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AFIA


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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 40 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 23 septembre 2021



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke

Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque
Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore
Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août
Celles de septembre (Nouveau)


Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


Avant l'informatique

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L'effet Greta Machin
Avoir absolument ici sur facebook.com (humour facile mais très drôle)


À propos des complotistes… que Primo Levi n’a pas eu le temps de connaître !

Je crois dans la raison et dans la discussion comme instruments suprêmes de progrès.

Il faut nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d’autres voies que par la raison, autrement dit des chefs charismatiques : nous devons bien peser notre décision avant de déléguer à quelqu’un d’autre le pouvoir de juger et de vouloir à notre place.

Puisqu’il est difficile de distinguer les vrais prophètes des faux, méfions-nous de tous les prophètes ; il vaut mieux renoncer aux vérités révélées, même si elles nous transportent par leur simplicité et par leur éclat, même si nous les trouvons commodes parce qu’on les a gratis. Il vaut mieux se contenter d’autres vérités plus modestes et moins enthousiasmantes, de celles que l’on conquiert laborieusement, progressivement et sans brûler les étapes, par l’étude, la discussion et le raisonnement, et qui peuvent être vérifiées et démontrées.

Extraits de « Si c’est un homme » (appendice de 1976), récit où Primo Levi témoigne de son enfermement au camp d’Auschwitz.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Jeune fille aux oies, 1881, par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)

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Charles Guérin (1873 - 1907)

… est l’héritier d’une grande famille d’industriels lorrains, mais aux affaires il préfère la poésie. Il fréquente les salons parisiens : Hérédia, Mallarmé… Il est l’ami de Francis Jammes.

Mais dans ce poème, il exprime son désir de simplicité (appréciez les limpides images de campagne) et se déclare excédé par la vanité des intellectuels à la mode : c’est leur préciosité qui est visée dans les « stylets stellés de béryl et les simarres d’or barbare ».

De santé fragile, il meurt à 33 ans, comme son dieu : il aurait pu devenir un poète inoubliable.

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net

 


La voix du soir de Charles Guérin (1873 - 1907),
in Le sang des crépuscules (1895)

La voix du soir est sainte et forte,
Lourde de songes et de parfums,
Et son flot d'ombre me rapporte
La cendre des espoirs défunts.

J'ai dit à l'amour qu'il s'en aille,
Et son pas d'aube, je l'écoute
Qui dans la gaieté des sonnailles
S'étouffe au tournant de la route.

La douceur de ce soir témoigne
De la bonté calme des choses.
Je voudrais vivre ! qu'on éloigne
Le vin où macèrent des roses,

Qu'on éloigne les mots subtils,
Les rythmes triples en tiares,
Les stylets stellés de béryls
Et les simarres d'or barbares.

Je suis las des perversités,
Je voudrais que mon âme lasse
Redevienne enfant des cités
Où le lys règne sur les places,

Que mon âme d'ombre délaisse
Les jardins de ronces haineuses,
Et laisse l'orgueil pour l'humblesse
Et redevienne lumineuse.

Le ciel est tendu d'améthyste,
Et maints péchés sont déliés...
Je songe un livre de pitié
Pour les âmes simples et tristes.

Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net

 

La Nuit étoilée, de Vincent van Gogh, 25 mai 1889, Museum of Modern Art, New York


 


Je croyais que le séquençage d'un génome humain était 100 000 fois moins cher qu'au début des années 2000, en fait c'est 1 million de fois moins cher... et ce n'est pas fini !

>>> Human genome sequencing: The Fastest Learning Curve in History? By Gale Pooley

In 2003, scientists sequenced a human genome for the first time. It cost them about one billion dollars.

Today, it costs $1000 to sequence a human genome, and a group of Chinese entrepreneurs at the BGI hope to get the price down to just $100.

If they succeed, the cost of DNA sequencing may amount to the fastest price decline in history.



Biden Sides with Farmers Over 'Right to Repair' Tractor Software Battle

U.S. President Joe Biden wants the Federal Trade Commission to limit the ability of farm equipment manufacturers to restrict tractor owners from using independent repair shops or complete some repairs on their own.
.../...
The source said Biden and USDA "believe farmers should have the right to repair their own equipment how they like."

Jahmy Hindman, chief technology officer at John Deere, told the Verge in an interview last month that "98% of the repairs that customers want to do on John Deere products today, they can do."He defended the decision to restrict repairs related to software, saying if owners modified diesel engine software it could impact emissions or other changes that could impact safety."Do you really want a tractor going down the road with software on it that has been modified for steering or modified for braking in some way that might have a consequence that nobody thought of?".
.../...
See agweb.com


Attention : cet "executive order du President Biden peut changer beaucoup de choses dans le secteur de ma machine agricole, mais bien au-delà aussi.


Excess fertilizer use: Which countries cause environmental damage by overapplying fertilizers?

Fertilizers have transformed the way the world produces food. They have not only brought large benefits for food security, but they also bring environmental benefits through higher yields (and therefore less land use).

But, there can be a downside when we overapply fertilizers. No matter whether they are natural fertilizers like manure or synthetic ones, excess nutrients are washed off and pollute the natural environment.

Nitrogen and phosphorus are the two main fertilizers that farmers add to their fields. In this article we present research showing that nearly two-thirds of the nitrogen we use on our crops becomes a pollutant, and more than half of the phosphorus we use does.



Comment la théorie de la relativité d’Einstein a changé nos vies, par Gary Dagorn (je voulais comprendre pourquoi le GPS est le résultat des intuitions géniales d’Einstein)

La relativité générale, la célèbre théorie d’Albert Einstein, a 100 ans cette semaine. L’occasion de revenir sur une équation qui a changé le monde.
Voir lemonde.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Jeune fille allant à la source, 1885, par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)

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Découvrez la JEMA, la Junior Entreprise de Montpellier SupAgro

>> La JEMA, ou comment les étudiants de SupAgro peuvent vous aider à réaliser vos études !

>> Connaissez-vous la JEMA ?

La JEMA, Junior-Entreprise de Montpellier SupAgro, a vu le jour en 2009. Cette association gérée par des étudiants fonctionne comme un bureau d’étude et bénéficie du label Junior-Entreprise, indicateur de qualité délivré chaque année suite à un audit annuel par la CNJE (Commission Nationale des Junior-Entreprises). Son objectif est de mettre en avant les connaissances et le dynamisme des étudiants en formation à Montpellier SupAgro au profit d’entreprises leur confiant des projets à réaliser.

La JEMA possède des domaines de compétences très larges : Agronomie, Agriculture numérique, Agroalimentaire, Territoires et Environnement, Viticulture… Cela fait plus de 10 ans que cette association accompagne les professionnels dans le développement de leurs projets en réalisant des études de marchés, de terrain, des études techniques, bibliographiques et bien d’autres encore !

En réalisant une étude avec la JEMA, vous bénéficiez des compétences de futurs ingénieurs tout en les aidant à financer leurs études !

Vous avez un projet en tête qui nécessiterait la réalisation d’étude(s) ? La JEMA est là pour vous aider.
Voir jema-supagro.fr
Mél : jema(a)supagro.fr


Histoire du développement en France du véhicule électrique

1943, c'est l'année où Paris a vu rouler sa première voiture électrique. Elle s'appelait "L'Œuf électrique" et a été imaginée par Paul Arzens.
Voir ademe.fr


Déjà en 1942, la voiture électrique circulait dans les rues françaises… c’était l'œuf électrique de Paul Arzens.

