Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué... Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue ! Une ressource trop méconnue. Voir academie-agriculture.fr La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture Aujourd’hui 1680 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ». À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines. Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif ! Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France Enrichi de documents originaux récents...: - 195 fiches " Question sur... " - 106 fiches " Bois-Forêt " - 57 fiches " Repères " - 23 " Vidéos " L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs. Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche) Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement. Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond) Contact : André FOUGEROUX Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
3 des innombrables chefs d'oeuvre de Xavier Gorce
Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne > Feuilleter ce beau livre > Acheter le livre Vers la fin de cette gazette… Cette dernière gazette, un peu foutraque, n'a la structure habituelle mais elle contient des infos qui m'ont vraiment intéressé Je suis tombé malade juste avant les vacances de la Toussaint. Rien de bien grave sinon une grande fatigue et par la suite une tendinite à l’épaule gauche, immobilisant jusqu’à ma main droite. Du coup, j’ai renoncé à l’édition des gazettes Afia et Efita prématurément : de fait, j’avais prévu d’arrêter à la fin de cette année 2022, d’abord parce que l’Afia n’a plus de ressource pour payer l’hébergement du site, et son nom de domaine informatique-agricole.org, mais surtout parce que l’édition des gazettes me demande trop d’efforts. J’ai été heureux de maintenir ce lien entre nous. Y renoncer me coûte d’autant plus que 2000 à 2500 destinataires ouvraient chaque semaine mes gazettes Afia et autant ouvraient les gazettes Efita… dont beaucoup appréciaient particulièrement les tableaux de peintures, les blagues, mais aussi les nouvelles de l’agriculture et du numérique en agriculture, et plus si affinités intellectuelles. Mille merci à tous ceux qui ont contribué au contenu de cette gazette et notamment Jean Pinon, Luc Becker, Georges Larroque, Paul Jamet, Michel Gil-Antoli, Bernard Auxenfans, Yann Kindo, André Fougeroux, Jean-François Proust, et puis Maurice Gueguen, mon très cher érudit et ami, grand amateur de poésie, bretonnant, animateur de Fest Noz, expert de l'orgue de barbarie... que ceux que j'oublie ici me pardonnent ! Je dis souvent que ce que j’aime et ce qui m'intéresse, ce sont les bonnes nouvelles. J’espère donc que mes gazettes vous auront apporté un peu d’optimisme, et vous souhaite bonne route ! On the South Downs by George Henry Boughton (1858-1943)
Pour ce dernier numéro de "Du côté du web et de l'informatique agricole", voici trois photos prises le 2 novembre 2022 dans la bibliothèque de l’Académie d’agriculture de France, où nous rendions hommage à Jean-Marie Attonaty
Cela vaut tout de même le coup de lire ce texte. Ne jamais oublier la grammaire ! Questions sans réponse ! Les moulins, c'était mieux à vent ? Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer de chêne ? Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ? Je m'acier ou je métal ? Que fer ? Un prêtre qui déménage a-t-il le droit d'utiliser un diable ? Est-ce que personne ne trouve étrange qu'aujourd'hui des ordinateurs demandent à des humains de prouver qu'ils ne sont pas des robots ? Est-ce qu'à force de rater son bus on peut devenir ceinture noire de car raté ? Est-ce qu'un psychopathe peut être embauché chez Lustucru ? Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ? Lorsqu'un homme vient d'être embauché aux pompes funèbres, doit-il d'abord faire une période décès ? Je n'ai jamais compris pourquoi le 31 mai est la journée sans tabac, alors que le lendemain c'est le premier joint ! Contact : Paul JAMET Mél : paul.jamet(a)free.fr
If the secret police had a file on you, why wouldn't you want to see it? Ask the Germans spied on by the Stasi, by Laura Spinney, Mon 28 Nov 2022 When East
Germany collapsed, millions of the Stasi's victims choose to remain
in ignorance about their oppressors. Is it sometimes better to
forget the past than to investigate it? The Ministry for State Security, or Stasi, kept Wittenburg under surveillance from 1972 almost until its own dissolution. The last entry in his file, which concerned some photos he had exhibited of Rostock's dilapidated old town, was dated 27 November 1989 - almost three weeks after the fall of the Berlin Wall. He knows this because he applied to see that file in 1999. Having discovered the identities of his informers, he made peace with one of them - whom the Stasi had blackmailed - and cut ties with the others. "Ever since I cleaned up my past, I feel free," says the 69-year-old. "I became more open, happier, warmer - and successful." Many former East German citizens tell similar stories, which is why a new study in the journal Cognition has caused some consternation. Historian Dagmar Ellerbrock, of the Technical University Dresden, and psychologist Ralph Hertwig of the Max Planck Institute for Human Development in Berlin, report that the majority of people on whom the Stasi kept files have not opened them. The finding
has touched a particular nerve in Germany, which can sometimes
seem like an open-air museum to the horrors of nazism, but all
countries have zones of oblivion. Like Britain, Germany has yet
to confront the violence it meted out in its former colonies,
while France is struggling to process the Algerian war. Spain
only recently dissolved the pact of forgetting it made after the
Franco era. As the pandemic begins to fade from memory, and history
is weaponised in Ukraine, the study has fuelled a wider conversation
about how societies deal with past trauma and the role that individuals
play in that reckoning. "I'm not justifying deliberate ignorance,"
says Hertwig, "but I do want to understand it."
To protect the world’s wildlife, we must improve crop yields – especially across Africa Habitat loss is the largest threat to biodiversity, and most of this loss is driven by agriculture. On our current path, researchers project that we’d need an extra 3.4 million square kilometers of cropland by 2050 — an area the size of India and Germany combined. This would destroy habitats for hundreds if not thousands of species of mammals, birds, and amphibians. But we have opportunities to avoid this. In this article from September 2021, we describe how improving crop yields — particularly across Sub-Saharan Africa — would have a massive impact on preserving wildlife. Changing what we eat and how much we waste would also help. If we combine these actions, the world would actually need less cropland than we use today. The loss of wild habitats across the world would be minimal. It is possible to both feed 10 billion people a healthy, nutritious diet and increase the space for the world’s wildlife.
How many people die from the flu? The global death toll from seasonal influenza is in the hundreds of thousands, each year. During large flu pandemics, when new influenza strains evolved, the death toll was even higher. Fortunately, the risk of dying from flu has declined substantially over time, thanks to improvements in sanitation, healthcare, and vaccination. For example, in the United States, people born in the year 1900 had six times the risk of dying from flu as people born in 1980, after accounting for their older age. But the burden of influenza remains high, because many countries have an aging population and lack access to healthcare and sanitation. In this article, we look into these developments in detail: how many people die from seasonal influenza around the world, how this has changed over time, and why.
Living Planet Index: what does an average decline of 69% really mean? The Living Planet Index is the biodiversity metric that always claims the headlines. Unfortunately many of these headlines are wrong. The index is very easy to misinterpret. The Living Planet Index reports an average decline of 69% across tens of thousands of wildlife populations since 1970. This does not tell us anything about the number of individuals, species or populations lost, or even the share of populations that are shrinking. Before reporting on the Living Planet Index we should understand what it actually tells us about the world’s wildlife. We should also be aware of the misconceptions and pitfalls of using this index to capture the changes in more than 30,000 of the world’s animal populations. In this article, we describe what an average decline of 69% across wildlife populations really means.
