Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué... Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue ! Une ressource trop méconnue. Voir academie-agriculture.fr Académie d’agriculture de France : saviez-vous que sur notre chaîne @YouTube : + de 1200 #abonnés ont accès gratuitement à + de 200 #vidéos #fakechecking #agriculture #forêts #alimentation #environnement ? Voir youtube.com/ Avant l’informatique
Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France Enrichi de documents originaux récents...: - 195 fiches " Question sur... " - 106 fiches " Bois-Forêt " - 57 fiches " Repères " - 23 " Vidéos " L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs. Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche) Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement. Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond) Contact : André FOUGEROUX Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com A Surrey Cornfield, George Vicat Cole (1833–1893), Touchstones Rochdale
Il est urgent d’ouvrir des sillons ferroviaires à travers l’Europe pour exporter le blé ukrainien, par Jean-Jacques Hervé, Conseiller du commerce extérieur de la France, Président 2022 de l'Académie d'agriculture de France L’invasion russe bloque les voies d’exportation du blé, exposant de nombreux pays à des émeutes de la faim, constate Jean-Jacques Hervé, conseiller du commerce extérieur de la France, dans une tribune au « Monde ». Sans faire d’énormes investissements, l’Union européenne pourrait pourtant permettre de transporter des millions de tonnes de grains bloqués. Voir lemonde.fr Remarque : un ami m’indique qu’en France, 60 % du trafic des grains passe par la route. Il est vrai que, bien que tous les silos soient reliés au réseau Sncf, celle-ci offre des prestations si souvent déplorables que les opérateurs finissent par préférer les camions aux trains. Watch a Giant Stingray’s Safe Return to Its River Home The Mekong River is home to enormous and endangered aquatic life. A 400-pound fish’s release shows how some conservation efforts in Cambodia are paying off. Louise Glück Le dialogue de Louise Glück avec un dieu auquel elle ne croit pas est un filigrane lancinant ans son recueil « les iris sauvages ». Lorsque, dans ce recueil, un locuteur s’adresse à des personnages dénommés « vous », il s’agit de dieu qui parle aux hommes. Ici, la divinité montre son mépris des hommes, qui sont moins que les plantes dans le jardin (d’Eden?), qui n’ont pas d’âme (« seul don réservé à une autre créature »), et qui ne peuvent se croire éternels (puisque leur vie ne peut espérer être plus longue que celle de l’arc-en-ciel)...
Agriculture, productivité et biodiversité, les leçons du débat land sharing/land sparing, un point de vue par Philippe STOOP, Bernard AMBOLET, Jean-Louis BERNARD, Bernard LE BUANEC, Christian LÉVÊQUE, membres de l'Académie d'agriculture L’intensification de l’agriculture pendant la deuxième moitié du XXème siècle a entrainé une baisse importante et bien documentée de la biodiversité dans les paysages agricoles. Cela ne signifie pourtant pas que revenir à une agriculture plus extensive serait forcément bénéfique pour la biodiversité. En effet, comme l’avait formulé N. Borlaug, un des fondateurs de la « Révolution Verte », l’agriculture intensive, qui emploie moins de terres pour une production donnée, permet du même coup de préserver plus d’espaces naturels qu’une agriculture plus extensive. Cette hypothèse a suscité le débat du « Land Sharing » et du « Land Sparing » (débat LSS), qui vise à déterminer la stratégie optimale pour maximiser la biodiversité à l’échelle d’un paysage : >>> une agriculture extensive, qui partage (share) les parcelles entre la biodiversité spontanée et l’espèce cultivée ? >>> ou une agriculture intensive, où les surfaces cultivées sont presque totalement occupées par l’espèce cultivée avec une haute productivité, ce qui permet de réserver (spare) plus d’espace non cultivés pour la faune et la flore sauvage ? La première partie de cette note résume les interactions complexes entre agriculture et biodiversité. Elle rappelle que, dans le contexte européen, la biodiversité que nous considérons comme « naturelle » est en fait un équilibre instable entre la faune et la flore des écosystèmes spontanés, et les espèces végétales et animales qui ont bénéficié de la diversification et de l’ouverture des paysages, créées par l’apparition et les évolutions de l’agriculture. Cet équilibre a été déplacé pendant le demi-siècle dernier par l’intensification, telle qu’elle a été réalisée à l’époque, avec la conjugaison de nouveaux facteurs de production à l’échelle des parcelles (amélioration des techniques de semis, travail du sol profond, développement des pesticides), et à l’échelle des paysages (raréfaction des haies et des jachères, simplification des rotations d’espèces cultivées, spécialisation entre régions de grandes cultures et régions d’élevage). La deuxième partie présente le modèle de Green (modèle mathématique le plus souvent cité pour étudier les mérites respectifs du land sharing et du land sparing), et l’applique aux données disponibles sur les biodiversités respectives de l’agriculture conventionnelle intensive, et de la forme d’agriculture extensive la plus étudiée, l’agriculture bio. Il en ressort que, dans l’état actuel des techniques, un land sparing basé sur l’agriculture conventionnelle est l’option la plus favorable pour la majorité des espèces épigées (vivant au-dessus du sol), plutôt qu’un land sharing basé sur l’agriculture bio. C’est vrai non seulement pour les espèces spécialistes des milieux dits « naturels » (ce qui est un résultat trivial), mais aussi pour une large part des espèces spécialistes des milieux agricoles. En mobilisant les services écosystémiques, l’agroécologie pourrait permettre d’inverser la tendance, en faveur du land sharing, à condition de faire remonter de façon suffisante le rendement de l’agriculture bio. La troisième partie aborde les conséquences du débat LSS pour les politiques agroécologiques de la France et de l’Union Européenne. Il en résulte que, bien que le land sharing présente des avantages indiscutables pour la biodiversité à l’intérieur des parcelles, le land sparing est le système le plus bénéfique pour la biodiversité globale de nos régions. Ce land sparing n’est bien sûr pas la continuation de l’agriculture intensive telle que nous l’avons connue ces cinquante dernières années, mais une « agriculture écologiquement intensive », qui mobilise agriculture de précision, diversification des cultures, techniques de conservation des sols, restauration des infrastructures agroécologiques et agroforesterie, tout en veillant à atteindre le rendement potentiel de chaque parcelle cultivée ou prairie pâturée. Des prospectives agroécologiques, comme le scenario TYFA de l’IDDRI, suggèrent qu’il serait possible pour l’Europe d’atteindre l’autonomie alimentaire avec une agriculture de type bio, sans augmenter les surfaces agricoles, grâce à une forte réduction de la consommation de viande. Ce type de transition vers une agroécologie extensive aurait le mérite de bénéficier à la fois à la biodiversité globale, et à la biodiversité messicole locale. Mais la faisabilité agronomique de cette transition n’est pas complètement démontrée, et son acceptabilité sociale risque d’être pénalisée par la radicalité du changement alimentaire nécessaire, et l’augmentation des prix alimentaires qui en résulterait. À un moment où la crise ukrainienne rappelle l’importance de notre souveraineté alimentaire, et donc de notre capacité de production agricole, le débat LSS rappelle qu’agriculture productive et préservation de l’environnement ne sont pas aussi antagonistes qu’on le croit souvent : quand on mesure leur impact ramené aux quantités produites (comme le font les analyses de cycle de vie pour les émissions de gaz à effet de serre, et le débat LSS pour la biodiversité), il apparait que les agricultures extensives comme le bio n’ont des bénéfices environnementaux indiscutables qu’à une échelle très locale. Par contre, elles induisent un risque d’exportation de notre empreinte environnementale, préjudiciable à la biodiversité globale et à notre souveraineté alimentaire. Il serait donc préférable de les encourager de façon plus sélective qu’actuellement, dans les régions hébergeant des espèces animales ou végétales messicoles (c’est-à-dire spécialistes des milieux cultivés) en danger, tout en privilégiant le land sparing sur la majorité du territoire. Cela permettrait une transition agroécologique et alimentaire plus facilement acceptable pour les citoyens, tout en limitant les « exportations de déforestation » et en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale. NB : dans le cadre de cette note, nous avons utilisé les termes anglais de « land sparing » et « land sharing », faute de traduction française consacrée par l’usage. Une réflexion est en cours à l’AAF pour proposer une terminologie francophone qui comblera cette lacune. Voir academie-agriculture.fr
