Ma réaction (GW) : Cet argumentaire bien conçu me parait présenter quelques faiblesses :

- il n’y a pas besoin, dans nos démocraties, de traiter les gens avec qui nous ne sommes pas d’accord comme des ennemis, à moins d’éprouver en soi-même un sentiment d’insécurité et de fragilité. En vérité, ce ne sont que des adversaires avec qui nous pourrions très bien travailler.

- ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une maladie grave très contagieuse et ce n’est pas la première fois que des mesures comme celles que prennent nos responsables politiques sont prises. Dernièrement, par exemple, cela a touché certaines régions d’Afrique avec le virus Ebola qui s’est avéré difficile à maitriser, d’où l’angoisse de nos dirigeants. M. Esfeld fait des comparaisons entre situations et se trompe sur la situation en Suède, mais surtout il ne veut pas prendre en considération la « chance », qui toujours dans la vie joue son rôle, parce qu’à mon avis et par exemple, la différence entre la France et l’Allemagne lors de la première vague tient beaucoup au décalage dans le temps dans le surgissement de l’épidémie entre nos pays et à la chance !

- si certaines mesures prises par nos responsables peuvent paraitre excessives, il y a tout lieu de penser que ces mesures seront évaluées et que des corrections y seront apportées. Nos démocraties savent se corriger elles-mêmes quand nous faisons des erreurs. On peut voir chez M. Esfeld un manque de confiance certain dans nos systèmes démocratiques, manque de confiance que M. Esfeld partage avec des populistes peu démocrates de tous bords.

- je suis toujours étonné quand on me dit que la Covid-19 est juste une petite grippe et que son danger est exagéré pour susciter la peur, comme l’a indiqué le bon Dr Raoult qui nous a bien fait rire par ailleurs avec sa façon d’envisager les expérimentations en médecine. Mais Il faudrait demander leur avis aux malades qui en ont souffert, et regarder ce qui se passe dans les régions ou les agglomérations les plus affectées (en Inde, au Pérou…).

- il y a moyen d’évaluer les politiques des uns et des autres, et pour ce qui concerne le coronavirus, un indicateur me parait tout à fait valide, c’est en pourcentage l’excès de mortalité dans la période que nous traversons par rapport à la normale (10 % pour la France, 3 à 4 % pour l’Allemagne).

Bien sûr, chaque pays a ses spécificités, plus ou moins de chance, et des populations au tempéraments très divers. Mais tout de même… la compétence, cela ne s’invente pas et les résultats sont troublants !

 

Mais je ne trouve pas ce pourcentage pour la Hongrie qui a un excès de mortalité épouvantable.

Rien n’est parfait, mais le fait que les dirigeants français aient essayé de maintenir les établissements scolaires ouverts me parait très positif et contredit le discours catastrophiste de M. Esfeld.

Ceci étant, je partage complètement le point de vue de M. Esfeld sur la capacité de nos sociétés ouvertes et libres autant qu’il est possible, à surmonter nos difficultés, y compris en ce qui concerne le changement climatique, grâce à l’adaptation de nos comportements et à l’innovation technologique.

L'agriculture bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec

L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes de l’agriculture biologique pour justifier leur recours aux aliments issus de ce mode de production est son impact sur l’environnement, censé être meilleur que celui de l’agriculture dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en forte expansion et en sachant qu’aucun des critères de la certification bio n’a trait directement à des caractéristiques environnementales, il convient de s’interroger sur le bien-fondé de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir en connaissance de cause.

Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement, à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments « polluants » de l’eau et de l’air, l’impact sur la production de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique et en éléments fertilisant minéraux, l’abondance de différentes espèces formant la biodiversité et, enfin,  les surfaces nécessaires pour une production agricole suffisante.

Voir fondapol.org

False Alarm de Bjorn Lomborg : un seau d’eau sur l’alarmisme climatique, de Jean-Paul Oury

La question finale posée par Lomborg est « si on veut un monde meilleur, est-ce que la politique climatique est la chose la plus importante sur laquelle on doit se concentrer. » S’il est essentiel d’investir dans les bonnes politiques climatiques, diminuer le réchauffement climatique n’est qu’une politique parmi d’autres. Hélas on a fini par la privilégier aux dépens de toute autre politique. Or, il est tout aussi essentiel de rendre le monde plus prospère. Lomborg cite les travaux menés avec son Think Tank sur les politiques qui délivrent le meilleur retour sur investissement. Il fournit un classement de ces politiques. Aussi, il ne faudrait pas que le combat contre le réchauffement climatique détourne notre attention des autres combats à mener tels que favoriser l’ouverture du marché et la libre entreprise, développer les politiques de santé, lutter contre la malnutrition, aider la contraception, l’éducation et le développement des technologies. Or c’est l’obsession des « histoires effrayantes » sur le réchauffement climatique qui nous pousse à prendre de mauvaises décisions.

(1) Bjorn Lomborg, False Alarm, How climate change panic costs us trillions, hurts the poor, and fails to fix the planet, Basic Books
See europeanscientist.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Mon passé très présent rend mon futur imparfait.
Laurent BAFFIE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 6 mai 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 985 dated May 10, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Nouveau site Internet et manifestations à prévoir pour Agriculteurs de Bretagne, par Claire Lamy Grandidier

L’association Agriculteurs de Bretagne fait peau neuve et vient de lancer son tout nouveau site Internet. Elle dévoile également ses manifestations à venir.
 
Agriculteurs de Bretagne, association loi 1901 créée en janvier 2012, porte une démarche de communication positive et collective de l’agriculture bretonne. Aujourd’hui, elle regroupe plus de 3300 adhérents individuels, agriculteurs et sympathisants, 160 organismes et entreprises partenaires et également plus de 220 communes soutiens.

