Du côté du web et de l’informatique agricole n° 05 du 02 mars 2023

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Association
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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 05 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 02 mars 2023



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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture

Aujourd’hui 1680 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ».

À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.

Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif !

Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture


Avant l'informatique / Before computers

27/02/2023
 

Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


Vieillir SGDG

27/02/2023
 


 
Opinions et curiosités du web (1)


Sylvie Brunel : « Après s’être désindustrialisée, la France semble bien partie pour se désagricultiriser », dans Atlantico

Atlantico : Vous publiez « Nourrir : Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre ! » aux éditions Buchet Chastel. A l’occasion de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, et alors que nous n’avons jamais eu autant besoin des agriculteurs, pourquoi sont-ils autant maltraités ? Pourquoi sont-ils devenus des boucs émissaires ? Est-ce lié à l’idéologie des activistes pour le climat les plus radicaux ?

Sylvie Brunel : Si les agriculteurs n’avaient pas si bien travaillé, nous les traiterions mieux ! Mais ils nous ont garanti une nourriture sûre et de qualité, qui est devenue tellement évidente à nos yeux, que nous ne cessons de mettre des entraves à leur métier, à leur imposer des normes, des interdictions, des contrôles qui les découragent. Nous avons aujourd’hui une vision erronée de la nature, vue comme prodigue et bienveillante, y compris les rats, les loups et autres ravageurs des récoltes et des élevages ! Il y a aussi une forme de racisme de classe d’un monde devenu urbain, persuadé de mieux connaître l’agriculture que les paysans et leur administrant des leçons d’agronomie, en les renvoyant au passé, à une précarité et une pénibilité dont ils ne voudraient jamais pour eux-mêmes. Alors qu’il s’agit d’une des professions les plus avancées au monde, avec des outils d’aide à la décision hyper-pointus pour réussir à répondre à nos attentes contradictoires !
Si l'on regarde le monde agricole au sens large, quelles sont les principales erreurs commises en la matière ?

Leur interdire les traitements alors que la pression parasitaire s’aggrave avec la mondialisation et le changement climatique. Mais aussi le génie génétique pour trouver rapidement les variétés les plus adaptées aux nouvelles conditions de culture. Pour nous les vaccins ARN, pour eux la binette !

Proscrire l’irrigation alors que l’eau va se perdre dans la mer et que nous sommes le pays record au monde pour le nombre de piscines privées (d’ailleurs traitées …). Parler de megabassines là où il s’agit de réserves de substitution qui apportent de l’eau pour tous, pour les oiseaux, les insectes, la biodiversité … et surtout une alimentation de qualité en stockant le carbone. C’est une erreur tragique que de vouloir une agriculture uniquement pluviale, locale, de petite taille et traditionnelle…

À quel point est-ce problématique ? Qui sont les responsables ?

Nous sommes en train de perdre notre souveraineté alimentaire dans un monde où la faim est redevenue une arme. 20 000 départs chaque année, 13000 installations seulement, c’est grave ! Nous perdons des paysages, des patrimoines, de bonnes terres désormais bétonnées ou rendues à la friche. Nous perdons des territoires vivants et notre indépendance ! Et nous en sommes tous responsables, ceux des médias qui les accablent de leurs mépris et de leurs ricanements, certaines organisations environnementales qui refusent de travailler avec eux, voire saccagent leurs installations, certains néoruraux qui sont venus s’installer à la campagne parce qu’ils la trouvaient belle - grâce au travail des agriculteurs ! - et leur pourrissent la vie.
Lire la suite (gratuitement et il faut absolument lire l'article tout entier)


Ma remarque (GW) : dès demain, grâce à une conception bizarre du risque que comporte l'utilisation des produits phytosanitaires, il ne sera plus possible de produire en France dans des conditions économiques normales :
- la betterave
- le colza
- la pomme de terre
- les cerises
- les pommes
Une belle réussite de nos amis écolo !


Un serpent dératiseur (sommet de la lutte biologique !)
Voir vidéo


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

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Sabotiers / Clog makers (Bretagne début XXième / Brittany early 20th)

01 - 27/02/23  


Victor Hugo (poème déjà proposé ? - GW)

On n’en finit jamais avec Victor Hugo (ni avec aucun poète, d’ailleurs).

Voici, chez ce catholique convaincu, chez ce romantique éclairé, et chez ce poète donc, voici un texte magnifiant l’ouverture de l’esprit et des âmes.

Car Hugo ne réduit pas sa pensée aux seules sciences : il convoque Socrate (philosophe), Jésus (dieu) et Galilée (scientifique). Son héros est celui qui donne « sa pensée et son labeur » mais aussi « son cœur et son âme », jusqu’au « martyre ».

Voilà qui, au XXIe siècle, englobe les scientifiques, mais aussi les lanceurs d’alerte, et qui sait, Salman Rushdie et Greta Thunberg...


 


Pour l’erreur… de Victor Hugo (1802-1885),

in Les Contemplations (1856)

Pour l’erreur, éclairer, c’est apostasier.

Aujourd’hui ne naît pas impunément d’hier.

L’aube sort de la nuit, qui la déclare ingrate.

Anitus criait : Mort à l’apostat Socrate !

Caïphe disait : Mort au renégat Jésus !

Courbant son front pendant que l’on crache dessus,

Galilée, apostat à la terre immobile,

Songe et la sent frémir sous son genou débile.

Destin ! sinistre éclat de rire ! En vérité,

J’admire, ô cieux profonds ! que ç’ait toujours été

La volonté de Dieu qu’en ce monde où nous sommes

On donnât sa pensée et son labeur aux hommes,

Ses entrailles, ses jours et ses nuits, sa sueur,

Son sommeil, ce qu’on a dans les yeux de lueur,

Et son cœur et son âme, et tout ce qu’on en tire,

Sans reculer devant n’importe quel martyre,

Et qu’on se répandît, et qu’on se prodiguât,

Pour être au fond du gouffre appelé renégat !


Ecrit à Marine-Terrace, novembre 1854- Située à Saint-Clément (ile de Jersey).
Marine Terrace a abrité la famille Hugo pendant son exil à Jersey entre 1852 et 1855.

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 

Galileo Galilei, détail, de Carlo della Porta, estampe, XVIIe siècle, BnF/Gallica.

Galilée ou une nouvelle vision de la place de l’Homme dans l’Univers

   


Technology over the long run: zoom out to see how dramatically the world can change within a lifetime

Technology can change the world in ways that are unimaginable — until they happen.

Switching on an electric light would have been unimaginable for our medieval ancestors. In their childhood, our grandparents would have struggled to imagine a world connected by smartphones and the Internet.

Similarly, it is hard for us to imagine the arrival of all those technologies that will fundamentally change the world we are used to.

In this article, we show that our own future might look very different from today by looking back at how technology has changed our world in the past.

With this long-term perspective, it’s clear that we live in a very unusual time — the pace of technological change is extraordinarily fast, and we’re creating increasingly powerful technologies. While our ancestors wielded stone tools, we’re building globe-spanning AI systems and technologies that can edit our genes.

Because of technology’s immense transformative power, few things are as important as the question of which technologies get developed during our lifetimes.

We should all strive to gain the knowledge we need to contribute to an intelligent debate about the world we want to live in.

See ourworldindata.org
27/02/23
 


Les « piqûres d’épingles » réglementaires qui finissent par rendre exsangue l’agriculture française, par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture
Voir linkedin.com


La nourriture est-elle moins indispensable que l’énergie ? Peut-on compter sur le « naturosolutionnisme » pour assurer notre souveraineté alimentaire ? Par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture
Voir linkedin.com


Christian Lévêque, membre de l’Académie d’agriculture,  est l'un des plus éminents chercheurs Français en écologie, il vous dira tout sur l'état réel de la biodiversité, le catastrophisme ambiant, les discours apocalyptiques des ONG...
Voir vidéo


66 ans et 4 mois : Au Portugal, la retraite à 66 ans a été adoptée voici quelques années, sans contestation, ou presque…

Au Portugal, l’âge de départ à la retraite est réévalué en fonction de l’espérance de vie de façon à ce que le poids du paiement des retraites ne pèse pas de façon excessive sur les actifs. Résultat : le départ à la retraite était fixé à 66 ans et 5 mois en 2020.

Pour les années 2023 et 2024, l'âge légal de la retraite est fixé à 66 ans et 4 mois.

