Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué... Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue ! Une ressource trop méconnue. Voir academie-agriculture.fr La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture Aujourd’hui 1460 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ». À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines. Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif ! Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture Avant l’informatique : Ursus C 451 (Pologne, 1954-1959)
Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France Enrichi de documents originaux récents...: - 195 fiches " Question sur... " - 106 fiches " Bois-Forêt " - 57 fiches " Repères " - 23 " Vidéos " L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs. Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche) Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement. Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond) Contact : André FOUGEROUX Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com Osny, Lavoir et Petit Moulin (moulin de la Roche), 1884 (Détail), par Camille Pissarro
Un « deal secret » entre Uber et Macron, vraiment ? par Sophie Coignard (Le Point, article réservé aux abonnés) Les révélations sur la plateforme, en vérité, n’apportent pas le début d’un argument crédible sur un prétendu « scandale d’État ». Voir lepoint.fr Mon point de vue (GW) : Ce qui est certain, de mon point de vue, c'est que l'apparition d'Uber et de ses concurrents, a rendu service à beaucoup de gens, dont moi-même : - les taxis parisiens dont je suis à nouveau client de temps en temps, offrent des prestations de bien meilleure qualité qu’avant, quand l’amabilité n’était pas leur vertu première. - je ne sais si c’est général, mais les taxis parisiens sans être aussi bon marché que ceux de Londres, ont un coût devenu raisonnable. - comme le Président Macron l’a souligné, avec le développement de nouveaux acteurs du transport, il y a eu création d’emploi pour des jeunes plutôt mal lotis. - le vrai défaut d’Uber est la commission très élevée qu’Uber prélève : 25 %, si je ne me trompe pas. Le géant Grab, concurrent d’Uber en Asie du Sud-Est, prélève beaucoup moins, me semble-t-il… Ceci n’est pas qu’un détail et semble échapper complètement aux critiques d’Uber. - les tentatives d’améliorer le service des taxis parisiens avaient toutes échoué. Au fond, il me semble qu’Uber en les concurrençant, les a relancés. C’est ce dont ont besoin la Ratp ou la Sncf, et bien d’autres secteurs… comme les collectivités territoriales, les hôpitaux. How the peanut trade prolonged slavery (sur notre passé colonial pas souvent reluisant – GW) In Slaves for Peanuts, environmental journalist Jori Lewis reveals how French colonizers in what is now Senegal violently promoted the perpetuation of slavery long after it was purportedly outlawed, to keep peanuts and peanut oil flowing. Reviewer and Nature reporter Amy Maxmen writes that the book is bolstered by its use of oral histories and the lyrics of griots — singers revered as historians and poets in West Africa — as sources.
Michel Manoll La crise du covid révèle les ombres des oubliés de notre société, les vieillards que l'on ne voit pas et qui s’effacent douloureusement, les SDF dont on ne regarde plus l’humanité... Voici un poème de Michel Manoll sur les solitaires, vaisseaux fracassés dans leur âpre tourment.
L’Académie d’agriculture de France a répondu à la consultation publique de l’Union européenne sur les végétaux produits à l’aide de certaines nouvelles techniques génomiques Paris, le 6 juillet 2022 === En 2018, la Cour de justice de l’Union européenne a précisé que les organismes obtenus par des techniques de mutagénèse ciblée sont des organismes génétiquement modifiés (OGM) soumis aux exigences de la législation relative aux OGM. Ainsi la position de la Cour de la Haye s’applique aux nouvelles techniques génomiques (NTG), y compris les techniques cisgéniques. En novembre 2019, le Conseil a invité la Commission à mener une étude concernant le statut des NTG dans le droit de l’Union européenne, si les résultats de l’étude indiquaient de revoir ce statut. Ces résultats confirment l’intérêt considérable des applications des NTG en ce qui concernent les végétaux tant dans l’Union européenne que dans le reste du monde. A la suite de ces travaux, la Commission a lancé une consultation publique. Sur la base de l’avis sur la "Réécriture du génome, éthique et confiance" approuvé en séance plénière le 8 janvier 2020 par 85 voix pour, 7 contre et 12 abstentions, l’Académie d’agriculture de France a répondu à cette consultation. Rappelons que Paul Vialle et Bertrand Hervieu, rapporteurs du groupe de travail, ont animé les débats sur ce thème très sensible, ayant abouti à la rédaction de l’avis. Au terme de ces travaux, l’Académie a énoncé des recommandations selon quatre principes directeurs pour guider l‘action : - Agir de façon responsable, - Respecter le principe de précaution, - Associer largement le public. Informer. Agir de façon transparente, - Procéder à des réévaluations régulières. L’avis analyse ces technologies de réécriture du génome (dont celle de CRISPR Cas 9), plus précises, plus rapides, moins chères que les méthodes antérieures, mais dans certains cas sans introduction d’ADN extérieur, donc impossibles à distinguer par la suite. La question éthique divise : faut-il penser le génome comme le support d’un programme que l’on peut manipuler, ou comme la mémoire d’une longue évolution qui permet à la cellule d’explorer des solutions si on lui en laisse le temps ? Une réponse consiste à élargir le débat aux diverses parties prenantes, impliquant citoyens et consommateurs, pour hiérarchiser démocratiquement les priorités, en ouvrant sans réticence les dossiers à la société. Après analyse d’exemples concrets, il ressort que chaque cas est singulier, et que cette diversité doit être prise en considération tant au niveau des bénéfices que des risques éventuels. L’Académie affirme le bien-fondé d’utiliser ces techniques pour des objectifs de recherche cognitive, comme c’est déjà le cas en santé humaine. Elle est convaincue que leurs applications font partie des solutions pour contribuer à relever les défis mondiaux urgents actuels : biodiversité, changement climatique, évolution de la population mondiale, et qu’elles peuvent s’inscrire dans les priorités politiques actuelles, comme la transition agroécologie ou le bien-être animal. L’Académie demande avec insistance à l’Union européenne et aux pouvoirs publics de sortir d’une position attentiste. Enfin, elle souhaite contribuer à cette évolution et, pour ce faire, est prête à solliciter et accompagner les législateurs. Voir academie-agriculture.fr
How do key COVID metrics compare to previous waves? How are confirmed cases translating into hospitalizations, ICU admissions, and deaths now that many have been vaccinated? And how does this compare to the wave in winter 2020–21 — just before vaccination started? One way to approach these questions is to visualize the main COVID metrics relative to the peak in the winter of ‘20–’21. For Germany, that peak occurred on 11 January 2021 and is indexed to 100% in the chart. Values greater than 100% mean that levels are higher than that winter’s peak; values less than 100% mean levels are lower. We see that while Germany’s case numbers over recent months have been much higher than that winter peak, hospitalizations and deaths have remained lower. This shows the protective effect of vaccination, though several other factors also likely contribute to the difference. On our page we show these comparisons for Germany, as well as the UK (including for its constituent nations), the US, Spain, and Israel. We update these charts daily. → Explore our global vaccination dataset, alongside cases, deaths, hospitalizations, and other metrics by country in our COVID Data Explorer. Boris Johnson's failure to manage the Covid-19 crisis despite the Covid-19 vaccine success
