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Avant l'informatique : Tracteur Deering 10/20 et moissonneuse
Mac Cormick IH
12/02/2024
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Pensée du jour
Je ne bois jamais à outrance, je ne sais même pas où c'est.
DESPROGES
Courrier !
Mr Waksman, depuis presque depuis l'origine de votre magazine je
vous ai suivi.
J'avais eu mon inscription par ISAGRI mais cela remonte à...
Je vais sur mes 78 ans et j'espère bien continuer à en profiter.
Mais je change d'adresse internet.
Ma nouvelle adresse : fleureaujeanmarie(a)xxxxx.com
Merci par avance.
J.M. Fleureau
Concert le
16 mars à Antony (92)
29/01/2024
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Séance de l’Académie d’agriculture le 13 mars 2024 :« Le
machinisme agricole à l’heure du numérique »
Je vous invite à participer à cette séance du 13 mars, à 14h30,
à l’Académie d’agriculture, pour notamment vérifier les différences
et ressemblances entre :
- l’Académie Française (infiniment plus prestigieuse il est vrai
!) comme vue ci-après par notre ami Jojo (vue déjà
partagée avec vous dans une précédente gazette)
et
- l’Académie d’agriculture (mais pas que… évidemment) :
- ACADÉMICIEN (L') : Un homme en état de siège. ??
- ACADÉMICIEN (L') : Un homme qui, à sa mort, se change en fauteuil.
Jean COCTEAU
- ACADÉMICIEN(NE) : A attendu d'être mûr(e) pour devenir vert(e).
Trouvé sur "La Toile".
- ACADÉMICIEN(NE) : Il (Elle) est arrivé(e) dans un fauteuil.
Trouvé sur "La Toile".
- ACADÉMICIENS (Les) : Beaucoup sont plus épuisés que leurs œuvres.
José ARTUR
- ACADÉMICIENS (Les) : C'est de les avoir affublés d'une épée qui
pourrait peut-être expliquer pourquoi ils passent si facilement
l'arme à gauche.
Jean DELACOUR
- ACADÉMIE (L') : Avec une minuscule, c'est un corps de jolie femme
; avec une majuscule, c'est un corps de vieux barbon.
Paul MORAND
- ACADÉMIE (L') : En art, c'est la nudité et en littérature, cela
veut dire, jamais trop habillé.
Paul LÉAUTAUD
- ACADÉMIE FRANÇAISE (L') : Le chef-d'œuvre de la puérilité sénile.
Victor HUGO
- ACADÉMIE FRANÇAISE (L') : Le commun des immortels.
Jules RENARD
- ACADÉMIE FRANÇAISE (L') : Quarante appelés et peu de lus.
Docteur Pierre VÉRON
- ACADÉMIE FRANÇAISE (L') : Sorte de musée avec des personnages
encore en vie.
Pierre MILLE.
- ACADÉMIES (Les) : Les seules vraiment vivantes sont celles où
l'on meurt beaucoup.
Marcel PRÉVOST.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique,
organisée et animée par René Autellet, Hubert Defrancq, et Guy Waksman
13 mars 2024 à 14H30, Paris, Académie d’agriculture de France, 18,
rue de Bellechasse, Paris 7ème
Métro : Solférino (Ligne 12, sortie Musée
d’Orsay)
RER C : Musée d’Orsay
Bus : 68, 69, 83, 84, 94
Stations Vélib : Musée d’Orsay ou rue Villersexel
Station Autolib : Rue de Bellechasse, à côté
de l’Académie
Parking public le plus proche : Q-Park, 45
quai d’ORSAY, 75007 Paris
>> Introduction par René Autellet
>> Utilisation des OAD en élevage bovin lait en lien avec
l’utilisation des machines agricoles, par Jean-Claude Pette, éleveur,
Académicien (Section Productions animales)
>> Utilisation des OAD en grandes cultures en lien avec l’utilisation
des machines agricoles, par Marcel Lejosne, agriculteur, Académicien
(Section Production végétales)
>> Pour les agriculteurs, quels « retours », aux constructeurs
comme aux utilisateurs, des outils numériques de surveillance du
bon fonctionnement des machines ? Quid de la gestion des masses
de données collectées ? Par JM COUADE, Chesneau Agri-Ouest, concessionnaire
John Deere et agriculteur
>> La comptabilisation des temps de travaux par chantier ou
tâche, sans aucune saisie, grâce à des capteurs disposés sur les
machines, par Armand SACHOT, Aptimiz
>> Utilisateur d’une solution IA d’analyse d’images pour le
tri à très haut débit de pommes de terre, G. Vitry, responsable
R&D chez Dubrulle-Downs montrera que l’IA comme toute autre
technologie ne fonctionne pas toute seule…
>> Conclusion par Philippe GATE (Section Productions végétales)
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Opinions et curiosités du
web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Troupeau au bord de l’eau, 1904, par Léon-Augustin Lhermitte
(1844-1925)
01
- 12/2//2024
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Repos pendant la moisson, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
02
- 12/02//2024
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Il se trouve par hasard que deux cérémonies me (GW) plonge
dans une des parts difficiles de notre passé :
- le 80ème anniversaire de l’arrestation et de la déportation
de mon grand-père, le 31 janvier 1944.
- l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de sa compagne :
“le Kolkhoze” où Manouchian a vécu se trouve à deux pas de chez
nous, à Châtenay-Malabry
- le peintre Jean Fautrier (1898 - 1964) trouve refuge en 1944
à Châtenay-Malabry dans la Tour Velléda (où
Chateaubriand a travaillé), pavillon isolé de la
clinique psychiatrique du Docteur Henri Le Savoureux à
la Vallée-aux-Loups. À cent mètres de son
atelier, la Gestapo fusille... Fautrier peint une série
de tableaux sur ces héros...
Tête
d'Otage no. 1, 1944, par Jean Fautrier, The Museum of Contemporary
Art, Los Angeles
12/02/2024
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Missak Manouchian à Châtenay-Malabry (1)
Combien d’adresses a donc eues dans sa courte vie le réfugié
Manouchian ? Avant d’emménager 79, rue des Plantes, dans les
années 1930, on trouve sa trace à Châtenay-Malabry, dans les
Hauts-de-Seine.
«
Il a passé deux ans à la Cité nouvelle, une maison collective
d’une vingtaine de chambres surnommée “le Kolkhoze”, qui abritait
des sympathisants communistes français mais aussi des étrangers,
juifs polonais pour la plupart, explique à Paris la jeune historienne
Astrig Atamian, qui, à la faveur de nouvelles recherches, vient
d’exhumer cet épisode ignoré.
Á mon avis, une étape fondatrice dans son intégration, sa politisation
et son adhésion en 1934 au Parti communiste. ».
Voir
lemonde.fr
Missak Manouchian à Châtenay-Malabry (2), avec Fredou Marcel,
Georges, par Jacques Girault, historien tallentueux et très
érudit, chatenaisien, dans le « Maitron », dictionnaire
biographique du mouvement ouvrier français
Né le 28 novembre 1904 à Sceaux (Seine), mort à Paris (XIIe),
le 29 décembre 1983 ; un des fondateurs de la communauté « La
cité nouvelle » de Châtenay-Malabry.
Né le 28 novembre 1904 à Sceaux (Seine), où habitaient ses grands-parents
; quant à son père, employé de commerce, sellier-malletier,
il habitait 16, rue Pavée à Paris (IVe). M. Fredou reçut les
premiers sacrements catholiques et, sa mère étant décédée en
1914, son père mobilisé, il fut pensionnaire dans une institution.
Employé comme métreur, tuberculeux, il dut interrompre ses études
d’architecte et passa plusieurs années dans des sanatoriums
des Alpes.
Avec quelques amis, il fonda, au début des années 1930, une
communauté « La Cité nouvelle » qui loua une grande maison au
44, avenue Jean-Jaurès à Châtenay-Malabry (Seine).
Il s’agissait, selon le témoignage de Monsieur Samson de « faciliter
la vie matérielle et de créer des conditions de vie plus saine
pour tous ceux, de conditions modestes, qui se joindraient à
lui ; parallèlement, il était convaincu qu’au sein d’une telle
collectivité, des rapports enrichissants pourraient se créer
entre tous les participants, chacun d’eux apportant son propre
fond culturel et social ». Cette communauté se réclamait du
naturisme et d’« une idéologie progressiste de gauche à sympathie
communiste ».
Voir le
Maitron
Notice FREDOU Marcel, Georges, par Jacques Girault, historien,
version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification
le 22 février 2016.
Robert Badinter, deux cuillères symboliques dont une « venue »
du camp de Rivesaltes où ma mère (elle avait 14-15 ans à l’époque)
a été internée en 1942-1943, avec ses parents et son frère ainé,
comme juifs d’origine allemande
Il y a d’ailleurs beaucoup de choses dont il (Robert Badinter)
ne veut pas parler, des secrets, des souvenirs trop personnels,
des moments trop intimes ou trop douloureux. Ce qui est public,
il l’a longuement raconté dans ses livres, ce qui est historique,
il le prête volontiers aux expositions, surtout lorsqu’il s’agit
de la peine de mort. Le reste dort dans son jardin secret.
Il y a cependant deux cuillères sur une étagère. De grandes
cuillères en métal, toutes simples, fatiguées, usées par la
vie. L’une vient du camp d’Auschwitz II-Birkenau. Son père,
Simon Badinter, juif originaire de Bessarabie, a été arrêté
à Lyon en 1943, il est mort quelque temps plus tard au
camp de Sobibor. L’autre lui a été donnée par le conservateur
du camp de Rivesaltes, le camp créé en 1938 dans les Pyrénées-Orientales
pour l’internement administratif « des indésirables étrangers ».
« C’est un haut lieu de malheurs successifs, souligne l’ancien
ministre. On y a traité ignominieusement les Républicains espagnols,
les juifs, les prisonniers allemands, les harkis. Quand j’entends
parler des camps pour les fichiers S, je me dis, eh bien,
on a Rivesaltes ! Pourquoi pas ? C’est la tradition
républicaine ! »
Voir
lemonde.fr
La commune de Salsigne (Aude) a organisé le 31 janvier 2024
une cérémonie en souvenir des 12 juifs mineurs arrêtés et déportés
(dont mon grand-père) par les allemands… Je me suis permis d’écrire
à M. le Maire de Salsigne
À l'attention de M. le Maire, M. S. Barthas,
Monsieur le Maire,
Petit-fils de David Goldstein, arrêté et déporté il y 80 ans,
je souhaite vous dire ma profonde gratitude à vous-même et vos
concitoyens qui ont fait en sorte que le souvenir de ces temps
de barbarie reste vivant.
Mes grands-parents David et sa femme Frida avaient été internés
au camp de Rivesaltes avec leurs deux enfants Oscar et Rita.