La démographie est ce qu’elle est. Cela ne sert à rien de s’agiter en faisant sembler d’ignorer la réalité de démographie dans notre pays le moins inégalitaire des pays comparables, après impôts.

Il faut en effet comparer des situations comparables, en l’occurrence les situations des pays de l’OCDE). Dans des pays comme la Chine, la Russie, ou le Venezuela, si cher à M. Mélenchon, les inégalités sont tellement invraisemblables que ce n’est même pas la peine d’aborder le sujet...

Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

27/02/23  
Source : Voir courrierinternational.com (30/10/2017)


L'agriculture de conservation, agriculture conventionnelle de demain en France ? Quelles implications pour les industriels de l'agroéquipement et des espaces verts ?

L’agriculture de conservation des sols (ACS) conjugue la recherche d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification des espèces cultivées. Si son but initial de limiter l’érosion est toujours d’actualité, l’ACS porte aussi d’autres promesses : préserver ou améliorer la fertilité, stocker du carbone dans les sols agricoles, ménager les ressources en eau ou encore réduire les besoins en intrants.

À l’heure de la transition agroécologique, les pouvoirs publics ainsi que des sociétés de l’agro-alimentaire et de la restauration entendent faire de l’ACS une source d’inspiration voire un modèle pour l’agriculture française et européenne. Cette ambition soulève des défis techniques, de formation et de conseil aux agriculteurs. L’ACS devra aussi convaincre la société : méconnue du grand public, sa mise en œuvre suscite néanmoins des polémiques sur l’utilisation du glyphosate ou la multiplication des méthaniseurs. L’état de la science reste par ailleurs à consolider sur ce qu’on peut attendre de l’ACS en matière environnementale. Des tensions et des questions qui surviennent dans un contexte d’incertitude globale où l’enjeu de la souveraineté alimentaire prend une place croissante.
Voir axema.fr


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Le biochar, puits de carbone, source d’énergie et fertilisant, un espoir dans la lutte contre le réchauffement, par Audrey Garric

Obtenu par pyrolyse à partir de résidus de biomasse, le charbon végétal est une solution simple pour retirer du CO2 de l’atmosphère, sans conséquences négatives, mais à la rentabilité encore incertaine.

C’est un nom qui sonne encore comme une énigme pour le grand public. Et pourtant, le biochar, ou charbon végétal, présente de nombreux avantages pour le climat et l’environnement. A la fois puits de carbone, source d’énergie et fertilisant, il attire de plus en plus d’entreprises. Surtout depuis 2018, quand le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) l’a classé dans les technologies d’« émissions négatives », qu’il juge indispensables pour retirer du CO2 de l’atmosphère et garder une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.

Le biochar, qui prend la forme d’une poudre noire, est obtenu à partir de résidus de matière organique qui sont chauffés à une température de 500 °C à 600 °C par pyrolyse, en l’absence d’oxygène pour éviter leur combustion (ce qui émettrait du CO2). L’opération permet d’extraire le carbone des végétaux et de le stocker pendant des centaines voire des milliers d’années de manière stable, lorsque le biochar est stocké dans le sol. A l’inverse, les plantes, qui ont capté le CO2 de l’atmosphère grâce à la photosynthèse, l’auraient rejeté en se décomposant. « On estime qu’une tonne de biochar permet de séquestrer entre 1,3 et 2 tonnes de CO2 équivalent sur un horizon de cent ans », indique Axel Reinaud, le président de l’entreprise française NetZero, qu’il a cofondée en janvier 2021 avec, entre autres, le climatologue Jean Jouzel.
…/…
Le marché français reste embryonnaire avec seulement une poignée d’entreprises qui produisent du biochar à très petite échelle. Loin derrière certains pays européens, comme l’Allemagne, la Suisse, la Suède ou la Finlande, et surtout les Etats-Unis et le Canada, qui affichent une production conséquente depuis une dizaine d’années. « La France a pris beaucoup de retard. Il y a un blocage que je n’explique pas », indique Claire Chastrusse.

Mais les perspectives de développement sont importantes. À terme, NetZero, qui vient de lever 11 millions d’euros, entend ouvrir 600 usines, avec un objectif de 2 millions de tonnes équivalent CO2 séquestrées chaque année à l’horizon 2030. CarbonLoop, de son côté, vise une centaine de sites en Europe et 1 million de tonnes de CO2 évitées ou séquestrées d’ici à 2030. Au total, le GIEC estime le potentiel de séquestration du biochar à 2,6 milliards de tonnes de CO2 par an. « C’est loin d’être négligeable par rapport aux 10 milliards de tonnes qu’il faudrait enlever de l’atmosphère en moyenne chaque année d’ici à 2100 », estime Jean Jouzel. Le marché reste néanmoins incertain, souligne Axel Reinaud : « Tout dépendra de la rapidité à laquelle les marchés du carbone vont se structurer, pour permettre à un modèle économique de passer à grande échelle. »
Voir lemonde.fr



Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick Bourgault

Une bonne partie des photos ont été prises dans les bourgs des campagnes...

Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures.

L’itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d’une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie.

Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent.

L’humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du cœur.


Pour commander…



Des OGM à l’édition du génome : un livre pour changer d’idéologie ! De Jean-Paul Oury - 13.02.2023

- un livre d’expert pour les passionnés, accessible au grand public
- ma thèse poussiéreuse à l’épreuve des faits
- oui la nature et l’homme font des OGM depuis la nuit des temps
- oui le marché des biotechnologies ne cesse de se développer et il profite aux plus pauvres 
- oui les OGM protègent bien l’environnement et la santé
- non on n’est plus obligé de transgresser la barrière des espèces
- oui la France et l’Rurope sont les grandes perdantes
- oui il suffit de changer les lois européennes pour changer d’idéologie
Vor europeanscientist.com


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com



Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Attention : l'humour soviétique m'a toujours fait rire et impressionner... l'humour du désespoir !


La société russe répond à la violence et au totalitarisme de l’Etat par une obéissance moutonnière, par Andreï Kolesnikov, politiste

La soumission des Russes à leurs dirigeants politiques s’enracine dans la peur, mais aussi dans un traumatisme générationnel et une extrême dépendance socio-économique envers l’État, constate le politiste Andreï Kolesnikov, dans une tribune au « Monde ».

…une vieille plaisanterie soviétique me revient à l’esprit. Le secrétaire général du Parti communiste Leonid Brejnev se vante auprès de son homologue américain que le peuple soviétique supportera tout et ne se rebellera jamais contre le communisme. Pour étayer son propos, il impose une série de mesures impopulaires à la masse résignée, série qui culmine avec cette annonce : tous seront pendus le lendemain. La foule finit par réagir et une timide voix demande : « Doit-on apporter sa propre corde, ou bien les syndicats la fournissent-ils ? ».

Telle est la réaction d’une proportion significative de la population russe aujourd’hui. Lors de la mobilisation partielle de l’automne 2022, qui s’est vite révélée n’être rien d’autre qu’un aller simple pour l’échafaud, les appelés ont dû acheter leur propre corde – en l’occurrence, des gilets pare-balles et des kits de premiers secours – en raison des pénuries dans l’armée.
Voir lemonde.fr


Rémouleur / Grinder

02 - 27/02/23  


Many of the most ardent Malthusians are ecologists.

This shouldn't surprise us; ecologists study living things, nearly all of which face real natural limits on their populations. Chimpanzees, for instance, live in a fully Malthusian world, and when resources run out, chimp chaos ensues.