Écologie : « Bertrand Piccard ne propose pas de changer la société, mais d’en améliorer son efficacité », par Philippe Escande L’explorateur suisse, à la tête de sa fondation Solar Impulse, espère convaincre les députés français, avec 50 propositions, « prêt à voter », pour protéger l’environnement et diminuer le gaspillage, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde » Son père et son grand-père ont sillonné les océans, il a préféré les hautes altitudes. Bertrand Piccard a tourné autour du monde en ballon, puis en avion solaire, et bientôt en zeppelin. Redescendu sur terre, il explore la jungle de l’Assemblée nationale à la tête de sa fondation Solar Impulse. A la main, un petit bréviaire de 50 propositions, « prêt à voter », pour protéger l’environnement et diminuer le gaspillage. Sa fondation avait, en 2021, identifié 1 000 solutions simples et rentables. Il propose désormais aux politiques non pas de les financer, mais de créer le cadre légal qui leur permettrait de se développer. Cela tombe bien, puisque le gouvernement présente, vendredi 21 octobre, son projet de planification écologique et devrait débattre avec les députés, à la fin l’année, de sa loi sur la transition énergétique. Alors que la France n’est pas en ligne avec les objectifs qu’elle s’est elle-même fixés en matière de transition climatique et environnementale, toutes les idées sont bonnes à prendre, surtout si elles existent déjà. Par exemple, imposer une étude sur les possibilités géothermiques pour toute construction neuve ; encourager l’autoconsommation collective d’électricité ; favoriser l’éclairage public autonome à partir de panneaux solaires et de batteries ; permettre ou développer l’utilisation de dispositifs de stockage d’énergie, par batterie ou par réservoir d’eau ; imposer l’usage de béton bas carbone… >>> Besoin d’un coup de pouce réglementaire Toutes ces solutions existent en France à petite échelle, sont rentables, mais elles ont besoin d’un coup de pouce réglementaire pour se développer. « Je suis contre le fait d’utiliser l’excuse des technologies de demain pour ne rien faire aujourd’hui », explique-t-il. Le Suisse volant profite de sa notoriété d’aventurier pour pousser ses idées. Elles reçoivent une oreille attentive au MoDem, chez Les Républicains, mais moins à gauche de l’échiquier politique. Car Bertrand Piccard ne propose pas de changer la société, mais d’en améliorer son efficacité. Les trois quarts de l’énergie électrique sont gaspillés, assure-t-il, voilà la priorité. Il préfère donc cette notion à celle de sobriété, tout en rejetant le procès en technophilie béate que pourraient lui intenter les Verts, plus séduits par les envolées de l’astrophysicien Aurélien Barrau que par le discours plus terre à terre de l’explorateur. « Mon but est de moderniser le monde, pas de le pousser vers le futur, juste ramener le monde du passé vers le présent », dit-il. C’est le vrai combat idéologique qui attend l’écologie. Voir lemonde.fr Réconcilier écologie et économie ? avec Bertrand Piccard Voir vidéo 50 propositions ‘Prêt à Voter’, par Bertrand Piccard Le succès de la transition écologique dépend moins du développement de nouvelles solutions technologiques, que de la création de conditions permettant d’adopter les solutions actuelles et de profiter des bénéfices qui les accompagnent. C’est dans cette optique que Bertrand Piccard et la Fondation Solar Impulse lancent une initiative originale, le « Prêt à Voter », qui prend les technologies propres comme point de départ pour guider la modernisation du cadre légal et réglementaire. En prêtant main forte aux décideurs politiques pour adapter les normes et les standards, nous pouvons tirer vers le marché les solutions propres et efficientes dont nous avons besoin pour protéger l’environnement, 50 propositions ‘Prêt à Voter’ Le succès de la transition écologique dépend moins du développement de nouvelles solutions technologiques, que de la création de conditions permettant d’adopter les solutions actuelles et de profiter des bénéfices qui les accompagnent. C’est dans cette optique que Bertrand Piccard et la Fondation Solar Impulse lancent une initiative originale, le « Prêt à Voter », qui prend les technologies propres comme point de départ pour guider la modernisation du cadre légal et réglementaire. En prêtant main forte aux décideurs politiques pour adapter les normes et les standards, nous pouvons tirer vers le marché les solutions propres et efficientes dont nous avons besoin pour protéger l’environnement, diminuer le gaspillage et ainsi améliorer le pouvoir d'achat. Voir solarimpulse.com Contrepoints - Dix mesures pour une intensification durable de l’agriculture, par David Zaruk Dix conseils aux décideurs politiques pour qu’ils adoptent une stratégie qui améliorera nos possibilités d’intensification durable en agriculture. - Les régulateurs semblent ignorer, surtout à Bruxelles, à quel point leur complaisance envers les aspirations idéalistes des petits groupes d’activistes environnementaux affecte la capacité des agriculteurs à fournir les moyens de la sécurité alimentaire mondiale. Un récit répandu est que l’agriculture biologique est une sorte de panacée – c’est en fait une solution au mieux fragile au changement climatique, des revendications discutables d’amélioration de la biodiversité et du bien-être animal, avec la valeur ajoutée d’une étiquette de vertu politique à imposer à nos habitudes de consommation quotidiennes. Voir contrepoints.org  Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur… Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !) S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis) Lire une des dernières gazettes Efita en anglais Suivre l’Afia sur Facebook Groupe LinkedIn Afia
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DETTES (Ses) : Qui les perd s'enrichit ! Honoré de BALZAC Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
L’aventure ukrainienne d’Alain Magnan, disparu prématurément… L. Morelon me fait part de la disparition d’A. Magnan, que je (GW) ne connaissait pas. J’ai découvert grâce à L. Morelon un parcours hors du commun, marqué par une passion pour l’Ukraine. C’est en 1996 que le groupe Besnier décide de mettre en place en Ukraine à Nikolaïev une unité de production de beurre et caséine. Contacté par la région et le combinat laitier de Nikolaïev le groupe accepte de créer une Joint-venture dans cette région très agricole, à 700 Kms au sud de Tchernobyl et possédant des conditions de production laitière encore acceptable avec 650 mm de pluie par an. L’aéroport d’Odessa n’est qu’à 120 kms avec 2 aller-retour journaliers possibles à partir de Francfort ou Paris. Les formalités administratives de création accomplies, A. Magnan se porte candidat pour devenir le responsable technique de cette nouvelle unité : Il s’agit dans un premier temps de superviser les travaux d’aménagement de la future usine, de gérer les relations de Besnier Ukraine avec le combinat laitier de Nikolaïev et d’approvisionner les matériels correspondants. Après une année de dur labeur pour adapter le génie civil, importer et dédouaner le matériel français mettre en place et raccorder l’unité est prête à fonctionner. >>> L’objectif de la Joint Venture (J.V) À sa création l’objectif de cette J.V était de transformer les laits d’excédents de la région en caséine et en beurre. Deux produits assez faciles à conserver et à reporter. Le combinat laitier de Nykolaiev conservait ses activités traditionnelles PGC pour alimenter la ville en produits laitiers >>> Le combinat laitier de Nikolaïev Le combinat laitier de Nikolaïev fabriquait les produits classiques russo-ukrainiens destinés à approvisionner la population de la région en lait pasteurise (entier ou demi écrémé distribué en poche plastique), Riajenka (lait cuit), Twarog (fromage blanc), Kéfir (lait fermenté), Smetana (crème), beurre (72% de MG) et un peu de caséine. Il vendait ses excédents de lait à une unité de séchage ou à défaut le donnait en rétrocession aux éleveurs. >>> Le