Du côté du web et de l’informatique agricole n° 12 du 10 mars 2022

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 12 du 10 mars 2022

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 12 - 2022
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 10 mars 2022



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021
(22 in English, 10 de P. Jamet)
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août

Celles de septembre
Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022 (quelques nouvelles)


Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


Académie d’agriculture de France : saviez-vous que sur notre chaîne @YouTube : + de 1000 #abonnés ont accès gratuitement à + de 200 #vidéos #fakechecking #agriculture #forêts #alimentation #environnement ?
Voir youtube.com/


Concert de La Lyre du Plessis-Robinson

26 mars 2022 - ANTONY (92) - Institution Sainte-Marie - 20 h
Voir billeterie


Du côté de ebbh.fr : #106 : la Boule Athée*



Avant l'informatique

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Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d'Agriculture depuis 1761, puis de l'Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes-rendus) et ouvrages édités par la Compagnie. S’y ajoutent 2831 périodiques anciens reliés :
- Annales de l'Agriculture de l'an VI à 1873 (complet)
- Journal d'Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938
- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909
Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXème et XXème siècle essentiellement).
Enfin un fonds moderne (livres entrés depuis 1960), représentant environ 9000 volumes
Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.
Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA sur le site. À ce jour 2623 titres sont répertoriés.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


Mounted shepherd and cows, by Giovanni Fattori (1825 - 1908), Musée civique Giovanni Fattori

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Charles-François Pannard (1689 - 1765)

Pannard a vécu au XVIIIe siècle : ce n’était pas un grand siècle de poètes. Et lui-même n’avait pas de grandes prétentions !

Il fut un poète aimable et bon vivant, très prolifique aussi : il a écrit des dizaines de pièces de théâtre, des chansons, des poèmes… en particulier des poèmes bachiques comme celui-ci, dont le calligramme forme un verre ou une bouteille…

Voilà qui devrait réjouir vignerons et viticulteurs !

 


Le flacon de Charles-François Pannard (1689 - 1765)

Que mon
Flacon
Me semble bon !
Sans lui,
L’ennui
Me nuit,
Me suit ;
Je sens
Mes sens
Mourants,
Pesants.
Quand je le tiens,
Dieux ! que je suis bien !
Que son aspect est agréable !
Que je fais cas de ses divins présents !
C’est de son sein fécond, c’est de ses heureux flancs
Que   coule   ce   nectar   si   doux,   si délectable,
Qui  rend  tous  les  esprits,  tous  les  cœurs  satisfaits.
Cher  objet  de  mes  vœux,  tu  fais  toute  ma  gloire.
Tant  que  mon  cœur  vivra,  de  tes  charmants bienfaits
Il     saura     conserver     la     fidèle     mémoire.
Ma   muse,   à  te  louer,   se   consacre   à   jamais.
Tantôt  dans  un  caveau,  tantôt  sous  une  treille,
Ma  lyre,  de  ma  voix  accompagnant  le  son,
Répétera  cent  fois  cette aimable  chanson :
Règne sans fin,  ma charmante bouteille ;
Règne sans cesse mon cher flacon.

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugeg(a)laposte.net

 


Le verre de vin, de Johannes Vermeer (1632-1675)



La leçon de musique, de Johannes Vermeer (1632-1675)


 




Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Putins Potemkinsche Armee, Von Jörg Römer, 08.03.2022 (Der Spiegel)

Russlands Militär hat viel Geld in neue Technik investiert – doch in der Ukraine ist davon bisher wenig zu sehen. Zudem plagen Pannen und Wartungsstau die Armee.



Insecticides, insectifuges ? Enjeux du XXIe siècle par André Fougeroux

Depuis des milliers d'années, les hommes disputent leur nourriture, leur santé, leurs vêtements, leurs matériaux aux insectes. Mais les hommes bénéficient aussi des bienfaits prodigués par les insectes. L'Homme doit composer avec cet équilibre : limiter les ' nuisibles ', favoriser les ' utiles '. Pour limiter les ' nuisibles ', l'Homme a recouru à toutes sortes de procédés : prières, ramassage d'insectes, pièges, chimie végétale, minérale ou organique, plantes résistantes, lutte biologique... En 1939, les propriétés insecticides du DDT ont donné l'illusion que l'Homme viendrait à bout des ' nuisibles '. Il a fallu rapidement déchanter. Cet ouvrage rappelle l'utilité des insecticides mais aussi leurs effets non intentionnels qui ont conduit le grand public à les rejeter en bloc. Mais les problèmes liés aux insectes n'ont pas disparu et la maitrise des ' pestes ' reste indispensable ! Si les solutions insecticides ne sont plus d'actualité, l'Homme va devoir inventer au XXIe siècle une nouvelle voie pour une cohabitation harmonieuse avec les insectes.

Voir pressesdesmines.com


Belgique : Il installe un faux radar devant chez lui pour inciter les automobilistes à rouler moins vite

Et ce n'est pas illégal !
Voir 20minutes.fr
Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


PAC et mondialisation. Une politique européenne encore commune ? Par Jean-Marie Séronie (auteur)

L’agriculture est aujourd’hui au cœur de nombreuses préoccupations mondiales — alimentation et santé, environnement, cadre de vie — et, dans la perspective d’une planète peuplée de 10 milliards d’habitants, l’alimentation prend une dimension géostratégique essentielle. Dans ce contexte, l’Europe et la politique agricole commune sont des enjeux majeurs pour l’agriculture française : l’Union européenne est de loin notre premier marché, et les aides de la PAC représentent 13 % du chiffre d’affaires de la ferme France. Pourtant, la PAC, la première et aujourd’hui la seule  politique européenne intégrée, est très critiquée (coûteuse,  technocratique, défaillante dans sa protection des agriculteurs, inéquitable, d’orientation productiviste). Au fil des réformes, la PAC s’est complexifiée, éloignée de son acception commune et devenue quasiment illisible. À bout de souffle, elle se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins.

L’Europe peut choisir la voie la plus facile, celle d’une subsidiarité accrue, glissant lentement d’une politique agricole commune à une politique agricole simplement coordonnée, voire insidieusement renationalisée. Elle peut au contraire s’orienter vers une ambition européenne partagée, rénovée et adaptée  aux besoins modernes de transitions agricoles indispensables.

Pour éclairer les enjeux de la nouvelle réforme en négociation pour 2020, cet essai propose un décryptage sans tabou de la PAC et des principaux dossiers sur la table des négociations (risques, revenu, innovation, environnement…). L’auteur analyse en particulier, et sans a priori, la position de la France et trace quelques pistes d’évolution en s’appuyant sur sa profonde  connaissance du fonctionnement des exploitations agricoles comme des différentes instances agricoles.

Voir quae.com


Du côté de l’Union européenne des académies d’agriculture…

The UEAA Recommendations for an EU regulation frame concerning Genome Editing Research and Development for Crop Plants and Farm Animals

The Union of European Academies for Sciences applied to Agriculture, Food and Nature (UEAA, Union Européenne des Académies d’Agriculture) :

Taking into consideration

- the potential of New Breeding Techniques (NBT) such as Genome Editing (GE) to contribute to sustainable agri-food systems, and the UEAA conviction that European agriculture must rely on new technologies and innovation to produce more and better in order to provide citizens with sufficient food at affordable prices while preserving our environment,

- the UEAA position Paper (5 Nov 2020, www.ueaa.info) claiming that current EU regulation (Directive 2001/18 / EC) has become unsuitable due to advances in scientific knowledge and recent technical advances such as Gene Editing and its Press release (4 May 2021) following the EC study report on 29 April 2021,

- the European Commission study regarding the status of New Gene Techniques under Union law published on 29 April 2021,

- that as stated in the same EC study, the Commission intends to continue to build up the required scientific knowledge on animals for the use of NBT such as Gene Editing in animals.