Entretien avec Fred Vargas : « Le déclin du pétrole, dès 2025, va changer la donne », Interview par Alan Le Bloa, publié par Ouest-France, le 25/06/2022, signalée par Hugues Thoré Mon opinion (GW) : Vous lirez ci-après une interview de l’excellente romancière Fred Vargas… Face à une telle vision d’horreur, comment réagir ? Les talents d’écrivain de Fred Vargas sont indiscutables, et je n’ai aucune compétence sur les énergies : je ne peux discuter que de quelques détails « agricoles » : - dès lors que l’on abandonne le labour, on a beaucoup moins besoin de puissance, parce que l’on surcharge les tracteurs seulement pour qu’ils adhèrent au sol en labourant, et des « escouades » de « petits » robots électriques ont prouvé leur efficacité pour remplacer des tracteurs lourds, - abandonner le labour donc, et passer en agriculture de conservation des sols est plus efficace pour fixer le carbone et améliorer la vie des sols que l’agriculture bio qui pratique le labour, bien que cette évidence échappe à beaucoup de gens convaincus de la supériorité de la bio, - les panneaux solaires qui couvrent nos bâtiments agricoles, peuvent permettre de produire de l’hydrogène-carburant de machines agricoles, - imaginer un retour à la terre des citadins, et l’augmentation des surfaces cultivées est tout le contraire de ce que nous observons aujourd’hui, et qui est plutôt positif du point de vue de la biodiversité puisqu’il n’y jamais eu autant de terres rendues à la nature qu’’aujourd’hui (Voir le site web issu de l’université d’Oxford « Our World In Data » largement cité chaque semaine dans « Du côté du web et de l’informatique agricole »). Sur un plan plus « philosophique », on peut penser qu’il n’y a jamais eu tant d’humains sur terre et aussi que cette population humaine est appelée à diminuer assez rapidement. Ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle. Mais peut-on affirmer que, vu notre nombre, nous n’avons jamais été aussi intelligents collectivement ? C’est peut-être douteux ou improbable, mais c’est possible : pourquoi ne pas faire confiance à notre intelligence collective et en particulier à celle des entrepreneurs, plus encore qu’à celle des chercheurs. C’est le pari d’un site libéral américain humanprogress.com en totale opposition à la vision de Fred Vargas. Humanprogress.com est produit et maintenu par Guinness Atkinson Asset Management, Inc. et se consacre à remettre en question la « sagesse conventionnelle » sur l'état de l'humanité et de la planète Terre. L'état de l'humanité n'a jamais été meilleur et la condition humaine continue de s'améliorer à travers le monde. Il s'agit d'un point de vue factuel qui n'est pas évident dans la couverture médiatique quotidienne qui, pour diverses raisons, se concentre sur le négatif. Guinness Atkinson Asset Management est une société de gestion d'actifs. Notre intérêt à partager l'histoire et les faits entourant le progrès humain est double. Premièrement, sur le plan personnel, nous sommes gênés par la négativité qui imprègne l'air du temps. Cette négativité pourrait être acceptable si elle était fondée sur des faits, mais ce n'est pas le cas. Cette vision du monde négative et incorrecte façonne notre culture, notre politique et nos institutions sociales et est intrinsèquement préjudiciable. Nous aimerions être parmi les voix qui remettent les pendules à l'heure. Deuxièmement, en tant que gestionnaires d'investissement, nous avons du mal à comprendre comment les investisseurs peuvent prendre des décisions d'investissement - à court ou à long terme - lorsque la vision du monde la plus répandue - la petite vision du poulet - est empiriquement fausse. Une vision du monde plus précise devrait faire de chacun un meilleur investisseur. Je reste personnellement plus proche de Steven Pinker (@sapinker) et de humanprogress.com (@HumanProgress) que de Fred Vargas (GW). Voici le texte de Fred Vargas… Dans un second essai consacré au climat, l’autrice de polars à succès Fred Vargas alerte sur la récession de l’économie et des mobilités à venir. Elle avance des solutions pour nous nourrir. « Le pire scénario, une hausse globale de 5,7 °C ne se produira pas. Les experts du Giec n’ont pas tenu compte du déclin des ressources géologiques ni de la crise économique qui va suivre », affirme l’autrice Fred Vargas. Autrice à succès, Fred Vargas a mis entre parenthèses l’écriture de romans policiers, à l’origine de ses succès populaires, pour se consacrer à l’environnement. Avec L’Humanité en péril. Virons de bord, toute ! essai paru en 2019, elle nous alertait sur les dangers du dérèglement climatique. Dans quelle chaleur allons-nous connaître, quelles solutions pour nous nourrir, elle nous met face au déclin, imminent, des hydrocarbures, source d’énergie sur laquelle reposent nos économies. Et aux changements au-devant desquels l’humanité, impréparée, va se trouver confrontée. Comment passe-t-on du polar à l’écriture de deux essais sur l’avenir de l’humanité ? Le démon de la recherche scientifique ne m’a jamais quittée. C’était mon métier avant que je me consacre à l’écriture. Chercher, c’est savoir sélectionner les sources, synthétiser. C’est une discipline de l’esprit. Articles, conférences, rapports scientifiques… J’ai mené l’enquête en me concentrant sur la France et fouillé jusqu’aux tréfonds des gisements de données. Certains postulats, inédits, n’engagent que moi. La fin du pétrole est proche, écrivez-vous… C’est pour quand ? Nous avons passé le pic du pétrole conventionnel en 2006. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) place le déclin du pétrole non conventionnel, filière bientôt déficitaire, à partir de 2025. On peut s’attendre à une baisse de 30 % voire 35 % du pétrole vers 2035. À partir de 2040, le peu qu’il restera sera difficile à extraire. On manquera de gaz à 2040, pour le charbon, ce sera plus tard, vers 2100. Le XXIe siècle sera celui de la décroissance des hydrocarbures. Cela va changer la donne. Bonne nouvelle ! Le climat sera moins chaud que prévu selon vous… Le pire scénario, une hausse globale de 5,7 °C, ne se produira pas. Les experts du Giec n’ont pas tenu compte du déclin des ressources géologiques ni de la crise économique qui va suivre. J’ai calculé que nous devrions connaître une augmentation de 1,7 °C par rapport à 1900, pas loin des 1,5 °C fixés par les Accords de Paris. Vous entrevoyez en revanche un avenir économique sombre. À quel point ? C’est mathématique : 1 % de pétrole en moins, c’est 1 % de PIB en moins. Les programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE) envisagent une croissance de 1,9 % en 2030. C’est impossible. Avec le déclin du pétrole et des transports, on va vers une récession économique terrible. Imaginez une chute de 35 % du PIB ! Eh bien c’est ce qui nous attend en 2040. Après 2050, l’économie n’aura plus rien à voir avec celle que nous avons connue, marquée par l’abondance, la surproduction, la circulation mondialisée. Il est heureux que la nature coupe le robinet des hydrocarbures. Cette industrialisation démente, avec les pollutions et les gâchis colossaux qu’elle entraîne, nous tue. Il ne faudra pas compter sur l’électrique, écrivez-vous… Nos dirigeants pensent qu’avec l’électrique et le nucléaire, on a la solution magique. Les prévisions du gestionnaire du réseau de transport électrique (RTE) pour 2035 mentionnent une capacité pour 12 millions de véhicules électriques et nous condamnent au maigre chiffre de 129 000 camions de faible capacité. On sera loin des 600 000 poids lourds diesel d’aujourd’hui. On ne pourra pas, avec 129 000 camions, assurer la distribution des produits alimentaires. Je ne parle même pas des services postaux, des engins de chantiers ni du million de tracteurs qui ne fonctionnent pas à l’électrique. Hydrogène, gaz naturel liquéfié, éthanol, méthaniseurs… J’ai tout épluché. Ça ne fonctionne pas. Pour chaque carburant, il y a des blocages. Raison pour laquelle vous estimez inévitable le recours à la traction animale ? Nous n’aurons pas le choix pour cultiver nos terres agricoles et pour éviter la famine. Un million de chevaux en attelages équivaudraient à 250 000 camions électriques. Il nous faut, dès maintenant, mettre sur pied un cheptel d’un million de chevaux de trait et de 8 millions de boeufs. Cela nécessitera 2 millions d’hectares, pris sur d’autres cultures (maïs, soja) affectées à l’élevage d’animaux à viande. Cette même surface, si on la dédiait à l’éthanol, ne permettrait de faire rouler que… 7 500 camions. Ce que vous décrivez, c’est proche du modèle des Amish pointé par Emmanuel Macron, ne trouvez-vous pas ? On se moque de moi avec le retour à la bougie. Mais que ferons-nous demain pour nous éclairer quand les ampoules Led déclineront ? Nous avons abandonné la fabrication de celles à filament… Il n’est pas impossible que l’agriculture bio nous sauve des catastrophes en perspective. Les viticulteurs qui utilisent aujourd’hui des chevaux se sont aperçus que la richesse des sols avait augmenté de 40 %, leurs terres n’étant plus tassées par les tracteurs. Un remembrement inverse est inévitable, avec des parcelles plus petites de 8 ou 12 hectares. Nous passerons à l’échelle de microterritoires, irrigués par le train électrique. Face à l’exode qui se prépare, j’ai calculé qu’il faudra y multiplier par trois la surface des commerces de proximité FIN
Why do we need to know about progress if we are concerned about the world's large problems? When we look around us, it’s clear that the world faces many very large problems: illiteracy, lack of freedom, deforestation, extreme poverty, mothers and children dying, and more. This is a list of terrifying problems. As we don’t hear much that would tell us otherwise, it’s easy to be convinced that we can’t do anything about them. As a consequence, it’s not surprising that many have the view that it’s impossible to change the world for the better. For many large problems, the majority believe that they are getting worse. But this is not the case. We know that it’s possible to make progress against these large problems because we have already done so. Each of the big problems listed above was much worse in the past. In this article we describe why it’s so important to understand this progress, and why we’ve made it our mission to publish the “research and data to make progress against the world’s largest problems.”
