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Avant l'informatique (C'était mieux avant ?)
29/02/2024
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Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique,
séance du 13 mars 2024 de l’Académie d’agriculture
13 mars 2024 -14h30 - 17 h - PARIS - 18 rue de Bellechasse - 75007
Paris (Métro Solférino - RER C : Musée d'Orsay)
Au-delà des aspects techniques et des démonstrations de
l’efficacité des outils numériques, et quel que soit le public
visé, se pose toujours, tôt ou tard, et le plus souvent très tôt,
la question de l’appropriation délicate sinon difficile de ces
outils.
Et lorsque les utilisateurs ont fini par s’approprier ces outils
numériques, et qu’ils en ont compris et donc « intériorisé »
le fonctionnement, ils arrivent parfois qu’ils en savent assez
pour s’en passer aussi tôt que possible. C’est le cas d’outils
d’aide à la décision par exemple : les utilisateurs pratiquent
des approximations qui les satisfont et qui leur permettent de
gagner du temps en s’affranchissant des outils informatiques,
souvent considérés comme trop lourd, trop longs à mettre en œuvre.
Mais comment éviter des dérives qui dégraderaient la qualité des
décisions ?
D’un autre côté, l’approximation n’est pas vraiment possible avec
les machines agricoles d’aujourd’hui, bardées de capteurs et actionneurs.
C’est le numérique ou la mort ! Comment s’accommoder de la
dépendance vis-à-vis des constructeurs de machines qui suggèrent
des modus operandi, des façons de faire qui peuvent paraitre inadaptés
du point de vue de certains utilisateurs. Comment éviter de se
trouver prisonnier des logiciels et donc des logiques des constructeurs ?
Les enjeux d’appropriation des outils numériques concernent tout
le monde, les professionnels comme le grand public, et dans le
secteur qui nous intéresse, les professionnels agriculteurs, les
distributeurs de matériels comme les constructeurs.
L’appropriation des outils numériques nécessite un effort initial
conséquent et qui doit être répété pour ceux à utilisation saisonnière
qu’il faut « réapprivoiser » chaque année, quelles que
soient les qualités de ces outils. Investir de l’argent, du temps,
et beaucoup de patience, sur les outils numériques incorporés
aux machines agricoles d’aujourd’hui, vaut vraiment le coût.
L'objectif de cette séance est de montrer, au travers des partages
d’expérience de deux agriculteurs , d’un distributeur de matériels
agricoles, d’un développeur d’OAD et d’un constructeur de machine
agricole, les motivations initiales et bénéfices attendus pour
adopter ces solutions et en sécuriser l’usage, tout en essayant
d’éviter la surcharge mentale associé à la maitrise de multiples
solutions.
Rappel de rigueur : L’intérêt économique est déterminant
pour allouer les ressources nécessaires et garantir la pérennité
de l’adoption des solutions proposées. Cela impacte l’organisation
des exploitations, ces solutions devant générer un niveau d’usage
en rapport avec leur coût de mise en œuvre (achat, formation…).
- Introduction par R. Autellet (AAF - Secteur des agrofournitures
: énergie, matériels agricoles, numérique,
semences, phytos)
- Marcel Lejosne
(AAF - Productions végétales), producteur grandes
cultures. Quels OAD pour quelles utilisations des machines agricoles
?
- Jean-Claude
Pette (AAF- Productions animales), éleveur. Même
question qu'à M. Lejosne, mais en élevage.
- JM Couade
(Chesneau Agri-Ouest, concessionnaire John Deere et agriculteur)
: quels " retours " pour les agriculteurs, des outils
numériques de surveillance du bon fonctionnement des machines
? Quid de la gestion des masses de données collectées
?
- Armand Sachot
(Aptimiz) : comptabilisation des temps de travaux par chantier
ou tâche sans aucune saisie grâce à des capteurs
disposés sur les machines.
- G. Vitry
(responsable R&D chez Dubrulle-Downs développeur et
fabricant d'une solution IA pour le tri à très haut
débit de pommes de terre : IA comme toute autre technologie
ne fonctionne pas toute seule. De nombreux sujets s'avèrent
sensibles : gestion de la relation avec les développeurs
de la solution, appropriation de la solution par le personnel,
gestion du flux de production, du service, etc
- Ph. Gate
(AAF - Productions végétales) : Conclusion de la
séance. Comment développer l'appropriation des outils
numériques par les agriculteurs ?
Du côté de Xavier Gorce (1) dans Le Point
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Gag
Voir video
Notre-Dame de Paris, le chantier du siècle
Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris, édifiée au XIIe siècle,
est la proie des flammes. Les pompiers parviennent à la sauver
mais les dégâts sont colossaux.
Voir
vidéo
Absolument superbe
Je vous emmène sous l'eau... 4mn30 de pur bonheur. Bonne plongée
à tous !
Lorsque le film est commencé, dans la barre en bas de l'écran
à droite cliquez sur une roue dentelée pour "améliorer la
qualité" sélectionnez le maxi tout en haut en HD.
Sous la mer comme si vous faisiez partie de l'équipe de tournage
vous ferez d'étonnantes découvertes c'est un superbe HD vidéo
à voir plein écran.
Voir vidéo
Signalé par Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté de l’Académie d’agriculture
- Évolution
quantités substances phytopharmaceutiques commercialisée France
pour l'agriculture (Réf. AAF : 09.01.R04),
mise à jour par JL Bernard
- Nature
et fonctionnalités des protéines du grain de blé
(Réf. AAF : 08.04.Q15), par Pierre Feillet
- Sud
global et Nord global sur le marché mondial des céréales
(Réf. AAF : 10.03.Q05), par Jean-Paul Charvet
Du côté de Xavier Gorce (2) dans Le Point : Une
Russie compliquée et complexée et criminelle
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Concert
le samedi 16 mars à Antony (92)
29/01/2024
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80ème anniversaire de l’arrestation et la déportation
des mineurs juifs (travail forçé !) de Salsigne :
un message de M. Yves SOYEUX, Professeur honoraire d'alimentation
et droit alimentaire, AgroParisTech
Bonsoir M. Waksman,
Je viens de lire avec émotion la lettre que vous avez adressée
au maire de Salsigne en remerciement pour la commémoration des
déportations des juifs qui y travaillaient.
J'apprécie beaucoup la Gazette agricole. Malheureusement, je ne
la lis pas suffisamment régulièrement.
Je voulais savoir si vous avez signalé l'ouvrage publié l'été
dernier par mon collègue Roger Arditi consacré au ministère de
l'agriculture sous Vichy (il y parle aussi des établissements
d'enseignement supérieur de ce ministère). Sinon, cela pourrait
sans doute intéresser vos lecteurs.
Bien à vous,
Yves SOYEUX
Mél : yves.soyeux(a)agroparistech.fr
29/02/2024
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Á qui je réponds :
Cher Monsieur,
Je vous remercie de votre message que je reprendrai dans une prochaine
gazette.
Je préciserai comme je le fais souvent, que la France est le pays
européen qui a sauvé le plus de juifs.
J'ai plusieurs fois entendu Simone Veil lors de conférences de
l'OSE (Organisation de Secours aux Enfants qui a sauvé mes parents)
dire que les Français ont sauvé 70 % des juifs se trouvant sur
notre territoire. Elle a toujours regretté que ce fait soit mal
connu.
Ma mère a été sauvé par des religieuses de Mende (Lozère)
et mon père par une communiste d'un village de l'Isère.
Si tant de juifs ont été sauvés, ce n'est pas grâce à Pétain comme
le dit Zemmour. La police de Pétain a été impitoyable avec les
juifs. Mais les Français ont très souvent fait de leur mieux pour
protéger les juifs. C'était certes un tout petit peu moins difficile
de le faire en France qu'aux Pays-Bas par exemple, parce que notre
pays est plus grand. De nombreuses familles ont pu trouver refuge
dans des village isolés auprès d'hôtes très
courageux...
Il faut se souvenir qu'à ma connaissance seuls deux préfets ont
été résistants, Jean Moulin et le préfet de l'Isère même si beaucoup
de préfets et sous-préfets ont été écartés. Le sauvetage des juifs
de France doit tout au peuple de France et rien à Pétain et son
administration.
Merci d'excuser cette disgression.
Avec mes remerciements les plus sincères,
Guy Waksman
A quoi M. Soyeux répond :
Cher Monsieur,
Merci pour votre réponse et votre "disgression". Concernant
les préfets, je crois savoir que les préfets de Corse ont eu une
attitude moins pétainiste que celle des préfets du continent.
Je fais beaucoup de recherches sur cette période, notamment pour
les vétérinaires étrangers ou d'origine étrangère, juifs ou non,
qui ont été interdits d'exercice par le régime de Vichy.
Je rédige un document à ce sujet qui tente de faire le point sur
les conditions d'exercice de ces confrères dans les années 30
et 40, c'est-à-dire avant, pendant et après la guerre de 39-45.
Bien à vous,
Yves SOYEUX
Niveau enfant - 1
29/02/2024
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J’ai signalé à M. Segaud, Maire de
Châtenay-Malabry, le séjour de Missak
Manouchian dans notre commune. M. le Maire m’écrit :
Cher Monsieur Waksman,
C’est avec une particulière attention que j’ai pris connaissance
de votre courriel ainsi que des éléments biographiques sur Missak
et Mélinée Manouchian.
Je vous remercie pour le partage de cette documentation qui s’ajoute
aux éléments déjà en possession du service des archives communales.
Effectivement, Châtenay-Malabry a eu le privilège d’accueillir
cet illustre poète et résistant de 1930 à 1933.
Étant moi-même profondément attaché à l'histoire de la commune,
j'ai engagé depuis novembre 2023 des échanges avec Denis Peschanski,
spécialiste de la résistance et commissaire de l’exposition dédié
à Missak Manouchian au Panthéon.
À ma demande, il a transmis les documents en sa possession sur
Missak Manouchian au service des archives communales, contribuant
ainsi à préserver et valoriser cette part de l’histoire de la
Ville.
Soyez assuré que la Ville s'impliquera activement dans les commémorations
dédiées à Missak et Mélinée Manouchian.
