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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 25 - 2022
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 09 juin 2022



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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
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Académie d’agriculture de France : saviez-vous que sur notre chaîne @YouTube : + de 1200 #abonnés ont accès gratuitement à + de 200 #vidéos #fakechecking #agriculture #forêts #alimentation #environnement ?
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Avant l’informatique

 


Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


Calves, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Norfolk Museums Service

01 - 09/06/2022  


Théophile de Viau

En composant cette ode, Viau a certainement pensé à sa propre vie : tour à tour catholique, protestant, athée, probablement homosexuel, universellement encensé, favori de la cour, puis rejeté, condamné à mort, gracié, exilé…

Son parcours ressemble à celui du premier dizain : ce ne sont pas les avertissements (corbeau, belette, renard) qui ont manqué, ni les premiers accidents, avant qu’il voie sa mort comme le narrateur « voit le centre de la terre »…

Viau peut se dire en effet qu’il a vécu ce qu’il a vécu (premier dizain) parce qu’il évolue dans un monde qui marche sur la tête (deuxième dizain), et qu’en effet, en son siècle baroque, les arbres sortent de leur place…

Comme on dit de nos jours : « tout fout le camp »…

 


Ode de Théophile de Viau (1590 - 1626), Edition de 1623

Un corbeau devant moi croasse,
Une ombre offusque mes regards,
Deux belettes et deux renards
Traversent l’endroit où je passe,
Les pieds faillent à mon cheval,
Mon laquais tombe du haut mal,
J’entends craqueter le tonnerre,
Un esprit se présente à moi,
J’ois Charon qui m’appelle à soi,
Je vois le centre de la terre.

Ce ruisseau remonte en sa source,
Un bœuf gravit sur un clocher,
Le sang coule de ce rocher,
Un aspic s’accouple d’une ourse,
Sur le haut d’une vieille tour
Un serpent déchire un vautour,
Le feu brûle dedans la glace,
Le soleil est devenu noir,
Je vois la lune qui va choir,
Cet arbre est sorti de sa place.

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com

 

Le Corbeau de Odilon REDON

 


Ces résultats vont contrarier les héritiers de Pierre Bourdieu… qui en sont restés aux analyses du « maitre » sans voir les évolutions de nos sociétés, dont l’élévation du niveau des études, et surtout le fait que les enfants sont moins prisonniers de leur milieu social. Ils ne se sentent plus tenus de chausser les pantoufles de leurs parents…

En France, selon l’Insee, l’ascenseur social n’est pas en panne, par Isabelle Rey-Lefebvre

Selon une étude novatrice, 72 % des enfants de parents modestes gagnent mieux leur vie qu’eux.

Une étude originale, publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le 19 mai, tord le cou à l’idée que la France serait « le » pays de la reproduction des inégalités sociales. Les statisticiens ont, pour la première fois, comparé le revenu 2018 d’adultes de 28 ans à ceux de leurs parents, dix ans plus tôt, pour mesurer la mobilité des ressources entre générations. « Les revenus des parents influencent, bien sûr, fortement ceux des enfants, mais sont loin de les déterminer entièrement », écrivent les auteurs.

Parmi les enfants de parents défavorisés appartenant aux 20 % des ménages les plus modestes, un quart font tout de même partie à 28 ans des 40 % des ménages les plus aisés et « 12 % ont une mobilité très ascendante et rejoignent les 20 % les plus riches ». En élargissant le point de vue, l’étude constate que 72 % des enfants de parents modestes gagnent mieux leur vie qu’eux. A l’autre extrémité du tableau, 15 % des enfants de parents aisés ont une mobilité descendante et se retrouvent, à 28 ans, parmi les 20 % des ménages les plus modestes.

Selon l’Insee, ceux qui ont le plus de chances d’améliorer leurs revenus comparés à ceux de leurs parents sont plutôt des hommes, habitant l’Ile-de-France et dont l’un des parents est diplômé du supérieur. Les enfants d’immigrés ont, eux, une mobilité ascendante plus forte que la moyenne, de 15 % contre 10 %. Plusieurs facteurs pourraient y contribuer : ils résident plus généralement dans les grandes villes et des territoires dynamiques offrant davantage d’opportunités d’emplois ; leurs parents ont investi plus intensivement dans leur éducation… L’étude bat en brèche une autre idée reçue, en faisant le constat que la mobilité ascendante est identique, à 19 %, en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France, et dans les Hauts-de-Seine, le plus riche.

>>> « Modèle à la française efficace »

« Ces conclusions peuvent sembler contradictoires avec le sentiment de déterminisme social, très fort en France comparé à d’autres pays », explique, sur le blog de l’Insee, Michaël Sicsic, chargé d’étude sur les inégalités et la pauvreté et coauteur de l’étude. Il fait référence à la publication, en juin 2018, par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), d’une étude largement reprise dans le discours médiatique et politique, qui avait frappé les esprits en affirmant notamment que la France « affiche, en matière de revenus du travail et de statut social, une mobilité relativement faible par rapport à d’autres pays », comme l’Espagne, la Grèce, le Portugal ou le Danemark.

L’OCDE classait dans ce domaine la France 21e sur 30 pays, et estimait à six générations, soit cent quatre-vingts ans, le temps nécessaire aux descendants d’une personne d’origine modeste pour parvenir à disposer de revenus moyens ! « Mais ce calcul de l’OCDE est théorique, observe M. Sicsic. Il repose sur une estimation et des simulations de revenus, tandis que l’étude de l’Insee relie directement les revenus réels des parents, tels que déclarés à l’administration fiscale, à ceux de leurs enfants, et prend en compte un très large panel. »

« Cette étude novatrice de l’Insee montre que l’ascenseur social n’est pas en panne, se félicite Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Que le modèle social à la française est efficace et que prétendre le contraire en ne pointant que ses défaillances, car il y en a, donne des arguments à ceux qui veulent le défaire. »
Voir lemonde.fr


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Une nouvelle mesure de la mobilité intergénérationnelle des revenus en France, par Hicham Abbas, Michaël Sicsic (Insee)

La mobilité intergénérationnelle des revenus, qui constitue un indicateur de la capacité d’une société à assurer une égalité des chances, est pour la première fois mesurée en reliant directement les revenus des parents à ceux de leurs enfants de 28 ans.

Les enfants de familles aisées ont trois fois plus de chances d’être parmi les 20 % les plus aisés que ceux issus de familles modestes : les inégalités se reproduisent donc en partie d’une génération à l’autre.

Cependant, pour un même niveau de revenu des parents, les revenus des enfants varient fortement. En 2018, parmi les jeunes issus des familles les 20 % les plus modestes, 12 % sont parmi les 20 % les plus aisés de leur classe d’âge.

Toutes choses égales par ailleurs, la mobilité ascendante est d’autant plus forte que les parents ont des revenus du capital élevés, sont diplômés du supérieur, sont immigrés, ont été mobiles géographiquement, ou que les enfants résident en Île-de-France à leur majorité.

À l’inverse, être une femme, avoir vécu dans une famille monoparentale, avoir des parents ouvriers ou employés, ou vivre dans les Hauts-de-France à sa majorité sont des facteurs qui réduisent les chances de s’élever dans l’échelle des revenus.

Voir insee.fr



Cent ans ! Les petits bonheurs d'un paysan de l'Ouest, de Louis Lebourdais

Avec son infinie tendresse, Louis Lebourdais fait revivre les êtres de son enfance, sa famille entre Sarthe et Normandie, entre les guerres du XXe siècle : son oncle violoneux puis charpentier, les chanteurs de rue, les chevaux qu’il a appris à conduire avec son père, les jardinages, la cuisine de sa mère à la cheminée de leur petite ferme.

Né en 1923, Louis raconte la saveur des nourritures simples, les crêpes du Mardi-gras, le banquet du 14-juillet et la fête du cochon. Des étincelles de bonheur pétillent, des ritournelles fusent dans cette existence frugale et rude mais semée de mélodies, de refrains et de rimes.

Après ses confidences dans Nos racines paysannes, Louis publie un manuscrit écrit de sa main dans lequel il évoque d’émouvantes rencontres, de Vittorio le maçon italien à Youcef, soldat de la Libération – avec un magnifique appétit de vie. Et toujours, des chansons.

Voir placedeslibraires.fr


Analyse du livre : Enjeux biotechnologiques. Des OGM à l’édition du génome, écrit par Catherine Regnault-Roger
Voir irefeurope.org


Bio, 30 vérités qui dérangent ! Par Philippe Joudrier - 20.05.2022

Cité par la célèbre revue Food Navigator, le rapport sur le Bio du groupe Hartman vient de paraitre : 83% des 2800 américains sondés consomment occasionnellement des aliments bio, et environ un tiers – surtout des jeunes – en consomme sur une fréquence hebdomadaire ; malgré ce développement incontestable, les auteurs du rapport ont toutefois noté un « scepticisme croissant avec un désir de davantage de rigueur à l’égard du bio » de la part des consommateurs : 60% des sondés pensant en effet qu’il s’agit juste d’un prétexte pour facturer davantage (1).

En Europe, ce n’est pas beaucoup mieux, car comme le rappelait récemment le journaliste Gil Rivière Wekstein dans une interview « Le bio traverse aujourd’hui la plus grande crise de son histoire. Après des années de croissance ininterrompue, les ventes sont effectivement à la baisse. Ainsi, selon l’institut Kantar, les grandes surfaces, qui représentent 55 % des ventes, ont vu l’année 2021 se terminer avec un chiffre d’affaires en baisse de 5,8 % dans ce secteur, alors que la croissance était de 12,4 % en 2020. ».