transfert du savoir-faire et la formation du personnel 3 mois avant la fin des travaux de montage de l’unité de production se pose la question du recrutement du personnel pour le pilotage des installations et de sa formation. C’est le combinat laitier et son directeur qui assure le recrutement du personnel en collaboration avec A. Magnan. Pour leur formation nous organisons un stage dans les usines françaises du groupe Besnier à Mayenne pour la caséine et la concentration et à Isigny-le-Buat pour le beurre. Tous ces stagiaires ne parlent pas français et seront accompagnés par une interprète qui accompagne les stagiaires dans leur formation. >>> Les conditions de vie de A. Magnan Il n’existe pas d’hôtel cinq étoiles à Nikolaïev (ville de 600 000 habitants) pour se loger avec l’aide du combinat laitier A. Magnan a dû se contenter d’un hébergement dans une ancienne structure de maison de repos destiné à recevoir les cadres du parti communiste au temps de la grande URSS. Il y trouvera une chambre en demi-pension avec un confort plus que rudimentaire pas toujours assuré de disposer de chauffage ou d’eau chaude. Ce logement est situé à une dizaine de Kms de l’usine et A. Magnan disposera d’un chauffeur pour ses aller-retours entre l’usine et son hébergement >>> La disparition de la production laitière Malgré les difficultés l’outil de production est mis en place. Pour lancer les fabrications A. Magnan recevra le renfort des directeurs d’usine de Mayenne et Isigny-le-Buat relégués au grade de technologues -conducteurs d’installations pour assurer la production de caséine et de beurre. Avec ce type d’assistance, la mise en service et le lancement des productions sont une réussite. Reste à régler le problème du lactosérum et organiser sa distribution comme produit de rétrocession vers les porcheries de la région. Pour assurer le débouché et vulgariser la consommation de ce lactosérum A. Magnan se fera assister par un spécialiste de l ‘alimentation porcine de l’INRA de Rennes. Le beurre trouve rapidement sa place sur le marché ukrainien, la caséine est exportée vers la France le lactosérum concentré part en rétrocession vers les élevages de porcs. L’objectif est atteint. Malheureusement l’Ukraine a décidé de promouvoir une nouvelle loi agraire qui va impacter durement la production laitière de la région. Les élevages laitiers et la production laitière étaient assurés exclusivement par des kolkhozes qui avec la nouvelle loi agraire se sont désintégrés a 80 %. Les terres et le cheptel allaient être réparti entre les kolkhoziens. Des 100 millions de litres de lait espéré au moment de la décision d’investir la région ne produit plus que 30 millions de litres de lait par an >>> La redéfinition de la Joint Venture La disparition des kolkhozes porte un coup d’arrêt de la production laitière en Ukraine. Les excédents laitiers ont disparu et Besnier Ukraine perd toute sa justification. D’un gisement de 100 millions de litres de lait par an identifié au moment de la décision d’investir la région ne produit plus que 30 millions de litres Conscients de cette impasse Le directeur du combinat laitier et Lactalis vont se rencontrer et définir une nouvelle orientation. Le combinat laitier cède à Besnier Ukraine son activité PGC en contrepartie Besnier Ukraine apporte au combinat laitier sa marque (Président) ainsi tous les équipements nécessaires à la modernisation et à la mise aux normes européennes de l’outil de production. Ici commence le nouveau défi de A. Magnan. >>> La résurgence de la production laitière À marche forcée A. Magnan va se lancer dans la production des produits de consommation destinés au marché local et les « présidentialisés » (laits pasteurisés, crème, Twarog, Kéfir et Riagenka) vont devenir « Président », changer de qualité et de look. Si bien qu’en quelques mois l’approvisionnement laitier redevient un problème. La demande produit s’intensifie mais la ressource n’est pas là sauf que les produits concurrents sur le marché sont des produits artisanaux de fabrication locale lait crus, beurre et crème crus .etc. Ce sont les anciens kolkhoziens qui viennent vendre sur le marché ces produits issus de leur part cheptel héritée de la désintégration des kolkhozes Poussé par le besoin de ressource laitière A. Magnan va donc se lancer dans le repérage des sites et conditions de la production laitière encore existante et découvrir que la ressource est bien là, qu’elle est certes atomisée, mais que ce qu’il manque c’est une organisation de collecte. Il faut savoir qu’au temps de la grande URSS les laiteries ne collectaient pas le lait c’étaient les kolkhozes qui apportaient directement leur production a L’usine. La réforme agraire avait redonné aux kolkhoziens des terres du cheptel mais pas d’outils pour les travailler. Pour avoir du lait il fallait aller le chercher dans les villages et Besnier Ukraine s’est donc lancer dans un programme d’ouverture de point de collecte équipés de froid a la ferme avec un responsable indépendant par centre. Besnier Ukraine organisant en parallèle des tournées de ramassage avec des camions citernes. En quelques mois au fur et à mesure de l’ouverture de nouveaux points de collecte la production laitière avait doublé permettant à la fois de satisfaire la demande locale en PGC et à la réouverture quelques jours par mois de la caséinerie. >>> Les nouvelles production et le marché test de Nikolaïev Avec la reprise de la production de PGC (produits de grande consommation) existante Besnier Ukraine devenue Lactalis Ukraine, décide de se lancer dans la production de yaourts aux fruits mais aussi d’une déclinaison du Twarog qu’A. Magnan baptisera « desserts ». Le marché de la ville de Nikolaïev va servir de test. Pour la distribution des produits il n’existe pas en Ukraine à cette époque de chaîne de distribution organisée et les marché l’endroit où les consommateurs viennent s’approvisionner. Faute de trouver des points et des accords de distribution A. Magnan va décider d’être présent sur ces marchés avec des camions et des vendeurs. Très rapidement les camionnettes de distribution sont prises d’assaut mais la multiplication de ce moyen de distribution, même s’il présente l’avantage d’obtenir des réponses rapides aux lancement de nouveaux produits, ne répond pas à la volonté de l’entreprise de gagner de nouveaux territoires. À défaut de pouvoir trouver des partenaires pour assurer la distribution A. Magnan va se lancer dans l’ouverture de magasins d’usine d’abord à Nikolaïev puis à Kiev. Les produits distribués sont de qualité et les magasins sont largement fréquentés. La marque s’implante et beaucoup d’ukrainiens connaissent la marque « Président » >>> Á la conquête du marché d’Odessa de Kiev et de Crimée Là encore, si l’ouverture de magasins permet de se faire connaître, le modèle a ses limites et ne peut pas permettre de distribuer rapidement dans tout le pays. La grande distribution n’est toujours pas présente, alors, fort de la réputation de sa marque et de ses produits A. Magnan va trouver des accords avec des grossistes sur les différentes grandes villes du pays en ciblant en particulier les zones disposant d’un certain pouvoir d’achat comme Odessa, la Crimée, Kiev, Zaporojie. Pendant ces quatre années passées à s’investir dans tous les secteurs de l’entreprise a multiplier les contact, A. Magnan s’est beaucoup fatigué physiquement et nerveusement. Alors c’est là qu’il a été victime de son premier malaise cardiaque. L’homme est costaud après une courte période de convalescence en France, il s’en remettra avec l’ambition de revenir en Ukraine pour peaufiner le travail accompli. J’ai personnellement accompagné A. Magnan dans cette aventure jusqu’en décembre 2003. À cette époque « Président » était présent sur tout le territoire ukrainien Je sais qu’après mon départ A. Magnan a participé à la reprise par Lactalis Ukraine de plusieurs sociétés laitières en Ukraine et en Moldavie. Alain était un homme a l’âme bien trempée aussi exigeant avec lui-même qu’avec les autres mais profondément humain et généreux Il a laissé un souvenir indélébile a tous ceux qui l’ont fréquenté, je suis certain que toute sa « famille ukrainienne » conservera de lui le meilleur souvenir Communiqué par Luc MORELON Mél : luc.morelon(a)gmail.com