- recommends a novel approach regarding the governance of Gene Edited plants and animals and a new regulation frame adapted to most recent scientific advances and more specifically…



Avenir de la presse… "50 % des revenus des Échos sont issus du numérique"
Le directeur en charge du digital et du revenue management à la régie des Echos passe en revue une stratégie qui porte des fruits.
.../...
Le modèle des Échos est assez équilibré, proche des grands médias anglo-saxons. Les abonnements, la publicité et les services comptent chacun pour environ un tiers des revenus. Pour ces trois piliers, le digital est un très important levier de croissance : 50 % des revenus des Échos sont issus du numérique.
.../...
Voir journaldunet.com


Le photographe photographié ou photo heureusement trafiquée
Voir Fotografowanie


"Voyages dans les bistrots de l'Ouest"

Venez à la rencontre des personnalités de nos incontournables bistrots de l'Ouest !

Les cafés sont des petits mondes uniques, tous différents, à la fois bulles d'intimité et portes ouvertes sur la planète. Ils témoignent de leur époque, d'un territoire, ils racontent des histoires. L'humanité se reflète dans leurs zincs et leurs miroirs, certains même disent qu'ils ont une âme !

Ce récit rend hommage à celles et ceux qui les font vivre au rythme du quartier, du village. Couvre-feu et confinements nous ont rappelé combien sont précieux ces petits lieux, qu'ils soient urbains ou ruraux.

Pierrick BOURGAULT
Voir monbar.net



Excès de mortalité dû au covid-19 pour 100000 habitants en Russie : 770, en France : 158, soit 5 fois moins !
Voir economist.com



Horloges et beffrois
Voir diaporama


10 ans après

Le samedi 19 mars 2012 avait lieu la tuerie antisémite de l’école juive Ozar Hatorah à Toulouse : trois enfants, Gabriel Sandler, 3 ans, Arié Sandler 6 ans, Myriam Monsonégo 8 ans et Jonathan Sandler furent assassinés parce que juifs.
Voir actu.fr/occitanie


Près de 230 ans après

Les Lucs-sur-Boulogne, un des villages vendéens massacrés de 1793 à 1794
Voir diaporama impressionnant

EBBH - Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


#SIA2022 : entretien croisé entre Erik Orsenna et Julien Denormandie

Samedi 5 mars dernier, Erik Orsenna, écrivain, académicien et ambassadeur de l'Institut Pasteur, a participé à un entretien croisé avec Julien Denormandie, au Salon international de l'agriculture (SIA) 2022, sur le stand du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Une discussion à "bâtons rompus" de 45 minutes entre deux passionnés par le "vivant ".

Au cours de la conversation, de nombreux sujets ont été abordés, notamment celui des interactions entre le règne végétal et animal.

Erik Orsenna a notamment rappelé que "dans le vivant, les frontières n'existent pas : les interactions entre le règne végétal et le règne animal – dont l'être humain fait partie – sont constantes. Qu'est-ce que la vie ? C'est l'interaction. Et tout ce qui est vivant est fragile".

Sur ce point, Julien Denormandie a ajouté : "cette interaction amène à la fois ce qu'il y a de plus beau – comme tous nos beaux produits du terroir – et en même temps les défis les plus importants. Il faut cultiver le vivant tout en le protégeant. C'est la principale difficulté pour les "entrepreneurs du vivant", ces femmes et ces hommes qui se lèvent le matin pour pouvoir nous nourrir".

Pendant leurs échanges, Erik Orsenna et le ministre ont également abordé les sujets suivants :

- les liens entre santé humaine et animale ;
- l'importance du rôle des forêts et des sols ;
- la souveraineté alimentaire ;
- les enjeux géopolitiques de l'eau ;
- la lutte contre le changement climatique ;
- l'alimentation et ses enjeux ;
- l'innovation dans le monde agricole.

Erik Orsenna est ensuite allé déjeuner sur la table d'hôtes d'@agridemain, sur le SIA, où il a retrouvé Nadine Vivier, Présidente 2020 de l'Académie d'agriculture de France, avec qui il a échangé sur la vie et les travaux de Louis Pasteur, dont on célébre cette année le bicentenaire de la naissance (#Pasteur2022).
Voir academie-agriculture.fr


Farmer with ox cart, by Giovanni Fattori (1825 - 1908), Palais Pitti

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The Internet’s history has just begun

Do you remember what life was like before the Internet? Before you could access almost all of the world’s information and media, or communicate with almost anyone, at the touch of a button?

The internet holds such a prominent and ubiquitous place in our lives today that we might not remember what life was like before it. For many people, the Internet Age is all they’ve ever known.

This prominence and ubiquity also means we might forget just how young the internet is—and we might not realize how many people still do not use it.

Half of the world does not use the internet. Even in highly developed countries, such as in the European Union, some 15% of people don’t use it.

But as we show in this article from October 2018, more and more people are online every day. The internet has already had profound impacts in its relatively short history, but the biggest changes it will bring still lie ahead.



ISS : la Nasa se prépare à maintenir la station en orbite sans la Russie

La Nasa a demandé à SpaceX et Northrop Grumman de développer en urgence des solutions pour maintenir l’ISS en orbite dans le cas où la collaboration spatiale Russe devait se terminer brutalement.
Voir presse-citron.net
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet@free.fr


Et Paul Jamet insiste…
Aux dernières nouvelles les Russes de la station spatiale internationale - ISS - auraient demandé aux Américains de la station :  " OTAN, suspend ton vol ".


Why randomized controlled trials matter and the procedures that strengthen them

In order to tackle the world’s largest problems, we need to be able to identify their causes and effective ways to solve them.

How would we know about the effects of a new idea, treatment or policy? Answering this question can be difficult. Some research is poorly done and there are incentives for scientists and funders to exaggerate their findings.

In this article we look at a key tool to study cause and effect reliably: randomized controlled trials (RCTs).

What makes RCTs useful is the set of procedures they are expected to follow, which include placebo controls, concealment, randomization and pre-registration. These procedures protect against challenges that scientists usually face in research.

To be able to read scientific papers, we need to understand why these procedures matter and why they are not always followed in practice. With this knowledge, we have a greater ability to identify the causes and solutions to the largest problems that affect us.



Guerre en Ukraine l’Europe doit réaffirmer sans délai une stratégie de croissance agricole (Les producteurs français de blé, AGPB)

Paris, le 1er mars 2022 - Alors que sévit une guerre qu’ils condamnent, les producteurs de Grandes Cultures français tiennent à affirmer toute leur solidarité avec leurs collègues ukrainiens. Au-delà des conséquences humaines dramatiques, la guerre russo-ukrainienne aura des impacts économiques majeurs pour le secteur agricole. C’est l’heure de réaffirmer une stratégie de croissance de la production agricole.
 
L’Ukraine représente à elle seule 110 millions de tonnes de production de Grandes Cultures dont 90 millions destinés à l’exportation. La Russie et l’Ukraine réunies représentent 30% des échanges mondiaux de céréales. Face à ce constat, l’AGPB, l’AGPM, la CGB, la FOP et l'UNPT tiennent à affirmer que tout risque de pénurie est exclu pour l’alimentation des Français et des Européens.
 
Cependant, les producteurs de Grandes Cultures sont touchés de plein fouet par les déséquilibres économiques de ce conflit tout comme les filières animales. A court terme, le risque d’explosion des coûts de production, du prix des intrants (engrais notamment) et de l’énergie sont réels.
 
Cette guerre montre une fois de plus l’importance stratégique de l’Agriculture. Les producteurs de Grandes Cultures produisent :
pour nourrir les peuples : la souveraineté alimentaire française et européenne est plus que jamais sous le feu des projecteurs. L’approvisionnement des consommateurs à un prix abordable est un enjeu majeur.
pour garantir la paix : la guerre russo-ukrainienne met en risque l’approvisionnement de nombreux pays tels qu’en Afrique et au Moyen-Orient, qui pourraient aggraver la situation géopolitique.
 
Pour toutes ces raisons, il est urgent de réinterroger les choix collectifs au niveau français et européen pour donner aux agriculteurs les moyens de produire. Il faut repenser la stratégie européenne « Farm
to fork » sans délai. L’Europe nous oblige à mettre en jachère 4% des terres : cette orientation doit être stoppée immédiatement. Il faut redonner de la flexibilité aux exploitations agricoles, pour
répondre à tous les enjeux de production.
 