L’association vient d’ouvrir son nouveau site Internet. « Plus moderne et plus simple d’accès, ce site répond aux interrogations des Bretons sur l’agriculture et présente les actions de l’association comme Tous à la Ferme, Découvertes à la Ferme et bien d’autres », expliquent les membres d’Agriculteurs de Bretagne.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Ploegende boer, Anton Mauve, ca. 1885 - Rijksmuseum

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Améliorer les prévisions à court et moyen terme des modèles agronomiques en prenant mieux en compte l’incertitude des prévisions météorologiques

Belle thèse d’Ivana Aleksovska, analysée par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France
Voir academie-agriculture.fr


Proagrica et Agro EDI Europe annoncent avoir conclu un accord de collaboration stratégique visant à intégrer les standards Agro EDI Europe dans la plateforme internationale de traçabilité et d'échange de données Agro CloSer

Agro CloSer est une organisation née aux Pays-Bas en 2019 sous l'impulsion des associations de distributeurs et de fabricants de protection des cultures afin de faciliter la traçabilité au travers de la Supply Chain agricole et permettre une meilleure efficacité des échanges électroniques entre les partenaires.

Fort de ses 20 années d'expérience dans le domaine, Proagrica a su développer ce réseau de connectivité capable d'échanger et de transformer les données à partir de sources multiples, au travers d'une solution combinant la technologie EDI (échange de données informatisé) et différents portails, le tout s'intégrant de manière transparente avec l'ERP de chaque entreprise. La plateforme Agro CloSer est déjà déployée dans plusieurs pays européens : Pays Bas, Belgique, Allemagne et commence maintenant son développement en France.
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Voir lelezard.com


Lucie Mainard, d’enseignante à éleveuse connectée aux 5 000 abonnés

Titulaire de deux masters, cette ancienne enseignante s’est lancée dans l’élevage de poules il y a deux ans. Grâce aux réseaux sociaux, elle ouvre les portes de son poulailler, Les Jolies rousses. Pour Lucie Mainard, l’agriculteur doit désormais savoir « expliquer pour faire du lien ». Une démarche que le dossier En quête de demain met en lumière.
Voir ouest-france.fr


How has the world population growth rate changed?


Projet Clochète - Caractérisation du comportement et localisation des ovins et caprins grâce à des technologies embarquées

Le projet Clochète, co-construit avec des éleveurs ovins et caprins, a permis de rédiger le cahier des charges d’un collier connecté en vue de faciliter leur travail, dans la conduite des troupeaux sur les surfaces pastorales. Les spécifications fonctionnelles et techniques de l’outil Clochète associent deux capteurs embarqués : un GPS, pour permettre la localisation, et un accéléromètre pour caractériser le comportement des animaux.
Voir idele.fr


Le carbone des sols sous l’œil des satellites

L’Inrae a mis en évidence un lien direct entre la durée annuelle de couverture végétale des sols cultivés et l’accumulation de carbone en grandes cultures. L’indicateur Soccrop est de nature à aiguiller les pratiques agricoles et à flécher les fonds publics (Pac) et privés (Label bas carbone) soutenant l’atténuation du changement climatique.
Voir pleinchamp.com


Deux agriculteurs de l’Aisne font le buzz sur les réseaux sociaux avec leur danse de la pluie : Bruno Cardot et Vincent Guyot sont deux influenceurs du monde agricole.
Voir aisnenouvelle.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Carting the log, Anton Mauve

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MyPrécifield déploie un module d’azote sur blé en partenariat avec Visio-Crop

En cette fin de mois d’avril 2021, Visio-Crop et Précifield lancent sur plus de 300 parcelles la phase de test d’un module de conseil en azote sur blé codéveloppé par les deux structures. Ce nouveau module sera disponible sur MyPrécifield. Il viendra compléter celui lancé en février "Conseil et modulation d'azote sur colza".
Voir cultivar.fr


« La présence de ruches sur la ferme change l’approche du système » (article réservé aux abonnés)

Jean-Charles Desforges s’est adapté aux ruchers qu’il héberge sur son exploitation depuis dix ans. Cette année, des ruches connectées ont confirmé ses bonnes pratiques agricoles.
Voir lafranceagricole.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: A shepherd with his flock in a winter landscape by Anton Mauve

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Le 100 % pâturage est compatible avec le robot de traite

« La première clé de réussite pour faire pâturer un troupeau laitier avec un robot de traite, c'est la motivation de l'éleveur », affirme Thomas Huneau de la ferme expérimentale de Derval (44), où les 70 vaches laitières pâturent une vingtaine d'hectares tout en saturant une stalle de robot.
Voir agri-mutuel.com


TrackenGo : Une application conçue pour les marchands de paille

TrackenGo a développé Kropeo pour digitaliser la gestion logistique de la récolte de paille et fournir un outil adapté aux marchands de paille et à leur mode de fonctionnement. Kropeo est une application Web associée à une application mobile sous iOS et Android.

Dans son utilisation complète, Kropeo sert à gérer tous les chantiers par parcelle, gérer les chauffeurs et faire la saisie.
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Voir grostracteurspassion.com


Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen

S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant permis d’aboutir à un consensus scientifique international, cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant la promotion de l’agriculture biologique.

En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des aliments bio est relativement similaire à celle des aliments conventionnels et que les quelques différences relevées demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global. Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans conséquences sur la santé, les produits bio végétaux – non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent plus de risques de présence de constituants naturels toxiques ou de contaminations chimiques ou microbiennes.

La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation bio confond souvent association et relation causale. Ces résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument « nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait donc plus être revendiqué.

Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible, notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité pour fournir les engrais organiques indispensables. Une trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et la hausse des prix associée rendrait les aliments plus difficilement accessibles au plus grand nombre.

Voir fondapol.org

Krone : La formation digitale s'accélère pour s’adapter à la pandémie, par Simon Billaud

Il y a un an, le coronavirus faisait son apparition et a bouleversé les processus de formation sur les machines au centre de formation Krone de Spelle.

Krone propose 82 formations vidéo et à distance en allemand et en anglais. Elles peuvent être réservées à volonté par les partenaires commerciaux Krone. Les formations intègrent de façon régulière des tests de connaissances.
Voir grostracteurspassion.com


Semis de maïs pour un autre agriculteur (vidéo)

Dans la série "il faut s'entraider entre collègues voisins", David Forge, agriculteur en Indre-et-Loire, entreprend cette fois de semer le maïs sur la parcelle d'un confrère.
Voir wikiagri.fr


Protection fongicide des blés en Eure-et-Loir (vidéo)

Valentin Aufort, salarié agricole au sein d'une exploitation céréalière du nord de l'Eure-et-Loir, procède ici à une protection fongicide des blés.
Voir wikiagri.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Harvesting in Glaisdale by John Atkinson

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1.200 inscrits à la plateforme API-Agro !
 