Du côté des gazettes afia et efita >>> Statistiques de l’édition du 20 octobre 2022 de cette gazette afia >>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1059 dated October 10, 2022 >>> Last available statistics for the efita newsletter FarmLEAP, la plateforme pour accompagner la performance des collectifs d'agriculteurs FarmLEAP est une plateforme d'animation, de mise en réseau et de comparaison de données économiques, techniques et environnementales destinée aux partenaires des agriculteurs (coopératives, négoces, collectifs d'agriculteurs, filières et industriels). Voir farmleap.com Enquête PADAC sur les usages du numérique dans l'agriculture Internet change nos façons de travailler, de consommer et de s’informer. En première ligne de ces changements de société : l'agriculture. Mais nous manquons encore d'éléments sur ces évolutions dans le secteur agricole. Pour les comprendre, nous avons besoin de vous. Voir sondages.inrae.fr/ La seconde vie des ordinateurs ISAGRI Technology Chez ISAGRI Technology, aucun ordinateur n’est jeté. Bertrand Caron, responsable des expéditions et retours matériel, nous explique le processus : « Lorsqu’un contrat de location arrive à sa fin, le matériel est renvoyé aux stocks chez ISAGRI. S'il n’est pas détérioré, il est envoyé à l’Atelier du Support Matériel Réseau (SMR). Il va être diagnostiqué, formaté et remis à zéro. Il y a ensuite deux chemins possibles : si le SMR a besoin du matériel, pour des pièces détachées, ou pour faire du prêt aux clients en panne, alors il est prioritaire pour récupérer l'équipement informatique. Si le SMR n’en a pas l’utilité, alors l’ordinateur sera proposé de manière occasionnelle aux salariés d’ISAGRI, en tant que matériel « reconditionné ». S'il est dans un trop mauvais état, il est alors mis en pièces détachées et trié : les batteries d’un côté, le verre de l’autre, les écrans et claviers ensemble… Quand les bacs de recyclage des déchets électroniques sont pleins, une entreprise locale vient récupérer le matériel pour finaliser le recyclage. » .../... Voir blog.isagri.fr [Sommet de l'Élevage 2022] Toutes les vidéos des conférences proposées par l'Institut de l'Élevage L’Institut de l’Élevage était présent au Sommet de l'Élevage, un grand rendez-vous pour les acteurs des filières animales, à Cournon, du mardi 4 au vendredi 7 octobre. Au programme cette année, 18 conférences sur des thèmes variés: Économie, Santé, Alimentation, Élevage numérique, Finance carbone, Changement climatique, Bien-être animal... et une journée spéciale dédiée à Cap Protéines. Retrouvez dans ce dossier, tous les supports des conférences (diaporamas et vidéos). Voir idele.fr Snow in Spring by George Henry Boughton, 1877
La robotique est dans le pré : où sommes-nous et où allons-nous ? 30 juin 2022 Voir aspexit.com Robots au SIMA : ils vont vous étonner ! Par Matthieu Freulon, 7 novembre 2022 Voir une excellente vidéo Loadix, un robot spécialement conçu pour la manutention ManuRob a présenté, au Sima, son robot Loadix pour automatiser les tâches de manutention agricole. Pour rappel, la start-up ManuRob est une filiale du groupe M-extend, qui a été créée en 2018 pour explorer le champ des possibles, fidèle à la raison d’être du groupe M-extend "faciliter le travail de manutention des agriculteurs". Loadix est un robot permettant aux agriculteurs d’automatiser les tâches de manutention quotidiennes chronophages, répétitives et à faible valeur ajoutée qu’ils ont à réaliser au quotidien. Les opérations visées sont donc celles liées à la manutention de matières organiques. En réelle rupture avec l’existant vis-à-vis de ses capacités à automatiser de bout en bout les opérations de manutention de matières organiques dans une cour de ferme, (nourrir les animaux, racler les allées, charger le méthaniseur, balayer la cour...) , c’est notamment l’autonomie complète et sécurisée de la machine dans un environnement ouvert qui marque le caractère unique de Loadix. .../... Voir grostracteurspassion.com Dancing Down The Hay by George Henry Boughton
Sciences et Pseudo-Sciences n°340 (avril 2022) Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DÉCLARATION (d'impôts) : Elle peut passer pour le contraire d'une déclaration d'amour : on en dit le moins possible. Anonyme. Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Amazon prépare son propre cloud de confiance avec Atos, par Antoine Crochet-Damais, JDN, 14/10/22 AWS planche sur le projet depuis plusieurs mois. Le groupe s'appuiera sur l'entreprise française de services du numérique pour opérer cette offre. Voir journaldunet.com Retail : quelles enseignes rencontrent un succès fou sur TikTok ? Par Barbara Haddad, 6 octobre 2022 A l'heure d'une communication plus que jamais omnicanale, quelles sont les enseignes qui réussissent à se reconnecter à leur communauté en ligne, et en particulier sur TikTok ? Découvrez le top des enseignes qui se distinguent en France sur la plateforme sociale phare du moment. Voir relationclientmag.fr Green IT : comment réduire l’impact de son système d’information, par Alain Clapaud, 18 octobre 2022 Selon les chiffres de l’Arcep, le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et 2 % des émissions de la France. Comment aller vers une informatique plus frugale ? Voir itespresso.fr Izaak Walton And The Milkmaids, by George Henry Boughton
Télétravail : comment développer l’entreprise en mode hybride, par Xavier Biseul, 12 octobre 2022 Alors que le télétravail est appelé à s’inscrire dans la durée, une nouvelle organisation de l’espace de travail s’impose. Comment combiner les outils numériques du présentiel et du distanciel ? Une transformation dont la DSI est un acteur clé. Voir itespresso.fr Cybersécurité : la réponse de Fortinet à la pénurie de talents, par Ariane Beky, 19 octobre 2022 Fortinet dit contribuer aux formations et certifications de cybersécurité d’un million de personnes d’ici 2026. Avec des écoles, dont la CSB.School à Lyon. Voir silicon.fr L’iPad génération 2022 change de visage, par Clément Bohic, 19 octobre 2022 Plusieurs éléments présents de longue date sur l’iPad disparaissent avec la 10e génération. D’autres changent d’emplacement. Voir silicon.fr Quels sont les différents types de piratage informatique ? Voir cybermalveillance.gouv.fr/
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DÉCLARATION (La) : C'est le mot le plus sournois de la langue française. Il sert à la fois pour la guerre, les impôts et l'amour. Patrick SÉBASTIEN Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Prévention du suicide : 78 comités départementaux mis en place D’ici la fin de l’année, les départements doivent mettre en place des comités départementaux, sous l’égide des préfets, pour coordonner les initiatives et déployer les dispositifs prévus par la feuille de route « prévention du mal être en agriculture ». Mi-octobre, 78 comités avaient été mis en place, indique le ministère. Voir agri-mutuel.com Le diable caché dans les articles de Foucart, journaliste au Monde Alors que le journaliste du Monde Stéphane Foucart se défend de tout lien avec le lobby du bio, nombre de ses articles reprennent, avec complaisance, les éléments de langage du secteur bio. Voir agriculture-environnement.fr Assises de l’agriculture. « Il faut mieux accompagner les nouveaux profils d’agriculteurs » En dix ans, l’agriculture a perdu plus de 100 000 agriculteurs. D’ici à 2030, 200 000 départs à la retraite supplémentaires sont prévus. Et certains pourraient même anticiper… Table ronde, ce jeudi 13 octobre à Laval (Mayenne), à l’occasion des Assises de l’agriculture et de l’alimentation, organisées par Ouest-France. Le sociologue François Purseigle (INP-Ensa Toulouse) persiste : « C’est un fait, nous allons vers une agriculture sans agriculteurs. » Ce n’est