Du côté du web et de l’informatique agricole n° 16 du 17 août 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 16 du 17 août 2023

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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 16 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 17 août 2023



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Une ressource trop méconnue.
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Avant l'informatique et la bureautique

14/08/2023

Beaucoup de tracteurs sont sortis de cette usine de Vierzon
 



La mer qu'on voit danser...

14/08/2023

Ceci étant, le réchauffement de notre planète est une réalité parfaitement mesurable et mesurée !

 



 
Opinions et curiosités du web (1)



Les quartiers populaires sont une “France profonde” qu’on ne reconnaît pas comme telle ? Par Frédéric Sarkis, Délégué Renaissance dans les Hauts-de-Seine

Plutôt que de reléguer les « jeunes des cités » dans un statut de voyous ou de victimes, il faut stopper la machine infernale qui concentre les flux d’immigration, et donc les difficultés, sur certains quartiers, soutient Frédéric Sarkis, enseignant-chercheur et délégué Renaissance dans les Hauts-de-Seine.

Les journées d’émeutes que nous avons connues, liées au meurtre de Nahel M. par un policier le 27 juin, ne sont pas une révolte, mais une conséquence de la désagrégation de notre société. La montée de l’hyperindividualisme, la perte de tout sens du collectif, la recherche du plaisir et de l’excitation, en particulier à travers les réseaux sociaux, sont des maux généralisés. Il y a un mal-être français, conséquence d’un choc culturel entre une culture et des traditions héritées des Lumières et du progrès, et une évolution de la modernité face à la mondialisation, marquée par un capitalisme agressif flattant le plaisir jusqu’à brûler la planète sur laquelle on vit.

Cette colonisation culturelle n’est pas due à l’immigration. Elle est une « autocolonisation » par une évolution de notre propre culture, transformée par la mondialisation et les nouveaux moyens de communication. Le sentiment de perte des valeurs et de malaise identitaire est réel, même si beaucoup se trompent sur la cause de celui-ci. L’immigration n’explique pas le mal-être culturel, mais les Français issus de cette histoire en subissent doublement les effets et c’est peut-être pour cela que les émeutes sont nées et ont été plus fortes dans les quartiers.

Ce n’est pas dans le monde arabe que ceux des jeunes qui « zonent » ou « dealent » dans les cités ont appris à s’habiller en streetwear ou à écouter du gangsta rap. Ni à devenir des délinquants ou à multiplier les incivilités. Non, c’est bien en France. Les classes populaires sont celles qui ont le moins de protections pour résister à la sous-culture qui sévit, amplifiée par les réseaux sociaux. Arrêtons d’essentialiser ces dits « jeunes de cités » en les reléguant dans un statut de voyous ou de victimes. Les quartiers populaires sont une « France profonde » qu’on ne reconnaît pas comme telle.

>>> Retrouver l’unité de notre nation

La quasi-totalité des parents peinent à enseigner la valeur du travail à leurs enfants, ou à contrôler leur temps de connexion sur les réseaux sociaux. Imaginez des parents qui ont moins de moyens culturels et financiers, et qui habitent dans des quartiers où cette sous-culture règne dans la rue. Malgré cela, il y a beaucoup d’espoir et de réussite dans ces lieux, car l’envie de réussir y est souvent plus forte. D’ailleurs, de plus en plus, les jeunes qui en sont issus réussissent professionnellement dans tous les domaines d’activité.

Le départ de ces quartiers des membres des classes moyennes ou de ceux qui se sont intégrés socialement et économiquement n’a pas réglé les problèmes. En effet, on a pu constater que ceux qui partaient étaient continuellement remplacés par d’autres, pour la plupart en provenance des classes populaires, souvent originaires de pays aux mains de dictatures et beaucoup plus pauvres, avec un niveau d’éducation bien moindre. Nous avons inventé, en fait, des machines à produire des nouveaux « Français profonds » qu’il s’agit d’intégrer ou de former, pour reprendre le vocable et l’ambition des « hussards de la République ».

Nous devons stopper cette machine infernale. Et pour cela, il faut d’abord que les flux d’immigration ne se concentrent pas sur certains quartiers, afin de laisser les populations de ces quartiers réussir leur ascension sociale. Car le souci aujourd’hui n’est pas le fait que l’ascenseur soit cassé, mais qu’on envoie trop de monde au même étage, dans la même cabine. La réponse ne consiste plus à créer des postes de travailleurs sociaux ou, pour ceux qui n’auraient pas la chance de le devenir, des « grands frères ». Elle n’est pas non plus de reproduire à l’infini des plans Borloo [nom donné à un projet présenté en 2004, ainsi qu’à un rapport soumis en 2018 à Emmanuel Macron, finalement écarté par ce dernier] – en accroissant de manière inflationniste les fonds de la politique de la ville, souvent détournés par les collectivités locales pour alléger leurs budgets jeunesse, sport ou culture.

Il faut viser à dédensifier les quartiers pour les ouvrir aux autres et permettre de retrouver l’unité de notre nation dans le respect de sa diversité. Cela en favorisant les réussites individuelles, en particulier dans le secteur de l’éducation et de l’emploi. À l’image des « emplois francs », exonérés de charges sociales, créons par exemple des « parcours scolaires francs », en faisant en sorte que tout élève en provenance des quartiers populaires apporte une allocation supplémentaire au lycée qui le reçoit, qu’il soit public ou privé.

Frédéric Sarkis est enseignant-chercheur et délégué Renaissance dans la 1re circonscription des Hauts-de-Seine.
Voir lemonde.fr


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

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Famille de paysans dans un intérieur / Peasant family in an interior, 1642, par Louis Le Nain (1593-1648), musée du Louvre

01 - 14/08/2023
 



Repas paysan / Peasant meal, par Louis le Nain (1593-1648)

02 - 14/08/2023
 



« Pesticides : la grande illusion de la protection des agriculteurs » de Stéphane Horel, paru dans le journal Le Monde du 16 février 2023, critiquant vivement les équipement de protection individuelle (EPI) utilisés lors de l'application de produits phytosanitaires dans les champs

Je suis loin d'être un spécialiste mais il me semble que cet article présente la question de la protection des agriculteurs utilisateurs de produits phytosanitaires sous un angle nettement complotiste, loin d’une information équilibrée. Ainsi il conclut que :

« C’est un monde de meurtriers sans méchanceté [sous-entendu sociétés phytosanitaires, distributeurs de produits phytosanitaires, agences d’évaluation…] et de victimes sans haine [sous-entendu, ces grands nigauds de paysans]. ».

Je suis pour ma part persuadé que tous les acteurs s’accordent sur la nécessité d’améliorer, sans arrêt, les connaissances et la sécurité des utilisateurs de produits phytosanitaires (associés dans ce papier à l’agriculture intensive, comme si toutes les autres agricultures y compris l’agriculture biologique n’en utilisaient pas !).

Dans cette enquête, il n’est jamais fait référence au progrès continu recherché aussi bien par que les agences d’évaluation que par les entreprises avec par exemple le développement récent du système EasyConnect de bouchons sécurisés, des pulvérisateurs équipés de buses capables de réduire la dérive de 65 à 90%, de la visionique permettant d’appliquer automatiquement le traitement sur les adventices présentes et non en généralisé sur toute la surface du champ…

Les spécialistes des produits de protection des cultures qui connaissent l'histoire des produits phyto, aiment à juste titre à rappeler que nos grands-parents utilisaient l’acide sulfurique, l’arsenic ou l’acide cyanhydrique pour protéger leurs cultures !

Il n’est pas non plus fait mention des coefficients de sécurité (x 100 voire x1000) appliqués lors de l’évaluation pour fixer les niveaux d’exposition.

Le message distillé par ce document, renforcé par des intertitres à sensation (
Exemple : « Six pathologies graves », « Des produits faits pour tuer »), incite à penser que par négligence ou aveuglement ou soif de profits, les protagonistes de la protection des cultures laissent se perpétrer un empoisonnement collectif.

Il transpire le mépris vis-à-vis des agriculteurs, des personnels des sociétés de produits phytosanitaires et des personnels des agences d’évaluation de ces produits.

Ce message est aussi en contradiction avec les conclusions de l’étude Agrican sur une cohorte de 180000 assurés agricoles (actifs et retraités), la plus importante au monde et qui montre une sous mortalité pour la population agricole par rapport à la population générale du même département et du même âge avec moins d’Alzheimer ou de Parkinson, d’infarctus ou d’AVC ou de maladie respiratoire.

Il est sans doute dommage que l’excellent Pierre Lebailly qui a dirigé cette étude Agrican, ne la mentionne pas alors que la thèse avancée aujourd’hui nous parait en contradiction avec les résultats d’Agrican.

Par ailleurs cet article de S. Horel semble inspiré de la 2ème partie de l’ouvrage « Pesticides : comment ignorer ce que l’on sait », de J-N Jouzel, non seulement par son thème, mais aussi par son narratif. Le caractère désordonné et répétitif de cet ouvrage avait pourtant de quoi alerter S. Horel, mais cela n’a manifestement pas été le cas.

Enfin, il faudrait nous expliquer en quoi il serait illégitime de conseiller aux agriculteurs de se protéger, quand on sait que c'est le cas de toutes les professions à risque, des policiers et des pompiers (par les temps qui courent !) aux médecins en passant par les égoutiers et les apiculteurs.

Chacun peut comme S. Horel privilégier le « cherry picking » dans les informations disponibles afin de réaliser un dossier uniquement à charge. Cette méthode ne laisse aucune place à un débat équilibré.

Voir lemonde.fr


“Have you heard the awesome news? The end of the world is almost here. It begins on May 21, 2011. The Bible guarantees it.”

   



Arthur Rimbaud

Je connais mal Rimbaud... Mais ce poème me dit que je vais y remédier...

Il existe des poésies qui m'aident, moi athée, à approcher la foi (Victor Hugo, Francis Jammes, Pierre Emmanuel, Marceline Desbordes...).

Il en existe qui devraient aider les chrétiens à comprendre les mécréants : celui-ci en est.

Rimbaud haïssait la religion : est-il possible de trouver ailleurs une telle qualité de dégoût de la bigoterie, un tel piétinement de la servitude des malheureux face à la religiosité ?

Cette vigoureuse charge fâchera ou réjouira : de toutes façons, elle vous fera réfléchir !

 

Les pauvres à l’église, de Arthur Rimbaud, 1871 (1854 - 1891)

Parqués entre des bancs de chêne, aux coins d'église
Qu'attiédit puamment leur souffle, tous leurs yeux
Vers le chœur ruisselant d'orrie et la maîtrise
Aux vingt gueules gueulant les cantiques pieux ;

Comme un parfum de pain humant l'odeur de cire,
Heureux, humiliés comme des chiens battus,
Les Pauvres au bon Dieu, le patron et le sire,
Tendent leurs oremus risibles et têtus.

Aux femmes, c'est bien bon de faire des bancs lisses,
Après les six jours noirs ou Dieu les fait souffrir !
Elles bercent, tordus dans d'étranges pelisses,
Des espèces d'enfants qui pleurent à mourir.

Leurs seins crasseux dehors, ces mangeuses de soupe,
Une prière aux yeux et ne priant jamais,
Regardent parader mauvaisement un groupe
De gamines avec leurs chapeaux déformés.

Dehors, le froid, la faim, l'homme en ribote :
C'est bon. Encore une heure ; après, les maux sans noms !
- Cependant, alentour, geint, nasille, chuchote
Une collection de vieilles à fanons :

Ces effarés y sont et ces épileptiques
Dont on se détournait hier aux carrefours ;
Et, fringalant du nez dans des missels antiques,
Ces aveugles qu'un chien introduit dans les cours.

Et tous, bavant la foi mendiante et stupide,
Récitent la complainte infinie à Jésus
Qui rêve en haut, jauni par le vitrail livide,
Loin des maigres mauvais et des méchants pansus,

Loin des senteurs de viande et d'étoffes moisies,
Farce prostrée et sombre aux gestes repoussants ;
- Et l'oraison fleurit d'expressions choisies,
Et les mysticités prennent des tons pressants,

Quand, des nefs où périt le soleil, plis de soie
Banals, sourires verts, les Dames des quartiers
Distingués, - ô Jésus ! - les malades du foie
Font baiser leurs longs doigts jaunes aux bénitiers.


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 


Dame faisant la charité, 1863, par Léon Bonnat

 



Le "Sylvatorium" du Capucin, à l’ombre du Capucin, beau dyke volcanique dominant la petite ville de Mont-Dore, au pied du Puy de Sancy

Il vous faut essayer d’agrandir au besoin ces photos que j’ai prises au Sylvatorium du Capucin. J’ai adoré me promener autour de Mont-Dore, et je n’ai pas eu besoin de mesurer les vibrations émises par les arbres. Le concept de sylvothérapie m'échappe complètement, aussi bien que celui de "sylvatorium".