"Pour les villes, certainement que la traction électrique doit son avantage à sa propreté, à son côté pratique, puisque tous les instruments ménagers sont aujourd'hui électriques", expliquait Paul Arzens. Pourtant, elle n'a pas eu le succès attendu face à la voiture classique : "Une voiture, c'était viril, c'était pour se déplacer, c'était pour plaire (…) une voiture électrique, c'était silencieux, c'était tranquille."

Finalement, après la guerre, la traction électrique est abandonnée sauf en Grande-Bretagne, où, en 1968, roulaient près de 55 000 de ces véhicules.
Voir francetvinfo.fr


Taux d’incidence du Covid-19 : si quelqu’un doit être poursuivi devant la Justice pour avoir mis en danger la vie de certains d’entre nous, est-ce bien Madame Agnès Buzyn ?

   


Xavier Jaravel, lauréat du Prix du meilleur jeune économiste : « Les entreprises qui automatisent augmentent leurs emplois » (article publié en mai 2021)

Ce spécialiste de l’innovation et des inégalités observe qu’une plus grande productivité génère des besoins en main-d’œuvre.
Voir lemonde.fr


Singapour déploie des robots dans les rues pour lutter contre les incivilités

Une agence du ministère de l'Intérieur singapourien a lancé une expérimentation pour faire patrouiller un robot autonome afin de repérer les infractions au code de bonne conduite de la ville.
Voir usine-digitale.fr

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIEILLIR : S'il n'est pas permis de vivre très vieux, qu'on nous laisse au moins naître plus tôt.
Pierre DAC

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 16 septembre 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1004 dated September 20, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Job dating sur Innov-Agri : « Rencontrer un candidat sans voir son CV, cela donne plus d’ouverture »

Le job dating organisé par l’Apecita et Job agri dans le cadre du dernier salon Innov-Agri, du 7 au 9 septembre à Outarville (Loiret), a permis à une centaine de candidats de rencontrer des recruteurs pour un premier contact. Une formule bien accueillie, dans un contexte où les entreprises agricoles peinent de plus en plus à recruter des candidats diplômés.
Voir agri-mutuel.com


Nouveauté tracteur IH : Optum AFS Connect : davantage de confort et de connectivité

La dernière génération de l'Optum de Case IH a été dévoilé à Innov-agri Restart. Principales innovations : la cabine, l'interface conducteur et la connectivité, l'intérieur équipé de l'accoudoir Multicontroller, les commandes configurables, le moniteur AFS Pro 1200, le tableau de bord, le système de transfert de données instantané et les services connectés liés à l'AFS Connect.
Voir agri-mutuel.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Les prunes, 1896, par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)

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Arvalis lance "Fertiliser" pour mieux utiliser les produits organiques

"Fertiliser avec des produits organiques ou biosourcés" est le nom exact et complet du dernier né de la gamme d’outils gratuits et en libre accès proposé par Arvalis-Institut du végétal. En quelques clics, il permet d’évaluer la valeur N, P, K et Mg des effluents d’élevage, des produits organiques recyclés et de toute autre matière fertilisante d’origine résiduaire (Mafor). 98 produits organiques sont déjà référencés dans l’outil. "En fonction du type de culture, de la période et du mode d’apport prévus, l’outil indique si l’épandage est conseillé, possible ou déconseillé d’un point de vue agronomique", précise l’institut technique.
…/…
Voir cultivar.fr



Autoguidage et RTK moins chers, c’est possible ! Par Pascal Bordeau

Un réseau RTK collaboratif gratuit, un logiciel d’autoguidage en open source, un kit d’autoguidage bon marché à installer soi-même : la chasse aux technologies chères est lancée.
Voir entraid.com


Je monte une base RTK pour augmenter la précision de mon GPS

Gilles VK, agriculteur dans le Loiret, montre comment il monte une base RTK, dans l'objectif d'augmenter la précision centimétrique de ses GPS utilisés sur la ferme.
Voir wikiagri.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: La soif, 1886, par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)

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MyEasyCarbon, une appli au service de la décarbonation

Après la gestion parcellaire, la gestion des matériels, la planification des tâches, la modulation des intrants, la documentation automatisée ou encore l’analyse des coûts de production, la plateforme MyEasyFarm s’attaque à la problématique du carbone avec le module MyEasyCarbon.
Voir pleinchamp.com


Soil Capital

Soil Capital annonce "le lancement de Simone, son outil de simulation d’empreinte carbone, disponible gratuitement après la création d’un compte mySoilCapital. Cette solution permet aux agriculteurs de simuler leur impact environnemental et de mieux estimer les itinéraires techniques à mettre en place pour émettre moins de carbone ou en séquestrer davantage", avant d’envisager se lancer dans le diagnostic de référence.
Voir soilcapital.com


Science et Pseudo-Sciences n°337



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEILLIR : Un jour de moins chaque soir.
Frédéric DARD, et/ou San Antonio

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatiques et réseaux


Administrations : 1500 postes des services centraux de l'Intérieur délocalisés d'ici 2025

Le gouvernement a lancé un appel à candidatures auprès des communes "désireuses" d'accueillir ces services actuellement localisés en Île-de-France ou dans les métropoles régionales.
Voir acteurspublics.fr


Cegid : la tête dans le Cloud

Créé en 1983 à Lyon, le fameux éditeur de logiciels de gestion Cegid est connu pour avoir été un précurseur du Cloud en France et pour avoir toujours mis la data au cœur de son métier. Sylvain Moussé, son Chief Innovation Officer et grand évangélisateur du SaaS, décrypte toutes les tendances fortes de l’univers des données : Data storytelling, data lake, Machine Learning ou encore IA. Et il partage de nombreux exemples de la façon dont la data est en train de complètement redessiner les contours de nos métiers : comptabilité, finance, gestion de la paie, RH ou même retail !
Voir Cegid


Télécom : SFR va croquer Coriolis

Altice France est prêt à lâcher 415 millions € pour Coriolis Télécom qui opère 500 000 clients particuliers et 30 000 clients professionnels via ses activités de MVNO et son réseau de fibre.
Voir silicon.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: October by Carl Larsson, 1882)

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Travail hybride : l’importance de l’audio

Une bonne qualité audio permet de meilleures interactions humaines. La qualité audio de vos réunions est médiocre ? Le moment est venu de changer !
Voir lp.econocom.com


Comment les responsables cybersécurité font face au stress

Confrontés à l'augmentation de la fréquence des menaces, les RSSI et directeurs de la cybersécurité plient, sans rompre, en France.
Voir silicon.fr


Applications d'entreprise : un marché de 334 milliards $ en 2025 ?

Applications CRM, SCM... SAP, Salesforce, Oracle, Intuit et Microsoft sont, à ce jour, les cinq principaux fournisseurs mondiaux de ce marché.
Voir silicon.fr


Salaires IT : les experts en cybersécurité et data plébiscités

Le marché de l'emploi IT reste dynamique. Le rapport de force penche en faveur de certains profils, experts des données et de la sécurité cyber en tête.
Voir silicon.fr


Big Data, une sécurité lacunaire ?