La décroissance de la production agricole serait une folie au regard des besoins pour nourrir les hommes, protéger le pouvoir d’achat des consommateurs et préserver la paix dans le monde. Une production accrue dans le secteur des Grandes Cultures est aussi une réponse aux besoins du secteur de l’élevage, qui sera lui aussi durement touché par la hausse des matières premières.
 
Les producteurs de Grandes Cultures travaillent depuis plusieurs années pour développer leurs productions tout en répondant aux attentes des citoyens-consommateurs en matière de climat et de biodiversité. Les soutiens financiers publics à l’innovation doivent être poursuivis pour accélérer la mise au point de nouvelles solutions, par exemple grâce aux nouvelles techniques d’amélioration des plantes.
 
Les producteurs français de Grandes Cultures, conscients de leur responsabilité, sont prêts à produire pour répondre à tous ces enjeux. L’AGPB, l’AGPM, la CGB, la FOP et l'UNPT appellent tous les responsables politiques français et européens à remettre l’accent sans délai sur le développement de notre capacité productive.
Voir agpb.fr


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARGENT (L') : Un peu enlève les soucis, beaucoup les attire.
CONFUCIUS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 03 mars 2022 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1029 dated March 07, 2022

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Farmer with collapsed horse, 1903, by Giovanni Fattori (1825 - 1908)

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Raisonnement de la fertilisation azotée : comment la France se positionne-t-elle par rapport à ses voisins ?

En France, l’application de la Directive européenne « Nitrates » a zoné des territoires sur lesquels la fertilisation azotée des plantes cultivées doit obligatoirement se baser sur la méthode du bilan prévisionnel azoté, dite « COMIFER ». Outre l’atteinte d’un objectif de rendement, la méthode cherche à limiter au strict minimum les pertes vers l’atmosphère et les milieux aquatiques, que le plan Farm to Fork du Pacte Vert de la Commission européenne souhaite diminuer de moitié. En quoi la méthode de raisonnement française et ses niveaux de préconisation des apports d’azote se différencient-ils de ceux des pays voisins ?
Voir perspectives-agricoles.com


Epiterre, pour valoriser et produire des services environnementaux

Epiterre, c’est un partenariat entre deux structures agricoles, la FNSEA, un syndicat professionnel d’agriculteurs, et Imagin’Rural, une association intervenant dans les domaines de l’agriculture, l’environnement, l’aménagement et l’accompagnement social.

Epiterre vous propose en tant qu’entreprise, collectivité ou association de construire des projets avec les agriculteurs du territoire pour valoriser et produire des services environnementaux.

Les services environnementaux susceptibles d’être rendus sont très variés : création de zones tampons pour prévenir des inondations, préservation d'une zone de marais, plantation d'arbres et de haies sur des parcelles agricoles, implantation de jachères fleuries pour les pollinisateurs, protection d'un oiseau protégé, création d'un habitat naturel pour les chauve-souris, protection d'une source d'eau...

Notre démarche :
- Un projet environnemental « clés en main » coconstruit avec nos clients et concerté avec les agriculteurs afin de satisfaire au mieux les enjeux environnementaux et agricoles et et les besoins des clients
- Une contractualisation sur mesure avec les agriculteurs, sur un territoire cible
- Un suivi et un reporting des résultats obtenus sur le territoire visé
Voir epiterre.fr


Il Buttero, 1900, by Giovanni Fattori

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Agricivis : l'application qui facilite l'information agriculteurs-riverains

Les vendanges démarrent ? Des machines vont circuler sur la route ?
Deux clics sur l'application Agricivis, très intuitive, suffisent pour communiquer auprès des voisins proches. Il suffit de télécharger l'application pour recevoir une notification et être informé en temps.
Voir Agricivis


Pour ses 10 ans, Naïo Technologies sort Orio, un robot pour les grandes cultures, par Éloïse Boone, Terre-net Média, 14 février 2022

2022 commence avec l'arrivée sur le marché d'un nouveau robot pour Naïo Technologies. Et le petit dernier n'a rien a envier aux autres robots de la marque : Orio est à la fois multi-cultures et multi-tâches.
Voir terre-net.fr


Le Label Data-Agri, un outil pour valoriser et sécuriser les données agricoles
Lisibilité, Transparence, Maîtrise et Sécurité


Coucous de Forêt Noire
Coucou, coucou


Agriculteurs et transition agroécologique : le jeu, cet outil très sérieux

À première vue, le changement climatique n’a pas grand-chose à voir avec la frivolité du jeu, et apporte plutôt son lot de catastrophes et de prédictions inquiétantes. Pourtant, le jeu, qui consiste à se mettre à la place de, concevoir dans un monde rêvé, essayer « pour de faux », tenter, être stratégique… peut se révéler un outil précieux dans l’accompagnement de la transition agroécologique pour des acteurs faisant face à des incertitudes constantes.

Bien sûr, il s’agit de « jeu sérieux ». Comme le soulignait Clark C. Abt dès 1970, ce dernier n’est pas principalement destiné au divertissement, bien qu’il puisse être amusant : il est conçu dans un objectif d’utilité, et les mécanismes mêmes du jeu y sont exploités pour l’atteindre.

Par jeu, on n’entend pas forcément jeux vidéo : jeux de plateaux, de rôles, de cartes… sont en effet centraux par leur capacité à réunir et à échanger. Notamment en contextes agricoles, ils permettent d’imaginer des solutions pour le futur, difficilement audibles ou trop complexes à visualiser par la seule discussion.

>> Des jeux sérieux pour les agriculteurs
Depuis une quinzaine d’années, des chercheurs et acteurs du développement agricole créent ainsi de nombreux jeux sérieux à destination des agriculteurs pour les aider à aborder la transition agroécologique : pour n’en citer que quelques-uns… le Rami Fourrager, Mission Ecophyt’eau, Ruralis, Lauracle ou encore La Grange… Les agriculteurs sont amenés à y jouer pour repenser leurs systèmes, concevoir de nouvelles pratiques, transformer leurs territoires. Mobiliser La Grange par exemple, permet de mettre en débat les questionnements techniques, sociaux et sociétaux d’un territoire d’élevage pour faire évoluer collectivement ses pratiques.
.../...
Voir theconversation.com


Offre d'emploi aladin.farm by InVivo
Voir l’offre sur LinkedIn


Sciences et Pseudo-Sciences n°339 (janvier 2022)



Le magicien et la cordelette / Las Vegas Magician
Mais comment fait-il ?


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARGENT (L') : Vous faites bien d'en amasser pendant votre vie : on ne sait ce qui arrivera après la mort.
MONTESQUIEU

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux


Data Act : quelles orientations pour le « RGPD des données industrielles » ? Par Clément Bohic, 24 février 2022

La Commission européenne a publié une première ébauche du Data Act. Que ressort-il de ce texte destiné à réguler les flux de données industrielles ?

Ne pas recouper certaines données sans consentement, garantir un droit à la portabilité… Deux obligations parmi bien d’autres que la Commission européenne entend imposer à certains opérateurs de plates-formes en ligne. Plus précisément, ceux qu’elle aura qualifiés de « gatekeepers » – en français, « contrôleurs d’accès ».

Son véhicule pour procéder à cette désignation : la législation sur les marchés numériques (DMA, Digital Markets Act). Le Parlement a adopté le texte en décembre 2021. Les négociations avec les États membres ont débuté en janvier.

On retrouve ces gatekeepers – avec une référence au DMA – dans un autre texte, dont Bruxelles vient de publier une première ébauche. En l’occurrence, le Data Act. Objectif de ce règlement en puissance : harmoniser les conditions de mise à disposition et d’exploitation des données industrielles générées dans l’UE.