Léon est né à Salsigne en janvier 1943. Avant le début des persécutions
des juifs, ils étaient commerçants d’articles pour fumeurs à
Berlin. La famille est sortie du camp de Rivesaltes, David acceptant
le travail forcé dans la mine de Salsigne.
David était donc le père de ma mère Rita qui a épousé en 1948
mon père Roger Waksman dont les parents ont été déportés en
juillet 1943. Moi-même, je suis né de leur union en 1950, et
bien que mes parents aient toujours évité d’évoquer la Shoah
devant leurs enfants, pendant très longtemps la Shoah m’a hanté,
moins que mes parents, mais tout de même. Bien évidemment, j’ai
toujours pensé que je n’étais pas le plus à plaindre !
En juin dernier, je suis venu à Salsigne avec un groupe de membres
de l’Académie d’agriculture de France, et face aux panneaux
rappelant ce qu’a été la mine, deux confrères de l’Académie,
ont exposé l’histoire de la mine et celle de l’utilisation de
l’arsenic extrait de la mine et massivement utilisé en viticulture
jusqu’en 2001.
Visiter Salsigne a été une grande émotion pour moi, comme vous
pouvez l’imaginer.
Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à toute ma reconnaissance.
Guy Waksman
Membre de l’Académie d’agriculture de France
Officier dans l’ordre du Mérite Agricole
C'est l'histoire (en prime pour détendre l’atmosphère) de
deux cannibales
L'un dit : " Je n'aime pas ma belle-mère. "
L'autre répond : " Mange au moins les carottes. "
Charles Beaudelaire
Voici un des vers les plus cités de Baudelaire : "Homme
libre, toujours tu chériras la mer".
En réalité, Baudelaire n'aimait pas trop la mer, ni la campagne
d'ailleurs. C'était un citadin sédentaire. Joyeux compagnon,
il se complaisait à ruminer son spleen dans les vapeurs de fumées
interdites... Les vastes horizons, très peu pour lui.
Son homme et son miroir (la mer) sont en réalité frère et sœur,
aussi noirs, cruels et insensibles l'un que l'autre, comme dans
le célèbre chant de l'Océan de Lautréamont.
Plutôt que le premier vers, admirez le dernier, où les épithètes
sont inversées. On s'attendrait à lire : "Ô lutteurs
implacables, ô frères éternels". Baudelaire savait brouiller
les pistes...
Il est donc un peu abusif de célébrer ce poème comme un hommage
à la mer et à la liberté. Mais il est vrai qu'un poème appartient
autant à son lecteur qu'à son auteur !
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L’homme et la mer de Charles Baudelaire (1821 - 1867),
in Les fleurs du mal (1857)
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Le Christ sur la mer de Galilée, 1854, par Eugène Delacroix
(1798-1863)
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"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
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États de l'agriculture - Enjeux de l'autonomie des exploitations
agricoles
Un excellent colloque du 7 février 2024 organisé par l’Académie
d’agriculture
Voir
la chaîne Youtube de l'Académie
Voir
les présentations
Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous
offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes
et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour
du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques
et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par
la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent
ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes
de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées
d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la
paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une
vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la
musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent
à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le
Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour
la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le
grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix
du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en
particulier sur les vins clandestins que je révèle dans
cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
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L'Afrique
change à grande vitesse
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Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
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Épandage de pesticides et santé : que dit la science ? Réponse
de Catherine Hill
Catherine Hill sur France Culture, en 2019, épidémiologiste, ancienne
chercheuse à l'Institut de cancérologie Gustave Roussy, a fait
partie du conseil scientifique de l'Agence nationale de sécurité
du médicament et des produits de santé.
Catherine Hill : Pourquoi légiférer la distance entre
les zones traitées et les maisons… alors que le tabac provoque
69000 cancers par an, l'alcool 18000 et que les pesticides c'est
entre 0 et 20 cancers (0 chez les particuliers, 20 chez les professionnels).
Voir La
matinale de France Culture
Enquête AGRICAN - novembre 2020 / Cancer des agriculteurs
20 cancers sont apparus à une fréquence différente entre les membres
de la cohorte et la population générale pour au moins un des sexes.
Six cancers ont été retrouvés plus fréquemment et 14 moins fréquemment.
Vingt-trois cancers ne présentaient pas de différence de fréquence
avec la population générale à ce stade des analyses.
Voir
3ème rapport
Le CHU d’Amiens met en place la première consultation « pesticides
et pathologies pédiatriques » (au CHU, on s’intéresse au
fond d’indemnisation des victimes de pesticides et on en trouve
pas. La vie est dure !
Mon opinion (GW) : les victimes des phyto sont tellement
rares que le CHU d’Amiens regrette que le Fonds d’indemnisation
des victimes de pesticides ne serve à rien !?!
Inauguré il y a trois mois, le dispositif vise à faire reconnaître
l’exposition professionnelle des parents, afin qu’ils puissent
prétendre au Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides.
Voir
lemonde.fr
Du côté de Xavier Gorce (1) dans Le Point : il
n'y a pas que des idiots parmi les antivax mais...
12/02/2024
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150 millions d’euros en soutien fiscal et social aux éleveurs
Voir
agri-mutuel.com
Colère des agriculteurs : à quel point importons-nous des produits
qui ne respectent pas les normes françaises ?
La réalité est infiniment plus complexe que ce que l’on entend
à tout bout de champ dans le débat public et de chaque bord de
l’échiquier politique.
Voir
atlantico.fr
Nous entendons dire que « le mécontentement des agriculteurs
a eu raison de rares avancées écologiques » (cf un article
dans L'Opinion)
en évoquant la prise de distance avec Ecophyto… ceci me parait
faux (GW)
Ecophyto n’est pas une grande réussite mais il n’a pas eu que
des aspects négatifs, notamment au plan de l’information et de
la formation des techniciens agricoles comme des agriculteurs.
Mais dans la pratique, Ecophyto n’a jamais eu un effet réel sur
les usages des produits phytosanitaires, simplement parce que
lorsqu’on est vraiment malade, on se soigne, quoiqu’il en coute
à la Sécurité sociale et à nos mutuelles.
Les écologistes se sont polarisés sur les produits phytosanitaires
alors que les agences de sécurité font bien leur travail et garantissent
la sécurité des utilisateurs de ces produits phytosanitaires aussi
bien pour leurs utilisateurs-agriculteurs que pour les consommateurs.
Par contre, les écologistes ont négligé le labour qui est :
couteux en énergie, responsable de la libération du carbone stocké
par les racines, destructeur de la structure des sols, créateur
d’une semelle sous les socs des charrue… Stéphane Le Foll, le
ministre socialiste de F. Hollande avait bien vu ceci et a promu
le non-labour.
En effet, avec la photosynthèse, les végétaux captent le CO2 et
permettent de le stocker (sous forme de carbone) dans les parties
aériennes (feuilles, branches…) et souterraines (racines), puis
par dégradation sous forme de matière organique dans les sols.
On parle alors de stockage carbone. Ce stockage permettrait de
compenser l'augmentation des émissions de carbone dans l'atmosphère
et d'améliorer la structure des sols et donc d’augmenter la productivité
agricole.
Nous dépensons beaucoup d’énergie à dénigrer les produits phytosanitaires :
si nous avions mis autant d’énergie à promouvoir le non-labour,
ou ce que l’on appelle l’agriculture de conservation des sols
ou en anglais « regenerative agriculture », nous aurions
sans doute été enfin réellement efficaces , même si
cela ne solutionne pas tout.
« Technicité, différenciation ou circuits courts, trois options
pour rémunérer nos agriculteurs » Par Richard Menu, (Interview),
In European Scientist, 05.02.2024
Quand j’ai décidé d’écrire mon livre il s’agissait déjà de contredire
les avis médiatiques idéologiques sur l’agriculture et l’alimentation.
Les urbains qui ne connaissent la nature que via les films de
Walt Disney et les documentaires sur Netflix considèrent l’agriculture
comme une activité agressive pour la nature. Or, quand vous traversez
la France vous êtes frappés par la beauté des paysages agricoles.
Les parcelles de céréales, les bocages herbagés, les vergers et
les vignes taillés au cordeau, les légumes en pleine terre… L’agriculture
a construit nos paysages et a dompté la nature pour le meilleur.
C’est sans doute pour corriger les excès de certaines exploitations
ultra intensives que les politiques de Bruxelles se sont constituées
: les serres hollandaises ou espagnoles chauffées au gaz, les
fraises espagnoles gonflées à l’auxine (une hormone végétale qui
fait grossir les fraises) ; les élevages de poules pondeuses gigantesques
sans lien au sol, les feed lot pour les bovins…Ces excès constituent
à mon avis le fond d’écran des nouvelles politiques européennes.
Or ces nouvelles politiques sont mal pensées car elles impactent
d’abord l’agriculture paysanne et dans une moindre mesure l’agriculture
industrielle. Ca me rappelle comment la politique énergétique
de l’Allemagne a, au nom de l’environnement, remplacé le nucléaire
par le charbon et les éoliennes !
Je partage donc tout à fait le terme « on marche sur la tête ».
Les politiques ont des résultats inverses des objectifs annoncés.
Pour l’environnement comme pour la bonne santé économique des
territoires il me semble qu’il faut corriger l’ultra spécialisation
des productions plutôt que de réduire leur intensification. On
a besoin d’une agriculture efficace pour une industrie alimentaire
compétitive et prospère. Il faut par contre diversifier à nouveau
les productions sur un même territoire. Allonger les rotations
de cultures plus diversifiées, réintroduire l’élevage au cœur
des bassins céréaliers.
Voir
europeanscientist.com
Du côté de Xavier Gorce (2) dans Le Point : Une
jeune "compliquée"
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Agriculture : l'Europe ne doit "plus être le dindon de
la farce", juge Raphaël Glucksmann, 29/01/2024
"Il faut que l'Union européenne cesse d'être le dindon de
la farce des échanges internationaux", juge la probable tête
de liste du Parti socialiste aux élections européennes, Raphaël
Glucksmann, appelant à une refonte de la Politique agricole commune,
dans un entretien à Ouest-France.
Le leader du petit parti Place publique considère que la colère
des agriculteurs, qui prévoient le siège de la capitale, est "légitime"
et que leur situation est "d'abord liée à des politiques
publiques injustes" et "des politiques commerciales
iniques" qui les mettent en concurrence "avec des agriculteurs
du bout du monde qui ne sont pas soumis aux mêmes règles qu'eux".
Prônant "une refonte de la PAC et l'instauration de +mesures
miroirs+, pour ne plus laisser entrer dans l'Union des productions
réalisées avec des substances interdites chez nous", il explique
avoir voté contre le récent accord de libre-échange négocié avec
la Nouvelle-Zélande.
"Approuver des accords de libre-échange le lundi et pleurer
sur le sort des éleveurs le mardi, c'est prendre les gens pour
des imbéciles", insiste-t-il.