The mistake is thinking that we can apply chimp dynamics to human civilization. As intelligent as they are, a chimp has never designed a combine harvester.
.../...
Goodall makes the same mistake that the Stanford University biologist Paul Ehrlich made when he compared the world of butterflies to the world of human beings. When you destroy people, you destroy all the individual bits of knowledge they possessed. When you limit population, you prevent potential knowledge from being discovered. If Thanos and Goodall understood that resources are not about atoms, but about knowledge, they would see human beings as our most valuable resource. They would see that it is human beings who can solve our problems, because human beings would use their power and influence to create more life, not less.
See humanprogress.org


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Air) : Plus j'aurai l'air con, et plus ce que je dirai aura l'air malin.
Philippe GELUCK

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 16 février 2023 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1065 dated February, 27 2023

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Rebouteuse / Bone setter

03 - 27/02/23  


Un article dans Nature Scientific Reports sur l'utilisation de l'accéléromètre Axi (ITK/New Medria) pour la détection précoce de troubles inflammatoires des bovins

Merci à l'équipe INRAE/Vetagro pour cette belle mise en évidence de l'intérêt des capteurs de monitoring pour le bien-être animal ! (Philippe Stoop)
Voir nature.com


NFT et vin : un assemblage réservé́ aux grands crus

Qu'il s'agisse d'une carte de membre ou d'un outil de traçabilité́, le NFT s'impose peu à peu dans le milieu viticole haut de gamme.
Voir journaldunet.com


Irrigation de précision : premiers tests de la modulation intraparcellaire en Rhône-Alpes

Changement climatique, raréfaction de l’eau, hausse du coût de l’électricité… la tendance accentue l’intérêt de la modulation intraparcellaire de l’irrigation. Les premiers équipements avec système de modulation de l’ouverture des buses et de la vitesse d’avancement « variable rate irrigation » (VRI) arrivent en France à la faveur des aides publiques. ARVALIS accompagne un agriculteur pionnier dans la mise en œuvre de cette technologie dans sa parcelle en Rhône-Alpes dans le cadre du projet VRI, de 2022 à 2024.
Voir arvalis.fr


Une feuille de route pour développer le numérique dans l’agriculture française (pas un mot sur les éditeurs de logiciels agricoles ni sur constructeurs d’agroéquipement)
Voir agriculture.gouv.fr


Agrotechnopole, plateforme partenariale d'innovation technologique pour l'agriculture de demain

Les sociétés Burel, Kuhn, Michelin et Sherpa Engineering se sont impliquées... on attend les brevets qui seront déposés.
Voir clermont.inrae.fr


Accompagner les PME et ETI des agroéquipements et du biocontrôle dans le développement et l’industrialisation des innovations technologiques, 22 juillet 2021
Voir economie.gouv.fr


Fabricant de cuillère en bois / Wooden spoon manufacturer

04 - 27/02/23  


World FIRA 2023 : 2000 participants réunis autour de dizaines de robots agricoles en plein champ pour l’événement de référence mondiale du secteur

Les participants venus des quatre coins de la planète se sont pressés en masse pour une 7e édition du World FIRA renouvelée, du 7 au 9 février dernier aux abords de Toulouse (Auzeville-Tolosane). 2000 participants venus de 75 pays, professionnels de l’industrie, agriculteurs, monde de l’enseignement et de la recherche sont venus découvrir les dernières innovations en matière de robotique agricole avec pas moins de 30 robots présentés dont 20 en démo plein champ, et une trentaine des briques technologiques innovantes. Le soleil était également au rendez-vous !

>>> Des démos de robots dans les champs, sur 5 parcelles cultivées
Organisées conjointement par l’association GOFAR, la FR CUMA Occitanie et la Cité des Sciences Vertes, les démos de robots ont rencontré un vif succès, et ont marqué l’attrait des participants pour un World FIRA renouvelé.

Pendant deux journées complètes, autour de 10 créneaux thématiques, les robots et solutions autonomes n’ont cessé de tourner dans les champs et de montrer leurs capacités sur légumes, vignes, grandes cultures et arboriculture. Que ce soit du désherbage mécanique ou laser, l’analyse du végétal, le travail du sol rang ou inter-rang, le semis ou encore la pulvérisation, la gamme de fonctionnalités présentée lors du World FIRA ont épaté même les plus sceptiques.

>>> Les annonces exclusives au World FIRA : lancement de nouveaux robots et de technologies adaptées
Les robots présentés lors du World FIRA étaient nombreux : plus d’une trentaine au total, dont une vingtaine en démo dans les champs - le choix était large pour les aficionados de solutions innovantes pour une agriculture en pleine transition.
Parmi ceux-là, certains constructeurs ont choisi le World FIRA pour présenter en exclusivité leurs nouvelles machines autonomes et solutions innovantes :

- Naïo Technologies (France) : première démo publique pour son chenillard Jo, un robot qui emmène des outils travail du sol dans les vignes étroites et pentues.
- Pixelfarming (Pays-Bas) : présentation en exclusivité de Robot One, équipé de 10 bras indépendants et pouvant embarquer plusieurs outils.
- PEK Automotive (Slovénie) : démonstration de Slopehelper, robot réalisant tous les travaux du cycle annuel dans les vignes et vergers (hors récolte).
- EXXACT Robotics (France), a dévoilé son concept d’enjambeur viticole autonome à hydrogène : TRAXX Concept H2, le premier tracteur viticole autonome à hydrogène au monde.
- Nanovel (Israël) : présentation de son cueilleur de fruits autonome intelligent, respectueux des principes de l’agriculture durable, et économique.
- SICK (Allemagne / France) : présentation de solutions de l'ensemble de sa gamme de capteurs d'automatisation pour les machines agricoles.
- SMC (Japon / France) : démonstration sur stand de leur bras intelligent de cueillette de fruits, le « bras droit » de l’agriculteur.

>>> Invest’Day, une journée consacrée aux investisseurs du marché de la robotique agricole
Véritable « CES de la robotique agricole », le World FIRA porte également la mission de faciliter le développement des start-ups de la robotique agricole. L’Invest’ Day a ainsi été l’occasion pour une trentaine d’investisseurs d’accéder aux dernières pépites de la robotique agricole à travers un petit déjeuner privé, ou encore une session de pitches à huis clos.

>>> Bluewhite et InsightTRAC, les deux grands gagnants des awards du World FIRA
L’Invest’Day a également donné lieu au « FIRA Start-up Award » le 8 février, lors duquel la start-up israélienne bluewhite a été récompensée notamment pour le niveau d’autonomie de son système de guidage pour tracteurs, sa capacité à prendre en charge plusieurs cultures, et son équipe expérimentée et prête pour la commercialisation. Mention spéciale a été faite pour la start-up britannique The Small Robot Company pour sa solution autonome d’agriculture de précision, basée sur la reconnaissance des plantes pour limiter l’usage d’herbicides et de fertiliseurs.
Le lendemain, c’est le magazine Future Farming qui a annoncé le « Ag Robot of the Year 2023 », récompensant le robot InsightTRAC Rover, un rover autonome qui élimine les noix infestées par le un ver spécifique dans les vergers d'amandiers.

>>> La communauté scientifique réunie autour du 4e Colloque de RobAgri et de l’INRAe
« Des technologies robotiques accessibles pour la transition agricole » : telle était la thématique du Colloque Scientifique animé par l’INRAe et RobAgri qui s’est tenu le mardi 7 février 2023. Une dizaine de projets de recherche ont été présentés, parmi lesquels des projets autour de :

- Du high-Tech au low cost « Ses solutions robotiques agricoles efficientes à bas coût »
- Interaction Homme robot
- Sécurité et intégrité des robots en agriculture
- Intégration des robots dans les exploitations “Retours d’expérience sur l’usage et l’évaluation des robots en conditions réelles

La table ronde de fin de journée a réuni quant à elle les plus grands chercheurs des laboratoires et universités les plus impliqués dans la robotique agricole au monde : Wageningen University & Research, University of California ANR, le CEMA, Dassault Système ou encore l’Institut Polytechnique UniLassale.

Des rencontres uniques entre monde de la recherche et industrie, facilitant chaque année les partenariats recherche-industrie, et le transfert technologique.

Contact : Gwendoline LEGRAND
Mél : gwendoline(a)fira-agtech.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)

>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences ? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires par Alexis Quentin
- L’échelle INES des incidents et accidents nucléaires par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima par Nicolas Automme

>>> Complément du dossier exclusivement en ligne

- Tchernobyl : aurait-on évité encore pire ? par François-Marie Bréon
- Tchernobyl 1986 : l’Union soviétique a-t-elle sacrifié la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité ? par Jean-Jacques Ingremeau




Vieux paysan breton en costume de travail à Plogonnec (Finistère) / Old Breton peasant in work costume in Plogonnec (Finistère)

05 - 27/02/23  


What does it mean for a species to be at risk of extinction?

The International Union for Conservation of Nature (IUCN) reports that tens of thousands of species are threatened with extinction.

But what does it mean for a species to be ‘threatened with extinction’? How do researchers evaluate extinction risk?

The IUCN Red List of Threatened Species is regarded as the definitive source of extinction risk. Every year, the IUCN publishes its latest assessment of the status of each evaluated species.

In this article, we look at how species are categorized and assessed for their extinction risk.