Les publics suivants sont concernés :

– Fabricants de produits qui génèrent de telles données
– Fournisseurs des services associés à ces produits
– Utilisateurs de ces produits et services
– Détenteurs des données (= ceux qui mettent les données à disposition)
– Destinataires des données
– Organismes publics et les institutions de l’UE
– Fournisseurs de services de traitement de ces données
.../...
Voir silicon.fr


La stratégie européenne des données (suite)

Les données sont au cœur de la transformation numérique. Elles façonnent notre façon de produire, de consommer et de vivre. L’accès à un volume sans cesse croissant de données et la capacité à les utiliser sont essentiels pour l’innovation et la croissance. L’innovation fondée sur les données peut apporter des avantages considérables concrets aux citoyens — par exemple sous la forme de la médecine personnalisée ou de l’amélioration de la mobilité — et à l’économie européenne, tels qu’une plus grande efficacité du processus d’élaboration des politiques et l’amélioration des services publics.
Voir ec.europa.eu


Le gouvernement inquiet du retard sur la 5G

Le rapport rendu par Philippe Herbert sur la 5G industrielle confirme les pires craintes de l’exécutif : la France prend du retard sur la 5G et notamment sur ses applications industrielles. Un coup d’accélérateur s’impose, mais suffira-t-il ? (…)
Voir linformaticien.com


"La Cnil récite un raisonnement juridique qui n'est pas applicable à Google Analytics" selon Me Etienne Drouard (Geste)

Pour Me Etienne Drouard, président de la commission "enjeux réglementaires" du Geste, le raisonnement juridique sur lequel la Cnil s'est appuyée pour mettre en demeure un gestionnaire de site web de se conformer au RGPD ne s'applique pas à l'utilisation des cookies.
Voir journaldunet.com


Nun with donkey, by Giovanni Fattori (1825 - 1908)

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Deep learning : définition et principes de l'apprentissage profond

Le deep learning ou apprentissage profond passe par le déploiement d'un réseau de neurones artificiel préalablement entrainé́. Il s'agit d'une pratique d'IA issue de l'apprentissage automatique ou machine learning.
Voir journaldunet.fr


Visa, American Express, Mastercard et Paypal suspendent leurs opérations en Russie

Les quatre géants des transactions financières ont suspendu leurs activités en Russie, coupant leurs réseaux sur le territoire russe, ce qui devrait avoir pour principale conséquence d’empêcher les opérations internationales, les transactions locales étant désormais gérées par la banque centrale russe.
Voir linformaticien.com


Un satellite attaqué met des milliers d’éoliennes hors de contrôle, par  Guillaume Périssat, 8 mars
2022

Un « cyber évènement » dirigé contre le satellite KA SAT a privé des milliers d’Européens de connexion à Internet. Pire encore, près de 6000 éoliennes d’Enercom se sont retrouvées en pilotage automatique, la « panne » du satellite empêchant la gestion et la surveillance à distance du parc éolien.
Voir linformaticien.com


Bouygues abandonne LoRaWAN

Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs du réseau IoT de Bouygues : l’opérateur a annoncé qu’il laissait tomber LoRaWAN à compter de décembre 2024. Dès le 1er septembre prochain, il ne sera plus possible de souscrire une offre Starter auprès d’Objenious.
Voir linformaticien.com


Comment Meta va mettre en scène le métavers grâce à l’IA

Pour le groupe de Mark Zuckerberg, l’intelligence artificielle va devenir un pilier du monde virtuel. Le défi : traduire graphiquement et en temps réel les sentiments et préférences de l’utilisateur.
Voir journaldunet.com


La data science, un monde de possibles

La data science présente de nombreuses possibilités d'applications, notamment dans l'analyse statistique et décisionnelle, et dans le machine learning et l'intelligence artificielle.
Voir journaldunet.fr




Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARGENT (L') : Y en a trop dans le sport, et y en a pas assez à côté.
Jean-Marie GOURIO

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


L'Europe doit « produire plus » pour « éviter une crise alimentaire mondiale »

L'Europe doit produire plus pour « éviter une crise alimentaire mondiale » avec l'arrêt « probable » d'une partie des exportations de céréales russes et ukrainiennes, a estimé mardi le ministre français de l'agriculture Julien Denormandie.
Voir agri-mutuel.com


92 % des agricultrices sont heureuses dans leur métier

Leurs motivations pour exercer le métier d'exploitante, de cheffe d'exploitation ou salariée agricole, leur perception de la place des femmes en agriculture, les activités qu'elles mènent aujourd'hui, leurs projets pour demain... découvrez, pour cette journée internationale des droits des femmes, le portrait des agricultrices en 2022 suite au sondage réalisé par BVA à l'occasion du Salon de l'agriculture.
Voir agri-mutuel.com


Le cours du blé flambe, faisant redouter des émeutes de la faim, par Emmanuelle Ducros

Russie et Ukraine sont sorties du marché à cause de la guerre. Ailleurs, la météo laisse envisager de mauvaises récoltes. Le tout menace l’approvisionnement des pays pauvres.

Presque 785 millions de tonnes de blé sont produites chaque année sur la planète, dont 195 millions sont exportées. Frôlant les 400 euros la tonne sur Euronext, les cours atteignent soudain un niveau inédit.
.../...
Voir lopinion.fr


Cowboys and herds in the Maremma, 1894, by Giovanni Fattori

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Yara et Engie collaborent dans l'hydrogène vert en Australie

Le géant norvégien et européen des engrais vient de s'associer au groupe énergétique français dans le domaine de l'hydrogène vert. Yara et Engie s'engagent ainsi dans une étude de faisabilité pour mettre au point une unité d'hydrogène vert intégrée au complexe d'ammoniac de Yara à Pilbara, en Australie. L'objectif est de convertir le complexe à l'hydrogène renouvelable, issu d'électricité d'origine renouvelable, alors qu'il est aujourd'hui entièrement alimenté en gaz naturel pour ses productions d'hydrogène. Ce qui lui permettrait ainsi de réduire considérablement ses émissions de CO2 pour ses productions d'engrais.
.../...
Voir usinenouvelle.com


Yara mise sur l'hydrogène vert pour décarboner la production d'engrais azotés

L'ammoniac vert, fabriqué avec de l'hydrogène obtenu par électrolyse, permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre des engrais azotés. Le fret maritime est un autre débouché, l'ammoniac pouvant servir à stocker l'hydrogène.
Voir lesechos.frv



March 3, 2022: Beginnng of the Ukrainian Exodus / Mars 2022 : début de l’exode Ukrainien




 


Du côté d'Auguste Derrière

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L’hiver 2021-2022 marqué par une sécheresse des sols et une « bombe météorologique »

En ce 1er mars, date qui marque le début du printemps météorologique, c’est le moment de faire le bilan de cet hiver 2021-2022, qui au final n’en aura jamais été franchement un. Il a surtout été marqué par un fort déficit pluviométrique et un épisode de tempête explosive, aussi appelée « bombe météorologique ».
.../...
Voir pleinchamp.com


Increasing cost of electricity / Coût en augmentation de l’électricité




 


Crise Russo-Ukrainienne : impacts sur les marchés des matières premières pour les filières animales

Cette guerre menée par la Russie en Ukraine aura des impacts considérables sur les marchés mondiaux, notamment des intrants pour les filières animales européennes, dont les coûts de production étaient déjà en très forte hausse avant l’invasion de l’Ukraine. L’origine « mer Noire » (Russie et Ukraine) fournit ainsi près de 30% du blé et 15% du maïs sur le marché mondial. La guerre aura forcément des impacts sur les exportations, ne serait-ce qu’en terme logistique. Les impacts se font déjà sentir sur les prix et pourraient surtout affecter les approvisionnements des pays du Proche Orient et d’Afrique du Nord très dépendants de cette origine. Par ailleurs, la Russie fournit aujourd’hui près de 50% des approvisionnements en gaz de l’UE, dont les prix étaient déjà avant cette crise en très forte hausse, et une part importante des engrais azotés et phosphatés, dont les prix sont alignés sur ceux du gaz. Cette lettre de conjoncture est la première que nous publions simultanément sur les sites de nos trois instituts techniques animaux, Idele, Ifip et Itavi. Comme la situation est extrêmement volatile, nous avons l’ambition de l’actualiser régulièrement.
Voir idele.fr/


Une réduction du cheptel bovin de 10% en 5 ans, en France




 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARGENT (Notre) : Les banques, je les ferme, les banquiers, je les enferme.
Vincent AURIOL

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans

> Un hommage à Jean Mouchel dans Ouest-France

> L’AEAP au Salon de l’agriculture 2022 : Norbert Doguet présentant l’AEAP aux côtés de Constant Lecoeur, secrétaire perpétuel de l’Académie d’Agriculture de France



Agenda


Invitation to the launch of Status of Digital Agriculture in 47 Sub-Saharan African Countries publication (trop tard mais intéressant ! le numérique en Agriculture est partout...)