Nous honorerons leur mémoire par le biais d'un article dans le
magazine municipal. Par ailleurs, notre municipalité organise
régulièrement des expositions patrimoniales, et nous ne manquerons
pas de mettre à l’honneur et de rappeler la période châtenaisienne
de Missak Manouchian.
De plus, je vous informe qu’hier soir, j’ai personnellement participé,
sur l’invitation de Madame Patricia Miralles,
Secrétaire d’État auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens
combattants et de la Mémoire, à la cérémonie de veillée du cercueil
de Missak Manochian
au Mont-Valérien, avant son entrée au Panthéon ce soir.
Vous renouvelant mes sincères remerciements, je vous prie de croire,
cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Votre Maire,
Carl SEGAUD
Jean-François Merle, ancien maire (PS) de Châtenay, ancien
chef du service de l'Inspection générale de l'agriculture (IGA),
m’écrit également… Comme quoi, il reste des gens raisonnables
à gauche !
D’ailleurs S. Le Foll (PS), ancien ministre de l’Agriculture est
venu l'an passé à l'Académie d'agriculture. Il avait privilégié
la promotion de la captation du carbone dans le sol grâce au sans-labour,
à la "lutte" contre les pesticides qui est un combat
absurde (à mon avis – GW).
Merci d’avoir mis en exergue l’article du « Monde »
qui évoquait le séjour de Missak Manouchian
à Châtenay-Malabry et qui m’avait échappé.
Je connaissais l’existence du phalanstère (désignation que je
préfère à celle de kolkhoze) de la Cité nouvelle, mais ignorais
complètement que Manouchian y avait séjourné. Je ne sais pas si
Jacques Girault en avait eu connaissance lors de ses recherches
sur les militants communistes qui en ont été l’armature.
C’est en tous cas un rappel bienvenu sur la tradition d’accueil
des réfugiés qui prévalait à Châtenay-Malabry en ce temps-là et
que Jean Longuet perpétuera et développera par la suite.
Merci de continuer à diffuser la Gazette, que je lis toujours
avec plaisir et qui rétablit quelques vérités utiles sur les OGM,
le glyphosate et quelques autres ponts-aux-ânes de l’ « escrologie
bien-pensante ».
Amicalement,
Note de GW : Jean Longuet, membre important de la SFIO au
début du XXe siècle, maire de Chatenay-Malabry entre les deux
guerres mondiales, était un petit-fils de Karl Marx. La petite
ville qu'était alors Châtenay-Malabry reçut
de nombreux réfugiés allemands, tchèques...
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Opinions et curiosités du
web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Share and share alike, by Paul Seignac (1826 - 1904)
29/02/2024
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Delphine HORVILLEUR, rabine : « En Israël comme en Palestine,
une forme d’idolâtrie annihile tout esprit critique »
« Nous ne pourrons pas réparer le drame absolu de cette jeunesse
décimée en Israël, de ces enfants morts en Palestine », déclare
la rabbine, dans un entretien au « Monde ». Mais cette blessure
nous oblige, poursuit-elle, à dépasser la tentation de la haine.
…/…
Quand je vivais en Israël, au moment des accords d’Oslo [en 1993],
nous étions nombreux à penser qu’on touchait du doigt
la solution. Pourtant, Yitzhak Rabin a été assassiné [en 1995],
tandis que le terrorisme palestinien est devenu exponentiel.
Dans les moments où j’essaie d’être optimiste, je me dis que
cette tragédie pourrait créer un effet inverse : nous éloigner
si terriblement de la paix, jusqu’à ouvrir peut-être des voies
inattendues. Je pense à la paix avec l’Égypte, qui n’a
été possible qu’après le désastre de la guerre du Kippour.
Parfois, l’humanité doit traverser une nuit noire pour envisager
les chemins de lumière qu’elle refusait de voir avant cela.
Bien évidemment, loin de moi l’idée qu’il « faut »
en passer par là. Ce deuil terrible que les sociétés israélienne
et palestinienne sont en train de faire doit surtout permettre
l’émergence d’une ère nouvelle. C’est notre unique chance.
Le propre du deuil, c’est qu’il peut à la fois faire grandir
les consciences ou faire grandir les peurs. Demain, Israël
peut tout aussi bien devenir une société plus soucieuse
de justice qu’une société encore plus repliée sur elle-même. De
même pour la société palestinienne : tout dépendra de
sa capacité à se libérer du leadership islamiste.
Je ne crois pas que la solution viendra des généraux ou des
politiques, mais davantage des poètes, de ceux qui ont
la capacité de construire par leurs mots d’autres possibles. C’est
pourquoi mon livre s’ouvre avec un poète palestinien et se termine
avec un poète israélien. Ils sont ceux qui m’aident à croire
encore.
Dans la Genèse, au moment où le monde est créé, il est écrit
que, chaque jour, « il fut soir, il fut matin » :
étrange formulation qui suggère que chaque nouveau jour commence
par une traversée de l’obscurité. Or, cette phrase a un
double sens, qui m’a été enseigné par un de mes maîtres, Marc-Alain
Ouaknin : le mot « soir »
en hébreu signifie aussi « responsabilité »,
et le mot « matin » veut dire également « sens
critique ». Il est donc possible de lire ce verset
de la Genèse comme la répétition d’une injonction disant :
« Il fut responsabilité, il fut sens critique », et
alors le jour parut. Tant qu’il n’y aura pas prise de responsabilité,
tant qu’il n’y aura pas sens critique, ce sera la nuit
de la conscience, de la morale et de l’éthique.
Voir
lemonde.fr
Woman And Child Before A Mirror, by Paul Seignac (1826 -
1904)
29/02/2024
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Georges Perros
Georges Perros était un Parisien, tombé amoureux de la Bretagne
(il vivait à Douarnenez).
Ce poème est l'un des derniers qu'il ait écrit. Ainsi s'explique
peut-être le vers : " dont on parlait dans l'ancien temps
". En effet, dans ses derniers mois, Georges Perros était
atteint d'un cancer de la gorge qui le réduisait au silence...
Mais surtout... Voyez comme l'éclair du vers 9 (" de ce
lait de tendresse humaine ") arrive comme une rupture et
une révélation. Il nous surprend et donne sa véritable signification
au faux érotisme du début.
C'est que cette délicieuse petite jeune fille est une allégorie,
allégorie de la tendresse et de l'innocence, de l'innocence
de la tendresse, ou de la tendresse de l'innocence, comme vous
voudrez !
Dégustez !
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Je suis mignonne, de Georges Perros (1923 - 1978)
Je suis mignonne j’ai des seins
que je regarde tous les soirs
ils sont petits ils sont malins
ils sont les bols de mes espoirs
Qui les touchera le premier
qui les baisera fêtera
qui les caressera allez
il en aura il en aura
de ce lait de tendresse humaine
dont on parlait dans l’ancien temps
Je me les garde cependant
tout vient à sein qui sait le prendre
Avant pendant après allez
nous sommes voués à téter.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Le Baiser, 1908-1909, de Gustav Klimt

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Respectez-nous ! Une pétition de Sylvie Brunel, très grande
connaisseuse de l’agriculture mondiale, professeur de géographie
à la Sorbonne, en appui aux agriculteurs
NB : J’ai signé cette pétition ! (GW)
Nous vous nourrissons au quotidien avec des aliments sûrs, sains,
abondants, variés, beaux, à des prix abordables. Et pourtant,
vous nous critiquez sans cesse.
Nous façonnons les paysages que vous aimez, cette campagne que
vous trouvez belle et où vous souhaitez tant vous installer.
Et pourtant, vous nous empêchez de travailler, comme si nous
étions des gêneurs.
Nous veillons à votre santé comme à la nôtre. Ce que vous qualifiez
de « pesticides » ne sont que des produits de protection, que
nous n’utilisons qu’en dernier recours. Parce que vous nous
interdisez des traitements pourtant utilisés ailleurs, nous
sommes obligés d’abandonner certaines cultures.
Vous voudriez bannir l’élevage, proscrire la consommation de
viande. Mais cette gastronomie que le monde entier nous envie
vient d’animaux élevés et nourris à la ferme, aimés et soignés.
Le bien-être de nos animaux, c’est notre bien-être
La France agricole aspire à des conditions de travail décentes,
à des prix dignes. Elle étouffe sous les contrôles, les sanctions,
les normes. Elle meurt d’une concurrence déloyale, y compris
au cœur de l’Europe.
Quand on est paysan, on dépend de la météo, on travaille avec
le vivant. La nature est notre outil de travail, notre cadre
de vie, le support de nos activités. Vous nous donnez sans cesse
des leçons d’écologie mais nous sommes les vrais écologistes
!
Vous voulez cesser de dépendre des énergies fossiles importées.
Nous produisons de l’énergie verte, renouvelable, locale. Nous
sommes les entrepreneurs du vivant.
Vous voulez verdir la chimie. Toutes les réponses se trouvent
dans nos produits. Nous sommes des champions de l’économie circulaire
!
Vous voulez réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nos
sols stockent le carbone, notre biomasse le capte. Vous polluez,
nous réparons !
Notre agriculture est familiale, belle, plurielle. Chaque région,
chaque filière, chaque mode de production participe à nos patrimoines
alimentaires et paysagers.
Le monde compte encore des millions d’affamés. Ils sont à nos
portes. Il faut sécuriser le revenu agricole, assurer la relève,
garantir à tous une alimentation saine, sûre et accessible.
Ne tuez pas la poule aux œufs d’or en nous décourageant. Vous
n’aurez plus, alors, que la friche, la faim, le feu. Vous n’aurez
plus ce qui fait notre force, notre puissance, notre indépendance.
Nous sommes fiers d’être paysans. De produire et de protéger.
Respectez-nous. Et laissez-nous travailler !
Ce Manifeste a été rédigé pour Valeurs actuelles par Sylvie
Brunel, officier du Mérite agricole, écrivain et géographe,
auteur de "Nourrir. Cessons de maltraiter ceux qui nous
font vivre" (Buchet Chastel, 2023) et "Sa Majesté
le Maïs" (Le Rocher, 2024).
Voir
valeursactuelles.com
"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
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En écho à l’appel de Sylvie Brunel à soutenir les agriculteurs
européens : nos agriculteurs sont très compétents
et cherchent sans arrêt de nouvelles solutions...
