Du côté du web et de l’informatique agricole n° 04 du 29 février 2024

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 04 du 29 février 2024

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 04 - 2024
(parution hebdomadaire de janvier 1998 à décembre 2022 - plus irrégulier depuis 2023))

Châtenay-Malabry, 29 février 2024



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Avant l'informatique (C'était mieux avant ?)

29/02/2024
 


Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique, séance du 13 mars 2024 de l’Académie d’agriculture

13 mars 2024 -14h30 - 17 h - PARIS - 18 rue de Bellechasse - 75007 Paris (Métro Solférino - RER C : Musée d'Orsay)

Au-delà des aspects techniques et des démonstrations de l’efficacité des outils numériques, et quel que soit le public visé, se pose toujours, tôt ou tard, et le plus souvent très tôt, la question de l’appropriation délicate sinon difficile de ces outils.

Et lorsque les utilisateurs ont fini par s’approprier ces outils numériques, et qu’ils en ont compris et donc « intériorisé » le fonctionnement, ils arrivent parfois qu’ils en savent assez pour s’en passer aussi tôt que possible. C’est le cas d’outils d’aide à la décision par exemple : les utilisateurs pratiquent des approximations qui les satisfont et qui leur permettent de gagner du temps en s’affranchissant des outils informatiques, souvent considérés comme trop lourd, trop longs à mettre en œuvre. Mais comment éviter des dérives qui dégraderaient la qualité des décisions ?

D’un autre côté, l’approximation n’est pas vraiment possible avec les machines agricoles d’aujourd’hui, bardées de capteurs et actionneurs. C’est le numérique ou la mort ! Comment s’accommoder de la dépendance vis-à-vis des constructeurs de machines qui suggèrent des modus operandi, des façons de faire qui peuvent paraitre inadaptés du point de vue de certains utilisateurs. Comment éviter de se trouver prisonnier des logiciels et donc des logiques des constructeurs ?

Les enjeux d’appropriation des outils numériques concernent tout le monde, les professionnels comme le grand public, et dans le secteur qui nous intéresse, les professionnels agriculteurs, les distributeurs de matériels comme les constructeurs.

L’appropriation des outils numériques nécessite un effort initial conséquent et qui doit être répété pour ceux à utilisation saisonnière qu’il faut « réapprivoiser » chaque année, quelles que soient les qualités de ces outils. Investir de l’argent, du temps, et beaucoup de patience, sur les outils numériques incorporés aux machines agricoles d’aujourd’hui, vaut vraiment le coût.

L'objectif de cette séance est de montrer, au travers des partages d’expérience de deux agriculteurs , d’un distributeur de matériels agricoles, d’un développeur d’OAD et d’un constructeur de machine agricole, les motivations initiales et bénéfices attendus pour adopter ces solutions et en sécuriser l’usage, tout en essayant d’éviter la surcharge mentale associé à la maitrise de multiples solutions.

Rappel de rigueur : L’intérêt économique est déterminant pour allouer les ressources nécessaires et garantir la pérennité de l’adoption des solutions proposées. Cela impacte l’organisation des exploitations, ces solutions devant générer un niveau d’usage en rapport avec leur coût de mise en œuvre (achat, formation…).

- Introduction par R. Autellet (AAF - Secteur des agrofournitures : énergie, matériels agricoles, numérique, semences, phytos)

- Marcel Lejosne (AAF - Productions végétales), producteur grandes cultures. Quels OAD pour quelles utilisations des machines agricoles ?

- Jean-Claude Pette (AAF- Productions animales), éleveur. Même question qu'à M. Lejosne, mais en élevage.

- JM Couade (Chesneau Agri-Ouest, concessionnaire John Deere et agriculteur) : quels " retours " pour les agriculteurs, des outils numériques de surveillance du bon fonctionnement des machines ? Quid de la gestion des masses de données collectées ?
- Armand Sachot (Aptimiz) : comptabilisation des temps de travaux par chantier ou tâche sans aucune saisie grâce à des capteurs disposés sur les machines.

- G. Vitry (responsable R&D chez Dubrulle-Downs développeur et fabricant d'une solution IA pour le tri à très haut débit de pommes de terre : IA comme toute autre technologie ne fonctionne pas toute seule. De nombreux sujets s'avèrent sensibles : gestion de la relation avec les développeurs de la solution, appropriation de la solution par le personnel, gestion du flux de production, du service, etc

- Ph. Gate (AAF - Productions végétales) : Conclusion de la séance. Comment développer l'appropriation des outils numériques par les agriculteurs ?


Du côté de Xavier Gorce (1) dans Le Point

29/02/2024

 


Gag
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Notre-Dame de Paris, le chantier du siècle

Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris, édifiée au XIIe siècle, est la proie des flammes. Les pompiers parviennent à la sauver mais les dégâts sont colossaux.
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Absolument superbe

Je vous emmène sous l'eau... 4mn30 de pur bonheur. Bonne plongée à tous !
Lorsque le film est commencé, dans la barre en bas de l'écran à droite cliquez sur une roue dentelée pour "améliorer la qualité" sélectionnez le maxi tout en haut en HD.
Sous la mer comme si vous faisiez partie de l'équipe de tournage vous ferez d'étonnantes découvertes c'est un superbe HD vidéo à voir plein écran.
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Signalé par Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté de l’Académie d’agriculture

- Évolution quantités substances phytopharmaceutiques commercialisée France pour l'agriculture (Réf. AAF : 09.01.R04), mise à jour par JL Bernard

Nature et fonctionnalités des protéines du grain de blé (Réf. AAF : 08.04.Q15), par Pierre Feillet

-
Sud global et Nord global sur le marché mondial des céréales (Réf. AAF : 10.03.Q05), par Jean-Paul Charvet


Du côté de Xavier Gorce (2) dans Le Point : Une Russie compliquée et complexée et criminelle

29/02/2024

 


Concert le samedi 16 mars à Antony (92)

29/01/2024
 


80ème anniversaire de l’arrestation et la déportation des mineurs juifs (travail forçé !) de Salsigne : un message de M. Yves SOYEUX, Professeur honoraire d'alimentation et droit alimentaire, AgroParisTech

Bonsoir M. Waksman,

Je viens de lire avec émotion la lettre que vous avez adressée au maire de Salsigne en remerciement pour la commémoration des déportations des juifs qui y travaillaient.
J'apprécie beaucoup la Gazette agricole. Malheureusement, je ne la lis pas suffisamment régulièrement.
Je voulais savoir si vous avez signalé l'ouvrage publié l'été dernier par mon collègue Roger Arditi consacré au ministère de l'agriculture sous Vichy (il y parle aussi des établissements d'enseignement supérieur de ce ministère). Sinon, cela pourrait sans doute intéresser vos lecteurs.
Bien à vous,

Yves SOYEUX
Mél : yves.soyeux(a)agroparistech.fr

29/02/2024
 


Á qui je réponds :

Cher Monsieur,

Je vous remercie de votre message que je reprendrai dans une prochaine gazette.

Je préciserai comme je le fais souvent, que la France est le pays européen qui a sauvé le plus de juifs.

J'ai plusieurs fois entendu Simone Veil lors de conférences de l'OSE (Organisation de Secours aux Enfants qui a sauvé mes parents) dire que les Français ont sauvé 70 % des juifs se trouvant sur notre territoire. Elle a toujours regretté que ce fait soit mal connu.

Ma mère a été sauvé par des religieuses de Mende (Lozère) et mon père par une communiste d'un village de l'Isère.

Si tant de juifs ont été sauvés, ce n'est pas grâce à Pétain comme le dit Zemmour. La police de Pétain a été impitoyable avec les juifs. Mais les Français ont très souvent fait de leur mieux pour protéger les juifs. C'était certes un tout petit peu moins difficile de le faire en France qu'aux Pays-Bas par exemple, parce que notre pays est plus grand. De nombreuses familles ont pu trouver refuge dans des village isolés auprès d'hôtes très courageux...

Il faut se souvenir qu'à ma connaissance seuls deux préfets ont été résistants, Jean Moulin et le préfet de l'Isère même si beaucoup de préfets et sous-préfets ont été écartés. Le sauvetage des juifs de France doit tout au peuple de France et rien à Pétain et son administration.

Merci d'excuser cette disgression.

Avec mes remerciements les plus sincères,

Guy Waksman

A quoi M. Soyeux répond :

Cher Monsieur,

Merci pour votre réponse et votre "disgression". Concernant les préfets, je crois savoir que les préfets de Corse ont eu une attitude moins pétainiste que celle des préfets du continent.

Je fais beaucoup de recherches sur cette période, notamment pour les vétérinaires étrangers ou d'origine étrangère, juifs ou non, qui ont été interdits d'exercice par le régime de Vichy.

Je rédige un document à ce sujet qui tente de faire le point sur les conditions d'exercice de ces confrères dans les années 30 et 40, c'est-à-dire avant, pendant et après la guerre de 39-45.
Bien à vous,

Yves SOYEUX


Niveau enfant - 1

29/02/2024
 


J’ai signalé à M. Segaud, Maire de Châtenay-Malabry, le séjour de Missak Manouchian dans notre commune. M. le Maire m’écrit :

Cher Monsieur Waksman, 

C’est avec une particulière attention que j’ai pris connaissance de votre courriel ainsi que des éléments biographiques sur Missak et Mélinée Manouchian. 

Je vous remercie pour le partage de cette documentation qui s’ajoute aux éléments déjà en possession du service des archives communales. Effectivement, Châtenay-Malabry a eu le privilège d’accueillir cet illustre poète et résistant de 1930 à 1933. 

Étant moi-même profondément attaché à l'histoire de la commune, j'ai engagé depuis novembre 2023 des échanges avec Denis Peschanski, spécialiste de la résistance et commissaire de l’exposition dédié à Missak Manouchian au Panthéon. 