pas une catastrophe, ce n’est pas la fin de l’agriculture, mais l’effacement du modèle traditionnel du chef d’exploitation. Qui va laisser place à d’autres actifs. L’agriculture attire toujours, mais le décalage devient croissant entre le cédant et le porteur de projet. …/… Voir ouest-france.fr Les « Tournesols » de Van Gogh vandalisés : qu’en dites-vous, le GIEC ? Par André Heitz Le GIEC soutient et promeut un activisme dont il n’a pas mesuré les tenants et les aboutissants. Voir contrepoints.org Remarque : Ce qui est sûr, c’est que les écolos ne s’en prennent que rarement ou jamais aux vrais pollueurs que sont la Chine, la Russie, les USA, et les pays de Golfe Persique... Glyphosate : les mauvaises conclusions de Vélot et Cie Afin de voler au secours de l’association Campagne Glyphosate, dont la crédibilité des résultats d’analyses de glyphosate dans les urines a été mise en cause, Christian Vélot et Joël Spiroux de Vendômois ont publié... Voir agriculture-environnement.fr En Haute-Saône, une moissonneuse-batteuse sous un nuage photovoltaïque, AFP, 15/10/2022 .../... Un nuage composé de 5.500 panneaux photovoltaïques s'étend au-dessus des gousses de soja brunes arrivées à maturité. A plus de cinq mètres de hauteur, sur des allées de 27 mètres de large. "Ce qui laisse passer la quasi-intégralité des machines agricoles", souligne Xavier Guillot, responsable agronomie de TSE, entreprise française d'énergie solaire. Le bruit des panneaux solaires qui pivotent se distingue à peine. Mobiles pour suivre la course du soleil, ils se mettent à la verticale pour laisser passer la pluie. A l'horizontal, ils peuvent limiter les dégâts de la grêle ou faire gagner ou perdre quelques degrés au sol lors de froides nuits d'hiver ou de brûlantes journées estivales. .../... Voir boursorama.com Weeding The Pavement, by George Henry Boughton
L’agriculture n’est plus l’apanage des seuls agriculteurs, selon François Purseigle et Bertrand Hervieu, par Valérie Godement, 15 octobre 2022 Dans leur livre « Une agriculture sans agriculteurs » édité par Les Presses de SiencePo, François Purseigle et Bertrand Hervieu brossent le portrait d’une agriculture française aux multiples facettes, souvent bien éloignée de l’image que professionnels et grand public s’en font. .../... L’arrivée des néo-ruraux et l’explosion de la fonction résidentielle des communes rurales changent le regard collectif sur ces espaces et l’usage qui en est fait. « La prise en compte de cette condition minoritaire, renforcée par les mises en cause des pratiques culturales et d’élevage au nom de la préservation de l’environnement, de la santé et du bien-être animal, est extrêmement douloureuse pour les intéressés » soulignent les auteurs. Avec en toile de fond l’effondrement démographique du secteur et le changement climatique, le monde agricole vit souvent difficilement toutes ces mutations inéluctables. Pour y faire face, les auteurs concluent : « Un nouveau chapitre de l’agriculture s’est ouvert. Pour le penser et l’écrire, il nous faudra parvenir à nommer précisément les producteurs agricoles dans leur diversité et à considérer leurs capacités plurielles à prendre part à cette histoire ». Voir reussir.fr Parcours de formation des référents bien-être animal (BEA) Suite aux évolutions réglementaires intervenues en fin d'année dernière, chaque élevage doit avoir désigné un référent bien-être animal sur chaque exploitation. En porc et volailles, ce référent doit suivre une formation. Voir paysan-breton.fr Bioret Agri piège l’ammoniac en séparant l’urine des bouses à même la stabulation Le fabricant crédite sa solution Delta-X d’une réduction de 70% des émissions d’ammoniac, un gaz problématique car précurseur de particules fines, dans le viseur du législateur. L'innovation vaut à Bioret Agri une nomination aux SIMA Innovation Awards 2022. Voir pleinchamp.com Du côté d'Auguste Derrière
Semis-direct au Maroc : Une solution optimale pour dépasser les ravages de la sécheresse, par Oussama ABAOUSS, 27 octobre 2022 Le coût du matériel nécessaire à cette technique semble pourtant rebuter certains agriculteurs marocains qui tardent ainsi à adopter cette technique. « Plusieurs prototypes de semoirs de semis-direct sont fabriqués par un industriel marocain et ont été vendus dans plusieurs régions du Royaume. Les Chambres régionales d’agriculture de Béni Mellal-Khénifra et Rabat-Salé-Kénitra sont devenues de grands promoteurs et adeptes du semis-direct à travers l’acquisition de ces semoirs et leur mise en disponibilité au profit des associations professionnelles en vue d’utilisations communes par les agriculteurs », assure pourtant le ministère de l’Agriculture. Voir lopinion.ma Nouvelles biotechnologies (NGT) : Enjeux réglementaires et souveraineté agro-alimentaire, par Catherine Regnault-Roger L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est accompagnée d’une rupture technologique avec l’invention de la technique CRISPR publiée dans la revue Science en 2012 par l’« Européenne » Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna, qui reçurent le Prix Nobel de Chimie 2020 pour cette avancée scientifique. Aujourd’hui, à côté des biotechnologies de première génération du XXè siècle, dont les produits issus de transgenèse sont définis comme des organismes génétiquement modifiés (OGM) et font l’objet d’une réglementation particulière propre à chaque pays, on distingue désormais les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT (New Genomic Techniques) qui développent plusieurs techniques dont celles d’édition du génome avec des mutagenèses ciblées comme CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats). La situation géopolitique des derniers mois, la pandémie de la Covid-19 mais aussi la guerre en Ukraine, ont démontré combien il était important pour un pays de pouvoir nourrir et soigner sa population en toute autonomie. Parmi les leviers disponibles, les NGT apportent des solutions innovantes pour faire progresser la santé humaine et animale ainsi que l’agriculture. Encore faudrait- il que la réglementation qui leur est appliquée ne freine pas leur développement.Voir institutsapiens.fr Malgré une amélioration, un tiers des élevages en difficulté financière fin 2021 À la faveur d’une hausse des prix et des volumes produits, la situation financière des élevages laitiers étudiés par le CNE et l’Idele dans l’Observatoire de l’endettement et des trésoreries des élevages bovins s’est stabilisée à la clôture de l’hiver 2021. Néanmoins, la flambée des charges de 2022 risque d’avoir un très fort impact sur un tiers des exploitations, qui sont endettées et sans trésorerie. Voir agri-mutuel.com Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DÉPENSE (La) : Souvent folle pour ceux qui y regardent. Tristan BERNARD Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr
> Michel Boudaud, personnalité hors du commun Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !) DÉCLARATION (d'impôts) : Elle est l'inverse du bulletin scolaire. Quand tu as bien travaillé, tu es puni ! Trouvé sur "La Toile" Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire Contact : Georges LARROQUE Mél : larroque.georges(a)orange.fr Du côté de ebbh.fr : Qui ment ? Du côté d'Auguste Derrière
Autumn On The Susquehanna by George Henry Boughton
Du côté d'Auguste Derrière
Du côté d’André Heitz > Linéaire sans seuil : le rêve d'un homme – une révolution furtive > Le « bothsidesism » ou faux équilibre : le nouveau cri de ralliement des hystériques anti-viande > Allemagne : 30 % de bio d'ici 2030 – un chemin de croix ? > Les pénuries alimentaires sont programmées avec maestria : le cas de l'Allemagne > Allemagne : C'est dimanche : l'Eglise n'a-t-elle pas d'autres problèmes ? > Les prix du riz grimpent en flèche : l'arrêt des exportations indiennes choque le marché des céréales > Point de vue : Les engrais de synthèse dans le collimateur idéologique - Les compromis entre la productivité des cultures et l'environnement > Les villes peuvent-elles produire leur propre nourriture ?