Des mesures liberticides pour sauver la planète, par Gil Rivière-Wekstein, 7 juillet 2022 Dans un entretien croisé stupéfiant publié dans Le Monde, le neurologue Sébastien Bohler, auteur du livre au titre révélateur Human Psycho, Comment l’humanité est devenue l’espèce la plus dangereuse de la planète, et le chercheur en psychologie cognitive Thierry Ripoll, qui vient de publier « Pourquoi détruit-on la planète ? », prônent sans complexe l’idée d’un changement radical de société, estimant que le modèle occidental représente la pire menace pour la planète. Tous deux affirment que l’espèce humaine est aujourd’hui soumise aux « forces évolutives archaïques » de notre cerveau, dépendant du striatum, « un ensemble de cellules nerveuses qui récompense nos comportements quand ceux-ci favorisent notre survie », et qui serait l’origine de notre déni collectif sur l’urgence de sauver la planète. Le striatum « fonctionne sans limite posée a priori, d’une part, parce qu’il n’y a aucun intérêt de s’autolimiter pour survivre dans un milieu hostile ; d’autre part, avec une logique de croissance à travers le mécanisme de lassitude qui impose d’augmenter les doses continuellement », explique Sébastien Bohler. Le capitalisme moderne serait, selon lui, la déclinaison économique malheureuse de ce fonctionnement archaïque qui exige une croissance sans limite et s’accompagne du cornucopianisme, croyance selon laquelle le progrès technologique peut tout résoudre. Une idée « dangereuse », car elle « retarde encore le moment où, collectivement, nous déciderons de mettre en place une société différente et plus sobre ». Or, cette « société différente et plus sobre » censée préserver la planète « aura nécessairement une dimension liberticide », poursuit Thierry Ripoll. Il s’agit en effet de limiter l’influence du striatum, à l’origine de nos pulsions archaïques, conduisant à toujours vouloir consommer plus, au profit de zones du cerveau plus évoluées, celles qui commandent notre conscience. Pour y parvenir, les chercheurs envisagent un « compte individuel d’impact écologique », une idée « inspirée par l’exemple de la Chine », mais qui est « inconcevable pour nos sociétés libérales occidentales ». « Soit il faudra repenser les libertés, accepter une forme de repentance, une autolimitation, soit cela se fera par la force des choses – et probablement dans la douleur », avertit Thierry Ripoll qui relativise de telles mesures. « Elle n’affectera que la liberté de consommer, alors même que notre consommation est orchestrée par l’exigence de croissance. » Et de conclure : « Dans tous les cas, que serait la liberté sur une planète morte ? » Les deux auteurs ont au moins le mérite de la clarté : sauver la planète, à la sauce écolo, nécessite le recours à un régime totalitaire. Voir agriculture-environnement.fr/
La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture Aujourd’hui 1460 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ». À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines. Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif ! Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture
4 raisons pour lesquelles les professionnels de santé en zone rurale ont intérêt à créer des maisons de santé Les maisons de santé rassemblent des professionnels de santé pratiquant des spécialités différentes. Leur création, motivée par la nécessité de pallier le manque de médecins en zone rurale, s’avère porteuse d’avenir. Ces structures médicales sont plébiscitées par les jeunes praticiens à la recherche d’un emploi et par les médecins cherchant à donner un second souffle à leur carrière. Outre les différents dispositifs d’aides existants (subventions, exonérations fiscales, etc.) pour encourager leur essor, travailler au sein de ce type de structure présente des avantages indéniables. .../... Voir brm-conseil.fr Maison de santé rurale – Salignac
Big Nut-Tree, the Frost at Eragny, 1892, by Camille Pissarro -
Téléconsultations médicales pour le monde rural, par Théophile Martin Au moment du développement de la téléconsultation (à partir des années 2000 !), les médecins généralistes de zones rurales n’étaient pas prêts à changer leurs pratiques et craignaient de mettre à mal la relation médecin-patient. En 2019, ils étaient intéressés par la téléconsultation quand il ne s’agissait pas de consultations complexes mais peu l’avaient mise en place. Par ailleurs, ils ne considéraient pas la téléconsultation comme une véritable solution pour les zones en carence d’offre de soins. Les usages envisagés étaient limités au suivi de patients chroniques ou à l’interprétation d’examens biologiques... La crise sanitaire a très nettement accéléré l’utilisation de la téléconsultation par les médecins. La rapidité du développement de cette diffusion témoigne de la capacité d'adaptation des médecins généralistes qui considèrent aujourd’hui la téléconsultation comme un bon moyen d'entrer en relation avec le patient. Les médecins généralistes apprécient en outre la mise en place de la télémédecine comme facilitatrice pour adresser leurs patients aux spécialistes de second recours. Ainsi le médecin traitant accompagné du patient sollicite l’aide d’un confrère dans des situations jugées complexes. Le renforcement de la collégialité et la rapidité de prise en charge contribuent à la satisfaction de tous, patients, généralistes et spécialistes. Source : La téléconsultation du médecin généraliste en zone rurale fragile : vers une nouvelle forme d’inégalité d’accès aux soins ? Étude qualitative sur l’appréhension de la téléconsultation du médecin généraliste par les patients usagers du Médicobus dans le territoire Orne-Est Voir dumas.ccsd.cnrs.fr  Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur… Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !) S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis) Lire une des dernières gazettes Efita en anglais Suivre l’Afia sur Facebook Groupe LinkedIn Afia
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DIEU : Il faut que Dieu soit Dieu pour se prendre pour Dieu ! Raymond DEVOS Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté des gazettes afia et efita >>> Statistiques de l’édition du 30 juin 2022 de cette gazette afia >>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1047 dated July 11, 2022 >>> Last available statistics for the efita newsletter JCB : Plus de précision du guidage RTK des tracteurs dans les dévers, par Willy Deschamps, 30/06/2022 JCB, Trimble et Arvalis se sont unis pour tester une solution afin d’améliorer la précision du guidage RTK des tracteurs lors de travaux sur des parcelles en dévers. Il en ressort une réduction de l’erreur de guidage divisée par deux sur des tracteurs à quatre roues directionnelles. Des résultats qui contribuent à réduire le déport des outils et à gagner en précision. .../... Voir grostracteurspassion.com/ Neayi et Triple Performance ? Triple Performance est une plateforme web, conçue comme un commun des connaissances agroécologiques, pour aider le monde agricole dans sa mutation. Neayi est la structure à l’origine de cette plateforme, qui l’opère et l’anime. Nous développons en parallèle la communauté des acteurs du monde agricole, qui permettra de gérer et pérenniser Triple Performance. Voir tripleperformance.fr Louez un matériel agricole à un agriculteur près de chez vous - Une panne ? Une utilisation ponctuelle de matériel agricole ? - Louez un matériel agricole performant et adapté. Plusieurs milliers de matériels agricoles disponibles en location chez votre voisin agriculteur. - VotreMachine.com connecte les hangars agricoles. Vous trouverez ici du matériel qui répond à vos besoins. - Tout le matériel présent sur ce site est réassuré pendant la location chez notre partenaire d’assurance AXA. Voir votremachine.com Cueillette des pois, par Camille Pissarro
Financer votre transition vers l’agriculture bas-carbone - Rize est le système le plus simple de financement par les crédits carbone en France. - Estimez votre potentiel de financement carbone en 15 minutes. Voir rizeag.com Rize Ag (18 nov. 2021) by Etienne Variot Rize is a tech start-up deploying climate finance to accelerate the transition to low carbon and regenerative agriculture. Rize is making carbon finance easily accessible for farmers via a digital platform relying on a robust carbon monitoring infrastructure based on advanced technologies (carbon calculation, advanced soil modeling, satellite imagery, AI...). On their platform, farmers are able to understand their carbon footprint, identify solutions to improve their carbon impact, and engage in carbon credits programs to finance their climate action. See video Carbone Framers : Tiers de confiance des projets de décarbonation de l’agriculture Nous rendons la transition vers une agriculture bas carbone économiquement viable pour les agriculteurs. Pour cela, nous accompagnons l’ensemble de la chaîne de valeur alimentaire en tant que tiers de confiance, en alignant les intérêts de toutes les parties. Mandataire des projets labellisés bas-carbone (Label Bas Carbone), nous assurons leur réussite, jusqu’à l’enregistrement des réductions d’émission et le versement de l’ensemble des paiements associés. Voir carbonefarmers.com Le jardin potager, par Camille Pissarro