See ourworldindata.org
27/02/23
 

 


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Être) : Il ne suffit pas d'être con. Il faut être fier de l'être.
François CAVANNA

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatiques et réseaux


Le gouvernement coupe le Bluetooth de TousAntiCovid

Un décret publié le 10 février met fin au contact tracing par Bluetooth de TousAntiCovid. Cette fonction première de l’application avait progressivement été éclipsée par des fonctionnalités beaucoup plus pratiques, comme le suivi des mesures anti-Covid et surtout le passe-sanitaire.
Voir acteurspublics.fr


Logiciels :  Où en est l'ouverture des codes sources et des données du secteur public ?

Voilà près de deux ans, le Gouvernement formalisait une démarche d’ouverture des données et des codes sources publics. Où en est-elle ?
Bientôt deux ans depuis la signature de la circulaire d’État relative à la politique de la donnée, des algorithmes et des codes sources.
Voir silicon.fr


Comment l'IA traque la contrefaçon… et les contrefacteurs

En France, WebDrone et Cypheme mettent tous deux l'intelligence artificielle au service de la détection de produits falsifiés. C'est aussi le cas de l'américain MarqVision.
Voir journaldunet.com


ChatGPT Plus est arrivé́ en France : quels avantages et comment y accéder ?

La version payante de la célèbre technologie conversationnelle d'OpenAI est désormais disponible dans l'Hexagone. Le point sur ses avantages, comparé à la version gratuite.
Voir journaldunet.com


ChatGPT : comment Microsoft a joué sa carte avec Bing, par Clément Bohic, 8 février 2023

Microsoft commence à expérimenter un « nouveau » Bing doté d’un assistant de même ascendance que ChatGPT.

Une opportunité pour les annonceurs ? Microsoft n’a pas oublié de s’adresser à eux en marge de l’annonce du « nouveau Bing ». Il leur laisse miroiter ce que l’intégration d’un « copilote IA » dans le moteur de recherche peut impliquer en matière de connaissance des utilisateurs.

Cette IA n’est pas ChatGPT, mais elle y ressemble. Il s’agit effectivement d’un modèle fondé sur le même substrat (GPT-3.5), mais adapté à la recherche web. Microsoft y a ajouté une forme de filet de sécurité reposant sur un autre modèle (Prometheus) chargé des tâches de modération.
.../...
Voir silicon.fr/


ChatGPT : la bataille de la recherche web a commencé, par Clément Bohic, 7 février 2023

Google, Baidu et Microsoft lui-même élargissent leur communication sur leurs stratégies respectives « IA + recherche web ».

Une urgence à se positionner avant que Microsoft ouvre grand les vannes de ChatGPT ? Difficile de ne pas interpréter ainsi les dernières annonces de Google.
.../...
Voir silicon.fr


Enfants d'un pêcheur sardinier cherchant des coquillage sur la grève de Penmarch / Children of a sardines’ fisherman looking for shellfish on the shore of Penmarch

06 - 27/02/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Être) : Quand on est con et qu'on n'a pas de parachute, on s'écrase.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


Visite de la société Jourdain (Pithiviers, Loiret) par l’Académie d’agriculture
Voir la chaine vidéo de l’Académie d’agriculture


Caudectomie en élevage de porcs : « Je pensais trouver des réponses, j’ai trouvé des questions » Bernard Laurent10 février 2023 (réservé abonnés)

Adrien Montefusco, éleveur à Saint-Yvi (29), a cessé la caudectomie il y a 4 ans dans son élevage de 140 truies. Les 10 % de queues très abîmées remettent en cause une démarche qui devrait s’inscrire dans le bien-être animal.
Voir paysan-breton.fr


Gérard Chouquer, membre de l’Académie d’agriculture, vient de publier…

> n°13.03.Q01 : "Deux arpentages de la forêt des Yvelines au VIIIe siècle"

> n°13.03.Q02 : "Un openfield médiéval devenu modèle : Laxton (Nottinghamshire)"

> n°13.03.Q03 : "Qu'est-ce qu'un "partage selon le soleil" (solskifte) en Scandinavie ?"

> n°13.03.Q04 : "Les lotissements médiévaux en Champagne"

> n°13.03.Q05 : "Les trames coaxiales de division territoriale dans l'Angleterre médiévale"

> n°13.03.Q06 : "Les trames coaxiales de lotissement dans l'Angleterre médiévale"

> n°13.03.Q07 : "Les formes agraires de la forêt de Sherwood et du grand fisc de Mansfield (Nottinghamshire)"

> n°13.03.Q08 : "Qu'est-ce qu'une centuriation médiévale ?"

> n°13.03.Q09 : "La colonisation agraire médiévale en Gascogne"

> n°13.03.Q10 : "Les rus du Val d'Aoste au Moyen Âge"


Travelling anyway / Voyager à tout prix

01 - 27/02/23  


Airbnb Revenues Soaring / Chiffre d’affaires de Airbnb en hausse

02 - 27/02/23  


Vigne, vin, et changement climatique

Le changement climatique est un enjeu majeur pour le secteur de la vigne et du vin. Ses effets sont déjà sensibles dans de nombreux vignobles et variables selon les régions: avancée de la date de vendanges, baisse de rendements, modification des caractéristiques des vins.

La recherche se mobilise pour préciser ces impacts, mais surtout pour explorer et tester des adaptations possibles. Depuis 2012, le projet LACCAVE veut répondre à ces enjeux. Il fédère l'ensemble des chercheurs INRAE et de laboratoires associés (CNRS et Universités) qui travaillent en France sur l'adaptation du secteur vigne et vin au changement climatique. Y participent aussi France Agrimer et l'INAO, ainsi que l'Institut français de la Vigne et du Vin, et le réseau national des chambres d'agriculture.

Le projet vise à capitaliser, coordonner et mener des recherches dans différentes disciplines : climatologie, écophysiologie, génétique, agronomie, pathologie végétale oenologie, économie, sociologie, géographie, mathématiques. Ces travaux s'inscrivent dans une démarche de prospective à l'horizon 2050. Il fait partie du Métaprogramme ACCAF/CLIMAE qui coordonne à INRAE les projets étudiant l'adaptation de l'agriculture et de la forêt au changement climatique à différentes échelles territoriales.
Voir inrae.fr


La vigne le vin et le changement climatique en France, par Nathalie Ollat et Jean-Marc Touzard
Voir inrae.fr


Agriculteur d'aujourd'hui : l'agriculture mérité d'être expliquée

>> Une application de rencontre entre le grand public et les agriculteurs. Entre Tinder et RBNB, l’application a pour objectif de proposer des visites de ferme, des immersions en salle de traite, des découvertes des productions au grand public, les agriculteurs pourrons ouvrir leur porte, proposer des activités à un public curieux de découvrir la réalité de l’agriculture d’aujourd’hui !

>> Mon quotidien d’agriculteur, mais aussi des reportages, des interviews, des livres et des coups de gueule… découvrez ci-dessous les dernières vidéos publiées sur la chaîne YouTube ou explorez 6 ans d’archives.

>> Le livre « Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent »
- Le travail des autres paraît toujours « facile » tant qu’on ne le pratique pas !
- Dans ce livre, je propose à chacun, chacune, d’ôter ses souliers, talons-aiguilles, baskets ou pantoufles pour chausser nos bottes d’agriculteurs.
- Accompagnez-moi, accompagnez-nous et tentez de ressentir notre souffrance, nos doutes, nos problèmes, mais aussi nos joies, nos plaisirs et nos espoirs.
Voir Thierry Agriculteur d’aujourd’hui


Formation-Découverte au machinisme agricole
Voir Thierry Agriculteur d’aujourd’hui


Le lourd bilan carbone des engrais peut être réduit de 80 % d’ici 2050 (AFP, 10/02/2023)

Les engrais, indispensables à la sécurité alimentaire mondiale, représentent environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre, selon une étude diffusée jeudi qui juge toutefois possible de réduire drastiquement cette lourde contribution au réchauffement climatique.
Voir agri-mutuel.com


Le goutte-à-goutte, un système adapté en grandes cultures, par Joseph Marien, 6 octobre 2022

La micro-irrigation en goutte-à-goutte, devenue courante en maraîchage, peine à se faire une place en grandes cultures. Efficience, économie d'eau et d'électricité font partie des arguments forts qui ont séduit une ferme dans la Sarthe.
…/…
Le système de goutte-à-goutte Dripnet, installé sur la ferme de Jason Briffault, n'est pas « qu'un simple tuyau percé », ­ ironise Nicolas Poussin, responsable commercial chez Netafim. Les goutteurs sont composés d'un labyrinthe, qui permet de créer une vitesse d'eau pour éviter le colmatage et sur lequel une membrane s'ajoute pour de l'autorégulation. Cela permet de maintenir le débit d'eau demandé dans la plage de pression préconisée.
Cette même membrane sert également pour l'anti-siphonnement, quand l'arrosage s'arrête. Celle-ci se plaque sur le goutteur pour éviter l'intrusion de terre. Pour finir, le goutteur Dripnet est auto-nettoyant. Si une particule s’introduit dedans malgré la filtration, la membrane se déforme pour expulser cette impureté, et ainsi éviter l'obstruction du goutteur.
Voir horizons-journal.fr


Mais pourquoi avoir recours à une irrigation enterrée ?