C’est dans ce contexte morose que Philippe Joudrier, Docteur en biologie, ancien directeur de recherche à l’INRA a listé une trentaines de « vérités qui dérangent » sur le bio, regroupées en six thématiques : sémantique et réglementation, environnement, économie, pesticides, qualités nutritionnelles et sanitaire, aspects sociaux.

D’après l’auteur, cet inventaire à la Prévert a pour objectif d’ouvrir le débat sur l’avenir de notre industrie agro-alimentaire afin de l’aider à faire les bons choix, dans un contexte tendu, où les experts mondiaux s’attendent à de grande crises (2) du fait de la guerre en Ukraine, mais également de l’insistance des technocrates bruxellois à vouloir maintenir coûte que coûte le plan F2F (from Farm to Fork) malgré les pénuries qui s’annoncent.
Voir europeanscientist.com


Érosion de la biodiversité ? De Christian Levesque, membre de l’Académie d’agriculture

L’érosion de la biodiversité est actuellement très médiatisée. Les mouvements militants accusent les hommes de détruire la nature et d’être responsables d’une sixième extinction de masse. Or, cette communication est parfois basée sur des amalgames, des idées trop partisanes, ainsi que sur des relais médiatiques qui privilégient et amplifient les informations alarmistes. Si la situation de certaines populations est préoccupante, ce n’est pas un phénomène général car d’autres sont en expansion. Il s’agit donc de recontextualiser et de relativiser le débat pour mieux définir les actions nécessaires.

« Érosion de la biodiversité » analyse de nombreuses publications scientifiques ainsi que les discours anxiogènes, mettant l’accent sur les multiples biais dans le traitement de l’information. Cet ouvrage s’interroge sur la pertinence de la notion d’espèce et sur l’ambition de dresser l’inventaire du vivant. Il plaide pour une approche moins manichéenne de nos rapports à la nature.

Voir istegroup.com


After millennia of agricultural expansion, the world has passed ‘peak agricultural land’

For millennia humans have been clearing forests and wild grasslands to grow crops and raise livestock. This has come at a huge cost to the planet’s biodiversity.

But this expansion of agricultural land has now come to an end — we have passed the peak and global agricultural land use has declined.

Despite using less land for agriculture, the world has continued to produce more food than ever. This shows that feeding more people does not have to mean taking habitat away from other wildlife. We can produce more while giving land back to nature at the same time.

While this global picture is promising, there are several reasons why we should not be complacent about this development, such as the fact that agricultural land use is still increasing in many individual countries — often at the expense of carbon-rich habitats.

In this article, we make the case that the continued decline of agricultural land is not guaranteed. The future of land use rests on the decisions we make today.

Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com


The argument for a carbon price

It’s a mistake to believe that we are not already paying for emitting greenhouse gasses. Even if we do not pay a monetary price for carbon emissions, we do pay a very large price: the consequences of climate change.

Without a monetary carbon price it is those who have the smallest emissions that suffer the largest costs from climate change. A carbon price, in contrast, means that those who cause the emissions also pay for them.

A key reason why voters are not in favor of carbon pricing is that many believe it won’t actually reduce emissions, but empirical research and theory show that this is wrong. Pricing carbon emissions — either via a carbon tax or a “cap and trade” system — is effective.

Many are deeply concerned about climate change yet feel hopeless that anything can be done to meet this challenge.

With this article from June 2021, we aim to increase the understanding that carbon pricing works, correct common misconceptions, and show that we have ways to successfully fight climate change.



EBBH - Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Spring, John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Colchester and Ipswich Museums Service: Ipswich Borough Council Collection

02 - 09/06/2022  


« L’ex-cheffe de cabinet du ministre de l’agriculture rejoint le lobby des pesticides », le journalisme problématique du Monde (???!!!!???)

Les lecteurs de titres et les lecteurs étourdis ou distraits liront quelque chose qui ne correspond pas à la réalité, particulièrement dans l'édition papier : la personne dont il s'agit est Mme Éléonore Leprettre, qui fut cheffe de cabinet du Marc Fesneau qui fut Ministre Délégué Chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation Citoyenne... AVANT de devenir ministre de l'Agriculture...

Où…
> Stéphane Foucart, le grand ennemi de la santé des plantes et de la nourriture des hommes qui sévit au journal Le Monde
> Olivier Faure, le fossoyeur du PS
> Yannick Jadot, député européen EELV
> Sandrine Rousseau, EELV
> Benoît Biteau, député européen EELV
> Sud-Ouest, le journal
> Julien Aubert, député LR

...se trompent involontairement ou nous trompent volontairement !

On peut être très bien payé et ne pas vérifier ses sources.

Voir seppi.over-blog.com


L’OMS confirme que la France (son système de santé, les efforts de ses citoyens et son gouvernement) se sont mieux sortis de la crise de la Covid-19 que beaucoup d’autres…


COVID death tolls: scientists acknowledge errors in WHO estimates, by Richard Van Noorden (in Natre

Researchers with the World Health Organization explain mistakes in high-profile mortality estimates for Germany and Sweden.

The WHO confirms that France (its health system, the efforts of its citizens and its government) has come out of the Covid-19 crisis better than many others…

See nature.com  


Special thanks to Villanova University in Pennsylvania (USA) for its contribution to the realization of the Virtual Reality Tours of…

- Cappella Sistina
- Basilica di San Pietro
- Basilica di San Paolo fuori le Mura
- Basilica di San Giovanni in Laterano

Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Finlande : le parti Vert en faveur du nucléaire

Moment historique dans l’évolution du mouvement écologiste mondial : lors de son congrès national, le Parti vert finlandais a voté pour adopter une position résolument pronucléaire dans sa plateforme programmatique.
Voir voix-du-nucleaire.org


Législatives 2022 : La liste des candidats « agricoles »
Voir agri-mutuel.com


Accès précoce aux médicaments innovants : un bilan globalement positif

Paris, le lundi 23 mai - En juillet 2021, dans le contexte de la Covid, la HAS (Haute autorité de santé) et l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) établissaient une procédure d’accès précoce aux médicaments innovants sur leur présomption d’efficacité et de sécurité.
…/…
Voir Journal International de Médecine


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Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CAPITALISME (Le) : En société capitaliste, seuls ceux qui n'ont rien à perdre peuvent gagner. Philippe BOUVARD

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 02 juin 2022 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1042 dated June 06, 2022

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Plan de résilience spécial aliment : la téléprocédure est ouverte, par Raphaël Lecocq

Ouvert jusqu’au 17 juin, le dispositif vise à compenser une partie des surcoûts sur une période de quatre mois. Le dispositif pourrait bénéficier à plus de 100 000 éleveurs dès cet été, pour un montant variant entre 1000 et 35 000 euros par exploitation en fonction du taux de dépendance à l’aliment.
Voir pleinchamp.com


BASF Agro lance AgAssist, un assistant pour la protection des cultures

Avec son application mobileAgAssist, BASF Agro met à disposition des agriculteurs « le catalogue complet de toutes les solutions phytosanitaires disponibles en France pour toutes les cultures (céréales, cultures industrielles, vigne, cultures spéciales et arboriculture), et toujours à jour ». Ce dernier est accessible en ligne comme hors connexion. Retrouvez aussi « un service météo détaillé avec un système d’alertes paramétrables ». Enfin, « l’application propose un « assistant à la pulvérisation » qui identifie les meilleures conditions pour l’application des produits de protection des cultures, grâce à la géolocalisation des cultures et aux conditions météo ».
…/…
Voir agri-mutuel.com


Cattle on the Marshes, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Norfolk Museums Service

09 -09/06/2022


Le Smart Farming : un nouveau mode de gestion de l’agriculture, May 24, 2022, Source: Move & Connect

Les sujets de la bonne gestion des récoltes et de la souveraineté alimentaire sont désormais stratégiques. La récente actualité que nous vivons avec notamment la crise ukrainienne met clairement en avant ces éléments. Plus globalement, une tendance est aujourd’hui en forte croissance au sein des exploitations agricoles : l’arrivée du digital et de la robotique. Ainsi, à de nombreux niveaux, le numérique est désormais largement représenté. En effet, il ne s’agit plus uniquement d’être équipé de logiciels de gestion traditionnels ou autre, mais bel et bien de piloter globalement son exploitation et d’améliorer les rendements grâce à la technologie.

Avant toute chose, il est important de définir ce qu’est le Smart Farming.

Globalement, ce concept qui était il y a encore quelques années « expérimental » est désormais une réalité opérationnelle concrète. Il s’agit, au travers de la captation de données multiples, de pouvoir optimiser la gestion de son exploitation d’un point de vue opérationnel en s’appuyant sur des informations concrètes. Ce faisant, il devient enfin possible d’optimiser les ressources nécessaires pour produire ses récoltes, nourrir ou surveiller la bonne santé de ses animaux dans les meilleures conditions.
.../...
Voir globenewswire.com


Kubota investit dans la cueillette robotisée des fraises - 11/10/2021

Aux côtés de Yamaha Motor, le constructeur a investi dans la start-up américaine Advanced Farm Technologies qui développe avec le TX un robot de récolte de fraises.
Voir pleinchamp.com


Kubota investit dans Tevel, le leader des robots volants autonomes de cueillette de fruits

Après une année dominée par la tourmente et l’incertitude concernant la pandémie de Covid19, Kubota a tourné son regard vers l’avenir et a investi dans un financement de « série B » d’un montant total de 20 millions de dollars pour Tevel, un leader de l’industrie dans le segment des robots volants autonomes de cueillette de fruits.

