
Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous
au fil
RSS comme indiqué...
Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture
où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir
academie-agriculture.fr
La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture
Aujourd’hui 1680 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la
séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100
pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes
et l’antibiorésistance ».
À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la
raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent
les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre
compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait
d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et
en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur
le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation
et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux
techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.
Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de
diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie
d'Agriculture de France a atteint son objectif !
Voir
la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture
Avant l'informatique / Before computers
27/02/2023
|
 |
|
Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France
Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi
grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et
de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr
(moteur de recherche)
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
Vieillir SGDG
27/02/2023
|
 |
|
|
Opinions
et curiosités du web (1)
|
Sylvie Brunel : « Après s’être désindustrialisée, la France
semble bien partie pour se désagricultiriser », dans Atlantico
Atlantico : Vous publiez « Nourrir : Cessons de maltraiter ceux
qui nous font vivre ! » aux éditions Buchet Chastel. A l’occasion
de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, et alors que nous n’avons
jamais eu autant besoin des agriculteurs, pourquoi sont-ils autant
maltraités ? Pourquoi sont-ils devenus des boucs émissaires ?
Est-ce lié à l’idéologie des activistes pour le climat les plus
radicaux ?
Sylvie Brunel : Si les agriculteurs n’avaient pas si bien travaillé,
nous les traiterions mieux ! Mais ils nous ont garanti une nourriture
sûre et de qualité, qui est devenue tellement évidente à nos yeux,
que nous ne cessons de mettre des entraves à leur métier, à leur
imposer des normes, des interdictions, des contrôles qui les découragent.
Nous avons aujourd’hui une vision erronée de la nature, vue comme
prodigue et bienveillante, y compris les rats, les loups et autres
ravageurs des récoltes et des élevages ! Il y a aussi une forme
de racisme de classe d’un monde devenu urbain, persuadé de mieux
connaître l’agriculture que les paysans et leur administrant des
leçons d’agronomie, en les renvoyant au passé, à une précarité
et une pénibilité dont ils ne voudraient jamais pour eux-mêmes.
Alors qu’il s’agit d’une des professions les plus avancées au
monde, avec des outils d’aide à la décision hyper-pointus pour
réussir à répondre à nos attentes contradictoires !
Si l'on regarde le monde agricole au sens large, quelles sont
les principales erreurs commises en la matière ?
Leur interdire les traitements alors que la pression parasitaire
s’aggrave avec la mondialisation et le changement climatique.
Mais aussi le génie génétique pour trouver rapidement les variétés
les plus adaptées aux nouvelles conditions de culture. Pour nous
les vaccins ARN, pour eux la binette !
Proscrire l’irrigation alors que l’eau va se perdre dans la mer
et que nous sommes le pays record au monde pour le nombre de piscines
privées (d’ailleurs traitées …). Parler de megabassines là où
il s’agit de réserves de substitution qui apportent de l’eau pour
tous, pour les oiseaux, les insectes, la biodiversité … et surtout
une alimentation de qualité en stockant le carbone. C’est une
erreur tragique que de vouloir une agriculture uniquement pluviale,
locale, de petite taille et traditionnelle…
À quel point est-ce problématique ? Qui sont les responsables
?
Nous sommes en train de perdre notre souveraineté alimentaire
dans un monde où la faim est redevenue une arme. 20 000 départs
chaque année, 13000 installations seulement, c’est grave ! Nous
perdons des paysages, des patrimoines, de bonnes terres désormais
bétonnées ou rendues à la friche. Nous perdons des territoires
vivants et notre indépendance ! Et nous en sommes tous responsables,
ceux des médias qui les accablent de leurs mépris et de leurs
ricanements, certaines organisations environnementales qui refusent
de travailler avec eux, voire saccagent leurs installations, certains
néoruraux qui sont venus s’installer à la campagne parce qu’ils
la trouvaient belle - grâce au travail des agriculteurs ! - et
leur pourrissent la vie.
Lire
la suite (gratuitement et il faut absolument lire l'article
tout entier)
Ma remarque (GW) : dès demain, grâce à une
conception bizarre du risque que comporte l'utilisation des produits
phytosanitaires, il ne sera plus possible de produire en France
dans des conditions économiques normales :
- la betterave
- le colza
- la pomme de terre
- les cerises
- les pommes
Une belle réussite de nos amis écolo !
Un serpent dératiseur (sommet de la lutte biologique !)
Voir
vidéo
Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Sabotiers
/ Clog makers (Bretagne début XXième / Brittany early 20th)
01
- 27/02/23 |
 |
|
Victor Hugo (poème déjà proposé ?
- GW)
On n’en finit jamais avec Victor Hugo (ni avec aucun poète, d’ailleurs).
Voici, chez ce catholique convaincu, chez ce romantique éclairé,
et chez ce poète donc, voici un texte magnifiant l’ouverture de
l’esprit et des âmes.
Car Hugo ne réduit pas sa pensée aux seules sciences : il convoque
Socrate (philosophe), Jésus (dieu) et Galilée (scientifique).
Son héros est celui qui donne « sa pensée et son labeur » mais
aussi « son cœur et son âme », jusqu’au « martyre ».
Voilà qui, au XXIe siècle, englobe les scientifiques, mais aussi
les lanceurs d’alerte, et qui sait, Salman Rushdie et Greta Thunberg...
|
Pour l’erreur… de Victor Hugo (1802-1885),
in Les Contemplations (1856)
Pour l’erreur, éclairer, c’est apostasier.
Aujourd’hui ne naît pas impunément d’hier.
L’aube sort de la nuit, qui la déclare ingrate.
Anitus criait : Mort à l’apostat Socrate !
Caïphe disait : Mort au renégat Jésus !
Courbant son front pendant que l’on crache dessus,
Galilée, apostat à la terre immobile,
Songe et la sent frémir sous son genou débile.
Destin ! sinistre éclat de rire ! En vérité,
J’admire, ô cieux profonds ! que ç’ait toujours été
La volonté de Dieu qu’en ce monde où nous sommes
On donnât sa pensée et son labeur aux hommes,
Ses entrailles, ses jours et ses nuits, sa sueur,
Son sommeil, ce qu’on a dans les yeux de lueur,
Et son cœur et son âme, et tout ce qu’on en tire,
Sans reculer devant n’importe quel martyre,
Et qu’on se répandît, et qu’on se prodiguât,
Pour être au fond du gouffre appelé renégat !
Ecrit à Marine-Terrace, novembre 1854- Située à Saint-Clément
(ile de Jersey).
Marine Terrace a abrité la famille Hugo pendant son exil
à Jersey entre 1852 et 1855.
Contact
: Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
|
|
|
Galileo
Galilei, détail, de Carlo della Porta, estampe, XVIIe
siècle, BnF/Gallica.
Galilée ou une nouvelle
vision de la place de l’Homme dans l’Univers

|
|
|
Technology
over the long run: zoom out to see how dramatically the world
can change within a lifetime
Technology can change the world in ways that are unimaginable
— until they happen.
Switching on an electric light would have been unimaginable for
our medieval ancestors. In their childhood, our grandparents would
have struggled to imagine a world connected by smartphones and
the Internet.
Similarly, it is hard for us to imagine the arrival of all those
technologies that will fundamentally change the world we are used
to.
In this article, we show that our own future might look very different
from today by looking back at how technology has changed our world
in the past.
With this long-term perspective, it’s clear that we live in a
very unusual time — the pace of technological change is extraordinarily
fast, and we’re creating increasingly powerful technologies. While
our ancestors wielded stone tools, we’re building globe-spanning
AI systems and technologies that can edit our genes.
Because of technology’s immense transformative power, few things
are as important as the question of which technologies get developed
during our lifetimes.
We should all strive to gain the knowledge we need to contribute
to an intelligent debate about the world we want to live in.
Les « piqûres d’épingles » réglementaires qui finissent par
rendre exsangue l’agriculture française, par Philippe Stoop, membre
de l’Académie d’agriculture
Voir
linkedin.com
La nourriture est-elle moins indispensable que l’énergie ?
Peut-on compter sur le « naturosolutionnisme » pour assurer notre
souveraineté alimentaire ? Par Philippe Stoop, membre de l’Académie
d’agriculture
Voir
linkedin.com
Christian Lévêque, membre de l’Académie d’agriculture, est
l'un des plus éminents chercheurs Français en écologie, il vous
dira tout sur l'état réel de la biodiversité, le catastrophisme
ambiant, les discours apocalyptiques des ONG...