Antenne 4G et vaches malades : quand la justice tente une expérimentation scientifique, 18 juin 2022 Le 23 mai 2022, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a ordonné deux mois d’arrêt d’une antenne 4G soupçonnée par un éleveur d’être responsable de graves problèmes dans son troupeau de vaches installé à proximité (baisse de lactation, augmentation de la mortalité, etc.). Les médias ont largement relayé l’information, présentant la mesure comme un « test grandeur nature » [1] sur le cheptel du plaignant pour mettre en évidence, selon les termes du jugement, « un lien potentiel de causalité entre le comportement de ses bovins et cette antenne » [2]. Vouloir s’assurer du fait est une démarche nécessaire, dans le domaine de la justice, et aussi bien au-delà. Mais faire de la recherche ne s’improvise pas et un juge ne dispose pas des compétences et des moyens pour concevoir une expérimentation valide. Pour cet objectif, il aurait été nécessaire de consulter des chercheurs afin d’appliquer la méthode scientifique. Les bonnes pratiques dans ce genre d’expérimentation requièrent a minima de pouvoir comparer la situation « avec et sans émissions d’ondes », mais aussi « toutes conditions égales par ailleurs ». Ce peut être, par exemple, un groupe contrôle qui sert de référence afin de permettre la comparaison avec le groupe de vaches soupçonné de souffrir des rayonnements électromagnétiques (un troupeau de même composition, élevé dans les mêmes conditions, utilisant des locaux similaires, des champs de même nature, etc.). Ou, plus simplement, une exposition du troupeau avec l’antenne active et inactive, sans que l’éleveur ni l’expert ni d’autres expérimentateurs en charge du dossier sachent quand elle fonctionne ou pas. Cela permettrait une expérimentation « en double aveugle », c’est-à-dire en conditions où la subjectivité de l’éleveur et des expérimentateurs ne peut pas avoir d’incidence sur les résultats obtenus. Ainsi, on pourrait lever les biais liés à l’effet contextuel, encore appelé effet placebo. Il est en effet possible que les problèmes se dissipent une fois l’antenne coupée dans la mesure où les animaux y sont potentiellement sensibles via le ressenti des éleveurs. On écarte aussi les changements de comportements ou de pratiques de l’éleveur, conscients ou inconscients, mais liés à la connaissance de l’activité de l’antenne. Il est donc probable, que sur le plan scientifique, l’expérience envisagée consistant à simplement éteindre l’antenne pendant deux mois ne prouvera rien, ni dans un sens ni dans l’autre. Néanmoins, dans sa recherche, le tribunal aurait pu s’appuyer sur l’état des connaissances. Il n’y a, à ce jour, aucun élément scientifique permettant de soupçonner que les radiofréquences sont à l’origine des problèmes de ces vaches. En outre, étant donné le grand nombre d’antennes 4G installées dans les campagnes, on aurait assisté depuis longtemps à une fronde massive des éleveurs dans le monde entier s’il y avait vraiment un effet majeur de ces ondes radio sur la santé des bovins. L’effet des rayonnements électromagnétiques sur le vivant a fait l’objet d’études nombreuses depuis plusieurs décennies et les expertises concluent invariablement à l’absence d’effets avérés aux niveaux ambiants autorisés par la réglementation [3]. Ce n’est pas une expérience mal construite qui pourrait faire évoluer le consensus scientifique sur ce sujet. Les décisions de justice ne sont malheureusement pas toujours en adéquation avec les données scientifiques, comme nous l’avions déjà constaté dans un communiqué précédent [4]. Voir afis.org
Et si l'Ukraine libérait la Russie ? Par André Markovicz .../... Ainsi, selon notre invité, "en Union soviétique, il y a avait peu mais il y avait plus ou moins pour chacun". Avec la perestroïka, " la vie économique a été terrible". S'ajoutait la honte d'Eltsine, de son alcoolisme, sur laquelle Poutine a joué en 1999. André Markovicz met en lumière les aspirations impérialistes de ce dernier, qu'il ne rattache non pas à l'héritage stalinien mais bien plutôt au tsarisme. L'Empire de Nicolas Ier était en effet dirigé selon les trois mêmes principes politiques que Poutine met en œuvre : l'autocratie, l'orthodoxie et le principe national. Il met en avant l'idée selon laquelle les Russes doivent cesser de croire au récit glorificateur sur l'histoire de la Russie et sur sa destinée héroïque, au moyen duquel le régime de Poutine dissimule, depuis des décennies, la réalité des crimes qu'il commet. André Markovicz revient en outre sur les effets de la propagande russe. Si la majorité de ses amis "sont parfaitement conscients de l'horreur de ce qui se passe", il souligne que "le nationalisme est une joie immanente. (...) On souffre mais on a raison. Et on parle du "nous". Dès qu'on leur montre que ce n'est pas comme ça, ce qui se casse en eux, c'est la foi, la joie." Il faut que, par le choc provoqué par la défaite des Russes ou tout du moins par les sanctions imposées à l'économie russe, les choses changent à l'intérieur même de la Russie. Il y a "une rupture ontologique en Russie avec cette guerre" affirme notre invité : le pays qui se proclamait comme le seul vainqueur du nazisme tient vis à vis des Ukrainiens le discours que tenaient les troupes allemandes vis à vis des populations occupées. Voir radiofrance.fr
How does the land use of different electricity sources compare? No energy source comes without any environmental impact. Whether it’s coal, gas, nuclear or renewables, every energy source takes up land, uses water, and needs natural resources for fuel or manufacturing. But there are vast differences in these impacts between sources. Fossil fuels emit much more greenhouse gases per unit of energy than nuclear or renewables. They kill many more people from air pollution too. How do these energy sources stack up when it comes to land use? In this article we describe how the land use of different sources is measured by taking the full life-cycle of an energy source into account.
Emissions from food alone could use up all of our budget for 1.5°C or 2°C – but we have a range of opportunities to avoid this The two big sources of greenhouse gas emissions are energy and food production. It’s sometimes argued that we should focus on one or the other. This is a false dichotomy. We cannot address climate change without moving away from fossil fuels. Equally, we cannot reach our climate targets without tackling food production. Even if we stopped emissions from fossil fuels right now, emissions from food production alone could take us well beyond the carbon budget for 1.5°C, and leave little room to reach our 2°C target. In this article we discuss the range of options we have to successfully reduce food emissions: a shift to more plant-based diets, healthy calorie consumption, less food waste, and improvements in crop yields and farming practices. Combined, they shift us toward a global food system that is more productive, has a low climate impact, and provides a healthy, nutritious diet for everyone. La guerre est à notre porte, le climat est malade, nos régimes de retraite itou, le besoin d'un mix énergétique incluant le nucléaire, la révolution des soins ambulatoires à l’hôpital, celle du numérique dans l’enseignement, l'agriculture de demain… pourquoi s’y intéresser ? Et puis Mélenchon est content : il lui faudrait deux fois plus de députés pour devenir Premier ministre. Le Pen est contente : il lui faudrait trois fois plus de députés pour devenir Premier ministre.. Mais il leur faudra dorénavant négocier avec la majorité relative de M. Macron à l'Assemblée nationale. Ce peut être une chance !