Que cela soit en agriculture (agrumes, oliviers, vignes, fruits à noyaux ou à coques, céréales, canne à sucre…) comme en irrigation Parcs et Jardins (pelouses, massifs arbustifs ou floraux, sédum pour les toitures végétalisées…), l’irrigation en enterrée apporte de nombreux avantages que de plus en plus de clients finaux commencent à comprendre et à apprécier. Rappelons tout d’abord quels sont les motivations à réaliser ce type de système :

- viser une plus grande efficience agronomique en apportant plus près de la plante les ressources nécessaires à son parfait développement (eau et fertilisants), et en réduisant la production des adventices (réduisant voire en éliminant le recours aux herbicides).

- réaliser des économies tangibles (eau, énergie, fertilisants, herbicides, pesticides, main d’œuvre) en tirant partie de la meilleure efficacité du système.

- augmenter l’efficacité opérationnelle en protégeant le système, en le rendant plus discret, et en augmentant sa durée de vie en le mettant à l’abri des agressions mécaniques (vandalisme, tailles, …) et du rayonnement UV.

- faciliter la vie des utilisateurs grâce à l’automatisation et la gestion centralisée de son irrigation et son apport de fertilisants, pour se libérer des contraintes de présence terrain, de mieux affronter le réchauffement climatique et plus largement se ménager plus de temps pour se concentrer sur son cœur de métier et ses tâches principales.

- agir pour l’environnement en permettant par exemple l’utilisation d’une eau recyclée pouvant comporter des agents pathogènes sans les diffuser au contact des populations en Parcs et Jardins.
Voir netafim.fr


Quel est l’effet fertilisant des cultures intermédiaires ?

La fourniture d’azote par les couverts d'interculture à la culture suivante résulte à la fois de la quantité d’azote contenue dans leurs résidus et de la proportion de cet azote rendue disponible par minéralisation après destruction.
Voir arvalis.fr


L’Élysée défend la certification HVE, "à la fois exigeante et accessible", Par Alexandre Abellan Le 23 février 2023

Remise en cause devant la plus haute juridiction administrative, la très viticole certification Haute Valeur Environnementale (HVE) reste soutenue par l’exécutif qui a mené la révision d’« une démarche de progrès » pour l’Élysée.
Voir vitisphere.com


Carbon Maps permet aux acteurs de l’agroalimentaire de réduire leur impact sur le climat

Carbon Maps annonce une levée de 4M€ pour aider l’industrie agroalimentaire à mieux comprendre son empreinte environnementale, et propose des solutions en vue de la réduire.
Voir leshorizons.net


Enfants d'un pécheur sardinier de retour au bourg / Children of a sardines’ fisherman back to the town

07 - 27/02/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Être) : Quand on est con, vivre entouré de cons, permet de ne pas se faire remarquer.
Bernard GUYSO

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Paysans : la liberté en héritage, le dernier livre de Marcel Marloie sortira le 8 mars


Russia lookng for friends? / La Russie en recherche d’amis

03 - 27/02/23  

4
Rising exposure of US banks in Germany and France / Exposition des banques US en Allemagne et France

04 - 27/02/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Le) : Le pire con, c'est le vieux con. On ne peut rien contre l'expérience.
Jacob BRAUDE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Les perspectives d'évolution de la stratégie du bien-être animal dans l'Union européenne - impact sur l'élevage et les bâtiments

8 mars 2023- PARIS et en zoom
Le bien-être animal (BEA) fait partie intégrante de la nouvelle stratégie de l’Union européenne « De la ferme à la table ». La Commission a annoncé une révision en profondeur de sa législation sur le BEA d’ici la fin 2023 en intégrant les dernières connaissances scientifiques sur la sensibilité animale. Les propositions attendues concerneront l’amélioration du bien-être animal dans les élevages et durant le transport, les conditions d’abattage, ainsi que les moyens d’information du consommateur. La consultation publique qui s’est achevée le 21 janvier 2022 a recueilli plus de 59 000 réponses.

L’agenda va se traduire par une accélération des débats en cours depuis plusieurs années, sur des sujets particulièrement sensibles, au cœur de controverses sociétales intenses. Il est aussi annonciateur d’une nouvelle étape dans la transformation des systèmes d’élevage pour plus de durabilité. Pour progresser, il faudra impérativement réunir les conditions permettant de concilier la prise en compte de la sensibilité animale et des attentes sociétales avec le travail de l’éleveur et les nécessités économiques.

C’est ce que nous voulons montrer au cours de cette séance en prenant l’exemple des questions très concrètes posées sur l’adaptation des conditions de logement des animaux avec notamment, l’arrêt programmé de l’élevage en cage et les demandes d’accès des animaux au plein air. Quelles conséquences sur la conception des bâtiments du futur, le travail des éleveurs et les coûts de production ? Quels leviers pour assurer la rentabilité ?
Voir academie-agriculture.fr


L’autonomie énergétique de l’Agriculture française
24 mai 2023 – PARIS – 14h30 – 17h

> 40 ans de rendez-vous manqués avec l’autonomie énergétique de l’exploitation agricole, tels que constatés au travers des réalisations récompensées par le jury du SIMA
René AUTELLET (section IX)

> Énergie et mobilité du futur (décarbonation des sources d’énergies)
TotalEnergies

> Pile à hydrogène
Damien FETIS et/ou Sylvain HOUDOU, société DINTEC

> Robot viticole autonome à énergie décarbonée
Colin CHABALLIER, DG Exxact Robotics

> Tracteur T6.180 Bio méthane
Nicolas MOREL Responsable Carburants alternatifs chez NEW HOLLAND

> JCB : Moteur thermique fonctionnant à l’hydrogène
Philippe GIRARD, DG JCB

> Conclusion
Contact : René AUTELLET
Mél : rene.autellet(a)wanadoo.fr


Culturales 2023

14 et 15 juin 2023 - Gongerville-Thionville (91)
10 ans après, Les Culturales® reviennent dans la région Centre - Ile de France !
Cette édition exceptionnelle du salon au champ organisé par ARVALIS s’adresse aux producteurs de grandes cultures à la recherche d’innovations pour la performance de leur exploitation.
Voir lesculturales.com


Du côté de ebbh.fr : concernement !

Voir ebbh.fr
27/02/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Plus) : Plus con qu'un pigeon : une boîte périmée de petits pois.
José ARTUR

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Écolonome, par Alexandre Abellan, le 24 février 2023

On peut parler de crise de conscience : faire des écologies, agir pour l’économie ! Après la course aux certifications environnementales et à l’agroforesterie dans la filière vin ces dernières années, la tendance est résolument à l’écoconception. Partie du poids des bouteilles, elle touche désormais à tout l’emballage des vins. La volonté de verdir le packaging allant de pair avec l’objectif de réduire les coûts du conditionnement. Sont désormais de plus en plus supprimées les dorures des étiquettes, les capsules, les films plastiques des palettes… Certains développent la réutilisation des cartons, le recyclage des glassines d’étiquettes, l’utilisation de papier ensemencé pour remplacer les sacs de la vente directe, les coiffes en papier pour les champagnes, l’approvisionnement local pour tout l’emballage, la remise en question des suremballages que sont les coffrets de fin d’année…