Voir
vidéo
66 ans et 4 mois : Au Portugal, la retraite à 66 ans a
été adoptée voici quelques années, sans contestation, ou presque…
Au Portugal, l’âge de départ à la retraite est réévalué en fonction
de l’espérance de vie de façon à ce que le poids du paiement des
retraites ne pèse pas de façon excessive sur les actifs. Résultat :
le départ à la retraite était fixé à 66 ans et 5 mois en 2020.
Pour les années 2023 et 2024, l'âge légal de la retraite est fixé
à 66 ans et 4 mois.
La démographie est ce qu’elle est. Cela ne sert à rien de s’agiter
en faisant sembler d’ignorer la réalité de démographie dans notre
pays le moins inégalitaire des pays comparables, après impôts.
Il faut en effet comparer des situations comparables, en l’occurrence
les situations des pays de l’OCDE). Dans des pays comme la Chine,
la Russie, ou le Venezuela, si cher à M. Mélenchon, les inégalités
sont tellement invraisemblables que ce n’est même pas la peine
d’aborder le sujet...
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
27/02/23 |
 |
|
Source : Voir
courrierinternational.com (30/10/2017)
L'agriculture de conservation, agriculture conventionnelle
de demain en France ? Quelles implications pour les industriels
de l'agroéquipement et des espaces verts ?
L’agriculture de conservation des sols (ACS) conjugue la recherche
d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture
des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification
des espèces cultivées. Si son but initial de limiter l’érosion
est toujours d’actualité, l’ACS porte aussi d’autres promesses
: préserver ou améliorer la fertilité, stocker du carbone dans
les sols agricoles, ménager les ressources en eau ou encore réduire
les besoins en intrants.
À l’heure de la transition agroécologique, les pouvoirs publics
ainsi que des sociétés de l’agro-alimentaire et de la restauration
entendent faire de l’ACS une source d’inspiration voire un modèle
pour l’agriculture française et européenne. Cette ambition soulève
des défis techniques, de formation et de conseil aux agriculteurs.
L’ACS devra aussi convaincre la société : méconnue du grand public,
sa mise en œuvre suscite néanmoins des polémiques sur l’utilisation
du glyphosate ou la multiplication des méthaniseurs. L’état de
la science reste par ailleurs à consolider sur ce qu’on peut attendre
de l’ACS en matière environnementale. Des tensions et des questions
qui surviennent dans un contexte d’incertitude globale où l’enjeu
de la souveraineté alimentaire prend une place croissante.
Voir
axema.fr
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
|
|
Le biochar, puits de carbone, source d’énergie et fertilisant,
un espoir dans la lutte contre le réchauffement, par Audrey Garric
Obtenu par pyrolyse à partir de résidus de biomasse, le charbon
végétal est une solution simple pour retirer du CO2 de l’atmosphère,
sans conséquences négatives, mais à la rentabilité encore incertaine.
C’est un nom qui sonne encore comme une énigme pour le grand public.
Et pourtant, le biochar, ou charbon végétal, présente de nombreux
avantages pour le climat et l’environnement. A la fois puits de
carbone, source d’énergie et fertilisant, il attire de plus en plus
d’entreprises. Surtout depuis 2018, quand le Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat (GIEC) l’a classé dans les technologies
d’« émissions négatives », qu’il juge indispensables pour retirer
du CO2 de l’atmosphère et garder une chance de limiter le réchauffement
climatique à 1,5 °C.
Le biochar, qui prend la forme d’une poudre noire, est obtenu à
partir de résidus de matière organique qui sont chauffés à une température
de 500 °C à 600 °C par pyrolyse, en l’absence d’oxygène pour éviter
leur combustion (ce qui émettrait du CO2). L’opération permet d’extraire
le carbone des végétaux et de le stocker pendant des centaines voire
des milliers d’années de manière stable, lorsque le biochar est
stocké dans le sol. A l’inverse, les plantes, qui ont capté le CO2
de l’atmosphère grâce à la photosynthèse, l’auraient rejeté en se
décomposant. « On estime qu’une tonne de biochar permet de séquestrer
entre 1,3 et 2 tonnes de CO2 équivalent sur un horizon de cent ans
», indique Axel Reinaud, le président de l’entreprise française
NetZero, qu’il a cofondée en janvier 2021 avec, entre autres, le
climatologue Jean Jouzel.
…/…
Le marché français reste embryonnaire avec seulement une poignée
d’entreprises qui produisent du biochar à très petite échelle. Loin
derrière certains pays européens, comme l’Allemagne, la Suisse,
la Suède ou la Finlande, et surtout les Etats-Unis et le Canada,
qui affichent une production conséquente depuis une dizaine d’années.
« La France a pris beaucoup de retard. Il y a un blocage que je
n’explique pas », indique Claire Chastrusse.
Mais les perspectives de développement sont importantes. À terme,
NetZero, qui vient de lever 11 millions d’euros, entend ouvrir 600
usines, avec un objectif de 2 millions de tonnes équivalent CO2
séquestrées chaque année à l’horizon 2030. CarbonLoop, de son côté,
vise une centaine de sites en Europe et 1 million de tonnes de CO2
évitées ou séquestrées d’ici à 2030. Au total, le GIEC estime le
potentiel de séquestration du biochar à 2,6 milliards de tonnes
de CO2 par an. « C’est loin d’être négligeable par rapport aux 10
milliards de tonnes qu’il faudrait enlever de l’atmosphère en moyenne
chaque année d’ici à 2100 », estime Jean Jouzel. Le marché reste
néanmoins incertain, souligne Axel Reinaud : « Tout dépendra de
la rapidité à laquelle les marchés du carbone vont se structurer,
pour permettre à un modèle économique de passer à grande échelle.
»
Voir
lemonde.fr
Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick
Bourgault
Une bonne partie des photos ont été prises dans les
bourgs des campagnes...
Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur
le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien,
un territoire, des cultures.
Litinéraire
photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans
des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux,
toujours dune infinie diversité et précieux
pour la qualité de la vie.
Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés
urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes
et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent,
qui les fréquentent.
Lhumanité se reflète dans leurs
miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à
la hauteur du coude et du cur.
Pour
commander…
|
 |
Des OGM à l’édition du génome : un livre pour changer d’idéologie
! De Jean-Paul Oury - 13.02.2023
- un livre d’expert pour les passionnés, accessible au grand public
- ma thèse poussiéreuse à l’épreuve des faits
- oui la nature et l’homme font des OGM depuis la nuit des temps
- oui le marché des biotechnologies ne cesse de se développer et
il profite aux plus pauvres
- oui les OGM protègent bien l’environnement et la santé
- non on n’est plus obligé de transgresser la barrière des espèces
- oui la France et l’Rurope sont les grandes perdantes
- oui il suffit de changer les lois européennes pour changer d’idéologie
Vor
europeanscientist.com
Enjeux
biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par
Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture
L’évolution des techniques de modification du génome par
génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique
majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue
désormais les biotechnologies de première génération mises
au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles
de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques,
dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications
génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément
dans la nature ? Quelles sont les applications de ces
techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et
de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de
développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle
réglementation est en vigueur sur les différents continents
?
L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits
d’édition du génome et la place des transformations génomiques
aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose,
à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut
Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée
(2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques
et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux
cerner les enjeux actuels.
Voir
pressesdesmines.com
|
 |
Evidence
Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique,
un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
|
 |
Attention : l'humour soviétique m'a toujours fait rire et
impressionner... l'humour du désespoir !
La société russe répond à la violence et au totalitarisme de
l’Etat par une obéissance moutonnière, par Andreï Kolesnikov, politiste
La soumission des Russes à leurs dirigeants politiques s’enracine
dans la peur, mais aussi dans un traumatisme générationnel et une
extrême dépendance socio-économique envers l’État, constate le politiste
Andreï Kolesnikov, dans une tribune au « Monde ».
…une vieille plaisanterie soviétique me revient à l’esprit. Le secrétaire
général du Parti communiste Leonid Brejnev se vante auprès de son
homologue américain que le peuple soviétique supportera tout et
ne se rebellera jamais contre le communisme. Pour étayer son propos,
il impose une série de mesures impopulaires à la masse résignée,
série qui culmine avec cette annonce : tous seront pendus le
lendemain. La foule finit par réagir et une timide voix demande :
« Doit-on apporter sa propre corde, ou bien les syndicats la
fournissent-ils ? ».
Telle est la réaction d’une proportion significative de la population
russe aujourd’hui. Lors de la mobilisation partielle de l’automne
2022, qui s’est vite révélée n’être rien d’autre qu’un aller simple
pour l’échafaud, les appelés ont dû acheter leur propre corde –
en l’occurrence, des gilets pare-balles et des kits de premiers
secours – en raison des pénuries dans l’armée.
Voir
lemonde.fr
Rémouleur
/ Grinder
02
- 27/02/23 |
 |
|
Many of the most ardent Malthusians are ecologists.