Le prix de la guerre - Perspectives économiques de l'OCDE, juin 2022 Le monde paie au prix fort la guerre menée par la Russie en Ukraine. Une crise humanitaire est en cours, faisant des milliers de morts et contraignant à l’exil des millions de réfugiés. Cette guerre a également déclenché une crise du coût de la vie, qui touche les populations partout dans le monde. Alliée à la politique « zéro COVID » de la Chine, la guerre a entraîné l’économie mondiale sur une trajectoire de ralentissement de la croissance et de hausse de l’inflation - une situation inédite depuis les années 1970. Cette hausse de l’inflation, amplement due à l’envolée des prix de l’énergie et de l’alimentation, crée des difficultés pour les populations à faible revenu et soulève des risques sérieux pour la sécurité alimentaire des économies les plus pauvres de la planète. Les trois principaux messages de ces Perspectives économiques sont les suivants : > La guerre ralentit la reprise : > Les tensions inflationnistes se sont intensifiées > La crise du coût de la vie entraînera des difficultés et des risques de famine Voir oecd.org Harvest Time, George Vicat Cole (1833–1893), Bristol Museum & Art Gallery
Depuis une dizaine d'années, la France a amélioré sa productivité… mais elle garde des « marges de progrès » ! Vous verrez qu'en tête du classement, il n'y a que de "petits" pays... où il est plus facile de se comprendre et de s'organiser >>> 'Sustainability first Denmark' tops economic competitiveness ranking The Nordic nation takes the lead for the first time in the IMD World Competitiveness Ranking, which also highlights how inflationary pressures are causing pressing socio-environmental concerns to take a backseat. “Denmark has played extremely aggressively on the sustainability front and benefits from being a small country in the European market,” Professor Arturo Bris, Director of the IMD World Competitiveness Center (WCC), which creates the ranking, explained. “Operating within that framework has allowed it to announce aggressive reductions.”  Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur… Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !) S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis) Lire une des dernières gazettes Efita en anglais Suivre l’Afia sur Facebook Groupe LinkedIn Afia
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) CHIFFRES (Les) : Comme les humains, à force de les torturer on peut leur faire dire n'importe quoi. Anonyme Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté des gazettes afia et efita >>> Statistiques de l’édition du 16 juin 2022 de cette gazette afia >>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1044 dated June 20, 2022 >>> Last available statistics for the efita newsletter Offre d'emploi : Développeur web et de bases de données (H/F), à l’Institut de l’Élevage Voir idele.fr/ Une web-formation pour maîtriser le sujet des exports de céréales françaises Le 3 juin, Intercéréales a proposé aux professionnels de la filière une web-formation gratuite pour mieux communiquer sur l’export des céréales françaises. Voir agri-mutuel.com/ Scopix : Une fonction "gestion des tournées" pour les ETA, par Willy Deschamps, 10/06/2022 Scopix, la solution de gestion parcellaire qui automatise la traçabilité des activités, a développé une nouvelle fonctionnalité destinée aux ETA : la gestion des tournées. Les exploitants peuvent désormais préparer leurs plannings d’interventions, les consulter et transmettre facilement les consignes à leurs ouvriers via le tracker en cabine. La gestion des tournées permet de définir les tournées à réaliser sur des ensembles de parcelles d’un même ou de plusieurs clients. La planification des interventions se fait par type d’activité et par culture pour la ou les semaines à venir. Elles sont préparées sur le logiciel Web, avec, le cas échéant, les intrants à utiliser. Le responsable d’ETA peut ainsi enregistrer au fur et à mesure les travaux à réaliser et organiser les journées de son équipe. Il est possible de partir d’une ancienne tournée pour en créer une nouvelle en la dupliquant. L’ensemble des éléments de la tournée est repris, en dehors de la période d’intervention. Reste à ajuster les produits et les doses, ainsi qu’indiquer la période d’exécution de la tournée. .../... Voir grostracteurspassion.com Cross Roads over the Heath, George Vicat Cole (1833–1893), Bristol Museum & Art Gallery
OAD (1) : Choix des couverts Trouvez le couvert idéal en quelques clics à partir de votre situation géographique et d’après une dizaine de critères : valorisations fourragères, apport d’azote, appétence des limaces, couverts Agrifaunes, etc. Voir choix-des-couverts.arvalis-infos.fr OAD (2) : Choix des variétés blé tendre Identifiez rapidement les meilleures variétés de blé tendre d'après vos critères. Un nouvel outil gratuit d'ARVALIS pour vous aider à faire un choix, parmi près de 300 variétés répertoriées et expérimentées. Voir choix-des-varietes.arvalis-infos.fr OAD (3) : Les fiches fongicides d'Arvalis Efficacité, stades optimums d’utilisation, précautions d’usages, réglementation... Accédez aux caractéristiques de plus d'une centaine de fongicides ! Voir fiches.arvalis-infos.fr OAD (4) : Impact coût / production Estimez pour une culture, l'augmentation d'un ou plusieurs postes de charge et son impact sur le cout de production pour votre exploitation. Voir oad.arvalis-infos.fr Abinger, near Dorking, George Vicat Cole (1833–1893), Sudley House
Antenne 5G et vaches laitières auvergnates (du côté du tribunal) "À la suite de la mise en service de cette antenne 3G et 4G le 28 juin 2021, le GAEC de Coupet, dont l’exploitation se trouve à 250 mètres du pylône, a constaté une baisse immédiate et importante de production de lait issue de son troupeau de vaches laitières, une dégradation de la composition de ce lait et une hausse de la mortalité, multipliée par quatre, de son élevage. Par une ordonnance du 18 février 2022, le juge des référés du tribunal judiciaire du Puy-en-Velay a désigné M. D... A... comme expert afin de déterminer la potentielle imputabilité de ces troubles au fonctionnement de l’antenne. Cet expert a demandé au préfet de la Haute-Loire le 4 avril 2022 la coupure momentanée de fonctionnement de l’antenne pour étudier le comportement des vaches laitières durant cette interruption provisoire, demande transmise le 7 avril 2022 par le préfet au gouvernement. Le GAEC de Coupet a également transmis le 14 avril 2022 cette demande au secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques qui n’a pas, à ce jour, répondu à ces deux sollicitations. Par la présente requête, le GAEC de Coupet demande au tribunal, sur le fondement des dispositions de l’article L. 521-3 du code de justice administrative, d’ordonner à l’État et à la SA Orange de suspendre provisoirement le fonctionnement de l’antenne de téléphonie mobile implantée sur la commune de Mazeyrat d’Allier pendant une durée de trois mois pour permettre à l’expert d’examiner le comportement du cheptel du GAEC Coupet pendant cette suspension et après celle-ci. " Extrait : Cependant, cette ordonnance de référé du tribunal judiciaire du Puy-en-Velay du 18 février 2022, désignant M. A... en tant qu’expert, indique que : « la mission proposée par le GAEC de Coupet prévoit la suspension temporaire du fonctionnement de l’antenne pendant une partie des opérations d’expertise. Si effectivement une telle mesure aurait le mérite de permettre de constater in situ l’éventuelle différence de comportement des bovins, tel que décrit par leur propriétaire, lorsque l’antenne n’émet plus, le juge judiciaire n’est pas compétent pour ordonner une telle suspension, et encore moins l’expert qu’il désigne. À toutes fins utiles, la présente décision sera communiquée pour information au préfet de la Haute-Loire ». 