Raphaël Glucksmann critique "ceux qui se font aujourd'hui
les porte-voix de la colère" et qui ont soutenu la PAC, ciblant
"la droite et l'extrême droite".
"Nous, nous demandons la refonte de la PAC", explique-il,
car "aujourd'hui les aides publiques bénéficient d'abord
aux plus grands exploitants, qui tirent souvent déjà bien leur
épingle du jeu. Il faut que les subventions corrigent les inégalités
au lieu de les accroître".
Enfin, il réclame "l'uniformisation des règles à travers
tout le marché unique - donc plus d'Europe, pas moins -",
et "que l'Union européenne cesse d'être le dindon de la farce
des échanges internationaux".
"Cette religion du libre-échange considérant la charte de
l'Organisation mondiale du commerce comme un texte divin a conduit,
dans beaucoup de domaines, à un affaissement de nos productions
et une trahison de nos producteurs", ajoute-t-il, rappelant
que la pandémie et la guerre en Ukraine "ont montré que nous
étions devenus incapables de produire des choses aussi essentielles
que des médicaments pour nous soigner ou des armes pour nous défendre".
"Il faut développer un protectionnisme écologique européen.
L'élection va aussi se jouer là-dessus", conclut-il.
Voir
ledauphine.com
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
|
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÉLOQUENCE (sacrée) : C'est comme la musique religieuse : pas
besoin de comprendre pour écouter.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I don't believe in playing down to children, either in life
or in motion pictures. I didn't treat my own youngsters like
fragile flowers, and I think no parent should.
Children are people, and they should have to reach to learn
about things, to understand things, just as adults have to reach
if they want to grow in mental stature.
Life is composed of lights and shadows, and we would be untruthful,
insincere, and saccharine if we tried to pretend there were
no shadows.
Most things are good, and they are the strongest things; but
there are evil things too, and you are not doing a child a favor
by trying to shield him from reality.
Walt DISNEY, entrepreneur and animator (1901-1966)
|
Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1088 dated February 12, 2024
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Opérationnalisation et évaluation de la capacité d'innovation ouverte
dans les services dans un contexte contraint : le cas des services
numériques de conseil agricole au Burkina Faso
Thèse de Chloé Alexandre, analysée par Joseph Garnotel.
Voir
academie-agriculture.fr
Zoom sur les équipements informatiques dans les fermes, par Lucie
Debuire, 22 novembre 2023
.../...
Tout d’abord, la grosse majorité des agriculteurs, les 90 %, utilisent
un ordinateur pour réaliser leurs tâches administratives. Pour la
plupart, 59 %, l’ordinateur n’est utilisé que pour l’exploitation.
À ce titre ce sont les chefs d’exploitation seuls (42 %) ainsi que
leurs salariés (pour 17 % des cas), qui utilisent cet outil. Les restants,
soit 40 % tout de même, avouent utiliser l’ordinateur familial pour
effectuer les démarches nécessaires à l’exploitation.
.../...
Voir
entraid.com
Sciences et Pseudo-Sciences n°347 (janvier 2024) : Sexe et
genre : peut-on oublier la biologie ?
>>>
EditorialL : Hiérarchisation des peurs et priorisation
des enjeux
>>> Sexe et genre
- Sexe et genre : peut-on oublier la biologie ? par Jean-Paul
Krivine
- Sexe et genre : de quoi parle-t-on ? par Franck Ramus
- Sexe et genre : quelles conséquences dans les débats
de société ? par Franck Ramus
- La médecine face à la transidentité de
genre chez les enfants et les adolescents par Académie
nationale de médecine
- Sexe et genre vus par un primatologue par Frans de Waal
>>>
Pollution des sols agricoles
- Pollution des sols agricoles, quel est létat des
connaissances ? par Matthieu Bravin, Aude Rambaud, Jean-Paul Krivine
- Tour dhorizon des contaminats présentes dans les
sols agricoles par Pierre Benoit, Emmanuel Doelsch et Matthieu
Bravin
- Ne pas confondre contamination et pollution par Matthieu Bravin
et Pascal Pandard
- Lévaluation des risques pour la santé humaine
et celle des sols par Juliette Faburé, Angel Avadi et Matthieu
Bravin
- Les pesticides, une menace pour la biodiversité terrestre
par Laure Mamy, Stéphane Pesce, Wilfrid Sanchez et Sophie
Leenhardt
- Microplastiques : Terre inconnue ? par Marie-France Dignac et
Gabin Colombini
Comment se protéger des vols de matériels agricoles ? Par Pierre-joseph
Delorme, décembre 2022
…/…
Contre les vols, aucun matériel n’est à l’abri. De la tronçonneuse
au tracteur en passant par les très convoités GPS ou encore le GNR,
les matériels présents sur les exploitations agricoles suscitent les
convoitises. Des vols qui peuvent pénaliser le développement de certaines
Cuma. Aussi en jeu, la cyber sécurité souvent négligée par les agriculteurs
et des contrats d’assurance à bien prendre en compte. Des moyens de
prévention existent et des conseils précieux peuvent être dispensés
par la gendarmerie directement sur les exploitations.
…/…
Voir
entraid.com
Géofolia : encore plus complète, plus rapide et efficace, nous
vous proposons de découvrir la nouvelle version 2023.
Voir
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Avec la facturation électronique de Factomos / Isagri, développez
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ligne, optimiser votre trésorerie et mieux piloter votre entreprise
au quotidien.
Voir factomos.com
|
Publication
diffusée grâce au soutien de :
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ÉTÉ (L') : Les vieux cons sont à Deauville, les putes à Saint-Tropez
et les autres sont en voiture un peu partout.
Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I realize that patriotism is not enough. I must have no hatred or
bitterness towards anyone.
Edith CAVELL, nurse and humanitarian (1865-1915)
IA vocale : Wondercraft.AI lève trois millions d’euros (outil de
traduction en 15 langues)
La jeune pousse londonienne Wondercraft.AI a levé trois millions d’euros
lors d’un tour d’amorçage. Ces fonds serviront à accélérer le développement
de sa plateforme de synthétisation des voix et de création audio.
Voir
linformaticien.com
Intelligence Artificielle / Microsoft Copilot : quelles offres
pour les entreprises ?
L’accès à Copilot s’ouvre aux licences Microsoft 365 Business Standard
et Business Premium (« pour les PME ») – ainsi qu’à Office 365 E3
et E5.
Copilot pour Microsoft 365 est désormais accessible « au grand public
et à toutes les organisations ».
Jusqu’alors, ne pouvaient s’y abonner que les entreprises disposant
de licences Microsoft 365 E3 ou E5… et contractualisant pour un minimum
de 300 sièges.
Cette limite n’existe plus. En parallèle, l’accès à Copilot s’ouvre
aux licences Microsoft 365 Business Standard et Business Premium («
pour les PME ») – ainsi qu’à Office 365 E3 et E5.
Sur toutes ces offres, l’assistant est disponible en tant que module
complémentaire, à partir de 28,10 € HT/mois/utilisateur (tarification
avec abonnement annuel). On peut l’acquérir en direct ou, dorénavant,
par l’intermédiaire des partenaires CSP (fournisseurs de solutions
cloud).
>>> Copilot Pro pour Microsoft 365
Le périmètre s’étend aussi aux utilisateurs individuels de Microsoft
365 (Personnel ou Famille). Avec une offre spécifique : Copilot Pro.
Son prix : 22 € TTC par mois, sans engagement mais avec reconduction
tacite.
Principal apport de Copilot Pro par rapport à l’offre gratuite : l’accès
au sein des applications Microsoft 365. Plus précisément, Word, Excel
(en aperçu, anglais uniquement), PowerPoint, Outlook et OneNote, sur
PC, Mac et iPad.
.../...
Voir
itespresso.fr
Threads est lancé en France : comment l'utiliser
Annoncé comme le challenger de X, le nouveau réseau social Threads
est disponible en France. Quelles sont ses spécificités ? Comment
l'utiliser ? Explications.
Voir
itespresso.fr
Cybersécurité : Les cyberattaques restent le cauchemar des
assureurs pour 2024
Le risque de cyberattaques se maintient en tête du classement
de la cartographie des risques publiée par France Assureurs,
le principal organisme de représentation professionnelle du
secteur.
Voir
silicon.fr
GenAI : trois leaders français à suivre en 2024
A la tête de Mistral AI, Hugging Face et LightOn, ils pilotent
les start-up françaises en pointe dans la GenAI. Portrait des
challengers qui vont défier OpenAI en 2024.
Voir
itespresso.fr
GPT Store est ouvert : comment l'utiliser ?
OpenAI vient de lancer le GPT Store, sa marketplace de chatbots
GPT. Que trouve-t-on dans les rayons ? Comment l'utiliser ?
Éléments de réponse.
Voir
itespresso.fr
Microsoft 365 : pourquoi le volume de stockage va baisser
Les volumes de stockage sur certains abonnements Microsoft 365
vont baisser à partir du 1er février 2024. Pourquoi ? Au nom
de la sécurité et de l’impact environnemental des fichiers stockés
mais non utilisés.
Voir
itespresso.fr
Bluesky, concurrent de X, s’ouvre au grand public
Créé par le fondateur de l’ex Twiiter, Bluesky ouvre enfin ses
portes au grand public, après une longue phase de test sur invitation
uniquement.
Voir
silicon.fr
Bords de Marne près d'Alfort, par Léon-Augustin Lhermitte
(1844-1925)
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La famille, 1908, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
EMMERDEURS (Les) : À travers les innombrables vicissitudes de
la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait
jamais baissé.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Labels are for the things men make, not for men. The most primitive
man is too complex to be labeled.
Rex STOUT, novelist (1886-1975)
La Beauce, le glyphosate et moi
J'ai regardé le documentaire (pas le débat qui a suivi) "La
Beauce, le Glyphosate et moi" réalisé par Isabelle Vayron,
une journaliste parisienne qui habite dans un village beauceron
depuis peu.
J'ai trouvé ce documentaire plutôt équilibré, à l'écoute, acceptant
les points de vue divers et les soulignant, abordant des aspects
rarement repris dans la presse, notamment le sujet de l'importation
des protéines végétales, produites sans régulation phyto ou presque
notamment en Amérique latine, sujet que l'Académie traitera en
séance prochainement.
J'estime qu'il mérite d'être vu et mis en regard d'un certain
nombre d'autres uniquement à charge. La réalisatrice ne cache
pas qu'elle doute et qu'elle reste avec une sensibilité "Bio"
mais montre bien qu'en discutant elle comprend la complexité du
problème.