À ma demande, il a transmis les documents en sa possession sur Missak Manouchian au service des archives communales, contribuant ainsi à préserver et valoriser cette part de l’histoire de la Ville.  

Soyez assuré que la Ville s'impliquera activement dans les commémorations dédiées à Missak et Mélinée Manouchian. Nous honorerons leur mémoire par le biais d'un article dans le magazine municipal. Par ailleurs, notre municipalité organise régulièrement des expositions patrimoniales, et nous ne manquerons pas de mettre à l’honneur et de rappeler la période châtenaisienne de Missak Manouchian.

De plus, je vous informe qu’hier soir, j’ai personnellement participé, sur l’invitation de Madame Patricia Miralles, Secrétaire d’État auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, à la cérémonie de veillée du cercueil de Missak Manochian au Mont-Valérien, avant son entrée au Panthéon ce soir.

Vous renouvelant mes sincères remerciements, je vous prie de croire, cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Votre Maire,

Carl SEGAUD


Jean-François Merle, ancien maire (PS) de Châtenay, ancien chef du service de l'Inspection générale de l'agriculture (IGA), m’écrit également… Comme quoi, il reste des gens raisonnables à gauche !

D’ailleurs S. Le Foll (PS), ancien ministre de l’Agriculture est venu l'an passé à l'Académie d'agriculture. Il avait privilégié la promotion de la captation du carbone dans le sol grâce au sans-labour, à la "lutte" contre les pesticides qui est un combat absurde (à mon avis – GW).

Merci d’avoir mis en exergue l’article du « Monde » qui évoquait le séjour de Missak Manouchian à Châtenay-Malabry et qui m’avait échappé.

Je connaissais l’existence du phalanstère (désignation que je préfère à celle de kolkhoze) de la Cité nouvelle, mais ignorais complètement que Manouchian y avait séjourné. Je ne sais pas si Jacques Girault en avait eu connaissance lors de ses recherches sur les militants communistes qui en ont été l’armature.

C’est en tous cas un rappel bienvenu sur la tradition d’accueil des réfugiés qui prévalait à Châtenay-Malabry en ce temps-là et que Jean Longuet perpétuera et développera par la suite.

Merci de continuer à diffuser la Gazette, que je lis toujours avec plaisir et qui rétablit quelques vérités utiles sur les OGM, le glyphosate et quelques autres ponts-aux-ânes de l’ « escrologie bien-pensante ».

Amicalement,

Note de GW : Jean Longuet, membre important de la SFIO au début du XXe siècle, maire de Chatenay-Malabry entre les deux guerres mondiales, était un petit-fils de Karl Marx. La petite ville qu'était alors Châtenay-Malabry reçut de nombreux réfugiés allemands, tchèques...

 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

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Share and share alike, by Paul Seignac (1826 - 1904)

29/02/2024
 


Delphine HORVILLEUR, rabine : « En Israël comme en Palestine, une forme d’idolâtrie annihile tout esprit critique »

« Nous ne pourrons pas réparer le drame absolu de cette jeunesse décimée en Israël, de ces enfants morts en Palestine », déclare la rabbine, dans un entretien au « Monde ». Mais cette blessure nous oblige, poursuit-elle, à dépasser la tentation de la haine.
…/…
Quand je vivais en Israël, au moment des accords d’Oslo [en 1993], nous étions nombreux à penser qu’on touchait du doigt la solution. Pourtant, Yitzhak Rabin a été assassiné [en 1995], tandis que le terrorisme palestinien est devenu exponentiel. Dans les moments où j’essaie d’être optimiste, je me dis que cette tragédie pourrait créer un effet inverse : nous éloigner si terriblement de la paix, jusqu’à ouvrir peut-être des voies inattendues. Je pense à la paix avec l’Égypte, qui n’a été possible qu’après le désastre de la guerre du Kippour.

Parfois, l’humanité doit traverser une nuit noire pour envisager les chemins de lumière qu’elle refusait de voir avant cela. Bien évidemment, loin de moi l’idée qu’il « faut » en passer par là. Ce deuil terrible que les sociétés israélienne et palestinienne sont en train de faire doit surtout permettre l’émergence d’une ère nouvelle. C’est notre unique chance.

Le propre du deuil, c’est qu’il peut à la fois faire grandir les consciences ou faire grandir les peurs. Demain, Israël peut tout aussi bien devenir une société plus soucieuse de justice qu’une société encore plus repliée sur elle-même. De même pour la société palestinienne : tout dépendra de sa capacité à se libérer du leadership islamiste.

Je ne crois pas que la solution viendra des généraux ou des politiques, mais davantage des poètes, de ceux qui ont la capacité de construire par leurs mots d’autres possibles. C’est pourquoi mon livre s’ouvre avec un poète palestinien et se termine avec un poète israélien. Ils sont ceux qui m’aident à croire encore.

Dans la Genèse, au moment où le monde est créé, il est écrit que, chaque jour, « il fut soir, il fut matin » : étrange formulation qui suggère que chaque nouveau jour commence par une traversée de l’obscurité. Or, cette phrase a un double sens, qui m’a été enseigné par un de mes maîtres, Marc-Alain Ouaknin : le mot « soir » en hébreu signifie aussi « responsabilité », et le mot « matin » veut dire également « sens critique ». Il est donc possible de lire ce verset de la Genèse comme la répétition d’une injonction disant : « Il fut responsabilité, il fut sens critique », et alors le jour parut. Tant qu’il n’y aura pas prise de responsabilité, tant qu’il n’y aura pas sens critique, ce sera la nuit de la conscience, de la morale et de l’éthique.
Voir lemonde.fr


Woman And Child Before A Mirror, by Paul Seignac (1826 - 1904)

29/02/2024
 


Georges Perros

Georges Perros était un Parisien, tombé amoureux de la Bretagne (il vivait à Douarnenez).

Ce poème est l'un des derniers qu'il ait écrit. Ainsi s'explique peut-être le vers : " dont on parlait dans l'ancien temps ". En effet, dans ses derniers mois, Georges Perros était atteint d'un cancer de la gorge qui le réduisait au silence...

Mais surtout... Voyez comme l'éclair du vers 9 (" de ce lait de tendresse humaine ") arrive comme une rupture et une révélation. Il nous surprend et donne sa véritable signification au faux érotisme du début.

C'est que cette délicieuse petite jeune fille est une allégorie, allégorie de la tendresse et de l'innocence, de l'innocence de la tendresse, ou de la tendresse de l'innocence, comme vous voudrez !

Dégustez !

 

Je suis mignonne, de Georges Perros (1923 - 1978)

Je suis mignonne j’ai des seins
que je regarde tous les soirs
ils sont petits ils sont malins
ils sont les bols de mes espoirs

Qui les touchera le premier
qui les baisera fêtera
qui les caressera allez
il en aura il en aura

de ce lait de tendresse humaine
dont on parlait dans l’ancien temps
Je me les garde cependant
tout vient à sein qui sait le prendre

Avant pendant après allez
nous sommes voués à téter.

Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 


Le Baiser, 1908-1909, de Gustav Klimt

 
 



Respectez-nous ! Une pétition de Sylvie Brunel, très grande connaisseuse de l’agriculture mondiale, professeur de géographie à la Sorbonne, en appui aux agriculteurs

NB : J’ai signé cette pétition ! (GW)

Nous vous nourrissons au quotidien avec des aliments sûrs, sains, abondants, variés, beaux, à des prix abordables. Et pourtant, vous nous critiquez sans cesse.

Nous façonnons les paysages que vous aimez, cette campagne que vous trouvez belle et où vous souhaitez tant vous installer. Et pourtant, vous nous empêchez de travailler, comme si nous étions des gêneurs.

Nous veillons à votre santé comme à la nôtre. Ce que vous qualifiez de « pesticides » ne sont que des produits de protection, que nous n’utilisons qu’en dernier recours. Parce que vous nous interdisez des traitements pourtant utilisés ailleurs, nous sommes obligés d’abandonner certaines cultures.

Vous voudriez bannir l’élevage, proscrire la consommation de viande. Mais cette gastronomie que le monde entier nous envie vient d’animaux élevés et nourris à la ferme, aimés et soignés. Le bien-être de nos animaux, c’est notre bien-être

La France agricole aspire à des conditions de travail décentes, à des prix dignes. Elle étouffe sous les contrôles, les sanctions, les normes. Elle meurt d’une concurrence déloyale, y compris au cœur de l’Europe.

Quand on est paysan, on dépend de la météo, on travaille avec le vivant. La nature est notre outil de travail, notre cadre de vie, le support de nos activités. Vous nous donnez sans cesse des leçons d’écologie mais nous sommes les vrais écologistes !

Vous voulez cesser de dépendre des énergies fossiles importées. Nous produisons de l’énergie verte, renouvelable, locale. Nous sommes les entrepreneurs du vivant.

Vous voulez verdir la chimie. Toutes les réponses se trouvent dans nos produits. Nous sommes des champions de l’économie circulaire !

Vous voulez réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nos sols stockent le carbone, notre biomasse le capte. Vous polluez, nous réparons !

Notre agriculture est familiale, belle, plurielle. Chaque région, chaque filière, chaque mode de production participe à nos patrimoines alimentaires et paysagers.

Le monde compte encore des millions d’affamés. Ils sont à nos portes. Il faut sécuriser le revenu agricole, assurer la relève, garantir à tous une alimentation saine, sûre et accessible.

Ne tuez pas la poule aux œufs d’or en nous décourageant. Vous n’aurez plus, alors, que la friche, la faim, le feu. Vous n’aurez plus ce qui fait notre force, notre puissance, notre indépendance.

Nous sommes fiers d’être paysans. De produire et de protéger. Respectez-nous. Et laissez-nous travailler !