11. Dès lors, par un courrier du 4 avril 2022, l’expert judiciaire a demandé au préfet de la Haute-Loire d’organiser cette suspension provisoire et, par un courrier du 14 avril 2022, resté à ce jour sans réponse, le GAEC de Coupet a informé le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques de cette demande. Le préfet de la Haute-Loire a saisi lui-même, devant le caractère sérieux de la demande et de ce dossier, ce secrétaire d’État, par un courrier du 7 avril 2022, sans obtenir davantage de réponse alors qu’il précise avoir informé le cabinet de ce secrétaire d’État de cette situation sensible dès le mois de septembre 2021. Ainsi, dans les circonstances très particulières de l’espèce, avec, d’une part, un cheptel dont l’expert judiciaire, entendu à l’audience en application des dispositions de l’article R. 625-3 du code de justice administrative, indique qu’il est en état de réelle souffrance et que l’urgence est avérée et, d’autre part, un nouveau gouvernement qui se met en place et qui ne pourra, de ce fait, répondre avec diligence à ce courrier préfectoral, la mesure sollicitée par le GAEC de Coupet, tendant à ce qu’il soit ordonné à la SA Orange d’arrêter temporairement le fonctionnement de l’antenne de radiotéléphonie mobile afin d’établir un lien potentiel de causalité entre le comportement de ses bovins et cette antenne, nécessaire pour permettre à l’expert judiciaire d’accomplir sa mission, présente un caractère réel d’urgence et d’utilité, sans faire obstacle à l’exécution d’une décision administrative. ’’ Voir clermont-ferrand.tribunal-administratif.fr Sciences et Pseudo-Sciences n°340 (avril 2022) Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) CHIFFRES (Les) : Ils sont aux analystes ce que les lampadaires sont aux ivrognes car ils fournissent bien plus un appui qu'un éclairage. Jean DION Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Société Générale et CodinGame lancent Green Circle, un challenge international pour sensibiliser à l'informatique durable 16 - 28 juin 2022 Résumé : Les développeurs sont invités à participer au défi international Green Circle, un serious game développé par Société Générale en collaboration avec CodinGame. Le jeu invite les participants à ajuster leurs pratiques de la programmation afin d'améliorer l'empreinte environnementale des activités numériques. Société Générale sensibilise ses collaborateurs et ses parties prenantes depuis plusieurs années sur la thématique du Green IT. Après la signature de la Charte du Numérique Responsable et la création de masterclasses animées par des experts, la gamification permet à Société Générale de sensibiliser à l’informatique durable. Cette initiative s’inscrit dans un contexte de réduction de 50% de l’empreinte carbone numérique du Groupe à horizon 2025. Destiné aux développeurs, une communauté fidèle de la plateforme CodinGame, le serious game Green Circle, est destiné à accélérer l’adoption des pratiques plus durables. Stéphane Leclercq, en charge de la RSE et de l’innovation technologique pour la filière SI de Société Générale : « La création de ce challenge avec nos équipes IT et notre partenaire CodinGame, a été une aventure humaine très riche, qui va pouvoir bénéficier aux collaborateurs Société Générale mais également à toute la communauté des développeurs afin de participer à la réduction de l’empreinte numérique des activités de programmation. » Plusieurs développeurs Société Générale, membres actifs de la plateforme aux 3 millions d’utilisateurs, ont entièrement créé le jeu grâce aux kits de développement de CodinGame. « Société Générale est un partenaire historique, précise Mathis Hammel, Tech Evangelist chez CodinGame. Lorsqu’ils nous ont proposé de créer ensemble un jeu sur la thématique du Green IT, nous n’avons pas hésité un seul instant, d’autant que nous avions à cœur de sensibiliser notre communauté à ce sujet essentiel. » Voir codingame.com Noon on the Surrey Hills, George Vicat Cole (1833–1893), National Museum Wales, National Museum Cardiff
Pourquoi la 5G va faire s'envoler les clouds locaux dans l'industrie Le couple réseau 5G privé - cloud local multiplie les réponses aux différents enjeux de l'industrie 4.0. Le point sur cette tendance de l'année 2022. Voir journaldunet.com Les soft skills utiles que vous avez peut-être déjà ! Les soft skills sont des compétences communes applicables à tous les métiers. Ils peuvent être acquis en dehors du cercle professionnel, mais sont fortement appréciés par les recruteurs. Voir journaldunet.com Chiffre d'affaires de l'e-tourisme aux Etats-Unis Le chiffre d'affaires de l'e-tourisme aux Etats-Unis s'est élevé à 190,2 milliards de dollars en 2021, en progression de 82,5% sur un an, selon eMarketer. En 2020, la pandémie avait entraîné une régression du chiffre d'affaires de l'e-tourisme de 50% à 104,2 milliards de dollars. ABF : la promesse d'une blockchain nationale émerge Orange Business Services et Docapost emmènent l'Alliance Blockchain France, groupement industriel monté sur le modèle d'Alastria (Espagne) et d'IDUnion (Allemagne).
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) CHIFFRES (Les) : Ils sont présents à toutes les opérations. Didier RICHARD Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance en partage Avec 7 Académies : Académie d’Agriculture de France, Académie nationale de Chirurgie, Académie nationale de Chirurgie Dentaire, Académie nationale de médecine, Académie nationale de Pharmacie, Académie Vétérinaire de France, Académie des Sciences. Voir academie-agriculture.fr/ La justice suspend l’abattage de plus de 25 000 choucas en Bretagne Le tribunal administratif de Rennes a suspendu mardi trois arrêtés préfectoraux autorisant l'abattage de 25.800 choucas des tours, ou corbeaux choucas, accusés de provoquer des dégâts sur les cultures de maïs et de blé en Bretagne. Voir agri-mutuel.com Massey Ferguson : À Beauvais, le 1 000 000e tracteur produit et livré Voir agri-mutuel.com Les bébés panda du zoo de Beauval 11 déc. 2021 : Quatre mois après leur naissance, les deux jumelles pandas du ZooParc de Beauval, Huanlili et Yuandudu, ont rencontré pour la première fois, des visiteurs parfois venus de loin. Voir vidéo Les 27 réclament du « réalisme » à Bruxelles Les ministres européens de l'agriculture ont accru lundi la pression sur Bruxelles avant la présentation d'un projet de loi crucial imposant des réductions drastiques des pesticides, et réclamé un texte « réaliste » qui ne compromette pas la productivité des cultures. Voir agri-mutuel.com Landscape with Sheep and Figures, George Vicat Cole (1833–1893), Museums Sheffield
Sécheresse : 36 départements soumis à des restrictions d'usage de l'eau Voir agri-mutuel.com Ondes électromagnétiques et désordres en élevage (Séance de l’Académie d’agriculture du 1er juin 2022) L’effet délétère des champs électromagnétiques et des courants électriques parasites de faible intensité sur les êtres vivants suscite des débats passionnés depuis de nombreuses années. L’intérêt pour ce sujet a émergé à la fin des années 90 et ces dernières années, a suscité une onde de choc médiatique sans précédent aux conséquences multiples avec relance du militantisme anti-ondes, interpellation des parlementaires, pouvoirs publics et des chercheurs. L’ANSES a publié plusieurs rapports sur leurs dangers potentiels. Les champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence, tels que générés par les lignes à très haute tension sont évidemment suspects mais plus récemment la méfiance s’est étendue aux éoliennes, aux panneaux photovoltaïques ainsi qu’aux antennes relais. Les désordres électriques, quelles qu’en soient l’origine provoquent des troubles du comportement, sans conséquence dans les cas les moins graves, des pertes de production, des troubles divers, voire mortalité dans les cas les plus sévères. Les troubles constatés en élevage ont conduit à la création du GPSE (Groupe Permanent Pour la Sécurité Électrique en milieu agricole). Ses travaux permettent de régler les difficultés dans la plupart des cas mais il n’est pas toujours possible d’expliquer et de corriger certains des désordres observés. L’objet de la séance est de présenter les problèmes posés et de mettre en évidence les actions qui nous apparaissent nécessaires particulièrement en matière de recherche. Voir academie-agriculture.fr La vaccination, pratique bénéfique en élevage ? Oui, mais… Faut-il être provax ou antivax pour les vaches ? C'est la question à laquelle Inrae et ses partenaires scientifiques ont essayé de répondre, en s'intéressant au cas de la diarrhée virale bovine pour les races à viande. L'institut conclue à un intérêt dépendant des systèmes d'élevage. Voir campagnesetenvironnement.fr Agriculture bio : les rendements ne sont malheureusement pas toujours au rendez-vous / Organic farming: yields are unfortunately not there
Agriculture bio : les rendements ne sont malheureusement pas toujours au rendez-vous / Organic farming: yields are unfortunately not there
Le miscanthus : une solution de chauffage économique et écologique Voir france-miscanthus.org Paillage de miscanthus pour jardins, espaces verts et vignes Voir france-miscanthus.org Le miscanthus, une biomasse d'avenir pour produire une biomasse durable Voir semencemag.fr Ces technologies qui donnent envie de retourner en magasin Que ce soit pour consolider l'offre, aider un vendeur ou faire revenir les clients, les outils numériques ont désormais trouvé leur place en magasin. Voir journaldunet.com Du côté d'Auguste Derrière
Agriculture bio : les rendements ne sont malheureusement pas au rendez-vous / Organic farming: yields are unfortunately not there
The expansion of global trade has been a major force for progress – increasing prosperity and reducing poverty Unfortunately, the last decade or so has seen a fall in global trade, and the last few years of economic disruptions have shaken many people's faith in economic interconnectedness.