Voir vidéo
Signalé par Michel DRON, professeur des Universités, membre
de l'Académie d'agriculture
Mél : michel.dron(a)universite-paris-saclay.fr
Bruxelles fait une concession sur les jachères
Le président du principal syndicat agricole FNSEA s'emploie mercredi
à modérer l'« énorme attente » des agriculteurs qui continuent
d'occuper des autoroutes, mais la Commission européenne a fait
une première concession sur une revendication majeure, concernant
les jachères.
Voir
agri-mutuel.com
Le Parlement européen reconnait l’intérêt des NGT : une bonne
nouvelle pour le développement et l’avenir de l’agriculture
L’AFBV (1), le WGG(2), EU-SAGE(3) et la GfPB(4), quatre associations
européennes réunissant essentiellement des scientifiques et des
experts en biotechnologies végétales, se félicitent du vote du
7 février au Parlement européen en faveur (307 pour, 263 contre
et 41 abstentions) du projet de règlement sur les plantes issues
des Nouvelles Techniques Génomiques (NGT) présenté par la Commission
en juillet 2023. Combinées à d’autres techniques déjà utilisées,
les NGT permettent d’accélérer le processus de création variétale
en générant plus rapidement des plantes résistantes aux stress
biotiques provoqués par des pathogènes et des ravageurs, tolérantes
aux stress abiotiques provoqués par l'environnement (tolérance
à la sécheresse par exemple), ou des plantes de meilleure qualité
qui répondent aux demandes des agriculteurs, des consommateurs
et des industriels. La proposition garantit la transparence en
ce qui concerne l'utilisation des plantes produits issus des NGT.
L'utilisation de plantes NGT dans l'agriculture biologique reste
explicitement exclue et les semences de variétés NGT doivent être
étiquetées en conséquence. Ce vote constitue une étape importante
vers une nouvelle réglementation autorisant l'utilisation des
NGT.
Ces quatre associations espèrent que le Conseil Agriculture et
Pêche trouvera également un accord, permettant le lancement de
la procédure de trilogue et l'opportunité de parvenir à un consensus
sur un texte final positif et praticable. Cette version devra
clarifier les points soulevés au cours des débats sans remettre
en cause les principes fondamentaux du projet, en particulier
la création de deux catégories de plantes : les plantes NGT-1
seront considérées comme étant de type conventionnel si leur conformité
à certains critères d’équivalence est confirmée par les autorités
compétentes.
Si le trilogue ne parvient pas à un accord avant la fin de la
législature actuelle, la commercialisation de variétés NGT sera
reportée de plusieurs années dans l’UE alors que certaines variétés
NGT sont déjà commercialisées dans plusieurs pays. Pour assurer
l’avenir de son agriculture, l’UE doit rendre ces NGT accessibles
rapidement. Elle se dotera ainsi de nouveaux outils utiles pour
l’aider à réduire les risques liés au changement climatique et
préserver sa souveraineté et sa sécurité alimentaires.
1 - AFBV, Association Française des Biotechnologies végétales
(FR)
2 - WGG, Wissenschatftskreis Genomic und Gentechnik (DE)
3 - EU-SAGE, European Sustainable Agriculture Through Genome Editing
(EU)
4 - GfPB, Gesellschaft für Pflanzen Biotechnologie (DE)
Contact : Gil KRESSMANN, membre de l'Académie d'agriculture
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr
La moisson, 1872, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
La paye des moissonneurs, 1882, par Léon-Augustin Lhermitte
(1844-1925)
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Phytos : qu’est-ce que le HRI, l’indicateur alternatif au
Nodu ?
A la différence du Nodu, l’indicateur de suivi des différents
plans Ecophyto, le HRI a l’avantage de combiner les tonnages
de substances actives et leurs impacts sur l’environnement et
la santé. Il pourrait faire office d’indicateur de référence
pour tous les Etats membres de l’UE.
.../...
Promu par la Commission européenne, l’indicateur HRI correspond
à la somme des quantités de substances actives vendues en année
N, pondérée par les coefficients liés à leur classification
en terme d’impacts pour la santé et l’environnement, à savoir
:
– un coefficient 1 pour les produits peu préoccupants ou produits
de biocontrôle, avec un impact sur le milieu jugé faible
– un coefficient 8 pour les produits de synthèse homologués
en raison d’un impact soutenable sur le milieu, mais qui présentent
plus d’incidences que les produits de biocontrôle car ils tuent
– un coefficient 16 pour les produits cancérigènes, mutagènes
et reprotoxiques (CMR), qui se divisent en une classe 1, plus
préoccupante, et une classe 2, sachant que les produits peuvent
passer de la classe 2 à la classe 1 au fil des évaluations qui
sont réalisées. S’y ajoutent les perturbateurs endocriniens,
dont une grande partie sont reprotoxiques
– un coefficient 64 pour les produits autorisés à titre dérogatoire,
en vertu de l’article 53 du règlement européen.
La Commission européenne propose de faire du HRI le mètre étalon
des usages et des impacts des produits phytosanitaires à l’échelle
de l’UE. « En matière de pilotage du recours aux pesticides,
tous les pays européens ont fait preuve de créativité
et, mis à part le tonnage, il n’y a pas deux pays qui
aient recours aux mêmes indicateurs », relevait Christian
Huyghe, directeur scientifique à l’INRAE, cité dans le
rapport parlementaire sur les plans Ecophyto. C’est tout l’objet
du HRI.
Voir
pleinchamp.com
En demandons-nous trop à nos forêts ? De Nicolas Viovy, in
Pour la science n° 556, 22 janvier 2024
Poumons verts et puits de carbone, espace de revitalisation,
stock de matières premières… nos forêts sont irremplaçables.
Elles dépérissent pourtant sous l’effet du changement climatique,
en France comme ailleurs. Comment favoriser leur adaptation
et leur contribution au bilan carbone ?
.../...
À l’heure actuelle, à l’échelle mondiale, la forêt est de loin
notre principal puits de carbone terrestre, à hauteur d’au moins
70 %. On estime qu’elle absorbe au moins 15 % de nos émissions
de CO2 d’origine humaine (les océans en captent environ 25 %).
Quels sont les processus en jeu ? Le carbone est stocké dans
la végétation vivante (les arbres ainsi que leurs racines) mais
aussi dans le bois mort, le sol et la litière (la fine couche
de matière organique en décomposition, sans cesse alimentée
par la chute des feuilles et des petites branches). À l’échelle
planétaire, on estime que 44 % du carbone est dans le sol (par
les microorganismes qu’il héberge), 42 % dans la biomasse vivante,
9 % dans le bois mort et 5 % dans la litière. Dans nos forêts
tempérées, le carbone est surtout dans le sol (pour environ
60 %), car les processus de décomposition y sont lents.
.../...
Voir
pourlascience.fr
Pour le patron des députés MoDem, les demandes de la FNSEA
sont « raisonnables »
Le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, Jean-Paul
Mattei, a jugé « assez raisonnables » jeudi les demandes formulées
la veille par la FNSEA, premier syndicat d'agriculteurs, comprenant
aides financières directes et allègements des contraintes environnementales.
Voir
agri-mutuel.com
Décarbonation des productions animales. Quels leviers pour
quels potentiels ?
Face aux enjeux internationaux de limitation des émissions de
Gaz à Effet de Serre (GES) et aux objectifs tant internationaux
que nationaux de réduction, l’agriculture est engagée, comme
tous les autres secteurs, à réduire ses émissions.
Voir
pleinchamp.com
Bruxelles fait une concession sur les jachères
Le président du principal syndicat agricole FNSEA s'emploie
mercredi à modérer l'« énorme attente » des agriculteurs qui
continuent d'occuper des autoroutes, mais la Commission européenne
a fait une première concession sur une revendication majeure,
concernant les jachères.
Voir
agri-mutuel.com
Diminuer les émissions de méthane et de protoxyde d’azote
Outil complémentaire : En évitant la formation d’un lisier par
mélange des bouses et des urines, Delta X réduit considérablement
les émissions d’ammoniac dans l’étable...
- 70% de moins d’émanations ammoniacales (avec équipement de
nanofiltration et stockage adapté).
- 25% de moins d’émissions de CO2 soit 3 à 4 tonnes de CO2/vache/an
(en système compost).
- Réduction des émissions de protoxyde d’azote et de méthane.
- Les effluents liquides, après concentration, peuvent retourner
à la nature en fertilisant azoté pour les cultures, gratuit
et bio.
Voir
agri.bioret-corp.com
Appel à l’UE : 35 prix Nobel pour une réglementation assouplie
pour les NGT (nouvelles techniques génomiques), par Catherine
Regnault Roger - 22.01.2024
Voir
europeanscientist.com
Concilier attentes sociétales et prix acceptables pour les
consommateurs
Les filières se mobilisent pour trouver de nouveaux modèles
qui concilient les attentes sociétales avec des prix acceptables
pour les consommateurs. La question a été débattue lors de la
journée Natural Concept, portée par le groupe Grimaud, Innoval,
Adventiel, le fonds de dotation Roullier et l’Institut Agro
Fondation.
Poliment, on va parler de dissonance cognitive ; pragmatiquement
on peut dire que le citoyen exige des choses pour lesquelles,
quand il se trouve en situation d’achat, il n’est pas prêt à
payer. C’est particulièrement vrai pour les attentes sociétales
vis-à-vis des filières d’élevage.
Voir
porcmag.com
L’Institut Ramazzini, main dans la main avec le lobby du
bio
Les résultats d’une étude de l’Institut Ramazzini suggèrent
que le glyphosate provoquerait des leucémies chez le rat. A&E
propose une enquête inédite sur cet institut, loin d’être indépendant
et impartial.
See
agriculture-environnement.fr
Les ventes de tracteurs neufs au plus haut depuis 10 ans
41.554 tracteurs ont été immatriculés pour la première fois en
France en 2023. Toutes catégories confondues, John Deere renforce
son leadership avec 22,6% de part de marché devant New Holland
qui repasse devant Fendt. Le podium est inchangé en standards
avec John Deere, New Holland et Fendt. En spécialisés, Deutz-Fahr
grimpe sur le podium, derrière Fendt et New Holland. Manitou devance
toujours JCB et Merlo en télescopiques.
.../...
Voir
pleinchamp.com
« Les oiseaux et l’agriculture au 19è siècle m’ont conduit
aux sources de l’écologie » par Ch. Lévêque (Interview), in European
Scientist - 08.11.2023
Comment on parlait du rapport nature-agriculture et plus particulièrement
des oiseaux au XIXeme siècle », c’est le sujet du nouveau livre
de Christian Lévêque.
Dans Agir avec la nature au XIXe siècle, l’écologue mène une enquête
passionnante au sujet des oiseaux, de l’agriculture et de l’émergence
de l’écologie.
En exhumant des textes rares et précieux, il reconstitue les problématiques
de l’époque et montre que bien qu’on ne parlait pas encore de
biodiversité à l’époque, toutes les problématiques traitées aujourd’hui
dans ce sujet étaient déjà présentes.