Ce Manifeste a été rédigé pour Valeurs actuelles par Sylvie Brunel, officier du Mérite agricole, écrivain et géographe, auteur de "Nourrir. Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre" (Buchet Chastel, 2023) et "Sa Majesté le Maïs" (Le Rocher, 2024).
Voir valeursactuelles.com

"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.
Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr



En écho à l’appel de Sylvie Brunel à soutenir les agriculteurs européens : nos agriculteurs sont très compétents et cherchent sans arrêt de nouvelles solutions...

Le texte de Sylvie Brunel devait être court parce que le journal avait ses contraintes… Peut-être un prochain article montrera-t-il que beaucoup d'agriculteurs ont des projets pour l'avenir pour s'améliorer encore, de même que leurs groupements divers et variés, et leurs partenaires industriels d'amont ou d'aval, coopératives ou entreprises privées.

Voici ce qui me (GW) vient à l'esprit... Un inventaire à la Prévert, qu'il faudrait travailler !

Ces projets sont de toutes sortes :

- informatisation généralisée de la gestion comptable, étendue petit à petit à la gestion technique

- utilisation très soutenue et croissante d'Internet, dont le GPS associé au plan des parcelles, ou au suivi des mouvements des animaux

- formation, notamment avec Ecophyto (qui a au moins ce côté positif)

- foncier : groupement, portage

- matériels : appel à des entreprises de travaux agricoles, Cuma

- agritourisme et vente directe

- agroforesterie avec projets de haies ou de plantations d'arbres faisant ombrage et fixant du carbone sous terre

- production d'électricité (panneaux solaires) et de gaz méthane (avec beaucoup de retard par rapport à l'Allemagne par exemple)

- agriculture de conservation des sols ou agriculture régénérative... avec le 4 pour 1000 cher à Stéphane Le Foll

- essais de limitation des émissions de méthane en élevage

- achat de matériels couteux mais de plus en plus efficaces par exemple les pulvérisateurs qui limitent la dispersion des produits, ou encore la pulvérisation de précision
.../...

Telle qu'elle est notre agriculture a beaucoup de qualités et les agriculteurs essaient de la rendre toujours meilleure. Encore faut-il leur faire confiance et leur en donner les moyens. C'est ce que je verrais bien en conclusion de ce complément de votre texte.

Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com




Et une autre pétition sur

A mon sens, ce sont les services de communication des grands organismes de recherche publique qui sont en cause. Infiltrés par des fadas ? C’est possible. Mais surtout les services de communication déforment textes et discours des scientifiques dans le sens de la « doxa écologiste ». Un de mes amis appelle ceci : l’escrologie

Agriculture biodynamique : « Nous dénonçons les liens entre la recherche publique et un mouvement philosophico-religieux », Par un collectif de scientifiques et d'agriculteurs qui s’alarment de l’infiltration de l’anthroposophie dans des instituts comme l’Inrae et le CNRS (publié par Le Point)

L'agriculture contemporaine déchaîne les passions. L'encre coule pour dénoncer les problèmes liés aux pesticides, aux OGM et à la surconsommation carnée. Dans ce déferlement brûlant d'arguments, une agriculture prend de plus en plus de place dans l'espace associatif, médiatique et même institutionnel*.

De fait, l'agriculture biodynamique, considérée comme plus bio que bio par ses promoteurs – utilisation de quantités moindres d'intrants par rapport à l'agriculture biologique notamment –, est parvenue à faire oublier au grand public ses fondements réels et ses pratiques magiques.

La biodynamie a été théorisée par Rudolf Steiner en 1924. Celui que certains décrivent comme un philosophe est également à l'origine de l'anthroposophie, un mouvement occulte directement inspiré de la théosophie – dogme agrégeant plusieurs croyances religieuses – d'Helena Blavatsky.

>>> Influence de la Lune

L'anthroposophie postule par exemple que la Terre et les humains se réincarnent, que notre monde est traversé par des énergies cosmiques qui agissent sur des « corps subtils » – éthériques ou astraux. Tout cela régirait la vie sur Terre, la santé humaine, la hiérarchisation de supposées races humaines et la pousse des plantes.

L'agriculture biodynamique s'inscrit explicitement dans les concepts ésotériques et occultes de l'anthroposophie. D'ailleurs, parmi les concepts ésotériques de ce courant de pensée, nous pouvons citer les célèbres « préparations biodynamiques ». Les préparations 502 et 505 par exemple sont obtenues en fourrant des vessies de cerf et des crânes d'animaux domestiques avec respectivement des fleurs et des écorces de chêne, selon le cahier des charges Demeter. Les préparations sont ensuite diluées pour donner, selon les préceptes de la biodynamie, une « information » au sol, aux feuilles ou au compost.

Cette pensée est proche du concept de la « mémoire de l'eau » parfois invoquée pour donner des fondements théoriques à la pratique de l'homéopathie. La biodynamie postule également d'une influence de la Lune et des planètes lointaines sur les cultures. Toutes les allégations spécifiques à la biodynamie relèvent du domaine des pseudosciences.

Le dernier rapport de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) annonce un nombre de saisines concernant l'anthroposophie égal à celui de la scientologie et maintient ainsi une vigilance quant à une potentielle emprise mentale.

>>> Esprit critique

Nous, citoyens, chercheurs, enseignants, agriculteurs, dénonçons publiquement la position ambiguë de certaines institutions publiques vis-à-vis de cette agriculture particulière dont les fondements relèvent de croyances ésotériques et mystiques.

Ainsi, du 19 mars au 7 mai, se tiendra une série de conférences à l'initiative du Mouvement pour l'agriculture biodynamique (MABD) au cours desquelles interviendront des chercheurs de l'Université de Strasbourg, du CNRS et de l'Inrae**.

Nous dénonçons ici les liens contradictoires entre le monde de la recherche publique et un mouvement philosophico-religieux. L'intervention de chercheurs, dont certains ont déjà collaboré ou signé des articles à prétention scientifique avec des anthroposophes, exerçant, qui plus est, au sein de grands instituts de la recherche publique française, permet de douter de la place de l'esprit critique au sein de ces institutions et impacte clairement leur crédibilité vis-à-vis du grand public.

>>> Anges, gnomes et salamandres

En effet, nous nous interrogeons sur les références peu claires à la physique quantique et plus particulièrement à la conscience quantique dans un article académique en sciences sociales pour « permettre un dialogue constructif entre les sciences académiques et les praticiens de l'agriculture biodynamique »***. L'utilisation de la science ne sert ici qu'à donner un vernis de scientificité à des concepts pseudoscientifiques.

Nous nous interrogeons également sur l'utilisation de la spiritualité via l'agriculture biodynamique pour « "réenchanter" l'agriculture, de manière comparable et complémentaire aux savoirs autochtones » dans un autre article académique.

Dans la série de conférences prévues au printemps 2024 interviendra Jean-Michel Florin, coordinateur du MABD et coresponsable de la section Agriculture au Goetheanum, Université Libre de science de l'esprit – le siège social de l'anthroposophie).

Jean-Michel Florin donne également des formations sur les quatre éléments et signe des préfaces d'ouvrages tels que Message des êtres élémentaires. Un ouvrage postulant, selon les idées de l'anthroposophie, que le monde « subtil » est habité par des anges, des gnomes, des salamandres, des ondines et des sylphes****.

Les résumés de ces conférences, données à l'occasion du centenaire du « cours aux agriculteurs » de Rudolf Steiner, nous permettent d'avoir un aperçu assez clair du contenu. Aussi, vous pourrez entendre parler de :

*** « La théorie de la connaissance qui sous-tend l'approche steinérienne de la biodynamie. »
*** « La biodynamie interroge en profondeur les cadres et présupposés de la systémique agraire. »
*** « L'enjeu de la biodynamie serait ainsi "la réanimation du monde" au double sens vitaliste et spirituel de l'expression. »
*** « Nous avons ainsi montré que l'immunité de la vigne est à la fois plus active et plus réactive aux stress du climat et des maladies lorsqu'elle est cultivée en conduite biodynamique. »
*** « Influences lunaires et cosmiques sur la vie des plantes : voyage au cœur d'une controverse. »

Nous dénonçons ainsi l'utilisation de référence à des instituts de recherche tels que l'Inrae et le CNRS, ainsi que l'Université de Strasbourg et des instituts de recherche européens dans le but d'apporter une caution scientifique à l'agriculture biodynamique. Nous ne contestons pas la pratique de l'agriculture biodynamique, chacun étant bien sûr libre de ses croyances.

Nous ne contestons pas l'étude et la recherche portant sur l'agriculture biodynamique dès lors que ces études s'éloignent et se détachent de l'influence de l'anthroposophie et portent un regard objectif mais critique sur celle-ci. Mais nous contestons l'utilisation de la science comme tentative de légitimer une pratique non scientifique.

*Alim'agri, journal édité par le ministère de l'Agriculture, 2019, p58-59.

**Webinaire Recherche, Science & biodynamie.

***C. Rigolot, Quantum theory as a source of insights to close the gap between Mode 1 and Mode 2 transdisciplinarity : potentialities, pitfalls and a possible way forward. Sustain Sci, 2020. 7 C. Rigolot, M. Quantin, Biodynamic farming as a resource for sustainability transformations : Potential and challenges, Agricultural Systems, 2022.