Vous n'êtes pas encore inscrit ? C'est le moment !
 
1.200 inscrits sur API-Agro, cela représente autant de potentiels acquéreurs pour vos données... qu'il n'y a plus qu'à déconfiner ! Dans le respect, bien sûr, des gestes barrières : en choisissant un espace sécurisé où la confiance est de mise.

Alors, déconfinez vos données en souscrivant au niveau d'abonnement Basique, accessible à partir de 240 € HT/an.
Voir api-agro.eu


« Arrêtez de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, ancien Président de l’Institut national du cancer

« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible ! »

Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver ! », le professeur Khayat répond à son tour par une injonction aux nombreux interdits qui pourrissent le quotidien des Français. Des interdits (pas de viande, pas d’alcool…) présents partout et qui amplifient le sentiment de culpabilité.

Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !

Éditions Albin Michel - 224 pages

Voir par exemple Fnac


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : À vouloir vivre avec, on meurt avec son époque.
STENDHAL.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatiques et réseaux

Belnet : une cyberattaque au motif politique ?

Belnet, le FAI des institutions belges, a connu mardi un DDoS d'ampleur. L'attaque a compromis les travaux du parlement fédéral, qui devait discuter d'un sujet politique sensible.
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L’assaut n’a épargné aucune des quelque 200 organisations utilisatrices du réseau Belnet, touchées à divers degrés. Parmi elles, le parquet fédéral, qui a rencontré des problèmes pendant une réunion en visio. Mais aussi des centres de vaccination, dont les systèmes de réservation en ligne ont connu des indisponibilités.
La Chambre des représentants du parlement fédéral a aussi eu des soucis. C’est de là que part la piste chinoise. Et pour cause : l’attaque a démarré peu avant la tenue d’une audition sur la situation des Ouïghours. L’une des personnes appelées à témoigner devait raconter son expérience dans les camps du Xinjiang.
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Voir silicon.fr


Podcast Éducation : en route vers un renouveau technologique !

Apprentissage hybride, accompagnement, usages : le rôle central de la technologie. A l’heure de la classe hybride et de la continuité pédagogique, la technologie doit s’adapter …
Voir silicon.fr


Ordinateur portable : les 5 éléments clés pour choisir, par Philippe Azouyan

L'essor du Smart Working(a impacté les décisions d'achat concernant les ordinateurs portables dans les petites et moyennes entreprises.
Voir silicon.fr


Intel’s Challenge: WinARM, by Jean-Louis Gassée

The Wintel alliance, Windows and Office running on Intel x86 processors, enjoyed its dominant position for more than three decades. Today, ARM processors have shuffled the deck, presenting serious challenges to Intel’s new CEO.
See mondaynote.com/


Plus d’internet à cause… de castors, par Théophile Larcher

Ils ne sont pas appelés des rongeurs pour rien.

« Une tournure très inhabituelle et canadienne des évènements » a indiqué le service de télécommunication.

900 des 2000 habitants de Tumbler Ridge, petit village à 1200 kilomètres au nord de Vancouver sur la côte ouest canadienne, a vu son accès à internet coupé pendant 36 heures à cause de castors, ont rapporté plusieurs médias anglo-saxons ainsi que Ouest-France.
Voir linformaticien.com


Google veut activer la double authentification par défaut, par Guillaume Périssat

Le géant de Mountain View compte améliorer la sécurité de ses utilisateurs, de force si nécessaire. Google va prochainement automatiquement imposer la sécurité à double facteur pour ceux qui utilisent ses services, à condition que leurs comptes soient correctement configurés.

Voilà presque vingt ans, Bill Gates annonçait la fin prochaine des mots de passe. Et pourtant, le mot de passe est toujours bien là, dans les services que nous utilisons comme dans les bases de données dérobées par des pirates. Hier, journée internationale des mots de passe, Google a indiqué qu’il était temps de prendre le taureau par les cornes.

Certes il ne sera pas aisé de se débarrasser du bon vieux mot de passe, mais il peut être renforcé, complété par un second niveau de sécurité. L’authentification multifacteur n’est pas chose neuve, certaines méthodes sont même pointées du doigt pour leur manque de robustesse. Mais aux yeux de Mountain View deux protections valent mieux qu’une.
Voir linformaticien.com


Yahoo ET AOL vendus par Verizon, par Théophile Larcher

Les deux sociétés ont été cédées au fonds Apollo Capital Management pour quelque 5 milliards de dollars, deux fois moins que leurs prix de rachat respectifs. L’entité sera renommée Yahoo.

Deux des entreprises les plus iconiques des débuts de l’Internet sont en passe d’être renvoyées dans les cartons.

Verizon Media, l’un des principaux opérateurs téléphoniques américains, vient d’annoncer avoir cédé Yahoo et AOL à Apollo Global Management Inc, un fonds de capital-investissement américain, pour la somme de 5 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros), selon un communiqué diffusé le 3 mai. Verizon conservera 10 % des parts de la nouvelle entreprise, renommée pour l’occasion Yahoo.
Voir linformaticien.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Beaucoup y courent toujours après, mais c'est toujours lui qui les rattrape.
ANONYME.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures

F2F : un manque de vision stratégique qui nuira à la souveraineté alimentaire de l’Europe » Interview de Pierre Pagesse

Dans le monde il y a deux systèmes de protection de l’agriculture. La protection aux frontières du pays avec droit de douane et celui des compensations financières dues aux déséquilibres des marchés agricoles mondiaux. En Europe les aides sont découplées de la production et ne jouent plus ce rôle. Les Américains, grande nation agricole, ont des prix planchers en dessous desquels ils compensent leurs agriculteurs producteurs. L’Europe qui a signé des accords mondiaux de libre échange en agriculture l’a fait sans adaptation de sa politique agricole. Celle-ci repose de plus en plus sur les contraintes environnementales. Ce déséquilibre remet en cause notre précaire indépendance alimentaire et ses aspects géo-stratégiques.