10 March 2022 – 11h – 12h
The Food and Agriculture Organization of the United Nations and the International Telecommunication Union jointly invite interested persons to the virtual launch of a new publication, Status of Digital Agriculture in 47 Sub-Saharan Africa to be held on the 10th of March 2022 at the ICTforAg Conference.
See fao.org


Pause in the Maremma with farmers and ox-cart, 1873–75

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Séance commune de l’Académie d’Agriculture de France et de l’Académie des Sciences agraires d’Ukraine

16 mars 2022 – 14h30 – PARIS et sur youtube.com
Depuis plusieurs mois l’Académie d’agriculture de France (AAF) et l’Académie des sciences agraires d’Ukraine (NAAS) préparaient une séance commune, programmée pour le 16 mars après midi, dont le thème s’inscrivait dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Pasteur. Cette session devait débuter par la présentation des travaux du savant d’origine ukrainienne Sergei Vinogradski, invité en France par le directeur de l’Institut Pasteur pour créer à quelques kilomètres de Paris un grand laboratoire de microbiologie des sols où il élucida les mécanismes de la fixation symbiotique de l’azote de l’air et de la réorganisation de la matière organique dans les sols, permettant des progrès considérables pour la fertilisation.

Cette communication devait être présentée par Yaroslavl Godzalo, président de la NAAS ; elle devait être suivie par une intervention sur les recherches en cours sur les aspects génétiques des symbioses entre plantes cultivées et microorganismes des sols, puis par une présentation des questions concernant l’évolution de la fertilité des sols en France et en Ukraine.

L’invasion russe de Ukraine rend évidemment impossible la concrétisation de cette séance commune. Les évènements actuels qui meurtrissent l’Ukraine nous émeuvent profondément. Et nous souhaitons substituer à la session prévue initialement un témoignage de solidarité et de soutien a nos collègues, et plus largement aux acteurs de l’agriculture d’Ukraine.

Le programme de la session du 16 mars prévue de 14h 30 à 17h est ainsi modifié pour tenir compte de cette situation dramatique du peuple ukrainien.

En direct sur la chaîne YouTube de l’Académie et en présentiel au 18 rue de Bellechasse à Paris, l’Académie apportera son plein soutien à ses collègues ukrainiens, académiciens et agriculteurs, en donnant la parole à des acteurs de la coopération entre la France et l’Ukraine.



Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARGENT (Sans) : Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux, ruiné et qui n'a même plus un lit dans lequel se coucher, qu'il est dans de beaux draps ?
Trouvé sur "La Toile"

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Faut-il mettre à l'index les vins français battant pavillon russe ? Par Alexandre Abellan, 09 mars 2022

Alors que les exactions de l'armée russe à l'encontre des civils ukrainiens révoltent les citoyens européens, certains appellent à des sanctions spécifiques dans le vignoble. Complexe, la question reste à trancher individuellement.

Alors que les tournois de football internationaux excluent les équipes russes et que des distributeurs de spiritueux bannissent les vodkas russes, « il serait dommageable que seul le monde du vin ne prenne pas de sanctions contre les oligarques proches de [Vladimir] Poutine pour faire pression sur l’invasion de l’Ukraine. Peut-on, quand on est caviste ou distributeur, continuer à vendre ces vins ? » indique un lecteur languedocien à Vitisphere, estimant que le relai d’un appel vigneron à la solidarité pour le peuple ukrainien doit aller plus loin en appelant au boycott contre les propriétés russes.

Si des investisseurs russes sont effectivement présents dans les vignobles de France, la question des actifs dans le vignoble français d’oligarques russes sanctionnés est complexe à approcher. D’un point de vue purement pratique d’abord : avec le difficile recoupement entre la liste européenne des oligarques sanctionnés et les prises de participation dans des vignobles de Bordeaux, du Languedoc, de Provence… D’un point de vue éthique ensuite : « il ne faut pas confondre les riches russes francophiles qui sont propriétaires d’un château avec les oligarques proches du Kremlin » tempère un connaisseur de l’Europe de l’Est, soulignant être contre la Russie présidée par Vladimir Poutine, mais pas contre tous les Russes : « tous les Russes ne sont pas méchants. Comme tous les Ukrainiens ne sont pas bons. »
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Voir vitisphere.com


   


Du côté de pleichamp.com…Guerre en Ukraine : l’effet boule de neige sur l’agriculture française

Après deux ans de pandémie et alors que l’on aurait pu espérer voir le bout du tunnel, la guerre entre la Russie et l’Ukraine tombe comme un couperet. Les conséquences sur les marchés des matières premières sont majeures, à commencer par la flambée des prix des intrants.

Il y a deux ans, lors du dernier Salon de l’agriculture, la progression du coronavirus à travers le monde faisait la une de l’actualité, et ses conséquences sur les cours des matières premières étaient déjà palpables. Depuis, la volatilité est le maître-mot sur les marchés, et la guerre entre la Russie et l’Ukraine l’amplifie davantage. Céréales, oléagineux, fioul, gaz, engrais : face au manque de disponibilité en provenance de ces deux grands pays exportateurs, toutes les matières premières agricoles flambent, parfois à des niveaux jamais atteints. Le baril de pétrole, qui s’échangeait en négatif il y a presque deux ans, évolue désormais à plus de 110 $. Et la notion de souveraineté alimentaire, qui n’avait pas totalement disparu des discours politiques, se retrouve sur le devant de la scène.

La Russie et l’Ukraine représentent ensemble 30% des exportations mondiales de blé. En l’absence du bassin mer Noire pour les exportations, ce sont 14 millions de tonnes de blé qui manqueront au marché mondial jusqu’au mois de juillet. L’enjeu de sécurité alimentaire est grand pour de nombreux pays importateurs, qui doivent couvrir leurs besoins en se tournant vers d’autres origines. La Tunisie, le Liban et les pays d’Afrique sub-saharienne dépendent fortement des importations, notamment ukrainiennes, et leurs stocks de fin de campagne sont faibles.

>> Quel impact pour l’agriculture française ?
Près de 25% des engrais azotés importés en Europe proviennent de Russie. Le pays est aussi le premier fournisseur de gaz naturel et d’ammoniac en Europe, deux produits indispensables pour la production d’engrais azotés. La perspective de prix des engrais qui pourraient se maintenir à des niveaux élevés sur le long terme, et les inquiétudes en matière de disponibilités, pourraient déjà avoir des impacts sur la récolte 2022 en France. Les surfaces de céréales semés à l’automne ont d’ailleurs reculé par rapport à 2021.
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Voir pleinchamp.com


Acqueforti di Giovanni Fattori

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Du côté d’André Heitz

> « Si notre monde est différent... »

> Comment produire un « rapport » pourri, selon Générations Futures

> M. Jean-Paul Pelras dans : « Salon de l’agriculture : ou comment, tous les 5 ans, les candidats se souviennent des paysans »

> Santé Canada approuve COVIFENZ®, le vaccin végétal contre la Covid-19 de Medicago

> Pourquoi Annalena Baerbock fait un choix judicieux en faisant venir la responsable de Greenpeace

> Quel prix pour le blé ?