Préfacé par Nadine Vivier et publié aux Presses des Mines dans
la collection Académie d’Agriculture de France, dirigée par Catherine
Regnault Roger, cet ouvrage est un recueil précieux pour tous
ceux qui souhaitent comprendre l’émergence de l’écologie et mettre
en perspective les problématiques auxquelles sont confrontées
l’agriculture et l’écologie contemporaine… des sujets que Christian
Lévêque traite dans l’interview qu’il a bien voulu nous consacrer.
Voir
europeanscientist.com
Les diminutions et disparitions de certaines populations d'oiseaux
et le tragique aveuglement écologiste, 16 mai 2023, rédigé par
Hbsc Xris et publié depuis Overblog
Il y a des journaux dont sur le net, je n’ouvre jamais les titres
car ouvrir le titre, c’est leur donner de l’audience et je sais,
par expérience que le contenu de leurs articles ne vaut pas grand-chose.
C’est le cas des articles de « France Infox » en règle générale,
encore que sur France Infox, il y a bien pire que les articles,
ce sont les commentaires en grande majorité pitoyables de lecteurs
plein d’affirmations sur des sujets sur lesquels ils ne savent
réellement absolument rien.
…/…
Voir
hbscxris.over-blog.com
Découvrir la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux, et pleurer...
19 mai 2023, rédigé par Hbsc Xris et publié depuis Overblog
Je me suis récemment insurgée comme les affirmations sans fondement
d’une pseudo-étude sur les diminutions et disparitions d’oiseaux
en France, pseudo étude largement relayée sans discernement par
les médias grand public, mais plus gravement par les médias agricoles,
dont les journalistes que l'on pourrait penser « spécialisés »
ne semblent pas être davantage capables de se poser des questions
ou d’analyser une étude.
Mes recherches m’ont conduit vers la LPO, Ligue de Protection
des Oiseaux, que je ne connaissais que de nom.
…/…
Voir
hbscxris.over-blog.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÉTAT (L') : Il ne participe jamais aux catastrophes mais participe
toujours aux bénéfices.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
It may sound trite, but using the weapons of the enemy, no matter
how good one's intentions, makes one the enemy.
Charles DE LINT, writer and folk musician (1951- )
|
Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> L’AEAP
au Salon de l’Agriculture
> "Pompon
le Percheron" un nouveau titre pour Alain Charbonneau
> Exposition
itinérante – Triste planète, dégradations et pollutions, le XXIe siècle
est mal parti
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ESPAGNE (L') : Que ce soit la révolution ou la paëlla, rien de ce
qui est espagnol n'est simple.
Michel Audiard
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
If there is a God, I don't think He would demand that anyone bow down
or stand up to him.
Rebecca WEST, author and journalist (1892-1983)
Les sciences participatives pour suivre la biodiversité : outils
de recherche scientifique et de mobilisation de la société, par
Anne Dozières (Centre d'Écologie et des Sciences de la Conservation,
Directrice de Vigie-nature, MNHN)
Ce séminaire a eu lieu 9 février 2024 - Collège de France, amphithéâtre
Maurice Halbwachs (où l’on voit que la science participative est
utile à ceux qui participent… mais fait-elle avancer la science,
vaste débat ?)
Résumé : Les sciences participatives peuvent être définies comme
des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles
participent – avec des chercheurs/chercheuses – des citoyen(ne)s.
Dans ce séminaire, je reviendrai sur l’histoire ancienne de l’implication
d’amateurs dans la science pour l’étude de la biodiversité, ainsi
que sur la montée en puissance qu’ont connue ces programmes ces
dernières décennies.
En outre, à travers certains des résultats du programme Vigie-Nature,
j’expliquerai la pertinence des sciences participatives pour l’évaluation
des différentes réponses de la biodiversité aux changements globaux.
Je présenterai notamment comment elles permettent d’évaluer l’impact
de la destruction des habitats, du dérèglement climatique, des
mesures d'atténuation ou encore des pratiques individuelles de
gestion.
Enfin, je montrerai comment la participation à ces programmes
contribue à modifier les représentations de la nature des volontaires
impliqués, mais aussi à faire évoluer les savoirs, les perceptions
des sciences ou encore les comportements.
Voir
college-de-france.fr
Le Loroux-Bottereau (44430) : Surprenante exposition des
raisins peints par Redouté
Jusqu’au vendredi 23 février, à la médiathèque "Les quatre
vents".
Voir
ouest-france.fr
Data Science pour l'agriculture
18 au 22 mars 2024 – Formation à distance
Une formation à distance pour :
- Acquérir les bases permettant de manipuler les principales méthodes
de data science pour des objectifs de prédiction
- Appréhender la pratique réelle de ces méthodes au travers d’exemples
et de travaux pratiques avec le logiciel R
Public : Ingénieurs et chercheurs travaillant dans les domaines
de l’agriculture et de l’environnement.
Pré-requis :
Connaissances de base du logiciel R
Maîtriser les méthodes de base de régression
Avoir un compte google pour utilisation de google colab
Voir
acta.asso.fr
Estimer l’effet d’une pratique agricole à partir d’un réseau
d’observation : intérêt des scores de propension
27 mars 2024 - Paris
Une formation en présentiel pour :
- Acquérir les bases permettant de manipuler les principales
méthodes des scores de propensions pour estimer des effets sur
une pratique agricole en minimisant les biais
- Appliquer ces méthodes dans des études de cas agricoles avec
le logiciel R
Public : Ingénieurs, doctorants et chercheurs travaillant
dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de
l’environnement.
Prérequis :
Connaissances de base du logiciel R
- Maîtriser les méthodes de base de régression linéaire
Voir
acta.asso.fr/
Le Chat aux jeux olympiques et para-olympiques
|
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ENTENDRE : Je ne te demande pas si tu as mangé… On t'entend digérer.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
I don’t want to be a great leader; I want to be a man who goes
around with a little oil can and when he sees a breakdown, offers
his help.
To me, the man who does that is greater than any holy man in saffron-colored
robes. The mechanic with the oilcan: that is my ideal in life.
Baba AMTE, social worker and activist (1914-2008)
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Lettre à Élysée, par Alexandre Abellan, 26 janvier 2024
Messieurs les gouvernants,
Vous écoutez notre mal-être,
Que vous entendez peut-être,
Depuis qu'on est manifestants.
Vous venez de recevoir
Nos cahiers de doléances,
N’en faites pas vos condoléances
Sur lesquelles s’assoir.
Messieurs les gouvernants,
On ne peut plus se tuer
À travailler sans se payer
Pour finir pauvres gens.
C'est pas pour vous fâcher,
Il faut qu’on vous dise,
Notre dépit vire à la crise,
On est désenchantés.
Depuis nos installations,
On a vu de la dématérialisation,
On a vu des contrôles tâtillons,
Mais pas de simplifications.
Les normes paralysent,
Elles asphyxient de doutes,
Et se moquent qu’on se dégoûte,
Et se moquent qu’on se démoralise.
Quand on voit les factures,
On n’a plus de ressources,
On ne va plus aux courses,
Et on a de la température.
Demain de bon matin,
On retournera contester,
On ne va pas détaler,
Pas sans gagne-pain.
On mendiera notre vigne,
Sur les routes de France,
De Champagne en Provence,
Et on dira aux gens :
Refusez de nous voir mourir,
Refusez qu’on nous enterre,
Ce n’est pas testamentaire,
De nous voir bouillir.
Si notre métier reste indécent,
Allez céder le vôtre,
Vous êtes bons apôtres
Messieurs les gouvernants.
Si vous voulez aider,
Prévenez vos contrôleurs,
Qu’on n’est pas fraudeurs,
Qu’on n’est pas pollueurs,
Qu’on est juste viticulteurs,
Et qu’on sait voter.
D’après la chanson le Déserteur écrite et interprétée par Boris
Vian, composée par Harold B. Berg et Boris Vian (1954).
Voir
vitisphere.com
Win Paris 2024, par Alexandre Abellan, 09 février 2024
Tous sur les starting-blocks pour le coup de feu du premier événement
professionnel de stature internationale dans l’agenda 2024 de la
filière vin. La filière des vins français attend non sans impatience
le salon Wine Paris & Vinexpo Paris qui s’ouvre ce lundi 12
février pour trois jours d’affaires que les opérateurs du vignoble
et du négoce espèrent aussi sportifs que fructueux. Qu’il dépasse
ou déçoive les attentes, ce salon donnera la tendance d’une filière
vin en quête d’avenir… Et d’espoir d’en finir avec l’attentisme
qui pèse sur des millions d’hectolitres en stock.
Dopés à l’envie de secouer leurs carnets de commandes, les 4 074
exposants annoncés à Paris ont hâte de se frotter à la réalité des
marchés incarnée par les 40 000 visiteurs attendus. Records ou pas,
les chiffres du visitorat et les échos de prospections réussies
seront cruciaux pour mesurer le moral du secteur et marquer le lancement
commercial de 2024 qui tarde à venir. Comme si la nouvelle année
tardait à commencer. Alors mettons à profit le nouvel an chinois,
fêté ce samedi 10 février.
Année olympique oblige, tous les opérateurs visent la performance
commerciale et peuvent clamer la devise des JO : « plus vite, plus
haut, plus fort – ensemble ». Esprits de conquête et d’équipe font
la paire, comme en témoigne l’histoire récente des salons de commercialisation
pour les professionnels (B2B). Si aujourd’hui l’alliance est sacrée
entre les organisateurs de Wine Paris (réunissant l’éphémère Vinovision
et l’enterré Vinisud) et de Vinexpo Paris (successeur du défunt
Vinexpo Bordeaux), il faut rappeler que l’on part de loin dans le
monde des vendeurs de mètres carrés et d’options : en 2019, Vinexpo
Paris faisait par exemple sa promotion pendant Wine Paris. Le monde
d'avant. Désormais, la lutte n’est plus interne à la filière française,
mais conquérante à l'export. Tout en restant réaliste : même réussi,
un salon ne peut pas faire tout repartir du jour au lendemain. L’envie
d’en découdre peut par contre donner l'occasion de se remettre dans
la course. Et de laisser la crise loin, très loin derrière, essoufflée
et rincée.
Voir
vitisphere.com
A la fontaine, ca 1914, , par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
A Water Drawer, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
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Du côté de pleinchamp.com : Du malaise à la « pause », les
enseignements d’une crise agricole inédite, par Raphaël Lecocq
[Edito] En dépit du rétrécissement de profession, quelques milliers
de tracteurs ont suffi à rappeler à nos gouvernants et à nos compatriotes
que les agriculteurs avaient encore la clé du frigo et du resto.
Et que leur combat, déporté momentanément sur l’asphalte, n’était
pas seulement leur raison d’être, mais une noble et juste cause
au service de la Nation toute entière.