Delivagri : Rejoignez notre communauté de plus de 30 000 agriculteurs pour acheter et vendre vos productions agricoles (Apps mobile disponible) Nous commercialisons avec expertise et passion toutes productions et intrants agricoles depuis la création de Delivagri en 2016 à Angers, France. Initialement crée par deux experts du milieu agricole et agro-industriel, l'équipe est composée de plus de 20 collaborateurs réunissant différentes expertises en commerce, marchés, logistique et technologie. Delivagri est une société française privée indépendante. Nous sommes fiers de collaborer chaque jour avec plus de 30 000 agriculteurs en France et à l'étranger, de nombreux agro-industriels, groupements et fédérations d'agriculteurs et plus de 3000 transporteurs. Voir delivagri.com Sencrop : La météo connectée à vos cultures Rassemblez vos données météo de précision dans une seule application, et simplifiez le pilotage quotidien de vos travaux agricoles avec des indicateurs adaptés à vos cultures. Découvrez-en plus sur l'anticipation des maladies et ravageurs... Voir sencrop.com monhangar.fr, la solution de stockage simple et citoyenne partout en France Solution d’hivernage et de stockage directement chez l’agriculteur >> Agriculteur : Je propose un espace de stockage tel qu’un hangar, un entrepôt, une stabulation, etc. >> Particulier : Je cherche un espace de stockage pour mon camping-car, mon bateau, ma caravane, etc. >> Professionnel : Je cherche un espace de stockage pour mon activité professionnelle, à proximité de mon chantier, pour mon surplus de stock, etc. Voir monhangar.fr FarmLEAP, la plateforme pour accompagner la performance des collectifs d'agriculteurs FarmLEAP est une plateforme d'animation, de mise en réseau et de comparaison de données techniques, économiques et environnementales destinée aux partenaires des agriculteurs. Voir farmleap.com Sciences et Pseudo-Sciences n°340 (avril 2022) Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DIEU : Pour lui, l'imaginaire c'est une vue de l'esprit. La fiction ça le dépasse ! Raymond DEVOS Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
L'abonnement, nouvelle recette de la grande distrib pour fidéliser ses clients En quête de consommateurs plus assidus, de nombreux distributeurs ont récemment lancé leurs offres d'abonnements. Entre services et réductions, qu'elles sont les meilleures stratégies de rétention ? Voir journaldunet.com La fatigue des réunions, nouveau mal de la décennie ? par Julien Rio, 22/06/2022 Avec la pandémie, la technologie est partout avec l'utilisation des outils de télécommunication. Pew Research constate que de nouveaux maux sont apparus impactant la qualité de vie au travail. Qui n’a pas eu à passer une journée à sauter de réunion en réunion, à entendre “ta caméra est coupée” ou “tu es en muet” 50 fois par jour ? Ou encore, à attendre 5 minutes que tout le monde se connecte, ou à partir précipitamment pour ne pas manquer la prochaine visio ? .../... Voir journaldunet.com Quand le candidat IT idéal n'est pas celui que vous croyez L'usage de "deepfakes" et d'informations d'identification personnelle volées progresse chez les candidats et usurpateurs patentés dans l'IT. Voir silicon.fr Femme avec une brouette, par Camille Pissarro
Roaming : le menu dans l'Union européenne jusqu'en 2032 La nouvelle régulation sur l'itinérance mobile dans l'UE est entrée en application. Quelles en sont les grandes lignes ? Voir silicon.fr Vers une régulation européenne des cryptoactifs : quelles bases technologiques ? Les colégislateurs de l'UE ont trouvé un accord provisoire sur trois propositions de règlements touchant à la finance numérique. Voir silicon.fr 20 questions essentielles à se poser afin de moderniser votre système de sauvegarde Ce nouveau livre blanc vous permettra d'évaluer efficacement les différentes solutions de protection de données modernes disponibles sur le marché, à l’aide de 20 questions... Voir livreblanc.silicon.fr Teams : comment Microsoft veut réduire son impact environnemental Microsoft veut réduire l'empreinte énergétique de Teams. Petit aperçu des bonnes démarches pour y parvenir. Voir itespresso.fr Apple répond à l'épisode Pegasus avec un « mode isolement » Apple intègre à la bêta d'iOS un « mode isolement » optionnel qui restreint les fonctionnalités de l'iPhone. En ligne de mire, les logiciels espions « à la Pegasus ». Voir silicon.fr Ecoconception web : 15 termes à connaître Circuit breaker, feature flipping, lazy loading... Autant de concepts qui trouvent un contexte d'application dans le domaine de l'écoconception web. Voir silicon.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DORMIR : Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir ? - Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère. Raymond DEVOS. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Loi Egalim : Bercy va lancer une enquête de l'Inspection générale des finances Le ministre de l'économie Bruno Le Maire a annoncé lundi qu'il allait lancer une mission de l'Inspection générale des finances (IGF) pour s'assurer du respect de la loi Égalim obligeant les distributeurs à vendre les produits alimentaires avec une marge minimale de 10 % en faveur des producteurs. Voir agri-mutuel.com Les derniers arbitrages du ministère suite aux retours de Bruxelles sur le PSN Après les retours de la Commission européenne sur le plan stratégique national, le ministre de l’Agriculture a présenté ce 1er juillet les nouveaux arbitrages qui seront transmis à Bruxelles. Un niveau supérieur sera notamment créé pour les exploitations en bio, dans l’éco-régime. Voir agri-mutuel.com Les dénominations des produits animaux désormais mieux protégées Un décret du 30 juin entérine l’interdiction d’utiliser, pour des produits à base de protéines végétales, des dénominations de produits animaux, à partir du 1er octobre 2022. Une avancée saluée par la profession agricole et les filières d’élevage. Voir agri-mutuel.com Femmes cousant, par Camille Pissarro
Des outils de mesure de la fourche à la fourchette Depuis environ un an, les équipes du Planet-Score et de "Pour une agriculture du vivant", qui ont créé l'indice de régénération, coopèrent pour articuler leurs outils de la fourche à la fourchette. Objectifs : « proposer des outils simples et universels de mesure de résultat pour redonner de la lisibilité au consommateur, et mieux valoriser les démarches de progrès mises en œuvre », précisent les partenaires dans un communiqué commun. Voir agri-mutuel.com Produits alimentaires : Bercy écarte le retour des promotions à 50 % Le gouvernement ne proposera pas d'autoriser les promotions à 50 % sur les produits alimentaires, a appris une journaliste de l'AFP mardi auprès de Bercy, une décision prise après la forte opposition des représentants des agriculteurs à cette suggestion formulée par le ministre de l'économie Bruno Le Maire lundi. Voir agri-mutuel.com Pesticides et sécurité alimentaire : nous allons dans le mur, par André Heitz La Commission européenne a présenté le 22 juin 2022, « des propositions inédites pour réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030 ». Voir contrepoints.org Comparison of Covid-19 waves in Germany
Better yields with GM corn varieties in Spain as well as in the USA
L'Agrivoltaïsme est-il une opportunité pour l'Agriculture ? (Acta) > Témoignage Anthony Fremiot - Terre de pivoine > Témoignage de Sylvain Bernard - Le panier de la Comtesse > Témoignage de Pierre Escudie - Viticulture > Témoignage de Vincent Lesniak - Conduite d'un verger de pommiers sous ombrière Voir acta.asso.fr Les circuits courts font mieux que survivre à l’après-Covid L’intérêt pour les circuits courts reste important : c’est l’un des enseignements d’une enquête réalisée par le RMT Alimentation locale, pour qui des déceptions nées de l’après-Covid ne traduisent pas une inversion de la dynamique à l’œuvre avant la pandémie. La surévaluation des objectifs ou encore la concurrence peuvent être la source de difficultés individuelles. Voir pleinchamp.com Difficultés de recrutement de jardiniers L’enquête Besoins en Main-d’œuvre (BMO) de Pôle Emploi met en évidence une hausse progressive de projets de recrutement, une diminution de la part des recrutements saisonniers et une forte hausse cette année des recrutements difficiles. Voir valhor.fr Du côté d'Auguste Derrière
La haute valeur environnementale en chiffres On dénombre aujourd’hui 6% d’exploitations agricoles détenant le label “Haute Valeur Environnementale”, preuve de leur engagement dans des pratiques plus respectueuses de l’environnement et de la biodiversité. Le nombre de certifiés ne cesse d’augmenter avec +29% au second semestre 2021. Le Ministère met à disposition un annuaire des exploitations HVE.