This shouldn't surprise us; ecologists study living things, nearly
all of which face real natural limits on their populations. Chimpanzees,
for instance, live in a fully Malthusian world, and when resources
run out, chimp chaos ensues.
The mistake is thinking that we can apply chimp dynamics to human
civilization. As intelligent as they are, a chimp has never designed
a combine harvester.
.../...
Goodall makes the same mistake that the Stanford University biologist
Paul Ehrlich made when he compared the world of butterflies to the
world of human beings. When you destroy people, you destroy all
the individual bits of knowledge they possessed. When you limit
population, you prevent potential knowledge from being discovered.
If Thanos and Goodall understood that resources are not about atoms,
but about knowledge, they would see human beings as our most valuable
resource. They would see that it is human beings who can solve our
problems, because human beings would use their power and influence
to create more life, not less.
See
humanprogress.org

Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur…
Si ce lien
ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net
S'abonner
à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !)
S'abonner
à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos
amis)
Lire une des dernières gazettes Efita
en anglais
Suivre l’Afia sur Facebook
Groupe LinkedIn
Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
|
 |
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Air) : Plus j'aurai l'air con, et plus ce que je dirai aura
l'air malin.
Philippe GELUCK
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 16 février 2023 de cette gazette
afia
>>> Last
issue of the Efita Newsletter nb 1065 dated February, 27 2023
>>> Last
available statistics for the efita newsletter
Rebouteuse
/ Bone setter
03
- 27/02/23 |
 |
|
Un article dans Nature Scientific Reports sur l'utilisation de
l'accéléromètre Axi (ITK/New Medria) pour la détection précoce de
troubles inflammatoires des bovins
Merci à l'équipe INRAE/Vetagro pour cette belle mise en évidence de
l'intérêt des capteurs de monitoring pour le bien-être animal ! (Philippe
Stoop)
Voir
nature.com
NFT et vin : un assemblage réservé́ aux grands crus
Qu'il s'agisse d'une carte de membre ou d'un outil de traçabilité́,
le NFT s'impose peu à peu dans le milieu viticole haut de gamme.
Voir
journaldunet.com
Irrigation de précision : premiers tests de la modulation intraparcellaire
en Rhône-Alpes
Changement climatique, raréfaction de l’eau, hausse du coût de l’électricité…
la tendance accentue l’intérêt de la modulation intraparcellaire de
l’irrigation. Les premiers équipements avec système de modulation
de l’ouverture des buses et de la vitesse d’avancement « variable
rate irrigation » (VRI) arrivent en France à la faveur des aides publiques.
ARVALIS accompagne un agriculteur pionnier dans la mise en œuvre de
cette technologie dans sa parcelle en Rhône-Alpes dans le cadre du
projet VRI, de 2022 à 2024.
Voir
arvalis.fr
Une feuille de route pour développer le numérique dans l’agriculture
française (pas un mot sur les éditeurs de logiciels agricoles ni sur
constructeurs d’agroéquipement)
Voir
agriculture.gouv.fr
Agrotechnopole, plateforme partenariale d'innovation technologique
pour l'agriculture de demain
Les sociétés Burel, Kuhn, Michelin et Sherpa Engineering se sont impliquées...
on attend les brevets qui seront déposés.
Voir
clermont.inrae.fr
Accompagner les PME et ETI des agroéquipements et du biocontrôle
dans le développement et l’industrialisation des innovations technologiques,
22 juillet 2021
Voir
economie.gouv.fr
Fabricant
de cuillère en bois / Wooden spoon manufacturer
04
- 27/02/23 |
 |
|
World FIRA 2023 : 2000 participants réunis autour de dizaines de
robots agricoles en plein champ pour l’événement de référence mondiale
du secteur
Les participants venus des quatre coins de la planète se sont pressés
en masse pour une 7e édition du World FIRA renouvelée, du 7 au 9 février
dernier aux abords de Toulouse (Auzeville-Tolosane). 2000 participants
venus de 75 pays, professionnels de l’industrie, agriculteurs, monde
de l’enseignement et de la recherche sont venus découvrir les dernières
innovations en matière de robotique agricole avec pas moins de 30
robots présentés dont 20 en démo plein champ, et une trentaine des
briques technologiques innovantes. Le soleil était également au rendez-vous
!
>>> Des démos de robots dans les champs, sur 5 parcelles
cultivées
Organisées conjointement par l’association GOFAR, la FR CUMA Occitanie
et la Cité des Sciences Vertes, les démos de robots ont rencontré
un vif succès, et ont marqué l’attrait des participants pour un World
FIRA renouvelé.
Pendant deux journées complètes, autour de 10 créneaux thématiques,
les robots et solutions autonomes n’ont cessé de tourner dans les
champs et de montrer leurs capacités sur légumes, vignes, grandes
cultures et arboriculture. Que ce soit du désherbage mécanique ou
laser, l’analyse du végétal, le travail du sol rang ou inter-rang,
le semis ou encore la pulvérisation, la gamme de fonctionnalités présentée
lors du World FIRA ont épaté même les plus sceptiques.
>>> Les annonces exclusives au World FIRA : lancement de
nouveaux robots et de technologies adaptées
Les robots présentés lors du World FIRA étaient nombreux : plus d’une
trentaine au total, dont une vingtaine en démo dans les champs - le
choix était large pour les aficionados de solutions innovantes pour
une agriculture en pleine transition.
Parmi ceux-là, certains constructeurs ont choisi le World FIRA pour
présenter en exclusivité leurs nouvelles machines autonomes et solutions
innovantes :
- Naïo Technologies (France) : première démo publique pour son chenillard
Jo, un robot qui emmène des outils travail du sol dans les vignes
étroites et pentues.
- Pixelfarming (Pays-Bas) : présentation en exclusivité de Robot One,
équipé de 10 bras indépendants et pouvant embarquer plusieurs outils.
- PEK Automotive (Slovénie) : démonstration de Slopehelper, robot
réalisant tous les travaux du cycle annuel dans les vignes et vergers
(hors récolte).
- EXXACT Robotics (France), a dévoilé son concept d’enjambeur viticole
autonome à hydrogène : TRAXX Concept H2, le premier tracteur viticole
autonome à hydrogène au monde.
- Nanovel (Israël) : présentation de son cueilleur de fruits autonome
intelligent, respectueux des principes de l’agriculture durable, et
économique.
- SICK (Allemagne / France) : présentation de solutions de l'ensemble
de sa gamme de capteurs d'automatisation pour les machines agricoles.
- SMC (Japon / France) : démonstration sur stand de leur bras intelligent
de cueillette de fruits, le « bras droit » de l’agriculteur.
>>> Invest’Day, une journée consacrée aux investisseurs du
marché de la robotique agricole
Véritable « CES de la robotique agricole », le World FIRA porte également
la mission de faciliter le développement des start-ups de la robotique
agricole. L’Invest’ Day a ainsi été l’occasion pour une trentaine
d’investisseurs d’accéder aux dernières pépites de la robotique agricole
à travers un petit déjeuner privé, ou encore une session de pitches
à huis clos.
>>> Bluewhite et InsightTRAC, les deux grands gagnants des
awards du World FIRA
L’Invest’Day a également donné lieu au « FIRA Start-up Award » le
8 février, lors duquel la start-up israélienne bluewhite a été récompensée
notamment pour le niveau d’autonomie de son système de guidage pour
tracteurs, sa capacité à prendre en charge plusieurs cultures, et
son équipe expérimentée et prête pour la commercialisation. Mention
spéciale a été faite pour la start-up britannique The Small Robot
Company pour sa solution autonome d’agriculture de précision, basée
sur la reconnaissance des plantes pour limiter l’usage d’herbicides
et de fertiliseurs.
Le lendemain, c’est le magazine Future Farming qui a annoncé le «
Ag Robot of the Year 2023 », récompensant le robot InsightTRAC Rover,
un rover autonome qui élimine les noix infestées par le un ver spécifique
dans les vergers d'amandiers.
>>> La communauté scientifique réunie autour du 4e Colloque
de RobAgri et de l’INRAe
« Des technologies robotiques accessibles pour la transition agricole
» : telle était la thématique du Colloque Scientifique animé par l’INRAe
et RobAgri qui s’est tenu le mardi 7 février 2023. Une dizaine de
projets de recherche ont été présentés, parmi lesquels des projets
autour de :
- Du high-Tech au low cost « Ses solutions robotiques agricoles efficientes
à bas coût »
- Interaction Homme robot
- Sécurité et intégrité des robots en agriculture
- Intégration des robots dans les exploitations “Retours d’expérience
sur l’usage et l’évaluation des robots en conditions réelles
La table ronde de fin de journée a réuni quant à elle les plus grands
chercheurs des laboratoires et universités les plus impliqués dans
la robotique agricole au monde : Wageningen University & Research,
University of California ANR, le CEMA, Dassault Système ou encore
l’Institut Polytechnique UniLassale.