La troisième tentative fut donc la bonne. Après les premières annonces
de Gabriel Attal en Haute-Garonne, à un fêtu de paille de l’emblématique
barrage de Carbonne, une sortie qualifiée de « ratée » par la FNSEA,
après sa déclaration de politique générale qui a plutôt eu pour
effet de remobiliser la profession, les ultimes annonces de Matignon
le 1er février ont répondu, à l’exception de la Confédération paysanne
et du Modef, aux attentes des adhérents et sympathisants de la FNSEA,
des JA et de la CR, qui ont appelé dans la foulée à lever les blocages
routiers. Pour le gouvernement, au vu des centaines de témoignages
captés sur les barrages, le défi était colossal. Car les paroles
libérées ont dessiné le portrait d’une profession paupérisée, déclassée,
déconsidérée, épiée, harcelée, alors qu’elle se démène 70 à 80 heures
par semaine à nourrir trois fois par jour 68 millions de Français,
pour pas très cher et plutôt bon, pour ne pas dire pas cher du tout
et très bon.
>>> Les clés du frigo et du resto
En dépit du rétrécissement de la population agricole, quelques milliers
de tracteurs ont donc suffi à rappeler à nos gouvernants (et prétendants)
et à nos compatriotes, que les agriculteurs avaient encore la clé
du frigo et du resto « co » (collectif et commercial). Et que leur
combat, déporté momentanément sur l’asphalte, n’était pas seulement
leur raison d’être, mais une noble et juste cause au service de
la Nation toute entière : la souveraineté alimentaire, qui sera
donc sacralisée dans la loi. Le gouvernement, qui a fait montre
de mansuétude et réactivité, et la population, qui a fait preuve
de compassion, sinon de patience, ont entendu les appels de détresse,
lesquels ont résonné jusqu’à Bruxelles. La Commission européenne
s’est en effet montrée encline à reconsidérer quelques-uns de ses
dogmes, s’agissant notamment des impacts du Pacte vert, de la guerre
en Ukraine et du projet de traité UE-Mercosur. On le doit en partie
à la France et au président de la République, dans un exercice de
mano a mano et à distance avec le Premier ministre.
>>> De la « pause » Ecophyto à la pause cinéma, avec «
La ferme des Bertrand »
Après des mois de malaise larvé et deux semaines de crise ouverte,
le gouvernement a donc trouvé la parade à la révolte agricole, à
coups de boutoir à Bruxelles, d’espèces sonnantes et trébuchantes
et de symboles. Reste à concrétiser. En France, on voit mal le gouvernement
ne pas mettre à exécution l’ensemble de ses promesses car les syndicats
ont juste appuyé sur « pause », emboitant le pas à Gabriel Attal
qui, outre une batterie de mesures à 360° (rémunération, simplification,
non-surtransposition etc..) a aussi appuyé sur « pause », à propos
du Plan Ecophyto, au grand dam des défenseurs de l’environnement.
À ce propos, pendant toute cette séquence, on a entendu nombre d’agriculteurs
affirmer haut et fort que le respect de l’environnement était aussi
leur sujet. Gageons, à l’instar de qu’ils attendent du gouvernement,
qu’ils joindront, si ce n’est déjà fait, les actes à la parole et,
serait-on tenté de leur conseiller, de façon un peu plus ostentatoire,
face à des impacts qui eux sont bien documentés, histoire de sanctuariser
les fameuses « preuves d’amour » que viennent de leur manifester
les Français. En tout cas, si ces derniers veulent s’offrir une
« pause » cinéma et ne pas rompre le lien tissé avec eux ces dernières
semaines, en attendant le Salon de l’agriculture, on ne peut que
leur conseiller de voir en salle « La ferme des Bertrand », un documentaire
qui achèvera de les convaincre de la totale légitimité de leur soutien
au non moins juste combat des agriculteurs, dont on n’oubliera pas
qu’il a coûté la vie à une jeune éleveuse et à l’une de ses filles.
Voir
pleinchamp.com
Du côté de pleinchamp.com : La « pause » sur Ecophyto, un signal
en trompe l’œil, par Raphaël Lecocq
[Edito] Alors que la France et l’Europe multiplient les gages de
« réarmement » de l’agriculture, dans des proportions que la profession
n’imaginait peut-être pas, des voix s’élèvent contre le coup de
grâce porté à la Planification écologique et au Pacte vert.
Après les quelques semaines de crise, pendant lesquelles s’est formalisée
une forme de concorde nationale autour du piètre sort, humain, social
et matériel, réservé à ceux qui nous nourrissent, la discorde n’a
pas tardé à ressurgir sitôt les tracteurs rentrés au bercail. Ce
n’est pas tant les soutiens directs et indirects aux revenus agricoles
qui ont déclenché les hostilités que le « réarmement » prôné par
le gouvernement et interprété par certains comme un va-t’en guerre
productiviste. En décrétant une « pause » sur Ecophyto, le Premier
ministre savait qu’il détenait un trophée de nature à calmer la
fronde agricole tout en s’attirant les foudres des défenseurs de
l’environnement, au sein de la société civile mais aussi d’une partie
du monde agricole.
>>> Deux ministres de l’Agriculture
Le chef du gouvernement ne s’y est pas trompé, même si une bonne
dose de mauvaise foi, à la toxicité relative, a accompagné la (sur)exploitation
de l’annonce. Il ne s’agissait pas en effet de remettre le couvert
sur des molécules interdites, comme on a pu l’entendre, mais de
questionner le Nodu, l’indicateur de suivi de la pression phytosanitaire,
comme du reste le recommandait un récent rapport parlementaire sur
le fiasco des plans Ecophyto, dont le rapporteur Dominique Potier,
député et agriculteur bio de son état, n’a rien d’un lobbyiste de
« l’agrobusiness ». En décrétant des moratoires sur les prairies
et les zones humides, en instaurant la présomption d’urgence face
aux contentieux, en réduisant les délais de droits de recours, en
mettant sous tutelle les agents de l’OFB etc., le gouvernement a
donné des gages aux agriculteurs, au-delà peut-être de ce qu’ils
escomptaient. Sans compter qu'avec Attal 2, la profession a droit
à deux ministres. Dans le même temps, Bruxelles enterrait le volet
pesticide du Pacte vert, après avoir ré-autorisé le glyphosate pour
10 ans, tout en ouvrant la voie aux Nouvelles technologies génomiques
(NGT), au nom des transitions écologique et climatique. Autant dire
que la pilule est très très amère pour les défenseurs de l’agriculture
biologique, convaincus d’incarner la résilience à toute(s) épreuve(s),
y compris en matière de renouvellement des générations.
>>> Hiérarchiser les menaces pour prioriser les ripostes
?
A l’heure où, pour la première fois de l'histoire, la planète a
connu un réchauffement de plus de 1,5°C en moyenne pendant 12 mois,
soit l’objectif de l’Accord de Paris à horizon 2050, la « pause
» Ecophyto réactive les clivages entre les impératifs de souveraineté
alimentaire et les impératifs de transition, entre l’écologie dite
« punitive » et les punitions infligées par le climat, telles que
sécheresses, inondations, incendies, altération des puits de carbone
etc. Question à 10 euros, l’équivalent de quelques décilitres de
glyphosate, de quelques litres de gazole (routier ou pas), de quelques
m3 d’eau, de quelques kilos de patates ou dizaines de kilos de blé
: qu’est-ce qui, de l’effondrement de la biodiversité, du dérèglement
climatique, des contaminations chimiques tous azimuts, de la dégradation
des sols, de la surexploitation des ressources, de l’atteinte à
la souveraineté alimentaire, de l’envolée démographique, du retour
des famines ou encore de l’afflux de réfugiés climatiques constitue
la menace la plus prégnante pour le devenir de l’Humanité ? Hiérarchiser
les menaces pour prioriser les ripostes ? C’eût été le moyen de
dépasser les clivages. Malheureusement, l’effet « cocktail » est
plus certainement garanti, à l’image de ce fameux effet « cocktail
» prêté aux pesticides. Après la concorde née des barrages routiers,
on rêve de pareille concorde pour affronter tous les périls.
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l’Institut de l’élevage
Voir Idele-Première
n° 822 − 07/02/2024
Du côté d’André Heitz
> Plus
de biodiversité dans les cultures, c'est possible, mais...
En tant qu'agriculteur, je dois révéler aux lecteurs une vérité amère
pour eux : je ne veux pas de biodiversité dans mon champ !
> Billet
d'humeur : être à la Cop28 à Dubaï, c'est tout ce qui compte
> «
Mégabassines » : la proposition de loi LFI instituant un moratoire
retirée
> Allemagne
: la production d'électricité a diminué de 9 pour cent en 2023 – va-t-on
manquer d'électricité ?
> Coût
de dépollution des eaux souterraines : de qui se moque EauFrance ?
> Le
Rwanda soutient la technologie comme outil de sécurité alimentaire
> Protestation
des agriculteurs en Allemagne : ça ne s'est pas passé comme on le
pensait
Les agriculteurs ont protesté – et le soutien de la population est
grand, probablement plus grand que le gouvernement fédéral ne l'a
d'abord supposé.
> Voyage
d'étude au Brésil, jours 2 et 3
> Voyage
d'étude au Brésil, jours 4 et 5
> «
Donnez une chance aux gènes ! » – Plus de 1.000 scientifiques dans
14 pays organisent des manifestations historiques en faveur de l'édition
de gènes en Europe
> Des
chercheurs identifient un gène clé pour le rendement et la qualité
de la fibre du coton
> Moineaux
domestiques et agriculture biologique : encore une étude militante
> Le
point de vue d'une agricultrice du Réseau Mondial sur les possibilités
offertes par les nouvelles technologies de sélection végétale
> L'EPA
rétablit l'autorisation du chlorpyrifos pour les cultures aux États-Unis
d'Amérique
> Le
Nigeria approuve la dissémination commerciale de variétés de maïs
génétiquement modifié
Du côté de la Fnsea
> Le
Parlement européen fait le choix de l’innovation et de la science
avec un accès aux NGT encadré
Le 7 février 2024, le Parlement européen a adopté, en séance plénière,
sa position sur le projet de règlement visant à encadrer l’utilisation
des nouvelles techniques d’amélioration des plantes (NGT). Le Collectif
en faveur de l’innovation variétale, instauré en 2019 et représentant
de nombreux acteurs des filières agricoles et alimentaires françaises,
se félicite de cette étape importante après 4 années de travaux intenses
menés par la Commission européenne. Ce vote reflète une prise en compte
des moyens et potentiels que proposent la science et l’innovation
pour relever les enjeux agricoles et environnementaux, grâce à un
cadre juridique clair et adapté.