Il est temps d’y remédier ; mais les prémisses de la nouvelles PAC ne semblent pas en prendre le chemin. La concurrence doit être loyale pour être facteur d’efficacité : messieurs les décideurs, la balle est dans votre camps.
Voir europeanscientist.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Tietorul de lemne de Ludovic Bassarab (1866 – 1933) (Le bucheron, Roumanie)

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L'élevage français profite de l'évolution de l'alimentation due à la Covid, par Frédéric Hénin

Le changement des habitudes alimentaires consécutif à la fermeture des établissements de restauration collective réoriente en France les débouchés des produits animaux. Les consommateurs achètent davantage de viande française, moins concurrencée par les importations.

La dernière note de conjoncture de l’Institut de l’élevage illustre une nouvelle fois les tendances observées depuis plusieurs mois sur les marchés français des produits de la viande.
Voir wikiagri.fr


« En 20 ans de semis direct, j’ai peut-être créé 1 millimètre de sol »

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Au plan agronomique, Christian Abadie peut se satisfaire d’avoir fait remonter le taux de matière organique à 3% et d’avoir amélioré la fertilité de ses parcelles, le tout assorti d’une économie sur les ressources (eau, engrais, carburant) et d’une baisse des impacts environnementaux. « Jusqu’à preuve du contraire, la technique reste toutefois suspendue au sort du glyphosate », analyse l’agriculteur. Une forme de reconnaissance viendra peut-être avec les crédits carbone. « Cela fait vingt ans que l’on en parle, il va falloir faire vite car je suis proche de la retraite, ironise-t-il. J’espère que le dispositif ne se limitera pas aux objectifs et qu’il récompensera aussi les acquis. Il faut 2000 ans pour créer 10 centimètres de sol. En 20 ans, j’ai peut-être créé 1 millimètre de sol ». Christian Abadie ou les pieds sur terre. Un peu plus de terre.
Voir pleinchamp.com


La Directive 2001/18 devrait être amendée, estime Alain Deshayes, président de l’AFBV

Rencontre avec Alain Deshayes, Président de l’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) au sujet de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Voir agriculture-environnement.fr


Du côté d'Auguste Derrière

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Bienvenue sur ce guide consacré à l'agriculture de conservation des sols !

L’agriculture de conservation des sols (ACS) vise à favoriser les mécanismes naturels du sol pour produire dans une perspective efficiente et durable. Ce guide vous propose quelques éléments clés pour mieux appréhender cette pratique, préparer votre transition et pourquoi pas vous lancer !
Voir pleinchamp.com




 

Les NBT incarnent l’avenir de l’agriculture, estime la députée Valérie Bazin-Malgras

Animée par la députée LR de l’Aube Valérie Bazin-Malgras, la convention consacrée à l’alimentation et à l’agriculture a permis de dégager une vingtaine de propositions censées dresser les contours du programme agricole du futur candidat LR à l’élection présidentielle
Voir agriculture-environnement.fr


La merveilleuse aventure des pionniers de CRISPR-Cas9

Le prix Nobel de chimie a été décerné cette année à la Française Emmanuelle Charpentier et à l’Américaine Jennifer Doudna pour leurs travaux sur les « ciseaux moléculaires ». L’Académie suédoise a ainsi récompensé les deux chercheuses pour la mise au point du système universel d’édition du génome Crispr-Cas9.
Voir agriculture-environnement.fr


F. Descrozaille : « Les agriculteurs doivent s’approprier la culture du risque »

Le député Frédéric Descrozaille (LREM) a remis au ministre de l’Agriculture son rapport sur la gestion des risques en agriculture, clarifiant le rôle assigné aux assurances climatiques et aux calamités. Il invite les agriculteurs à s’approprier la culture du risque et l’État à avancer sur le chantier de l’eau. Le député s’est remis à l’ouvrage, en s’attaquant au droit de la concurrence dont pâtit fortement l’économie agricole.
Voir pleinchamp.com


 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Ce que les hommes essayent toujours de tuer, mais qui finit par les tuer.
Herbert SPENCER

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans

> 105 ans: Bon anniversaire Geneviève

> Pour sourire


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Ce qui empêche tout d'arriver en même temps.
Trouvé sur "La Toile"

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agenda

Irrigation et gestion de l’eau. Enjeux dans le cadre du changement climatique

19 mai – 14h30 - Webinaire
Le changement climatique est aujourd’hui une réalité. La hausse des températures entraîne une augmentation de l’évapotranspiration et le bilan hydrique des sols se dégrade.
L’efficience de l’eau dans les systèmes agricoles et le devenir de l’irrigation sont des conditions de durabilité en agriculture.
Cette séance propose plusieurs exemples en France et en Espagne, et aborde les politiques publiques et projets de territoire sur l’agriculture et la gestion de l’eau.
Voir academie-agriculture.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Meule de foin par Ludovic Bassarab (1866 – 1933)

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Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire

26 mai 2021 - 14H30 - Webinaire
Au cours des dernières décennies, la prairie pérenne est revenue au centre des débats économiques, écologiques et sociétaux. Ses contributions à la qualité de l’eau, à la biodiversité et à la lutte contre le réchauffement climatique par le stockage du carbone font désormais largement consensus dans le monde scientifique et bien au-delà. Cependant force est de reconnaître que les politiques de soutien à l’agriculture ont été défavorables aux prairies pendant des décennies, tant en Europe que dans la plupart des autres pays, notamment pour les systèmes pastoraux. Aujourd’hui encore, malgré la reconnaissance de l’ampleur des services écosystémiques attribués aux prairies et aux parcours, la question de leur rémunération reste posée.
On ne peut pas parler de prairies sans parler des élevages d’herbivores qui les valorisent et des productions de lait et de viande associées. Depuis des millénaires ces élevages contribuent largement à la sécurité alimentaire locale et mondiale, en valorisant d’immenses surfaces non cultivables et de grandes quantités de coproduits. C’est aujourd’hui encore une source de revenu minimum et une épargne pour 500 millions de paysans pauvres. Mais c’est aussi un sujet de controverse qui s’est imposé dans le débat public en Europe, concernant la place du lait et de la viande dans l’alimentation humaine, les émissions de méthane, le bien-être animal, etc.
Face à des visions souvent sectorielles, cette nouvelle séance AAF sur les prairies et les herbivores a pour objectif d’examiner la très grande diversité des systèmes d’élevages d’herbivores, les contributions positives et les impacts négatifs, au niveau mondial, européen et français, par une approche systémique pour mieux cerner les enjeux et leur rôle pour une alimentation et une planète durables.
Voir academie-agriculture.fr