À l’heure de la digitalisation tous azimuts, les attaques et vols de données font régulièrement les gros titres. Et si les enjeux sont tout aussi réels que la prise de conscience est massive, y compris du grand public, pour les entreprises, croiser les doigts ne suffit pas. Si la donnée est partout, la sécurité doit l’être tout autant.
Voir silicon.fr




Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIEUX (De) : En prendre un coup, ça ne veut pas obligatoirement dire qu'on se fait taper dessus par un octogénaire.
Philippe GELUCK

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures


SPACE : Cinq innovations obtiennent la mention spéciale 3 étoiles

- Replace.me, l’appli dédiée au remplacement des agriculteurs par Adventiel
- Opticool, le groupe frigorifique basse consommation pour tank à lait par Serap industries
- Agilitrac, les bâtiments évolutifs dédiés aux élevages porcins par Calipro
- AspiComfort, le collecteur de semence aviaire par IMV technologies
- Nid nanny, un nid à porcelets disposant d’un sol chauffant par Vereijken
Voir agri-mutuel.com


Sarthe : il devient paysan-boulanger et construit son four à pain
Voir actu.fr


Le paysan commerçant : Marché bio à Bréhat de François le Tron

L’étal de fruits et légumes proposé à la ferme de Kervilon fait son effet auprès de chaque visiteur : fruits, légumes, coulis, soupes, confitures ou pains sont proposés à la vente directe. Mais sa particularité c’est son fonctionnement en libre-service avec un simple panneau invitant les clients à se servir et à mettre « l’argent dans la boîte » !
Voir enezgreen.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): The Unwilling Sleigh Dog, by Johan Mari Henri ten Kate (1831 – 1910, Dutch)

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Maïs : du côté des nouveaux Mayas !

En cette période de rentrée, les récoltes de maïs se préparent. Et puisqu’il faut trouver des solutions durables face aux enjeux du changement climatique, de la décarbonation, de la préservation des ressources, tout en nourrissant une population mondiale croissante et de plus en plus soucieuse de durabilité au fur et à mesure que son revenu s’élève, cette lettre 34 décline à quel point les épis dorés … et ceux qui savent les planter et les valoriser nous épatent.
Voir calameo.com


Assurance récolte : projet de loi en janvier 2022, application en 2023

Solidarité, simplicité, accessibilité : tels sont les trois piliers de la réforme du système assurantiel, annoncée par le président de la République. Le soutien public passera de 300 millions à 600 millions d’euros par an. Il viendra en soutien et en complément de l’assurance récolte, dont les modalités restent à définir.
Voir pleinchamp.com


La coexistence entre cultures : L’expérience du maïs Bt en Espagne.

La seule culture modifiée génétiquement cultivée en Europe est le maïs MON810 (maïs Bt) lequel a été approuvé la première fois en 1998. Des renouvellements périodiques ont eu lieu, après rapports de l’EFSA, le dernier datant de 2020 (doi: 10.2903/j.efsa.2020.6245).

En Espagne ce maïs Bt représente environ 30% du maïs planté avec des oscillations annuelles. Il est cultivé surtout dans la vallée de l’Èbre et au Nord de la Catalogne, régions où la pyrale est fréquente et les vents sont forts.
Quand le maïs a été autorisé, la question de la coexistence avec d’autres formes d’agriculture s’est posée. Selon les règles proposées par la Commission Européenne, cette question se pose de façon différente selon qu’il s’agit d’une culture conventionnelle où le seuil accepté est de 0,9% de maïs OGM ou d’une culture organique (Bio) pour laquelle il n’existe pas de seuil (0%). Certains cas très isolés de possibles pollinisations croisées en Espagne ont été rapportée.
Des études ont été menées pour déterminer, dans les conditions du champ, l’importance réelle de ces pollinisation (doi: 10.1007/s11248-011-9549-z) montrent que leur gestion ne pose pas de problème.
En 2021, une proportion non connue d’OGM a été détectée dans des semences conventionnelles vendues en Aragon ; elles ont été retirées du marché. Ces différentes informations montrent que le principe de coexistence définie en Europe, selon lequel les paysans ont le droit de choisir les semences : conventionnelles, OGM ou organiques, est réalisé en Espagne dans le cas du maïs Bt.

Pere PUIGDOMÈNECH. Professeur de Recherche émérite du CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas) au Centre for Research in Agricultural Genomics, Barcelone, Espagne.

Signalé par Gil KRESSMANN, membre de l'Académie d'agriculture
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr


Du côté d'Auguste Derrière

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Marketing, Protection des appellations : La chips qui fait craquer l'AOC Margaux

Pour se protéger des margoulins, l'appellation margalaise défend son appellation des usurpations. Exemple avec une marque de pommes de terre frites "les chips de (...)
Voir vitisphere.com


Comment Donald Trump a économisé des milliers de dollars de taxe foncière grâce à des chèvres

Donald Trump déclare une partie de son club de golf de Bedminster comme une ferme, et profite ainsi d’une aide à l’origine créée pour aider les agriculteurs
Voir 20minutes.fr


Dans le Val-d’Oise, le chou de Pontoise veut faire son grand retour

La ville veut valoriser son patrimoine maraîcher à travers deux variétés emblématiques : le chou et la pomme. Si le premier est toujours cultivé dans l’agglomération, la deuxième en revanche a bien besoin d’être sauvée. Un concours culinaire les met à l’honneur.
Voir leparisien.fr



 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIEUX (devenir) : Mieux vaut encore attendre le plus longtemps possible.
Georges DUCLAIR

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans


> Congrès 2021: un bon cru

> Quelques photos du congrès 2021

> Rappel : concours du livre engagé pour la planète


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIEUX (Être) : J'ai quatre-vingt-dix ans. Je cours toujours les filles mais je ne me souviens plus pourquoi.
George BURNS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agenda


Démonstration de désherbage avec le robot FarmDroid (Stecomat) - Annonce trop tardive !

23 septembre 2021 - site d’expérimentation de la FNAMS à Brain-sur-l’Authion (49)
Matériel autonome capable de semer et de géolocaliser la position des graines semées pour biner avec précision entre les rangs et sur le rang, même à l’aveugle !
Voir stecomat.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Meditation by James (Jean-Baptiste) Bertrand (1823 – 1887, French)

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La 11e édition des Entretiens agronomiques Olivier de Serres : être agronome en contexte de transitions

5 webinaires pour mesurer les enjeux et engager les changements, chaque vendredi de 13h à 14h à partir du 24 septembre 2021.
Voir agreenium.fr


Les agrowebinaires du mardi de l'Acta et d'Agreenium

A partir du 28 septembre, chaque mardi, de 13h à 14h, alternance des deux thématiques : changement climatique et santé globale.
Voir Acta-Agreenium


Le changement climatique en viticulture : stratégie, expérimentation et transfert

28 septembre 2021 – 13h-14h - Webinaire
Année après année, les rapports du GIEC confirment que les activités humaines sont à l’origine des évolutions du climat telles que nous pouvons déjà en voir les manifestations : augmentation des températures, évènements climatiques extrêmes plus fréquents…

Ce webinaire propose d’aborder la thématique du changement climatique spécifiquement pour une filière, la filière viticole. La vigne est directement concernée par ces évolutions : avancement de la phénologie et de la période de récolte, baisse de l’acidité du raisin à la récolte, augmentation du degré alcoolique des vins, modification des profils aromatiques et polyphénoliques, évolution du rendement dans certaines régions.

Les intervenants aborderont les actions conduites par la filière viticole face au changement climatique, autour de l’expérimentation d’adaptation en viticulture, de la dynamique portée par une région viticole, le Val de Loire, et du transfert en formation.