> Une cartographie du dénialisme

> « Engrais : peut-on sortir en urgence de l’ultra-dépendance à la Russie ? » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion

> 200 millions de dollars de compensation : le prix du projet bâclé d'agriculture biologique au Sri Lanka

> « Ukraine : le marché mondial des huiles de tournesol déstabilisé » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion

> Un changement d'époque ! – Ce qu'il faut faire maintenant !

> Les plastiques agricoles constituent une menace majeure pour la durabilité

> Célébrer les légumes secs : des fournisseurs majeurs de nutrition pour les personnes et le sol




Terre-net Web TV



Du côté du ministère de l’Agriculture

> « Jeunes Nature Expériences » : signature de la convention cadre au Salon international de l'agriculture

> Influenza aviaire : renforcement des mesures de protection dans les Pays de la Loire

> Signature du Contrat d'objectifs et de performance 2022-2026 du Centre national de la propriété forestière

> Emploi : signature d'une charte entre le Gouvernement et les branches professionnelles

> Trophées de l'agroécologie : les lauréats de l'édition 2021-2022 dévoilés lors du SIA2022

> Filière boulangerie : vers une diminution du sel dans le pain


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Du côté de la Fnsea

> Journée internationale des Femmes 2022 : au nom de toutes les femmes ukrainiennes !

Cette journée internationale des Femmes revêt cette année une tonalité très particulière, alors que des familles entières sont jetées sur les routes d’Ukraine, séparées, et vivent des moments de détresse inconnus en Europe depuis des décennies. C’est donc aux femmes ukrainiennes et à leur courage dans cette effroyable adversité que la présidente de la FNSEA Christiane Lambert, les membres de la Commission nationale des agricultrices de la FNSEA et le conseil d’administration, dédient cette journée, et à qui elles expriment leur solidarité, leur admiration, et leur compassion.

Profondément attachées aux valeurs familiales, les agricultrices savent activer tous les leviers de la solidarité et de l’entraide et apportent ainsi une illustration concrète à l’étude rendue publique par le Crédit agricole, à l’occasion du dernier Salon de l’agriculture : les agricultrices sont des entrepreneuses engagées, qui ont fait d’une passion leur métier. 92 % d’entre elles déclarent être heureuses de l’exercer ; une majorité–52%– est motivée par la passion du métier et par l’envie de pérenniser l’activité de l’exploitation familiale. Indépendantes, elles apprécient le fait d’être leur propre chef ; passionnées de nature, elles plébiscitent la vie au plein air à la campagne et l’opportunité de s’occuper des animaux.

Selon le dernier recensement agricole, 130 068 exploitations françaises sont aujourd’hui dirigées par des femmes (cheffe d’exploitation, coexploitante et associée), soit à peine un quart de la population des chefs d’entreprise : même si 40% des installations, en 2020, sont réalisées par des femmes–un signal encourageant pour le renouvellement des générations– les métiers agricoles doivent être rendus plus attractifs pour elles !

Cela passe notamment par une plus grande reconnaissance de leur travail (petites retraites des conjoints) mais aussi par une meilleure prise en compte des équilibres de vie (congé maternité, congé paternité…). Sur tous ces sujets, la FNSEA mène depuis des années des combats qui portent leurs fruits : allongement de 2 à 8 semaines de la durée minimale d’indemnisation du congé maternité des agricultrices (juin 2019) ; revalorisation des petites retraites des exploitants agricoles, avec une garantie de retraite minimale portée à 1 035 euros par mois (novembre 2021) ; passage de la retraite minimale des membres de la famille à carrière complète, déjà retraités et futurs retraités, de 555,50 € à 713 € par mois (janvier 2022)–le combat continue néanmoins pour obtenir une revalorisation des minima des conjoints, à carrière complète à hauteur de 75 % du Smic (942 € par mois en 2022).

Un long chemin reste donc encore à parcourir pour mettre en adéquation la passion d’entreprendre des agricultrices et les modalités concrètes des conditions d’exercice de leur métier !

(*) Sondage BVA pour le Crédit agricole, 24 janvier-8 février 2022


Du côté d'Auguste Derrière

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> Conséquences de la Guerre en Ukraine : l’Union Européenne doit remettre la souveraineté alimentaire en priorité absolue

La FNSEA tient à apporter son soutien total aux agriculteurs ukrainiens et à l’ensemble de la population du pays frappé par la guerre. Avec l’ensemble de son réseau, elle condamne l’agression menée contre un pays ami voisin de l’Europe et un partenaire incontournable de l’agriculture.

La FNSEA, par l’intermédiaire de l’association de gestion des dons agricoles, Solaal, propose le soutien des agriculteurs, premier maillon de la chaine de dons, aux associations qui coordonnent l’aide alimentaire. Elle a également informé toutes ses FDSEA des procédures à suivre pour orienter les agriculteurs qui souhaiteraient accueillir des réfugiés ukrainiens. La solidarité du monde paysan n’est pas un vain mot.

Au-delà des conséquences dramatiques humaines, cette guerre, sur le sol de l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural, a déjà des conséquences sur les marchés alimentaires mondiaux. Si le risque sur l’alimentation des européens n’est pas d’actualité, les secousses sur les marchés risquent de déstabiliser fortement certaines productions du fait des notamment de la hausse des cours de l’alimentation animale, des intrants et de l’énergie.
Cette situation met en exergue ce que la FNSEA dénonce fortement depuis son manifeste de mai 2020, le déficit de souveraineté alimentaire de l’Union Européenne et de la France.
Il est urgent de réaffirmer avec volontarisme cet objectif stratégique de l’Europe. Des actes concrets rapides sont attendus.

– En premier lieu, la logique de décroissance souhaitée par la stratégie européenne « Farm to Fork » doit être profondément remise en question. Il faut au contraire produire plus sur notre territoire, produire durablement mais produire.

– En second lieu, l’obligation dans la future PAC de consacrer 4% à des surfaces dites « non productives » doit immédiatement être remise en question.

– En troisième lieu, il convient de réfléchir immédiatement à la question de l’appui aux filières
victimes pour passer ce cap et maintenir notre potentiel de production.

– Et enfin, la FNSEA soulève la question de la gestion de la sécurité alimentaire de la population européenne et mondiale.

La Russie veut utiliser l’arme alimentaire, munissons-nous d’un bouclier alimentaire !


The avenue of trees with two children, 1890 – 1895, by Giovanni Fattori

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After Iraq invaded Kuwait other OPEC members were quick to fill the gap / Après l'invasion du Koweït par l'Irak, d'autres membres de l'OPEP n'ont pas tardé à combler le vide

 
 


4 major financial crises in Russia in 25 years  / 4 crises financières majeures en Russie en 25 ans

 
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARITHMÉTIQUE (L') : Le temps que je mets à gagner de l'argent plus le temps que je prends pour le dépenser, égalent le temps que je n'ai plus pour en jouir.
Albert BRIE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Opinions et curiosités du web (2)


Je crois que tu vas aimer (J'ai bien dit : "JE CROIS" !!!!!!)

Il y a deux mille ans, un disciple dit à Jésus :

" Seigneur, pourquoi avoir donné des oreilles aux gens puisqu'ils n'écoutent pas ?? "
 
Le Seigneur lui répondit :

"Tu verras en 2020, quand j'aurais envoyé une grande pandémie frapper le monde alors…"

Le disciple l'interrompit et dit :

 - "Alors ils écouteront ?? "

-"Non, lui dit le Seigneur, mais leurs oreilles leur serviront pour retenir leurs masques ! "

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Two exodus by V. Putin / deux exodes provoqués par Poutine

 
 


Guerre en Ukraine et présidentielle 2022 : « Rarement un événement extérieur aura autant dévoilé les impostures »

Le déclenchement de la guerre en Ukraine au beau milieu de la campagne présidentielle française a mis le théâtre politique français sens dessus dessous. Des acteurs qui pensaient tenir le haut du pavé sont soudain pris à revers.