La collaboration de l’Inrae à ce projet ne valide sans doute pas ces "calembredaines" comme on disait autrefois.

   



L’instrument permettant de mesurer les vibrations de la forêt (?!?)

   



Les couleurs de la forêt

   



Les vibrations de la forêt

   



Pour se reposer – Station 1

   



Pour se reposer – Station 2

   



Pour se reposer – Station 3

   



Patrimoine religieux en péril : la messe n'est pas dite… Un sujet majeur pour beaucoup de communes rurales
Voir senat.fr


« Il existe un certain surdimensionnement du patrimoine mis à disposition de l’Église catholique par rapport à l’usage qu’elle en fait

Une tribune parue dans Le Monde des sénateurs Catherine Morin-Desailly (Union centriste, Seine-Maritime), Pierre Ouzoulias (Parti communiste, Hauts-de-Seine) et Anne Ventalon (Les Républicains, Ardèche)

Face à la baisse de la pratique cultuelle, se pose la question du devenir des églises. Dans une tribune au « Monde », les sénateurs Catherine Morin-Desailly (Union centriste, Seine-Maritime), Pierre Ouzoulias (Parti communiste, Hauts-de-Seine) et Anne Ventalon (Les Républicains, Ardèche) en appellent au développement d’activités ouvertes aux non-pratiquants.

Il existe une contradiction entre l’intérêt considérable que portent les populations à leur patrimoine religieux et les difficultés de son entretien et de son animation, dans le contexte d’une baisse sans précédent de la pratique religieuse. Dans les villages, la ruine ou la disparition de l’église est souvent ressentie avec la même angoisse que la fermeture de l’école. Mais quelle est l’ampleur du phénomène ?

Le ministère de la culture dispose d’une bonne connaissance des édifices protégés au titre des monuments historiques. En revanche, depuis 2004 et le transfert des services chargés de l’inventaire du patrimoine culturel aux collectivités régionales, l’État s’est privé des moyens d’établir un tableau d’ensemble de la situation des églises qui ne bénéficient pas de ce statut. Pour disposer d’une statistique nationale, il faut se tourner vers une association, l’Observatoire du patrimoine religieux, qui poursuit un ambitieux programme de recensement.

L’Observatoire estime que ce patrimoine est riche d’environ 100 000 édifices – en grande majorité catholiques. Plus de 40 000 appartiennent aux communes. Cinq cents sont totalement fermés et entre 2 500 et 5 000 seraient dans une situation sanitaire préoccupante ou risqueraient d’être détruits ou vendus, soit 5 % des édifices religieux au maximum. C’est finalement peu, et cette estimation conforterait le sentiment général d’un patrimoine cultuel français en relativement bon état.
.../...
Pour la France, le colloque organisé au Sénat, en juin, par l’Institut Pèlerin du patrimoine a confirmé qu’il existe une volonté forte des collectivités, de l’Église et des associations de défense du patrimoine de travailler à la conservation des églises, tout en organisant leur « resocialisation » par des « activités compatibles » avec le culte.

La Conférence des évêques de France lancera en septembre ses États généraux du patrimoine religieux. Il lui revient de proposer le cadre pour ces deux missions indissociables.

Voir lemonde.fr


OGM : l’Union européenne réglemente, encore et toujours ! Par André Heitz (la réglementation est indispensable bien sûr, encore faut-il que chacun tienne compte des avancées des sciences et techniques - GW)

Quand l'amélioration des plantes traditionnelles « dont la sécurité est avérée depuis longtemps » déraille". Voici un petit recueil d'anecdotes sur les quelques déboires de la création variétale, les pommes de terre Lenape et Magnum Bonum, le céleri super-allergène...
Voir contrepoints.org


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com



Belarusian connection revealed in children’s abductions from Ukraine, by Georgi Gotev, Belarusian Investigative Center

A coalition of Belarusian investigative journalists based abroad has identified officials cooperating with the Russian authorities in children’s abductions from the occupied territories of Ukraine and their indoctrination.

Shortly after Russia’s full-scale invasion of Ukraine in February 2022, the country began to forcibly remove children from occupied territories, assimilating them into Russian life and creating barriers to reunification with their families. According to the Ukrainian project Children of War, almost 20,000 were deported to Russia.
.../...
See euractiv.com


Fin du Sida grâce aux thérapies antirétrovirales / End of AIDS thanks to Active Antiretroviral Therapies

Mon sentiment (GW) : cette annonce de la fin du sida qui aura été une malédiction pour une génération qui a été décimée, et qui a poursuivi les suivantes pendant plus de 40 ans, est un événement, de même que la victoire contre le coronavirus… Cette annonce devrait nous convaincre que nous pourrons surmonter les difficultés liées au changement climatique, la décarbonation des énergies... Certes, les techniques ne suffisent pas mais elles nous aident beaucoup !


 

 


 

 




Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick Bourgault

Une bonne partie des photos ont été prises dans les bourgs des campagnes...

Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures.

L’itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d’une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie.

Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent.

L’humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du cœur.


Pour commander…



Lettre à Mathilde Panot, députée Nupes, spécialiste du climat [par J.-P. Pelras]

Madame,

vous avez récemment déclaré sur France Info, concernant les retenues d’eau, plus communément appelées “bassines”, qu’elles étaient une idée de Pinochet. Évidemment tant qu’à faire, et même si les cratères de volcans éteints étaient déjà utilisés 3 000 ans avant Jésus Christ, autant attribuer à ceux qui osent braver la pensée écologique ambiante, quelques réalisations dictatoriales servant ou non à collecter l’eau de pluie.

Vous devriez, à ce titre, condamner les barrages, puisque Franco en fit implanter un peu partout en Espagne, mais aussi les autoroutes dont Hitler était un adepte fervent et, entre autres édifications despotiques, quelques ponts dont le plus long du monde, celui de Danyang Kunshan, se situe en Chine, pays réputé pour ses penchants démocratiques…

Tout est bon chez les nouveaux ambassadeurs du climat pour nous rappeler où se situe le camp du bien et celui du mal, quitte à verser dans la comparaison grossière tant qu’elle n’effleure pas le culte de Trotski, Castro et autre Chavez, chers au chef de file d’une France insoumise dont la sympathie envers certains autocrates n’est plus à démontrer. Ou comment le climat est devenu ce fonds de commerce dont une certaine gauche, qui n’en est plus à un paradoxe près, s’est subitement emparée.

Lors de cette émission, vous avez d’ailleurs déclaré : “Nous avons connu les 7 jours les plus chauds sur les 100 000 dernières années”. Affirmation rapidement contrée par ceux qui vous ont rappelé que les relevés de températures détaillés existaient depuis seulement 1850. Ensuite, bien évidemment, il faudrait remonter à la période précédant les cent derniers millénaires et ce qui correspondait soi-disant (avec un delta de 90 000 ans…) à une période glaciaire. Un saut dans le temps qui n’entre peut-être pas dans votre champ de compétences scientifiques, sachant qu’à cette époque l’activité humaine, que vous fustigez à l’avenant, était bien entendu plus qu’anecdotique.

Mais revenons à ce et à ceux qui impactent le climat, responsables selon vous (avec la police pour d’autres aléas…) des menaces qui pèsent sur nos sociétés, sur notre modus vivendi, sur nos territoires. Un combat que vous menez aux côtés de Sandrine Rousseau, “députée des réseaux sociaux”, avec le courage qui caractérise ceux qui sont appelés à entrer dans l’histoire. Madame Rousseau qui, même si elle a été vue attablée avec Autain, Mélenchon et Coquerel devant une tranche de jambon, déclarait tout de même : “La consommation de viande est l’une des causes des feux et fortes chaleurs.” Après avoir précisé que la tranche en question avait été “mangée le 12 juin 2021”, soit deux ans avant la tenue de ses propos végétariens, elle rajoute, toujours sur Twitter : “Je pose ici que pour espérer ralentir la catastrophe climatique il faut réduire de 70 à 80 % la quantité de viande que l’on mange. Pas la peine, forcément, d’aller à 100 %. (ADEME). Si toutefois votre motivation est la cause animale, alors il faut arrêter complètement.” Ou encore “La consommation de viande est une des causes de ce qui se passe en Algérie, Espagne, Grèce, Chine, Arizona et partout. Se prendre en photo, tout sourire, avec un morceau de viande, aujourd’hui, c’est cracher à la figure de celles et ceux qui fuient, brûlent, meurent de chaleur.” Le message ne précisant pas s’il existe une quelconque dérogation concernant la charcuterie…

Sincèrement, Mesdames, pensez-vous que nous vous versons une indemnité parlementaire mensuelle de 7 605 euros bruts (hors frais de mandats et autres avantages liés à la fonction) pour nous donner des informations sur le yoyo des thermomètres et nous prodiguer (ou nous imposer) des conseils concernant le contenu de nos assiettes ?

La politique française en serait-elle réduite à savoir si nous devons préférer le jus de navet au faux filet et la mare naturelle aux bassines de Pinochet ? Ou bien est-elle en train de s’enfoncer inexorablement dans les sables mouvants d’une pensée tout autant sordide qu’hallucinée ?
Voir lagri.fr


Contrepoints - Fin de l’impression du ticket de caisse : un exemple de décision hors-sol
Voir contrepoints.org/
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Ma remarque (GW) : Il y aura toujours des amis qui seront pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour… en l’occurrence, j’ai trouvé la fin du ticket de carte de crédit, assez naturelle.

Il y avait longtemps que je ne vérifiais plus mes achats. Et je ne pleurerai pas la disparition des tickets de caisse. Simplement, je trouverais naturel que l’édition du ticket de caisse reste proposée, ne serait-ce que comme justificatif d’achat…


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com



Yann Kindo a relevé sur sa page facebook.com cette perle.

C’est dommage de mal vieillir comme le fait Ségolène Royal dont j'ai vraiment apprécié son action contre le bizutage dans l'enseignement supérieur (GW).


Yann Kindo a écrit :

"Malgré la concurrence féroce de Sandrine Rousseau, Ségolène Royal garde une longueur d'avance et reste championne toutes catégories.
Dans ce livre publié aux très ésotériques éditions du Rocher, Ségolène nous apprend donc, après relecture par l'éditeur, que 9 MILLIONS de personnes meurent chaque jour de la faim ou de la guerre.

9 millions X 365 = 3 285 000 000 morts.


Autrement dit, presque la moitié de l'humanité meurt chaque année.


Sachez-le : dans trois ans il n'y a plus d'humains sur terre.


C'est Ségolène qui vous le dit."

 

 



Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander



Un invraisemblable tour de magie, signalé par Georges LARROQUE
Voir video


Ce tour de magie expliqué ?
Voir video


« La crise française doit être située dans la complexité d’une polycrise mondiale et dans le contexte d’un recul des démocraties », par Edgar Morin, sociologue et philosophe

Du XXᵉ siècle aux tensions liées à la mort de Nahel M., la France, historiquement divisée, connaît aujourd’hui une dégradation des vertus de sa civilisation, amplifiée par une pensée unilatérale incapable d’appréhender les interactions à l’œuvre à l’échelle planétaire, analyse le philosophe dans une tribune au « Monde ».
.../...
La désindustrialisation de notre économie et l’industrialisation de l’agriculture sont devenues deux maux conjoints qui aggravent la crise de l’État bureaucratisé, sclérosé et parasité à ses sommets par les lobbies. La crise de la famille se manifeste par la dislocation des liens entre générations, les séparations des couples, l’expédition des vieux dans les Ehpad. La crise du sacré affecte la vénération des parents, le sens immémorial de l’hospitalité, le respect d’autrui, le statut accordé à l’État et à la nation. La crise de la médecine est liée à la déchéance du médecin généraliste par rapport aux spécialistes, alors qu’il devrait être le chef d’orchestre qui relie les savoirs spécialisés ; elle est inséparable de l’hégémonie des grandes firmes pharmaceutiques sur le monde médical.
.../...
Voir lemonde.fr


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle est infiniment plus fascinante que l'intelligence, infiniment plus profonde, car l'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas.
Claude CHABROL

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatique et numérique agricole



Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 27 juillet 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1076 dated August 14, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Paysans dans un paysage / Peasants in a landscape, 1640, par Louis Le Nain (1593-1648), Washington, National Gallery of Art

03 - 14/08/2023
 


Paysans dans un paysage (détail) / Peasants in a landscape (detail), 1640, par Louis Le Nain (1593-1648), Washington, National Gallery of Art (détail)

04 - 14/08/2023
 



Les cartes des appellations viticoles disponibles en ligne

L’Inao lance un portail des plans officiels de délimitation des AOP et IGP. Professionnels comme particuliers peuvent à tout moment les consulter et les télécharger.
Voir vitisphere.com


Cartes des signes officiels de la qualité et de l'origine
Voir inao.gouv.fr


Centre de ressources du réseau Agriculture Numérique & Agroéquipement pour l'Enseignement Agricole

Un site du réseau d'échange et de mutualisation des équipes pédagogiques, des exploitations et des ateliers technologiques de l'enseignement agricole français sur l'agriculture numérique et l'agroéquipement.