****Message des êtres élémentaires, Karsten Massei, 2022.

Les premiers signataires de cette tribune : Catherine Regnault-Roger, professeur des Universités émérite, membre de l'Académie d'agriculture de France et de l'Académie nationale de pharmacie ; Léon Guégen, directeur de recherches honoraire Inrae, membre émérite de l'Académie d'agriculture de France ; André Fougeroux, membre de l'Académie d'agriculture de France ; Patrick Vincourt, ex-directeur Inrae ; Guillaume Lecointre, professeur du Museum national d'Histoire naturelle ; Christophe De La Roche Saint-André, chercheur CNRS (CRCM) ; Cyril Gambari, enseignant de biologie-écologie, lanceur d'alerte sur l'agriculture biodynamique ; Richard Monvoisin, didacticien des sciences, Université Grenoble-Alpes ; François-Marie Bréon, chercheur physicien-climatologue ; Jacques Blondy, ingénieur agronome ; Karine Lacombe, chercheuse et enseignante, Sorbonne Université…

Voir lepoint.fr

Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr



Maladies chroniques : pourquoi un patient sur deux ne suit pas son traitement malgré les risques, par Sandrine Cabut et Pascale Santi, le 19/02/2024

Dans les pays développés, la moitié des patients atteints de maladie chronique ne se conforme pas à leurs prescriptions médicales. En France, cette inobservance provoquerait, chaque année, 12 000 morts prématurées et plusieurs milliards d’euros de pertes pour l’Assurance-maladie.
Voir lemonde.fr


Les récentes manifestations d'agriculteurs et surtout le traitement qui en a été fait dans les mass media m'ont inspiré…

Dire "agriculteur" ou "paysan" est-ce la même chose ? J'ai été éleveur pendant un tiers de siècle et je ne délivre que mon opinion, par définition discutable. Pour moi un "paysan" est un fils de "paysan" et petit-fils de "paysan" ce qui suppose qu'il appartient à une classe sociale.

Fils de salariés en informatique et en horlogerie je ne me sens pas "paysan" ; par contre je me définis agriculteur (aujourd'hui retiré) au sens professionnel qui est aussi le sens légal à savoir maîtriser tout ou partie d'un cycle biologique. Métier vers lequel mes parents ne m'ont pas orienté et que n'ont pas repris mes enfants.

Demander aux aliments d'importation de respecter les règles de production que les européens s'imposent à travers la bonne (ou moins bonne) volonté des agriculteurs est d'évidence un élément de justice (non-concurrence déloyale). Ce serait également une incitation contraignante pour l'agriculture non-UE de s'orienter vers plus de social et d'environnemental, deux des trois piliers du développement soutenable. Et ça, ce se serait bon pour la planète !

Très cordialement,

Contact : Philippe FOLLIOT
Mél : phil(a)folliot.fr


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FAUX-CULS (Des) : J'ai déjà vu des faux-culs mais vous, vous êtes une synthèse !
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

In religion, faith is a virtue. In science, faith is a vice.
Jerry COYNE, biology professor (b. 1949)


Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 15 février 2024 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1088 dated February 12, 2024

>>> Latest available statistics for the efita newsletter (La newsletter efita de cette semaine n'a pas été encore envoyée)


Agriculteurs, développeurs, traducteurs… l'IA, aubaine ou menace pour ces métiers ? Par Florian Fayolle et François Vaneeckhoutte, dans Challenges, 16.02.2024 (réservé aux abonnés)

L’article évoque plusieurs métiers : la section agriculture, assez synthétique, débute à l’intertitre « Des agriculteurs soutenus par l’innovation ».
Voir challenges.fr


L'outil qui veille sur vos animaux (un outil issu de travaux conduits par le CEA. Voir le § suivant)

aiHerd est l'assistant parfait de l'éleveur ! L'outil vidéo basé sur l'IA qui, à lui seul, permet de suivre la santé de votre troupeau à tout moment.
Voir aiherd.io


aiHERD, la surveillance intelligente des troupeaux

Fondée en 2020, la start-up nantaise aiHerd a développé la première solution non invasive pour détecter de façon automatisée les pathologies des bovins, et plus largement toutes les anomalies comportementales au sein du troupeau. Une révolution dans le monde de l’élevage qui permet des avancées en termes de bien-être animal mais aussi de confort pour l’éleveur, et des gains de productivité représentant 500€ par vache laitière et par an.

Dans une ferme, l’œil de l’éleveur ne peut pas être partout. Pour la surveillance du troupeau, l’apport de l’intelligence artificielle est une véritable alliée. Appliquée à la vision par ordinateur, elle permet de récupérer des données extrêmement précieuses et s’avère un outil de pilotage visuel particulièrement efficace et fiable pour une exploitation. En détectant les pathologies bovines, en identifiant les périodes de chaleur propices à la reproduction, en fournissant des indicateurs de performance alimentaire, les caméras intelligentes deviennent un atout précieux pour l’éleveur avec à la clé, une moindre charge de travail.

La start-up AiHerd a été fondée par un vétérinaire spécialiste de la médecine de troupeau et fan de high-tech, qui s’est rapproché du CEA pour mettre au point sa solution. C’est dans les laboratoires du CEA qu’il a trouvé les meilleures technologies de vidéosurveillance associées à l’intelligence artificielle.
Voir cea.fr


Sciences et Pseudo-Sciences n°347 (janvier 2024) : Sexe et genre : peut-on oublier la biologie ?

>>> EditorialL : Hiérarchisation des peurs et priorisation des enjeux

>>> Sexe et genre
- Sexe et genre : peut-on oublier la biologie ? par Jean-Paul Krivine
- Sexe et genre : de quoi parle-t-on ? par Franck Ramus
- Sexe et genre : quelles conséquences dans les débats de société ? par Franck Ramus
- La médecine face à la transidentité de genre chez les enfants et les adolescents par Académie nationale de médecine
- Sexe et genre vus par un primatologue par Frans de Waal

>>> Pollution des sols agricoles
- Pollution des sols agricoles, quel est l’état des connaissances ? par Matthieu Bravin, Aude Rambaud, Jean-Paul Krivine
- Tour d’horizon des contaminats présentes dans les sols agricoles par Pierre Benoit, Emmanuel Doelsch et Matthieu Bravin
- Ne pas confondre contamination et pollution par Matthieu Bravin et Pascal Pandard
- L’évaluation des risques pour la santé humaine et celle des sols par Juliette Faburé, Angel Avadi et Matthieu Bravin
- Les pesticides, une menace pour la biodiversité terrestre par Laure Mamy, Stéphane Pesce, Wilfrid Sanchez et Sophie Leenhardt
- Microplastiques : Terre inconnue ? par Marie-France Dignac et Gabin Colombini



Accelerating Artificial Intelligence capabilities to sustainably advance agriculture (London, December 9, 2022)

CNH Industrial Ventures has acquired a 10% minority stake in Stout Industrial Technology (Stout). The US-based startup is focused on smart implements for agriculture that are powered by Artificial Intelligence (AI).

>>> Enhancing our See & Act machine learning capabilities

See & Act allows machines to carry out tasks based on sensor-detected data. Stout has demonstrated results in this field with their Smart Cultivator – a software controlled implement for tractors that uses cameras, AI and proprietary vision technology to distinguish crops from weeds. Once identified, the implement simultaneously cultivates crops and removes weeds.

Ultimately this technology simplifies cultivating and weeding for our customers, letting them perform the tasks simultaneously – and without the use of chemicals. Stout’s existing platform expands our mechanical weeding product offering and will accelerate our development of further cultivation solutions. Stout machines will soon be distributed via our New Holland brand’s dealer network.

Smart implement technology is one of the many ways that CNH Industrial is Breaking New Ground for the world’s farmers.

Note: CNH = CASE IH + STEYR Tarctoren + Ventures

See cnh.com


Unleash the power of AI for precision weeding & cultivating by Stout (CNH participation)

>>> The smart cultivator
The Stout Smart Cultivator is a software-defined, tractor drawn implement that uses machine vision and artificial intelligence to cultivate and weed fields using mechanical blades. We built the Smart Cultivator because everything else kept breaking down in the field and removing crops as well as weeds.  We know that dependability and accuracy are important.

The machines are purpose-built to work in the field, day and night. Since the machines are software-defined, their capabilities will only increase over time which protects your investment and ensures that your Stout implements continue to add more and more value to your program the longer you own them.

>>> Supported commodities
The Smart Cultivator, equipped with Stout’s True Vision software, is designed to have the ability to learn a wide range of crops. Currently, the Smart Cultivator is weeding and cultivating the wide variety of row crops listed below. Is your specific crop not listed? Get in touch with our team to share which crop you believe the Smart Cultivator should learn next!
See video
See stout.ai




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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FÊLÉS (Les) : Bienheureux soient-ils, car ils laisseront passer la lumière.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

To bear up under loss, to fight the bitterness of defeat and the weakness of grief, to be victor over anger, to smile when tears are close, to resist evil men and base instincts, to hate hate and to love love, to go on when it would seem good to die, to seek ever after the glory and the dream, to look up with unquenchable faith in something evermore about to be, that is what any man can do, and so be great.
Zane GREY, author (31 Jan 1872-1939)



Informatiques et réseaux


Censés améliorer l’adhésion aux traitements médicaux, les outils numériques déçoivent, par Sandrine Cabut et Pascale Santi, 19/02/2024

Alarme sur smartphone, envoi de SMS, pilulier électronique, médicament connecté… Les nouvelles technologies développées pour améliorer l’adhésion thérapeutique sont une aide pour les patients, mais ne remplacent pas la relation soignant-soigné.
Voir lemonde.fr


Windows Server 2025 : zoom sur 6 fonctionnalités majeures, par Clément Bohic, 7 février 2024

Windows Server 2025 est attendu…cette année. Au delà du modèle de paiement à l’usage, via Azure, voici six fonctionnalités majeures à découvrir.
Voir itespresso.fr


IA : Google ouvre un nouveau centre de recherches sur l'IA à Paris

Google France ouvre un hub pour la recherche et le développement de l’Intelligence Articielle (IA) dans le 9ème arrondissement de Paris. Il doit rassembler plus de 300 chercheurs et ingénieurs, notamment des équipes de Google DeepMind et de Google Research.
Voir silicon.fr


Focus sur 6 enseignes qui innovent en matière de RSE, avec le concours Mood Media le 16 févr. 2024

L'environnement et l'écologie sont des sujets au coeur des préoccupations actuelles des retailers et de la société en général. C'est pourquoi les entreprises se mobilisent pour répondre à la fois à ces enjeux et aux nouvelles attentes des consommateurs. En effet, 73 % d'entre eux considèrent les pratiques durables comme importantes en magasin (étude Mood Media). En ce sens, les marquent intègrent des stratégies innovantes. Mood Media vous invite à découvrir ce mois-ci 6 enseignes qui innovent en matière de RSE !
Voir ecommercemag.fr


Intelligence Artificielle... Sora : comment fonctionne le nouveau modèle text-to-vidéo

OpenAI, l'inventeur de ChatGPT, lance un nouveau modèle text-to-vidéo qui impressionne par sa qualité. Appelé Sora, il est pour le moment réservé aux tests de quelques professionnels.
Voir itespresso.fr


By the Well, by Paul Seignac

29/02/2024
 


On the Way to Market by Paul Seignac

29/02/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (Ma) : Pendant douze ans, on a fait chambre commune mais rêve à part.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

On stage, I make love to 25,000 different people, then I go home alone.
Janis JOPLIN, singer-songwriter (1943-1970)




Agricultures


Consommation des produits phytos : ni trop ni trop peu, une situation plutôt satisfaisante, sauf pour les extrémistes !