C'est la saison de la cueillette des champignons... et de l’humour vénéneux (de Paul Jamet) À l'examen de Doctorat en Pharmacie, l'examinateur : « Comment reconnaît-on les champignons mortels ? » Le candidat : « A l'autopsie ! » Un paysan ramasse des champignons dans un bois Le vétérinaire du pays s'approche et reconnaît qu'ils sont vénéneux : - Malheureux ! Vous allez vous empoisonner ! - Ne craignez rien, Monsieur, c'est pas pour les manger... c'est pour les vendre ! » Deux amis discutent ensemble. Ils ne se sont pas vus depuis un bout de temps. « J'ai entendu dire que tu t'es remarié. - Oui, c'est ma quatrième fois. - Et les précédentes ? - Toutes mortes, toutes !!! - Mon Dieu ! Et comment ? - La première a mangé des champignons vénéneux. - Pour l'amour du ciel ! Et la deuxième - Aussi. - Et la troisième a mangé aussi des champignons vénéneux ? - Non, non, d'une fracture du crâne. - Un accident ? - Non, elle n'a pas voulu manger les champignons. Une malencontreuse erreur s'est glissée dans notre tableau des champignons vénéneux (voir p.12 du numéro 477). Les survivants auront rectifié d'eux-mêmes...!!! Pensée du jour sur les champignons (1) Les amours sont comme les champignons. On sait si elles appartiennent à la bonne ou à la mauvaise espèce que lorsqu'il est trop tard... COLUCHE Pensée du jour sur les champignons (2) - Où avez-vous attrapé ces mycoses ? - Désolé docteur, un vrai amateur ne révèle pas ses coins à champignons ! Tristan BERNARD Pensée du jour sur les champignons (3) Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie. Philippe GELUCK Pensée du jour sur les champignons (4) Le champignon n'a pas de sexe, l'inverse n'est pas toujours vrai... Alphonse ALLAIS Pensée du jour sur les champignons (5) Tous les champignons sont comestibles, sauf certains... Une fois seulement... Jean-François DEREC Pensée du jour sur les champignons (6) De tous les champignons, celui d'une voiture est encore le plus mortel. Jean RIGAUX The Fairy Tale by George Henry Boughton
Pensée sur l'ISF que M. Mélenchon a payé, me semble-t-il (GW) « L’ISF est devenu le symbole de votre politique pro-riches », a attaqué la cheffe de file des députés La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, selon laquelle un ISF climatique – indexé sur les émissions de CO2 – rapporterait 10 milliards d’euros par an. Voir lemonde.fr L’ISF aura été une fausse bonne idée On ne peut pas avoir l'ISF tout seul ! Il faudrait au minimum qu'il y en ait un au niveau de l'Union européenne. Nous sommes dans une phase de concurrence fiscale et sociale extrêmement violente à l'intérieur de l'UE, du fait des traités européens, notamment le traité de Maastricht, signé en 1992. Dans ce contexte, l'ISF accentue la délocalisation de nos entreprises et des capitaux. Quand on met des impôts en place qui n'existent pas ailleurs, on enrichit les Belges, les Suisses, les Anglais, et vous appauvrissez les Français. L'ISF rapporte théoriquement de l'ordre de 5 Mds€ par an, mais on estime qu'avec tous les capitaux et les chefs d'entreprise qu'il a fait partir, il fait perdre à la France une vingtaine de milliards d'euros de recettes. Christian SAINT-ÉTIENNE, professeur au Cnam (en 2016) Voir leparisien.fr en 2016 L’SF n’aura pas été payé par les plus riches (d’après moi GW) - pour faire payer les plus riches, il vaut mieux ne pas les faire fuir. Mais les plus riches ont fui chez nos voisins européens notamment. - l’ISF était plafonné à 75 % des revenus mondiaux de l’année en cours, ce qui tout de même normal parce que dans le cas contraire il serait confiscatoire. - et surtout les œuvres d’art, de la plus antique à la plus récente, n’étaient pas inclues dans le calcul de l’ISF, pour ne pas casser le marché de l’art, ce qui, là encore, ne me parait pas choquant. Il faut bien que les artistes puissent vivre de leur art. Et au final l’ISF, si cher à nos faussement insoumis, n’est qu’un totem couteux. Il n’a été payé que par les moins riches parmi les plus riches. Autre pensée sur l’ISF Il y a toujours eu un théâtre d’ombres autour de l’ISF, qui était le symbole de la contribution des plus riches mais touchait mal sa cible [les très aisés y échappaient en raison du plafonnement, selon lequel la somme des prélèvements, tous impôts confondus, ne pouvait excéder 75 % des revenus. Laurent BACH, chercheur à l’Institut des politiques publiques, professeur à l’Essec Voir lemonde.fr Voilà comment on osait parler des religions au XVIIIe siècle ! (Maitre Malka)… Le christianisme est la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanguinaire des religions ayant jamais infecté le monde. (Voltaire) Quel est cet accusé qui ne comparaîtra jamais, qui tue indistinctement juifs, athées, chrétiens et musulmans ? Cet accusé dont il faudrait ne jamais prononcer le nom, il faut le regarder en face. Il s’appelle religion. Il y a un islam des lumières et un islam des ténèbres, dont le principal ennemi est l’islam des lumières. Il y a un islam des philosophes et un islam des prédicateurs (…). On ne trouvera pas un refuge en dehors de l’espace et du temps, alors exprimons-nous ! Richard MALKA, avocat des parties civiles dans le procès en appel des assassins des journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo Voir lemonde.fr
« La Suisse s’est inventé une double mission : renoncer au nucléaire et décarboner. » Michel de Rougemont (interview) - 01.12.2022 .../... Q. La situation de la France est-elle la même ? MDR. : Il y a des similitudes puisque l’électricité française est aussi quasiment décarbonée. Il n’y a qu’une centrale à charbon qui est encore en service d’appoint. Il faut noter que cet appoint est actuellement essentiel. En Allemagne on peut même dire que les renouvelables sont le cache sexe du charbon et du gaz ; sans ces derniers, rien ne se passe. L’éolien off-shore est une possibilité que n’a pas la Suisse. Mais il n’est pas sans controverse et ne fait que réduire un peu la facture grâce à une meilleure capacité d’utilisation (2700-3200 heures par an à 100 % équivalent). Faute d’hydraulique d’accumulation suffisant, il faut aussi que certaines centrales nucléaires puissent être pilotables, adaptables rapidement aux fluctuations de la demande. Je remarque cependant que les ambitions nucléaires sont faibles car il faut aussi supposer que la demande en électricité devra elle aussi augmenter de 60% environ. Les quatorze centrales annoncées ont plus un goût du remplacement du parc que de son extension. .../... Voir europeanscientist.com/