Avec cet investissement à Tevel, Kubota a pris des mesures pour accélérer sa philosophie d’innovation dans le but de créer de nouvelles opportunités commerciales, de nouveaux produits et services pour l’industrie agricole. Avec la pandémie qui laisse la mondialisation à un carrefour, le groupe Kubota a l’intention d’étendre ses activités commerciales axées sur la communauté afin de fournir des solutions intégrées et collaboratives, des avancées technologiques et une valeur client unique dans tous les segments de son activité.

Chaque année, plus de 800 millions de tonnes de fruits sont produites sur une superficie de 70 millions d’hectares dans le monde, ce qui représente une valeur marchande annuelle de 1 000 milliards de dollars. Les agriculteurs dépensent chaque année 100 milliards de dollars pour la cueillette des fruits et recrutent plus de 10 millions de travailleurs temporaires pour une courte période afin de cueillir leurs fruits. Ces travailleurs saisonniers sont de plus en plus difficiles à trouver, recruter, former, employer et fournir un logement temporaire.
…/…
Voir ke.kubota-eu.com


Kubota et Tevel remportent le DLG Agrifuture concept Award 2022 pour leur système automatisé de cueillette de fruits développé conjointement - 15/02/2022

Le 15 février, Kubota et Tevel ont reçu le prix DLG Agrifuture Concept Winner 2022 pour l’application Automated Fruit Picking développée conjointement. Le prix a été remis par la DLG allemande -Deutsche Landwirtschafts-Gesellschaft, lors d’une session en ligne.

Kubota et Tevel ont combiné leur expertise pour relever le défi majeur de la pénurie de main-d’œuvre dans la récolte des fruits en développant un système automatisé de cueillette des fruits, offrant une solution pour toute taille d’exploitation grâce à son approche unique et modulaire. Le concept modulaire des drones de cueillette de fruits câblés et des solutions logistiques flexibles permet diverses configurations pour les besoins individuels des exploitations et permet une compatibilité totale avec les méthodes de récolte établies.
.../...
Voir ke.kubota-eu.com


The Smug and Silver Trent, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Birmingham Museums Trust

04 - 09/06/2022  


Kuhn : Les terminaux CCI 800 et 1200 gagnent en connectivité, par Willy Deschamps, 26/05/2022

Kuhn propose les packs CCI Connect Lite et CCI Connect Pro à destination des terminaux Isobus CCI 800 et CCI 1200. Ces derniers se connectent ainsi à Internet et bénéficient de nouvelles fonctions.

Le constructeur de Saverne regroupe ses solutions connectées sous la bannière Kuhn Connect. Elles se déclinent en deux versions : CCI Connect Lite et CCI Connect Pro. En raccordant les terminaux CCI 800 et CCI 1200 à Internet, l’utilisateur a accès à différentes fonctions via son compte MyKuhn.
.../...
Voir grostracteurspassion.com/


agdatahub : opérateur européen de plateformes de consentements et d’échanges de données

Créé par les acteurs du secteur pour répondre aux besoins des producteurs agricoles et des filières, Agdatahub opère une infrastructure technologique mutualisée et souveraine pour accompagner la transformation numérique du secteur agricole français et européen.
Voir agdatahub.eu


Agriconomie.com, le site patenaire des agriculteurs français

Plus de 40 experts vous répondent au 03 52 99 00 00. Du lundi au samedi de de 8h à 19h. Notre équipe d'experts vous conseille et vous propose les meilleurs prix du marché sur des millions de références produits.
Voir agriconomie.com


scanopy : pilotez vos travaux viticoles grâce à nos cartes agronomiques

Découvrez comment la cartographie de la vigne par drone et satellite peut vous aider à préciser vos interventions sur le terrain.

Scanopy propose des solutions simples à mettre en œuvre sur tout type de vignoble pour maîtriser et homogénéiser la vigueur, compter les pieds non productifs, détecter des symptômes de maladies ou encore suivre la maturité de vos parcelles.

Scanopy propose une solution clef-en-main pour préciser la culture de la vigne grâce à la cartographie agronomique, de la mesure à l’action sur le terrain.

Nous déployons un drone dans votre vignoble partout en France. Il scanne vos vignes en quelques minutes pour mesurer la structure de la canopée et la qualité de la photosynthèse.
Nous détectons ensuite les pieds manquants, foyers de maladies, les zones de vigueur ou de maturité. Vous recevez un rapport personnalisé qui rassemble les informations clefs pour prendre les bonnes décisions de culture.

Enfin, les applications web et mobile, simplifie la modulation des interventions sur le terrain. Construisez rapidement un zonage et une carte de consignes, puis laissez-vous guider par votre smartphone une fois dans la parcelle, à pied ou en enjambeur.
Voir scanopy.fr/


Sciences et Pseudo-Sciences n°340 (avril 2022)



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CAPITALISME (Le) : Régime dans lequel l'homme exploite l'homme ; le régime marxiste, c'est l'inverse.
Henri JEANSON.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux


Réduire l'empreinte environnementale du numérique en France
Voir senat.fr


Ma remarque (GW) : La question de l’empreinte environnementale du numérique une bonne question à laquelle je n'ai de réponse vraiment convaincante.
Il me semble que, comme d'habitude, une position modérée peut être défendue : définir de bonnes pratiques, encourager celles-ci... et en mesurer l'impact !
Du classique, comme voyez-vous !


HPC (High Performance Computing) : Atos équipe la météo finlandaise

L’ESN française (Entreprise de Services Numériques) fournira un supercalculateur BullSequana XH2000 à l’Institut météorologique de Finlande. Un contrat à plusieurs millions de dollars qui permettra à l’organisation nordique de multiplier par quatre sa puissance de calcul.
…/…
Voir linformaticien.com


Part du e-commerce dans le commerce de détail en France, par Charlène Lermite

Dans l'Hexagone, la part de l'e-commerce dans le commerce de détail évolue lentement, hors période de covid, mais est en constante augmentation.
Voir journaldunet.com


6 bonnes pratiques pour minimiser les biais en IA

Sélection des données de collecte, apport des experts métiers, méthodes de correction…. Tour d'horizon des méthodes permettant de réduire les dérives d'un modèle de machine learning ou de deep learning.
Voir journaldunet.fr


Marshes at Bramerton, Norfolk, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Great Yarmouth Museums

05 - 09/06/2022  


L'IA no code annonce-t-elle la mort du data scientist ?

Les plateformes de machine learning sans code ne cessent de se multiplier. Une nouvelle génération d'outils qui pose la question du devenir du scientifique des données.
Voir journaldunet.fr


Meta mise sur l'IA pour mettre en scène le métavers

Pour le groupe de Mark Zuckerberg, l'intelligence artificielle va devenir un pilier du monde virtuel. Le défi : traduire graphiquement et en temps réel les sentiments et préférences de l'utilisateur.
Voir journaldunet.fr


Data science : définition, disciplines et compétences

La data science présente de nombreuses possibilités d'applications, notamment dans l'analyse statistique et décisionnelle, et dans le machine learning et l'intelligence artificielle.
Voir journaldunet.fr




Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CAPITALISME (Le) : Son défaut c'est qu'il répartit inégalement les richesses ; la qualité du socialisme c'est qu'il répartit également la misère.
Sir Winston CHURCHILL

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


Une station de recherche bretonne pour accompagner la transition agroécologique

Arvalis-Institut du végétal a inauguré, le 19 mai dernier, sa 27e station expérimentale située à Ploërmel, nommée « Ty an douar ». Selon l'institut technique, cette dernière a pour mission d’aider à la mise au point et au développement de systèmes de production multiperformants au profit des agriculteurs et de leurs filières.
Voir agri-mutuel.com


La « botte » à outils pour s’installer en agriculture

Du 14 au 29 mai, "chaussez vos bottes" avec la Nouvelle Aquitaine ! Après deux ans en version digitale pour cause de Covid, le salon régional de l'agriculture est de retour avec de nombreux concours animaux, un espace réservé aux échanges avec le grand public, et plusieurs débats s'adressant notamment aux porteurs de projets en agriculture. La particularité cette année : la région est allée, en amont à Paris, à la rencontre de ces derniers, et en particuliers des Nima, pour leur faire découvrir son territoire, les opportunités d'installation et les dispositifs d'accompagnement nationaux et locaux.

Outil n°1 : Par où démarrer ? En se posant des questions !
Outil n°2 : Où s’adresser ? Au PAIT !
Outil n°3 : Dois-je me former ? C’est fortement conseillé !
Outil n°4 : Faut-il faire un business plan ? Oui, un PE !
Outil n°5 : Ai-je droit à des aides ? Bien sûr, plusieurs existent !
Outil n°6 : Comment accéder au foncier ? Des solutions sont là !

Voir agri-mutuel.com  


Poppy Field (verso), by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Nottingham City Museums & Galleries

06 - 09/06/2022  


Reconstruire « la forêt » de Notre-Dame de Paris (séance de l’Académie d’agriculture du 18 mai 2022)

Pour la reconstruction de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de sa charpente surnommée « la forêt », de nombreuses compétences et techniques ont été mobilisées, à l’initiative de professionnels, au sein de l’association « Restaurons Notre-Dame ».