Afaïa, acteurs d'une terre plus verte Le représentant pour la France des entreprises fournissant les matières fertilisantes et intrants innovants des cultures végétales durables Syndicat professionnel des acteurs de la filière des supports de culture, paillages, amendements organiques, engrais organiques et organo-minéraux et biostimulants Voir.afaia.fr Trucs et astuces pour embaucher à la vigne et au chai La filière vin n’échappe pas à la tendance : recruter devient un défi pour toutes les entreprises. Le point sur la situation actuelle et les pistes de solutions avec Guillaume Aubin, responsable acquisition candidat de Vitijob, premier site d’emploi de la filière vin (avec mensuellement 70 000 professionnels connectés et 180 000 visites, filiale du Groupe France Agricole, comme Vitisphere). Voir vitisphere.com Les dispositifs d’aide à l’alimentation animale et de PEC sont opérationnels, par Claire Lamy Grandidier, le 20/06/2022 Dans le cadre du déploiement du Plan de résilience, le Gouvernement vient de préciser certaines mesures en faveur du secteur agricole. Le dispositif d’aide à l’alimentation animale est prolongé dans l’Hexagone et précisé pour les outre-Mer, la Corse et les filières en intégration. Ouvert le 30 mai 2022, ce dispositif est doté de près de 310 millions d’euros. Afin d’offrir la possibilité à un maximum d’éleveurs de s’en saisir, il est prolongé jusqu’au 29 juin 2022. .../... Voir mon-cultivar-elevage.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) CHIFFRES (Les) : Les hommes sont comme eux, ils n'acquièrent de valeur que par leur position. NAPOLÉON 1er*. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
> Invitation au congrès annuel de l’AEAP > Paysages In Marciac, du 24 au 31 juillet > Un article sur Marcel Grelet dans Ouest-France > À 106 ans Geneviève Callerot continue à donner l’exemple Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) Cleptomane (Le) : Il aime distraire, c'est dans son tempérament. Michel Laclos. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Ouverture d’un appel à projets pour la promotion du vin sur le marché intérieur de l’Union Européenne Dépôt des projets : 31 juillet 2022 Le conseil spécialisé « Vin et Cidre » de FranceAgriMer s’est réuni le 9 juin 2022, sous la présidence de Jérôme Despey. À l’ordre du jour de cette séance : l’avis favorable du conseil sur les décisions modificatives « Promotion pays tiers » et « Promotion marché intérieur », les chiffres-clés de la filière vitivinicole, l’état des travaux de l’OIV. Avis favorable du conseil sur les décisions modificatives « Promotion pays tiers » et « Promotion marché intérieur » Voir franceagrimer.fr Administrer ses Plans de Gestion de Données (PGD), Formation à distance 4 et 11 octobre 2022 - Comprendre les principes d’un plan de gestion de données (PGD) - Être capable de rédiger un PGD - Savoir utiliser l’outil OPIDOR pour gérer ses PGD Public : Toute personne ayant à rédiger et gérer des Plans de Gestion de Données (PGD) Intervenant : Rémy Coffion, Chef de projet Système d’information et Délégué à la Protection des Données (Acta Digital Services) Voir acta.asso.fr/ Du côté d’ebbh.fr : L’aiguille (épisode #105)
La modélisation en santé végétale : des grands principes aux outils d’aide à la décision 24 novembre 2022 - LYON Les outils d’aide à la décision (OAD) sont de plus en plus utilisés pour le conseil individuel et collectif en agriculture. Ils sont basés sur différents modèles spécifiques à chaque maladie ou ravageur qui reposent pour partie sur des principes communs qu’il est nécessaire de connaître. Ainsi, la compréhension du fonctionnement des modèles vous permettra d’interpréter plus justement les sorties des différents OAD et proposer un conseil adapté. >>> Objectifs de la formation : - Connaître les grands principes de la modélisation - Avoir un panorama des différents outils existants servant à la protection des culture - Comprendre le fonctionnement des principaux modèles utilisés pour l’analyse de risque et l’aide à la décision - Appréhender l’utilisation pratique des outils et l’interprétation des résultats >>> Prérequis : Savoir faire une formule sur Excel ou tableur open office ET connaissances de base en santé du végétale >>> Public : Conseiller agricole, rédacteur du bulletin de santé du végétal, toute personne souhaitant mieux comprendre les grands principes de la modélisation en agriculture. >>>Intervenants - François Brun, ingénieur, animateur du RMT Science des Données et Modélisation, expertise sur la conception d’OAD pour la protection des cultures et (Acta). - André Chabert, ingénieur spécialisé sur les bioagresseurs, la faune auxiliaire et les systèmes de cultures (Acta). Voir acta.asso.fr Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) Cleptomane (Le) : Spécialiste des vols en piqué. Définition trouvée sur la toile. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté de vitishrere.com : « Renais, Renou ! », par Alexandre Abellan Le 17 juin 2022 Juin 1952-juin 2006. Il y a 70 ans naissait René Renou, disparu brutalement il y a 16 ans. Si le vigneron ligérien a laissé à la postérité des bouteilles de Bonnezeaux, toujours appréciées des amateurs de vins liquoreux, il a surtout légué des idées, somme toute révolutionnaires, qui peuvent encore nourrir les réflexions sur les déséquilibres français entre offre et demande de vin. Proposant une réforme des vins d’appellation d’origine lors de sa présidence de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), René Renou constatait que des appellations dites génériques ne se différenciaient plus de vins de pays en termes de valorisation et de positionnement. Aujourd’hui, ce rude constat est tout sauf daté. Il vient même d’être réaffirmé : « le bordeaux générique est devenu le vin de table du Bordelais » pouvait-on entendre cette semaine lors d’un débat vigneron sur les demandes de prime à l’arrachage en Gironde. Entre stratification (comme les montées en grade du Beaujolais) et diversification (comme le blanchiment en Vallée du Rhône), les stratégies actuelles des vins AOC tentent de contourner par la bande le déséquilibre structurel qui constitue le socle des appellations d’origine. L’AOP étant paradoxalement une indication géographique se plaçant au sommet de la pyramide vitivinicole (en termes d’exigences et de prestige), mais loin d’être une pointe effilée, sa forme tient de la pointe boursouflée, écrasant la base de la construction collective (les 363 AOP viticoles françaises pesant pour 60 % de la production nationale de vin). La restructuration de l’offre AOC proposée par René Renou passait par un niveau supplémentaire, l’appellation exceptionnelle, pour recréer une véritable pyramide. Depuis sa disparition, il semble que cette idée soit tombée dans l’oubli*, personne ne reprenant le flambeau, ni les risques de coups inhérents à une approche remettant en cause l’acquis social qu’est devenue l’AOC. Comment admettre pour des vignobles portant l’AOC comme un étendard d’envisager être relégué en deuxième division ? Si la ligue 1 est un sujet sensible à Bordeaux, le déclassement d’une partie de son vignoble est déjà criant, la rétrogradation étant déjà actée par des prix du foncier en repli sur les AOC dites génériques. Visibles depuis des années en Gironde, les difficultés du tout-AOC n'ont pas de quoi réjouir les autres vignobles français (le souvenir de l'arrachage reste douloureux en Languedoc, où personne ne souhaite cette épreuve à un autre vigneron). Alors que des vendanges généreuses et précoces se dessinent, les réflexions sur la restructuration des AOP ne sont pas réservées à la seule Gironde. On peut imaginer des AOP d’excellence ou des AOP génériques devenant des IGP : dans tous les cas, il est nécessaire de réduire les charges pesant sur la production : quel est encore le sens de s’astreindre à des limitations de rendements, notamment, quand l’activité n’est plus rentable ? C’est bien l’ensemble du vignoble français qui aurait besoin d’un nouveau René Renou pour redonner une vision de gamme et de la valorisation au travail des terroirs. .../... Voir vitisphere.com Springtime, by George Vicat Cole (1833–1893), Manchester Art Gallery