Intervenants : Valérie LEMPEREUR, Institut Français de la Vigne et du Vin, Marie GASNIER, Interprofession des vins du Val de Loire, Taran LIMOUSIN et Bertrand CHATELET, Institut Français de la Vigne et du Vin, Hervé HANNIN, Institut Agro/Montpellier.

Animation : Hélène GROSS, ingénieur responsable du pôle "impact & innovation ouverte", Acta - les instituts techniques agricoles.
S’inscrire


Du côté d'Auguste Derrière

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Micro-plastiques et micro-organismes

29 septembre 2021 - PARIS
La production annuelle mondiale de matières plastiques qui n’a cessé de croître, est passée de 2 millions de tonnes en 1950 à plus de 400 millions de tonnes aujourd’hui. Nous en connaissons les propriétés fantastiques : légèreté, stabilité, résistance aux chocs et à la dégradation, etc.
Mais un an après leur production, les 4/5 de ces matériaux sont devenus des déchets qui véhiculent une large gamme de composés chimiques plus ou moins toxiques. Dans un contexte de faible recyclage, une part importante de ces déchets s’accumule dans les milieux continentaux et marins. Ainsi en ordre de grandeur, plus de 10 millions de tonnes rejoignent les océans chaque année.

Sous l’action de facteurs environnementaux, les plastiques se fragmentent. Les micro-plastiques sont des particules dont la taille est inférieure à 5 millimètres. Des nano-plastiques, fragments dont la taille est inférieure à 1 micromètre, sont également libérés au cours du vieillissement des plastiques. Ainsi, la pollution plastique devient partiellement invisible au cours du temps et s’intègre aux composantes microscopiques de notre environnement, ce qui suscite craintes et interrogations.

Cette séance permettra de faire le point sur la pollution par les matières plastiques et ses conséquences ainsi que sur les initiatives engagées pour améliorer la situation. Elle s’intéressera spécifiquement à l’état des connaissances sur les interactions entre déchets plastiques et communautés microbiennes (impacts écotoxicologiques, dégradation microbienne, etc…), tant en domaine continental qu’en milieu marin, ainsi qu’aux perspectives concernant le développement de matières plastiques biosourcées et/ou biodégradables dont la production et/ou l’élimination supposent l’intervention de micro-organismes.
Voir academie-agriculture.fr


Les biotechnologies végétales entre science et sociétés : bilan et perspectives

12 octobre 2021 - PARIS
Avec la participation de célèbre généticienne américaine Pamela Ronald, professeur à l’Université de Davis (Californie), qui nous honorera de sa présence et sera l’invitée d’honneur de ce 10 eme colloque de l’AFBV pour tracer les perspectives d’avenir des biotechnologies végétales dans le monde.
Voir biotechnologies-vegetales.com
Contact : Gil KRESSMANN, membre de l'Académie d'agriculture
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr


Data Science pour l'Agriculture

6 - 10 décembre - À distance
Objectifs de la formation :
- Acquérir les bases permettant de manipuler les principales méthodes de data science pour des objectifs de prédiction
- Appréhender la pratique réelle de ces méthodes au travers d'exemples et de travaux pratiques avec le logiciel R
Voir acta.asso.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIEUX (Être) : Je ne serai jamais vieux. Pour moi, être âgé c'est avoir quinze ans de plus que moi.
Bernard BARUCH

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Réassurance récolte, par Alexandre Abellan (17 septembre 2021)

Dans la longue série des aléas du millésime 2021, voici venus les épisodes cévenols. Habituelles en cette période de l’année, ces pluies torrentielles semblent gagner en violence, alimentant la perception d’un changement climatique accéléré.

Alors que le Gard et l’Hérault écopent depuis mardi (et craignent de nouvelles pluies dès la semaine prochaine), la refonte de l’assurance multirisque climatique tient de l’urgente priorité. Lancée au pas de charge par l’exécutif pour être mise en œuvre dès 2023, cette réforme affiche des principes prometteurs (intervention en cas de "coup dur" de l’État à partir d’une certaine perte de récolte, création d’un guichet unique sans doute géré par les réseaux d’assureurs…) et laisse d’importants détails en suspens (seuils de déclenchement, leviers d’incitation… sans oublier l’épineuse question de la « moyenne olympique »).

Alors que le vignoble souhaite mettre le plus rapidement possible le millésime 2021 derrière lui, la perspective d’une nouvelle assurance récolte pour 2023 paraît d’autant plus lointaine que les cotisations de contrats multirisques climatiques vont afficher d’importantes hausses pour 2023. Annoncées entre 15 et 25 %, ces fortes augmentations répondent mécaniquement aux importantes diminutions de la récolte en 2021. Ce qui pose la question de la transition d’un modèle assurantiel à l’autre. Sans devoir occulter la question de l’adaptation aux nouvelles contraintes climatiques, avec un besoin d’investissement dans la prévention et l’innovation contre ces aléas. 2021 n’est pas fini que l’on entend déjà parler d’achats de matériels antigels dans le vignoble : l’assurance est multimodale.
Voir vitisphere.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Le bucheron de P. Richer (1849-1933)


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Du côté de pleinchamp.com : Pas de bien-être animal sans bien-être de l’éleveur

La question du bien-être animal, qui était au cœur du salon de l’élevage à Rennes cette semaine, est indissociable de celle des conditions de travail et de vie des éleveurs. Le ministre de l’Agriculture a beau affirmer que la facture sera à payer par la société, celle-ci reste pétrie d’injonctions contradictoires.

« Une porcherie de treize étages ou une exploitation de vaches laitières de plus de 10 000 vaches, ce genre d’élevage ne se trouve en aucun cas en France, mais en Chine ou aux Etats-Unis. Il faut être à l’offensive pour montrer que nos élevages sont des élevages de proximité, de territoire, de qualité », a clamé le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie au Space, le salon de l’élevage à Rennes, dont le thème cette année était le bien-être animal, un sujet régulièrement abordé depuis plus de 20 ans.

Les élevages français sont en effet loin d’être comparables à des « fermes-usines ». A titre d’exemple, même si la taille des élevages a augmenté au cours des dernières années, plus de la moitié des exploitations laitières françaises sont constituées de troupeaux de moins de 70 vaches. Les troupeaux de plus de 100 vaches laitières représentent 15% des exploitations.

>> L'art de la communication
Etre à l’offensive pour communiquer, donc, mais comment ? « En matière de communication, on manque à la fois de temps et d’argent, contrairement à nos détracteurs, déplore Thomas Guegan, éleveur de porcs dans le Morbihan. Mais chaque éleveur fait ce qu’il peut avec ce qu’il a pour communiquer ». Ouvrir sa ferme, communiquer avec son voisinage… ces actions de proximité sont efficaces et de nombreux agriculteurs et agricultrices s’y emploient déjà. Le challenge est en revanche plus ardu pour toucher un public lointain et urbain.

« Dans les médias nationaux, on a l’impression que les progrès réalisés depuis 20 ans ne sont pas relayés, que l’agriculture n’évolue pas », constate Dominique Gautier, éleveuse de porcs dans les Côtes-d’Armor. L’an dernier, elle a accueilli sur sa ferme une équipe de France Télévision venue faire un reportage sur l’histoire de l’agriculture bretonne. « Sur quatre jours de tournage, ils n’ont gardé que quelques minutes sur lesquelles ils ne parlent que de pollution et de départ de nos animaux vers les abattoirs », témoigne-t-elle. Publiée sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle elle raconte cette terrible déconvenue a connu un immense succès et engendré de nombreux messages de soutien. « Lorsque l’émotion transparait, ça fonctionne », affirme l’éleveuse. Encore faut-il maîtriser les codes des réseaux sociaux, des lieux qui peuvent vite virer au lynchage médiatique.