Le texte de Sylvie Brunel devait être court parce que le journal
avait ses contraintes… Peut-être un prochain article montrera-t-il
que beaucoup d'agriculteurs ont des projets pour l'avenir pour
s'améliorer encore, de même que leurs groupements divers
et variés, et leurs partenaires industriels d'amont ou d'aval,
coopératives ou entreprises privées.
Voici ce qui me (GW) vient à l'esprit... Un inventaire à la Prévert,
qu'il faudrait travailler !
Ces projets sont de toutes sortes :
- informatisation généralisée de la gestion comptable, étendue
petit à petit à la gestion technique
- utilisation très soutenue et croissante d'Internet, dont le
GPS associé au plan des parcelles, ou au suivi des mouvements
des animaux
- formation, notamment avec Ecophyto (qui a au moins ce côté positif)
- foncier : groupement, portage
- matériels : appel à des entreprises de travaux agricoles, Cuma
- agritourisme et vente directe
- agroforesterie avec projets de haies ou de plantations d'arbres
faisant ombrage et fixant du carbone sous terre
- production d'électricité (panneaux solaires) et de gaz méthane
(avec beaucoup de retard par rapport à l'Allemagne par exemple)
- agriculture de conservation des sols ou agriculture régénérative...
avec le 4 pour 1000 cher à Stéphane Le Foll
- essais de limitation des émissions de méthane en élevage
- achat de matériels couteux mais de plus en plus efficaces par
exemple les pulvérisateurs qui limitent la dispersion des produits,
ou encore la pulvérisation de précision
.../...
Telle qu'elle est notre agriculture a beaucoup de qualités et
les agriculteurs essaient de la rendre toujours meilleure. Encore
faut-il leur faire confiance et leur en donner les moyens. C'est
ce que je verrais bien en conclusion de ce complément de votre
texte.
Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous
offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes
et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour
du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques
et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par
la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent
ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes
de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées
d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la
paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une
vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la
musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent
à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le
Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour
la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le
grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix
du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en
particulier sur les vins clandestins que je révèle dans
cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
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Et une autre pétition sur…
A mon sens, ce sont les services de
communication des grands organismes de recherche publique qui
sont en cause. Infiltrés par des fadas ? C’est possible.
Mais surtout les services de communication déforment textes et
discours des scientifiques dans le sens de la « doxa écologiste ».
Un de mes amis appelle ceci : l’escrologie…
Agriculture biodynamique : « Nous dénonçons les liens entre la
recherche publique et un mouvement philosophico-religieux
», Par un collectif de scientifiques et d'agriculteurs qui s’alarment
de l’infiltration de l’anthroposophie dans des instituts comme
l’Inrae et le CNRS (publié par Le Point)
L'agriculture contemporaine déchaîne les passions. L'encre coule
pour dénoncer les problèmes liés aux pesticides, aux OGM et à
la surconsommation carnée. Dans ce déferlement brûlant d'arguments,
une agriculture prend de plus en plus de place dans l'espace associatif,
médiatique et même institutionnel*.
De fait, l'agriculture biodynamique, considérée comme plus bio
que bio par ses promoteurs – utilisation de quantités moindres
d'intrants par rapport à l'agriculture biologique notamment –,
est parvenue à faire oublier au grand public ses fondements réels
et ses pratiques magiques.
La biodynamie a été théorisée par Rudolf Steiner en 1924. Celui
que certains décrivent comme un philosophe est également à l'origine
de l'anthroposophie, un mouvement occulte directement inspiré
de la théosophie – dogme agrégeant plusieurs croyances religieuses
– d'Helena Blavatsky.
>>> Influence de la Lune
L'anthroposophie postule par exemple que la Terre et les humains
se réincarnent, que notre monde est traversé par des énergies
cosmiques qui agissent sur des « corps subtils » – éthériques
ou astraux. Tout cela régirait la vie sur Terre, la santé humaine,
la hiérarchisation de supposées races humaines et la pousse des
plantes.
L'agriculture biodynamique s'inscrit explicitement dans les concepts
ésotériques et occultes de l'anthroposophie. D'ailleurs, parmi
les concepts ésotériques de ce courant de pensée, nous pouvons
citer les célèbres « préparations biodynamiques ». Les préparations
502 et 505 par exemple sont obtenues en fourrant des vessies de
cerf et des crânes d'animaux domestiques avec respectivement des
fleurs et des écorces de chêne, selon le cahier des charges Demeter.
Les préparations sont ensuite diluées pour donner, selon les préceptes
de la biodynamie, une « information » au sol, aux feuilles ou
au compost.
Cette pensée est proche du concept de la « mémoire de l'eau »
parfois invoquée pour donner des fondements théoriques à la pratique
de l'homéopathie. La biodynamie postule également d'une influence
de la Lune et des planètes lointaines sur les cultures. Toutes
les allégations spécifiques à la biodynamie relèvent du domaine
des pseudosciences.
Le dernier rapport de la Miviludes (Mission
interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives
sectaires) annonce un nombre de saisines concernant l'anthroposophie
égal à celui de la scientologie et maintient ainsi une vigilance
quant à une potentielle emprise mentale.
>>> Esprit critique
Nous, citoyens, chercheurs, enseignants, agriculteurs, dénonçons
publiquement la position ambiguë de certaines institutions publiques
vis-à-vis de cette agriculture particulière dont les fondements
relèvent de croyances ésotériques et mystiques.
Ainsi, du 19 mars au 7 mai, se tiendra une série de conférences
à l'initiative du Mouvement pour l'agriculture biodynamique (MABD)
au cours desquelles interviendront des chercheurs de l'Université
de Strasbourg, du CNRS et de l'Inrae**.
Nous dénonçons ici les liens contradictoires entre le monde de
la recherche publique et un mouvement philosophico-religieux.
L'intervention de chercheurs, dont certains ont déjà collaboré
ou signé des articles à prétention scientifique avec des anthroposophes,
exerçant, qui plus est, au sein de grands instituts de la recherche
publique française, permet de douter de la place de l'esprit critique
au sein de ces institutions et impacte clairement leur crédibilité
vis-à-vis du grand public.
>>> Anges, gnomes et salamandres
En effet, nous nous interrogeons sur les références peu claires
à la physique quantique et plus particulièrement à la conscience
quantique dans un article académique en sciences sociales pour
« permettre un dialogue constructif entre les sciences académiques
et les praticiens de l'agriculture biodynamique »***. L'utilisation
de la science ne sert ici qu'à donner un vernis de scientificité
à des concepts pseudoscientifiques.
Nous nous interrogeons également sur l'utilisation de la spiritualité
via l'agriculture biodynamique pour « "réenchanter"
l'agriculture, de manière comparable et complémentaire aux savoirs
autochtones » dans un autre article académique.
Dans la série de conférences prévues au printemps 2024 interviendra
Jean-Michel Florin, coordinateur du MABD et coresponsable de la
section Agriculture au Goetheanum, Université Libre de science de l'esprit – le siège
social de l'anthroposophie).
Jean-Michel Florin donne également des formations sur les quatre
éléments et signe des préfaces d'ouvrages tels que Message des
êtres élémentaires. Un ouvrage postulant, selon les idées de l'anthroposophie,
que le monde « subtil » est habité par des anges, des gnomes,
des salamandres, des ondines et des sylphes****.
Les résumés de ces conférences, données à l'occasion du centenaire
du « cours aux agriculteurs » de Rudolf Steiner, nous permettent
d'avoir un aperçu assez clair du contenu. Aussi, vous pourrez
entendre parler de :
*** « La théorie de la connaissance qui sous-tend l'approche steinérienne de la biodynamie. »
*** « La biodynamie interroge en profondeur les cadres et présupposés
de la systémique agraire. »
*** « L'enjeu de la biodynamie serait ainsi "la réanimation
du monde" au double sens vitaliste et spirituel de l'expression.
»
*** « Nous avons ainsi montré que l'immunité de la vigne est à
la fois plus active et plus réactive aux stress du climat et des
maladies lorsqu'elle est cultivée en conduite biodynamique. »
*** « Influences lunaires et cosmiques sur la vie des plantes
: voyage au cœur d'une controverse. »
Nous dénonçons ainsi l'utilisation de référence à des instituts
de recherche tels que l'Inrae et le CNRS, ainsi que l'Université
de Strasbourg et des instituts de recherche européens dans le
but d'apporter une caution scientifique à l'agriculture biodynamique.
Nous ne contestons pas la pratique de l'agriculture biodynamique,
chacun étant bien sûr libre de ses croyances.
Nous ne contestons pas l'étude et la recherche portant sur l'agriculture
biodynamique dès lors que ces études s'éloignent et se détachent
de l'influence de l'anthroposophie et portent un regard objectif
mais critique sur celle-ci. Mais nous contestons l'utilisation
de la science comme tentative de légitimer une pratique non scientifique.
*Alim'agri, journal édité par le ministère
de l'Agriculture, 2019, p58-59.
**Webinaire Recherche, Science & biodynamie.
***C. Rigolot, Quantum theory as a
source of insights to close the gap between Mode 1 and Mode 2
transdisciplinarity : potentialities,
pitfalls and a possible way forward. Sustain Sci, 2020. 7 C. Rigolot,
M. Quantin, Biodynamic farming as a resource for sustainability
transformations : Potential and challenges, Agricultural Systems,
2022.
****Message des êtres élémentaires, Karsten Massei,
2022.
Les premiers signataires de cette tribune : Catherine Regnault-Roger,
professeur des Universités émérite, membre de l'Académie d'agriculture
de France et de l'Académie nationale de pharmacie ; Léon Guégen,
directeur de recherches honoraire Inrae, membre émérite de l'Académie
d'agriculture de France ; André Fougeroux, membre de l'Académie
d'agriculture de France ; Patrick Vincourt,
ex-directeur Inrae ; Guillaume Lecointre, professeur du Museum
national d'Histoire naturelle ; Christophe De La Roche Saint-André,
chercheur CNRS (CRCM) ; Cyril Gambari, enseignant de biologie-écologie, lanceur d'alerte
sur l'agriculture biodynamique ; Richard Monvoisin, didacticien
des sciences, Université Grenoble-Alpes ; François-Marie Bréon,
chercheur physicien-climatologue ; Jacques Blondy,
ingénieur agronome ; Karine Lacombe, chercheuse et enseignante,
Sorbonne Université…
Voir
lepoint.fr
Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
|
 |
Maladies chroniques : pourquoi un patient sur deux ne suit
pas son traitement malgré les risques, par Sandrine Cabut
et Pascale Santi, le 19/02/2024
Dans les pays développés, la moitié des patients atteints de maladie
chronique ne se conforme pas à leurs prescriptions médicales.