Les idées fourmillent, et avec elles leur lot d’interrogations, notamment sur le sujet qui taraude la filière : le retour de la consigne. Si le réemploi des bouteilles de vin est vu par certains comme une lubie cyclique (qui disparaîtra dès que l’approvisionnement et les prix reviendront à la normale), d’autres croient à un outil tout sauf éphémère face aux enjeux climatiques (notamment pour améliorer l’empreinte carbone de la consommation des vins). Tout l’enjeu est d’avoir un outil efficace environnementalement (sans usine à gaz pour récolter, nettoyer et réutiliser les bouteilles) et pertinent économiquement (avec un coût cohérent et des standards de bouteilles adaptés aux usages). Évidemment la consigne ne manque pas de limites techniques et commerciales (pour l’export*, la différenciation, etc.), mais la limiter à la résurgence de pratiques passées semble trop réducteur. Le souvenir, nostalgique ou non, de la bouteille consignée au col étoilé doit s’effacer devant la possibilité de nouvelles voies de décarbonation. Encore faut-il que le réemploi fasse ses preuves à des échelles plus conséquentes. Le bon sens apparent ne suffit pas toujours pour être écolonome.
Voir vitisphere.com


Du côté de pleinchamp.com : Face à la bombe climatique, l’impérieuse nécessité de s’armer

Alors que les déflagrations de la guerre en Ukraine n’en finissent pas, le changement climatique a toutes les allures d’une bombe à fragmentation. Gare à ne pas se tirer une balle dans le pied à coups de sur-réglementations et de surtranspositions.
.../...
A l’occasion d’une conférence de presse en amont du Salon, Marc Fesneau a redit que l’appréhension du changement climatique reposait sur l’adaptation des systèmes, l’innovation technologique et l’accès à l’eau, le tout avec un gilet, non pas de sauvetage, mais de sécurité, qu’est l’assurance récolte recalibrée. Le ministre ne s’est pas caché derrière son petit doigt pour dire l’espoir qu’il fondait sur l’apport des NBT « qui ne sont pas des OGM », pour disposer à relativement court terme de variétés adaptées aux conditions de stress hydrique et thermique. Encore faudra-t-il que la France ne réinterprète pas le futur règlement européen, sous l’effet de son addiction aux sur-réglementations et aux surtranspositions. C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied. Ou plus exactement des balles dans chaque pied, si l’on s’attarde un instant sur le S-métolachlore, les néonicotinoïdes foliaires, les ZNT, la loi Agec sur les emballages pour fruits et légumes, la fin du broyage des poussins mâles et de la castration à vif des porcelets etc. Pardon aux Ukrainiens de gaspiller autant de cartouches inutilement. Face au péril climatique, bien perceptible, il va falloir, non pas s’armer donc, mais s’outiller, et vite. Et autant que possible, tous ensemble.
Voir pleinchamp.com


Du côté d’Auguste Derrière

01 - 27/02/2023
 

   


Du côté de la Fnsea

1er épisode > Le Sénat prêt à détricoter la loi EGalim : une provocation inacceptable pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs !

Mercredi 8 février, la Commission des affaires économiques du Sénat examinera la Proposition de loi visant à sécuriser l’approvisionnement des Français en produits de grande consommation. Ce texte est primordial pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs car il a pour objectif de proroger des dispositions EGalim qui ont fait leurs preuves pour stopper la destruction de valeur dans la filière alimentaire, nous pensons ici au relèvement du Seuil de Revente à Perte et à l’encadrement des promotions. Ces dispositions arriveront à échéance d’ici le 15 avril 2023 si aucune nouvelle disposition législative est prise.

C’est dans ce contexte que nous avons pris connaissance de la proposition de la Rapporteure du texte au Sénat de suspendre l’application du relèvement du Seuil de Revente à Perte jusqu’en 2025. Nous dénonçons cette initiative qui risque d’avoir des effets dramatiques pour l’ensemble de la filière : certains distributeurs n’attendent que ce signal pour relancer une guerre des prix touchant l’ensemble des produits alimentaires. Prendre ce risque est inconcevable, voire irresponsable !

Ce dispositif a été efficace depuis son entrée en vigueur pour stopper la guerre des prix : depuis le démarrage des Etats Généraux de l’Alimentation, il existe un consensus entre la plupart des acteurs de la filière – qui se veulent en position de responsabilité devant l’enjeu de la souveraineté alimentaire – pour redonner de la valeur aux produits alimentaires. La mesure n’est pas pour autant à l’origine de l’inflation alimentaire subie actuellement par le consommateur. Ce sont deux rapports – un du Gouvernement, l’autre de l’Inspection Générale des Finances – qui l’ont démontré fin 2022 (+0,17 % d’inflation attribuée à la loi). Des facteurs exogènes expliquent l’inflation actuelle. Par conséquent, faire porter le chapeau à une mesure législative n’a aucun sens ! Cette disposition permet de ne pas retomber dans la spirale déflationniste qui a entrainé la baisse du revenu des agriculteurs, la cessation d’activité de nombreuses exploitations agricoles, entamant lourdement notre souveraineté alimentaire pendant plus de huit années.

Cette proposition est donc la source potentielle d’une grande déstabilisation des négociations commerciales qui entrent actuellement dans leur dernière ligne droite. Au regard du contexte de hausse des charges subie par l’ensemble des maillons, ces négociations sont extrêmement tendues et une telle possibilité ouvrirait la porte à un retour de la guerre des prix, alors que les opérations de communication sur des prix cassés se multiplient.

L’adoption d’un tel amendement donnerait le coup de grâce à notre filière et au travail de l’ensemble des agriculteurs. Alors que le Sénat a l’occasion d’apporter des ajouts pertinents à la PPL à la suite de son passage à l’Assemblée nationale, il est finalement prêt à détricoter le texte et servir sur un plateau la filière aux partisans du « prix le plus bas » ! L’heure des choix appelle celui de la responsabilité : Mesdames et Messieurs les Sénateurs, choisissez la souveraineté alimentaire plutôt que les parts de marché des distributeurs les plus agressifs !

> Agriculteurs et chasseurs, réunis à Paris, pour renforcer leur collaboration sur les dégâts de sangliers et la préservation de la biodiversité.

La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), JA (Jeunes Agriculteurs), Chambres d’Agriculture France et la FNC (Fédération nationale des chasseurs) ont organisé, à Paris, pour la première fois, une journée nationale d’échanges qui a rassemblé les élus et collaborateurs de leurs réseaux respectifs L’enjeu de cette journée est de renforcer leur collaboration sur le dossier des dégâts de la faune sauvage et de la préservation de la biodiversité.

L’accord national historique entre les chasseurs et le monde agricole, validé depuis près de deux ans et en attente de l’accord entre l’Etat et la FNC, a été présenté conjointement avant sa signature sur le Salon de l’agriculture. Il comporte une boîte à outils pour augmenter les prélèvements de sangliers, un accord sur la possibilité d’agrainage dissuasif, une réforme de l’indemnisation. Il est également assorti d’un objectif, d’ici 3 ans, de réduire au niveau national de 20 à 30 % les surfaces agricoles détruites par les sangliers. 

Cette journée d’échanges a également rappelé que la préservation de la biodiversité est à la fois un enjeu agricole et cynégétique. Il passe par des partenariats qu’il faut renforcer comme le programme Agrifaune, Symbiose … et d’expériences de terrain qu’il faut démultiplier à travers un programme ambitieux d’implantation de haies, de surfaces et d’infrastructures écologiques favorables au petit gibier, à la protection des cultures, à la lutte contre l’érosion et le réchauffement climatique.


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2ème épisode > PPL Descrozaille : la FNSEA et JA saluent la sagesse du Sénat (PPL : dans le jargon parlementaire, proposition de loi)

Après l’examen en séance publique au Sénat de la Proposition de loi tendant à renforcer l’équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs sont globalement satisfaits du texte adopté et considèrent important de se projeter vers la Commission Mixte Paritaire.

Au cœur des débats ces derniers jours, à la suite de l’examen en Commission des affaires économiques du Sénat, le maintien du relèvement du Seuil de Revente à Perte est assuré.

La FNSEA et JA sont rassurés et abordent la fin des négociations commerciales avec davantage de sérénité. Il était primordial de ne pas donner l’opportunité aux distributeurs de relancer la guerre des prix. Néanmoins, nous regrettons que la décision d’exclure la filière des fruits et légumes du SRP +10 ne soit plus entre les mains de l’interprofession. 