>> Le coût du bien-être
.../...
Voir pleinchamp.com




Terre-net Web TV



Du côté de Idèle Première n° 174
Voir idele.fr


Du côté d’André Heitz

> La chronique de M. Jean de Kervasdoué dans le Point : « Les petits cochons nous mangeront »

> Point de vue : le véritable poison, c'est l'ignorance chimiophob

> De M. Gil Rivière-Wekstein sur Agriculture et Environnement : « OGM, vaccins, même combat »... et mêmes acteurs

> Insectes : l'avenir durable de l'alimentation humaine et animale ?

> L'aubergine GM est une victoire documentée pour les agriculteurs pauvres en ressources

> Élections en Allemagne : le supplice du choix – pour quel parti voter ?

> Peut-on réduire l'utilisation des engrais sans sacrifier la production alimentaire ?

> Non, le gouvernement états-unien ne paie pas les agriculteurs pour détruire leurs récoltes

> Tribune « Andrieu » dans Libération : c'est votre politique, Parti Socialiste ?

> 11 septembre : 20 ans après







Du côté du ministère de l’Agriculture

> Influenza aviaire : adapter la gestion du risque influenza aux pratiques de chasse

> Journées européennes du patrimoine au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

> Alimentation locale et solidaire : 442 nouveaux projets sélectionnés dans le cadre du plan France Relance

> #EntrepreneursDuVivant : de nouveaux ambassadeurs pour une nouvelle étape de promotion des métiers du Vivant



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Du côté de la Fnsea

> PPL EGAlim 2 : des avancées à saluer mais des points majeurs à améliorer sur la transparence des relations commerciales

La Commission des affaires économiques du Sénat vient d’examiner le texte de la Proposition de loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs, lequel sera examiné en séance publique la semaine prochaine. Si la FNSEA et Jeunes Agriculteurs considèrent que le texte fait l’objet d’avancées intéressantes, en particulier concernant les marques de distributeurs, elles demandent que soit néanmoins prises en compte des améliorations indispensables avec deux priorités absolues : plus de transparence dans les négociations commerciales et plus de fermeté sur les pratiques trompeuses liées à l’origine des denrées alimentaires.

La FNSEA et JA saluent la volonté du Sénat de consolider le dispositif de contractualisation prévue par la Proposition de loi ainsi que la clarification du recours aux instituts techniques pour fournir des indicateurs de coût de production. De même FNSEA et JA saluent l’initiative attendue d’encadrer fortement les contrats soumis à marques de distributeurs (MDD), comme ils l’avaient réclamé depuis les Etats Généraux de l’Alimentation.

Pour consolider ces avancées, la FNSEA et JA demandent néanmoins au Sénat de corriger certains reculs sur la proposition initiale pour atteindre pleinement l’objectif de la loi : une meilleure rémunération des agriculteurs.

Les syndicats appellent à revenir sur la philosophie de base du texte qui vise à développer le maximum d’outil au service de la transparence dans les négociations commerciales. Seul moyen de sortir du jeu de dupe entre opérateurs et distributeurs, qui mine les rapports de force au détriment de la production agricole. Aussi, FNSEA et JA militent pour la réintégration, à l’article 2, de la mise en place d’une option de transparence totale, matière agricole par matière agricole, afin de permettre aux industriels d’aller chercher les hausses de prix accordées aux agriculteurs auprès de leurs acheteurs.

Enfin, ils rappellent la nécessité absolue de rétablir le dispositif d’encadrement de l’utilisation du drapeau français ou de tout autre symbole représentatif de la France, supprimée en commission. Il s’agit ici d’un outil de transparence sur l’origine des matières premières agricoles obtenue par l’Assemblée nationale. Consommateurs comme agriculteurs attendent une réponse législative forte pour que cessent les pratiques commerciales trompeuses qui consistent à afficher un drapeau français alors que le produit en question est fabriqué à partir de matières premières agricoles importées. Le Sénat est fortement attendu sur ce point.

La FNSEA et Jeunes Agriculteurs ne doutent pas que l’écoute des sénateurs qui examineront le texte, en séance plénière mercredi 22 septembre, puisse permettre l’introduction de ces différents éléments afin que le rééquilibrage soit complet et permette une validation rapide de la proposition de loi en Commission Mixte Paritaire. A la veille de l’ouverture des négociations commerciales, rappelons l’enjeu : le renouvellement des générations ne passera que par une meilleure rémunération des agriculteurs.


Du côté d'Auguste Derrière

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> La stratégie de développement du bio doit demeurer ambitieuse et pragmatique

Nos organisations saluent la réunion organisée par le ministre de l’Agriculture sur le développement de l’agriculture biologique qui a eu lieu jeudi 16 septembre et que nous appelions de nos vœux pour défendre les intérêts des agriculteurs bio.

Alors que s’ouvre le Salon Tech&Bio, carrefour des innovations et qui rassemble toutes les forces autour des techniques alternatives et bio, nous partageons la stratégie proposée par le gouvernement pour développer l’agriculture biologique en France et souhaitons rappeler que pour atteindre ces objectifs ambitieux, plusieurs conditions doivent être réunies :

Une écoute vigilante et réactive du marché. La conjoncture actuelle de certains marchés (lait, œufs…) doit nous amener à interpréter la demande réelle des consommateurs en matière de bio. Dans un objectif de meilleure structuration du marché de la bio, l’offre doit répondre à la réelle demande des consommateurs. C’est un élément primordial pour assurer une rémunération décente pour les producteurs engagés. Afficher des produits bio au prix du conventionnel est un message à la fois erroné et contreproductif envoyé aux consommateurs, qui ne permettra pas le développement de l’agriculture biologique qui doit se poursuivre mais pas à n’importe quel prix et surtout pas au détriment des prix payés aux agriculteurs. Il faut davantage objectiver les analyses de marché et pallier le manque de données. En parallèle, il convient de continuer à stimuler la demande par les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), les filières territorialisées et la communication ciblée auprès du grand public notamment dans les secteurs en crise conjoncturelle.

Une application des EGAlim dans l’agriculture biologique. Il est nécessaire que la contractualisation devienne la norme afin d’assurer un prix construit sur des indicateurs de coûts de production ainsi qu’un maximum de visibilité pour les producteurs et particulièrement pour les jeunes installés. Il en va de la pérennité de leur projet.

Le développement d’une agriculture biologique performante techniquement en investissant dans la R&D. Comme en conventionnel, les agriculteurs engagés en bio font également face à des impasses techniques qu’il faut contribuer à lever par l’expérimentation et la recherche appliquée. Cela doit passer aussi par une accélération des solutions de biocontrôle, la recherche variétale et l’expérimentation d’itinéraires alternatifs solides présentés au salon Tech&Bio.

>> L’accompagnement aux changements de pratiques et aux alternatives aux suppressions de molécules par une mesure de transition (MAEC forfaitaire).

Une mise en œuvre souple de la réglementation et adaptée aux contraintes des agriculteurs. Les conditions d’application, notamment en matière de sortie des animaux en dehors des conditions hivernales, doivent être connectées aux réalités du terrain. Ne prenons pas le risque d’emmener les éleveurs vers des déconversions importantes, ce qui irait totalement à l’encontre des objectifs de développement du bio fixés par la France et l’Union européenne.