 



Rapport de l’Académie d’agriculture de France sur les réserves de substitution : quelques conditions préalables à leur développement (version 9, 13/02/2024)
Voir rapport de l’AAF


Avis de l’Académie d’agriculture de France sur les réserves de substitution : quelques conditions préalables à leur développement
Voir academie-agriculture.fr


Ma remarque (GW) : Il me semble que le rapport sur les bassines comporte un « angle mort » qui est la possibilité d’installer des panneaux solaires flottants ou non sur les bassines, les protégeant, et en quelque sorte "doublant" leur utilité. À noter que cette idée n'est pas de moi mais de notre ami R. Autellet.
Sans doute, Mme Stéphanie MAHIEU, chargée de mission au pôle national Agri-photovoltaïsme de l’INRAe, pourrait-elle nous apporter des éléments sur la faisabilité d’une telle installation de panneaux solaires sur les bassines.


Écophyto : fin du Nodu et c’est la panique chez les écolos, pourtant rien n’a vraiment changé !

Depuis que Gabriel Attal a annoncé la fin du Nodu – un indicateur purement quantitatif – dans Ecophyto, c’est la panique chez les écologistes. Pourtant rien n’a véritablement changé. Décryptage.
Voir vidéo de GRW


Mon sentiment (GW) : Gil Rivière-Wekstein est certainement un des meilleurs analystes des politiques agricoles. Il est certain que la réduction drastique de la consommation de phytos n’a aucun sens économique, ni écologique pour au moins trois raisons :

- il vaut mieux produire le plus possible sur la plus petite surface possible en culture pour libérer du terrain pour sauvegarder la biodiversité.

- sans phyto, il faut multiplier les surfaces cultivées par 2 à 3 ce qui serait fatal pour la biodiversité.

- le non-labour serait autrement profitable pour la nature que la réduction de la consommation de phytos,  parce que facteur de fixation du carbone atmosphérique dans les sols.

Cependant, si on doit conserver un indicateur de consommation de phytos, pourquoi ne pas adopter le indicateur européen ?


Produits alimentaires et pesticides : où est la déontologie du consumérisme ?

Dans son numéro de février 2024, 60 Millions de Consommateurs nous a livré un exemple caricatural de manipulation de l'opinion s'agissant de la présence de pesticides... de traces... dans les produits alimentaires. L'alimentation du fonds de commerce prime sur la déontologie. Et c'est un phénomène récurrent.
Voir André Heitz


Être agriculteur, une liberté « très chère payée »

Pas de 35 heures, de weekend ou de vacances... En travaillant sept jours sur sept, avec des journées à rallonge et un rythme épuisant, nombre d'agriculteurs ne gagnent même pas l'équivalent d'un Smic, voire flirtent avec le seuil de pauvreté.
Voir agri-mutuel.com


Le tour du monde, 1860, par André Henri Dargelas (1828-1906)

29/02/2024
 


Pendant que le maître dort, 1850, par André Henri Dargelas (1828-1906)

29/02/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (Une) : Quand on entend ce qu'elle dit, c'est qu'elle n'est pas vraiment jolie.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

A hungry man is not a free man.
Adlai STEVENSON II, lawyer, politician, and diplomat (1900-1965)



Du côté des écrivains et artistes paysans

> Prix Jean de La Brète, concours de nouvelles sous l’égide de l’association des écrivains et artistes paysans

> Un nouveau prix pour Patrick De Meerleer, pour son livre: La Nouvelle Amazonie

> Un prochain ouvrage pour Clément Mathieu


Enfants jouant, par Jan Walraven (1827 - c.1863)

29/02/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMMES (Les) : Elles ne prennent pas d'amants pour courir les garçonnières mais pour décorer leurs salons.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Leaving home in a sense involves a kind of second birth in which we give birth to ourselves.
Robert Neelly BELLAH, sociologist and author (1927-2013)



Agenda


Séminaire sur la question de l'apport des sciences comportementales aux transitions

5 mars 2024 - PARIS et via Zoom

> Introduction par Barbara BOUR-DESPREZ

Exposé(s)
> Les sciences comportementales dans l’accompagnement de l’action publique en réponse aux attentes des usagers
Mariam CHAMMAT, directrice de projet Sciences comportementales à la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP)

> Pertinence des sciences comportementales pour favoriser la transition agro-écologique
Sophie THOYER

> Transitions et changements de comportement : leviers individuels et collectifs
Anaïs ROCCI, Sociologue à la direction exécutive prospective et recherche de l’ADEME

> Les sciences cognitives dans le déterminisme de la décision faisant appel aux sciences comportementales
Thibaud GRIESSINGER, Docteur en sciences cognitives, chercheur indépendant sur cerveau et transition écologique

> Conclusions par Claude DEBRU
Voir academie-agriculture.fr


Le Chat sportif

29/02/2024

 


Place des agricultures intra-urbaines dans les processus écologiques de la ville

6 mars 2024 - Paris et sur youtube.com

L’agriculture urbaine revêt de nombreuses formes tant portées par des professionnels (micro-fermes, productions pour les AMAP, restaurants, épiceries fines, etc.) que par des particuliers (jardinage en balcon et terrasses, jardins partagés, etc.). Ces agricultures sont en plein développement dans la plupart des villes et interrogent sur leurs relations avec les processus écologiques qui soutiennent une nature en ville, voire une biodiversité fonctionnelle de plus en plus souhaitée. De nombreuses questions se posent alors sur le rôle que peut jouer l’agriculture urbaine sur l’installation et le maintien de cette biodiversité en ville ; elles concernent aussi bien les productions sur bâtiments ou en pleine terre que la place donnée demain à la végétalisation des espaces publics ou privés intramuros. La séance n’abordera que l’intra-urbain déjà riche en questionnement et original dans ses objectifs. Le périurbain (maraichage notamment) a déjà été présenté en séance et sera aussi l’objet d’une future séance dans ces rapports écosystémiques entre ville et campagne.

Outre les objectifs de production (légumes, fruits, fleurs), nous nous proposons de faire un point sur 1) quels rôles les surfaces de production agricole ou potagère peuvent jouer dans l’organisation des biodiversités urbaines (trame verte, habitat pour les espèces, protection des sols, etc.) ; 2) quels sont les services socio-écologiques fournit par  un sol cultivé en milieu urbain et 3) comment des acteurs de l’agriculture urbaine, favorisent ou défavorisent la diversité des espèces spontanées végétales et animales et leurs interactions (écosystèmes).

Introduction par Philippe CLERGEAU

Exposé(s)

> Les agricultures urbaines et leur rôle de support pour la biodiversité en ville
Sophie JOIMEL, Maître de conférences Agroparitech

> Comment les agricultures urbaines nous amènent à repenser notre rapport aux sols urbains
Geoffroy SÉRÉ, Professeur à l’université de Lorraine

> Favoriser la biodiversité dans l'agriculture urbaine sur toiture
Nicolas BEL, Cofondateur de l’entreprise TOPAGER

> Conclusion par Christine AUBRY
Voir academie-agriculture.fr


Niveau enfant - 1

29/02/2024
 


13ème édition des États Généraux des RIP (Réseaux d’Initiative Publique)

28 mars - Franciscaines - DEAUVILLE
Au programme l'actualité du déploiement du THD (Très Haut Débit) en France et les perspectives ouvertes par le mouvement des Territoire Intelligents et Durables pour créer de nouveaux services utiles aux collectivités et aux administrés...

Voir Programme et Inscriptions


Forum Bois Construction (FBC) 2024

3 avril - 5 avril - ÉPINAL - NANCY

Après « La neutralité carbone », « L’Europe biosourcée », le thème proposé pour 2024 « Stocker le carbone » se rapporte à la fois aux enjeux de la forêt, de la production des matériaux, de la transformation, de la mise en œuvre et de la réutilisation des matériaux de la construction et de l’aménagement biosourcés.

 


12th European Algae Industry Summit

17 - 18 April 2024 - London
See Agenda


Tech Hub Live

July 29-31, Iowa Events Center, DES MOINES, Iowa

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Niveau enfant - 2

29/02/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMMES (Les) : S'il fallait qu'elles s'occupent d'où vient l'argent qu'elles dépensent, les bijoutiers pourraient plier boutique.Michel Audiard

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

There is no absurdity so palpable but that it may be firmly planted in the human head if you only begin to inculcate it before the age of five, by constantly repeating it with an air of great solemnity.
Arthur Schopenhauer, philosopher (1788-1860)




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Salon de l’agirculture ou de l’aigriculture ? Par Alexandre Abellan, 23 février 2024

Changement de donne ce Salon International de l’Agriculture : d’habitude, le président de la République pouvait dérouler lors de la traditionnelle journée d’inauguration ses rendez-vous d’échanges nourris et d’annonces sur les revendications aux divers secteurs agricoles. S’il y avait parfois un peu de chahut à la porte de Versailles, cela n’a rien de comparable avec l’ampleur de la grogne agricole qui s’exprime depuis janvier, ne cesse de secouer les territoires et devrait animer, d’une manière ou d’une autre, la grand-messe de l’inauguration présidentielle ce samedi 24 février.