Aux Etats-Unis, une baisse « effrayante » de l’espérance de vie, par Delphine Roucaute (ce qui n'est pas le cas chez nous, n'en déplaise à tous ceux de mes amis qui ont cru que la France faisait tout de travers, pour justifier leur hostilité au Président Macron) Surmortalité liée au Covid-19, crise des opioïdes et maladies cardio-vasculaires participent à la chute de cet indicateur révélateur de l’état de santé des Américains. .../... « Certains pays à haut revenu n’ont subi aucune perte d’espérance de vie pendant la pandémie et d’autres qui avaient subi une perte en 2020 ont largement regagné le terrain perdu en 2021 », relève Noreen Goldman, professeur de démographie et d’affaires publiques à la Princeton School of Public and International Affairs. À titre d’exemple, en France, l’espérance de vie a très fortement diminué en 2020, avant d’augmenter en 2021, à 82,5 ans, revenant quasiment au niveau prépandémique (82,9 ans). Elle est de 79,3 ans pour les hommes et de 85,4 ans pour les femmes. .../... Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci. Voir lemonde.fr Sainte Soline : À qui profite le crime ? Par Hervé Pillaud, 2 novembre 2022 Le 20 janvier 1983, François Mitterrand, président de la République française, s'exprime devant les députés du Bundestag, à Bonn (première capitale de l'Allemagne fédérale). Il emploie une formule qui fera date : « Les fusées sont à l'Est, les pacifistes à l'Ouest ! ». Quarante ans après, l’histoire n’est-elle pas en train de se répéter ? Les pseudos pacifistes d’alors auraient-ils accouché d’une génération qui troque les Pershing contre des bassines mais qui reste tout aussi engoncée dans des certitudes d’idiots utiles ignorant qu’ils sont des marionnettes de puissances tout aussi machiavéliques que celles qui orchestraient les manifestations des années 80. Le « peace and love » ne fait plus recette, le temps est aux croisades environnementales. Ce sont elles qui sont désormais capables d’emmener au combat une jeunesse justement préoccupée de l’avenir de Sa planète. La cause est louable, la démarche l’est-elle autant ? Ne devons-nous pas nous poser des questions en voyant surgir de la toute puissante sphère médiatique des Jeanne d’Arc en carton-pâte et du barnum politique des passionarias de salons arpentant les labours du Poitou en chaussures à talons quand la cause les appelle au cœur d’une ruralité qui leur est étrangère. Elles ont fait de l’environnement une cause, c’est louable, de l’énergie et de l’agriculture leurs cibles privilégiées, c’est pas mal vu ! Alors on applaudit des deux mains, on admire, on soutient ? Mais des questions se posent : devons-nous béatement succomber à la dénonciation de l’énergie nucléaire ? Le bannissement des OGM, du glyphosate et de l’irrigation des cultures est-il un prérequis pour avoir droit de citer dans le grand débat environnemental ? .../... Voir linkedin.com Canal Seine-Nord : la batellerie française rêve de renouveau Le secteur tente d'anticiper l'ouverture, en 2030, du canal Seine-Nord en formant davantage de professionnels. Armateurs et indépendants craignent de voir les futurs marchés échouer aux mains des Néerlandais, faute de compétences suffisantes. Voir lesechos.fr Lidl et Amazon naviguent dans les eaux des géants CMA CGM et Maersk, par Jean-Yves Guérin Le groupe allemand de hard-discount et le géant de l’e-commerce sont devenus leurs propres armateurs. Voir lefigaro.fr Airbus veut faire du Beluga une alternative aux Antonov pour le transport cargo XXL Les mythiques BelugaST, utilisés depuis les années 90 pour transporter des tronçons d'avions entre les différents sites de fabrication d'Airbus, vont connaître une deuxième vie. Le constructeur européen veut les réutiliser pour lancer un nouveau service de fret aérien. Le week-end dernier, un premier Beluga a servi à transporter un satellite d'Airbus vers son pas de tir. L'industriel espère s'imposer comme une alternative aux Antonov dont la disponibilité est réduite depuis la guerre en Ukraine. Voir toulouse.latribune.fr A first thought for today I think there is only one quality worse than hardness of heart, and that is softness of head. Theodore ROOSEVELT, 26th US President (1858-1919) A second thought for today Who is content with nothing possesses all things. Nicolas BOILEAU-DESPREAUX, poet (1636-1711) A third ought for today I like talking about things that are taboo because it makes them not taboo anymore. Sarah SILVERMAN, comedian (1970 -) EPA reaffirms conclusion that herbicide glyphosate is safe for humans and environment but pledges updated review by 2026, by Todd Neeley | Progressive Farmer | September 26, 2022 EPA walked away from a legal battle on its interim determination that glyphosate is likely not carcinogenic to people, telling the Ninth Circuit Court of Appeals this week the agency will instead focus on Roundup’s ongoing registration review expected to be completed in 2026. See geneticliteracyproject.org Podcast: mid-career is a ‘second puberty’ In the fourth episode of Muddle of the Middle, a six-part Working Scientist podcast series, host Julie Gould wonders whether the mid-career stage is like a second puberty: a time that is meaningful, but full of confusion and frustration. One way to deal with it, says health economist Hannes Schwandt, is to stop focusing so much on future goals and to try to embrace more of what you enjoy about what you’re doing right now. See nature.com Linear Non-Threshold : One Man’s Dream - A Stealth Revolution, by Dr. Edward J Calabrese, September 26, 2022 Hermann J Muller revolutionized radiation genetics, received the Nobel Prize for producing gene mutations, and helped to create the linear non-threshold (LNT), the EPA’s default model for cancer risk assessment. Could mistakes he made haunt today’s most dominant global regulatory strategy? See acsh.org Why have billions of snow crabs disappeared from Alaskan waters? The state of Alaska has cancelled the snow crab harvest for the first time due to a dramatic 90 per cent decline in population. Here's what we know about why so many crabs have disappeared See newscientist.com Genetically Modified (GM) Crop Use 1996–2020: Environmental Impacts Associated with Pesticide Use Change / Ethiopia approves genetically engineered potatoes trials This paper assesses the environmental impacts associated with changes in pesticide use with GM crops at a global level. The main technologies impacting on pesticide use have been crops modified to be tolerant to specific herbicides so as to facilitate improved weed control and crops resistant to a range of crop insect pests that otherwise damage crops or typically require the application of insecticides to control them. Over the 24 year period examined to 2020, the widespread use of GM insect resistant and herbicide tolerant seed technology has reduced pesticide application by 748.6 million kg (−7.2%) of active ingredient and, as a result, decreased the environmental impact associated with insecticide and herbicide use on these crops (as measured by the indicator, the Environmental Impact Quotient (EIQ)) by a larger 17.3% between 1996 and 2020. The technology that has delivered the largest change in pesticide use has been insect resistant cotton, where a 339 million kg of active ingredient saving has occurred and the associated environmental impact (as measured by the EIQ indicator) has fallen by about a third. See tandfonline.com Fertilizer Restrictions’ Unintended Consequences, By Garland West, August 30, 2022 Governments around the world are toying with prohibitions against the use of some fertilizers to reach their goals for greenhouse gas emission reduction. Proponents say organic production can feed the world. It sounds like a reasonable idea, especially when linked to the growing interest in enriching the soil through regenerative agricultural practices. But those are very different farming practices. But as with most ideas offering a quick and easy solution to a perceived problem, the idea may have unintended consequences that work against boosting agricultural productivity and protecting our ecosystem for future generations. .../... As pure and noble the environmental goals behind such thinking may be, the risk of unintended but wholly predictable consequences is arguably an equal (or perhaps even greater) concern. In a perfect but as yet non-existent world, soil-replenishing techniques and new farming practices might be able to sharply reduce the use of traditional fertilizers. But we’re not there yet. Perhaps a better focus would be to seek greater opportunities for collaboration and cooperation across the commercial fertilizer industry, the organic community, and the regenerative movement.