« Alors que de nombreuses régions du monde ont déjà autorisé ces techniques
sur leur territoire, les eurodéputés ont voté de manière responsable
et ont démontré leur écoute face aux attentes du monde agricole, de
la chaine alimentaire ainsi que de la société civile. La proposition
de règlement NGT est une opportunité pour l’avenir de l’agriculture
européenne » réaffirment les présidents des organisations du Collectif
en faveur de l’innovation variétale.
Dans un contexte de tensions agricoles inédites et révélatrices d’une
véritable crise dans plusieurs pays européens, les députés européens
ont pris en compte la réalité du terrain qui a besoin de solutions
innovantes et d’alternatives pour relever les enjeux d’aujourd’hui
et de demain : changement climatique, transition des pratiques agricoles,
rémunération des agriculteurs, baisse des ressources et accès à une
alimentation de qualité au juste prix pour les consommateurs …
En affirmant ainsi leur volonté de changer de paradigme, les députés
européens se donnent les moyens de garantir à l’Europe, une agriculture
souveraine et contributrice à la conservation de l’environnement.
Ce choix s’inscrit en droite ligne des engagements pris par la France
et son Premier ministre en faveur d’une utilisation des NGT afin de
concourir à la transition écologique.
Les prochains mois seront décisifs pour continuer à avancer sur le
dossier en amont des élections européennes de juin prochain. Il convient
désormais de regarder en détail le texte adopté ce jour en perspective
de la prochaine étape qui aura lieu lors du Conseil de l’Union européenne
de fin février. Nous appelons les Ministres à prendre leurs responsabilités
en donnant des outils et des perspectives au secteur agricole et alimentaire
européen par un texte équilibré et fonctionnel : à cette fin plusieurs
points adoptés par le Parlement pourront nécessiter de réelles inflexions.
> Deux
ministres pour l’agriculture : la FNSEA espère que les dossiers avanceront
deux fois plus vite !
A l’heure où les agricultrices et les agriculteurs de France attendent
un changement immédiat et profond de logiciel, en France et en Europe,
pour redonner dignité, juste rémunération et visibilité sur leur avenir,
le travail ne manque pas. Nous espérons qu’Agnès Pannier-Runacher,
Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, reconnue pour sa force de travail saura rapidement prendre
en main les dossiers portés par la FNSEA pour le monde agricole.
La FNSEA rappelle que les enjeux, mis en évidence depuis plus de trois
mois de mobilisations sur l’ensemble du territoire, attendent des
réponses concrètes et pratiques, au-delà des annonces du Premier Ministre
de la semaine dernière, et dans un délai fixé au Salon de l’Agriculture.
A ce stade, force est de constater que le travail doit s’accélérer
pour respecter le délai.
Souhaitons donc que la présence de deux ministres permette d’aller
deux fois plus vite.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ÉVITER (À) : En amour, comme en alcool, le cul sec est plutôt
à éviter !
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
It is my belief that the writer, the free-lance author, should
be and must be a critic of the society in which he lives. It is
easy enough, and always profitable, to rail away at national enemies
beyond the sea, at foreign powers beyond our borders who question
the prevailing order.
But the moral duty of the free writer is to begin his work at
home; to be a critic of his own community, his own country, his
own culture.
If the writer is unwilling to fill this part, then the writer
should abandon pretense and find another line of work: become
a shoe repairman, a brain surgeon, a janitor, a cowboy, a nuclear
physicist, a bus driver.
Edward ABBEY, naturalist and author (1927-1989)
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Opinions et curiosités du web
(2)
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Qui payera la facture ?
Suite à une crise cardiaque un homme subit une chirurgie à cœur ouvert.
Il se réveille après l’opération et se trouve soigné par des religieuses
dans un hôpital catholique.
Comme il retrouve ses esprits, une religieuse lui demande comment
il allait payer ses soins.
Elle lui demande s’il a une assurance maladie. Il répond d’une voix
encore faible :
- Pas d’assurance maladie.
- Avez-vous de l’argent à la banque ?
- Pas d’argent à la banque.
- Avez-vous un membre de votre famille qui peut vous aider ?
- Je n’ai qu’une sœur, vieille-fille, qui est religieuse dans un couvent.
- Les religieuses ne sont pas des vieilles filles, elles sont mariées
à Dieu !
- Dans ce cas, envoyez donc la facture à mon beau-frère.
Breton Peasants Buying Fruit at Landerneau, par Léon-Augustin
Lhermitte (1844-1925)
La lecture, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
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Curiosité : Nettoyage des égouts de Paris
Après sa révision estivale, le bateau-vanne a été remis à l'eau
le 27 octobre pour achever une opération de curage d'un tronçon
du collecteur de Bièvre dans le 5e arrondissement. Un spectacle
rare !
Voir
paris.fr
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Pesticides : fonds d’indemnisation cherche victimes, désespérément,
de Marcel Kuntz, 24 janvier 2024
Ce blog donne « Carte Blanche » à Philippe Stoop, Docteur en Agronomie,
Directeur R&D de la société ITK, membre de l’Académie d’Agriculture
de France.
Le CHU (Centre Hospitalier Universitaire) d’Amiens a créé fin
2023 une consultation « Pesticides et pathologies pédiatriques
», la première de ce type en France. Son objectif est d’accueillir
les « enfants atteints de leucémies, tumeurs cérébrales, hypospadias
et/ou fentes labio-palatines..[pour]… reconnaitre l’exposition
professionnelle d’un parent ou des deux parents aux pesticides…
Une demande d’indemnisation au Fonds d’Indemnisation des Victimes
de Pesticides sera recommandée ou non selon la situation » [1].
Les attendus et les objectifs de cette consultation ont été détaillés
dans un article récent du Monde [2].
Vu la façon dont la recherche sur les effets sanitaires des pesticides
est habituellement présentée, cette démarche peut paraître salutaire.
En fait, c’est une très étrange idée d’un point de vue scientifique,
pour des raisons faciles à comprendre si on y réfléchit un peu.
Commençons par l’exemple de l’hypospadias, une malformation congénitale
du pénis, mise en avant par l’article du Monde, sur la foi d’un
cas unique vu en consultation. Cette pathologie assez commune
a deux facteurs de risque clairement identifiés :
- Un facteur génétique (le risque est près de 4 fois plus élevé
dans les familles où un cas a déjà été identifié).
- Les fécondations in vitro (risque 5 fois plus élevé qu’une grossesse
naturelle).
L’effet de perturbateurs endocrinien est également suspecté, ce
qui peut inclure certains pesticides, mais aussi d’autres substances
encore bien plus fréquentes dans l’environnement tels que les
PCB ou phytoœstrogènes d’origine végétale, contenus par exemple
dans le lait de soja [3].
Beaucoup d’incertitudes subsistent donc sur les causes de cette
malformation congénitale, et les pesticides ne semblent pas une
piste prioritaire pour l’INSERM[4], dont les expertises collectives
sur les pesticides et la santé font référence : le premier rapport
de 2013 mentionnait bien l’hypospadias, mais soulignait que les
résultats à son sujet étaient très contradictoires. Dans le rapport
de 2021, cette malformation n’était même plus mentionnée.
Une consultation ciblée sur les seuls pesticides ne va pas aider
à y voir plus clair, elle risque plutôt d’embrouiller davantage
la situation. Étant destinée à obtenir une indemnisation, elle
va créer un biais de recrutement difficile à quantifier (en mettant
à jour, seulement chez les agriculteurs, des cas bénins qui, sinon,
seraient restés inaperçus). Les agriculteurs étant très minoritaires
dans la population générale, elle ne recueillera que peu de cas,
sans doute trop peu nombreux pour donner des résultats statistiquement
significatifs. La quantification de l’exposition des parents sera
nécessairement rétrospective (on leur demandera a posteriori quels
produits ils ont utilisé), ce qui entraîne un biais de rappel
bien connu (à exposition égale, les parents d’enfants malades
se rappelleront plus l’usage de produits suspectés que les parents
d’enfants sains).
.../...
Voir
factuel.media/blogs
Stellantis : « Sur l'hydrogène, on passe d'un facteur un à
dix », par Michaël Torregrossa, 06.02.2024
En charge du Business Development hydrogène chez Stellantis, Stéphane
Majka revient avec H2-Mobile sur la montée en puissance de l’offre
utilitaire du constructeur.
En matière de mobilité hydrogène, Stellantis change d’échelle.
Après une production en petite série, le constructeur s’apprête
à lancer à Hordain (Nord) la production de sa nouvelle génération
de fourgons moyens à hydrogène. En parallèle, le groupe prépare
le démarrage en Pologne de la production d’une nouvelle offre
centrée sur les grands fourgons. Une montée en puissance que nous
détaille Stéphane Majka, responsable du business développement
hydrogène au sein de Stellantis Pro One, nouveau nom de l’entité
en charge des véhicules utilitaires du groupe.
Voir
silicon.fr
Hydrogène : Toyota veut lancer la production d'électrolyseurs
à grande échelle, par Michaël Torregrossa, 06.02.2024
Associée à l’entreprise Chiyoda, Toyota prévoit de se positionner
sur le marché des gros électrolyseurs, visant à la fois son marché
domestique, mais aussi l’international.
En matière d’hydrogène, Toyota veut au-delà du secteur de la mobilité.
Déjà impliqué dans de nombreuses briques de l’écosystème, la firme
nippone vient de se rapprocher de son compatriote Chiyoda Corporation
pour lancer une nouvelle activité de production d’électrolyseurs.
Les deux entreprises comptent industrialiser des électrolyseurs
de 5 MW qui, équipés des piles à combustible développées par Toyota,
seront en mesure de produire jusqu’à 100 kilos d’hydrogène par
heure.
.../...
Voir
h2-mobile.fr
Du côté d'Auguste Derrière - 1
Point de vue (GW) : L'INRAe a depuis toujours sous-estimé
l'intérêt du non-labour et s'est figé dans une attitude anti-pesticides.
Une voie sans issue.
Le fameux proverbe obsolète “Pâturage et labourage sont les deux
mamelles de la France” est toujours ancré dans le subconscient
de tous les français… et il serait temps que ceci change malgré
le conservatisme étonnant de nos amis de l’INRAe. II faut labourer
avant de semer. C’est évident. Ça ne se discute même pas et les
pesticides sont – par définition - des poisons qui non seulement
polluent, mais tuent !
Il serait temps de suivre Stéphane Le Foll, ancien ministre de
l’Agriculture, qui à la suite des pionniers du sans labour et
des techniques culturales simplifiées (TCS), a plaidé qu’on cesse
de bousculer les sols et qu’on les protège pour qu’ils gardent
le maximum de carbone.
Rappelons que le sans labour a été introduit par la société anglaise
ICI au Brésil vers 1975 sur soja avec le Paraquat. Puis l’utilisation
du sans labour a explosé avec l’introduction du Glyphosate par
Monsanto en 1980. Dès 1985, l’Embrapa (équivalent de l’Inrae au
Brésil) a poussé au développement des TCS
Aujourd’hui l’INRAe n’a qu’à peu près 40 ans de retard en ce qui
concerne ces TCS et l’utilisation du Glyphosate. Ne serait-il
pas temps de se prononcer en tant qu’institution de recherche
sur ce sujet ?