Un réseau du collectif Réso'them, collectif d'animateurs pour accompagner la transition agroécologique dans l'enseignement agricole. Ce réseau mis en place par le ministère de l’Agriculture (DGER) est en structuration et initié depuis février 2022.
Voir padlet.com


Au Robillard : une vision du métier d’éleveur à travers le bien-être animal et par le numérique

Le numérique a aujourd’hui intégré l’exploitation du lycée agricole du Robillard et ses formations. Il vient enrichir les réflexions de l’établissement déjà existantes sur les enjeux liés à l’évolution de l’élevage.
Voir adt.educagri.fr


À Barbezieux, on teste les robots pour le travail de la vigne

Les démonstrations de robots viticoles se succèdent sur l’exploitation de Barbezieux. Objectif : acquérir le modèle le plus adapté aux spécificités des vignes du cognac et poursuivre l’intégration des nouvelles technologies dans les contenus des formations.
Voir adt.educagri.fr


La Cazotte, une exploitation labellisée Digiferme®

L’exploitation de l‘établissement de la Cazotte à Saint-Affrique, en Aveyron, a déjà une longue expérience de l’expérimentation. Depuis 2022, elle est devenue membre du réseau Digiferme® et explore les apports du numérique en production ovine.
Voir adt.educagri.fr


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (juillet 2023) : Intelligence Artificielle, ChatGPT

- IA génératives, ChatGPT : révolution en cours ou apocalypse annoncée ? par Ludovic Denoyer et Jean-Paul Krivine
- IA génératives : une révolution en cours ? par Jean-Paul Krivine
- De l’analyse de la langue aux modèles génératifs par Laure Soulier et Vincent Guigue
- Les systèmes d’intelligence artificielle pour la génération d’images par Ludovic Denoyer et Benjamin Piwowarski
- IA génératives : un risque accru de désinformation ? par Jean-Paul Krivine
- Intelligence artificielle et controverse sur la fin de l’humanité par Jean-Paul Krivine
- Les questions juridiques inhérentes aux IA génératives par Juliette Sénéchal




Data4Food2030 : un projet Horizon Europe pour une économie des données équitable, inclusive et innovante au service des systèmes alimentaires durables

Lancé en septembre 2022 pour une durée de 4 ans et doté d’un financement de 10 millions d’euros, le projet européen Data4Food2030 vise à améliorer l’économie des données pour les systèmes alimentaires.
Son objectif est de proposer des modèles d’entreprise et de gouvernance des données issus d’un dialogue avec les parties prenantes. Cela se traduira par un travail sur la définition de l’économie des données et par la cartographie de son développement, de ses performances et de son impact.

Ce projet réunissant chercheurs et acteurs de terrain issus de 12 pays d’Europe ambitionne aussi à proposer un système de surveillance robuste pour une économie des données juste et soutenable.
Voir inrae.fr


Data4Food2030: Discovering the value of data economy in European food systems

We need to address the lack of understanding of multiple aspects of the Data Economy for Food Systems in which data are not only a new economic asset, but a strategic good in the transition to sustainable food systems and to a fair and inclusive society.

We need to deepen our understanding and shared perspective of its development, performance and impact, using an interdisciplinary systems approach to avoid possible pitfalls and to ensure that it leads to a desirable future state.

Data4Food2030 aims to improve the data economy for food systems by expanding its definition, mapping its development, performance and impact to create new insights and opportunities.

> Enlarge the knowledge base and insight into the data economy for food systems

> Develop a system that monitors and evaluates the development, performance and impact on relevant EU policies of the data economy for food systems

> Identify drivers and barriers and turn these into opportunities, recommendations and solutions

> Test solutions and evaluate recommendations in case studies and through stakeholder dialogues

> Provide future scenarios and a roadmap and sustain the monitoring system to support policy development and accelerate the desired future state of the Data Economy for Food Systems
See data4food2030.eu


Chat

 

 



Robotique : « On ne savait pas que les CUMA faisaient tout ça ! », par Marie-Flore Doutreleau, 2 août 2023

La fédération régionale des CUMA d'Occitanie était co-organisatrice cette année du Forum international de la robotique agricole (Fira) à Toulouse. L'occasion de partager nos premiers retours d'expérience et de prise en main de robots, notre expertise et de mettre en avant le réseau cuma.

La Frcuma Occitanie est partenaire du Fira depuis quasiment ses débuts. L'association Gofar porte l'évènement. Cette dernière souhaitait le faire évoluer vers une édition 100?% au champ. Elle s'est donc tournée vers le réseau CUMA en raison, notamment, de ses compétences en matière d'organisation de démonstrations. Mais également pour son expertise en agroéquipement et son expérience en matière de robotique.

>> Des tests sur la robotique menés en conditions réelles

La frcuma Occitanie conduit en effet depuis maintenant plus de deux ans des actions telles que démonstrations de matériels et journées techniques, essais de robots avec des groupes en viticulture et grandes cultures, production de références, etc. "?

Notre rôle est de tester la technologie en conditions réelles, indique Marie-Flore Doutreleau, chargée de mission agroéquipement à la frcuma Occitanie, de s'assurer que la robotique répond aux besoins des agriculteurs et qu'elle est pertinente sur le plan technique, organisationnel et économique pour le groupe.
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Voir entraid.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle est le meilleur des tremplins tant pour celui qui observe que pour celui qui est bête.
Louis SCUTENAIRE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatiques et réseaux


Comment l'informatique quantique va améliorer les piles à hydrogène

Airbus, BMW et Quantinuum travaillent actuellement ensemble sur l'amélioration des réactions chimiques des catalyseurs des piles à combustible grâce à l'informatique quantique.
See h2-mobile.fr


How to Get a Voice-Controlled Version of ChatGPT on Android, With VoiceGPT, by Cheryl Vaughn, Jun 30, 2023

If you're an Android smartphone user looking for a powerful chatbot assistant that provides advanced features and can also work hands-free, look no further than VoiceGPT.

The app allows you to control ChatGPT via voice commands. Not only can you record your query with voice input, but you can also use it to perform a variety of tasks within the ChatGPT interface, even when you're on the go. Let's take a closer look at how you can set up and use VoiceGPT on your Android device.
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See makeuseof.com


Artificial intelligence is revolutionizing farming, especially amid labor shortage, by AGDAILY, June 12, 2023

Some say the world is at a new frontier — artificial intelligence’s technological frontier. And while self-driving Teslas seem a bit overkill for farms, cutting-edge technology in agriculture is revolutionizing how farmers produce food.
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One thing is for certain, ag automation is going to continue to grow. And with continued technological advances and automation, the agricultural workforce and how farmers grow food will continue to change.
See agdaily.com


 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle est l'une des deux choses dont on s'avise le mieux rétrospectivement. L'autre, ce sont les occasions manquées.
Stephen KING

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures



« La Bretagne agricole sera toujours productive en 2070 », par Bernard Laurent, 11 août 2023

Les températures à l’échelle du globe battent des records. Serge Zaka, agroclimatologue, décrit les grandes tendances culturales des prochaines années.
Voir paysan-breton.fr


Récolte mondiale 2023 de blé

 

 



La consommation de viande de nouveau en hausse en 2022

Après une hausse de 0,7% en 2021, la consommation de viande a progressé de 0,8% en 2022, tirée par le poulet côté espèce et la restauration hors domicile côté circuit. Les importations assurent le tiers de la consommation française, dépassant les 50% pour la viande ovine et le poulet.

Selon une synthèse conjointe d’Agreste et de FranceAgriMer, la consommation totale de viande des Français, à domicile et hors domicile, a augmenté de 0,8% en 2022, pour s’établir à 5,8 Mt équivalent-carcasse. Les millésimes 2021 et 2022 effacent ainsi les baisses enregistrées en 2019 et 2020 mais la consommation demeure inférieure à la moyenne 2015-2019. La hausse de +0,8% en 2022 s’explique pour un tiers par la croissance de la population et pour les deux autres tiers par l’augmentation de la consommation moyenne par habitant, qui s’établit à 85,2 kilos équivalent-carcasse par habitant contre 84,9 kilos en 2021.
.../...
Voir pleinchamp.com


Une garantie rurale retenue pour la loi sur le zéro artificialisation nette

La loi visant à faciliter la mise en œuvre du zéro artificialisation nette (ZAN) a été promulguée au Journal officiel et publiée le 21 juillet. Les parlementaires se sont accordés sur l’adoption d’une « garantie rurale », une autorisation à construire pour les communes rurales, figurant parmi les décrets d’application.
Voir agri-mutuel.com


Bio / Conventionnel (il ne s'agit de critiquer ici l'agriculture bio qui correspond à une vraie demande : la comparaison montre seulement que l'utilisation généralisée de l'AB serait difficile)

En 2022, les rendements des grandes cultures issus de l’agriculture biologique sont inférieurs à ceux obtenus en agriculture conventionnelle. L’écart atteint 57 % pour le blé tendre contre 28 % pour le tournesol. Bien que les rendements évoluent d’une année à l’autre, les écarts entre bio et conventionnel sont stables dans le temps. Ils sont plus ou moins marqués selon la région.


 

 



La baguette contient 20 % de sel en moins qu’en 2015, selon le ministère

Les teneurs en sel dans les pains courants comme la baguette ont diminué « de plus de 20 % » depuis 2015, selon le ministère de l'agriculture, remplissant le premier objectif du plan de réduction annoncé par la filière boulangerie en 2022.
Voir agri-mutuel.com


Une excellente récolte de miel en 2022

La production de miel en France a été en 2022 l'« une des plus hautes » de ces 10 dernières années, équivalente à l'excellente récolte de 2020, selon l'Observatoire de la production de miel et de gelée royale.
.../...
La production de miel bio a augmenté de seulement 20,9 % l’an dernier, à 4 978 tonnes, selon l’Observatoire. Sur 62 744 apiculteurs recensés par l’Observatoire, seuls 9 % ont plus de 50 ruches. Plus jeunes – 46 ans en moyenne, contre 57 ans pour ceux qui en ont moins -, ceux-ci ont produit l’an dernier plus des trois quarts de la récolte nationale.
Voir agri-mutuel.com


L'agriculture de conservation : agriculture conventionnelle de demain en France ? Quelles implications pour les industriels de l'agroéquipement et des espaces verts ? (Le pb vu par les constructeurs de machines agricoles eux-mêmes)

L’agriculture de conservation des sols (ACS) conjugue la recherche d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification des espèces cultivées. Si son but initial de limiter l’érosion est toujours d’actualité, l’ACS porte aussi d’autres promesses : préserver ou améliorer la fertilité, stocker du carbone dans les sols agricoles, ménager les ressources en eau ou encore réduire les besoins en intrants.

À l’heure de la transition agroécologique, les pouvoirs publics ainsi que des sociétés de l’agro-alimentaire et de la restauration entendent faire de l’ACS une source d’inspiration voire un modèle pour l’agriculture française et européenne. Cette ambition soulève des défis techniques, de formation et de conseil aux agriculteurs. L’ACS devra aussi convaincre la société : méconnue du grand public, sa mise en œuvre suscite néanmoins des polémiques sur l’utilisation du glyphosate ou la multiplication des méthaniseurs. L’état de la science reste par ailleurs à consolider sur ce qu’on peut attendre de l’ACS en matière environnementale. Des tensions et des questions qui surviennent dans un contexte d’incertitude globale où l’enjeu de la souveraineté alimentaire prend une place croissante.
Voir axema.fr


Des champs de lavande ravagés par une chenille dans le sud-est

Des parcelles de lavande ont été ravagées par une chenille dans le sud-est de la France, en particulier dans la Drôme et les zones en altitude, alors que la récolte se termine en Provence.
.../...
Le responsable de ce verger situé sur la commune de Lavaur est en conflit avec des organisations écologistes locales depuis environ deux ans : en avril 2021, il avait allumé des feux de braseros pour protéger ses arbres du gel et les fumées avaient intoxiqué une vingtaine de riverains, entraînant une mobilisation et une plainte du maire Les Républicains, Bernard Carayon.
.../...
Voir agri-mutuel.com


Le loup menace l’élevage pastoral dans les Alpes

Les présidents LR de six conseils départementaux alpins ont alerté mardi le gouvernement sur la prolifération des loups qui selon eux menace l'avenir de l'élevage pastoral dans la région.
Voir agri-mutuel.com


Ours ou pas d'ours

L’ours, comme tellement d’autres animaux prédateurs, est un animal opportuniste. Il préfère manger des brebis incapables de se défendre plutôt que de courir après des isards ou grignoter des myrtilles. La cohabitation en montagne est une vue de l’esprit. Si nous voulons absolument que l’ours y revienne, alors il faut bannir toute activité en montagne. Les randonneurs devront alors se munir de fusils car la lutte sera rude (il n’y aura plus de brebis juteuse à se mettre sous la dent pour l’ours).
Francis Bohy sur LinkedIn en réponse à un texte de Reporterre.net paru le 5 août 2023.