Nous nous projetons dès maintenant vers la Commission Mixte Paritaire qui réunira prochainement députés et sénateurs pour parachever l’écriture du texte. Au-delà du maintien du SRP + 10%, la FNSEA et JA sont aussi très attachés à ce que les dispositions initiales de la PPL demeurent avec une efficacité maximale : l’encadrement des achats de produits alimentaires réalisés hors de France, la résolution des désaccords dans les négociations commerciales après le 1er mars et la transmission des attestations des tiers indépendants aux distributeurs dans le cadre de la non-négociabilité de la Matière Première Agricole (MPA).

Mais au-delà de ces dispositions, la FNSEA et JA considèrent qu’il faut maintenant saisir l’opportunité de la CMP pour parfaire le dispositif EGalim 2 : permettre, comme le proposent les sénateurs, aux fournisseurs de produits MDD (marque de distributeur) d’être protégés par la non-négociabilité de la MPA dans l’intérêt des agriculteurs.

L’aboutissement de la discussion parlementaire est donc maintenant la priorité. Au regard des négociations commerciales qui sont dans leur dernière ligne droite et alors qu’un dernier comité de suivi des relations commerciales se tiendra mardi prochain, la FNSEA et JA rappellent, que les discussions parlementaires ne doivent pas engendrer l’attentisme des acteurs. Les hausses de tarifs sont vitales pour les agriculteurs.

Dans ce contexte, la mise en place d’un panier anti-inflation sur lequel Bercy s’entête serait donc totalement paradoxal d’autant que les coûts de production, en hausse de 35% depuis 2 ans (Insee), n’ont pas stoppé leur progression. L’atterrissage des négociations commerciales, dans le respect de loi EGalim 2 avec la prise en compte de l’environnement économique des opérateurs, est donc primordial !


Du côté d’Auguste Derrière

02 - 27/02/2023
 


> La filière bio en crise : il est urgent de soutenir les producteurs et la filière !

Ces dernières années, le bio a connu un véritable essor, porté en partie par une politique de développement fortement initiée par les pouvoirs publics français et européen. Pourtant aujourd’hui sa consommation est en forte baisse d’environ 9 % en valeur. C’est la première fois que le marché bio recule autant en 20 ans !
 
Nos organisations et les autres acteurs de la filière biologique ont rencontré hier le Cabinet du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire afin de rappeler le contexte particulièrement difficile dans lequel se trouvent l’ensemble des productions biologiques : baisse de la consommation, augmentation des coûts de production, pertes économiques et difficultés de trésorerie dans les exploitations, déclassements de la production biologique, cessations d’activité…
 
Pour nos organisations, la priorité réside dans la mise en place d’une aide conjoncturelle qui viendrait soutenir les producteurs. Cette mesure est indispensable pour passer la crise. La réponse du ministère à ce stade des discussions n’est pas satisfaisante.

D’autres pays européens traversent une crise du marché bio, comme l’Allemagne mais qui a pu compter sur un soutien de son Gouvernement : plan d’action interministériel, qui comprend un volet sur la recherche (35 millions € par an), un soutien aux cantines scolaires, la mise en place d’une campagne de communication grand public par le gouvernement, etc. Au contraire, en France, si nous saluons les actions menées sur la communication, nous souffrons d’une loi EGalim qui a assigné des objectifs de qualité et de bio à la restauration collective sans lui confier de moyens financiers supplémentaires mais aussi d’une mobilisation insuffisante sur l’enjeu – pourtant fondamental – de la recherche.

Pour nos organisations, les 60 000 fermes engagées en bio méritent aujourd’hui un accompagnement à la hauteur au regard de la crise traversée. Nous sommes également convaincus que l’objectif de développement de la bio à 18 % de la SAU en 2027 doit être revu à la lumière de la situation économique actuelle ! Permettre de continuer la dynamique de développement de la bio est une nécessité, mais celle-ci doit se faire en cohérence avec le marché, nous portons une position responsable qui ne doit pas pousser les agriculteurs à la déconversion, mais qui doit inciter les nouvelles conversions à être connectées à un débouché. L’enveloppe de l’aide à la conversion qui risque donc de ne pas être intégralement consommée doit être un levier pour aider tous les producteurs biologiques.

L’enjeu de la souveraineté alimentaire doit être partagé également pour l’agriculture biologique : les injonctions politiques sur le développement de la bio doivent aujourd’hui être suivies d’un accompagnement des agriculteurs engagés en bio : nous attendons à ce titre que le ministère de la transition écologique prenne aussi ses responsabilités !


Pêcheuse de crevettes aux îles des Glénans / Shrimps’ fisherwoman in the Glénans Islands

08 - 27/02/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Sale) : L'expression américaine est "asshole", trou du cul. Nous l'avons traduite par "sale con" dont l'emploi est proche et plus fréquent en français.
Robert SUTTON.

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


 
Opinions et curiosités du web (2)


Le barman & le Q.I., un peu méprisant et surtout de mauvais gout, mais rigolo tout de même

Un homme entre dans un bar super high-tech, de 4ème génération, avec écrans plasma et claviers digitalisés partout. De plus, c'est un robot qui sert à boire.

L’homme s’installe confortablement et, dans la nano seconde qui suit, le barman-robot s’approche et lui demande : Quel est votre QI ?

L’homme répond : 150 !

Alors, le robot lui sert un Whisky de 18 ans d’âge, et entame la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies, etc...

Au bout d’un moment, le client règle sa consommation et sort. Il est vachement impressionné par ce qui vient de se passer, et décide de revenir tester le robot à nouveau.

C’est d’ailleurs ce qu’il fait le lendemain même. Il revient donc dans ce même bar, et le même scénario se reproduit. Il est à peine assis que le même barman-robot s’approche et lui demande : Quel est votre QI ?

Cette fois-ci, l’homme répond : 80.

Immédiatement, le robot lui sert un pastis et lui parle de foot, de tiercé, de ses plats favoris, de femmes, etc... Au bout d’un moment, l’homme paie et repart. Il est de plus en plus intrigué et décide de revenir à nouveau le jour suivant.

Le lendemain donc, même topo ! Le barman-robot s’approche et demande : Quel est votre QI ?

Ce coup-là, l’homme répond : 20, … je crois.

Alors, le robot lui sert un demi et en lui posant la main sur l’épaule il lui demande avec condescendance.

- Alors, comme ça, on va encore voter FI aux prochaines élections ?


CAC 40 : 80,1 milliards d’euros redistribués aux actionnaires en 2022, un montant record (Titre de Libé)

Je ne suis vraiment pas un défenseur acharné du capitalisme, encore qu’à ce jour, les autres solutions n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité économique. Au contraire.

Mais le capitalisme en France ou en Allemagne n’a rien à voir avec ce qui se passe au Royaume-Uni ou USA ou infiniment pire en Chine ou en Russie…

- Si je ne me trompe pas, la masse salariale du secteur privé est d’environ 1000 Md€ par an, plus 220 Md€ pour le secteur public, 1220 Md€ au total.

- La capitalisation boursière de la place de Paris est d’environ 3000 Md€,

- Les revenus d’actions sont taxés de façon uniforme à 30 %. Le revenu net des actions est donc de 56 Md€, soit un rendement de moins de 2 %.

- Heureusement qu’il y a des gens qui risquent leur argent en bourse. Cela finance les entreprises qui en ont bien besoin. Et sans doute les entreprises françaises se porteraient mieux si nous ne choisissions pas massivement de placer notre argent dans l’immobilier.

Rappel : le patrimoine des Français concentré sur le foncier et l’immobilier est de 18900 Md€

27/02/23  


« Climatoscepticisme » sur Twitter : Hou ! les « technosolutionistes » ! Par André Heitz, 19 février 2023

Climatosceptique, Anti-vaccin Covid, Pro-Russe, Agribashing, même combat !
Rien à voir avec les "technosolutionistes" ou "Pro-nucléaire" genre Mac Lesggy et Emmanuelle Ducros ou Jean-Marc Jancovici (Pro-nucléaire et convaincu qu'on devra passer par la décroissance) ?
Voir contrepoints.org


S’opposer à l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, c’est faire le choix de l’augmentation des charges sur les salaires, et donc du chômage

Le grand problème social de notre société depuis que je suis adulte (nulle coïncidence) est le chômage et le chômage des jeunes en particulier. La baisse des charges de production voulue par F. Hollande puis E. Macron a enfin permis la diminution du chômage.