Ladies Of The Well by George Henry Boughton
Food Barons 2022: Crisis Profiteering, Digitalization and Shifting Power Note: I am a little bit skeptical about some ideas expressed in this report. But it seems to me the information here gathered is really interesting. ETC Group’s 2022 update of corporate concentration offers a snapshot of the world’s Food Barons – the biggest players up and down the industrial food and agriculture chain. We examine the leading corporations that control each of 11 key industrial “agrifood” sectors: seeds, agrochemicals, livestock genetics, synthetic fertilizers, farm machinery, animal pharmaceuticals, commodity traders, food processors, Big Meat, grocery retail and food delivery. Rankings are based on 2020 sales figures. Our findings show that many agrifood sectors are now so “top heavy” they are controlled by just four to six dominant firms, enabling these companies to wield enormous influence over markets, agricultural research and policy-development, which undermines food sovereignty. The year 2020 was a horrific year for food security and health – but a bonanza for Big Food and Big Ag. In the midst of a global pandemic – combined with climate shocks, supply chain gridlock, price spikes, increasing hunger, food and energy shortages, civil strife, racial violence and wars – these Food Barons made the most of the converging crises in order to tighten their grip on every link in the Industrial Food Chain. In doing so, they undermine the rights of peasants, smallholders, fishers and pastoralists to produce food for their own communities and many others. The Food Barons exploit workers, poison soil and water, diminish biodiversity, prevent climate justice and perpetuate a food system structured upon racial and economic injustice. We identify seven key aspects of the global Industrial Food Chain, which we have conceptualized in terms of power: The Food Barons aim to hold on to, naturalize and expand their power, despite their many failings – failings that became especially obvious during the global pandemic. We also bring attention to three critical, multi-sectoral trends that increase the ability of the Food Barons – Big Ag, together with Big Tech and Big Finance – to maintain control over the Industrial Food Chain. The first of these is the digitalization of food and agriculture across the chain. The second is the rising power of Asian (especially Chinese) Food Barons. The third is horizontal integration, including the increasing involvement of asset management companies in food and agriculture sectors – which creates the semblance of competition, but diminishes actual competition. In contrast to the increasing concentration and power of the Food Barons it is important to remind ourselves who feeds the majority of the world: peasants. The Peasant Food Web feeds the equivalent of 70% of the world’s people using less than 30% of the world’s land, water and agricultural resources. Proposals from the grassroots – such as the International Planning Committee for Food Sovereignty’s Nyéléni Process – aim to put farmers, growers, fishers, hunters and consumers back at the heart of the food system and undo the power being usurped by industrial agriculture. As we confront climate change and its alarming consequences, we must recognize the voices, actions, solutions, and leadership of all peoples. The analysis in this report is based on understanding the relationship between racial justice and climate change and how extractive agriculture disproportionately impacts people of colour and Indigenous communities. It’s time to divest from the Industrial Food Chain. Institutions under pressure from civil society have already succeeded in partly directing funds away from tobacco, arms and fossil fuels on moral grounds. Grassroots climate movements have successfully named fossil fuel companies as the obstruction to meaningful climate action. Food movements should follow suit: it is a logical next step to demand the elimination of all financial support to the Industrial Food Chain, exposing its high degree of transnational corporate control and its multiple abuses. The participatory assessment of technologies based on precaution, as well as the development and support for the implementation of socially and ecologically useful technologies, should also be a top priority. In addition, anti-competition regulators must develop new mechanisms to understand and restrict the cross-chain powers of data giants and horizontal shareholders and require much greater transparency among private equity and other corporate actors. This is a moment to see the Food Barons for what they are, to find their structural weaknesses and to take strategic collaborative action to take them on. Hopefully this report provides some useful intelligence for food sovereignty movements and their allies in the battles ahead. See etcgroup.org Family by A Cross by George Henry Boughton
Q: How many internet mail list subscribers does it take to change a light bulb? Answer: 1,331… 1 to change the light bulb and to post to the mail list that the light bulb has been changed 14 to share similar experiences of changing light bulbs and how the light bulb could have been changed differently. 7 to caution about the dangers of changing light bulbs. 27 to point out spelling/grammar errors in posts about changing light bulbs. 53 to flame the spell checkers 156 to write to the list administrator complaining about the light bulb discussion and its inappropriateness to this mail list. 41 to correct spelling in the spelling/grammar flames. 109 to post that this list is not about light bulbs and to please take this email exchange to alt.lite.bulb 203 to demand that cross posting to alt.grammar, alt.spelling and alt.punctuation about changing light bulbs be stopped. 111 to defend the posting to this list saying that we are all use light bulbs and therefore the posts **are** relevant to this mail list. 306 to debate which method of changing light bulbs is superior, where to buy the best light bulbs, what brand of light bulbs work best for this technique, and what brands are faulty. 27 to post URLs where one can see examples of different light bulbs 14 to post that the URLs were posted incorrectly, and to post corrected URLs. 3 to post about links they found from the URLs that are relevant to this list which makes light bulbs relevant to this list. 33 to concatenate all posts to date, then quote them including all headers and footers, and then add "Me Too." 12 to post to the list that they are unsubscribing because they cannot handle the light bulb controversey. 19 to quote the "Me Too's" to say, "Me Three." 4 to suggest that posters request the light bulb FAQ. 1 to propose new alt.change.lite.bulb newsgroup. 47 to say this is just what alt.physic.cold_fusion was meant for, leave it here. 143 votes for alt.lite.bulb. Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia) Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia Do not miss the Virus Jokes in English and French La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme) Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970 Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise. Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman. Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net |
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