En France, cette inobservance provoquerait, chaque année, 12 000
morts prématurées et plusieurs milliards d’euros de pertes pour
l’Assurance-maladie.
Voir
lemonde.fr
Les récentes manifestations d'agriculteurs et surtout le traitement
qui en a été fait dans les mass media m'ont inspiré…
Dire "agriculteur" ou "paysan" est-ce la même
chose ? J'ai été éleveur pendant un tiers de siècle et je ne délivre
que mon opinion, par définition discutable. Pour moi un "paysan"
est un fils de "paysan" et petit-fils de "paysan"
ce qui suppose qu'il appartient à une classe sociale.
Fils de salariés en informatique et en horlogerie je ne me sens
pas "paysan" ; par contre je me définis agriculteur
(aujourd'hui retiré) au sens professionnel qui est aussi le sens
légal à savoir maîtriser tout ou partie d'un cycle biologique.
Métier vers lequel mes parents ne m'ont pas orienté et que n'ont
pas repris mes enfants.
Demander aux aliments d'importation de respecter les règles de
production que les européens s'imposent à travers la bonne (ou
moins bonne) volonté des agriculteurs est d'évidence un élément
de justice (non-concurrence déloyale). Ce serait également une
incitation contraignante pour l'agriculture non-UE de s'orienter
vers plus de social et d'environnemental, deux des trois piliers
du développement soutenable. Et ça, ce se serait bon pour la planète
!
Très cordialement,
Contact : Philippe FOLLIOT
Mél : phil(a)folliot.fr

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
|
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FAUX-CULS (Des) : J'ai déjà vu des faux-culs mais vous, vous
êtes une synthèse !
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
In religion, faith is a virtue. In science, faith is a vice.
Jerry COYNE, biology professor
(b. 1949)
|
Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 15 février 2024 de cette gazette
afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1088 dated February 12, 2024
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter (La newsletter efita
de cette semaine n'a pas été encore envoyée)
Agriculteurs, développeurs, traducteurs… l'IA, aubaine ou menace
pour ces métiers ? Par Florian Fayolle et François Vaneeckhoutte, dans Challenges, 16.02.2024 (réservé aux abonnés)
L’article évoque plusieurs métiers : la section agriculture, assez
synthétique, débute à l’intertitre « Des agriculteurs soutenus par
l’innovation ».
Voir
challenges.fr
L'outil qui veille sur vos animaux (un outil issu de travaux conduits
par le CEA. Voir le § suivant)
aiHerd est l'assistant parfait de l'éleveur
! L'outil vidéo basé sur l'IA qui, à lui seul, permet de suivre la
santé de votre troupeau à tout moment.
Voir aiherd.io
aiHERD, la surveillance intelligente
des troupeaux
Fondée en 2020, la start-up nantaise aiHerd
a développé la première solution non invasive pour détecter de façon
automatisée les pathologies des bovins, et plus largement toutes les
anomalies comportementales au sein du troupeau. Une révolution dans
le monde de l’élevage qui permet des avancées en termes de bien-être
animal mais aussi de confort pour l’éleveur, et des gains de productivité
représentant 500€ par vache laitière et par an.
Dans une ferme, l’œil de l’éleveur ne peut pas être partout. Pour
la surveillance du troupeau, l’apport de l’intelligence artificielle
est une véritable alliée. Appliquée à la vision par ordinateur, elle
permet de récupérer des données extrêmement précieuses et s’avère
un outil de pilotage visuel particulièrement efficace et fiable pour
une exploitation. En détectant les pathologies bovines, en identifiant
les périodes de chaleur propices à la reproduction, en fournissant
des indicateurs de performance alimentaire, les caméras intelligentes
deviennent un atout précieux pour l’éleveur avec à la clé, une moindre
charge de travail.
La start-up AiHerd a été fondée par un vétérinaire
spécialiste de la médecine de troupeau et fan de high-tech, qui s’est
rapproché du CEA pour mettre au point sa solution. C’est dans les
laboratoires du CEA qu’il a trouvé les meilleures technologies de
vidéosurveillance associées à l’intelligence artificielle.
Voir cea.fr
Sciences et Pseudo-Sciences n°347 (janvier 2024) : Sexe et
genre : peut-on oublier la biologie ?
>>>
EditorialL : Hiérarchisation des peurs et priorisation
des enjeux
>>> Sexe et genre
- Sexe et genre : peut-on oublier la biologie ? par Jean-Paul
Krivine
- Sexe et genre : de quoi parle-t-on ? par Franck Ramus
- Sexe et genre : quelles conséquences dans les débats
de société ? par Franck Ramus
- La médecine face à la transidentité de
genre chez les enfants et les adolescents par Académie
nationale de médecine
- Sexe et genre vus par un primatologue par Frans de Waal
>>>
Pollution des sols agricoles
- Pollution des sols agricoles, quel est létat des
connaissances ? par Matthieu Bravin, Aude Rambaud, Jean-Paul Krivine
- Tour dhorizon des contaminats présentes dans les
sols agricoles par Pierre Benoit, Emmanuel Doelsch et Matthieu
Bravin
- Ne pas confondre contamination et pollution par Matthieu Bravin
et Pascal Pandard
- Lévaluation des risques pour la santé humaine
et celle des sols par Juliette Faburé, Angel Avadi et Matthieu
Bravin
- Les pesticides, une menace pour la biodiversité terrestre
par Laure Mamy, Stéphane Pesce, Wilfrid Sanchez et Sophie
Leenhardt
- Microplastiques : Terre inconnue ? par Marie-France Dignac et
Gabin Colombini
Accelerating Artificial Intelligence capabilities to sustainably
advance agriculture (London, December 9, 2022)
CNH Industrial Ventures has acquired a 10% minority stake in Stout
Industrial Technology (Stout). The US-based startup is focused on
smart implements for agriculture that are powered by Artificial Intelligence
(AI).
>>> Enhancing our See & Act machine learning capabilities
See & Act allows machines to carry out tasks based on sensor-detected
data. Stout has demonstrated results in this field with their Smart
Cultivator – a software controlled implement for tractors that uses cameras,
AI and proprietary vision technology to distinguish crops from weeds.
Once identified, the implement simultaneously cultivates crops and
removes weeds.
Ultimately this technology simplifies cultivating and weeding for
our customers, letting them perform the tasks simultaneously – and
without the use of chemicals. Stout’s existing platform expands our
mechanical weeding product offering and will accelerate our development
of further cultivation solutions. Stout machines will soon be distributed
via our New Holland brand’s dealer network.
Smart implement technology is one of the many ways that CNH Industrial
is Breaking New Ground for the world’s farmers.
Note: CNH = CASE IH + STEYR Tarctoren +
Ventures
See cnh.com
Unleash the power of AI for precision weeding & cultivating
by Stout (CNH participation)
>>> The smart cultivator
The Stout Smart Cultivator is a software-defined, tractor drawn implement
that uses machine vision and artificial intelligence to cultivate
and weed fields using mechanical blades. We built the Smart Cultivator
because everything else kept breaking down in the field and removing
crops as well as weeds. We know that dependability and accuracy are
important.
The machines are purpose-built to work in the field, day
and night. Since the machines are software-defined, their capabilities
will only increase over time which protects your investment and ensures
that your Stout implements continue to add more and more value to
your program the longer you own them.
>>> Supported commodities
The Smart Cultivator, equipped with Stout’s True Vision software,
is designed to have the ability to learn a wide range of crops. Currently,
the Smart Cultivator is weeding and cultivating the wide variety of
row crops listed below. Is your specific crop not listed? Get in touch
with our team to share which crop you believe the Smart Cultivator
should learn next!
See
video
See stout.ai
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
FÊLÉS (Les) : Bienheureux soient-ils, car ils laisseront passer la
lumière.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
To bear up under loss, to fight the bitterness of defeat and the weakness
of grief, to be victor over anger, to smile when tears are close,
to resist evil men and base instincts, to hate hate
and to love love, to go on when it would seem good to die, to seek ever
after the glory and the dream, to look up with unquenchable faith
in something evermore about to be, that is what any man can do, and
so be great.
Zane GREY, author (31 Jan 1872-1939)
Censés améliorer l’adhésion aux traitements médicaux, les outils
numériques déçoivent, par Sandrine Cabut
et Pascale Santi, 19/02/2024
Alarme sur smartphone, envoi de SMS, pilulier électronique, médicament
connecté… Les nouvelles technologies développées pour améliorer l’adhésion
thérapeutique sont une aide pour les patients, mais ne remplacent
pas la relation soignant-soigné.
Voir
lemonde.fr
Windows Server 2025 : zoom sur 6 fonctionnalités majeures, par
Clément Bohic, 7 février 2024
Windows Server 2025 est attendu…cette année. Au
delà du modèle de paiement à l’usage, via Azure, voici six
fonctionnalités majeures à découvrir.
Voir
itespresso.fr
IA : Google ouvre un nouveau centre de recherches sur l'IA à Paris
Google France ouvre un hub pour la recherche et le développement de
l’Intelligence Articielle (IA) dans le 9ème
arrondissement de Paris. Il doit rassembler plus de 300 chercheurs
et ingénieurs, notamment des équipes de Google DeepMind et de Google
Research.
Voir
silicon.fr
Focus sur 6 enseignes qui innovent en matière de RSE, avec le concours
Mood Media le 16 févr. 2024
L'environnement et l'écologie sont des sujets au coeur
des préoccupations actuelles des retailers
et de la société en général. C'est pourquoi les entreprises se mobilisent
pour répondre à la fois à ces enjeux et aux nouvelles attentes des
consommateurs. En effet, 73 % d'entre eux considèrent les pratiques
durables comme importantes en magasin (étude Mood
Media). En ce sens, les marquent intègrent des stratégies innovantes.