Le verger de pommiers français : quelle évolution variétale ? Par Yves Lespinasse, membre de l'Académie d'agriculture

Avant l'époque historique, les populations européennes collectaient de nombreux fruits, dont la pomme existant en Europe sous l'espèce sauvage Malus sylvestris. Les différents types de pommes que l'on connaît aujourd'hui proviennent tous d'une domestication en Asie centrale, entre 10 000 et 2 000 ans avant J-C. ; la route de la soie a contribué à sa migration vers le Proche-Orient, avant de gagner l'Europe il y a environ 1 500 ans. Au cours de cette migration, il y a eu des apports par hybridation avec divers pommiers sauvages. Voici donc, issu de cette longue histoire, le pommier domestique (Malus domestica) et ses nombreuses variétés.
Voir agri-mutuel.com


Valorex ambitionne de baisser les émissions de méthane avec son aliment Tradilin

L’entreprise de nutrition animale Valorex, spécialisée dans les graines oléagineuses et protéagineuses met en avant les atouts de son produit Tradilin dans la réduction des émissions de méthane.
Voir agri-mutuel.com


Canicule et agriculture : « L’Espagne ne pourra plus être le verger de l’Europe », par Serge Zaka

Les températures caniculaires dans le sud du Vieux Continent font craindre des pertes de rendements agricoles. Au-delà de 43°C, les cultures méditerranéennes subissent un stress thermique et peuvent perdre leurs fleurs, feuilles et fruits, prévient l’agroclimatologue Serge Zaka.
Voir liberation.fr


La charrette / The cart, par Louis Le Nain (1593-1648), musée du Louvre

05 - 14/08/2023
 



La visite à la grand-mère / The visit to the grandmother (~1645-1650), par Louis Le Nain (1593-1648), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage

06 - 14/08/2023
 



Alerte rouge sur la production de céréales européenne en raison des vagues de chaleur de l’été 2023 ? Une interview de André Heitz par Atlantico.fr

Avec les vagues de chaleur du début de l’été 2023, notamment pour le sud de l’Europe, la production de céréales européenne suscite l’inquiétude. Mais est-ce bien si alarmant que ça ?
…/…
L'Europe est aussi suffisamment armée sur le plan, disons, intellectuel et économique. Un leitmotiv de M. Julien Denormandie, un des meilleurs ministres de l'agriculture des temps récents : « ...Et donc, en fait, cette révolution agricole, cette 3ème révolution agricole, elle est très simple à comprendre, elle est fondée sur 3 choses, le numérique, la robotique et la génétique. »

Mais... Mais sommes-nous armés sur le plan de notre approche, de notre attitude vis-à-vis de l'agriculture, de l'environnement, du système économique ?
…/…
Voir atlantico.fr


Les chlorophylles, par Hervé This, membre de l’Académie d’agriculture
Voir vidéo


Le soja (Glycine max), par Xavier Pinochet, membre de l’Académie d’agriculture (Réf. AAF : n° 01.02.Q07)

Le soja est une culture importante pour la souveraineté en protéine dans l'alimentation animale et humaine, et pour la diversification des systèmes de culture.
Les surfaces en France et en Europe progressent régulièrement depuis quelques années. Le soja est facile à cultiver, ne nécessite qu'un minimum d'intrants, et fixe l'azote atmosphérique par le biais d'une symbiose avec une bactérie spécifique.
Cette espèce nécessite une bonne alimentation hydrique. C'est aussi l'une des principales espèces cultivées en Bio (près de 30 % de la surface cultivée). Ceci en fait un atout indéniable pour la promotion d'une agriculture durable à faible impact environnemental.
La valorisation principale est l'alimentation animale non OGM. Les débouchés en alimentation humaine se développent progressivement.
Voir academie-agriculture.fr


Beaucoup de questions demeurent sur les biochars, par Agnès Cussonneau, 04 Août 2023

Ressemblant à du charbon, noir, solide et poreux, le biochar s’annonce comme une solution intéressante pour retirer du CO2 de l’atmosphère. Ce matériau est d’ailleurs plébiscité par Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du Giec.

Pour leur rôle de séquestration stable du carbone, les biochars peuvent intéresser différents secteurs d’activité comme les travaux publics et le bâtiment. En épandage agricole sous nos latitudes, des précautions sont à prendre.
Voir paysan-breton.fr


Améliorer en même temps l’efficience de son exploitation et diminuer son empreinte carbone, par Carole David, 04 Août 2023, article réservé aux abonnés au "Paysan Breton"

Si le marché carbone permet de rémunérer les acteurs pour le projet bas-carbone entrepris, « il permet de progresser sur le plan technique et économique ; les deux vont de pair », insistent effectivement Jean-Philippe Guines et Sylvain Delatouche, deux éleveurs bretilliens de bovin lait, venus témoigner sur leur démarche et leur engagement depuis 2020 dans ce label.
Voir paysan-breton.fr


Rapports du CGAAER - juillet 2023

> Évaluation des actions financières du programme Ecophyto

> Évaluation de la mise en œuvre de la politique de la prévention des risques naturels et technologiques en Martinique

> Les conséquences de la réforme de l'assurance chômage de 2021 sur la satisfaction des besoins en main d’œuvre des secteurs agricole et agroalimentaire

> Perspectives d’avenir des relations élevage et société

> La valorisation de la laine et des peaux lainées

> Rôle de l'État dans le suivi des acteurs gestionnaires de collections reconnus officiellement dans la conservation des ressources phytogénétiques et dans la conservation de la collection nationale
Voir agriculture.gouv.fr


Taxes sur l'alcool : Cazenave conscient du « désarroi » des viticulteurs

Le ministre des comptes publics, Thomas Cazenave, a déclaré jeudi avoir « conscience » du « désarroi » et des « difficultés économiques » des viticulteurs, assurant que le projet de hausse des taxes sur l'alcool faisait toujours l'objet de « discussions » avec le ministère de la santé.
Voir agri-mutuel.com


Le think tank agroalimentaire veut « changer de braquet » face à l’urgence climatique
.../...
Les 21 recommandations du think tank agroalimentaire :

- Généraliser le diagnostic à la parcelle

- Attacher un diagnostic qualité de sol à toute transaction

- Relier pratiques culturales et financement de l’agriculture

- Relier état du sol et affichage environnemental

- Rendre publiques les démarches de compensation / contribution carbone

- Intégrer le lieu de compensation comme un élément discriminant dans les appels d’offres

- Rapprocher le lieu d’émission du lieu de compensation

- Faire de la compensation carbone un élément d’information sur les produits

- Redresser l’Ebitda publié d’une valeur carbone

- Financiariser les performances extra-financières

- Mise en place d’une comptabilité multi-capitaux

- Désigner un référent environnement

- Faire du responsable RSE un mandataire social (ou d’un mandataire social le référent RSE)

- Mise en place d’un Pass RSE (ayant valeur de « permis de gérer » )

- Calcul d’un index RSE des entreprises

- Appel aux organisations professionnelles pour encourager l’adoption du scoring environnemental (par leurs membres)

- Utiliser le scoring pour qualifier l’offre de la restauration (et fixer des objectifs)

- Mise en place d’un message d’alerte pour les produits « mal notés »

- Affichage du scoring environnemental en situation d’achat

- Instaurer un bonus-malus sur quelques catégories de produits pour sensibiliser les consommateurs

Voir agri-mutuel.com



 



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle est souvent l'ornement ou la conservation de la beauté ; c'est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres et ce calme huileux des mers tropicales ; elle éloigne les rides.
Charles BAUDELAIRE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


 



La France moins bien notée que les USA (A-) / France (A-) rated lower than the USA

01 - 14/08/2023
 



Villes vivables / City Liveability Index

02 - 14/08/2023
 



Retour sur la fabrication des batteries / Battery laggard

03 - 14/08/2023
 



Notre dépendance à l'uranium / Radioactive dependency

04 - 14/08/2023
 



Début d'immigration au Japon ? Resident Foreigners in Japan

05 - 14/08/2023
 



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Une nouvelle parution pour Geneviève Lecocq-Lictevout: "Au temps des Mariages Arrangés"

> Publication de René Billaz : “Les paysans sahéliens face à leur avenir”

> Notre doyenne Geneviève Callerot sur Instagram

> Marcel Mavré nous a quittés


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle insiste toujours.
Albert CAMUS

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Join over 450+ agri-food players in the transition

6-7 September 2023 - AMSTERDAM
Join 450+ key players across the food value chain at this year's Regenerative Agriculture & Food Systems Summit and identify new opportunities and challenges for incentivising and onboarding hesitant farmers, whilst implementing nature positive strategies to accelerate the transition to regenerative agriculture.
See regenerativeagriculturesummit.com


#WorldAgriTech in London on September 26-27

Bringing together 900+ growers, agribusiness leaders, startups and investors under one roof at the InterContinental, London, The O2 to discuss innovation and financing for nature positive, resilient agriculture and food systems. Expect start-up discovery in an all-new start-up arena, partnerships & investment opportunities and plenty of C-Suite networking.
See worldagritechinnovation.com


L'hydrogène pour décarboner l'industrie et la mobilité de demain

17 octobre 2024 - AUBERVILLIERS

 

 


Depuis 2019, l’Union européenne montre le cap vers la neutralité carbone en 2050 à travers son Pacte Vert pour l’Europe.

Dans ce prolongement, la France répond concrètement à ces objectifs de transition écologique via la stratégie d’accélération sur l’hydrogène décarboné dévoilée en 2020.

Cette transition écologique met en lumière 4 défis majeurs : les défis climatiques, énergétiques et de souveraineté, technologiques et économiques.
 
Lors de cette Tech Day, Bioeconomy For Change et ses intervenants dresseront un panorama des enjeux, perspectives et le contexte réglementaire autour de l’hydrogène décarboné, ainsi que les différentes technologies de production et des exemples concrets d'utilisations dans différents types d’applications (industrielles, mobilités routières et aériennes, réseaux de transport, e-fuels…)

1. Introduction :

> Les différents types d’hydrogène- Intervenante : Alexiane DESBIENS, Innovation Manager, Bioenergies, BIOECONOMY FOR CHANGE
> Les ambitions de développement de la filière et le contexte réglementaire européen

2. Electrolyse : les projets R&D en cours de massification

> Usine factory sur les électrolyseurs
> R&D production d’hydrogène par Electrolyse et devenir de l’oxygène - Intervenante : Denise Mery, R&D Program Director – H2 Energy, Global Markets & Technologies and Healthcare, Air Liquide
> Projets de recherche académique

3. Les procédés de productions par voies biologiques

> Fermentation sombre
- Intervenante : Marine Juge, Cheffe de Lab adjointe, ENGIE
- Intervenante : Barbara Ernst, Chercheur, Université de Strasbourg (Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, UMR 7178)
> Photofermentation

4. Procédés de productions thermochimiques

> Pyrogazéification
> Thermolyse - Intervenant : Vincent QUÉAU, Directeur Affaires Publiques, Haffner-Energy

5. Procédé de production par Vapo-Réformage du BioCH4 - Intervenant : Philippe MAILLARD, Directeur de Projets Spéciaux Energie, Veolia

6. Des exemples d’utilisation d’hydrogène vert

> Mobilités maritimes - Intervenant : HAROPA PORT
> Mobilités routières
> Mobilité aérienne (SAF) ou décarbonation des aéroports
> Mobilité ferroviaire
> Hub décarbonation de l’industrie : projet MosaHyc - Intervenant : Thierry Daniel, Relations Institutionnelles et Affaires Publiques, GRTgaz
> Production de e-méthanol - Intervenant : Elyse Energy

7. Conclusions
Voir bioeconomyforchange.eu


Journée scientifique - Numérique agricole : comment s'emparer de l'enjeu des données ?

17 novembre 2023 en visioconférence
Dans cette réalité conjointe de transition agroécologique et de développement du numérique, l'utilisation de ces nouveaux outils s'amplifie, y compris dans le domaine de l'agriculture. Pour l'enseignement agricole, cela implique de développer de nouvelles compétences en s'appuyant sur les travaux de recherche. Cette journée permettra à la fois de faire le point sur les avancées scientifiques, de participer à des échanges autour d'expérimentations en établissements, de découvrir des ressources mobilisables, mais aussi de démystifier ce concept.