La baisse des charges sur les salaires permettrait de diminuer encore plus le chômage, alors que les adversaires de l’augmentation (limitée !) de l’âge de départ à la retraite proposent tous d’augmenter ces charges sociales, meilleur moyen pour augmenter à nouveau le chômage.

Penser défendre les salariés ayant des carrières longues en augmentant les charges sociales, n’est pas cohérent parce que c’est le meilleur moyen de mettre ces salariés au chômage. Il y a certainement mieux à faire pour ces salariés.
Plus généralement, nous tous n’aimons les impôts et taxes que si ce sont d’autres qui les paient et en particulier les entreprises. En Suisse où il n’y a pas de chômage, et où les salaires sont bien plus élevés que chez nous, tout le monde paie beaucoup plus d’impôts qu’en France, mais pas les entreprises notamment les entreprises industrielles qui ont très bien résisté à la concurrence étrangère.
Ainsi les inactifs et aussi tous ceux qui sont éloignés du monde des entreprises ayant à faire face à la concurrence, peuvent être indifférents aux augmentations des charges sociales qui augmenteront le chômage… Je me trompe peut-être mais je trouve ceci « peu citoyen ».
Mais les meilleurs dans ce sport, sont les retraités partant passer une retraite agréable au Portugal ave ses avantages fiscaux et ses prix bien plus bas qu'en France, mais qui ne manqueront de revenir au pays quand ils seront (malheureusement !) malades pour bénéficier de notre système de santé. Un bel article dans une édition récente du Monde raconte ceci comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.
Voir oecd.org

27/02/23  


A first thought for today

The hands that help are better far
Than lips that pray.
Love is the ever gleaming star
That leads the way,
That shines, not on vague worlds of bliss,
But on a paradise in this.
Robert GREEN Ingersoll, lawyer and orator (1833-1899)


A second thought for today

I see too plainly custom forms us all. Our thoughts, our morals, our most fixed belief, are consequences of our place of birth.
Aaron HILL, dramatist and writer (1685-1750)



A third thought for today
I believe that the first test of a truly great man is his humility. I do not mean by humility, doubt of his own powers. But really great men have a curious feeling that the greatness is not in them, but through them. And they see something divine in every other man and are endlessly, foolishly, incredibly merciful.
John RUSKIN, author, art critic, and social reformer (1819-1900)



A fourth thought for today

One of the oldest human needs is having someone to wonder where you are when you don't come home at night.
Margaret MEAD, anthropologist (1901-1978)


Bankers fleeing London / Les banques fuient Londres

05 - 27/02/23  


Job growth in USA / Croissance de l’emploi aux USA

06 - 27/02/23  


Less tree cover = greater urban heat / Mois d’espaces verts en ville, plus de chaleur

07 - 27/02/23  

8
Tesla's market cap: Tesla diminished value / Valeur en bourse de Tesla en baisse

08 - 27/02/23  



"Distributed Production of Carbon-Negative Hydrogen from Biomass & Waste Residue", by Robert T Do, President & Chief Executive Officer at SGH2 Energy Global Corporation

Presentation at U.S Hydrogen & Fuel Cells Energy Summit
27th & 28th September 2023 - BOSTON, Massachusetts

Dr. Do is the author and inventor of SGH2 Hydrogen Production technology. With graduate degrees in BioPhysics and Medicine from Georgetown University, as well as Executive MBA Program at Harvard University Business School, Dr. Do has over 25 years of experience and expertise as an Entrepreneur, Scientist, and Executive. Dr. Do is responsible for the overall strategy, technology offering and management of SGH2 Energy.

As CEO and Expert in hydrogen production technology, Dr. Do has led the growth of SGH2 Energy globally rolling out SGH2 production facilities from California to Europe, Australia, Latin America, Asia to South Africa.

With experience in project development in both public health, resources and waste management, renewable energy production including green power as well sustainable aviation fuels production, Dr. Do has successfully created Public Private Partnership with municipalities, strategic partnerships, and Hydrogen contracts with the largest energy companies in the world. Green Hydrogen will be responsible for 1/4 the of the world energy and will be the key green energy molecule to help decarbonize and achieve Net Zero emissions by 2050m which is essential to keep global temperature rise below 2 C.
See wplgroup.com


Du côté d’Auguste Derrière

03 - 27/02/2023
 


Vendeuse de sardines fraiches / Fresh sardines’ saleswoman

09 - 27/02/23  


Cambridge University students vote for completely vegan menus, by Nadeem Badshah and agency, 21 Feb 2023

Union will hold talks with catering services about removing all animal products from cafes and canteens.
See theguardian.com

Pertinente remarque d’un ami :
Quand les enfants commenceront-ils à dénoncer leurs parents consommateurs de viande ?
Tous les fascismes se développent pour le bien supérieur du peuple et de la nation ; on ajoutera aujourd’hui celui de la planète.


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Upstream Ag Insights, by Shane Thomas, Feb 12, 2023 / Efficacité toujours croissante de l’agriculture

See upstreamaginsights.substack.com
09 - 27/02/23

We should be able to free up areas to promote biodiversity... even if the world population has increased a lot. This does not mean that everything is for the best in the best of all possible worlds, but that we have leeway to do things differently and perhaps better.


On devrait pouvoir libérer des surfaces pour favoriser la biodiversité... même si la population mondiale a beaucoup augmenté. Cela ne signifie pas que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, mais que nous avons des marges de manœuvre pour faire différemment et peut-être mieux.



Field assessment of genome edited, low asparagine wheat: Europe's first CRISPR wheat field trial , in Plant Biotechnology Journal, by Sarah Raffan, Joseph Oddy, Andrew Mead, Gary Barker, Tanya Curtis, Sarah Usher, Christopher Burt, Nigel G. Halford

The study showed that step reductions in the free asparagine concentration of wheat grain achieved using genome editing are maintained in the field, with a concomitant effect on acrylamide formation in heated flour and with no significant effects on yield or nitrogen content, at least within this single year/site trial.

This is important because the availability of low acrylamide wheat could enable food businesses to comply with evolving regulations on acrylamide without costly changes to production lines or reductions in product quality.

It could also have a significant impact on dietary acrylamide intake for consumers. However, GE plants will only be developed for commercial use if the right regulatory framework is in place and breeders are confident that they will get a return on their investment in GE varieties.
See onlinelibrary.wiley.com


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




The Small U.S. Weapon That’s Making Life Miserable for Russia in Ukraine, by Wes O'Donnell

While everyone is talking about Western tanks, Bradleys, and even F-16s, there is a diminutive U.S. weapon system that is having an outsized impact in Eastern Ukraine.

The Remote Anti-Armor Mine System (RAAM) is a devious bit of U.S. kit that allows an army to seed landmines over a large area from a distance.
.../...
See wesodonnell.medium.com


Un éleveur de Mahalon se rendant à la foire Pont-Croix / A breeder coming from Mahalon going to the Pont-Croix fair

10 - 27/02/23  


Mom's bible

Four brothers left home for University, and they all became successful doctors and lawyers.

One evening, they chatted after having dinner together. They discussed the 95th birthday gifts they were able to give their elderly mother who had moved to the Gold Coast.

The first said, "You know I had a big house built for Mom."

The second said, "And I had a large theatre built in the house."

The third said, "And I had my Mercedes dealer deliver an SL600 to her."

The fourth said, "You know how Mom loved reading the Bible and you know she can't read anymore because she can't see very well. I met this Minister who told me about a parrot who could recite the entire Bible. It took ten Ministers almost 8 years to teach him. I had to pledge to contribute $50,000 a year for five years to the church, but it was worth it. Mom only has to name the chapter and verse, and the parrot will recite it."

The other brothers were impressed. After the celebration Mom sent out her "Thank You" notes.

She wrote: "Michael, the house you built is so huge that I live in only one room, but I have to clean the whole house. Thanks anyway."

"Mervin, I am too old to travel. I stay home; I have my groceries delivered, so I never use the Mercedes. The thought was good. Thanks."

"Mark, you gave me an expensive theatre with Dolby sound and it can hold 50 people, but all of my friends are dead, I've lost my hearing, and I'm nearly blind. I'll never use it. Thank you for the gesture just the same."

"Dearest Mitchell, you were the only son to have the good sense to give a little thought to your gift. The chicken was delicious. Thank you so much."

Love, Mom



   


Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021

Seconde vague 2022 de blagues
Celles d'août 2022 <<<<<<<<<<<<<<<<<
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août

Celles de septembre
Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022
Celles de juillet 2022


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