Fertilisation - Les effluents d'élevage : l'or brun de demain ? Les effluents d'élevage représentent un atout majeur de gestion de la fertilité du sol, aujourd'hui plus que jamais. Maddalena Moretti, référente en agriculture biologique... Voir web-agri.fr Adapter les rations pour réduire les rejets de méthane Changement climatique - Adapter les rations pour réduire les rejets de méthane Le méthane (CH4) est l’un des gaz à effet de serre. En élevage, il est produit lors de la digestion des ruminants. L’adaptation des rations... Voir web-agri.fr En élevage également, les coops à la recherche d'un nouveau souffle, par Céline Clément, 23/06/2022 Les coopératives en agriculture, comme celles spécialisées en élevage, sont en quête de renouveau, concernant leur gouvernance et leur modèle économique. L'implication des jeunes et des femmes dans les instances de décision peut les aider à trouver ce nouveau souffle. Explications dans ce 25e épisode du podcast Le quart d'heure agricole, à travers des interviews et témoignages notamment. Voir web-agri.fr Bioénergie International n°79 – Juin 2022 Le Bioénergie International n°79 de juin 2022 publie la mise à jour de deux atlas : les producteurs de granulés biocombustibles et les installations de séchage de biomasse ou à la biomasse. L’index des équipementiers est quant à lui consacré aux matériels pour la production et valorisation de biogaz et à la méthanisation. Parmi les articles principaux, on trouve douze articles dont six reportages dans des chaufferies à bois. Le volet biogaz se compose aussi de six reportages sur des centrales de production de biométhane et/ou en cogénération. Une dizaine d’articles sur tous sujets, dont les biocarburants, est à lire également sur nos colonnes latérales. Voir bioenergie-promotion.fr Low Americans' confidence in the US Supreme Court
US All-Electric Homes
Dérobées estivales : Cinq manières de faire du stock fourrager et de la protéine l'été Semer des dérobées derrière les céréales est un bon moyen de constituer un stock fourrager et protéique pour le troupeau. Moha, colza fourrager, millet perlé, sorgho fourrager, ray-grass/trèfles : Yan Mathioux, nutritionniste, décrypte chaque éventualité pour vous aider à faire le bon choix. N.B. : Article déjà paru le 04/07/2018, mis à jour le 28/06/2022. Voir web-agri.fr Face à la sécheresse, le potentiel des eaux usées réutilisables, par Roman Epitropakis, 27/06/2022 En Europe, la réutilisation des eaux usées (REUT) se développe. C’est surtout dans les pays du sud que l’on observe les plus grands taux de réutilisation avec en tête Chypre (20 %), suivie de l’Espagne (14 %) et de l’Italie (8 %). Également fortement présente au Portugal et en Grèce, cette technique se développe aussi dans les pays bordant la mer du Nord. À partir de juin 2023, une réglementation européenne entrera en vigueur dans l’Union pour harmoniser les exigences requises sur la qualité de l’eau usée traitée. « Lors des discussions européennes sur le règlement, la question de l’acceptabilité sociale de la REUT est clairement apparue », déclare aux Echos Planète Emmanuel Morice du ministère de la Transition écologique. « Il n’était pas question pour certains pays comme l’Allemagne et l’Autriche, ainsi que pour les pays scandinaves, de consommer des produits arrosés avec de l’eau issue des stations d’épuration. Ces pays qui ne connaissent pas de tension sur l’eau ne comprenaient pas l’intérêt de cette initiative. ». Malgré ces réticences, l’Allemagne affiche un taux de REUT d’environ 1,5 %, et la Suède a également quelques projets en cours. Selon la Commission européenne, environ 1,1 milliard de mètres cubes d’eaux urbaines traitées sont réutilisés chaque année (soit 0,5 % des prélèvements annuels d’eau douce). Cependant le potentiel au sein de l’Union européenne serait six fois plus élevé à 6,6 milliards de mètres cubes. Voir planete.lesechos.fr Les savoirs et savoir-faire de la futaie régulière de chêne inscrits à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel Depuis le 8 juin 2022, la futaie régulière de chêne est inscrite à l’inventaire national du Patrimoine Culturel Immatériel. Cette démarche, pilotée par le ministère de la Culture, est un soutien pour l’avenir d’une activité. Fruit d’une tradition et d’une transmission, la futaie régulière de chêne est une activité vivante, qui s’est transformée au fil des siècles et continuera d’évoluer. Cette reconnaissance s’appuie sur la mobilisation d’une large communauté d’acteurs : forestières et forestiers de l’Office (en interne, plus de 160 personnes ont contribué à la reconnaissance de cette candidature), acteurs de la filière forêt-bois… Dans le monde de la culture aussi, deux artistes de renommée mondiale, l’actrice Juliette Binoche et le plasticien Fabrice Hyber, ont apporté leur soutien, preuve de leur engagement et de leur attachement à la forêt, à sa gestion et à sa préservation. Que toutes et tous soient ici chaleureusement remerciés. Une fête pour célébrer cette inscription sera organisée avec nos partenaires à l’automne 2022 en forêt domaniale de Tronçais Voir franceboisforet.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DOUTE (Un) : Comment pouvez-vous l'identifier rien qu'a son ombre ? Raymond Devos. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
> L’AEAP dans Culture Agri Magazine de juin 2022 Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) ÉCOLOGISTES (Les) : Tous sont daltoniens, ils voient vert partout ! Raymond Devos. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Innovagri 7 - 8 septembre 2002 - ONDES (31) Depuis plus de 30 ans, Le Groupe France Agricole imagine un évènement plein-champ dont l’objectif est de rapprocher les exploitants des fournisseurs de la filière dans des conditions réelles d'utilisation. Une rencontre où les agriculteurs, éleveurs, entrepreneurs, ... viennent se former, s'informer et découvrir de nouvelles techniques, de nouveaux process en situation. Les villages thématiques en 2019 ayant été concluants, nous poursuivons dans cette voie pour présenter, en collaboration avec nos partenaires institutionnels et privés, des thématiques d’actualité ou d’avenir, toujours avec un angle terrain et pragmatique pour nourrir les réflexions sur les clefs de succès de l’agriculture française de demain. En 2022 Innov-Agri prendra place dans le Grand Sud-Ouest, où les exposants seront nombreux à dévoiler « en vrai » leurs innovations ! Et parce que dans notre monde tout va vite, que l’instantanéité d’Internet, des réseaux, des SMS, … nous amène à courir toujours plus, un rendez-vous comme Innov-Agri, où l’on prend le temps d’échanger en toute convivialité, de creuser concrètement des sujets, devient essentiel pour nourrir ses projets. Convaincus que l’évolution de l’agriculture doit se faire de manière concertée, en mettant le collectif au service du particulier, nous profitons du toponyme de notre site d’accueil pour mettre en avant cette ambition renouvelée : Tous sur la même longueur d’Ondes ! Nous vous donnons donc rendez-vous les 7 et 8 septembre 2022 pour la 9ème édition d’Innov-Agri à Ondes ! - 2 jours d'immersion totale au sein de la filière de l'agroéquipement, - 80 hectares d'exposition et de démonstrations - & 1 parcours de visite unique Voir innovagri.com Du côté d'ebbh.fr : Tangentopathie (épisode #106)... allez jusqu'au bout pour comprendre !
2 formations à distance sur la science des données pour les ingénieurs et techniciens travaillant dans les domaines de l’agriculture >> Initiation à la science des données 8 - 10 novembre 2022 3 classes virtuelles réparties sur 3 jours pour : - Découvrir les enjeux du big data agricole et se questionner autour de la maitrise des données - Comprendre les principes de la science des données pour des objectifs de prédiction - Appréhender la pratique réelle au travers d’exemples sur l’utilisation des forêts aléatoires et des réseaux de neurones pour l’apprentissage profond. - Comprendre le passage de ces modèles à des outils d’aide à la décision opérationnels >> Data Science pour l’agriculture 28 - 30 novembre + du 5 - 7 décembre 2022 6 demi-journées de formation pour : - Acquérir les bases permettant de manipuler les principales méthodes de data science pour des objectifs de prédiction - Appréhender la pratique réelle de ces méthodes au travers d’exemples et de travaux pratiques avec le logiciel R Prérequis : connaissance de base du logiciel R, maîtriser les méthodes de base de régression, avoir un compte google pour utilisation de google colab. Voir acta.asso.fr/formations 7th Future of Biogas Europe Summit 23 - 24 November 2022, Amsterdam, The Netherlands With ever increasing demand for GHG emissions reduction, Biogas has never been in higher demand. Following updated EU targets, it is clear the industry must grow, which brings both challenges, and great opportunity. The conference will discuss the key legislative changes regarding biogas, a broad review of the biogas industry, as well as key developments that the industry must adapt to grow, and meet growing demand. Biogas’s role in fighting climate change, and importance in heavy industry will also be highlighted. Finally, Biogas feedstock requirements, challenges and opportunities will be discussed, as well as an assessment of alternative biogas uses, with an outlook to exploring new markets. ACI is delighted to announce the Future of Biogas Europe 2022 Summit, taking place in Amsterdam, The Netherlands, on the 23rd and 24th of November 2022. The two day event will bring together senior executives and experts from the full value chain and provide a forum for all parties active in the field of anaerobic digestion of organic matter and renewable energy production in the form of biogas. The conference will provide our delegates with interactive sessions, panel discussions, conference presentations and networking opportunities to discuss the challenges and latest trends in the bioenergy industry. See wplgroup.com World FIRA 2023, the kick-off meeting of the Ag Robotics Forum 7 to 9 February 2023 Toulouse (FR) World FIRA 2023 will bring exhibitors and particiants in the fields, for an outdoor event! On the agenda: - Meeting with growers, investors, journalists, - In-field robot demos, - The 4th Scientific Workshop, - Panel Discussions & Pitches… See video See fira-agtech.com Gardeuses de vaches, par Camille Pissarro