Cette journée, entièrement gratuite, aura lieu à distance sur le logiciel zoom, mais nécessite une inscription avant le 17 novembre pour recevoir le lien de connexion.
Voir supagro-alumni.hivebrite.com


Lignofuels 2024 conference

7-8 February 2024 - HELSINKI, Finland
The legislative framework in Europe has been instrumental in driving the adoption of advanced biofuels and reducing their costs. By setting targets, providing incentives, and creating a stable regulatory environment, these legislations are supporting the development of a sustainable and competitive biofuels industry in Europe.
See wplgroup.com


Du côté de ebbh.fr... En résumé #138 : Ken le Survivant de gauche

Voir ebbh.fr
14/08/2023
 



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle ne dépasse jamais les bornes, où qu'elle pose le pied, là est son territoire.
Stanislaw Jerzy LEC

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : 100 000 vinformations, par Alexandre Abellan, 11 août 2023

Et voilà, vous êtes sur le cent-millième article du site Vitisphere ! Lancé fin 2000 à Montpellier, votre  site d’information et de services des professionnels de la vigne et du vin passe un cap aussi numérique que symbolique. Grâce à votre intérêt toujours croissant pour les actualités de la filière, la rédaction et les services du site Vitisphere se sont développés : avec l’intégration du fil d’information de la revue La Vigne, une sélection d’actualités en anglais, des lettres pour ne pas manquer une info, toujours plus de présence sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter/X, Instagram…) et depuis peu le retour des commentaires sur la page d’accueil du site.

N’ayant cessé d’évoluer, le site reste marqué par ses équipes passées et présentes, suivant la même boussole éditoriale : être le site de référence pour accompagner et informer l’ensemble de la filière vin en ces temps de grand chambardement. De la transition agroécologique aux chocs climatiques, en passant le bouleversement sociologique des modes de consommation, disons-le clairement, les sujets d’inquiétude ne manquent pas. Mais les sources d’inspiration non plus.

Pour faire écho aux solutions et innovations, techniques comme commerciales, l’ambition de Vitisphere reste de fournir l’essentiel des informations utiles et nécessaires à la compréhension des tendances de vignobles et de marché, dans tous les bassins viticoles et pour tous ses opérateurs. Et ce, toujours avec un regard différent, pour ne pas dire malicieux : une vigne plus qu’une ligne éditoriale. Une malice qui se retrouve dans les premiers articles publiés il y a 23 ans, sur un coup de gueule de Jacques Blanc, président de la Région Languedoc-Roussillon sur la distillation, ou sur "la finesse des Australiens" organisant concours de crachat et massage des bras dans un salon…
.../...
Voir vitisphere.com


Du côté de pleinchamp.com : Le retour du débat sur les jachères, par Adèle Magnard

[Edito] La mise en culture des jachères au nom de la souveraineté alimentaire européenne, voire de la sécurité alimentaire mondiale : comme l’an dernier, le débat revient à l’agenda politique et syndical dans le contexte de la guerre en Ukraine. La bataille en vaut-elle le coup ?

Faut-il reconduire la dérogation sur la mise en culture des jachères pour 2024 ? Rappel des faits : en août dernier, face aux conséquences de la guerre en Ukraine et dans le but d’assurer la sécurité alimentaire mondiale, la Commission européenne avait octroyé aux Etats membres de l’Union européenne la possibilité de cultiver les terres en jachère, dérogeant ainsi aux règles de la nouvelle Pac 2023-2027 à peine adoptée.

Dans le détail, ces dérogations portent sur deux BCAE (Bonnes conditions agricoles et environnementales) normalement requises pour percevoir les aides Pac : les BCAE 7 et 8, qui imposent des règles relatives à la rotation des cultures et à la mise en place de terres arables dédiées à la jachère et aux infrastructures agroécologiques (haies, murets, bosquets, bordures enherbées). Pour la campagne 2022-2023, les agriculteurs n’étaient donc pas concernés par ces obligations.

Août 2023 : force est de constater que la situation géopolitique ne s’est pas apaisée, loin de là. La guerre entre la Russie et l’Ukraine perdure, les flux logistiques demeurent fortement perturbés, la situation s’étant même aggravée ces derniers jours suite au retrait de la Russie de l’accord sur le corridor sécurisé en mer Noire ainsi qu’aux attaques sur les ports ukrainiens.

Dans ce contexte, plusieurs pays de l’UE, dont la France, ont demandé la prolongation pour 2024 de la dérogation pour la mise en culture des jachères. « Les conditions géopolitiques, de fluidité des marchés et les conséquences du dérèglement climatique sont aujourd’hui plus inquiétantes que celles qui avaient justifié des mesures de dérogations à la PAC pour 2022 et 2023 », a justifié le ministre de l’agriculture Marc Fesneau lors du conseil des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne le 25 juillet. La demande avait également été formulée par la FNSEA et la Coordination rurale quelques jours auparavant.

Sauf que. La Commission européenne n’est pas de cet avis, au nom de la « crédibilité de la Pac », mais aussi en raison de la complexité législative que nécessiterait une telle reconduction de la dérogation. Se pose aussi la question de l’impact réel d’une telle mesure, au regard des surfaces concernées par les jachères et de la productivité de ces terres, sur la « sécurité alimentaire mondiale » et la « souveraineté européenne ».
Voir pleinchamp.com


La forge / The forge (~1642-1643), par Louis Le Nain (1593-1648), Paris, musée du Louvre

07 - 14/08/2023
 



Le puits / The well, 1641, par Louis Le Nain (1593-1648), Collection particulière

08 - 14/08/2023
 


Du côté de pleinchamp.com : Climat et parasites, un cocktail lourd de menaces

[Edito] Le changement climatique exacerbe la pression de multiples agents pathogènes, compromettant la viabilité de certaines productions animales et végétales, toujours plus désarmées. Dans le vignoble bordelais, c’est un parasite plus que centenaire qui s'en trouve revigoré comme jamais.

« Subtropical » : c’est l’adjectif employé par le président du syndicat des AOC Bordeaux pour décrire l’épisode météorologique qui a affecté la Gironde au cours de la seconde quinzaine de juin. Les pluies persistantes alliées à des températures élevées, mais non caniculaires, ont déclenché une flambée de mildiou que de nombreux viticulteurs ne sont pas parvenus à circonscrire. Le mildiou et Bordeaux, c’est une vieille histoire, remontant à 1879, année où le champignon est signalé pour la première fois en France. Mais pour les observateurs, le changement climatique à l’œuvre est sans conteste un facteur aggravant, qui se manifeste par des attaques plus fréquentes et/ou plus intenses.

> Acclimatation et sédentarisation des pathogènes
Le couple vigne-mildiou n’est pas une exception. En arboriculture, les exemples sont légion : émergence précoce de ravageurs tels que tordeuses et arpenteuses, augmentation du nombre de générations du carpocapse des pommes et de la mouche asiatique des cerises, sédentarisation de noctuelles jusqu’alors migratrices, acclimatation d’organismes nuisibles d’origines tropicales ou subtropicales telles que la mouche méditerranéenne des fruits, émergence d’insectes xylophages tels que scolytes et capricornes tirant profit du stress physiologique induit par la chaleur et la sécheresse. Car aux facteurs biotiques se surajoutent des facteurs abiotiques tels que brulures, nécroses, asphyxie...

> L’élevage pas épargné
Les animaux d’élevage ne sont pas épargnés. En mai dernier, l’Anses signalait l’irruption en Espagne et en Italie de la maladie hémorragique épizootique, maladie virale notamment présente en Afrique et potentiellement mortelle pour les bovins, en établissant un lien avec le changement climatique. Sur un autre couple animal-pathogène qu’est l’Influenza aviaire, l’Anses impute au réchauffement climatique la modification des trajectoires migratoires de la faune sauvage, avec les conséquences suivantes. La contraction des espaces au sein desquels les migrateurs peuvent se reposer et la raréfaction des zones humides, favorisent une moindre migration vers le sud et une plus grande densité aux mêmes points de repos, augmentant le risque de contamination. Selon l’Anses, ce phénomène pourrait participer à l’érosion du caractère saisonnier de la bi-transmission à partir du réservoir de la faune sauvage.

> Menaces existentielles
La virulence de l’Influenza aviaire fait courir une menace existentielle aux filières avicoles, au point que la France a initié un processus de vaccination, aussi lourd qu’inédit.
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté de pleinchamp.com : Consommer « moins et mieux de viande », une affaire de l’État

[Edito] Portée par la restauration hors domicile, pourvoyeuse de viande importée, la consommation de viande s’affiche de nouveau en hausse en 2022, outrepassant allègrement les recommandations sanitaires. Sans attenter à la liberté individuelle, l’Etat a la capacité d’influer sur nos choix alimentaires, qui seraient davantage subis que choisis.

85,2 kilos équivalent-carcasse par habitant : c’est la quantité de viande ingérée en moyenne par chaque Français en 2022, selon une analyse conjointe d’Agreste et de FranceAgriMer. Pour la deuxième année consécutive, l’indicateur s’affiche à la hausse, outrepassant très largement les recommandations sanitaires (500g/semaine hors volaille, 150g/semaine de charcuterie). Cet appétit féroce ne fait pas forcément les affaires de l’élevage français. En effet, la croissance de la consommation de viande est portée par la restauration hors domicile, laquelle est le cheval de Troie des importations. Sur ce point, l’année 2022 a marqué une nouvelle dégradation des comptes, avec une hausse de 11,7% des tonnages importés. Les importations représentent désormais 33% de la consommation nationale de viande, avec des pointes à plus de 50% pour la viande de poulet et la viande ovine.

>>> « Moins et mieux de viande »
Le déficit commercial est tel qu’il n’est pas compensé par les exportations d’animaux vifs, qui constituent en prime une fuite de valeur ajoutée potentielle. Ce double constat, aux plans sanitaire et commercial, conduit la Fondation pour la nature et l’homme (FNH), dans un rapport publié à la mi-juillet, à prôner une rupture radicale. Celle-ci consiste à sortir de la logique « agrandissement-concentration-spécialisation-intensification-paupérisation » qui prévaut selon la FNH depuis 50 ans en France, au profit d’un élevage dit agroécologique, cochant toutes les cases de la durabilité : biodiversité, qualité des sols et de l’eau, bien-être animal, vivabilité, transmissibilité, sans oublier la réduction des émissions des gaz à effet de serre, préjudiciables au climat. Une telle réorientation permettrait d’en finir avec la « vulnérabilité » liée à notre dépendance à la viande d’importation (et au soja) sans plomber le budget de nos compatriotes, y compris les plus modestes. « Une alimentation composée de produits AB et/ou agroécologique n’augmente pas forcément le budget des ménages mais impose une évolution des régimes alimentaires vers "moins et mieux" de produits animaux », plaide la FNH.

>>> Agir sur l’environnement alimentaire
Encore faut-il que les consommateurs opèrent eux-mêmes leur transition alimentaire, ce que les chiffres de consommation ne semblent pas augurer. Pour la FNH, il revient à la puissance publique d’agir sur l’offre de la distribution, de restauration hors domicile et des industries agroalimentaires, via différents leviers contraignants.
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Du côté d’André Heitz

> Les voitures électriques ne sont pas l'avenir – Il existe des modes de propulsion alternatifs

> Apprendre l'allemand – avec des mensonges éhontés sur l'agriculture

> 0,2 pour cent de l'eau pour l'irrigation agricole en Allemagne, par Willi l'agriculteur

> Comment les restrictions imposées par l'Union Européenne ont alimenté les voix anti-OGM et la faim dans les pays du Sud, et principalement en Afrique ?

> Décortiquer l'étude sur le sucralose

> Matière organique du sol, gaz à effet de serre et agriculture biologique : pas terrible !

> Lettre à Mathilde Panot, députée Nupes, spécialiste du climat

> Les régulateurs devraient tenir compte de l'approbation du génie génétique par le Vatican

> Le tsar du climat John Kerry épinglé sur les réseaux sociaux pour son « attaque contre les agriculteurs américains »

> Sécheresse éclair (en Allemagne) : nouveau phénomène ou battage médiatique ?

> Rendements de l'agriculture biologique : Agreste lève (un peu) le voile

> Récolte de céréales 2023 : des millions de pertes à prévoir en Allemagne

> L'intelligence artificielle révolutionne l'agriculture, notamment dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre


Mot de passe

 

 



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle se met au premier rang pour être vue ; l'intelligence se met en arrière pour voir.
Carmen SYLVA


Contact : Georges LARROQUE
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Avec une heure de travail, vous pouvez acheter... / An hour of work will buy you...