Du côté de pleinchamp.com : la végétalisation, à la ville mais pas seulement Si la végétalisation peut rendre nos villes et nos vies plus respirables, le sort de la planète tient en partie à la végétalisation de notre alimentation et donc de l’agriculture. Il serait grand temps de l’assumer politiquement et de préparer les esprits, sauf à miser sur l’augmentation rédhibitoire du prix du steak et sur l’hémorragie démographique des éleveurs. [Edito] Le gouvernement a annoncé le 14 juin le lancement d’un programme et d’un fonds de 500 millions d’euros destinés à renaturer les villes par la création de canopées urbaines et la végétalisation de façades. L’annonce fait suite à la vague de chaleur aussi précoce qu’intense qui s’abat sur la France en cette mi-juin, évoluant en épisode caniculaire, dernier artefact en date du changement climatique. Avec ses surfaces bitumées, bétonnées, vitrées et densifiées, la ville est structurellement très sensible aux vagues de chaleur, lesquelles ne génèrent pas seulement de l’inconfort mais également de la surmortalité, comme l’a documenté Santé Publique France lors de la canicule de 2003. >>> Les émissions de GES en baisse La vague de chaleur et le programme de renaturation urbaine coïncident avec la publication des chiffres d’émissions de gaz à effet de serre (GES) pour l’année 2021 par le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa). Après une baisse de -9,6% en 2020, année mise sous cloche par le Covid, les émissions sont reparties à la hausse en 2021, de +6,4%. Ce qui fait dire au Cetipa que « le rebond pré-estimé pour 2021 ne revient pas au niveau d’avant-crise » et que « la tendance à la baisse des émissions se poursuit ». Un satisfecit dont le gouvernement s’est emparé, pour louer la baisse des émissions de GES de 3,8% par rapport à 2019 (pré-Covid) et de 9,6% par rapport à 2017, tout en actant la nécessité « d’intensifier l’effort en doublant le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre dans les cinq prochaines années ». La France s’est en effet engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2030 par rapport à 1990. L’Europe a rehaussé cet objectif à 55% dans le cadre du Paquet climat « Fit for 55 ». Selon le Citepa, notre pays pointait à -23% en 2021. >>> Moins mais mieux : le modèle viticole L’objectif de décarbonation assigné à l’agriculture, responsable de 19% des GES en France, dont la moitié générée par l’élevage, est inscrit dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), à hauteur de -46% à l’horizon 2050. L’élevage est notamment invité à préserver les prairies permanentes, à plébisciter les légumineuses fourragères, à optimiser la conduite des troupeaux et la gestion des effluents. Mais rien sur ce consensus scientifique qui préconise de réduire le nombre d’animaux et de consommer moins de viande, en privilégiant les systèmes durables. Moins mais mieux : c’est le régime qu’ont commencé à adopter les Français, la consommation de viande refluant légèrement depuis deux ans. L’inflation pourrait avoir à cet égard un effet accélérateur. Moins mais mieux : c’est l’assemblage réalisé depuis des années par la filière viticole, au prix d’arrachages massifs et généreusement arrosés par l’UE, mais qui n’ont en rien liquidé la France viticole, premier exportateur mondial de vins et spiritueux et qui dispute à l’Italie et l’Espagne la place de premier producteur mondial de vin. >>> Le tabou de la réduction des cheptels Pourquoi ne pas répliquer le modèle viticole à l’élevage ? Parce qu’en France, la réduction des cheptels est un sujet tabou, comme en atteste le non-dit de la SNBC. Ce n’est pas le cas aux Pays-Bas, petit pays en surface (1/13ème de la France) mais grand pays agricole et agroalimentaire (2ème exportateur mondial derrière les Etats-Unis). .../... Voir pleinchamp.com Du côté d'Auguste Derrière
Récolte 2022 : la production de colza et d’orge attendue en hausse, malgré la baisse des rendements Selon les premières estimations du service statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste), les récoltes françaises 2022 de colza et d’orges d’hiver seraient en hausse, en lien avec l’augmentation des surfaces et malgré une baisse de rendement. .../... Voir pleinchamp.com L'orchidée usurpe l'identité d'un rossignol parfait (curiosité déjà signalée la semaine dernière…) Du côté d’André Heitz > Comment les cultures biologiques peuvent s'effondrer – et pourtant ne jamais échouer > Les agriculteurs de l'UE ne peuvent atteindre les objectifs du Pacte Vert sans compromettre la sécurité alimentaire > Les commentaires du public révèlent un soutien écrasant pour le niébé GM au Ghana > Les semences génétiquement éditées du Kenya seront abordables, selon des scientifiques > La dégradation des sols est l'une des catastrophes les plus menaçantes pour les agriculteurs > Le monde a besoin de la récolte de céréales allemande – de toute urgence > Une interview de Mme Laure Verdeau, directrice de l'Agence Bio, dans l'Opinion > Les semences génétiquement éditées du Kenya seront abordables, selon des scientifiques > Produira-t-on bientôt de l'électricité solaire sur les voies ferrées ? > Selon une étude, le passage de l'agriculture conventionnelle à l'agriculture biologique nécessiterait jusqu'à 130 % de terres supplémentaires pour maintenir les rendements en Suède Country Life, by George Vicat Cole (1833–1893), Russell-Cotes Art Gallery & Museum
Du côté du ministère de l’Agriculture > Grêle : Marc Fesneau lance une mission flash pour évaluer les dégâts dans le monde agricole > Plan de résilience : les dispositifs d’aide à l’alimentation animale et de prise en charge des cotisations sociales opérationnels
Du côté de la Fnsea > Législatives 2022 : des combats décisifs qui nécessitent une mobilisation immédiate Les Français se sont exprimés et une nouvelle Assemblée nationale vient d’être élue. La FNSEA adresse ses félicitations aux 577 députés de cette nouvelle mandature qui s’annonce décisive pour l’avenir de l’agriculture Française. D’abord, en tant qu’organisation représentative et démocratique la FNSEA déplore le très faible taux de participation, en dessous de 50%. Celui-ci interroge sur la manière d’associer les citoyens à la vie publique, sur la manière d’intéresser une jeune génération qui ne trouve plus d’intérêt à participer aux choix de notre société et sur la manière dont les dirigeants élus mènent les politiques publiques. Il doit surtout provoquer une véritable réflexion de long terme pour sortir de cette tendance inquiétante progressant d’un scrutin à l’autre. Un sursaut est indispensable pour l’avenir et la stabilité de notre pays. La FNSEA appelle également les députés élus hier à un sursaut en faveur d’une agriculture française forte. Avec le retour de la guerre sur notre continent et au regard des profondes mutations, climatiques, économiques et sociétales, que traverse actuellement notre pays, les agriculteurs vivent des moments cruciaux pour leur avenir et l’avenir de leur secteur. Nous comptons sur cette nouvelle législature et l’engagement de la représentation nationale pour orienter notre pays dans la voie du renouveau tant pour la souveraineté alimentaire et agricole que dans les transitions écologiques nécessaires et pour l’insuffler au niveau européen. A la FNSEA, nous abordons ce moment décisif avec une ligne ferme qui fonde notre conviction et notre engagement : faisons de l’agriculture une source de solutions en matière d’alimentation, d’énergie, de lutte contre le changement climatique, de protection de la nature et de la biodiversité… C’est la condition sine qua none pour donner à des jeunes le goût de s’installer en agriculture ou de rejoindre les rangs agricoles en tant que salariés dans un contexte où les exploitations peinent à recruter. Implanté au plus près des problématiques de terrain, le réseau FNSEA mènera un dialogue constructif et résolument tourné vers l’avenir avec l’ensemble des députés. Un dialogue franc et loyal. Les combats décisifs qui s’annoncent nécessitent une mobilisation immédiate pour que l’agriculture prenne toute sa part de responsabilité dans sa fonction nourricière et dans ses actions pour lutter contre le changement climatique. La FNSEA sera au rendez-vous ! Du côté d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) CleptomanIe (La) : C'est un vol d'entraînement. Louis-Paul Semène. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Canicule... Cela remet les choses à leur juste place (Je ne pense pas !?! - GW) À ma connaissance il n'y avait pas de moteurs à explosion avant 1856 ! donc pas de voitures - d'avions - de porte-conteneurs, pas d'industries ou chauffages utilisant le fuel lourd etc. . . et pourtant il y a eu des canicules pires que celle de 2019 ! ! ! Pourquoi ? ? ? "That is the question" ! Voilà ce que l'on pouvait lire dans un journal anglais, le Hampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet… 1852 ! Vous pouvez trouver le fac similé sur internet. En 1132 en Alsace les sources se tarissent et les ruisseaux s'assèchent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive. En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur. En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement a secs En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s'abat sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes événements se produisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. La canicule aurait fait 700 000 morts ! Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 45 degrés C à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosée, les arbres fruitiers fleurissent deux fois pendant la saison. En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes. En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre affiche des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l'année, le thermomètre affichait 34 degrés. Il s'agit bien d'un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste. Ceux qui font remarquer qu'à une époque où il n'y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l'on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts... Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu'on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ? C'est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l'évidence il n'y a rien de nouveau sous le soleil ! PS : amusez-vous à taper "sècheresse 1718" sur Google et vous en saurez beaucoup plus... A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n'a encore jamais eu d'antécédents, car provoqué par l'activité humaine... En fait, il y a toujours eu, depuis l'antiquité, des alternances de périodes chaudes et de périodes froides sur le globe terrestre. Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr Rappel
: Evolution de la population mondiale sur 12000 ans / Comment imaginer
que cette évolution et notre consommation d'énergies
fossiles soient sans effet sur notre environnement et le climat
de notre planète ?