Suivre notre live : Guerre en Ukraine, en direct : un convoi militaire russe d’une soixantaine de kilomètres se dirige vers Kiev
À gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui espérait creuser l’écart avec ses concurrents, a le plus grand mal à justifier l’aveuglement dont il a fait preuve à l’égard de Vladimir Poutine, qu’il décrivait naguère comme une victime injustement agressée par l’OTAN. L’antiaméricanisme qui sert de grille de lecture à l’« insoumis » ne saurait tout justifier. Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts) et Anne Hidalgo (Parti socialiste), devenus les défenseurs les plus zélés du peuple ukrainien, se font fort de le lui rappeler depuis quelques jours, espérant au passage rééquilibrer un tant soit peu la balance électorale en leur faveur.

A droite et à l’extrême droite, l’explication est tout aussi musclée entre Valérie Pécresse et ses deux concurrents, Eric Zemmour et Marine Le Pen (Rassemblemant national), qui n’ont cessé de faire les yeux doux à l’autocrate, de l’excuser, de plaider sa cause. « Poutine le patriote », vantait, il y a peu, le chef de file de Reconquête !, Poutine auquel la candidate d’extrême droite avait rendu visite en mars 2017, un mois avant le premier tour de la présidentielle, pensant en faire un parrain de choix. Bas les masques !

Débusqué aussi François Fillon, qui siégeait au conseil d’administration de deux groupes pétroliers russes dont l’un proche de Vladimir Poutine. Alors que ce dernier venait de déclencher les hostilités, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy lui trouvait encore des excuses. Ce n’est que sous l’opprobre qu’il s’est résolu à démissionner de ses mandats. Fossoyeur de la droite lors de l’élection présidentielle de 2017, il était en train de plomber la campagne de celle qui tente cahin-caha de relever le flambeau.

>>> Coupable faiblesse
Rarement un événement extérieur aura autant mis à nu les acteurs et dévoilé les impostures. Les thuriféraires de la voix singulière de la France, les contempteurs de l’Union européenne (UE) sont tombés dans le piège poutinien. Ils se disaient gaulliens. Ils n’ont fait que démontrer leur coupable faiblesse à l’égard d’un dirigeant doté de l’arme nucléaire et qui n’en fait qu’à sa tête.

D’aucuns s’inquiètent que la campagne présidentielle, qui a tant de mal à prendre, puisse être phagocytée par la guerre en Ukraine. Il faut au contraire s’en réjouir car l’événement, par sa brutalité, a pour effet de remettre les pendules à l’heure. La France est devenue dangereusement vulnérable. Si elle veut compter dans les affaires du monde, elle doit s’en donner les moyens. Par deux fois sous ce quinquennat, l’alerte a sonné.
…/…
Françoise FRESSOZ
Voir lemonde.fr


Les vieux amis de V. Poutine : Zemmour, Le Pen et Mélenchon, adorateurs de tyrans…

« Aujourd’hui, c’est bas les masques. Comme vous, j’ai entendu Mme Le Pen nous dire, “M. Poutine porte, à travers la politique menée en Russie, le programme que nous voulons pour la France”. J’ai entendu Eric Zemmour nous dire “je rêverais d’un Poutine français”. Honte à eux ! »
Valérie Pécresse (LR)

Jean-Luc Mélenchon n’est jamais en retard d’une complaisance vis-à-vis de Poutine. Il reprend à son compte les arguments de la propagande russe selon lesquels, au fond, Poutine aurait été poussé par l’OTAN à agresser militairement l’Ukraine.
Yannick Jadot (EELV)
 
Apparaît ainsi au grand jour de façon assumée un accord politique avec les objectifs de Poutine, une complaisance pour les dictatures et un renoncement à défendre la démocratie. »
Delphine Batho (EEEV)

J’observe avec la plus grande des inquiétudes, de l’extrême droite à l’extrême gauche, des responsables politiques qui trouvent en toutes circonstances des excuses à Vladimir Poutine.
Anne Hidalgo (PS)

Voir lemonde.fr


Le bilan de Poutine à la tête de la Russie est une longue descente aux enfers d’un pays dont il a fait un agresseur

Pour rendre à la Russie son statut de grande puissance militaire, le chef du Kremlin a sacrifié tout le reste. Il règne aujourd’hui sur une économie bloquée et un pays en guerre dont il a étouffé l’innovation et la créativité
Sylvie KAUFFMANN
Voir lemonde.fr


King Dollar / Roi Dollar

 
 



A first thought for today

Concentrate all your thoughts upon the work at hand. The sun's rays do not burn until brought to a focus.
Alexander Graham BELL, inventor (1847-1922)


A second thought for today

Unless someone like you cares a whole awful lot, nothing is going to get better. It's not.
Dr. SEUSS, author and illustrator (1904-1991)


A third thought for today (strange for me! – GW)

The basis of all animal rights should be the Golden Rule -- we should treat them as we would wish them to treat us were any other species in our dominant position.
Christine STEVENS, activist and conservationist (1918-2002)


Scientific News – The UEAA “Best Scientific Abstracts Competition”

This new scientific competition opens on January 2022 and relies on the Best Scientific Abstracts selected by UEAA member Academies. Member Academies are invited by the UEAA Steering Committee to select their best Abstracts of a given period according to their own choice: year, semester, term or month (but no more than one per month per Academy) and send them by a member of the Governance of the given Academy to the President of UEAA (guram_aleksidze@yahoo.com).

At the end of the year, three Prizes will be awarded for the best three Abstracts judged by an international Jury selected by the UEAA Steering Committee. The winners will receive an award “The UEAA Best Scientific Abstract Prize”.
See ueaa.info

Money Market Stress / Stress des marchés monétaires

 
 



e-Agriculture, a global community of practice that facilitates dialogue, information exchange and sharing of ideas related to the use of information and communication technologies (ICTs) for sustainable agriculture and rural development

The mission of e-Agriculture is to facilitate the discussion on the adoption and use of ICTs and digital innovations in agriculture, forestry, fisheries, natural resource management and rural development.

e-Agriculture was born out of Action Line C7 ICT Applications: e-agriculture from the World Summit on the Information Society (WSIS). The Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO of the UN) was assigned as facilitator of this action line and also took up the role of the facilitation of the e-Agriculture Community of Practice
See fao.org


Two exodus by V. Putin / deux exodes provoqués par Poutine

 
 


Companies known as EV constructors / Sociétés connues come constructeurs de véhicules électriques

 
 


Australian rivals and Brexit barriers leave UK farmers on stony ground

Talk at this week’s NFU conference will be alive with financial, labour and competition concerns.
.../...
The industry is grappling with worker shortages following Brexit and Covid, when many European workers went back to their home countries. A shortage of workers has already resulted in unpicked fruit being left to rot in fields, and a cull of healthy pigs on farms because of a lack of staff at slaughterhouses. An estimated 35,000 animals have been killed and won’t enter the food chain.

All this is taking place before farmers feel the impact of the UK’s post-Brexit trade deals with food-producing nations Australia and New Zealand, which will see their exporters theoretically able to send limitless amounts of lamb, beef and dairy produce to the UK within 15 years.

These are bitter pills to swallow for an organization which backed staying in the EU before the Brexit vote.
.../...
See theguardian.com


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 


Denialism: what is it and how should scientists respond? By Pascal Diethelm, Martin McKee, in European Journal of Public Health, Volume 19, Issue 1, January 2009, Pages 2–4,

Black is white and white is black
HIV does not cause AIDS. The world was created in 4004 BCE. Smoking does not cause cancer. And if climate change is happening, it is nothing to do with man-made CO2 emissions. Few, if any, of the readers of this journal will believe any of these statements. Yet each can be found easily in the mass media.