06 - 14/08/2023
 



Combien d'heures de travail vous permettent d'acheter... How many hours of works it take to earn...

07 - 14/08/2023
 



Moins de vin et de bière, plus de cocktails / Switching from beer and wine to spirits

08 - 14/08/2023
 



Combien de millionaires avez-vous en plus ou en moins ? / Have you more or less millionaires ?

09 - 14/08/2023
 



Envie de vendre son logement / Thinking about Selling

10 - 14/08/2023
 


 
Opinions et curiosités du web (2)


Connaissez-vous les noms des départements français ?!?

Alors, une petite révision s’impose !
Remplacez les pointillés par le nom d'un département français.
Vous pourrez alors lire phonétiquement une mignonne petite histoire ...
Si vous ne trouvez pas, descendez plus bas, vous aurez la solution.
Mais faites quand même un effort avant !

C’est parti :

J'étais assis au bar en train de boire un ...........

Tandis que je regardais un clochard faire la ................

Une dame vint s'asseoir à côté de moi ; elle portait un manteau de ............ et j'en fus impressionné car je sais que le........................

Nous engageâmes la conversation, et ce qui me charma chez elle furent ................. et ses yeux ..................

Au bout de quelques minutes, elle me demanda de monter chez elle. Il fallut donc que je ................., et j'acceptai sans crier.................!

Elle ne perdit pas le ..............., nous entrâmes dans sa chambre, et à peine arrivés, elle se déshabilla. ses seins étaient magnifiques, elle les .....................

En fait cette fille était vraiment ................... et l'on s'amusa jusqu'à .........................

L'exercice ça ................, aussi, au petit matin, je lui proposai du jambon, du saucisson et du .................

Elle fut si contente de ce petit déjeuner, qu'elle m'appela son .................. et me demanda une................ que je refusai de payer, trouvant que c'était trop ................

Elle me fit alors une terrible.................. et je vis dans ses yeux une terrible .....................

A cet instant, j'aurais bien eu besoin d'un ............... car elle me lança son sac au visage et me donna un coup de pied dans le................

Tout finit par s'arranger, mais avec des histoires pareilles, elle .................. qu'on ne l'y prendrait plus.

Pas tout trouvé ?? ce n’est pas évident.


Voici la solution…

J'étais assis au bar en train de boire un CALVADOS tandis que je regardais un clochard faire la MANCHE, Une dame vint s'asseoir à côté de moi ; elle portait un manteau de LOIR et j'en fus impressionné car je sais que le LOIR ET CHER.

Nous engageâmes la conversation, et ce qui me charma chez elle furent SAVOIE et ses yeux DOUBS.

Au bout de quelques minutes, elle me demanda de monter chez elle. Il fallut donc que je VIENNE et j'acceptai sans crier GARD

Elle ne perdit pas le NORD.

Nous entrâmes dans sa chambre, et à peine arrivés, elle se déshabilla ... ses seins étaient magnifiques, elle les AVEYRON !!! En fait cette fille était vraiment GIRONDE et l'on s'amusa jusqu'à l'AUBE.

L'exercice ça CREUSE, aussi, au petit matin, je lui proposai du jambon, du saucisson et du CANTAL.

Elle fut si contente de ce petit déjeuner, qu'elle m'appela son HERAULT et me demanda une SOMME que je refusais de payer, trouvant que c'était trop CHER.

Elle me fit alors une terrible SEINE et je vis dans ses yeux une terrible AISNE

A cet instant, j'aurais eu bien besoin d'un ALLIER car elle me lança son sac au visage et me donna un coup de pied dans le BAS RHIN.

Tout finit par s'arranger, mais avec des histoires pareilles, elle JURA qu’on ne l'y prendrait plus.


La famille de la laitière / Milkmaids's Family, circa 1641, par Louis Le Nain (1593-1648), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage

09 - 14/08/2023
 



La famille heureuse / The happy family (1642), par Louis Le Nain (1593-1648), Paris, musée du Louvre

10 - 14/08/2023
 


Pensée du jour

La diversité des langues est la beauté du monde.
Roger BACON, philosophe anglais


Éviter les extrémismes ? (GW)

Dans cet article de The Guardian, journal britannique de centre-gauche, il est question du Brexit, lequel n’est pas remis en cause malgré des résultats économiques déplorables.

Là n’est pas l’essentiel : le Brexit est d’abord un projet clivant et polarisant, donnant une réponse simpliste à toute une série de questions compliquées. En ce sens c’est un projet toxique parce que binaire.

Le pb est que nous ne pouvons pas nous passer de clivages, autrefois "laïcs" contre "cléricaux", "conservateurs" contre "progressistes"… En agriculture aujourd’hui, nombreux sont les clivages : nécessité de produire plus et mieux pour nourrir le monde, bien-être animal, pesticides, OGM, production de viande, réserves en eau, possibilité de fixer le carbone dans les champs… donnent lieu à des discussions sans fin.

Il me semble que sur toutes les questions agricoles et agro-alimentaires ou environnementales (et pas que), nous devrions essayer de sortir de la polarisation des opinions qui est encouragée par les extrémistes et qui nous mènera à rien de bon.


>>> Pouvez-vous changer un état d'esprit Brexit ? Par Tim Adams, The Guardian, 13 août 2023 (traduit de l’anglais avec Google Translate)

Si le départ de l'UE n'a pas été à la hauteur, pourquoi le Royaume-Uni est-il toujours aussi divisé ? Sept ans plus tard, nous demandons aux psychologues du comportement si la dissonance cognitive peut être surmontée.
.../...
Le livre de Hughes est sorti en 2019 au plus fort de la folie "pas d'accord vaut mieux qu'un mauvais accord". S'il devait y ajouter maintenant, suggère-t-il, ce serait comme un cas d'école de la « théorie de la polarisation" et de la manière dont le slogan en trois mots "Brexit signifie Brexit" et "Faites le Brexit" a été réorienté pour donner l'illusion de la simplicité à d'autres questions très complexes - "arrêter les bateaux", etc. La division primaire du Brexit s'est étendue en "groupes de points de vue entrelacés" sur la crise climatique, la vaccination et l'immigration, alimentant le tout dans le même binaire émoussé.

L'un des résultats, suggère-t-il, est que le Brexit est devenu un exemple classique de toxicité. "S'il y a quelque chose de particulièrement scandaleux dans nos propres vies ou de traumatisant, nous essaierons de ne pas le mentionner. Cela soulève trop de choses. Les gens parlent de la "stratégie du vase Ming" pour les travaillistes et du Brexit [l'idée qu'ils ne doivent pas briser leur précieuse majorité]. La logique politique est que cet événement était encore si douloureux pour les gens que vous pourriez perdre la moitié de l'électorat à la suite d'une seule petite phrase.

S'il y a un moyen de traverser cela, suggère-t-il, c'est de briser les mythes de nous et d'eux. "Le Brexit n'a évidemment jamais été la volonté unique du peuple, mais aussi la volonté des sortants et la volonté des restants sont très loin d'être homogènes. Les politiciens doivent trouver des moyens de mettre en avant la diversité des points de vue que les gens avaient et ont, même si certains d'entre eux peuvent être très laids. Ils doivent montrer l'illusion d'une simple polarisation.

Empêcher cela, dit-il, est le fait que le Brexit a introduit dans le courant politique dominant "toutes les erreurs de raisonnement que les gens commettent". La polarité agit contre la nuance et sape le juste milieu. "Les deux parties commencent à se considérer comme irrémédiablement dérangées. Et quand vous pathologisez l'autre côté, cela ne sert à rien de tendre la main vers eux. En conséquence, suggère-t-il, "les personnes qui ont la possibilité de relever des défis politiques ne cherchent plus à contrôler les divisions de la société, elles essaient de les maximiser à leurs propres fins".

Voit-il la fin de cette polarité ?

"Cela obligerait les politiciens et les commentateurs à atténuer une partie de la chaleur des arguments", dit-il. "Cela pourrait prendre une génération, ou ce pourrait être l'une de ces tendances cycliques." Pour le moment, nos cerveaux "Brexit" sont, semble-t-il, là pour rester.
See theguardian.com


Du côté d’Auguste Derrière

01 - 14/08/2023
 



En Allemagne, une politique sans ouverture à la technologie : les agriculteurs doivent résoudre les problèmes seuls

Selon la Fédération allemande des coopératives agricoles (DRV – Deutscher Raiffeisenverband), les agriculteurs pourraient mieux atteindre les objectifs politiques s'ils pouvaient utiliser davantage d'innovations.
Voir seppi.over-blog.com


« Nous avons très clairement un problème d’intégration » en France, estime Macron

Immigration, émeutes… le chef de l’État a accordé une interview au Figaro Magazine, en marge de son déplacement en Nouvelle-Calédonie fin juillet.
.../...
Le chef de l’État a livré quelques indices sur sa politique en matière d’immigration à la rentrée, sans livrer d’exclusivité fracassante. « Nous avons toujours été un pays d’immigration et nous continuerons de l’être », assure-t-il.

Il a démonté les idées de l’extrême droite dans ce domaine. « Toute réforme qui nous fait sortir de l’Europe est inefficace, parce que le problème est européen et parce que nous ne sommes pas une île », estime-t-il.

Emmanuel Macron a en revanche vanté la mise en œuvre d’une « politique de peuplement » car il craint l’émergence en France de sociétés vivant « dos à dos ». « Beaucoup de gens disent Non, nous, on ne veut pas voir de nouveaux arrivants chez nous. Moi, je pense qu’on intègre d’autant mieux qu’on le fait de manière diffuse. Si vous mettez toutes les familles ukrainiennes qui arrivent dans les mêmes endroits, vous ne les intégrez pas », explique-t-il.
Voir leparisien.fr


Vers une électricité durable, propre, sans CO2, disponible, abondante en permanence
Voir uarga.org


Vérifier que l'éolien utilise 10 fois plus de béton que le nucléaire !
Voir uarga.org


"Green deal, F2F : je pense le plus grand mal des plans européens"

Une interview de Catherine Procaccia, sénatrice du Val-de-Marne, vice-présidente de la commission des affaires sociales, secrétaire du Sénat, vice-présidente de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
Voir europeanscientist.com


Du côté d’Auguste Derrère

02 - 14/08/2023
 



Éducation positive vs retour de l’autorité : les dessous d’un débat qui oublie la génétique ! Par Aurélie Haroche, 22 juillet 2023

Pour beaucoup, vous êtes ou vous serez probablement dans quelques jours en vacances entourés de vos enfants ou vos petits-enfants (voire neveux et autres cousins). Cette pause estivale, faite de soleil et d’ennui, est sans doute une bonne occasion pour repenser quelques instants, loin du tourbillon quotidien, aux aléas de l’éducation que l’on tente de « donner » aux plus jeunes et dont on perçoit des bribes dans les cabinets de consultation.

Bien sûr, pour couper court à cette réflexion et replonger dans la piscine, on peut choisir de se référer au scientifique Robert Plomin, qui constatant le rôle joué par les facteurs génétiques rassure : « Nous avons peu d’influence sur ce que nos enfants vont devenir non seulement parce que le facteur génétique est important, mais qu’en plus nous avons moins de contrôle que nous le pensons sur le facteur environnemental. (…)

En prenant conscience de cela, les parents peuvent bien plus profiter de leurs enfants, sans craindre que chaque faux pas ne bousille leur progéniture. Les médias ou les livres sur la parentalité exploitent l’anxiété des jeunes parents, leur faisant croire qu’il faudrait suivre à tout prix les conseils de tel ou tel docteur, sous peine de gâcher la vie de leur enfant. Il est au contraire important pour les parents de comprendre qu’ils n’ont guère de contrôle sur l’existence de leur progéniture ». Voici bien sûr qui est finalement assez libérateur, mais qui n’évitera nullement les éternels débats entre ce que l’on appelle aujourd’hui l’éducation « positive » et une éducation qui bien qu’étant évidemment également positive privilégierait plus certainement le recours à « l’autorité ».
.../...
Voir Journal International de Médecine


Robert Plomin : "Les parents et l’école influent peu sur la réussite des enfants" (un peu surprenant – GW)

Dans "L’architecte invisible", le grand généticien comportementaliste explique en quoi les recherches sur l’héritabilité bouleversent nos idées reçues sur la famille ou l’éducation.

Il est l’un des chercheurs en psychologie les plus renommés au monde. Professeur de génétique comportementale au King’s College de Londres, l’Américain Robert Plomin, 74 ans, traque depuis quatre décennies les influences génétiques de nos comportements. L’Architecte invisible (Les Presses de la Cité/Perrin) résume, à destination du grand public, des travaux aussi fascinants que vertigineux. Plomin est notamment célèbre pour ses études sur des jumeaux et des enfants adoptés. Elles ont permis de quantifier l’héritabilité, autrement dit la part attribuée à la génétique dans les différences entre les traits de caractère des individus dans une population donnée.