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) ÉGOCENTRISME : On se prend souvent pour quelqu'un, alors qu'au fond, on est plusieurs. Raymond DEVOS Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Aux Bordeaux la crise de nerf, par Alexandre Abellan, 08 juillet 2022 Tout un symbole : le Football Club des Girondins de Bordeaux, habitué à la ligue 1 (six trophées dans son histoire), va être relégué dès la prochaine saison en National 1 (tenant du football amateur). Un déclassement d’abord causé par de mauvaises performances sportives, mais aussi accentué par la voracité financière des uns et au manque de solidarité des autres. De quoi faire écho à la morosité ambiante dans le vignoble bordelais, où le déclassement n’est plus une peur lointaine, mais un risque présent. S’enchaînent en Gironde les crises économiques et climatiques depuis des années : déconsommation des vins rouges en France, polémiques répétées sur l’usage des phytos en Gironde, coup dur des taxes Trump aux États-Unis, tassement du marché chinois, crise covid, gel historique du printemps 2021, flambée des coûts après l’invasion russe de l’Ukraine, orages de grêle de juin 2022… Sans compter les cartons rouges des dernières affaires de Fraudes (aux vins espagnols), ou de la série de condamnations de marques domaniales (pour tromperie du consommateur), et même de la non-venue de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (l’OIV, installée à Beaune). Quand ça ne veut pas… À croire qu’il y a un bus devant les buts de Bordeaux. Plus qu’un malaise, il y a un profond mal-être dans le vignoble bordelais. Alors que les vignerons se démènent pour produire des vins plus modernes (environnementalement et gustativement parlant), ils voient toujours les cours du vin en vrac rester à des niveaux indécents… Sans même que cela n’allège les stocks, qui pèsent toujours plus à l’approche des vendanges. Ce cocktail explosif détonne dans le vignoble, où se forment des demandes pressantes d’aides à l’arrachage. Des vignerons en détresse demandent des moyens pour permettre à ceux ne pouvant plus vivre de leur métier de sortir dignement de la filière et ainsi rééquilibrer le marché de ceux restant actifs. Chacun sa surface de réparation. Si les modalités de financement des primes à l’arrachage divisent, tous s’accordent sur la nécessité de trouver d’autres solutions pour remettre Bordeaux dans le match. Une relance qui doit passer par une nouvelle identité de jeu. Et le vignoble girondin ne manque pas d’initiatives en la matière : qu’il s’agisse de rougir la production en Entre-deux-Mers ou de la blanchir dans le Médoc, de développer les expériences touristiques à Bourg, à Sauternes, dans les grands crus classés en 1855 et avec l’UNESCO à Saint-Émilion, de répondre aux demandes de conseil des consommateurs avec les Ambassadeurs de Graves, de se diversifier en IGP Atlantique… …/… Voir vitisphere.com Du côté d'Auguste Derrière
Du côté de pleinchamp.com : 1 mouton, 2 moutons… 38 000 moutons de Nouvelle-Zélande Indignation. Gâchis. Absurde. Dangereux. Telles ont été les réactions des professionnels agricoles suite à la signature de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande le 30 juin dernier. [Edito] La date est symbolique : il s’agit du dernier jour de la présidence française de l’Union européenne (UE), qui avait démarré le 1er janvier 2022. Au cours de ces 6 mois, le président Emmanuel Macron avait pourtant érigé la bataille de la réciprocité des normes (les fameuses « clauses miroir ») comme une priorité. L’accord prévoit l’élimination des droits de douane sur les exportations agricoles de l’UE vers la Nouvelle-Zélande pour des produits tels que la viande porcine, le vin, le chocolat et les biscuits. Dans le même temps, la Nouvelle-Zélande pourra exporter ses produits agricoles avec des droits de douane réduits ou nuls seulement sur des quantités limitées pour les produits laitiers, la viande bovine et la viande ovine. L’accord prévoit par exemple une hausse du quota d’importation de produits néo-zélandais de 10 000 tonnes pour la viande bovine et de 38 000 tonnes pour la viande ovine. Cet accord réussit l’exploit de ne contenter ni les éleveurs néo-zélandais, pour qui l’accès au marché européen demeure limité, ni les producteurs européens, qui craignent que ces importations fragilisent davantage les filières d’élevage. Pour les éleveurs français, la déception est grande. La Commission européenne « fait le choix de brader ses filières d’élevage », déplore-t-on chez Interbev. « La présidence française de l’Union européenne se termine sur une nouvelle attaque contre la souveraineté alimentaire », dénonce la Confédération paysanne. « Avec ce nouvel accord, ce sont des viandes et produits laitiers issus d’élevages du bout du monde utilisant des substances interdites en Europe comme l’atrazine, pour ne citer qu’un seul exemple, qui arriveront à bas prix dans l’assiettes de nos consommateurs », écrit la Fédération nationale bovine (FNB) dans une lettre ouverte au Président de la République. .../... Voir pleinchamp.com Du côté d’André Heitz > Un « blogueur négationniste de la science » vous salue bien, M. Bonmatin ! > Imaginez les sous-produits dans la journée moyenne d'un défenseur des droits des animaux, par Michelle Miller, AGDAILY > Agriculture, productivité et biodiversité, les leçons du débat land sharing/land sparing > Les éoliennes tuent les chauves-souris et cela coûte cher aux agriculteurs > Actualités d'Ukraine : les défis de l'agriculture ordinaire dans une année des plus anormales > Les nouvelles règles néerlandaises sur les émissions paralysent les agriculteurs et menacent la sécurité alimentaire > Point de vue : L'EPA choisit la politique plutôt que la science dans sa décision sur l'atrazine > Une solution à la pénurie de blé : les plantes génétiquement modifiées > L'agriculture conventionnelle « industrialisée » et axée sur la technologie « détruit-elle la biodiversité » comme le prétendent ses détracteurs – ou la sauve-t-elle ? > Les médias sont essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux en matière d'alimentation > Sécurité alimentaire : arrêtez de prendre les citoyens pour des imbéciles ! > L'agriculture néerlandaise : passé, présent et futur > La technologie agricole raisonnable est bonne pour la planète, les exploitations agricoles et les consommateurs > Raquel Chan : découvrir le gène à l'origine du blé GM > L'insécurité alimentaire augmente avec les catastrophes d'origine humaine > Selon une étude, le passage de l'agriculture conventionnelle à l'agriculture biologique nécessiterait jusqu'à 130 % de terres supplémentaires pour maintenir les rendements en Suède Paysanne buvant son café, par Camille Pissarro
Du côté du ministère de l’Agriculture > Nitrites/nitrates : le Gouvernement met en œuvre un plan d'actions visant à réduire l'ajout des additifs nitrés dans les produits alimentairesv > Plan de résilience : les entreprises agricoles et agroalimentaires éligibles à l’aide "gaz et électricité" > Santé des végétaux : le ministère lance « Plantes en danger », une campagne de sensibilisation aux bons gestes > Peste porcine africaine : lancement d’un plan de sensibilisation et de prévention
Du côté de la Fnsea > Comptes de l’agriculture 2021 : les prix agricoles s’améliorent mais ne compensent pas l’explosion des charges Les comptes nationaux provisoires de l’agriculture pour l’année 2021 sont parus ce jour. Le résultat brut de la branche agricole s’améliore de 16,6 %. Ce rattrapage par rapport à 2020 provient surtout de l’amélioration conjoncturelle des rendements et des prix de vente des grandes cultures, alors que les charges comptabilisées sont celles de 2020. Les autres filières ont des résultats plus mitigés, mais toutes sont confrontées à l’explosion de leurs charges d’exploitation. Si la situation semble s’améliorer en 2021 pour la céréaliculture grâce à de bons rendements et des prix haussiers, plusieurs incertitudes demeurent sur cette filière : les prix dépendent fortement du contexte international et cette volatilité n’est pas toujours en faveur des agriculteurs, avec des prix plus faibles au moment des ventes réelles, bien loin des prix spot des marchés spéculatifs. En matière de souveraineté alimentaire, l’évolution à la baisse en volumes des productions animales, et l’impact des aléas climatiques sur les secteurs du vin, des fruits et des légumes sont préoccupants. En parallèle, les charges agricoles, qu’elles concernent l’alimentation animale, les engrais ou l’énergie, s’accroissent toujours plus, rendant de plus en plus délicate la rentabilité des entreprises agricoles. Le ciseau des prix, déjà observable en 2021, même s’il n’est pas pris en comptes dans les analyses de la CCAN, se renforce de manière exponentielle en 2022 et fragilise le tissu économique agricole. Dans