Loi climat et résilience : comment une loi non agricole peut impacter durablement l’agriculture

8 juin 2021 - 8h30 - 10h - Webinaire
Le projet de loi sur le climat en discussion au Parlement contient des textes qui ne relèvent pas d’une loi sur l’agriculture, mais qui impactent de façon décisive l’agriculture en limitant le recours aux intrants.
Carole Hernandez-Zakine, spécialisée en droit de l’environnement appliqué à l’agriculture, décryptera les articles de cette loi Climat qui portent sur l’eau, les engrais et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr


Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Ce sculpteur, qui réussit parfois si bien les têtes de vieux.
Natalie CLIFFORD-BARNEY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Produire du vin ne doit plus tuer, par Alexandre Abellan

Drame individuel et multifactoriel, chaque suicide reste une question sans réponse. Jusque-là cachée par la pudeur des familles et l’intimité des proches, cette tragédie de l’agriculture française frappe désormais visiblement le vignoble. En une semaine, trois personnalités du vignoble ont mis fin à leurs jours (à AnianePuget-Ville et Arbois). Si aucune généralité ne peut en être tirée, ce ne sont hélas pas de premiers cas isolés. On peut y voir le symptôme d’une fragilité exacerbée par un trop-plein de calamités.

Les crises se succèdent, se cumulent, pèsent sur le pouvoir de résilience et peuvent saborder le vouloir d’existence. Aux difficultés commerciales démultipliées (taxes américaines, fermetures des restaurants, annulations des salons…) s’ajoutent un gel historique (aux conséquences réelles mal appréhendées par le gouvernement français et la Commission Européenne) et des épreuves individuelles (qui n’appartiennent qu’à l’intimité). Les dernières digues éclatent. Et le mot tabou de suicide est prononcé par de plus en plus de lèvres dans la filière vin.

Craint depuis des mois par les représentants de la filière et ses assistants sociaux, ce signe de désespoir n’est pas une fatalité. S’il n’existe pas de solution miracle, les opérateurs se trouvant acculé dans une impasse peuvent se rapprocher de conseillers psychologiquesjuridiques et syndicaux. Alors que la honte de l’échec contraint les vignerons et négociants au silence solitaire, les exceptionnelles conditions actuelles doivent briser cette spirale mortifère. Chaque suicide est un drame pour la filière vin, qui doit affronter cette question pour y apporter une réponse.
Voir vitisphere.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Harman Yerinde, by Nicolae Grigorescu (1838 - 1907)

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Du côté de pleinchamp.com : Fin de l’artificialisation, début de l’aridification ?

La Loi Climat et résilience fixe à 2050 la fin de l’artificialisation nette des espaces agricoles, forestiers et naturels. Mais le renforcement de la protection des ressources en eau pourrait contribuer à assécher ce qui aura été préservé.

L’horizon est certes lointain, le parcours législatif n’est pas achevé, mais c’est une première : la loi Climat et résilience, adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 4 mai, fixe un cadre et un horizon pour en finir avec l’artificialisation des espaces agricoles, forestiers et naturels. En 2050, le solde entre l’artificialisation des sols et la renaturation des friches urbaines et industrielles devra être égal à zéro. C’est le « zéro artificialisation nette », qu’évoquait déjà le Plan biodiversité de 2018 mais sans en préciser ni l’horizon temporel, ni les modalités, tandis que les lois précédentes relevaient de l’incantation.

Quand la loi sera promulguée et si elle est appliquée, l’artificialisation sera donc enterrée. Certes, d’ici à 2050, l’agriculture va encore abandonner des dizaines de milliers d’hectares, attendu que l’artificialisation grignote aux deux-tiers des terres agricoles, majoritairement bonnes et très bonnes, contre un tiers d’espace naturels et forestiers. Selon l’Observatoire de l’artificialisation des sols, 276.376 ha ont ainsi été artificialisés entre 2010 et 2019, soit environ 1% de la SAU.

A l’intention des sceptiques, le législateur donne deux gages, à commencer par la division par deux du rythme d’artificialisation au cours des dix ans à venir. Et chaque année, le gouvernement sera comptable, devant le Parlement, de l’évaluation de l’application la loi par la Cour des comptes, secondée par le Haut conseil pour le climat.
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Voir pleinchamp.com




Terre-net Web TV


Du côté d’André Heitz

> Plus de 2.000 agriculteurs nigérians prêts à cultiver du niébé GM cette annéev

> Une équipe de chercheurs de l'INRAE et universitaires produit un lorem ipsum post-moderne

NB (source Wikipedia) : Le lorem ipsum (également appelé faux-texte, lipsum, ou bolo bolo) est, en imprimerie, une suite de mots sans signification utilisée à titre provisoire pour calibrer une mise en page, le texte définitif venant remplacer le faux-texte dès qu'il est prêt ou que la mise en page est achevée.

Généralement, on utilise un texte en faux latin (le texte ne veut rien dire, il a été modifié), le Lorem ipsum ou Lipsum. L'avantage du latin est que l'opérateur sait au premier coup d'œil que la page contenant ces lignes n'est pas valide et que l'attention du lecteur n'est pas dérangée par le contenu, lui permettant de demeurer concentré sur le seul aspect graphique.