Si personne ne s’étonnera de découvrir que l’héritabilité de la couleur des yeux (95 %) ou de la taille (80 %) est élevée, les avancées de la génétique comportementale contredisent frontalement les thèses de la psychanalyse comme celles de sciences humaines qui se focalisent exclusivement sur le rôle de l’éducation ou celui de la socialisation.

L’héritabilité de troubles complexes comme l’autisme (70 %) ou la schizophrénie (50 %) est par exemple conséquente. Celle de la réussite scolaire (60 %) ou de l’intelligence générale (50 %) également.
.../...
Voir lexpress.fr


Du côté d’Auguste Derrère

03 - 14/08/2023
 



Enfin, les absurdités énoncées par Piketty sont critiquées dans Le Monde. Tout arrive !

« Il est faux de laisser croire que les inégalités territoriales s’accroissent de plus en plus depuis quarante ans », par Aurélien Delpirou, géographe, maître de conférences à l’École d’urbanisme de Paris, et Martin Vanier, géographe, professeur à l’École d’urbanisme de Paris

Les géographes Aurélien Delpirou et Martin Vanier réfutent, dans une tribune au « Monde », les arguments d’une chronique de Thomas Piketty sur les inégalités entre les communes françaises.

En premier lieu, il est faux de laisser croire que les inégalités territoriales s’accroissent de plus en plus depuis quarante ans. Dans une chronique parue le 8 juillet dans Le Monde, l’économiste Thomas Piketty mobilise trois indicateurs à l’appui de cette affirmation : le produit intérieur brut (PIB) par habitant à l’échelle des départements ; la valeur immobilière moyenne des logements mis sur le marché à l’échelle des communes ; le revenu moyen des habitants par commune.
.../...
Ce choix soulève de lourds problèmes méthodologiques. Ainsi, le PIB par habitant mesure des inégalités productives, et non sociales : celui de la Seine-Saint-Denis, par exemple, situe le département à la 14e place nationale en 2022, alors qu’il est le plus pauvre de France métropolitaine. Du reste, les valeurs départementales des PIB n’ont pas beaucoup de sens dans une économie de la circulation comme celle de la France.

Par ailleurs, chaque indicateur est envisagé uniquement au prisme du rapport des valeurs extrêmes : les cinq PIB départementaux par habitant les plus élevés rapportés aux cinq les moins élevés, le 1 % des communes au marché immobilier le plus coté au 1 % le plus déprécié, etc. Le raisonnement paraît simple : si ces ratios augmentent depuis les années 1980, c’est que les inégalités s’accroissent.

Mais qu’en est-il des 90 % des départements et des 98 % des communes restants ? Tous les travaux disponibles montrent plutôt une convergence des niveaux de revenus du fait de la puissante redistribution géographique opérée par la mobilité des ménages et les mécanismes associés à l’impôt et aux cotisations. Ainsi, à l’échelle départementale, les inégalités de revenus n’ont jamais été aussi faibles que dans les années 2010.
.../...
Finalement, il ne s’agit pas de nier la forte visibilité ni la charge symbolique des inégalités territoriales qui continuent de prospérer dans le pays : les situations de décrochage durable et la sécession spatiale des ultra-riches appellent en effet des mesures spécifiques. Mais il faut exiger de ne pas caricaturer ni prendre en otage ce débat, aujourd’hui tristement enfermé dans une nouvelle bien-pensance de l’indignation.

Voir lemonde.fr

NB : J'ai pris cet exemple de l'espérance de vie qui n'est pas évoqué dans l'article cité (GW)
 



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTISE (La) : Elle vient en pensant.
Jacques PATER

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Envie de construire (et de déménager !) / Builder sentiment and activity

11 - 14/08/2023
 



Eaux chaudes / Hot Waters

12 - 14/08/2023
 



Être en mesure ou non de sortir 400 $US / To be able or not to spend 400 $US

13 - 14/07/2023




A first thought for today

In an earlier stage of our development most human groups held to a tribal ethic. Members of the tribe were protected, but people of other tribes could be robbed or killed as one pleased. Gradually the circle of protection expanded, but as recently as 150 years ago we did not include blacks. So African human beings could be captured, shipped to America, and sold. In Australia white settlers regarded Aborigines as a pest and hunted them down, much as kangaroos are hunted down today. Just as we have progressed beyond the blatantly racist ethic of the era of slavery and colonialism, so we must now progress beyond the speciesist ethic of the era of factory farming, of the use of animals as mere research tools, of whaling, seal hunting, kangaroo slaughter, and the destruction of wilderness. We must take the final step in expanding the circle of ethics.
Peter SINGER, philosopher and professor of bioethics (1946-)


A second thought for today

The influence of each human being on others in this life is a kind of immortality.
John Quincy ADAMS, 6th president of the US (1767-1848)


A third thought for today

Everything you've learned in school as "obvious" becomes less and less obvious as you begin to study the universe. For example, there are no solids in the universe. There's not even a suggestion of a solid. There are no absolute continuums. There are no surfaces. There are no straight lines.
R. BUCKMINSTER FULLER, engineer, designer, and architect (1895-1983)


A fourth thought for today

Courage is the price that life exacts for granting peace. The soul that knows it not, knows no release from little things.
Amelia EARHART, aviator (24 Jul 1897-1937)


 


“Data is the new oil. And so there’s sort of this very colonial perspective of, this is a land grab.”

Like other researchers from the global south and Indigenous communities working on machine-learning models for their languages, software engineer and artificial-intelligence ethicist Michael Running Wolf is wary of big tech companies collecting data for proprietary tools.
See science.org


Lindsay Announces Acquisition of FieldWise

Acquisition expands Lindsay’s suite of technology solutions and increases the number of connected devices.
See businesswire.com


Hitting the agritech sweet spot with farmers, by Gerald Piddock, June 12, 2023

Agritech has to be viable, feasible and reliable for it to win favour with farmers.

Wading through the vast array of technology available can be a daunting prospect for dairy farmers looking to invest in new gadgets to make the job easier.

The aim should be to hit that sweet spot between viability, feasibility and reliability, DairyNZ research engineer Brian Dela Rue said at the organisation’s Farmers Forum in Waikato.

Making a tech decision is very much down to the individual farmer and is about identifying the need on the farm, the gap, and whether that gap can be filled with training staff or if the answer will be new technology.

Assessing value and return on investment is difficult but financial factors such as time saved and improved results are considered.
.../...
See farmersweekly.co.nz


Mind-reading tech creates privacy issues

Advances in technologies that directly interact with the brain to monitor or change its activity are raising thorny questions for ethicists. Delegates at a meeting two weeks ago organized by the United Nations cultural organization UNESCO plotted the next steps in governing brain-reading devices to protect human rights such as privacy.

Policymakers face the challenge of creating regulations that protect against potential harms — such as profiling individuals or manipulating people’s thoughts and behaviours — without restricting research into their benefits. It “is not a technological discussion — it’s a societal one, it’s a legal one”, says Gabriela Ramos, UNESCO’s assistant director-general for social and human sciences.
See nature.com


As the Climate Crisis Escalates, Here Are 18 Food and Ag Solutions

Climate change is here, and the news is dire. We share our recent stories of the many food system innovators finding ways to mitigate damage, increase resilience, and adapt to our ever-changing realities.

his summer, the world experienced the hottest week on record, with seven consecutive days of off-the-charts temperatures, and many places are experiencing other extremes, including deadly floods, droughts, and wildfires. These severe conditions have a tremendous impact on our food system, affecting everything from crop yields to working conditions on farms.

While agriculture is a major contributor to climate change, it can also play a significant role in mitigating the impacts—and we at Civil Eats make a concerted effort to focus on solutions in our coverage. So far this year, we have shared numerous stories of creative thinkers across the food system pursuing efforts to reduce damage, increase resilience, and adapt to the new and ever-changing realities.
.../...
See civileats.com


 


Ghana Census of Agriculture: 5 Key Insights, Challenges, and Recommendations to Boost Agricultural Growth, by K. Afrane Okese, July 29, 2023

The Ghana Census of Agriculture (GCA), conducted by the Ghana Statistical Service (GSS) in 2017/18, shed light on the state of agriculture in the country. Despite being an essential sector for the nation’s economy, the report reveals that agriculture in Ghana is primarily rural and lacks innovation and modernization. Let’s delve into the key insights backed by figures from the report to understand the challenges facing Ghana’s agricultural sector and explore some recommendations for its growth and development.
See nobowa.com


A new HIV drug is coming to Africa – it could be game-changing, By Verity Bowman, 5 July 2023

Experts believe a new long-lasting version of PrEP has the potential to dramatically change the course of the HIV epidemic in Africa.
See telegraph.co


Mega-fires force us to change how we fight

Today’s mega-fires are so intense that they can render standard firefighting useless: leaping across firebreaks, creating heat too intense to approach and vapourizing water dropped from above before it can curb the flames. “It’s like spitting on a campfire,” says wildland-fire researcher Mike Flannigan. Wildfire specialists are changing their focus to prevention, mitigation and preparedness. But in a warming world, “there’s no technofix, no silver bullet or vaccine”, says Flannigan. “We’re in for the long haul. Dante’s circles of hell — we’re probably on level four and we’ve got a way to go.”
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Portugal, Spain, Italy and Greece may see fewer forest fires in future, because their increasingly arid climates will limit the growth of vegetation. Trees will not have enough water and enough time between fires to regrow to their former height. Land will transition to scrub. “The real problem,” says Fernandes, “will be in regions like southern France, or Germany or Poland, because they have biomass. And that biomass will dry out.”

With a placid lake and a few kegs of beer, the fire camp in Poland seemed like a benign setting. But the weather was hot and dry, and already the fire was not conforming to humans’ plans. In one exercise, after the instructor lit the ground deliberately, a group failed to dig a sufficiently rigorous firebreak and the burning spread deep into the soil. Volunteers were putting out the fire late into the night.

The next day, we spoke about how firefighters can become overconfident when they fight fires in the landscapes they know best. We spoke of the risks from damaged trees falling. We marvelled at videos of wildfires and prescribed burns. It struck me that the men and women at the camp were thankfully in for the long haul. Around us, the pine canopies were green. But we all knew that the future was orange.
See ft.com


We Will Never Run Out of Resources. The supply of minerals is theoretically finite, but human knowledge and creativity are limitless. By By Marian L. Tupy and David Deutsch

The world’s population has increased eightfold since 1800, and standards of living have never been higher. Despite increases in consumption, and contrary to the prophecies of generations of Malthusians, the world hasn’t run out of a single metal or mineral. In fact, resources have generally grown cheaper relative to income over the past two centuries. Even on the largest cosmic scale, resources may well be limitless.
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See humanprogress.org


Eight Centuries of Increasing Food Abundance in England: Baking, by Harry Backhouse

Baking products have become much more abundant for skilled and unskilled workers alike.
See humanprogress.org


 


Progressive gloom ignores a marvelous historical economic measure, by By George F. Will, Columnist, July 19, 2023, The Washington Post

Progressivism’s name connotes confidence in mankind’s ability (guided by progressives) to progress. Yet, progressivism often seems pessimistic. This encourages Americans’ low pain threshold and high capacity for complaining, traits unbecoming in a populace many of whose hardy predecessors walked to Oregon.

Progressives’ obsessing about race is not only undiminished by decades of improvements in race relations (e.g., approval of interracial marriages was 4 percent in 1958 and 94 percent in 2021), it is inversely related to improvements. There are vocal interests with large political and lucrative financial stakes (e.g., the “diversity” consultants industry) in the myth of nonprogress. Similarly, portions of the government have an interest in insisting on its failure, despite trillions spent, to substantially improve economic equality: Hence the government’s practice of not counting transfer payments and tax rebates (the earned income tax credit) as income for those of modest means. Counting those augmentations of income would reveal that the 2021 poverty rate was not 11.6 percent, but 2 to 3 percent.

Inaccurate assessments of present conditions relative to the past fuel grievance politics and forebodings about the future. A corrective for these is the concept of time-price. Consider this from Yale University economist William D. Nordhaus, a Nobel laureate, writing in the 1990s:

“One modern hundred-watt incandescent bulb burning for three hours each night would produce 1.5 million lumen-hours of light per year. At the beginning of the last century, obtaining this amount of light would have required burning seventeen thousand candles, and the average worker would have had to toil almost one thousand hours to earn the dollars to buy the candles. In the modern era, with a compact fluorescent bulb, the 1.5 million lumen-hours would need twenty-two kilowatt-hours, which can be bought for about 10 minutes’ work by the average worker.”