Des rencontres uniques entre monde de la recherche et industrie, facilitant
chaque année les partenariats recherche-industrie, et le transfert
technologique.
Contact : Gwendoline LEGRAND
Mél : gwendoline(a)fira-agtech.com
Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)
>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences
? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires
par Alexis Quentin
- Léchelle INES des incidents et accidents nucléaires
par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de laccident de Fukushima par
Nicolas Automme
>>> Complément du dossier exclusivement en ligne
- Tchernobyl :
aurait-on évité encore pire ? par François-Marie
Bréon
- Tchernobyl 1986 : lUnion soviétique a-t-elle sacrifié
la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie
Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité
? par Jean-Jacques Ingremeau
Vieux
paysan breton en costume de travail à Plogonnec (Finistère) / Old
Breton peasant in work costume in Plogonnec (Finistère)
05
- 27/02/23 |
 |
|
What does it
mean for a species to be at risk of extinction?
The International Union for Conservation of Nature (IUCN) reports
that tens of thousands of species are threatened with extinction.
But what does it mean for a species to be ‘threatened with extinction’?
How do researchers evaluate extinction risk?
The IUCN Red List of Threatened Species is regarded as the definitive
source of extinction risk. Every year, the IUCN publishes its latest
assessment of the status of each evaluated species.
In this article, we look at how species are categorized and assessed
for their extinction risk.
|
Publication
diffusée grâce au soutien de :
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Être) : Il ne suffit pas d'être con. Il faut être fier de l'être.
François CAVANNA
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Le gouvernement coupe le Bluetooth de TousAntiCovid
Un décret publié le 10 février met fin au contact tracing par Bluetooth
de TousAntiCovid. Cette fonction première de l’application avait progressivement
été éclipsée par des fonctionnalités beaucoup plus pratiques, comme
le suivi des mesures anti-Covid et surtout le passe-sanitaire.
Voir
acteurspublics.fr
Logiciels : Où en est l'ouverture des codes sources et des données
du secteur public ?
Voilà près de deux ans, le Gouvernement formalisait une démarche d’ouverture
des données et des codes sources publics. Où en est-elle ?
Bientôt deux ans depuis la signature de la circulaire d’État relative
à la politique de la donnée, des algorithmes et des codes sources.
Voir
silicon.fr
Comment l'IA traque la contrefaçon… et les contrefacteurs
En France, WebDrone et Cypheme mettent tous deux l'intelligence artificielle
au service de la détection de produits falsifiés. C'est aussi le cas
de l'américain MarqVision.
Voir
journaldunet.com
ChatGPT Plus est arrivé́ en France : quels avantages et comment
y accéder ?
La version payante de la célèbre technologie conversationnelle
d'OpenAI est désormais disponible dans l'Hexagone. Le point
sur ses avantages, comparé à la version gratuite.
Voir
journaldunet.com
ChatGPT : comment Microsoft a joué sa carte avec Bing, par Clément
Bohic, 8 février 2023
Microsoft commence à expérimenter un « nouveau » Bing doté d’un assistant
de même ascendance que ChatGPT.
Une opportunité pour les annonceurs ? Microsoft n’a pas oublié de
s’adresser à eux en marge de l’annonce du « nouveau Bing ». Il leur
laisse miroiter ce que l’intégration d’un « copilote IA » dans le
moteur de recherche peut impliquer en matière de connaissance des
utilisateurs.
Cette IA n’est pas ChatGPT, mais elle y ressemble. Il s’agit effectivement
d’un modèle fondé sur le même substrat (GPT-3.5), mais adapté à la
recherche web. Microsoft y a ajouté une forme de filet de sécurité
reposant sur un autre modèle (Prometheus) chargé des tâches de modération.
.../...
Voir
silicon.fr/
ChatGPT : la bataille de la recherche web a commencé, par Clément
Bohic, 7 février 2023
Google, Baidu et Microsoft lui-même élargissent leur communication
sur leurs stratégies respectives « IA + recherche web ».
Une urgence à se positionner avant que Microsoft ouvre grand les vannes
de ChatGPT ? Difficile de ne pas interpréter ainsi les dernières annonces
de Google.
.../...
Voir
silicon.fr
Enfants
d'un pêcheur sardinier cherchant des coquillage sur la grève de Penmarch
/ Children of a sardines’ fisherman looking for shellfish on the shore
of Penmarch
06
- 27/02/23 |
 |
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Être) : Quand on est con et qu'on n'a pas de parachute, on s'écrase.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Vigne, vin, et changement climatique
Le changement climatique est un enjeu majeur pour le secteur de la
vigne et du vin. Ses effets sont déjà sensibles dans de nombreux vignobles
et variables selon les régions: avancée de la date de vendanges, baisse
de rendements, modification des caractéristiques des vins.
La recherche se mobilise pour préciser ces impacts, mais surtout pour
explorer et tester des adaptations possibles. Depuis 2012, le projet
LACCAVE veut répondre à ces enjeux. Il fédère l'ensemble des chercheurs
INRAE et de laboratoires associés (CNRS et Universités) qui travaillent
en France sur l'adaptation du secteur vigne et vin au changement climatique.
Y participent aussi France Agrimer et l'INAO, ainsi que l'Institut
français de la Vigne et du Vin, et le réseau national des chambres
d'agriculture.
Le projet vise à capitaliser, coordonner et mener des recherches dans
différentes disciplines : climatologie, écophysiologie, génétique,
agronomie, pathologie végétale oenologie, économie, sociologie, géographie,
mathématiques. Ces travaux s'inscrivent dans une démarche de prospective
à l'horizon 2050. Il fait partie du Métaprogramme ACCAF/CLIMAE qui
coordonne à INRAE les projets étudiant l'adaptation de l'agriculture
et de la forêt au changement climatique à différentes échelles territoriales.
Voir inrae.fr
La vigne le vin et le changement climatique en France, par Nathalie
Ollat et Jean-Marc Touzard
Voir
inrae.fr
Agriculteur d'aujourd'hui : l'agriculture mérité d'être expliquée
>> Une application de rencontre entre le grand public et les
agriculteurs. Entre Tinder et RBNB, l’application a pour objectif
de proposer des visites de ferme, des immersions en salle de traite,
des découvertes des productions au grand public, les agriculteurs
pourrons ouvrir leur porte, proposer des activités à un public curieux
de découvrir la réalité de l’agriculture d’aujourd’hui !
>> Mon quotidien d’agriculteur, mais aussi des reportages, des
interviews, des livres et des coups de gueule… découvrez ci-dessous
les dernières vidéos publiées sur la chaîne YouTube ou explorez 6
ans d’archives.
>> Le livre « Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent »
- Le travail des autres paraît toujours « facile » tant qu’on
ne le pratique pas !
- Dans ce livre, je propose à chacun, chacune, d’ôter ses souliers,
talons-aiguilles, baskets ou pantoufles pour chausser nos bottes d’agriculteurs.
- Accompagnez-moi, accompagnez-nous et tentez de ressentir notre
souffrance, nos doutes, nos problèmes, mais aussi nos joies, nos plaisirs
et nos espoirs.
Voir
Thierry Agriculteur d’aujourd’hui
Formation-Découverte au machinisme agricole
Voir
Thierry Agriculteur d’aujourd’hui
Le lourd bilan carbone des engrais peut être réduit de 80 % d’ici
2050 (AFP, 10/02/2023)
Les engrais, indispensables à la sécurité alimentaire mondiale, représentent
environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre, selon une étude
diffusée jeudi qui juge toutefois possible de réduire drastiquement
cette lourde contribution au réchauffement climatique.
Voir
agri-mutuel.com
Le goutte-à-goutte, un système adapté en grandes cultures, par
Joseph Marien, 6 octobre 2022
La micro-irrigation en goutte-à-goutte, devenue courante en maraîchage,
peine à se faire une place en grandes cultures. Efficience, économie
d'eau et d'électricité font partie des arguments forts qui ont séduit
une ferme dans la Sarthe.
…/…
Le système de goutte-à-goutte Dripnet, installé sur la ferme de Jason
Briffault, n'est pas « qu'un simple tuyau percé », ironise
Nicolas Poussin, responsable commercial chez Netafim. Les goutteurs
sont composés d'un labyrinthe, qui permet de créer une vitesse d'eau
pour éviter le colmatage et sur lequel une membrane s'ajoute pour
de l'autorégulation. Cela permet de maintenir le débit d'eau demandé
dans la plage de pression préconisée.