> Attention aux abeilles : Walmart dit aux agriculteurs états-uniens comment cultiver leurs terres

> 40 millions d'emplois américains

> Lutter contre le mildiou de la pomme de terre en Afrique subsaharienne

> 400.000 morts par an en Europe à cause de la pollution de l’air ? De petits éclaircissements de M. Philippe Stoop sur Atlantico

> Biden veut casser les brevets des vaccins contre la Covid. Il devrait faire très attention.




Du côté du ministère de l’Agriculture

> France Relance : 6 M€ pour 9 associations qui développent des projets au service d’une alimentation locale et solidaire

> France Relance : 10 millions d’euros pour les entreprises de la transition agroécologique

> Déplacement de Barbara Pompili, Julien Denormandie et Cédric O à Poulainville dans la Somme pour l’inauguration du chantier ŸnFarm de la startup Ÿnsect

> Le « Bon Diagnostic Carbone » du plan France Relance est désormais opérationnel

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Du côté de la Fnsea

> Projet de Loi Climat et Résilience : Des avancées mais des inquiétudes persistantes pour l’agriculture française

A l’occasion du vote du Projet de Loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets à l’Assemblée Nationale, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs se félicitent du début de reconnaissance du rôle de l’agriculture française comme source de solutions face au changement climatique (Captation de carbone dans les sols, production de biomasse pour les matériaux biosourcés, production d’énergies renouvelables…) Aucune profession n’est plus à même que les agriculteurs de percevoir les enjeux climatiques qui bousculent collectivement la société. Ils subissent de plein fouet l’accroissement des aléas extrêmes qui déstabilise la production et les systèmes agronomiques et engendre une forte volatilité des prix.

À ce titre, le projet de loi « Climat et Résilience » comporte des avancées attendues depuis de nombreuses années par la profession agricole : des mesures concrètes en faveur de la lutte contre l’artificialisation des sols, des adaptations essentielles sur les conditions des commandes publiques de produits agricoles et des dispositions facilitant le développement des énergies renouvelables dans les territoires.

Mais la FNSEA et JA appellent, dès à présent, les sénateurs à revenir sur les dispositions créant des contraintes supplémentaires pour la production alimentaire sur notre territoire, sans réels effets sur le changement climatique.

Les articles relatifs à la ressource en eau (articles 19 à 19 bis), représentent pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs, de véritables inquiétudes. Sans évolutions du texte, ils sont de nature à remettre en question les fondements du droit de l’eau et par là-même l’avenir de projets nouveaux (irrigation, retenues d’eau), mais aussi des travaux agricoles « traditionnels » comme le drainage des parcelles agricoles par exemple. A la veille du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique annoncé par le ministre de l’Agriculture, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs appellent à maintenir le principe d’une gestion équilibrée de la ressource en eau.

La création potentielle d’une redevance sur les émissions liées aux engrais azotés est également une menace pour les agriculteurs français. Cet article doit être revu pour s’inscrire dans le cadre d’une harmonisation européenne. Une réflexion sur une redevance ne peut être conduite qu’au niveau européen, partagée par l’ensemble des Etats membres et s’accompagner d’une protection aux frontières face aux importations en provenance des pays n’appliquant pas de taxation. A défaut, il s’agira d’une nouvelle distorsion pénalisant les agriculteurs français et ouvrant la porte à des importations de produits ne respectant pas les règles imposées en France…

La FNSEA et Jeunes Agriculteurs restent totalement mobilisés, dans le cadre de l’examen prochain du projet de loi au Sénat, afin de faire valoir la vision d’une production alimentaire souveraine et performante, tant sur le plan environnemental que sur le plan socio-économique… l’un n’allant pas sans l’autre.


Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Celui où nous aurions aimé vivre est celui qui précède immédiatement le temps où nous sommes venus.
SAINTE-BEUVE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Opinions et curiosités du web (2)

Une vieille dame a décidé de s'offrir un beau cadeau pour ses 85 ans en passant une nuit dans un magnifique hôtel

Au moment de payer le lendemain matin au départ, l'employé au comptoir lui tend une note pour 250€.

Elle demande alors pourquoi c'est si cher... ?

- Je suis bien d'accord que c'est un bel hôtel mais franchement ça ne valait pas 250 € pour juste une nuit et en plus, je n'ai pas pris de petit déjeuner !

L'employé lui répond que 250€, c'est le prix standard, que le petit déjeuner était compris et qu'elle aurait pu le prendre.

Elle demande alors à parler au directeur.

Celui-ci arrive à la réception et, déjà prévenu par l'employé, lui annonce :

- Madame, cet hôtel a une piscine de taille olympique et un centre de conférences tout équipé, cela fait partie de notre standing.

- Mais je ne les ai pas utilisés, dit-elle

- Peut-être, mais c'était là et vous pouviez les utiliser.

Il continue en expliquant que l'hôtel a aussi un spectacle très connu chaque soir et qu'elle aurait pu y assister

- Mais je n'y suis pas allée, insiste-t-elle.

Après chaque service que le directeur de l'hôtel lui détaille, elle répond qu'elle n'en a pas profité.

Mais le directeur a toujours réponse à tout.

Au bout d'un moment, elle se décide enfin et fait un chèque de... 50€, qu'elle tend au directeur.

Celui-ci, surpris en voyant le chèque, lui dit :

- Mais Madame, votre chèque est de 50€ !

- C'est vrai mais je vous ai facturé 200€ pour avoir couché avec moi.

- Madame, je n'ai pas couché avec vous ! s'exclame le directeur.

- Ah c'est bien dommage, j'étais là, et vous auriez pu en profiter !

Faut pas se moquer du troisième âge, non mais !

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Pensée sur l’islamo-gauchisme… Ogien et Laugier sont dans une galère, par Pierre Jourde (enfin du raisonnable à l'Obs !)

Écrivain, professeur d’université et critique littéraire, Pierre Jourde se pose ici quelques questions.

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Sans surprise, Ogien et Laugier n’aiment pas qu’on parle d’islamo-gauchisme. Essayons de leur expliquer les choses. Donc. La gauche française s’est construite en grande partie sur la critique de la religion, et le refus de son emprise sur l’espace public. Ça va, jusque-là ? On suit ? Pas de problème tant que le catholicisme était en gros la seule religion concernée. Puis l’Islam est devenu la religion d’une partie importante de la population, immigrée, venant de pays où la religion est omniprésente dans l’espace public.