In “Life After Capitalism,” George Gilder, citing Marian L. Tupy and Gale L. Pooley in the Cato Institute’s volume “Superabundance,” writes that “between 1980 and 2022, workers have been able to buy some 300 percent more goods and services with their hours and minutes.” The secret sauce is applied knowledge. Economist Thomas Sowell is right: “The cavemen had the same natural resources at their disposal as we have today.” They lacked only know-how. As did the nail-maker before the Industrial Revolution, making one nail a minute. Today’s nail maker can produce 3,500 per minute.

“We buy things with money,” Tupy and Pooley write, “but we pay for them with time.” And “time prices can be calculated on any product with any currency at any time and any place. This means you can compare the time price of bread in France in 1850 to the time price of oranges in New York in 2021.”

In 1902, a Sears Roebuck 53-cent hammer cost almost four hours of blue-collar work. Today, Home Depot’s basic hammer ($6.50) costs about 12 minutes of that work. Walmart’s $98 bicycle costs nominally 720 percent more than Sears’s $11.95 bicycle in 1910, but blue-collar hourly compensation has increased 18,450 percent. So, the time-price of a basic bike has fallen 95.6 percent.

At the mid-20th-century dawn of the shipping container era, the first ship carried 58 containers. Today’s largest ships can carry almost 24,000, which end to end would extend more than 90 miles. In 1956, hand-loading cargo at U.S. ports cost $5.86 per ton; 50 years later, 16 cents. By such efficiencies, time — the precious and intractable scarcity in an era of multiplying abundances — is restored to us to use to demonstrate the fecundity of freedom.

In “Superabundance,” Tupy and Pooley say that although the Homo sapiens species is 300,000 years old, there has been economic growth for only about 0.08 percent of that time. Global income per person per day (measured in 2011 U.S. dollars) was about $2 when Caesar Augustus reigned, and had grown to only $2.80 when Thomas Jefferson was president.

Economic growth has not just coincided with, it has been caused by, population growth — more brains, more trade in knowledge. There are, however, those who consider people a plague, and who favor ever-larger regulatory government to prevent ruinous human ingenuity and planet-threatening dynamism. Such people resent the time-price metric of economic (and hence social) progress because it measures the results of millions of unplanned and uncoordinated decisions, cooperations, inventions and refinements.

The metric frustrates those who believe, and who benefit from, pessimistic predictions that the supposedly retrograde present is a harbinger of a stagnant future of scarcities — unless government plans a better future. The time-price metric blows to smithereens the idea that progressivism is conducive to progress.
See washingtonpost.com


 


Birds With Benefits: How Eagles Are Helping Dairy Farmers in Western Washington, by Rebecca Dzombak, July 24, 2023

Bald eagles and other raptors clean up fields for free and scare off pest birds like starlings. “You support the wildlife, the wildlife supports you,” one farmer says.
See civileats.com


Regenerative farming practices are a 'transition for farmers': Nestlé North America CEO

Food and beverage company Nestlé is changing the way it harvests its ingredients by investing in regenerative farming practices to reduce its carbon footprint and maximize crop yields. Nestlé North America CEO Steve Presley joins Yahoo Finance Live to discuss inflation's impact on its consumer brands, where its growth drivers are, and its plans for sustainable farming.
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See finance.yahoo.com


Shaky ground: A company called Indigo is paying farmers to trap carbon in their soils. Some researchers say the climate benefits are dubious, by Gabriel Popkin, 27 Jul 2023

My remark (GW): the support of regenerative ag by big companies does not seem please the author who does not think that big companies may be honest and may have a positive contribution to climate change mitigation.

Lance Unger has been doing things a little differently lately on his farm near the Wabash River in southwestern Indiana. After last fall’s harvest, rather than leaving his fields fallow, he sowed some of them with cover crops of oats and sorghum that grew until the winter cold killed them off. And before planting corn and soybeans this spring, Unger drove a machine to shove aside yellowing stalks—last season’s “trash,” as he calls it—rather than tilling the soil and plowing the stalks under.

For these efforts, a Boston-based company called Indigo paid Unger $26,232 in late 2021 and an even larger chunk late last year. That’s how much an emerging market values the hundreds of tons of carbon that, in theory at least, Unger yanked out of the atmosphere with his cover crops or left in the soil by not tilling. Slowing climate change isn’t a priority for him, he says, and it hasn’t been easy to change his longstanding farming practices. But he says the money made it worthwhile. “I need to see economic benefits.”

Indigo also made money in the deal. It took a 25% cut of the bundle of credits it then sold at about $40 per ton of captured carbon. Buyers were companies such as IBM, JPMorgan Chase, and Shopify, which were looking to offset greenhouse gas emissions from their operations and bolster their green bona fides.

For advocates, the exchange represents a beautiful marriage of idealism and capitalism in the service of an urgently needed climate solution. “Are we going to wait for the planet to catch on fire?” asks Chris Harbourt, Indigo’s chief strategy officer. If applied across the globe’s farmland, soil-based carbon capture could offset between 5% and 15% of greenhouse gas emissions every year, according to an influential 2004 study by Ohio State University soil scientist Rattan Lal. “I and many other scientists have a lot of confidence that we can build carbon in soil,” says Deborah Bossio, lead soil scientist for the Nature Conservancy.

Millions of dollars of soil credits have already been sold, and companies like Indigo are ramping up aggressively to claim a piece of an industry that could overall be worth $50 billion by 2030, according the consulting firm McKinsey & Company. With other carbon markets based on planting or preserving trees facing accusations of peddling questionable or outright fraudulent credits, some buyers may see soil as a safer option.

But as the industry heats up, so does the skepticism. Some researchers say the science of how soils store and release carbon is too uncertain to support an industry claiming to be cooling the planet. They accuse companies like Indigo of exaggerating the benefits of their programs.
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Indigo’s leaders say these studies will add confidence, but waiting years for results to come in before launching their marketplace would have meant a disastrous delay. “We need solutions right now to reverse climate change,” Harbourt says. In December 2022, Indigo said it had paid more than 400 U.S. farmers $3.7 million for regenerative practices implemented on more than 170,000 hectares. Next year, it hopes to ramp up to 2.2 million hectares under contract. The chemical and seed giant Corteva has enrolled more than 400,000 hectares farmed by its customers in Indigo’s program.
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See science.org


Canadian researchers start a soil carbon measurement project, by Matteo Cavallito, 22 May 2023

An annual project in the state of Saskatchewan will collect data on soil carbon occurrence. The goal is to assess soil effects and generate measurable and verifiable emission credits.

Assessing precisely how much carbon is stored in the soil and how it changes over time. That’s the goal of a project launched in Canada by a group of researchers from the Universities of Saskatchewan and Guelph and other institutions and companies, including Hebert Grain Ventures, that will take place on a 32,000-acre plot near Moosomin in south-central Canada.

The initiative is supported by CANZA (Canadian Alliance for Net-Zero Agri-Food) recently founded by Royal Bank of Canada, in partnership with a number of companies such as Maple Leaf Foods, Nutrien and Loblaws to support farmers in reducing greenhouse gas emissions. The research, The Western Producer website reported, will last 12 months. And it will involve survey techniques such as remote sensing and spectroscopy, a tool which is known to have interesting applications in soil analysis.
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See resoilfoundation.org


Soil organic carbon stocks potentially at risk of decline with organic farming expansion

Organic farming is often considered a strategy that increases croplands’ soil organic carbon (SOC) stock. However, organic farms currently occupy only a small fraction of cropland, and it is unclear how the full-scale expansion of organic farming will impact soil carbon inputs and SOC stocks.

Here we use a spatially explicit biogeochemical model to show that the complete conversion of global cropland to organic farming without the use of cover crops and plant residue (normative scenario) will result in a 40% reduction of global soil carbon input and 9% decline in SOC stock.

An optimal organic scenario that supports widespread cover cropping and enhanced residue recycling will reduce global soil carbon input by 31%, and SOC can be preserved after 20 yr following conversion to organic farming. These results suggest that expanding organic farming might reduce the potential for soil carbon sequestration unless appropriate farming practices are implemented.
See nature.com


 


The limits of our personal experience and the value of statistics

It’s tempting to believe that we can simply rely on personal experience to develop our understanding of the world.

But that’s a mistake. The world is large, and we can experience only very little of it personally. To see what the world is like, we need to rely on other means: carefully-collected global statistics.

Of course, our personal interactions are part of what informs our worldview. Every time we meet people and hear about their lives, we add one more perspective. This is no doubt a great way to see the world and expand our understanding — but we can’t lose sight of the limitations of this.

This article aims to remind us how little we can learn about our society through personal interactions alone, and how valuable statistics are in helping us build the rest of the picture.



New Sustainable Development Goals Tracker

We’re very excited to have launched our new Sustainable Development Goals (SDG) Tracker, where you can monitor global and country-by-country progress toward the United Nations SDGs.

The SDGs are targets for global development that were adopted in 2015, which all countries have agreed to work toward achieving by 2030.

What are the SDGs all about?

SDG 15, as one example, is about conserving life on land, by sustainably managing forests, combatting desertification, halting and reversing land degradation, and halting biodiversity loss.

All together, the SDGs cover many areas of human life, life on our planet, and our planet itself.

We'll be highlighting all of the SDGs in a series of posts on our social media over the next two months, leading up to the UN SDG Summit 2023 on 18–19 September — so check us out there, too!



Economic Growth

Good health, nutrition, a place to live, education… Many of the things we care about most require goods and services produced by people: the care that nurses and doctors give; the food we eat; the homes we live in; the education that teachers provide.

Economic growth means an increase in the quantity or quality of the many goods and services that people produce.

The history of economic growth is the history of how societies left widespread poverty behind. In places that have seen substantial economic growth, few people now go without food, almost all have access to education, and parents rarely suffer the loss of a child. The work of historians shows this was not the case in the past.

Similarly, the history of economic growth is also the history of how large global inequalities emerged — in nutrition, health, education, basic infrastructure, and many other dimensions. In some countries, the quantity and quality of the goods and services underpinning these outcomes grew substantially over the past two centuries; in others, they did not.

Of course, economic growth does not reflect everything we value. On Our World in Data we provide thousands of measures that try to capture these many other dimensions, covering topics such as biodiversity, pollution, time use, human rights, and democracy.

Economic growth is, however, central to shaping people's overall living conditions. Just as in the past, the future of global poverty and inequality will depend on whether, and which, countries are able to substantially grow their economy. As such, it is one of the most important aspects of understanding our world today and what is possible for the future.

On our new page, you can find all our data, visualizations, and writing on Economic Growth.



Homicides

Homicides — when people intentionally and illegally kill others — are the most serious crime.

They are a common cause of death globally and a leading cause in some countries. They not only rob the victims of their lives: they also hurt the victims’ friends and families and harm the broader community.

Our new page provides data and research on how frequent homicides are, how this differs across countries, and how their frequency is changing over time.

We’ve also published a new article on homicide data that describes how sources differ and when to use which source.



Tourism

Tourism has massively increased in recent decades. Aviation has opened up travel from domestic to international. Before the COVID-19 pandemic, the number of international visits had more than doubled since 2000.

Tourism can be important for both the travelers and the people in the countries they visit. For visitors, traveling can increase their understanding of and appreciation for people in other countries and their cultures. And in many countries, many people rely on tourism for their income. In some, it is one of the largest industries.

But tourism also has externalities: it contributes to global carbon emissions and can encroach on local environments and cultures.

On our new page, you can find data and visualizations on the history and current state of tourism across the world.



Malaria: One of the leading causes of child deaths, but progress is possible and you can contribute to it

We do not have to live in a world in which 1,320 children die every day from a disease that is preventable — malaria. Malaria is one of the leading causes of child death.

We know that progress against malaria is possible because it was once prevalent in many parts of the world that are now free of it today.

How have we made this progress, and how can we continue? Economic development has played a key role, but this is a slow process.

There are opportunities right now to protect people from malaria — with the use of insecticide-treated bed nets. This simple and cheap technology has saved millions of lives in the last few years.

As we explain in the article, each of us can individually contribute to this progress right now by making a donation to the organizations that are achieving this change — for example by following the donation recommendations at GiveWell.org.



Sherlock Holmes and Dr Watson are on a camping trip

In the middle of the night, Holmes nudges Watson awake, and says, "Watson, look up at the sky and tell me what you see."

"I see millions of stars, my dear Holmes."

"And what do you infer from these stars?"

"Well, a number of things," he says, lighting his pipe:

Astronomically, I observe that there are millions of galaxies and billions of stars and planets.

Astrologically, I observe that Saturn is in Leo.

Horologically, I deduce that the time is approximately a quarter past three.

Meteorologically, I expect that the weather will be fine and clear.

Theologically, I see that God is all-powerful, and man, his creation, small and insignificant.

What about you, Holmes?"

"Watson, you fool. Someone has stolen our tent!"

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




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