Pour toutes ces raisons, nos organisations défendent une approche économique de l’agriculture biologique, avec une juste rémunération des agriculteurs, en cohérence totale avec le débat actuel autour de la Loi EGAlim2.


Production de céréales : France comparée aux grands exportateurs mondiaux en matière de surfaces

Opinion répandue...
« Notre territoire comporte trop de grandes exploitations agricoles et l’avenir est sûrement à des fermes familiales de moindre importance. »

Notre analyse
« Si la France compte 110 000 exploitations céréalières spécialisées en grandes cultures ou en polyculture-élevage, ce sont majoritairement des entreprises à capitaux familiaux.
Comparée à la taille des exploitations céréalières des principaux pays exportateurs, la surface des fermes françaises est considérablement plus faible. En 2010, seules 250 exploitations de plus de 1000 ha étaient recensées.
Selon l’AGPB, l’avenir de nos exploitations passe certainement à la fois :
- par un renforcement de l’offre qualitative (teneur en protéines plus élevée, moindre humidité des grains...) et plus de dynamisme à l’export pour celles qui sont proches des ports spécialisés (ex : Rouen);
- par la création de filières de transformation nouvelles (diversification pour chercher de la valeur ajoutée, labels, chimie du végétal...) pour celles qui ne peuvent accéder économiquement à l’export.

Compte tenu des spécificités françaises dans un marché mondialisé, se développer tout en répondant aux attentes de la société impliquera des logiques multiples, faites de spécialisation ou de diversification selon les territoires. »



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIEUX (Être) : Tu as tout le temps que tu veux pour faire tout ce que tu ais devenu incapable de faire.
Philippe GELUCK.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Opinions et curiosités du web (2)


Des répliques qui ne vieillissent pas trop…

1. « Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît. »
Les tontons flingueurs

2. « Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse. »
Les barbouzes

3. « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. »
100 000 dollars au soleil

4. « La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j'aime. »
Comment réussir quand on est con et pleurnichard

5. « Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord, mais ça vole. »
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

6. « Mais pourquoi j'm'énerverais ? Monsieur joue les lointains ! D'ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver ! »
Le cave se rebiffe

7. « Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner. »
Le Pacha

8. « La justice c'est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe. »
Pile ou face

9. « Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. »
Un singe en hiver

10. « Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche. »
Un taxi pour Tobrouk


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Le paysan de Aimé-Jules Dalou (1838-1902), sculpture déjà signalée mais ici pour que vous alliez au musée national de la porcelaine Adrien Dubouché à Limoges, admirer sa réplique en grès émaillé, produite par la Manufacture nationale de Sèvres

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Pensée du jour en réponse à quelques absurdités énoncées par E. Zemmour

« Je voudrais dire plusieurs choses à Éric Zemmour.

Je voudrais d’abord lui dire que je suis d’accord avec lui quand il explique qu’il est dommage que des membres de la famille Sandler ne soient pas enterrés en France. Je regrette en effet que les cendres de ma grand-mère, Pauline Walter, se trouvent aujourd’hui en Pologne, où elle a été déportée en mars 1943, alors qu’elle habitait au Havre. Je pense qu’elle aurait préféré être enterrée auprès des siens, en France, au cimetière de Wissembourg, dans le Bas-Rhin, où notre famille est inhumée depuis le XVIIIe siècle…

En réponse à ses propos sur Pétain, dont il explique qu’il a sauvé des juifs, j’aimerais aussi raconter à Éric Zemmour l’histoire de ma sœur aînée, Léa, décédée il y a cinq ans, et qui était née à Mannheim, en Allemagne, en 1933. En 1937, deux ans après l’adoption des lois de Nuremberg par l’Allemagne nazie, mes parents ont abandonné leur affaire de fonderie pour échapper aux persécutions antisémites et s’installer en France, au Havre. Quand la guerre a éclaté, mes parents et ma sœur habitaient là, en Normandie. Mon oncle, André Loeb, y est resté : il disait qu’il ne craignait rien en zone occupée, il répétait : “Je suis un ancien officier de l’armée française, j’ai fait la guerre de 1914-1918, donc il ne m’arrivera rien.” Il a été déporté en même temps que ma grand-mère Pauline, que ma tante Minna, et que mon cousin Jeannot, qui avait 8 ans.

Mes parents, eux, ont choisi de fuir Le Havre et la zone occupée. Ils ont rejoint la zone libre avec ma sœur, je n’étais pas encore né, et ont ouvert à Limoges un restaurant “économique” et casher, considéré comme d’utilité publique par Vichy. En cachette, il s’y fabriquait en réalité de faux papiers pour ceux qui voulaient traverser la ligne de démarcation. À Limoges, ma sœur aînée a participé, à 9 ou 10 ans, je ne sais plus, au concours national de rédaction française. Elle a gagné. Léa Sandler est arrivée première, mais il n’était pas question de lui remettre le prix : on ne pouvait pas consacrer une petite juive allemande ! Elle a donc été déclassée. Le voilà, le fameux patriotisme de Pétain… C’est la seconde chose que je voulais dire à Éric Zemmour.

Plus tard, ma sœur Léa est devenue journaliste pour le quotidien Paris-presse et le magazine Le Nouveau Candide. C’est elle qui m’a poussé après l’attentat (je ne prononce jamais le nom de son auteur) : “Il faut que tu communiques, il faut que tu acceptes les interviews”, et je le fais en effet car c’est l’occasion de parler de mon enfant et de mes petits-enfants. Ma sœur a tout vécu, tout traversé, mais elle était restée profondément marquée par ce déclassement. Jusqu’à son dernier jour, cette histoire la bouleversait. Jusqu’à sa mort en Israël, elle me disait : “Quand est-ce qu’on nous laissera tranquilles ?”

Voilà les deux ou trois choses que je voulais dire à Éric Zemmour », a conclu devant nous, avec le calme et la douceur d’un juste, Samuel Sandler.

Samuel Sandler, ingénieur en aéronautique et président honoraire de l’Association cultuelle israélite de Versailles, est le père de Jonathan Sandler et le grand-père d’Arié et Gabriel, assassinés à bout portant à Toulouse en 2012 par Mohamed Merah parce qu’ils étaient juifs.
Voir lemonde.fr


Autre pensée du jour

La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.
Françoise GIROUD
Pensée signalée par Maurice Guéguen, qui précise : « Je ne pense à personne, la phrase de Françoise Giroud est amusante : elle y fait preuve d’un bon esprit d’observation et de pénétration, c’est tout... ».
Mél : maugueg(a)laposte.net


Can we reduce fertilizer use without sacrificing food production?

Fertilizers can increase crop yields. This not only offers important benefits for farmer incomes and food security, but also produces environmental benefits by reducing our demands for farmland. Many countries would benefit from using more fertilizer.

But when they’re overapplied, they can also become an environmental pollutant. We might assume that there is nothing we can do: that to achieve higher yields we need more inputs and therefore necessarily cause more pollution.

In this article we explain that this is not necessarily the case: Farmers in many countries can reduce fertilizer use without sacrificing food production.

Countries generate vastly different amounts of pollution through their agricultural practices. Some countries produce almost none, while others produce hundreds of kilograms per hectare of cropland.