Aujourd’hui aux USA, Brésil, Argentine, Australie, etc. le sans
labour (no-till) est pratiqué largement dans toutes les cultures :
95% du maïs en Argentine, 90% du soja au Brésil, etc… mais en
France on en est resté à 5 % des surfaces. C’est peu !
Écophyto, par André Heitz sur Atlantico.fr
.../...
Le NODU (nombre de doses unités) est le rapport entre les quantités
de pesticides vendues et les surfaces traitées, aux doses maximales
homologuées. Selon Terre-Net, « la France est passée d'un Nodu
de 82 en 2009 à 120,3 en 2018 avant de revenir à 85,7 en 2021
».
Mais le NODU ne tient pas compte de la dangerosité des substances
et ne reflète pas l'évolution des pratiques relativement à la
santé et l'environnement. M. Marc Fesneau a déclaré le 4 février
2024 sur le plateau de LCI dans « L’invité du dimanche » : «
Quand vous avez une molécule très toxique avec laquelle vous
faites un seul passage, que vous la remplacez par une molécule
qui ne pose pas de problèmes environnementaux ou de cancérogénicité,
votre indicateur [le Nodu] se dégrade. Pourquoi ? Parce que
vous faites deux passages ou trois passages. »
M. Éric Thirouin, président de l'Association Générale des Producteurs
de Blé (AGPB) avait dit à peu près la même chose en conférence
de presse le 17 janvier 2024 en l'assortissant d'un commentaire
cinglant : « C'est une machine à baffes pondue par les ONG,
acceptée par les politiques et qui nous mène dans une impasse.
»
.../...
Voir
atlantico.fr
Du côté d'Auguste Derrière - 2
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
EXPÉDIENTS (Des) : Dans la vie il y a deux expédients à n'utiliser
qu'en dernière instance : le cyanure ou la loyauté.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
He who listens to truth is not less than he who utters truth.
Kahlil GIBRAN, poet and artist (1883-1931)
Du côté d'Auguste Derrière - 3
Scientists just set a nuclear fusion record in a step toward
unleashing the limitless, clean energy source, by Angela Dewan,
CNN, February 8, 2024
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Nuclear fusion is the same process that powers the sun and other
stars, and is widely seen as the holy grail of clean energy.
Experts have worked for decades to master the highly complex
process on Earth, and if they do, fusion could generate enormous
amounts of energy with tiny inputs of fuel and emit zero planet-warming
carbon in the process.
The scientists fed the tokamak deuterium and tritium, which
are hydrogen variants that future commercial fusion plants are
most likely to use.
To generate fusion energy, the team raised temperatures in the
machine to 150 million degrees Celsius — around 10 times hotter
than the core of the sun. That extreme heat forces the deuterium
and tritium to fuse together and form helium, a process that
in turn releases enormous amounts of heat.
The tokamak is lined with strong magnets that hold the plasma
in. The heat is then harnessed and used to produce electricity.
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cnn.com
How AI Is Helping Us Learn About Birds
Machine learning is powering new insights into how birds migrate—and
forecasts about where they’ll go next, by Malena Carollo, February
3, 2024
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The information that the humans produce, whatever it is, you
know, whether you’re an expert, or whether you are a novice,
can be really essential as like kernels of what these machine
learning models operate on.
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themarkup.org
Joseph's Machines (1)
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Joseph's Machines (2): How to Pass The Pepper While Social
Distancing
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Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
India’s Good Fortune
Over the last two decades, India has more than halved its poverty
rate, expanded electricity nationwide, and set itself up for
a future of energy abundance.
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humanprogress.org
Formula One Innovates the Speed of Surgery
A London hospital reduced the time to perform various surgical
procedures by 75 to 95 percent. Its inspiration? Formula One
pit stops.
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humanprogress.org
Time Pricing Mark Perry’s Chart of the Century
Mark Perry, an economics professor at the University of Michigan,
regularly publishes a chart illustrating changes in the nominal
prices of US consumer goods and services since 2000.
Converting his data into time prices—the length of time the
average American has to work to earn the money to buy something—reveals
a clearer, more optimistic view of how our living standards
have changed.
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humanprogress.org
USA: What Could Go Right? How US Elections Work?
US elections have become more secure over time, not less.
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theprogressnetwork.orgv
How to power the future (Nature)
Researchers are developing new kinds of batteries that could
provide cheaper, more efficient ways to power electric vehicles
— and perhaps even aeroplanes.
One of the biggest challenges will be finding a battery design
using a resource that’s cheaper and more sustainable than the
lithium most current batteries are based on.
“All of the different chemistries that aren’t commercialized
today have their pros and cons,” says chemical engineer Brian
Cunningham. “Our job is to remove all those cons.”
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nature.com
The New American Energy Landscape
Few policy areas are more impactful than energy, which enables
all economic activity.
Unfortunately, the energy policy landscape has become a staging
ground for climate alarmists and degrowth ideologues seeking
to enforce scarcity on the rest of us.
In this episode of The Human Progress Podcast, Travis Fisher,
the director of energy and environmental policy studies at the
Cato Institute, joins Chelsea Follett to discuss recent developments
in U.S. energy policy and how they could impact our future.
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humanprogress.org
Two-thirds of adult cancers largely ‘down to bad luck’ rather
than genes
It may be sheer good fortune that some people exposed to cancer-causing
agents do not develop the disease, study suggests
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theguardian.com
A wave of new medicines known as biologics will be good for
drugmakers, but may not be so good for health budgets
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economist.com
Which Countries Have the Largest Forests?
Mapping the World’s Forests: How Green is Our Globe? By Adam
Symington, January 20, 2023
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The Decarbonization Channel provides a data-driven look at all
things decarbonization with a focus on the U.S. energy sector.
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visualcapitalist.com
Costs precision spraying in soybean and maize crops 2.3 times
lower than conventional
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futurefarming.com
John Deere, Corteva Partner to Deliver Customized Agronomic Solutions
to Farmers
For years, farmers have had to navigate a complex landscape of digital
tools to harness the power of their on-farm data. Corteva Agriscience
and John Deere have announced a partnership to make it easier for
farmers to access Corteva’s industry-leading agronomic recommendations
through the John Deere Operations Center.
…/…
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globalagtechinitiative.com
Dealing with Climate change, food security and biodiversity
The European project ECO-Ready has been set up for linking developments
in climate change with food security and biodiversity. It is coordinated
by the University of Life Sciences, Prague and supported by 18 European
institutions. It will develop an Observatory as a real-time surveillance
system offered as an e-platform and as a mobile application. This
will function as a singular source of information, provide real-time
assessments for the food system, and update forecasts frequently
and consistently. The Observatory will be available to society,
policymakers, the scientific community, and the agri-food industry,
and integrated with a network of 10 Living Labs, covering all bioclimatic
regions in Europe. ECO-READY will produce knowledge-based resilience
strategies, and develop tools that will be embedded on the Observatory.
The Living Labs network will facilitate ‘concept to action’ through
the co-creation of scenarios addressing their regional needs, the
development of policy recommendations, contingency plans, and resilience
strategies.
ECO-READY will develop an early warning system and decision support
tools using innovative Artificial Intelligence based on holistic
prediction models and Life Cycle Assessment results. It will ensure
that European farmers and society’s interests be reflected in future
policy-making and monitoring, through early-stage active engagement
incorporating bottom-up recommendations, facilitated by the increased
usership of the digital tools developed, and resulting in increased
awareness for climate-adaptive and mitigating agri-food products.
Furthermore, the Observatory smart application will include tools
that will empower the citizens to actively engage in policy making,
and interact directly with the scientific community, farmers, and
industry and policy makers, thus driving change in consumption habits.
See eco-ready.eu
Les glaneuses, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
L'enfant des faucheurs, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
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- 29/01/2024
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Bad Joke
Die kleine Kräutersammlerin, von Anton Heinrich Dieffenbach
(DE, 1831-1914)
Die kleine Reisigsammlerinnen (1872), von Franz von Defregger
(Austrian, 1835 – 1921) (???)
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- 12/02//2024
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Moarhäusl in der Nähe von Dölsach (Lienz), 1873, von Franz
von Defregger (Austrian, 1835 – 1921)
An old woman at the hearth, 1922, by Valdemar Kornerup , Danish
painter (1865-1924)
Percentage Change in Abundance Relative to Average Hourly Wages
Prices changes from 2000 to 2023
% of betting US population on American Football Matches
Election Day Equipment in the United Sates
Luxury: LVMH First
French Forest Carbon Balance
Chinese government bonds more profitable than US ones
Biggest days at Wall Street
Low Workers' Confidence Level
Underrepresented Hispanics and Blacks
Used EV difficult to sell
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Free Soviet speech
An American explains to a Russian that the United States is
a truly free country because he can stand in front of the White
House and shout:
“To hell with Ronald Reagan!”.
The Russian says that this is nonsense because he can easily
stand in Red Square and shout:
“To hell with Ronald Reagan.”
See youngpioneertours.com
The world has passed “peak child” (Our World In Data)
Hans Rosling famously coined the term “peak child” for the moment
in global demographic history when the number of children stops
increasing.
According to UN data, the world has now passed “peak child,”
which is defined as the number of children under the age of
five.
The chart shows the UN’s historical estimates and projections
of the global number of children under five.
It estimates that the number of under-fives in the world peaked
in 2017. Demographers expect a decades-long plateau before a
more rapid decline in the second half of the century.
The “ups and downs” in this chart reflect generational effects
and “baby booms” when there are large cohorts of women of reproductive
age and high fertility rates.
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About one quarter of CO2 emissions are covered by a carbon
price (Our World In Data)
People often compare the monetary price of fossil fuels to low-carbon
alternatives such as renewables or nuclear energy. But these
comparisons don’t capture the social and environmental costs
of different fuels. The true cost of burning fossil fuels is
not reflected in their market price.
Burning fossil fuels drives climate change, which has very costly
impacts that we’re already seeing. Fossil fuels also cause local
air pollution, which kills millions every year and has negative
health impacts for many more.
One way to capture some of these external costs in the market
is to put a price on carbon. This makes fuels, products, and
services that emit more pollution more expensive. It also means
it’s those who emit greenhouse gasses that pay.
There are a few policies that countries can use, including a
carbon tax and an emissions trading system (sometimes called
a “cap and trade” system). Many countries have adopted such
carbon pricing policies.
In this article, we provide an overview of which countries have
carbon prices, and how the price of carbon has changed over
time.
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It’s flu season: how many people die from the flu each year?
(Our World In Data)
Chaîne youtube.com de
l'Académie
d'Agriculture de France
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d’informatique agricole (Afia)
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