Après de multiples manifestations et actions, plus ou moins spontanées et plus ou moins réussies, il y a déjà eu de l’écoute et des annonces. Deux postures que l’exécutif ne peut plus mobiliser sans enflammer la colère : il lui faut désormais mettre en œuvre ses promesses de simplification, d’accompagnement aux transitions (agroécologiques et climatiques) et surtout de valorisation (la juste rémunération étant un constat à incarner concrètement). Et si un grand débat présidentiel est annoncé, c’est moins un grand cap théorique qu’un bilan concret qui est attendu.

Si la filière vin n’est clairement pas la plus mal lotie (avec de premiers versements réalisés pour son fonds d’urgence à 80 millions € et des négociations en cours pour l’arrachage sanitaire à 150+250 millions €), elle a suffisamment subi de chocs ces dernières années pour mériter un soutien à la hauteur de ses difficultés (commerciales, climatiques, environnementales, géopolitiques, sociétales…). Particulièrement résilients, les opérateurs de la filière vin ont surtout l’habitude de se taire, de faire comme si cela allait s’améliorer et de faire le dos rond. Ayant désormais crevé l’abcès de la crise, les producteurs et metteurs en marché de vin assument : ils font face à des temps incertains les mettant à mal.
.../...
Voir vitisphere.com


Du côté de pleinchamp.com : Agriculture bio : stop ou encore ? (Certains imaginent que la Bio sera financée par la restauration collective sous pression de l’État qui sait toujours mieux que nous ce qui est bon pour nous, c'est possible mais loin d'être certain dans tous les cas – GW)

[Edito] A l’approche de la présentation du plan Ambition bio pour la période 2023-2027, la Fnab attend du soutien et des moyens à la hauteur des 18% de SAU visés à fin 2027. Tout sauf une utopie selon une étude de la Fondation pour la nature et l’homme.

Pour les acteurs de l’agriculture biologique comme pour le gouvernement, c’est probablement un moment de vérité qui va se jouer pendant le Salon de l’agriculture, au cours duquel le ministère de l’Agriculture devrait dévoiler le plan Ambition bio pour la période 2023-2027. Depuis deux ans, l’AB est aux prises à une crise de la demande, sous l’effet d’une perte de pouvoir d’achat des consommateurs, d’une confusion sur les éco-labels, de sur-marges et de déréférencement en grande distribution, de défauts de structuration dans certaines filières ou encore de la faiblesse de la commande publique, au regard des 20% d’Egalim. Cependant, le gouvernement garde toujours pour trajectoire un taux de 18% de SAU à fin 2027, conformément à l’objectif inscrit dans le Plan stratégique national. Pour rappel, après avoir franchi la barre des 10% en 2021 (10,4% exactement), le taux avait plafonné à 10,7% en 2022, entérinant l’atterrissage des conversions et des prémices de déconversion, après des années de croissance à deux chiffres, tous indicateurs confondus.

>> Archipélisation versus massification

Il faudra attendre encore quelques mois pour connaitre le taux 2023, qui pourrait acter un « blocage » du compteur autour de 10%. Si la Fnab anticipe une dynamique à l’œuvre sur de petites exploitations, elle appréhende une panne de conversion au sein des structures plus conséquentes. Le tout lui fait craindre un phénomène « d’archipélisation » de la bio, contraire à l’objectif de « massification », lequel serait de nature à faire de la bio le porte-étendard de la transition agroécologique de la ferme France. Sauf si. Sauf si le gouvernement met les moyens à la hauteur des prétendues ambitions. Outre la pérennisation du crédit d’impôt de 4500 euros jusqu’en 2027 (contre 2025 en l’état), la Fnab réclame notamment un écorégime à 145€/ha (au lieu de 93€/ha en 2023), un montant qui permettrait de compenser au moins en partie la perte de l’aide au maintien, décrétée en septembre 2017 en plein salon Tech&Bio.

>> Avec 6,5% de bio à la maison et 20% en restau « co », le compte est bon

En prenant cette décision, l’Etat livre alors l’agriculture biologique aux lois du marché. Sauf que les défenseurs de l’agriculture biologique ont toujours considéré l’aide au maintien comme un moyen de rémunérer les aménités positives de la bio quand le conventionnel ne supporte pas les conséquences de ses impacts sur le milieu (fermeture de captages, dépollution, érosion de la biodiversité...). Le fait que l’agriculture conventionnelle peine à vendre des PSE (Paiements pour services environnementaux) ou des crédits carbone aux acteurs privés est assez révélateur des limites éco-philanthropiques du marché.

Mais l’État peut encore rattraper le coup, en forçant la main aux entreprises de restauration collective, aux collectivités... et à lui-même.
…/…
Voir pleinchamp.com

Bad news; and Pensive thoughts by Walter Langley (1852 – 1922)

29/02/2024
 


Old woman pealing potatoes by Walter Langley (1852 – 1922)

29/02/2024
 


Du côté d’André Heitz

> Pour la première fois, des scientifiques modifient le microbiome des plantes pour protéger les cultures contre les maladies

> Écophyto : press delete !

> Des scientifiques découvrent une hormone végétale qui stimule la croissance des plantes de 30 %

> Nouvelles techniques génomique: faut-il leur dire adieu ?

> Voyage d'étude au Brésil – le retour : Rio – Rommerskirchen

> Les inondations (en Allemagne) et leurs conséquences

> Si votre enfant ne peut pas manger plus de 340 pommes moyennes par jour, vous pouvez renoncer aux produits biologiques

> Allemagne : la disparition des fermes en accéléré : la moitié des fermes disparaîtront d'ici 2040

> Nouvelles techniques génomiques : faut-il leur dire adieu ?

> Voyage d'étude au Brésil – le retour : Rio – Rommerskirchen

> La performance ESG, une opportunité ?

> Enfin ! Une nouvelle approche, plus scientifique et axée sur les résultats, pour définir l'agriculture régénératrice

> Pois, féveroles, soja (si nous renonçons à la mise en jachère de 4 % des terres, pour mettre en place des légumineuses, en Allemagne)

> La terre arable : comment les agriculteurs peuvent améliorer la teneur en humus avec des engrais

> Face aux conditions météorologiques extrêmes, les scientifiques cherchent à adapter les cultures

> Émulsifiants d'additifs alimentaires et risque de cancer : tremblez, braves gens !

> Décrypter le lien entre alimentation et cancer

> Manifestation des paysans « Nous en avons marre » en Allemagne : moins de participants, plus de pression

   


Du côté de la Fnsea

> Salon International de l’agriculture 2024: Retrouvez la FNSEA Hall 4 – sur le stand 68 – Allée C du 24 février au 3 mars 2024

La 60 e édition du Salon International de l’Agriculture (SIA) se tient du 24 février au 3 mars 2024 à Paris Expo – Porte de Versailles.

Depuis le mois de novembre 2023, l’agriculture française est au cœur d’une mobilisation sans précédent pour réclamer dignité, revenu et visibilité. La FNSEA a porté avec les Jeunes Agriculteurs 122 mesures pour remettre la souveraineté alimentaire et le goût d’entreprendre en agriculture au cœur des priorités de la Nation.

Dans ce contexte, le SIA 2024 se présente comme un temps éminemment politique, car y sont attendues la traduction concrètes des engagements du Gouvernement. Les agriculteurs sont donc fortement mobilisés et à l’écoute des avancées qui leur seront présentées.

Mais il ne serait pas juste de réduire le SIA à son seul aspect institutionnel : le Salon International de l’Agriculture a toujours représenté pour la FNSEA un grand temps festif, une semaine d’expression de la fierté des métiers de l’agriculture et de rencontres avec les visiteurs pour continuer à tisser le lien indispensable entre agriculture et alimentation.

Et c’est pour accueillir ces échanges nécessaires et assurer une meilleure connaissance de toute les facettes de l’agriculture française que la FNSEA sera présente cette année avec un stand totalement rénové et largement ouvert.

Valeurs agricoles et valeurs olympiques, compétitivité, ruralité, transitions environnementales et énergétiques françaises et européennes, solidarité, emploi, attractivité des métiers et innovations formeront les axes forts des nombreux événements qui se tiendront toute la semaine.

Notre objectif : permettre à toutes et tous de mieux saisir la richesse du secteur agricole, ses opportunités d’avenir et son dynamisme. C’est le cœur de la mission de la FNSEA dont la raison d’être est de « s’engager avec les femmes et les hommes qui ont le goût d’entreprendre en agriculture, pour des territoires vivants et dynamiques ».
Télécharger le dossier de presse complet

> Deux ministres pour l’agriculture : la FNSEA espère que les dossiers avanceront deux fois plus vite !

A l’heure où les agricultrices et les agriculteurs de France attendent un changement immédiat et profond de logiciel, en France et en Europe, pour redonner dignité, juste rémunération et visibilité sur leur avenir, le travail ne manque pas. Nous espérons qu’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, reconnue pour sa force de travail saura rapidement prendre en main les dossiers portés par la FNSEA pour le monde agricole.

La FNSEA rappelle que les enjeux, mis en évidence depuis plus de trois mois de mobilisations sur l’ensemble du territoire, attendent des réponses concrètes et pratiques, au-delà des annonces du Premier Ministre de la semaine dernière, et dans un délai fixé au Salon de l’Agriculture.

À ce stade, force est de constater que le travail doit s’accélérer pour respecter le délai.