Première pensée du jour de Rabbi Nahman de Breslev Ne demande pas ton chemin à quelqu’un qui le connaît, tu risquerais de ne pas te perdre. Second pensée du jour du même Rabbi N'oubliez jamais ceci : Il ne vous est jamais donné d'épreuve que vous ne puissiez surmonter. Troisième pensée du jour du même Rabbi Vous êtes partout où sont vos pensées. Assurez-vous que vos pensées sont bien là où vous voulez qu'elles soient. Pensée pour un grand et sympathique « fouilleur », Y. Coppens Q. : Quel type de plaisir ressent-on lorsque l’on fouille ? R. de Y. Coppens, décédé aujourd'hui mercredi à l’âge de 87 ans : C’est difficile à décrire, parler des passions n’est jamais simple. C’est le fait de se trouver en présence de l’objet. J’ai l’impression que l’objet m’arrive du temps. C’est un sentiment puissant, vraiment puissant. Revenons à mon histoire de petits tessons de poterie. C’était sur une presqu’île du golfe du Morbihan, qui devenait une île à marée haute. Il y avait là un petit bout de falaise granitique et, au-dessus, un peu de terrain sédimentaire, bourré de ces tessons. Je vous ai parlé du choc, mais ça a continué à travailler en moi. Au point que j’ai sillonné le golfe, à bicyclette, en stop, puis, plus tard, en voiture, les rives du Morbihan et du Finistère, pour écumer ces falaises. Je n’avais pas d’autorisation officielle pour fouiller, mais la mer avait creusé pour moi. Et, en les étudiant de façon systématique, je suis arrivé à la conclusion que ces sites, que l’on disait romains, étaient gaulois, et qu’il s’agissait de sites d’exploitation du sel marin. Il y avait là des foyers, surmontés de constructions en brique, et par-dessus des petits pots, de forme trapézoïdale, avec une ouverture plus grande que le fond… Donc on les remplissait d’eau de mer, on chauffait les briques, l’eau s’évaporait, le sel s’accumulait, et, quand on retournait le pot, ça faisait un petit pain de sel. C’était semi-industriel, des start-ups gauloises, en somme. Quand vous fouillez, c’est tout cela qui vous arrive en ligne directe, à travers le temps. Ce sentiment est inoubliable. Voir lemonde.fr Trois pensées de Olena Zelenska, épouse de Volodymyr Zelensky >> « Le peuple ukrainien raffole des blagues. L’humour est constitutif de l’esprit ukrainien. » >> « La petite musique qui monte expliquant qu’il faut ménager la Russie, je ne veux pas l’écouter. Concéder une partie de son pays parce que l’Europe est lasse de la guerre, c’est concéder sa liberté. Inacceptable. Et à quoi bon alors tous ces sacrifices ? » >> « C’est vrai que la guerre est un monde masculin. Mais elle a aussi un visage féminin. Je ne voudrais pas qu’on oublie le rôle des femmes. Nous avons 37 000 combattantes dans notre armée. Une prof d’histoire, Lyubov Plaksyuk, est devenue la première Ukrainienne à commander une unité d’artillerie. La majorité des bénévoles, des médecins, des volontaires sont des femmes… J’insiste aussi pour dire que je respecte totalement le choix de ces femmes que vous avez vues passer les frontières avec leurs enfants. Elles ont opté pour la sécurité et elles ont eu raison : on a besoin d’elles et d’eux, en vie, et en sécurité. » Être éleveur laitier et bien gagner sa vie, ça ne se dit pas ? Habitué à parler ouvertement sur les réseaux sociaux, l'éleveur normand Antoine Thibault s'est récemment exprimé sur son salaire, ce qui a fait grandement réagir... Éleveur laitier dans l’Eure, Antoine Thibault est très actif sur les réseaux sociaux. Son objectif : communiquer auprès du grand public sur les réalités de l’élevage. Mais c’est auprès de ses collègues qu’il a récemment dû se justifier. En effet, interrogé par nos confrères de L’éleveur laitier, Antoine évoquait son salaire et notamment le fait qu’il parvienne à se prélever jusqu’à 3 000 €/mois. Et la phrase « arrêtons de nous plaindre » est mal passée chez certains éleveurs… Vous, éleveurs, gagnez-vous votre vie et osez-vous le dire ? Paroles de lecteurs - Vous, éleveurs, gagnez-vous votre vie et osez-vous le dire ? Parler de sa rémunération quand on est éleveur laitier, est-ce tabou, surtout quand elle est plutôt satisfaisante ? Après qu'Antoine Thibault ait déclaré se prélever... Voir web-agri.fr The Harvesters, by George Vicat Cole (1833–1893), Wolverhampton Art Gallery
A first thought for today Everyone confesses that exertion which brings out all the powers of body and mind is the best thing for us; but most people do all they can to get rid of it, and as a general rule nobody does much more than circumstances drive them to do. Harriet Beecher STOWE, abolitionist and novelist (1811-1896) A second thought for today The intellect of man is forced to choose Perfection of the life, or of the work, And if it take the second must refuse A heavenly mansion, raging in the dark. William Butler YEATS, writer, Nobel laureate (1865-1939) A third ought for today To a father growing old, nothing is dearer than a daughter. Euripides, playwright (c. 480-406 BCE) A fourth thought for today I learned long ago that being Lewis Carroll was infinitely more exciting than being Alice. Joyce CAROL OATES, writer (1938-) Public comments reveal overwhelming support for GM cowpea in Ghana, by Joseph Opoku Gakpo, June 1, 2022 Public comments submitted to Ghana’s National Biosafety Authority (NBA) show overwhelming support for approving pod borer-resistant cowpea, the country’s first genetically modified crop. Of the 889 letters received following a public comment solicitation period that closed in early May, only one expressed objection, with the other 888 urging approval, said Eric Okoree, chief executive officer of the NBA. Almost 50 percent of the public comments supporting the GM cowpea approval came from university students studying agriculture, biotechnology and related sciences, with the rest coming from rural farmers. .../.. See allianceforscience.cornell.edu EU farmers can meet the Green Deal goals without endangering food security, by Marcus Holtkoetter, May 19, 2022 Russia’s invasion of Ukraine already has caused a diplomatic crisis, an economic crisis, and an energy crisis in Europe. Will it also create a food crisis? As a German farmer, I’m here to tell you a hard truth: We are in trouble and the world’s food supply is facing an unprecedented crisis. The political leaders of Europe have put us in a horrible position because they had embraced agricultural policies that are making it harder for farmers like me to produce food even as we support the goals for the EU Green Deal. Some of these policy leaders don’t want you to know this, and lately they’ve adopted a strategy of denial. “Our citizens are already terribly worried about so many things,” said EC vice president Frans Timmermans. “Let’s not add to their anxieties with false problems.” Finally, more leaders are beginning to acknowledge that we’re on the edge of a global food shortage. “President Putin’s war against Ukraine is placing global food security under severe strain,” said the leaders of the G7 in an official statement on May 8. …/… See globalfarmernetwork.org Women’s Health and Fertility in Historical Perspective Health advances that the market helped enable have benefited women even more than men...