Dans sa conclusion de cette séance, Florence Delay, membre de l’Académie française, a cité les propos de François Cheng lors d’une émission de « La Grande Librairie » :
« Cette cathédrale, qui existe depuis 850 ans, en dépit de ses charpentes en bois, n’a pas connu véritablement d’incendie. Et tout à coup, le 15 avril 2019, à 18 h 30, c’est arrivé ! Cette flamme qui jaillit de ses entrailles et qui monte jusqu’au ciel, avec une fureur stupéfiante, l’histoire ne l’oubliera pas. Il y a cette intense émotion, pendant l’incendie, qui s’empare de chacun… et chacun, dans sa nuit, sidéré, désespéré, sent tout à coup que son émotion est partagée par les autres, et puis par tout un peuple, et puis par le monde entier. À ce moment-là, on est entraîné irrésistiblement dans une communion universelle ».
Voir academie-agriculture.fr


The size of the World population over the last 12000 years

01 - 09/06/2022  


World population by region since 1820

02 - 09/06/2022  


L'École Française d'Agroforesterie

Une agriculture fertile « du sol au paysage »… Nos campagnes et nos agriculteurs en ont bien besoin. L’agroforesterie se développe aujourd’hui pour répondre à ce vaste chantier collectif, à son rythme. Comme un arbre qui, depuis le semis, met en place chacune de ses branches, de ses racines, de ses feuilles…

La demande et le besoin agroforestiers n’ont jamais été aussi pressants. On ne peut pas tirer une plante par la feuille pour la faire pousser… Mais on peut lui fournir les meilleures conditions pour qu’elle se déploie et s’épanouisse. C’est tout le sens de l’École Française d’Agroforesterie (EFA) : être un lieu d’apprentissage et d’élaboration collective, ouvert au plus grand nombre.
Voir efa.agroforesterie.fr


Campagne 2022-2023 : une production mondiale de céréales déficitaire de 28 Mt

Campagne 2022-2023 : une production mondiale de céréales déficitaire de 28 MtÉcrit par Hénin Frédéric, 30 mai 2022

Hors riz, le CIC annonce une production mondiale 2022-2023 de grains de 2 251 Mt. L’Ukraine resterait potentiellement exportatrice malgré le repli attendu de 42 Mt de la production ukrainienne.
Voir wikiagri.fr


Pourquoi je me suis mis à la bio et pourquoi maintenant je fais une pause dans les conversions ? par Thierry, agriculteur d'aujourd'hui, 28 mai 2022
Voir wikiagri.fr


Le Crédit Mutuel distingue les lauréats 2022 de la catégorie agricole

Le Crédit Mutuel, acteur engagé auprès du monde agricole, parraine la catégorie « Agriculture et Territoires » du concours « Je filme le métier qui me plait » et a décerné aux lauréats les Clap d’Or et d’Argent au cours d’une cérémonie de remise des prix qui s’est tenue le 31 mai 2022. L’agriculture était à l’honneur cette année puisque le clap de diamant, plus haute récompense toutes catégories confondues, a été remis à une vidéo agricole par Dany Boon, président du jury.
Voir agri-mutuel.com


Exploitations laitières : calculez votre taux d’autonomie protéique

La flambée des cours des tourteaux ainsi que la pression des demandes sociétales, voire de certains cahiers des charges, placent la question de l'autonomie protéique au goût du jour. Littoral Normand détaille à l'occasion d'un webinaire une méthode de calcul afin de permettre aux éleveurs d'estimer leur niveau de dépendance en protéines.
Voir agri-mutuel.com


Du côté d'Auguste Derrière

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Déjà 24 départements soumis à des restrictions d’usage de l’eau

Au 30 mai 2022, 91 arrêtés préfectoraux sont en vigueur et 24 départements sont concernés par des mesures, locales ou non, de restriction de l'usage de l'eau et de l'irrigation. 11 autres départements sont par ailleurs en situation de vigilance.
Voir agri-mutuel.com


Ce que sera le prochain référentiel HVE

La voie B, reposant en partie sur le poids des intrants dans le chiffre d’affaires, serait abandonnée au profit de la seule voie A dont les exigences seraient revues à la hausse. Le nouveau référentiel devrait être présenté à l’automne pour être éligible à l’écorégime de la Pac 2023-2027. Le ministère de l’Agriculture ouvre la voie à une distinction entre HVE et AB.
Voir pleinchamp.comv


Près de 7 agriculteurs sur 10 comptent sous-traiter davantage à une ETA

Bénéficiant d’un taux de satisfaction exceptionnel, les entreprises de travaux agricoles voient leur activité augmenter années après années. Selon une enquête conduite par Datagri pour la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires, près de 7 agriculteurs sur 10 comptent sous-traiter encore davantage dans les trois ans qui viennent. De quoi booster encore un marché de la sous-traitance, estimé à 4 milliards d’euros.
Voir agri-mutuel.com


Covid-19 vaccine boosters administrated per 100 people

03 - 09/06/2022  


Covid cases and hospitalizations are rising again in the U.S.

04 - 09/06/2022  


En redressement judiciaire, la start-up Agricool cédée pour 50 000 euros

La start-up d'agriculture urbaine Agricool, qui avait levé 35 millions d'euros depuis sa création, a été reprise mardi par la société lyonnaise Vif Systems pour 50 000 euros, après une décision du tribunal de Bobigny.
Voir agri-mutuel.com


Dans un contexte tendu, comment améliorer la gestion de l’exploitation ?

Si la guerre en Ukraine a amplifié les tensions sur les marchés agricoles, les prix avaient déjà atteint des niveaux de crise avant le déclenchement du conflit, et la situation devrait se poursuivre pendant au moins deux ou trois ans. A l’échelle de l’exploitation, comment un éleveur peut-il en tenir compte pour adapter sa gestion et anticiper au mieux ?
Voir agri-mutuel.com



 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CAPITALISME (Le) : Système où des gens font travailler d'autres gens pour leur vendre ce qu'ils viennent de produire.
Relevé dans "Marianne"

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans


Un nouveau livre sur Emile Guillaumin


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CAPITAUX(Les) : Des tas de briques.
Jacques a dit.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Agenda


Colloque « Une seule santé: les microbes et l’antibiorésistance en partage »

15 juin 2022 – Paris – Académie d’agriculture

Ce colloque est consacré au vaste concept « Un monde, une seule santé » dont l’historique sera présenté en introduction. L’un des aspects importants de ce concept porte sur la résistance bactérienne aux antibiotiques.

La première session du matin abordera donc le thème « Des résistances » avec cinq conférences de 20 minutes. La seconde session développera l’importance « des environnements » sous forme également de cinq conférences scientifiques. Un échange de vue général aura lieu en fin de chaque session.

Ce colloque est organisé par l’Académie d’agriculture de France, l’Académie nationale de chirurgie, l’Académie nationale de chirurgie dentaire, l’Académie nationale de médecine, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie vétérinaire de France et l’Académie des sciences. Il aura lieu dans les locaux de l’Académie d’agriculture de France
Voir academie-agriculture.fr


Du côté de ebbh.fr : En résumé #117 : bon sens, le retour !



LFday 2022 : avec La Ferme Digitale, l'innovation agricole et alimentaire fait son show

14 juin 2022 - PARIS
>> Introduction de la journée

>> L'empreinte économique par Loïc FINAZ, Vice-Président de la Fondation de la mer - (Keynote)

>> La philosophie du risque au service du futur : quel avenir pour l'AgriTech dans le monde ? Marie EKELAND (CEO - 2050) - Maarten GOOSSENS (Founding Partner - Anterra Capital) - Eric ARCHAMBEAU (Cofounder - Astanor Ventures) - (Table-ronde en anglais)

>> L'empreinte agricole par Thierry BLANDINIERES, par Directeur Général d'InVivo

>> Construire une société nouvelle tournée vers l'avenir : l'échelle des territoires, par Didier ROUSSEAU (Investor - FAMM) - Pierre-André DE CHALENDAR (President - Saint Gobain) - Jean-Baptiste VAN EX (founder & CEO - Vicinity Group) - (Table-ronde)

>> CEO STORY avec Jean-Baptiste BISSONNET, Directeur Général des Boucheries Nivernaises

>> NFT, virtual reality, AI... quelles solutions pour le secteur agricole ? Corinne LEJBOWICZ (President - Qwant) - Antoine VU (CEO - Atomic Digital Design) - Farid LAHLOU (Entrepreneur) - Laurent DAVID (Founder - Wine Angels) - (Table-ronde en français)

>> Spatial et Agriculture, quel futur ? Par Thierry CHAPUIS (Expert app. spatiales - CNES) - Guerric de COMBRUGGHE (Chief Product Officer - ConstellR) - Sami YACOUBI (Cofounder - Spacesence) - (Dialogue)

>> L'empreinte environnementale, Serge ZAKA, Agroclimatologue (ITK), Chasseur d'orages - Sarah CORNE (Partner Impact - Founders Future) - (Keynote)

>> Agir pour le climat : l’urgence de soutenir les entreprises à impact, par Sarah CORNE (Partner Impact - Founders Future) - Bruno KATZ (Vice-Director - Salesforce France) - Pierre ABADIE (Climate Director - Tikehau Capital) - Mark-André GOEDDERTZ (Director Business Development - BAYER) - (Table-ronde en anglais)

>> Y a-il meilleur designer qu'un agriculteur ? par Kheiredddine SIDHOUM - Global chief creative officer chez Dragon Rouge - (Keynote)

>> French Tech Agri20 : le nouveau programme d'accompagnement des start-ups à impact ! Par Clara CHAPPAZ - Directrice La French Tech

>> Closing Remarks: Erik ORSENNA - Ecrivain & 17e fauteuil Académie Française
Voir lfday.fr/


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CARTE (bancaire) : Elle sert à acheter de l'argent.
Ramon GOMEZ DE LA SERNA

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Être durable en affaires, par Alexandre Abellan, 03 juin 2022

Concernant tout un chacun, la préservation de la Nature ne peut être un simple sujet de compétition entre entreprises concurrentes. Ne serait-ce que parce qu'elles visent toutes le même objectif, avec des différences de moyens, techniques et financiers. Pas d’atout compétitif à court terme avec le développement durable, même entre grands groupes concurrents, mais un objectif d’amélioration individuelle pour inspirer le collectif. C’est l’un des enseignements du premier forum international sur le sol vivant, qui vient de se tenir à Arles à l’initiative du groupe Moët Hennessy. Se voulant un catalyseur de rencontres et d’échanges, la filiale des vins et spiritueux de LVMH illustre le besoin d’impulsion collective et d’essais collaboratifs pour permettre la réalisation de la transition agroécologique du vignoble. Cette analyse entrepreneuriale demande désormais de travailler durable.