À partir de là, la gauche s’est scindée en deux courants : un qui est resté dans la ligne de la critique des religions, ne voyant pas pourquoi on ferait une exception pour l’islam. Et inquiète, en outre, qu’une partie de ces populations qu’elle défendait, effectivement, au nom de l’égalité, réintroduise en France, au nom de l’Islam, des idées dont on pensait être en train de se défaire : sexisme, patriarcat, antisémitisme, homophobie, obscurantisme religieux.

L’autre courant a considéré que l’Islam était la religion d’une minorité opprimée, et que les critiques qu’on pouvait lui adresser étaient forcément, comme le disent les duettistes, l’expression d’« une peur viscérale de la religion musulmane ». Dans leur imagination, certainement. Mais en réalité, personne ne dit que tous les musulmans adhèrent à l’islamisme, à part des extrémistes ultra-minoritaires. On ne cesse même de dire le contraire. L’astuce des Laugier-Ogien consiste à affirmer : on ne le dit pas, mais on le pense. C’est ce qu’on appelle l’honnêteté intellectuelle. C’est un peu comme si j’affirmais : Laugier ne dit pas qu’elle souhaite l’instauration de la charia en France, mais elle le pense très fort. Pas mal, non ? Rigoureux, non ?

Cette façon d’assimiler toute critique adressée à une religion à de l’islamophobie, du racisme, du fascisme est caractéristique de cette deuxième tendance, dont l’apparition au sein de la gauche restera comme un fait majeur de l’histoire des idées. L’appellation d’« islamo-gauchisme » pour la désigner me semble parfaitement pertinente, d’autant que ceux qui la représentent n’hésitent pas, au nom de la liberté et du progrès, à se retrouver dans des manifestations où on crie « mort aux juifs », ou « Allah Akbar » devant le Bataclan, ni à afficher leur soutien aux mouvements les plus racistes, les plus homophobes, les plus misogynes, les plus antisémites, comme les Indigènes de la République. L’intersectionnalité, mes enfants, c’est pas gagné…

Cette tendance qu’ont les islamistes à considérer les femmes comme inférieures, à massacrer les infidèles, à se montrer intolérants, antisémites, la difficulté dans certaines banlieues à parler de la Shoah, à présenter des théories scientifiques qui ne cadrent pas avec le Coran, évidemment, c’est ennuyeux pour des gens qui se prétendent progressistes. La solution est toute trouvée. Faites état de ces difficultés, sans pour autant accuser tous les musulmans, les Laugier et les Ogien crieront à l’islamophobie et au racisme. Comme ça, pas de problème, on balaie la poussière sous le tapis. Or, ceux qui souffrent de cela, en premier lieu, ce sont les musulmans, pris en otage par les islamistes et par ceux pour qui tout va bien.

Ogien et Laugier poussent cet aveuglement volontaire et ce déni de réel jusqu’à l’indécence. « Chaque meurtre commis au nom de l’Etat islamique (quelle que soit la réalité de cette allégeance) est une occasion de raviver la suspicion », osent-ils écrire. Comme si ce doute sur l’allégeance devait faire douter qu’on massacre au nom du prophète. Comme si la « suspicion » était scandaleuse après 20 ans d’attentats et 300 morts au nom d’Allah. Comme si la « suspicion » était gravissime alors que les musulmans vivent en paix et sont libres de pratiquer leur religion, ce qui reste la meilleure preuve de la capacité d’accueil et de tolérance de ce pays. Comme si, finalement, les professeurs, les enfants juifs, les vieilles dames juives, tous les innocents assassinés, il était tout de même un peu louche de leur donner de l’importance. Ils en sont à suggérer la manipulation, dans un passage très complotiste, où ils considèrent que la menace de l’Islam est un fantasme (il faut le faire !) : « aucune information ne filtre qui permettrait de confirmer les craintes des apeurés. La seule indication qui vient périodiquement donner un peu de crédit à cette accusation est celle, livrée sans aucun détail, du nombre d’attentats qui auraient été déjoués par les services de renseignements sur le territoire français. Parfois, la mise en scène de l’arrestation d’un ou une « terroriste » dont, la plupart du temps, on est bien en peine de savoir exactement quel objectif il ou elle poursuivait ».

Je ne sais pas vous, mais personnellement j’adore les guillemets à « terroriste ». Et les attentats déjoués, comme celui d’Inès Madani à Notre-Dame de Paris, celui, tout récent, de Béziers, avec des explosifs artisanaux, on ne sait pas si c’est bien vrai, ni quels objectifs étaient poursuivis ! La réalité ne cadre pas avec vos convictions ? Changez de réalité.
…/…
Voir nouvelobs.com


Autre pensée du jour

L’inculture scientifique des élites françaises a des effets profonds sur la conduite des affaires de l’État.
.../...
La France était traditionnellement le pays de la conversation. On y était d’accord pour être en désaccord, on y doutait comme le scientifique face à l’expérience qui contredit ses hypothèses. Or, sur les réseaux sociaux ou les chaînes en continu, il est interdit de douter. On se claquemure dans ses certitudes, on ne parle qu’à son propre clan. La complexité devient une faiblesse dans les médias qui exigent brièveté et immédiateté. L’important n’est plus de convaincre ou de se laisser convaincre, mais de tuer l’adversaire. En cela, il y a un lien profond entre l’effondrement de l’enseignement des sciences et la disparition de la dispute intellectuelle, la violence des réseaux sociaux et la fragmentation de la société en tribus qui ne se parlent que pour s’excommunier. L’effacement des sciences est bien un désarmement intellectuel global.

Réinjecter de la science dans la sphère publique n‘est pas une affaire de moyens. C’est d’abord une affaire de contenu, et une ambition à assumer. À l’école, mieux former les enseignants, les ouvrir à des pédagogies de l’expérience, leur faire confiance, les laisser libres et les aider à échanger, stimuler la curiosité de l’enfant, lui apprendre à douter, accorder plus d’heures aux sciences. Côté administration, former nos futurs cadres aux enjeux scientifiques et favoriser les parcours issus du monde scientifique et technique. Dans la sphère publique et politique, assumer une parole capable de reconnaître erreurs et ignorances. En formant les futurs citoyens à la démarche scientifique, on réarme intellectuellement les Français face à la complexité du monde. La Révolution française avait débuté avec l’Encyclopédie.