Mood Media vous invite à découvrir ce mois-ci
6 enseignes qui innovent en matière de RSE !
Voir
ecommercemag.fr
Intelligence Artificielle... Sora : comment fonctionne le nouveau
modèle text-to-vidéo
OpenAI, l'inventeur de ChatGPT, lance un nouveau modèle text-to-vidéo
qui impressionne par sa qualité. Appelé Sora, il est pour le moment
réservé aux tests de quelques professionnels.
Voir
itespresso.fr
By the
Well, by Paul Seignac
29/02/2024
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On the Way to Market by Paul Seignac
29/02/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FEMME (Ma) : Pendant douze ans, on a fait chambre commune mais
rêve à part.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
On stage, I make love to 25,000 different people, then I go home
alone.
Janis JOPLIN, singer-songwriter
(1943-1970)
Consommation des produits phytos : ni trop ni trop peu, une
situation plutôt satisfaisante, sauf pour les extrémistes !
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Rapport de l’Académie d’agriculture de France sur les réserves
de substitution : quelques conditions préalables à leur développement
(version 9, 13/02/2024)
Voir rapport de l’AAF
Avis de l’Académie d’agriculture de France sur les réserves
de substitution : quelques conditions préalables à leur développement
Voir
academie-agriculture.fr
Ma remarque (GW) : Il me semble que le rapport sur les
bassines comporte un « angle mort » qui est la possibilité d’installer
des panneaux solaires flottants ou non sur les bassines, les
protégeant, et en quelque sorte "doublant" leur utilité.
À noter que cette idée n'est pas de moi mais de notre ami R.
Autellet.
Sans doute, Mme Stéphanie MAHIEU, chargée de mission au pôle
national Agri-photovoltaïsme de l’INRAe, pourrait-elle
nous apporter des éléments sur la faisabilité d’une telle installation
de panneaux solaires sur les bassines.
Écophyto : fin du Nodu et c’est
la panique chez les écolos, pourtant rien n’a vraiment changé
!
Depuis que Gabriel Attal a annoncé la fin du Nodu
– un indicateur purement quantitatif – dans Ecophyto, c’est
la panique chez les écologistes. Pourtant rien n’a véritablement
changé. Décryptage.
Voir vidéo
de GRW
Mon sentiment (GW) : Gil Rivière-Wekstein
est certainement un des meilleurs analystes des politiques agricoles.
Il est certain que la réduction drastique de la consommation
de phytos n’a aucun sens économique, ni écologique pour au moins
trois raisons :
- il vaut mieux produire le plus possible sur la plus petite
surface possible en culture pour libérer du terrain pour sauvegarder
la biodiversité.
- sans phyto, il faut multiplier les surfaces cultivées par
2 à 3 ce qui serait fatal pour la biodiversité.
- le non-labour serait autrement profitable pour la nature que
la réduction de la consommation de phytos, parce que facteur
de fixation du carbone atmosphérique dans les sols.
Cependant, si on doit conserver un indicateur de consommation
de phytos, pourquoi ne pas adopter le indicateur européen ?
Produits alimentaires et pesticides : où est la déontologie
du consumérisme ?
Dans son numéro de février 2024, 60 Millions de Consommateurs
nous a livré un exemple caricatural de manipulation de l'opinion
s'agissant de la présence de pesticides... de traces... dans
les produits alimentaires. L'alimentation du fonds de commerce
prime sur la déontologie. Et c'est un phénomène récurrent.
Voir
André Heitz
Être agriculteur, une liberté « très chère payée »
Pas de 35 heures, de weekend ou de vacances... En travaillant
sept jours sur sept, avec des journées à rallonge et un rythme
épuisant, nombre d'agriculteurs ne gagnent même pas l'équivalent
d'un Smic, voire flirtent avec le seuil de pauvreté.
Voir
agri-mutuel.com
Le tour du monde, 1860, par André Henri Dargelas (1828-1906)
29/02/2024
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Pendant que le maître dort, 1850, par André Henri Dargelas
(1828-1906)
29/02/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FEMME (Une) : Quand on entend ce qu'elle dit, c'est qu'elle
n'est pas vraiment jolie.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
A hungry man is not a free man.
Adlai STEVENSON II, lawyer,
politician, and diplomat
(1900-1965)
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Prix
Jean de La Brète, concours de nouvelles sous l’égide de l’association
des écrivains et artistes paysans
> Un
nouveau prix pour Patrick De Meerleer, pour son livre: La Nouvelle
Amazonie
> Un
prochain ouvrage pour Clément Mathieu
Enfants
jouant, par Jan Walraven (1827 - c.1863)
29/02/2024
|
.jpg) |
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FEMMES (Les) : Elles ne prennent pas d'amants pour courir les garçonnières
mais pour décorer leurs salons.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Leaving home in a sense involves a kind of second birth in which
we give birth to ourselves.
Robert Neelly BELLAH, sociologist
and author (1927-2013)
Séminaire sur la question de l'apport des sciences comportementales
aux transitions
5 mars 2024 - PARIS et via Zoom
> Introduction par Barbara BOUR-DESPREZ
Exposé(s)
> Les sciences comportementales dans l’accompagnement de l’action
publique en réponse aux attentes des usagers
Mariam CHAMMAT, directrice de projet Sciences comportementales
à la Direction interministérielle de la transformation publique
(DITP)
> Pertinence des sciences comportementales pour favoriser la
transition agro-écologique
Sophie THOYER
> Transitions et changements de comportement : leviers individuels
et collectifs
Anaïs ROCCI, Sociologue à la direction exécutive prospective et
recherche de l’ADEME
> Les sciences cognitives dans le déterminisme de la décision
faisant appel aux sciences comportementales
Thibaud GRIESSINGER, Docteur en sciences cognitives, chercheur
indépendant sur cerveau et transition écologique
> Conclusions par Claude DEBRU
Voir
academie-agriculture.fr
Le Chat sportif
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Place des agricultures intra-urbaines dans les processus écologiques
de la ville
6 mars 2024 - Paris et sur youtube.com
L’agriculture urbaine revêt de nombreuses formes tant portées
par des professionnels (micro-fermes, productions pour les AMAP,
restaurants, épiceries fines, etc.) que par des particuliers (jardinage
en balcon et terrasses, jardins partagés, etc.). Ces agricultures
sont en plein développement dans la plupart des villes et interrogent
sur leurs relations avec les processus écologiques qui soutiennent
une nature en ville, voire une biodiversité fonctionnelle de plus
en plus souhaitée. De nombreuses questions se posent alors sur
le rôle que peut jouer l’agriculture urbaine sur l’installation
et le maintien de cette biodiversité en ville ; elles concernent
aussi bien les productions sur bâtiments ou en pleine terre que
la place donnée demain à la végétalisation des espaces publics
ou privés intramuros. La séance n’abordera que l’intra-urbain
déjà riche en questionnement et original dans ses objectifs. Le
périurbain (maraichage notamment) a déjà été présenté en séance
et sera aussi l’objet d’une future séance dans ces rapports écosystémiques
entre ville et campagne.
Outre les objectifs de production (légumes, fruits, fleurs), nous
nous proposons de faire un point sur 1) quels rôles les surfaces
de production agricole ou potagère peuvent jouer dans l’organisation
des biodiversités urbaines (trame verte, habitat pour les espèces,
protection des sols, etc.) ; 2) quels sont les services socio-écologiques
fournit par un sol cultivé en milieu urbain et 3) comment des
acteurs de l’agriculture urbaine, favorisent ou défavorisent la
diversité des espèces spontanées végétales et animales et leurs
interactions (écosystèmes).
Introduction par Philippe CLERGEAU
Exposé(s)
> Les agricultures urbaines et leur rôle de support pour la
biodiversité en ville
Sophie JOIMEL, Maître de conférences Agroparitech
> Comment les agricultures urbaines nous amènent à repenser
notre rapport aux sols urbains
Geoffroy SÉRÉ, Professeur à l’université de Lorraine
> Favoriser la biodiversité dans l'agriculture urbaine sur
toiture
Nicolas BEL, Cofondateur de l’entreprise TOPAGER
> Conclusion par Christine AUBRY
Voir
academie-agriculture.fr
Niveau enfant - 1
29/02/2024
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13ème édition des États Généraux des RIP (Réseaux d’Initiative
Publique)
28 mars - Franciscaines - DEAUVILLE
Au programme l'actualité du déploiement du THD (Très Haut
Débit) en France et les perspectives ouvertes par le mouvement
des Territoire Intelligents et Durables pour créer de nouveaux services
utiles aux collectivités et aux administrés...
Voir Programme et Inscriptions
Forum Bois Construction (FBC) 2024
3 avril - 5 avril - ÉPINAL - NANCY
Après « La neutralité carbone », « L’Europe biosourcée », le thème
proposé pour 2024 « Stocker le carbone » se rapporte à la fois aux
enjeux de la forêt, de la production des matériaux, de la transformation,
de la mise en œuvre et de la réutilisation des matériaux de la construction
et de l’aménagement biosourcés.
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12th European Algae
Industry Summit
17 - 18 April 2024 - London
See
Agenda
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July 29-31, Iowa Events Center, DES MOINES,
Iowa
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Niveau enfant - 2
29/02/2024
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FEMMES (Les) : S'il fallait
qu'elles s'occupent
d'où vient l'argent
qu'elles dépensent,
les bijoutiers pourraient plier boutique.Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
There is no absurdity so palpable but that it may be firmly planted
in the human head if you only begin to inculcate it before the age
of five, by constantly repeating it with an air of great solemnity.
Arthur Schopenhauer, philosopher (1788-1860)
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : Salon de l’agirculture
ou de l’aigriculture ? Par Alexandre Abellan, 23 février 2024
Changement de donne ce Salon International de l’Agriculture : d’habitude,
le président de la République pouvait dérouler lors de la traditionnelle
journée d’inauguration ses rendez-vous d’échanges nourris et d’annonces
sur les revendications aux divers secteurs agricoles. S’il y avait
parfois un peu de chahut à la porte de Versailles, cela n’a rien
de comparable avec l’ampleur de la grogne agricole qui s’exprime
depuis janvier, ne cesse de secouer les territoires et devrait animer,
d’une manière ou d’une autre, la grand-messe de l’inauguration présidentielle
ce samedi 24 février.