The consequences of policies based on views such as these can be fatal. Thabo Mbeki's denial that that HIV caused AIDS prevented thousands of HIV positive mothers in South Africa receiving anti-retrovirals so that they, unnecessarily, transmitted the disease to their children.1 His health minister, Manto Tshabalala-Msimang, famously rejected evidence of the efficacy of these drugs, instead advocating treatment with garlic, beetroot and African potato. It was ironic that their departure from office coincided with the award of the Nobel Prize to Luc Montagnier and Françoise Barré-Sinoussi for their discovery that HIV is indeed the case of AIDS. The rejection of scientific evidence is also apparent in the popularity of creationism, with an estimated 45% of Americans in 2004 believing that God created man in his present form within the past 10 000 years.2 While successive judgements of the US Supreme Court have rejected the teaching of creationism as science, many American schools are cautious about discussing evolution. In the United Kingdom, some faith-based schools teach evolution and creationism as equally valid ‘faith positions’. It remains unclear how they explain the emergence of antibiotic resistance.

Elsewhere, the hand of powerful corporate interests can be seen. It took many decades for the conclusions of authoritative reports by the US Surgeon General3 and the British Royal College of Physicians4 on the harmful effects of smoking to be accepted, while even now, despite clear evidence of rapid reductions in myocardial infarctions where bans have been implemented, there are some who deny that second-hand smoke is dangerous.
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See doi.org
See academic.oup.com


When www.humanprogress.org launched on October 30, 2013, the launch was accompanied by an essay I penned in the Reason magazine titled, “Human Progress: Not Inevitable, Uneven, and Indisputable.” By Marian Tupy, editor of HumanProgress.org

In the article, I briefly described the progress that humanity has made over the last two hundred years or so. Empirical evidence, I argued, clearly shows that compared to the previous 300,000 years of Homo sapiens’ existence, our recent advancement has been staggering.

In merely 0.08 percent of our time as a separate species, we became vastly richer, healthier, and more knowledgeable. The average global income, which was practically stagnant for millennia, rose by a factor of 14. Instead of dying at the age of 30, we can look forward to living into our late 70s. Widespread illiteracy, ignorance, and superstition have been, to a great degree, replaced by a more scientific and rational outlook that helped us to eliminate ancient diseases, like smallpox, create the iPhone, and send people to the moon.

Above all, we became more moral. Two hundred years ago, slavery was widespread; women were without the vote or equal protection under the law; homosexuals were imprisoned or worse; people of different religions were routinely discriminated against; the circle of empathy did not extend far beyond the family – let alone to other nations, races or, for that matter, animals, which were tortured for fun. And that was the “moral situation” in the most civilized countries on the planet.       

What a vastly different and more moral world we have created! In the United States, Americans elected a black man to the nation’s highest office. In much of Europe, women preside over many a government. Gay youths take their same-sex partners to the prom. Hundreds of billions of dollars flow from rich countries to the poor to alleviate hunger and disease. Cruelty to animals is frowned upon or punished outright.

But I also noted that human progress was uneven and far from inevitable. Gale Pooley and I recently revisited that subject in Superabundance, which will come out in August. We wrote,

    The “line” of progress is jagged, not smooth. Western Europe, for example, experienced tremendous economic, political, technological, scientific, and medical advances during the century that separated the end of the Napoleonic Wars (1803-1815) and 1914, only to descend into the barbarism of World War I and World War II. Yet Europe rebounded, just as it did after the fall of Rome and the subsequent Dark Ages. There are, in other words, rational grounds for cautious optimism. But optimism should not be confused with inevitability. We could yet destroy our civilization through human action, such as nuclear war, or watch helplessly as an asteroid hurls through the sky and wipes out most of the life on Earth.

When we wrote those words, we could not have imagined that Europe, the continent of my birth, would yet again be mired in a bloody war. The long-term decline in all types of violence – including homicide, genocide, and international conflict – is very real and has been part and parcel of moral progress. The savage invasion of Ukraine by the Russian military does not negate that long-term trend, but it is a reminder of the fragility of human accomplishment. With every fiber of my body, I still believe that the future of humanity will be ever better. But, as we also noted in Superabundance, it will never be perfect.

    Progress does not mean that we will ever reach a paradisiacal end state where everything will be optimal for everyone everywhere. New problems will arise, and they will have to be solved, however imperfectly, by future generations. As such, the world will never be a perfect place. After all, the beings who inhabit it are themselves imperfect. As the German philosopher and advocate of gradual human progress Immanuel Kant (1724-1804) observed in 1784, “From such crooked timber as humankind is made of nothing entirely straight can be made.”

The Russian onslaught on a peaceful people confirms the crookedness of human nature, but our flaws do not negate our ability to create beauty, prosperity, and peace. As we watch the conflict in Ukraine unfold and spare a thought for all the other conflicts in the world today, let us remember the causes of progress – including reason, science, freedom, and humanism. Let us be grateful for what we have and recommit ourselves to the defense of the values and institutions that have made liberal societies the best places on Earth.
See humanprogress.com


Costumi toscani (barroccio), de Giovanni FATTORI

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Covid has reset relations between people and robots: Machines will do the nasty jobs; human beings the nice ones

Robots have been around for six decades or so. Originally, they were simple devices which did as they were told, working on assembly lines in, well, a robotic manner. They were often kept in cages, like zoo animals, to stop people getting too close. And for similar reasons. They were dangerous. If a mere human being got in the way of a swinging robotic arm, so much the worse for the human.

Since then, they have got vastly more dexterous, mobile and autonomous. They are also more collaborative. There are now over 3m robots working in factories across the planet, according to the International Federation of Robotics, a worldwide industry association. Millions more move goods around warehouses, clean homes, mow lawns and help surgeons conduct operations. Some have also begun delivering goods, both on land and by air.

The pace of automation is likely to accelerate, for two reasons, a panel of robotics experts told the 2022 meeting of the American Association for the Advancement of Science (aaas), held for the second year running in cyberspace, rather than in Philadelphia, as originally planned. The first reason is that covid-19 has created social changes which look likely to endure. The “Great Resignation”, in which millions around the world have quit their jobs, may in part be a consequence of lockdowns creating new opportunities for home working. These so-called lifestyle choices about which jobs to do, together with creaking supply chains and a boom in e-commerce, have left warehouses and many other businesses struggling to recruit workers.

>> Universal robots
The second reason is that the bots are getting better. Instead of just moving goods in warehouses to human “pickers”, who then put items into bags for home delivery, they are learning to do the picking and packing for themselves. In factories, they are stepping out of their cages and, equipped with advanced sensors and machine learning, a form of artificial intelligence (ai), are going to work alongside people. Such robots will increasingly help out in other places too, including hospitals, and in roles, such as caring for an ageing society—which, post-covid, has got used to a more techno future for health care, with “telemedicine” via remote doctors and health-monitoring mobile-phone apps.
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See economist.com



Angela Davis on the power of protest: ‘We can’t do anything without optimism’, by by Simon Hattenstone (Sat 5 Mar 2022)

In 1972, the former Black Panther was facing the death penalty. Five decades after the campaign for her release went global, she still believes people are the ‘motors of history’.
See theguardian.com


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 



Why Vladimir Putin has already lost this war, by Yuval Noah Harari (Mon 28 Feb 2022)

The Russians may yet conquer Ukraine. But Ukrainians have shown in the past few days that they will not let them hold it
See theguardian.com


The week where decades happened: how the west finally woke up to Putin, by Patrick Wintour (Fri 4 Mar 2022)

From Germany’s shock military spending rise to sanctions unity, leaders have come together over the war in Ukraine.
See theguardian.com


Why Russia appears to be losing the information war to Ukraine (March 08, 2022)

Moscow is increasingly using harsh tactics to control information about the war in Ukraine, such as banning Facebook and passing a law that could jail journalists and others for promoting what it calls "fake news" about its military. Chris Krebs, former director of the U.S. Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, joined CBS News' Anne-Marie Green and Vladimir Duthiers to discuss the latest developments.
See cbsnews.com


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




The baker (Jewish joke)

A young Jewish boy, being an obedient son, goes to the bakery to deliver a message from his mother to a very busy and very overworked baker.

As the baker is working, the boy yells out, “My momma says there was a fly in the raisin bread.”

The baker continues at his task, hardly taking notice.

So the boy yells out again, “My momma says there was a fly in the raisin bread.”

The baker, wishing to put an end to the nuisance, says,

“Fine. So bring me the fly, I’ll give you a raisin.”


   

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