Souhaitons donc que la présence de deux ministres permette d’aller deux fois plus vite…

> Le Parlement européen fait le choix de l’innovation et de la science avec un accès aux NGT encadré

Le 7 février 2024, le Parlement européen a adopté, en séance plénière, sa position sur le projet de règlement visant à encadrer l’utilisation des nouvelles techniques d’amélioration des plantes (NGT). Le Collectif en faveur de l’innovation variétale, instauré en 2019 et représentant de nombreux acteurs des filières agricoles et alimentaires françaises, se félicite de cette étape importante après 4 années de travaux intenses menés par la Commission européenne. Ce vote reflète une prise en compte des moyens et potentiels que proposent la science et l’innovation pour relever les enjeux agricoles et environnementaux, grâce à un cadre juridique clair et adapté.

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FERMER (La) : C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Throw your dream into space like a kite, and you do not know what it will bring back, a new life, a new friend, a new love, or a new country.
Anais NIN, author (21 Feb 1903-1977)

 
Opinions et curiosités du web (2)


Il demande à cette dame ce qu'elle fait seule en croisière, sa réponse le laisse sans mot...

Il y a environ 2 ans, ma femme et moi nous trouvions sur un bateau de croisière en Méditerranée. Un soir au moment du souper, nous avons remarqué une dame âgée qui était assise seule en attendant son repas. J’ai remarqué que tout le personnel à bord semblait très bien la connaître. J’ai demandé à notre serveur qui elle était, m’attendant à entendre qu’elle était la propriétaire du bateau ou de la compagnie de croisière, mais il m’a répondu que tout ce qu’il savait, c’est qu’elle venait de faire les quatre dernières croisières, aller-retour.

Alors que nous quittions la salle à manger un certain soir, mon regard a croisé le sien et je suis allé la saluer. Nous avons discuté et je lui ai dit que je ne comprenais pas pourquoi elle venait de faire quatre croisières aller-retour sans même quitter le navire ? Sa réponse m’a complètement surpris !

« Car c’est bien moins cher qu’une maison de retraite ! », m’a-t-elle lancé tout bonnement.

Et bien c’est décidé, pas de maison de retraite pour moi dans le futur !!! Quand je serai vieux, c’est définitivement sur une croisière que je veux passer mon temps. Puis la dame âgée m’a expliqué que le coût d’une maison de retraite est d’environ 200 $ par jour. Elle a ensuite ajouté ceci :

« J’ai vérifié les réservations de cette compagnie de croisière et avec les voyages long terme que je fais et mon rabais de l’âge d’or, cela me coûte 135 $ par jour. Il me reste donc 65 $ par jour pour :

1. Des petites gâteries qui me coûtent environ 10 $ par jour.

2. Je peux prendre jusqu’à 10 repas par jour (de nourriture fantastique et non de mets décongelés et préparés d’avance) si je souhaite aller au restaurant, ou même me les faire livrer à ma chambre et prendre chaque jour le déjeuner au lit.

3. Cette croisière m’offre le choix de trois piscines, une salle d’entraînement, des laveuses et sécheuses gratuites, ainsi que des spectacles chaque soir.

4. Tous les produits de nécessité sont gratuits : pâte dentifrice, rasoirs, savon et shampoing.

5. On me traite comme une cliente et non une patiente. Un petit 5 $ de plus en pourboire m’assure d’avoir tout le personnel pour répondre à mes moindres besoins ou désirs.

6. J’ai finalement pu apprendre à danser la salsa !

7. Je rencontre de nouvelles personnes tous les 7 ou 14 jours !

8. Télévision brisée ? Ampoules de lumière ou matelas à changer ? Aucun problème !! Le personnel va tout fixer et s’excuser pour le dérangement.

9. Draps propres et nouvelles serviettes chaque jour, sans avoir à le demander !

10. Si vous tombez et vous brisez la hanche dans une maison de retraite vous êtes sur l’assurance maladie; si vous tombez et vous brisez la hanche sur le bateau de cette compagnie on vous offrira une suite pour le reste de votre vie !

11. Il y a TOUJOURS un médecin à bord.

Et maintenant le meilleur de tout ça !!! Voudriez-vous voir l’Amérique du Sud, le Canal de Panama, Tahiti, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Asie ou n’importe quel endroit de votre choix ? Cette compagnie a un bateau qui vous y emmènera !

Alors ne me cherchez pas dans une maison de retraite, regardez plutôt du côté du quai !!

P.S. : Et n’oubliez pas, quand vous mourrez, on vous balance par-dessus bord et ça ne vous coûte rien !!!

The Corn Harvest by Achille Glisenti (Italian, 1848-1906) - Civic Museums of Brescia (Italy)

29/02/2024
 


A peasant women giving out bread, by Franz von Defregger

29/02/2024
 


Pensée sur le rire en temps de crise (et pas seulement !)

Le rire permet de se détendre, ce qui est fort utile en temps de crise, mais aussi de ressentir des émotions, de réfléchir et de se remettre en cause.
Blandine MÉTAYER, comédienne et auteure


Autre pensée du jour pour en rire

J’aimerais faire une proposition qui devrait mettre d’accord les ultrareligieux et les mécréants. Les intégristes foutent la paix aux autres pendant la vie sur terre, et en échange, les athées s’engagent à ne pas contester la loi de Dieu pendant toute la durée de l’au-delà. Et comme ça. Tout le monde est content.
Philippe GELUCK


Hydrogène naturel : selon cette étude, les réserves mondiales seraient colossales

Un rapport de l'US Geological Survey (USGS) ferait état de milliards de tonnes d'hydrogène naturel enfouies dans les profondeurs de la Terre.
Voir h2-mobile.fr/


Production mondiale d’automobiles
Voir statistiques
Voir vidéo


Restez dans votre fauteuil et regardez !
Voir vidéo


Présence et utilité du bois dans la construction de la piscine des JO : cette prouesse technique va réduire l’utilisation du chauffage

Voir lefigaro.fr
29/02/2024
 


Du côté de Jojo (juste un jeu - ici sexiste - avec les mots, pas une opinion !)

FILLE (La) : Si elle fait quatre-vingt-quinze de tour de poitrine et trente-deux de tour de tête, elle ne peut pas être vraiment mauvaise ; elle peut être seulement légèrement sotte.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

There is nothing worse than a sharp image of a fuzzy concept.
Ansel Adams, photographer (1902-1984)


Du côté de Auguste Derrière - 1

 


Robots and happy workers: Productivity surge helps explain US economy’s surprising resilience, by Paul Wiseman, February 21, 2024

WASHINGTON (AP) — Trying to keep up with customer demand, Batesville Tool & Die began seeking 70 people to hire last year. It wasn’t easy. Attracting factory workers to a community of 7,300 in the Indiana countryside was a tough sell, especially having to compete with big-name manufacturers nearby like Honda and Cummins Engine.

Job seekers were scarce.

“You could count on one hand how many people in the town were unemployed,” said Jody Fledderman, the CEO. “It was just crazy.’’

Batesville Tool & Die managed to fill just 40 of its vacancies.

Enter the robots. The company invested in machines that could mimic human workers and in vision systems, which helped its robots “see” what they were doing.

The Batesville experience and others like it have been replicated countlessly across the United States for the past couple of years. Chronic worker shortages have led many companies to invest in machines to do some of the work they can’t find people to do. They’ve also been training the workers they do have to use advanced technology so they can produce more with less.

The result has been an unexpected productivity boom, which helps explain a great economic mystery: How has the world’s largest economy managed to remain so healthy, with brisk growth and low unemployment, despite brutally high interest rates that are intended to tame inflation but that typically cause a recession?

To economists, strong productivity growth provides an almost magical elixir. When companies roll out more efficient machines or technology, their workers can become more productive: They increase their output per hour. A result is that companies can often boost their profits and raise their employees’ pay without having to jack up prices. Inflation can remain in check.
.../...
See apnews.com


Du côté de Auguste Derrière - 2

29/02/2024
 


Plantix: more than a crop doctor driven by AI

The Plantix app helps farmers to detect pests and diseases on crops within seconds. It works on Android phones.
See futurefarming.com


The 2024 list of agrifood corporates making regenerative agriculture commitments, by Jennifer Marston

A non-exhaustive look at agrifood corporates’ goals and ambitions for bringing better farming practices to their supply chains.

The last time we compiled a list of agrifood corporates making regenerative agriculture commitments, it took hours upon hours of reading between corporate jargon lines to understand a handful of companies’ goals.

>>> What a difference a couple years makes.

In 2024, most major food companies have a page on their websites dedicated to regenerative agriculture (sometimes used interchangeably with “sustainable” agriculture); a large portion of these have clear goals with target dates, too.

The following list is a non-exhaustive look at those goals and ambitions, focusing on many of the world’s largest agrifood corporations.

Last time, I mentioned one big challenge is that “regenerative agriculture” still has no set definition. While that still holds true, the bigger observation in 2024 is the number of companies leaning heavily on sustainability jargon to describe goals. With greenwashing pretty rampant nowadays, it will be important to check beneath the PR-friendly language at the actual acres, dates, practices and prescriptions.

As detached observers, we’re not making that judgement call for any of the following companies. Rather, this list is a summary of agrifood corporate involvement in regenerative agriculture. The hope is that it can aid in some small way with tracking progress and holding everyone accountable.
…/…
See agfundernews.com


Du côté de Auguste Derrière - 3

29/02/2024
 


Sense-prescribe-act: Sentera takes on precision weed management with alternative to See & Spray, By Jennifer Marston, February 15, 2024

As regulatory pressure to reduce herbicide use increases, Sentera adds precision weed management to its tech stack.
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Sense-prescribe-act: Sentera takes on precision weed management with alternative to See & Spray

Weed control has been relatively straightforward for the last couple decades. Seed traits were engineered to tolerate glyphosate herbicide (e.g., Roundup). Farmers planted the seeds, blasted the field with glyphosate, and watched the weeds die and the crops survive.

But while herbicide-resistant weeds have existed since the mid-twentieth century, their numbers have especially proliferated over the last decade. Overuse has reduced chemical solutions’ efficacy at the same time weeds have evolved to tolerate herbicides such as glyphosate. This is happening all over the world.