Après de multiples manifestations et actions, plus ou moins spontanées
et plus ou moins réussies, il y a déjà eu de l’écoute et des annonces.
Deux postures que l’exécutif ne peut plus mobiliser sans enflammer
la colère : il lui faut désormais mettre en œuvre ses promesses
de simplification, d’accompagnement aux transitions (agroécologiques
et climatiques) et surtout de valorisation (la juste rémunération
étant un constat à incarner concrètement). Et si un grand débat
présidentiel est annoncé, c’est moins un grand cap théorique qu’un
bilan concret qui est attendu.
Si la filière vin n’est clairement pas la plus mal lotie (avec de
premiers versements réalisés pour son fonds d’urgence à 80 millions
€ et des négociations en cours pour l’arrachage sanitaire à 150+250
millions €), elle a suffisamment subi de chocs ces dernières années
pour mériter un soutien à la hauteur de ses difficultés (commerciales,
climatiques, environnementales, géopolitiques, sociétales…). Particulièrement
résilients, les opérateurs de la filière vin ont surtout l’habitude
de se taire, de faire comme si cela allait s’améliorer et de faire
le dos rond. Ayant désormais crevé l’abcès de la crise, les producteurs
et metteurs en marché de vin assument : ils font face à des temps
incertains les mettant à mal.
.../...
Voir
vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com : Agriculture bio : stop ou encore
? (Certains imaginent que la Bio sera financée par la restauration
collective sous pression de l’État qui sait toujours mieux que nous
ce qui est bon pour nous, c'est possible mais loin d'être
certain dans tous les cas – GW)
[Edito] A l’approche de la présentation du plan Ambition bio pour
la période 2023-2027, la Fnab attend du soutien et des moyens à
la hauteur des 18% de SAU visés à fin 2027. Tout sauf une utopie
selon une étude de la Fondation pour la nature et l’homme.
Pour les acteurs de l’agriculture biologique comme pour le gouvernement,
c’est probablement un moment de vérité qui va se jouer pendant le
Salon de l’agriculture, au cours duquel le ministère de l’Agriculture
devrait dévoiler le plan Ambition bio pour la période 2023-2027.
Depuis deux ans, l’AB est aux prises à une crise de la demande,
sous l’effet d’une perte de pouvoir d’achat des consommateurs, d’une
confusion sur les éco-labels, de sur-marges et de déréférencement
en grande distribution, de défauts de structuration dans certaines
filières ou encore de la faiblesse de la commande publique, au regard
des 20% d’Egalim. Cependant, le gouvernement garde toujours pour
trajectoire un taux de 18% de SAU à fin 2027, conformément à l’objectif
inscrit dans le Plan stratégique national. Pour rappel, après avoir
franchi la barre des 10% en 2021 (10,4% exactement), le taux avait
plafonné à 10,7% en 2022, entérinant l’atterrissage des conversions
et des prémices de déconversion, après des années de croissance
à deux chiffres, tous indicateurs confondus.
>> Archipélisation versus massification
Il faudra attendre encore quelques mois pour connaitre le taux 2023,
qui pourrait acter un « blocage » du compteur autour de 10%. Si
la Fnab anticipe une dynamique à l’œuvre sur de petites exploitations,
elle appréhende une panne de conversion au sein des structures plus
conséquentes. Le tout lui fait craindre un phénomène « d’archipélisation
» de la bio, contraire à l’objectif de « massification », lequel
serait de nature à faire de la bio le porte-étendard de la transition
agroécologique de la ferme France. Sauf si. Sauf si le gouvernement
met les moyens à la hauteur des prétendues ambitions. Outre la pérennisation
du crédit d’impôt de 4500 euros jusqu’en 2027 (contre 2025 en l’état),
la Fnab réclame notamment un écorégime à 145€/ha (au lieu de 93€/ha
en 2023), un montant qui permettrait de compenser au moins en partie
la perte de l’aide au maintien, décrétée en septembre 2017 en plein
salon Tech&Bio.
>> Avec 6,5% de bio à la maison et 20% en restau « co », le
compte est bon
En prenant cette décision, l’Etat livre alors l’agriculture biologique
aux lois du marché. Sauf que les défenseurs de l’agriculture biologique
ont toujours considéré l’aide au maintien comme un moyen de rémunérer
les aménités positives de la bio quand le conventionnel ne supporte
pas les conséquences de ses impacts sur le milieu (fermeture de
captages, dépollution, érosion de la biodiversité...). Le fait que
l’agriculture conventionnelle peine à vendre des PSE (Paiements
pour services environnementaux) ou des crédits carbone aux acteurs
privés est assez révélateur des limites éco-philanthropiques du
marché.
Mais l’État peut encore rattraper le coup, en forçant la main aux
entreprises de restauration collective, aux collectivités... et
à lui-même.
…/…
Voir
pleinchamp.com
Bad news;
and Pensive thoughts by Walter Langley (1852 – 1922)
29/02/2024
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Old woman pealing potatoes by Walter Langley (1852 – 1922)
29/02/2024
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Du côté d’André Heitz
> Pour
la première fois, des scientifiques modifient le microbiome des
plantes pour protéger les cultures contre les maladies
> Écophyto
: press delete !
> Des
scientifiques découvrent une hormone végétale qui stimule la croissance
des plantes de 30 %
> Nouvelles
techniques génomique: faut-il leur dire adieu ?
> Voyage
d'étude au Brésil – le retour : Rio – Rommerskirchen
> Les
inondations (en Allemagne) et leurs conséquences
> Si
votre enfant ne peut pas manger plus de 340 pommes moyennes par
jour, vous pouvez renoncer aux produits biologiques
> Allemagne
: la disparition des fermes en accéléré : la moitié des fermes disparaîtront
d'ici 2040
> Nouvelles
techniques génomiques : faut-il leur dire adieu ?
> Voyage
d'étude au Brésil – le retour : Rio – Rommerskirchen
> La
performance ESG, une opportunité ?
> Enfin
! Une nouvelle approche, plus scientifique et axée sur les résultats,
pour définir l'agriculture régénératrice
> Pois,
féveroles, soja (si nous renonçons à la mise en jachère de 4 % des
terres, pour mettre en place des légumineuses, en Allemagne)
> La
terre arable : comment les agriculteurs peuvent améliorer la teneur
en humus avec des engrais
> Face
aux conditions météorologiques extrêmes, les scientifiques cherchent
à adapter les cultures
> Émulsifiants
d'additifs alimentaires et risque de cancer : tremblez, braves gens
!
> Décrypter
le lien entre alimentation et cancer
> Manifestation
des paysans « Nous en avons marre » en Allemagne : moins de participants,
plus de pression
Du côté de la Fnsea
> Salon
International de l’agriculture 2024: Retrouvez la FNSEA Hall 4 –
sur le stand 68 – Allée C du 24 février au 3 mars 2024
La 60 e édition du Salon International de l’Agriculture (SIA) se
tient du 24 février au 3 mars 2024 à Paris Expo – Porte de Versailles.
Depuis le mois de novembre 2023, l’agriculture française est au
cœur d’une mobilisation sans précédent pour réclamer dignité, revenu
et visibilité. La FNSEA a porté avec les Jeunes Agriculteurs 122
mesures pour remettre la souveraineté alimentaire et le goût d’entreprendre
en agriculture au cœur des priorités de la Nation.
Dans ce contexte, le SIA 2024 se présente comme un temps éminemment
politique, car y sont attendues la traduction concrètes des engagements
du Gouvernement. Les agriculteurs sont donc fortement mobilisés
et à l’écoute des avancées qui leur seront présentées.
Mais il ne serait pas juste de réduire le SIA à son seul aspect
institutionnel : le Salon International de l’Agriculture a toujours
représenté pour la FNSEA un grand temps festif, une semaine d’expression
de la fierté des métiers de l’agriculture et de rencontres avec
les visiteurs pour continuer à tisser le lien indispensable entre
agriculture et alimentation.
Et c’est pour accueillir ces échanges nécessaires et assurer une
meilleure connaissance de toute les facettes de l’agriculture française
que la FNSEA sera présente cette année avec un stand totalement
rénové et largement ouvert.
Valeurs agricoles et valeurs olympiques, compétitivité, ruralité,
transitions environnementales et énergétiques françaises et européennes,
solidarité, emploi, attractivité des métiers et innovations formeront
les axes forts des nombreux événements qui se tiendront toute la
semaine.
Notre objectif : permettre à toutes et tous de mieux saisir la richesse
du secteur agricole, ses opportunités d’avenir et son dynamisme.
C’est le cœur de la mission de la FNSEA dont la raison d’être est
de « s’engager avec les femmes et les hommes qui ont le goût d’entreprendre
en agriculture, pour des territoires vivants et dynamiques ».
Télécharger
le dossier de presse complet
> Deux
ministres pour l’agriculture : la FNSEA espère que les dossiers
avanceront deux fois plus vite !
A l’heure où les agricultrices et les agriculteurs de France attendent
un changement immédiat et profond de logiciel, en France et en Europe,
pour redonner dignité, juste rémunération et visibilité sur leur
avenir, le travail ne manque pas. Nous espérons qu’Agnès Pannier-Runacher,
Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, reconnue pour sa force de travail saura rapidement
prendre en main les dossiers portés par la FNSEA pour le monde agricole.
La FNSEA rappelle que les enjeux, mis en évidence depuis plus de
trois mois de mobilisations sur l’ensemble du territoire, attendent
des réponses concrètes et pratiques, au-delà des annonces du Premier
Ministre de la semaine dernière, et dans un délai fixé au Salon
de l’Agriculture.
À ce stade, force est de constater que le travail doit s’accélérer
pour respecter le délai.