Cette même membrane sert également pour l'anti-siphonnement, quand
l'arrosage s'arrête. Celle-ci se plaque sur le goutteur pour éviter
l'intrusion de terre. Pour finir, le goutteur Dripnet est auto-nettoyant.
Si une particule s’introduit dedans malgré la filtration, la membrane
se déforme pour expulser cette impureté, et ainsi éviter l'obstruction
du goutteur.
Voir
horizons-journal.fr
Mais pourquoi avoir recours à une irrigation enterrée ?
Que cela soit en agriculture (agrumes, oliviers, vignes, fruits à
noyaux ou à coques, céréales, canne à sucre…) comme en irrigation
Parcs et Jardins (pelouses, massifs arbustifs ou floraux, sédum pour
les toitures végétalisées…), l’irrigation en enterrée apporte de nombreux
avantages que de plus en plus de clients finaux commencent à comprendre
et à apprécier. Rappelons tout d’abord quels sont les motivations
à réaliser ce type de système :
- viser une plus grande efficience agronomique en apportant plus
près de la plante les ressources nécessaires à son parfait développement
(eau et fertilisants), et en réduisant la production des adventices
(réduisant voire en éliminant le recours aux herbicides).
- réaliser des économies tangibles (eau, énergie, fertilisants,
herbicides, pesticides, main d’œuvre) en tirant partie de la meilleure
efficacité du système.
- augmenter l’efficacité opérationnelle en protégeant le système,
en le rendant plus discret, et en augmentant sa durée de vie en le
mettant à l’abri des agressions mécaniques (vandalisme, tailles, …)
et du rayonnement UV.
- faciliter la vie des utilisateurs grâce à l’automatisation
et la gestion centralisée de son irrigation et son apport de fertilisants,
pour se libérer des contraintes de présence terrain, de mieux affronter
le réchauffement climatique et plus largement se ménager plus de temps
pour se concentrer sur son cœur de métier et ses tâches principales.
- agir pour l’environnement en permettant par exemple l’utilisation
d’une eau recyclée pouvant comporter des agents pathogènes sans les
diffuser au contact des populations en Parcs et Jardins.
Voir
netafim.fr
Quel est l’effet fertilisant des cultures intermédiaires ?
La fourniture d’azote par les couverts d'interculture à la culture
suivante résulte à la fois de la quantité d’azote contenue dans leurs
résidus et de la proportion de cet azote rendue disponible par minéralisation
après destruction.
Voir
arvalis.fr
L’Élysée défend la certification HVE, "à la fois exigeante
et accessible", Par Alexandre Abellan Le 23 février 2023
Remise en cause devant la plus haute juridiction administrative, la
très viticole certification Haute Valeur Environnementale (HVE) reste
soutenue par l’exécutif qui a mené la révision d’« une démarche de
progrès » pour l’Élysée.
Voir
vitisphere.com
Carbon Maps permet aux acteurs de l’agroalimentaire de réduire
leur impact sur le climat
Carbon Maps annonce une levée de 4M€ pour aider l’industrie agroalimentaire
à mieux comprendre son empreinte environnementale, et propose des
solutions en vue de la réduire.
Voir
leshorizons.net
Enfants
d'un pécheur sardinier de retour au bourg / Children of a sardines’
fisherman back to the town
07
- 27/02/23 |
 |
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Être) : Quand on est con, vivre entouré de cons, permet de ne
pas se faire remarquer.
Bernard GUYSO
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Paysans
: la liberté en héritage, le dernier livre de Marcel Marloie sortira
le 8 mars
Russia
lookng for friends? / La Russie en recherche d’amis
03
- 27/02/23 |
 |
|
4
Rising exposure of US banks in Germany and France / Exposition
des banques US en Allemagne et France
04
- 27/02/23 |
 |
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CON (Le) : Le pire con, c'est le vieux con. On ne peut rien contre
l'expérience.
Jacob BRAUDE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Les perspectives d'évolution de la stratégie du bien-être animal
dans l'Union européenne - impact sur l'élevage et les bâtiments
8 mars 2023- PARIS et en zoom
Le bien-être animal (BEA) fait partie intégrante de la nouvelle
stratégie de l’Union européenne « De la ferme à la table ». La Commission
a annoncé une révision en profondeur de sa législation sur le BEA
d’ici la fin 2023 en intégrant les dernières connaissances scientifiques
sur la sensibilité animale. Les propositions attendues concerneront
l’amélioration du bien-être animal dans les élevages et durant le
transport, les conditions d’abattage, ainsi que les moyens d’information
du consommateur. La consultation publique qui s’est achevée le 21
janvier 2022 a recueilli plus de 59 000 réponses.
L’agenda va se traduire par une accélération des débats en cours
depuis plusieurs années, sur des sujets particulièrement sensibles,
au cœur de controverses sociétales intenses. Il est aussi annonciateur
d’une nouvelle étape dans la transformation des systèmes d’élevage
pour plus de durabilité. Pour progresser, il faudra impérativement
réunir les conditions permettant de concilier la prise en compte
de la sensibilité animale et des attentes sociétales avec le travail
de l’éleveur et les nécessités économiques.
C’est ce que nous voulons montrer au cours de cette séance en prenant
l’exemple des questions très concrètes posées sur l’adaptation des
conditions de logement des animaux avec notamment, l’arrêt programmé
de l’élevage en cage et les demandes d’accès des animaux au plein
air. Quelles conséquences sur la conception des bâtiments du futur,
le travail des éleveurs et les coûts de production ? Quels leviers
pour assurer la rentabilité ?
Voir
academie-agriculture.fr
L’autonomie énergétique de l’Agriculture française
24 mai 2023 – PARIS – 14h30 – 17h
> 40 ans de rendez-vous manqués avec l’autonomie énergétique
de l’exploitation agricole, tels que constatés au travers des réalisations
récompensées par le jury du SIMA
René AUTELLET (section IX)
> Énergie et mobilité du futur (décarbonation des sources d’énergies)
TotalEnergies
> Pile à hydrogène
Damien FETIS et/ou Sylvain HOUDOU, société DINTEC
> Robot viticole autonome à énergie décarbonée
Colin CHABALLIER, DG Exxact Robotics
> Tracteur T6.180 Bio méthane
Nicolas MOREL Responsable Carburants alternatifs chez NEW HOLLAND
> JCB : Moteur thermique fonctionnant à l’hydrogène
Philippe GIRARD, DG JCB
> Conclusion
Contact : René AUTELLET
Mél : rene.autellet(a)wanadoo.fr
Culturales 2023
14 et 15 juin 2023 - Gongerville-Thionville (91)
10 ans après, Les Culturales® reviennent dans la région Centre -
Ile de France !
Cette édition exceptionnelle du salon au champ organisé par ARVALIS
s’adresse aux producteurs de grandes cultures à la recherche d’innovations
pour la performance de leur exploitation.
Voir lesculturales.com
Du
côté de ebbh.fr : concernement !
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Plus) : Plus con qu'un pigeon : une boîte périmée de petits
pois.
José ARTUR
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Du côté des gazettes et des blogs agricoles
|
Du côté de vitisphere.com : Écolonome, par Alexandre Abellan,
le 24 février 2023
On peut parler de crise de conscience : faire des écologies, agir
pour l’économie ! Après la course aux certifications environnementales
et à l’agroforesterie dans la filière vin ces dernières années,
la tendance est résolument à l’écoconception. Partie du poids des
bouteilles, elle touche désormais à tout l’emballage des vins. La
volonté de verdir le packaging allant de pair avec l’objectif de
réduire les coûts du conditionnement. Sont désormais de plus en
plus supprimées les dorures des étiquettes, les capsules, les films
plastiques des palettes… Certains développent la réutilisation des
cartons, le recyclage des glassines d’étiquettes, l’utilisation
de papier ensemencé pour remplacer les sacs de la vente directe,
les coiffes en papier pour les champagnes, l’approvisionnement local
pour tout l’emballage, la remise en question des suremballages que
sont les coffrets de fin d’année…
Les idées fourmillent, et avec elles leur lot d’interrogations,
notamment sur le sujet qui taraude la filière : le retour de la
consigne. Si le réemploi des bouteilles de vin est vu par certains
comme une lubie cyclique (qui disparaîtra dès que l’approvisionnement
et les prix reviendront à la normale), d’autres croient à un outil
tout sauf éphémère face aux enjeux climatiques (notamment pour améliorer
l’empreinte carbone de la consommation des vins). Tout l’enjeu est
d’avoir un outil efficace environnementalement (sans usine à gaz
pour récolter, nettoyer et réutiliser les bouteilles) et pertinent
économiquement (avec un coût cohérent et des standards de bouteilles
adaptés aux usages). Évidemment la consigne ne manque pas de limites
techniques et commerciales (pour l’export*, la différenciation,
etc.), mais la limiter à la résurgence de pratiques passées semble
trop réducteur. Le souvenir, nostalgique ou non, de la bouteille
consignée au col étoilé doit s’effacer devant la possibilité de
nouvelles voies de décarbonation. Encore faut-il que le réemploi
fasse ses preuves à des échelles plus conséquentes. Le bon sens
apparent ne suffit pas toujours pour être écolonome.