ce cadre, la profession travaille à une contractualisation entre les céréaliers et les éleveurs pour soutenir les filières fragilisées et faire face à la volatilité brutale des charges et des cours. Dans un contexte géopolitique bouleversé par la guerre en Ukraine, des prix de plus en plus volatiles, il est impératif de permettre aux agriculteurs de tirer un revenu décent de leur activité, afin de gagner en compétitivité et de relever le défi de la souveraineté alimentaire tout en assurant la protection de l’environnement. Le nouveau gouvernement français doit continuer de veiller à la stricte application de la loi EGalim 2, notamment dans le cadre des renégociations de tarifs en cours. Le comité de suivi des relations commerciales doit être efficace et permettre une meilleure répartition de la valeur au sein de la chaine agroalimentaire. Et dans ce contexte de crise sociale, un chèque alimentaire durable doit être mis en place par l’Etat pour aider les foyers les plus en difficulté et par ce biais, contribuer à la bonne application de la loi EGALIM en permettant aux agriculteurs de répercuter leurs hausses de charges dans leur prix de vente. > Décret protégeant les dénominations des produits animaux : une avancée qui reste encore insuffisante La loi « Transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires », votée au printemps 2020, prévoit une mesure essentielle pour renforcer cette transparence et éviter toute tromperie du consommateur. En effet, avec le décret dorénavant publié, à partir du 1er octobre 2022, l’utilisation de dénominations associées aux produits d’origine animale, pour commercialiser des denrées alimentaires comportant une part significative de protéines végétales, sera interdite. La FNSEA/JA/CFA/FNEC/FNO/FNP/FNPL saluent cette avancée pour laquelle nos organisations se sont fortement mobilisées. Déjà, nous avions obtenu cet encadrement au niveau européen pour les dénominations des produits laitiers à l’occasion de la réforme de la PAC. La France effectue donc un nouveau pas décisif dans la transparence de l’information. Néanmoins, cela reste insuffisant et ne permettra pas d’éviter toute confusion auprès du consommateur français, en particulier pour les viandes. En effet, si le décret s’applique aux produits fabriqués et commercialisés sur le territoire français, ce n’est pas le cas pour ceux importés depuis l’UE (hors produits laitiers). La FNSEA/JA/CFA/FNEC/FNO/FNP/FNPL demandent donc à l’État français de porter le dossier à Bruxelles afin d’élargir le périmètre d’application à tous les produits, quelle que soit leur origine. Il faut que les pouvoirs publics saisissent l’opportunité de la révision en cours du règlement INCO (1). Par ailleurs, il est impératif que l’application du décret s’accompagne de contrôles accrus de la DGCCRF, qui avait déjà relevé dans une enquête réalisée en 2020 (2), plusieurs dénominations pouvant être trompeuses. Enfin, cette disposition doit s’accompagner d’un renforcement de l’étiquetage de l’origine. L’étiquetage de l’origine, garant de la qualité des produits alimentaires, doit aujourd’hui monter en puissance au niveau européen, dans le cadre de la stratégie Farm to Fork. En ce sens, nous attendons la publication du décret encadrant l’utilisation du drapeau français sur les produits alimentaires, disposition prévue par la loi EGAlim 2. Une information du consommateur transparente sur l’origine et la composition du produit est un des moyens qui permettra d’atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire aux niveaux français et européen. À nouveau la France montre la voie, soyons à la hauteur en mettant en œuvre cette nouvelle disposition à l’échelle européenne. 1 Règlement (UE) n o 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires 2 Voir economie.gouv.fr > Emploi en agriculture : la FNSEA rencontre le ministre du Travail La FNSEA a tenu à rencontrer le ministre du travail, Olivier Dussopt, quelques semaines après son entrée en fonction, pour lui présenter les spécificités de l’emploi en agriculture et pointer trois priorités. La première concerne le recrutement, une question rendue critique par la méconnaissance des métiers agricoles et un taux de chômage extrêmement bas. Chaque année les employeurs font état de dizaines de milliers de postes non pourvus. La palette de dispositifs actuellement mis en œuvre doit être soutenue. C’est le cas, notamment, des groupements d’employeurs, un dispositif qui prouve tous les jours son caractère essentiel pour la vitalité des zones rurales où il contribue à pérenniser l’emploi. C’est aussi le cas des contrats OFII, qui rendent possible la conclusion de plus d’un million de contrats saisonniers chaque année. C’est enfin le cas de l’apprentissage qui a connu un vrai essor cette année grâce à l’amélioration substantielle du dispositif. Dans un contexte de crises où l’opinion publique a pris conscience du caractère essentiel de nos métiers, il faut aller plus loin pour revitaliser la profession. Aux avant-postes sur la conjoncture des métiers agricoles grâce à son Observatoire de l’Emploi, la FNSEA pose un constat sans ambiguïté : le renouvellement démographique en agriculture est un enjeu stratégique et immédiat pour la profession et pour la société. Elle passe donc à nouveau à l’action pour promouvoir les métiers de l’agriculture et a présenté au ministre les grandes lignes d’un premier levier : une campagne nationale ambitieuse de promotion des métiers. Son ambition : faire savoir au plus grand nombre que l’agriculture est pourvoyeuse d’emplois qui ont du sens, de l’avenir, une diversité insoupçonnée ; et qu’ils sont accessibles à tous niveaux de qualification. Lancée à la faveur du Tour de France, la campagne se déploiera sur une durée d’un an sous une accroche fédératrice : « Ma nature, mon futur, l’Agriculture », #AgricultureMonFutur. La deuxième priorité que nous avons identifiée pour le ministre est la compétitivité de l’agriculture française. Si la FNSEA a salué l’accord récent entre le Parlement européen et Conseil de l’Union Européenne sur le projet de directive « Salaires minimaux adéquats », qui permet de faire converger les salaires minimaux en Europe, elle a rappelé l’engagement du Président de la République de pérenniser le TODE, compte tenu des écarts de coûts salariaux encore existants. Enfin, la FNSEA demande des avancées complémentaires des mesures prises en faveur des retraites agricoles pour assurer l’équité entre les travailleurs. Nous portons une responsabilité sociétale collective : celle de pérenniser une agriculture qui fait la fierté et la force de notre pays, une carte maîtresse pour la souveraineté alimentaire et énergétique de la France. Le ministre du Travail s’est montré attentif et réceptif à nos arguments, la FNSEA compte sur son soutien et son accompagnement actif. Du côté d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) EXAMENS (Mes) : J'ai toujours réussi à les rater tous. Raymond DEVOS Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Le coq (une pas très « fine », mais il fallait y penser ! Tellement "idiot" qu'elle ne pourra pas être vue comme "islamophobe") - Marcel, ton coq commence à me les briser menues. Qu’il chante à l’aube, bon, c’est normal, tous les coqs font ça ! Ensuite, il chante à midi. Après ça, il chante en plein après-midi. Là je commence à en avoir marre et, il remet ça au coucher du soleil ; il est dingue ce coq ! Et alors, le bouquet final, le voilà qui chante en pleine nuit. Tu dois faire quelque chose... il emmerde tout le monde ! - Je sais, répond Marcel. Je n’y peux rien ! Il s’est converti à l’islam et depuis, il chante cinq fois par jour... - Ah... le con !!! Signalé par Michel GIL ANTOLI Mél : michel(a)gilantoli.com L’humour du Général À Colombey, Malraux, qui s'entretient avec le Général, s'interrompt pour lui désigner le chat : - "Regardez mon Général, ses oreilles bougent ! Le chat nous écoute !" De Gaulle sourit : - "Pensez-vous ! Je le connais ! Il fait semblant !" L’humour du Général Une chasse à Rambouillet. Réflexion d'un des invités : "Ah mon Général, la chasse ! Que d'émotions !!! C'est vraiment comme à la guerre !" De Gaulle : - "Oui ! À une différence près cependant, à la guerre, le lapin tire aussi !!!" Mère Gaspard, Pontoise, par Camille Pissarro
Pensée de Serge Zaka (climatologue, ITK) : Le changement climatique nous a fait perdre la notion de nos climats. Atteindre les 35°C nous paraît dorénavant normal. Pourtant, dans le sud de la France, les 35°C atteints : 1976-2000 : 1 à 3j par an. Actuellement : 3 à 10j par an. 2070-2100 : 10 à 40j par an (RCP8.5) et 5 à 20j par an (RCP4.5).
Pensée sur les nitrites destinés à assurer une meilleure conservation de la viande - Le rapport (de l’ANSES) ne préconise pas une interdiction des nitrites mais simplement une diminution de leur usage. - Nous n’avons pas attendu sa publication pour nous attaquer au sujet. - La France est, avec le Danemark, le pays au monde où il y a le moins de nitrites dans les charcuteries. - Le niveau moyen d’additifs nitrés y est aujourd’hui de 100 milligrammes par kilo de viande, soit 50 % inférieur à la dose maximale autorisée, fixée à 150 mg/kg. - Les risques associés à la consommation de charcuterie ne seraient qu’une question de « dosage. - C’est comme pour l’alcool ou le sucre, si on est dans l’excès, on s’expose à des problèmes. Or beaucoup de consommateurs sont dans l’excès. Bernard VALLAT, président de la FICT, Fédération des industriels charcutiers-traiteurs Voir lemonde.fr Voir aussi fict.fr Declining Child Mortality Rate from 1960 to 2019
Brexit regrets???