Souhaitons donc que la présence de deux ministres permette d’aller
deux fois plus vite…
> Le
Parlement européen fait le choix de l’innovation et de la science
avec un accès aux NGT encadré
Le 7 février 2024, le Parlement européen a adopté, en séance plénière,
sa position sur le projet de règlement visant à encadrer l’utilisation
des nouvelles techniques d’amélioration des plantes (NGT). Le Collectif
en faveur de l’innovation variétale, instauré en 2019 et représentant
de nombreux acteurs des filières agricoles et alimentaires françaises,
se félicite de cette étape importante après 4 années de travaux
intenses menés par la Commission européenne. Ce vote reflète une
prise en compte des moyens et potentiels que proposent la science
et l’innovation pour relever les enjeux agricoles et environnementaux,
grâce à un cadre juridique clair et adapté.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FERMER (La) : C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer
sa gueule.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Throw your dream into space like a kite, and you do not know what
it will bring back, a new life, a new friend, a new love, or a new
country.
Anais NIN, author
(21 Feb 1903-1977)
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Opinions et curiosités du web
(2)
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Il demande à cette dame ce qu'elle fait seule en croisière, sa
réponse le laisse sans mot...
Il y a environ 2 ans, ma femme et moi nous trouvions sur un bateau
de croisière en Méditerranée. Un soir au moment du souper, nous
avons remarqué une dame âgée qui était assise seule en attendant
son repas. J’ai remarqué que tout le personnel à bord semblait très
bien la connaître. J’ai demandé à notre serveur qui elle était,
m’attendant à entendre qu’elle était la propriétaire du bateau ou
de la compagnie de croisière, mais il m’a répondu que tout ce qu’il
savait, c’est qu’elle venait de faire les quatre dernières croisières,
aller-retour.
Alors que nous quittions la salle à manger un certain soir, mon
regard a croisé le sien et je suis allé la saluer. Nous avons discuté
et je lui ai dit que je ne comprenais pas pourquoi elle venait de
faire quatre croisières aller-retour sans même quitter le navire
? Sa réponse m’a complètement surpris !
« Car c’est bien moins cher qu’une maison de retraite ! », m’a-t-elle
lancé tout bonnement.
Et bien c’est décidé, pas de maison de retraite pour moi dans le
futur !!! Quand je serai vieux, c’est définitivement sur une croisière
que je veux passer mon temps. Puis la dame âgée m’a expliqué que
le coût d’une maison de retraite est d’environ 200 $ par jour. Elle
a ensuite ajouté ceci :
« J’ai vérifié les réservations de cette compagnie de croisière
et avec les voyages long terme que je fais et mon rabais de l’âge
d’or, cela me coûte 135 $ par jour. Il me reste donc 65 $ par jour
pour :
1. Des petites gâteries qui me coûtent environ 10 $ par jour.
2. Je peux prendre jusqu’à 10 repas par jour (de nourriture fantastique
et non de mets décongelés et préparés d’avance) si je souhaite aller
au restaurant, ou même me les faire livrer à ma chambre et prendre
chaque jour le déjeuner au lit.
3. Cette croisière m’offre le choix de trois piscines, une salle
d’entraînement, des laveuses et sécheuses gratuites, ainsi que des
spectacles chaque soir.
4. Tous les produits de nécessité sont gratuits : pâte dentifrice,
rasoirs, savon et shampoing.
5. On me traite comme une cliente et non une patiente. Un petit
5 $ de plus en pourboire m’assure d’avoir tout le personnel pour
répondre à mes moindres besoins ou désirs.
6. J’ai finalement pu apprendre à danser la salsa !
7. Je rencontre de nouvelles personnes tous les 7 ou 14 jours !
8. Télévision brisée ? Ampoules de lumière ou matelas à changer
? Aucun problème !! Le personnel va tout fixer et s’excuser pour
le dérangement.
9. Draps propres et nouvelles serviettes chaque jour, sans avoir
à le demander !
10. Si vous tombez et vous brisez la hanche dans une maison de retraite
vous êtes sur l’assurance maladie; si vous
tombez et vous brisez la hanche sur le bateau de cette compagnie
on vous offrira une suite pour le reste de votre vie !
11. Il y a TOUJOURS un médecin à bord.
Et maintenant le meilleur de tout ça !!! Voudriez-vous voir l’Amérique
du Sud, le Canal de Panama, Tahiti, l’Australie, la Nouvelle-Zélande,
l’Asie ou n’importe quel endroit de votre choix ? Cette compagnie
a un bateau qui vous y emmènera !
Alors ne me cherchez pas dans une maison de retraite, regardez plutôt
du côté du quai !!
P.S. : Et n’oubliez pas, quand vous mourrez, on vous balance par-dessus
bord et ça ne vous coûte rien !!!
The Corn
Harvest by Achille Glisenti (Italian, 1848-1906) - Civic Museums
of Brescia (Italy)
29/02/2024
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A peasant women giving out bread, by Franz von Defregger
29/02/2024
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Pensée sur le rire en temps de crise (et pas seulement
!)
Le rire permet de se détendre, ce qui est fort utile en temps
de crise, mais aussi de ressentir des émotions, de réfléchir et
de se remettre en cause.
Blandine MÉTAYER, comédienne et auteure
Autre pensée du jour pour en rire
J’aimerais faire une proposition qui devrait mettre d’accord les
ultrareligieux et les mécréants. Les intégristes foutent la paix
aux autres pendant la vie sur terre, et en échange, les athées
s’engagent à ne pas contester la loi de Dieu pendant toute la
durée de l’au-delà. Et comme ça. Tout le monde est content.
Philippe GELUCK
Hydrogène naturel : selon cette étude, les réserves mondiales
seraient colossales
Un rapport de l'US Geological Survey
(USGS) ferait état de milliards de tonnes d'hydrogène naturel
enfouies dans les profondeurs de la Terre.
Voir
h2-mobile.fr/
Production mondiale d’automobiles
Voir
statistiques
Voir
vidéo
Restez dans votre fauteuil et regardez !
Voir
vidéo
Présence et utilité du bois dans la construction de la piscine
des JO : cette prouesse technique va réduire l’utilisation du
chauffage
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Du côté de Jojo (juste un jeu - ici sexiste - avec les mots,
pas une opinion !)
FILLE (La) : Si elle fait quatre-vingt-quinze de tour de poitrine
et trente-deux de tour de tête, elle ne peut pas être vraiment
mauvaise ; elle peut être seulement légèrement sotte.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
There is nothing worse than a sharp image of a fuzzy concept.
Ansel Adams, photographer
(1902-1984)
Du côté de Auguste Derrière - 1
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Robots and happy workers: Productivity surge helps explain
US economy’s surprising resilience, by Paul Wiseman, February
21, 2024
WASHINGTON (AP) — Trying to keep up with customer demand, Batesville
Tool & Die began seeking 70 people to hire last year. It wasn’t
easy. Attracting factory workers to a community of 7,300 in the
Indiana countryside was a tough sell, especially having to compete
with big-name manufacturers nearby like Honda and Cummins Engine.
Job seekers were scarce.
“You could count on one hand how many people in the town were
unemployed,” said Jody Fledderman, the CEO. “It was just crazy.’’
Batesville Tool & Die managed to fill just 40 of its vacancies.
Enter the robots. The company invested in machines that could
mimic human workers and in vision systems, which helped its robots
“see” what they were doing.
The Batesville experience and others like it have been replicated
countlessly across the United States for the past couple of years.
Chronic worker shortages have led many companies to invest in
machines to do some of the work they can’t find people to do.
They’ve also been training the workers they do have to use advanced
technology so they can produce more with less.
The result has been an unexpected productivity boom, which helps
explain a great economic mystery: How has the world’s largest
economy managed to remain so healthy, with brisk growth and low
unemployment, despite brutally high interest rates that are intended
to tame inflation but that typically cause a recession?
To economists, strong productivity growth provides an almost magical
elixir. When companies roll out more efficient machines or technology,
their workers can become more productive: They increase their
output per hour. A result is that companies can often boost their
profits and raise their employees’ pay without having to jack
up prices. Inflation can remain in check.
.../...
See
apnews.com
Du côté de Auguste Derrière - 2
29/02/2024
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Plantix: more than a crop doctor driven by AI
The Plantix app helps farmers to detect pests and diseases on
crops within seconds. It works on Android phones.
See
futurefarming.com
The 2024 list of agrifood corporates making regenerative
agriculture commitments, by Jennifer Marston
A non-exhaustive look at agrifood corporates’ goals and ambitions
for bringing better farming practices to their supply chains.
The last time we compiled a list of agrifood corporates making
regenerative agriculture commitments, it took hours upon hours
of reading between corporate jargon lines to understand a handful
of companies’ goals.
>>> What a difference a couple years makes.
In 2024, most major food companies have a page on their websites
dedicated to regenerative agriculture (sometimes used interchangeably
with “sustainable” agriculture); a large portion of these have
clear goals with target dates, too.
The following list is a non-exhaustive look at those goals and
ambitions, focusing on many of the world’s largest agrifood
corporations.
Last time, I mentioned one big challenge is that “regenerative
agriculture” still has no set definition. While that still holds
true, the bigger observation in 2024 is the number of companies
leaning heavily on sustainability jargon to describe goals.
With greenwashing pretty rampant nowadays, it will be important
to check beneath the PR-friendly language at the actual acres,
dates, practices and prescriptions.
As detached observers, we’re not making that judgement call
for any of the following companies. Rather, this list is a summary
of agrifood corporate involvement in regenerative agriculture.
The hope is that it can aid in some small way with tracking
progress and holding everyone accountable.
…/…
See
agfundernews.com
Du côté de Auguste Derrière - 3
29/02/2024
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Sense-prescribe-act: Sentera takes on precision weed management
with alternative to See & Spray, By Jennifer Marston, February
15, 2024
As regulatory pressure to reduce herbicide use increases, Sentera
adds precision weed management to its tech stack.
.../...
Sense-prescribe-act: Sentera takes on precision weed management
with alternative to See & Spray
Weed control has been relatively straightforward for the last
couple decades. Seed traits were engineered to tolerate glyphosate
herbicide (e.g., Roundup). Farmers planted the seeds, blasted
the field with glyphosate, and watched the weeds die and the
crops survive.
But while herbicide-resistant weeds have existed since the mid-twentieth
century, their numbers have especially proliferated over the
last decade. Overuse has reduced chemical solutions’ efficacy
at the same time weeds have evolved to tolerate herbicides such
as glyphosate. This is happening all over the world.