S’appuyant sur un constat partagé par tous, la refondation environnementale des pratiques vitivinicoles nécessite de partager les expériences pour pouvoir en déployer les bonnes pratiques. Si les moyens sont connus (gestion des couverts végétaux, essais de vitiforesterie, travail du sol, réduction des intrants, bilan carbone…), leurs effets sont peu quantifiés (faute d’outils de mesures, notamment de la biodiversité) et la perspective de surcoûts (avec la crainte de pertes de rendements) reste un repoussoir. L’enjeu est désormais d’avoir un investisseur acceptant d’assurer la mise de départ et accepter le risque de tâtonner, de se planter et de ne trouver qu’une partie de la réponse à l’arrivée.

À date, il n’existe pas de modèle pur et parfait pour que le vignoble devienne un écosystème autonome. On peut même avancer qu’il n’existera jamais de solution universelle, cette idée étant pour le moins aberrante face à la multitude de terroirs viticoles existant dans le monde. Devant cette mosaïque de parcelles, les réponses seront multiples. On peut déjà avancer qu’elles ne seront ni toutes noires, ni toutes blanches, avec des avantages et d’inévitables inconvénients. Plutôt que juger, il faut se rappeler qu’un progrès reste un progrès.
.../...
Voir vitisphere.com



The Bridge, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Walker Art Gallery

07 - 09/06/2022  


Du côté de pleinchamp.com : Les jardineries, de la graine d’agriculteurs en puissance, par Raphaël Lecocq

Les Français sont massivement et toujours plus engagés dans l’autoproduction, dont ils tirent des paniers garnis de petits bonheurs à petits prix. Et s’il y avait, aussi, dans cette France qui préfère les jardineries aux supermarchés, de la graine d’agriculteurs, qui fait tant défaut à la profession ?

Le bonheur est au potager, au verger, au poulailler et au rucher : c'est l'un des enseignements d'une étude commanditée par l’enseigne Gamm vert auprès de 4000 autoproducteurs. Si l’on en croit cette enquête, les traqueurs de doryphores (zéro phyto oblige), les fans de fanes de radis, les parents adoptifs de poules de réforme, les insomniaques du calendrier lunaire et les chauds bouillants du stérilisateur sont en effet plus heureux que leurs congénères contraints de pousser du caddie, à défaut de pouvoir (ou de vouloir) faire pousser des carottes dans leur jardin ou des herbes aromatiques sur leur balcon. Accessoirement, les autoproducteurs réalisent des économies sur leur budget alimentaire tout en s’affranchissant des produits d’une industrie agroalimentaire perçue comme « anxiogène ». Les autres pourront toujours se faire du bien par procuration, en regardant à deux fois le futur étiquetage Planet-score de leurs victuailles avant de les lâcher dans le caddie.

>> De l’économie du bonheur (et pas l’inverse)
Les autoproducteurs sont-ils mieux dans leurs bottes que les agriculteurs ? L’enquête ne le dit pas. On serait tenté de souffler au groupe InVivo, maison-mère de Gamm vert (et autres jardineries Delbard et Jardiland), et qui en connait aussi un rayon côté agriculteurs, de nous éclairer sur le hiatus suivant : pourquoi l’attractivité du métier d’agriculteur est-elle inversement proportionnelle à l’attraction qu’exerce la terre sur tout le reste de la population, sans distinction (ou si peu) d’âge, de catégorie socio-professionnelle, de revenu, d’habitat, de territoire, etc. ? L’enquête donne indirectement un début de réponse : cultiver ses légumes, fabriquer ses conserves, élever ses poules, autrement dit faire soi-même, renforce la confiance et l’estime de soi, et au final la satisfaction de sa propre vie. C’est la théorie dite de « l’économie du bonheur ». Les agriculteurs ont sans doute le tort de rechercher le bonheur dans l’économie et dans leur bilan comptable : ils devraient accepter et assumer de pratiquer une agriculture vivrière qui ne dit pas son nom, ils ne s’en porteraient que mieux.

>> La relève au libre-service agricole
Il se trouve que les autoproducteurs ne sont pas foncièrement calculateurs : 13% y laissent des plumes (mais persévèrent), 18% pratiquent pour aider un proche, 47% donnent une partie de leurs récoltes à leur entourage.
.../...
Voir pleinchamp.com



Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de l’Institut de l’élevage
Idèle-Première n° 747 − 02/06/2022


   


Du côté d’André Heitz

> Oxitec et le gouvernement de Djibouti annoncent un nouveau partenariat pluriannuel pour lutter contre les moustiques invasifs vecteurs de paludisme qui menacent la Corne de l'Afrique

> « Céréales ou biodiversité ? Les Verts allemands résistent à la Commission européenne sur le front de la sécurité alimentaire » de M. Philippe Stoop sur Atlantico

> « Contrairement à certains diplômés d'AgroParisTech, nous, étudiants, croyons à la science et au progrès »

> Personne ne sait pour le glyphosate : une preuve supplémentaire que le débat sur les OGM est terminé

> Vu d'Allemagne : grandes cultures : se convertir au bio ?

> La guerre en Ukraine : un tournant pour la politique agricole ?!

> Point de vue : Le plan de neutralité carbone de l'UE masque l'impact réel de l'agriculture

> Enracinés dans un sol sain : les pratiques de conservation sont rentables


Sketch for 'The Estuary, Gathering Clouds', by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Norfolk Museums Service

08 - 09/06/2022  


Du côté du ministère de l’Agriculture

> Produits phytopharmaceutiques : autorisations de mise sur le marché d'une durée maximale de 120 jours délivrées par le ministère dans des situations d'urgence phytosanitaire

> Le Centre d'études et de prospective (CEP) du ministère de l'agriculture


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Du côté de la Fnsea

> La FNSEA félicite Arnaud Gaillot, nouveau président de Jeunes Agriculteurs

La FNSEA félicite chaleureusement Arnaud Gaillot, nouveau président de JA et l’ensemble des nouveaux administrateurs, tout juste élus à l’occasion de leur congrès au Havre. Nous nous réjouissons de poursuivre avec lui la relation de travail constructive, engagée tout au long de son mandat de secrétaire général. La FNSEA tient à saluer et remercier chaleureusement Samuel Vandaele pour les défis qu’il ’a su relever pour l’agriculture et pour avoir su représenter le réseau JA avec fierté, compétence et détermination.

Comme le souligne le rapport d’orientation de JA présenté en congrès, ce nouveau mandat s’ouvre sur de formidables opportunités. Plus que jamais, l’agriculture se voit reconnue comme un secteur d’avenir, utile à tous, pour nourrir, protéger la planète, fournir de l’énergie, vitaliser les territoires, offrir de nombreux emplois…

Ce contexte inédit place JA en première ligne pour relever tous ces défis qui sont de nature à attirer toujours plus de jeunes à s’installer et à s’engager. D’ores et déjà JA propose dans son livre blanc « Mener une politique ambitieuse de la transmission », une vision pertinente et pragmatique pour réussir le renouvellement des générations en agriculture.

Ces défis sont partagés, et Jeunes Agriculteurs pourra compter sur la FNSEA pour porter des positions communes comme sur la future loi d’orientation agricole qui se profile.

Ce nouveau mandat s’ouvre aussi alors que se déploie un projet ambitieux de rénovation syndicale, une ambition partagée sur la base de valeurs communes pour revigorer l’engagement syndical des agricultrices et agriculteurs.

Cohérence des convictions, complémentarité de nos deux organisations, la FNSEA accueille avec enthousiasme ce nouveau conseil d’administration. Ensemble nous saurons faire briller l’avenir de l’agriculture française.


Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CARTE (bancaire) : En principe, jouer avec, c'est gagner.
Ramon GOMEZ DE LA SERNA

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



 
Opinions et curiosités du web (2)


Les impôts expliqués par un professeur d’économie (une histoire connue qui montre qu’il ne faut pas exagérer… ni trop en terme d’inégalité comme ni trop en terme d’égalité - GW)

Limpide !!

Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas.

Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous l'expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.

Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros (Normalement, cela ferait 10 euros par personne).

Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu, ce qui donna ceci :

- Les 4 premiers (les plus pauvres !), ne paient rien.
- Le cinquième paye 1 euro
- Le sixième paye 3 euros
- Le septième paye 7 euros
- Le huitième paye 12 euros
- Le neuvième paye 18 euros
- Le dernier (le plus riche !) paye 59 euros.

- Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour en fin de journée pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement.

Jusqu'au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité ! « Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros. »

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.
Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ?

Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros.

Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière.

Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs.

Ce qui donna ceci :

- Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? )
- Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction)
- Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
- Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)
- Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)
- Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)

Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement rejoint par le 5ème.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :

« J'ai seulement eu 1 euro sur les 20 euros de remise », dit le 6ème et il désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».

« Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euro d'économie moi aussi »

« C'est vrai ! » s'exclama le 7ème, « pourquoi le 10ème aurait-il 9 euros d'économie alors que je n'en ai eu que 2 ? Il est anormal que ce soit le plus riche qui bénéficie de la plus importante réduction »

« Attendez une minute » cria le 1er homme, « nous quatre n'avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres ».

Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent.

Le lendemain le 10ème homme (le plus riche !) choisit de ne plus venir.

Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition !

Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition.

Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction des impôts.

Taxez les plus forts, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais.

En fait ils vont boire à l'étranger...

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n'est nécessaire.

Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.


Ma remarque (GW) :

Ce raisonnement est connu et amusant.

Le souci est qu’il est tout en noir et blanc, sans nuance.

De fait le pas assez d’impôts dans un pays riche, comme aux USA, est aussi fatal que le trop d’impôts en France, ou plutôt le trop plein de transferts sociaux. Quand nous détenons en France le record mondial de la re-répartition des richesses produites… c’est sans doute exagéré


The Marshes from Burgh Castle, Norfolk, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Norfolk Museums Service

09 - 09/06/2022  


Le « complotisme » : une maladie incurable ? Par Aurélie Haroche

L’optimisme sur certains sujets quand on ne le partage pas est tout à la fois rassénérant et vaguement déconcertant. Ainsi, malgré les deux dernières années écoulées durant lesquelles il est difficile de considérer que la science a pleinement triomphé (si ce n’est celle qui a permis d’offrir à l’humanité des vaccins d’un nouveau type efficaces contre les formes graves de la Covid et c’est déjà un très bel exploit), certains veulent croire que la pandémie a éveillé l’esprit scientifique des Français. C’est ainsi la thèse défendue récemment dans le Monde par le Dr Jean-David Zeitoun.

Il est en effet convaincu concernant la future élection présidentielle : « Les candidats qui feront une offre politique fondée sur la science auront beaucoup à gagner, car la demande est forte. Plusieurs indices en témoignent. Premièrement, les Français font encore largement confiance à la science, comme l’a montré une étude académique récente [« Les Français et la science 2020 », portée par l’université de Lorraine, publiée en novembre 2021] relatée dans ces colonnes.

Deuxièmement, il y a une demande d’élucidation. Même la dissémination des thèses complotistes trahit une envie de comprendre, comme l’historien Johann Chapoutot vient de le rappeler (Les 100 mots de l’histoire, PUF, 2021).

Troisièmement, les candidats scientifiques profiteraient de l’éducation que la pandémie nous a imposée. En moins de deux ans, les Français ont accumulé des connaissances et renforcé leur raisonnement, notamment statistique. Ils en savent plus sur les microbes, les vaccins et les médicaments qu’un bon étudiant en médecine. Leur appréhension de l’incertitude est aussi certainement meilleure. Les enquêtes d’opinion suggèrent que le même effet d’éducation émerge en matière environnementale, peut-être bientôt en démographie ».
..../...

Cette supériorité accordée à l’émotion (par les complotistes) est également évoquée par Jaron Harambam (chercheur en sociologie à l’université de Leuven) dans un article traduit en français dans le journal Sciences et Pseudosciences de l’Association française de l’information scientifique.

Il note ainsi à propos des personnes hostiles aux vaccins : « À côté de la mise en cause de « Big-Pharma », la réticence vaccinale s’appuie sur des idées holistiques et naturalistes sur la santé et le corps, idées enracinées dans la spiritualité New Age et les médecines alternatives. Dans ces subcultures, les émotions, les sentiments, l’expérience personnelle, les témoignages et les relations sociales sont souvent des guides plus importants que les connaissances scientifiques ».

Dans cette analyse, Jaron Harambam invite également à éviter le piège de vouloir retenir une image univoque du « complotiste » ou de « l’antivaccin », de céder à la facilité du « mépris » vis-à-vis de personnes jugées comme ignorantes.

Une idée que l’on retrouve également dans les mises en garde d’Emmanuelle Ducros. « Puisque de nombreux militants anti-vaccins en Occident sont plutôt des jeunes urbains hautement qualifiés, il est difficile de les rejeter comme étant de déplorables ignorants » écrit-t-elle après avoir remarqué : « Les explications dominantes de la popularité des théories du complot autour du coronavirus sont remarquablement similaires : ces idées sombres et troublantes aideraient les gens à donner du sens à un monde complexe et incertain. Elles fourniraient des explications cohérentes sur des événements tragiques et redonneraient un sentiment de pouvoir et de contrôle. (…) Le problème de cette approche globalisante est triple : elle n’explique pas les motivations des conspirationnistes, ni les formes variées et les degrés de plausibilité des différentes théories du complot, ni leurs rapports avec certaines questions politiques et sociétales. En fournissant une explication uniforme des théories du complot, on ne rend pas sérieusement compte de leur contenu ni des préoccupations sous-jacentes.

De même, on ne prend pas en considération la façon dont les théories du complot sont instrumentalisées dans différentes guerres de propagande. Quand on regarde ces théories du complot de plus près ou, mieux encore, quand on engage le dialogue avec les gens qui les propagent, on constate que ces théories ne sont pas tant une stratégie d’adaptation à une époque trouble qu’un vaste éventail d’expressions culturelles ».

…/…
Voir Journal International de Médecine


La 4e dose de vaccin anti Covid-19 : un bénéfice très passager, par Dr Roseline Péluchon
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En comparaison avec les personnes ayant reçu seulement 3 doses de vaccin, l’efficacité relative de la 4ème dose est maximale 3 semaines après son administration, de 65,1 %. Elle décline toutefois dès la 4ème semaine, et décroit très rapidement. A la fin des 10 semaines de suivi, le bénéfice n’est plus que de 22 %. En revanche, le gain d’efficacité contre les formes graves reste élevé tout au long de l’étude (> 72 %). Notons que dans cette cohorte, les formes graves sont rares, concernant moins de 1 % des cas, que le participant ait reçu 3 ou 4 doses de vaccin.
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Voir Journal International de Médecine


Résistance aux antibiotiques : combien de morts ? Par Anne-Céline Rigaud
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Plusieurs stratégies d'intervention sont évoquées, se répartissant sur 5 axes principaux.

Premièrement, la prévention et le contrôle des infections demeurent le fondement et la pierre angulaire de la lutte contre la propagation. Il s'agit à la fois de programmes hospitaliers axés sur les infections nosocomiales et de programmes communautaires axés sur l'eau, l'assainissement et l'hygiène (particulièrement dans les pays en voie de développement où la RA est la plus élevée et où les infrastructures d'eau potable et d'assainissement sont faibles).

Deuxièmement, la prévention des infections par la vaccination est primordiale pour réduire le besoin d'antibiotiques. Actuellement des vaccins sont disponibles pour un seul des 6 principaux agents pathogènes (S pneumoniae), bien que des recherches soient en cours pour S aureus et E coli entre autres. D'autres vaccins, tels que ceux contre la grippe ou le rotavirus, jouent également un rôle dans la prévention des maladies fébriles, ce qui peut entraîner une réduction de la prescription d'antibiotiques ipso facto.

Troisièmement, la réduction de l'exposition aux antibiotiques non liés au traitement des maladies humaines est un autre levier possible pour réduire les risques. En effet l'utilisation accrue d'antibiotiques dans l'agriculture a été identifiée comme un contributeur potentiel à la résistance aux antimicrobiens chez l'homme (bien que le lien de causalité direct reste controversé).

Quatrièmement, minimiser l'utilisation d'antibiotiques lorsqu'ils ne sont pas indispensables, comme pour le traitement des infections virales, devrait être une priorité. À cette fin, la mise en place d’infrastructures ayant pour but d’aider les cliniciens à diagnostiquer l'infection avec précision et rapidité pourrait participer à améliorer cette gestion responsable des antibiotiques. Enfin, le développement de nouveaux antibiotiques, et l'accès aux antibiotiques de deuxième intention dans des endroits où l'accès n'est pas généralisé, pourra permettre de proposer de nouvelles alternatives en cas d’impasse thérapeutique par RA.

En somme, cette analyse souligne bien que la RA requiert un plan mondial coordonné pour faire face au fléau.
Voir Journal International de Médecine


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CARTES (crédits) : Elles sont des choses vivantes puisqu'elles expirent. [...] Carte expirée n'est jamais oubliée, carte expirée est très vite remplacée.
Serge BOUCHAR

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


La crise du Covid-19 ouvre-t-elle la voie à une mondialisation moins débridée ? Par Isabelle Bensidoun, 4 janvier 2022
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À l’hypermondialisation, qui régnait dans les années 1990 et 2000, avait succédé depuis la crise financière de 2007-2009 une période que l’on qualifie de « moudialisation » : une période où la dynamique des flux commerciaux et surtout financiers a marqué le pas, comme le montre l’indicateur du taux d’ouverture dans le graphique ci-dessous. Les certitudes quant aux bienfaits de la mondialisation avaient aussi été déjà bousculées.
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Voir cepii.fr

05 - 09/06/2022  


“Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects, by Kjell Kühne, Nils Bartsch, Ryan DriskellTate, Julia Higson, André Habet

Global map of carbon bombs with combined potential emissions given for each country

See sciencedirect.com/

06 - 09/06/2022  


A first thought for today

Compassion is not weakness and concern for the unfortunate is not socialism.
Hubert HUMPHREY, US Vice President (1911-1978)


A second thought for today

Speculation is perfectly all right, but if you stay there you've only founded a superstition. If you test it, you've started a science.
Hal CLEMENT, science fiction author (1922-2003)


A third thought for today

Fearing no insult, asking for no crown, receive with indifference both flattery and slander, and do not argue with a fool.