Philippe JUVIN, maire LR de La Garenne-Colombes et médecin
Voir lemonde.fr

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

A first thought for today

It is wrong always, everywhere, and for anyone, to believe anything upon insufficient evidence.
William Kingdon CLIFFORD, mathematician and philosopher (1845-1879)


A second thought for today

Not thinking critically, I assumed that the "successful" prayers were proof that God answers prayer while the failures were proof that there was something wrong with me.
Dan BARKER, former preacher, musician (1949 -)


A third thought for today

“The real industrial revolution is starting now – provided we make the right investments in key technologies and set the right framework conditions.”
Thierry BRETON, Commissioner for the Internal Market


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Oxcart by Nicolae Grigorescu (1838 - 1907)

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Pour « une politique agricole et alimentaire commune »

Cinq membres de l’Académie d’agriculture de France proposent, dans une tribune au « Monde », de faire d’une alimentation sûre et saine l’un des objectifs de la politique agricole commune.
.../...
Pour assurer une dimension alimentaire à cette politique européenne, il faudra agir simultanément à différents niveaux :

Le partage équilibré de la valeur créée dans la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur, doit être le premier objectif d’une PAAC efficace. C’est l’ambition, en France, de la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire (EGalim) dont les résultats restent limités faute de dispositifs suffisamment incitatifs.

Une attention particulière doit être portée à l’importance de l’alimentation pour la santé des populations. Certains fléaux sanitaires (obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers) sont liés à des régimes alimentaires déséquilibrés, et leur régulation passera par un renforcement de la chaîne des savoirs (R&D, formation, information) et des incitations économiques et fiscales.

L’indéniable succès des circuits de proximité, créateurs de revenus, d’emplois et de lien social, ne doit pas occulter l’importance de « circuits longs vertueux », car la grande majorité des aliments consommés par les Européens passent toujours par une phase industrielle et commerciale qui doit être bien intégrée dans la PAAC.

La souveraineté alimentaire ne sera acquise que si les règles de mise en marché des productions agricoles sont les mêmes pour tous : il faut imposer des « mesures miroirs » dans tous les accords commerciaux internationaux agricoles.

La lutte contre la précarité alimentaire doit être un objectif de la PAAC, avec par exemple le projet français de chèques alimentaires pour les plus démunis, qui devrait être mis en place à l’échelle européenne.

La PAAC doit aussi consacrer des moyens pour éduquer – dans le cadre scolaire, universitaire et associatif – les Européens à une alimentation plus saine, à une bonne compréhension de la nature des systèmes alimentaires et à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Avec cette nouvelle ambition alimentaire, la gouvernance de la PAAC doit être partenariale entre acteurs privés et publics, et plus décentralisée au niveau des territoires et notamment des régions – le succès des projets alimentaires territoriaux en France en est un bel exemple.

Pour réussir l’indispensable transition écologique de l’Europe, la dimension alimentaire doit être mieux intégrée aux enjeux de la PAC.
Voir lemonde.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Séquelles de la Covid : 60 % des patients hospitalisés présentent au moins un symptôme après 6 mois

Combien de temps les symptômes de la Covid-19 peuvent-ils persister après une hospitalisation pour une infection par le SARS-CoV-2 ? Les scientifiques continuent à se poser de nombreuses questions sur ce virus émergeant et sur les conséquences à long terme de la maladie qu’il cause. Parmi les équipes qui s’intéressent à la problématique de la « Covid longue », les investigateurs de la cohorte French Covid, promue par l’Inserm. Dans une nouvelle étude publiée dans le journal CMI, ces chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’AP-HP et d’Université de Paris montrent qu’une proportion importante de patients ayant été hospitalisés et suivis dans le cadre de French Covid présentent encore des symptômes 3 et 6 mois après l’infection.
Voir inserm.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Celui passé dans les salles d'attente, fait des malades, des patients.
Claude FRISONI

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Du côté d'EBBH : Là, j’touille…

   

When Telemedicine Works, and When It Doesn’t

Doctors and patients discuss how virtual medicine can best be used, such as for preventive care and for understanding blood test results, and how it can be misused.
See NYT


China’s population growing at slowest rate in generations

Census data reveals demographic timebomb, adding pressure on Beijing to boost incentives for couples to have more children.
China has reported the slowest population growth since the early 1960s, despite scrapping its one-child policy in 2015 to encourage more births and stave off a looming demographic crisis.
.../...
See The Guardian


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Girl Crying, by Nicolae Tonitza (1886 – 1940, Romanian)

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What are the safest and cleanest sources of energy? by Hannah Ritchie

All energy sources have negative effects. But they differ enormously in size: as we will see, in all three aspects, fossil fuels are the dirtiest and most dangerous, while nuclear and modern renewable energy sources are vastly safer and cleaner.

From the perspective of both human health and climate change, it matters less whether we transition to nuclear power or renewable energy, and more that we stop relying on fossil fuels.
- Nuclear energy and renewables are far, far safer than fossil fuels
- Putting death rates from different energy sources in perspective
- Contrary to popular belief, nuclear power has saved lives by displacing fossil fuels
- Modern renewables and nuclear energy are not only safer but also cleaner than fossil fuels



Sánchez y Macron legalizan en Montauban la doble nacionalidad hispano-francesa

Los presidentes español y francés homenajean a Azaña ante su tumba como símbolo del lazo histórico íntimo entre ambos países.
Ver elpais.com

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



The sports Jewish joke

A yeshiva decides to start a crew team.

But no matter how much they practice, they lose every single race.

Eventually they decide to send one boy down to the nearby prep school as a spy, to watch their winning crew team and find out what their secret is.

After a day of reconnaissance, the boy comes back.

“Listen!” he tells his teammates.

“I learned how they do it — they have eight guys rowing, and only one guy screaming!”

   

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