Voir
vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com : Face à la bombe climatique,
l’impérieuse nécessité de s’armer
Alors que les déflagrations de la guerre en Ukraine n’en finissent
pas, le changement climatique a toutes les allures d’une bombe à
fragmentation. Gare à ne pas se tirer une balle dans le pied à coups
de sur-réglementations et de surtranspositions.
.../...
A l’occasion d’une conférence de presse en amont du Salon, Marc
Fesneau a redit que l’appréhension du changement climatique reposait
sur l’adaptation des systèmes, l’innovation technologique et l’accès
à l’eau, le tout avec un gilet, non pas de sauvetage, mais de sécurité,
qu’est l’assurance récolte recalibrée. Le ministre ne s’est pas
caché derrière son petit doigt pour dire l’espoir qu’il fondait
sur l’apport des NBT « qui ne sont pas des OGM », pour disposer
à relativement court terme de variétés adaptées aux conditions de
stress hydrique et thermique. Encore faudra-t-il que la France ne
réinterprète pas le futur règlement européen, sous l’effet de son
addiction aux sur-réglementations et aux surtranspositions. C’est
ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied. Ou plus exactement
des balles dans chaque pied, si l’on s’attarde un instant sur le
S-métolachlore, les néonicotinoïdes foliaires, les ZNT, la loi Agec
sur les emballages pour fruits et légumes, la fin du broyage des
poussins mâles et de la castration à vif des porcelets etc. Pardon
aux Ukrainiens de gaspiller autant de cartouches inutilement. Face
au péril climatique, bien perceptible, il va falloir, non pas s’armer
donc, mais s’outiller, et vite. Et autant que possible, tous ensemble.
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’Auguste Derrière
01
- 27/02/2023
|
 |
|
Du côté de la Fnsea
1er épisode > Le
Sénat prêt à détricoter la loi EGalim : une provocation inacceptable
pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs !
Mercredi 8 février, la Commission des affaires économiques du Sénat
examinera la Proposition de loi visant à sécuriser l’approvisionnement
des Français en produits de grande consommation. Ce texte est primordial
pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs car il a pour objectif de proroger
des dispositions EGalim qui ont fait leurs preuves pour stopper la
destruction de valeur dans la filière alimentaire, nous pensons ici
au relèvement du Seuil de Revente à Perte et à l’encadrement des promotions.
Ces dispositions arriveront à échéance d’ici le 15 avril 2023 si aucune
nouvelle disposition législative est prise.
C’est dans ce contexte que nous avons pris connaissance de la proposition
de la Rapporteure du texte au Sénat de suspendre l’application du
relèvement du Seuil de Revente à Perte jusqu’en 2025. Nous dénonçons
cette initiative qui risque d’avoir des effets dramatiques pour l’ensemble
de la filière : certains distributeurs n’attendent que ce signal pour
relancer une guerre des prix touchant l’ensemble des produits alimentaires.
Prendre ce risque est inconcevable, voire irresponsable !
Ce dispositif a été efficace depuis son entrée en vigueur pour stopper
la guerre des prix : depuis le démarrage des Etats Généraux de l’Alimentation,
il existe un consensus entre la plupart des acteurs de la filière
– qui se veulent en position de responsabilité devant l’enjeu de la
souveraineté alimentaire – pour redonner de la valeur aux produits
alimentaires. La mesure n’est pas pour autant à l’origine de l’inflation
alimentaire subie actuellement par le consommateur. Ce sont deux rapports
– un du Gouvernement, l’autre de l’Inspection Générale des Finances
– qui l’ont démontré fin 2022 (+0,17 % d’inflation attribuée à la
loi). Des facteurs exogènes expliquent l’inflation actuelle. Par conséquent,
faire porter le chapeau à une mesure législative n’a aucun sens !
Cette disposition permet de ne pas retomber dans la spirale déflationniste
qui a entrainé la baisse du revenu des agriculteurs, la cessation
d’activité de nombreuses exploitations agricoles, entamant lourdement
notre souveraineté alimentaire pendant plus de huit années.
Cette proposition est donc la source potentielle d’une grande déstabilisation
des négociations commerciales qui entrent actuellement dans leur dernière
ligne droite. Au regard du contexte de hausse des charges subie par
l’ensemble des maillons, ces négociations sont extrêmement tendues
et une telle possibilité ouvrirait la porte à un retour de la guerre
des prix, alors que les opérations de communication sur des prix cassés
se multiplient.
L’adoption d’un tel amendement donnerait le coup de grâce à notre
filière et au travail de l’ensemble des agriculteurs. Alors que le
Sénat a l’occasion d’apporter des ajouts pertinents à la PPL à la
suite de son passage à l’Assemblée nationale, il est finalement prêt
à détricoter le texte et servir sur un plateau la filière aux partisans
du « prix le plus bas » ! L’heure des choix appelle celui de la responsabilité
: Mesdames et Messieurs les Sénateurs, choisissez la souveraineté
alimentaire plutôt que les parts de marché des distributeurs les plus
agressifs !
> Agriculteurs
et chasseurs, réunis à Paris, pour renforcer leur collaboration sur
les dégâts de sangliers et la préservation de la biodiversité.
La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles),
JA (Jeunes Agriculteurs), Chambres d’Agriculture France et la FNC
(Fédération nationale des chasseurs) ont organisé, à Paris, pour la
première fois, une journée nationale d’échanges qui a rassemblé les
élus et collaborateurs de leurs réseaux respectifs L’enjeu de cette
journée est de renforcer leur collaboration sur le dossier des dégâts
de la faune sauvage et de la préservation de la biodiversité.
L’accord national historique entre les chasseurs et le monde agricole,
validé depuis près de deux ans et en attente de l’accord entre l’Etat
et la FNC, a été présenté conjointement avant sa signature sur le
Salon de l’agriculture. Il comporte une boîte à outils pour augmenter
les prélèvements de sangliers, un accord sur la possibilité d’agrainage
dissuasif, une réforme de l’indemnisation. Il est également assorti
d’un objectif, d’ici 3 ans, de réduire au niveau national de 20 à
30 % les surfaces agricoles détruites par les sangliers.
Cette journée d’échanges a également rappelé que la préservation de
la biodiversité est à la fois un enjeu agricole et cynégétique. Il
passe par des partenariats qu’il faut renforcer comme le programme
Agrifaune, Symbiose … et d’expériences de terrain qu’il faut démultiplier
à travers un programme ambitieux d’implantation de haies, de surfaces
et d’infrastructures écologiques favorables au petit gibier, à la
protection des cultures, à la lutte contre l’érosion et le réchauffement
climatique.
2ème épisode > PPL
Descrozaille : la FNSEA et JA saluent la sagesse
du Sénat (PPL : dans le jargon parlementaire,
proposition de loi)
Après l’examen en séance publique au Sénat de
la Proposition de loi tendant à renforcer l’équilibre
dans les relations commerciales entre fournisseurs
et distributeurs, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs
sont globalement satisfaits du texte adopté
et considèrent important de se projeter vers
la Commission Mixte Paritaire.
Au cœur des débats ces derniers jours, à la
suite de l’examen en Commission des affaires
économiques du Sénat, le maintien du relèvement
du Seuil de Revente à Perte est assuré.
La FNSEA et JA sont rassurés et abordent la
fin des négociations commerciales avec davantage
de sérénité. Il était primordial de ne pas donner
l’opportunité aux distributeurs de relancer
la guerre des prix. Néanmoins, nous regrettons
que la décision d’exclure la filière des fruits
et légumes du SRP +10 ne soit plus entre les
mains de l’interprofession.
Nous nous projetons dès maintenant vers la Commission
Mixte Paritaire qui réunira prochainement députés
et sénateurs pour parachever l’écriture du texte.
Au-delà du maintien du SRP + 10%, la FNSEA et
JA sont aussi très attachés à ce que les dispositions
initiales de la PPL demeurent avec une efficacité
maximale : l’encadrement des achats de produits
alimentaires réalisés hors de France, la résolution
des désaccords dans les négociations commerciales
après le 1er mars et la transmission des attestations
des tiers indépendants aux distributeurs dans
le cadre de la non-négociabilité de la Matière
Première Agricole (MPA).