Enter precision weed management, a catch-all phrase for the various tools and technologies that promise weed control with less reliance on herbicides (or none, in some cases).

Minnesota-based Sentera recently entered this segment with an aerial scouting technology that can detect weeds and generate data about when and where to spray, and with which chemical cocktail. [Disclosure: Sentera is a portfolio company of AgFunder, AFN’s parent company.]

The company started as a platform diagnosing high-resolution imagery, converting it into agronomic data on things like plant nutrition and field health. The idea was, and remains, to assist agronomists in their decision-making processes throughout the season via precision ag tools; its newly launched weed tech is very much along those lines.
.../...
See agfundernews.com

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


What the Latest US Farm Census Says About the Changing Ag Landscape
See civileats.com


An Optimist’s Guide to the Planet

An Optimist’s Guide to the Planet captures Nikolaj Coster-Waldau’s search for people across the globe who are helping drive humanity toward a brighter, more sustainable future.
See bloomberg.com


At last! A new, more science-based, outcomes-focused approach to defining regenerative agriculture, by Dr Julian Little, October 2023, in Science for Sustainable Agriculture

The recent publication of the SAI Platform’s global framework document for defining and measuring the outcomes of regenerative agriculture provides a welcome and much-needed injection of science-based thinking. In expressing the resource use and environmental impacts of regen ag farming practices per unit of production, this model provides a more meaningful and evidence-based approach to measuring farm-level sustainability than other more subjective models such as the Sustainable Food Trust’s Global Farm Metric and the Sustainable Markets Initiative, writes Dr Julian Little.
See scienceforsustainableagriculture.com


Reader Digest Joke

 


Alcool addiction

29/02/2024
 

 


Our World in Data published a new topic page on Artificial Intelligence

Artificial intelligence (AI) capabilities have advanced in dramatic ways over the past decade. For example, in the ability to generate photorealistic images — including, in the past couple years, from almost any text prompt.

AI systems already have a large impact on our lives — they increasingly shape what we see, what we believe, and what we do. And given recent increases in investment, we should expect AI technology to become even more powerful and impactful in the years and decades to come.

How exactly powerful AI systems are built and used will be very important for the future of our world, and our own lives.

All technologies can have positive and negative consequences, but with AI the range of these consequences is extraordinarily large: the technology has an immense potential for good, but also comes with large downsides and high risks.

A technology that has such a large impact on our society needs to be of central interest to people across our entire society. But, the question of how this technology will be developed and used is currently left to a small group of entrepreneurs and engineers.

With our publications on artificial intelligence, we want to help change this status quo and support a wider engagement by society.

On our new page, you will find a series of articles and an overview of AI-related metrics that let you monitor what is happening and where we might be heading. We hope that this work will be helpful for the growing and necessary public conversation on AI.

 


The brief history of artificial intelligence: The world has changed fast – what might be next?

To see what the future might look like it is often helpful to study our history. That is what we do in this article — retrace the brief history of computers and artificial intelligence to see what we can expect for the future.

How rapidly the world has changed becomes clear from how even recent computer technology feels ancient to us today. In the ‘90s, mobile phones were big bricks with tiny green displays. Two decades before that, the main storage for computers was punch cards.

In recent years, the capabilities of AI systems have been developing very rapidly, thanks to large increases in investments and resources like data and computation.

This has led to the use of these systems in a wide range of new, real-world domains, from helping to make progress on some of the hardest problems in science, to helping determine whether you should get a loan or a job, to being used in weapons and autocratic surveillance systems.

The wide range of applications makes clear that this is a very general technology that can be used by people for some extremely good goals — and some extraordinarily bad ones, too. AI systems can also behave in unintended and undesirable ways, even when people are trying to use them for good.

There are few signs that the development and application of AI is slowing down anytime soon. We are still in the early stages of this history and much of what will become possible is yet to come.

A technological development as powerful as this should be at the center of our attention. Little might be as important for how the future of our world — and the future of our lives — will play out.

 


AI timelines: What do experts in artificial intelligence expect for the future?

Artificial intelligence (AI) that surpasses our own intelligence sounds like the stuff of science fiction.

What do experts in the field of AI research think about such scenarios? Do they dismiss these ideas as fantasy, or do they take these prospects seriously?

In this article, we show that many AI experts believe there is a real chance that human-level AI will be developed within the next few decades. At the same time, we also highlight the large disagreement and uncertainty — some believe it will take longer, while others believe that it will become reality much sooner.

The creation of a machine, or a network of machines, that is capable of carrying out the same range of tasks as humans would very likely have far-reaching and transformative consequences.

Yet the public discourse and the decision-making at major institutions have not caught up with these prospects. In discussions about the future of our world — our climate, our economies, our political institutions — the prospect of transformative AI is rarely central to the conversation.

We seem to be in a situation where most people hardly think about the future of AI, while the few who dedicate their attention to it find it plausible that one of the biggest transformations in humanity’s history could happen within our lifetimes.

 


Our World in Data published a redesign of our work on the Environmental Impacts of Food

Ensuring everyone in the world has access to a nutritious diet in a sustainable way is one of the greatest challenges we face.

On our updated page on the Environmental Impacts of Food, you can find our data, visualizations, and writing relating to this challenge.

 


Our World in Data updated all of our data on Natural Disasters

What are the different types of disasters, and how frequently do they occur? What are the human and economic impacts of disasters?

On our topic page on Natural Disasters, we answer these and other questions, alongside visualizations of the data that you can explore.

We’ve now updated all of the data on our page with the latest available release from our sources. We do this every year.

 


Access to basic education: Almost 60 million children of primary school age are not in school

How different would your life be if you never went to school and didn’t learn how to read and write?

This is the reality for the 58 million children of primary school age who do not go to school. In most cases these children are kept out of school by ongoing regional violence and poverty. In the worst cases, poverty requires children to work instead of going to school.

As terrible as this is, it is much better than in the past. Compared to the previous generation 20 years ago, the share of children who are out-of-school has declined in all world regions. Globally this share has halved, from 16% to 8%.

In this article, we look at the problem of out-of-school children and the progress we’ve made, and what this means for tackling other large global problems.

 


China has achieved massive reductions in extreme poverty

In China in 1981, 97% of people in the countryside lived in extreme poverty.

By 2020, the share was well below 1%.

Large economic growth made it possible for hundreds of millions of people to leave extreme poverty behind, first in cities and then in the countryside.

Extreme poverty is defined as living below the World Bank’s International Poverty Line of $2.15 per day. This is adjusted for both inflation and cost of living differences between countries — it’s the equivalent of what $2.15 could buy you in the United States.

 


Few countries possess nuclear weapons, but some have large arsenals

Nine countries currently have nuclear weapons: Russia, the United States, China, France, the United Kingdom, Pakistan, India, Israel, and North Korea.

These nuclear powers differ a lot in how many nuclear warheads they have. The chart shows that while most have dozens or a few hundred warheads, Russia and the United States have thousands of them.

The chart also shows that the warheads differ in how — and how quickly — they can be used: some are designed for strategic use, meaning use away from the battlefield, such as against arms industries or infrastructure. Others are designed for nonstrategic, tactical use on the battlefield.

A substantial share of them are deployed on ballistic missiles or bomber bases and can be used quickly. Some warheads are not deployed, or are even retired and queued for dismantlement.

 


Light at Night

Being able to switch on the light at night is something that most people today take for granted. But for those who live, or have lived, where there is no artificial light, you can appreciate how important it is. After sunset, working, reading, and many other aspects of living become impossible.

Unfortunately, this is still the reality for many people today, and it was the default for everyone in the past.

By following the history of artificial light — the transitions from candles to lamps to lightbulbs — and the developments that make these accessible, we can learn a lot about technological innovation and economic changes over the centuries.

The price of light has fallen by more than 99.9% since 1700. And its efficiency has increased 1000-fold. This has made light at night available to more and more people.

On our redesigned topic page, you can find all our data, visualizations, and writing about changes in the efficiency, price, and access to lighting.

 


How much energy do countries consume when we take offshoring into account?

Think about how much energy you use. Some common things come to mind: electricity to keep the lights on; heating to warm your home; the car or bus you might take to get to work.

But there’s also the energy needed to produce all the goods we buy. Sometimes these goods are produced in the country we live in — and so that energy is reported in our country’s energy use data.

When we buy goods from overseas, however, this energy is included in their accounts. It’s missing from ours. We rarely adjust for the energy embedded in imports when we compare energy use across the world.

In this article, we show what happens when we do, and the difference it makes to our energy footprint.

 


Russian Jokes about Putin

>> 2012 presidential elections

The Chairman of the Election Commission goes to Putin after the election:

- “I have good news and bad news. Which do you want to hear first?”

- “The bad news.”

- “Zyuganov, the Communist Party candidate, got 75% of the votes.”

- “Holy crap!” cries Putin. “What’s the good news?”

- “You got 76%.”

>> Borders

Obama: “We order Russia to keep its troops as far away as possible from its borders”.

Putin: “Will Kyiv do?”

>> Optimists...

“Optimists are learning English, pessimists are learning Chinese, realists are learning to use a Kalashnikov.”

>> Polish border

A Russian guy is at the Polish border:

- “Nationality?”

- “Russian.”

- “Occupation?”

- “No, no, just visiting.”

>> Arbitrariness and foolishness of Putin

Putin is having his meeting with political and military staff.

Suddenly someone sneezes.

- “Who sneezed?” Putin asks

Silence in the room.

- “First row, you all stand up, you are sentenced to 15 years in prison.”

- “So, who sneezed?” Putin asks again.

Silence.

- “Second row, you all stand up, you are sentenced to 15 years in prison.

- ”And so on, third, fourth rows…

Suddenly somebody says: “Mr. President, it was me.”

Putin simply replies:

- “Bless you.”



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