Pensée sur le Commerce USA-UE : Les tensions transatlantiques "plus vastes" que la question des sous-marins, déclare Thierry Breton (Commissaire européen à l'Industrie), par Andrea Shalal

Les tensions dans les relations transatlantiques s'accumulent depuis des années et ne peuvent être réduites uniquement à la frustration consécutive à l'annulation brutale par l'Australie d'un contrat de sous-marins de 40 milliards de dollars avec la France, a déclaré mardi le commissaire européen à l'Industrie.

S'exprimant devant des journalistes à Washington, Thierry Breton a souligné que de nombreux responsables politiques ou citoyens européens partageaient le "sentiment grandissant" que quelque chose est "cassé dans nos relations transatlantiques" après une série de surprises de la part de l'administration du président américain Joe Biden au cours des derniers mois.

"Malheureusement ce sentiment s'accroît. Il n'est pas juste de penser que cela est dû simplement à ce qui s'est passé la semaine dernière. C'est plus vaste que cela", a-t-il dit, rappelant la mise sur écoute du téléphone de la chancelière allemande Angela Merkel et les multiples critiques de l'ancien président américain Donald Trump à l'encontre de l'Europe pendant quatre ans.
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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lundi que la France avait été traitée de manière "inacceptable".

Soulignant l'importance de rebâtir la confiance dans les relations transatlantiques, Thierry Breton a indiqué qu'il allait comme prévu s'entretenir avec des représentants américains durant sa visite aux Etats-Unis. Il doit notamment rencontrer la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo.

Il a par ailleurs déclaré qu'il ne faudrait pas tirer trop d'enseignements d'un possible report de la réunion de Pittsburgh, ajoutant que celle-ci ne devait pas aboutir sur des avancées majeures.

A ses yeux, les frustrations européennes ont été alimentées par l'incapacité de Washington à communiquer sur le retrait des troupes américaines d'Afghanistan, le maintien des restrictions sur les voyages à destination des Etats-Unis instaurées par Donald Trump, et l'accord sécuritaire avec l'Australie et la Grande-Bretagne.

Thierry Breton a aussi dit avoir été informé seulement une demi-heure avant sa réunion avec Jeff Zients, en charge à la Maison blanche de la lutte contre la crise sanitaire du coronavirus, de la décision de l'administration Biden de lever les restrictions de voyage pour les personnes vaccinées contre le COVID-19.


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 


A first thought for today

It is often forgotten that (dictionaries) are artificial repositories, put together well after the languages they define. The roots of language are irrational and of a magical nature.
Jorge Luis BORGES, writer (1899-1986)


A second thought for today

The old poets little knew what comfort they could be to a man.
Sarah Orne Jewett, poet and novelist (1849-1909)


A third one about abortion

Though it was not always referred to by this name, abortion, as a human practice, dates back at least as far as ancient Greece and Rome. When the Founders were drafting the Constitution, it was legal to terminate pregnancies before “quickening,” or the moment when a woman could feel a life moving inside her body.

But even as abortion became a crime in some U.S. states beginning in the 1820s, abortions did not stop. What history shows us is that abortion bans do not eliminate abortions, and criminalizing abortion makes the procedure less safe.
…/…
Annie GALVIN; NYT Newsletter, September 21, 2021


 

 


Une curiosité seulement ? (GW) : La piste clofoctol. Interview du Pr Xavier Nassif

Lille, le lundi 13 septembre 2021 - Fin septembre 2020, à l’heure où les vaccins contre la Covid-19 étaient encore dans les limbes, la presse (dont le JIM) faisait ses choux gras de la découverte d’un mystérieux « médicament miracle » à l’Institut Pasteur de Lille (IPL). Quelques semaines plus tard, l’IPL levait le voile et révélait le nom de cette molécule : le clofoctol, anciennement commercialisé sous le nom d’Octoféne. Un an plus tard, lenteur administrative oblige, l’IPL parvenait enfin à recruter son premier patient dans le cadre d’une étude clinique de phase 3. L’occasion pour le JIM de faire le point sur cet essai thérapeutique très attendu d’un médicament peu onéreux et qui pourrait sans doute être rapidement disponible si cet essai était positif avec le Pr Xavier Nassif, patron de l’IPL.
Voir jim.fr


Covid-19: l’Institut Pasteur de Lille recherche des patients pour son essai clinique

La molécule, le clofoctol, doit être administrée aux patients sous forme de suppositoire, à raison de deux par jour pendant cinq jours.
Voir lavoixdunord.fr


Charlie répond au Criigen, par Antonio Fischetti, le 8 septembre 2021

Un professeur de l'université de Bordeaux et membre du Criigen, le comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique, nous accuse de « colporter des ragots » dans nos positions favorables au vaccin et au pass sanitaire. Nous démontrons ici, de façon rigoureuse, comment cette personne déforme et interprète de façon totalement erronée les données scientifiques.
Le texte accusateur s’intitule « Lettre à Charlie à propos de sa fascination vaccinale et de ses propositions réductionnistes vis à vis des opposants au sésame sanitaire ».

Si nous avons tardé à répondre (la lettre est datée du 29 juillet), ce n’est pas que nous manquions d’arguments – oh que non ! – mais s’il fallait répondre à tous les mécontents, on y passerait absolument tout notre temps. Cependant, comme un certain nombre de lecteurs s’étonnent de notre silence, eh bien, va pour la réponse.

Cette lettre (pas moins de 16 pages !) est signée d’un certain Jean-Paul Bourdineaud, professeur à l’université de Bordeaux. Ce sympathisant affiché du Pr Raoult, nous accuse de ne pas réaliser d’enquêtes, de nous « contenter de colporter les ragots et médisances », d’avoir « perdu notre « esprit critique » », et d’être « sous l’influence de l’opinion dominante ». Rien que ça.
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Voir charliehebdo.fr/

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 



La Science face à la conscience... animale. Évolution et amélioration du bien-être animal, par Michel Baussier
Éditions Book-e-Book, 2021, 90 pages, 9,90 €

La question de la sensibilité et de la conscience chez les animaux a historiquement davantage été traitée par les philosophes, les hommes de lettres, voire les théologiens, que par les scientifiques.

Ce n’est que récemment que les animaux sont devenus objets d’études scientifiques, permettant de mieux comprendre la physiologie et les pathologies humaines. Ils sont aujourd’hui sujets d’étude pour eux-mêmes, leur comportement, leur sensibilité et leur degré de conscience...

C’est dans cette histoire des idées, des sciences, et des réflexions morales contemporaines sur le comportement des humains et leur responsabilité vis-à-vis des autres espèces animales que l'auteur vous invite.

Michel Baussier est docteur vétérinaire.

Après avoir été assistant de l’École nationale de médecine vétérinaire de Sidi Thabet (Tunisie), il exerce comme vétérinaire généraliste en milieu rural. Ancien président du Conseil national de l’ordre des vétérinaires, Michel Baussier est désormais retraité.

Michel Baussier est membre de l’association OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs) et de la LFDA (La Fondation droit animal, éthique et sciences).
Voir book-e-book.com


Calculateur d'empreinte carbone
Voir footprintcalculator.henkel.com

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 


World Wildlife Fund report misses the point while bashing farmers, by By Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA

My mentor at work often tells me that “everything runs downhill.” She’s usually referencing old files with stale claims, non-billable work, and unpleasant assignments. And she’s usually joking. The buck is supposed to stop at the top, right?

But I increasingly feel like this mantra is actually true when it comes to agriculture. Farmers are always at fault. And if we could only get them to stop thinking solely about profits, maybe we could solve the world’s biggest problems.