La production de viande bovine dans le monde en 2017 / World beef production in 2017
How #organic crops can crash — and still never fail, by Mary Mangan PhD, genomics scientist, with credentials in microbiology, immunology, plant cell biology, and molecular biology Despite massive failures and extensive fraud, people still think some miracle of smaller yields will save the planet See mem-somerville.medium.com Switch to organic is splitting Sri Lanka apart at the seams, by Agdaily Reporters, May 11, 2022 In less than a year since Sri Lanka became the first country in the world to fully ban conventional agriculture, an economic crisis of epic proportions has gripped the island nation, launched waves of protests, and on Monday prompted the resignation of Prime Minister Mahinda Rajapaksa. Sri Lanka’s pivot to organic farming — with a ban on synthetic fertilizers — triggered a drastic decline in the production of critical crops like tea and rice, something that many agricultural experts had foreshadowed for months. Most accounts show that production dropped between 20 percent to 50 percent of what it was prior to the switch, leaving many of the country’s 22 million people in dire straits. These happenings paint the picture of the clear connection between synthetic crop protection products and food security. And not only had Sri Lanka’s ban on fertilizers, pesticides, weedicides, and fungicides resulted in massive food shortages, it also led to the doubling in price of rice, vegetables, and other market staples. By the time Sri Lanka opted to reverse most of its mandate over the winter, the situation had gone too far. .../... What does this mean for organic in the long term and at scale? That’s still unclear. Does this mean it never works? No. “I truly believe at some point in the future a revolutionary ag methodology will come to be,” said Jonathan Lawler, an Indiana farmer with unique experience and insights into farm production. “It will combine the best of organic and conventional practices, but will have plenty of wiggle room for evolution based on individual farmer’s circumstances that it can be done anywhere.” Clashes continue to break out around Sri Lanka, and a curfew has been imposed, but there is no immediate sign that the unrest will end soon. See agdaily.com
EU Smart Villages Portal Smart Villages are communities in rural areas that use innovative solutions to improve their resilience, building on local strengths and opportunities... See enrd.ec.europa.eu Un prix du foncier bien maîtrisé en Bretagne / Stable land prices in the Brittany region (FR)
Les grands pays producteurs de lait et viandes d’herbivores / The major dairy and herbivore meat producing countries
EUFRAS EU association of rural advisors EUFRAS is a European network and representative association of public and private rural and agricultural extension services which is aligned to the global representative body for advisory services GFRAS with associations set up in many other continents. >>> Scope of EUFRAS: - Common mandate to assist farmers and rural dwellers - Importance of networking - Opportunities for collaboration - Duplication can be reduced or eliminated - Better interaction with research organisations - Influence some common policy issues - Contribute to the development of better advisory services in Europe As a network for rural advisory services, EUFRAS is designed to play an advocacy role for the members addressing particularly EU-Institutions in the field of agricultural politics and rural development. With EUFRAS, there is now a contact on a european level for questions regarding agricultural politics and rural advisory services. The organisation is open for public and private advisory services and intitutions whose work aims at supporting farming families, agricultural organizations, local groups and individuals involved in agriculture or rural development and addresses current and emerging problems. Further members are very welcome. EUFRAS wants to support advisory services in their efforts to promote innovation and knowledge transfer in rural areas and in agriculture. Conferences, seminars and events shall offer a platform for exchange and cooperation between advisory services from all over Europe. Another important goal of EUFRAS is to improve the quality of advisors qualification. The objectives for which the Society is established are: - Improving quality, effectiveness and efficiency of agricultural and rural advisors’ work aimed at supporting farming families, farmers local groups, agricultural organizations and individuals involved in agricultural and rural development and addressing the current and emerging problems (economic, environmental and social) - Promoting generation of innovations and knowledge transfer in the fields of agriculture and rural development - Promoting the exchange of experience and knowledge in the fields of extension and advice between science and practice and vice versa - Developing experience exchange and cooperation among agricultural and rural advisory service providers in Europe - Ensuring information exchange among agricultural and rural advisory service providers, policy makers and other stakeholders (including European Commission, farmers’ organizations, vocational and adult training institutions, global initiatives as GFRAS, private companies, etc.) See eufras.eu
Degraded soil is one of growers’ most threatening disasters, by Jon Stika, June 02, 2022 As fertilizer and diesel fuel prices hit record highs, I think of all the farmers I know who cut their fuel and fertilizer costs in half years ago. Some of them no longer use fertilizer at all, and the majority of them tell me they burn the greatest share of their diesel fuel in a combine, not in a tractor. All of them have learned how to manage their soil to improve its health and ability to capture and store water and cycle nutrients to their crops. None of them have made significant sacrifices in crop yields, and all of them are more profitable. These producers suffer far less during periods of drought or flood and so do not depend on outside assistance to keep them in the black. In May, the U.S. Department of Agriculture allocated $6 billion for producers impacted by drought, floods, or other natural disasters. Imagine how much less money would be needed for disaster assistance if our agricultural soils infiltrated water that was stored for the crop to use over an extended period of time. Any excess water would percolate deep to recharge the local aquifer or move on through tile drainage systems to surface water. Oftentimes the “disaster” we face is a degraded soil that has occurred through management that does not foster soil biology and soil function. Soil degradation has happened largely through ignorance about how the soil functions as a biological system. This can be remedied by educating producers, policy makers, regulators, and the public in how the soil can be profitably managed to restore its capacity to function again. I am not against government support for farmers, but wouldn’t it be better for both the farmers and the government if producers could control their own economic affairs by restoring the ability of their soil to function? See agdaily.com Les rendements des céréales bio sont de moitié par rapport à ceux des céréales conventionnelles / The yields of organic cereals are half those of conventional cereals. Source : AMI, Destatis (Allemagne) De gauche à droite : blé, seigle, épeautre, avoine, orge, triticale, ensemble / From left to right: wheat, rye, spelled, oats, barley, triticale, all together
Les rendements des légumes biologiques de plein champ représentent environ 75 % des rendements des cultures de légumes conventionnels / Yields of field organic vegetables are approximately 75% of yields of conventional vegetable crops, Source : AMI, Destatis (Allemagne) De gauche à droite : chou cabus, laitue, courge, pois, carotte, oignon, ensemble. From left to right: head cabbage, lettuce, squash, peas, carrot, onion, all together.
Europe Network for Rural Development The European Network for Rural Development (ENRD) serves as a hub for exchange of information on how Rural Development policy, programmes, projects and other initiatives are working in practice and how they can be improved to achieve more. >>> Stakeholders The ENRD is not a membership organisation. Its work aims to engage and reach anyone with an interest in and commitment to rural development in Europe. The main stakeholders of the ENRD include: - National Rural Networks (NRNs); - RDP Managing Authorities and Paying Agencies; - Local Action Groups (LAGs); - European organisations; - Agricultural advisory services; - Agricultural and rural researchers; and - Other interested rural development organisations and individuals. >>> Objectives In the current programming period 2014-2020, the ENRD has four key objectives: - Increase the involvement of stakeholders in rural development; - Improve the quality of Rural Development Programmes (RDPs); - Better inform on the benefits of Rural Development policy; - Support the evaluation of the RDPs. >>> Activities The ENRD supports the effective implementation of EU Member States' Rural Development Programmes (RDPs) by generating and sharing knowledge, as well as through facilitating information exchange and cooperation across rural Europe. These activities are facilitated by two support units: the ENRD Contact Point and the European Evaluation Helpdesk for Rural Development. >>> History and governance The ENRD was established in 2008 by the European Commission, Directorate-General for Agriculture and Rural Development (DG AGRI). The ENRD is governed by formal structures, the European Rural Networks’ Assembly and Steering Group, bringing together a range of rural development stakeholder groups providing strategic direction, guidance and coordination. See enrd.ec.europa.eu You want to reduce the carbon footprint of your food? Focus on what you eat, not whether your food is local, by Hannah Ritchie, January 24, 2020 ‘Eat local’ is a common recommendation to reduce the carbon footprint of your diet. But transport tends to account for a small share of greenhouse gas emissions. How does the impact of what you eat compare to where it’s come from?
Flying taxis, delivery drones and more are finally taking off, by Joann Muller Once far-fetched dreams for the future of transportation — delivery drones! driverless trucks! air taxis! — are starting to become reality, thanks in part to huge capital investments and technology advancements. We're still in the very early stages of a historic transformation in the movement of people and goods. But some of the pioneers in that climate-driven revolution are notching unmistakable progress in their quest to reinvent mobility. .../...
River Scene with Peasants and Cattle, by George Vicat Cole (1833–1893), Portsmouth Museums and Visitor Services
The common sense answer to cattle deaths in Kansas Kansas cattle losses have faced speculation and conspiracy, however, the reason for these losses is likely simple -- a heat index crisis. See agdaily.com/ Greg Peterson and wife BrookeAnna sing amid the wheat field Greg Peterson and wife BrookeAnna cover the John Denver song Matthew, which is all about living life the right way. See agdaily.com Famous sentences I've always had an irrational fear of speed bumps but I'm slowly getting over it. What word becomes shorter when you add two letters to it? Short. I've finally told my suitcases there will be no holiday this year. Now I'm dealing with the emotional baggage. If you're not supposed to eat at night, why is there a light bulb in the refrigerator? Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia) Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia Do not miss the Virus Jokes in English and French La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme) Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970 Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise. Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman. Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net |
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