Aleksandr PUSHKIN, poet, novelist, and playwright (1799-1837)


Singapore national orchid garden: The largest display of tropical orchids in the world

The National Orchid Garden is located within Singapore Botanic Gardens. It is said to have the largest display of tropical orchids in the world. This amazing tropical garden became a UNESCO World Heritage Site in 2015.
See video


Glyphosate: no change proposed to hazard classification - ECHA/NR/22/10 - 30 May 2022

ECHA's Committee for Risk Assessment (RAC) agrees to keep glyphosate’s current classification as causing serious eye damage and being toxic to aquatic life. Based on a wide-ranging review of scientific evidence, the committee again concludes that classifying glyphosate as a carcinogen is not justified.
See echa.europa.eu


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 


The Fight of Our Lives, by George Soros, May 24, 2022

DAVOS – Since the last Davos meeting, the course of history has changed dramatically. Russia invaded Ukraine. This has shaken Europe to its core. The European Union was established to prevent such a thing from happening. Even when the fighting stops, as it eventually must, the situation will never revert to the status quo ante. Indeed, the Russian invasion may turn out to be the beginning of World War III, and our civilization may not survive it.

The invasion of Ukraine did not come out of the blue. The world has been increasingly engaged over the past half-decade, or longer, in a struggle between two diametrically opposed systems of governance: open society and closed society. Let me define the differences as simply as I can.

In an open society, the role of the state is to protect the freedom of the individual; in a closed society, the role of the individual is to serve the rulers of the state. Other issues that concern all humanity – fighting pandemics and climate change, avoiding nuclear war, maintaining global institutions – have had to take a back seat to this systemic struggle. That’s why I say our civilization may not survive.

I became engaged in what I call political philanthropy in the 1980s, a time when a large part of the world languished under Communist rule. I wanted to help people who were outraged and fought against oppression. I established one foundation after another in rapid succession in what was then the Soviet empire. The effort turned out to be more successful than I expected.

Those were exciting days. They also coincided with a period of personal financial success that allowed me to increase my annual giving from $3 million in 1984 to more than $300 million three years later.

After the 9/11 terrorist attacks in 2001, the tide began to turn against open societies. Repressive regimes are now ascendant, and open societies are under siege. Today, China and Russia represent the greatest threats to open societies.

I have pondered long and hard why this shift took place. Part of the answer is to be found in the rapid development of digital technology, especially artificial intelligence.
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What about China? Xi has many enemies. Nobody dares to attack him directly because he controls all the instruments of surveillance and repression. But it is well known that within the Communist Party, dissension has become so sharp that it has found expression in articles that ordinary people can read.

Contrary to expectations, Xi may not get his coveted third term because of the mistakes he has made. But even if he does, the Politburo may not give him a free hand to select the members of the next Politburo. That would greatly reduce his power and influence and make it less likely that he will become ruler for life.

Meanwhile, as the war in Ukraine rages on, the fight against climate change has had to take second place. Yet the experts tell us that we have already fallen far behind, and climate change is on the verge of becoming irreversible. That could be the end of our civilization.

I find this prospect particularly frightening. Most of us accept the idea that we must eventually die, but we take it for granted that our civilization will survive.

Therefore, we must mobilize all our resources to bring the war to an early end. The best and perhaps only way to preserve our civilization is to defeat Putin. That’s the bottom line.
See project-syndicate.org


Une proposition pour tarifer le carbone à l’échelle mondiale, par Vitor Gaspar et Ian Parry, 18 juin 2021… « les bombes carbone »

Entre 25 et 50 % : voilà de combien les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre doivent baisser au cours des dix prochaines années pour que l’on puisse maintenir l’objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 2o C. Le moyen le plus rapide et pratique d’y parvenir serait de s’accorder sur un prix plancher du carbone à l’échelle internationale.

Cela importe au FMI car le changement climatique présente des risques considérables pour le fonctionnement des économies dans le monde. L’adoption de politiques climatiques adéquates peut permettre de faire face à ces risques et présente un potentiel énorme en matière d’investissements transformateurs, de croissance économique et d’emplois verts, si bien que le conseil d’administration du FMI a récemment approuvé des propositions visant à inclure le changement climatique dans la surveillance économique régulière des pays et dans le programme d’évaluation de la stabilité financière.
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See imf.org


07 - 09/06/2022  


Augmentation des prix de location de voitures

08 - 09/06/2022  


Comments on “Quantifiable urine glyphosate levels detected in 99% of the French population, with higher values in men, in younger people, and in farmers” by William Reeves, John L. Vicini, John T. Swarthout, Bruce M. Young & Pamela K. Jensen, scientists employed by Bayer Crop Science, in Environmental Science and Pollution Research (2022)

Grau et al. reported quantifiable levels of glyphosate in 99.8% of urine samples collected in France between 2018 and 2020. Conclusions about these data rest on the reliability of the analytical method and the ability to put the data into the context of safety standards. Rather than demonstrating evidence of a health concern for the French population, data from the study confirm that human exposures to glyphosate are well below safety thresholds established by regulatory authorities in Europe.

Grau et al. relied on an ELISA method to estimate glyphosate concentrations in urine samples. This method was designed for testing glyphosate in water and is meant to serve as a screening tool to identify samples for more robust quantitative analysis. The ELISA does not provide a clear confirmation of a specific concentration (Vicini et al. 2021)., and as the authors admit, tends to overestimate glyphosate levels in urine.

Additionally, the publication is missing key information that would have helped readers understand whether the reported values indicate a health concern. Other publications presenting human urinary glyphosate data provide estimates of daily exposure and compare those estimates to allowable exposure levels (Niemann et al. 2015; Solomon 2020; Vicini et al. 2021). These comparisons consistently demonstrate that human exposures to glyphosate are well below established safety thresholds.

Grau et al. reported the highest mean urinary glyphosate concentration was 2.05 ± 1.29 ng/ml for study participants under the age of 16 years. Taking this largest mean value plus three times the standard deviation gives an estimated upper end concentration of 5.92 ng/ml. Assuming a 30-kg child with a 1-L/day urinary volume results in an estimated intake of 0.000987 mg/kg-body weight/day or 0.2% of allowable exposures in the European Union (currently 0.5 mg/kg/day). This value is based on 20% bioavailability (EFSA 2015). Even using the 1% bioavailability value Grau et al. cite, the estimated exposure corresponding to the highest urinary concentration would still be 4.0% of allowable EU exposures for glyphosate.

It is important to note that Grau et al. did not disclose that the sponsor of their study and the employer of three authors, Association Campagne Glyphosate, advocates for a ban on the use of glyphosate-based herbicides in France. This information would have provided readers with important context regarding the purpose of the study and publication. This letter was drafted by scientists employed by Bayer Crop Science, a manufacturer of glyphosate. The method used to calculate exposure was first published by Niemann et al. (2015).
See springer.com


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Perspective: The EU’s carbon-neutral farm plan masks the real impact, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA
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Farm to Fork’s goals all lead to one thing: lower food production. Based on its own analysis, the U.S. Department of Agriculture’s Economic Research Service believes the strategy will reduce European agricultural production between 7 and 12 percent. There’s no question cutting inputs decreases yields, as does organic agriculture.

But here’s the rub: Europeans still need to eat. Just because inputs are cut and farmland is taken out of production doesn’t mean the demand for food also falls. So where will that food come from? Other parts of the world, of course, including places where virgin rainforests are bulldozed over to make way for more farmland.

And that’s the grand irony of Farm to Fork: It’s just a sleight of hand. The EU isn’t actually going carbon neutral; it’s just exporting its carbon emissions to other parts of the world. Unfortunately, that likely means we’ll continue to lose rainforests, despite the fact that they play such a pivotal role in regulating Earth’s climate.

That’s one reason I’m so passionate about using science, technology, and innovation to make our current production methods more sustainable. Those tools are the reason we can feed more people using the same amount of land, we can reduce our use of pesticides and fertilizers, and how we continue to increase overall yields. These aren’t just magic tricks to make us feel like we’re making a difference; it’s real progress.

But as long as environmental activists continue to fight against productional advancements, we’ll see additional environmental degradation. It’s time to abandon those backward perspectives and start looking to a more sustainable future. Otherwise, we’ll eventually find ourselves in a time where we can only hope that quicksand and fire safety are our biggest concerns.
See agdaily.com


La sécurisation des maisons dans les aglomérations américaines (comme en France)

09 - 09/06/2022  


Surface agricole par habitant en 2019 dans différents pays d’Europe
Voir bfs.admin.ch

10 - 09/06/2022  


Why your ability to repair a tractor could also be a matter of life and death, by John Naughton

US farmers’ struggles for the right to fix their own, now highly computer-controlled equipment, have implications for us all.

It was one of the few pieces of cheery news to emerge from the war in Ukraine. Russian looters, no doubt with the assistance of Russian troops, stole 27 pieces of John Deere farm equipment, worth about $5m, from a dealership in Melitopol. The kit was shipped to Chechnya, where a nasty surprise awaited the crooks. Their shiny new vehicles had, overnight, become the world’s heaviest paperweights: the dealership from which they had been stolen had “bricked” them remotely, using an inbuilt “kill-switch”.