The World Wildlife Fund’s 2021 Plowprint Report demonstrates the point. According to their data, an additional 2.6 million acres of intact grasslands were converted for cultivation in 2019. WWF says farmers plowed that ground to grow wheat, corn, and soybeans. WWF’s news release disparages “destructive” agricultural practices. It suggests creating legislation that would protect grasslands the same way we currently protect wetlands, reduce the availability of crop insurance for grasslands, and put pressure on corporations to protect grasslands through their supply chains.

But land use is a complicated topic, and it’s hard to make such sweeping generalizations. Are farmers cultivating wide swaths of grasslands just because they’re greedy and have no regard for the environment? Not likely. So while I’m not saying WWF’s numbers are wrong, I’m saying there may be more to the story.

According to American Farmland Trust, the U.S. loses 2,000 acres of farmland to development every single day. If you need some perspective, my family farms just over 2,000 acres. That’s how much we’re losing. Every. Single. Day.

So to really analyze WWF’s claims — and consider whether their proposed solutions will work — we need to get a better sense of what’s actually happening. Was this land previously cultivated and then taken out of rotation for conservation purposes? Maybe the farmers plowing up new grasslands had to because they lost other land to urban development. Imagine if those farmers had no other choice; cultivate grasslands or go bankrupt. The point is, we don’t really know. So making broad, generalized statements doesn’t actually help.

Yet our society seems to always blame farmers and tap agriculture to change. Take climate change. We’re told climate change is an existential threat. We know greenhouse-gas emissions come mostly — 54 percent — from transportation and electricity. So why is all the focus on changing agriculture, which produces only 10 percent? According to the popular narrative, we’re supposed to farm differently, give up meat and dairy, and focus on sequestering carbon.

The answer to me seems really obvious: because it’s easy. Unlike most modern-day industries, farming seems super simple. You just take a seed, bury it in dirt, add some water, and before long you have a crop. Contrast that with the intricacies of building a smartphone app, designing a nuclear power plant, or taking people into outer space. That stuff is hard in comparison.

It’s also an easy way for ordinary folks to participate. If we’re told that regenerative agriculture is going to save the world, we can simply choose food with that label. All of sudden we’re transformed from a drag on the environment to an environmental justice warrior! So easy conclusions, devastating statistics, and passive action are the way to go.

By the way, if you’re wondering, WWF also weighs in on other agriculture issues that have a strange relationship to this latest report. It doesn’t support or endorse the use of GMO, even though the adoption of GMOs reduces carbon emissions. And it encourages people to switch to a vegan diet to reduce each person’s carbon footprint (even though that swap would make minimal difference). Again, it’s funny how WWF says it cares about the environment and climate change, but it’s position on modern agriculture seems to suggest the complete opposite.

Farmers are willing and able to meet the challenges of this age. In fact, the entire industry has become incredibly more efficient, effective, and environmentally friendly over the last half century or so. But farmers shouldn’t have to bear the burden of saving the world, while also being blamed for its problems.
See agdaily.com


The bullshit asimmetry (sic) : the amount of energy needed to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it.
Tweet de Alberto Brandolini, le 11 janvier 2013

   


Physicists Just Made a Major Breakthrough in Fusion Reactor Development

And it could create plasma twice as hot as the sun.
See interestingengineering.com


Get Ready for the Nuclear Fusion Revolution

It’s been hyped for decades. But scientific progress — and commercial competition — may soon produce a truly groundbreaking clean-energy technology.

Unlike the cup of Arthurian legend, however, this one is subject to some worldly constraints.

One is technological. It’s no exaggeration to say that building a workable fusion reactor is one of the most complex challenges ever undertaken. Immense technical problems still need solving. Yet federal funding for domestic fusion research has declined by 40% in real terms over the past four decades. An influx in last year’s spending bill should help, but a longer-term commitment is needed to overcome science and engineering hurdles, build a skilled workforce, and lure more talented researchers to U.S. labs.

Money presents a second challenge. Realistically, no company is going to build a fusion reactor without huge new investments. As two recent reports from advisory bodies have suggested, Congress could help by aiming to produce a pilot plant within two decades. With safeguards in place, public-private partnerships with fusion companies could help accelerate this process, control costs and mitigate risks. NASA’s successful collaboration with SpaceX — which hugely reduced the cost of spaceflight in less than a decade — offers a useful model.
See bloomberg.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Ploughing at Montenaken by Léon Engelen (BE)

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Antonio Muñoz Molina: “Hay que tener mucho cuidado con lamentar la pérdida de virtudes que existieron en el pasado”

Se publica ‘Volver a dónde’, libro con el que el escritor desmenuza la realidad pandémica de nuestro tiempo y la suya propia, hecha de recuerdos de un niño de familia campesina
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P. El tiempo es uno de los protagonistas del libro.
R. Porque da perspectiva. Y es una lección de humildad. Esto es una cosa que es temporal. Cuando lees esas idioteces de los tipos de Amazon o Google que quieren vivir 150 años. Muérete cuando toque, hombre. Qué pasa, ¿que no puedes ser como los demás? Tienes que ir al espacio, tienes que vivir 500 años... Deja sitio a otros, acepta tu mortalidad. Hay que irse.
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Las bacterias resisten a los antibióticos, pero los virus y las vacunas podrían ayudar

Los científicos están recurriendo a los depredadores naturales de las bacterias para tratar las infecciones, en un problema que se ha convertido en unos de los grandes desafíos de la medicina moderna
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Una empresa española diseña una rompedora vacuna para la pandemia que viene

Vaxdyn supera las fases preclínicas de su formulación contra las bacterias resistentes a los antibióticos y espera empezar los ensayos con humanos en dos años.
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Vaxdyn ha conseguido desarrollar y patentar en este tiempo una tecnología que ha sido eficaz ante un desafío mucho más complejo que el que generan los virus. Según aclara Infante, “las vacunas contra bacterias son más complicadas de hacer que contra virus porque las primeras son organismos muchos más complejos, capaces de adaptarse mejor al ambiente y evadir la inmunidad”. Y añade: “Además, el objetivo es más ambicioso: crear una vacuna, un solo producto, que sea capaz de neutralizar no solo una bacteria sino varias, a todas las variantes circulantes por el mundo de cada especie. Eso no es sencillo. Hay vacunas en el mercado contra el neumococo, por ejemplo, pero contra las más preocupantes, las que han desarrollado resistencia contra todos los antibióticos conocidos no había ninguna”.

La patente de Vaxdyn crea inmunidad contra las proteínas de la membrana externa de la bacteria. Esta innovación es clave, según explica Infante: “Si se logra crear inmunidad contra esas proteínas va a ser muy difícil que las bacterias escapen porque esas proteínas no pueden cambiar mucho, ya que, si lo hacen, pierden su funcionalidad. Nuestra tecnología permite eso. Otras vacunas actúan contra los azúcares, los polisacáridos, de la envoltura las bacterias. Pero las bacterias han aprendido a modificarlo y, gracias a eso, escapan de la inmunidad”.
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Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



Famous sentences

1. People are making end of the world jokes like there's no tomorrow.

2. Whatever you do, always give 100%--unless you're donating blood.

3. What do you call a sleepwalking nun? A roamin’ Catholic.

4. What did Snow White say when she came out of the photo booth? Someday my prints will come.

5. A girl said she recognized me from her vegetarian club, but I’d never met herbivore.

6. Dad, are we pyromaniacs? Yes, we arson.


   

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