Mais au-delà de ces dispositions, la FNSEA et
JA considèrent qu’il faut maintenant saisir
l’opportunité de la CMP pour parfaire le dispositif
EGalim 2 : permettre, comme le proposent les
sénateurs, aux fournisseurs de produits MDD
(marque de distributeur) d’être protégés par
la non-négociabilité de la MPA dans l’intérêt
des agriculteurs.
L’aboutissement de la discussion parlementaire
est donc maintenant la priorité. Au regard des
négociations commerciales qui sont dans leur
dernière ligne droite et alors qu’un dernier
comité de suivi des relations commerciales se
tiendra mardi prochain, la FNSEA et JA rappellent,
que les discussions parlementaires ne doivent
pas engendrer l’attentisme des acteurs. Les
hausses de tarifs sont vitales pour les agriculteurs.
Dans ce contexte, la mise en place d’un panier
anti-inflation sur lequel Bercy s’entête serait
donc totalement paradoxal d’autant que les coûts
de production, en hausse de 35% depuis 2 ans
(Insee), n’ont pas stoppé leur progression.
L’atterrissage des négociations commerciales,
dans le respect de loi EGalim 2 avec la prise
en compte de l’environnement économique des
opérateurs, est donc primordial !
Du côté d’Auguste Derrière
02
- 27/02/2023
|
 |
|
> La
filière bio en crise : il est urgent de soutenir les producteurs
et la filière !
Ces dernières années, le bio a connu un véritable essor, porté
en partie par une politique de développement fortement initiée
par les pouvoirs publics français et européen. Pourtant aujourd’hui
sa consommation est en forte baisse d’environ 9 % en valeur.
C’est la première fois que le marché bio recule autant en
20 ans !
Nos organisations et les autres acteurs de la filière biologique
ont rencontré hier le Cabinet du ministre de l’Agriculture
et de la Souveraineté Alimentaire afin de rappeler le contexte
particulièrement difficile dans lequel se trouvent l’ensemble
des productions biologiques : baisse de la consommation, augmentation
des coûts de production, pertes économiques et difficultés
de trésorerie dans les exploitations, déclassements de la
production biologique, cessations d’activité…
Pour nos organisations, la priorité réside dans la mise en
place d’une aide conjoncturelle qui viendrait soutenir les
producteurs. Cette mesure est indispensable pour passer la
crise. La réponse du ministère à ce stade des discussions
n’est pas satisfaisante.
D’autres pays européens traversent une crise du marché bio,
comme l’Allemagne mais qui a pu compter sur un soutien de
son Gouvernement : plan d’action interministériel, qui comprend
un volet sur la recherche (35 millions € par an), un soutien
aux cantines scolaires, la mise en place d’une campagne de
communication grand public par le gouvernement, etc. Au contraire,
en France, si nous saluons les actions menées sur la communication,
nous souffrons d’une loi EGalim qui a assigné des objectifs
de qualité et de bio à la restauration collective sans lui
confier de moyens financiers supplémentaires mais aussi d’une
mobilisation insuffisante sur l’enjeu – pourtant fondamental
– de la recherche.
Pour nos organisations, les 60 000 fermes engagées en bio
méritent aujourd’hui un accompagnement à la hauteur au regard
de la crise traversée. Nous sommes également convaincus que
l’objectif de développement de la bio à 18 % de la SAU en
2027 doit être revu à la lumière de la situation économique
actuelle ! Permettre de continuer la dynamique de développement
de la bio est une nécessité, mais celle-ci doit se faire en
cohérence avec le marché, nous portons une position responsable
qui ne doit pas pousser les agriculteurs à la déconversion,
mais qui doit inciter les nouvelles conversions à être connectées
à un débouché. L’enveloppe de l’aide à la conversion qui risque
donc de ne pas être intégralement consommée doit être un levier
pour aider tous les producteurs biologiques.
L’enjeu de la souveraineté alimentaire doit être partagé également
pour l’agriculture biologique : les injonctions politiques
sur le développement de la bio doivent aujourd’hui être suivies
d’un accompagnement des agriculteurs engagés en bio : nous
attendons à ce titre que le ministère de la transition écologique
prenne aussi ses responsabilités !
Pêcheuse
de crevettes aux îles des Glénans / Shrimps’ fisherwoman in
the Glénans Islands
08
- 27/02/23 |
 |
|
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
CON (Sale) : L'expression américaine est "asshole",
trou du cul. Nous l'avons traduite par "sale con"
dont l'emploi est proche et plus fréquent en français.
Robert SUTTON.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Opinions
et curiosités du web (2)
|
Le barman & le Q.I., un peu méprisant et surtout de
mauvais gout, mais rigolo tout de même
Un homme entre dans un bar super high-tech, de 4ème génération, avec
écrans plasma et claviers digitalisés partout. De plus, c'est un robot
qui sert à boire.
L’homme s’installe confortablement et, dans la nano seconde qui suit,
le barman-robot s’approche et lui demande : Quel est votre QI ?
L’homme répond : 150 !
Alors, le robot lui sert un Whisky de 18 ans d’âge, et entame la conversation
sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale,
la physique quantique, les nanotechnologies, etc...
Au bout d’un moment, le client règle sa consommation et sort. Il est
vachement impressionné par ce qui vient de se passer, et décide de
revenir tester le robot à nouveau.
C’est d’ailleurs ce qu’il fait le lendemain même. Il revient donc
dans ce même bar, et le même scénario se reproduit. Il est à peine
assis que le même barman-robot s’approche et lui demande : Quel est
votre QI ?
Cette fois-ci, l’homme répond : 80.
Immédiatement, le robot lui sert un pastis et lui parle de foot, de
tiercé, de ses plats favoris, de femmes, etc... Au bout d’un moment,
l’homme paie et repart. Il est de plus en plus intrigué et décide
de revenir à nouveau le jour suivant.
Le lendemain donc, même topo ! Le barman-robot s’approche et demande
: Quel est votre QI ?
Ce coup-là, l’homme répond : 20, … je crois.
Alors, le robot lui sert un demi et en lui posant la main sur l’épaule
il lui demande avec condescendance.
- Alors, comme ça, on va encore voter FI aux prochaines élections
?
CAC 40 : 80,1 milliards d’euros redistribués aux actionnaires en
2022, un montant record (Titre
de Libé)
Je ne suis vraiment pas un défenseur acharné du capitalisme, encore
qu’à ce jour, les autres solutions n’ont jamais fait la preuve de
leur efficacité économique. Au contraire.
Mais le capitalisme en France ou en Allemagne n’a rien à voir avec
ce qui se passe au Royaume-Uni ou USA ou infiniment pire en Chine
ou en Russie…
- Si je ne me trompe pas, la masse salariale du secteur privé
est d’environ 1000 Md€ par an, plus 220 Md€ pour le secteur public,
1220 Md€ au total.
- La capitalisation boursière de la place de Paris est d’environ
3000 Md€,
- Les revenus d’actions sont taxés de façon uniforme à 30 %.
Le revenu net des actions est donc de 56 Md€, soit un rendement de
moins de 2 %.
- Heureusement qu’il y a des gens qui risquent leur argent en
bourse. Cela finance les entreprises qui en ont bien besoin. Et sans
doute les entreprises françaises se porteraient mieux si nous ne choisissions
pas massivement de placer notre argent dans l’immobilier.
Rappel : le
patrimoine des Français concentré sur le foncier et l’immobilier est
de 18900 Md€
27/02/23 |
 |
|
« Climatoscepticisme » sur Twitter : Hou ! les « technosolutionistes
» ! Par André Heitz, 19 février 2023
Climatosceptique, Anti-vaccin Covid, Pro-Russe, Agribashing, même
combat !
Rien à voir avec les "technosolutionistes" ou "Pro-nucléaire"
genre Mac Lesggy et Emmanuelle Ducros ou Jean-Marc Jancovici (Pro-nucléaire
et convaincu qu'on devra passer par la décroissance) ?
Voir
contrepoints.org
S’opposer à l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, c’est
faire le choix de l’augmentation des charges sur les salaires, et
donc du chômage
Le grand problème social de notre société depuis que je suis adulte
(nulle coïncidence) est le chômage et le chômage des jeunes en particulier.
La baisse des charges de production voulue par F. Hollande puis E.
Macron a enfin permis la diminution du chômage.
La baisse des charges sur les salaires permettrait de diminuer encore
plus le chômage, alors que les adversaires de l’augmentation (limitée !)
de l’âge de départ à la retraite proposent tous d’augmenter ces charges
sociales, meilleur moyen pour augmenter à nouveau le chômage.