Enter precision weed management, a catch-all phrase for the
various tools and technologies that promise weed control with
less reliance on herbicides (or none, in some cases).
Minnesota-based Sentera recently entered this segment with an
aerial scouting technology that can detect weeds and generate
data about when and where to spray, and with which chemical
cocktail. [Disclosure: Sentera is a portfolio company of AgFunder,
AFN’s parent company.]
The company started as a platform diagnosing high-resolution
imagery, converting it into agronomic data on things like plant
nutrition and field health. The idea was, and remains, to assist
agronomists in their decision-making processes throughout the
season via precision ag tools; its newly launched weed tech
is very much along those lines.
.../...
See
agfundernews.com
What the Latest US Farm Census Says About the Changing Ag Landscape
See
civileats.com
An Optimist’s Guide to the Planet
An Optimist’s Guide to the Planet captures Nikolaj Coster-Waldau’s
search for people across the globe who are helping drive humanity
toward a brighter, more sustainable future.
See
bloomberg.com
At last! A new, more science-based, outcomes-focused approach
to defining regenerative agriculture, by Dr Julian Little, October
2023, in Science for Sustainable Agriculture
The recent publication of the SAI Platform’s global framework document
for defining and measuring the outcomes of regenerative agriculture
provides a welcome and much-needed injection of science-based thinking.
In expressing the resource use and environmental impacts of regen
ag farming practices per unit of production, this model provides
a more meaningful and evidence-based approach to measuring farm-level
sustainability than other more subjective models such as the Sustainable
Food Trust’s Global Farm Metric and the Sustainable Markets Initiative,
writes Dr Julian Little.
See
scienceforsustainableagriculture.com
Reader Digest Joke
Alcool addiction
29/02/2024
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Our World in Data published a new topic page on Artificial
Intelligence
Artificial intelligence (AI) capabilities have advanced in dramatic
ways over the past decade. For example, in the ability to generate
photorealistic images — including, in the past couple years,
from almost any text prompt.
AI systems already have a large impact on our lives — they increasingly
shape what we see, what we believe, and what we do. And given
recent increases in investment, we should expect AI technology
to become even more powerful and impactful in the years and
decades to come.
How exactly powerful AI systems are built and used will be very
important for the future of our world, and our own lives.
All technologies can have positive and negative consequences,
but with AI the range of these consequences is extraordinarily
large: the technology has an immense potential for good, but
also comes with large downsides and high risks.
A technology that has such a large impact on our society needs
to be of central interest to people across our entire society.
But, the question of how this technology will be developed and
used is currently left to a small group of entrepreneurs and
engineers.
With our publications on artificial intelligence, we want to
help change this status quo and support a wider engagement by
society.
On our new page, you will find a series of articles and an overview
of AI-related metrics that let you monitor what is happening
and where we might be heading. We hope that this work will be
helpful for the growing and necessary public conversation on
AI.
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The brief history of artificial intelligence: The world has
changed fast – what might be next?
To see what the future might look like it is often helpful to
study our history. That is what we do in this article — retrace
the brief history of computers and artificial intelligence to
see what we can expect for the future.
How rapidly the world has changed becomes clear from how even
recent computer technology feels ancient to us today. In the
‘90s, mobile phones were big bricks with tiny green displays.
Two decades before that, the main storage for computers was
punch cards.
In recent years, the capabilities of AI systems have been developing
very rapidly, thanks to large increases in investments and resources
like data and computation.
This has led to the use of these systems in a wide range of
new, real-world domains, from helping to make progress on some
of the hardest problems in science, to helping determine whether
you should get a loan or a job, to being used in weapons and
autocratic surveillance systems.
The wide range of applications makes clear that this is a very
general technology that can be used by people for some extremely
good goals — and some extraordinarily bad ones, too. AI systems
can also behave in unintended and undesirable ways, even when
people are trying to use them for good.
There are few signs that the development and application of
AI is slowing down anytime soon. We are still in the early stages
of this history and much of what will become possible is yet
to come.
A technological development as powerful as this should be at
the center of our attention. Little might be as important for
how the future of our world — and the future of our lives —
will play out.
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AI timelines: What do experts in artificial intelligence
expect for the future?
Artificial intelligence (AI) that surpasses our own intelligence
sounds like the stuff of science fiction.
What do experts in the field of AI research think about such
scenarios? Do they dismiss these ideas as fantasy, or do they
take these prospects seriously?
In this article, we show that many AI experts believe there
is a real chance that human-level AI will be developed within
the next few decades. At the same time, we also highlight the
large disagreement and uncertainty — some believe it will take
longer, while others believe that it will become reality much
sooner.
The creation of a machine, or a network of machines, that is
capable of carrying out the same range of tasks as humans would
very likely have far-reaching and transformative consequences.
Yet the public discourse and the decision-making at major institutions
have not caught up with these prospects. In discussions about
the future of our world — our climate, our economies, our political
institutions — the prospect of transformative AI is rarely central
to the conversation.
We seem to be in a situation where most people hardly think
about the future of AI, while the few who dedicate their attention
to it find it plausible that one of the biggest transformations
in humanity’s history could happen within our lifetimes.
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Our World in Data published a redesign of our work on the
Environmental Impacts of Food
Ensuring everyone in the world has access to a nutritious diet
in a sustainable way is one of the greatest challenges we face.
On our updated page on the Environmental Impacts of Food, you
can find our data, visualizations, and writing relating to this
challenge.
Our World in Data updated all of our data on Natural Disasters
What are the different types of disasters, and how frequently
do they occur? What are the human and economic impacts of disasters?
On our topic page on Natural Disasters, we answer these and
other questions, alongside visualizations of the data that you
can explore.
We’ve now updated all of the data on our page with the latest
available release from our sources. We do this every year.
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Access to basic education: Almost 60 million children of
primary school age are not in school
How different would your life be if you never went to school
and didn’t learn how to read and write?
This is the reality for the 58 million children of primary school
age who do not go to school. In most cases these children are
kept out of school by ongoing regional violence and poverty.
In the worst cases, poverty requires children to work instead
of going to school.
As terrible as this is, it is much better than in the past.
Compared to the previous generation 20 years ago, the share
of children who are out-of-school has declined in all world
regions. Globally this share has halved, from 16% to 8%.
In this article, we look at the problem of out-of-school children
and the progress we’ve made, and what this means for tackling
other large global problems.
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China has achieved massive reductions in extreme poverty
In China in 1981, 97% of people in the countryside lived in
extreme poverty.
By 2020, the share was well below 1%.
Large economic growth made it possible for hundreds of millions
of people to leave extreme poverty behind, first in cities and
then in the countryside.
Extreme poverty is defined as living below the World Bank’s
International Poverty Line of $2.15 per day. This is adjusted
for both inflation and cost of living differences between countries
— it’s the equivalent of what $2.15 could buy you in the United
States.
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Few countries possess nuclear weapons, but some have large
arsenals
Nine countries currently have nuclear weapons: Russia, the United
States, China, France, the United Kingdom, Pakistan, India,
Israel, and North Korea.
These nuclear powers differ a lot in how many nuclear warheads
they have. The chart shows that while most have dozens or a
few hundred warheads, Russia and the United States have thousands
of them.
The chart also shows that the warheads differ in how — and how
quickly — they can be used: some are designed for strategic
use, meaning use away from the battlefield, such as against
arms industries or infrastructure. Others are designed for nonstrategic,
tactical use on the battlefield.
A substantial share of them are deployed on ballistic missiles
or bomber bases and can be used quickly. Some warheads are not
deployed, or are even retired and queued for dismantlement.
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Light at Night
Being able to switch on the light at night is something that
most people today take for granted. But for those who live,
or have lived, where there is no artificial light, you can appreciate
how important it is. After sunset, working, reading, and many
other aspects of living become impossible.
Unfortunately, this is still the reality for many people today,
and it was the default for everyone in the past.
By following the history of artificial light — the transitions
from candles to lamps to lightbulbs — and the developments that
make these accessible, we can learn a lot about technological
innovation and economic changes over the centuries.
The price of light has fallen by more than 99.9% since 1700.
And its efficiency has increased 1000-fold. This has made light
at night available to more and more people.
On our redesigned topic page, you can find all our data, visualizations,
and writing about changes in the efficiency, price, and access
to lighting.
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How much energy do countries consume when we take offshoring
into account?
Think about how much energy you use. Some common things come to
mind: electricity to keep the lights on; heating to warm your
home; the car or bus you might take to get to work.
But there’s also the energy needed to produce all the goods we
buy. Sometimes these goods are produced in the country we live
in — and so that energy is reported in our country’s energy use
data.
When we buy goods from overseas, however, this energy is included
in their accounts. It’s missing from ours. We rarely adjust for
the energy embedded in imports when we compare energy use across
the world.
In this article, we show what happens when we do, and the difference
it makes to our energy footprint.
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Russian Jokes about Putin
>> 2012 presidential elections
The Chairman of the Election Commission goes to Putin after the
election:
- “I have good news and bad news. Which do you want to hear first?”
- “The bad news.”
- “Zyuganov, the Communist Party candidate, got 75% of the votes.”
- “Holy crap!” cries Putin. “What’s the good news?”
- “You got 76%.”
>> Borders
Obama: “We order Russia to keep its troops as far away as possible
from its borders”.
Putin: “Will Kyiv do?”
>> Optimists...
“Optimists are learning English, pessimists are learning Chinese,
realists are learning to use a Kalashnikov.”
>> Polish border
A Russian guy is at the Polish border:
- “Nationality?”
- “Russian.”
- “Occupation?”
- “No, no, just visiting.”
>> Arbitrariness and foolishness of Putin
Putin is having his meeting with political and military staff.
Suddenly someone sneezes.
- “Who sneezed?” Putin asks
Silence in the room.
- “First row, you all stand up, you are sentenced to 15 years
in prison.”
- “So, who sneezed?” Putin asks again.
Silence.
- “Second row, you all stand up, you are sentenced to 15 years
in prison.
- ”And so on, third, fourth rows…
Suddenly somebody says: “Mr. President, it was me.”
Putin simply replies:
- “Bless you.”
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