This news item no doubt warmed the cockles of many a western heart. But it would have raised only hollow laughs from farmers in US states who are customers of John Deere and are mightily pissed off, because although they have paid small fortunes (up to $800,000 apparently) for the firm’s machinery, they are unable to service or repair them when they go wrong. These gigantic vehicles are no longer purely mechanical devices, but depend on lots of electronic control units (ECUs) to operate everything from the air conditioning to the driver’s seat to the engine. The ICUs run software that is essential to the operation, maintenance and repair of the machine. But only John Deere has access to that computer code and without employing a company technician the tractor’s software won’t even recognise (let alone allow) replacement parts from another manufacturer.
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This isn’t just about consumer electronics or even farmers’ rights by the way, as we discovered during the early, panic-stricken months of the pandemic. Then, hospitals urgently needed to repair or service critical medical equipment, but found that sometimes manufacturers wouldn’t provide proprietary repair manuals or supply replacement parts. In March 2020, for example, an Italian hospital was unable to obtain valves for its ventilators from their manufacturer. Volunteers designed and 3D-printed 100 replacements at a cost of a dollar each. In normal times, those engineers might well have been prosecuted by the manufacturer for infringing its intellectual property rights. So sometimes the right to repair isn’t just a geeky obsession but a matter of life or death.
See theguardian.com


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




Climate alarmism thrives on simple stories.

Sea levels are rising, and since many Pacific and Indian Ocean islands are small, scattered, and low-lying, an avalanche of “climate refugees” seems inevitable.

However, reality is more complicated. While sea level rise is a problem for island nations, many of them are actually growing in land area thanks to land reclamation and natural siltation.
See humanprogress.org


Mary Astell and Mary Wollstonecraft, two of the earliest feminist philosophers.

While their ideas did not spark immediate reforms, they provided the intellectual foundation for the suffragette and feminist movements, which continue around the world to this day.
See humanprogress.org


Overpopulation continues to capture public attention, but underpopulation is a far greater and more plausible threat to progress

If current trends continue, the world population will age and eventually shrink, meaning we will have to adapt to smaller workforces, fewer innovators, and less economic dynamism.


 


Nombre d'exploitations agricoles en Suisse (en milliers)
Voir bfs.admin.ch

11 - 09/06/2022
 


Soutiens alloués à l'agriculture dans les pays de l'OCDE

12 - 02/06/2022  


Perspective: USDA pushing farmers toward organic will make supply chains far worse, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA

The National Organic Program is about a label and marketing, not an assessment of safety or quality. A resilient food system isn't built on a sticker.
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USDA Secretary Tom Vilsack defended this funding for organic farmers by suggesting it would somehow make farmers more profitable. In theory, organic products sell for a higher price. Vilsack believes that means farmers will see a larger portion of the sale price.

Agriculture Secretary Tom Vilsack (right) met with others in an Ohio supermarket to drum up support for his plan to transform food system. (Image by USDA)
That’s a mighty big assumption that, to my knowledge, isn’t supported by any research or other evidence. Even if organic products fetch a higher retail price, organic yields are significantly lower than conventionally grown food. If you have less to sell, the price has to be higher to make the same money. And if the USDA successfully adds hundreds of millions of dollars in support, all those new organic farms will flood the market and drive prices down anyway.

And while we’re on the subject of lower yields, I can’t fathom why the USDA would champion the organic program to shore up supply chains. During the next global crisis, I want American farmers to grow more food, not less. The National Organic Program is about a label and marketing, not an assessment of safety, quality, or best practices. You don’t create a resilient food system based on a sticker.

Instead we need a food system that is abundant, adaptive, responsive, and progressive. Not one stuck in a marketing scheme that arbitrarily decides what’s “synthetic” and what’s “natural.” We can achieve that by opening up new markets, reducing the cost of modern equipment and technology, stabilizing our supplies of pesticides and fertilizers, and investing in new research.

Funding transitioning farmers doesn’t invest in the right things. In fact, it’s so wildly random that it seems more like a pay off to special interests than a solution to our challenges.

With record inflation and quickly rising fuel prices, we’re possibly sitting on the brink of the next economic crisis. Farmers need the USDA to address those economic hurdles now. Secretary Vilsack better start paying attention before it’s too late.

See agdaily.com


The Riverbank, by John Alfred Arnesby Brown (1866–1955), Guildhall Art Gallery

10 - 09/06/2022  


Farm Robots Will Solve Many of Our Food Worries

Machines bristling with cameras and controlled by artificial intelligence are bringing supernatural precision to weeding, harvesting and fertilizing.

Autonomous tractors are only the beginning? By Amanda Little, 2 June 2022

Amanda Little is a Bloomberg Opinion columnist covering agriculture and climate. She is a professor of journalism and science writing at Vanderbilt University and author of “The Fate of Food: What We'll Eat in a Bigger, Hotter, Smarter World.” @littletrip

A robot army is beginning its march across rural America, promising to transform the future of food. Twenty-five intelligent machines were dispatched last month to the Midwest and the Mississippi Delta, where they will advance over newly planted fields at 12 miles an hour, annihilating baby weeds.

Produced by John Deere and created by the startup Blue River Technology, these robotic weeders look much like standard industrial sprayers at first glance, but each is rigged with an intricate system of 36 cameras and a mass of tiny hoses. They use computer vision to distinguish between crops and weeds and then deploy with sniper-like precision tiny jets of herbicide onto the weeds — sparing the crop and ending the common practice of broadcast-spraying chemicals across billions of acres.

The "See and Spray Ultimate" robots are expensive, enormous, wildly complex machines currently accessible only to industrial-scale farmers, but within a few years their impact on the environment and human health could be nothing short of spectacular. They are in the vanguard of a wave of reimagined agricultural equipment that will help farmers produce more food on less land with radically reduced chemical applications.

Intelligent machines can treat plants individually, eventually applying not just herbicides but pesticides, fungicides and fertilizers on a plant-by-plant — rather than field-by-field — basis. This kind of hyper-precision may do more than ratchet down agrochemical usage, also allowing for more diversity and crop-mixing on fields, so that larger farms can begin to mimic natural systems. Meanwhile, robotic planters and combines are already showing yield improvements of up to 2%, and robotic harvesters could eventually alleviate increasingly grueling farm work and labor shortages.

Robots on farms, for all their environmental and ethical promise, raise plenty of concerns — some valid, others spurious. They will add cost and complexity to farming equipment, making farmers increasingly reliant on Big Ag companies like John Deere. In the beginning, they will strengthen the dominance of large industrial operators while eluding the local small and midsize farmers who are essential to sustainable and resilient food systems.

So as the era of artificial intelligence in farming dawns, manufacturers, the Biden administration and investors should be thinking about how to develop this market responsibly. Funding should be steered to the development of smaller, more affordable machines while also supporting a rental economy that enables local and midsize farmers to lease, if not own, this next-generation equipment. The US Department of Agriculture should also create rebate and tax-credit programs to help farmers affordably trade out old machinery for new.

See and Spray is one of seven AI products that John Deere now has in development, including robotic planters, self-driving tractors and combines that meticulously separate wheat from chaff. All are equipped with dozens of cameras and algorithm-crunching data processors that examine, analyze and measure every plant and seed on a field.

“We’re doubling down, tripling down on investment in robotics and machine learning,” Jorge Heraud, Deere’s vice president of automation and machine autonomy, told me. Having grown up working on (and weeding) his grandparents’ tomato farm in Peru, Heraud founded Blue River Technology, which Deere acquired in 2017 along with its See and Spray prototype for $305 million. In five years, Heraud has helped grow Deere’s AI team to 400 people from 50.

Many skeptics I’ve talked with question whether this equipment will ever be widely adopted. Deere says it already has more demand than it’s ready to meet: Heraud decided to release only 25 in its first fleet because the company is still honing the financing and servicing model. Currently, Deere is charging an upfront price that they won’t disclose (it’s at least the cost of a standard sprayer of this size, about $500,000), plus an ongoing per-acre fee that may be charged monthly or annually and includes software upgrades and maintenance. Heraud plans to increase the fleet by a factor of 10 annually, so that by 2025 the company will have thousands of robotic weeders on the market.

The worry that intelligent machines will simply make industrial farms bigger and farmers lazier, less responsible stewards of the land is unfounded. These kinds of advanced technologies have extraordinary potential to help farmers improve the health of their soil and the quality of the food they produce by drastically reducing the use of harmful chemical herbicides such as glyphosate, Dicamba and 2,4-D.

Twenty billion gallons of herbicide are currently applied annually by sprayers worldwide across one billion acres of farmland. When See and Spray technology is integrated into all sprayers sold by the company, which Heraud says could happen within a decade, the volume of herbicide deployed on these farms could plummet to four billion. Future generations of the equipment may also be able to significantly curtail the use of fossil fuel-derived fertilizers, which, when overapplied, fuel climate change.

Governments can help allay concerns with incentives: The California Air Resources Board provides a helpful model, offering farmers rebates for upgrading their existing machinery to models with cleaner engines. The USDA and investors can also encourage the development of a rental economy by incentivizing and funding young companies like Nutrien Ag Solutions in the US and Hello Tractor in Africa that function like the Ubers of agriculture, enabling small and midsize farmers to lease or acquire fractional ownership of next-generation farm equipment without having to maintain it or learn the technology.

Venture capital can be directed to support new players in the AI market. One young startup, Earthsense, is developing robots the size of microwaves that rove around farms removing weeds. Deere is also working on smaller, more affordable machines.

See bloomberg.com


   


Even Abraham and Moses spent much of the Torah arguing with God... Constant dispute

A Jewish man goes sailing but ends up shipwrecked on a desert island. Years later, he’s found, but the man’s rescuers want to know why he built a structure with a Star of David on it.

The man replies, “That’s the synagogue where I pray.”

They then inquire about a separate structure he’d built, also with a Star of David.

“Ah, that,” says the man, “is the synagogue I never set foot in.”


Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021
(22 in English, 10 de P. Jamet)
Seconde vague 2022 de blagues
(avec quelques nouvelles tout en bas...)
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
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Le dico de Paul J.
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