La consommation de drogue en forte augmentation dans le monde Selon un rapport de l’UNODC, au moins 284 millions de personnes ont consommé de la drogue en 2020. .../... >>> La légalisation du cannabis, une fausse bonne idée ? L’UNODC tire un bilan plutôt négatif de la légalisation du cannabis récréatif au Canada et dans plusieurs États américains ces 10 dernières années. L’agence onusienne note que la consommation de cannabis a augmenté dans ces régions, y compris de produits puissants et notamment chez les jeunes adultes. Elle rapporte que le nombre de personnes souffrant de troubles psychiatriques ou nécessitant d’être hospitalisés en raison de l’usage de cannabis est en forte augmentation. Seul point positif, la légalisation a contribué à augmenter les recettes fiscales des États et a permis de rediriger le travail de la police vers d’autres missions. Mais la prohibition du cannabis ne semble pas beaucoup plus efficace. Selon le dernier rapport de l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, publié début juin, les Français sont les plus grands consommateurs de cannabis d’Europe, avec 1,4 millions de consommateurs réguliers et 5 millions de consommateurs occasionnels. Et ce malgré une des législations les plus restrictives d’Europe occidentale. De quoi encore alimenter le débat sur la légalisation du cannabis. Voir Journal International de Médecine Le méthanier au secours de l’Europe Les contraintes géopolitiques et le conflit ukrainien ont mis en lumière la dépendance de l’Europe vis-à-vis du gaz russe importé via des gazoducs traversant plusieurs pays à partir des champs d’extraction de la Russie. Les importations hexagonales de gaz se font pour 60% par gazoducs et pour 40% sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par des méthaniers. Voir mediachimie.org Les Quiz de mediachimie.org Mediachimie.org vous propose de rentrer dans le monde souvent surprenant de la chimie au travers d’une banque d’une série de quiz ludiques et instructifs. Avec ces quiz, testez vos connaissances et découvrez la chimie, ses applications inattendues, ses contributions aux développements des nouvelles technologies, et les innovations dont elle est la source. Les quiz sont regroupés par grandes thématiques. Voir mediachimie.org Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) FAIRE (Ne rien) : Ça peut se dire mais ça ne peut pas se faire. Raymond DEVOS Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr Dry heat / Wet Heat
A first thought for today The ultimate sense of security will be when we come to recognize that we are all part of one human race. Our primary allegiance is to the human race and not to one particular color or border. I think the sooner we renounce the sanctity of these many identities and try to identify ourselves with the human race the sooner we will get a better world and a safer world. Mohamed ELBARADEI, diplomat, Nobel laureate (1942 - ) A second thought for today A great deal of intelligence can be invested in ignorance when the need for illusion is deep. Saul BELLOW, writer, Nobel laureate (1915-2005) A third thought for today Real misanthropes are not found in solitude, but in the world; since it is experience of life, and not philosophy, which produces real hatred of mankind. Giacomo LEOPARDI, poet, essayist, and philosopher (1798-1837) A fourth thought for today It is almost impossible to carry the torch of truth through a crowd without singeing somebody's beard. Georg Christoph LICHTENBERG, scientist and philosopher (1742-1799) How to enforce corporate due-diligence Tangled supply chains can make it difficult to enforce companies’ sustainability obligations in areas ranging from modern slavery to deforestation. Nine specialists in development economics, food systems and environmental policy set out six research priorities to support corporate due-diligence policies. “Voluntary pledges by companies to free their supply chains from unethical practices have been ineffective,” write the authors. “The evidence on these voluntary commitments says little about what shifts might happen under stricter mandatory measures.”
Pesticides Negate Benefits Of Fruit And Vegetable Consumption? No, by Cameron English - June 6, 2022 A recent study suggested that pesticide residues in fruits and vegetables could counteract some of the nutritional benefits of consuming said produce. Are the results anything to worry about? No, not even a little bit. The trace amounts of pesticides in food cannot harm you. Regulations set by agencies like the Environmental Protection Agency (EPA) tightly restrict how much of any given chemical farmers can utilize, thereby limiting the amounts we're exposed to through products purchased in grocery stores and restaurants. Simply put, your stomach would explode long before you consumed enough strawberries, for example, to suffer any ill effects from the insecticides used to protect the fruit from bugs. Studies challenging this conclusion occasionally show up in the literature, and reporters typically take them as an opportunity to tell a misleading story about the dangers of pesticides. The French newspaper Le Monde published a report in this mold just two weeks ago: “Regulatory authorities do not consider that pesticide residues in fruits and vegetables represent a risk to consumers, but scientists working on the subject generally disagree … This is seen, once again, in recent American research that has drawn some impressive conclusions … [T]hey are the first to suggest that the presence of trace amounts of pesticides on fruits and vegetables is capable of negating the health benefits of their consumption.” Let's take a closer look at the study, which in no way supports Le Monde's analysis. The fact remains that pesticides in food pose very little risk to consumers. .../... See acsh.org A special day (8 July 2022): 99% of the world's population in sunlight
Low oil supply
Imagine the byproducts in the average day of an animal-rights activist, by By Michelle Miller, Farm Babe, June 21, 2022 Do you ever wonder how the other half lives? What does a day in the life of an animal-rights activist look like? I imagine it goes a bit like this: Just like everyone else they probably roll out of a bed lined with cotton sheets. They probably didn’t know that the cotton seed hulls and other cotton “trash” byproducts went to feed livestock across the nation instead of to waste in a landfill, but that’s OK as it’s not exactly common knowledge. Next, they probably brushed their teeth (or at least I hope they do) or took a shower. I bet they didn’t know that the glycerin in their toothpaste could have come from animal-fat sources, a byproduct of eating meat, or the biotin, keratin, or gelatin in their shampoo/conditioner was likely sourced from animals as well. Again, we’ll give them the benefit of the doubt. If they happen to wear makeup, we certainly won’t tell them that a large portion of brands utilize animal byproducts in their make-up products (even their nail polish). Even products that say “not tested on animals” likely were at some point in decades past. I bet they head to the kitchen for breakfast next? .../... See agdaily.com
Regenerative Agriculture: Healthy Soil Best Bet for Carbon Storage Agriculture is the main driver of global deforestation and land conversion, and food systems account for more than a third of global greenhouse gas emissions, making it a major contributor to climate change. A new report by Europe’s National Academies of Sciences provides evidence that a transformation to regenerative agriculture holds promising keys to reducing climate risks while providing the growing world population with food and enhancing biodiversity. .../... See easac.eu Neonicotinoids and Integrated Pest Management (Update) .../... Despite these positive changes, Member States continue to use neonics by taking advantage of a legal loophole. At the same time, more evidence has emerged of their ecological and human health impacts with research demonstrating that their effects extend beyond fields of treated crops to include the broader landscape as well as marine and freshwater environments. .../... See easac.eu Violence and poverty in Chicago / Violence et pauvreté à Chicago
Farmer’s Daughter: What an EPA decision on atrazine could mean for growers, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA .../... As any farmer knows, weeds are a big deal and can drastically impact yields. Weeds grow faster than most food crops, and they monopolize resources in the field: sunlight, soil nutrients, water, and growing space. A study from Kansas State University found that uncontrolled weeds would result in economic losses totaling $43 billion annually in the U.S. and Canada. So managing weeds is an important factor in economic sustainability. There’s also an environmental impact. Herbicides help farmers adopt conservation practices like no-till and cover crops. Without them, farmers are forced to hire labor to do it by hand or use routine tillage throughout the growing season to combat weeds, options that rely on labor, increase greenhouse gas emissions, and result in soil degradation. And higher yields supported by herbicides means the world doesn’t have to develop new farmland in places like the rainforest; we can grow all the crops we need on the land we already use. By the way, consumers benefit from this too. In the U.S., shoppers save between $4.3 billion and $6.2 billion annually through lower prices for meat, eggs, dairy products, and ethanol thanks to atrazine and other herbicides. Thanks to the COVID-19 pandemic and Russia’s invasion of Ukraine, we all recognize how sensitive our supply chains really are. Seemingly small changes in one sector can have massive consequences down the line. The EPA’s decision on atrazine might seem like a small thing if it causes corn yields to dip. But we would see the ramifications from the availability of food to the cost of energy. See agdaily.com A solution to the wheat shortage: genetically modified crops, by Terry Wanzekjune, 30, 2022 The world needs more wheat. In peaceful times, Russia and Ukraine supply more than a quarter of the world’s wheat exports. The war between them has contributed to shortages and inflated costs. Consumers in Bangladesh, Egypt, Israel, Turkey and other countries depend on what Russian and Ukrainian farmers grow. Yet war-related shortages have obscured a more basic challenge: Wheat farming has failed to keep up with the advances that have transformed production of other essential grains. I used to be a wheat farmer. At least that’s how I thought of myself in the 1980s and ’90s. Growing wheat made a lot of sense in North Dakota’s dry and cool climate. It was the state’s major crop for a long time. Today, however, I mainly grow corn and soybeans. My neighbors do too. According to the state agriculture commissioner’s office, planted soybean acreage exceeded wheat acreage in 2021 for the first time ever. We still plant wheat, but mostly because it works well in rotation with corn and soybeans rather than because of its intrinsic value as a commodity. .../... See globalfarmernetwork.org Récolte des pommes de terre, Pontoise, par Camille Pissarro
Logics Shmuel noticed his friend Avrum underneath a streetlight, searching for something on the ground. “What are you doing, Avrum?” “I’ve lost my keys. Please help me look for them...” A while passed with no success. “Avrum, where exactly did you lose those keys?” “I lost them in that alley over there.” Shmuel was dumbfounded. “So why are we looking here!?” Avrum looked over at his friend: “Because the light is better here!” Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia) Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia Do not miss the Virus Jokes in English and French La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme) Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970 Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise. Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman. Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net |
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