Penser défendre les salariés ayant des carrières longues en augmentant
les charges sociales, n’est pas cohérent parce que c’est le meilleur
moyen de mettre ces salariés au chômage. Il y a certainement mieux
à faire pour ces salariés.
Plus généralement, nous tous n’aimons les impôts et taxes que si ce
sont d’autres qui les paient et en particulier les entreprises. En
Suisse où il n’y a pas de chômage, et où les salaires sont bien plus
élevés que chez nous, tout le monde paie beaucoup plus d’impôts qu’en
France, mais pas les entreprises notamment les entreprises industrielles
qui ont très bien résisté à la concurrence étrangère.
Ainsi les inactifs et aussi tous ceux qui sont éloignés du monde des
entreprises ayant à faire face à la concurrence, peuvent être indifférents
aux augmentations des charges sociales qui augmenteront le chômage…
Je me trompe peut-être mais je trouve ceci « peu citoyen ».
Mais les meilleurs dans ce sport, sont les retraités partant
passer une retraite agréable au Portugal ave ses avantages
fiscaux et ses prix bien plus bas qu'en France, mais qui ne manqueront
de revenir au pays quand ils seront (malheureusement !) malades pour
bénéficier de notre système de santé.
Un bel article dans une édition récente du Monde raconte
ceci comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.
Voir
oecd.org
27/02/23 |
 |
|
A first thought for today
The hands that help are better far
Than lips that pray.
Love is the ever gleaming star
That leads the way,
That shines, not on vague worlds of bliss,
But on a paradise in this.
Robert GREEN Ingersoll, lawyer and orator (1833-1899)
A second thought for today
I
see too plainly custom forms us all. Our thoughts, our morals, our
most fixed belief, are consequences of our place of birth.
Aaron HILL, dramatist and writer (1685-1750)
A third thought for today
I believe
that the first test of a truly great man is his humility. I do not
mean by humility, doubt of his own powers. But really great men have
a curious feeling that the greatness is not in them, but through them.
And they see something divine in every other man and are endlessly,
foolishly, incredibly merciful.
John RUSKIN, author, art critic, and social reformer (1819-1900)
A fourth thought for today
One
of the oldest human needs is having someone to wonder where you are
when you don't come home at night.
Margaret MEAD, anthropologist (1901-1978)
Bankers
fleeing London / Les banques fuient Londres
05
- 27/02/23 |
 |
|
Job growth in USA / Croissance de l’emploi aux USA
06
- 27/02/23 |
 |
|
Less
tree cover = greater urban heat / Mois d’espaces verts en ville, plus
de chaleur
07
- 27/02/23 |
 |
|
8
Tesla's market cap: Tesla diminished value / Valeur en bourse de
Tesla en baisse
08
- 27/02/23 |
 |
|
"Distributed Production of Carbon-Negative Hydrogen from Biomass
& Waste Residue", by Robert T Do, President & Chief Executive
Officer at SGH2 Energy Global Corporation
Presentation at U.S Hydrogen & Fuel Cells Energy Summit
27th & 28th September 2023 - BOSTON, Massachusetts
Dr. Do is the author and inventor of SGH2 Hydrogen Production technology. With
graduate degrees in BioPhysics and Medicine from Georgetown University,
as well as Executive MBA Program at Harvard University Business School,
Dr. Do has over 25 years of experience and expertise as an Entrepreneur,
Scientist, and Executive. Dr. Do is responsible for the overall strategy,
technology offering and management of SGH2 Energy.
As CEO and Expert in hydrogen production technology, Dr. Do has led
the growth of SGH2 Energy globally rolling out SGH2 production facilities
from California to Europe, Australia, Latin America, Asia to South
Africa.
With experience in project development in both public health, resources
and waste management, renewable energy production including green
power as well sustainable aviation fuels production, Dr. Do has successfully
created Public Private Partnership with municipalities, strategic
partnerships, and Hydrogen contracts with the largest energy companies
in the world. Green Hydrogen will be responsible for 1/4 the of the
world energy and will be the key green energy molecule to help decarbonize
and achieve Net Zero emissions by 2050m which is essential to keep
global temperature rise below 2 C.
See wplgroup.com
Du
côté d’Auguste Derrière
03
- 27/02/2023
|
 |
|
Vendeuse
de sardines fraiches / Fresh sardines’ saleswoman
09
- 27/02/23 |
 |
|
Cambridge University students vote for completely vegan menus,
by Nadeem Badshah and agency, 21 Feb 2023
Union will hold talks with catering services about removing all animal
products from cafes and canteens.
See
theguardian.com
Pertinente remarque d’un ami :
Quand les enfants commenceront-ils à dénoncer leurs parents consommateurs
de viande ?
Tous les fascismes se développent pour le bien supérieur du peuple
et de la nation ; on ajoutera aujourd’hui celui de la planète.
Upstream
Ag Insights, by Shane Thomas, Feb 12, 2023 / Efficacité toujours croissante
de l’agriculture
See
upstreamaginsights.substack.com
09 - 27/02/23
We should be able to free up areas to promote biodiversity...
even if the world population has increased a lot. This does
not mean that everything is for the best in the best of all
possible worlds, but that we have leeway to do things differently
and perhaps better.
On devrait pouvoir libérer des surfaces pour favoriser la biodiversité...
même si la population mondiale a beaucoup augmenté. Cela ne
signifie pas que tout est pour le mieux dans le meilleur des
mondes possibles, mais que nous avons des marges de manœuvre
pour faire différemment et peut-être mieux. |
 |
|
Field assessment of genome edited, low asparagine wheat: Europe's
first CRISPR wheat field trial , in Plant Biotechnology Journal, by
Sarah Raffan, Joseph Oddy, Andrew Mead, Gary Barker, Tanya Curtis,
Sarah Usher, Christopher Burt, Nigel G. Halford
The study showed that step reductions in the free asparagine concentration
of wheat grain achieved using genome editing are maintained in the
field, with a concomitant effect on acrylamide formation in heated
flour and with no significant effects on yield or nitrogen content,
at least within this single year/site trial.
This is important because the availability of low acrylamide wheat
could enable food businesses to comply with evolving regulations on
acrylamide without costly changes to production lines or reductions
in product quality.
It could also have a significant impact on dietary acrylamide intake
for consumers. However, GE plants will only be developed for commercial
use if the right regulatory framework is in place and breeders are
confident that they will get a return on their investment in GE varieties.
See
onlinelibrary.wiley.com
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
|
|
The Small U.S. Weapon That’s Making Life Miserable for Russia in
Ukraine, by Wes O'Donnell
While everyone is talking about Western tanks, Bradleys, and even
F-16s, there is a diminutive U.S. weapon system that is having an
outsized impact in Eastern Ukraine.
The Remote Anti-Armor Mine System (RAAM) is a devious bit of U.S.
kit that allows an army to seed landmines over a large area from a
distance.
.../...
See
wesodonnell.medium.com
Un éleveur
de Mahalon se rendant à la foire Pont-Croix / A breeder coming from
Mahalon going to the Pont-Croix fair
10
- 27/02/23 |
 |
|
Mom's bible
Four brothers left home for University, and they all became successful
doctors and lawyers.
One evening, they chatted after having dinner together. They discussed
the 95th birthday gifts they were able to give their elderly mother
who had moved to the Gold Coast.
The first said, "You know I had a big house built for Mom."
The second said, "And I had a large theatre built in the house."
The third said, "And I had my Mercedes dealer deliver an SL600
to her."
The fourth said, "You know how Mom loved reading the Bible and
you know she can't read anymore because she can't see very well. I
met this Minister who told me about a parrot who could recite the
entire Bible. It took ten Ministers almost 8 years to teach him. I
had to pledge to contribute $50,000 a year for five years to the church,
but it was worth it. Mom only has to name the chapter and verse, and
the parrot will recite it."
The other brothers were impressed. After the celebration Mom sent
out her "Thank You" notes.
She wrote: "Michael, the house you built is so huge that I live
in only one room, but I have to clean the whole house. Thanks anyway."
"Mervin, I am too old to travel. I stay home; I have my groceries
delivered, so I never use the Mercedes. The thought was good. Thanks."
"Mark, you gave me an expensive theatre with Dolby sound and
it can hold 50 people, but all of my friends are dead, I've lost my
hearing, and I'm nearly blind. I'll never use it. Thank you for the
gesture just the same."
"Dearest Mitchell, you were the only son to have the good sense
to give a little thought to your gift. The chicken was delicious.
Thank you so much."
Love, Mom
Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone
d’informatique agricole (Afia)
Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
Do not miss the Virus Jokes in English and French
La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique
agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere
Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net
Adhérez
(enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion
d’organisme)
Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique
agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage
personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci
de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire
suivant
Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de
cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande
à Guy Waksman.
Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net
|